Mise à mort à Brescia où se trouvent ses reliques mais l'histoire est plus discrète que la légende.(1)
À ne pas confondre avec Sainte Olive de Palerme (IXe siècle), martyre à Tunis.
Sources: (1) Nominis
« Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, [...] qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile. » (Testament de Louis XVI)
Mise à mort à Brescia où se trouvent ses reliques mais l'histoire est plus discrète que la légende.(1)
À ne pas confondre avec Sainte Olive de Palerme (IXe siècle), martyre à Tunis.
Sources: (1) Nominis
"Pourquoi est-ce que c'est intéressant de voir ce qu'il s'est passé avant Vatican II ?
Parce que sinon, on ne peut pas comprendre Vatican II. Et spécialement, deux décrets : le décret de Vatican II, "Unitatis redentegratio" (texte) et le décret "Nostra Ætate" (texte). Deux décrets révolutionnaires.
Avant Vatican II, l'Eglise pratiquait un bon œcuménisme, un œcuménisme de retour. Le mot œcuménisme signifie : Œcos, c'est la maison; et meno, demeurer, rester, persévérer. Je reste. Le mot évoque l'universalité, toute la terre. C'est pour cela que l'on parlait des conciles "œcuméniques", c'est-à-dire un concile qui concernait toute la terre, toute l'Église. Et en même temps, nous avons l'unité, la maison, la famille.
Quand vous dites avant le concile que vous avez un désir œcuménique, c'est un bon désir, c'est un désir d'unité. C'est-à-dire que tous les hommes soient dans la maison, dans l'Église. Tandis que maintenant quand on parle d'œcuménisme, on considère plutôt que l'unité de l'Église est à faire. C'est pour plus tard. Nous on dit que l'unité existe et on veut que les âmes qui sont séparées de l'Église reviennent à l'unité, tandis que pour les modernistes, les conciliaires, l'unité c'est pour plus tard. C'est à faire. L'unité n'existe pas. L'Église est imparfaite, elle est en devenir. Elle est à 'construire'.
L'unité, pourtant, elle existe. C'est ce que l'on dit dans le Symbole. On dit Je crois en l'Église 'UNE' (sainte, catholique et apostolique). L'unité est un dogme de foi. On ne dit pas 'je crois que l'Église SERA une'. Mais on dit : je crois que l'Église est une. Cela est déjà l'argument d'autorité.
Et cette unité (avant Vatican II) est tellement parfaite que vous ne pouvez pas être un peu dans l'unité et un peu ailleurs. Vous êtes soit dans l'unité, soit vous ne l'êtes pas. Il n'y a pas d'entre-deux. C'est tout ou rien. On est ou dans l'Église ou on ne l'est pas.
À partir de 4:10, l'Abbé Salenave fait un très bon schéma de la vraie orthodoxie et unité de l'Eglise.
Pour l'Eglise post Vatican II : représentez-vous l'unité et la foi comme un cercle au centre (l'Eglise) et d'autres cercles autour qui ne sont pas dans l'Eglise catholique (les hérésies, les erreurs, puis les autres religions) font "œcuménisme" en vue de l'"unité". Mais ceci n'a jamais été le vrai schéma de l'orthodoxie ni de l'unité. Au contraire, on a toujours eu d'un côté l'orthodoxie et de l'autre les hérésies, et les fausses religions qui ne peuvent pas faire unité avec l'orthodoxie.
"On est ou sous l'autorité du Christ et de Son Église, ou on n'est pas sous l'autorité du Christ et de Son Eglise. On est avec Notre Seigneur ou contre Notre Seigneur, poursuit l'abbé Salenave.
"Cela est très important aujourd'hui où l'on a une mentalité maçonnique, relativiste, où l'on fait croire aux gens que les autres religions font partie de l'Eglise du Christ."
Qu'est-ce qui fait l'unité de l'Église ? C'est la foi
"Quand vous êtes baptisé, le prêtre pose la question aux parrains, marraines, et leur dit : 'Que demandez-vous à l'Église de Dieu?' Les parrains, marraines ne répondent pas : Je demande à être sous votre autorité, sous l'autorité du Pape. Mais ils répondent : 'La foi'.
"Puis de cette unité de foi découle l'unité de culte.
"La manière dont on prie va déterminer la foi : lex orandi, lex credendi. Si vous changez la lex orandi, la manière de prier, vous changez la foi."
"Donc, ce qui est fondamental, à 8:17, "l'unité repose sur la foi, qui va déterminer l'unité de culte et l'unité de gouvernement. Ce n'est pas l'inverse.
"Ce n'est pas l'unité de gouvernement qui va déterminer la foi, c'est l'unité de foi qui va déterminer l'unité de gouvernement... Il faut qu'il y ait une unité de gouvernement extérieure pour qu'il y ait une unité de foi.
"Le gouvernement de l'Église n'est pas fait pour assurer l'unité du genre humain dans la diversité, il doit assurer l'unité de gouvernement pour l'unité de la foi.
"Et le gouvernement, le Magistère ne doit pas se contenter de rappeler les vérités de la foi, il doit aussi, pour maintenir l'unité, condamner l'erreur. Le magistère rappelle ce qui est vrai et il condamne ce qui est faux.
"Donc, ce serait une erreur que de chercher à rassembler dans l'Église tous les chrétiens séparés sans fonder cette unité sur l'unité de doctrine et de Magistère. On dit, bon aller, d'accord, vous vous croyez à trois quarts des vérités, nous on croit toutes les vérités, on va essayer de faire un tronc commun.
"Et les œcuménistes vont très loin dans l''œcuménisme'. Dans les dernières réunions 'œcuméniques', ils ont invité les athées ! C'était à Assise en 2007 ou 2008, où il y avait un athée. Les œcuméniques dirent alors qu'on peut trouver des valeurs communes de spiritualité, des choses comme cela !... Et là c'est impossible. C'est comme mélanger l'eau et le feu."
"[...] Du désir d'unité, de la vraie unité, qui est de maintenir les gens dans la foi, va découler le désir d'apostolat, la prédication, la mission... Et on voit qu'aujourd'hui, ce n'est plus le cas : il n'y a pas plus de mission; il n'y a plus d'apostolat, il n'y a plus de désir de conversion, il n'y a plus de confession. Il n'y a plus rien, parce qu'il n'y a plus le désir des gens de ramener à l'unité.
"[...] Le diable est malin. Il n'a pas supprimé le gouvernement, il n'a pas supprimé le culte; il n'a pas supprimé l'enseignement. Il a même renforcé tout cela. Mais tout cela ce n'est plus pour la foi, c'est pour une autre finalité. L'autre finalité du gouvernement actuel de l'Eglise conciliaire, c'est pour l'unité du genre humain. Ce n'est plus tout pareil. Ce n'est plus l'unité de la foi, c'est l'unité du genre humain. C'est (horizontalisé. Ndlr.), un humanisme.
"Pie XI en 1928 a évrit cette encylique Mortalium animos (texte) qui est l'anti-thèse de Vatican II, parce qu'il commençait à voir que des prélats, des prêtres, commençaient à avoir une fausse notion d'œcuménisme.
"Cette fausse notion d'œcuménisme a commencé chez les protestants, divisés en quantité de sectes. Et en Allemagne et en Belgique, les protestants vont essayer de s'unir un peu, et mettre en commun leurs idées. Le but était de retrouver une certaine unité entre eux. Ils furent appelés les unionistes. Et c'est à partir de là, en 1948 qu'ils vont fonder le COE, le conseil œcuménique des Églises, qui va chercher à faire simplement un consensus autour de Jésus-Christ, la base commune, ce en quoi on croit. Et cette assemblée va se réunir tous les cinq, six ans. En 1954, l'évêque de Chicago, va s'opposer formellement à cela. En 1961, les 'orthodoxes' vont entrer dans ce conseil œcuménique. Au début de ces réunions, c'était que des chrétiens, il n'y avait pas de juifs ni de musulmans, d'hindous, etc. Et puis progressivement, certains catholiques se sont intéressés à cet esprit unioniste. Le Père Teilhard de Chardin, un jésuite, essaye de concevoir une unité du genre humain autour du Christ; l'humanité converge historiquement vers le Christ, qui est le centre de l'humanité. Mais, celui qui va être le vrai promoteur est le cardinal Mercier, archevêque de Bruxelles-Malines. Il va organiser à partir de 1921 les Discussions de Malines; l'idée était de réunir les anglicans et les catholiques pour faire des colloques, des discussions. L'intention initiale n'était pas forcément mauvaise, mais elle était dangereuse. C'est pour cela qu'en 1928 le pape Pie XI est intervenu. Le cardinal Mercier avait un conseiller qui s'appelait Dom Lambert Beauduin. C'est lui, qui va être l'âme de ce faux esprit œcuménique; il va être le promoteur de l'unité entre les anglicans et les orthodoxes. Il va être protégé par le cardinal Roncalli, le futur Jean XXIII. Dom Lambert Beaudouin ne voulait pas que les orthodoxes changent, il voulait que les catholiques apprennent à connaître, et à reconnaître leurs erreurs, vis-à-vis des orthodoxes, qui auraient pu faire quelque chose de mieux. Quand Pie XII est mort, Dom Lambert Beauduin était dans l'euphorie, et surtout quand il a appris l'élection de Jean XXIII. L'abbé Paul Couturier, un lazariste, va soumettre tous ces projets au cardinal Gerlier à Lyon, et il va se dépenser sans compter auprès des 'orthodoxes', des anglicans, et des réformés; c'est lui qui va être à l'origine de la fameuse Semaine de l'Unité, "fondement de l'œcuménsime" : l'idée c'est on discute, on discute, pour faire un. Il y a aussi le "groupe des Dombes", qui réunit des théologiens de différentes confessions, qui vont chercher à faire l'unité par la prière : on prie ensemble, avec l'idée de faire une séparation entre les dogmes importants et les dogmes moins importants... Et enfin, le grand maître de l'œcuménisme, qui va vraiment déterminer Vatican II, c'est le Père Congar, un dominicain. C'est lui la cheville ouvrière qui va orienter le concile Vatican II dans ses deux décrets "Unitatis redentegratio" (texte) et "Nostra Ætate" (texte), dans l'ouvrage Chrétiens désunis, où il considère philosophiquement que 'l'Église est en puissance' et pas en acte; c'est-à-dire que l'Église n'est pas encore parfaite, elle va le devenir; la perfection va se faire, alors qu'(avant Vatican II), on dit que l'Église est parfaite, elle est achevée, elle est une. Pour le Père Congar, non, l'Église n'est pas une, elle est à faire, elle est en construction permanente. Ce qui est faux, vous pourriez être les seuls catholiques dans le monde, et le monde entier pourrait ne plus être catholique, l'Église existe, elle est, elle est parfaite. Pour être parfaite, il faut quand même à l'Église un minimum d'autorité et c'est pour cela qu'il y aura toujours au moins un évêque dans le monde pour enseigner la vérité catholique. De même, chez le Père Congar, on trouve un humanisme de la religion, il faut incorporer ce qu'il y a d'humain, les valeurs humaines, pour rendre la religion plus humaine, plus sympathique : l'humanisme. Et c'est cet esprit que l'on retrouve dans Vatican II qui dit que oui, le monde moderne a beaucoup de choses, il faut quand même discerner dans ce qui se passe actuellement les choses intéressantes, etc."
Note du Blog Christ Roi.
Simon Claude MIMOUNI, spécialiste de renommée internationale de l'histoire de la formation du mouvement des disciples de Jésus dans le judaïsme, l'écrit également :
"C'est l'orthodoxie qui crée l'hétérodoxie. Et non l'inverse. Au commencement de l'Église, c'est en se considérant orthodoxes que ceux qui ne le sont pas sont rejetés comme hétérodoxes. Les orthodoxes établissent ainsi une filiation qui leur permet d'avoir une généalogie légitime face aux autres qui sont alors des opposants, qualifiés d'hérétiques." (Simon Claude MIMOUNI, Le Judaïsme ancien et les origines du christianisme, Bayard, Italie 2018, p. 295.)
CONCLUSION BLOG CHRIST ROI
Ce n'est donc pas les erreurs ni les hérésies qui définissent la foi orthodoxe. Aucun assemblage avec des hérésies, c'est-à-dire des mensonges, ne peut produire une once de vérité ni d'unité. Il serait temps que les oecuméniques post Vatican II en reviennent à ce que prônaient les premiers chrétiens, dont saint Irénée de Lyon, pourtant déclaré docteur de l'Eglise par François le 21 janvier 2021, avec le titre de "Doctor unitatis", Docteur de l'unité (!), lui qui a écrit le fameux Contre les hérésies..., toujours et plus que jamais d'actualité !
Quel accord du Christ avec Satan ? ou quel partage pour un croyant avec un non-croyant ? quelle entente y a-t-il entre le sanctuaire de Dieu et les idoles ? Nous, en effet, nous sommes le sanctuaire du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit lui-même : J’habiterai et je marcherai parmi eux, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. Sortez donc du milieu de ces gens-là et séparez-vous, – dit le Seigneur ; ne touchez à rien d’impur, et moi je vous accueillerai : je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, – dit le Seigneur souverain de l’univers.
Saint Polycarpe combat de nombreuses sectes qu'il juge hérétiques, en particulier certains gnostiques et notamment Marcion qui rejette l'Ancien Testament, ne garde qu’une sélection des nouveaux écrits et ne croit pas que Jésus est le Messie attendu des Juifs. Exclu de l’église de Rome en 144, Marcion se lance dans des campagnes missionnaires, fonde de nombreuses églises où l’on pratique une morale très austère, comportant la renonciation à la sexualité et à la vie de famille, tout en se préparant au martyre. Marcion, ayant été à la rencontre de saint Polycarpe lui dit : "Reconnais-nous." Polycarpe a-t-il réalisé des réunions "oecuméniques" avec Marcion ? Non, il lui a répondu : "— Je te reconnais pour le premier-né de Satan. Si grande était la circonspection des apôtres et de leurs disciples, qu'ils allaient jusqu'à refuser de communier, même en paroles, avec l'un de ces hommes qui falsifiaient la vérité. Comme le dit également Paul : 'L'hérétique, après un premier et un deuxième avertissement, rejette-le, sachant qu'un tel homme est perverti et qu'en péchant il est lui-même l'auteur de sa condamnation.' (Tite 3, 10-11). (Irénée de Lyon, Contre les hérésies, III, 3,4.) [...] L'Église, [...] c'est elle, [...] qui est la voie d'accès à la vie; 'tous' les autres 'sont des voleurs et des brigands' (Jn 10,8). C'est pourquoi il faut les rejeter (Tite 3,10), mais aimer par contre avec un zèle extrême ce qui est de l'Église et saisir la Tradition de la vérité." (Irénée de Lyon, Contre les hérésies, III, 4,1.)
Le saint martyr Cyprien (200-258), parlant du pseudo-évêque schismatique Novatien, lui refusa même l'appellation de chrétien, puisqu'il était détaché et séparé de l'Église du Christ :
"Qui qu'il soit , dit-il, et de quelque espèce que ce soit, ce n'est pas un chrétien qui n'est pas dans l'Église du Christ. Il peut aussi se vanter et avec de superbes paroles prêcher sa philosophie et son éloquence ; celui qui n'a pas été fidèle à la charité fraternelle et à l'unité ecclésiastique a aussi perdu ce qui était avant. Puisqu'une seule Église dérive du Christ pour le monde entier, divisée en plusieurs membres, un seul épiscopat est également répandu dans le pluralisme concordant de plusieurs évêques; après le mandat de Dieu, et après l'unité de l'Église partout proche et unie, elle s'efforce de faire l'Église des personnes humaines. Donc, quiconque n'observe ni l'unité d'esprit, ni l'unité commune de la paix, et se sépare du lien de l'Église et du Collège des Prêtres, ne peut avoir le pouvoir ou l'honneur d'un Évêque, n'ayant pas voulu maintenir ou l'unité, ni la paix de l'épiscopat" [Cyprien., Contra Novatien, Ep. 52 à Antonien, in encyclique Etsi Multa du Pape Pie IX, 1873.]
Face à la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron a annoncé mercredi soir, au cours d'une allocution, avoir demandé au premier ministre Jean Castex "d'élaborer un plan de résilience économique et social pour répondre aux difficultés" économiques provoquées par le conflit. (1)
Traduction : les entreprises françaises qui feront les frais des sanctions occidentales contre la Russie se verront aidées par un nouveau "quoi qu'il en coûte", financé avec les impôts payés par les Français.
La dette va s'envoler. Le premier "quoi qu'il en coûte" aura vu un endettement de la France sur plus d'un demi siècle pour rembourser 400 milliards de dette. (2) (3) Combien nous coûtera le plan de résilience économique et social" pour l'Ukraine ?
Add. 03-03-2022. Plan de résilience : Jean Castex promet de soutenir les secteurs affectés et le pouvoir d'achat
Invité sur le plateau du journal de 13 heures de TF1 ce jeudi, le premier ministre Jean Castex a exposé les priorités du plan de «résilience» pour l'économie française dans le cadre du conflit ukrainien. Un dispositif annoncé mercredi par le président Emmanuel Macron.
Principal objectif des mesures à venir, «protéger nos concitoyens et l'économie française», a promis le premier ministre. Cela passera par un soutien aux entreprises directement touchées par la perte du marché russe et ukrainien. «Nous identifions les secteurs concernés : l'industrie aéronautique, l'agriculture, le transport aérien, l'automobile», a expliqué Jean Castex en assurant que son gouvernement était encore dans une phase «d'évaluation de l'impact des sanctions et d'éventuelles contre-sanctions que pourrait prendre la Russie».
Le premier ministre s'est également dit attentif aux questions liées «au pouvoir d'achat, notamment à l'énergie, avec le pétrole à la pompe, le gaz russe dont nous sommes dépendants, l'électricité». (4)
Sources :
(1) https://www.lefigaro.fr/conjoncture/emmanuel-macron-annonce-un-plan-de-resilience-economique-et-social-20220302
(2) http://www.economiematin.fr/pdf.php?q=dette-covid-france-pays-europe-analyse-remboursement
(3) http://www.economiematin.fr/news-dette-covid-france-pays-europe-analyse-remboursement
(4) https://www.lefigaro.fr/social/plan-de-resilience-jean-castex-promet-de-soutenir-les-secteurs-affectes-et-le-pouvoir-d-achat-20220303
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La France va lancer un emprunt à 30 ans indexé sur l'inflation
Le document de Spiegel compromettant l'Otan a été publié le 18 février, soit six jours avant l'attaque russe sur l'Ukraine :
Pendant des décennies, la Russie a affirmé que l'expansion de l'OTAN vers l'Est violait les engagements occidentaux après la chute du mur de Berlin. Maintenant, un document remarquable a fait surface. ( https://www.spiegel.de/ausland/nato-osterweiterung-aktenfund-stuetzt-russische-version-a-1613d467-bd72-4f02-8e16-2cd6d3285295 )
Depuis plusieurs décennies, les responsables de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord ont toujours nié l’existence d’un document écrit qui aurait limité son extension vers l’Est lors de la disparition de l’URSS.
Pourtant d’après le très sérieux journal allemand Der Spiegel, un tel document existe bien. Il a été établi en 1991, et signés par les représentants Américains, Anglais, Allemands et Français, au moment du pacte portant sur la réunification des deux Allemagnes.
Voici ce qu’écrit le site Planètes 360 le 21 février dernier :
« Le magazine allemand confirme, en effet, les accusations de la Russie concernant l’élargissement de l’OTAN vers l’est en violation d’un accord datant d’après la chute du mur de Berlin. Un document écrit, prouvant un accord sur le non-élargissement de l’OTAN vers l’Est, a été trouvé dans les archives britanniques.
Der Spiegel évoque une découverte sensationnelle. Un document découvert dans les archives confirme la version du Kremlin selon laquelle l’OTAN ne devait pas s’élargir vers l’Est après avoir obtenu l’accord de Moscou sur l’unification de l’Allemagne. La découverte de ce document écrit tombe alors que le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a soutenu et continue d’affirmer que personne n’a fait de telles promesses à l’Union soviétique. Le document écrit, selon Der Spiegel, a été découvert dans les archives nationales britanniques par le politologue américain Joshua Shifrinson, professeur à l’université de Boston. Auparavant, le document était classé «secret», mais il a ensuite été déclassifié. »
Le 24 février, c’est au tour du journal « L’Humanité » de reprendre cette information :
« C’est écrit noir sur blanc. Comme le révèle Der Spiegel, un document émanant des Archives nationales britanniques confirme la thèse avancée par Moscou de l’existence d’un engagement de Washington et des puissances occidentales à ne pas étendre l’Alliance atlantique vers l’Est.
Ce texte, longtemps classé secret-défense, a été remonté des profondeurs des Archives par le chercheur états-unien Joshua Shifrinson, professeur à l’université de Boston. Il fait état du procès-verbal d’une réunion des directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Allemagne, tenue à Bonn le 6 mars 1991. Le thème était « la sécurité en Europe centrale et orientale.
Sans la moindre ambiguïté, les participants britanniques, états-uniens, français et allemands couchent sur le papier leur engagement à circonscrire l’Alliance atlantique au territoire de l’Allemagne unifiée, mais pas au-delà. Une telle expansion serait « inacceptable », est-il dit explicitement. »
Et ils ne sont pas les seuls à évoquer ce qui pourrait constituer une preuve accablante de la duplicité des Occidentaux envers la Russie. Le site News Front publie également ce texte qui ne laisse guère de doute :
« La Russie soutient depuis des décennies que l’expansion de l’OTAN vers l’Est est une violation des promesses occidentales faites immédiatement après la chute du mur de Berlin. Et maintenant un document remarquable émerge.
Jusqu’à il y a quelques semaines, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, se comportait avec beaucoup d’assurance. Le Norvégien a répondu avec confiance à la question de « Der Spiegel » si l’OTAN avait promis dans les années 90 de ne pas s’étendre à l’est. Stoltenberg a répondu avec confiance: « Ce n’est tout simplement pas vrai. Une telle promesse n’a jamais été faite, il n’y a jamais eu un tel accord en coulisses. C’est tout simplement faux. » .
Vérité ou non?
De la même manière que Stoltenberg, de nombreux politiciens, militaires et journalistes occidentaux voient la situation. C’est une position commune : l’admission en 1999 de la Pologne, de la Hongrie, de la République tchèque, puis d’autres pays d’Europe de l’Est à l’OTAN n’aurait pas contredit les accords avec Moscou après la chute du mur de Berlin en 1989. Cette position générale est compréhensible. Le président russe Poutine, en toute occasion, répète que l’Occident a trompé son pays avec l’élargissement de l’OTAN. Et puisque Poutine prétend cela, alors qui en Occident veut être accusé d’être un assistant de la propagande de Poutine ?
Et pourtant : la version de Stoltenberg soulève des questions. Ceci est confirmé par un document des Archives nationales britanniques. Ce document a été mis au jour par le politologue américain Joshua Shifrinzon, et initialement ce document a été classifié. Le document fait référence à la réunion des secrétaires d’État du ministère américain des Affaires étrangères, de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Allemagne à Bonn le 6 mars 1991.
Le thème de la réunion était la sécurité de la Pologne et d’autres pays d’Europe de l’Est. La RDA et la RFA se sont unies cinq mois avant la rencontre. Depuis des mois, les politiciens de Varsovie et de Budapest signalent leur intérêt pour les alliances occidentales d’États. Et le document prouve qu’à ce moment-là, les Britanniques, les Américains, les Allemands et les Français étaient unis : l’adhésion à l’OTAN des pays d’Europe de l’Est était « inacceptable ».
La remarque suivante du représentant de l’Allemagne Jurgen Hrobog dans ce document est particulièrement intéressante : « Lors des négociations sur la formule 2 + 4, nous avons été clairs : l’OTAN ne sera pas étendue de l’autre côté de l’Elbe. Par conséquent, nous ne pouvons pas proposer à la Pologne et à d’autres pays d’Europe de l’Est l’adhésion à l’OTAN. Rappelons que les négociations 2 + 4 étaient des négociations entre la RFA et la RDA avec des représentants des quatre puissances qui ont gagné la Seconde Guerre mondiale (Grande-Bretagne, URSS, USA, France).
Le moins que l’on puisse dire de cet événement est qu’il pourrait remettre en question un certain nombre de choses concernant l’OTAN. La première est tout bonnement de savoir pourquoi l’effondrement de l’Union Soviétique n’a pas induit sa dissolution ? L’OTAN avait été crée en 1949 pour s’opposer à l’éventuelle expansion vers l’Ouest de l’URSS. Celle-ci ayant disparue, la logique élémentaire devait faire également disparaître l’OTAN. Or, c’est exactement le contraire qui s’est produit. La zone OTAN s’est élargie pratiquement jusqu’aux confins de la Russie et son domaine d’intervention s’est étendu jusqu’au moyen-orient…
[...]
Il ressort clairement du document que le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Allemagne et la France ont convenu que l’adhésion des pays d’Europe de l’Est à l’OTAN était « catégoriquement inacceptable » .
« Nous avons clairement indiqué à l’Union soviétique, dans les pourparlers 2 plus 4, ainsi que dans d’autres négociations, que nous n’avions pas l’intention de bénéficier du retrait des troupes soviétiques d’Europe de l’Est … L’OTAN ne devrait pas non plus s’étendre formellement vers l’est ou de manière informelle» , cite le représentant américain der Spiegel.
La Russie s’est opposée à l’expansion de l’OTAN à l’Est, se référant aux promesses correspondantes des pays occidentaux.
« Et ils nous disent : Est-ce écrit sur un bout de papier ? Non ? Bon, c’est tout, allez-vous-en, on s’en foutait de vos soucis » , a déclaré le président russe.
En réponse, Jens Stoltenberg a ensuite déclaré que l’Alliance de l’Atlantique Nord « n’a jamais promis de ne pas s’étendre » . Dans une interview avec le même Der Spiegel, il a déclaré qu’ « il n’y a jamais eu une telle promesse, il n’y a jamais eu un tel accord en coulisses, c’est juste absurde ». Mais maintenant, Spiegel publie un document qui dit noir sur blanc exactement le contraire. L’OTAN a promis. Et la promesse n’a pas été tenue. Et la façon dont l’Occident exige avec zèle et exigence quelque chose de la Russie vous fait penser : pourquoi tout est-il ainsi ?
Ces choses sont beaucoup trop importantes pour qu’elles soient traitées avec un tel mépris. Même s’il ne fait plus guère de doute que l’OTAN a été créé pour devenir à terme le bras armé d’un futur gouvernement mondial dominé par l’Etat profond américain, ceci n’est qu’un projet. Entre-temps, ce sont les peuples qui sont en train de sortir de la léthargie dans laquelle on les a maintenus par une communication lénifiante et orientée, et ces peuples croient encore à l’avenir des nations qu’ils ont mis si longtemps à constituer.
Alors, certes, le monde est en train de changer, mais rien ne permet de dire aujourd’hui qui va l’emporter, des mondialistes ou des souverainistes attachés à leurs « Etats-nation ».
Source: Breizh Info | Nouveau Monde
Le Carême est immédiatement précédé d'une "célébration" qui n'est aucunement mentionnée sur le calendrier liturgique : le Mardi gras.
Le Mardi gras est une période chrétienne qui marque, en apothéose, la fin de la "semaine des sept jours gras" autrefois appelés jours charnels. Cette période pendant laquelle on festoyait précède le mercredi des Cendres, marquant l'entrée dans le Carême pendant lequel le chrétien mange "maigre", en s'abstenant notamment de viande ; d'où l'étymologie du mot "carnaval" qui dérive du latin médiéval "carnelevare" signifiant "enlever, retirer la chair" (c'est-à-dire "retirer la viande" de la table, dont elle restera absente durant tout le carême).
De nombreux carnavals ont lieu le Mardi gras.
Mardi gras, populairement, est aussi le jour où l'on mange les fameux "beignets de carnaval". Il est aussi populaire aujourd'hui pour les enfants de se déguiser et/ou demander aux voisins dans les villages des œufs, du sucre, de la farine, etc, ceci afin de faire des gâteaux ou des crêpes qu'ils peuvent manger en fin d'après-midi.
C'était une "dernière folie" pour se préparer au jeûne sévère et à l'abstinence qui devaient commencer le lendemain avec le mercredi des Cendres. Cette tradition populaire avait probablement des motivations très pratiques. Les aliments interdits par la discipline rigoureuse de l'Eglise étaient précisément ceux qui ne se conservaient pas. Or, jusqu'au XIXe siècle, la réfrigération était inconnue, il allait donc de soi de manger tout ce qui risquait de se perdre pendant ces six semaines de Carême, et d'aider les autres familles à en faire autant dans une ambiance festive.
Le carnaval tel que nous le connaissons était déjà populaire au XIVe siècle. Il porte la marque des coutumes préchrétiennes de divertissements et de mascarades associées à la célébration païenne de l'équinoxe de printemps. Parce que l'Eglise interdisait toutes réjouissances pendant le Carême, il était normal de faire la fête juste avant.
Actuellement, le Mardi gras est associé à des coutumes alimentaires appréciées de tous, particulièrement des enfants : crêpes, beignets ou bugnes, gaufres, etc., en fonction des régions de France.
Comptines
Mardi gras, t'en va pas, tu mangeras des crêpes. Mardi gras, t'en va pas, tu mangeras du chocolat.
Mardi gras est mort, il est pas mort il dort, Ah !! Mardi gras !! T'en fais pas, t'auras des crêpes. Ah !! Mardi gras !! T'en fais pas, t'en auras pas (comptine boulonnaise, Pas-de-Calais)
Mardi gras, ne t'en va pas, je fais des crêpes, je fais des crêpes. Mardi gras ne t'en va pas, je fais des crêpes et tu en auras.
Dictons
Mardi gras près du feu, Pâques auprès de la porte ; Mardi gras près de la porte, Pâques auprès du feu.
Mardi gras, beau temps, beau foin.
Si le soleil luit tôt le matin, semailles de Mardi gras vont bien.
Mardi gras pluvieux, fait le cellier huileux (Périgord)
Le jour de Mardi gras, si les noyers sont mouillés, y'aura des noix (Charente)
Sources: 1; Greg DUES, Guide des coutumes et traditions catholiques, traduit de l'anglais et adapté par Emmanuelle Billoteau, Bayard, Paris 2004, p. 137; 2
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1790 : interdiction des festivités du Carnaval sous la Révolution
"PC Jupiter" https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/guerre-en-ukraine-ce-qu-il-faut-retenir-de-l-allocution-d-emmanuel-macron-63e3a446-9568-11ec-9ce0-a8acd3395b1a
"Les évènements ... auront des conséquences durables, profondes sur nos vies", a déclaré Emmanuel Macron le 24 février, dans le "PC JUpiter", le bunker situé sous l'Elysée", à propos de la démilitarisation de l'Ukraine par la Russie.
Dans un communiqué commun, l'avocat Fabrice Di Vizio et et Florian Philippot expliquent qu'il s'agit "exactement des mêmes phrases qu'en mars 2020"..., lorsque Macron avait annoncé que la France était en "guerre" contre un virus... "Est-ce que c'est un narratif de communication pour le candidat Emmanuel Macron ou est-ce que c'est le chef de l'Etat qui en tant que chef des Armées fait la guerre ?", s'interroge Fabrice Di Vizio.
Dans une série de Tweets, Fabrice Di Vizio détruit le narratif que tente de construire "Jupiter" :
"Avant de faire la guerre à l’extérieur il faut signer l’armistice à l’intérieur !
"Nulle envie pour ma part de me laisser berner par un président de la république qui cherche juste à nous confisquer une élection, qui cherche à augmenter un état de siège pour augmenter ses pouvoirs !
"Il n'est pas question d'être dupe.
"Et à ce titre, non, la guerre, elle est faite sur notre territoire; la guerre, c'est ceux qui la subissent depuis deux ans, les soignants qui ont été virés ("suspendus" sans salaires, sans revenus, sans allocations, jetés à la rue. NdCR.)
"Nous avons ce 'Pass vaccinal' qui a isolé encore plus tout une partie de la population; nos enfants (masqués) sont encore les victimes de guerre.
"Non, nous avons livré la France entre les mains de McKinsey et compagnie.
"Nous avons une première guerre qui a été menée par des cabinets privés, celle qui a été menée sur notre territoire.
"Ce qui nous engage dans cette guerre à l'extérieur de nos frontières, est-ce que c'est l'industrie pharmaceutique ou l'industrie de l'armement, ou les Cabinets privés ? Qui gouverne ce pays ?
"Ce qui m'intéresse c'est que cette guerre qui est menée contre le peuple de France soit enfin achevée, que des excuses soient présentées, et que l'armistice soit signé ! Tant que celle-ci n'est pas faite, pas question de passer à autre chose !" (Source)
"La dernière fois que Emmanuel Macron a mis (les mots) protection et guerre dans la même phrase, cela s'est terminé en confinements et en discrimination des personnes non vaccinées ! ... Et on y est encore deux ans après ! Il n'y a rien à attendre de ce gouvernement; il a échoué sur toute la ligne sur le plan diplomatique. Il joue les forts avec la population française à défaut d'avoir réussi à imposer quoique ce soit, contrairement à ce qu'il avait suggéré. (En Ukraine, la moindre diplomatie eut été de demander d'appliquer les Accords de Minsk signés par Kiev et que Kiev n'a jamais respecté, à savoir l'arrêt des opérations armées contre les populations civiles russes du Donbass. NdCR.)".
"Ne pas soutenir la guerre en Ukraine, c'est être 'égoïste'. Encore?!
"Décidément je suis le roi de l'égoïsme. Je suis anti ce vax, et anti cette guerre. Désormais, aller tuer des gens c'est devenu un acte de générosité ! C'était quand la dernière fois qu'en géo-stratégie on a été généreux ? La libye, l'Irak, l'Afghanistan, la Syrie ? Les généreux qui veulent faire la guerre sont les mêmes qui voulaient nous piquer !".
"Cela pose une question : est-ce que finalement on peut mettre en berne la démocratie lorsqu'il y a un virus, puis lorsqu'il y a une guerre, cette guerre s'exerçant à 2000 KMS de chez nous ?
"Est-ce que désormais nous allons vivre de coups d'Etats politiques en coups d'Etat médiatiques ?
"C'est l'enjeu des citoyens de ne pas l'accepter et de faire preuve de rationalité."
Comme sainte Jeanne d'Arc nous l'enseigne, ainsi que le prophète Samuel, c'est Dieu qui désigne le roi. Sa volonté est au-dessus de tout, y compris des lois humaines les plus sacrés. Mais un roi se mérite, par la prière, les sacrifices et les œuvres. Pas de roi sans peuple.
Cf. Le 800e anniversaire de la bataille de Bouvines embarrasse l'Oligarchie
Video trouvée sur GALLIA SACRA GloriaTv
Il était évêque de Magydos, en Pamphylie, dans le sud de l'actuelle Turquie, quand éclata la persécution de Dèce. Nombreux furent alors les chrétiens qui apostasièrent pour sauver leur vie. Craignant que ses fidèles n'en fassent autant, il leur conseilla de fuir et lui-même se laissa arrêter. Conduit devant le gouverneur, il s'entendit condamner: "Puisque tu préfères un homme crucifié à nos divins empereurs, toi aussi tu mourras sur une croix." Et saint Nestor fut crucifié. (1)
Saint Nestor, Evêque en Pamphylie. Miniature du Menologion de Basil II, manuscrit enluminé contenant un synaxaire, livre liturgique orthodoxe, daté de la fin du Xe, du début du XIe siècle, actuellement conservé à la bibliothèque apostolique vaticane. C'est un des manuscrits byzantins les plus célèbres.
Le préfet avait dit : "Tant que nous n’aurons pas l’évêque entre les mains, nous ne pourrons rien contre les chrétiens."
Simulacre de procès et de déférences, pour le faire abjurer. Nestor garde son calme et sa détermination. Il est renvoyé devant une instance supérieure à Perge. Même scénario. Le jugement est sans appel : "Nestor, puisque tu n’as pas voulu obéir au victorieux empereur, ni aux dieux immortels, puisque tu es voué, comme je le vois, au Christ crucifié sous Ponce Pilate, tu subiras la même peine que lui. Tu seras crucifié !" Et il en fut ainsi.
Jusqu’à son dernier souffle, Nestor continue de parler du Christ. Certains de ses bourreaux, émus par cette constance, se convertissent. C’était en 250. (2)
Pensée spirituelle de Nestor :
"Toujours j’ai été, je suis et je serai avec mon Christ."
Courte prière de Nestor crucifié :
"Je bénirai le Seigneur en tout temps, et sa louange est toujours sur mes lèvres." (Psaume 33)
Le prénom Nestor est d'origine grecque et vient du nom d'un roi légendaire de Pylos. (3)
À Pergé en Pamphylie, l’an 250, la passion de saint Nestor, évêque de Magydos et martyr. Arrêté au temps de la persécution de l’empereur Dèce, il fut condamné à la croix par le gouverneur de la province, pour qu’il subisse le même supplice que celui qu’il reconnaissait comme le Crucifié.
Martyrologe romain
Sources :
;Mise à jour permanente.
Le 8 mai 2017, au vu des discours politiques très agités du candidat Macron hurlant dans ses meetings avec force geste "parce que c'est notre projet", nous avions pu titrer "Macron élu, la guerre civile à l'intérieur et la guerre à l'extérieur "en marche" !"
Voici venu comme annoncé il y a cinq ans..., et comme en 1792-93 (contre l'Autriche), en plus de la guerre à l'intérieur, la guerre à l'extérieur :
https://www.sudouest.fr/international/europe/ukraine/guerre-en-ukraine-voici-les-reponses-militaires-retenues-par-la-france-9389686.php
"Guerre en Ukraine : voici les réponses militaires retenues par la France"
Emmanuel Macron a décidé de renforcer la présence militaire française en Estonie sur terre et dans les airs. L’envoi de troupes en Roumanie va s’accélérer
Emmanuel Macron a donc confirmé dans la nuit de jeudi à vendredi la réponse militaire qu’il entendait apporter à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Et comme nous l’avons écrit, cette réponse aura bien pour cadre l’OTAN. L’Ukraine n’étant pas membre de l’Alliance, celle-ci ne peut donc... (1)
Pour les Français qui lisent cet article, il est temps de vous réveiller !
Pour rappel, Macron a commencé par mettre au pas la presse publique et privée; il a inventé "des ennemis intérieurs" (Claude Askolovitch), déclaré le 16 mars 2020 la "guerre" contre un virus, mais une guerre dans laquelle aucun ennemi n'est clairement identifié et où en réalité les Français se retrouvent privés de leurs droits élémentaires via confinements, masques, vaccination expérimentale et passeport dits "sanitaires", ce qui est une guerre à l'intérieur dirigée contre nous. Ce qui a pu faire dire au Général Guillaume, que Macron nous faisait une "guerre psychologique", tel que publié par Le Courrier des stratèges. Le tout en faisant classer secret défense les contenus des "conseils de défense".
L'analyste honnête verra que Macron a simplement liquidé l'Etat de droit, détruit le socle même des valeurs fondamentales de la dite "république", libre, égale, fraternelle et solidaire, que les droits et libertés fondamentales, la liberté et l'égalité à la naissance, droits imprescriptibles, n'existant plus, l'Etat n'existe plus.
Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.
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Ad. 27 - 02 -2022. RTL: Guerre en Ukraine : “La campagne présidentielle est suspendue, tout le monde est sonné”
Certains candidats continuent à poursuivre leurs campagnes, mais ils le disent eux-mêmes en off : ils sont déboussolés. Ils ne savent pas vers quoi ils vont et quels thèmes mettre en avant puisque ça écrase tout. Donc oui, la campagne est suspendue dans tous les cas à ce qui se passe à 2.000 km d'ici.
On ne voit pas comment cette campagne va évoluer, si on va pouvoir parler d'autre chose que la guerre. On attend la candidature d'Emmanuel Macron qui devrait de toutes façons arriver à la fin de la semaine prochaine. (2)
Bon voilà, on y arrive, c’est exactement là où il voulait nous emmener… Je ne sais pas pour vous ? Mais ça sent très mauvais ces élections présidentielles 2022… https://t.co/Pwgm3xM76w pic.twitter.com/4kxTgsQggq
— De Fabron Olivier (@DeFabron) February 27, 2022
S'exprimant le 24 février dans une courte allocution depuis l'Elysée quelques heures après le début de l'attaque russe pour démilitariser l'Ukraine, Emmanuel Macron engage la France dans "la guerre" :
"Nous avons tout fait pour éviter la guerre, elle est là. (3)
"Les évènements de cette nuit sont un tournant dans l'Histoire de l'Europe et de notre pays. Ils auront des conséquences durables, profondes sur nos vies et sur la géopolitique de notre continent." (4)
Face au retour des "heures troubles", Emmanuel Macron a fait un appel à l'unité. Il recevra vendredi ses deux prédécesseurs à -l'Elysée, François Hollande (2012-2017) et Nicolas Sarkozy (2007-2012). La consultation des anciens locataires de l'Elysée se fait dans les moments graves. Un message du président de la République sera lu vendredi devant les deux assemblées, comme le prévoit la Constitution. Un débat aura lieu mardi 1e mars.
"Les évènements ... auront des conséquences durables, profondes sur nos vies", déclare Emmanuel Macron.
Dans un communiqué commun, l'avocat Fabrice Di Vizio et et Florian Philippot expliquent dans une video qu'il s'agit "exactement des mêmes phrases qu'en mars 2020", lorsque Macron avait annoncé que la France était en "guerre" contre un virus.
"Est-ce que c'est un narratif de communication pour le candidat Emmanuel Macron ou est-ce que c'est le chef de l'Etat qui en tant que chef des Armées fait la guerre ?"
Sur Twitter, Maître Fabrice Di Vizio s'interroge :
"Avant de faire la guerre à l’extérieur il faut signer l’armistice à l’intérieur ! Nulle envie pour ma part de me laisser berner par un président de la république qui cherche juste à nous confisquer une élection, qui cherche à augmenter un état de siège pour augmenter ses pouvoirs ! Il n'est pas question d'être dupe. Et à ce titre, non, la guerre, elle est faite sur notre territoire; la guerre, c'est ceux qui la subissent depuis deux ans, les soignants qui ont été virés ("suspendus" sans salaires, sans revenus, sans allocations, jetés à la rue). Nous avons ce 'Pass vaccinal' qui a isolé encore plus tout une partie de la population; nos enfants (masqués) sont encore les victimes de guerre. Non, nous avons livré la France entre les mains de McKinsey et compagnie. Nous avons une première guerre qui a été menée par des cabinets privés, celle qui a été menée sur notre territoire. Ce qui nous engage dans cette guerre à l'extérieur de nos frontières, est-ce que c'est l'industrie pharmaceutique ou l'industrie de l'armement, ou les Cabinets privés ? Qui gouverne ce pays ? Ce qui m'intéresse c'est que cette guerre qui est menée contre le peuple de France soit enfin achevée, que des excuses soient présentées, et que l'armistice soit signé ! Tant que celle-ci n'est pas faite, pas question de passer à autre chose !" (Source)
"La dernière fois que Emmanuel Macron a mis (les mots) protection et guerre dans la même phrase, cela s'est terminé en confinements et en discrimination des personnes non vaccinées ! ... Et on y est encore deux ans après !", résume parfaitement Fabrice Di Vizio.
"Ne pas soutenir la guerre en Ukraine, c'est être 'égoïste'. Encore?! Décidément je suis le roi de l'égoïsme. Je suis anti ce vax, et anti cette guerre. ... Désormais, aller tuer des gens c'est devenu un acte de générosité ! ... C'était quand la dernière fois qu'en géo-stratégie on a été généreux ? La libye, l'Irak, l'Afghanistan, la Syrie. ... Les généreux qui veulent faire la guerre sont les mêmes qui voulaient nous piquer !".
"Cela pose une question : est-ce que finalement on peut mettre en berne la démocratie lorsqu'il y a un virus ? Puis lorsqu'il y a une guerre, cette guerre s'exerçant à 2000 KMS de chez nous ?
"Est-ce que désormais nous allons vivre de coups d'Etats politiques en coups d'Etat médiatiques ? C'est l'enjeu des citoyens de ne pas l'accepter et de faire preuve de rationalité."
Mise à jour du 28/02/2022. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, invité de l'émission «Questions politiques» sur Franceinfo et France Inter, dimanche 27 février, a déclaré que la France «exclut» d'envoyer des soldats français en Ukraine. Cependant, il a souligné que le pays apporte déjà un soutien matériel aux Ukrainiens. «Nous avons livré des armes, nous continuons à en livrer et nous allons augmenter nos livraisons. Le président Zelensky a communiqué une liste très claire d'équipements dont il a besoin et nous y répondons.» ( https://www.lefigaro.fr/international/en-direct-guerre-en-ukraine-une-discussion-entre-les-etats-unis-et-leurs-allies-ce-lundi-20220228 )
Aucun traité n'oblige la France à livrer des armes à l'Ukraine qui ne fait partie ni de l'UE ni de l'Otan. Le faire revient à faire une déclaration de guerre tacite à la Russie.
Add. Le Figaro 28 mars 2022 : Ukraine : Macron «exprime» sa «confiance» aux armées, «sait pouvoir compter» sur elles
Dans un message adressé aux armées lundi soir (28-02-2022) diffusé par l'Elysée, Emmanuel Macron a enfilé son costume de chef des armées en s'adressant directement à ses troupes. (5)
Add. 08-03-2022.
Les sanctions internationales contre la Russie ont été annoncées de la part des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l'Union européenne le 25-02-2022.
"J'ai parlé aux dirigeants du G7 ce matin et nous sommes d'accord, nous limiterons la possibilité pour la Russie de faire des transactions en dollar, euro, pounds et yen", a indiqué le président américain.
Une frappe qui fera de la Russie "le paria de l'économie mondiale", assure Joe Biden. "Nous bloquons quatre banques importantes dès aujourd'hui", a-t-il ajouté dans la foulée. Ainsi, les banques détenant 1.000 milliards de dollars seront ciblées, dont les banques VTB et Sberbank. Les actifs russes sont également gelés. "Nous ajoutons également des noms à la liste des (élites) russes et des membres de leur famille qui sont sanctionnés", explique Joe Biden.
Des sanctions qui coincident avec les déclarations de Boris Johnson, une heure plus tôt. "Nous allons geler tous les actifs de la banque VTB et pouvoir exclure les banques russes du système financier britannique", a-t-il expliqué devant le parlement britannique. Une centaine d'entités et d'individus sont concernés par ces sanctions.
Idem pour le Canda qui va sanctionner "58 personnes et entités" russes selon le premier ministre canadien Justin Trudeau. Il a évoqué des "sanctions sévères" qui cibleront des "membres de l'élite russe", des "grandes banques russes" et des "membres du Conseil de sécurité russe" notamment.
Plus tard dans la soirée de jeudi, l'UE a décidé de nouvelles sanctions qui frapperont des individus dans les cercles du pouvoir (gel des avoirs, interdiction du territoire européen...). Elles s'ajouteront à celles déjà entrées en vigueur mercredi soir, notamment contre des personnalités proches de Poutine.
Parmi les sanctions évoquées par Joe Biden au nom des Etats-Unis et de ses alliés, le secteur technologique est également ciblé, ce qui aura selon lui un impact "à long terme" sur toute l'économie russe. "Avec nos alliés et nos partenaires, nous couperons plus de la moitié des importations de haute technologie de la Russie", a-t-il expliqué.
Ce qui devrait pénaliser de nombreux pans de la "stratégie" de Vladimir Poutine. (sic)
https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/guerre-en-ukraine-quelles-nouvelles-sanctions-annoncees-contre-la-russie
(CNN) Le 27 février, la Maison Blanche et les pays de l'UE annoncent l'expulsion de "certaines banques russes" de SWIFT
(CNN)La Maison Blanche, ainsi que la Commission européenne, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Royaume-Uni et le Canada, ont annoncé samedi soir qu'elles expulseraient certaines banques russes de SWIFT , le réseau de haute sécurité qui relie des milliers d'institutions financières à travers le monde. le monde, s'engageant à "garantir collectivement que cette guerre est un échec stratégique pour (le président russe Vladimir) Poutine".
"Cela garantira que ces banques sont déconnectées du système financier international et nuira à leur capacité à opérer à l'échelle mondiale", ont-ils écrit dans un communiqué conjoint publié par la Maison Blanche
Samedi, l'Allemagne, qui avait précédemment mis en garde contre "l'impact massif" sur les entreprises allemandes si la Russie était interdite de SWIFT, a indiqué son soutien aux restrictions sous une forme ou une autre.
Retirer la Russie de SWIFT nuirait à la Russie mais aussi aux grandes économies européennes et aurait un impact sur les exportations d'énergie vers le continent.
https://edition.cnn.com/2022/02/26/politics/biden-ukraine-russia-swift/index.html
L'échec de la diplomatie européenne en Ukraine depuis huit ans, la guerre de Macron en Ukraine, son soutien idiot aux sanctions américaines contre la Russie, qui se retourne déjà contre nous, a des répercussions dans l’Hexagone avec une envolée des prix des carburants routiers, prix du gazole, du super sans plomb, du blé.
Au 28 février, le cours européen de référence pour le gaz, le TTF néerlandais, a augmenté de près de 50 % en une semaine, passant de 72,6 à 108,80 euros/MWh. Celui du blé a bondi de 7 % en 24 heures.
40 % des importations en gaz du continent proviennent de Russie. Notamment via des contrats passés auprès de Gazprom. Très proche du Kremlin, le groupe extrait 90 % du gaz russe en Sibérie et dans les profondeurs de la mer de Barents (au nord du pays). Mais de grandes disparités existent entre les États membres. Ainsi, la France n’importe que 17 % de gaz russe.
Pour se prémunir d’une trop forte augmentation, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé dès mercredi dernier être prêt à « prolonger » le gel des prix du gaz, en vigueur depuis le 1er novembre, jusqu’à la fin 2022.
https://www.leparisien.fr/economie/carburants-nouvelle-envolee-pour-le-litre-de-gazole-plus-de-3-centimes-en-une-semaine-28-02-2022-XMLFC5V275DMLL6Y5TTEPGEL24.php
Le prix du gazole s'envole partout en France et en Europe, conséquence de la mainmise russe sur une large partie du pétrole consommé par le continent.
https://fr.news.yahoo.com/prix-gazole-s-envole-14-150100804.html
Au 7 mars, le gaz naturel s'est envolé de 80 %, à 345 euros le MWh.
En raison de la flambée du pétrole, le prix à la pompe s'envole lui aussi. La barre des 2 euros a été franchie dans certaines stations-service.
https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/petrole-la-possibilite-dun-embargo-contre-la-russie-propulse-le-brut-a-130-dollars-1391728
Des répercussions sur les marchés agricoles
Les cours du blé et du maïs, dont l'Ukraine est respectivement le cinquième et le quatrième exportateur mondial, se sont envolés.
En France, la présidente du syndicat agricole FNSEA a exprimé son inquiétude, redoutant qu'en outre, les sanctions économiques européennes "créent un risque énorme de mesures de rétorsion contre les produits de l'UE"
En 2014, a rappelé Christiane Lambert, l'agriculture (et notamment les produits laitiers) avait été "le premier secteur qui a été ciblé par Vladimir Poutine" en ajoutant que les agriculteurs français n'avaient "jamais retrouvé les volumes perdus à ce moment-là".
https://www.francebleu.fr/infos/international/conflit-en-ukraine-les-sanctions-contre-la-russie-auront-elles-des-repercussions-en-france-1645608099
Une envolée du prix des médicaments
https://www.leparisien.fr/economie/envolee-du-prix-des-medicaments-vendus-sans-ordonnance-12-12-2017-7447131.php
L’ensemble des matières premières flambent, les bourses mondiales dévissent.
https://www.leparisien.fr/economie/guerre-en-ukraine-les-prix-du-carburant-vont-encore-grimper-24-02-2022-YTSGYLEW35CPZOFMJHKOMG3PKE.php
L'envolée du cours du brut devrait rapidement se répercuter sur le pouvoir d'achat des Français. Et à la différence du gaz, il n'y a pas de bouclier tarifaire pour l'entraver.
https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/petrole-lirresistible-envolee-des-prix-1390811
Voilà voilà pour le "Mozart de la finance" : L'Europe a davantage à perdre que son allié américain contre la Russie dans le dossier ukrainien.
"Il est évident que l'Europe s'expose beaucoup plus que les États-Unis, car la proximité géographique va de pair avec des liens économiques et sécuritaires étroits", commente auprès de l'AFP Guntram Wolff, le directeur de l'institut bruxellois Bruegel.
"La marge de manoeuvre n'est pas du tout la même pour l'Europe" par rapport aux Etats-Unis, observe l'avocat spécialisé dans les sanctions économiques Olivier Dorgans, notant le risque de "se sanctionner soi-même" en sanctionnant l'autre dans ce type de conflit.
https://www.lepoint.fr/monde/les-sanctions-contre-la-russie-plus-genantes-pour-le-voisin-europeen-que-pour-les-etats-unis-26-01-2022-2462071_24.php
Les sanctions contre la Russie, plus gênantes pour le voisin européen que pour les Etats-Unis
https://www.courrier-picard.fr/id272721/article/2022-01-25/les-sanctions-contre-la-russie-plus-genantes-pour-le-voisin-europeen-que-pour
L'administration Biden pousse auprès des Européens pour imposer cet embargo interdisant l’importation de pétrole et de gaz russes. Lundi, cette question a été évoquée lors d’une vidéoconférence entre Joe Biden, Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Boris Johnson. Sans faire l'unanimité à ce stade.
la France et le Royaume-Uni se sont dits prêts à "renforcer les sanctions" et à "accentuer la pression" sur la Russie.
Il faut dire que les répercussions d’une telle mesure seraient bien plus néfastes pour les pays européens particulièrement dépendants -quoi qu’à des degrés différents- des hydrocarbures russes, que pour les Etats-Unis.
Dans leurs communiqués respectifs publiés à l’issue des échanges entre les quatre dirigeants, ce 8 février, la France et le Royaume-Uni se sont dits prêts à "renforcer les sanctions" et à "accentuer la pression" sur la Russie.
https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/tout-comprendre-vers-un-embargo-des-occidentaux-sur-le-gaz-et-le-petrole-russes_AD-202203080291.html
Mise à jour du 22/04/2022
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, dans un Conseil des ministres le 13 avril 2022 révèle qu'en violation avec les Accords de Minsk, la France a continué à armer l'Ukraine depuis 2014, lui permettant de pilonner le Donbass :
''La totalité des livraisons d'équipements militaires à l'Ukraine, ces dernières semaines, depuis que le conflit a démarré, s'élève à 100 millions d'euros, par la France.
Et je veux rappeler aussi que depuis 2014 et le début de ce conflit militairement, la France a été le premier fournisseur d'armes en direction des ukrainiens'', a-t-il déclaré.
Gabriel Attal indique donc tacitement que de ce fait, le conflit Ukraine-Russie n'a pas été initié par la Russie; il ajoute que la France entend "aller le plus loin possible dans les sanctions" à l'échelle européenne contre Moscou.
https://www.lindependant.fr/2022/04/13/guerre-en-ukraine-la-france-a-livre-100-millions-deuros-dequipements-militaires-a-lukraine-depuis-le-debut-de-linvasion-russe-10233735.php
Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron dévoile la livraison de missiles Milan et de canons Caesar
Jusqu'à présent, la France gardait le silence sur le contenu de ses envois militaires. Mais Emmanuel Macron a détaillé ce vendredi (22 avril. Ndlr.) les livraisons d'armes à Kiev.
Contrairement à de nombreux alliés occidentaux, la France gardait le silence sur le contenu de ses livraisons militaires à Kiev. À peine assumait-elle envoyer du carburant et de «l'armement défensif», c'est-à-dire des casques, des gilets pare-balles, des équipements de déminage et médicaux. Contacté à plusieurs reprises ces dernières semaines par Le Figaro, le ministère des Armées n'avait pas souhaité expliquer son silence.
Mais dans un entretien à Ouest-France , Emmanuel Macron a dévoilé ce vendredi l'envoi de missiles antichar Milan et de canons automoteurs Caesar. Concernant les premiers, il ne s'agit pas réellement d'une nouvelle dans la mesure où le député insoumis Alexis Corbière, membre de la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale, avait déjà révélé la fourniture de «quelques missiles antichars», ce qui lui avait été reproché par la majorité. Le journal Le Monde avait confirmé cette information, évoquant la livraison de «quelques dizaines» de missiles Milan. Evoquant une aide française d'une valeur totale de 120 millions d'euros, L'Opinion a précisé que la France a aussi offert des missiles antichars Javelin et des missiles anti-aériens à très courte portée Mistral.
En revanche, jusqu'ici, la livraison de canons Caesar n'avait pas fuité. Déployés en Irak contre l'État Islamique mais aussi au Mali avec une redoutable efficacité, ces canons automoteurs peuvent lancer à 40 kilomètres des obus de 155 millimètres avec une cadence de six à huit coups minute. Le président candidat n'a pas précisé l'ampleur de cette livraison. L'on sait seulement que la France veut se doter en 2025 de 109 Caesar. Selon Ouest-France , 12 canons seraient prélevés sur les stocks de l'Armée de terre pour une mise en service «début mai».
Le ministère des Armées a récemment évolué sur sa discrétion révélant dans un communiqué du 15 avril livrer «des moyens de protection, d'équipements optroniques, de l'armement et des munitions, ainsi que des systèmes d'armes». Pour l'Ukraine, la réception de tels armements lourds pourrait peser lourd dans sa lutte contre l'envahisseur russe. Depuis plusieurs semaines, les Occidentaux assument en effet l'envoi de nouveaux matériels, comme des blindés. Mardi, John Kirby, porte-parole du Pentagone, annonçait la mise à disposition de pièces détachées d'avions de chasse.
https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-emmanuel-macron-devoile-la-livraison-de-missiles-milan-et-de-canons-caesar-20220422
Mise à jour juin 2022
THE GUARDIAN le 2 JUIN 2022 : "La Russie est en train de gagner la guerre économique - et Poutine n'est pas près de retirer ses troupes".
"Les effets pervers des sanctions se traduisent par une augmentation des coûts du carburant et des denrées alimentaires pour le reste du monde – et les craintes d'une catastrophe humanitaire grandissent. Tôt ou tard, un accord doit être conclu."
https://www.theguardian.com/commentisfree/2022/jun/02/russia-economic-war-ukraine-food-fuel-price-vladimir-putin
Mise à jour du 19 août 2022
Macron appelle les Français à accepter de payer le prix de "notre liberté" lors d'un discours pour le 78e anniversaire de la libération de Bormes-les-Mimosas (Var) le 17 août 1944.
''Aujourd'hui au milieu des périls de notre temps et de cette guerre qui tonne à nos portes. … Je pense à notre peuple auquel il faudra de la force d'âme pour regarder en face le temps qui vient. Résister aux incertitudes, parfois aux facilités et à l'adversité, et unis, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs.''
https://www.lefigaro.fr/international/ukraine-macron-denonce-l-attaque-brutale-de-poutine-et-appelle-les-francais-a-accepter-de-payer-le-prix-de-la-liberte-20220819
Afp Extrait Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=0-P_VcOikfA
Le 14 août Zelensky admettait qu'il bombardait sa propre centrale nucléaire ( https://www.theguardian.com/world/video/2022/aug/14/ukraine-target-russian-forces-zaporizhzhia-nuclear-plant-zelenskiy-video ). Macron considérant que les Russes sont responsables ..., déclare cinq jours après cet aveu que les Français doivent payer le prix de leur liberté !! Il est manifeste que Macron veut sa guerre, sans consultation, en dépit de toute raison, mais cette 'guerre' n’est pas la nôtre. Les Français n’en veulent pas.
Mise à jour du samedi 8 octobre 2022
Lors de la première réunion de la Communauté politique européenne (CPE) dont il est à l'origine de ce nouvel ensemble, Emmanuel Macron a annoncé vendredi 7 octobre, la création d'un "fonds spécial" pour que l'Ukraine puisse "acheter directement auprès de nos industriels (français) les matériels dont elle a le plus besoin pour soutenir son effort de guerre". Ce fonds spécial sera doté de 100 millions d'euros "pour commencer". Ces fonds financeront l'achat "d'armes défensives" comme celles déjà livrées par la France depuis le début de l'offensive russe en Ukraine en février, a précisé le chef de l'État.
"La France a fourni jusqu'ici 18 canons Caesar de 155 mm d'une portée de 40 km, montés sur camion, des missiles antichar et anti-aérien, des véhicules de l'avant-blindé (VAB), du carburant, des équipements individuels et une quinzaine de canons tractés TRF1 de 155 mm à l'Ukraine. 'Il y a très clairement une volonté réaffirmée d'accompagner l'Ukraine dans ce moment de la guerre, de continuer à l'accompagner par notre soutien budgétaire, par la préparation de la reconstruction ou par notre soutien militaire', a souligné le chef de l'État.
https://www.lepoint.fr/monde/ukraine-nucleaire-les-annonces-d-emmanuel-macron-apres-la-cpe-07-10-2022-2492887_24.php#11
Après l'explosion du pont de Crimée, un grand timbre à l'effigie de l'événement a été installé devant la mairie de Kiev ce samedi matin. https://twitter.com/BFMTV/status/1578690600005783553/photo/1
🔴 EN DIRECT
— BFMTV (@BFMTV) October 8, 2022
Un grand timbre à l'effigie de l'explosion du pont de Crimée installé à Kievhttps://t.co/14VIGrq0jZ pic.twitter.com/xfnH9foP4f
Les enquêteurs russes affirment ce samedi avoir identifié le conducteur du camion piégé potentiellement à l'origine de l'explosion du pont de Crimée. Trois personnes sont mortes dans cette explosion, selon un premier bilan des enquêteurs. https://www.bfmtv.com/international/asie/russie/en-direct-ukraine-un-incendie-s-est-declare-sur-le-pont-de-crimee_LN-202210080050.html#article_139784
Selon le Washington Post, le 8 octobre, les services secrets ukrainiens seraient à l'origine de l'explosion du pont de Crimée. Les Ukrainiens, après avoir endossé l’acte, tente de rétropédaler.
Le représentant de la Douma d'État, Morozov, a déclaré que l'attaque annoncée depuis longtemps contre le pont de Crimée n'était pas seulement un défi, mais une déclaration de guerre sans règles - RIA Novosztyi
https://twitter.com/LoetitiaH/status/1578662895181000706?s=20&t=5YsbLIa5o5iA4byYaGUTJw
La Douma considère l'incident du pont de Crimée comme une "déclaration de guerre sans règles"
La chaîne d’information Russia Today a rapporté les déclarations d'Oleg Morozov, vice-président de la Douma, qui a affirmé : “Une guerre terroriste peu convaincante est menée contre nous. L'attaque terroriste contre le pont de Crimée n'est plus seulement un défi, mais une déclaration de guerre sans règles“.
https://www.aa.com.tr/fr/monde/russie-la-douma-consid%C3%A8re-lincident-du-pont-de-crim%C3%A9e-comme-une-d%C3%A9claration-de-guerre/2706111
La réponse de Moscou sera brutale a dit Medvedev, suite à l’attaque du pont en Crimée. Une enquête est ouverte, selon le Kremlin cela ressemble à un attentat visant les infrastructures russes. Tass
https://twitter.com/LoetitiaH/status/1578672052906516480?s=20&t=R0D38n1JVTY4an_hk9pQMg
Les ruptures d'approvisionnement dans le stations essences : "un phénomène purement lié" à des "mouvements sociaux", selon Macron
Lors de la conférence de presse donnée à l'issue d’un sommet européen informel à Prague vendredi 7 octobre, à propos de grèves dans des groupes pétroliers (Esso puis Total) liées à des revendications salariales, qui "ont conduit à certaines ruptures sur certaines stations", et provoquent depuis quelques jours, de graves problèmes d’approvisionnement en carburants en France, Emmanuel Macron a déclaré qu'il s'agissait d'"un phénomène purement lié à ces mouvements sociaux", appelé au "calme" et à la "responsabilité". "Je sais l’inquiétude qu’il y a chez beaucoup de nos compatriotes" au sujet des carburants. "Je veux ici vraiment avoir un message (…) d’appel au calme", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet européen informel à Prague. "J’appelle aussi chacune et chacun à la responsabilité. (…) Toutes les revendications salariales sont légitimes, mais il ne faut pas qu’elles empêchent les uns et les autres de vivre et de pouvoir circuler".
https://www.letelegramme.fr/france/energie-carburants-kohler-l-essentiel-de-la-prise-de-parole-d-emmanuel-macron-a-l-issue-du-sommet-europeen-de-prague-07-10-2022-13195298.php
Sources :
(1) https://www.sudouest.fr/international/europe/ukraine/guerre-en-ukraine-voici-les-reponses-militaires-retenues-par-la-france-9389686.php
(2) https://www.rtl.fr/actu/politique/guerre-en-ukraine-la-campagne-presidentielle-est-suspendue-tout-le-monde-est-sonne-raconte-benjamin-sportouch-7900128420
(3) https://www.leparisien.fr/politique/ukraine-emmanuel-macron-convoque-un-conseil-de-defense-24-02-2022-VRXCK22RSNGN3D6MJYU2M53LCQ.php
(4) https://www.lesechos.fr/politique-societe/emmanuel-macron-president/guerre-en-ukraine-macron-evoque-un-tournant-dans-lhistoire-de-leurope-1389439
(5) https://www.lefigaro.fr/politique/ukraine-macron-exprime-sa-confiance-aux-armees-sait-pouvoir-compter-sur-elles-20220228
Add. 4 janvier 2023. L'ancien dirigeant de l'agence spatiale russe envoie un éclat d'obus du canon Caesar à Emmanuel Macron.
Dmitri Rogozine a envoyé un éclat d’obus au président français et dénonce « la responsabilité des crimes de guerre de la France » dans le cadre du conflit ukrainien.
Blessé dans une frappe ukrainienne sur Donetsk, l’ex-patron de l’Agence spatiale russe Roscosmos, Dmitri Rogozine a affirmé avoir envoyé un éclat d’obus « extrait par les chirurgiens » à l’ambassadeur de France en Russie pour le transmettre à Emmanuel Macron.
Dans une lettre diffusée sur Telegram par l’agence de presse RIA, il dénonce « la responsabilité des crimes de guerre de la France, des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne et des autres pays de l’OTAN dans le Donbass ».
https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/l-ancien-dirigeant-de-l-agence-spatiale-russe-envoie-un-eclat-d-obus-a-emmanuel-macron-d9543d0e-8c1a-11ed-9fb2-0b86ee40425f
Add. 5 janvier 2023. Guerre en Ukraine : Macron va livrer des chars AMX-10 RC à Zelensky
Emmanuel Macron a annoncé mercredi à son homologue ukrainien Volodimir Zelensky, lors d'un entretien téléphonique, la livraison à l'Ukraine par la France de chars de combat légers AMX-10 RC, a déclaré l'Elysée.
https://www.lindependant.fr/2023/01/04/guerre-en-ukraine-macron-va-livrer-des-chars-amx-10-rc-a-zelensky-10904470.php
Add. Le 31 janvier 2023, la Premier ministre Elisabeth Borne déclare sur Twitter : ‘’Nous serons aux côtés de l’Ukraine et du peuple ukrainien jusqu’à la victoire. Jusqu’au retour de la paix en Europe.’’
https://twitter.com/Elisabeth_Borne/status/1620525537012891648?t=ZcHzGcHZG6F6z66QHLBgzQ&s=09
Comment être pour le ''retour de la paix'' tout en appelant à la ''victoire'' sur la Russie ? Ce propos est contradictoire comme tous les propos du président Macron depuis 2017.
Add. "L'Ukraine peut compter sur la France, ses partenaires européens et ses alliés pour gagner la guerre. La Russie ne peut ni ne doit l'emporter", assure Emmanuel Macron à Volodymyr Zelensky", le 8 février 2023.
Source : https://twitter.com/LCI/status/1623435505906974722
Add. 17 février 2023. Macron : "Nous sommes prêts à un conflit prolongé."
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/guerre-en-ukraine-nous-sommes-prets-a-un-conflit-prolonge-selon-emmanuel-macron/
Cette guerre n'est pas simplement celle des Européens, elle touche la planète entière», affirme Emmanuel Macron
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/ukraine-cette-guerre-nest-pas-simplement-celle-des-europeens-elle-touche-la-planete-entiere-affirme-emmanuel-macron/
Bref rappel. L'Ukraine appartenait à la Russie tsariste jusqu'à ce que Lénine lors de la Révolution bolchévique en 1917 l'arrache à la Russie pour en faire une république autonome.
La seconde Guerre mondiale n'a rien changé à cet état de fait. Entre 1991 et 2008 l'Ukraine a été neutre. Puis en 2014, le nouveau pouvoir mis en place au Maidan à Kiev, en réalité un coup d'Etat américain reconnu par Obama lui-même sur CNN a entraîné la sécession de Donetsk et Lugansk, deux villes russophones de l'Est de l'Ukraine, qui votèrent par référendum leur rattachement à la Russie. Poutine parla en mars 2014 de nationalistes néo-nazis et antisémites qui firent le coup d'Etat à Kiev.
Les raisons principales des événements ukrainiens sont économiques et géopolitiques. L'Occident tenta de pousser l'Ukraine à adhérer à l'OTAN.
En 2004, une "révolution orange" empêcha le Premier ministre Ianoukovitch de devenir président de l'Ukraine. Mais celui-ci parvint à se faire élire en 2010. Il refusa l'accord d'association de l'Ukraine à l'Union européenne en 2014, ce qui déclencha un nouveau mouvement de contestation à Kiev qui renversa unilatéralement l'ex président Ianoukovitch en février 2014 et déclara les régions de l'est de l'Ukraine (qui ne reconnaissaient par le putsch et souhaitaient alors une fédéralisation), de "terroristes". Belle inversiona ccusatoire ! La junte de Kiev lança alors contre les civils d'Ukraine de l'Est l'opération dite "antiterroriste" qui débuta à Slaviansk, et provoqua un conflit meurtrier et criminel (usage de bombes au phosphore).
Les Accords de Minsk 1 et 2 signés par Kiev et les républiques indépendantes du Donbass (2014 et 2015) n'ont jamais été respectés par Kiev. Depuis huit ans, Kiev bombarde les populations civiles du Donbass, faisant des milliers de morts. Selon les données des Nations Unies au 7 septembre 2014, le conflit a fait 3000 morts dont 2500 morts civils. Un génocide qui n'a jamais empêché les Occidentaux de dormir sur leurs deux oreilles ni de demander des représailles contre Kiev, soutenu par l'Otan.
Le Président russe Vladimir Poutine a donc décidé d'agir pour protéger les Russes d'Ukraine et a initialement déclaré que le but de l'opération en Ukraine était d'aider la République Populaire de Lugansk et la République Populaire de Donetsk, notamment par la voie de la démilitarisation et de la dénazification de l'Ukraine. Et cela, en fait, fait partie intégrante du statut de neutralité", a expliqué ce 25 février Dmitri Peskov. (1)
Dans son discours adressé au peuple russe le 24-02-2022 ( https://nouveau-monde.ca/ukraine-dernier-message-du-24-fevrier-de-vladimir-poutine-a-son-peuple/ ) , Poutine a déclaré : ''nos plans n’incluent pas l’occupation de territoires ukrainiens. Nous n’avons pas l’intention d’imposer quoi que ce soit à qui que ce soit par la force. […] Chers camarades ! Vos pères, grands-pères, arrière-grands-pères ont à leur époque combattu les nazis, en défendant notre Patrie commune, ce n’est pas pour qu’aujourd’hui les néonazis prennent le pouvoir en Ukraine. Vous avez prêté serment au peuple ukrainien, et non à la junte antipopulaire, qui vole l’Ukraine et maltraite ce même peuple. N’exécutez pas les ordres criminels [de cette junte]. Je vous appelle à déposer les armes immédiatement et à rentrer chez vous. Soyons clairs : tous les membres de l’armée ukrainienne qui se plieront à cette exigence pourront quitter la zone de guerre sans entrave et retourner auprès de leurs familles. Permettez-moi d’insister une fois de plus : toute la responsabilité d’une éventuelle effusion de sang reposera entièrement sur la conscience du régime au pouvoir sur le territoire de l’Ukraine.'' (2) (3)
La Russie démilitarise l'Ukraine.
Poutine a déclaré que la Russie n'avait pas l'intention d'occuper l'Ukraine. La Russie ne veut pas de l'Ukraine, mais la Russie ne permettra pas la poursuite de la militarisation du pays par les États-Unis et l'OTAN ou les attaques ukrainiennes contre les Russes dans le Donbass. (4) (5)
Le Président ukrainien Zelensky s'est déclaré aujourd'hui prêt à discuter du statut de neutralité de l'Ukraine.
Qui était informé que le président Ukrainien avait lancé une offensive dans le Donbass quelques jours avant l'opération Russe ?https://t.co/ZAYiDQaCQ7
— Devotional (@Devotional8) February 27, 2022
Add. Selon le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov, Zelensky ment sur sa volonté de discuter du statut neutralité. (6)
L'Occident est devenu complice du génocide des habitants du Donbass, a indiqué le ministère des Affaires étrangères Zakharova. (7)
Sources :
(1) https://fr.sputniknews.com/20220225/poutine-repond-a-la-proposition-de-zelensky-de-negocier-1055361713.html
(2) Ukraine : dernier message du 24 février de Vladimir Poutine à son peuple Nouveau Monde https://nouveau-monde.ca/ukraine-dernier-message-du-24-fevrier-de-vladimir-poutine-a-son-peuple/
(3) uncutnews.ch/putins-komplette-rede-an-das-russische-volk-zum-beginn-der-militaeroperation
(4) https://uncutnews.ch/russland-demilitarisiert-die-ukraine/
(5) https://www.paulcraigroberts.org/2022/02/24/breaking-news-russia-demilitarizes-ukraine/
(6) https://ria.ru/20220225/zelenskiy-1775024026.html
(7) https://ria.ru/20220226/donbass-1775294217.html
Il défendit avec ardeur la sainte foi orthodoxe dans le temps de la fureur iconoclaste de l'empereur Théophile. Exilé sur les bords du Bosphore, il peignit, à son retour à Constantinople, une grande icône du Sauveur qui fut placée à la porte du palais impérial. Il fut envoyé deux fois à Rome auprès du Pape pour s'entretenir avec lui sur les moyens de restaurer la paix et l'unité. C'est au cours du second voyage qu'il meurt dans la ville des saints Apôtres.
Il est connu aussi sous le nom de Lazare le Confesseur: Ce moine peignait des icônes à Constantinople, alors que régnait Théophile, un iconoclaste forcené qui le fit jeter dans un cloaque. Saint Lazare s'en tira et se remit à peindre. L'empereur lui fit alors brûler la paume des mains. Mais l'impératrice Théodora le cacha dans une église, le soigna et le guérit. Devenue régente, elle mit fin à cette persécution et chargea saint Lazare d'aller annoncer la nouvelle au pape de Rome. Saint Lazare serait mort durant ce voyage, dans un naufrage, on ne sait si ce fut à l'aller ou au retour.
Lazare du Caucase est fêté le 23 février dans l'Église orthodoxe.
À Constantinople, vers 867, saint Lazare, moine. Né en Arménie, peintre remarquable de saintes images, il refusa de détruire ses œuvres et, sur l'ordre de l'empereur iconoclaste Théophile, fut soumis à d'atroces tortures, mais peu après, quand la controverse sur le vrai culte des icônes fut apaisée, l'empereur Michel III l'envoya à Rome pour rétablir la concorde et l'unité de toute l'Église.
Martyrologe romain (1)
Son corps fut rapporté à Constantinople où il fut enseveli dans l'église de saint Évandre en Galatie.
Il aurait peint les anges de l'Icône de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours avant d'offrir cette icône au Pape Nicolas Ier. (2)
Sources: (1) Nominis ; (2) Notre-Dame de la Bidassoa ; (Wikipedia)
Comment appelle-t-on un signal de sécurité connu qui est ignoré : négligence ou crime ?
Fin janvier, le professeur de psychologie de Ratisbonne Christof Kuhbandner a publié une étude de 28 pages qui montre un lien temporel alarmant entre le nombre de vaccinations COVID administrées et le nombre de décès officiellement enregistrés en Allemagne. Une chaîne de télévision autrichienne en a parlé. La semaine dernière, Bayerischer Rundfunk et l'agence de presse dpa ont publié des vérifications des faits, selon lesquelles les calculs étaient incorrects. Pour la première fois, le professeur Kuhbandner réagit en détail aux allégations et critique pour sa part les arguments statistiques douteux des critiques ainsi que la présentation inappropriée et trompeuse des faits dans les médias. CHRISTOF KUHBANDNER , 21 février 2022, 0 Comments ,PDF
Note de l'éditeur : L'article suivant est exceptionnellement long. Compte tenu de l'explosivité de la thèse, il est d'une importance considérable que les arguments des deux parties soient présentés et discutés dans les détails nécessaires. Ce qui suit explique :
(1) quelle est exactement la découverte alarmante
(2) qu'avant la publication de son étude, le professeur Kuhbandner en a discuté en détail avec STIKO
(3) que sa découverte est un signal de sécurité selon les règles actuelles de surveillance des médicaments (les effets secondaires inconnus des médicaments ne peuvent être détectés qu'en observant une augmentation de certaines maladies ou de décès au fil du temps avec l'administration)
(4) comment les autorités compétentes ignorent néanmoins par négligence ce signal de sécurité
(5) pourquoi l'enregistrement des décès présumés liés aux vaccinations par l'Institut Paul Ehrlich est manifestement inadéquat et méthodologiquement discutable
(6) comment plusieurs médecins confirment ces lacunes au Pr Kuhbandner
(7) comment les statisticiens essaient d'écarter le signal de sécurité avec des arguments douteux et des erreurs
(8) comment divers médias croient sans contrôle ces statisticiens
(9) comment les médias dissimulent délibérément les informations dont ils disposent à ce sujet et induisent ainsi le public en erreur
(10) pourquoi il est irresponsable d'ignorer ou d'écarter le signal de sécurité actuel au lieu de le poursuivre avec une étude plus approfondie et une analyse valide
Le 18 janvier 2022, ServusTV a rendu compte de mes conclusions sur l'augmentation des décès liés aux vaccinations COVID . Ces conclusions ont maintenant été reprises par divers médias. Plusieurs statisticiens ont tenté d'écarter le signal de sécurité qui lui est associé. Une vérification des faits ("Faktenfuchs") a été publiée sur Bavarian Radio , ainsi qu'un reportage radio dans lequel je suis discrédité et diffamé en tant que scientifique.
Encore une info qui a vu les "complotistes" avoir raison deux ans à l'avance ! Il est temps que les médias subventionnés et inondés d'argent public fassent leur travail à la place d'articles publiés par des sites non subventionnés et gratuits :
Covid-19 : les vaccins ne sont pas sans risques, voici pourquoi
Les vaccins que l’on administre de façon contrainte et massive aux populations ne sont ni complètement inoffensifs ni réellement efficaces. En outre, leurs effets secondaires à long terme sont inconnus. Explications avec Jean-Marc Sabatier, directeur de recherches au CNRS et docteur en Biologie Cellulaire et Microbiologie, affilié à l’Institut de Neuro Physiopathologie (INP), à l’université d’Aix-Marseille.
Après 18 mois de vaccination obligatoire, le ministre de la Santé, Olivier Véran, évoque « la fatigue vaccinale des Français » pour ne pas imposer une 4ᵉ dose. La vaccination Covid-19 peut-elle être dangereuse ?
Jean-Marc Sabatier- Pour répondre, il faut savoir comment cela se passe. Le virus SARS-CoV-2 s’attaque à notre organisme et induit des maladies Covid-19. Pour se protéger et défendre notre organisme, nous devons apprendre à notre système immunitaire à neutraliser le virus via la vaccination. Pour apprendre à notre organisme à se défendre avant d’être infecté par le virus, il faut lui présenter des constituants de ce virus, à savoir une ou plusieurs de ses protéines virales. Dans ce but, on injecte un ou plusieurs antigènes viraux, ou on fait produire par l’organisme (un ou plusieurs de) ces antigènes. Dans la majorité des vaccins actuels, on cible la production, par notre organisme, de la protéine spike du SARS-CoV-2 [c’est la protéine de surface du virus qui reconnaît le récepteur ECA2 des cellules cibles] à l’aide de vaccins à ARNm (vaccins Pfizer-BioNtech ou Moderna) ou de vaccins à vecteurs viraux exprimant cette protéine (vaccins AstraZeneca et Janssen). Le vaccin « Nuvaxovid » de Novavax à venir est directement basé sur la protéine spike recombinante. En réalité, ces protéines spike vaccinales sont légèrement modifiées par rapport à la protéine spike virale. Dans le cas des vaccins Chinois (Sinovac et Sinopharm), on injecte la totalité de la particule virale dont on a neutralisé le pouvoir infectieux par un traitement chimique préalable. Le but de ces vaccins est de stimuler la réponse immunitaire afin de reconnaître et neutraliser le SARS-CoV-2.
Voilà la théorie. Mais dans les faits, les vaccins remplissent-ils leur mission ?
J.-M. S.- Les vaccins utilisés doivent répondre à deux critères : ils doivent être efficaces contre le virus et inoffensifs pour notre organisme. À ce jour, il est clair que les personnes vaccinées peuvent être infectées par les variants du SARS-CoV-2, et transmettre le virus à d’autres personnes. Il y a donc un problème majeur d’efficacité.
De même, ces vaccins de première génération (basés sur la protéine spike du virus de Wuhan qui est une souche virale ne circulant plus depuis environ 18 mois) ne sont pas dépourvus d’effets secondaires -plus ou moins graves- chez les personnes vaccinées. Cela signifie que ces vaccins ne sont pas toujours inoffensifs selon les personnes, ce qui est aussi un problème majeur, car l’innocuité vaccinale qui devrait être une condition requise pour tout vaccin n’existe pas.
Les vaccins anti-Covid présentent donc des effets secondaires. Lesquels ?
J.-M. S.- Parmi les effets secondaires dits « immédiats » de la vaccination, on retrouve les myocardites, péricardites, thromboses, thrombocytopénies, troubles de la menstruation, et bien d’autres. Il est aussi fortement à craindre des effets indésirables plus « tardifs » (pouvant mettre des mois ou des années à apparaître), tels que maladies auto-immunes, cancers et pathologies neurologiques. Pour toutes ces raisons, je ne recommande pas la vaccination obligatoire et massive des populations (notamment des plus jeunes) contre le SARS-CoV-2 avec les pseudo-vaccins actuels.
Que préconiseriez-vous : un médicament ?
J.-M. S. – Pour ma part, il est clair que l’objectif poursuivi par la majorité des pays du monde est la vaccination de tous contre le SARS-CoV-2. Cette vaccination de masse est déraisonnable et se fait souvent au détriment de traitements alternatifs potentiels, tels que vitamine D, Ivermectine et autres. Personnellement, je pense que la vaccination de masse des populations ne poursuit pas un objectif purement sanitaire. Il est notable que des big-pharma proposent depuis peu des traitements anti-Covid-19, dont Pfizer avec le « Paxlovid » (combinaison d’un inhibiteur de la protéase 3CL et du ritonavir), et Merck avec le « Molnupiravir » (analogue de nucléoside).
Quid de l’immunité naturelle, notamment avec le variant Omicron moins dangereux que les précédents ?
J.-M. S.- Je pense que le variant Omicron et son sous-variant BA.2 sont une grande chance pour mettre un terme plus précoce à une pandémie qui dure depuis deux ans déjà. En effet, les caractéristiques de ce variant nous sont favorables, car il est extrêmement contagieux -jusqu’à plus d’un demi-million de personnes contaminées par jour en France- mais très peu méchant/virulent, avec une létalité très faible (3,2 fois inférieure à celle du variant Delta, selon une étude récente au Royaume-Uni) qui lui-même présente une létalité environ 4 fois inférieure à celle de la souche virale historique de Wuhan.
L’apparition successive des variants Delta puis Omicron suit une logique virologique, avec l’apparition de variants du SARS-CoV-2 de plus en plus infectieux, mais de moins en moins létaux. Grâce à l’immunité naturelle acquise après infection à Omicron (voire Delta), en plus de la vaccination, nous devrions passer de la pandémie (une épidémie qui s’étend au-delà des frontières des pays et qui peut se répandre sur un continent, un hémisphère ou dans le monde entier) à l’endémie (la persistance habituelle d’une maladie infectieuse et contagieuse dans une région donnée). La maladie y sévit alors en permanence ou de façon latente et touche une importante partie de la population. On parle d’endémie quand la présence de la maladie est connue, signalée, mais cela ne signifie pas que cette dernière est en progression ni qu’elle se répand.
Une propagation très rapide d’Omicron dans les divers pays du monde apparaît finalement souhaitable à ce stade, car l’apparition d’un variant du SARS-CoV-2 très infectieux et plus virulent/létal qu’Omicron ne peut être exclue, surtout avec la forte pression de sélection virale exercée par la vaccination et les rappels de masse.
Pourquoi dès lors, selon vous, les scientifiques des plateaux-télé et les autorités du Conseil scientifique s’acharnent-t-ils sur la vaccination obligatoire ?
J.-M. S. – Je pense que le conseil scientifique fait ce qu’il peut dans un contexte particulièrement difficile. À mon avis, ce conseil n’a pas les mains libres et doit être obligé de s’aligner sur la politique sanitaire gouvernementale (poursuivie également par de nombreux pays) qui est la vaccination à outrance et pour tous. Compte tenu des décisions parfois irrationnelles prises, je ne peux pas imaginer que les membres de ce conseil décident réellement de la politique sanitaire française.
Quant aux médecins et « spécialistes » qui parcourent les plateaux télévisés, il s’agit souvent des mêmes personnes invitées ; celles-ci sont toutes très favorables à la vaccination de masse et aux rappels multiples. Ceux qui ont un discours différent et/ou qui émettent des doutes sur le bien-fondé de la vaccination non sélective de la population ne sont généralement pas invités. Ainsi les discours dans les médias vont tous dans le même sens et sont en faveur de la vaccination, ce qui est regrettable.
Je tiens à préciser que je n’ai personnellement aucun conflit d’intérêts avec les laboratoires pharmaceutiques ou autres lobbies. Ma parole est libre.
(Fin de citation)
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Autres articles sur ce sujet :
Dr Vladimir Zelenko : "ils ont engagé l'expérimentation humaine de leur propre peuple"
Les autorités ecclésiastiques catholiques se tiennent le plus souvent à l’écart des soubresauts électoraux. Mais la situation en France a récemment attiré leur attention sur le cas d’un candidat, en particulier : Eric Zemmour. Au Vatican, une décision sans précédent pourrait être prise : menacer d’excommunication les électeurs tentés par le candidat d’extrême droite.
Un candidat « anti chrétien »
C’est une rumeur qui circule depuis quelques jours au sein de l’épiscopat français : le Cardinal Ladaria Ferrer, préfet de la puissante Congrégation pour la doctrine de la Foi, serait sur le point de menacer d’excommunication les fidèles catholiques qui voteraient pour Eric Zemmour.
Source : https://24heuresactu.com/2022/02/21/le-vatican-menacerait-dexcommunier-les-electeurs-de-zemmour/
Note du blog Christ Roi. Le problème est qu'un candidat à l'élection présidentielle en France, fille aînée de l'Eglise, puisse déclarer qu'il est CONTRE le Christ.
Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, je me déclarerai aussi pour lui devant mon Père qui est aux Cieux ; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père.
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"Destin français" : Eric Zemmour "pour l'Église et contre le Christ"
Le 19 février, des Canadiens des Convois de la liberté se sont mis à genoux et ont prié ensemble à 8:37 PM sur Vigilant Fox Twitter.
In Ottawa, protesters kneel in prayer and ask for strength in the face of heavy-handed policing and authoritarian rule. pic.twitter.com/6ZiW3nLFnA
— The Vigilant Fox 🦊 (@VigilantFox) February 19, 2022
À Ottawa, les manifestants s'agenouillent en prière et demandent de la force face à une police brutale et à un régime autoritaire.
Quinze minutes plus tard, une croix est apparue dans le ciel d'Ottawa, à 8:52 PM :
Photo prise à Ottawa ❤️ pic.twitter.com/AdYVOyFmFa
— Nathalie (@NathalieS008) February 19, 2022
Sources :
https://twitter.com/pandapetit5/status/1495123761997266945?t=xYIEtz0G_T_qcIg1zPYk1w&s=19
https://twitter.com/NathalieS008/status/1495124233663520770?t=wncdM8OOgP_1zRkKjfDlyQ&s=19
https://twitter.com/lille_sonia/status/1495667532157657088?t=oIdTPtynOKF3dD6PEnJS6A&s=19
https://nouveau-monde.ca/malgre-la-police-trudeau-et-les-medias-desinformateurs-le-mouvement-de-la-liberte-se-poursuit-au-quebec-et-ailleurs-au-canada/
Pierre Damien (en italien Pier Damiani) est né à Ravenne (Italie) en 1007 dans une famille noble, mais pauvre. Devenu orphelin de ses deux parents, il vécut une enfance marquée par les privations et les souffrances, même si sa sœur Roselinda s'engagea à lui servir de mère et son grand frère Damien l'adopta comme son enfant. C’est par reconnaissance pour ce frère qu’il se fera nommer Pierre Damien.
Grâce à son frère, Damien, il put faire des études.
Assailli de violentes tentations d’orgueil et de sensualité, il ne voit pas d’autres moyens d’échapper aux dangers du monde que d’entrer chez les moines camaldules de l’abbaye Sainte-Croix de Fonte Avellana, aux confins de la Marche et de l’Ombrie, où il s'adonne à une vie extrêment austère (1035). Il est ensuite élu prieur de Fonte Avellana (Marches, Italie), en 1043, d'où il fonde d'autres monastères. Sa réputation s'amplifiant, il fut sollicité par plusieurs papes pour réformer l'Église et voyagea pendant six ans comme légat du pape. Le savant Pierre Damien ne manque pas d’avertir ses moines:
"Prenons garde à la science qui ne vire point en amour. Souvent, le désir de trop embrasser intellectuellement peut devenir dangereux pour la vie spirituelle."
Conseiller de Clément II (1046-1047), il lui écrit :
"Travaillez à relever la justice qu'on foule aux pieds avec mépris ; usez des rigueurs de la discipline ecclésiastiques pour que les méchants soient humiliés et que les humbles se reprennent à l'espérance."
L’Église connaît une période difficile où bien des clercs, prêtres et moines, mènent une vie débauchée, en tous cas relâchée. Il devient célèbre pour la vigueur de ses sermons contre la simonie et le nicolaïsme. En 1051, il rédige le Livre de Gomorrhe, où il dénonce les vices du clergé (et en particulier les prêtres homosexuels pédérastes), dont il exige le renvoi de l’Église (réduction à l'état laïc de tout clerc, fut-il cardinal, si coupable de ces vices). Près d'être condamné par Léon IX (1048-1054) circonvenu par ses ennemis, Pierre Damien écrit au Pape :
"Je ne cherche la faveur d'aucun mortel ; je ne crains la colère de personne ; je n'invoque que le témoignage de ma propre conscience".
Saint Pierre Damien obtient finalement de la papauté (Léon IX aidé par Hildebrand, futur pape saint Grégoire VII) une réaction adaptée. Après avoir déserté la cour pontificale pendant la fin du pontificat de Léon IX et celui de Victor II (1055-1057), il est rappelé d'Ostie par Etienne IX (1057-1058) qui le promeut, malgré lui, cardinal-évêque ; il dénonce l'élection de Benoît X (1058-1059) entachée de simonie et, avec Hildebrand (futur saint Grégoire VII), après avoir contribué à l'élection de Nicolas II (1059-1061), il obtient le décret de 1059 qui réserve l'élection du pape aux seuls cardinaux.
Pierre Damien abandonna ses titres dès qu'il put pour retourner à Fonte Avellana. C'est sur le trajet du retour qu'il mourut, au monastère Sainte-Marie-des-Anges, à Faenza, la nuit entre le 22 et le 23 février 1072.
Grâce à ses nombreux écrits à caractère théologique, Pierre Damien fut proclamé Docteur de l’église le 1er octobre 1828 par le Pape Léon XII.
Son œuvre consiste en une imposante correspondance (158 lettres), et des sermons (75). Il est également l’auteur d’hagiographies et de traités, dont :
De divina omnipotentia, sur la puissance de Dieu (Lettre sur la toute-puissance divine, Paris: Cerf, 1972 (texte avec traduction) )
Une disputatio avec un Juif sur la Trinité et le Messie ;
Liber gratissimus, dédié à l’archevêque Henri de Ravenne, contre la simonie ;
De brevitate vitæ pontificum romanorum, sur la courte vie accordée aux papes.
Sa prédication forte par lettres, sa droiture morale, prépare la réforme grégorienne au XIe siècle et la merveilleuse efflorescence de l’Église du XIIIe siècle.
On le représente sous l'habit de moine camaldule ou en évêque.
Saint Pierre Damien, XVe siècle, Maître de Saint Pierre Damien, Ravenne, musée d'art de la ville, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 116-117.
Citations
"Que l’espérance te conduise vers la joie ! que la charité enflamme ton enthousiasme ! et que dans cette ivresse, ton âme oublie qu’elle souffre, pour s’épanouir en se dirigeant vers ce qu’elle contemple au-dedans d’elle-même." (Saint Pierre Damien, lettre à un malade)
"La tentation, ce n’est pas un mal. C’est une épreuve méritoire et la place où nous pouvons répondre de notre amour pour Dieu." (Saint Pierre Damien – Dominus vobiscum)
Fête le 21 février.
On invoque saint Pierre Damien pour les migraines, et tous les maux de tête en rapport avec des nombreuses études.
Mis à jour le 27/12/2022
(Le christianisme) leva sur le monde, avec l’étendard du Calvaire, le vrai drapeau de la réforme. Il attaqua l’orgueil par l’humilité, il attaqua la cupidité par la pauvreté, il attaqua le sensualisme par la mortification, il opposa à la concupiscence qui précipitait toutes les décadences la sainteté qui allait susciter tous les Progrès
… Et … le monde se trouva replacé sur cette route royale où depuis deux mille ans il remonte avec Jésus-Christ.
Les œuvres du Christ ne reculent pas, mais elles progressent.
La croix est victorieuse : couronne, devant le tombeau vide, c’est le signe de la résurrection. La croix prend sa signification de "Salus Mundi", Salut du monde.
Les premiers chrétiens faisaient le signe de la croix
"On se marque souvent avec peu de respect du signe de la croix, sans songer que c'est le signe des humiliations que Jésus-Christ a endurées pour nous. Dès votre réveil, faites le signe de la croix, et souvenez-vous qu'il vous indique tout d'abord que la journée qui commence doit être un pas courageux à la suite de Jésus-Christ. Au commencement des actions de quelque importance, faites le signe de la croix. Nous ne saurions trop nous rappeler qu'il faut les imprimer de l'esprit chrétien. Marquez-vous de ce signe auguste dans les moments où votre cœur est attristé... quand vous avez quelque souffrance physique ou morale ou à essuyer quelque assaut de la tentation. Ce signe sacré est l'effroi du démon, tandis qu'il rapproche de vous votre ange gardien." (Source: Avis spirituels pour servir à la sanctification des âmes (LXXIV), Seconde édition, Nancy, 1863.)
Le signe de croix lui-même était rapidement esquissé sur le front, les lèvres et la poitrine.
Ce fut ainsi que les premiers chrétiens tracèrent d'abord le signe de la croix. Plusieurs textes font allusion à cette triple marque sur le front, les lèvres et la poitrine, les trois parties supérieures de l'homme - intelligence, amour, force - se trouvant ainsi placées sous la protection de la croix.
Saint Justin, martyr en 165, nous apprend comment il faisait le signe de la croix : dextra manu in nomine Christe quos crucis signo obsignandi sunt obsignamus. (Quæst, 118.)
"Nous faisons le signe de la croix de la main droite sur les catéchumènes, parce que la main droite est censée plus noble que la gauche, bien qu'elle n'en diffère que par sa position, et non par nature; ainsi, nous prions vers l'Orient, comme étant la partie la plus noble de la création. De qui l'Eglise a-t-elle reçu cette manière de prier ? De ceux-là même qui lui ont appris à prier : les Apôtres." (Quæst, 18.)
Tertullien, né à Carthage entre 150 et 160 ( † et mort en 220) écrit début IIIe siècle dans "De la couronne du soldat" (écrit vers 211-212) :
"À chaque moment et à chaque pas, en entrant et en sortant, en nous habillant, en nous chaussant, en nous baignant, en nous mettant à table, en allumant les flambeaux, en dormant [les mains croisées sur la poitrine], en nous asseyant, quoi que nous fassions, où que nous allions, nous marquons notre front du signe de la croix. Ad omnem progressum atque promotum, ad omnem aditum et exitum, ad vestibum et calceatum, ad lavacra, ad menas, ad lumina, ad cubilia, ad sedilia, quacumque nos conversatio exercet, frontem crucis signaculo terimus." (De Coron. milit. C. III.)
Selon Saint Ephrem, né vers 306 à Nisibe dans l'actuelle Turquie et mort en 373, dit qu'à chaque instants, nos aïeux faisaient le signe de la croix. Ils le faisaient non seulement sur leur front, mais encore sur leurs yeux, sur leur bouche, sur leur poitrine : "in frontibus, et in oculis, et in ore, et in pectore et in omnibus membris nostris" (S. Ephrem, Serm. in pret. et vivif. crucem)
C'est au IVe siècle, à la fin de la persécution, que notre signe de croix actuel prévaudra. L'antique forme (sur le front, les lèvres et la poitrine) est cependant restée dans certains usages : par exemple, on le fait encore à la lecture de l'Évangile. (DANIEL-ROPS, Histoire de l'Eglise du Christ, tome II Les Apôtres et les Martyrs, Librairie Arthème Fayard, Paris 1965, p. 177.)
Florence CHAVE-MAHIR, historienne, auteur en 2004 de la première thèse de doctorat sur l'histoire des exorcismes médiévaux, cite et référence dans sa thèse de doctorat d'histoire, plusieurs exorcismes par le signum crucis dans l'hagiographie du XIIe siècle, comme dans la vie de saint Bernard. Au XVIe siècle, Thérèse d'Avila chasse le démon par le signe de la croix et sa puissance exorciste est bien connue. (F. CHAVE-MAHIR, L'Exorcisme des possédés dans l'Église d'Occident, Xe - XIVe siècle, coll. Bibliothèque d'Histoire culturelle du Moyen-Âge, 10, Turnhout, Brepols 2011, p. 152-154.)
Saint Thomas d'Aquin parle des significations des signes de la croix de la messe, mais sans préciser explicitement leur puissance exorciste (ST, III, q. 83, a. 5.) (in Jean-Baptiste Golfier, Tactiques du diable et délivrances, Artège-Lethielleux, 2018, p. 596, 573, 584, 913, 962.)
Par ce signe, dit saint Bernard, nous faisons retomber sur ces esprits de malice les coups qu'ils voudraient nous porter. C'est pour nous servir de protection et de défense contre eux que ce signe a été institué ; et l'Eglise l'a toujours regardé comme l'un de ses plus puissants exorcismes. (aut. quiv. at. tr. de pass. Dom. c. 12 n. 65 vol. 2).
Dans sa vie de S. Bernard, Mabillon compte plus de trente aveugles de tout âge et de toute condition, en France, en Allemagne, en Italie, guéris en présence des rois et des grands seigneurs, au moyen du signe de la croix fait sur eux par le thaumaturge de Clairvaux. Par le même signe, l'abbé de Clairvaux a guéri une foule de sourds et de muets. (T. II)
Selon le grand Athanase, témoin oculaire, "par le signe de la croix, tous les artifices de la magie sont impuissants, tous les enchantements inefficaces, toutes les idoles abandonnées. Par lui sont modérées, apaisées, arrêtées les fougues de la volupté la plus brutale, et l'âme courbée vers la terre se relève vers le ciel." (Lib. de Incarnat. Verb.)
É
Témoignages d'auteurs chrétiens
Le signe de la croix est l'arme de précision contre le démon. Instruits immédiatement par les apôtres, les premiers chrétiens le savaient. En lutte permanente avec Satan, dans toute la puissance de son règne et la cruauté de sa rage, régulateur des mœurs, des idées, des arts, des théâtres, des fêtes et des lois, maître des autels et des trônes, souillant tout et faisant de tout un instrument de corruption, ils avaient sans cesse recours à l'infaillible moyen de dissiper le charme fascinateur, et de parer les traits enflammés de l'ennemi. De là l'usage continuel du signe de la croix devenu pour eux un exorcisme de tous les instants : quacumque nos conversatio exercet, frontem crucis signaculo terimus (quoi que nous fassions, où que nous allions, nous marquons notre front du signe de la croix). Tous les Pères de l'Église, témoins oculaires, en font foi, tous les historiens le constatent.
Les princes des apôtres Pierre et Paul font religieusement le signe de la croix et l'enseignent de l'Orient à l'Occident, à Jérusalem, à Antioche, à Athènes, à Rome, aux Grecs et aux barbares. "Paul, dit saint Augustin, porte partout l'étendard royal de la croix. Il pêche les hommes, et Pierre marque les nations du signe de la croix. Circumfert Paulus Dominicum in cruce vexillum. Et iste piscator hominum, et ille titulat signo crucis gentiles. (Serm, XXVIII.)
"Va, dit le Seigneur à Ananie, et marque-le (Conversion de S. Paul. Ac 9) de mon signe. Vade ad eum, et signa cum charactere meo. (S. Augustin, Serm. II et XXV, de Sanctis)
Non seulement ils le font sur les hommes, ils le font encore sur les créatures inanimées et ils le font faire. "Toute créature de Dieu est bonne, écrit le grand Apôtre, et rien n’est à rejeter si on le prend avec actions de grâces, car alors cela est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière. (I Thim IV, 4-5) Paul établit ici deux choses : la première, que nulle créature n'est immonde. La seconde, qu'en la supposant telle, le moyen de la purifier est sous la main. Faites-lui le signe de la croix, rendez grâces et gloire à Dieu, et à l'instant toute souillure disparaît. (Saint Jean Chrysostome, In Tim., Homil., XII.)
"Va, dit le Seigneur à Ananie, et marque-le (Saul de Tarse, futur S. Paul) de mon signe. Vade ad eum, et signa cum charactere meo. (S. Augustin, Serm. II et XXV, de Sanctis)
Le signe de la croix a été pratiqué partout et toujours dans des circonstance solennelles, avec la conscience plus ou moins claire de sa signification. (Source générale : Mgr Jean-Joseph GAUME, Le Signe de la Croix au XIXe siècle, 1869, rééd. Éditions Saint-Sébastien 2016)
Le signe de la croix était fait par les Hébreux et par les païens, eux-mêmes.
S'agissant des Hébreux, Mgr Gaume donne ces exemples :
Lorsque Jacob, sur le point de mourir, bénit les enfants de Joseph, inspiré de Dieu, que fait le saint Patriarche ? Il croise les bras et pose "sa main droite sur la tête d’Éphraïm qui est le cadet, et sa main gauche sur la tête de Manassé" : "il avait croisé ses mains ; or Manassé était l’aîné." (Gn 48,14).
De même, "pourquoi Moïse au moment où Josué va combattre Amalech fait-il ce qu'il n'a jamais fait, priant les mains étendues ? ... Parce que le combat du Seigneur qui se livrait contre Amalech préfigurait les batailles du Verbe incarné contre Satan, et le signe de la croix par lequel il devait remplacer la victoire." (Tertullien, Contre Marcion, n° 111.)
Dans le livre de l'Exode, on peut lire une préfiguration du Précieux Sang du Christ.
Le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : "Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année. Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison. Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger. Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil. On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera. ... Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ; je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’au bétail. Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements : Je suis le Seigneur. Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d’Égypte. Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez. ... Moïse convoqua tous les anciens d’Israël et leur dit : « Prenez un agneau par clan et immolez-le pour la Pâque. Puis vous prendrez un bouquet d’hysope, vous le tremperez dans le sang que vous aurez recueilli dans un récipient, et vous étendrez le sang sur le linteau et les deux montants de la porte. Que nul d’entre vous ne sorte de sa maison avant le matin. Ainsi, lorsque le Seigneur traversera l’Égypte pour la frapper, et qu’il verra le sang sur le linteau et les deux montants, il passera cette maison sans permettre à l’Exterminateur d’y entrer pour la frapper." (Ex 12, 21-23)
"Le Seigneur dit à Moïse : 'Fais-toi un serpent brûlant, et dresse-le au sommet d’un mât : tous ceux qui auront été mordus, qu’ils le regardent, alors ils vivront !' Moïse fit un serpent de bronze et le dressa au sommet du mât. Quand un homme était mordu par un serpent, et qu’il regardait vers le serpent de bronze, il restait en vie !" (Nb 21, 8-9)
Lorsque les Hébreux murmurèrent contre Moïse et contre Dieu, des serpents leurs furent envoyés qui les déchirèrent de leurs morsures. La prière de Moïse toucha Dieu. Pour mettre en fuite les serpents et guérir les innombrables malades, quel moyen va-t-il indiquer ? Des prières ? Non. Des jeûnes ? non. Un autel, une colonne expiatoire ? Rien de tout cela. Il ordonne de faire un serpent au-dessus d'un mât, signe de croix permanent et visible à tous ; signe de croix que chaque malade fera de cœur, seulement en le regardant. Tel sera la puissance de ce signe, qu'un seul regard suffira pour rendre la santé. (Nb 21, 8-9)
Bâton de Moïse, Nehushtan (ou Nohestan en hébreu), serpent de bronze sur un poteau (Nb 21, 8-9). Sculpture du Serpent d'airain de Moïse (en forme de caducée) sur le Mont Nébo. SOURCE : https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A2ton_de_Mo%C3%AFse
Les Philistins ont réduit les Israélites à la plus humiliante servitude. Samson, doté à la naissance d'une force extraordinaire, a commencé leur délivrance. Malheureusement, il s'est laissé surprendre. Ils l'ont enchaînés, après lui avoir crevé les yeux. Dans cet état, ils s'en font un jouet pour amuser leurs fêtes. Cependant, "placé entre deux colonnes qui soutiennent tout l'édifice, dit saint Augustin, le fort d'Israël étend ses bras en forme de croix. Dans cette attitude toute-puissante, il secoue les colonnes, les ébranle, écrase ses ennemis (Juges 16,29-30) : et comme le grand Crucifié, dont il était la figure, il meurt lui-même enseveli dans son triomphe." (Saint Augustin, Serm. 107, de Temp.)
Lorsque David, accablé de chagrin, est réduit à la plus grande extrémité dans laquelle se puisse trouver un roi, un fils parricide, des sujets révoltés, un trône chancelant, la vieillesse qui arrive à grands pas, que fera le monarque inspiré ? Il priera. Mais comment ? En faisant le signe de la croix. Expandi manus meas ad te. J'ai étendu mes mains vers vous. (Ps 142).
Lorsque encore Salomon, fils de David, achève le temple de Jérusalem, il faut attirer les bénédictions du ciel sur la nouvelle demeure du Dieu d'Israël, et obtenir ses faveurs pour ceux qui y viendront prier. Que fait Salomon ? Il prie en faisant le signe de la croix. Or Salomon se tint debout devant l'autel du Seigneur, en présence de toute l'assemblée d'Israël, et il étendit ses mains vers le ciel. (I Rois 8,22)
Au temps du prophète Ézechiel au VIe s. av. J.-C., les abominations de Jérusalem étaient au comble. Un personnage mystérieux, l'homme vêtu de lin, portant à la ceinture une écritoire de scribe, dit le prophète, reçoit ordre de traverser la ville et de marquer du signe T ("Mark", hébreu : תו tāw ou tau, dernière lettre de l’alphabet hébraïque) le front de tous ceux qui gémissaient des iniquités de cette coupable capitale. Cette lettre pouvait s’écrire de différentes manières, selon Jeff A. benner, et notamment sous la forme d’une graphie en T (deux mille ans avant J.-C.) ou en X (100 ans av. J.-C.). À ses côtés marchaient six autres personnages, portant chacun une arme de mort, avec ordre de tuer indistinctement tous ceux qui ne seraient pas marqués du signe salutaire. (Ezech. 9,4, etc.)
"Le signe Tau, marqué sur le front des habitants de Jérusalem les protégeaient contre les anges exterminateurs. Ainsi, le signe de la croix, dont l'homme marque son front est une assurance qu'il ne sera pas la victime du démon et des autres ennemis du salut, s'il gémit sincèrement des abominations que ce signe interdit." (Tertullien, Adv. Marcion, lib. III, c. XXII).
Dans les sacrifices juifs, le prêtre élevait d'abord l'hostie, selon qu'il était prescrit par la loi. Il la portait ensuite de l'Orient à l'Occident, comme nous l'apprennent les Juifs eux-mêmes : ce qui formait la figure de la croix. C'est en faisant le même mouvement que le grand prêtre et même les simples prêtres bénissaient le peuple après les sacrifices. (Abbé Jacques Joseph Duguet, Traité de la Croix de notre seigneur Jésus-Christ ; ou Explication du mystère de la passion de N. S. Jésus-Christ selon la Concorde, 1733, c. VIII.)
Croire que les patriarches, les juges, les prophètes, les rois, les voyants d'Israël fussent les seuls à connaître le signe de la croix et à le pratiquer serait une erreur. Tout le peuple le connaissait, et dans les dangers publics en faisait religieusement usage.
Sennachérib a marché de victoire en victoire. La plus grande partie de la Palestine est envahie : Jérusalem est menacée. Vois-tu ce que fait ce peuple, hommes, femmes, enfants, pour repousser l'ennemi ? Comme Moïse, il fait le signe de la croix ; "Et ils invoquèrent le Seigneur des miséricordes, et, étendant les mains, ils les élevèrent vers le ciel. Et le Seigneur les exauça." (Siracide 48,22)
Un autre danger les menace. Voici Héliodore qui vient, accompagné d'une troupe de soldats, pour piller les trésors du temple. Déjà il est entré dans le parvis extérieur : encore un peu et le sacrilège sera consommé. Les prêtres sont prosternés au pied de l'autel : mais rien n'arrête le spoliateur. Que fait le peuple ? il recourt à son arme traditionnelle : il prie en faisait le signe de la croix. (II Macchab 3,20)
S'il est incontestable que prier les bras étendus est une forme du signe de la croix, tu vois que de toute antiquité les Juifs ont connu le signe de la croix et qu'ils l'ont pratiqué, avec l'instinct plus ou moins mystérieux de sa toute-puissance.
Les païens, aussi, faisaient le signe de la croix
Ils l'ont fait en priant et l'ont cru, avec raison, doué d'une force mystérieuse de grande importance. Ils le faisaient en passant le pouce de la main droite sous l'index et le reposant sur le doigt du milieu, de manière à former une croix. Apulée (125-170), philosophe platonicien, en fait foi : "Une multitude de citoyens et d'étrangers, dit-il, étaient accourus au bruit retentissant du spectacle. ... Ils portaient la main droite à leur bouche, l'index reposant sur le pouce; et, par de religieuses prières, l'honoraient comme la divinité elle-même." (Apulée, Asin, Aur, lib. IV.) Quant au murmure d'accompagnements, on connaît les vers d'Ovide (-43 - 18 ap. J.-C.), VI, Métamorph. :
Restitit, et pravido, faveas mihi, murmure Dixit (Il s'est arrêté et m'a dit à voix haute)
Dux mens : simul, faveas mihi, murmure dixi. (Esprit de chef : en même temps, favorisez-moi, murmurai-je.)
Cette manière de faire le signe de la croix est tellement expressive qu'elle est demeurée même de nos jours, familière à un grand nombre de chrétiens dans tous les pays. Elle n'était pas la seule connue des païens. Comme les âmes les plus pieuses, ils faisaient le signe de la croix en joignant les mains sur la poitrine, dans les circonstances les plus solennelles, et les plus mystérieuses en même temps, de leur vie publique.
Lorsqu'une armée romaine venait mettre le siège devant une ville, la première opération du général, quel que fût son nom, Camille, Fabius, Métellus, César ou Scipion, était non de creuse des fossés ou d'élever des lignes de circonvallation, mais d'évoquer les dieux défenseurs de la ville et de les appeler dans son camp. La formule d'évocation est trop longue pour une lettre. Tu la trouveras dans Macrobe. Or, en la prononçant, le général faisait deux fois le signe de la croix. D'abord, comme Moïse, comme les premiers chrétiens, comme, aujourd'hui encore le prêtre à l'autel, les mains étendues vers le ciel, il prononçait en suppliant le nom de Jupiter. Puis, rempli de confiance dans l'efficacité de sa prière, il croisait dévotement les mains sur sa poitrine. (Satur., lib. III, c. II). Voilà bien le signe de la croix sous deux formes incontestables, universelles et parfaitement régulières.
Si ce fait remarquable est généralement ignoré, en voici un autre qui l'est un peu moins. L'usage de prier les bras en croix était familier aux païens de l'Orient et de l'Occident.
Tite-Live dira : "À genoux, elles élevaient leurs mains suppliantes vers le ciel et vers les dieux." (Lib. XXXIV.)
Denys d'Alicarnasse : "Brutus, apprenant le malheur et la mort de Lucrèce, éleva les mains au ciel et appela Jupiter avec tous les dieux. (Antiquit., lib. IV)
Et Virgile : "Le père Anchise, sur le rivage, les mains étendues, invoque les grands dieux." (Æneid., lib . III)
Et Athénée : "Darius, ayant appris avec quels égards Alexandre traitait ses filles captives, étendit les mains vers le soleil, et demanda, si lui-même ne devait pas régner, que l'empire fût donné à Alexandre." (Lib. XIII, c. XVII.)
Apulée déclare formellement que cette manière de prier n'était pas une exception, une excentricité, mais une coutume permanente : "L'attitude de ceux qui prient, est d'élever les mains au ciel." (Lib. de Mundo)
Les Égyptiens plaçaient la croix dans leurs temples, priaient devant ce signe et le regardaient comme l'annonce d'un bonheur futur.
L'Égypte pharaonique a utilisé des symboles qui plus tard s'avéreront chrétiens.
Les historiens grecs Socrate de Constantinople (380-450) et Sozomène (400-448) rapportent qu'au temps de l'empereur Théodose (379-395), lorsqu'on détruisait les temples des faux dieux, celui de Sérapis en Égypte, se trouva rempli de pierres, marquées de caractère hiéroglyphiques en forme de croix. Les néophytes égyptiens affirmaient que ces caractères signifiant la croix, signe de la vie future, suivant les interprètes. (Sozom. , 1. V, c. XVII; - Id., lib. VII, c. XV.)
Le monogramme du Christ écrit de façon cursive se trouve être identique à la croix ankh écrite, elle aussi, de façon cursive. la croix ankh, hiéroglyphe signifiant la vie éternelle, était une signe extrêmement répandu qui occupait la première place parmi les hiéroglyphes dans les temples égyptiens et les tombes. Et notre croix signifie aussi la vie éternelle, et c'est pourquoi nous la mettons sur nos tombes. La croix ankh était la clé de vie et la croix latine signifie la rédemption qui nous rouvre le Ciel qui nous est fermé depuis le Péché originel.
Après la démolition du Sérapéum (391), on détruisit partout dans la cité les bustes de Sérapis qui était sculpté à l'entrée des maisons ou au-dessus des fenêtres. On traça à leur place le signe de la croix. C'est alors que des gens qui restaient encore païens furent de ce que cette apparition du signe de la croix chrétienne s'accordait avec une vieille prophétie reçue de leurs ancêtres. Celle-ci annonçait que les cultes égyptiens s'effaceraient le jour où serait subitement exalté le signe hiéroglyphique désignant la vie. Or, ces égyptiens possédaient effectivement parmi leurs hiéroglyphes un signe figurant la vie future, et presque identique de forme. Ce qui donnait tout son sens à la prédiction, à la croix du Seigneur. Pour cette raison, cet événement fortuit provoqua de nombreuses conversions au christianisme, plus encore chez les prêtres et autres officiants des cultes égyptiens que parmi les masses des laïques qui saisissaient moins bien de pareils symboles. Depuis ce jour, les coptes alors encore tous catholiques, adoptèrent cette croix dans leurs églises comme signifiant la croix du Christ. (Voir dans le Musée copte du Caire)
Sur la valeur interprétatoire et latreutique du signe de la croix, le haut Orient était d'accord avec l'Occident, le Chinois et le Romain.
L'idée de Dieu et de l'âme a été connue et admise dès l'antiquité en Chine et avant l'arrivée des missionnaires chrétiens. (Père Joseph-Henri de Prémaré, Lettre inénite du Père Prémaré sur le monothéisme des chinois, 1728, G. Pauthier, Extrait des Cahiers de février et mai du tome III des Annales de Philosophie chrétienne (5e série) – Paris, rééd. Scholar Select, 2018, p. 1.) Le Père Prémaré soutient que le monothéisme chinois avait une vision de la Trinité de Dieu.
Croirais-tu qu'un empereur de Chine, si ancien qu'il est presque mythologique, Hien-Yuen (Hoang-ti ou Huang-Di, l'"empereur jaune"), avait, comme Platon, pressenti le mystère de la croix ? "Pour honorer le Très-Haut, cet ancien empereur joignait ensemble deux morceaux de bois, l'un droit, l'autre de travers." (Discours prélim. du Chou-King, par le P. Prémare, ch. IX, p. XCII.)
''Suivant M. de Paravey, la croix comme symbole de salut, existait, avant Jésus-Christ, en Chine. Voyez sa Dissertation abrégée sur le Ta-Tsin, ou sur le nom antique et hiéroglyphique de la Judée, ou Traditions conservées en Chine, sur l'ancien pays de Tsin, pays qui fut celui des céréales et de la croix", (Annales de Philosophie chrétienne, tome XII, 1836, p. 256, in Dictionnaire historique, archéologique, philologique, chronologique, géographique et littéral de la Bible, par le Révérend Père Dom Augustin Calmet, Abbé Migne éditeur, Paris 1845, T. 1, p. 1210.)
Sous la dynastie des Soung (ou Song) (qui régna de 960 à 1260 de notre ère), Tchéou Lien-Ki, le docteur aux nénuphars) mourut à l'âge de 57 ans, l'an 1073 de notre ère. Il fit un Système de Physique; tous les lettrés de son temps le suivirent et l'ont regardé comme leur maître; Tous ces philosophes vivaient dans le 11e et 12e siècle de notre ère.
Voici les principes généraux de ce système :
(1) il y a dans l'univers un être qu'on appelle Khi; il n'est point figuré, mais il peut le devenir. C'est comme un vase dans lequel est un autre être qu'on nomme Li, et qui est tellement au-dessus de toute figure, qu'il est impossible qu'il en prenne jamais aucune. Tchou-hi, le plus fameux disciple de Lien-Ki, définit ainsi ces deux êtres :
'Dans l'univers, il y a Li et il y a Ki. Ce qu'on entend par Li, c'est la Raison qui est au-dessus de toute figure et qui est comme la racine d'où sortent tous les êtres. Ce qu'on entend par Ki, c'est le vase sujet à la figure et l'instrument dont tout est fait.'
(2) Ce Khi ou matière, si on peut l'appeler ainsi, se trouve tour à tour en mouvement et puis en repos, en repos et puis en mouvement.
Avant les Soung, on entendait par Thaï-Khi la matière dans l'état de chaos. C'est pour cela que Tchouang-tseu a dit que 'la Raison était avant Thaï-khi.'
Tchéou Lien-Ki, le père de la philosophie des Soung, a dit la même chose. C'est ce qu'il appelle l'être illimité et infini.
C'est une tradition constante que Thaï-Khi renferme trois qui ne sont qu'un. (Père Joseph-Henri de Prémaré, Lettre inénite du Père Prémaré sur le monothéisme des chinois, 1728, G. Pauthier, Extrait des Cahiers de février et mai du tome III des Annales de Philosophie chrétienne (5e série) – Paris, rééd. Scholar Select, 2018, p. 10-21)
Dans l'Ancien Testament aussi, la création du monde est rattachée à la Parole de Dieu (Gn 1,3 Dieu dit : "Que la lumière soit." Et la lumière fut; Ps 33 (32), 6-9 Le Seigneur a fait les cieux par sa parole, l'univers, par le souffle de sa bouche; 147, 15-18 Il envoie sa parole sur la terre : rapide, son verbe la parcourt. … Il envoie sa parole : survient le dégel ; il répand son souffle : les eaux coulent; Is 40,26 Levez les yeux et regardez : qui a créé tout cela ? Celui qui déploie toute l’armée des étoiles, et les appelle chacune par son nom; Is 48,3 Les événements passés, je les avais annoncés d’avance ; ils étaient sortis de ma bouche, et je les avais fait entendre ; soudain j’ai agi, et ils sont arrivés; Sg 9, 1-9 "Dieu de mes pères et Seigneur de miséricorde, par ta parole tu fis l’univers.")
Ainsi, des sept manières de faire le signe de la croix, les païens en connaissaient trois. À leurs yeux, il avait une signification réelle, une valeur considérable, quoique plus ou moins mystérieuse, suivant les lieux, les temps et les personnes.
"Il est infiniment remarquable, dit Gretzer (1562-1625), que dès l'origine du monde Dieu a voulu tenir constamment la figure de la croix sous les yeux du genre humain, et organisé les choses de manière que l'homme ne pût presque rien faire sans l'intervention du signe de la croix. (De Cruce, lib. I, c. III.)
"Pour tenter la fortune et aller chercher des richesses aux extrémités du monde, le navigateur a besoin d'un navire. Le navire ne peut voguer sans mât, et le mât avec ses vergues forme la croix. (S. Hier., in c. XI Marc.) Sans elle nulle direction possible, nulle fortune à espérer. (Orig. Homil. VIII, in divers.)
"Le laboureur demande à la terre sa nourriture, la nourriture des riches et des rois. Pour l'obtenir, il lui faut une charrue. La charrue ne peut ouvrir le sein de la terre si elle n'est armée de son couteau; et la charrue armée du couteau forme la croix." (S. Maxim. Taur., ap. S. Ambr., t. III, ser. 56, etc.)
Chez les Romains, "[q]ue nous montrent ... les cantabra et le siparia des étendards, sinon la croix ? Les uns et les autres sont des lances dorées surmontées d'un bois, placé horizontalement, d'où pend un voile d'or et de pourpre.
Les aigles aux ailes déployées placées au haut des lances et les autres insignes militaires, toujours terminés par deux ailes étendues, rappellent invariablement le signe de la croix.
"Monuments des victoires remportées, les trophées forment la croix. La religion des Romains est toute guerrière; elle adore les étendards; elle jure par les étendards; elle les préfère à tous les dieux : et tous ses étendards sont des croix : omnes illi imaginum suggestus insignes monilia crucium sunt." (Tertull. Apolog. XVI.) Aussi, lorsqu'il voulut perpétuer le souvenir de la croix par laquelle il avait été vaincu, Constantin n'eut point à changer l'étendard impérial, il se contenta d'y faire graver le chiffre du Christ, comme s'il lui importait seulement de nommer Celui de qui il avait eu la vision et non l'objet de cette vision." (Euseb. lib. IX Histor., 9.)
"Le ciel lui-même est disposé en forme de croix. Que représente les quatre points cardinaux, sinon les quatre bras de la croix et l'universalité de sa vertu salutaire ? La création tout entière porte l'empreinte de la croix. Platon lui-même n'a-t-il pas écrit que la Puissance la plus voisine du premier Dieu s'est étendue sur le mine en forme de croix." (S. Maxim. Taur., apud S. Ambr., t. III, serm. 56 ; - S. Hier., in Marc, XI ; - Tertull., Apol., XVI; - Orig., Homil. VIII in divers.)
De là cette réponse péremptoire de Minucius Félix († en 250 à Rome) aux païens qui reprochaient aux chrétiens de faire le signe de la croix : "Est-ce que la croix n'est pas partout ? leur disait-il. Vos enseignes, vos drapeaux, les étendards de vos camps, vos trophées, que sont-ils, sinon des croix ornées et dorées ? Ne priez-vous pas comme nous, les bras étendus ? Dans cette attitude solennelle, n'employez-vous pas alors aux chrétiens adorateurs d'un Dieu unique, et qui ont le courage de confesser leur foi au milieu des tortures, en étendant leurs bras en croix ? Entre nous et votre peuple, quelle différence y a-t-il, lorsque les bras en croix, il dit : Grand Dieu, vrai Dieu, si Dieu le veut ? Est-ce le langage naturel du païen, ou la prière du chrétien ? Ainsi, ou le signe de la croix est le fondement de la raison naturelle, ou il sert de base à votre religion." (Octav.)
De l'Église judaïque, ce signe est passé dans l'Église chrétienne.
Les premiers fidèles, frappés de l'ancienne manière de bénir avec la figure de la croix, ont été facilement instruits par les apôtres de la signification mystérieuse de ce signe, et naturellement portés à le continuer, en y ajoutant les divines paroles qui en donnent l'explication.
Les Chrétiens opposaient ce signe vénérable à toutes les superstitions des païens. (Origène, Select. in Ezech, c. IX.)
Les Pères de l'Eglise attestent qu'il se faisaient des miracles par le signe de la croix.
Saint Basile dit que c'est une tradition apostolique. (L. de Sipit. Sancto., c. 27, n° 66).
Les Pères nous enseignent que l'onction du baptême et celle de la confirmation se faisaient en forme de croix sur le front du baptisé, et que ce signe puissant suffisait pour mettre en fuite le démon et pour déconcerter tous leurs prestiges dans les cérémonies magiques des païens. (Lactance I, IV, Divin. Institut., c. 27; de Morte persec., c. 10, etc., in Encyclopédie théologique, Dictionnaire de théologie dogmatique, Série de dictionnaires sur toutes les parties de la science religieuse, tome premier, J.-P. Migne éditeur, 1850, p. 1187.)
Au Ier siècle Sainte Thècle, saisie par les bourreaux, fut conduite au bûcher, elle y monta d'un pas assuré, fit le signe de la croix et demeura tranquille au milieu des flammes. Un torrent d'eau éteignit le feu, et comme les enfants de Babylone, la jeune héroïne sortit du bûcher sans avoir perdu un seul cheveu. (Ado. in Martyrol., 23 sept.)
Sainte Glycérie détruit la statue de marbre de Jupiter par le signe de la croix. Source Image : Mgr Jean-Joseph GAUME, Le Signe de la Croix au XIXe siècle, 1869, rééd. Éditions Saint-Sébastien 2016
Sainte Glycérie, était la fille de Macarius, un important officier romain; elle fut arrêtée en 177 sous Marc-Aurèle. Lorsque les habitants de la ville de Trajanopolis en Macédoine orientale durent aller adorer Zeus, Glycérie refusa et brisa la statue dans le temple. Emmenée dans l'amphithéâtre, elle se tourna vers les chrétiens mêlés dans la foule, elle leur dit : "Frères, soeurs, enfants, pères, et vous qui me tenez lieu de mère, voyez, veillez sur vous; et considérez bien quel est l'Empereur dont nous portons le caractère et quel est le signe gravé sur nos fronts." (Apud Sur., et Baron. t. II.)
En 226, l'empereur Alexandre régnait et persécutait les chrétiens. Des gens occupés à rechercher les serviteurs de Jésus-Christ trouvèrent sainte Martine de Rome en prières dans une église et l'arrêtèrent. Comme elle ne fit aucune difficulté de les suivre, ils crurent avoir fait une conquête ; mais, conduite à l'empereur, elle refusa de sacrifier aux idoles ; celui-ci ne l'en fit pas moins conduire au temple d'Apollon. En y entrant, Martine, s'armant du signe de la Croix, pria Jésus-Christ, et à l'instant il se fit un effroyable tremblement de terre qui renversa une partie du temple et brisa l'idole.
Lors de la persécution de Dioclétien en Phénicie, on vit un jour entrer dans l'amphithéâtre un grand nombre de chrétiens, condamnés aux bêtes. Les spectateurs ne purent se défendre d'une profonde émotion à la vue de cette multitude d'enfants, de jeunes gens et de vieillards, dépouillés de leurs vêtements, les yeux levés au ciel, les bras levés en croix, immobiles, sans étonnement et sans frayeur, au milieu des tigres et des lions affamés. (Eusebe, Hist. Eccl. Liv. VIII, c. V.)
Sainte Agnès de Rome, noble vierge martyre de treize ans en 304, parce qu'elle avait refusé d'offrir un sacrifice aux dieux et à l'empereur : sa main ne se levait que pour faire le signe de la croix.
"La voyez-vous, dit S. Ambroise, tendre ses mains vers le Christ, et jusqu'au milieu des flammes arborer l'étendard victorieux du Seigneur ? Les mains étendues à travers les flammes, elle fait à Dieu cette prière : "Ô vous qu'il faut adorer, honorer et craindre, Père Tout-Puissant de Notre-Seigneur-Jésus-Christ, je vous bénis, parce que, grâce à votre fils unique, j'ai échappé aux mains des hommes impies et traversé sans souillure les impuretés du démon. Et voici de plus que sous la rosée du Saint-Esprit s'éteint le feu qui m'environne; la flamme se divise et les ardeurs de mon bûcher menacent ceux qui l'ont allumé." (Lib I. de Virgin.)
Lorsque en 305, sainte Euphémie, fille de sénateur, fut étendue sur la roue du supplice, elle fit le signe de la croix, s'avança elle-même vers l'affreuse machine hérissée de pointes de fer, la fixa sans pâlir et d'un regard la fit voler en éclats. (Apud Sur., t. V et Baron., Martyrol., 16 sept.)
Lorsque en 320, les 40 Martyrs de Sébaste, soldats chrétiens vétérans de l'armée de Licinius, furent traînés au milieu du lac, condamnés à y passer la nuit au milieu des neiges, une force surhumaine de résistance leur fut d'autant plus nécessaire que sur le rivage étaient des bains chauds, préparés pour les déserteurs. Ils firent le signe de la croix, et une mort héroïque vint couronner leur courage. (S. Ephrem, Encom. in 40 SS. Martyr)
Si l'on voulait continuer cette nomenclature, il faudrait faire défiler devant nous toute l'immense armée des martyrs. Pas un des valeureux soldats du Crucifié qui n'ait, en allant au combat, arboré l'étendard de son Roi. Qu'il suffise d'en nommer quelques-uns : saint Julien, saint Pontien, saint Constant et saint Crescent, saint Isidore († 250), martyr à Alexandrie, brûlé vif dans une fournaise avec les saints Héron et Arsène, saint Nazaire, saint Celse, exécuté sous Néron, saints Caïus et Alexandre, sainte Sophie et ses trois filles, saint Paul et sainte Julienne, saint Cyprien et sainte Justine. (Voir leurs actes.)
Tertullien, Cyprien, Athanase, Grégoire, Basile, Augustin, Chrysostome, Jérôme, Ambroise, et tant d'autres... faisaient très assidûment le signe de la croix et recommandaient avec instance à tous les chrétiens de le faire dans chaque occasion." (Mgr Jean-Joseph GAUME, Le Signe de la Croix au XIXe siècle, ibid., p. 13, 32, 37.)
Origène, né à Alexandrie en 185 et mort en 253 écrit que le signe de la croix est une enseigne redoutable qui épouvante les puissances des ténèbres (in Exod. hom. 6 n. 8)
"Le signe de la croix déconcerte les puissances des ténèbres, les éloigne, les chasse, les met en fuite, les disperse.
- Il est leur terreur, dit saint Cyrille (Hier. Cat. 13 n. 36) ;
- une arme invincible à toutes leurs attaques, dit saint Ephrem (in pret. et vivif. crucem) ;
- un bouclier qui nous met à couvert de leurs traits, dit saint Jérôme (Hier Ep. 18 ad Eust) ;
- il fait disparaître, dit saint Athanase, tous leurs charmes, dissipe tous leurs enchantements, anéantit tous leurs prestiges (orat. contra gentes. n. 1).
"Sans le signe de la croix, disent nos pères dans les catacombes, rien parmi nous ne se fait légitimement, rien n'est parfait, rien n'est saint." (S. Cyprien de Carthage, de Bapt. chr.)
(Toutes ces citations et références sont tirées du merveilleux livre de Mgr Jean-Joseph GAUME, "Le Signe de la Croix au XIXe siècle" (1869), ibid.)
Saint Ignace d'Antioche, disciple de saint Jean l'Évangéliste, mort martyr dévoré par les lions v. 110 ap.J.-C., dans sa Lettre aux Ephésiens ( écrit :
"J’ai appris que certains venant de là-bas sont passés , porteurs d’une mauvaise doctrine, mais vous ne les avez pas laissés semer chez vous, vous bouchant les oreilles, pour ne pas recevoir ce qu’ils sèment, que vous êtes les pierres du temple du Père, préparés pour la construction de Dieu le Père, élevés jusqu’en haut par la machine de Jésus-Christ, qui est la croix, vous servant comme câble de l’Esprit-Saint ; votre foi vous tire en haut, et la charité est le chemin qui vous élève vers Dieu." (Les Pères apostoliques, Texte intégral, Sagesses chrétiennes, Les Éditions du Cerf, Paris 2012, p. 160-161)
Dans sa Lettre aux Tralliens (XI, 1), Ignace écrit :
"Fuyez donc ces mauvaises plantes parasites : elles portent un fruit qui donne la mort, et si quelqu’un en goûte, il meurt sur le champ. Ceux-là ne sont pas la plantation du Père (cf. Mt 15, 13 ; Jn 15, 1 ; 1 Co 3, 9). 2. S’ils l’étaient, ils apparaîtraient comme des rameaux de la croix, et leur fruit serait incorruptible. Par sa croix, le Christ en sa passion vous appelle, vous qui êtes ses membres ; c’est Dieu qui nous promet cette union, qu’il est lui-même." (Les Pères apostoliques, Texte intégral, Sagesses chrétiennes, Les Éditions du Cerf, Paris 2012, p. 182.)
Dans sa Lettre aux Romains, Ignace écrit (V,3) :
"3. Pardonnez-moi ; ce qu’il me faut, je le sais, moi. C’est maintenant que je commence à être un disciple. Que rien, des êtres visibles et invisibles, ne m’empêche par jalousie, de trouver le Christ. Feu et croix, troupeaux de bêtes, lacérations, écartèlements, dislocation des os, mutilation des membres, mouture de tout le corps, que les pires fléaux du diable tombent sur moi, pourvu seulement que je trouve Jésus-Christ." (Les Pères apostoliques, Texte intégral, Sagesses chrétiennes, Les Éditions du Cerf, Paris 2012, p. 190.)
Au début de sa Lettre aux Romains, Ignace évoque l'Église "qui préside dans la région des Romains, digne de Dieu, digne d'honneur, digne d'être appelée bienheureuse, digne de louange, digne de succès, digne de pureté, qui préside à la charité, qui porte la loi du Christ, qui porte le nom du Père." (Les Pères apostoliques, Texte intégral, Sagesses chrétiennes, Les Éditions du Cerf, Paris 2012, p. 185-186.)
Lettre aux Smyrniotes (I, 1), Ignace écrit :
"Je rends grâces à Jésus-Christ Dieu, qui vous a rendus si sages. Je me suis aperçu, en effet, que vous êtes achevés dans une foi inébranlable, comme si vous étiez doués de chair et d’esprit à la croix de Jésus-Christ, et solidement établis dans la charité par le sang du Christ, fermement convaincus au sujet de notre Seigneur qui est véritablement de la race 'de David selon la chair' (cf. Rm 1, 3), Fils de Dieu selon la volonté et la puissance de Dieu, véritablement né d’une vierge, baptisé par Jean pour que, par lui, 'fût accomplie toute justice'." (Mt 3, 15). Il a véritablement été cloué pour nous dans sa chair sous Ponce Pilate et Hérode le Tétrarque. C'est grâce au fruit de sa croix, et à sa passion divinement bienheureuse que nous, nous existons, pour 'lever son étendard' (Is 5,26) dans les siècles par sa résurrection, et pour <rassembler> ses saints et ses fidèles, <venus> soit des Juifs soit des gentils, dans l'unique corps de son Église." (Les Pères apostoliques, Texte intégral, Sagesses chrétiennes, Les Éditions du Cerf, Paris 2012, p. 203-204.)
Et dans son admirable Lettre aux chrétiens de Philippes, Ignace dit :
"Le prince de ce monde se réjouit lorsqu'il voit quelqu'un renier la croix. Il sait que c'est la croix qui lui donne la mort; car elle est l'arme destructive de sa puissance. Sa vue lui fait horreur, son nom l'épouvante. Avant qu'elle fût faite, il ne négligea rien pour la faire fabriquer. À cette œuvre il poussa les fils d'incrédulité, Judas, les Pharisiens, les Saducéens, les vieillards, les jeunes gens, les prêtres. Mais lorsqu'il la voit sur le point d'être achevée, il se trouble. Il jette le remords dans l'âme du traître; il lui présente la corde et le pousse à se pendre. Il épouvante par un songe pénible la femme de Pilate, et fait tous ses efforts pour empêcher la confection de la croix. Ce n'est pas qu'il eût des remords; s'il en avait, il ne serait pas complètement mauvais; mais il pressentait sa défaire. Il ne se trompait pas. La croix est le principe de sa condamnation, le principe de sa mort, le principe de sa ruine."
Converti vers 130, Justin de Néapolis ou Justin de Naplouse possédait aussi la passion de communiquer la vérité. Simple laïc, il vint à Rome à l'époque d'Antonin, y ouvrir une école à la façon des philosophes païens. Cherchant à justifier les chrétiens, il montra que leur croyance était "conforme à la raison et à la vérité". Il se lança "dans une vaste entreprise de récupération des textes anciens judéens et grecs. Pour les premiers, il estime que si Moïse prie 'les bras en croix', c'est qu'il annonce la crucifixion, allant même à avancer que l'ange qui parle à Abraham pourrait être Jésus lui-même et à voir dans le nom de Josué celui de Jésus. Pour les seconds, il se demande si Platon n'aurait pas vu dans l' "X" du Timée une croix, celle de Jésus de Nazareth. Dans de telles interprétations à la fois typologiques et allégoriques, la philosophie grecque est récupérée, prenant une nouvelle dimension et un nouveau visage: le Logos grec, par exemple, exprime chez Justin à la fois la visibilité du Père, la parution de la connaissance et l'identité de la 'deuxième divinité', Jésus-Christ." (Pierre MARAVAL, Simon Claude MIMOUNI, Le Christianisme, des Origines à Constantin, Nouvelle Clio, l'Histoire et ses problèmes, PUF, Clamecy 2018, p. 226.)
Saint Justin se demande si Platon n'aurait pas vu une croix dans l' "X" du Timée; pas un poteau, comme le prétendent les "Témoins de Jéhovah".
Encyclopédie théologique, Dictionnaire de théologie dogmatique, Série de dictionnaires sur toutes les parties de la science religieuse, tome premier, J.-P. Migne éditeur, 1850
Saint Polycarpe, établi évêque de Smyrne par saint Jean l'Évangéliste, martyr livré au flammes v. 155 ap.J.-C. sur un poteau parce qu'il refusa d'être cloué, dans sa Lettre de Smyrne aux Philippiens (Lettre aux Philippiens VII, 1), écrit :
"Quiconque, en effet, ne confesse pas que Jésus-Christ est venu dans la chair, est un antéchrist (cf. 1 Jn 4, 2-3), et celui qui ne confesse pas le témoignage de la croix est du diable, et celui qui détourne les dits du Seigneur selon ses propres désirs, et qui nie la résurrection et le jugement, est le premier-né de Satan." (Les Pères apostoliques, Texte intégral, Sagesses chrétiennes, Les Éditions du Cerf, Paris 2012, p. 232-2
"Celui qui me donne la force d’affronter le feu me donnera aussi celle de rester immobile sur le bûcher sans qu’il soit besoin de vos clous" (Polycarpe, Lettre de Smyrne dite "Le Martyre de Polycarpe", XIII, 3). Martyrologe: "Polycarpe fut livré aux flammes; mais le feu ne lui ayant porté aucune atteinte, on le frappa du glaive et il reçut ainsi la couronne du martyre. Avec lui et dans la même ville de Smyrne, subirent aussi le martyre douze autres chrétiens venus de Philadelphie."
ÉÉ
Les Pères apostoliques, Texte intégral, Sagesses chrétiennes, Les Éditions du Cerf, Paris 2012, p. 288.)
Au IVe siècle, l'empereur Constantin (272-337) se convertit la veille de la bataille du Pont Milvius en voyant dans le ciel le chrisme, correspondant aux lettres grecques X Chi et P Rho (XP), les deux premières lettres du mot Christ.
Maxence défait et noyé, Constantin entre dans Rome. Une statue le représente tenant la croix à la main, avec cette inscription qu'il dicte lui-même : "C'est par ce signe salutaire, vrai symbole de force, que j'ai délivré votre ville du joug de la tyrannie, et que, rendant la liberté au sénat et au peuple romain, je les ai rétablis dans leur ancienne majesté et leur ancienne splendeur." (Euseb., Vit. Constant., lib. C., c. XXXIII.)
Devant le Christ en croix, la prière qui protège de tous les malheurs
Selon une vieille tradition de l’Église, quiconque récite la prière d’invocation à la "sainte Croix de Jésus-Christ", la lit, l’entend ou la porte sur lui, sera protégée de tout ennemi visible ou invisible. On dit aussi que les anges Gardiens seront en tout temps les défenseurs de leurs petits protégés et leurs protecteurs, soucieux de leur donner des conseils et de les prévenir de tout danger. Il est conseillé d’afficher cette prière à la porte des maisons pour assurer leur protection contre les voleurs, les criminels, et les démons, et de la réciter avec foi et amour autant de fois qu’on en éprouve le besoin. Même conseil pour protéger son véhicule de tout accident.
La "Prière d’invocation à la sainte Croix de Jésus-Christ" a été trouvée en l’an 802 dans le tombeau de Jésus-Christ, écrite sur un parchemin en lettres d’or, et envoyée par le saint pape Léon III (795-816) à l’empereur Charlemagne quand il est parti avec son armée pour combattre les ennemis de saint Michel — son saint protecteur et celui de l’Église — en France, avant d’être conservée précisément à l’abbaye de Saint-Michel de France. Cette prière a protégé les soldats qui la portaient sur eux, et la récitaient, pendant les deux dernières guerres :
"Dieu tout-puissant, qui avez souffert la mort à l’arbre patibulaire pour tous nos péchés, soyez avec moi ;
Sainte Croix de Jésus-Christ, ayez pitié de moi ;
Sainte Croix de Jésus-Christ, soyez mon espoir ;
Sainte Croix de Jésus-Christ, repoussez de moi toute arme tranchante ;
Sainte Croix de Jésus-Christ, versez en moi tout bien ;
Sainte Croix de Jésus-Christ, détournez de moi tout mal ;
Sainte Croix de Jésus-Christ, faites que je parvienne au chemin du salut ;
Sainte Croix de Jésus-Christ, repoussez de moi toute atteinte de mort ;
Sainte Croix de Jésus-Christ, préservez moi des accidents corporels et temporels, que j’adore la Sainte Croix de Jésus-Christ à jamais.
Jésus de Nazareth crucifié, ayez pitié de moi, faites que l’esprit malin et nuisible fuie de moi, dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il !
En l’honneur du Sang Précieux de Notre Seigneur Jésus-Christ, en l’honneur de Son Incarnation, par où Il peut nous conduire à la vie éternelle, aussi vrai que Notre Seigneur Jésus-Christ est né le jour de Noël et qu’Il a été crucifié le Vendredi Saint.
Amen."
Les sept manières du signe de la Croix, salut du monde sont donc :
(1) Le pouce de la main droite sous l'index et le reposant sur le doigt du milieu, de manière à former une croix.
(2) Les mains jointes sur la poitrine.
(3) Les bras étendus en croix, les mains étendues vers le Ciel.
(4) La main droite portée sur la tête, puis sur la poitrine, l'épaule gauche et l'épaule droite.
(5) Le signe de croix déposé sur le front des baptisés et des confirmés.
(6) Le triple signe de croix sur le front, les lèvres, et la poitrine.
(7) Le signe de croix visible extérieur.
Qui n’a jamais entendu dire que les femmes, pendant des siècles sous l’Ancien régime, étaient persécutées, traitées comme des moins que rien, juste bonnes à faire des enfants et les tâches ménagères ? Et ce n’est qu’avec l’arrivée de la révolution et des républiques, que l’émancipation de la femme a pu se faire ! Bref ! Que nous enseigne l’histoire sur ce sujet ?
Jean Haechler, un spécialiste du XVIIIe siècle, écrivait dans Le règne des femmes - 1715-1792 :
« En avril 1793, la convention, considérant les femmes comme des mineures « ou des individus mentalement débiles », décrète qu’elles n’ont pas le statut de citoyen et ferme en octobre tous les clubs féminins. Raymond Trousson énumère : « En mai 1794, interdiction d’assister aux assemblées politiques ; en mai 1795, interdiction de se réunir à plus de cinq et ordre de demeurer au foyer. Alors que les femmes réclamaient le droit à l’instruction, Sylvain Maréchal, le très progressiste auteur du Manifeste des Egaux, suggère de leur interdire d’apprendre à lire. » Qu’elles retournent à leur place, celle qu’a prônée Rousseau. »
Et qu’à prônée cette figure emblématique des Lumières qu’est Rousseau justement ? Vous allez constater par vous-mêmes l'enseignement fort peu lumineux qu’il préconisait au sujet des femmes. Le siècle des Lumières que l’on nous présente comme un siècle moderne et émancipateur, a plus été le siècle de la haine envers la gent féminine, comme d’ailleurs des noirs et des Juifs à lire Voltaire entre autres… Dans son célèbre Émile, ou de l'éducation, Rousseau écrivait au sujet des femmes :
« il est normal que la femme, inférieure dans l'ordre naturel, le soit aussi dans l'ordre civil. Mais un homme cultivé ne doit pas descendre jusqu'aux derniers rangs du peuple, où la femme est sans éducation; toutefois, une fille simple et grossièrement élevée est cent fois préférable à une fille savante et bel esprit. » (J-J Rousseau - Émile, ou de l'éducation – p212)
« La femme est faite pour céder à l'homme et pour supporter même son injustice. » (J-J Rousseau - Émile, ou de l'éducation – p208)
« Dès l'enfance les filles manifestent les goûts propres à leur sexe : elles aiment les poupées et la parure. Elles préfèrent apprendre à manier l'aiguille plutôt qu'à lire et à écrire. Les filles doivent être vigilantes et laborieuses, il faut les exercer de bonne heure à la contrainte, pour que plus tard elles n'en souffrent pas. Il n'est pas bon de les priver de gaieté et de jeux, mais on doit les accoutumer à se voir rappeler brusquement de leurs plaisirs à d'autres occupations. La principale qualité d'une femme est la douceur, la femme doit supporter de la part de son mari même l'injustice sans se plaindre. » (J-J Rousseau - Émile, ou de l'éducation – p202)
Qu’en pensent les féministes d’aujourd’hui de ces citations, elles qui sont si promptes à cracher en permanence sur l’Eglise catholique qu’elles jugent responsable de tous leurs maux ?
Que serait l’homme sans la femme ?
Sa relation avec l’homme est parfaitement bien incarnée dans le tableau de l’Adoubement d’Edmund Leighton. Dans ce tableau, la femme est représentée sous les traits d’une princesse, l’épée à la main, adoubant l’homme à genoux devant elle, au statut de chevalier. Tout un symbole ! La femme fait grandir l’homme, afin que ce dernier s’évertue à la protéger et la glorifier en tant que Reine ou princesse.
« Les femmes ont une chance inouïe, passionnée par les mythes et les symboles : elles sont porteuses d’amour ; de cet amour sacré capable de révéler les hommes à eux-mêmes et de transfigurer le monde. » Jacqueline Kelen
Je viens de réaliser que @EmmanuelMacron a fait un coup d’état ! Et le parlement a laissé faire ! Nous n’avons donc plus d‘État ! pic.twitter.com/REy2EsiO13
— Fabrice Di Vizio (@DIVIZIO1) February 12, 2022
Note du Blog Christ-Roi. Macron change le Contrat social tout seul.
Des devoirs avant des droits : c'est la définition de l'esclavage.
Avons-nous un devoir (pouvoir) de résistance dans la crise actuelle et si oui, comment devrions-nous, en tant que Chrétien, le manifester ? Une question brûlante d'actualité à laquelle les intervenants de l'émission "En Dieu Seul", Fabrice DI VIZIO et le Pasteur Daniel VINDIGNI, répondent dans cette vidéo.
Nous disions sur ce blog en 2012 : "Au lieu d'être toujours dans le contre ... soyons dans le pour !" "La contre-révolution ne sera point une révolution contraire, mais le contraire de la révolution" (Joseph de Maistre, Considérations sur la France, fin du chapitre X, in J. de Maistre, Oeuvres, Edition établie par Pierre Glaudes, Bouquins Robert Laffont, p. 276.) Et en 2014 nous écrivions : ''Comment lutter efficacement contre l'engrenage révolutionnaire ? Ce n'est pas le fond qui importe, c'est la forme qu'on va lui donner. La révolution ne demande pas autre chose de ses opposants que de 'lui faire la politesse, la gentillesse, voire la charité, de venir contester contre elle'. C'est que l'opposition à l'intérieur de son terrain est vivifiante pour la révolution. Je vous invite chez moi : rite vital, obligatoire de la révolution. L'absence est-elle donc un devoir du contre-révolutionnaire ? L'absence n'est pas tout le devoir - mais elle est le premier devoir."
C'est ce que dit Maître Di Vizio dans cette émission : "si je me définis par une résistance je me définis par une opposition. On ne se définit pas par une négation. Je ne me définis pas par rapport à. Je ne me définis pas par rapport à l'adversaire. Tout l'enjeu est de passer de résistant à existant."
Extrait :
"Je n'aime pas ce mot de résistance. Je ne me définis pas comme un résistant, je me définis comme un existant. Ce qui m'intéresse, c'est moins la résistance que l'existence. Le chrétien n'est pas un résistant, il est un existant [Le chrétien est un vivant, il vit de la vie du Christ. Ndlr.].
Ce qui est en train de se passer sous nos yeux, ce n'est pas que l'on casse une résistance, on casse une existence. Et donc tout l'enjeu est de revenir des existants. Tout l'enjeu au fond n'est pas de se dire comment je résiste, mais comment j'existe. ... Exister alors que l'on veut me censurer, ce n'est pas résister : je ne me définis pas en opposition. Je n'ai pas besoin de l'autre pour exister. J'existe. C'est une utopie de croire que l'État peut me supprimer de mon existence ! C'est une utopie finalement de croire qu'un gouvernement, une communauté, un tyran, peut me priver de mon existence. Évidemment qu'ils me privent de libertés, mais pour autant, je ne me définis pas par une résistance, parce que si je me définis par une résistance je me définis par une opposition. On ne se définit pas par une négation. Je ne me définis pas par rapport à. Je ne me définis pas rapport à l'adversaire. Tout l'enjeu est de passer de résistant à existant.
"La liberté est consubstantielle à la vérité. Tant que je suis dans la vérité, je demeure libre. Et ma liberté, personne ne peut m'en priver.
"Regardez la Passion du Christ. Dans la formule liturgique catholique, vous avez quelque chose de saisissant. 'Au moment d'entrer librement dans Sa Passion, le Christ prit du pain et du vin.' Et c'est Jésus qui dira : 'Ma vie, personne ne la prend. C'est moi qui la donne.' Il y a donc une liberté de l'être jusqu'au bout du bout. Toute l'histoire nous enseigne cela : les gens qui ont été emprisonnés [comme Saint Paul ou Saint Pierre, emprisonnés. Ndlr.], les martyrs sont des gens qui ni plus ni moins ont été des existants. Jusqu'au bout du bout ils ont existé en tant qu'homme, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Si je suis créé à l'image et à la ressemblance de Dieu, personne ne peut me ravir mon existence, parce que je tire mon existence même de Dieu, parce que par le baptême je suis configuré au Christ.
"Exister c'est être libre. Être libre c'est vouloir ce que l'on fait. Bossuet l'exprime. Et donc j'assume les conséquences de ce que je fais.
"Pourquoi je parle de l'existence plus que de la résistance ? Vous prenez le malade cloué sur son lit d'hôpital, il est un résistant à la maladie, mais il est un résistant en existant. Or, notre société a cette tentation de vouloir le faire disparaître, comme elle fait disparaître les inutiles ou ce qu'elle qualifie d'inutiles. [Par ex les professions non-essentielles qu'il fallait confiner]. On est résistant si on est existant. En tant que chrétien je ne m'oppose à personne. Je n'ai pas d'animosité à l'égard du gouvernement, ou presque pas.
"Martin Luther King, apôtre de la non-violence, écrit (dans "A testament of hope", un témoignage d'espoir, édité par James M. Washington rassemblant Les écrits et les prédications essentielles de Martin Luther King : 'La lutte doit être dirigée contre les forces du mal plutôt que contre les personnes qui font le mal. Il ne s'agit pas de lutter contre des individus. Le problème qu'il faut gérer n'est pas un problème entre Noirs et Blancs, mais entre la justice et l'injustice, entre les forces des ténèbres et les forces de la lumière."
Le Pasteur Vindigni remarque : "On a toujours le choix face à ce qui nous est proposé ou imposé." [Nous sommes toujours seuls maîtres de notre âme. Ndlr.]
Fabrice Di Vizio ajoute : "Le chrétien doit être un existant. Il ne peut pas résister s'il n'est pas un existant. Si je n'existe pas en tant que chrétien, je ne résiste pas en tant que chrétien. Donc cela interroge de savoir si je suis chrétien.
"[...] C'est prier comme si l'action était inutile et agir comme si la prière était inefficace.
"Aujourd'hui, être témoin dans cette crise que nous traversons, c'est extrêmement exigeant. Être résistant c'est un mot qui me dérange. Car c'est facile de se définir comme résistant, être témoin c'est beaucoup plus compliqué. Je m'interroge sur le point de savoir si dans cette crise je suis témoin de la vérité, témoin de l'amour, témoin de l'espérance. Si c'est oui, cela va. Si c'est non, alors je suis embêté, alors il faut que je me replonge dans la prière, il faut que j'arrête de bouger, que j'arrête de parler. Il faut que je me taise pour me laisser aimer, me laisser enseigner. Vous parliez de leader tout à l'heure. Je ne peux leader, je ne peux diriger que si je suis moi même dirigé. Je ne peux aimer que si je suis moi même aimé. Je ne peux faire exister l'autre que si j'existe aux yeux de quelqu'un. C'est cela tout l'enjeu de la résistance que je qualifierai volontiers de spirituel." Aujourd'hui nous arrivons dans l'ère de l'amour, jamais plus qu'aujourd'hui.
"Aimer. Est-ce que nous sommes capables d'aimer ce qui sont persécutés ? Mais est-ce que nous sommes capables d'aimer ceux qui les persécutent ? Et résister en étant capable d'aimer l'autre, vouloir sur lui le Bien fondamental, c'est déjà une résistance."
Le Pasteur Vindigni ajoute : "Nous ne sommes pas des résistants par nature. Nous ne sommes pas des révolutionnaires. Notre nature et notre façon de fonctionner n'est pas une nature de résistants qui nous opposons toujours à tout et qui voulons des révolutions. Pas du tout. Nous résistons simplement à un moment à quelque chose qui veut nous être imposé et qui veut nous voler nos libertés. Nous résistons mais nous ne sommes pas des résistants dans l'âme."
"La résistance non violente ne vise pas à vaincre ou à humilier l'adversaire mais à gagner son amitié et sa compréhension", conclut Maître Di Vizio en citant le Pasteur Martin Luther King. Celui qui résiste par la non violence peut très bien participer à des boycotts ou à des grèves. Il y a des services civiques qui nous sont possibles. Il y a des résistances factuelles, matérielles, qui passent par des actes. Mais 'j'ai conscience que ces grèves et ces boycotts, poursuit Maître Di Vizio en citant Martin Luther King, ne sont pas des fins en soi, mais elles visent à susciter de la honte chez l'adversaire par son comportement. Le but recherché n'est pas l'humiliation de l'autre qui génèrent violences et amertumes mais c'est toujours la réconciliation, la création d'une communauté bien-aimée, une communauté régie par l'amour divin.
"Voilà une résistance basée sur la foi, une résistance basée sur le signe. Une résistance discrète qui accepte de prendre l'homme à contre-pieds, de renverser ses certitudes, une résistance qui ne s'oppose plus au monde avec ses armes, mais qui lui oppose une autre vérité, une autre Espérance. ... Nous avons le monopole de la joie. La mort est vaincue. Le Christ est ressuscité !"
(Fin de citation)
Note du blog Christ Roi. Si on n'a pas la foi, on ne pourra pas défendre la liberté jusqu'au bout, on ne pourra pas résister jusqu'au bout, on ne tiendra pas.
Demandons donc chaque jour à Dieu d'avoir la foi.
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Lire aussi :
Contre le Nouvel Ordre mondial : en finir avec la "révolution" (Ière partie)
Dans la sainte Bible, la crainte du Seigneur est un des moyens divins qui nous permettent d'accéder au bonheur qui est l'union de l'être avec son Créateur.
Voici une explication de ce thème biblique.
Mon fils, accueille mes paroles, conserve précieusement mes préceptes,
l’oreille attentive à la sagesse, le cœur incliné vers la raison.
Oui, si tu fais appel à l’intelligence, si tu invoques la raison,
si tu la recherches comme l’argent, si tu creuses comme un chercheur de trésor,
alors tu comprendras la crainte du Seigneur, tu découvriras la connaissance de Dieu.
Lorsqu'il fait connaître à la terre les dons du Saint-Esprit, Isaïe ne les appelle pas Dons, mais Esprits. Saint Thomas montre que les dons du Saint-Esprit sont comme le souffle permanent de l'Esprit septiforme, qui met en mouvement toutes les vertus et toutes les puissances de l'âme.
Suivant la révélation du Verbe lui-même, le mauvais Esprit, Satan, le singe de Dieu, marche accompagné de sept autres esprits. Ces esprits nous sont connus par leurs noms et par leurs œuvres (orgueil, avarice, luxure, gourmandise, envie, colère, paresse). Par leurs œuvres, ils sont les inspirateurs et les fauteurs de tous les péchés, de tous les désordres privés et publics, la cause incessante de tous les maux du monde. Cruels, rusés, infatigables, nuit et jour ils nous assiègent et nous harcèlent.
Aussi un des dogmes les plus consolants de la religion est celui qui nous montre l'Esprit du bien venant au secours de l'homme avec sept esprits, ou sept puissances opposées aux sept forces de l'Esprit du mal. Ces sept esprits auxiliaires nous sont également connus par leurs noms et par leurs œuvres. Par leurs œuvres, ils sont les inspirateurs de toutes les vertus publiques et privées,... la cause incessante de tous les biens du monde. (S. Basile, De Spirit. sanct.,p. 66.)
Un des derniers représentants de la grande théologie du moyen âge, saint Antonin († 1459) conserve la même dénomination. 'Les sept dons du Saint-Esprit, dit cet illustre docteur, sont les sept Esprits envoyés par toute la terre contre les Sept Esprits mauvais dont parle l'Évangile.
L'esprit de crainte chasse l'esprit d'orgueil.
L'esprit de piété chasse l'esprit d'envie.
L'esprit de science chasse l'esprit de colère.
L'esprit de conseil chasse l'esprit d'avarice.
L'esprit de force chasse l'esprit de paresse.
L'esprit d'intelligence chasse l'esprit de gourmandise.
L'esprit de sagesse chasse l'esprit de luxure. (Summ. theolog. IV, p., tit. X, c. I, § 4)
L'homme déchu est tellement enfoncé dans les sens, qu'il passe à côté des plus hautes vérités de l'ordre moral sans les voir, ou, s'il les entrevoit, il en est à peine touché. Mais lorsque l'Esprit de crainte de Dieu descend en lui, il se passe dans son âme quelque chose qui ressemble à un coup de tonnerre dans une nuit obscure. Ainsi en est-il dans le cœur de l'homme, lorsque l'Esprit de crainte de Dieu, une Lumière soudaine, dissipe les ténèbres et montre dans leur clarté la grandeur de Dieu et la laideur du péché.
"Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force" (Marc 12, 29). Peinture : Christ-à-Gethsémani, Heinrich-Hofmann
Quels sont les effets du don de crainte de Dieu ?
Le don de crainte de Dieu produit deux effets : le respect pour Dieu (l'horreur du péché), le respect des créatures qui toutes viennent de Dieu, qui appartiennent à Dieu et doivent retourner à Dieu, car tout est bienfait, même l'air que nous respirons.
La crainte de Dieu est la première condition de la sagesse (Ps 110).
La Bible nous encourage souvent à "craindre le Seigneur" (Dt 4,10; Jb 1,1 ; Ps 22 (21),24 ; 25 (24),12, etc.) Marie n'est pas la seule à exalter les "craignant-Dieu". Car viendra le jour où le Seigneur jugera tous les hommes et rendra à chacun selon ses œuvres.
La crainte servile est celle qui fait respecter Dieu par peur et fuir le péché à cause des châtiments. (Timere Deum propter malum poena est timor servilis, in Viguier, c. XIII, p. 414.)
La crainte servile disparaît devant la crainte filiale. Celui qui la possède craint Dieu comme un fils craint son père. Toujours sa crainte est accompagnée de confiance et d'amour. (1)
Dans son commentaire de la première lettre de saint Jean, saint Augustin suggère qu'il y a une certaine forme de crainte de Dieu qui est une première étape dans la vie spirituelle. Elle aide le pécheur à se convertir. Par peur d'être entraîné par le diable en enfer, le pécheur se détourne du mal et commence à mener une vie plus conforme à l'Évangile. Le pasteur africain ne prétend nullement que cette attitude soit mauvaise. Bien au contaire !
Cette première forme de crainte de Dieu, écrit-il, "donne accès à la charité."
En ce sens, elle est comme le dit l'Écriture, le "commencement de la sagesse" (Ps 111,10) et "mène à la vie", vie comblée, lieu de repos inaccessible au malheur. (Pr 19,23)
Elle pousse le pécheur à se convertir et à éviter la mort éternelle. Mais continue saint Augustin, il est souhaitable que notre pratique du bien soit motivée par cet amour fervent du Seigneur dont parle l'apôtre Jean et "qui bannit la crainte." La piété filiale nous donne d'avoir vis-à-vis de notre Père du ciel une confiance éperdue, toute filiale. Ce qui nous permet de dire avec Tertullien : "Nemo tam pater, personne n'est aussi père que Dieu." (2)
Il eut un songe : voici qu’une échelle était dressée sur la terre, son sommet touchait le ciel, et des anges de Dieu montaient et descendaient. Le Seigneur se tenait près de lui. Il dit : "Je suis le Seigneur, le Dieu d’Abraham ton père, le Dieu d’Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je te la donne, à toi et à tes descendants."
alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres.
La crainte n'est autre chose que l'amour en tant qu'il nous fait fuir et éviter ce qui est désagréable à la divine Majesté. (3)
La crainte est le premier degré de l'échelle mystérieuse que nous devons parcourir pour retourner à Dieu : le don de piété est le second.
La crainte qui vient du Saint-Esprit, ayant quelque chose de filial contient en germe le don de piété; il en sort comme sa première fleur et son premier fruit. La piété est un don du Saint-Esprit qui nous remplit d'affection filiale envers Dieu, et nous le fait honorer comme un père. (Viguier, c. XII, p. 413.)
L'esprit de piété est l'excitateur de la charité (soin des pauvres et des malades, avertissements charitables, œuvres de miséricorde), comme le vent est l'impulseur du navire; le don de piété nous fait aimer tous les hommes comme des frères.
Les sept œuvres de miséricorde corporelle sont :
Donner à manger à celui qui a faim, à boire à celui qui a soif.
Héberger le pèlerin.
Vêtir celui qui est nu.
Visiter le malade.
Consoler le prisonnier.
Racheter le captif.
Ensevelir les morts.
Avec non moins d'abondance, le cœur du chrétien fondu par le Saint-Esprit, comme la cire par le feu, se répand sur sept genres de besoins spirituels, sept dévouements ou sept œuvres de miséricorde spirituelle:
Instruire les ignorants.
Reprendre ceux qui font mal.
Donner conseil à ceux qui en ont besoin.
Consoler les affligés.
Souffrir patiemment les injures et les défauts d'autrui.
Pardonner de bon cœur les offenses.
Prier pour tous et pour ceux qui nous persécutent.
De même, le chrétien peut et doit pratiquer certains actes d'une perfection surnaturelle, qui l'acheminent à sa fin dernière.
Ces actes sont appelés béatitudes, c'est-à-dire béatifiants. Ils différent des vertus et des dons comme l'effet diffère de la cause. Comme les dons, les béatitudes s'enchaînent les unes aux autres, dans un ordre hiérarchique, dont les degrés élèvent le chrétien jusqu'à la perfection de l'être divin, par conséquent jusqu'au comble du bonheur.
La récompense. Sans doute, le ciel ou le bonheur parfait est la récompense commune de toutes les béatitudes. Mais cette récompense est en harmonie avec le genre de mérite obtenu par chaque béatitude. Si le pécheur est puni par là où il pèche, il est également vrai que le juste est récompensé par où il mérite. Quoi de plus propre que cette divine équation à exciter notre zèle et à soutenir notre courage, dans les routes différentes qui conduisent au bonheur ? À cette harmonie s'en joint une autre : la gradation dans la récompense, est d'avoir le ciel. C'est le bonheur commun à tous les saints, mais non égal pour tous; car il y a plusieurs degrés dans la béatitude, comme il y a plusieurs demeures dans la maison du père céleste.
Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, ... car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.
Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous.
Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez.
Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme.
Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.
Ainsi pour ceux qui se font petits et pauvres, le ciel, c'est le pouvoir, l'opulence, la gloire : Regnum cælorum. La première récompense est d'avoir le ciel.
Pour ceux qui sont doux, le ciel, c'est l'empire des cœurs dans la terre des vivants : Possidebunt terram. La deuxième récompense c'est de posséder le ciel. Or, posséder le ciel dit plus que de l'avoir. Il y a beaucoup de choses qu'on peut avoir, sans les posséder d'une manière tranquille et permanente.
Pour ceux qui pleurent, le ciel, c'est la consolation et la joie sans mélange et sans fin : Consolabuntur. Être heureux dans la possession du ciel est plus que l'avoir et le posséder. Combien de choses agréables que nous ne possédons pas sans douleurs !
Pour ceux qui ont faim de la justice, le ciel, c'est le rassasiement parfait : Saturabuntur. Rassasié est plus que d'être consolé. Le rassasiement implique l'abondance de la consolation et le repos dans la joie.
Pour les miséricordieux, le ciel, c'est la miséricorde avec ses ineffables tendresses : Misericordiam consequentur. Le bonheur des miséricordieux ne sera mesuré ni sur leurs mérites ni même sur leurs désirs, mais sur les richesses infinies de l'infinie miséricorde.
Pour les purs de cœur, le ciel, c'est la claire vue de Dieu dans l'éclat de sa beauté et dans les magnificences de ses œuvres : Deum videbunt. Voir Dieu surpasse les précédentes félicités. Voir Dieu est plus que tout le reste et annonce une dignité plus grande.. Voir le roi quand on veut est plus qu'habiter son palais et jouir de ses bienfaits.
Pour les pacifiques, le ciel, c'est le nom glorieux et le privilège incomparable d'enfants de Dieu : Filii Dei vocabuntur. Il n'y a rien au-delà. À la cour des rois, la suprême élévation est celle de leur fils, héritiers de leur trône. Ainsi, de degré en degré, conduire l'homme jusqu'à la dignité suprême d'enfant de Dieu, de frère et de cohéritier du Verbe incarné, est le dernier mot de toutes les béatitudes et de toutes les opérations du Saint-Esprit. (S. Th., 1a 2ae, q. 69, art. 4, corp., et ad. 3.)
Tels sont les degrés de l'échelle par lesquels, du fond de la vallée de larmes, nous montons jusqu'au sommet de la montagne de la félicité.
Au sens physique l'échelle est une échelle, au sens mystique c'est la Croix qui rétablit les relations entre les hommes et le Ciel. Ces relations qui avaient été gâchées depuis le Péché originel, la Croix de Notre Seigneur Jésus-Christ rétablit ces relations.
Sources :
(1) Mgr Jean-Joseph GAUME, Les Dons du Saint-Esprit, Éditions Saint Rémi 2021
(2) Pierre DESCOUVEMONT, Gagner le combat spirituel, Éditions de l'Emmanuel, Paris 2006
(3) Jacques PHILIPPE, À l'école de l'Esprit-Saint, Éditions des Béatitudes, 11è édition, 1995, p. 105
L'histoire vraie de la petite Américaine Annabel Beam. Diagnostiquée à 5 ans comme souffrant d'une maladie incurable, elle a été miraculeusement guérie après une expérience de mort imminente suite à une chute d'arbre en 2011. Jésus lui apparait et lui envoie un ange afin de la protéger de la prison de bois dans laquelle elle est enfermée. En effet c'est en jouant avec ses sœurs (Abigail et Adelynn) qu'Annabel est tombée dans un trou à l'intérieur du tronc du peuplier. Celui-ci lui permettra de vivre un événement incroyable. Voici le récit de cette expérience.
Les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers.
Les œuvres du Christ ne reculent pas, mais elles progressent.
Notre monde a besoin de vérité pour être libre. Dans sa dernière vidéo Véronique Lévy explique les raisons pour lesquelles son "programme" est le Christ Roi.
Extrait :
"J'ai parlé de Jean-Luc Melenchon en disant que certains points de son programme étaient intéressants.
"Je suis évidemment pour le Christ Roi. C'est cela mon programme. C'est cela mon choix. Et quand je parle de Christ Roi, ce n'est pas quelque chose de passéiste ni de rétrograde. Et je n'ai jamais compris pourquoi les gens qui sont pour le Christ Roi étaient placés dans la catégorie droite, extrême droite, conservateurs, etc.
"Pour moi il n'y a pas de plus nouveau, de plus radicalement nouveau que d'être pour le Christ Roi. Pourquoi ? Parce que le Christ Roi roi, c'est la garantie pour les plus fragiles, pour les plus petits dans notre société d'être protégés, d'être aidés, d'être respectés (Nous disions "Nos Seigneurs les pauvres" au Moyen-Âge. Ndlr.). C'est la garantie que règne non pas la loi du plus fort mais la loi du plus faible. C'est la phrase : "Les premiers seront les derniers."
"Qui d'autre pourrait dire cette phrase à part Jésus Christ, qui d'autre pourrait oser la dire ?
"Entre autres phrases extraordinaires, 'La vérité vous rendra libres'.
" Dans un monde corrompu par le mensonge, par les conflits d'intérêt, la vérité vous rendra libres. C'est la garantie d'un monde plus transparent. Un monde où là encore la quête de la vérité vous garantit une certaine liberté. Car il n'y a pas de liberté dans le mensonge. Il n'y a pas de liberté conditionnelle comme on l'a vu depuis deux ans, pas de liberté à condition de, à condition d'être de plus en plus soumis, à condition que tu passes par là où je veux que tu passes. Avec le Christ c'est la liberté dans la vérité. Un monde où le Christ serait roi, c'est le monde où le fragile, le petit, le pauvre serait au premier rang, où la vérité garantirait la liberté. Ce serait enfin où le lépreux, le malade, ne serait pas un proscrit, ne serait pas à rejeter mais serait mis à l'honneur. Donc cette fameuses société inclusive dont on nous parle tant, n'est possible, n'est envisageable que parce que à un moment l'Europe fut chrétienne. Et cela reste des reliquats de ce christianisme qui aujourd'hui malheureusement a été sacrifié aux enjeux économiques du mondialisme et de cette société transhumaniste et numérique.
"Le Christ Roi c'est la garantie de l'enfant aussi. L'enfant roi, non pas celui que l'on ne peut pas gâter mais l'enfant qui ne peut pas parler, celui qui n'a pas la parole. C'est le sans voix dont parlait l'abbé Pierre. Parce qu'aujourd'hui on voit des hommes politiques qui s'apitoient sur le broiement des poussins, dont Jean-Luc Mélenchon, mais qui ne s'apitoient pas sur l'enfant broyé dans le sein de sa mère. Puisque aujourd'hui le délai d'avortement a été allongé à quatorze semaines : le crâne de l'enfant est déjà formé.
"Le Christ Roi c'est la garantie où les femmes seront reines, où les femmes seront le couronnement de l'homme. Mais si une femme a été violentée c'est parce que le Christ n'est pas roi. C'est parce que c'est l'argent, c'est le pouvoir (la force Ndlr.), c'est la violence qui sont rois.
"Le Christ Roi, c'est la garantie d'un monde plus juste, plus équitable, plus vrai, où l'homme a un droit, celui d'adorer Dieu. Et adorer Dieu c'est la garantie de la liberté. (La garantie d'un monde dualiste où les deux pouvoirs temporel et spirituel, autonomes et non sur la même tête, s'équilibrent l'un l'autre, offrant un espace au développement de la personne et au développement de la science. Ndlr.)
"Une société où le Christ est Roi, c'est cette société où tout homme a droit au respect, à l'amour, au soin, à la dignité, à la liberté. Et non pas une apparence de liberté et de dignité comme dans l'humanisme sans Dieu, où l'on voit que tout cela finalement est sacrifié au profit.
"... Donc je m'adresse aux Insoumis dont j'ai trouvé que certains dans cette crise ont tenu des propos vraiment magnifiques. Et ils s'étaient opposés à ces discriminations légalisées.
"L'anticléricalisme ne me choque pas parce que il y a, il y a eu certains clercs qui ont démérité. Mais pas tous. Il y a des curés résistants, des évêques résistants qui dénoncent la dictature économique et le totalitarisme eugeniste. Et donc ce que l'on appelle l'extrême gauche aujourd'hui a beaucoup de points de proximités avec le peuple. Mais il lui manque une chose qui est... de comprendre que la défense du plus petit, défendre l'homme c'est aussi défendre l'homme en son germe, en ce qu'il a de plus démuni comme le disait Pier Paolo Pasolini. Éliminer ainsi des milliers de vie c'est éliminer l'être humain mais c'est aussi éliminer l'humanité, car toucher à l'embryon c'est toucher à la source de cette humanité... Et s'ils (l'extrême gauche) pouvaient comprendre que le plus grand humaniste c'est le Christ qui s'est fait chair pour nous aimer (pour prendre notre nature, parce qu'Il aimait notre nature et qu'Il nous avait fait à Son image. Ndlr). Voilà. Vive la France libre en Jésus-Christ ! Oui je suis insoumise à toutes ces dictatures totalitaires." (Fin de citation)
Merci à Véronique Lévy pour ce texte admirable.