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3 novembre 2024 7 03 /11 /novembre /2024 20:45
Comment savoir si vous êtes un individu transformé en robot programmé psychologiquement, émotionnellement et mentalement ?

Êtes-vous jeune ? "Satisfaire ses pulsions sexuelles le plus tôt possible, avec qui que ce soit."

 

À cause de cela, tombez-vous enceinte ? "Vous êtes déjà mère ? Tuez votre enfant ! Avortez. Faites passer vos désirs et vos "rêves" avant vos obligations et responsabilités."

 

Etes-vous amoureux ? "Ne vous mariez pas ! Ne prenez aucune responsabilité."

 

Avez-vous décidé de vous marier ? "N'ayez pas d'enfants. Évitez les responsabilités."

 

Avez-vous atteint la quarantaine seul, sans famille ? "Inscrivez-vous à des cours de yoga et à des retraites spirituelles de 'pleine conscience' et recherchez votre 'enfant intérieur'. N'oubliez pas de blâmer le sexe opposé pour vos bêtises et vos mauvaises décisions.''

 

Le mariage ne ''répond-il pas à vos attentes'' ? "Pour avoir l'esprit tranquille et éviter les responsabilités et les engagements qui accompagnent un mariage, divorcez !"

 

Avez-vous été laissé seul, déprimé, vieux et malade ? "La seule solution digne à ce problème est l'euthanasie."

 

Pendant le Coronacircus avez-vous suivi sans broncher les décisions dites ''sanitaires" toutes plus incohérences les unes que les autres ? Vous êtes vous fait injecter un produit expérimental ?  

 

Si vous pensez que ces idées sont le produit de la ''science'', du ''progrès'', de l’''évolution'' humaine, vous êtes confronté à un sérieux problème.

 

Si vous ne réalisez pas que vous êtes immergé dans une société qui promeut une culture de mort, vous avez été transformé en un individu programmé psychologiquement, émotionnellement et mentalement de telle sorte que vous êtes sur un chemin direct vers votre propre destruction et celle de votre progéniture et espèce, avec un sourire obéissant aux lèvres.

 

Texte tiré d'une réflexion de Mαr Mounier

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3 novembre 2024 7 03 /11 /novembre /2024 20:25
Des archéologues viennent-ils de trouver l'arche de Noé ?

L'histoire de Noé trouve un écho dans les récits babyloniens, qui situent l'arche sur le mont Ararat, sur le haut-plateau arménien.

Une tablette babylonienne vieille de 3.000 ans dévoile des indices sur son emplacement.

Des archéologues viennent-ils de trouver l'arche de Noé ?

Daily Mail

 

Des scientifiques viennent de faire une découverte fascinante. En essayant de décrypter la plus ancienne carte du monde, ils ont trouvé des indices inédits sur l'emplacement de l'arche de Noé. Le célèbre navire, construit sur l'ordre de Dieu afin de sauver du Déluge Noé, sa famille ainsi que toutes les espèces animales, n'a jamais été trouvé –hormis dans la Bible. Jusqu'à aujourd'hui?

 

L'équipe de recherche a décrypté de nouveaux indices sur son emplacement potentiel en analysant une tablette d'argile babylonienne vieille d'environ 3.000 ans. Connue sous le nom d'«Imago Mundi» (ou «carte babylonienne du monde»), cette tablette, découverte en 1882 en Irak, a longtemps intrigué les chercheurs, qui se sont arraché les cheveux pour la déchiffrer.

La mystérieuse tablette représente une sorte de diagramme circulaire décrivant la création primitive du monde avec, en son centre, la Mésopotamie. Les symboles cunéiformes qui y ont été gravés décrivent aussi un voyage… vers l'arche de Noé?

Urartu, actuelle Turquie

Endommagée au fil du temps, la tablette montrait à l'origine huit triangles censés représenter des montagnes, explique le Daily Mail. Un passage a particulièrement interpellé les scientifiques: il mentionne qu'après avoir parcouru «sept lieues jusqu'au quatrième triangle», un voyageur découvrirait un objet «aussi massif qu'un navire parsiktu».

 

Le terme «parsiktu» existe sur d'autres tablettes babyloniennes qui l'utilisent pour évoquer, à chaque fois, les dimensions d'un bateau colossal, assez grand pour survivre à un déluge. Où se trouve cet imposant navire? À en croire les indications de la tablette, dans une ancienne région nommée «Urartu».

 

Urartu, équivalent assyrien du mot hébreu «Ararat», semble désigner la même montagne où, selon la Bible, Noé aurait échoué après le Déluge. L'histoire de Noé trouverait donc aussi un écho dans les récits babyloniens, et il suffirait de grimper sur le mont Ararat, situé sur le haut-plateau arménien, aujourd'hui dans l'est de la Turquie, pour trouver la célèbre arche.

Figurez-vous que des chercheurs y sont allés. Et ce qu'ils ont trouvé est aussi fascinant qu'intrigant. En 2023, des fouilles menées par l'Université technique d'Istanbul ont révélé des traces d'argile, de matériaux marins et même des résidus de fruits de mer, suggérant une présence humaine il y a 3.000 à 5.000 ans, une période correspondant aux récits du Déluge.

 

Assez pour conclure à l'existence de l'arche à cet endroit? Pas vraiment, temporisent les scientifiques. Pour beaucoup, l'histoire de l'arche de Noé demeure un récit mythologique plutôt qu'un fait historique vérifiable.

Source: https://www.slate.fr/sciences/archeologues-viennent-trouver-arche-de-noe-bible-bateau-tablette-babylonienne-3000-ans-indices-emplacement-urartu-ararat-montagne

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3 novembre 2024 7 03 /11 /novembre /2024 01:00
Saint Martin de Porrès (1579-1639), Patron de toutes les oeuvres sociales du Pérou

Saint patron des métis, des Noirs, de la justice sociale, de l'anti-racisme, des coiffeurs, des employés d'hôtel et de de toutes les œuvres sociales du Pérou, Martin de Porrès est fêté le 3 novembre. 

 

Fils de Juan de Porrès, chevalier espagnol de l’ordre d’Alcantara, et d’Anna Velasquez, esclave noire affranchie, Martin, naît le 9 décembre 1579 à Lima (Pérou) très noir de peau; il n'est d’abord pas reconnu par son père, pas plus que par Juanita, sa sœur, plus blanche de deux ans plus jeune.

 

En 1500, la conquête espagnole du Nouveau Monde voit dès 1510, douze dominicains espagnols débarquer : l’un d’eux, Antonio de Montesino, prend la défense des Amérindiens, allant jusqu’à retourner en Espagne obtenir du Roi, dès 1514, la promulgation des lois de Burgos garantissant leurs droits. Bartoloméo de las Casas, prêtre diocésain devenu dominicain puis Evêque, sera à l’origine de nouvelles lois pour leur défense en 1542, tandis que Lima avait été fondée près de la mer par Pizarro le jour de l’Epiphanie 1535. En 1552, les Dominicains y fondent l’université Saint Marc. Le premier Evêque de Lima, Vicente de Valverde était dominicain ; Rose de Lima, tertiaire dominicaine qui sera la première sainte canonisée du nouveau Monde, y a été baptisée en 1586.

 

Petit, Martin manifeste une grande charité envers les pauvres et une prière assidue. Le citron qu’il a planté dans la cour produit toujours des fruits abondants. Juan de Porrès vint de Guayaquil (Equateur) chercher ses deux enfants pour assurer leur éducation. Mais étant nommé à Panama, il confia Juana, six ans, à son frère Jaime de Mirana, et ramena à sa mère à Lima Martin, huit ans, après l’avoir fait confirmer, avec une somme conséquente pour prendre en charge leur subsistance.

 

À l’âge de 12 ans, Martin devient apprenti-barbier chez Marcel de Rivero, coiffeur-chirurgien-rebouteux. L’apprentissage est rapide, au point de remplacer son maître lors de ses absences, mais refusant l’argent des pauvres. Sa prière nocturne, à genoux les bras en croix devant le Crucifix, est bientôt découverte : "J’ai soif !" (Jn 19, 28). "Le Christ s’est fait obéissant jusqu’à la mort sur une Croix" (Ph 2, 6) ; "Fils de Dieu m’a aimé et s’est livré pour moi" (Ga 2, 20).

 

A 15 – 16 ans, il se présente au couvent dominicain du Saint-Rosaire pour y prendre l’habit de donado, familier ou aide de ménage, d’où son balai, intérieur aux frères convers. Dans cet immense couvent aux cinq cloîtres, abritant environ deux-cents frères et pères Dominicains, il s’acquitte du rôle d’infirmier et sa réputation de thaumaturge se répand très vite dans toute la ville.

 

Martin travaille beaucoup. Il a une profonde piété : il se lève avant le jour pour s'arrêter à l'église afin de servir la Messe, et après son travail, il s'enferme dans sa chambre pour prier, les yeux fixés sur le crucifix, et lire des ouvrages pieux.

 

Il est infatigable à la tâche durant le jour où il balaye les couloirs et nettoie les latrines (d’où le balai qui est son attribut hagiographique), gère les draps et les habits des pères et des frères, gère des plantations, assure la cuisine et nourrit non seulement les bêtes mais bientôt les pauvres de la ville jusqu’à deux cents par jour; il bâtit l’orphelinat de Sainte-Croix !

 

Ses journées dépassent seize heures, qu’il vit dans une humble obéissance à ses supérieurs, sauf quand il lui semble préférable d’obéir d’abord aux préceptes évangéliques quant il s’agit de la charité.

 

En dehors de son service auprès des malades, Martin prie beaucoup, passant de longues heures devant le Saint Sacrement, s'arrêtant pour de courtes et profondes oraisons devant toutes les images pieuses du monastère, consacrant une grande partie de ses heures de repos à la vénération de la Vierge, ne manquant jamais de sonner lui-même l'Angélus.

 

Il effectue de longues pénitences, priant pour les âmes du Purgatoire, se faisant fouetter de verges par les autres moines en signe d'humilité. Il portait le Cilice et jeûnait souvent. 

 

Quand on remarque sa sainteté parce qu’il a encore guéri un malade, il répond invariablement : "Ainsi se moque-t-on d’un pauvre mulâtre !"

 

Les animaux sont immédiatement ses amis : il calme un groupe de taureaux fous qui viennent frotter leurs naseaux contre son habit de convers, il guérit des chiens éventrés en les recousant, nourrit à heure fixe les souris qui envahissaient le couvent à condition qu’elles libèrent les lieux et aillent au rendez-vous au fond du jardin, et va jusqu’à ressusciter un vieux chien ficèle à qui son maître avait fait écraser la tête ! Au chien qui mange sa gamelle, il ordonne d’accepter qu’un chat partage la pitance, puis une souris se joint à eux impunément (la scène fait désormais partie de l’iconographie traditionnelle de saint Martin).

 

Durant la nuit, il se flagelle à trois reprises, se repose quelques heures sur un brancard dans l’infirmerie et va passer de longs moments dans l’église devant le Saint-Sacrement ou trouve refuge lors de ses extases dans un petit réduit sous la chaire.

 

Les miracles se multiplient, au point qu’un ouvrage sur saint Martin de Porrès est intitulé : "Arrête de faire des miracles !" Il prophétise pour réconforter : "Non , ce n’est pas de cette maladie que tu mourras" (le mourant se rétablit au bénéfice de l’improbable mission que Martin lui avait dit qu’il accomplirait) ou pour rassurer : "Le tremblement de terre n’atteindra jamais cette chapelle" (encore debout aujourd’hui) ; Il traverse des portes et des murs pour aller soigner des malades au Noviciat fermé à clef ; Il a des dons de bilocations pour rester dans l’obéissance à ses supérieurs sans manquer ailleurs à la charité (ou même a des missions… au Japon !) ; Il multiplie la nourriture (comment faisait-il pour nourrir une centaine de pauvres venus quémander quotidiennement à la porte du couvent ?) ; Il a des dons de lévitations fréquentes devant le crucifix de la chapelle ; a la connaissance des coeurs ; des aroles de science divine sur des questions théologiques difficiles alors qu’il n’avait pas fait d’étude !

 

Mais toujours avec les yeux baissés et un doux sourire aux lèvres qui lui font pardonner par les autres le bien qu’il leur fait.

 

Après neuf ans, son supérieur l’oblige à faire profession religieuse solennelle comme frère convers, mais cela ne change rien à son silence et à sa fidélité d’humble serviteur de tous, avec une attention spéciale pour les noirs souvent méprisés à l’époque dans le Nouveau Monde et pour les esclaves. Il aime à prier Marie dans la chapelle de la Reine du Très-Saint-Rosaire et le Christ présent au tabernacle.

 

Un témoignage dira de lui que Martin "obéissait et révérait les prélats tant religieux que diocésains, ainsi que tous ceux qui étaient investis d'une dignité ecclésiastique ou civile, comme s'il vénérait en eux Dieu, Son Autorité et Sa Puissance déléguées" tandis qu'un de ses frères observera qu'il "accomplissait son vœu d'obéissance avec une volonté prompte, joyeuse, et virile."

 

Martin avait l'habitude, à la fin du repas, de passer de table en table pour récupérer tout ce qui avait pu être laissé et de sortir immédiatement le distribuer aux pauvres qui l'attendaient. Sa confiance en la Providence était telle qu'il avait coutume de dire : "Puisse Dieu, en son infinie miséricorde, multiplier cette nourriture", et les pauvres ne manquaient jamais d'être tous servis !

 

En 1639, durant sa soixantième année, contrairement à son habitude, il se présenta durant quinze jours avec un bel habit tout neuf : à ceux qui le lui faisait remarquer, il déclara que cela lui servirait bientôt…

 

Puis il le rangea dans sa cellule jusqu’au jour où, pris d’atroces douleurs, il dut s’aliter. Toute la communauté défila auprès de son grabat et il leur déclara que c’était sa dernière maladie : "Ne pleurez pas : il es possible que je sois plus utile là-haut qu’ici".

 

Objet d’assauts diaboliques le corps de Martin dégageait pourtant un parfum extraordinaire évoqué ensuite par tous les témoins.

 

À 21h le 3 novembre 1639, alors qu’il serait son crucifix sur son coeur, Martin quitta ce monde au milieu de la prière de ses frères dominicains. La rigidité cadavérique avait déjà saisi le mort quand le P. Cypriano de Medina demanda à Martin qu’il veuille bien rendre son corps flexible et le visage reprit son expression naturelle. Le défilé qui commença fut suscité par la rumeur qui traversa Lima, et tous les visiteurs admis voulaient un morceau de son vieux vêtement, au point qu’il fallut revêtir finalement le corps de Martin du bel habit neuf qu’il avait soigneusement rangé.

 

Les plus hautes autorités ecclésiastiques et civiles de Lima procédèrent à l’inhumation. Les guérisons miraculeuses se succédèrent à rythme soutenu, au point qu’on procéda rapidement aux enquêtes en vue d’une béatification en sollicitant les nombreux témoignages — plus de soixante six — de ceux qui avaient vécu avec Martin ou bénéficié de ses miracles.

 

Le Roi d’Espagne lui-même intervint auprès du Pape pour que Martin soit élevé à la gloire des autels, mais l’acheminement des documents de Rome à Lima et de Lima à Rome et les aléas correspondant à l’humilité de Martin firent durer trois siècles la procédure qui aboutit à sa béatification comme "patron de toutes les oeuvres sociales du Pérou" par Pie XII le 10 juin 1945 et à sa canonisation le 7 mai 1962 par Jean XXIII qui fixa sa fête liturgique au 3 novembre.

 

Citations: 

Considère toujours les autres comme plus saints et plus dignes que toi, et efforce-toi en même temps d'être aussi saint que tu peux l'être.

Saint Martin de Porrès

Dans son homélie de canonisation, Jean XXIII déclare :

 

"Saint Martin, toujours obéissant et inspiré par son divin Maître, a vécu parmi ses frères avec ce profond amour qui vient de la Foi pure et de l'humilité du cœur. Il aima les hommes parce qu'il les voyait comme des enfants de Dieu, et comme ses propres frères et sœurs. Telle fut son humilité qu'il les aima plus qu'il ne s'aimait lui-même, et qu'il les considérait comme étant meilleurs et plus vertueux que lui-même... Il excusait les fautes des autres. Il pardonna les insultes les plus amères, convaincu qu'il était qu'il méritait de plus sévères châtiments à cause de ses propres péchés. Il essaya de toutes ses forces de sauver les coupables ; il consola amoureusement les malades ; il fournit des remèdes, de la nourriture, des vêtements aux pauvres ; il aida tant qu'il fut possible les ouvriers agricoles et les Nègres, sans oublier les mulâtres, qui en ce temps étaient considérés ni plus ni moins que comme des esclaves."

Autel de la basilique N.-D. du Très-Saint-Rosaire du monastère Saint-Dominique à Lima, avec les reliques des saints Martin de Porrès, Jean Macias et Rose de Lima.

Autel de la basilique N.-D. du Très-Saint-Rosaire du monastère Saint-Dominique à Lima, avec les reliques des saints Martin de Porrès, Jean Macias et Rose de Lima.

Sources

https://saintmartindeporresparis.fr/vie-de-saint-martin-de-porres/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_de_Porr%C3%A8s

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3 novembre 2024 7 03 /11 /novembre /2024 01:00
Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011, p. 83.

Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011, p. 83.

Saint Hubert, évêque de Tongres-Maastricht-Liège († 727), Patron des chasseurs

 

Évangélisateur des Ardennes au VIIe siècle, saint Hubert est issu de la haute noblesse franque ; il est même probablement apparenté aux Pépinides et fut contemporain de Pépin de Herstal et de Charles Martel dont il fut proche. 

 

Il avait douze ans quand, au milieu d'une chasse, il vit un ours furieux se jeter sur son père et l'étreindre de ses griffes redoutables. À ce spectacle, il poussa un cri vers le Ciel : "Mon Dieu, faites que je sauve mon père !" Aussitôt, se jetant sur l'animal féroce, il lui donne le coup de la mort. C'est là, sans doute, le premier titre de saint Hubert à sa réputation de patron des chasseurs.

 

Plus tard, les chroniqueurs nous disent qu'il était connu par « les folles joies de sa vie mondaine » peu édifiante, jusqu'au jour où la grâce de Dieu vint le toucher. Hubert chassait un Vendredi saint dans la forêt des Ardennes, ce qui était une chose peu convenable pour un chrétien. Soudain, un beau cerf, qu'il poursuit avec ardeur, s'arrête et lui fait face. Entre les cornes de l'animal brille une Croix éclatante, et une voix prononce ces paroles :

 

"Hubert! Hubert! Jusqu'à quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts? Jusqu'à quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton âme ?"

 

 - Seigneur, s'écrie le jeune prince, que voulez-vous que je fasse ?

 

- Va vers l'évêque Lambert, convertis-toi. Fais pénitence de tes péchés, ainsi qu'il te sera enseigné. Voilà ce à quoi tu dois te résoudre pour n'être point damné dans l'éternité. Je te fais confiance, afin que mon Église, en ces régions sauvages, soit par toi grandement fortifiée.

 

Et Hubert de répondre, avec force et enthousiasme :

- Merci, ô Seigneur. Vous avez ma promesse.

Je ferai pénitence, puisque vous le voulez.
Je saurai en toutes choses me montrer digne de vous!

Bientôt Hubert renonce à tous ses droits sur la couronne d'Aquitaine, se revêt d'un costume de pèlerin et s'achemine vers Rome.

Saint Hubert († 727), Patron des chasseurs

Le culte de saint Hubert - chasseur s'était surtout développé sous l'influence des amateurs de vénerie, autrement dit les aristocrates, pour qui la chasse, préfiguration de la guerre, était l'occasion de faire valoir leurs vertus de classe :
la bravoure, l'intrépidité, la virtuosité dans le maniement des armes.
La chasse jouait un rôle important dans la culture aristocratique.

 

Comme il arrivait au tombeau des saints Apôtres, le Pape Sergius, dans une vision, apprenait le meurtre de l'évêque Lambert, victime de son zèle pour la défense de la sainteté conjugale, et il recevait l'ordre d'envoyer à sa place le pèlerin qui arrivait en ce moment, pour prier à la basilique de Saint-Pierre. Le Pontife trouva en effet l'humble pèlerin, lui fit connaître les ordres du Ciel, et Hubert, malgré sa frayeur et ses larmes, dut se soumettre à la volonté de Dieu.

 

"Pendant qu’on célébrait la messe de son élévation à l’épiscopat, l’ange apparut de nouveau et apporta de la part de Saint Pierre une clé assez semblable à une clé d’or, et la lui présenta en disant : « Cette clé que Dieu vous envoie aura un pouvoir efficace sur les démons, sur les énergumènes, sur les frénétiques et sur les puissances infernales. Elle sera, comme la baguette de Moyse, un précieux instrument d’œuvres merveilleuses que le Seigneur fera à votre prière. Quiconque aura été mordu par des animaux enragés, sera par sa vertu préservé de la rage. Elle se perpétuera de siècle en siècle, en votre mémoire, et ceux qui auront recours à vous, dans leurs infirmités, seront guéris."

 

De retour en sa patrie, il fonda l'évêché de Liège, où il fit briller toutes les vertus des Apôtres. Saint Hubert fut un grand évêque, proche de ses fidèles qu'il rejoignait là où ils vivaient, dans les clairières, sur les rivières, dans les villages. Attentif à toute misère, il aidait les malheureux et les prisonniers. Sa douce et persuasive éloquence captivait les foules ; il parlait quelquefois pendant trois heures consécutives, sans qu'on se lassât de l'entendre. À la puissance de la parole il joignait celle des miracles. À sa prière, les démons abandonnaient le corps des possédés, les flammes de l'incendie s'éteignaient, la sécheresse désastreuse cessait tout à coup pour céder la place à une pluie féconde : "Le Dieu d'Élie est le nôtre, disait-il, implorons-le dans la prière et le jeûne ; la miséricorde fera le reste."

 

La vision de saint Hubert par Jan Brueghel l'Ancien et Pierre Paul Rubens.

 

Très tôt, dans la tradition liégeoise, le prélat est apparu comme se trouvant à l'origine de la fortune historique de Liège.
Notons que, dès son vivant, sa réputation de sainteté était grande.

 

Il mourut le 30 mai 727 des suites d'une blessure occasionnée par un ouvrier maladroit qui lui écrasa la main gauche. Une voix céleste lui dit un jour : "Hubert, dans un mois tes liens seront brisés." Il se prépara pieusement à la mort, et, après avoir chanté le Credo et entonné le Pater, il rendit son âme à Dieu.  

 

On invoque saint Hubert contre la rage et contre la peur.

 

Seize ans après sa mort, eut lieu l'élévation de son corps, qui fut transféré devant le maître-autel de la basilique le 3 novembre 743. C'était, d'après les idées du temps, l'équivalent de la canonisation ou la reconnaissance officielle de la sainteté. Le 30 septembre 825, l'évêque Walcaud fit transporter le corps tout entier de saint Hubert, de Liège à Andage. Vu l'importance exceptionnelle de la forêt d'Ardenne, au temps des Carolingiens, saint Hubert a connu une histoire extraordinaire. Saint-Hubert avait à peine pris possession de sa nouvelle demeure qu'il devenait, pour ainsi dire d'emblée, le véritable roi du pays.
 

Très tôt, saint Hubert devint le guérisseur de la rage, la terrible maladie, transmise surtout par les chiens. Très rapidement, il se fit connaître d'abord des doyennés de Bastogne, de Behogne et de Graide, puis des diocèses voisins. Il franchit les frontières à l'est et à l'ouest. Saint Hubert est en fait le saint des chasseurs (à courre). Il usurpe en quelque sorte le rôle de S. Georges qui lui est le véritable saint des cavaliers et dont la fête est en avril.

Saint Hubert et le cerf, 1450, Londres, British Library, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 646-647.

Saint Hubert et le cerf, 1450, Londres, British Library, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 646-647.

 

Sources: (1) ; (2) ; (3) ; (4) ; (5) ; (6) Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011, p. 82-83. 

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2 novembre 2024 6 02 /11 /novembre /2024 01:00
Commémoration des Fidèles Défunts

Le souvenir des parents et amis disparus, des personnes dont la vie, l'action, les bienfaits nous ont marqués, est la chose la plus répandue et la plus naturelle du monde. Monuments funéraires et commémoratifs, portraits ou photographies exposés en bonne place dans les maisons, en témoignent abondamment.

 

Mais, pour les chrétiens, la mémoire des défunts s'accompagne de la prière d'intercession pour eux et pour "tous les morts dont Dieu seul connaît la foi". C'est ainsi que, dès le IIème siècle, la prière liturgique pour les défunts est attestée en Afrique du Nord. Toutefois, c'est bien plus tard qu'a été instaurée, et fixée au 2 novembre, la Commémoration de tous les fidèles défunts, à l'initiative d'Odilon, abbé de Cluny (994-1049) - qui en prescrivit la célébration dans les maisons de l'Ordre; ce qui eut lieu pour la première fois le 2 novembre 998. De là, elle se répandit rapidement dans toute l'Eglise latine. 

 

 

Si les défunts sont déjà au Ciel, il n'y a plus besoin de prier pour eux, il vaut mieux au contraire se recommander à leurs prières.
 
Si les défunts sont en enfer, c'est trop tard.
 
Et si, comme nous le croyons, ils sont en marche vers le paradis, nous pouvons hâter cette marche par nos prières et nos suffrages.
 
Une parole du Christ expliquant qu'il y a des péchés - celui contre le Saint-Esprit - qui ne seront pardonnés "ni en ce monde ni dans l'autre" (Mt, 12, 31-32), indique qu'il y a des péchés qui sont pardonnés dans un lieu particulier dans l'autre monde. Cela ne peut être au paradis où l'âme est sans péché, mais au purgatoire.
 
Selon les Protestants, nous n’avons pas de révélation directe du purgatoire dans la Parole de Dieu ; c’est pourquoi les "réformateurs" du XVIème siècle ont rejeté cette doctrine, née selon eux de l’imaginaire des hommes. Elle s’enracine pourtant dans la tradition de l’Ancien Testament.
 
Deux siècles avant Jésus-Christ en effet, nous trouvons le témoignage en 2 Macc 12, 46 de la croyance en la valeur et en l’efficacité de la prière pour les morts. L’offrande est faite par Judas Maccabée (IIe siècle av. J.-C) en faveur des soldats morts au combat sur lesquels on avait trouvé des objets idolâtriques; cette prière prouve que Judas Maccabée croyait en la possibilité d’une purification de l’âme par-delà la mort :

 

"S'il envisageait qu'une très belle récompense est réservée à ceux qui s'endorment dans la piété, c'était là une pensée sainte et pieuse : voilà pourquoi il fit faire pour les morts ce sacrifice expiatoire, afin qu'ils fussent délivrés de leur péché." (verset 46 du chapitre 12 du IIe Livre des Maccabées, IIe siècle av. J.-C.)

 

L’Église primitive a fait sienne cette doctrine et a développé dès le second siècle après Jésus-Christ la prière pour les morts. Le culte des saints, quant à lui, débute avec S. Polycarpe (+ martyr en 167 ap. J-C.) (Régine Pernoud, Les saints au Moyen Age, la sainteté d'hier est-elle pour aujourd'hui ?, Plon, Mesnil-sur-l'Estrée 1984 p. 239-240.)

 

En Occident, les conciles œcuméniques de Florence au XVème s. et de Trente au XVIème s. ont défini de manière dogmatique l’existence du purgatoire :

"Instruite par l’Esprit Saint et puisant à la Sainte Ecriture et à l’antique Tradition des Pères, l’Église catholique a enseigné dans les Saints Conciles qu’il y a un lieu de purification (purgatorium) et que les âmes qui y sont détenues sont aidées par les suffrages des fidèles mais surtout par le Sacrifice de l’Autel agréable à Dieu." (Concile de Trente).

 

Les sources scripturaires sont :

 

1 Co 5,4-5 "Ma conscience ne me reproche rien, mais ce n’est pas pour cela que je suis juste : celui qui me soumet au jugement, c’est le Seigneur.

Ainsi, ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et il rendra manifestes les intentions des cœurs. Alors, la louange qui revient à chacun lui sera donnée par Dieu."

 

1 P 3, 19-20 Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.

C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité. [Ce n'est pas l'enfer car on n'en revient plus de l'enfer.]

Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau."

 

Mt 12, 31-32 "C’est pourquoi, je vous le dis : Tout péché, tout blasphème, sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné.

Et si quelqu’un dit une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un parle contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné, ni en ce monde-ci, ni dans le monde à venir."

[Ce qui implique qu'il existe dans l'autre monde un lieu où les péchés peuvent être pardonnés comme purifiés par le feu, sauf le péché contre l'Esprit Saint.]

 

1 Co 3, 10-15 "l’ouvrage de chacun sera mis en pleine lumière. En effet, le jour du jugement le manifestera, car cette révélation se fera par le feu, et c’est le feu qui permettra d’apprécier la qualité de l’ouvrage de chacun."

 

Mt 5,26 "Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou."

 

Lc 12, 58-59 "Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui, afin d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’huissier, et que l’huissier ne te jette en prison. Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime."

 

Mt 18, 32-35 "Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.

Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”

Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.

C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur."

 

Hb 12, 23 "et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous êtes venus vers Dieu, le juge de tous, et vers les esprits des justes amenés à la perfection." [Dans un endroit où les âmes sont amenés à la perfection]

 

Cette doctrine fut pleinement confirmée par le Concile Vatican II, dans lequel nous lisons :

"Ainsi donc en attendant que le Seigneur soit venu dans sa majesté, accompagné de tous les anges (Mt 15, 31) et que, la mort détruite, tout lui ait été soumis (I Co 15, 26-27), les uns parmi ses disciples continuent sur la terre leur pèlerinage, d’autres, ayant achevé leur vie, se purifient encore ; d’autres enfin, sont dans la gloire contemplant dans la pleine lumière, tel qu’il est, Dieu un en trois Personnes." (Constitution dogmatique sur l’Église : Lumen Gentium, 49).

"La pensée de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés, est une pensée sainte et pieuse (2 Maccabées 12, 45)." (Lumen Gentium, 50).

"Cette foi vénérable de nos pères en la communion de vie qui existe avec nos frères déjà en possession de la gloire céleste, ou en voie de purification après leur mort, le Saint Concile la recueille avec grande piété." (Lumen Gentium, 51).

 

Interprétant ces textes du Concile, Jean-Paul II a expliqué :

"Unie aux mérites des saints, notre prière fraternelle vient au secours de ceux qui sont en attente de la vision béatifique. Selon les commandements divins, l’intercession pour les morts obtient des mérites qui servent au plein accomplissement du salut. C’est une expression de la charité fraternelle de l’unique famille de Dieu, par laquelle nous répondons à la vocation profonde de l’Église : « sauver des âmes qui aimeront Dieu éternellement » (Thérèse de Lisieux). Pour les âmes du purgatoire, l’attente du bonheur éternel, de la rencontre avec le Bien-Aimé, est source de souffrances à cause de la peine due au péché qui maintient loin de Dieu. Mais l’âme jouit de la certitude que, le temps de sa purification achevé, elle ira à la rencontre de Celui qu’elle désire (cf. Ps 42 ; 62). J’encourage donc les catholiques à prier avec ferveur pour les défunts, pour ceux de leurs familles et pour tous nos frères et sœurs qui sont morts, afin qu’ils obtiennent la rémission des peines dues à leurs péchés et qu’ils entendent l’appel du Seigneur à entrer dans la plénitude de sa gloire." 

 

Saint Cyprien

- Saint Cyprien (IIIe siècle), Traité sur la mort XX.

 

"Nous ne devons pas pleurer nos frères que l'appel du Seigneur a retirés de ce monde, puisque nous savons qu'ils ne sont pas perdus, mais partis avant nous: ils nous ont quittés comme des voyageurs, comme des navigateurs, pour nous précéder [...] Ne donnons pas aux païens l'occasion de nous reprocher, avec raison, de nous lamenter sur ceux que nous déclarons vivants auprès de Dieu, comme s'ils étaient anéantis et perdus."

 

- Saint Irénée de Lyon (IIe siècle), Contre les Hérésies V, 2,3.

 

Saint Irenee de lyon - église Saint Irenee Lyon
Saint Irénée de Lyon

"Comme le grain de blé

Le bois de la vigne, une fois planté en terre, porte du fruit quand vient le temps. De même, le grain de froment, après être tombé en terre et s'y être dissous (Jn 12,24), resurgit multiplié par l'Esprit de Dieu qui soutient toutes choses. Ensuite, grâce au savoir faire, ils viennent à l'usage des hommes ; puis, en recevant la Parole de Dieu, ils deviennent eucharistie, c'est à dire le Corps et le Sang du Christ.

De même nos corps, qui sont nourris par cette eucharistie, après avoir été couchés dans la terre et s'y être dissous, ressusciteront en leur temps, lorsque le Verbe de Dieu les gratifiera de la résurrection, "pour la gloire de Dieu le Père" (Ph 2,11). Car il procurera l'immortalité à ce qui est mortel et l'incorruptibilité à ce qui est périssable (1Co 15,53), parce que la puissance de Dieu se déploie dans la faiblesse (2 Co 12,9).

Dans ces conditions nous nous garderons bien, comme si c'était de nous-mêmes que nous avons la vie, de nous enfler d'orgueil, de nous élever contre Dieu en acceptant des pensées d'ingratitude. Au contraire, sachant par expérience que c'est de sa grandeur à lui [...] que nous tenons de pouvoir vivre à jamais, nous ne nous écarterons pas de la vraie pensée sur Dieu et sur nous-mêmes. Nous saurons quelle puissance Dieu possède et quels bienfaits l'homme reçoit de lui. Nous ne nous méprendrons pas sur la vraie conception qu'il faut avoir de Dieu et de l'homme. D'ailleurs [...], si Dieu a permis notre dissolution dans la terre, n'est-ce pas précisément pour que, instruits de toutes ces choses, nous soyons dorénavant attentifs en tout, ne méconnaissant ni Dieu ni nous-mêmes ? [...] Si la coupe et le pain, par la Parole de Dieu, deviennent eucharistie, comment prétendre que la chair est incapable de recevoir la vie éternelle ?"

 

Pénitencerie Apostolique, Enchiridion Indulgentiarum (2000)

Concession n° 29

Pour les fidèles défunts (Pro fidelibus defunctis)

§ 1. Une indulgence plénière, applicable seulement aux âmes du Purgatoire, est accordée au fidèle qui:

1° visite dévotement le cimetière et prie pour les défunts, ne serait-ce que mentalement, entre le 1° et le 8 novembre.

2° le jour où est célébrée la commémoration de tous les fidèles défunts (ou bien, avec le consentement de l’Ordinaire, le dimanche précédent ou suivant, ou le jour de la solennité de la Toussaint), visite pieusement une église ou un oratoire et y récite le Pater et le Credo. 
 

Sources: (1): (2)

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1 novembre 2024 5 01 /11 /novembre /2024 20:00
Psaume 37 (36) Fais confiance au Seigneur, agis bien
Psaume 37 (36) Fais confiance au Seigneur, agis bien

Psaume 36 (Aelf)

 

"01 Ne t'indigne pas à la vue des méchants, n'envie pas les gens malhonnêtes ;

02 aussi vite que l'herbe, ils se fanent ; comme la verdure, ils se flétrissent.

03 Fais confiance au Seigneur, agis bien, habite la terre et reste fidèle ;

04 mets ta joie dans le Seigneur : il comblera les désirs de ton coeur.

05 Dirige ton chemin vers le Seigneur, fais-lui confiance, et lui, il agira.

06 Il fera lever comme le jour ta justice, et ton droit comme le plein midi.

07 Repose-toi sur le Seigneur et compte sur lui. Ne t'indigne pas devant celui qui réussit, devant l'homme qui use d'intrigues.

08 Laisse ta colère, calme ta fièvre, ne t'indigne pas : il n'en viendrait que du mal ;

09 les méchants seront déracinés, mais qui espère le Seigneur possédera la terre."

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1 novembre 2024 5 01 /11 /novembre /2024 17:58

Juifs et chrétiens croient en l’autorité divine de la Bible hébraïque (l’Ancien Testament). Mais il y a un chapitre qui est évité par la plupart des rabbins aujourd’hui. Ésaïe 53 est malheureusement devenu le chapitre interdit du judaïsme.

 

Selon Eitan Bar, un érudit juif-israélien natif : "L’historien juif du XVIIe siècle, Raphael Levi, a admis il y a longtemps que les rabbins lisaient Isaïe 53 dans les synagogues, mais après que le chapitre ait causé 'des disputes et une grande confusion', les rabbins ont décidé que la chose la plus simple serait de retirer cette prophétie des lectures de Haftarah dans les synagogues. C’est pourquoi aujourd’hui, lorsque nous lisons Ésaïe 52, nous nous arrêtons au milieu du chapitre, et la semaine suivante, nous sautons directement à Ésaïe 54."

 

Néanmoins, Ésaïe 53 était tout aussi divinement inspiré que le reste de la Bible hébraïque. Et curieusement, "les sages juifs des temps anciens ont toujours interprété Ésaïe 53 comme concernant le Messie. Le terme bien connu 'Messie ben Yossef ' provient en fait de ce texte même."

 

Le prophète Isaïe a vécu au VIIIe siècle av. J.-C. ( https://www.lalumieredumonde.fr/les-juifs-devraient-ils-reconsiderer-dans-la-priere-le-chapitre-interdit/ )

 

 

De nos jours Un Juif a abordé d'autres Juifs en Israël, leur parlant du chapitre censuré de la Bible hébraïque et a recueilli leurs réactions. Script de l'échange ci-dessous. Bonne lecture et découverte. 

Les chrétiens ont bien compris que ce chapitre, occulté par la Synagogue, porte sur le Messie ! Les juifs messianiques i.e. convertis à Jésus (de théologie évangélique) ont bien saisi l'enjeu.

Esaïe 53 : Le chapitre interdit du Tanakh (la Bible hébraïque)

Le chapitre interdit de la Bible hébraïque

 

Que nous a-t-on caché ?

 

MEDABRIM.ORG.IL/EN

 

- MEDABRIM : "Il y a un chapitre dans ce livre (Tanakh, Bible hébraïque) qui était habituellement lu dans les synagogues dans le passé. Mais plus tard, les rabbins décidèrent de l'enlever de la lecture du Haftarah (lecture annuelle). Aujourd'hui il est considéré comme le 'chapitre interdit'. En avez-vous entendu parler ?

- Je n'en ai pas entendu parler.

- Voulez-vous savoir ce qui est caché dans ce chapitre ?

- L'avez-vous ?

- Je l'ai ici dans le Tanakh

- Je voudrais en savoir autant que possible.

- C'est pourquoi nous travaillons sur ce programme en fait. Car la plupart des Juifs n'ont jamais lu ce chapitre puisqu'il n'est plus lu dans les synagogues. Ce chapitre c'est Esaïe 53, une prophétie très importante sur ce que sera le Messie. 1700 ans après qu'Esaïe l'ait écrit, pratiquement tous les rabbins et sages pensaient que ce chapitre parle du Messie. Aussi le Talmud en Sanhedrin 98 ; Yalkut Shimoni, le Zohar; Rambam (Maïmonide) et d'autres pensaient que ce chapitre parlait du Messie.

Donc, allons-y, nous allons lire quelques versets de ce chapitre, puis nous verrons ce qu'il dit.

- Isaïah 53,3 (hébreu original) (traduction MEDABRIM): 'Il est méprisé et rejeté parmi les hommes. Un homme de douleurs et familier de la souffrance. Et nous, nous nous voilions pour ainsi dire la face devant lui; il était méprisé et ne comptait pas pour nous.

- Ceci parle du Messie.

- C'est réellement puissant.

- Il est écrit qu'il sera un homme rejeté et méprisé par la société.

- Notre peuple était convaincu que c'était une mauvaise personne.

- Je ne sais pas pourquoi. Ils ne l'acceptèrent pas, ils le rejetèrent.

- Nous ne pensions pas qu'il était le Messie.

Isaïah 53,3 (hébreu original) (traduction MEDABRIM): 'Sûrement, il a porté nos souffrances et il s'est chargé de nos douleurs, mais nous pensions qu'il était frappé, accablé par Dieu et affligé. Il a pris tout le mal, toutes les souffrances et toutes les maladies sur lui. Et malgré cela, ils le rejetèrent.

- Ils nous fit du bien, et au fond nous le lui rendions en mal.

- Il a souffert à cause de nous. A cause des fautes que nous commettons, il a souffert de ce mal.

- Il s'est donné pour nous, a souffert pour nous, pris sur lui nos maladies et tous nos péchés sur lui-même.

Isaïah 53,8-9 (hébreu original) (traduction MEDABRIM): 'Par attestation et jugement, il fut supprimé. Et qui parlera de sa descendance ? Car il fut retranché de la terre des vivants. Il fut affligé pour les transgressions de mon peuple. Et ils l'inhumèrent avec les méchants. Mais avec les nantis, parce qu'il n'a pas commis d'acte violent, ni prononcé de mauvaises paroles.

- Dans le verset 12 il est dit : 'Parce qu'il s'est livré lui-même à la mort...'

- Quel est l'aboutissement de ses souffrances ?

- Il est mort.

- Il est mort.

- Il meurt ... avec le nanti, c'est plutôt bien ! Je veux la même chose (rire)

- Ils le blâmèrent pour des choses qu'il n'avait pas faites. Il fut puni pour celles-ci. ... Intéressant.

- Il est mort ... Mais pas d'une mort honorable.

- MEDABRIM: Avant tout : avez-vous entendu parlé de cela auparavant autour du Messie ? De toutes ces choses qui devaient lui arriver ?

- Non

- Non. Pas celles-ci, non.

 

 

- MEDABRIM: Cette description du Messie se trouve non seulement dans ces versets, mais aussi dans Zacharie, dans Daniel, et dans d'autres livres. Et aussi, les anciens rabbins comprenaient que le Messie devait souffrir. [Une prophétie des Rouleaux de la mer Morte évoque le 'Messie' qui devait 'mourir au combat'. Cf. Robert Eisenman, défenseur de la thèse du Messie mourant à la guerre: Michael Wise, Martin Abegg, Edward Cook, Les Manuscrits de la mer Morte, Perrin 2003, page 361. Or, le fragment 5 de 4 Qumran 285,11Q14 décrit l’exécution d’un messie. Ndlr.]

 

[Note. 

  • Dn IX, 26 Et après soixante-deux semaines, le Christ sera mis à mort; (Vulgate)
  • Même les juifs ultérieurement ont pensé à cette thèse du Messie mourant au combat, mais ils refusaient toujours Jésus-Christ... Le Messie «fils de Joseph voué à mourir au combat» (Talmud de Babylone "Sukkah", 5a) ==>cette prophétie juive n’est pas chrétienne, mais juive. Elle est inscrite dans le Talmud de Baylone vers le Ve siècle après J.-C. Du IIe siècle et jusqu'au VIe siècle se poursuivit la rédaction collective du Talmud. Sans s’en rendre compte et sans le nommer, les Juifs parlaient de Jésus: le Messie ‘Fils de Joseph’ ‘mort au combat’! Le prophète juif, Zechariah (Zacharie 480 av.J.C), pris sur le thème des "derniers jours" ("hayamin d'aharit") vus dans le passage ci-dessus dans Hosea et dits:

"...en ce jour le SEIGNEUR défendra les habitants de Jérusalem... que ce sera en ce jour que je chercherai à détruire toutes les nations qui viennent contre Jérusalem. Et je verserai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem l'esprit de la grâce et de supplication; ALORS ILS REGARDERONT SUR MOI QU'ILS ONT PERCÉ et ils pleureront pour lui pendant qu'on pleure pour son seulement fils, et s'affligent pour lui pendant qu'on s'afflige pour un premier-né." (Zechariah XII, 9,10 = Zacharie) Or, le Talmud de Babylone dans Sukkah 5à, indique dans un commentaire sur ce passage: "la cause du deuil est le massacre de Messiah"... qu'il appelle le Messiah ‘fils de Joseph’"…]

 

 

Réalisation: Le Christ mort sur la croix, a vaincu le péché originel: il est donc mort ‘au combat’ sur la croix pour nous sauver.

 

Isaïah 53,5-6 (hébreu original) (traduction MEDABRIM) : "Mais il fut meurtri à cause de nos transgressions. Il fut brisé pour nos iniquités.

 

[Note. La bonne traduction d'Is 53,5 est : "Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé.

 

Dans certaines traductions de la Bible, on ne trouve pas "ils m’ont percé les mains et les pieds" (Psaumes 21,17) mais "comme un lion, [ils sont] à mes mains et à mes pieds", ce qui fait perdre au texte sa portée prophétique et ne donne plus aucun sens. Le sens de la prophétie est maintenu en revanche dans Zacharie 12, 10 : "Je répandrai sur la maison de David et sur l’habitant de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils regarderont vers moi, celui qu’ils ont transpercé [...]. Ce jour-là, il y aura une source qui jaillira pour la maison de David et pour les habitants de Jérusalem : elle les lavera de leur péché et de leur souillure.' (Za 13, 1). ... Les Manuscrits de la mer Morte reviennent à l'original : "Ils ont percé mes mains et mes pieds" (sens préservé dans la Version des Septante et la Vulgate). Suite"]

 

 

- "Le châtiment pour notre paix fut sur lui. Et par ses souffrances nous sommes guéris. Comme des moutons, nous nous étions égarés. Nous suivions notre propre chemin. Et le Seigneur a pris sur lui les iniquités de chacun d'entre nous."

 

 

- Je comprends. D'après ces versets, il prend nos maux et nos mauvais actions, et cela nous guérira. Dès ne départ, il devait être puni; il devait prendre sur lui tous nos ... OK.

- Il prit toutes nos iniquités, nos souffrances, et tout ce que nous avons vécu. Il a tout pris sur lui. 

- Tous nos péchés, toutes nos mauvaises actions, cette lourde punition tomba sur un seul homme ?

- MEDABRIM: ainsi, il faut que chacun d'entre nous se demande : 'Y a-t-il des péchés dans ma vie ?

Avez-vous quelques fois commis un vol ? Avez-vous téléchargé sur internet quelque chose qui ne vous appartient pas ? Par exemple, avez-vous menti ?

- Oui

- Oui

- Avez-vous parfois convoité ?

- Oui, vraiment je suis un grand pécheur.

- MEDABRIM: et ausi, d'après le Tanakh, toutes les mauvaises pensées et attitudes, comme l'égoïsme, l'orgueil, etc., sont considérés comme des péchés.

- MEDABRIM: ... Dieu est totalement sain et pur. Il ne peut pas être en présence du péché. Ainsi, dès le départ, nos péchés nous séparent de lui, et nous méritons finalement une punition.

- MEDABRIM: Ezekiel 18,4 dit que (quand on a péché) la punition que nous méritons, c'est la mort.

- MEDABRIM: ... et finalement, la séparation de Dieu pour l'éternité. (Daniel 12,2)

- J'ai pas envie.

- MEDABRIM: Ainsi finalement pensez-vous que vous avez besoin du Pardon et de l'expiation de vos péchés ?

- Oui, franchement !

- MEDABRIM: Moi aussi. D'ailleurs, tout le monde en a besoin.

- MEDABRIM: Mais il y a aussi de bonnes nouvelles. Car Dieu n'est pas qu'un juge. C'est aussi un Père qui nous aime. C'est pourquoi il nous a donné le rituel sacrificiel de la Torah. Le sacrifice enlèvera les péchés du peuple. Il est écrit que les sacrifices cesseront, et qu'à la place des sacrifices, Dieu enverra un homme appelé Messie, ... qui prendra sur lui tous les péchés...

- Exact.

- C'est ce que nous venons de lire.

Jusque-là, un grand nombre de prêtres se sont succédé parce que la mort les empêchait de rester en fonction.

Jésus, lui, parce qu’il demeure pour l’éternité, possède un sacerdoce qui ne passe pas.

C’est pourquoi il est capable de sauver d’une manière définitive ceux qui par lui s’avancent vers Dieu, car il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur.

C’est bien le grand prêtre qu’il nous fallait : saint, innocent, immaculé ; séparé maintenant des pécheurs, il est désormais plus haut que les cieux.

Il n’a pas besoin, comme les autres grands prêtres, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses péchés personnels, puis pour ceux du peuple ; cela, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même.

Hébreux 7,23-27

- MEDABRIM: Dans le Tanakh, Dieu nous donne une description très précise de qui sera le Messie, de sorte que nous le reconnaissions sans faute et que nous ne passions pas à côté.

Et biensûr il est vital que nous sachions qui est cette personne. Parce que sans lui, nous n'avons pas d'expiation ni de pardon : c'est le seul qui enlèvera nos péchés.

Daniel 9,26-27 dit qu'Il viendra avant la destruction du Second Temple. Elle se produisit en l'an 70. Ainsi, le Messie devait arriver avant cela, d'après le Tanakh.

Et après les soixante-deux semaines, un messie sera supprimé. Le peuple d’un chef à venir détruira la ville et le Lieu saint. Puis, dans un déferlement, sa fin viendra. Jusqu’à la fin de la guerre, les dévastations décidées auront lieu.

Durant une semaine, ce chef renforcera l’alliance avec une multitude ; pendant la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’offrande, et sur une aile du Temple il y aura l’Abomination de la désolation

Daniel 9,26

Michée 5 dit que le Messie naîtra à Bethléem.

 

Et aussi Esaïe 53 - que nous venons de lire - dit que notre peuple le rejettera, et qu'il souffrira et mourra.

 

Il est dit dans les versets suivants qu'il se relèvera de la mort.

 

[Note. Le Messie devant ressusciter

Prophétie:

  • Osée VI, 2-3 Parce que c’est lui qui nous a pris et qui nous sauvera ; il nous frappera et il nous guérira ; 3. Il nous rendra la vie après deux jours ; au troisième jour, il nous ressuscitera, et nous vivrons en sa présence.
  • Ps XV, 10 (Hébr. 16) Car vous ne laisserez point mon âme dans l’enfer, et vous ne permettrez point que votre saint voie la corruption.
  • Ps XXIX, 4 (Hébr. 30) Seigneur, vous avez retiré de l’enfer mon âme, et vous m’avez sauvé, en me séparant de ceux qui descendent dans la fosse.
  • Ps 117.17 (Hébr. 118) Je ne mourrai pas, mais je vivrai, et je raconterai les œuvres du Seigneur.
  • Ps 118.17 (Hébr. 119) Donnez son salaire à votre serviteur, rendez-moi la vie, et je garderai vos paroles.

Réalisation:

  • Ac II, 31 Par prévision, il a dit, touchant la résurrection du Christ, qu’il n’a point été laissé dans l’enfer, et que sa chair n’a point vu la corruption. 32 Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous en sommes témoins.
  • Ac XIII, 35 Et ailleurs encore il dit: Vous ne permettez point que votre Saint voie la corruption.
  • Mt XXVIII, 6 Il n’est point ici; car il est ressucité, comme il l’a dit; venez et voyez le lieu où le Seigneur était déposé.
  • Luc XXIV, 45-46 Alors il leur ouvrit l’esprit pour qu’ils comprissent les Écritures; 46. Et il leur dit : Il est ainsi écrit, et c’est ainsi qu’il fallait que le Christ souffrît (Es 53), et qu’il ressuscitât d’entre les morts le troisième jour.
  • Mt XII, 39-40 Jésus répondant leur dit : Une génération méchante et adultère demande un miracle, et il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. 40. Comme Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits.
  • Mt XVI, 21 Dès lors Jésus commença à découvrir à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, qu’il souffrît beaucoup de la part des anciens, des scribes et des princes des prêtres ; qu’il fût mis à mort et que le troisième jour il ressuscitât.
  • Mt XVII, 9 Et comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur commanda, disant : Ne parlez à personne de cette vision, jusqu’à ce que le Fils de l’homme ressuscite d’entre les morts.
  • Mt XVII, 21-22 Or, tandis qu’ils se trouvaient en Galilée, Jésus leur dit: le Fils de l’homme doit être livré entre les mains des hommes. 22. Et ils le tueront, et le troisième jour i lressuscitera. Et ils furent extrêmement contristés.
  • Mt XX, 18-19 Voilà que nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livré aux princes des prêtres et aux scribes, et ils le condamneront à mort. 19 Et ils le livreront aux gentils pour être moqué et flagellé et crucifié; et le troisième jour il ressuscitera.
  • Marc VIII, 31; IX, 9-31 ; X, 33-34; XIV, 28.
  • Luc IX, 22; 18.31-33
  • Jn II, 19-22.]

 

Il est dit aussi que beaucoup de païens (goyim) le recevront, et viendront au Seigneur d'Israël grâce à lui (Isaïe 49,6-7)

 

- MEDABRIM: Sur la base de ces descriptions du Messie dans le Tanakh, y a-t-il quelqu'un dans l'histoire qui ait rempli ces conditions?

- Je n'en connais pas.

- Non pas à ma connaissance.

- Non, je ne connais personne qui corresponde. Et vous ?

- Yeshu (Jésus) ?

- Je ne crois pas du tout en lui, mais sur la bases des récits, et de tout ce que j'ai entendu, oui, cela correspond à Jésus. Bien que cela soit un homme valable, ils le considèrent comme un homme indigne. Et même s'il fit de bonnes actions, ils le représentèrent comme faisant exactement le contraire.

- Je pense que Jésus, qui vint avant la destruction du Second Temple, remplissait ces conditions, précisément. Il vint avant l'an 70, il naquit à Bethléem, notre peuple le rejeta, il souffrit et mourut, et il se releva de la mort. Dans le peuple juif, 500 le virent après qu'il soit mort, et ils ont écrit à son sujet. Et, bien entendu, beaucoup de païens le reçurent, des milliards. 

Le Messie a dit: "je prendrai cela sur moi, toutes les souffrances et punitions que vous méritiez, je les prendrai sur moi.'

 

 

Mais pour que nous recevions ce don, il y a plusieurs choses que nous avons à faire : confesser nos péchés, se repentir, s'engager à ne plus les commettre à nouveau, et aussi, croire au Messie et déposer en Lui tous nos péchés.

 

Seulement si nous croyons en ce Messie, et Le recevons en nos vies, Il remettra nos péchés et les prendra sur Lui.

 

- Je pense que je n'avais pas entendu ces choses parce que quand arrive la discussion sur Jésus, il y a une sorte de 'barrière' où les gens ne veulent pas réfléchir davantage sur Lui, ne veulent pas ouvrir leur esprit ou y réfléchir un peu. Les gens le voient comme ... juste comme ce verset dit ... ils le rejettent.

 

- MEDABRIM: Se pourrait-il que nous ayons raté notre propre Messie ? Plus de 500 000 Juifs ont trouvé notre Messie. Il a changé leur vie de façon spectaculaire.

Esaïe 53 : Le chapitre interdit du Tanakh (la Bible hébraïque)

Sources: TikTok / YouTube

https://docteurangelique.forumactif.com/t25896-un-chapitre-interdit-de-la-bible-hebraique-tanakh-isaie-53

***

Le chapitre 53 du livre du prophète Ésaïe représente incontestablement la principale prophétie messianique du Tanakh (Écritures hébraïques / Ancien Testament) concernant l’avènement du Messie juif. Ce passage des Prophètes, connu sous le nom de 'Serviteur souffrant' a depuis longtemps été interprété par de grands rabbins de l’histoire du judaïsme comme faisant référence au Rédempteur qui viendrait un jour à Sion. Voici un recueil de citations de l’enseignement traditionnel juif à ce sujet :

Le Talmud babylonien déclare : « Quel est le nom du Messie ? Les rabbins répondent, ‘L’Érudit lépreux’, comme cela est dit : « Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous l’avons considéré comme un lépreux, frappé de Dieu, et humilié. » (Sanhédrin 98b)

Le Midrash Ruth Rabbah explique : « Une autre interprétation [de Ruth 2.14] : Il s’agit du roi Messie : « Venez ici, approchez-vous du trône » ; « et mangez du pain, » faisant référence au pain du royaume ; « et trempez votre morceau dans du vinaigre, » se référant à ses souffrances, comme il est écrit : « il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités. »

Le Targum Jonathan affirme : « Voici que mon serviteur Messie prospérera ; il sera élevé et grandira et sera extrêmement puissant. »

Le Zohar mentionne : « Il était blessé pour nos péchés, » etc. Dans le jardin d’Éden se trouve un palais appelé le Palais des Fils de la Maladie ; le Messie y entre et rassemble toutes les maladies, toutes les douleurs et tous les châtiments d’Israël ; ils convergent tous vers lui. S’il n’avait pas ainsi allégé le fardeau d’Israël en le prenant sur lui, il n’y aurait pas eu un seul homme capable de supporter les châtiments d’Israël pour les transgressions de la loi ; c’est ce qui est exprimé par : « Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées. »

Le grand rabbin MoïseLe célèbre Maïmonide, également connu sous le nom de Rambam, a déclaré : « Comment se déroulera l’Avènement du Messie […] une figure inconnue jusqu’alors apparaîtra, et les signes et miracles qu’il accomplira, auxquels ils assisteront, seront la preuve de sa véritable origine ; car le Tout-Puissant, dans son annonce à ce sujet, a dit : « Voici l’homme, dont le nom est Germe, il germera en son lieu. » «Tu lui diras: Ainsi parle l’Éternel des armées: Voici, un homme, dont le nom est Germe, germera en son lieu, et bâtira le temple de l’Éternel.», (Zacharie 6:12) Ésaïe mentionne également le moment de sa manifestation, sans père, ni mère, ni généalogie connue. Il surgira devant lui comme une faible plante et un rejeton sortant d’une terre aride, comme le décrit Ésaïe, lorsque les rois lui prêteront l’oreille, se tairont en sa présence, ayant été témoins de ce qui n’avait pas été révélé et entendu ce qu’ils n’avaient pas perçu. »

Malheureusement, les rabbins modernes suggèrent que le 'erviteur souffrant' d’Ésaïe 53 pourrait faire référence à Israël, à Ésaïe lui-même, à Moïse ou à un autre prophète juif. Cependant, Ésaïe parle clairement du Messie, comme l’ont conclu de nombreux rabbins de l’Antiquité.

Le deuxième verset d’Ésaïe 53 confirme que le personnage grandit "comme une jeune plante, comme un rejeton sortant d’une terre toute sèche." Sans aucun doute raisonnable, le rejeton sortant de terre est une référence au Messie, une image messianique commune dans le livre d’Ésaïe et ailleurs. Alors que la dynastie de David devait être jugée et abattue comme un arbre, Israël avait reçu la promesse qu’un rejeton surgirait de la souche : le Roi-Messie.

 

 

Il est indéniable que le 'Serviteur souffrant' d’Ésaïe fait référence au Messie.

 

C’est lui qui sera grandement élevé, devant Les rois restent silencieux. Le Messie est le descendant de la dynastie perdue de David, devenu le Roi des rois et ayant accompli l’expiation ultime.

 

 

Il est important de comprendre qu’Ésaïe parle du futur roi de la lignée de David, le Messie. La prophétie annonce que ce Roi-Messie devrait souffrir et mourir pour payer le prix de nos péchés, puis ressusciter. Il serait un prêtre pour toutes les nations du monde, purifiant tous ceux qui croient en lui par le sang de la rédemption. Il n’y a qu’une seule personne à qui cette prophétie peut se référer : Jésus-Christ !

Ceux qui le reconnaissent comme tel sont ses enfants, sa descendance promise et le fruit de sa victoire. Selon le témoignage des Apôtres juifs, Jésus est mort pour nos péchés, il est ressuscité, il est monté à la droite du Père et il agit désormais en tant que grand prêtre qui nous purifie du péché (Hébreux 2:17, 8:1). Jésus, le Messie juif, est celui qu’Ésaïe avait prophétisé.

Le rabbin Moshe Kohen Ibn Crispin a déclaré : « Ce rabbin critiquait ceux qui interprètent Ésaïe 53 comme faisant référence à Israël et les accusait d’avoir « abandonné la connaissance de nos maîtres en suivant « l’entêtement de leur propre cœur » et leur propre opinion. « Avec d’autres rabbins, je suis favorable à interpréter ce passage comme se rapportant au Roi Messie, et je m’efforcerai autant que possible de suivre le sens littéral. De cette manière, je me protégerai des interprétations fantaisistes et forcées auxquelles beaucoup se sont livrés. Cette prophétie a été donnée par Dieu à Ésaïe pour nous révéler quelque chose de la nature du Messie à venir, qui doit venir et libérer Israël, ainsi que pour nous informer sur sa vie lorsqu’il apparaîtra le moment venu comme Rédempteur, afin que si quelqu’un se proclame Messie, nous puissions réfléchir et voir s’il présente des caractéristiques semblables à ce qui a été écrit à son sujet. S’il correspond à ce qui a été annoncé, alors nous pourrons croire qu’il est celui annoncé. »C’est le Messie qui est notre justice ; autrement, ne le reconnaissons pas comme tel. »

 

Cf. https://www.bibliatodo.com/Fr/reflexion-chretienne/la-prophetie-desaie-53-sur-le-serviteur-souffrant-parle-t-elle-de-jesus/

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1 novembre 2024 5 01 /11 /novembre /2024 01:00
Toussaint, Fête de tous les saints

Fête de tous les saints.

La dédicace que fit, l'an 607, le pape Boniface IV de l'église du Panthéon de Rome que l'empereur Phocas lui donna, a donné lieu à l'établissement de cette fête de tous les saints. En effet, il dédia cet ancien temple d'idoles à l'invocation de la sainte Vierge et de tous les martyrs (Dedicatio Sancta Maria ad martyres) ; c'est ce qui lui a fait donner le nom de Notre-Dame des Martyrs, ou de la Rotonde, parce que cet édifice est en forme d'un demi-globe. Boniface suivit en cela les intentions de saint Grégoire le Grand, son prédécesseur. Il y fit transporter des corps de nombreux martyrs des catacombes.

Toussaint, Fête de tous les saints

Mais les premières traces d'une célébration générale sont attestées à Antioche et se rapportent au dimanche après la Pentecôte. Cette coutume est citée dans la 74e homélie de saint Jean Chrysostome, datée de 407 ap. J.-C..

 

Puis, entre 731 et 741, le pape Grégoire III consacra une chapelle dans l'église de Saint-Pierre à l'honneur de tous les saints, des martyrs, des confesseurs et de tous les justes en choisissant le 1er novembre comme date anniversaire; il augmenta ainsi la solennité de la fête: depuis ce temps-là elle a toujours été célébrée à Rome.

 

Grégoire IV étant venu en France l'an 837, sous le règne de Louis le Débonnaire, cette fête s'y introduisit et y fut bientôt généralement adoptée; mais le P. Ménard a prouvé qu'elle avait déjà lieu auparavant dans plusieurs églises, quoiqu'il n'y eût encore aucun décret porté à ce sujet; Notes sur le Sacram de Saint Grég., p. 152; Thomassin, Traité des Fêtes, etc. Les Grecs la célèbrent le dimanche après la Pentecôte.

 

L'objet de cette solennité est non seulement d'honorer les saints comme les amis de Dieu, mais de lui rendre grâces des bienfaits qu'il a daigné leur accorder et du bonheur éternel dont il les récompense, de nous exciter à imiter leurs vertus, d'obtenir leur intercession auprès de Dieu. (1)

 

Le culte des saints débute au IIe siècle avec saint Polycarpe

 

Saint Polycarpe de Smyrne

 

 

Dans son livre "Les saints au Moyen Age, la sainteté d'hier est-elle pour aujourd'hui ?" (Plon, Mesnil-sur-l'Estrée 1984), l'historienne médiéviste Régine Pernoud indique qu'avec S. Polycarpe (+ martyr en 167 ap. J-C.) débute le culte des saints:

 

« Si dans un louable désir de pureté nous nous retrouvons à la primitive Église, que voyons-nous ?

« Au IIe s. déjà les corps des martyrs, ceux qui ont affirmé leur foi au prix même de leur vie, sont l'objet d'une vénération particulière…

« Non pas, comme l'écrit tel auteur, que l'on considérât désormais Polycarpe comme une sorte de "divinité inférieure" ni son corps comme un "talisman précieux" mais parce que lui et ses semblables avaient réalisé dans toute sa plénitude la remarque évangélique : "Pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime", et que leur martyre avait fait de chacun d'eux, à jamais, un autre Christ.

« Ainsi un S. Cyprien recommande-t-il au clergé et aux fidèles de noter avec précision la date de la mort des martyrs, lui qui devait certain jour être conduit et enterré au cimetière de Carthage par ce même clergé qu'il avait ainsi instruit.

« C'est assez dire que le culte des reliques est lié intrinsèquement à la vie même de l'Église, à son développement, à la propagation de l'Évangile, et cela toujours et partout. » (2)

Toussaint, Fête de tous les saints

Sources:

 

(1) Nicolas Bergier (1718-1790), Encyclopédie théologique, publ. par M. l'abbé Migne,  Ateliers catholiques au Petit-Montrouge, tome IV, Paris 1850-1851, p. 804-805; 

(2) Régine Pernoud,  Les saints au Moyen Age, la sainteté d'hier est-elle pour aujourd'hui ? Plon, Mesnil-sur-l'Estrée 1984 p. 239-240.

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31 octobre 2024 4 31 /10 /octobre /2024 02:00

Quentin fut un de ces jeunes Romains qui, comme les saints Crépin et Crépinien, vinrent prêcher l'Évangile dans les Gaules et y communiquer le trésor de la foi qu'ils avaient reçu. (1)


Fils d’un sénateur romain, cinquième enfant, si l'on en croit son nom, ce qui était rare dans le Bas-Empire. Il se convertit au Christianisme et partit pour la Gaule avec saint Lucien de Beauvais et plusieurs compagnons pour évangéliser cette région du Beauvaisis et de la Picardie. (2)

 

Durant la persécution de Maximien, il fut arrêté par un préfet nommé Rictiovar, qui le fit conduire en un lieu nommé Augusta Veromandorum (ou Augusta des Vermandois).

 

Amiens (Somme, Picardie) fut le centre de son apostolat.

 

Les miracles confirmaient son enseignement :

- il traçait le signe de la Croix sur les yeux des aveugles, et ils voyaient ;

- il faisait parler les muets, entendre les sourds, marcher les paralytiques.

 

Ces éclatants prodiges excitaient l'admiration des uns et la haine des autres. Quentin fut bientôt dénoncé à Rictiovarus, gouverneur romain, et il comparut devant lui :

 

- « Comment t'appelles-tu ? lui demande Rictiovarus.

- “Je m'appelle chrétien. Mon père est sénateur de Rome ; j'ai reçu le nom de Quentin.

- Quoi ! un homme de pareille noblesse est descendu à de si misérables superstitions !

- La vraie noblesse, c'est de servir Dieu ; la religion chrétienne n'est pas une superstition, elle nous élève au bonheur parfait par la connaissance de Dieu le Père tout-puissant et de son Fils, engendré avant tous les siècles.

- Quitte ces folies et sacrifie aux dieux.

- Jamais. Tes dieux sont des démons ; la vraie folie, c'est de les adorer.

- Sacrifie, ou je te tourmenterai jusqu'à la mort.

- Je ne crains rien ; tu as tout pouvoir sur mon corps, mais le Christ sauvera mon âme.”»

 

Cette si généreuse confession est suivie de cruels supplices ; mais Dieu soutient son martyr, et l'on entend une voix céleste, disant : « Quentin, persévère jusqu'à la fin, je serai toujours auprès de toi. »

 

En même temps, ses bourreaux tombent à la renverse. Jeté dans un sombre cachot, Quentin en est deux fois délivré par un Ange, va prêcher au milieu de la ville, et baptise six cents personnes. Après de nouveaux et plus cruels encore supplices, Quentin eut la tête tranchée à Vermand, ville qui prendra son nom : Saint Quentin (Aisne, Picardie). Son corps fut jeté par les soldats romains dans les marais qui entourent la Somme. Mais grâce à la révélation d’un ange, il fut retrouvé intact plus de cinquante après.

 


Les versions les plus anciennes des récits de la passio (passion ou martyre) et de l’inventio prima (découverte), ont été rédigées entre le milieu du VIIe siècle et le début du VIIIe siècle.

Mais l’évêque de Tours Grégoire dans son livre sur les martyrs (In gloria martyrum), écrit avant la fin du VIe siècle, donne un résumé de l’inventio en tous points conforme au texte qui nous est parvenu. L’existence d’un texte antérieur, perdu, est donc probable. (3)

 

http://arrasmedia.keeo.com/egise-marthes-83999_2.jpgVitrail de St Quentin martyr, Eglise du Hameau de Marthes, Commune de Mametz (Pas-de-Calais)

 

L’archéologie vient de confirmer l’ancienneté du culte de saint Quentin.

Son tombeau est un lieu de pèlerinage important depuis le VIe siècle au moins (cf. Grégoire de Tours, cité plus haut qui rapporte un miracle survenu suite à une prière faite sur la tombe du martyr).

Les recherches archéologiques récentes montrent que l'emplacement de sa tombe était matérialisé à l'intérieur de l'église, depuis le milieu du IVe siècle, par un monument de bois, puis de pierre.

Son tombeau devint un lieu de pèlerinage important au VIe siècle (cf. Grégoire de Tours rapporte un miracle survenu suite à une prière faite sur la tombe du martyr).

Il n’est donc pas étonnant que l’église de Saint-Quentin ait été hautement favorisée par les Carolingiens, puis par les puissants comtes de Vermandois (l’église de Saint-Quentin a été l’une des plus riches de Picardie).

Dans le Vermandois, en Gaule Belgique, vers la fin du IIIe siècle, saint Quentin, martyr, qui était de l'Ordre sacerdotal et fut mis à mort pour le Christ sous l'empereur Maximien.

 

Martyrologe romain (4)

 

Saint Quentin délivré par un ange

 

Sources: 1, 2, 3, 4, 5

 

 

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29 octobre 2024 2 29 /10 /octobre /2024 21:04
https://www.cath.ch/newsf/luce-la-mascotte-au-look-manga-du-jubile/

https://www.cath.ch/newsf/luce-la-mascotte-au-look-manga-du-jubile/

"Luce", la "mascotte" du Vatican pour l'année 2025, est inspirée des personnages des bandes dessinées mangas japonaises pour "coller à la culture pop".

 

Telle que présentée sur "Aleteia" : "elle porte un imperméable jaune de marin, symbole de la traversée des tempêtes de la vie. Le logo vert du voilier sur son gilet (le logo officiel du Jubilé) montre que les vagues ne sont pas toujours faciles à affronter. La veste est jaune, la couleur du Saint-Siège, et évoque le « sanrocchino », le court manteau de toile qui protégeait les pèlerins des éléments. Ses cheveux et ses yeux sont bleus, couleur d'espoir.

Ses bottes sont sales, signe qu'elle a marché sur les sentiers de la vie. Elle porte un rosaire autour du cou, pour souligner la nécessité pour le pèlerin de grandir dans la prière, et elle porte le bâton de marche traditionnel du pèlerin.

 

La lumière qui brille dans ses grands yeux a la forme d'une conque, symbole du pèlerin.

 

Luce est accompagnée d'un petit chien, Santino (terme utilisé pour les images pieuses en italien), et d'une colombe nommée Aura (brise en italien). Elle est également suivie d'un ange gardien nommé Iubi (diminutif de Jubilé).

 

Elle a de nombreux amis, notamment : Fe (qui signifie Foi en espagnol), Xin (qui signifie Vérité en japonais) et Sky." (1)

 

C'est "une création de l’entreprise Tokidoki, spécialisée en produits inspirés par la culture japonaise, dont le fondateur, Simone Legno, est italien et a grandi dans une famille catholique à Rome. Son entreprise, aujourd’hui basée aux États-Unis, travaille avec de très grandes entreprises telles que Microsoft, Toyota ou Renault.

 

"Nous espérons que cette mascotte nous accompagnera et qu’elle pourra plaire à tous", a affirmé Mgr Fisichella. Il a annoncé qu’elle serait déclinée en plusieurs produits, notamment des figurines, destinées à être vendues par les boutiques du Jubilé. (cath.ch/imedia/cd/bh) (2)

 

Le Vatican a dévoilé la mascotte officielle de l'Année sainte 2025 : Luce (Lumière en italien)

L'archevêque Fisichella explique que la mascotte a été inspirée par le désir de l'Église "de vivre même au sein de la culture pop tant aimée par nos jeunes". (CatholicTv)

 

"Luce" sera également la mascotte du pavillon du Saint-Siège à l'Expo 2025 à Osaka, au Japon. (CatholicTv)

 

"La poupée est inspirée par le désir de l'Église catholique de « vivre même au sein de la culture pop tant aimée par notre jeunesse ».

 

Elle a été dévoilée par l'archevêque Rino Fisichella, principal organisateur de l'Année Sainte 2025.

 

La mascotte fera ses débuts cette semaine au Lucca Comics and Games, la célèbre convention italienne consacrée à tout ce qui concerne les bandes dessinées, les jeux vidéo et la fantasy.

 

Le Dicastère pour l'Évangélisation du Vatican y accueillera un espace dédié à 'Luce et ses amis', a indiqué l'Agence de presse catholique. (3)

 

"Qui sait comment le Vatican va réellement utiliser Luce et ses amis, que ce soit pour une ligne de produits dérivés ou peut-être même pour une série animée ? Découvrez-le sur le stand du Vatican à la convention, comme s'il s'agissait des dernières annonces Marvel au Hall H du Comic Con de San Diego."

 

Pour la création de Luce, le Vatican n'aurait pas lésiné sur les moyens, en faisant appel aux talents de l'artiste pop italien de renommée mondiale Simone Legno, créateur de la marque Tokidoki. Son style est fortement influencé par le graffiti, le street art et bien sûr la culture japonaise. (4) 

Il (Jean le Baptiste) n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
9Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.

Jean 1, 8-9

Jésus est la Lumière de ce monde !

Jésus est la Lumière de ce monde !

Nouvelle faute de communication ?

 

Ou volonté délibérée ?

 

Quand l'Eglise universelle veut faire jeune, "coller à la culture pop", le message est dégradé, le transcendant une nouvelle fois désacralisé, ridiculisé. C'est infantilisant. Où est Jésus sur le "stand du Vatican" ? Où sont les saints, les archanges, la colombe ou un petit Agneau qui auraient pu représenter "l'Année Sainte 2025" ?

 

 "Autrefois, l'Eglise inspirait les jeunes avec de nobles modèles comme Saint Dominique Savio et sa devise "La mort plutôt que le péché". Aujourd'hui, nous avons... ce truc de "Luce". Infantiliser les jeunes avec une version abrutie du catholicisme leur rend un mauvais service." (Edward Feser)

 

Mais il y a pire. 

 

Le Vatican n'aurait pas fait d’enquête : la marque Tokidoki créateur de ce "gentil" et "innocent"... personnage a fait une collaboration avec ... une marque de "se*" "toys" ! (5) (Sources à lire jusqu'au bout sans vomir.)

"La marque de style de vie emblématique tokidoki s'est associée à Lovehoney, un fabricant de jouets sexuels maintes fois primé, pour créer une gamme funky et avant-gardiste de vibromasseurs, de masturbateurs, d'anneaux d'amour et d'une baguette magique « Unicorn » époustouflante."

https://www.honeysplace.com/manufacturer/211/lovehoney-tokidoki

https://www.honeysplace.com/manufacturer/211/lovehoney-tokidoki

"Luce", le nom de la "mascotte" est le nom d'un site italien pro Lgbt :

https://luce.lanazione.it/

https://luce.lanazione.it/

https://x.com/tokidoki/status/1664285822382923780?t=gf5tohlw1b6eDupisVVU4Q&s=19

https://x.com/tokidoki/status/1664285822382923780?t=gf5tohlw1b6eDupisVVU4Q&s=19

Luce ou Lucifer ? Le bâton de pèlerin lui-même est le même que celui d'une sorcière wika infiltrée en tant que pèlerine chrétienne.

"Luce", l'étrange mascotte du Vatican dont le créateur "Tokidoki" est partenaire d'une entreprise de jouets se*uels

Résumons, la nouvelle mascotte du Vatican a été créée par une société dont le designer fait la promotion de l'idéologie LGBT et de la "gay pride" et qui a un partenariat avec une entreprise qui fabrique et vend des "se* toys". (6)

https://x.com/Saint_Genest/status/1851235633206853739/photo/1

https://x.com/Saint_Genest/status/1851235633206853739/photo/1

"Ligne de produits dérivés", "figurines" "destinées à être vendues par les boutiques du Jubilé", "série animée", désacralisation, nouvelle idolâtrie.

Mise à jour du 30 octobre 2024. La Nuova Bussola Quotidiana :

 

https://lanuovabq.it/it/giubileo-il-vaticano-si-affida-al-creativo-di-gay-pride-e-sex-toys

 

"A peine présentée et déjà dans la tempête : la mascotte "Luce" du Jubilé 2025 ressemble non seulement à Greta Thunberg, mais a été créée par le designer Simone Legno, très actif avec sa marque "Tokidoki". Et dans son catalogue, il a produit des gadgets Gay Pride et une ligne de vibrateurs. Est-il possible que le Dicastère pour l'évangélisation de Mgr Fisichella ne le sache pas ? 

Cependant. Il est possible que le Vatican, en commandant son travail, ne savait pas qu'il s'appuyait sur une création dans le secteur du merchandising appliquée à des marques commerciales qui, dans son respectable carnet, avaient également des produits qui pouvaient difficilement être associés à l'Église en tant que vibrateurs en forme de diable et licornes arc-en-ciel?...

 

C'est la loi du commerce, dira-t-on, mais il n'y avait-il pas dans le monde terrestre catholique d'artistes capables de dessiner une mascotte pour le Jubilé et qui n'avaient peut-être pas réussi même dans des secteurs qui étaient décidément incommodes pour l'Église?

Cétait la Gay Pride et aujourd'hui, c'est le Jubilé du Vatican. N'est-il pas embarrassant que la Gay pride soit de plus en plus un événement commercial et de propagande d'une matrice anti-catholique claire, qui souvent et volontairement affiche des images irrespectueuses envers l'Église lorsque parfois même blasphématoire?

Mais cela ne semble pas inquiéter le dicastère dirigé par Fisichella, après tout pecunia non olet. Peu importe qui a créé l'image qui videra les poches de millions de pèlerins à travers le monde  permettant de gagner de l'argent avec cette (pride) et avec cela (le Jubilé). Il faut donc s'attendre à ce qu'avec cette opération, le Saint-Siège espère gagner quelques milliers, sinon des centaines, d'euros à partir de la vente de la marionnette Lumière dans toutes ses variantes et dans tous ses imperméables. Et Legno pourra ainsi se vanter, parmi les différentes collaborations, également celle avec le Vatican qui lui sera certainement bénéfique pour son entreprise.

Pour l'amour du ciel, tout légitime, mais aussi le Saint-Siège penchez-vous sur ce que sont les règles du marché et la commercialisation surtout si le contexte est celui du Jubilé, qui devrait célébrer la joie du pèlerin fidèle à Rome enfin soulagé de toutes les distorsions du péché en trouvant la miséricorde de Dieu. Bref, il y a quelque chose qui gronde. 

Tout comme gronde le fait que dans le carnet Tokidoki et Simone Legno apparaissent également des objets pas exactement adaptés à un public de pèlerins. En 2017, par exemple, en collaboration avec la marque Lovehoney Tokidoki a également prêté ses images à une ligne de vibrateurs. Toujours sur le site Ebay vous pouvez également trouver ces articles, avec une description et dans d'autres sites, vous pouvez également consulter le spécial jouet sexuel par ceux qui le comprennent évidemment. Le tout au “mode ” figuré - c'est pour dire – 26 euros plus les frais de port. Le logo de Tokidoki, la créature de Simone Legno, est clairement visible dans le paquet, qui a annoncé hier avec grand honneur qu'il avait conclu un partenariat important avec le Vatican pour la mascotte.

Ainsi, dans son prestigieux programme ''A partir de maintenant, nous ne serons plus seuls Tokidoki pour Pride ou Tokidoki pour lovehoney (vibrateurs ed) mais aussi Tokidoki pour Vatican. C'est la loi du marché, de la beauté. Cela ne regarde personne. Sans parler du péché contre le sixième commandement. (7) 

Mise à jour du 2 novembre 2024.

https://newdailycompass.com/en/vatican-pays-gay-pride-and-sex-toys-artist-to-design-jubilee-mascot

 

Un article du 29 octobre 2024 sur le site Web du Daily Compass a souligné que Tokidoki était "associé au mois de la fierté" depuis 2021 : "Dans un message spécial sur Instagram, Legno souhaite 'Joyeuse fierté à tous' et le fait avec un graphique spécial de personnages arc-en-ciel aux dents acérées avec les mots 'amour'." Le site Web de l’entreprise propose des produits sur le thème de la "fierté", ainsi que des "fonds d’écran mobiles célébrant la fierté".

 

L’article du Daily Compass a également révélé quelque chose d’encore plus grossier et immoral : Legno "a également prêté ses images à une ligne de [produits utilisés pour l’auto-stimulation, pour le dire gentiment]. Ces articles peuvent également être trouvés sur le site eBay, avec leur description complète."

 

Un observateur honnête du passé de Legno, ainsi que de sa collaboration avec une branche de la Curie romaine, pourrait poser une question pertinente (surtout dans le sillage de Rupnik) : pourquoi les clercs et les laïcs responsables des communications au Vatican ne parviennent-ils pas à faire les choses correctement pour une fois ?

 

Les pèlerins continueront de venir à Rome, comme ils le font depuis des siècles. Mais pour le deuxième Jubilé consécutif, l’art banal, souillé par un profond péché sexuel, jette une ombre noire sur ce qui est censé être une « année du Christ, qui apporte vie et grâce à l’humanité".(8)

"Luce", l'étrange mascotte du Vatican dont le créateur "Tokidoki" est partenaire d'une entreprise de jouets se*uels

Petits enfants, gardez-vous des idoles.

1 jean 5,20

Sources:

 

(1) https://aleteia.org/2024/10/29/on-feast-of-chiara-luce-meet-luce-the-jubilee-mascot

(2) www.cath.ch/newsf/luce-la-mascotte-au-look-manga-du-jubile/

(3) https://metro.co.uk/2024/10/29/vatican-unveils-new-mascot-anime-character-called-luce-21883416/

(4) https://www.vice.com/en/article/luce-vatican-anime-mascot-jubilee-year-catholic-church/

(5) https://x.com/JeanneLiberanos/status/1851218381334298780

https://thenotice.net/2017/09/tokidoki-unicorn-massage-wand-review/

https://www.glamour.com/story/unicorn-wand-vibrator-road-test

(6) https://x.com/Saint_Genest/status/1851235633206853739

(7) lanuovabq.it/it/giubileo-il-vaticano-si-affida-al-creativo-di-gay-pride-e-sex-toys

(8) https://www.catholicworldreport.com/2024/10/31/using-a-mascot-misses-and-obscures-the-point-of-the-jubilee-year/

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29 octobre 2024 2 29 /10 /octobre /2024 02:00
Saint Narcisse, évêque de Jérusalem († 212)

Né en Palestine, vers la fin du Ier siècle, Narcisse entra dans l'état ecclésiastique.

À l'âge de quatre-vingts ans, il fut choisi pour évêque de Jérusalem.

Sa vie austère et pénitente fut toute entière vouée au bien de l'Église.

Une veille de Pâques, l'huile manquait aux lampes de l'église de Narcisse pour les offices solennels qui avaient alors lieu dans la nuit. Narcisse commanda de tirer de l'eau à un puits qui était proche et de la lui apporter ; il la bénit et la fit verser dans les lampes ; on s'aperçut alors qu'elle s'était changée en huile. On conserva longtemps avec respect des restes de cette huile miraculeuse.

En 195 ap. J.-C., S. il présida, avec Théophile de Césarée un concile tenu relativement à la célébration de la fête de Pâques, où il fut décidé que cette fête se célébrerait toujours un dimanche, et non le jour où il était d'usage de la célébrer chez les Juifs.

Au Ve siècle, le pape S. Léon devra intervenir à nouveau dans la querelle qui avait repris concernant la date de la fête de Pâques. Si le Concile de Nicée (325) avait mis fin aux anciennes controverses en condamnant définitivement les quartodecimans (ceux qui voulaient célébrer Pâques avec les Juifs, le 14 Nisan), en fixant cette fête au dimanche qui suivait la pleine lune de mars, d'après des calculs alexandrins, la date de Pâques fut de nouveau mise en doute au milieu du Ve siècle, de-ci de-là, et S. Léon tranchera en faveur des décisions déjà prises et des calculs faits à Alexandrie, par "souci de l'unité qu'il importe avant tout de conserver."

La vénération que ce saint évêque s'était attirée ne put le garantir de la malice des méchants. Trois scélérats l'accusèrent d'un crime atroce et confirmèrent leur calomnie par des imprécations horribles contre eux-mêmes. L'un dit : "Je veux être brûlé vif, ci cela n'est pas vrai !" L'autre : "Je veux être couvert de la lèpre !" Le troisième : "Je consens à perdre la vue !" Narcisse crut devoir céder à l'orage et se retira dans un désert, où il s'ensevelit pendant huit années. Dieu se chargea de sa vengeance. Ses calomniateurs reçurent le prix de leur crime : le premier périt dans un incendie, avec toute sa famille ; le second fut couvert d'une lèpre horrible ; le troisième, frappé d'effroi et plein de repentir, pleura son péché au point qu'il en perdit la vue. Narcisse ne put résister plus longtemps aux instances de son peuple; il vint reprendre soin de son Église.

Narcisse mourut à l'âge de cent seize ans, en 212, tué par l'épée selon le récit d'Eusèbe de Césarée.

Représentation de Narcisse de Jérusalem sur un vitrail de l'église Saint-Barthélémy à Bénévent-l'Abbaye

Représentation de Narcisse de Jérusalem sur un vitrail de l'église Saint-Barthélémy à Bénévent-l'Abbaye

Sources1; 2; 3; 4

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28 octobre 2024 1 28 /10 /octobre /2024 02:00
Saint Simon et Saint Jude, Apôtres (Ier s.)

Ces deux Apôtres ont leur fête le même jour parce qu'ils ont travaillé ensemble à la conversion des Gentils.

 

Saint Simon, surnommé le zélote (Lc 6, 15) car avec Jude il appartenait sans doute à ces zélotes qui refusaient l'occupation romaine, mais le message du Christ fut pour lui la découverte de l'universalité de l'amour de Dieu. Simon était également surnommé le Cananéen, originaire de Cana, où Jésus changea l'eau en vin, il reçut le surnom de Cananéen, pour le distinguer de Simon-Pierre, chef des Apôtres.

 

Saint-Simon-le-zelote--attribut-la-scie-.jpgSaint Simon prêcha d'abord en Égypte, en Mauritanie, en Libye ; saint Jude, après avoir prêché en Afrique avec beaucoup de succès, revint en Orient et annonça l'Évangile dans la Judée, la Samarie, la Syrie et la Mésopotamie.

Simon a peut-être été crucifié par les Romains dans le Lincolnshire, en Grande-Bretagne, ou scié à mort à Suanir, en Perse, avec Jude Thaddeus.

Simon et Jude se rejoignirent en Perse, et là ils combattirent et moururent ensemble. Les choses extraordinaires que Dieu opéra par leurs mains les firent traiter avec respect par le roi de ce pays, qui leur laissa la liberté de prêcher leur doctrine si sainte et si nouvelle. Un fait vint ajouter à leur prestige : deux tigres, échappés de leur cage, étaient la terreur du pays. Au nom de Jésus-Christ, les Apôtres commandèrent à ces bêtes féroces de les suivre, et ils les emmenèrent dans leur maison. Le roi, toute sa cour et plus de soixante mille Perses se firent chrétiens. Des églises s'élevèrent sur les ruines des temples des idoles ; le triomphe du Christ était complet.

Mais l'ennemi des âmes déchaîna toute sa fureur pour arrêter les progrès de l'Évangile. Simon et Jude étant allés annoncer Jésus-Christ en d'autres villes, les païens voulurent les contraindre à sacrifier au soleil, qu'ils adoraient comme un dieu :
"Mon frère, dit alors Jude à Simon, je vois le Seigneur qui nous appelle.
- Et moi, reprit Simon, j'ai vu aussi Jésus-Christ entouré de ses Anges, et un des Anges m'a dit : « Je vous ferai sortir du temple et je ferai crouler sur eux tout l'édifice.
- Qu'il n'en soit pas ainsi ! ai-je répondu, peut-être quelques-uns se convertiront-ils !"

Et voici qu'en ce moment un Ange leur dit à tous les deux : « Que choisissez-vous, ou la mort pour vous, ou l'extermination de ce peuple impie ? 
- Miséricorde pour ce peuple ! crièrent les deux Apôtres. Que le martyre soit notre partage !"

Cependant les prêtres des dieux les exhortaient à sacrifier : "Le soleil, dit Simon, n'est que le serviteur de Dieu ; ce sont les démons qui résident en vos idoles ; je leur ordonne de sortir." Et les démons, sous une forme horrible, sortirent des statues brisées. Alors le peuple se jeta sur les deux Apôtres et les massacra, pendant qu'ils bénissaient Dieu et priaient pour leurs bourreaux.

 

Attribut : la scie. Crucifié à l’âge de cent vingt ans, Simon le Zélote est représenté avec une scie pour avoir été sauvagement coupé en deux d’après une tradition de l’église d’Orient.

Cette représentation se retrouve notamment dans les églises de S. Jean du Latran et saints Achille et Nérée, à Rome.

 

Il peut également être accompagné de saint Jude, et représenté tenant un livre ou un phylactère en référence aux Evangiles.

 

Saint-Jude.jpgSaint Jude, appelé aussi Thaddée, était frère de S. Jacques le Mineur et de S. Siméon, évêque de Jérusalem, et comme eux, cousin du Sauveur. Avant son élévation au ministère évangélique, il était agriculteur.

 

Jude Thaddée est reconnu comme étant le saint de l'espoir, puisque c'était un être bon. C'est le saint protecteur des causes désespérées pour les catholiques, à l'instar de sainte Rita de Cascia. Il est le saint patron des causes perdues, celui qui continue quand plus rien ne retient, à part l'espoir et la foi d'aller au bout de ces espoirs...

 

Saint Simon et Saint Jude, Apôtres (Ier s.)

Jude est traditionnellement représenté portant l'image de Jésus à la main ou près de sa poitrine.

 

Attribut : la massue. Souvent placé aux côtés de Simon avec qui il prêche en Syrie  et en Mésopotamie, Jude porte la massue avec laquelle il fut achevé lors de son martyre en Perse.

 

Sources: 1, 2, 3, 4

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27 octobre 2024 7 27 /10 /octobre /2024 17:18
https://www.nature.com/articles/s43247-024-01711-1

https://www.nature.com/articles/s43247-024-01711-1

Extraits d'une étude publiée par Nature sur le réchauffement climatique

Il n'y a aucun réchauffement climatique accéléré au cours des 50 dernières années. Nature le dit.

 

1) LES ÉTUDES QUI PARLENT D'ACCÉLÉRATION DE LA HAUTEUR DES TEMPÉRATURES SONT FAUSSES

 

Pour analyser l'évolution des températures dans le temps, la température moyenne de chaque année est analysée par rapport à un point de référence qui est souvent la période préindustrielle, précisément lors de la sortie d'une glaciation. L’indice s’appelle GMST, Global Mean Surface Temperature, qui mesure la température moyenne de l’ensemble de la surface de la Terre.

 

L'étude discute de l'existence d'une accélération du réchauffement climatique depuis 1970 et nie son existence.

 

Des modèles mathématiques basés sur la régression continue et discontinue ont été testés à l’aide des données GMST de 1850 à 2023 et ont montré qu’il n’y avait pas d’accélération du réchauffement à partir de 1970. En effet, on a utilisé la méthode d'autocorrélation, qui suppose que les erreurs de mesure de température provoquées par les différentes sources de données ne sont pas indépendantes. En fait, les auteurs ont ensuite construit un modèle mathématique de test dans lequel les autocorrélations n'étaient pas calculées, c'est-à-dire qu'il supposait des erreurs indépendantes, ce qui a conduit à identifier des températures plus élevées après 1970 dans la série de données HadCRUT et dans les autres examinées. Comme expliqué dans l’étude, cet ensemble de données n’est pas valide car les résidus sont fortement autocorrélés. Les résidus en statistiques sont les différences entre les valeurs réellement observées et les valeurs prédites par la régression, et il est nécessaire, pour effectuer la régression, que ces valeurs soient indépendantes les unes des autres, car l'indépendance des résidus est précisément l'une des hypothèses de la régression qui ne peut être violée. Ainsi, en utilisant les statistiques comme il se doit, il est possible de montrer que les études (1, 2) suggérant une accélération de l'augmentation de la température après 1970 sont fausses. Au-delà de l'étude, on peut également avancer que l'absence d'indépendance dans les résidus peut refléter un biais dans la collecte des données qui conduit à surestimer les températures enregistrées afin de corroborer un récit climatique.

 

2) PARLER D'ACCÉLÉRATION DE LA HAUSSE DES TEMPÉRATURES N'EST PAS FONDE

 

L'étude pose également la question de savoir s'il n'est pas trop tôt pour faire des analyses statistiques et si l'enregistrement de nouvelles données ne permettra pas de détecter la tendance à l'avenir. Une question méthodologiquement légitime, qui analyse de combien la température devrait augmenter pour être statistiquement significative avec α = 0,05. Divisée en deux périodes, 1970-2012 et 2013-2023, pour la première période, une augmentation supplémentaire de 53 % de la température serait nécessaire pour enregistrer une tendance, et pour la seconde période, une augmentation encore plus importante de 100 %. Pour la première période, on peut donc exclure catégoriquement l'existence d'une tendance ; pour la seconde, en revanche, l'ensemble des données est jugé trop court. Les auteurs concluent dans leur discussion de l'étude que les fluctuations du GMST sont dues au bruit dans les données, qu'elles ne reflètent pas un événement réel et qu'il est de toute façon trop tôt pour détecter des changements, car pour que des changements soient détectables avec des méthodes statistiques, il faut attendre 2035. Parler d'une tendance à l'accélération du réchauffement relève de la pure idéologie, puisque les instruments scientifiques pour la quantifier n'existent pas.

 

CONCLUSIONS

Des articles journalistiques et même des sites Web gouvernementaux rapportent le faux chiffre de l'accélération de la hausse des températures après 1970 ( 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7 , 8 , 9 ), le prenant pour un fait et l'utilisant pour effrayer les gens.

 

L’année 1970 a été choisie précisément parce qu’ils prétendent qu’à partir de cette période, il y a une augmentation de l’utilisation des combustibles fossiles, il y a donc derrière cela une raison purement propagandiste.

 

L’idée même d’une accélération du réchauffement est née dans des articles journalistiques, et non dans de véritables études scientifiques.

Source:

https://www.nature.com/articles/s43247-024-01711-1

https://www.marcotosatti.com/2024/10/24/cari-catastrofisti-niente-riscaldamento-globale-accelerato-negli-ultimi-50-anni-lo-dice-nature/

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27 octobre 2024 7 27 /10 /octobre /2024 17:10
https://israelicitizensforin.live-website.com/italiano/

https://israelicitizensforin.live-website.com/italiano/

Cette pétition déclare : "Les citoyens israéliens appellent à une véritable pression internationale sur Israël"

 

"Nous, citoyens israéliens résidant en Israël et à l’étranger, demandons à la communauté internationale – les Nations Unies et ses institutions, les États-Unis, l’Union européenne, la Ligue des États arabes et tous les États du monde – d’intervenir immédiatement en appliquant toutes les sanctions possibles. contre Israël afin de parvenir à un cessez-le-feu immédiat entre Israël et ses voisins afin de garantir l'avenir des peuples vivant en Israël/Palestine et dans la région et leur droit à la sécurité et à la vie.

 

Beaucoup d’entre nous sont des militants qui œuvrent depuis longtemps contre l’occupation, pour la paix et l’existence commune sur cette terre. Motivés par l’amour de notre pays et de ses habitants, nous sommes aujourd’hui extrêmement inquiets pour l’avenir. Nous avons été horrifiés par les crimes de guerre commis par le Hamas et d’autres organisations le 7 octobre, et nous sommes consternés par les innombrables crimes de guerre commis par Israël. Malheureusement, la majorité des Israéliens soutiennent la poursuite de la guerre, de sorte qu’un changement de l’intérieur ne semble pas possible pour le moment. L’État d’Israël s’engage sur une voie suicidaire et sème une destruction et une dévastation qui s’accentuent de jour en jour.

 

 

Lire : L'historienne Anna Foa : Israël se suicide, d'un point de vue militaire, politique, moral et éthique

 

Le gouvernement israélien a abandonné ses citoyens retenus en otages (et en a tué certains) ; il a négligé les habitants du sud et du nord d’Israël et sacrifie par ses actions l’avenir de ses citoyens. Les citoyens palestiniens d’Israël sont persécutés et réduits au silence par les autorités de l’État et l’opinion publique dominante. La répression, l'intimidation et la persécution politique empêchent de nombreux citoyens qui partagent nos idées de se joindre à cet appel.

 

Chaque jour de guerre qui passe éloigne tout horizon possible pour un accord de réconciliation régionale, pour un avenir dans lequel les Juifs israéliens pourront vivre en sécurité dans cet endroit. Atteindre ces objectifs nécessitera de longs processus, mais les massacres et les destructions incessants doivent cesser immédiatement !

 

L'absence de pression internationale efficace, la poursuite des expéditions d'armes vers Israël, le maintien de partenariats économiques et de sécurité, de collaborations scientifiques et culturelles, conduisent la plupart des Israéliens à croire que la politique de leur gouvernement bénéficie d'un soutien international. Les dirigeants de nombreux pays sont indignés et condamnent Israël, mais ces condamnations ne sont pas appuyées par des actions concrètes. Nous en avons assez des paroles vides de sens et sans conséquence.

 

Pour notre avenir et celui de tous les habitants d’Israël/Palestine et des pays de la région, nous vous implorons : sauvez-nous de nous-mêmes ! Exercer une pression internationale réelle et forte sur Israël pour obtenir un cessez-le-feu immédiat et durable."

 

Source

 

https://israelicitizensforin.live-website.com/italiano/

https://www.marcotosatti.com/2024/10/24/appello-di-cittadini-israeliani-alla-comunita-internazionale-fermate-netanyahu-con-ogni-sanzione-possibile/

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27 octobre 2024 7 27 /10 /octobre /2024 16:48
https://www.marcotosatti.com/2024/10/25/ucraina-washington-chiede-a-kiev-di-abbassare-a-18-anni-la-soglia-di-reclutamento/

https://www.marcotosatti.com/2024/10/25/ucraina-washington-chiede-a-kiev-di-abbassare-a-18-anni-la-soglia-di-reclutamento/

"Jusqu'au dernier Ukrainien." Washington oblige Kiev à abaisser l'âge de la conscription à 18 ans

de Fabrizio Poggi

Sur une quarantaine de soldats ukrainiens nouvellement mobilisés, plus d'une vingtaine ont déserté dès le premier jour dans la région d'Ugledar.

 

Selon le journaliste militaire Boris Rožin, qui en parle dans Komsomol'skaja Pravda, la situation dans la région de Koursk n'est pas du tout "rose" pour les troupes de Kiev, malgré les tentatives de contre-attaque dans les régions de Vesëloe et Obukhovka, avec des groupes de saboteurs. Des Ukrainiens qui avaient tenté en vain de franchir la frontière russe.

 

Après les défaites de Zelyonyj Šljakh et d’Ivanovka, il semble que les forces ukrainiennes se limitent désormais pour l’essentiel à tenter de ralentir l’avancée russe, en faisant venir des réserves du Donbass. Selon Rožin, le "saillant" de Koursk diminue progressivement au détriment de Kiev et atteint déjà environ la moitié de sa profondeur initiale. Ainsi, la reconquête russe de Sudža est planifiée sans trop forcer le calendrier, en tenant compte de la sécurité des civils aux mains des Ukrainiens.

 

C'est le tableau strictement guerrier d'une situation qui voit se multiplier les désertions des rangs ukrainiens et qui rend donc tout à fait inutile le décret par lequel Vladimir Zelensky a liquidé les commissions médicales qui, dans les districts, certifiaient l'aptitude des jeunes hommes enrôlés de force dans les rues des villes ukrainiennes. Officiellement, le décret du putschiste nazi - "Sur la lutte contre la corruption et autres crimes en certifiant l'invalidité des fonctionnaires de l'État" - devrait servir à éliminer la complaisance des commissions médicales dans la réforme des personnes rappelées qui peuvent se permettre de verser de gros pots-de-vin. En revanche, pour les malheureux qui ne peuvent pas payer, toutes sortes de personnes handicapées sont déclarées valides : épileptiques, pieds plats, sans deux ou trois doigts ni orteils. Les hommes sont recrutés pour la réserve, en tenant compte du fait que certains d'entre eux s'échapperont dès le premier jour du front, comme cela s'est produit dans la région d'Ugledar, comme en ont témoigné les officiers ukrainiens eux-mêmes.

 

De forts déséquilibres se créent ainsi sur le terrain, avec des brigades plus ou moins au complet avec les mobilisés, et d'autres qui commencent à faiblir, car les mobilisés désertent. Il est vrai qu’il existe des unités constituées de nazis issues des brigades d’élite prêtes à résister ; mais si les unités voisines battent en retraite, elles sont elles aussi menacées d'encerclement, comme cela s'est produit à Selidovo, où les troupes russes ont avancé sur les flancs, défendant uniquement des unités territoriales "fortes" dont beaucoup étaient recrutées avec le système sadique habituel des recruteurs.

 

Il faut ajouter qu’une ressource importante comme celle des bénévoles est épuisée depuis 2023 ; il ne reste donc plus que des méthodes violentes pour mobiliser les hommes. Dans toute l'Europe, se souvient Rožin, "on a essayé de constituer une 'Légion ukrainienne' avec les 8 millions d'émigrants : en quelques mois, ils ont rassemblé 200 personnes, soit la légion ukrainienne entière. C’est une preuve évidente de l’épuisement de leurs ressources."

 

L'impératif donc, qui vient d'ailleurs d'outre-mer, est d'abaisser l'âge de rappel : désormais, les hommes âgés de 18 à 60 ans devront toujours avoir sur eux une pièce d'identité militaire.

 

D'après divers témoignages cités par Strana.ua, plusieurs officiers du front se plaignent de ce que la plupart des hommes capturés de force dans les rues ne sont pas capables de se battre : sur 25 mobilisés, peut-être seulement 1 à 2 sont réellement utiles à l'armée ; tous les autres sont des "déserteurs potentiels, ou sont les premiers à mourir". Ce sont eux qui n’améliorent pas notre capacité de défense." Et il n'y a pas que ceux qui sont mobilisés par la force qui ne veulent pas mourir pour Zelensky, déclare le journaliste ukrainien Anatoly Sharij depuis l'étranger ; il semble que le record de désertions d'un seul coup soit dû à l'une des brigades d'élite établies dans la région de Koursk, d'où sont parties en même temps 150 hommes.

 

Le fait est que, rappellent d'autres sources, "si Kiev abaisse désormais l'âge militaire, elle pourra recruter 500 000 hommes" (en supposant que parmi  ce demi-million il y en ait beaucoup désireux d'aller au hachoir à viande) alors que l'OTAN envisage d'amener son contingent européen à 131 brigades de cinq mille hommes chacune, donnant une nouvelle preuve de sa "volonté de paix" innée.

 

Selon le conseiller de Zelensky, Sergei Lešchenko, les démocrates et les républicains américains sont d'accord pour que Kiev abaisse l'âge du rappel à 18 ans, sans se soucier de la crise démographique aiguë que connaît aujourd'hui l'Ukraine sujette aux coups d'État ; une crise qui a commencé au début des années 2000, pour être juste, mais qui est particulièrement dure après 2014 et le Maidan néo-nazi.

 

Le journal américain  Responsible Statecraf parle d'une véritable crise démographique  qui, citant des sources de l'ONU, parle d'une réduction de la population ukrainienne d'environ dix millions (plus ou moins 25% du total) par rapport à 2014, dont environ huit millions auraient quitté le pays après le début du conflit. Selon l'ONU, la crise, outre la fuite de millions de personnes du pays, est également due à la forte réduction des naissances, qui place l'Ukraine au dernier rang d'Europe et à l'un des niveaux les plus bas au monde.

 

Mais, selon Elena Panina, qui en parle sur  IARex.ru, le déclin de la population en Ukraine pourrait être encore plus important que celui enregistré par l'ONU, qui semble avoir inclus les habitants de Crimée dans le calcul des résidents actuels, L -DNR et les régions de Kherson et Zaporozhye. Or, selon les statistiques du Gosstat officiel ukrainien, au 31 mars 2014, le nombre d'habitants était de 42,8 millions de personnes ; alors qu'aujourd'hui, toujours selon les chiffres officiels, les habitants ne dépassent pas les 25 millions.

 

Au vu de ces chiffres, la perspective d’une mobilisation dès l’âge de 18 ans apparaît de plus en plus réaliste. Aussi parce que Washington a subordonné l'allocation de 60 milliards de dollars d'aide militaire à la junte nazie à la condition que Zelensky assure la mobilisation de 1,5 à 2 millions d'hommes d'ici fin 2025 et qu'il semble que Kiev, sans abaisser l'âge de rappel, soit pas en mesure de rassembler ces chiffres : la chaîne Telegram "Osservatore" estime la réserve de mobilisation des hommes âgés de 25 à 60 ans à pas plus de 3 à 5 millions.

 

C'est pourquoi le commandant de la brigade "Khartija", Igor Obolensky, propose déjà d'abaisser l'âge de rappel de 25 à 21 ans et, selon certains blogs ukrainiens, Zelenskij lui-même aurait déjà envisagé de mettre en œuvre cette mesure d'ici la fin de l'année, interdisant par la même occasion aux jeunes âgés de 19-20 ans de quitter le pays sans autorisation spécifique.

 

Et comme les hommes se font de plus en plus rares, on évoque ici et là la mobilisation des femmes aussi.

 

Le commandant du Conseil des réservistes des forces terrestres, Ivan Timochko, a déclaré que la planification militaire devrait partir du pire des cas, dans lequel les femmes devraient être préparées et formées au service militaire. C'est une idée déjà évoquée par le passé par l'ancien commandant en chef et actuel ambassadeur à Londres Valerij Zalužnyj, selon qui "s'il est nécessaire de rappeler les femmes pour sauver l'Europe de la guerre, nous le ferons".

 

D'autre part, à l'instar des nazis allemands dans les tout derniers mois précédant la victoire soviétique, certains à Kiev ne posent aucune limite à l'âge de rappel : tout récemment, le chef de la "Fraternité" et nazi déclaré Dmitry Korcinsky a déclaré que "si l'Ukraine est au bord de la destruction, alors l'âge de rappel peut être ramené à 14 ans". Une personne de cet âge est déjà capable de tenir une mitrailleuse et d'être un soldat. Nous savons que dans de nombreux pays avancés d'Afrique, les soldats se battent déjà à l'âge de 12-14 ans.

 

Dans de nombreuses circonstances et pour de nombreux indicateurs, les putschistes nazis ukrainiens ont depuis longtemps surpassé bon nombre de ces "pays africains avancés".

 

Il a collaboré avec "Novoe Vremja" ("Temps nouveaux"), Radio Mosca, "il manifesto", "Avvenimenti", "Liberazione". Aujourd'hui, il écrit pour L'Antidiplomatico, Contropiano et la revue Nuova Unità. Auteur de Faux Historiens (LAD Publishing Group)

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27 octobre 2024 7 27 /10 /octobre /2024 15:10
https://uncutnews.ch/journalistin-jane-burgermeister-sie-hatte-alles-vorausgesagt-und-es-soll-noch-schlimmer-kommen/

https://uncutnews.ch/journalistin-jane-burgermeister-sie-hatte-alles-vorausgesagt-und-es-soll-noch-schlimmer-kommen/

En 2009, la journaliste Jane Burgermeister était considérée par beaucoup comme un peu folle. Mais aujourd'hui, il semble que ses prédictions aient simplement été retardées d'une dizaine d'années. Peut-être que ces plans étaient censés être mis en œuvre à l’époque, mais pour une raison, cela n’a pas eu lieu. Si l’on écoute les déclarations de Burgermeister de l’époque et que l’on les replace dans le contexte de 2019, cela devient clair : elle avait raison à 100 % ! Déjà en 2009, elle mettait en garde contre :

- Restrictions des droits fondamentaux en raison d'une pandémie mise en scène
- Vaccinations comme expériences biologiques
- Vaccins non testés
- Virus de laboratoire
- Une dictature sanitaire
- Vaccination obligatoire
- Quarantaine forcée
- Centres de vaccination
- Vaccins comme armes biologiques
- Nanopuces dans les vaccins
- et bien plus encore.

Elle a prédit ce qui est désormais une réalité grâce au « Corona » de 2009 – sur la base de l’évolution de la grippe porcine. Les choses deviennent passionnantes, surtout à partir de la 26e minute ! Elle a été la première à rendre cette question publique et a été diffamée à l’époque comme étant une "malade mentale". Aujourd'hui, personne ne sait où se trouve Jane Burgermeister.

 

Cf. https://uncutnews.ch/journalistin-jane-burgermeister-sie-hatte-alles-vorausgesagt-und-es-soll-noch-schlimmer-kommen/

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27 octobre 2024 7 27 /10 /octobre /2024 11:00

"La franc-maçonnerie (en rendant tout à César. Ndlr.) a perverti la laïcité en rejetant Dieu, le vrai Dieu, Jésus-Christ.

 

"En sorte que le pouvoir politique ne rende plus de culte qu'à lui-même, et donc au diable, étant devenu ainsi un de ses membres.

 

"'Qui n'est pas avec moi est contre moi', dit Jésus." (Matthieu 12,30)

 

Source: 

 

https://gloria.tv/post/1CUZDn9Uur2YA6FWrxwBW3d3x

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26 octobre 2024 6 26 /10 /octobre /2024 22:22
https://www.kath.net/news/85910

https://www.kath.net/news/85910

A la conclusion du synode, François déclare qu'il "n'a pas l'intention de publier une "exhortation apostolique", "le document" contenant "déjà des indications très concrètes qui peuvent guider la mission des Églises sur différents continents et dans différents contextes" (1) 

 

Le pape publie directement les propositions approuvées du Synode des évêques et renonce à une lettre d'enseignement post-synodale. Le Pape n'écrira pas de lettre d'enseignement distincte à la suite du Synode mondial. François l'a annoncé lors de la séance de clôture de l'assemblée samedi soir au Vatican. Le document final décidé par les synodes devrait être publié directement. "Ce que nous avons accepté est suffisant. Le document contient déjà des indications très concrètes qui peuvent guider la mission des Églises sur différents continents et dans différents contextes", a déclaré François. François n'a pas précisé quel statut canonique le document avait. Le document final avait été préalablement adopté par l'Assemblée synodale ; il sera publié plus tard samedi soir. 

 

Au cours des délibérations du synode, une discussion controversée a notamment eu lieu sur les positions que les femmes pourraient occuper à l'avenir dans l'Église catholique. Francis a formé au total dix groupes d’étude pour répondre à ces questions et à d’autres, dont les résultats doivent être présentés à l’été 2025. "À la lumière de ce qui s'est produit sur le chemin synodal, il y a et il y aura des décisions qui doivent être prises", a expliqué François - sans plus de précisions. (2)

 

Le Vatican devrait continuer à s'occuper du diaconat des femmes. C’est ce que réclament les participants au Synode catholique mondial dans leur document final présenté samedi soir. Dans le document déjà publié par le Pape, ils écrivent : "La question de l'accès des femmes au service diaconal reste également ouverte". Des considérations supplémentaires sont nécessaires à cet égard. (3)

 

Dans un document adopté samedi, les synodaux appellent le Vatican à respecter les décisions prises par les différents pays et continents. 

 

À l'avenir, le sceau d'approbation romain ne devrait continuer à être requis que pour les questions de nature dogmatique, morale et théologique ou concernant les sacrements. Dans tous les autres cas, le consentement tacite de Rome pourrait être présumé. Respect de la diversité locale La raison invoquée par l'assemblée est le nécessaire respect de la diversité.

 

Le message chrétien ne peut être réduit à des formes théologiques, liturgiques, pastorales ou disciplinaires individuelles, affirme le document.

 

Plus précisément, la demande concerne ce qu'on appelle des conciles particuliers, au cours desquels les églises locales d'un pays ou d'une région du monde discutent de questions théologiques ou de politique ecclésiale. (4)

 

Un placet romain ne devrait continuer à être nécessaire à l'avenir que pour des questions de nature dogmatique, morale, théologique ou concernant les sacrements.

 

Le Synode mondial a également voté pour que les laïcs aient davantage voix au chapitre dans la sélection des nouveaux évêques. L'assemblée synodale espère que le peuple de Dieu aura davantage son mot à dire dans l'élection des évêques, selon le document final du synode mondial.



Au sujet des abus dans l'Église, le texte adopté appelle à plus de prévention. "Il est important que l'Église à travers le monde promeuve une culture de prévention et de protection et fasse des communautés des lieux plus sûrs pour les mineurs et les personnes vulnérables", a déclaré le synode. La crise des abus a apporté « des souffrances indescriptibles et souvent durables aux victimes et à leurs communautés », poursuit le texte. L’une des raisons des abus dans l’Église est le cléricalisme.



Admettre l'échec des abus



Le synode a également appelé à écouter "les survivants des abus de pouvoir et de conscience sexuels, spirituels, économiques, institutionnels de la part des membres du clergé ou de ceux occupant des postes ecclésiastiques avec une attention et une sensibilité particulières". L’Église doit également admettre ses propres échecs et prendre soin des victimes.



La phase finale d'un processus de consultation de quatre ans s'est terminée par l'adoption du document final de 50 pages. Cela a été précédé par des conférences aux niveaux local, continental et mondial ainsi que par des enquêtes mondiales auprès des églises locales. Pour la première fois, des laïcs, y compris des femmes, ont participé aux délibérations à Rome avec le droit de parole et de vote.(5)

Sources

 

(1) https://www.kath.net/news/85909

(2) https://www.kathpress.at/goto/meldung/2418283/papst-stellt-sich-hinter-synodenbeschluesse

(3) https://www.kathpress.at/goto/meldung/2418303/weltsynode-fuer-weitere-schritte-zum-frauendiakonat

(4) https://www.kath.net/news/85910

(5) https://www.kathpress.at/goto/meldung/2418317/katholische-kirche-macht-weg-fuer-reformen-frei

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26 octobre 2024 6 26 /10 /octobre /2024 19:07

Scott Hahn, célèbre théologien presbytérien américain converti au catholicisme, qui pour raconter les raisons de sa conversion, a écrit le livre "Rome Sweet Home, Our Journey to catholicisme" (1993) avec son épouse Kimberly Hahn (en français ici), publie la "Bible d'Ignace".

L'ensemble des Écritures, Ancien et Nouveau Testament, est publié en un seul volume, comprenant la belle traduction de la deuxième édition catholique de la version standard révisée (RSV2CE) ainsi que des introductions, des plans et des notes explicatives pour chaque livre biblique, de nombreuses références croisées au Catéchisme de l'Église catholique et un éventail d'aides visuelles et pédagogiques pour mettre clairement en évidence le message de l'Écriture pour les lecteurs catholiques.

L'ensemble des Écritures, Ancien et Nouveau Testament, est publié en un seul volume, comprenant la belle traduction de la deuxième édition catholique de la version standard révisée (RSV2CE) ainsi que des introductions, des plans et des notes explicatives pour chaque livre biblique, de nombreuses références croisées au Catéchisme de l'Église catholique et un éventail d'aides visuelles et pédagogiques pour mettre clairement en évidence le message de l'Écriture pour les lecteurs catholiques.

Après près de 25 ans de travail et la publication de dizaines de volumes individuels, la Bible d’étude catholique d’Ignace est enfin arrivée dans son intégralité. Saint Jérôme a écrit cette célèbre phrase : "L’ignorance de l’Écriture est l’ignorance du Christ", et l’Église reconnaît et souligne l’importance pour les catholiques d’avoir un profond amour et une connaissance approfondie des Saintes Écritures. La Bible d’étude catholique d’Ignace est une contribution formidable à cet effort.

 

La Bible d'étude catholique complète d'Ignace comprend des introductions et des plans pour chaque livre de la Bible; plus de 17 500 notes de bas de page explicatives; plus de 20 essais thématiques sur les principaux sujets de la Bible; plus de 140 études de mots sur certains des vocabulaires les plus importants de la Bible; plus de 25 tableaux détaillant la chronologie, les rois, les paraboles et d'autres caractéristiques de la Bible; plus de 50 cartes; plus de 1 700 références croisées au Catéchisme de l'Église catholique; et plus encore.

 

L'ensemble des Écritures, Ancien et Nouveau Testament, est publié en un seul volume, comprenant la belle traduction de la deuxième édition catholique de la version standard révisée (RSV2CE) ainsi que des introductions, des plans et des notes explicatives pour chaque livre biblique, de nombreuses références croisées au Catéchisme de l'Église catholique et un éventail d'aides visuelles et pédagogiques pour mettre clairement en évidence le message de l'Écriture pour les lecteurs catholiques.

 

De nombreux érudits bibliques catholiques y ont contribué, notamment Michael Barber, John Bergsma, Mark Giszczak, Jeffrey Morrow et Andrew Swafford, entre autres.

 

Scott Hahn a été rédacteur en chef de la Bible d'étude catholique Ignatius, aux côtés du coéditeur Curtis J. Mitch. Hahn est largement reconnu comme l'un des plus éminents spécialistes catholiques des Écritures et a participé à la conduite de ce projet monumental pendant deux décennies et demie.

 

Hahn s'est récemment entretenu avec Catholic World Report au sujet de la nouvelle Bible d'étude catholique complète d'Ignace, de l'importance de se familiariser avec les Écritures et de ce qui distingue cette Bible d'étude.

 

CWR : Cette Bible d'étude a mis du temps à arriver. Racontez-nous un peu comment ce projet a commencé.

 

Scott Hahn : Je suis issu de la tradition protestante réformée. J’étais pasteur dans l’orbite évangélique. Le monde que je connaissais était riche en Bibles d’étude et j’ai vu le bien qu’elles pouvaient faire – comme aides à la croissance personnelle et comme soutien à l’évangélisation. Les meilleures d’entre elles vous ancrent dans l’histoire, la piété et la théologie.

 

Quand j'ai découvert la foi catholique, j'ai découvert un monde nouveau, riche en interprétations bibliques. J'ai découvert les Pères. J'ai découvert les scolastiques, en particulier Thomas d'Aquin. Et dans leurs pages, j'ai sondé des profondeurs dont j'ignorais l'existence.

 

Mais je n'ai pas trouvé de Bible d'étude, du moins aucune qui puisse rivaliser avec les produits anti-catholiques qui existaient déjà. J'ai donc contacté les bonnes personnes d'Ignatius Press, ainsi que Curtis Mitch, et tout le monde était prêt à faire en sorte que cela se réalise et entre dans l'histoire.

 

CWR : Il existe encore une idée fausse très répandue selon laquelle les catholiques ne connaissent pas vraiment la Bible, et même qu'ils n'en ont pas besoin (ou que l'Église décourage la connaissance des Écritures parmi les fidèles). Pourquoi est-il important que les catholiques connaissent l'Écriture Sainte ?

 

Hahn : Eh bien, vous l'avez dit vous-même : c'est une idée fausse. Ce n'est donc pas conforme à la réalité. Les catholiques qui vont à la messe connaissent bien l'Écriture. Ils entendent quatre lectures chaque dimanche, plus des homélies sur ces lectures, et une grande partie du reste de la liturgie est tirée des pages de la Bible.

 

Les catholiques connaissent la Bible et s’y sentent à l’aise. Mais ils ont souvent l’impression de ne pas voir la situation dans son ensemble. Ils ne voient pas comment tous ces différents livres s’articulent pour former une seule histoire. Comme tout le monde, ils aimeraient aussi en savoir plus sur le contexte historique de ces histoires. Ils recherchent une entrée imaginative dans le monde du peuple élu. Je pense que c’est pour cela que les gens écoutent "Les élus". Comme les Grecs dans l’Évangile de Jean, ils veulent voir Jésus.

 

Curtis et moi souhaitions produire une Bible dans laquelle ils pourraient le voir à chaque page, grâce à une nouvelle compréhension de la tradition de l’exégèse, à un sens plus profond de la typologie, à des cartes, des tableaux, des définitions et des essais. Je pense que nous avons réussi.

 

CWR : De nombreux spécialistes de la Bible ont participé au projet au fil des ans. Quelle a été votre implication exacte et comment a-t-elle évolué au fil du temps ?

 

Hahn : J'ai été impliqué à chaque étape, même si Curtis est celui qui a fait avancer le projet et l'a maintenu sur la bonne voie. C'est également Curtis qui a réuni la plupart des chercheurs que nous avons mis en lumière.

 

Au début, cette vision était la mienne. Elle s’est élargie et développée parce que le projet est devenu une conversation de deux décennies entre Curtis et moi. Il m’a mis au défi, ce qui m’a aiguisé – et a aiguisé la Bible d’étude.

 

Il a également contribué à constituer l’équipe de contributeurs, d’éminents érudits catholiques et collaborateurs.

 

CWR : Il existe un certain nombre de Bibles d'étude, destinées à différents publics, avec différentes traductions et différentes approches. Qu'est-ce qui distingue la Bible d'étude d'Ignace ?

 

Hahn : Elle est catholique. Elle prend en compte la plénitude de la tradition telle qu’elle s’exprime à chaque siècle, en Orient et en Occident. C’est ce que signifie "catholique" : universelle, et pas seulement dans l’espace mais aussi dans le temps. Notre lecture de la Bible ne se fonde pas sur la vision de quelques Européens du deuxième millénaire, mais sur un consensus de tous les saints de partout et de toutes les époques.

 

C'est aussi catholique dans le sens où nous mettons en avant les enseignements du magistère de l'Église qui sont pertinents pour chaque livre de la Bible. Le Catéchisme, par exemple, est présent partout.

 

CWR : Pourquoi est-il important d’avoir une Bible d’étude spécifiquement catholique ?

 

Hahn : Parce que la foi catholique est vraie. Son objet est la vérité dans sa plénitude.

 

CWR : Ces dernières années, on assiste à un véritable regain d’intérêt pour l’étude et la dévotion bibliques parmi les catholiques (et les autres chrétiens). À votre avis, qu’est-ce qui explique ce phénomène ? Pourquoi les gens semblent-ils avoir de plus en plus soif d’Écritures ces derniers temps ?

 

Hahn : Je dois dire que nous, catholiques, avons une dette envers les évangéliques, les pentecôtistes et les fondamentalistes. Ils nous ont interpellés. Ils nous ont secoués. Ils nous ont mis au défi, nous et nos croyances, jusqu’à ce que nous nous sentions obligés de trouver des réponses. Croyez-moi, je sais. J’ai été de l’autre côté de ces conversations pendant des années après ma "nouvelle naissance".

 

Les catholiques peuvent ressentir ce "témoignage" comme une contrariété. Mais c’est en réalité une occasion de grâce – si nous le permettons. Si nous relevons le défi et répondons par notre propre témoignage, fondé sur l’Écriture.

 

Beaucoup de catholiques le font. Et beaucoup d’autres devraient le faire.

 

Mais il y a d’autres raisons, plus profondes, qui font que les gens ont soif des Écritures. C’est vrai. Et nos cœurs sont sans repos jusqu’à ce qu’ils se reposent sur sa vérité, la vérité du Christ. C’est aussi bon et beau, et les gens vivent aujourd’hui dans une culture qui exalte le cynisme et la laideur.

 

CWR : Maintenant que le projet est arrivé à maturité, quels seront, selon vous, les fruits de la Bible d’étude catholique d’Ignace ?

 

Hahn : Je veux qu'on s'en serve. Je veux que Dieu s'en serve. Je veux que les gens s'en servent, pendant des générations. C'est une expression d'amour, et je veux qu'elle trouve son objet, qui est Dieu et les âmes.

Source: https://www.catholicworldreport.com/2024/10/25/the-ignatius-catholic-study-bible-is-complete-a-conversation-with-scott-hahn/

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26 octobre 2024 6 26 /10 /octobre /2024 14:00

Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés.

Romains 8,37

Dilexit nos

A l'occasion du 350e anniversaire de la première apparition du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial à Sainte Marguerite-Marie Alacoque, religieuse mystique de l’ordre de la Visitation, François a publié, le 24 octobre 2024, l'encyclique Dilexit nos sur l'amour humain et divin du Cœur de Jésus-Christ ("Il nous a aimés"), qui porte sur la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, dont l'origine trinitaire est remarquable.

 

 

D'une spiritualité marquée par l'influence de l'École française ainsi que de la Compagnie de Jésus, l'encyclique se situe dans la continuité des sujets d'éthique sociale abordés par François au long de son pontificat. Elle se veut, à travers le thème de l'amour du Christ, une réflexion sur les difficultés du monde d'aujourd'hui, les douleurs et les souffrances.

 

La phrase Dilexit nos est une citation de l'Épître aux Romains (8:37), où Paul évoque le Christ. Elle se réfère également à l'Évangile selon Jean (ch. 15) et à la Première épître de Jean (ch. 4).

 

L'essentiel du contenu, qui occupe 130 pages, porte sur la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, courant spirituel popularisé à partir du XVIIe siècle et tombé peu à peu en désuétude au XXe siècle.

 

Ce texte s'inscrit dans la lignée des thèmes développés par le pape François depuis le début de son pontificat, notamment sa volonté de réhabiliter la piété populaire, où il voit une forme de théologie. Il encourage à ne pas enfermer cette dévotion dans un cadre individuel et à préserver son caractère communautaire.

 

L'encyclique se compose de cinq chapitres.

 

Le premier chapitre, intitulé "L'importance du cœur" (paragraphes 2-31), invoque le cœur de Jésus en lui demandant sa "compassion pour cette terre blessée qu’Il a voulu habiter comme l’un de nous".

 

Le deuxième chapitre, intitulé "Des gestes et des paroles d’amour" (32-47), évoque l’amour du Christ.

 

Le troisième chapitre, "Voici le cœur qui a tant aimé" (48-91), exhorte les fidèles à vénérer la totalité de la personne du Christ à travers son cœur. 

 

Les dévotions chrétiennes sont loin d’être une simple addition, mais tout au long de l’histoire, elles ont été des correctifs essentiels aux théologies biaisées, aux piétés erronées et aux fausses spiritualités. Comme l’a enseigné saint Jean-Paul II, la dévotion au Sacré-Cœur "était une réponse à la rigueur janséniste, qui a fini par négliger l’infinie miséricorde de Dieu" (DN 80). 

 

Le pape François explique que dans ce contexte janséniste, la diffusion de la dévotion au Sacré-Cœur "s’est avérée immensément bénéfique, car elle a conduit à une prise de conscience plus claire que dans l’Eucharistie, l’amour miséricordieux et toujours présent du cœur du Christ nous invite à nous unir à lui." (DN 84). 

 

"Cela était difficile à comprendre pour de nombreux jansénistes qui méprisaient tout ce qui était humain, affectif, corporel, et qui considéraient en fin de compte que cette dévotion nous éloigne de la pure adoration du Dieu du Très-Haut. Pie XII qualifia de 'faux mysticisme' (Haurietis aquas, 15 mai 1956, IV : AAS 48 1956, p. 344) cette attitude élitiste de certains groupes qui voyaient Dieu tellement haut, tellement séparé, tellement distant, qu’ils considéraient les expressions sensibles de la piété populaire comme dangereuses et nécessitant un contrôle ecclésiastique." (DN 86). 

 

Le quatrième chapitre, "L'amour qui donne à boire" (92-163), traite des plaies du Christ sur la croix et de son flanc transpercé, source d'amour pour l'humanité.

 

 

"L’annonce des temps messianiques se présentait comme une source ouverte pour le peuple : 'Je répandrai sur la maison de David et sur l’habitant de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils regarderont vers moi, celui qu’ils ont transpercé [...]. En ce jour-là, il y aura une fontaine ouverte pour David et pour les habitants de Jérusalem, pour laver péché et souillure'. (Za 12, 10 ; 13, 1). [Dilexit Nos 95]

 

"Ce jour-là, il y aura une source qui jaillira pour la maison de David et pour les habitants de Jérusalem : elle les lavera de leur péché et de leur souillure." [Zacharie 13, 1 cité dans Dilexit Nos 95]

 

"Un côté transpercé, une fontaine ouverte, un esprit de grâce et de prière. Les premiers chrétiens ont inévitablement vu cette promesse s’accomplir dans le côté transpercé du Christ, la source d’où jaillit la vie nouvelle.

 

"En parcourant l’Évangile de Jean, nous voyons comment la prophétie s’est accomplie dans le Christ. Nous contemplons son côté ouvert d’où jaillit l’eau de l’Esprit : 'Un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l’eau' (Jn 19, 34).

 

Le P. Réginald Garrigou-Lagrange dit que la vie intérieure doit se développer constamment dans notre âme.

 

L’évangéliste ajoute ensuite : 'Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé' (Jn 19, 37) Il reprend ainsi l’annonce du prophète qui promettait au peuple une source ouverte à Jérusalem lorsqu’ils regarderaient celui qu’ils auraient transpercé (cf. Za 12, 10). La source ouverte, c’est le côté blessé de Jésus-Christ."  [Dilexit Nos 96]

 

Nous, les croyants qui sommes renés de l’Esprit, nous venons de cette grotte du rocher : "Nous avons été extraits du sein du Christ" (S. Justin, Dial. 135 : PG 6, 787). Son côté blessé, que nous interprétons comme son cœur, est rempli de l’Esprit Saint, et des fleuves d’eau vive proviennent de lui : 'La source de l’Esprit saint tout entier demeure dans le Christ'. (Novatien, De Trinitate, 29 : PL 3, 944. Cf. S. Grégoire d’Elvire, Tractatus Origenis de libris Sanctarum Scripturarum, 20, 12 : CCSL 69, 144.)  [Dilexit Nos 102]

 

"Saint Augustin a ouvert la voie à la dévotion au Sacré-Cœur en tant que lieu de rencontre personnelle avec le Seigneur. Pour lui, la poitrine du Christ n’est pas seulement la source de la grâce et des sacrements, mais elle la personnalise en la présentant comme symbole de l’union intime avec Lui, comme lieu de la rencontre d’amour. Là se trouve l’origine de la sagesse la plus précieuse qui consiste à Le connaître. Augustin écrit en effet que Jean, le bien-aimé, lorsqu’il pencha la tête sur la poitrine de Jésus, s’approcha du lieu secret de la sagesse. (Tract. in Joann. 61, 6 : PL 35, 1801.)" [Dilexit Nos 103]

 

"Saint Bernard reprend le symbolisme du côté transpercé du Seigneur en le comprenant explicitement comme une révélation et un don de l’amour de son Cœur. À travers la blessure, le grand mystère de l’amour et de la miséricorde devient accessible et nous pouvons le faire nôtre : 'Je prends avec confiance ce qui me manque dans les entrailles du Seigneur, car elles débordent de miséricorde et ne manquent pas d’ouverture par où jaillir. Ils lui ont percé les mains et les pieds, et ils lui ont perforé le côté. À travers ces fissures, je peux boire le miel du rocher et l’huile de la pierre la plus dure, autrement dit goûter et voir comme est bon le Seigneur [...]. Le fer a transpercé son âme, et son cœur s’est fait proche : il n’est plus incapable de comprendre mes faiblesses. Les blessures ouvertes dans son corps nous révèlent le secret de son cœur, elles nous font contempler le grand mystère de la compassion'. (Sermones in Cant. 61, 4 : PL 183, 1072.)" [Dilexit Nos 104]

Lui-même a porté nos péchés, dans son corps, sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice. Par ses blessures, nous sommes guéris.

1 Pierre 2,24

"Saint Bonaventure réunit les deux lignes spirituelles autour du Cœur du Christ. Tout en le présentant comme la source des sacrements et de la grâce, il propose que cette contemplation devienne une relation d’amitié, une rencontre personnelle d’amour. ... 'Afin que, du côté du Christ endormi sur la Croix, l’Église soit formée et que s’accomplisse l’Écriture qui dit : “Ils verront Celui qu’ils ont transpercé”, il fut accordé, par une disposition divine, qu’un des soldats ouvrit de sa lance ce côté sacré et le perfora entièrement, au point de faire couler le sang et l’eau en répandant le prix de notre salut qui, depuis la source – le secret de son cœur –, donnerait à profusion leur puissance aux sacrements de l’Église pour conférer la vie de la grâce, et serait désormais, pour ceux qui vivraient dans le Christ, une coupe [puisée à] la source vive qui jaillit pour la vie éternelle'(Opusculum 3, Lignum vitae, 30, in Opera Omnia, Quaracchi 1898, t. 8, p. 79.)

 

"Il nous invite ensuite à faire un pas de plus afin que l’accès à la grâce ne devienne pas une chose magique, ni une sorte d’émanation néo-platonicienne, mais une relation directe avec le Christ en demeurant dans son cœur. En effet, celui qui boit est un ami du Christ, un cœur qui aime : 'Lève-toi donc, âme amie du Christ et sois la colombe qui fait son nid dans le mur d’une grotte, sois le moineau qui a trouvé une maison et ne cesse de la garder, sois la tourterelle qui cache les petits de son chaste amour dans cette ouverture sacrée.' (Ibid., pp. 79-80.)" [Dilexit Nos 106]

 

"Sainte Catherine de Sienne écrivait qu’on ne peut être témoin des souffrances endurées par le Seigneur, mais le Cœur ouvert du Christ nous offre la possibilité d’une rencontre réelle et personnelle avec beaucoup d’amour : 'J’ai voulu que vous voyiez le secret de mon cœur, en vous le montrant ouvert afin que vous voyiez que je vous aimais plus que ne pouvait le montrer la souffrance finie'. (Le Dialogue ch. 75, Paris 1999, p. 126.)" [Dilexit Nos 111]

 

"L’initiative de saint Jean Eudes est particulièrement intéressante. « Après avoir mené avec ses missionnaires, à Rennes, une mission très fervente, il réussit à faire approuver par l’évêque de ce diocèse la célébration de la fête du Cœur adorable de Notre Seigneur Jésus-Christ. C’était la première fois que cette fête était officiellement autorisée dans l’Église. Par la suite, les évêques de Coutances, d’Évreux, de Bayeux, de Lisieux et de Rouen autorisèrent la même fête pour leurs diocèses respectifs entre 1670 et 1671." [Dilexit Nos 113]

 

"Certaines expressions de sainte Marguerite-Marie mal comprises pourraient conduire à une trop grande confiance dans les sacrifices et offrandes personnels. Or, saint Claude montre que la contemplation du Cœur du Christ, si elle est authentique, ne provoque pas de complaisance en soi-même ni de vaine gloire dans les expériences ou les efforts humains, mais un abandon indescriptible dans le Christ qui remplit la vie de paix, de sécurité et de résolutions."  [Dilexit Nos 126]

 

 

"La blessure du côté d’où jaillit l’eau vive est encore ouverte chez le Christ ressuscité. Cette large blessure faite par la lance, ainsi que les blessures de la couronne d’épines qui apparaissent souvent dans les représentations du Sacré-Cœur, sont inséparables de cette dévotion. Nous contemplons en elles l’amour de Jésus-Christ qui fut capable de se donner jusqu’au bout. Le cœur du Ressuscité conserve ces signes du don total qui entraîna une intense souffrance pour nous. Il est donc en quelque sorte inévitable que le croyant veuille réagir non seulement à ce grand amour, mais aussi à la douleur que le Christ a accepté d’endurer pour tant d’amour." [Dilexit Nos 151]

 

"Avec Lui sur la Croix

... Le Pape Pie XI a voulu justifier cela en nous invitant à reconnaître que le mystère de la Rédemption par la Passion du Christ transcende, par la grâce de Dieu, toutes les distances de temps et d’espace.

 

 

"... 'Si, à cause de nos péchés futurs, mais prévus, l’âme du Christ devint triste jusqu’à la mort, elle a, sans nul doute, recueilli quelque consolation, prévue elle aussi, de nos actes de réparation, alors qu’un ange venant du ciel (Lc 22, 43) lui apparut, pour consoler son cœur accablé de dégoût et d’angoisse. Ainsi donc, ce cœur sacré incessamment blessé par les péchés d’hommes ingrats, nous pouvons maintenant, et même nous devons, le consoler d’une manière mystérieuse, mais réelle'." (Lett. enc. Miserentissimus Redemptor (8 mai 1928) : AAS 20 (1928), p. 174.) [Dilexit Nos 153]

 

"La Componction

Le désir nécessaire de consoler le Christ, qui naît de la souffrance en contemplant ce qu’Il a enduré pour nous, se nourrit aussi de la reconnaissance sincère de nos servitudes, de nos attachements, de nos manques de joie dans la foi, de nos vaines recherches et, au-delà de nos péchés concrets, de la non correspondance de nos cœurs à son amour et à son projet. [Dilexit Nos 158]

 

"Nous voyons ainsi que plus le désir de consoler le Seigneur est profond, plus la componction du cœur croyant est profonde. Celle-ci 'n’est pas un sentiment de culpabilité qui abat, ni un scrupule qui paralyse, mais une piqûre salutaire qui brûle à l’intérieur et guérit, parce que le cœur, lorsqu’il voit son mal et se reconnaît pécheur, s’ouvre, accueille l’action de l’Esprit Saint, eau vive qui l’émeut et fait couler des larmes sur son visage [...]. Il ne s’agit pas de pleurer sur nous-mêmes, comme nous sommes souvent tentés de le faire. [...] Avoir des larmes de componction c’est au contraire nous repentir sérieusement d’avoir attristé Dieu par le péché ; c’est reconnaître que nous sommes toujours en dette et jamais en crédit'. (Homélie de la Messe Chrismale, 28 mars 2024 : L’Osservatore Romano, 28 mars 2024, p. 2) [Dilexit Nos 159]

 

"Je demande donc que personne ne se moque des expressions de ferveur croyante du peuple saint et fidèle de Dieu qui, dans sa piété populaire, cherche à consoler le Christ. Et j’invite chacun à se demander s’il n’y a pas davantage de rationalité, de vérité et de sagesse dans certaines manifestations de cet amour qui cherche à consoler le Seigneur que dans les froids, distants, calculés et minuscules actes d’amour dont nous sommes capables, nous qui prétendons posséder une foi plus réfléchie, plus cultivée, et plus mature." [Dilexit Nos 160]

 

"Mais à un moment donné de cette contemplation du cœur croyant, l’appel dramatique du Seigneur doit retentir : 'Consolez, consolez mon peuple' (Is 40, 1). Et nous viennent à l’esprit les paroles de saint Paul qui nous rappelle que Dieu nous console 'afin que, par la consolation que nous-mêmes recevons de Dieu, nous puissions consoler les autres en quelque tribulation que ce soit' (2 Co 1, 4).

 

"Cela nous invite à chercher à approfondir la dimension communautaire, sociale et missionnaire de toute dévotion authentique au Cœur du Christ. En même temps que le Cœur du Christ nous conduit au Père, il nous envoie vers nos frères. Dans les fruits de service, de fraternité et de mission que le Cœur du Christ produit à travers nous, la volonté du Père s’accomplit. De la sorte, le cercle se referme : 'C’est la gloire de mon Père que vous portiez beaucoup de fruit' (Jn 15, 8). [Dilexit Nos 162-163]

 

Jésus Messie homme de douleur Isaïe 53,5 Par ses blessures nous sommes guéris

 

Homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien.

En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié.

Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui : par ses blessures, nous sommes guéris.

Prophétie du Messie "homme de douleurs", "par ses blessures, nous sommes guéris" Isaïe 53

Le cinquième chapitre, "Amour pour amour" (164-216), insiste sur l'aspect communautaire, social et missionnaire de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus.

 

"Saint François de Sales a été éclairé par la demande de Jésus : 'Mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur' (Mt 11, 29). De cette façon, disait-il, dans les choses les plus simples et les plus ordinaires, nous volons le cœur du Seigneur : 'Il faut avoir grand soin de le bien servir, aux choses grandes et hautes et aux choses petites et abjectes, puisque nous pouvons également, et par les unes et par les autres, lui dérober son cœur par amour [...]. Ces petites charités quotidiennes, ce mal de tête, ce mal de dents, cette défluxion, cette bizarrerie du mari ou de la femme, ce cassement d’un verre, ce mépris ou cette moue, cette perte de gants, d’une bague, d’un mouchoir, cette petite incommodité que l’on se fait, d’aller coucher de bonne heure et de se lever matin pour prier, pour se communier, cette petite honte que l’on a à faire certaines actions de dévotion en publique : bref, toutes ces petites souffrances, étant prises et embrassées avec amour, contentent extrêmement la Bonté divine'. (Introduction à la vie dévote, 3 ème part. chap. 35 : S. Francois de Sales, Œuvres, Gallimard, Paris 1969, pp. 226-227.) Mais en définitive, ...'la marque que je vous donne pour connaître si vous aimez bien Dieu, est que vous aimez aussi bien le prochain [...] d’un amour pur, solide, ferme, constant et invariable, qui ne s’attache point aux qualités ou condition des personnes […] qui ne sera point sujet au changement ni aux aversions. [...] Notre Seigneur nous aime sans discontinuation, Il nous supporte en nos défauts et en nos imperfections ; il faut donc que nous fassions de même à l’endroit de nos frères, ne nous lassant jamais de les supporter' (Sermon pour le 17ème dimanche après la Pentecôte, Œuvres complètes, Annecy, Monastère de la Visitation, t. 9, pp. 200.201)." [Dilexit Nos 178]

 

"Saint Charles de Foucauld voulait imiter Jésus-Christ, vivre comme Il a vécu, agir comme Il a agi, toujours faire ce que Jésus aurait fait à sa place. ... d’où l’expression “amour pour amour” qui apparaît une fois encore lorsqu’il écrit : 'Désir des souffrances pour Lui rendre amour pour amour, pour l’imiter, [...] pour entrer dans son travail, et pour m’offrir avec Lui, tout néant que je suis, en sacrifice, en victime, pour la sanctification des hommes'. (Retraite à Nazareth, Jésus en sa Passion, du 5 au 15 novembre 1897.) ... Ce désir fait de lui progressivement un frère universel car il veut embrasser dans son cœur fraternel toute l’humanité souffrante en se laissant modeler par le Cœur du Christ : « Notre cœur, comme celui de l’Église, comme celui de Jésus, doit embrasser tous les hommes' (Méditation des saints Évangiles sur les passages relatifs à quinze vertus, Charité, (Mt 20, 28) Nazareth 1897-1898.)" [Dilexit Nos 179]

 

La conclusion (217-220) est une prière.

 

Paul Carpenter note dans La Croix que le pape François, qui passe quelquefois pour prendre des distances avec la France, cite dans son encyclique de nombreux religieux français ou francophones, dont plusieurs figures de l'École française de spiritualité, étroitement liée à la dévotion au Sacré-Cœur. Dilexit nos se réfère en effet à Bernard de Clairvaux, Guillaume de Saint-Thierry, François de Sales, Jeanne de Chantal, Jean Eudes, qui a notamment institué en octobre 1672, dans les communautés eudistes, la messe du Cœur de Jésus, Marguerite-Marie Alacoque, Claude La Colombière, Thérèse de Lisieux, Charles de Foucauld et Michel de Certeau.

 

Parmi ces religieux, plusieurs appartiennent à la Compagnie de Jésus. D'une façon générale, écrit le pape François, "la spiritualité de la Compagnie de Jésus a toujours proposé une 'connaissance intérieure du Seigneur pour mieux l'aimer et le suivre'" (DN 144) et les Exercices spirituels invitent les retraitants à "entrer dans le cœur du Christ" en contemplant le Crucifié.

 

Plus particulièrement, la publication de Dilexit nos marque le 350e anniversaire de la première apparition du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial devant Marguerite-Marie Alacoque, dont le jésuite Claude La Colombière a été l'accompagnateur spirituel, avant de jouer un rôle déterminant dans le développement de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus. L'encyclique évoque nommément les jésuites qui ont abordé ce sujet dans leurs écrits, dont François Borgia, Pierre Favre ou Alphonse Rodriguez. De fait, la Compagnie est consacrée au Sacré-Cœur depuis 1871, consécration renouvelée par Pedro Arrupe en 1972, puis en septembre 2024 par Arturo Sosa à Paray-le-Monial.

 

Même si Dilexit nos semble en décalage avec l'enseignement du pape François, ce document reprend l'un après l'autre les principaux thèmes de son magistère en matière de théologie morale, de doctrine sociale et d'écologie. En ce sens, les préoccupations qu'exprime l'encyclique face à un "monde déshumanisé" constituent un résumé de l’esprit de son pontificat.

 

Sa volonté de réhabiliter la piété populaire attachée au Sacré-Cœur de Jésus, de partir du "sens de la foi" des "petits" et de l'amour du Christ pour les humbles (DN 154), est en accord avec le courant latino-américain de la théologie du peuple souvent défendue par François dans ses prises de position. Plus encore, en posant la dévotion au cœur du Christ comme antidote aux errances "structurelles" des sociétés technologiques (DN 14, 84 et 218), il dénonce les "structures de péché", concept propre à la théologie de la libération, d'inspiration marxiste.

 

Or ces "structures de péché", ces "structures sociales aliénées", proviennent des comportements individuels (DN 183), de sorte que changer les cœurs amène aussi à transformer les structures sociales. Quand le cœur du Christ demande une "réparation" aux croyants, cette offrande suppose un engagement social. Cependant, la "norme morale" ne suffit pas à "susciter un dynamisme social qui restaure et construit le bien" : encore faut-il, dans une éthique fondée sur le "cœur aimant de Jésus", réapprendre à contempler le monde afin de sauvegarder la beauté de la Création. Il s'agit donc de reconstruire "le bien et le beau", en union avec le cœur du Christ, "au milieu du désastre laissé par le mal" (DN 182 et 183).

 

"Sœurs et frères, je propose que nous développions cette forme de réparation qui consiste, en définitive, à offrir au Cœur du Christ une nouvelle possibilité de répandre en ce monde les flammes de son ardente tendresse. S’il est vrai que la réparation implique le désir de compenser les outrages commis contre l’Amour incréé par les oublis ou les offenses, (Pie XI, Lett. enc. Miserentissimus Redemptor, 8 mai 1928, AAS 20 1928, p. 169) le chemin le plus approprié est que notre amour donne au Seigneur une possibilité de s’étendre en échange de toutes ces fois où il a été rejeté ou nié. Cela se produit en allant au-delà de la simple “consolation” au Christ dont nous avons parlé dans le chapitre précédent, et se traduit par des actes d’amour fraternel par lesquels nous guérissons les blessures de l’Église et du monde. De cette manière, nous offrons de nouvelles expressions de la puissance restauratrice du Cœur du Christ.

 

"Les renoncements et les souffrances qu’exigent ces actes d’amour pour le prochain nous unissent à la Passion du Christ et, en souffrant avec le Christ en 'cette crucifixion mystique dont parle l’Apôtre, nous recevrons les fruits plus abondants de propitiation et d’expiation, pour nous et pour les autres'. (Ibid) Seul le Christ nous sauve par le don de Lui-même sur la Croix, seul il rachète car 'Dieu est unique, unique aussi le médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus, homme lui-même, qui s’est livré en rançon pour tous' (1 Tm 2, 5-6)." (DN 200 et 201).

 

"Saint Jean-Paul II, outre la dimension sociale de la dévotion au Cœur du Christ, a parlé de la 'réparation qui est une coopération apostolique pour le salut du monde'. (Message à l’occasion du centenaire de la consécration du genre humain au Sacré Cœur réalisé par Léon XIII, Varsovie, 11 juin 1999 ) De même, la consécration au Cœur du Christ 'doit être envisagée en relation avec l’action missionnaire de l’Église, parce qu’elle répond au désir du Cœur de Jésus de répandre dans le monde, à travers les membres de son Corps, son dévouement total au Royaume'. (Ibid.) Par conséquent, à travers les chrétiens, 'l’amour se répandra dans le cœur des hommes, pour que se construise le Corps du Christ qui est l’Église et que s’édifie aussi une société de justice, de paix et de fraternité'. (DN 206).

 

Dans sa conclusion, François inscrit explicitement cette méditation sur le Sacré-Cœur dans la lignée de ses réflexions sur l’écologie (Laudato si’, 2015) et sur la fraternité (Fratelli tutti, 2020).

Dilexit nos

SOURCES:

https://www.vatican.va/content/francesco/fr/encyclicals/documents/20241024-enciclica-dilexit-nos.html

https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-10/dilexit-nos-4e-encyclique-francois-publication-24-octobre.html

https://www.la-croix.com/religion/veronique-margron-avec-son-encyclique-francois-nous-appelle-a-reparer-les-blessures-de-notre-temps-20241024

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dilexit_nos

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26 octobre 2024 6 26 /10 /octobre /2024 12:32
Promotion publique du satanisme à Toulouse avec de l'argent public / atteinte à la laïcité : toujours rien du côté des autorités
@actutoulouse

Oh oh… il se trame quelque chose à Toulouse ce week-end. Le Grand spectacle de la Machine va bientôt démarrer 😌

♬ son original - Actu Toulouse
https://x.com/SaintMontjoie/status/1850073115994312719

https://x.com/SaintMontjoie/status/1850073115994312719

Une recherche Google images pour "Symbole de Lucifer" donne :

Promotion publique du satanisme à Toulouse avec de l'argent public / atteinte à la laïcité : toujours rien du côté des autorités

Toujours rien du côté des autorités concernant cette atteinte à la laïcité et cette promotion publique du satanisme à Toulouse avec l'argent public.

Rien à voir, direz-vous, en 2017 Emmanuel Macron fut élu à 66,6%

Promotion publique du satanisme à Toulouse avec de l'argent public / atteinte à la laïcité : toujours rien du côté des autorités

Source: https://www.bfmtv.com/politique/emmanuel-macron-emporte-le-second-tour-avec-6606percent-des-voix-1159358.html

https://www.bfmtv.com/politique/emmanuel-macron-emporte-le-second-tour-avec-6606percent-des-voix-1159358.html

Promotion publique du satanisme à Toulouse avec de l'argent public / atteinte à la laïcité : toujours rien du côté des autorités

Si avec cela vous n'avez pas compris !

 

Mise à jour du 27/10/2024 :

Mise à jour du 29 octobre 2024. Nous apprenons ce jour qu'en fait, "l'abomination satanique toulousaine est complètement assumée dans le livret des organisateurs, avec les partenaires du service public républicain." 

Promotion publique du satanisme à Toulouse avec de l'argent public / atteinte à la laïcité : toujours rien du côté des autorités
Promotion publique du satanisme à Toulouse avec de l'argent public / atteinte à la laïcité : toujours rien du côté des autorités
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26 octobre 2024 6 26 /10 /octobre /2024 11:04

De Sean Berube sur le roman Les Démons (1871) de Dostoïesvski (1821-1881) :

Peu de romans ont été aussi controversés que Les Démons de Dostoïevski. Les éditeurs ont censuré l'histoire - ils l'ont jugée ignoble et explicite. Dostoïevski a déclaré qu'elle était brutale, mais nécessaire. Voici ce qu'il a écrit, et pourquoi elle a été jugée trop dangereuse pour être imprimée.

 

Les Démons est le célèbre avertissement de Dostoïevski contre le nihilisme.

 

Il compare le nihilisme à un "démon" qui pousse l’humanité à la destruction

 

L'histoire se déroule dans un pittoresque village russe.

 

Tout est paisible au début, mais après l'apparition de deux nihilistes, des choses étranges commencent à se produire.

 

Les nihilistes — Piotr et Stavroguine — ont un objectif : Créer une révolution utopique.

 

Pour y parvenir, ils croient cependant qu’ils doivent détruire les chaînes "oppressives" de la société.

 

Cela signifie semer le chaos et le désordre par tous les moyens

 

Piotr organise un groupe révolutionnaire et ordonne à ses membres de commettre des crimes :

 

Le village est envahi par les vols et le vandalisme.

 

Ils détruisent également l’ordre social, perturbant les événements publics et se moquant ouvertement des fonctionnaires.

 

La méfiance s’installe, mais les choses ne font que commencer…

 

 

Leurs crimes gagnent en intensité: Pyotr répand des ragots, des mensonges et des rumeurs par le biais de lettres anonymes en ville.

 

Son groupe encourage le vice public comme l'ivresse et la luxure Ils profanent des icônes religieuses, font chanter les membres du village et préparent même des incendies criminels.

 

À la fin du roman, des atrocités à grande échelle sont commises, notamment :

- Des meurtres

- Des suicides multiples

- Des complots visant à commettre une tuerie

 

Le roman sombre se termine par une tragédie, mais les lecteurs attentifs remarquent qu'il manque quelque chose...

 

 

La pièce manquante concerne Stavrogin

 

Alors que Pyotr était un révolutionnaire dévoué, Stavrogin ne l'était pas Il soutenait le nihilisme, mais n'adhérait pas totalement à la révolution.

 

C'est comme s'il savait quelque chose qu'il ne nous disait pas.

 

Comme si quelque chose avait été omis...

 

 

Alors que Piotr apprécie le chaos du nihilisme, Stavroguine semble tourmenté par celui-ci.

 

Il s'accroche au mal, mais il est dégoûté par le mal, comme s'il avait une conscience coupable.

 

Étonnamment, les lecteurs n’ont jamais su pourquoi Stavroguine était si tourmenté…

 

 

Il s'avère que les éditeurs ont omis un chapitre entier sur Stavroguine. Le chapitre était crucial non seulement pour le comprendre, mais aussi pour comprendre les véritables horreurs du nihilisme.

 

Le chapitre, cependant, est ignoble Les éditeurs ont considéré qu'il s'agissait d'un "affront au peuple russe".

 

Dans ce chapitre censuré, Stavroguine rend visite à un prêtre et se confesse

 

Tout d'abord, il exprime son nihilisme: "Je ne connais ni ne ressens le bien et le mal. Je n'en ai pas seulement perdu le sens, mais je sais qu'ils n'existent pas non plus."

 

Le nihilisme a détruit son humanité...

 

 

Stavrogin énonce ensuite sa liste de crimes.

 

La liste est longue, mais un crime ressort comme une pure abomination, même pour les nihilistes les plus acharnés... (avertissement, explicite)

 

 

Stavroguine avoue avoir violé une enfant, l'avoir poussée au suicide et l'avoir écoutée mourir avec plaisir. Il dit : "J'aimais l'ivresse de la conscience tourmentante de ma propre bassesse."

 

C'est l'acte ultime du mal, mais Dostoïevski a écrit ce chapitre pour une raison spécifique...

 

 

Le point de vue de Dostoïevski - si vous êtes un nihiliste, TOUT est permis...

 

Il veut que vous vous sentiez écœuré, que vous compreniez vraiment à quoi ressemble un monde sans bien ni mal.

 

Mais la confession de Stavroguine est destinée à faire plus que nous horrifier. Elle révèle également ce que le nihilisme fait à votre âme.

 

 

La confession de Stavroguine révèle que ses crimes ont détruit sa capacité à ressentir: Il est engourdi, insomniaque et hallucine des démons.

 

Le seul sentiment qu'il connaît est le plaisir de s'avilir par le mal.

 

Son nihilisme est comme une dépendance à la drogue...

 

 

Le mal lui donne du plaisir, mais l'engourdit.

 

De plus en plus engourdi, il poursuit un mal plus grand pour un plaisir plus grand. Il s'enfonce dans une spirale sans fin jusqu'à ce qu'il "se détruise et se trahisse pour rien". Qu'advient-il de Stavrogin à la fin ? (spoilers)

 

 

A la fin, Stavroguine se confesse mais refuse de se repentir. Il s'accroche à ses habitudes, sa conscience le ruine et il se suicide...

 

Même si cette histoire est sombre, Dostoïevski n'était pas un nihiliste.

 

Il ne voulait pas que nous abandonnions l'espoir... mais où est l'espoir dans cette histoire ?

 

 

En tant que chrétien, Dostoïevski pense que tout le monde peut trouver la rédemption. Son histoire implique que même Stavroguine, s'il s'était repenti, aurait pu se racheter...

 

Dostoïevski veut nous faire comprendre comment trouver la rédemption dans un monde déchu: Il faut d'abord commencer par reconnaître le bien et le mal...

 

 

Le bien et le mal traversent tout le monde, y compris vous-même.

 

La clé, cependant, n'est pas seulement de reconnaître le mal, mais de se repentir (contrairement à Stavrogin). Le repentir ne vous aide pas seulement à vous pardonner, mais aussi à pardonner aux autres. Il précède la patience, l'amour et la rédemption personnelle.

 

 

La réponse aux maux du nihilisme est donc l'humilité : Reconnaître humblement le bien et le mal en chacun, se repentir et s'abandonner au bien.

 

Cette peur du mal, ou "crainte de Dieu", est le début de toute sagesse : c'est ce qui fait naître le véritable espoir et la rédemption dans un monde déchu...

Avec le nihilisme du wokisme et de la Cancel culture, un démon du XIXe siècle revient nous hanter
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26 octobre 2024 6 26 /10 /octobre /2024 09:52

L'auteur et économiste Ludovic Malot s'interroge sur X : "Un an avant l’attentat incendie de Notre-Dame du 15 avril 2019, la société AUBRIAT répand un gel sur toute la charpente. Aucun traitement antifongique est nécessaire sur des poutres en chêne qui ont plusieurs siècles! Le gel qui a été utilisé contenait nécessairement un accélérateur thermite 7. Et demande l'ouverture d'une première plainte pénale :

 

Attentat incendie Notre-Dame

Février 2018, un an avant l’incendie : la société AUBRIAT répand un gel sur toute la charpente. Le gel qui a été utilisé contenait nécessairement un accélérateur thermite 7. La fumée épaisse jaune et la rapidité de propagation (2h) sont deux preuves absolument irréfutables d'un accélérateur.

 

 

Notre-dame de Paris en proie aux flammes lundi 15 avril 2019, fumées jaunes

 

Les fumées jaunes lors de l'incendie de Notre-dame de Paris lundi 15-avril 2019

 

Stupéfaction et absurdité: aucun traitement antifongique est nécessaire sur des poutres en chêne qui ont plusieurs siècles!

 

Mode opératoire:

1. Mandater une société qui n’a aucune expérience dans le traitement de poutres sur des monuments historiques et inventer la présence de champignons type mérule

2. Mandater une société qui est affamée, manipulable au niveau de la technique et du protocole

3. Payer cette entreprise généreusement pour qu’elle fasse ce qu’on lui dit de faire sans poser de questions

4. Lui fournir un produit, une formulation différente de ce que la société Aubriat pense utiliser

5. Complicités dans le service de sécurité de Notre-Dame, aux monuments historiques et totale implication au plus haut niveau de l’Etat avec les services de renseignements.

 

« Après analyse, nous avons pu écarter le risque de mérule », note le chef d’entreprise Édouard Aubriat. Qui a toutefois été sollicité par le conservateur des monuments historiques de l’édifice et son architecte spécifique, pour assurer son traitement. Un travail délicat en raison de sa composition. « Le chêne qui compose généralement les toitures est un bois dur. Il empêche d’utiliser le traitement par infiltration », note l’entrepreneur. Qui a dû opter pour un traitement par pulvérisation d’un gel...

 

300 m2 de charpente

« Il a fallu faire quelques essais avec différents produits pour ne pas nuire au site classé et au public nombreux qui le fréquente », explique Édouard Aubriat

 

Conclusion: Une première plainte pénale s'impose contre le conservateur de Notre-Dame, son architecte et remonter vers les commanditaires.

 

 

Cf. https://www.vosgesmatin.fr/edition-d-epinal/2019/01/29/la-societe-aubriat-d-epinal-au-chevet-de-notre-dame-de-paris

 

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26 octobre 2024 6 26 /10 /octobre /2024 01:00
Icône de S. Dimitri du XVe siècle (Musée de l'Etat russe, Saint Petersbourg)

Icône de S. Dimitri du XVe siècle (Musée de l'Etat russe, Saint Petersbourg)

Saint Démétrius s'opposa victorieusement aux barbares qui tentaient d'envahir Thessalonique (Grèce) en 305.  

Dénoncé comme fauteur de troubles, il fut condamné vers l'an 306 à lutter dans l'arène contre un gladiateur plus robuste que lui. L'on vit arriver avec lui un jeune garçon nommé Nestor, frêle et courageux, qui d'un geste ôta la vie à ce géant. Dépité, l'empereur présent, fit mettre à mort l'enfant et Démétrius. De son corps se mit à jaillir une huile odoriférante et miraculeuse.

Peu de temps après sa mort, une basilique fut érigée sur son tombeau à Thessalonique qui fut à travers les siècles un grand centre de pèlerinage. L'édifice paléochrétien originel existe toujours. Saint Démétrios est vénéré comme l'un des plus importants patrons militaires orthodoxes, souvent associé à saint Georges. On vénère aussi son compagnon de martyre, Nestor.

Son culte est extrêmement populaire en Orient, la cathédrale orthodoxe de Salonique lui est dédiée.

Saint Dimitri de Thessalonique est fêté le 9 avril ou le 26 octobre (usage grec).  À cette occasion, le premier ministre grec a pour tradition de se rendre chaque 26 octobre à Thessalonique, ville du saint patron qui protège la cité.

Il est également le patron de la ville de Bucarest et il figure dans les armoiries de la cité. 

Reliquaire de Saint Démétrius, cathédrale de Thessalonique, Grèce.

Hagios Demetrios, sanctuaire dédié à saint Dimitri (Thessalonique)

Sources : 1, 2

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25 octobre 2024 5 25 /10 /octobre /2024 00:00

Crépin et Crépinien étaient des cordonniers romains. Ils faisaient des chaussures pour les pauvres, et vinrent à Soissons annoncer l'Évangile. Ils ont été martyrisés sous l'empereur Maximien.

Saints Crépin et Crépinien furent saisis comme chrétiens et conduits à l'empereur Maximien, qui était de passage dans le nord des Gaules :
« D'où êtes-vous, leur demanda Maximien, et quelle religion professez-vous ?
- Nous sommes, répondirent-ils, de nobles romains qui avons émigré dans les Gaules pour y prêcher la foi chrétienne.
- Si vous persistez dans cette folie, leur dit l'empereur, je vous ferai périr d'une mort cruelle : si vous sacrifiez aux dieux, je vous comblerai de richesses et d'honneurs.
- Tu crois nous effrayer par tes menaces, répondent les saints martyrs ; mais, pour nous, le Christ est la vie, et la mort est une grâce. Quant aux richesses et aux honneurs, nous les avons quittés volontairement ; garde-les pour tes amis. Si toi-même tu ne renonces pas à tes dieux, tu brûleras au fond de l'enfer."

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/28/Bossche_Martyrdom_of_SS_Crispin_and_Crispinian.jpg/450px-Bossche_Martyrdom_of_SS_Crispin_and_Crispinian.jpg

Le martyr de Saint Crépin et Saint Crépinien

 

Transporté de rage, Maximien abandonna les deux chrétiens à l'un des plus cruels exécuteurs des persécutions contre les chrétiens, nommé Rictiovarus, pour les torturer avec une violence extraordinaire. Rictiovarus leur fit enfoncer sous les ongles des roseaux pointus ; mais ces roseaux se retournèrent contre les bourreaux et en blessèrent plusieurs ; il les fit jeter ensuite, en plein hiver, avec des meules de moulin au cou, dans une rivière glacée, mais ils surnagèrent et ne sentirent pas le froid.

 

Ce fut ensuite le tour du supplice de la chaudière remplie de plomb fondu ; ce supplice fut inoffensif pour eux, comme les autres, mais une goutte jaillit sur l'œil du tortionnaire, qui en devint borgne. Sa fureur lui donna le courage de poursuivre, et les deux généreux martyrs furent jetés dans une autre chaudière bouillante, remplie d'un mélange de poix, de graisse et d'huile ; ils y entrèrent en chantant de pieux cantiques, et des anges vinrent les en faire sortir. Rictiovarus, fou de rage et sans doute saisi du démon, se jeta au milieu du brasier et s'y tordit dans le désespoir. Telle fut la fin de ce grand persécuteur, qui fit périr tant de chrétiens dans les Gaules.

 

Quant à Crépin et Crépinien, ils eurent la tête tranchée le lendemain. Le culte de saint Crépin et de saint Crépinien est un de ceux qui sont restés les plus populaires ; des confréries furent établies sous leur vocable, de nombreuses églises bâties en leur honneur ; d'éclatants miracles furent obtenus par leur intercession.

 

Sources: 1, 2

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