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Christ Roi

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22 décembre 2007 6 22 /12 /décembre /2007 18:08

Alterinfo, samedi 22 décembre 2007

Comme l’a écrit le Lakota Dennis Banks :
They call us the New Indians
Hell, we are the Old Indians,
the landlords of this continent,
coming to collect the rent.

Ils nous appellent les nouveaux Indiens
Mais bon sang, nous sommes les vieux Indiens
Les propriétaires de ce continent
Et nous sommes venus encaisser le loyer.

 

NdT

Sécession de Washington : la nation Lakota déclare son indépendance de l'État colonial US

Les descendants de Sitting Bull et Crazy Horse, actuels dirigeants des Indiens Lakota (plus connus sous le nom de Sioux, NdT), ont déclaré jeudi 20 Décembre à Washington leur indépendance par rapport à « l’État colonial des USA ». Ils ont remis une note au département d’État dénonçant tous les traités signés avec les USA, dont certains ont plus de 150 ans, car, ont-ils expliqué, « les colons ne les ont jamais respectés ». « Nous ne sommes plus des citoyens des USA », a réaffirmé le célèbre militant des droits des Indiens Russell Means devant la presse et une délégation de l'ambassade de Bolivie.

 

Russell Means

 

Le « Lakota le Country », nom du nouvel État, comprend des parties du Nebraska, du Dakota du Sud et du Nord du  Montana et du Wyoming. « Les frontières de ces États ont été tirées à la règle par les colons, sans considération pour les droits des autochtones indiens. »

Selon Means, le "Lakota" délivrera ses propres passeports et permis de conduire. 

Ceux qui renonceront à la citoyenneté US seront exemptés d’impôts. 

Dans le cadre de leur campagne pour obtenir une reconnaissance diplomatique internationale des délégations de Lakota ont déjà visité les ambassades de Bolivie, du Chili, d'Afrique du Sud et du Venezuela. Dans les semaines et les mois qui viennent, des missions diplomatiques seront envoyées à l'étranger. 

Tout au long des années, les 33 traités signés avec les USA "ont été des mots sans valeur signés sur un papier sans valeur", peut-on lire sur le site web des militants de la liberté Lakota.

... Le récent mouvement Lakota remonte à  1974, quand une déclaration sur l'"indépendance continue" a été publiée – une allusion ironique à la  Déclaration d'indépendance des USA vis-à-vis de Angleterre. Selon Means, il a fallu les 33 années suivantes, pour réunir une "masse critique" dans la lutte contre le colonialisme .
Les Lakota peuvent aussi s’appuyer sur la déclaration des droits des peuples autochtones adoptée en septembre dernier par l'Assemblée genérale des Nations unies, malgré l’opposition …des USA (qui devront bientôt se rebaptiser DSA, Disunited States of America, NdT).

En 1918, le président démocrate américain Thomas Woodrow Wilson (1856-1924), 28e président des États-Unis (1913-1921), classé comme "progressiste"..., fut à l'origine du développement de la doctrine dite de "droit à l'auto-détermination nationale" des peuples (Quatorze points de Wilson). Cette doctrine était en réalité directement tournée contre le dernier empire catholique européen, l'empire des Hasbourgs afin de le démanteler... Aujourd'hui, avec la sécession des Sioux, c'est le retour à l'envoyeur! Comment les Etats-Unis vont-ils réagir?

Ici en France, un sujet intéressant: pourrait-on prendre exemple sur cette déclaration d'Indépendance? Ne sommes-nous pas, nous aussi, les premiers propriétaires de ce pays? Pays, qu'une mafia cosmopolite et mondialiste nous arrache jour après jour depuis 1789... en vivant sur notre dos et en installant l'immigration-invasion. Le peuple français a des droits, le droit à s'auto-déterminer, le droit de se conserver dans son identité et son être, le droit de résistance à l'oppression, quand le gouvernement bafoue la loi naturelle et les droits des Français. Le vote en catimini par le parlement du nouveu traité européen (dit de Lisbonne), n'est-il pas une haute trahison, d'aucuns ont commenté "une cause de guerre civile", quand ce même traité a été rejeté par consultation du peuple français lors du referendum de 2005? La sécession apparaît de plus en plus comme une solution idoine, envisageable à court terme, quand les droits élémentaires du peuple français ne sont plus respectés. Reste à créer l'organisation qui portera cette sécession.

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22 décembre 2007 6 22 /12 /décembre /2007 17:49
Communiqué Alliance Royale, 22.12.2007

Les Français attendent beaucoup du nouveau Président de la République : hausse du pouvoir d’achat, baisse de l’insécurité, du chômage, meilleure efficacité de l’État, etc. En cette fête de Noël l’Alliance royale rappelle à ses compatriotes que le Père Noël n’existe pas. Alors que nous fêtons la naissance du Roi des cieux, l’Alliance royale invite les Français à une réforme profonde de la France en restaurant le roi de France, qui n’est pas une allégorie mais incarne notre communauté de destin.
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22 décembre 2007 6 22 /12 /décembre /2007 17:42
S.L. (lefigaro.fr) avec AFP
22/12/2007 | Mise à jour : 15:51
 

Tony Blair avec Benoît XVI, en juin dernier.

Tony Blair avec Benoît XVI, en juin dernier. Crédits photo : AP

L'ancien premier ministre britannique s'est converti vendredi soir. Une démarche qu'il souhaitait effectuer depuis longtemps, mais qu'il avait retardée durant son mandat.

Tony Blair est catholique. L'ancien premier ministre, de confession anglicane, s'est converti vendredi soir à la religion son épouse Cherie et de leurs quatre enfants, une démarche envisagée de longue date selon des proches mais qu'il avait repoussée tant qu'il était Premier ministre.

Tony Blair a reçu la communion des mains du cardinal Cormac Murphy-O'Connor au cours d'une messe dans la chapelle privée de la résidence officielle de l'archevêque de Westminster, vendredi soir à Londres. «Je suis ravi d'accueillir Tony Blair dans l'Eglise catholique», explique samedi le cardinal, chef de l'Eglise catholique d'Angleterre et du Pays de Galles.

«Pendant longtemps, il a été un fidèle régulier à la messe avec sa famille et ces derniers mois il a suivi un programme de formation pour se préparer à recevoir la communion», a-t-il ajouté.

... La conversion de Tony Blair avait été plusieurs fois évoquée alors qu'il était encore à Downing Street. Mais, selon son entourage, il ne voulait pas franchir le pas pendant son mandat pour conserver à sa pratique religieuse sa dimension privée.D'autre part, tous les Premiers ministres britanniques ont été anglicans.

Son intention s'était cependant fait plus manifeste quand, quelques jours avant de quitter Downing Street fin juin, il avait rencontré le pape Benoît XVI à Rome en audience privée. Officiellement, le sujet n'avait pas été évoqué mais Blair avait implicitement confié au Times avant la rencontre qu'il parlerait avec le souverain pontife de son souhait d'embrasser le catholicisme.

Le Vatican a salué samedi une «bonne nouvelle». «Les catholiques sont contents d'accueillir dans leur communauté quelqu'un qui a fait un chemin sérieux, de réflexion, vers le catholicisme», s'est félicité le père Frederico Lombardi, directeur du service de presse.

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22 décembre 2007 6 22 /12 /décembre /2007 12:06

On apprend via Come4news, 21/12/2007, que les "démocrates" du parlement Suisse ne sont pas contents, ils n'apprécient pas Christoph Blocher, le leader de l'Union démocratique du centre et ont décidé de l'évincer du gouvernement (alors que son parti a remporté les élections...) :

Vous vous souvenez de cet 
article qui annonçait la victoire de la droite aux élections en Suisse, en octobre dernier ?

Eh bien figurez-vous que cette droite, aujourd'hui, a... perdu. Non, je ne plaisante pas. Vous me direz, bien sûr : "y'avait-il eu fraude" ? "Les élections se déroulent-elles en deux fois ?"

Petit rappel des faits :  

1. L’UDC (Union Démocratique du Centre) avait axé sa campagne sur la réelection de son leader, M. Blocher, au sein de l'exécutif.

2. L’UDC était alors le premier parti de Suisse.

3. En octobre, aux élections, l’UDC avait remporté 29.9% des suffrages, triomphant avec le plus haut score depuis 1919, date de lancement du système de comptage moderne des votes dans le pays.  

Logiquement, vous me direz que le leader en question a été réélu sans encombres, selon les désirs clairement exprimés par le peuple. Elémentaire, mon cher Watson !

Hé bien non... Le Parlement suisse (créé à l'image de son confrère américain), créé pour entériner les décisions des électeurs, comme il est de coutume dans une démocratie, a décidé au 
contraire qu'il n'appréciait pas M. Blocher et a proposé une illustre inconnue à la place. Un peu comme si les grands électeurs du Congrès américain avaient élu John McCain à la Maison Blanche après la victoire de George W. Bush en 2004 !

Ce n'est pas une blague belge, mais une blague suisse !

C'est dire si ces
deux pays partagent bien des similarités.

Primo, ils ont été créés de toutes pièces par les grandes puissances européennes pour servir d'Etats-tampons afin de prévenir une nouvelle expansion "à la napoléonienne" de la France. Secundo, ils rassemblent en leur sein des groupes linguistiques qui ne partagent pas la même culture, ce qui met à mal l'unité du pays. Tertio, enfin, et c'est la grande nouvelle du jour, la Belgique et la Suisse ont désormais le même type de politiciens véreux.

Un coup d'Etat dans l'un des pays les plus stables du monde... On croit rêver. Le peuple suisse, que l'on a humilié, ne s'y est pas trompé. Depuis l'annonce de ce coup d'Etat, le parti UDC enregistre deux nouvelles adhésions chaque minute, record toutes catégories à l'échelle helvétique.

Vous saurez désormais : la démocratie suisse est une vaste plaque de chocolat, que la marmotte enfile dans du papier alu...

La Suisse, république bananière ?

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21 décembre 2007 5 21 /12 /décembre /2007 19:11
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21 décembre 2007 5 21 /12 /décembre /2007 17:22
Sans crainte de passer pour de fanatiques soixante-huitards rétrogrades et attardés, les crypto-gauchistes de l'Unsa-Education critiquent la "laïcité positive" assumant aussi "les racines chrétiennes" de la France, de Nicolas Sarkozy, la qualifiant de "réductrice", et en estimant que le président malmène la laïcité [Source: dépêche Afp, PARIS, 21 déc 2007 (AFP) - Religion: Sarkozy "malmène" la laïcité (Unsa-Education), 21.12.2007]. 

Il faudra expliquer à l'Unsa-"Education" ce qu'est la
laïcité, qui n'est pas le laïcisme...

"[L]a laïcité ne saurait pas être la négation du passé. Elle n'a pas le pouvoir de couper la France de ses racines chrétiennes. Comme Benoît XVI, je considère qu'une Nation qui ignore l'héritage éthique, spirituel, religieux de son histoire commet un crime contre sa culture", avait déclaré Nicolas Sarkozy lors de sa visite au Vatican. 

Ce serait donc plutôt la "laïcité" version Unsa-"Education" qui mériterait d'être qualifiée de "réductrice", négatrice, voire révisionniste ou négationniste.

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21 décembre 2007 5 21 /12 /décembre /2007 16:56
"Je me réjouis de ce que M. Sarkozy envisage une laïcité positive pour l’Etat, autrement dit une laïcité qui se rapproche de ce qu’elle avait toujours été depuis Clovis. Le royaume de France n’est pas une théocratie mais une royauté davidique, où les deux autorités spirituelle et temporelle se respectent et se reconnaissent mutuellement. C’est seulement de cette manière que le politique ne fait pas le sorcier à l’Assemblée (en décidant par exemple de bouleverser la morale naturelle) et que de son côté le prêtre ne se mêle pas des affaires de saint Louis.
La nature a horreur du vide: un Etat sans Dieu est un Etat qui inévitablement se prend pour Dieu. C’est l’un des problèmes que pose notre République" (
Yves-Marie Adeline).
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21 décembre 2007 5 21 /12 /décembre /2007 15:06
"Depuis que Lyndon LaRouche aannoncéle 25 juillet dernier « le système financier a explosé », et que depuis août les banques centrales ont commencé à pomper au moins 2000 milliards pour sauver les actifs titrisés, les prix des matières premières s'envolent.

Selon l'index des prix Dow Jones/AIG, l'ensemble des matières premières de base ont augmenté de 5,9 % depuis le 1er août.

Mais si l'on regarde les produits agricoles - céréales, fruits, produits laitiers, viande, sucre, cacao, etc. - l'augmentation est de 55 % sur la même période, ce qui a provoqué une hausse subite des prix alimentaires au détail dans le monde entier.

Quant aux matières premières énergétiques - pétrole, gaz naturel, essence, etc. - leurs prix ont augmenté de 110 % depuis août.

Les métaux précieux ont augmenté de 7 % dans les quatre derniers mois." 

LaRouche : « les politiques d'Al Gore seront plus meurtrières qu'Adolf Hitler »

Mis au courant de l'inflation de 55% sur les matières premières alimentaires depuis août, avec l'aide des injections massives des banques centrales, et sur la hausse de la faim dans le monde en résultant selon les prévisions des Nations-Unies, Lyndon LaRouche a déclaré « la famine peut aussi être mise sur le dos d'Al Gore ». Conjuguée à l'hyperinflation monétaire, cette politique de diminution de la production alimentaire « pour sauver la planète », peut tuer des millions de gens, a-t-il dit.

« A défaut de nouveaux accords de Bretton Woods pour arrêter ce krach hyperinflationniste, les politiques d'Al Gore seront plus meurtrières qu'Adolf Hitler ».

On apprend dans un entretien (
video Dailymotion) avec le cinéaste Aaron Russo, sur le 911, Rockefeller, le CFR et le féminisme, qu'approché par ce dernier pour être recruté comme membre du CFR ("une bonne opportunité pour son business"...), Russo a eu vent de certaines vérités soigneusement cachées "aux serfs" ("le peuple"), et, notamment, que les CFR souhaitent que le monde soit moins peuplé et qu'ils étudient les manières de diminuer de moitié la population mondiale (fin de l'entretien)... Aaron est décédé le 24 Août 2007, 6 mois après cette Interview, officiellement des suites de son cancer. (via La Banlieue s'exprime).
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21 décembre 2007 5 21 /12 /décembre /2007 12:15

La Russie opposera son veto à toute tentative du Conseil de sécurité de l'ONU de soutenir une indépendance de la province du Kosovo en Serbie, a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans une interview accordée à un quotidien russe.

"Si une résolution est proposée pour approuver une déclaration unilatérale d'indépendence du Kosovo, il y aura bien sûr un veto", a déclaré M. Lavrov au quotidien Vremia Novosteï.

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21 décembre 2007 5 21 /12 /décembre /2007 11:33

La visite de Sarkozy au Vatican me surprend sur le point de la conception du président sur la laïcité. Cette conception, dite de "laïcité positive", tranche nettement avec la laïcité de combat contre l'Eglise jusque-là habituelle au pays des "droits de l'Homme". 



Le président s'est exprimé en ces termes surprenants: 

 

"«Ce que j'ai le plus à cœur à vous dire, c'est que, dans ce monde obsédé par le confort matériel, la France a besoin de catholiques convaincus qui ne craignent pas d'affirmer ce qu'ils sont et ce en quoi ils croient», a-t-il lancé hier, juste après avoir été installé comme «chanoine d'honneur» du Latran." (Le Figaro, Sarkozy défend les «racines chrétiennes» de la France, 20/12/2007)

 

Cet article du Figaro indique assez justement que "[l]a laïcité version Sarkozy tourne le dos à la traditionnelle conception de la laïcité dite «à la française». «Les racines de la France sont essentiellement chrétiennes», a-t-il martelé en voulant «assumer pleinement le passé de la France et ce lien particulier qui a si longtemps uni notre nation à l'Église». Une manière de se démarquer de son prédécesseur qui, en 1996, n'avait pas souhaité assister à Reims à la messe de Jean-Paul II marquant le quinzième centenaire du baptême de Clovis. Le successeur de Jacques Chirac n'est pas loin d'un exercice de repentance lorsqu'il rappelle que «la République laïque a longtemps sous-estimé l'importance de l'aspiration spirituelle» et qu'il souligne : «La laïcité n'a pas le pouvoir de couper la France de ses racines chrétiennes. Elle a tenté de le faire. Elle n'aurait pas dû.» 

 

Cette défense d'une «laïcité positive» n'est pas nouvelle chez Sarkozy. ... Il avait ... «rodé» ce discours dans son livre d'entretiens avec le dominicain Philippe Verdin et le philosophe Thibaud Collin, La République, les Religions, l'Espérance (Cerf).


Ces propos constituent une nouveauté historique, une première lézarde dans l'édifice maçonnico-laïciste construit directement contre l'Eglise en 1905. En somme, Sarkozy explique que la séparation de la France avec ses racines chrétiennes (comprendre la séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905), fut une erreur. Il rejoint ainsi l'avis du pape Saint Pie X qui qualifia cette séparation de "pernicieuse erreur" dans l'encyclique de 1906, Vehementer nos.

___________

. Nicolas Sarkozy exalte les "racines chrétiennes de l'Europe" (30 janvier 2008)

. Sphères publique et privée : Sarkozy n'abolit pas la distinction, il adoucit la séparation (27 décembre 2007)

Sarkozy/Vatican: le Grand Orient inquiet

L'Unsa-Education charge Nicolas Sarkozy sur la laïcité positive

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20 décembre 2007 4 20 /12 /décembre /2007 21:30

cliquez sur l'image pour voir la vidéo.

"Pour rendre compte de l'esprit dans lequel est née la franc-maçonnerie", Jean-Michel Quillardet, grand maître du Grand Orient de France, le 21 octobre 2007, lors de conférence organisée par l'Institut Maçonnique de France (IMF), dans le cadre du 5ème Salon Maçonnique du Livre, évoque les sources de la franc-maçonnerie, qui seraient selon ses termes:  

- la "Renaissance"..., 

- les "
Lumières". ... (j'ai envie de dire évidemment! pour ces porteurs de lumières!!...)

- et "le mouvement politique qui aboutit à la
Révolution française"...

A voir pour se rendre compte que les hommes de l'ombre ne reculent toujours pas devant l'échec total de leurs doctrines. A voir aussi pour observer les
signes de reconnaissance maçonniques (mains ouvertes, touchers de lunettes, etc.), ou bien entendre l'éloge des francs-maçons fanatiques Voltaire, Condorcet... ou les discours habituels sur la "raison", la "science", le "progrès", etc.

Outre les attaques coutumières contre "l'absolutisme religieux" de l'Eglise... ("un Bossuet" au XVIIe siècle), l'attaque contre "
l'absolutisme politique d'un Louis XIV" (ils en sont encore là!! alors que tout historien sérieux aujourd'hui a abandonné la version républicaine du "roi tyran" de "l'Ancien Régime"), le délit de blasphème" (et les délits aujourd'hui de blasphème contre "la shoah" monsieur le franc-maçon, ce n'est pas une atteinte à la liberté de penser, à la liberté d'expression? Dieu serait-il moins important que la Shoah??...), à retenir l'aveu selon lequel la franc-maçonnerie, qui se targue de ne pas avoir de dogmes..., a aussi son "catéchisme" ( "un corpus d'idées"..., dixit Quillardet). La crainte de la contradiction ne semble manifestement pas retenir cet adepte du mensonge.

Quillardet et ses compagnons qui singent la vérité, mais ne parviennent à produire de leur pauvre matérialisme relativiste qu'obscurité et ténèbres, feraient bien de mettre en pratique ce qu'ils prônent et se l'appliquer à eux-mêmes, en secouant notamment le joug de leurs propres "corpus d'idées" (!), "briser les chaînes" de leurs propres dogmes (!) qui connaissent aujourd'hui un bide total (la crise de la société française, sociale, économique, culturelle, etc. n'en est-il pas la meilleure illustration?), pour retrouver, remonter vers la seule Lumière, Jésus-Christ, "la voie, la vie, la vérité" qui a fondé le seul vrai humanisme, la seule vraie civilisation, la cité catholique. "Omnia instaurare in Christo" (Tout restaurer en Christ. Saint Pie X).

Add. 21 déc. Curieusement, aujourd'hui, le site du Grand-Orient a modifié l'intitulé de la video du discours de Quillardet (qui était "à quoi sert la franc-maçonnerie?") par "le logement... est-il un droit?" Les porteurs de lumière ont du se dire que le premier intitulé n'était décicément pas porteur!
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20 décembre 2007 4 20 /12 /décembre /2007 21:02
Auteur : Bruno GOLLNISCH

Date : mercredi 12 décembre 2007


Intervention de Bruno Gollnisch au Parlement Européen à Strasbourg sur la montée de l'extrémisme en Europe


Voici venir une nouvelle fois un énième rapport sur la prétendue montée de l'extrémisme en Europe. Conseil, Commission, groupes politiques, ils sont venus, ils sont tous là !

Comme d'habitude, cette rhétorique est nulle intellectuellement, scandaleuse politiquement, perverse moralement. Intellectuellement nulle, parce que toutes les idées nouvelles en religion : le christianisme, dont certains d'entre vous osent se réclamer, en politique le libéralisme ou le socialisme, en science des idées aujourd'hui aussi évidentes que la rotondité de la terre ou sa rotation autour du soleil ont d'abord été considérées comme extrémistes, hérétiques, subversives, inadmissibles.

Il ne suffit pas de diaboliser une opinion pour la discréditer. Il faut dire en quoi elle est fausse. Le scandale politique, c'est vous qui le suscitez, vous qui êtes au pouvoir et qui, au lieu de résoudre les problèmes, affichez un programme de combat de l'opposition.

Vous révélez ainsi votre incapacité à résoudre le problème de l'immigration-invasion dont vous êtes, délibérément ou par lâcheté, les visqueux collaborateurs.

Vous avouez ici votre échec économique, votre échec social, votre échec culturel, votre échec moral, votre échec éducatif. Et au lieu de changer votre catastrophique politique, vous ne songez qu'à l'élimination de ceux qui protestent ou qui vous critiquent.

Mais c'est moralement que votre attitude est la plus répugnante. Vous assimilez frauduleusement les actions violentes ou terroristes à la légitime réaction des peuples d'Europe contre la destruction de leur identité. Tartuffe que vous êtes, vous voulez les priver de parole et de représentation politique !

Vous êtes les pharisiens de la démocratie. Comme le dit l'Ecriture : Sépulcres blanchis ! Tout n'est que peinture blanche à l'extérieur : vous parlez des droits de l'homme, de la liberté d'expression, des valeurs de l'Europe, de la tolérance. Mais tout n'est que cadavre et pourriture à l'intérieur. Ces droits dont vous avez plein la bouche, vous les refusez à ceux qui ne pensent pas comme vous.

Démocrates en peau de lapin, vous avez peur des peuples auxquels vous refusez de se prononcer par referendum. Ce seul mot, cette seule réclamation vous terrorise, et l'on voit ceux dont les pères défilaient dans la Hitler Jugend proposer aujourd'hui de supprimer les droits de ceux qui défendent leurs libertés nationales, parlementaires, politiques et civiques.

Tout cela serait odieux, si cela n'était pas grotesque. Les générations futures vous jugeront comme elles ont jugé ceux qui ont livré Rome aux Barbares. Puissent-ils, ces barbares, vous traiter un jour comme vous méritez de l'être. Dans le désastre actuel, ce sera notre consolation et notre ultime éclat de rire.
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20 décembre 2007 4 20 /12 /décembre /2007 19:03


Sa démographie est en panne ; sa souveraineté est en voie de démantèlement ;
son territoire fait l'objet d'une colonisation de peuplement ; sa nationalité est galvaudée ;
son identité est remise en question ;
son histoire fait l'objet d'une diffamation permanente.
Historiens, philosophes, essayistes ou observateurs de la vie publique, les orateurs réunis par Renaissance catholique pour sa quinzième université d'été
dressent un tableau sans illusions ni complaisance de la crise de la société française.
Ils ont pourtant trouvé dans l'Histoire de France tant de leçons
de foi et d'espérance que ce livre laisse entrevoir les signes et les conditions d'un relèvement.
Actes de la 16e université d'été, 2006

10 auteurs

368 pages (15 x 21)

20 euros
(20 euros + port 4 euros = 24 euros)

 Renaissance catholique

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20 décembre 2007 4 20 /12 /décembre /2007 18:54

 

 

Via Le Complot contre le QuebecLes 12 signes maçonniques. Source: "Freimaurersignale in der Presse".
Quelques signes tirés d'un ancien manuel maçonnique. Source: "Richardson's monitor of freemasonry"

affiche de la chanteuse Barbara Hendricks annoncant un concert bénéfice pour une loge maçonnique. Une pose voulue, le doigt près de l'oeil.

la main sur le coeur (signe de fidélité). En haut à gauche: "André Boisclair a défendu sans réserve son candidat Robin Philpot, jeudi. (Philpot est accusé d'avoir nié l'holocauste au Rwanda" (08/03/07). À droite lors du soir des élections et en bas un autre photographe a jugé bon d'immortaliser le même geste au même moment.
Le signe d'admiration est un très ancien signe religieux (comme tous les signes maçonniques). C'est un geste que les prêtres se font enseigner dans les séminaires et qui fait parti de leur rituel. Les politiciens se font eux aussi enseigner le même geste dans leurs loges maçonniques.

Ce post est inspiré du livre de l'auteur Allemand Johannes Rothkranz, "Freimaurersignale in der Presse" (signaux maçonniques dans la presse). Lire aussi le livre "codex magica" dans la même veine. Ces deux livres sont disponibles gratuitement sur des p2p comme emule.
Consultez aussi ces pages web:
http://www.yogaesoteric.net/content.aspx?lang=FR&item=2355
http://www.waitingtorot.blogspot.com/

Ces signes sont seulement valides quand un journal important ou une agence de presse les publient. Donc si votre voisin fait ces signes, cela ne compte pas. Si le journal explique pourquoi le sujet pointe du doigt, il ne s'agit pas d'un code. Les images d'athlètes sur le terrain de jeu ne comptent pas non plus car les sportifs ont leur propres codes reliés à leur sport. Le code a été découvert quand on s'est rendu compte que plusieurs photos publiés dans les journaux étaient des poses voulues. C'est-à-dire que le sujet photographié regarde directement la caméra en faisant le signe "OK", par exemple.
Ces 12 gestes sont très communs pour ne pas attirer l'attention mais avec un peu de patience, vous allez vite découvrir que le signe ok par exemple, revient un peu trop souvent.
Quel est donc l'importance pour un journal de montrer quelqu'un faisant le signe ok?
Pourquoi quelqu'un qui donne une entrevue dans un journal va t'il se laisser photographier avec un doigt dans l'oeil? Pourquoi les journaux publient ils aussi souvent des photos aussi disgracieuses? Et sourtout pourquoi s'agit il toujours des même 12 signes mais jamais de photos avec un type qui se gratte le dos?

Voici donc les 12 signes tels qu'illustrés sur la première photo du haut tiré du livre de Rothkranz.
La photo du bas est un collage d'images tirées du livre: "Richardson's monitor of freemasonry"
lien


1- Pointer de l'index. L'index vers les haut est le 2e signe maçonnique du "secret monitor". l'index près de l'oeil est le signe du degré "mark master". l'index près de la bouche est le signe du "royal master". Le sujet peut aussi pointer vers la caméra etc.
2- faire le signe "OK".
3- faire un poing.
4- faire une pyramide avec ses avant bras sur une table.
5- faire un geste comme si on tenait une boule invisible avec une ou deux mains.
Ce signe ressemble beaucoup au signe du "knight templar", tel qu'illustré.
6- la main sur le coeur. Signe du "sublime knight elected".
7- la poignée de main maçonnique. Il y a plusieurs variantes. Le pouce est tourné vers le bas et presse le revers de la main de l'autre personne.
8- regarder vers le haut de façon éxagéré dans une photo. (imitation de Jésus sur la croix).
9- se faire photographier en regardant par-dessus les lunettes.
10- la main sur les lunettes.
11- la main sur la cravatte (signe de détresse).
12- la main sur le cou (signe de détresse).

Cependant, comme avec tous les langages, il peut survenir parfois des erreurs de communication dans le code. Deux ou trois fois dans toute une année, un journal va laisser passer une photo d'un non-initié en train de faire un geste maçonnique. Rothkranz admet ce fait lui-même dans son livre. La confirmation vient quand la personne emploi d'autres gestes maçonniques dans des photos différentes ou si le sujet regarde directement la caméra sur la photo, bref si la pose est artificielle et voulue.
Ces codes sont valides dans le monde entier. Au Québec, le journal La Presse ,le Devoir et www.radio-canada.ca participent à ces codes.

 

 

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20 décembre 2007 4 20 /12 /décembre /2007 18:34

Le Complot contre le Quebec

Les "bons" passages sont en rouge et mes commentaires dans le texte sont en jaune (en vert ici). Notez que trois des signataires de ce document sont des profs de l'université Laval.

lien

Diversité religieuse, tolérance et valeurs maçonniques

Mémoire présenté à la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodements reliées aux différences culturelles par un groupe de francs-maçons

Introduction : une intervention inspirée par la pensée maçonnique

Le présent mémoire est présenté par des francs-maçons de la région de Québec. Hommes et femmes, ils sont d’origines ethniques ou nationales diverses, exercent des professions diverses et appartiennent à des familles politiques diverses également. Mais, au-delà de ces diversités, ils sont réunis par leur appartenance à la franc-maçonnerie libérale et c’est en tant que maçons qu’ils s’expriment ici et ce à titre individuel et non au nom de leur loge ou de leur obédience. Le présent mémoire reflète la façon dont, à la lumière de la pensée maçonnique, ils interprètent les enjeux du débat relatif aux pratiques d'accommodements reliées aux différences culturelles qui a agité récemment la société québécoise et contient des propositions que leur inspire cette pensée sur ce sujet. Les pages qui suivent n’ont donc pas la prétention de constituer un travail érudit ou universitaire de spécialistes, juristes, philosophes, sociologues ou politologues, sur les questions touchées par le débat.
La franc-maçonnerie est présente au Québec depuis plus de deux siècles. Le courant auquel nous appartenons, la franc-maçonnerie libérale, y existe depuis moins longtemps et c’est une des rares fois qu’elle se manifeste publiquement. Notre mouvement se veut discret et préfère de loin l’action libre de ses membres à une action collective. Toutefois, devant l’importance de la présente Commission pour l’avenir du Québec et parce que le thème de ses travaux rejoint des préoccupations fondamentales de notre mouvement, nous avons cru bon rendre publique notre position.
Depuis ses débuts, la franc-maçonnerie a prôné la tolérance entendue comme rejet du fanatisme religieux ou politique, qui impose par la force des vérités dites absolues. La devise de la franc-maçonnerie libérale et de l’Ordre maçonnique mixte et international Le Droit humain, « Liberté, égalité, fraternité », résume bien ses principes. L'individu doit être libre dans une société libre, égalitaire et solidaire. Ces grands idéaux, que l'on retrouve aujourd'hui dans les chartes de droits de la personne des pays démocratiques, ont été, dans le passé, des valeurs révolutionnaires, essentiellement soutenues par des esprits progressistes, parmi lesquels il y avait bon nombre de francs-maçons. Ajoutons que notre obédience, Le Droit humain, est une obédience mixte, qui attache une importance particulière à l’égalité entre les hommes et les femmes. Soulignons enfin que nous pratiquons entre nous la tolérance et la liberté de pensée et que bien souvent coexistent chez nous des convictions fort différentes les unes des autres.
Le désir de justice qui anime les membres de la franc-maçonnerie s'accompagne de la conviction que les êtres humains, comme les sociétés et les lois qui les régissent, sont perfectibles. Donc, estiment-ils, il est du devoir de chacun de s'améliorer et de contribuer à l'amélioration de la société, en prenant des moyens concrets pour réaliser ce double idéal.
Les maçons essaient de vivre selon leurs valeurs et travaillent à les répandre et ainsi à rendre les sociétés dans lesquelles ils vivent plus conformes à ces valeurs. [commentaire: en complotant] Il est donc naturel qu’ils se portent à leur défense lorsqu’ils les sentent menacées. C’est le cas aujourd’hui.


1. Notre lecture du débat, de son contexte et de ses enjeux

Le débat

Plusieurs ajustements et accommodements1 accordés récemment à des membres de minorités religieuses afin de leur permettre de respecter les prescriptions de leur religion tout en bénéficiant des services des établissements publics ont été jugés déraisonnables par certains : ils y ont vu des concessions indues à des groupes trop exigeants, mal intégrés, menaçant l’identité du Québec et ayant des comportements contraires aux valeurs de la majorité. La notion juridique d’accommodement raisonnable a en outre été mal comprise et on a appliqué ce terme à toutes sortes d’arrangements qui n’étaient pas de réels accommodements. Les dénonciations de toutes ces pratiques ont suscité un débat public parfois virulent.
La controverse a porté principalement sur des accommodements ou pseudo-accommodements accordés à la suite de demandes invoquant la liberté de religion. Dans son essence, le débat ne porte donc pas sur les phénomènes d'immigration, ni de diversité ethno-culturelle. Cependant, la discussion s’est étendue aux thèmes de l’identité culturelle, d’une part, et de l’immigration, d’autre part. Le mandat de la Commission reflète cet élargissement. Notre mémoire abordera donc aussi ces questions.

Le contexte

Au Québec, comme dans l’ensemble du Canada, les accommodements raisonnables sont accordés depuis plusieurs dizaines d’années, sans que cela ait soulevé des protestations comme celles que l’on a vues récemment. On peut donc se demander pourquoi cette question est devenue soudain si sensible. La réponse à cette question est sans doute complexe et réside en grande partie dans les contextes international et local qui ont vu son émergence.
Un peu partout dans le monde, différentes formes d’extrémisme religieux, violentes et agressives, mettent en danger les acquis de la liberté. Cette montée des intégrismes totalitaires peut constituer un vrai problème Cela a inquiété beaucoup de nos concitoyens soucieux de préserver le caractère démocratique de notre société et le désir légitime de lutter contre ces intégrismes les a amenés à se positionner contre toutes les demandes d’accommodements religieux. Nous pensons que cet amalgame est trompeur. Seuls sont réellement dangereuses les personnes qui pratiquent et prêchent des comportements violents ou qui briment des droits fondamentaux. On aurait tort de réunir dans une même réprobation les religieux pacifiques dont le seul « péché » est de vivre entre eux, en dehors du courant majoritaire, comme les moines catholiques ou bouddhistes ou les communautés hassidiques, et les groupes dont le but avoué est la destruction de nos sociétés.
Au niveau local, la séculaire insécurité culturelle du groupe francophone, majoritaire dans la province, mais minoritaire sur le continent, a pu alimenter une peur de perte d’identité devant la présence de minorités culturelles et religieuses numériquement de plus en plus importantes, de plus en plus visibles et qui, légitimement, demandent avec de plus en plus d’insistance à être reconnues dans leurs spécificité. Ce sentiment a pu être renforcé par le fait que ce groupe a vécu sa propre sécularisation comme une libération de l’oppression de l’Église catholique et qu’il redoute de tomber sous le joug d’autres religions très militantes. Ce souci ne doit pas cependant le conduire à imposer la même démarche à tous.
1 L'accommodement raisonnable est l'obligation découlant de la jurisprudence pour une institution ou un établissement public de corriger les effets discriminatoires non intentionnels ou indirects de divers règlements, normes ou pratiques sur certaines personnes (handicapés, femmes, personnes âgées, etc.) afin de préserver leurs libertés et leurs droits fondamentaux.
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Il faut reconnaître aussi qu’un esprit de provocation se cache derrière certaines demandes récentes d’accommodement, qui semblent dictées par des considérations purement politiques, liées à la conjoncture internationale. Cela n’a pu passer inaperçu et peut expliquer -sans l’excuser- une crispation identitaire génératrice d’intolérance.
Enfin, on ne peut ignorer le côté artificiel de ce débat : on peut se demander s’il n’a pas pris les proportions que l’on connaît en grande partie à cause du comportement de certains médias. Ceux-ci ont monté en épingle des faits insignifiants, qui seraient passés inaperçus dans d’autres circonstances, ou dénoncé à grands cris des situations qui dans bien des cas existaient depuis de nombreuses années sans que cela crée de problème. Nous ferons une recommandation à ce sujet.
Pure construction médiatique ou crise révélatrice d’un problème de fond et de visions irréconciliables, le débat a acquis une portée symbolique démesurée et met en cause des valeurs sociétales fondamentales.

Les enjeux

Les enjeux du présent débat correspondent à des valeurs importantes pour les francs-maçons, valeurs qui sont également centrales pour la plupart des Québécois. [commentaire: les valeurs CATHOLIQUES ont construit le Québec mais les valeurs maçonniques tuent le Québec depuis 1960] En effet, à nos yeux, la question des accommodements raisonnables est d’abord un enjeu de droits et de libertés. L’obligation d’accommodement, imposée par la jurisprudence, découle de lois qui interdisent la discrimination et des Chartes canadienne et québécoise des droits et libertés2. Ce sont ces libertés et ces droits qui garantissent à tous les Québécois une société ouverte et tolérante et qui protègent les minorités de la dictature de la majorité. Les valeurs qui les sous-tendent sont aussi au centre des valeurs maçonniques. Il nous importe de les préserver contre vents et marées. Ces valeurs sont largement partagées par les Québécois, mais sont encore fragiles : à l’occasion du présent débat, des voix – parfois très écoutées – ont réclamé la remise en cause de certaines des dispositions de la charte québécoise et l’invocation de la « clause nonobstant » de la charte canadienne. Cela nous inquiète beaucoup et nous nous opposons de toutes nos forces à ce qu’on acquiesce à cette demande. Cela fera l’objet d’une de nos recommandations.
Comme nous l’avons dit, la discussion publique autour de certains accommodements raisonnables a été l’occasion de manifestations plus ou moins hostiles à divers groupes de personnes récemment installés au Québec ou appartenant à des minorités religieuses. À ce sujet, nous tenons à dire que nous adhérons sans restriction à la Déclaration du gouvernement du Québec sur les relations interethniques et interraciales adoptée en 1986 et que nous sommes favorables à ce que soient davantage prises en compte et reconnues les valeurs culturelles de ces groupes. L’intolérance et les dérapages xénophobes (ou «hétérophobes» selon la dénomination plus exacte de la Commission) ne sauraient être excusés par le souci de préserver l’identité culturelle des Québécois d’origine canadienne française, ni par l’insécurité, bien compréhensible, qu’ils peuvent éprouver du fait de leur situation minoritaire sur le continent. [commentaire: au diable la langue française, l'important pour les FM est le culte de la minorité]
Le concept de laïcité a été invoqué à plusieurs reprises contre certaines pratiques d’harmonisation interculturelle. La question des relations entre l’État et l’Église revêt, en effet, une importance centrale dans le présent débat. Les francs-maçons de tendance libérale ont depuis plusieurs siècles joué un rôle important dans l’évolution de ces relations et ont contribué de façon déterminante au triomphe du principe de séparation de ces deux institutions3. Cependant, la laïcité n’est pas comme telle une valeur absolue pour
2 J. Woehrling, «L’obligation d’accommodement raisonnable et l’adaptation de la société à la diversité religieuse», Revue de droit de McGill, (1998), 43, p. 325 ss.
3 À ce sujet, voir, par exemple, plusieurs des textes réunis dans Jean-Pierre Bastian (dir.), La modernité religieuse en perspective comparée. Europe latine - Amérique latine, Paris , Karthala, 2001.
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nous. Elle n’est pas une fin en soi. Dans divers pays, les francs-maçons l’ont certes préconisée et défendue, parfois de façon très militante, toujours avec conviction. Mais, selon nous, ils ont soutenu cette position au nom de valeurs plus fondamentales pour eux, comme la liberté [de culte], l’égalité entre les citoyens [des diverses religions] et la tolérance. Cette dernière valeur – essentielle à leurs yeux – était impossible à concrétiser tant que l’Église catholique, dont on connaît le dogmatisme, dominait la vie politique et prétendait gouverner la pensée. On comprend donc l’engagement historique des maçons aux côtés des laïques. Mais les circonstances peuvent exiger qu’au nom de ces mêmes valeurs ils défendent des positions différentes : dans le débat actuel, il faut y insister, l’intolérance et l’attitude inquisitoriale se trouvent parfois du côté des partisans d’une laïcité radicale, qui pour l’occasion s’allient parfois avec les défenseurs d’idéologies identitaires réactionnaires. De plus, dans le contexte québécois actuel, le principe de laïcité nous semble avoir été invoqué de façon parfois peu pertinente4. Nous reviendrons plus loin sur cette question.
On le voit, ce ne sont pas tant les mesures d’harmonisation qui nous inquiètent que la tournure qu’a prise la discussion dont ils sont l’objet, car certaines des positions défendues contre ces arrangements mettent en danger les valeurs que nous venons de mentionner. Nous pensons que le gouvernement doit réaffirmer l’importance qu’il leur accorde, que son action doit faire en sorte qu’elles soient protégées et respectées et qu’il doit essayer de persuader l’ensemble de la population d’y adhérer. [commentaire: le gouvernement défendra les valeurs maçonniques par une vaste campagne de propagande]

2. Nos propositions

Le mandat de la Commission est de faire des recommandations « afin que les pratiques d'accommodements soient respectueuses des valeurs communes des Québécois ». Nous attendons de la Commission qu’elle recommande au gouvernement de réaffirmer son attachement aux valeurs civiques universalistes de liberté, d’ouverture et d’inclusion qui sous-tendent les chartes, de les préserver et de les promouvoir. Il doit achever et rendre manifeste la neutralité de l’État en matière de religion. [commentaire: "achever" dans le sens de tuer] Il doit aussi veiller, par un mode de gestion pluraliste, à ce que tous les habitants du Québec puissent, dans le respect des lois, vivre librement selon leurs traditions culturelles et religieuses pourvu que celles-ci ne contredisent pas ces valeurs et les règles de vie qui en découlent. En ce qui concerne la protection des individus, nous croyons que son rôle consiste essentiellement à, selon le mot du juriste Marcel Barbier, garantir la coexistence des libertés. Il doit, enfin, adopter une politique d’immigration à la fois rigoureuse et accueillante.

Achever et rendre plus manifeste sa propre neutralité religieuse

Le principe de la séparation – essentiel – entre l’Église (entendue au sens générique de « religion ») et de l’État est acquis et n’est guère remis en question. Il est, nous l’avons dit, souvent interprété en termes de laïcité et de neutralité5, notions sur lesquelles s’appuient de nombreux arguments utilisés dans le présent débat. Redisons-le : il ne nous paraît pas pertinent de convoquer ici la première de ces notions, car elle est ambiguë et étroitement associée aux institutions et à la tradition de la République française et de quelques
4 Voir Pierre Bosset, « ‘Laïcité’ et pluralisme religieux - Du bon et du mauvais usage de la perspective française dans le débat québécois», Le Devoir, 17 janvier 2004.
5 À ce sujet, voir, notamment, Micheline Milot, « Neutralité politique et libertés de religion dans les sociétés plurielles. Le cas canadien », dans De la séparation des Eglises et de l’Etat à l’avenir de la laïcité, J. Baubérot et M. Wieviorka (éd.), Paris, Éditions de l’Aube, 2005, pp. 274-287.
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autres pays6. Le Canada (y inclus le Québec) a, comme d’autres démocraties, réalisé cette séparation sans recourir explicitement à ce concept : en Amérique du Nord, fait remarquer Micheline Milot, «la laïcité n’[...] apparaît de l’ordre ni d’une valeur ni d’un idéal normatif de la citoyenneté7». Elle ne nous paraît pas non plus essentielle à notre propos. Nous préférons parler de neutralité de l’État en matière de religion : il s’agit pour nous du simple fait pour l’État de ne pas privilégier une religion et de s’affranchir de toutes. Si, au Québec, l’affranchissement de l’État de l’influence excessive de l’Église catholique est en voie d’achèvement, notamment par la déconfessionnalisation de l’école publique, nous pensons que, dans le contexte actuel, particulièrement tendu, il serait opportun que le pouvoir réaffirme la neutralité religieuse de l’État et prenne quelques mesures symboliques pour la rendre manifeste. Il est important, en effet, que l’État non seulement donne toutes les garanties de sa neutralité, mais aussi qu’il en présente les apparences. En effet, cela renforce aux yeux de tous l’image de son impartialité et facilite ainsi la loyauté de tous. Cependant, les religions ayant historiquement structuré les sociétés devenues séculières, il serait bien difficile – et il nous semble excessif – d’éliminer, sous prétexte de neutralité, tous les symboles d’origine religieuse des espaces publics : ils sont devenus l’expression de la tradition populaire et constituent des éléments importants du patrimoine commun. En d’autres termes, notre exigence de neutralité ne concerne que l’espace public entendu au sens très restreint d’institutions étatiques et non tous les lieux publics.

Protéger les individus

L’obligation d’accommodement existe à l’égard des individus et non des collectivités. Les droits individuels sont au coeur des chartes et cela est parfois critiqué, notamment dans la discussion qui a eu lieu au sujet des accommodements. Mais, pour nous, francs-maçons, le fait que la société soit fondée sur le respect des droits individuels n’est pas un problème. [commentaire: voici la vision de Trudeau, la religion des chartes et le culte des droits individuels qui devient une arme pour combattre le nationalisme québécois] Au contraire, pensons-nous, c’est la valorisation excessive des droits collectifs qui peut mener à des dérives dangereuses, car c’est souvent au nom de conceptions radicales de ces droits qu’ont été et que sont encore commis les pires excès contre les personnes. Nous insistons sur le caractère central de cette obligation de l’État envers ses citoyens et sur la nécessité de la maintenir.
Cette mission concerne, évidemment, tous les individus. Il peut arriver que des membres de groupes religieux voient leurs libertés individuelles restreintes ou niées par des instances communautaires ou religieuses de leur propre groupe, parfois même de leur famille. Ces personnes, souvent des femmes, doivent savoir que l’État les protège et qu’elles ont des recours. Il faut veiller à ce que, dans ces situations,
6 On peut définir sommairement la laïcité dans son premier sens comme la forme juridique adoptée historiquement par la France et la Turquie pour réaliser la séparation de l'Église et de l’État et ainsi assurer la liberté des individus face à un pouvoir religieux arbitraire et prétendant diriger tous les aspects de la vie politique. La laïcité est donc d’abord un concept français, qui n’a pas de correspondant exact dans d’autres pays (le mot n’a d’ailleurs pas de traduction exacte dans plusieurs autres langues). On peut aussi lui donner une définition moins institutionnelle et plus théorique et admettre alors, comme Jean-Paul Willaime, qu’elle est devenue un « bien commun » en Europe occidentale et dans plusieurs autres pays et considérer qu’elle est la réunion de trois principes : la double neutralité (la neutralité confessionnelle de l’État et le respect par celui-ci de l’autonomie des religions), la reconnaissance de la liberté de conviction et le principe de non-discrimination. Voir Jean-Paul Willaime, « Peut-on parler de laïcité Européenne ? », dans J. Baubérot (dir.), La laïcité à l’épreuve. Religions et libertés dans le monde, Universalis, 2004, p. 53 ss . Voir aussi à ce sujet Henri Pena-Ruiz, Qu’est-ce que la laïcité?, Paris, Gallimard, 2003.
D’autre part, le terme laïque est parfois utilisé dans le domaine philosophique et désigne alors un système de pensée « concurrent » des religions et situé en quelque sorte sur le même plan qu’elles : on le trouve par exemple dans l’expression « morale laïque ». Pour plus de détails, voir le site de la Grande loge de Belgique (http://www.glb.be/FR/) et celui de l’Université libre de Bruxelles (http://www.ulb.ac.be ).
7 M. Milot, « Séparation, neutralité et accommodements en Amérique du Nord », dans J. Baubérot (dir.), La laïcité à l’épreuve. Religions et libertés dans le monde, Paris, Universalis, 2004), p. 109.
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les accommodements accordés au nom de la liberté de religion n’aient pas pour effet de les asservir davantage.
En vertu de ce principe, nous pensons aussi que l’État doit adopter une politique de répression active des comportements illégaux d’inspiration culturelle ou religieuse (mariage forcés, mutilations sexuelles, violence familiale, etc.) aussi bien dans les communautés culturelles que dans le groupe majoritaire.
La coexistence des libertés des uns et des autres n’est pas toujours facile, mais elle n’est pas impossible. Dans l’ensemble, le Canada la vit de façon relativement harmonieuse. Les seuls vrais problèmes sont ceux qui risquent de surgir lorsque deux libertés garanties par les Chartes sont en conflit, par exemple, la liberté de religion et l’égalité des sexes. Il appartient aux tribunaux de résoudre ces conflits.
Les structures administratives et judiciaires de protection des droits individuels existent déjà. Toutefois, la seule protection de la loi n’est pas suffisante. Elle doit être accompagnée d’outils d’éducation et de soutien qui aident les personnes à obtenir la pleine reconnaissance de leurs droits.

« Gérer » la diversité religieuse de la société sur le mode du pluralisme

En dépit d’une sécularisation massive8, la population canadienne-française est encore fortement imprégnée des valeurs et des traditions chrétiennes. De plus, comme le Québec est une terre d’immigration et non un « vieux pays » [commentaire: et voici la vision de lord Durham: le Québec n'as pas d'histoire et ne sera qu'un parking d'immigrants] et que bon nombre des membres d’autres groupes ethniques sont eux aussi très attachés à leur religion, nous croyons que, sociologiquement, cette « américanité » requiert un mode de gestion de la diversité religieuse qui privilégie le pluralisme et reconnaisse que, comme la diversité culturelle, la diversité religieuse est constitutive de sa nature et est appelée à la devenir de plus en plus. La protection des libertés exige, selon nous, la neutralité des institutions étatiques au sens le plus strict, mais elle ne l’exige pas des personnes, même dans l’espace public. La jurisprudence canadienne confirme cette opinion9. Nous souhaitons que l’État, garant de la liberté religieuse de tous les citoyens, continue à ce titre à protéger les adeptes de toutes les religions contre les discriminations, et en premier lieu contre les discriminations dont il serait lui-même la source par des exigences « laïques » trop rigides. S’il faut employer le terme de laïcité nous dirons que nous sommes donc partisans de ce que la Commission appelle une « laïcité ouverte ». [commentaire: laïcité ouverte, voilà un beau slogan creux. Qui décidera du degré d'ouverture et de laïcité sinon les maçons?]
Nous pensons en outre qu’une politique d’ouverture aux particularismes religieux est la meilleure façon d’éviter les replis dangereux que peut susciter le sentiment d’exclusion ou même de marginalisation. Les prières et les rassemblements religieux dans des lieux publics, les cloches le dimanche, les décorations de Noël et les chandeliers de Hanoucca dans les rues, l’érouv, la croix du Mont-Royal, etc., illustrent bien le type de pluralisme que nous souhaitons voir régner. Mais, selon nous, ce pluralisme devrait être un pluralisme consécutif à une politique d’abstention et non d’intervention de l’État : nous pensons que l’État ne doit pas interdire ces signes religieux, mais qu’il ne doit pas non plus financer les coûts qu’ils entraînent. Nous donnerons plus loin (voir pp. 8-9) des précisions et des exemples de la façon dont, en ce qui concerne
8 Nous entendons ici par sécularisation la «perte progressive de pertinence sociale et culturelle de la religion en tant que cadre normatif» selon la définition que Micheline Milot donne de ce terme dans Laïcité dans le nouveau monde. Le cas du Québec, Brepols, «Bibliothèque de l’École des hautes études- section des sciences religieuses», 2002, p. 32.
9 Voir à ce sujet J. Woehrling, «L’obligation d’accommodement raisonnable et l’adaptation de la société à la diversité religieuse», dans Revue de droit de McGill, 43 (1998), pp. 325 - 370 , ainsi que M. Milot, «Séparation, neutralité et accommodements en Amérique du Nord», dans J. Baubérot (dir.), La laïcité à l’épreuve. Religions et libertés dans le monde, Paris, Universalis, 2004, p. 119-120. 6
la question spécifique des accommodements accordés à des individus, nous concevons une gestion pluraliste de la diversité religieuse et les principes qui devraient l’inspirer.

Éduquer la population au pluralisme

La société québécoise est plurielle. Il revient à l’État de soutenir cette diversité et de faire en sorte qu’elle puisse se vivre dans le respect mutuel. Beaucoup reste à faire sur ce plan, car, si la société québécoise est déjà plurielle, elle n’est pas encore vraiment pluraliste. Il faudrait développer davantage la « culture des chartes » comme base de la citoyenneté et mettre en garde contre les dangers d’un certain discours identitaire, nationaliste et ethniciste. [commentaire: c'est ça, chers FM, diabolisez tous ceux qui défendent la Nation. On voit vraiment ici à quel point vous êtes mondialistes ici] Il faudrait en particulier éviter que ne prévale une conception « maximaliste » de l’intégration qui ne tolérerait que les comportements conformes à ceux de la majorité. Il faudrait aussi que des campagnes d’éducation populaire enseignent à la population « de souche » à découpler son identité du thème de la diversité culturelle et religieuse. Une action du gouvernement en ce sens ne serait pas contradictoire avec la neutralité préconisée plus haut [commentaire: propagande et mensonges en vue!] dans la mesure où elle s’abstiendrait de tout jugement de valeur sur le contenu des cultes en présence et se limiterait à promouvoir le pluralisme et l’ouverture.

Adopter une politique d’immigration à la fois rigoureuse et accueillante

Nous croyons que la société québécoise peut construire un modèle où les diverses traditions se côtoient dans le respect mutuel, mais où l’ensemble forme une société unique, une société où les différences se manifestent, mais dont les valeurs communes dont nous avons parlé constituent le ciment.
Par ailleurs, dans un contexte global dominé par la menace terroriste et la montée des extrémismes religieux violents, la politique d’immigration doit être rigoureuse et protéger autant que possible la population des personnes qui pourraient renforcer les groupes porteurs d’intolérance et de violence. Elle doit aussi permettre de vérifier que les personnes en question acceptent les valeurs qui fondent une société ouverte. Si cette démarche est largement connue, mise en oeuvre sérieusement et couronnée de succès, cela ne pourra que rassurer les Québécois « de souche » et les disposer à mieux accueillir et à mieux intégrer les nouveaux venus. [commentaire: on va bien vous laver le cerveau, connards de "souche"]
L’accueil des immigrants admis doit comprendre une initiation aux institutions, à l’histoire et aux coutumes de la société québécoise et un renforcement de leur adhésion aux valeurs mentionnées ci-dessus. L’intégration des immigrants exige en outre que soient prises des mesures concrètes pour faciliter leur accès à l’emploi, notamment dans la fonction publique. [commentaire: tiens, cela ne serait il pas un droit collectif accordé aux immigrants? Pourtant plus haut vous affirmez que c'est mauvais les droits collectifs...] Elle doit aboutir à ce qu’ils deviennent pleinement fonctionnels, mais ne doit pas viser à les assimiler complètement s’ils ne le désirent pas.

Interpréter les critères d’octroi des accommodements dans un esprit de fraternité

Les considérations qui précèdent étaient centrées sur les valeurs universalistes de liberté, d’égalité, d’ouverture et d’inclusion qui sont au centre des valeurs communes des Québécois et à la base des idéaux des francs-maçons et qui nous conduisent à défendre la neutralité de l’État et le pluralisme de la société. Nous pensons aussi que la fraternité, autre valeur maçonnique, devrait également inspirer la démarche des décideurs, notamment dans la définition de ce qu’il faut considérer comme raisonnable lorsque l’on évalue des demandes d’ajustement ou d’accommodement.
Jacques Attali a écrit très justement que « l’Égalité et la Liberté entrent en collision à leur paroxysme » et
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qu’elles « ne peuvent survivre qu’en trouvant les conditions de leur simultanéïté : dans la Fraternité »10. Les grandes religions et les Lumières convergent vers cet idéal : « Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fit ; faites constamment aux autres le bien que vous voudriez en recevoir »11. Ainsi, l’esprit de fraternité nous suggère de juger raisonnable un ajustement ou un accommodement que nous souhaiterions pour nous-mêmes si nous étions à la place de celui qui le demande. Mais la fraternité n’est vivable que si elle est réciproque12. Ce même esprit incitera donc ce dernier à faire des demandes qui dérangent aussi peu que possible ceux auxquels elles s’adressent. Pour le décideur, il s’agit donc d’« ’accommoder’ les uns sans incommoder les autres », comme le disait récemment à la télévision l’ancien président du Congrès juif canadien – Région du Québec, M. Joseph Gabay. [commentaire: le problème est que la majorité est extrèmement incommodé, monsieur Gabay, l'entendez vous?] Nous pensons que c’est dans cet esprit que doivent être interprétés les critères de la jurisprudence qui permettent de juger « raisonnable » un accommodement demandé.
« ’Accommoder’ les uns sans incommoder les autres ». Quelques exemples illustreront ce que nous entendons par là. Nous ne voyons pas d’inconvénient à ce que, dans l’exercice de leur profession, des médecins ou des professeurs d’établissements publics portent des signes religieux, kippa, voile islamique ne couvrant pas le visage ou col romain13. Ces arrangements, essentiels pour les uns, ne peuvent incommoder les autres que sur le plan symbolique. Pour nous, ils sont donc raisonnables, comme l’est le port du kirpan s’il est assorti de certaines précautions. En revanche, exiger d’être soigné par un médecin homme ou par un médecin femme peut poser des problèmes d’organisation du travail très importants. Il ne faut donc pas consentir systématiquement à des demandes de cette sorte.
On le voit, nous considérons comme raisonnables les mesures d’harmonisation qui n’entraînent que des inconvénients matériels mineurs pour ceux à qui elles sont demandées et auxquelles on ne peut donc s’opposer que pour des raisons symboliques relevant de choix idéologiques personnels. Cette interprétation nous semble en accord avec ce que nous savons de la jurisprudence. Elle réunit donc la fraternité maçonnique et les valeurs qui sont au coeur de notre droit.
10 Jacques Attali, Fraternités. Une nouvelle utopie, Paris, Fayard, 1999, p. 124.
11 Définition de la fraternité dans la Déclaration des droits et devoirs du citoyen figurant en tête de la Constitution de l’an III (1795) .
12 Cette réciprocité n’est cependant pas synonyme d’égalité et nous trouvons acceptables des situations, héritées de l’histoire, qui ne mettent pas les diverses religions dans des positions parfaitement symétriques. Nous admettons par exemple que, dans les limites des droits garantis par les chartes, on puisse, par respect de la tradition locale, imposer plus d’efforts d’adaptation à celui qui demande l’accommodement qu’à la collectivité majoritaire à laquelle il s’adresse. Nous ne trouvons donc pas choquant que le dimanche soit chômé dans les administrations, certains services publics et certains commerces pourvu que, comme c’est le cas, l’on autorise, par exemple, les commerces juifs qui ferment le samedi à ouvrir le dimanche.
13 Ce type d’accommodement permet d’accorder, selon les mots de Micheline Milot, «un droit de cité aux particularismes religieux individuels tout en préservant les normes communes.» (M. Milot, «Séparation, neutralité et accommodements en Amérique du Nord», dans J. Baubérot (dir.), La laïcité à l’épreuve. Religions et libertés dans le monde, Paris, Universalis, 2004, p. 118. Cet exemple illustre aussi notre position en faveur d’une gestion de la diversité religieuse pluraliste plutôt que strictement laïque (laïcité qui interdit, comme en France, la manifestation des religions dans les services publics et peut, selon nous, se révéler intolérante et porteuse d’exclusion. On a vu dans l’affaire du voile les malentendus et les tensions que son application peut susciter).
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3. Nos recommandations

Nous avions préparé ce printemps une recommandation demandant que la Commission intègre à son rapport une étude du rôle des médias dans le débat récent sur les accommodements raisonnables. Nous sommes heureux de constater qu’il n’est plus nécessaire de la formuler.
Les convictions que nous avons énoncées dans le présent mémoire nous amènent à demander que la Commission intègre les recommandations suivantes dans son propre rapport :
que le gouvernement
• résiste aux pressions tendant à faire invoquer la clause dérogatoire de la Charte canadienne des droits et libertés et à faire modifier la Charte québécoise des droits et libertés pour que soit limitée ou réduite l’obligation d’accommodement qu’elle impose;
• maintienne et réaffirme publiquement son engagement dans la défense des droits et libertés de la personne;
• affirme par une déclaration officielle la neutralité de l’État en matière de religion et prenne quelques mesures symboliques pour l’illustrer;
• ait à l’égard de la diversité religieuse de la société une position pluraliste;
• adopte et fasse connaître une politique d’immigration à la fois rigoureuse et accueillante;
• initie les immigrants aux institutions et à l’histoire de la société québécoise ainsi qu’aux valeurs humanistes qui constituent les fondements des chartes canadienne et québécoise des droits et libertés et s’assure qu’ils intègrent ces valeurs;
éduque la population au pluralisme et fasse la promotion d’une conception de la citoyenneté qui repose principalement sur la «culture des chartes des droits et libertés»;
• adopte une interprétation généreuse et fraternelle de l’obligation d’accommodement.

Ce texte, approuvé par La Libre Pensée le 6 juin 2007, est cosigné par

Nicole Chevrette
Josiane Hamers
Pierre Lamoureux
Amaury Lachaud
Annette Paquot

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19 décembre 2007 3 19 /12 /décembre /2007 19:04

PARIS (AFP) — Le président de la République pourra "prendre la parole" devant l'Assemblée nationale ou le Sénat ou devant les deux chambres réunies en Congrès à Versailles, selon l'avant-projet de loi sur la réforme des institutions, dont l'AFP a obtenu une copie mercredi.

Jusqu'à présent (depuis 1873), le président de la République n'avait pas le droit d'entrer à l'Assemblée ni au Sénat et ne pouvait s'exprimer, devant chaque chambre, que par l'intermédiaire d'un message lu aux parlementaires.

Cette disposition, promesse de campagne de Nicolas Sarkozy, est l'une des principales modifications apportées à la Constitution de 1958 par le texte. Elle est combattue par la gauche qui y voit une atteinte à la séparation des pouvoirs.

Pour être adopté, le texte devrait recueillir une majorité des 3/5e au parlement réuni en Congrès. Dans une première réaction, le patron du Parti socialiste François Hollande, a assuré que la projet n'était "pas acceptable en l'état".

L'avant-projet de loi, comportant 28 articles et transmis ces jours-ci aux chefs de parti, prévoit également de limiter le recours à l'article 49-3 de la Constitution (qui permet au gouvernement l'adoption d'un texte sans vote). Il ne pourra être utilisé que pour la loi de finances, le budget de la Sécurité sociale et "un autre texte par session".

Autres modifications importantes, le chef de l'Etat ne présiderait plus le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), tandis que l'adhésion d'un nouvel Etat à l'Union européenne pourrait désormais être ratifiée par référendum ou par le Parlement réuni en Congrès, et non plus obligatoirement par référendum.

L'avant-projet prévoit aussi un meilleur encadrement d'un article emblématique de la primauté présidentielle (art. 16), qui accorde, dans des circonstances exceptionnelles, les pleins pouvoirs au président de la République.

Ainsi "après 30 jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels, le Conseil constitutionnel peut être saisi par les présidents des assemblées, 60 députés ou 60 sénateurs". Les Sages donnent un avis.

Pour renforcer les pouvoirs du Parlement, la réforme prévoit que le texte de loi examiné en séance, dans les deux Assemblées, soit celui adopté et éventuellement amendé en commission et non plus celui du projet initial.

... Le Parlement aura désormais droit de donner son "avis" sur les nominations aux institutions les plus importantes comme le Conseil constitutionnel, ou des dirigeants d'entreprises publiques.

La réforme ouvre la voie à une récupération automatique de leur siège de député ou de sénateur pour les ministres issus du Parlement, s'ils quittent le gouvernement.

Le texte n'évoque pas le cumul des mandats ni une modification du mode de scrutin, qui ne relèvent pas de la Constitution. 

... Le Premier ministre François Fillon poursuit cette semaine ses consultations avec les chefs de partis sur cette réforme.

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19 décembre 2007 3 19 /12 /décembre /2007 12:05
"La BCE intervient massivement sur le front monétaire. ... La Banque centrale européenne a alloué aux banques 348,6 milliards d'euros pour tenter d'enrayer la crise du marché monétaire" (Les Echos, 19/12/2007). 

Cette mesure vise à "rétablir la confiance sur le marché monétaire secoué par la crise du crédit du Etats-Unis" 

"La BCE leur a accordé cet "argent frais" au taux avantageux de 4,21%, inférieur aux niveaux des taux interbancaires pratiqués actuellement sur le circuit monétaire, selon un communiqué destinés aux marchés financiers. ... La veille, elle avait annoncé qu'elle mettrait à la disposition des banques un montant illimité. En abreuvant de nouveau le marché de liquidités, la BCE espère aider les établissements financiers, échaudés par la crise des crédits immobiliers à risque aux Etats-Unis" (
Romandie ©AFP / 18 décembre 2007 11h43). 

L'opération vise aussi à "soulager les tensions sur le marché monétaire où les institutions financières rechignent à prendre des risques et à se prêter de l'argent, ce qui conduit à une raréfaction des crédits" et à "assurer les banques qu'elles auront suffisamment de liquidités pour boucler leurs comptes dans cette période tendue de fin d'année"  (
Yahoo Afp 19 déc. 2007)

La BCE distribue de l'argent à volonté aux banques en faillite. Question: d'où la Banque centrale européenne sort-elle cet argent? Des européens, via leurs impôts... Si ces impôts augmentent ne vous demandez pas pourquoi... Il s'agit d'éviter à tous prix un effondrement du système libéral maçonnique.
 Mais il pourrait aussi s'agir d'une crise économique volontairement provoquée afin de renforcer le pouvoir de l'élite mondiale.
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19 décembre 2007 3 19 /12 /décembre /2007 09:21
Dans unarticleau Figaro intitulé "Attali : la France est «sur la pente du déclin»" (16/12/2007), comme remède à la crise économique mondiale qu’il entrevoit ("nous sommes en 1928"), le mondialiste forcené Attali ne propose rien de moins qu’une fuite en avant dans le capitalisme "libéral", financier et industriel qui ravage et décompose nos sociétés, bref une accélération du mal au profit d’une petite oligarchie mondiale. Oligarchie qui vit sur le dos des peuples du monde entier, dont elle dit en même temps travailler au "progrès" et à l'émancipation... Autant se creuser tout de suite un trou dans le cimetière. 

Une fois que les vampires ont épuisé les ressources de leur victime, ils vont ailleurs:

Jacques Attali livrera ses conclusions à Nicolas Sarkozy sur la croissance française le 15 janvier. (Reuters)

Dans l'article au JDD, du dimanche 16 décembre 2007 (Attali: "Nous risquons une crise de 1929"), le citoyen de l'univers Attali évoque l'exemple de Jim Rogers, "un des meilleurs gestionnaires de fonds américains" (!) ..., qui "vient d'annoncer qu'il vendait sa résidence de Riverside Drive à New York, qu'il convertissait ses actifs en yuan chinois et déménageait en Chine, agissant, dit-il, comme ceux qui sont venus habiter à New York en 1907 ou à Londres en 1807. Il prend la vague de l'avenir et du pouvoir économique." ... La Chine où se trouve le coeur de remplacement "indien ou chinois", auquel il s'agit probablement dans l'esprit d'Attali d'aller apporter les "lumières de la civilisation" et le bonheur de vivre dans une société cosmopolite avancée, "démocrate", libre & égale...

Dans cet article, il explique que «[n]ous risquons une crise de 1929» et que «[n]ous sommes au bord d’une récession» due à «l’effondrement du marché du crédit hypothécaire américain» qui «a détruit, en quelques mois, des richesses égales à 10% du PIB mondial». Il préconise alors "une régulation au centre : celle des banques centrales et du G8". ...

Il faut lire dans le projet d’Attali le projet maçonnique des porteurs de “lumières”: détruire, faire table rase du passé pour reconstruire. La “démocratie” n’est pour eux qu’un moyen dont ils se contrefichent au fond. Et ce que ne dit pas Attali, c'est que les “crises économiques”, les famines provoquées, sont également des moyens des marchands de rêves pour parvenir à leur chimère. “La fin justifie les moyens” (Adam Weishaupt, fondateur des Illuminés de Bavière en 1776). 

- Exemple de famines provoquées. Celle de 1789 à Paris: “De retour auprès du Trône, Necker affamera ce peuple pour le forcer à l’insurrection; les Frères excitateurs enverront de Paris les harpies des faubourgs demander du pain à Louis XVI” (Abbé Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme, P. Fauche Libraire, Hambourg 1799, t. V, p. 124-125). Celle d’Urss dans les années 30, provoquée par Staline.

- La guerre (Ex: 1792, 1914, 1939, guerre d’Algérie? une hypothèse, guerre d’Irak, etc.), la famine et la crise économique sont des moyens utilisés par l’oligarchie.
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19 décembre 2007 3 19 /12 /décembre /2007 09:03
Une analyse Altermedia.info que je partage:

Avec l’effondrement sur lui même de l’état belge, nous vivons un moment historique. Le conflit linguistique et ethnique qui mine le « plat pays » depuis sa création, se double chaque jour davantage d’une crise politique. Avec les derniers soubresauts de l’actualité, cette guerre civile larvée débouche désormais sur une crise institutionnelle. 

Cette évolution prévisible mais dont il était jusqu’à présent tabou de parler, illustre une nouvelle fois le caractère éphémère des institutions artificielles. Le mythe de la belgitude s’est épuisé. Il ne reste qu’un triste roi cosmopolite, dernier avatar d’une dynastie de pacotille, pour se sentir ressortissant de cette fiction. Même notre Johnny national qui, avec un sens aigu de l’humour belge avait fait semblant d’y prétendre, a renoncé rapidement à cette incongruité. 


La Belgique, c’est le contraire d’une nation

La Belgique n’est pas une nation, c’est un pays bricolé dans le cadre de convenances historiques antifrançaises. Sa disparition en tant qu’Etat, ne peut donc pas s’analyser comme le triomphe des régions ou comme une dérive séparatiste qui constituerait à l’évidence un dangereux précédent pour tous les états nations d’Europe.

A l’instar de feu l’URSS, l’affaissement sur lui-même d’un état fondé sur une fiction s’inscrit au contraire dans une logique politique naturelle. Aux zélateurs irresponsables de la société multiculturelle, il vient rappeler la légitime aspiration naturelle des peuples à vivre au sein d’ensembles culturels et linguistiques homogènes. Il leur prouve par l’exemple, malgré les lavages de cerveaux permanents, leur irrésistible volonté de s’administrer eux-mêmes dans le cadre d’institutions fondées sur des sentiments réels d’appartenance nationale. 


L’Union Européenne est à l’image de la Belgique

Pour l’Europe de Bruxelles comme pour les dirigeants français cosmopolites qui professent les mérites du multiculturalisme et construisent un état fédéraliste tout aussi factice, les ultimes convulsions de la monarchie belge se vivent comme un terrible désaveu
et peut-être même comme un avertissement. C’est la raison pour laquelle, les uns et les autres, tétanisés par ce spectacle, font semblant de regarder ailleurs et s’abstiennent de commenter. 

Pour les nationalistes français ou flamands, ce naufrage est une fête. 


Pour la réunification avec la 23ème région

Il n’est pas temps de se demander si l’Etat belge va disparaître mais combien de temps encore cet échafaudage branlant va tenir debout. Pour les Flamands, la question semble tranchée. Les Wallons apparaissent plus réticents à se lancer dans l’aventure de la séparation par crainte de l’avenir, entretenue par la mafia politique socialiste. 

Convaincus qu’il est temps de sortir du syndrome de Waterloo et de l’hypocrite position française du « ni indifférence ni ingérence », nous devons accompagner ce mouvement irréversible et aider le retour d’une région qui était française sous l’Empire. 

S’ils confirmaient par référendum le choix de revenir dans la communauté nationale française, nous serions heureux de pouvoir souhaiter aux Wallons, Français de l’extérieur, la bienvenue chez nous…ou plutôt chez eux. 


Olivier Carer
Altermedia.info


Précision, le roi belge de 1830 était un libéral et un franc-maçon. Ceci explique sans doute cela. On dirait qu'on vit la fin d'une époque. Après l'effondrement de l'Urss en 1990-91, soyons au rendez-vous de l'histoire.
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18 décembre 2007 2 18 /12 /décembre /2007 21:15
Amiens : un montage vidéo émouvant (Dailymotion) de la messe du 16 décembre.
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18 décembre 2007 2 18 /12 /décembre /2007 20:53
"[L]'Aïd, à l'instar des fêtes religieuses des différents cultes, participe activement au dialogue entre les Français, mais aussi avec les musulmans étrangers que nous accueillons en France et ainsi à la consolidation du lien social dans notre pays".

Si "l'année 2007 a été riche pour l'Islam de France", note la ministre en citant notamment "l'installation effective de la Fondation pour les oeuvres de l'islam", elle avance que "l'année 2008 ne le sera pas moins". (AFP La Croix, Alliot-Marie adresse ses "voeux" aux musulmans de France pour l'Aïd el-Kebir, 18/12/2007)

Faudra qu'on m'explique en quoi une fête musulmane me fait "participer activement au dialogue" avec les musulmans... Encore un mot de plus du gouvernement d'occupation pour diluer et éliminer l'identité chrétienne de la France.

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18 décembre 2007 2 18 /12 /décembre /2007 19:30

Video Max Gallo, Louis XIV (Daily motion) via le Blog Partisan Blanc

"Louis XIV: l'homme de son peuple, l'homme de la nation." (Max Gallo)

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18 décembre 2007 2 18 /12 /décembre /2007 18:59
Auteur : Roger HOLEINDRE

Date : jeudi 13 décembre 2007

Sujet : Tribune sur le dernier voyage de M. Sarkozy en Algérie

"Il est toujours facile de traîner la France dans la boue en mettant en avant les us et coutumes des siècles passés, les comparant avec les lois laxistes et parfois dégradantes d’aujourd’hui… Pas un seul des accompagnateurs du Président n’a émis le moindre doute sur le « baratin vomitif » et la « diarrhée verbale » du plus grand bonimenteur que la France ait connu. Aucun de ces « messieurs-dames » de la diplomatie, aucun journaliste, mâle ou femelle, aucun « gamellard » de la suite n’émit la question de savoir comment la France arrivée en Algérie en 1830, pour en repartir en 1962, donc pendant 132 ans de malheur, de spoliation, et même, d’après certains ministres algériens,… de génocide humain, identitaire et culturel (excusez du peu), oui, comment se fait-il qu’à notre arrivée en 1830, il y avait dans cette possession ottomane, repaire de corsaires esclavagistes, moins d’un million d’habitants et, surtout, pas de peuple Algérien ; et, qu’à notre départ, en 1962, il y avait plus de neuf millions d’Algériens et un pays riche, en état de marche, qui faisait l’admiration des dirigeants arabes modérés.

C’est vrai, j’oubliais ! Il y avait aussi les « colons » qui avaient accaparé toutes les bonnes terres… comme la Mitidja, par exemple, cloaque infâme noyé dans l’eau saumâtre, nid de toutes les maladies, dont la malaria, et où mouraient, la pelle et la pioche à la main, de nombreux Alsaciens-Lorrains chassés de chez eux par les Prussiens.

Ces fameux colons, ces fameux gros colons qui, selon les légendes que nourrissent les propagandes antifrançaises, sont responsables de tout, d’absolument tout !

Il faut déjà savoir quand même, qu’entre un propriétaire chrétien et un propriétaire musulman, l’ouvrier agricole Algérien n’hésitait pas une seconde et choisissait le premier. Il faut surtout savoir aussi, comme le constatait la communiste Germaine Tillon, à l’époque, « il y a en Algérie 19 400 colons, 7 432 possèdent moins de 10 hectares, 1 200 ont de véritables grandes propriétés, 3 000 sont riches, une dizaine très riches. » Il est donc facile pour les gens honnêtes, y compris les « spécialistes », de constater que sur plus d’un million d’Européens, cela ne représente même pas la « norme métropolitaine » et que la majorité du million de « blancs » était constituée d’ouvriers, de travailleurs qui, pour un grand nombre, votaient « à gauche » avant les évènements, comme à Bab el-Oued, qui deviendra un bastion de l’Algérie française.

Comme il fallait s’y attendre, nombre d’envoyés spéciaux, à leur retour, surtout les plus ignares, ressortirent dans leurs papiers ce qu’ils avaient appris à l’école de journalisme de M. « Mohamed » Bourges, à savoir que l’armée française avait perdu la guerre d’Algérie.

M. Laurent Joffrin, dans Libération du 5 décembre 2007, explique la chose à sa façon… La France ne veut pas réellement se repentir… « car il est difficile à une nation de s’excuser quand elle a perdu une guerre… » (sic).

Le drame, c’est que ce colossal mensonge dure depuis 50 ans ; qu’il est bien entretenu et que tous ceux qui ne connaissent rien à la guerre d’Algérie et ceux qui ont toujours soutenu le FLN, (et ça fait du monde), avec l’aide des médias radiophoniques télévisuels et presque la quasi-totalité de la presse écrite, entretiennent constamment le mensonge.

La vérité, la seule vérité, c’est que l’armée française a gagné… la bataille d’Alger contre le terrorisme… et la guerre d’Algérie contre la guérilla. A la fin de la guerre, avant les accords d’Evian, le FLN sur le territoire algérien, était out ! et ne représentait plus rien, sinon des résidus de bandes… qui se terraient ! C’est De Gaulle, et lui seul, qui a bradé les trois départements et le Sahara, pour sa politique personnelle, ayant décidé de prendre la tête des non alignés et d’être ainsi le patron de la troisième force mondiale, entre Moscou et ses vassaux, Washington et ses obligés.

M. Joffrin, qui décidemment a réponse à tout, sauf à la vérité, écrit aussi… que la France, en Algérie, a commis un crime « en enfermant dans un statut inférieur des millions d’hommes et de femmes… »

Le crime, M. Joffrin, et s’en est un, s’appelle le Décret Crémieux, et vous vous gardez bien d’en parler, de même que tous vos confrères présents lors du voyage, car là, le bât blesse sérieusement. En effet, ce fameux décret, qui ne donnait la nationalité française qu’aux arabes juifs d’Algérie, est la cause majeure et continue de tous nos problèmes en Algérie.

Isaac Crémieux, né à Nîmes en 1796, fut avocat avant de devenir député de Chinon. Intelligent, très travailleur, frère franc-maçon au Grand Orient, puis au Rite écossais naissant, mais bientôt très puissant, il devint bien vite le champion de la cause israélite en France. Il participa, durant des années, à différents gouvernements, et, par la suite, Président de l’Alliance Israélite Universelle, entra comme ministre de la Justice dans le gouvernement qui succéda à l’Empire. C’est durant l’exode de ce gouvernement, présidé par le général Trochu, qu’à Tours, le 24 octobre 1870, il fit signer son décret qui accordait automatiquement la nationalité française aux juifs d’Algérie.

Cela amena immédiatement un soulèvement des musulmans, dont certains venaient de se battre courageusement contre les Prussiens. Beaucoup de hauts fonctionnaires de l’époque, au contact des populations du bled, ainsi que de nombreux militaires, firent campagne pour l’extension du décret aux musulmans, qui n’étaient alors qu’un million. Rien n’y fit. On connaît la suite !

On comprend que le silence est nécessaire pour certains, et que le mensonge, voire la chape de plomb mise sur cette triste histoire, arrange beaucoup d’«historiens de pacotille » et de « spécialistes » aveugles, sourds et muets, quand cela les arrange !

Je reviendrai bientôt… longuement, sur cette triste affaire et sur la façon exacte dont De Gaulle brada l’Algérie et le Sahara !"

Roger HOLEINDRE
Vice Président du Front National
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17 décembre 2007 1 17 /12 /décembre /2007 09:44
ROME, Vendredi 14 décembre 2007 (ZENIT.org)

"
[S]i nous cherchons tous le bonheur, pourquoi ceux qui sont heureux sont-ils si peu nombreux et pourquoi ceux qui sont heureux le sont-ils pendant si peu de temps ? Je crois que la principale raison est que dans l'ascension de la montagne du bonheur, nous nous trompons de versant, nous choisissons un versant qui ne porte pas au sommet

La révélation dit : « Dieu est amour » ; l'homme a cru pouvoir renverser la phrase et dire : « L'amour est Dieu ! » (cette affirmation est de Feuerbach). La révélation dit : « Dieu est bonheur » ; l'homme inverse l'ordre une nouvelle fois et dit : « Le bonheur est Dieu ! ». 

Mais qu'est ce que cela signifie ? Sur terre, nous ne connaissons pas le bonheur à l'état pur, de même que nous ne connaissons pas l'amour absolu ; nous ne connaissons que des fragments de bonheur, qui se réduisent souvent à un enivrement passager des sens. Lorsque nous disons donc : « Le bonheur est Dieu ! », nous divinisons nos petites expériences, nous appelons « Dieu » l'œuvre de nos mains ou de notre esprit. Nous faisons du bonheur, une idole. Ceci explique pourquoi celui qui cherche Dieu trouve toujours le bonheur alors que celui qui cherche le bonheur ne trouve pas toujours Dieu."
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15 décembre 2007 6 15 /12 /décembre /2007 21:59
CITE DU VATICAN, 14 déc 2007 (AFP)

Le Vatican a publié vendredi une "note doctrinale" qui réaffirme la mission donnée à tous les croyants d'évangéliser les non catholiques, y compris les membres d'autres religions chrétiennes, en évitant cependant "toute pression indue".
... Le document de la congrégation pour la doctrine de la foi - l'ex-Saint Office - sur "certains aspects de l'évangélisation" a reçu l'aval du pape Benoît XVI.
Ce texte entend réagir à "une confusion sans cesse grandissante" qui conduit aujourd'hui de nombreux catholiques à s'abstenir, au nom du respect de la liberté, de témoigner publiquement de leur foi pour convaincre les autres de sa "vérité".
Il s'élève aussi contre l'idée de plus en plus répandue selon laquelle toutes les religions ont la même valeur.
Le Vatican rappelle que le christianisme a toujours été animé par la "passion de conduire toute l'humanité au Christ dans l'Eglise", c'est à dire de convertir les non chrétiens, y compris au prix du martyre.
Il déplore les "théories relativistes qui entendent justifier le pluralisme religieux non seulement +de facto+, mais aussi en tant que principe".
Il affirme au contraire que "faire appel de manière honnête à l'intelligence et à la liberté d'une personne pour qu'elle rencontre le Christ et son Evangile n'est pas une ingérence indue à son égard, mais plutôt un don légitime et un service".
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