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Christ Roi

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  • : Blog d'informations royaliste, légitimiste, pour une France libre, indépendante et souveraine
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Horloge

26 août 2007 7 26 /08 /août /2007 07:13

Le 26 août 1789 était proclamée la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Un auteur, Edmund Burke, en fit une critique systématique dès 1790, en des termes précis qui sapent les fondements argumentaires de l'idéologie nouvelle.

Prétendre que "les hommes naissent libres et égaux en droits" (article 1er de la
Déclaration des droits de l'Homme) est un mensonge que la réalité contredit. Il est d'abord impossible que "chacun s'unissant à tous n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre qu'auparavant..." (J.-J. Rousseau, Du contrat social, liv. I, ch. VI.) Ensuite, à l'âge d'une minute, les hommes sont-ils libres? Et selon la thèse égalitaire, à ce même âge, sont-ils aussi libres que père et mère?... La réponse à ces questions est naturellement négative et vient contredire directement l'article 1er de la déclaration: "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits". C'est pourtant à partir de cette prémisse qu'est bâtie toute la société moderne

L'irlandais Edmund Burke qui se présenta comme un défenseur de la Loi naturelle dans ses grands combats "libéraux", s'éleva dès 1790 contre la prétendue filiation du libéralisme français avec le libéralisme anglais. Il était alors considéré comme un des grands penseurs libéraux britanniques siégeant au Parlement anglais avant de se fâcher résolument avec ses amis quand il prit ouvertement le parti contre-révolutionnaire français. Alors que Maurras pense "que le libéralisme anglais ne soit point un libéralisme, c'est ce qu'il est un peu trop facile de voir..." (Charles Maurras, Kiel et Tanger, La République française devant l'Europe 1895-1921, Bibliothèque des Œuvres Politiques Versailles, Évreux 1928, p. 104), Edmund Burke, en 1790 écrivait que le prétendu libéralisme en France n'était qu'une corruption du libéralisme anglais... Depuis l'époque où E. Burke écrivait, le libéralisme anglais a malheureusement plus ou moins suivi les erreurs du jusqu'auboutisme idéologique de son pendant français. Il est bon aujourd'hui d'en retracer une rétrospective historique pour sortir de l'ornière despotique du code moderne.

Pour Burke, la Révolution dite "française" de 1789 repose sur des principes totalement étrangers au libéralisme. Il commence d'abord par observer que dans la Déclaration britannique des droits de 1689, "on ne trouve, écrit-il, pas un mot ni même une allusion concernant un droit général 'de choisir nous-mêmes ceux qui nous gouvernent; de les destituer pour cause d'indignité; d'instituer notre propre forme de gouvernement'..." (Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, 1790, Pluriel Histoire, Paris 2004, p. 21). Il écrit ensuite que "si l'on s'accordait sans scrupule la facilité de changer de régime autant et aussi souvent et d'autant de manières qu'il y a de fluctuations dans les modes et dans les imaginations, on romprait toute la chaîne et toute la continuité de la chose publique. Il n'y aurait plus aucun lien d'une génération à l'autre. Les hommes ne vaudraient guère mieux que les mouches d'un été...." (Edmund Burke, ibid., p. 120).

"
Chaque membre de la société renonce au premier droit fondamental de l'homme naturel, celui de juger par lui-même et de défendre son propre droit. Il abdique le droit d'être son propre gouverneur. ... Les hommes ne peuvent jouir à la fois des droits de l'état de nature (uncivil) et de ceux de la société civile. Pour obtenir justice, l'individu renonce au droit de la déterminer dans ce qui lui importe le plus. Et pour s'assurer d'un certain degré de liberté, il s'en déssaisit en totalité pour en confier la garde à d'autres instances" (ibid., p. 75-76). Ce mot de Burke implique naturellement que pour vivre en société, l'homme n'est pas libre de d'être son propre gouverneur, il abdique ce droit naturel en vue d'obtenir une plus grande liberté, la justice. Autrement dit l'homme n'est pas libre de se choisir ses propres gouvernants sans amener la ruine de la société. Prétendre que les hommes naissent libres est une monumentale tromperie (idéologique), le mensonge premier qui conduit pratiquement la société à l'anarchie (on ne le voit que trop aujourd'hui...) et l'homme à la mort. La liberté n'est pas un droit (un droit que l'on acquerrait à la naissance), elle est une faculté; Léon XIII disait qu'elle est "la faculté de se mouvoir dans le bien".

"Nous ne sommes, dit-il, ni les catéchumènes de Rousseau ni les disciples de Voltaire; et
Helvétius n'a guère pénétré chez nous. Les athées ne sont pas nos prédicateurs, ni les fous nos législateurs. Nous savons bien qu'en morale nous ne pouvons nous prévaloir d'aucune découverte; mais c'est que nous pensons qu'en la matière il n'y a pas de découvertes à faire, et fort peu quant aux grands principes de gouvernement et aux idées de liberté, qu'on comprenait tout aussi bien longtemps avant que nous fussions au monde qu'on les comprendra lorsque la terre se sera refermée sur notre présomption et que le silence de la tombe aura mis fin à notre impudent verbiage" 

(Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, 1790, Pluriel Histoire, Paris 2004, p. 109).

Concluons avec Oliveira Salazar: 

"Nous sommes antilibéraux, mais pourquoi? Parce que nous voulons garantir les libertés publiques..." (
Oliveira Salazar, Une Révolution dans la paix, Paris 1957, p. XXXII).

                                                                   ***

Lire aussi

Une critique détaillée de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen

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23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 12:41
23/08/2007 10:33
 
PARIS (AFP) - Vers la création d'une Direction du renseignement intérieur

Le ministère de l'Intérieur envisage de créer une Direction unique du renseignement intérieur, en supprimant la DST et les RG - qui garderont cependant leurs missions-, ouvrant ainsi un chantier cher au président Sarkozy mais qui fait grincer des dents dans la "Grande maison".
... Ce chantier, longtemps resté à l'état de "serpent de mer", selon des spécialistes du renseignement civil français, "quelle que soit la couleur politique du gouvernement", est une volonté affichée par Nicolas Sarkozy lorsqu'il était ministre de l'Intérieur puis candidat à l'Elysée.
... Beauvau envisage la création d'un service unique, la Direction du renseignement intérieur (DRI), un "peu à l'américaine", selon un proche du dossier.
La DRI regrouperait, selon des sources au ministère de l'Intérieur, "ce qui relève de l'intérêt de la Nation": la lutte contre le terrorisme, l'intelligence économique, les courants radicaux.
Les quelque 2.000 policiers de la Direction de la surveillance du territoire (DST, contre-espionnage) et un millier environ des RG, déjà en charge de ces domaines, en feraient partie.
RG et DST devraient de facto disparaître, reconnaît l'Intérieur, mais leurs missions "seront préservées".
La direction des Courses et jeux des RG, qui surveille les hippodromes et les casinos, devrait elle rejoindre la police judiciaire.
Reste le gros des troupes qui, aux RG, scrutent les mouvements sociaux ou d'agriculteurs dans les départements, souvent pour le compte des préfets, ce qui leur a valu leur surnom de "grandes oreilles du gouvernement"...
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23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 11:31

En Guinée, des policiers français pris à partie à la descente d’un avion

 Publié le 23 août 2007

L’expulsion de deux sans-papiers a mal tourné. Des fonctionnaires de police ont été vigoureusement chahutés, notamment par des policiers guinéens.
 
Selon un responsable de la police aux frontières, ce genre d’incident est « fréquent ». Le 16 août dernier, six policiers français ont été "molestés" et "légèrement blessés", à leur descente d'avion à Conakry, en Guinée, en raccompagnant deux ressortissants de ce pays expulsés de France.
 
Ces deux Guinéens sans papiers avaient fait l'objet d'une mesure de reconduite à la frontière.
 
Selon le procès-verbal dressé par les fonctionnaires de la police aux frontières, les six policiers ont affirmé avoir été accueillis à Conakry "par un comité d'accueil" dont "faisaient partie des policiers guinéens". L'un d'entre eux "a frappé l'un des fonctionnaires français", assure le document.
 
Un retour sans encombre
 
Les policiers ont également été "insultés" et "pris à partie" par plusieurs personnes mais ils ont pu regagner la France via Casablanca sans encombre. ...
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23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 07:49
Une réflexion intéressante sur le blogfromageplusviale Forum catholique :

"Bien qu'il se définisse ainsi, l'Idéal Républicain français de l'an 2000 n'est absolument pas la république laïque. Son modèle n'est plus du tout celui de "la séparation de l'Église et de l'État". Désormais la République Française, peut-être pour mieux ressembler à ses amis du Tiers-Monde, est devenue une théocratie.

Désormais, il incombe à l'État, et seulement à l'État, de se prononcer sur ce qui est Bien et ce qui est Mal, c'est à dire de définir le champ de la moralité et de la foi. Il existe ainsi une véritable religion républicaine, avec son culte, ses prêtres, son tribunal, ses saints et ses martyrs, etc. Naturellement, c'est une religion d'amour, et elle est universelle. Issue d'une dissidence rationaliste du christianisme, elle lui ressemble autant qu'elle s'y oppose, comme deux images inversées de part et d'autre du miroir. Mais elles sont sœurs ennemies, et la religion républicaine s'ingénie chaque jour davantage à ressembler à son modèle pour masquer ses funestes desseins sous une couverture d'impeccable probité.


La République Française possède son texte révélé, son Décalogue fondateur : la
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Le fait que cette Déclaration soit à la fois française ET universelle positionne d'emblée la France comme une sorte de Peuple Élu dont le rayonnement sur les nations doit être un devoir sacré. Autrefois la France était "fille aînée de l'Église", désormais son aura divine porte le nom de "Pays des Droits de l'Homme". Avant le Décalogue, c'était la corruption et l'obscurité. Avant les Droits de l'Homme, il n'y avait que le néant. Depuis 1789, le monde reçoit enfin la lumière [ou plutôt les Lumières] de la bonne nouvelle. Assise sur cette légitimité absolument sacrée et inviolable, la Religion Républicaine [RR] organise le service du culte.

La RR possède son catéchisme. A l'instar des curés d'antan qui enseignaient une morale moisie, les écoles de la RR veillent aujourd'hui à bien enseigner aux enfants la connaissance du Bien et du Mal. Dans le camp du Bien, on place les vertus théologales :
Tolérance, Vigilance, Citoyenneté,Progrès, Solidarité, Diversité. Dans le camp du Mal, on place les vices funestes : Racisme, Intolérance, Inégalités, Discrimination.
Évidemment, il convient de faire triompher le Bien et de dénoncer le Mal. Comme il s'agit d'une théocratie, le Tribunal de la RR ne sert pas seulement au jugement des affaires civiles. Il sert aussi au jugement des affaires morales, puisqu'il tranche ce qui est licite de ce qui est illicite, tous objets confondus. C'est la raison pour laquelle on punit sévèrement les Intolérants et les Racistes qui refusent d'embaucher des Noirs dans les salons de coiffure, ou qui refusent d'embaucher des musulmans dans une fabrique de saucisson ou de rillettes. Il ne convient pas de juger d'un crime de fait, comme une agression, un meurtre, ou vol, mais d'un crime moral, c'est à dire une pensée habitée par le Mal. Le Tribunal de la RR est aussi une Inquisition : il est tout à fait en droit de demander des comptes à n'importe qui sur la conduite de leur moralité. Quiconque n'a pas clamé en place publique son antiracisme est soupçonné de déviance morale. Quiconque ne s'est pas flagellé en public pendant les processions électorales de la Passion Antifasciste est soupçonné de servir le camp du Mal. Quiconque ne s'est pas indigné du sort des clandestins risque de se voir convoqué en haut lieu, par exemple par la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Égalité [HALDE], l'administration suprême de l'Inquisition.

Comme il n'est pas de théocratie honorable sans contrôle actif de la vie privée, les tribunaux de la RR font tout pour veiller à la bonne moralité de leurs ouailles, y compris des plus jeunes. L'émancipation sexuelle est bien entendu un impératif, la couleur de peau de ses partenaires sexuels en est un autre. Les tribunaux gardent un œil sur les trombinoscopes multiculturels des chaînes de TV. Les individus ne sont libres que dans la mesure où ils satisfont aux commandements de Vigilance et de Diversité. Le code civil et la morale ne font qu'un.

Vous noterez au passage l'importance que revêt le fait d'être français ou non. Avoir des papiers français est l'assurance d'une dignité, l'assurance d'avoir gagné sa place au paradis. Je vous rappelle que la France est une terre sacrée car elle est la terre d'élection des Droits de l'Homme : refuser d'accorder des papiers français, c'est comme refuser de se pencher sur ses petits frères pécheurs pour leur accorder le pardon, c'est leur refuser la grâce, c'est comme leur refuser la pleine communion avec l'Église de la RR. Devenir français est d'ailleurs un si grand sacrement qu'il fait l'objet d'une cérémonie du Baptême Républicain, destinée à faire entrer l'impie dans la communauté des croyants. Celui-ci choisit alors publiquement de refuser la souillure pour épouser le Bien. La fusion du fait civil et du fait religieux est de plus en plus complète, si bien qu'on ne sait plus lequel des deux à engendré l'autre.

La RR possède ses dogmes. En premier lieu, le dogme de l'Immaculée Conception est désormais acquis pour les théologien de la RR orthodoxe. Il ne s'agit pas de la Vierge Marie, puisque la RR est un détournement du christianisme, mais du Socialisme. Il faut bien comprendre que le socialisme est un des véhicules du progressisme, donc une force divine. Les tribunaux de la RR sont d'une sévérité implacable pour condamner les forces de l'anti-progressisme, donc du Mal [Pinochet, Franco, l'Ancien Régime,...] mais sont d'une clémence miséricordieuse et magnanime à l'égard des forces progressistes passées ou présentes parce qu'elles sont dans le camp du Bien. Les régimes de Fidel Castro, des Khmers rouges ou de Staline n'ont jamais fait l'objet d'une condamnation par les tribunaux de la RR, par exemple, parce qu'ils s'affichent sous la bannière immaculée de la Vigilance, de la Citoyenneté, du Progrès, et de la lutte contre l'Inégalité.
Il existe tout de même une exception, puisque le Parti National-Socialiste a profondément trahi la cause du Bien, au point de s'identifier au Mal Absolu.

D'ailleurs, un autre dogme important de la RR est celui de la Shoah. Quiconque ose remettre en cause le moindre détail de la Shoah s'est ouvertement dévoilé comme un suppôt du Mal. Le dogme est absolument intouchable, le dossier est définitivement clos, l'affaire est bouclée pour de bon. Et, évidemment, les tribunaux de la RR mettent tout en œuvre pour répondre à la vertu de Vigilance et envoyer en prison ceux qui affirment effrontément qu'il serait bon de pouvoir poursuivre l'étude de la Shoah librement. La chasse aux hérétiques est ouverte.

Le dogme de l'Autre est également un pilier de la RR. L'Autre, parce qu'il est le petit, le faible, le discriminé, le minoritaire, est la voie du salut. En se penchant sur sa condition, on travaille certainement pour le Bien puisqu'il participe à l'œuvre de rédemption qui nous appelle à la sainteté. L'Autre est appelé à devenir bon, autant qu'à nous faire devenir bon en l'amour de notre prochain. Toutefois, si les tribunaux de la RR sont bienveillants avec cet Autre là, ils encouragent volontiers un certain mépris quand l'Autre est un riche ou un puissant [exemple typique : les américains]. Car les riches et les puissants n'ont pas accès au Royaume des Cieux, ils ne sont ni solidaires, ni citoyens, et ils discriminent. Ils se vautrent dans la corruption, donc.

Et puis le dogme de l'Autre fonctionne avec un autre dogme à la filiation chrétienne-bigote évidente, celui de la haine de soi. Un bon fidèle de la RR sait que dans son corps et dans son âme, il porte la charge du péché originel [encore un autre dogme, incarné par la Colonisation, l'Occupation, etc...], que celui-ci peut ressurgir à tout moment et provoquer la Faute, et qu'il doit toute sa vie expier ce terrible fléau. Les infidèles, ceux qui choisissent le Mal, ne ressentent pas ce besoin d'expiation et de confession ; alors que les fidèles, eux, pour chaque attention qu'il accordent à autrui, rachètent un peu de leur âme.

Divers groupes de fervents croyants désirent volontairement faire œuvre pour l'Église du Bien. Ils doivent demander auprès des tribunaux officiels une bénédiction pour leur communauté, accompagnée d'une subvention pour en assurer la survie. En général, on les appelle collectifs ou associations.
Vers l'an 1000, la France s'est couverte d'un blanc manteau d'églises. Vers l'an 2000, la France s'est couverte d'un blanc manteau d'associations et de collectifs, défendant avec fougue les causes antifascistes, antiracistes, antimachistes, antidiscriminations, etc. Ils forment la troupe des soldats de la RR, manifestant régulièrement leur foi en public, leur dégoût pour le Mal et leur amour du Bien. Ils pratiquent un culte festif destiné à invoquer la Gentillesse et la Tolérance pour effrayer le Mal et le faire fuir.
Ils lâchent des ballons pour libérer des otages, ils chantent pour lutter contre le sida, ils défilent contre le racisme, ils chassent les démons sur leur passage. Les Solidays, la Fête de l'Huma, les Enfoirés, les festivals antifascistes en tous genre,... tous ces rites reposent sur la pratique du catéchisme traditionnel de la RR : Tolérance, Vigilance, Citoyenneté, Progrès. Ces militants sont en réalité des ligues de vertu pudibondes et paranoïaques, mais franchement plus proche de la police de la pensée orwellienne ou des tribunaux islamiques iraniens que de l'ordre chevaleresque chrétien.

Notons que la confusion est parfois possible entre une manifestation de type "grand-messe antiraciste" et une manifestation de type "pélerinage festivo-vigilant". Car la RR est aussi une religion de pélerinages. Parfois ce sont des pélerinages aux Mystères Joyeux [festivals métis, festivals d'Avignon ou d'Aurillac, etc], parfois ce sont des pélerinages aux Mystères Douloureux [Auchwitz, monument aux Justes de France, etc.].

Les prêtres de la bonne moralité sont nombreux, on les lit dans Libération, on les voit chez Ardisson, on les entend chez Ali Baddou. Ils gouvernent les applaudissements et font tomber les fatwas."
Suite 

                                                                     ***

Le texte ci-dessus est très juste à ceci près, me semble-t-il, que l'idéal républicain de l'an 2000 est bien celui de la république dite "laïque", mais cet idéal n'est pas la
laïcité, seulement sa corruption, ce que Rémi Fontaine appelle une "théocratie gnostique de droit occulte". 

De la même manière que les
prétendus "libéraux" ont corrompu le libéralisme, ils ont corrompu la saine laïcité. 

Et le modèle de la République dite laïque est bien celui de la Séparation (totale) de l'Eglise et de l'Etat, cette "
thèse absolument fausse, une pernicieuse erreur" (Saint Pie X, Encyclique Vehementer nos, 1906). 

                                                                      ***

Lire aussi 

* "
1905-2005 100 ans de laïcité, 100 ans de Grand Orient..."
* Sur les
dogmes de la république, ce qu'en dit l'historien Pierre Gaxotte
*
La Laïcité américaine, quand César se fait Dieu...

Je replace ici cette remarquable et très parlante illustration de la revue Savoir et servir:


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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 12:03

La Croix Afp

Deux mineurs parmi les huit mis en cause dans l'incendie volontaire d'un bus marseillais, où une étudiante avait été gravement brûlée en octobre 2006, seront jugés par le tribunal pour enfants de Marseille à partir du 25 septembre, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 11:55
La Croix AFP 22/08/2007 12:06

 



Le procès d'un deuxième frère de la ministre de la Justice Rachida Dati, Omar Dati, pour un trafic de stupéfiants en Saône-et-Loire, est prévu le 19 novembre prochain au tribunal correctionnel de Chalon-sur-Saône, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

... Un autre frère de la garde des Sceaux, Jamal Dati, 34 ans, a été condamné mardi à douze mois de prison ferme pour trafic de stupéfiants par la cour d'appel de Nancy et a décidé de se pourvoir en cassation.

En février, il avait écopé de six mois d'emprisonnement avec sursis au tribunal correctionnel de Verdun (Meuse), mais le ministère public avait fait appel de la condamnation...

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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 11:31

La Secte dit ne pas craindre de remercier les catholiques, retirons lui notre soutien financier et n'ayons nulle part avec elle dans quelconque partie du monde. Combattons-tous, selon nos moyens, le bon combat de la vie contre la culture de mort à l'oeuvre dans nos sociétés modernes.


La Croix AFP
 

"La décision que nous avons prise sur l'avortement comme droit humain en cas de viol n'a pas été votée à l'improviste mais par choix de l'équipe dirigeante, fruit de mois de discussions", a souligné Gabriele Eminente, président d'Amnesty Italie, dans un entretien au Corriere della Sera.

Selon lui, "les composantes catholiques d'Amnesty se reconnaissent largement dans cette position car elles ont participé au long processus de consultation interne. Nous n'avons pas peur que nos sympathisants catholiques abandonnent Amnesty après l'intervention du cardinal Bertone".

Lundi, le secrétaire d'Etat du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, a réaffirmé la position du Vatican sur l'avortement, rappelant "l'importance de sauver la vie, même si elle est le fruit d'une violence. On ne peut pas ajouter à un homicide un autre homicide", a-t-il déclaré à Radio Vatican.

En juin dernier, le Vatican avait appelé les catholiques à retirer leur soutien financier à Amnesty International en raison du récent engagement de l'organisation en faveur de la dépénalisation de l'avortement, notamment dans les cas liés aux violences faite aux femmes et à leur droit à la santé.

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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 07:44

ROME, Mardi 21 août 2007 (ZENIT.org) – Selon des tracts distribués dans le district de Chitradurga, dans l’Etat du sud de l’Inde, le Karnataka, les chrétiens « doivent abandonner immédiatement le territoire indien, ou revenir à la religion mère de l’hindouisme ». S’ils ne le font pas, ils devront « être tués par tous les bons Indiens, qui démontreront ainsi leur virilité et leur amour de la patrie ». Suite

L'amour de la patrie n'est pas incompatible avec le fait chrétien. Au contraire, rappelons ce mot du Cardinal Pie: "Vous serez davantage de votre pays, à mesure que vous serez plus chrétiens..." (Christ.Roi.net)

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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 07:38

Zenit.org


ROME, Mardi 21 août 2007 (
ZENIT.org) – En Egypte, une fatwa (sentence religieuse) condamnne à mort un jeune de 25 ans, Mohamed Hegazy, et sa femme, qui ont embrassé le christianisme.

La fatwa a été lancée par le recteur de la faculté d’études islamiques de la prestigieuse université Al Azhar du Caire.

Militant politique, Mohamed Hegazy avait abandonné l’islam à l’âge de 16 ans, et il a maintenant demandé que le changement de religion soit enregistré sur sa carte d’identité. Constamment menacé, le jeune couple est condamnné à vivre dans la clandestinité.

Camille Eid, journaliste et co-auteur d’un livre sur la situation des musulmans qui ont demandé le baptême, a confié aujourd’hui au micro de Radio Vatican: « Chaque année, il y a des nouvelles de ce genre, que je récupère dans la presse arabe ou islamique en général. Par exemple, la presse algérienne a insisté ces derniers mois sur la conversion au christianisme de milliers d’algériens, surtout dans la zone habitée par les Berbères de Kabilie. Il y a des cas semblables en Turquie, en Tunisie, dans les pays du Moyen Orient, et le cas de Hegazy n’est donc pas isolé ».

Il précisait que l’université Al Azhar est « à la foi publique et religieuse, parce que le département des études religieuses a une autorité effective et ce n’est pas une fatwa lancée par n’importe quel groupe musulman : ses décrets religieux sont très écoutés ».

Pour ce qui concerne la situation des chrétiens en Egypte, l’auteur souligne qu’ils sont « libres de pratiquer leur culte, d’aller à l’église, de célébrer les mariages, les funérailles », mais « ils rencontrent des difficultés dans la construction, l’édification de nouveaux lieux de culte, la restaurations de leurs églises ». « D’autre part, ajoute-t-il, les Coptes subissent une discrimination dans l’attribution de charges institutionnelles ».

Il précisait, à propos des chrétiens Coptes : « J’ai personnellement eu l’occasion il y a quelque temps de demander à l’un des chefs de l’Eglise copte pourquoi ils n’accueillent pas les demandes de baptême des musulmans désireux d’embrasser la foi chrétienne et il me disait qu’ils craignent que ce soit un piège des services secrets pour les mettre à l’épreuve et voir s’ils accueillent ou non ces demandes ».

 

© Innovative Media, Inc.

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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 07:20
et prise de Châtillon-sur-Sèvre au cri de "Vive le Roi!" 

(Alfred Fierro, Chronologie: La Révolution jour par jour  in Jean Tulard, J.F. Fayard, A. Fierro, Histoire et Dictionnaire de la Révolution française 1789-1799, Bouquins Robert Laffont, Paris 2004, p. 347).

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20 août 2007 1 20 /08 /août /2007 11:17

 

3 fructidor : L'insurrection royaliste du Sud-Ouest est écrasée à Montréjeau (département de la Haute-Garonne en région Midi-Pyrénées).

(Source: Alfred Fierro, Chronologie: La Révolution jour par jour  in Jean Tulard, J.F. Fayard, A. Fierro, Histoire et Dictionnaire de la Révolution française 1789-1799, Bouquins Robert Laffont, Paris 2004, p. 408).

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28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 13:20
Altermedia.info

Actualité juive revient dans son dernier numéro sur le soutien qu’Isidore Aragones, président du CRIF Marseille-Provence apporte au projet d’Abderrahman Ghoul, président du CRCM (conseil régional du culte musulman) de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Dans ce dossier, rapporte l’hebdomadaire, le Front national, le MNR et le MPF avaient intenté un recours devant le tribunal administratif pour dénoncer ce qu’ils considéraient être « une subvention déguisée » du conseil municipal au culte musulman.

Pour sa part, le consistoire local a fait savoir – poursuit Actualité juive – que « l’adhésion à cette édification sera l’expression d’une solidarité affirmée et un facteur d’harmonie garant d’une intégration indéfectible autour des valeurs de la République ».

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25 juillet 2007 3 25 /07 /juillet /2007 19:46
Novopress.info

... "Pour Max Gallo, qui a raconté en 2002, dans la préface du premier tome de la trilogie les Chrétiens, les circonstances personnelles qui ont décidé de son retour à la foi, la présence islamique en France fait partie des raisons évidentes qui poussent les intellectuels français à s’interroger sur leur enracinement religieux : « Il m’est apparu que dans une Europe où apparaissent des fois nouvelles, l’islam pour tout dire, qui sont affichées, revendicatives, il était bon que ceux qui appartiennent à une foi différente rappellent cette appartenance. » Tout se passe comme si la présence sur notre territoire d’un islam de plus en plus militant renvoyait les chrétiens à leur propre identité et faisait éclater le mythe laïciste d’une foi qu’il faudrait reléguer à la seule sphère privée : « Les questions religieuses, qui étaient comme assoupies, continue Gallo, sont redevenues des questions d’actualité. » Alors que la société française se vautre volontiers dans les délices du déni de soi, il devenait d’autant plus urgent pour l’auteur de l’Âme de la France de développer un discours sur la mémoire et l’identité françaises : « C’est pour cela que j’avais été conduit à écrire ces trois volumes sur les chrétiens, parce que c’était ma propre interrogation et mon devoir de romancier et d’historien de faire la lumière sur cette archéologie nationale. »
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25 juillet 2007 3 25 /07 /juillet /2007 19:16

Alliance Royale

Date de rédaction ou de modification : 25 juillet

L’Alliance royale rend hommage au dernier représentant de la monarchie d’Afghanistan, qui malgré son exil de trente année en Italie se voit d’être reconnu par les siens :

« J’aimerais informer tous mes compatriotes que sa majesté, le Père de la nation, Mohammad Zaher Shahest est décédé aujourd’hui. Ses années de règne sont considérées comme la plus longue période de paix de l’histoire du pays. Nous annonçons trois jours de deuil national pour la mort du Père de la nation. Les drapeaux afghans seront mis en berne pendant trois jours »

Hamid Karzai (Président Afghan )

L’histoire de ce pays prouve encore que la monarchie est garante d’unité et de paix.

Pia Dommergue & Patrick de Villenoisy,
Service de Presse Alliance Royale
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23 juillet 2007 1 23 /07 /juillet /2007 12:03
Alliance Royale

Date de rédaction ou de modification : 23 juillet

Monsieur le Président,

Vous souhaitez réviser les institutions de la république et modifier la répartition des pouvoirs entre le Président, l’exécutif et le législatif.

Dans ce but, vous allez nommer une commission de révision des institutions, qui comprendra des membres choisis en fonction de votre volonté d’ouverture.

L’Alliance Royale a été créée dans le but précis de proposer de nouvelles institutions à notre pays. Ses propositions sont étudiées à partir du socle de la constitution de la V° république.

Pour cette raison, afin d’assurer les meilleures chances d’efficacité et de représentativité à la commission de révision des institutions, nous vous invitons à proposer au président de l’Alliance Royale, M. Yves-Marie Adeline, de participer à cette commission. Ses travaux sur les idées politiques le rendent particulièrement compétent pour y participer.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes respectueuses salutations.

Robert de Prévoisin Secrétaire Général

Copie à Monsieur Edouard Balladur ancien Premier Ministre, Président de la commission de la révision des Institutions.

Robert de Prévoisin,
Secrétariat Général Alliance Royale
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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 20:04

Au moment où Robert Badinter, l'ancien Président du Conseil constitutionnel évoque une "présidence impériale" de Nicolas Sarközy dans une interview à paraître demain dans le Parisien (Le Figaro AFP Publié le 21 juillet 2007 à 20h54), Yves-Marie Adeline explique:

"Pour l’instant, tout va bien dans la nouvelle république initiée par Sarkozy. Mais quand viendront les contestations, le Président se retrouvera en première ligne et perdra toute marge de manoeuvre, perdant notamment l’usage de la fonction de premier ministre comme fusible, dont savait admirablement se servir le défunt Mitterrand. C’est un risque supplémentaire qu’il fait prendre aux institutions… et à lui-même. Le seul recours est de ne plus avoir contre soi d’opposition légale. Certes, les Socialistes pâtissent aujourd’hui de leur archaïsme, mais croit-il pour autant qu’il n’aura plus d’opposition réelle?"

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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 19:57
Via La Porte Latine

Le poignant diaporama sur la destruction programmée de nos églises [Merci à Dismas] (téléchargement en deux-trois minutes).
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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 19:17

 



Via La Porte Latine

Editorial de La Lettre à nos frères prêtres n° 34 de juillet 2007

C’est avec retard que ce numéro vous parvient.

A dessein, avons attendu la publication du Motu Proprio Summorum Pontificum pour exprimer ici notre très profonde gratitude suite à la libération du rite traditionnel de la messe, tant attendue.

Justice a enfin été rendue à l’endroit du missel tridentin : il est désormais officiellement reconnu – et de quelle manière ! – que jamais ce missel n’avait été abrogé.

Outre la dimension juridique de l’affaire, le pape en explique dans sa lettre d’accompagnement la raison profonde :

« Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l’improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste.»

En tout premier lieu, c’est vers le Ciel que se tourne notre reconnaissance. Dieu a exaucé les prières instantes de tout un peuple, s’élevant de divers horizons ecclésiaux, mais toutes réclamant la libération d’un rite arbitrairement proscrit. A n’en point douter, Notre-Dame s’est faite médiatrice de ces demandes, elle qui fut particulièrement invoquée à l’occasion de ces deux millions et demi de chapelets que la Fraternité Saint-Pie X a offert au pape précisément à cette intention.

Du Ciel, notre gratitude descend bien évidemment et en tout premier lieu vers notre pape Benoît XVI. Malgré les oppositions rencontrées, sa détermination demeura intacte, et c’est avec largesse qu’il reconnaît le droit de la liturgie traditionnelle : non seulement du missel, mais encore du bréviaire, du rituel et du pontifical. Même si la lettre d’accompagnement n’est pas sans quelque ombre, l’histoire retiendra surtout le Motu proprio lui-même, et donc le courage d’un pape qui osa dire une vérité tue trop longtemps parce que considérée comme dérangeante.

Notre reconnaissance enfin ne peut oublier son Excellence Monseigneur Marcel Lefebvre. A une époque où la réforme et la créativité étaient devenues la règle pour ainsi dire universelle, il fut l’instrument voulu par Dieu pour la sauvegarde des trésors de l’Eglise. Sa préoccupation n’était pourtant point celle d’un conservateur de musée, tout désolé de voir disparaître tant de richesses. Elle relevait d’une conviction profonde, d’une foi en l’efficacité apostolique d’un missel qui a façonné tant de saints.

Tandis qu’allait devenir toujours plus difficile la transmission de la foi aux générations nouvelles, il savait que la liturgie traditionnelle de l’Eglise était porteuse des plus belles réalités de notre foi, et qu’elle continuerait donc d’attirer et d’animer les coeurs. Elle ne serait pas la liturgie des nostalgiques, mais celle de jeunes générations désireuses de vivre en vérité leur amour de la foi catholique. Les faits lui donnèrent raison, ainsi que le reconnaît Benoît XVI :

« On pouvait supposer que la demande de l’usage du missel de 1962 aurait été limitée à la génération plus âgée, mais il est apparu clairement que des personnes jeunes découvraient également cette forme liturgique. »

Un jour, ces jeunes découvriront ce qu’ils doivent à Monseigneur Lefebvre. Le pas qui vient d’être réalisé est important. En reconnaissant solennellement que le missel dit de saint Pie V n’a jamais été abrogé, en expliquant dans sa lettre d’accompagnement que « ce missel n’a jamais été juridiquement abrogé et que par conséquent, en principe, il est toujours resté autorisé », Benoît XVI rend justice à ce missel. Reste à rendre justice à ceux qui l’ont défendu, au prix de sanctions ecclésiastiques.

C’est en ce sens que nous implorons du Saint-Père la levée du décret d’excommunication touchant Mgr Lefebvre et les évêques sacrés par lui.

A n’en pas douter, le motu proprio Summorum Pontificum ravive notre espérance, sans pour autant nous leurrer sur les difficultés toujours présentes. Outre celles que certains ne manqueront pas de mettre dans l’application de ces normes pourtant claires, nous savons que l’enjeu présent n’est pas seulement d’ordre liturgique. En cette période de confusion et de relativisme, l’Eglise a un besoin urgent de renouer avec sa Tradition doctrinale.

C’est à cela que la Fraternité Saint-Pie X entend oeuvrer, et de tout coeur elle espère apporter sa part lors des discussions doctrinales qu’elle entreprendra avec Rome dès que celle-ci aura levé le décret d’excommunication touchant son fondateur, c’est-à-dire d’ici peu j’en suis persuadé.

Abbé Régis de Cacqueray-Valménier †
Supérieur du District de France

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17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 12:39
Le Forum catholique

"Daily Telegraph du 13 juillet 2007 – compte-rendu du correspondant Nigel Reynolds

article original

Il est rare d'entendre pousser de grands cris de joie au British Museum dans la grande "Salle des Arches" qui abrite une collection de 130.000 tablettes assyriennes couvertes de caractères cunéiformes, dont certaines ont 5000 ans. Mais le jeudi 12 juillet, c'est ce qu'a fait Michael Jursa, un assyriologue de Vienne (Autriche) venu faire des recherches. A son avis, il s'agit de la "découverte du siècle" en matière d'archéologie biblique. Cette découverte vient confirmer l'exactitude des faits mentionnés dans les livres historiques de l'Ancien Testament.

En quête d'inscriptions concernant les transactions financières, le Professeur Jursa est tombé sur un nom propre qui lui paraissait familier: Nabu-sharrussu-ukin. Une inscription vieille de 2500 ans déclarait que ce personnage était le "chef des eunuques" de Nebucadnetsar II, roi de Babylone. Vérifiant dans l'Ancien Testament, le Professeur Jursa y a bien retrouvé ce même nom, orthographié différemment: "Nebu Sarsekim", dans le chapitre 39 du Livre de Jérémie (Jér. XXXIX., 3 "L'Etat major du roi de Babylone vont siéger sur la grand-place: Nergal-Sarècèr, de Sîn-Maguir, Nebou-Sarsekim, chef du personnel de la Cour,...") 

Le prophète rapporte en effet que Nebu-Sarsekim était le "chef des eunuques" de Nebucadnetsar, et qu'en l'an 587 avant Jésus-Christ, il a pris part avec le roi au siège de Jérusalem, quand les Babyloniens se sont emparés de la ville.

... Le Professeur Finkel a déclaré hier: "Il s'agit d'une découverte extraordinaire, intéressant le monde entier. Puisque Nebu-Sarsekim a bien existé, que dire des autres personnages mineurs de l'Ancien Testament? Un détail très secondaire de l'Ancien Testament s'avère véridique. A mon avis, cela confère une puissance nouvelle à tout le récit de Jérémie."


Daily Telegraph

Lu sur VoxDei"

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13 juillet 2007 5 13 /07 /juillet /2007 23:13
La Chrétienté récupère une terre byzantine (la Syrie) et chrétienne volée par les Arabes à l'empire byzantin en 638. La récupération de Jérusalem et non "la prise"... - vocable utilisé par l'école de la république pour laisser entendre que ce sont les chrétiens les agresseurs - donnera trois siècles et demi de répit aux Chrétiens d'Orient avant la chute de Constantinople en 1453.
 
Bref rappel. En 638, à la prise de la ville par les Arabes, les Chrétiens "sont réduits à la condition de dhimmi: moyennant le port de signes distinctifs et le paiement d'un impôt spécial, la djizya, ils sont autorisés à pratiquer leur culte. Mais il leur est interdit de construire de nouvelles églises, ce qui, à terme, les condamne. Les pèlerinages européens peuvent continuer, à condition d'acquitter un tribut, notamment pour accéder au Saint-Sépulcre… Aux IXe et Xe siècles, les pèlerins se font plus nombreux. Au début du XIe siècle, la situation se tend. Les Chrétiens qui servent dans l'administration du califat sont forcés de se convertir à l'islam. En 1009, le calife El-Hakim ouvre la persécution et fait détruire le Saint-Sépulcre. En 1065, un groupe de pèlerins allemands est attaqué par des Bédouins. Bientôt de nouveaux envahisseurs se répandent sur la Palestine: les Turcs. En 1078, les Seldjoukides s'emparent de Jérusalem. A partir de cette date, les pèlerinages deviennent extrêmement périlleux, puis ils s'interrompent….
 
"Au VIIe siècle, les musulmans ont occupé la Palestine et la Syrie; au VIIIe siècle, ils ont anéanti la Chrétienté d'Afrique du Nord puis envahi l'Espagne et le Portugal; au IXe siècle, ils ont conquis la Sicile. … La croisade, c'est une riposte à l'expansion militaire de l'islam, une réplique à l'implantation des Arabes et des Turcs en des régions dont les villes, berceau du christianisme au temps de Saint Paul, ont été le siège des premiers évêchés. Des régions où les fidèles du Christ sont désormais persécutés" (Jean Sévillia, Historiquement correct, Pour en finir avec le passé unique, Perrin, Saint-Amand-Montrond 2003, p. 37-38).
 
"[D]epuis la prise de la Syrie par les Arabes en 636, Byzance n'a fait que résister aux musulmans. Au XIIe siècle d'ailleurs, ces derniers ne regardent pas la croisade comme un évènement nouveau, mais comme le prolongement des guerres avec Byzance, désignant les premiers croisés sous le nom de "Rûm", c'est-à-dire Byzantins" (Jean Sévillia, ibid., p. 48).
 
"Vers 1090, écrit René Grousset, l'islam turc ayant presque entièrement chassé les Byzantins de l'Asie, s'apprêtent à passer en Europe. Dix ans plus tard, non seulement Constantinople sera dégagée, non seulement la moitié de l'Asie Mineure sera rendue à l'hellénisme, mais la Syrie et la Palestine seront devenues colonies franques. La catastrophe de 1453, qui était à la veille de survenir dès 1090, sera reculé de trois siècles et demi" (René Grousset, L'épopée des Croisades, Perrin 1995, cité in Jean Sévillia, ibid., p. 48).
 
"Les Francs se sont cependant conduits comme tous les soldats de l'époque, et notamment leurs ennemis. Le 10 août 1096, 12 000 "pauvres gens" de la croisade populaire ont été achevés par les Turcs. Le 4 juin 1098, devant Antioche, les Turcs et les Arabes ont passé au fil de l'épée, jusqu'au dernier combattant, la garnison chrétienne de la forteresse du Pont de Fer. Peu après, ils en ont fait autant avec les musulmans d'une petite cité qui avait traité avec les Croisés. Le 26 août 1098, quand ils se sont emparés de Jérusalem, les Egyptiens ont liquidé les Turcs qui défendaient la ville" (Jean Sévillia, ibid., p. 48). "En 1077, lorsque les Turcs s'emparèrent de Jérusalem, ils massacrèrent de la même manière toute la population musulmane qui s'était réfugiée dans la mosquée al-Aqsa. Pourtant, de cela les medias n'en parlent pas. Il faut surtout insister sur les exactions des chrétiens, occulter celles des musulmans" (Laurent Vissière in Revue Historia Croisade, mai-juin 2005, N°095).
 
Les 14 et 15 juillet 1099, les Juifs s'associèrent aux musulmans pour empêcher les Chrétiens de récupérer Jérusalem.


Articles connexes

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Les croisades, une réponse occidentale à l'expansion militaire de l'islam
- Des Croisés accueillis en libérateurs
-La "Prise de Jérusalem"
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12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 11:57
Blog d'Yves Daoudal: "Dans sa lettre de mission au ministre de l’Economie, Nicolas Sarkozy demande à Christine Lagarde de travailler sur « l’autorisation du travail le dimanche pour les salariés volontaires ».

Le motif est qu’il faut « libérer le travail »...

Il faut certes libérer le travail. Mais pendant les jours de travail. L’objectif d’un gouvernement respectueux des hommes, à défaut d’être respectueux de la religion, devrait être d’en libérer le dimanche."

Or ce travail le dimanche a été prophétisé en 1881 par
Marie-Julie Jahenny (1850-1941), en ces termes :

Marie Julie Jahenny (1850-1941)


"Mes enfants, le travail du dimanche!... Bientôt on ne verra plus que quelques chrétiens assister aux offices! Les confessionnaux se videront... Mes enfants, c'est le blasphème qui met l'enfer sur terre. J'ai bien de la peine pour le clergé. Je vois que, dans une quantité de plus en plus grande de prêtres, l'esprit faiblit chaque jour. Beaucoup de pasteurs ne sont plus, comme l'étaient plusieurs de nos prêtres, résolus à mourir dans l'honneur de leur saint ministère" (9 août 1881).

(Pierre Roberdel, Les Prophéties de la Fraudais de Marie-Julie Jahenny, Editions Résiac, Montsurs 1974, p. 272.)


* Les prophéties pour la France de Marie-Julie Jahenny (1850-1941)

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12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 07:30
ENTREVUE DE LA REVUE “IESUS CHRISTUS”
À MONSIEUR L'ABBÉ CHRISTIAN BOUCHACOURT,
SUPÉRIEUR DE DISTRICT DE L'AMÉRIQUE DU SUD
 


Traduction de l'espagnol au français

Revue “Iesus Christus”: Le 7 juillet dernier est enfin paru le Motu Proprio, tant annoncé donnant aux prêtres la liberté de célébrer la Messe traditionnelle. Quel est votre sentiment en face à la parution de ce document?

M. l’abbé Bouchacourt: On ne peut que se réjouir de voir qu’enfin la Messe Tridentine retrouve ses droits dans l’Eglise d’aujourd’hui. Cependant, en soi, ce document n’était pas nécessaire. Comme le dit le Motu Proprio avec clarté «cette liturgie n’a jamais été abrogée» (article 1). Ainsi la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X a-elle eu raison de continuer contre vents et marées à célébrer ce rite en employant le missel de 1962. Mais comme de fait, depuis 1969 jusqu’à aujourd’hui, les autorités ecclésiastiques ont agi comme si ce rite de la messe traditionnelle avait été abrogé en sanctionnant très souvent les prêtres qui voulaient le célébrer, il est très heureux que cette liberté soit reconnue de façon officielle.
Je voudrais souligner que cette avancée, constitue une victoire posthume de Mgr Lefebvre et de Mgr de Castro Mayer qui furent mis au ban de l’Eglise en raison de leur fidélité à ce rite multiséculaire. Sans ces deux évêques, la Messe de Saint Pie V aurait disparu de la face de la terre.

... Revue “Iesus Christus”: Dans sa lettre aux prêtres et aux fidèles, Mgr Fellay a manifesté la satisfaction de la Fraternité Saint Pie X de voir le droit de la Messe de Saint Pie V reconnue. Peut-on dire pour autant que la crise qui secoue l’Eglise depuis des décennies est en passe d’être résolue?

M. l’abbé Bouchacourt: Je vous le disais, cette décision est un pas très positif. Il faut souligner avec bonheur que c’est non seulement l’usage du missel traditionnel qui est autorisé mais aussi celui du bréviaire et du Rituel des sacrements de 1962 , ce qui produira un bien immense aux âmes. Cependant le chemin reste encore long pour que se termine cette crise qui a causé tant de dégâts dans l’Eglise depuis 50 ans. En effet, comme le souligne le Pape dans sa lettre aux évêques, notre combat à des racines plus profondes que le seul rétablissement de la Messe de Saint Pie V. Il a aussi des racines doctrinales. Si la messe a retrouvé un droit de cité dans l’Eglise il faudra que la Tradition intégrale retrouve elle aussi ce même droit de cité. La doctrine alimente et soutient la prière et la liturgie. En 1969, c’est parce que la Messe Tridentine était considérée comme incompatible avec la nouvelle théologie conciliaire qu’elle a été changée. Cet écart qui s’est creusé avec les années demeure après son rétablissement. Il faudra maintenant qu’avec la réhabilitation du rite Tridentin on revienne à la doctrine conforme à ce rite. Lex orandi, lex credendi.

Revue “Iesus Christus”: Pouvez-vous préciser votre pensée?

M. l’abbé Bouchacourt: Oui, il faut avoir présent à l’esprit que lors du Concile Vatican II (1962-1965), tous les évêques de rite latin présents célébraient encore la Messe dite de Saint Pie V. La réforme que nous connaissons est arrivée en novembre 1969. Et pourtant, ce sont ces mêmes évêques qui dans leur immense majorité ont voté les textes qui empoisonnent l’Eglise de l’intérieur comme ceux sur la liberté religieuse, la collégialité et l’œcuménisme. Il faudra bien que dans un futur proche, ces textes soient étudiés à la lumière de l’enseignement multiséculaire de l’Eglise. Il faut reconnaître en effet que ces textes et les réformes qui les ont accompagnés ont constitués une véritable rupture avec ce que l’Eglise enseignait depuis près de 2000 ans.

Revue “Iesus Christus”: On lit souvent dans les média que la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X veut le rétablissement de la Messe en latin. Avec ce motu proprio, la voilà donc comblée!

M. l’abbé Bouchacourt: Le Cardinal Castrillon Hoyos, en mai dernier lors de la réunion du C.E.L.A.M. devant tous les évêques d’Amérique latine rassemblés disait que l’utilisation du missel de 1962 était «une richesse qui s’ajoute à celle non moins précieuse de la liturgie actuelle». Il voudrait que ce Motu Proprio soit l’occasion réconcilier l’Eglise conciliaire avec la Tradition. Pour lui, Les temps que nous sommes en train de vivre ne seraient qu’une continuité de la Tradition vivante. C’est une erreur! Depuis 50 ans l’Eglise a voulu se réconcilier avec l’esprit du monde. C’est «une liaison adultère» qui a donné des fruits bâtards. Mgr Lefebvre a dénoncée cela en son temps. L’Eglise n’est pas du monde. Le Christ l’a dit à ses apôtres juste avant son agonie au jardin des oliviers. Le monde n’a cessé de combattre le Christ et son Eglise durant toute l’histoire. Vouloir les réconcilier est non seulement un leurre mais une faute. Le monde doit se convertir au Christ et non l’Eglise se convertir au monde. Avec la nouvelle messe, les nouveaux sacrements, le nouveau catéchisme, le nouveau code de Droit canonique on a vu les églises et les séminaires se vider, les sectes proliférer. Chaque jour en Amérique latine 6 à 8000 catholiques quittent l’Eglise. C’est un drame. Ce sont les fruits amers que le concile avec ses principes faux, sa doctrine révolutionnaire et ses réformes a fait germer. Le véritable renouveau de l’Eglise passe non seulement par une restauration liturgique mais aussi par une réhabilitation de la doctrine traditionnelle dans l’Eglise. La Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, à sa place, est prête à apporter son concours pour aider à une telle restauration. Notre attachement à la Messe traditionnelle n’est pas sentimental, il est doctrinal. C'est-à-dire fondé sur l’enseignement des Pères et des docteurs de l’Eglise. Sur celui des Papes et des saints. L’Eglise n’a pas commencé il y a presque 50 ans avec le Concile Vatican II. Elle a 2000 ans de Tradition. Ses racines sont profondes et on ne peut pas les occulter.

Revue “Iesus Christus”: Vouloir tout cela, n’est-ce pas un peu utopique?

M. l’abbé Bouchacourt: Le monde est toujours pressé et veut des résultats immédiats. Dieu a l’éternité devant Lui. Il a préparé pendant des milliers d’années le peuple élu pour qu’il accueille le Verbe Incarné. De même, après sa sortie d’Egypte, le peuple juif a erré pendant quarante ans, en faisant des ronds dans le désert avant d’atteindre la Terre Promise. Seuls les fils de ceux qui avaient fui pharaon y sont entrés. Tous les autres sont morts avant y compris Moïse! Dieu a peut-être le même plan pour mettre un terme à cette crise qui semble s’éterniser. Peut-être veut-il que tous ceux qui ont été les acteurs du dernier concile et de ses réformes aient quitté ce monde. Les passions alors vont pouvoir s’estomper et la réflexion nécessaire avoir lieu. Il faut prier pour hâter ces jours de renouveau et faire pénitence.

Revue “Iesus Christus”: Donc il faudra être patient! Espérez-vous enfin ces jours prochains, la levée de l’excommunication qui frappe les quatre évêques que Mgr Lefebvre et Mgr de Castro Mayer ont consacré?

M. l’abbé Bouchacourt: Nous n’avons jamais reconnu la validité de ces «excommunications». En sacrant des évêques en 1988, Mgr Lefebvre n’a pas voulu constituer une église parallèle comme le firent les évêques de l’Eglise patriotique de Chine en 1949 par exemple. Notre fondateur a attendu jusqu’à l’âge de 83 ans pour poser cet acte car il n’a trouvé aucun évêque pour ordonner ses séminaristes, donner les sacrements et enseigner la doctrine pérenne de l’Eglise. Comme il l’a dit lui-même c’était un «acte de survie de la Tradition». La suite lui a donné raison. Aussi, demander la levée du décret d’excommunication est une question d’honneur filial. Nous voulons que notre fondateur et les quatre évêques qu’il a consacrés pour sauver le sacerdoce catholique la Messe et la Tradition soient lavés de cette condamnation infâmante qui, bien que nulle, est brandie par beaucoup d’évêques pour dissuader les fidèles de fréquenter nos chapelle et prieurés. Sans une telle mesure, il nous sera difficile d’avoir confiance dans les bonnes intentions de Rome à notre égard. Espérons donc que cette mesure va suivre le présent Motu Proprio. Alors, comme le dit notre Supérieur Général, des «discussions théologiques» pourraient s’amorcer.

Revue “Iesus Christus”: Vous avez donc l’espoir qu’un jour la situation se normalisera entre la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X et Rome?

M. l’abbé Bouchacourt: L’espérance catholique qui se fonde sur Dieu et sur son aide, est ce qui demeure dans l’âme du baptisé quand l’espoir humain n’a plus sa place. Nous devons être animés par une très grande espérance car l’Eglise Catholique est divine par son origine et par l’assistance que le Christ son fondateur lui a promise jusqu’à la fin des temps. Cette normalisation comme vous l’appelez, demandera du temps. Peut-être beaucoup. Qu’importe, la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X ne travaille pas pour elle mais pour l’Eglise catholique. Le jour où la Tradition retrouvera tous ses droits, le problème de la Fraternité n’existera plus. Ce temps arrivera c’est certain. Dieu seul sait quand.

Revue “Iesus Christus”: Et pour conclure?

M. l’abbé Bouchacourt: J’invite tous ceux qui liront ces lignes à profiter de cette lueur d’espérance que nous donne ce Motu Proprio, pour lire les encycliques des Papes qui ont précédé le Concile Vatican II comme l’encyclique Pascendi Domini Gregis écrite par le Pape Saint Pie X il y a exactement 100 ans. Dans ce document comme dans les autres vous trouverez des réponses aux erreurs qui fourmillent dans l’Eglise et les motifs pour un retour à la Tradition que demande la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X depuis plus de 35 ans. Que Notre Dame de Fatima, dont nous célébrons le 90e anniversaire des apparitions, soutienne les efforts du Pape et qu’elle l’aide à prendre les décisions qui s’imposent pour hâter le triomphe de son Cœur Immaculé. Comme le dit Monseigneur Fellay dans sa lettre aux fidèles et aux prêtres, la Croisade du Rosaire lancée par la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X après son Chapitre Général pour la libéralisation de la messe traditionnelle a manifestement touché le Cœur de la Vierge Marie en nous accordant ce Motu Proprio. Que notre ardeur à réciter notre chapelet quotidien en soit revigorée pour obtenir maintenant la complète restauration de la Tradition dans l’Eglise. Il me revient à l’esprit cette demande de la Vierge Marie lors de son apparition à Pontmain en 1870 en France: «Mais priez mes enfants, en peu de temps mon Fils se laisse toucher».
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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 12:10
Jean Madiran (Présent) via Le Forum Catholique

Depuis trente-sept ans, toute une génération de catholiques militants, membres religieux ou laïcs de l’Eglise militante (une génération élargie de 7 à 97 ans), a subi sans céder, a ouvertement contesté l’interdiction arbitraire de la messe traditionnelle. Nous pensons à nos morts : le cardinal Ottaviani, le P. Calmel, l’abbé Raymond Dulac, Mgr Renato Pozzi, Mgr Lefebvre, le P. Guérard. Et parmi les laïcs : Cristina Campo, Luce Quenette, Louis Salleron, Eric de Saventhem. La bienveillance pontificale est pour eux comme un souffle léger qui vient doucement apporter la paix sur leurs tombeaux. Où ils sont maintenant, ils n’en ont plus besoin. Mais c’est leur mémoire parmi nous qui s’en trouve apaisée et relevée.

• Dans le rayonnement de la bienveillance pontificale, Jeanne Smits, Rémy Fontaine, Jacques Trémolet de Villers ont immédiatement dit dans ce journal, et bien dit, à quelles graves et joyeuses réflexions incitent les dispositifs précis du Motu proprio. Il en est d’autres encore. A demain.

JEAN MADIRAN

Article extrait du n° 6376 de
Présent, du Jeudi 12 juillet 2007, p.1
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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 09:15

Zenit.org

Explications de Mgr Angelo Amato

 

ROME, Mardi 10 juillet 2007 (ZENIT.org) –« Eviter les interprétations erronées et réductrices » de l’enseignement de Vatican II sur la nature de l’Eglise, c’est, explique le secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, Mgr Angelo Amato, à Radio Vatican, le but de ce nouveau document intitulé « Réponses à des questions concernant certains aspects de la doctrine sur l’Eglise », accompagné d’un commentaire officiel (cf. ci-dessous in « Documents » pour les deux textes dans leur traduction officielle en français).

Le document est particulièrement important pour le dialogue œcuménique et s'attache à préciser le sens théologique du verbe « subsister » dans l’expression de Lumen Gentium: « Elle est l'unique Eglise du Christ que, dans le Symbole, nous reconnaissons comme une, sainte, catholique et apostolique, que notre Sauveur, après sa résurrection remit à Pierre pour qu'il la paisse (Jn 21, 17). C'est elle que le même Pierre et les autres Apôtres furent chargés par lui de répandre et de guider (cf. MI 28, 18 ss), elle enfin qu'il établit pour toujours 'colonne et soutien de la vérité' (I Tim. 3, 15). Cette Eglise, constituée et organisée en ce monde comme une communauté, subsiste dans ('subsistit in') l'Eglise catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et les évêques en communion avec lui, encore que, hors de cet ensemble, on trouve plusieurs éléments de sanctification et de vérité qui, en tant que dons propres à l'Eglise du Christ, invitent à l'unité catholique » (n. 8).

« Face à des interprétations erronées ou réductrices de la doctrine conciliaire, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi entend rappeler la signification authentique de l’expression 'subsistit in' qui se trouve dans la constitution dogmatique sur l’Eglise, Lumen Gentium ».

Pour ce qui est du terme « réponses » dans le titre du document, Mgr Amato précise: « C’est un genre qui n’implique pas des argumentations très articulées, propres par exemple, aux Instructions et aux Notes doctrinales. Dans notre cas, au contraire, il s’agit de quelques réponses brèves aux doutes relatifs à la correcte interprétation du concile. Concrètement, ce sont 5 questions et 5 réponses synthétiques qui se limitent à rappeler le magistère pour offrir une parole sûre en la matière ».

« La première question, résume Mgr Amato est de savoir si le concile œcuménique Vatican II a changé la doctrine antérieure sur l’Eglise. La congrégation répond en affirmant que le concile œcuménique Vatican II n’a pas voulu changer et n’a pas, de fait, changé cette doctrine, mais il a seulement voulu la développer, l’approfondir et l’exposer plus amplement, comme l’affirme avec clarté Jean XXIII au début du concile: 'Le concile (…) veut transmettre la doctrine catholique de façon pure et intègre, sans atténuation ni déformation' ».

Pour ce qui est de l’expression « subsiste », Mgr Amato explique: « La réponse de la congrégation cite le concile, et dit que le Christ a constitué sur la terre une seule Eglise : 'Cette Eglise (…) subsiste dans l’Eglise catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et les évêques en communion avec lui'. La subsistance indique la continuité pérenne, historique, et la permanence de tous les éléments institués par le Christ dans l’Eglise catholique, dans laquelle concrètement se trouve l’Eglise du Christ sur cette terre ».

« D’aucuns, poursuit Mgr Amato, ont vu là un changement radical de l’enseignement sur l’Eglise. En réalité l’expression 'subsiste dans' réaffirme la pleine identité de l’Eglise du Christ avec l’Eglise catholique, et ne change pas la doctrine catholique sur l’Eglise. Mais elle exprime plus clairement comment, en dehors de l’Eglise, il n’y a pas de vide ecclésial, mais que l’on trouve de 'nombreux éléments de sanctification et de vérité', 'qui, en tant que dons propres de l’Eglise du Christ, poussent à l’unité catholique ».

... Pour ce qui concerne les communautés chrétiennes issues de la Réforme du XVIème siècle, Mgr Amato reconnaît une « blessure beaucoup plus profonde »: « Surgies après un millénaire et demi de tradition catholique, ces communautés n’ont pas conservé la succession apostolique dans le sacrement de l’Ordre, se privant ainsi d’un élément constitutif essentiel de l’Eglise. A cause du manque de sacerdoce ministériel, ces communautés n’ont pas conservé la substance authentique et intégrale du mystère eucharistique. C’est pourquoi, selon la doctrine catholique, elles ne peuvent pas être appelées 'Eglises' au sens propre ».

... En conclusion, en éliminant les interprétations erronées sur l’Eglise, les 'responsa' contribuent à renforcer le dialogue œcuménique, qui, en plus de l’ouverture aux interlocuteurs, doit encore sauvegarder l’identité de la foi catholique. Ce n’est qu'ainsi que l’on pourra arriver à l’unité de tous les chrétiens en un 'seul troupeau et un seul pasteur' (Jn 10, 16) et guérir les blessures qui empêchent encore à l’Eglise catholique la réalisation plénière de son universalité dans l’histoire ».

 

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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 08:57
Zenit.org

Entretien dans « Il Giornale »

ROME, Mardi 10 juillet 2007 (ZENIT.org) – « Jean Paul II comptait préparer un Motu proprio semblable à celui qui est aujourd’hui promulgué », révèle le cardinal Castrillon Hoyos au quotidien italien "Il Giornale" du 8 juillet.

La publication du Motu proprio de Benoît XVI, «
Summorum Pontificum », le 7 juillet dernier, constitue, explique-t-il, « une décision qui ouvre la voie au retour des fidèles lefèbvristes », confie le cardinal Castrillon au quotidien italien.

En tant que président de la
commission pontificale Ecclesia Dei, le cardinal Dario Castrillon Hoyos est le principal architecte des négociations entre Rome et les mouvements traditionalistes.

« La lettre du pape est claire, déclare le cardinal colombien. C’est une décision qui est partie du cœur et de l’intelligence d’un pape qui aime et qui connaît bien la liturgie. Il veut que l’ancienne liturgie, considérée comme un patrimoine, soit conservée, sans signifier pour autant qu’il y ait opposition avec la nouvelle messe. On a reçu à Rome des milliers de lettres dans lesquelles des personnes réclamaient cette liberté de pouvoir participer à l'ancien rite ».

Pour ce qui est de la continuité avec le concile, le cardinal Castrillon précise : « En aucune façon et sous aucune forme Benoît XVI ne va dans une direction opposée à celle indiquée par le Concile. La nouvelle messe reste la forme ordinaire du rite romain. Dans le Motu proprio et dans la lettre du pape, il n’y a rien qui montre un minimum de détachement par rapport au Concile. Il est bon de rappeler que le concile Vatican II n’a pas interdit l’ancienne messe, célébrée d’ailleurs par les pères conciliaires durant les assemblées. Rien n’a donc été bafoué. Tout a été pensé pour aller à la rencontre des exigences de groupes de fidèles, un geste libérateur ».

Il ajoute qu’il n’y a « aucune divergence » dans l’enseignement des prédécesseurs de Benoît XVI : « Dès l’entrée en vigueur du nouveau missel, Paul VI avait accordé la possibilité de célébrer la messe dans l'ancien rite latin et Jean-Paul II comptait préparer un Motu proprio semblable à celui qui est aujourd’hui promulgué ».

Quant à l’autorité de l’évêque, le cardinal Castrillon Hoyos souligne qu’elle sort renforcée par ces nouvelles mesures : « Le rôle de l’évêque est garanti, le droit canonique ne change pas. C’est au pasteur du diocèse que revient la tâche de coordonner la liturgie, en harmonie avec le législateur suprême du culte divin, le pape. En cas de problèmes, l’évêque peut intervenir, toujours en vertu des dispositions établies par le Motu proprio. Je suis sûr que la sensibilité pastorale des évêques trouvera la bonne voie pour favoriser l’unité de l’Eglise et éviter qu’il y ait 'schisme' ».

En outre, à propos de la prière d’intercession du Vendredi saint pour tous les peuples et pour le peuple juif, le cardinal Castrillon rappelle que « le missel autorisé est celui de 1962, promulgué par Jean XXIII, où les expressions 'perfidis judaeis' et 'judaica perfidia' ont été totalement effacées. Il ne faudrait pas qu’il y ait de confusion à ce sujet-là. Le seul et unique missel autorisé est celui de 1962. Cela vaut aussi pour la célébration du Triduum Pascal qui pourra avoir lieu dans les paroisses ».

A propos de la mise en œuvre du Motu proprio « Summorum pontificum », le cardinal fait observer : « Je ne connais pas, dans l’histoire de l’Eglise, de décisions importantes qui aient été prises sans rencontrer de difficultés. Mais je souhaite vivement que ces difficultés seront affrontées et surmontées, en suivant le modèle d’approche suggéré par le pape dans sa lettre ».

Il souligne l’un des fruits espérés de ce document : « Ce Motu proprio ouvre la voie à un retour de la
Fraternité Saint Pie X à la pleine communion. Si après un tel geste, ce retour n’arrivait pas, vraiment je ne saurais plus que penser. Mais je tiens quand même à préciser que le document papal n’a pas été fait pour les lefèbvristes, mais parce que le pape est convaincu qu’il faut mettre en évidence qu’il y a une continuité dans la tradition et que, dans l’Eglise, on ne peut avancer à coups de fractures. L’ancienne messe n’a jamais été abolie ni interdite ».


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