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Christ Roi

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4 juillet 2019 4 04 /07 /juillet /2019 17:25
La mère de Vincent Lambert horrifiée de voir l'hôpital français assassiner son fils

Source: Vincent Lambert’s mom horrified to watch French hospital murder her son, Jeanne Smits, Paris correspondent

LifeSiteNews, 04-07-2019

 

La mère de Vincent Lambert horrifiée de voir l'hôpital français assassiner son fils

 

4 juillet 2019 ( LifeSiteNews ) - «J'aimerais tellement être avec lui quand il respirera son dernier souffle…» Viviane Lambert s'est battue sans relâche pendant six ans pour la vie de son fils, mais depuis mardi soir, le 2 juillet, elle s'est également préparée à sa mort. Cet homme de 42 ans, tétraplégique et endommagé au cerveau, est privé de nourriture et d'eau depuis mardi soir pour le faire mourir.

 

La France a refusé de réagir aux demandes répétées du Comité des droits des personnes handicapées (CDPH) en vue de l'adoption de mesures conservatoires lui donnant le temps d'évaluer le cas de Lambert en suspendant tous les actes irréversibles - dont la privation délibérée des fluides de nourriture sont les plus irréversibles de tous.

 

Le CDPH a réitéré sa demande à la France pour la troisième fois ce mercredi, mais en vain.

 

Viviane et son mari étaient aux côtés de Vincent Lambert dans la chambre d'hôpital de Reims où il est enfermé depuis six ans, mardi soir et mercredi. Au cours des prochains jours, les choses seront encore plus difficiles que d’habitude. Le tuteur légal de Vincent, son épouse Rachel, a établi un calendrier strict, fixant les heures du jour et de la nuit pendant lesquelles différents membres de la famille seront autorisés à lui rendre visite pour lui dire au revoir. Viviane craint que son fils ne meure seul.

 

Au cours d'un long appel téléphonique mercredi soir, Viviane a parlé à LifeSiteNews de la situation de son fils.

 

"La nuit dernière était horrible. Je sentais que je ne pouvais plus le supporter. Aujourd'hui, je me sens mieux: je suis allée voir mon médecin et j'ai beaucoup pleuré. J'essaie de mettre les choses en perspective: je me dis que Vincent sera avec le bon Dieu. Mais il est malheureux… Il nous regardait, on pouvait voir qu'il souffrait. Est-ce qu'il souffre de n'avoir rien bu? Il n'a rien mangé aujourd'hui."

 

Comment Vincent Lambert pouvait-il regarder sa mère plus de 24 heures après le prélèvement de sa sonde d'alimentation, alors que le protocole de fin de vie auquel il est si ardemment soumis nécessite une sédation profonde? Telle est la procédure décrite par la loi dite Leonetti qui organise la mort par déshydratation des personnes gravement malades ou des personnes incapables d’exprimer leur volonté qui ont laissé des directives préalables. La sédation profonde est ce qui a été donné à Vincent le 20 mai, au début de la tentative précédente de le faire mourir par manque de liquides et de nourriture.

 

Les choses semblent aller très différemment cette fois.

 

"Ils ont dit qu'ils lui avaient donné un sédatif très léger, a déclaré Viviane Lambert à LifeSiteNews. Elle a ajouté que l'un des médecins spécialisés dans les soins aux patients atteints de lésions cérébrales et ayant une conscience minimale, qui soutient Pierre et Viviane Lambert depuis six ans, lui a dit qu'il n'y a rien de tel : soit un patient est sous sédatifs, soit il ne l'est pas.

 

Il semble que Vincent Lambert se déshydrate à mort tout en restant suffisamment conscient pour que sa mère puisse percevoir ses réactions et le voir la regarder. Elle dit que les demandes d'information du médecin Vincent Sanchez qui a initié la procédure de mise à mort, sont souvent satisfaites par la réponse : "Je ne peux pas répondre à ça."

 

David Lambert, le frère de Vincent et l'un des quatre membres de sa famille luttaient pour sa vie, a été informé que la procédure pourrait durer de deux jours à un mois, a déclaré Viviane. Il semble que le médecin ne veuille pas "aller trop vite" et veut éviter à Vincent d'avoir des "crises d'épilepsie". On ne peut qu'imaginer le stress que ce processus de mise à mort prolongée et délibérée peut causer aux proches de Vincent.

 

Viviane a raconté à LifeSite la "tristesse" dans les yeux de son fils depuis hier soir. "C’était comme s’il se noyait - et ils le poussent sous l’eau", a-t-elle déclaré.

 

"Nous faisons ce que nous pouvons pour le rassurer, en lui disant que nous l'aimons", a-t-elle ajouté. Viviane, catholique convaincue et pratiquante, qui semblait étonnamment sereine après une journée très difficile mardi, était heureuse de dire qu'elle avait pu prier au chevet de son fils. Il a reçu les derniers sacrements, a-t-elle dit, grâce à l'évêque de Reims qui a envoyé un aumônier pour les derniers sacrements, mais sa famille n'était pas présente.

 

"Je fais confiance au bon Dieu, vraiment. En réalité, nous ne sommes pas seuls et c'est ce qui également nous a aidé à nous battre. Les gens me demandent comment je peux tenir. Oui, c'est ma foi, et aussi, c'est mon fils. Il est la chair de ma chair. Mais nous sommes soutenus par tant de gens, par les messes, les sacrifices et le jeûne: Vincent a sûrement le potentiel d'aller au paradis! Ce n'est pas que je m'accroche à sa vie. Cela aurait été un soulagement s'il était parti naturellement. Mais c’est lui qui s’accroche à la vie, et c’est comme si sa tête était enfoncée sous l’eau. C'est inacceptable. Ils enterrent Hippocrate", a-t-elle déclaré.

 

L'hôpital universitaire de Reims où Vincent Lambert est mis à mort est soumis à une lourde protection. Des vigiles vérifient l'identité des visiteurs à l'intérieur et à l'extérieur du bâtiment, tandis que toutes les voitures entrant dans l'enceinte de l'hôpital sont également contrôlées.

 

Les avocats de Lambert n'ont pas abandonné leur combat et visent toujours à obtenir la mise en œuvre de la demande de mesures conservatoires de l'ONU.

 

Coordonnées pour des communications respectueuses:

 

Hôpital de Reims

CHU de Reims, 48 ​​rue de Sébastopol, 51100 Reims, France

 

Adresse e-mail du Dr. Sanchez: vsanchez@chu-reims.fr

 

Ministère français de la santé

Ministère des solidarités et de la santé

14 avenue Duquesne, 75007 Paris, France

Ph: + 31 1 40 56 60 00.

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4 juillet 2019 4 04 /07 /juillet /2019 16:41

15:53 Le déplacement de la Croix en rythme sous tambours battants #GiletsJaunes #Acte33 #ActeXXXIII #YellowVests #29Juin #29Juin2019

 

Historique de la souffrance ouvrière sous la république

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4 juillet 2019 4 04 /07 /juillet /2019 11:53

Dans une video sur youtube sur sa chaine "Ave Maria", Véronique Lévy dénonce la "France occupée par la République en marche", et avertit : "une civilisation qui voue un culte à la mort et se débarrasse des fragiles, des sans voix, des petits, mérite hélas d'être envahie. Le comprendrez-vous dans l'effroi, quand le goût du sang des innocents remontera à vos lèvres qui alors s'étaient tues?"

 

Ce n'est pas faute d'avoir été prévenus : Livre d'Isaïe 1,4-7 "Malheur à vous, nation pécheresse, peuple chargé de fautes, engeance de malfaiteurs, fils pervertis ! Ils abandonnent le Seigneur, ils méprisent le Saint d’Israël, ils lui tournent le dos. Où donc faut-il vous frapper encore, vous qui multipliez les reniements ? Toute la tête est malade, tout le cœur est atteint ; de la plante des pieds à la tête, plus rien n’est intact : partout blessures, contusions, plaies ouvertes, qui ne sont ni pansées, ni bandées, ni soignées avec de l’huile. Votre pays n’est que désolation, vos villes sont consumées par le feu ; votre terre, des étrangers la dévorent sous vos yeux, c’est une désolation, comme un désastre venu des étrangers."

Description sous la video :

 

Ave Maria

Ajoutée le 3 juil. 2019

 

Ici, en Occident dans l'empire des barbares... en France occupée par la République en marche ou crève, les médias aux ordres s'apitoient sur les migrants morts en mer sans nous dire qu'ils sont les victimes d'une guerre économique sans merci... Qu'ils nourrissent de leur chair, de leur sang, l'internationale libérale colonisant le croissant fertile où coule l'or noir ... Mais ces mêmes médias occultent la mort atroce des embryons déchiquetés in utéro, et celle qui attend Vincent Lambert, éliminé au nom de la dignité humaine... sa mise à mort n'est pas une euthanasie... Pour cela il aurait fallu une trace écrite témoignant d'un libre consentement... il s'agit d'un crime d'Etat ! Il fera jurisprudence inaugurant l'ère eugéniste de la mort utile, recyclable... la mort économique, rentable, politiquement correcte. La propagande orchestrée, laissant croire que Vincent est un "légume" en acharnement thérapeutique, prépara l'acquiescement collectif de tout un peuple, manipulé, berné, éborgné, menotté dans un train à destination de l'enfer... Ici, en "République", les mises à mort in et bientôt ex-utéro seront prises en charge et les soins prodigués aux handicapés en état pauci-relationnels empêchés!

Mais s'avance inexorablement le crépuscule de vos dieux... je vous l'annonce!

Une civilisation qui voue un culte à la mort et se débarrasse des fragiles, des sans voix, des petits, mérite hélas d'être envahie.

Le comprendrez-vous dans l'effroi, quand le goût du sang des innocents remontera à vos lèvres qui alors s'étaient tues?

Il n'y a qu'une seule issue:

L'Amour!

Seigneur Jésus-Christ, Vous êtes la Voie, la Vérité, la Vie,

L'Unique Paradis

Cela

Oui

je Le crois!

 

Vidéo: TEXTE et voix de Véronique Lévy, auteur de "JESUS-CHRIST OU LES ROBOTS" (Ed du Cerf). Musique: Song of Cherubins Krzysztof Penderecki

Véronique Lévy est la petite soeur de BHL. Elle a embrassé la Foi catholique et a été baptisée le 7 avril 2012 à l'Eglise saint Gervais par le Père Pierre-Marie Delfieux. Elle a raconté sa conversion au christianisme, il y a trois ans, dans Montre-moi ton visage. Elle revient avec un journal de bord, « Jésus-Christ ou les robots », un ouvrage d'adoration et de combat. "Un traité de révolution mystique" (JF Colosimo).

Véronique Lévy dénonce la "France occupée par la République en marche" et avertit
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30 juin 2019 7 30 /06 /juin /2019 07:38

Un peu comme les idées des révolutionnaires de 1789 de "liberté et d'égalité" imposées aux Français en 1789 au prix d'un génocide planifié décrété par la Convention dite "nationale" en Vendée (qui sera un modèle pour Lénine), le président russe Vladimir Poutine dénonce aujourd'hui des idées pro-LGBT "de liberté sexuelle et de liberté de genre "imposées"" aux gens, "un certain type d'éducation sexuelle" imposé à l'école."

 

Lire : L’École, de l'instruction pour tous au sexe pour tous - Marion Sigaut

 

Les gens ne sont pas tués physiquement, ils ne vont pas encore dans des Lucq-sur-Boulogne, en camps de concentration, et en goulags, leurs âmes sont tuées, ils vont en enfer. 

Poutine dénonce des idées pro-LGBT de liberté sexuelle et de liberté de genre "imposées" aux gens

Vladimir Poutine considère qu'une partie de la société "assez agressive impose son point de vue à la majorité écrasante".

Vladimir Poutine a dénoncé ce samedi les idées de liberté sexuelle et de liberté de genre "imposées" selon lui aux gens, qui y seraient majoritairement hostiles.

 

"Il y a toutes sortes de choses maintenant: on a inventé cinq ou six genres (...) je ne comprends même pas ce que c'est", a déclaré le président russe lors de sa conférence de presse à l'issue du sommet du G20 à Osaka au Japon. "Le problème est que cette partie de la société assez agressive impose son point de vue à la majorité écrasante" des gens, a-t-il affirmé.

 

"Les représentants des idées libérales imposent un certain type d'éducation sexuelle à l'école, les parents ne le veulent pas, mais on ne demande pas leur avis", a encore indiqué Vladimir Poutine. Selon lui, "cela peut expliquer le phénomène de Trump, sa victoire, le fait que les gens mécontents sortent dans la rue dans les pays occidentaux".

 

Source

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29 juin 2019 6 29 /06 /juin /2019 08:19

Samedi 22 juin 2019, des hommes et des femmes de toutes confessions, dont Farida Belghoul, le Père Horovitz (paroisse du Pradet, église catholique du Bar, diocèse de Toulon), Véronique Lévy, soeur de BHL, convertie catholique et baptisée le 7 avril 2012, et d'autres, se sont réunis dans le cadre du rassemblement "Convergence vitale", en défense de la loi naturelle, pour demander comme le souhaitent depuis des années ses parents, le transfert de Vincent Lambert dans une institution spécialisée compétente. Ce transfert, demandé par les parents de Vincent Lambert, est refusé par le CHU de Reims avec la complicité des institutions qui retiennent prisonnier Vincent comme otage d'un agenda eugéniste. L'eugénisme (c'est à dire le tri sélectif des êtres humains entre ceux qui seraient bons à vivre et ceux qui seraient bons à jeter) est en marche. La Convergence Vitale, initiée par le Mouvement JRE, est un acte de foi et de résistance.

Rappel des derniers évènements. Vincent Lambert avait été sauvé in extremis dans la soirée, le 20 mai dernier, par la Cour d'appel de Paris, alors que le médecin avait déclaré arrêter les soins et que l'arrêt des soins avait effectivement débuté ce lundi matin 20 mai. Plusieurs centaines de personnes ont prié et ont manifesté au même moment à Paris, "du ministère de la santé vers l’Elysée, pour réclamer une "grâce présidentielle" pour Vincent Lambert. Les manifestants tenaient pour certains une banderole proclamant "La valeur d’une civilisation se mesure au respect qu’elle porte aux plus faibles" et scandaient les slogans "La vie pour Vincent", "Sanchez assassin", "Vincent est vivant" ou encore "Macron assassin". (Le Monde) La Cour d'appel jugea que les soins devaient reprendre aussitôt. Emmanuel Macron déclarait le même jour 20 mai, qu'il ne lui appartenait pas de "suspendre" l'arrêt des traitements : 

 

 

Or, s'il n'appartient pas à Emmanuel Macron de "suspendre" l'arrêt des soins, il lui appartient de demander en revanche à son gouvernement, onze jours plus tard, de déposer un pourvoi en cassation contre le jugement de la cour d'appel qui demandait la reprise des traitements : 

Convergence Vitale pour Vincent Lambert (22 juin 2019) : Farida Belghoul, Père Horovitz, Véronique Lévy

"Vincent Lambert : arrêt ou non des traitements ? L’Etat va en cassation. Le gouvernement a demandé à la juridiction suprême française de trancher après la reprise de l’alimentation et de l’hydratation ordonnée à la demande des parents.

"C’est la deuxième fois que l’arrêt des traitements de Vincent Lambert est interrompu par la justice. En mai 2013, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne avait ordonné une reprise de l’alimentation et de l’hydratation trente et un jours après le début du processus. La décision était alors justifiée par le fait que les parents n’avaient pas été prévenus de sa mise en œuvre." (Source: Le Monde, vendredi 31 mai). Alors, Macron, compétent ou pas ? Le gouvernement, compétent ou pas ? Où est la logique ? Ou plutôt, "qui veut tuer Vincent Lambert ? Qui sont les comploteurs contre la vie de Vincent Lambert ?", demande justement Farida Belghoul.

Convergence Vitale pour Vincent Lambert (22 juin 2019) : Farida Belghoul, Père Horovitz, Véronique Lévy

Le 28 juin 2019, la Cour de cassation a rendu un verdict sans surprise : la "justice" autorise l'arrêt des soins (Midi Libre). C'est-à-dire que la justice permet la mise à mort de faim et de soif d'une personne vulnérable. 

Convergence Vitale pour Vincent Lambert (22 juin 2019) : Farida Belghoul, Père Horovitz, Véronique Lévy

"L’arrêt de la Cour de cassation ne renvoyant pas l’affaire à la cour d’appel, conformément aux réquisitions du procureur général François Molins, l’hôpital de Reims (Marne) est en droit d’interrompre de nouveau l’alimentation." 

La Cour de cassation "déclare la juridiction judiciaire incompétente", et "ne renvoie pas l'affaire devant un juge".

Les avocats des parents de Vincent Lambert, opposés à l'arrêt des soins du quadragénaire, Jean Paillot et Jérôme Triomphe menacent également le médecin de Vincent Lambert. "Si le docteur Sanchez prétend remettre en route le processus de mort, outre les poursuites disciplinaires à des fins de radiation et les poursuites pénales pour non assistance à personne en danger, (...) il sera poursuivi également par plainte avec constitution de partie civile pour meurtre avec préméditation sur personne vulnérable".  Jean Paillot et Jérôme Triomphe ont également annoncé vendredi que Viviane Lambert, la mère du patient, s'exprimera devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU lundi (1er juillet. Ndlr.) (France-Info)

Le procureur général de la Cour de cassation, François Molins, a préconisé de casser la décision du 20 mai “sans renvoi” devant une autre juridiction. 

La mère de Vincent Lambert, arrivée au CHU de Reims peu après 16 heures, en est repartie vers 17 heures sans faire de déclaration. Viviane Lambert doit s’exprimer lundi devant le Conseil des droits de l’homme à Genève.  Le CHU a indiqué à l’AFP qu’il “ne fera aucun commentaire, ni aujourd’hui, ni dans les prochains jours”. (HuffingtonPost)

Ne manque-t-il pas une base légale à la décision de la Cour de cassation du 28 juin 2019 autorisant l'arrêt des soins  ? Vincent Lambert, en effet, n'est pas en "fin de vie", il n'est pas maintenu artificiellement en vie, il doit t être assisté pour être nourri et hydraté comme tout le monde. Il est un handicapé comme les 1700 autres handicapés dans le même cas que lui aujourd'hui en France. Dès lors, la loi Leonetti "relative aux droits des malades et à la fin de vie" peut-elle s'appliquer au cas de Vincent Lambert qui n'est PAS en "fin de vie" ? 

Le Comité des droits des personnes handicapés (CDPH), un organe dépendant du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a prononcé début mai des "mesures provisoires" demandant le maintien en vie de Vincent Lambert. (L'Internaute)

"Ceux qui veulent tuer aujourd'hui Vincent Lambert, ce sont ceux qui ont fait 22 éborgnés dans les manifestations des Gilets jaunes. Ce sont ceux qui n'ont rien cédé devant des mois de manifestations de Gilets jaunes. Ce sont sont ceux qui veulent la sexualisation précoce à l'école. Et monsieur Molins, procureur de la Cour de cassation, qui réclame la mise à mort de Vincent Lambert", précise Farida Belghoul.

Le Père Horovitz confirme que "pour lutter contre cette euthanasie qui approche, il ne sert à rien de s'adresser à eux. Ce sont des gens qui n'ont ni coeur ni conscience, ni rien qui les fera changé d'avis. Donc c'est peine perdue. Aujourd'hui nous avons l'expérience des Gilets jaunes et qui n'ont presque rien obtenu du tout. Dieu, qui est le maître de toutes choses, nous accule en quelque sorte à nous tourner vers Lui. Car où se tourner ? Les institutions sont vérolées, tout ce qui se trouve autour de nous ne tient plus, le mal s'appelle le bien, le bien s'appelle le mal. Nous en sommes là aujourd'hui. Nous avons donc décidé de nous en remettre entièrement qu'à Dieu. Afin que nous puissions enfin comprendre que c'est Lui qui a le pouvoir sur toutes choses.

"La franc-maçonnerie a avancé avec le docteur Simon, grand maître du Grand Orient de France, qui lorsqu'il a publié son livre 'La Vie avant toute chose', l'avortement n'était pas encore légal en France, et pourtant tout était déjà fait par les loges, car c'est par là que cela commence. Aujourd'hui, toujours selon le même processus, l'euthanasie est déjà réglée. Tout est déjà dans les tuyaux. Et comme d'habitude, la faiblesse de ceux qui devraient parler étant là, ils ont toute possibilité d'agir à leur convenance.

"Le lieu dans lequel on veut euthanasié Vincent Lambert, comme par hasard, est Reims, le lieu où on ondoyait les rois de France afin qu'ils deviennent les lieutenants de Dieu. Donc on veut attaquer le catholicisme ici en son coeur; on veut toucher Dieu et on ne veut qu'une seule chose, continuer, comme l'a dit Vincent Peillon, la Révolution française, qui "n'est pas terminée". Le nouveau régime, c'est l'athéisme pour tous, c'est l'asservissement pour chacun et l'esclavage pour tous ceux qui vivront dorénavant ici en France. Et ce phénomène a tendance à se généraliser avec le Nouvel Ordre mondial, que tous les présidents de la république nous ont dit qu'il fallait aller vers ce Nouvel ordre mondial, même s'il fallait y aller de force. Et bien le Nouvel ordre mondial est devant nous chaque jour. La vie et la mort n'appartiennent qu'à Dieu. Qui sommes-nous pour juger de qui a le droit de vivre et de qui a le droit de mort ? Prions la Sainte Vierge de nous épargner cette euthanasie abominable qui est en train de venir sur la France."

Vincent Lambert n'est pas dans "un état végétatif irréversible", comme le disent les médias.

Véronique Lévy explique : "On voudrait enfermer ce combat dans un combat de catholiques intégristes, comme ils les appellent, parce que la mère de Vincent Lambert a appartenu en son temps à une Fraternité de l'Eglise qui est plutôt traditionnaliste (la FSSPX. Ndlr.), mais c'est un combat qui concerne l'homme, l'être humain. Et je l'ai écrit dans un livre, c'est l'homme contre les robots.' Et le seul qui peut nous sauver des robots, c'est-à-dire d'un homme qui est l'instrument du pouvoir, un homme sérialisé, matérialisé, labellisé avec le chiffre de la bête, c'est Dieu, qui est le visage de notre liberté. Puisqu'on a été créé à l'image et à la ressemblance de Dieu.

"Par rapport à la loi Leonetti (qui sert de base à la "justice" pour arrêter les soins), Vincent Lambert n'a pas fait de 'directive anticipée', il n'est pas en état d'agonie, il n'est pas en état de souffrances insupportables, il est dans un état pauci-relationnel, un handicap lourd, pauvre en relations. Mais il n'est pas malade physiquement. C'est sa faculté à communiquer qui est malade. Sept centres sont prêts à l'accueillir.

"Il  y a eu trois spécialistes en 2013 qui se sont prononcés au CHU de Châlons-en-Champagne pour dire que Vincent Lambert n'était pas dans un état irrémissible, mais évolutif. [Une femme saoudienne a recouvré une conscience après vingt-sept ans en état végétatif. Son premier cri n'a pas été de demander la mort, mais d'appeler son fils par son prénom. Ndlr.]; "et que l'état de Vincent Lambert ne correspondait pas au schéma d'une personne 'en fin de vie' qui subirait 'un acharnement thérapeutique.' Donc aujourd'hui le professeur Ducrocq, mais en 2013, trois spécialistes." 

[Vincent est lourdement paralysé et surtout en état de conscience altérée - c'est-à-dire que nous sommes incapables de préciser son niveau de conscience, parce qu'aucun code de communication fiable ne le permet.  

 

 

Vincent n'est pas atteint d'une maladie incurable. Sa nutrition, artificielle, certes, mais simple, réalisée à domicile pour certains de ses 1 700 « compagnons d'infortune » (expression de sa maman, Viviane Lambert), ne pose aucun problème.) [...] Arrêter ses traitements ? Ceux qui lui sont dus depuis la circulaire ministérielle du 3 mai 2002 - unité spécialisée, kinésithérapie, ergothérapie, orthophonie, stimulations sensorielles, mise au fauteuil, sorties en famille… -, c'est depuis six ans qu'ils sont arrêtés. Et en plus, Vincent est enfermé à clé dans sa chambre, ses visites restreintes, ses sorties interdites. Ses parents, depuis six ans, doivent déposer leur carte d'identité pour être autorisés à entrer dans sa chambre. Y a-t-il là autre chose que de la maltraitance sur personne vulnérable ?, s'interroge Valeurs actuelles. Les derniers experts ont affirmé que Vincent Lambert n'est pas en situation d'obstination déraisonnable.]

"Or, poursuit Véronique Lévy, on voit que depuis 2014, il y a un acharnement de l'Etat pour mettre à mort Vincent Lambert pour en faire un symbole, l'étendard non pas de l'euthanasie mais d'un programme eugéniste qui supprimerait tous les malades dans les états pauci relationnels.

"Moi j'ai un frère qui était dans un état de coma profond et qui un jour s'est réveillé du coma.

"Et ce que l'on appelle 'traitements', en fait, ce sont des soins. C'est-à-dire qu'ils ont fait glisser la sémantique, de soins à traitements, alors que son traitement consiste à être nourri et hydraté, comme tout le monde.

"Il est surveillé 24h/24, caméra dans sa chambre, brigade anti-terroriste. Quand on y a été c'était une histoire de fous. Et après on va nous traiter de 'complotistes'."

"Ce que l'on veut supprimer dans nos vies quotidiennes, c'est la beauté de l'acte gratuit, à l'égard de ceux qui souffrent, quand ils sont nos proches, et c'est l'impossibilité de ne pas pouvoir considérer autrement les choses que par l'intermédiaire de l'argent. On veut nous imposer l'argent dans tous les actes de la vie quotidienne. On veut supprimer les actes gratuits, l'amour gratuit, c'est ce dont le Nouvel Ordre Mondial ne veut pas", conclut Farida Belghoul.

Je soutiens Vincent.com, Comité de soutien de Vincent Lambert

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28 juin 2019 5 28 /06 /juin /2019 15:10
Pour la première fois en 50 ans, une messe en latin pour l'Académie de la marine marchande des États-Unis

Source: Pour la première fois en 50 ans, une messe en latin pour l'Académie de la marine marchande

One Peter Five, Joe Terlisner 27 juin 2019

 

Samedi 18 mai 2019, une grande messe solennelle a été célébrée dans la chapelle commémorative des marins, sur le campus de l'Académie de la marine marchande des États-Unis (USMMA), la première messe traditionnelle en latin célébrée depuis cinquante ans. Ce qui suit est une interview de l’aspirant Brian Rainwater, 1 / C, qui a organisé et coordonné cet événement historique.

 

Parlez-moi de vous et comment vous avez été présenté à la messe en latin.

 

J'ai grandi à Lawrenceville, en Géorgie, près d'Atlanta, et j'ai fréquenté le lycée St. Pie X. Je suis un aspirant de première classe (un supérieur) à l'USMMA et, après l'obtention de mon diplôme, je compte servir comme officier de guerre de surface en service actif dans la marine.

 

Ma première participation à la liturgie traditionnelle a été une messe célébrée au rite melkite à laquelle j'ai assisté au collège. J'ai été frappé par le respect, la richesse du symbolisme et l'adhésion à une tradition ininterrompue. C'était un avant-goût de ce que je recherchais dans la messe traditionnelle latine avant même d'avoir entendu dire qu'une telle chose existait.

 

Quelque temps après, j'ai lu Le Concile en question de Moyra Doorly et du P. Aiden Nichols, OP. Cela m'a ouvert les yeux sur la nature de la messe. Je me souviens d'avoir lu la critique selon laquelle le Novus Ordo aurait omis de souligner le caractère sacrificiel de la messe, et je me suis dit que je ne savais même pas que le La messe était un sacrifice du tout! Surtout, cela m'a montré à quel point il me manquait.

 

Plus tard cette année-là, j'ai trouvé une chapelle à Oyster Bay, NY, qui offrait la messe traditionnelle en latin. Un groupe d'entre nous du club Newman de l'Académie a fait là-bas une excursion d'une journée. Ce que nous n'avions pas compris, c'est que la chapelle que nous avions trouvée était gérée par la Fraternité Saint-Pie V. Ils ont demandé à voir la preuve que nous étions catholiques et, lorsque nous ne pouvions produire aucun document, ils nous ont refusé la Sainte Communion. C'était peut-être providentiel. Après cette expérience, j'ai fait un peu plus de recherches et j'ai découvert la paroisse Saints Innocents à New York et j'ai commencé à assister à la messe en latin chaque semaine.

 

C'est à ce moment que tout s'est mis en place. J'ai réalisé que la messe n'était pas une simple case à cocher tous les dimanches. Toute ma mentalité a changé. J'ai commencé à faire plus de lecture spirituelle et à prier le chapelet. Tout à coup, je me suis rendu compte que la vie spirituelle n'est pas simplement un accessoire de l'existence; l'existence est pour la vie spirituelle. Le sens de la vie est de louer Dieu et d’aller au paradis, et tout ce qui n’y est pas ordonné est une perte de temps. Une fois que vous réalisez que tout dans votre vie doit être orienté vers le ciel, les choses changent. Comme l'a dit Fulton Sheen: "Aujourd'hui, la plupart des gens veulent une religion qui convienne à leur façon de vivre, plutôt qu'une religion qui leur impose des exigences. La religion devient alors un luxe comme un opéra, pas une responsabilité comme la vie."

 

D'autre part, il est difficile de prendre au sérieux une mauvaise liturgie, car il est difficile de trouver un sens sans signification. Quand j'étais plus jeune et que je n'avais fait que fréquenter le Novus Ordo, je voyais la messe comme un peu parascolaire, alors qu'elle est désormais au centre de ma vie.

 

Qu'est-ce que la US Merchant Marine Academy?

 

L’académie de la marine marchande, également connue sous le nom de Kings Point, est probablement la moins connue des cinq académies de service américaines (les autres étant l’académie militaire américaine, l’académie navale, l’académie de l’armée de l’air et l'académie de la garde côtière). Notre mission est "d'éduquer et de former des leaders de caractère exemplaire inspirés à servir la sécurité nationale, le transport maritime et les besoins économiques des États-Unis en tant qu'officiers de la marine marchande titulaires de licence et officiers des forces armées. Nous obtenons un permis de garde côtière des États-Unis en tant que 3 e second ou 3 e ingénieur assistant sur des navires de tonnage illimité, un diplôme d'officier en service actif ou dans les réserves de toute branche des forces armées (selon le choix de carrière de l'aspirant) et un Baccalauréat dans une discipline du transport maritime ou du génie maritime.

 

Quelques autres choses notables à propos de l’Académie: elle a été dédiée en 1943 à la constitution d’officiers pour les navires construits pour la Seconde Guerre mondiale, qui était à son apogée à cette époque. Notre formation a toujours consisté en partie à obtenir le temps nécessaire pour obtenir une licence de la Garde côtière sur des navires de commerce naviguant activement. Pendant la guerre, ces navires naviguaient dans des eaux infestées de sous-marins et beaucoup d'entre eux ont été coulés avec des cadets [i] à bord. Cent quarante-deux cadets sont morts pendant la guerre à la suite du torpillage de leurs navires. Pour cette raison, USMMA est la seule académie de service à avoir obtenu le droit de porter un drapeau de bataille lors d’un défilé.

 

Quels sont certains des défis auxquels un catholique est confronté à Kings Point?

 

[...] Je sais que les marins ont la réputation d'être particulièrement immoraux, mais avec les gens, les apparences peuvent être trompeuses. Les marins peuvent sembler être une foule plus rugueuse, mais n'est-ce pas le cas de nos jours? Les possibilités d'évangélisation sont nombreuses: si vous vivez une bonne vie, les gens le remarqueront et vous en parleront. Ils vous surprendront souvent par leur réceptivité! J'ai eu beaucoup de bonnes conversations sur la foi sur le pont, et j'ai remarqué des Bibles ouvertes sur des bureaux assez improbables lors de l'inspection de gilets de sauvetage dans des cabines.

 

À l'école, le plus gros défi est probablement la gestion du temps. Il est déjà assez difficile de respecter toutes les rigueurs académiques et régimentaires de Kings Point, mais il est encore plus difficile de maintenir sa vie spirituelle au milieu d'eux. Le psaume 126 dit: "En vain tu devances le jour, tu retardes le moment de ton repos, tu manges un pain de douleur." Si nous ne menons pas nos vies pour Dieu, nous les conduisons pour rien. Il est bien sûr important d’être productif en fonction de son état de vie, mais nous devons également garder le but à l’esprit.

 

Quels sont les avantages de devenir un catholique Kings point ?

 

Il y a un grand lien entre la mer et l'Église. Au moins quatre des douze apôtres et probablement davantage, y compris saint Pierre lui-même, étaient des marins. Notre-Dame a longtemps été vénérée sous le titre de Stella Maris, l'étoile de la mer, et l'Église est la barque de Pierre.

 

Debout sur le pont et observant les tempêtes, les levers et les couchers de soleil, la majesté de la mer est un aperçu de l’éternité. Lorsqu’un navire aux allures gigantesques est submergé par les vagues lors d’une tempête, ou lorsque vous ne regardez rien et que vous ne voyez rien, pas même un autre navire au-dessus de l’horizon et que vous réalisez qu’il n’y a personne d’autre à des centaines de milles, vous obtenez un véritable sentiment de bien-être. L'immensité de la création et la petitesse de l'homme. C'est humiliant et orientant. Dans une ancienne cathédrale, le regard est tiré vers le haut et vers l'extérieur pour donner une impression de majesté de Dieu, et il en va de même pour la mer.

 

À l'école, l'accent est mis sur la discipline. Bien que, à proprement parler, Kings Point ne soit pas une école militaire, nous menons le même genre de vie disciplinée que celle que l’on pourrait espérer trouver dans une école militaire, notamment des manœuvres et formations quotidiennes, des inspections de salles, le maintien de normes uniformes, etc. Cela encourage les aspirants à développer des habitudes d'autodiscipline qu'ils peuvent emporter après l'obtention de leur diplôme, ce qui est une nécessité dans le monde d'aujourd'hui. Aujourd'hui, beaucoup de gens recherchent la liberté sans discipline, mais il ne s'agit que d'une anarchie et cela conduira la société à l'effondrement.

 

Cette habitude de la discipline contribue également au développement de la vie spirituelle qui, sans discipline, dégrade en dissipation et en mondanité. De même, la structure hiérarchique de l'autorité que nous avons à l'école reflète la hiérarchie de l'Église. Au cours de l’endoctrinement dans la plèbe (les trois premières semaines à l’académie, qui sont essentiellement une forme de camp d’entraînement bien raccourcie), les anciens instructeurs d’exercices de midshipman affirment souvent qu’ils ne sont pas vos amis. Au contraire, ils sont là pour diriger, et dirigent sans partialité. Il me semble que la même chose devrait être vraie pour un évêque et non seulement pour certains membres de son troupeau; sinon, son autorité se dégrade. Au contraire, ils doivent être des meneurs.

 

Il s'agissait de la première messe traditionnelle latine à Kings Point depuis presque exactement 50 ans! Dites-moi comment cela s'est concrétisé.

 

Honnêtement, c'était la Divine Providence. Tout a commencé avec un message dans le groupe Facebook de notre club Newman. J'ai demandé si quelqu'un connaissait ou connaissait des images de la messe traditionnelle en latin qui avait été dite dans la chapelle de notre école avant la sortie du Novus Ordo. Un ancien élève a commenté, demandant pourquoi ne pas en avoir un maintenant, alors ça m'a mis cette idée en tête, et après cela, j'étais à l'affût d'une opportunité. Plus tard, j'ai entendu parler de la messe traditionnelle latine célébrée à West Point. Un de mes amis d'école secondaire, cadet de West Point, lui a demandé s'il connaissait le capitaine Randy Shed, qui avait coordonné la messe de West Point. Il s'est avéré que le capitaine Shed était son officier de compagnie et j'ai pu y entrer, participer avec lui. Le capitaine Shed était très heureux d'avoir de mes nouvelles et a déclaré qu'il priait pour quelque chose d'autre à faire pour diffuser la messe traditionnelle alors qu'il était toujours affecté à West Point. Il m'a mis en contact avec le P. Donald Kloster, assistant du prêtre à St. Mary's à Norwalk, dans le Connecticut. Après une correspondance avec le P. Kloster, nous avons pu fixer une date et à partir de là, nous avons pris des dispositions avec les aumôniers et l'administration de l'Académie et avons obtenu l'approbation nécessaire de l'archidiocèse des services militaires.

 

Parlez-moi de la messe elle-même.

 

C'était merveilleux! Nous avions des serveurs, une petite schola et un organiste venu de St. Mary's à Norwalk. Le Fr. Kloster a célébré la messe avec le P. Michael Novajosky, pasteur de la cathédrale Saint-Augustin à Bridgeport, Connecticut, le diacre Sean Connely, prêtre adjoint de la paroisse Immaculée Conception et Assomption à Tuckahoe, NY, agissant en tant que sous-diacre.

 

Une soixantaine de personnes ont assisté à la messe, composée d'aspirants, d'enseignants, d'habitants de Long Island, du capitaine Shed et de deux cadets de West Point. La messe a eu lieu le 18 mai, en la fête de saint Venantius, martyr romain du IIIe siècle. Comme l'un des serveurs était pris dans le trafic, j'ai eu l'occasion de servir ma première messe traditionnelle latine en tant que porteur de la flamme.

 

Fr. Michael Novajosky a prêché une merveilleuse homélie liant la liturgie et le martyre de Saint Venantius à la devise de l'Académie, Acta non Verba, des actes et non des paroles. Bien qu'il soit vrai que la messe se compose de mots parlés et chantés, il est crucial de savoir comment ces mots sont dits et chantés. Ce que nous faisons est l'expression de ce qui est à l'intérieur. Il est crucial d’avoir une liturgie enracinée dans une tradition également bien exécutée. De même, dire ce que vous croyez est une chose, mais le vivre est une autre. Ce sont ses actes, pas ses paroles, qui ont valu à saint Venantius la couronne du martyre.

 

Comment la messe a-t-elle été reçue et comment la voyez-vous influencer la communauté sur le campus?

 

Elle a été très bien reçue par ceux qui y ont assisté. Le moment était particulièrement bien choisi pour les élèves de première classe, car il suivait immédiatement notre examen final et était une bouffée d’air frais avant de nous préparer à nos examens d’agrément de la Garde côtière. L'âme aspire à la beauté, ce qui a ramené sur le campus une beauté que l'on n'a pas vue ici depuis des décennies. Le thème de la journée semblait être l'exposition. Parmi les aspirants présents, plusieurs protestants ont eu un aperçu unique de la foi catholique et beaucoup se sont par la suite interrogés sur la foi. Pour la plupart des aspirants catholiques qui ont assisté à la cérémonie, il s'agissait de leur première messe traditionnelle en latin. C'était aussi une bonne exposition pour l'Académie elle-même auprès des habitants qui assistaient à la messe.

 

Personnellement, je n'aurais jamais été exposé à l'ancienne liturgie sans tomber dessus. Je suis très heureux d'aider à partager ce qui a changé ma vie pour le mieux avec les autres. Nous ne gagnerons pas beaucoup de convertis du protestantisme si le catholicisme cherche simplement à imiter ce que font les protestants. D'autre part, la messe traditionnelle latine a quelque chose de vraiment extraordinaire. Le Novus Ordo est si banal qu'il est accepté comme banal et ordinaire, mais la messe n'est pas censée l'être. La messe traditionnelle en latin brise la monotonie de la vie quotidienne parce qu'elle la transcende. C'est extraordinaire au sens littéral du terme.

 

Je pense qu’aujourd’hui, il y a une recherche de réalisation, en particulier du côté spirituel des choses. L'essor de choses comme le yoga et la spiritualité du nouvel âge tente de combler un vide qui existe chez tous les individus, qu'ils le reconnaissent ou non. Les gens ont toujours des besoins spirituels et un équilibre dans la vie spirituelle est essentiel pour équilibrer d'autres aspects de la vie. La messe latine remplit ce vide et constitue l'onguent pour nos âmes douloureuses. Les gens aspirent à ce que cela fournit parce que finalement, cela fournit Dieu.

 

Y a-t-il des projets pour de futures messes latines sur le campus?

 

Il n'y a rien de précis pour le moment, mais toutes les personnes impliquées étaient intéressées à en faire un événement plus régulier. Le Fr. Kloster est prêt à revenir, et il y a plusieurs paroisses ici à Long Island qui ont des messes latines, alors nous pourrons peut-être aussi les contacter. C'est ma dernière année ici, mais plusieurs élèves de quatrièmes (étudiants de première année) sont intéressés par le retour de la messe en latin et, espérons-le, ils pourront porter le flambeau une fois mon diplôme obtenu.

 

Un mot d'adieu?

 

J'ai été époustouflé par l'utilité des médias sociaux lorsqu'ils étaient utilisés correctement. J'ai fait du réseautage avec des gens de toute la ville, des États et même des parents qui sont venus du Maryland ! Les médias sociaux peuvent présenter de nombreux pièges, mais ils peuvent certainement être utilisés pour le bien. Je suis aussi agréablement surpris par le nombre d'anciens élèves de Kings Point qui rôdent dans la communauté traditionaliste.

 

Le P. Kloster m'a dit que maintenant qu'il a fréquenté deux des cinq académies, il est déterminé à se rendre au moins à l'Académie navale et à l'Académie de la Garde côtière, et peut-être que l'Académie de la Force aérienne pourra s'envoler !

 

St. Venantius, ora pro nobis !

 

St. Brendan le Navigateur, ora pro nobis !

 

J'ai été époustouflé par l'utilité des médias sociaux lorsqu'ils sont utilisés correctement. J'ai établi des réseaux avec des personnes de toute la ville, des États et même des parents venus du Maryland! Les médias sociaux peuvent comporter de nombreux pièges, mais ils peuvent certainement être utilisés pour de bon. Je suis également agréablement surpris par le nombre d'anciens élèves de Kings Point qui se cachent dans la communauté traditionaliste.

 

Fr. Kloster m'a dit que, maintenant qu'il était dans deux des cinq académies, il était déterminé à se rendre au moins dans les académies de la marine et des garde-côtes, et peut-être que l'Académie de la Force aérienne pourrait s'envoler!

 

Saint Venantius, ora pro nobis!

 

Saint Brendan le navigateur, ora pro nobis!

 

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28 juin 2019 5 28 /06 /juin /2019 13:12

Le texte ci-dessous est la traduction d'un article publié en italien sur le site La Nuova Bussola Quotidiana sur le thème des synodes manipulés, préparés à l'avance.

 

"La réunion secrète qui s'est tenue ces derniers jours au Vatican avec la participation des cardinaux influents habituels tels que Kasper et Schönborn est une nouvelle démonstration de la conduite d'un synode "politique" pour parvenir à des résultats déjà décidés à l'avance."

 

C'est ce que nous avons déjà vu en 2015 lors du "synode secret parallèle" selon l'expression de Marco Tosatti. Lire aussi : un document papal post-synodal pré-rédigé en vue de permettre la communion des divorcés remariés; ... Un "Synode de l'ombre" préparant le synode sur la famille de 2015. Un "synode contourné, marquant la "fin du catholicisme" pour Antonio Socci.

Synodes manipulés pour construire la "nouvelle église"

Source: Stefano Fontana

Sinodi manipolati per costruire la "nuova Chiesa"

La Nuova Bussola Quotidiana

28-06-2019

 

DE LA FAMILLE À L'AMAZONIE

Synodes manipulés pour construire la "nouvelle église"

EGLISE

28/06/2019

par Stefano Fontana

Synode des évêques

 

Ce qui se passe pour la préparation du synode sur l'Amazonie, c'est ce que nous avons déjà vu lors des synodes précédents sur la famille et la jeunesse. La réunion secrète qui s'est tenue ces derniers jours au Vatican avec la participation des cardinaux influents habituels tels que Kasper et Schönborn est une nouvelle démonstration de la conduite d'un synode "politique" pour parvenir à des résultats déjà décidés à l'avance. Ce qui affecte douloureusement la conscience des fidèles, d’une part, est la manipulation évidente des processus synodaux et, d’autre part, la présentation de l'assemblée synodale en tant qu'événement animé et dicté par le Saint-Esprit.

 

- C'EST HÉRÉTIQUE: BRANDMULLER EXCOMMUNIE LE DOCUMENT SYNODAL de Marco Tosatti

- CHRETIENTE ET ECOLOGIE: COMPATIBLE UNIQUEMENT AVEC DIEU AU CENTRE de Nico Spuntoni

 

La gestion des deux derniers synodes d'évêques et, du moins jusqu'à présent, du prochain synode amazonien semble vouée à tuer le synode en tant que tel, en le dépouillant de toute autorité et en le réduisant à un ensemble de mesures de politique ecclésiastiques convenues à l'avance. Lorsque, avec le synode sur l'Amazonie, les fidèles réaliseront pour la troisième fois consécutive que "tout avait été planifié auparavant", les synodes perdront tout intérêt, malgré la rhétorique des organisateurs sur le vent du Saint-Esprit dans les travaux du synode. À ce stade, les synodes seront devenus une pratique ecclésiastique intelligente et sécularisée et auront atteint leur fin: la mort par asphyxie.

 

Ces derniers jours, certains blogs et agences ont rapporté une réunion secrète et confidentielle tenue au Vatican ( cliquez ici ) avec la participation de cardinaux influents, notamment les habituels Schönborn et Kasper, qui auraient eu pour objectif de conditionner les résultats du prochain synode sur l'Amazonie. Il ne serait pas surprenant de trouver des pratiques de ce genre. Vous vous souviendrez qu'un événement similaire avait également été organisé lors du synode sur la famille. Le 25 mai 2015, une réunion à huis clos se tint à l'Université Grégorienne organisée par les Conférences épiscopales d'Allemagne, de Belgique et de France afin d'influencer le synode ordinaire. Cependant, seuls quelques-uns l'ont jugé scandaleux.

 

Le double synode sur les familles de 2014 et 2015 peut être considéré comme le prototype d'une nouvelle forme d'assemblée synodal: planifiée dès le début et guidée pas à pas pour produire des effets préétablis. Au début, il a été confié au cardinal Kasper une leçon aux cardinaux qui ont dicté la voie à suivre, en reprenant à la lettre un livre de son ouvrage sur la théologie du mariage datant de 1979. Kasper n'a pas été invité au hasard, aucun représentant de l'Institut Jean-Paul II n'ayant été invité à cet extraordinaire synode.

 

Puis il y eut la découverte - pour la première fois dans l'histoire des synodes - de l'interdiction faite aux pères de faire des déclarations, les relations avec l'extérieur étant réservées au père Federico Lombardi qui les tenait - comme on dit - à sa manière. Dans la relatio post disceptationem du point central du synode extraordinaire, le secrétariat a inséré des passages perturbants sur le plan de la doctrine qui ne figuraient pas du tout dans la discussion du synode. Au sujet de la composition du secrétariat, 13 cardinaux ont écrit au pape pour souligner le caractère trop partial de celui-ci. Mais ce même secrétariat a été laissé à sa place et a également rédigé tous les autres documents du synode. Les questions du questionnaire cognitif du synode ordinaire étaient tendancieuses.

 

Contrairement à la pratique suivie jusque-là, même les articles rejetés par une large majorité concernant les relations homosexuelles étaient inclus dans la relatio synodi. Pendant le travail, le cardinal Baldisseri, secrétaire général du synode, avait empêché la distribution aux pères du soi-disant livre "des cinq cardinaux". Dans l'instrumentum laboris du synode ordinaire, des articles incompréhensibles furent insérés, comme le fameux article 137 contre lequel un groupe important de théologiens moraux dirigé par Stephan Kampowski et David Crawford écrivit un appel public en faveur de Humanae vitae. À un synode toujours en cours, le pape a présenté les deux Motu proprio sur la révision du processus de nullité du mariage. L'exhortation Amoris laetitia semble avoir été pensée - même si ce n'est peut-être pas écrite- avant le synode et ce dernier semble avoir été gouverné de manière instrumentale pour l'amener [vous pouvez voir sur ce dernier point mon livre consacré à ce sujet, cliquez ici ].

 

Le synode sur les jeunes qui a suivi a également été planifié à l’avance et fut conduit de manière à obtenir certains résultats. Parmi les divers aspects de cette planification, nous rappelons la collecte préliminaire tendancieuse et, surtout, l’expression "catholiques LGBT", présente dans l'instrumentum laboris, contestée par certains pères synodaux faisant autorité, éliminée des documents synodaux ultérieurs, où, toutefois, avec un ton assez inhabituel - il a été déclaré que l'instrumentum laboris, et donc l'expression contestée, faisait partie des conclusions du synode.

 

Ce qui affecte douloureusement la conscience des fidèles est, d’une part, la manipulation évidente et même ostentatoire des processus synodaux et, d’autre part, la présentation de l’assemblée synodale en tant qu'événement animé et dicté par le Saint-Esprit.

 

Il est également frappant de constater que les manipulations planifiées visent à obtenir des effets intra-ecclésiaux et surtout des changements doctrinaux. Les objectifs du prochain synode sur l'Amazonie ont déjà été définis à l'avance: écologie intégrale entendue comme écologisme gnostique, pluralisme religieux incluant les diverses formes d'animisme et de paganisme, condamnation des modes historiques d'évangélisation du continent latino-américain comme une opportunité pour passer de l'évangélisation à devenir évangélisé, ouverture au dépassement du célibat ecclésiastique à importer en Europe centrale. Mais si les synodes sont réduits à une machine astucieusement gouvernée pour produire une nouvelle Église, alors ils sont déjà morts. Et peut-être est-ce mieux ainsi.

 

(Fin de la traduction de l'article)

 

Note du blog Christ-Roi.

 

Pour lire les considérations du cardinal Brandmüller qui excommunie le prochain synode amazonien comme « hérétique » : cliquer ici. Ou .

Synodes manipulés pour construire la "nouvelle église"
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27 juin 2019 4 27 /06 /juin /2019 12:07

Texte de Véronique Lévy in extenso :

 

"J'appelle l'Alliance Vita, la Fondation Lejeune, le diocèse de Paris, toutes les organisations chrétiennes à organiser une marche blanche pour la vie de Vincent Lambert, et au-delà pour les 1700 personnes en état pauci-relationnel, pour nous tous, peut-être un jour, dont le sort dépend de celui de Vincent.

 

"Résistons par cette marche à la politique eugéniste du moindre coût, où la vie n'est qu'une monnaie d'échange. Résistons ce vendredi 28 juin, jour du verdict de la Cour de Cassation, mais fête du Sacré-Coeur de Notre Seigneur, s'alliant cette année à celle de Saint Irénée de Lyon. Ce saint évêque et martyr, primat des Gaules, combattit la gnose luciférienne et son credo fut la gloire de Dieu. C'est l'homme vivant.

 

"Je rappelle que ce samedi, veille de la fête du Corps et du Sang de Jésus, nous étions à Lyon pour la convergence vitale, réunissant désormais des femmes de tous horizons. Lyon, berceau du christianisme dont Irénée reçut la succession et la mission apostolique de Saint Polycarpe, disciple de saint Jean l'Évangéliste.

 

"En ces temps apocalyptiques, cette marche blanche pourrait avoir lieu devant Notre-Dame ou y débuter, pour finir devant la Cour de Cassation.

 

"Si nous laissons faire, si nous nous taisons, nous serons complices d'une abomination, le basculement d'une civilisation chrétienne. Oui, le basculement vers une civilisation de la barbarie institutionnalisée, héritière de la république de Sparte. Ce basculement sera définitif. Rien ne pourra plus empêcher la descente aux enfers de la France, entraînée dans sa chute par une oligarchie avide, obéissant aux intérêts internationaux, non plus au maître de la Vie, la sacrant inviolable en Son amour. Incarnons notre prière pour qu'elle ne devienne pas narcissisme spirituel. Que le Seigneur ne s'adresse pas à nous comme il le fit avec les Pharisiens: 'Faites ce qu'ils disent, pas ce qu'ils font.' (Mt 23,3)

 

"Oui, 'la foi sans les oeuvres est lettre morte'. (Jc 2,17)"

 

Présentation de la video sur la chaine youtube de Véronique Lévy, "Ave Maria" :

 

https://www.citizengo.org/fr/lf/17067...

 

"Vincent Lambert n’est pas sous acharnement thérapeutique; il est maintenu dans un couloir, le couloir de la mort, dans un service qui n’est pas adapté à sa pathologie, dans un service de soins palliatifs. Or Vincent n’est ni mourant, ni dans le coma, ni sous assistance respiratoire… Vincent réagit, Vincent est conscient… simplement il ne peut ni parler, ni se nourrir. Mais aujourd’hui, en France, un assassin n’a pas été jugé et un handicapé est condamné. A la mort de la faim, de la soif … au nom des ”droits de l’homme” et de la ”dignité de l’individu”. Il ne s’agit pas non plus d’une euthanasie car l’euthanasie, toute mortifère qu’elle soit et opposée à la Sainte Loi de Dieu, doit être volontaire… Or Vincent aime la vie, Vincent a survécu à un mois de privation de nourriture… Pensez-vous que ce fait si singulier puisse relever d’un homme souhaitant ardemment la mort ? Ou même y ayant consentie? Vincent est condamné à disparaître contre la volonté des parents et dans l’ignorance de la sienne. Contre celle du Droit international des personnes handicapées.

 

"Une civilisation qui élimine les embryons surnuméraires et se débarrasse de ses handicapés est une civilisation barbare. Elles se croit moderne et juge la religion comme une régression.Mais la religion créé des liens, la culture de mort les dissout.

"La Foi unifie, le nihilisme déracine ce qui fut la splendeur de l’Homme : le Visage de Dieu, tel une rose s’ouvrant au coeur du génome dévasté par les démiurges de la mort propre et de la sélection économique.

 

"La vie est un don de Dieu; pour les apprentis sorciers, elle s’achète … son prix est à l’aune de son efficacité ou pas.

 

"Un crime se prépare, au nom du droit à “mourir dignement”, inaugurant ainsi la légalisation du meurtre de la faiblesse, du handicap, de la vieillesse; contre la volonté des patients, parfois même, comble de la perversion, souhaitée et financée par eux. La mort, risque de devenir demain, -elle l’est dès aujourd’hui déjà-, l’effacement licite des inadaptés… ou mieux, le shoot empoisonné labellisé par les labo pharmaceutiques et les tueurs à gage de la santé publique. République née dans le sang du roi, des princes, des paysans,des chevaliers, des prêtres… des ouvriers. Tu es une imposture. Il n’y a qu’un Royaume: Celui de l’Amour, Celui du Christ, Celui de Dieu." 

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27 juin 2019 4 27 /06 /juin /2019 07:11

Il est interdit de montrer des photos du Bataclan, celles des victimes des islamistes par respect pour la dignité des victimes (Marine Le Pen est poursuivie pour avoir tweeté des photos de victimes d'islamistes. Ndlr.), mais il est autorisé de montrer les photos du "petit Aylan", qui est pourtant aussi une victime qui mérite tout autant le respect de sa dignité, ou celle des "Noyés du Rio Grande contre Trump", un père et sa fille de deux ans venus du Salvador retrouvés noyés côte à côte alors qu'ils tentaient de passer aux Etats-Unis en passant le Rio Grande. Deux victimes qui méritent tout autant le respect de leur dignité. Deux poids deux mesures.

"Petit Aylan", "Noyés du Rio Grande" et photos du Bataclan : le deux poids deux mesures avec les photos des victimes

La journaliste Charlotte D'Ornellas a dénoncé cette instrumentalisation des Noyés du RioGrande contre Trump sur CNEWS, le 26 juin 2019.

Charlotte d'Ornellas : "Moi ce qui me choque terriblement dans cette photo - elle est monstrueuse évidemment, elle est abominable, etc. - mais c'est précisément votre question initiale qui était 'est-ce que cela fait bouger les lignes ?', mais c'est précisément parce que cela fait bouger les lignes que ces photos-là on peut les voir et que les photos du Bataclan, par exemple, c'est interdit. Pourquoi est-ce que là personne ne dit 'c'est abominable pour la dignité de ces personnes-là de voir cette photo-là ?' C'était exactement la même question qui se posait au moment du 'petit Aylan', c'est-à-dire qu'il y a des choses que l'on supportent parce qu'elles vont dans un sens et d'autres que l'on ne supportent pas parce qu'elles vont dans un autre sens."

 

Lire :  Respect pour tous, pour le petit Aylan aussi

 

Et là, la photo, évidement que le but est de faire bouger les lignes. Et le but est là de contester à l'aide d'une photo d'un cas particulier atroce une politique à l'échelle d'un pays. Mais la politique ne peut pas se prendre sur des cas particuliers, à moins de renoncer effectivement à la politique d'un pays."

 

Cette séquence "Noyés du Rio Grande" / victimes du Bataclan montre combien nos médias sont unanimes lorsqu'il s'agit de décrire, ou pas, des scènes qui servent, ou pas, la propagande mondialiste immigrationniste.

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26 juin 2019 3 26 /06 /juin /2019 14:58
Jean Raspail : "Des isolats finiront par se rejoindre et recréeront la France"

Des isolats finiront par se rejoindre et recréeront la France.

Jean Raspail, invité d'André Bercoff sur Sud-Radio le 26 juin 2019

Invité d'"André Bercoff dans tous ses états", dans le midi 13h sur Sud Radio, l'écrivain Jean Raspail, auteur du prophétique Camp des Saints, publié en 1973, explique que malgré la tentative d'imposer l'immigration, il restera toujours en France des "isolats" qui refuseront absolument cela et qui referont France. 

Extrait (à partir de la 25e minute) :

 

"À mon sens - et le démographe et économiste Alfred Sauvy le disait aussi - c'est que tout se jouera dans les années 2050, c'est-à-dire dans trente ans où un grand nombre de populations d'Europe et d'ailleurs ne supporteront plus cette invasion et cette cohabitation. Ce qui commence déjà d'ailleurs si vous regardez un certain nombre de journaux qui ne sont pas Le Figaro. Et on peut arriver à des violences et à des combats. Même si nous sommes beaucoup envahis, viennent - et cela j'y crois beaucoup - les isolats. Beaucoup de groupes, de villes, de régions, de petites régions, de clans, de tout ce que vous voulez, qu'on peut appeler des isolats, qui est un terme ethnographique, qui refuseront complètement cette histoire-là. Ces isolats finiront par se rejoindre et recréeront la France." (Jean Raspail)

 

Le journaliste André Bercoff termine l'entretien en indiquant que : "dans un livre L'Archipel (L’Archipel français : Naissance d’une nation multiple et divisée, éditions du Seuil, février 2019) Jérôme Fourquet, le directeur opinion de l'Ifop, a parlé d'isolats et que l'on va vers cela."

 

Présentation du livre "L'Archipel français, Naissance d'une nation multiple et divisée" publié au Seuil, en 2019 : "En quelques décennies, tout a changé. La France, à l’heure des gilets jaunes, n’a plus rien à voir avec cette nation une et indivisible structurée par un référentiel culturel commun. Et lorsque l’analyste s’essaie à rendre compte de la dynamique de cette métamorphose, c’est un archipel d’îless’ignorant les unes les autres. [...] [S]écession des élites, autonomisation des catégories populaires, formation d’un réduit catholique, instauration d’une société multiculturelle de fait, dislocation des références culturelles communes (comme l’illustre, par exemple, la spectaculaire diversification des prénoms).  À la lumière de ce bouleversement sans précédent, on comprend mieux la crise que traverse notre système politique : dans ce contexte de fragmentation, l’agrégation des intérêts particuliers au sein de coalitions larges est tout simplement devenue impossible."

 

Note du blog Christ-Roi. Les Européens sont des peuples dont la mentalité attachée au libre-arbitre n'a jamais accepté la soumission à l'islam ou à une quelconque autre idéologie totalitaire d'emprunt. C'est la raison pour laquelle sur ce blog nous ne croyons pas au "Grand remplacement", ni d'ailleurs à la "nation multiple et divisée" des macronistes, ni au succès final du N.O.M. Il restera toujours en France comme en Europe des isolats, des communautés de la pérennité française, des peuples libres qui refuseront leur disparition en tant que peuples libres. C'est le besoin de liberté qui sauvera le peuple français et les peuples européens et qui permettra de refaire les nation unies que les mondialistes auront cherché à détruire par idéologie.

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26 juin 2019 3 26 /06 /juin /2019 13:19

Après les mesures fiscales en 2018, les manœuvres visant à expulser les chrétiens de Jérusalem continuent. Le site d'informations de la Conférence des évêques de France, "InfoCatho" alerte sur une "regrettable judaïsation" des quartiers chrétiens de Jérusalem menées par les membres d'"Ateret Cohanim", un groupe radical juif, qui cherche à exproprier les chrétiens :

Palestine : Les Eglises dénoncent la "judaïsation" des quartiers chrétiens de Jérusalem

ASIE/PALESTINE -+UNE REGRETTABLE JUDAISATION

 

Les Eglises dénoncent la "judaïsation" des quartiers chrétiens de Jérusalem, et les Eglises chrétiennes de Terre Sainte ont une nouvelle fois mis en garde contre la “judaïsation” des quartiers chrétiens de la vieille ville de Jérusalem, dans la partie de la ville sainte occupée et annexée par Israël.

 

Elles dénoncent les manœuvres du groupe extrémiste juif ""Ateret Cohanim", qui tente de s’emparer des propriétés orthodoxes de la Porte de Jaffa. Les attaques d’Ateret Cohanim portent non seulement sur les droits de propriété de l’Eglise orthodoxe de Jérusalem, mais aussi sur la protection du statu quo datant de l’époque ottomane pour tous les chrétiens de la ville sainte.

 

Si les membres d’Ateret Cohanim prennent effectivement possession des dites propriétés, des facteurs de tension pourront apparaître dans ce passage largement fréquenté par les chrétiens et les pèlerins souhaitant se rendre à la Basilique du Saint-Sépulcre et aux autres lieux saints de la vieille ville, souligne l’agence vaticane Fides.

 

Le principal intéressé, le patriarche grec-orthodoxe Theophile III, estime que “si ce groupe radical, est capable d’expulser et de saisir les locataires protégés, qui bénéficient d’un statut inscrit dans une loi de l’époque ottomane régissant les locations de biens immobiliers pour éviter les évictions arbitraires, les chrétiens et les pèlerins perdront leur principal couloir d’accès au quartier chrétien de la vieille ville de Jérusalem, mais surtout, ils perdront également leur principal accès à l’église du Saint-Sépulcre”. Les menées de ce groupe juif ultra-nationaliste “menacent la présence chrétienne originelle en Terre Sainte”, écrivent dans une déclaration conjointe les chefs des 13 Eglises chrétiennes de Jérusalem.

 

Elles apportent leur soutien au patriarcat grec-orthodoxe, débouté par la Cour suprême israélienne dans une affaire complexe de vente de propriétés à l’association juive Ateret Cohanim, qui promeut la judaïsation des propriétés non encore juives. C'est ce qu'estiment les patriarches et évêques de Jérusalem, dont l’administrateur apostolique du Patriarcat latin de Jérusalem, Mgr Pierbattista Pizzaballa, et le custode de Terre Sainte, le Père Francesco Patton.(fides)

 

Source : FlashPress - Infocatho 21 juin 2019 

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25 juin 2019 2 25 /06 /juin /2019 18:38
Natacha Polony : "On interdit les propos quand on ne peut plus lutter contre le fait que la société est en train de se désagréger"

On interdit les propos quand on ne peut plus lutter contre le fait que la société est en train de se désagréger.

Et on va continuer à perpétuer un système profondément destructeur qui petit à petit ruine la rationalité comme unique moyen de s'entendre et de poser les bases d'un dialogue, grâce à une censure confiée à des multinationales toutes puissantes qui seront donc seules juges de ce qui est bien et de ce qui est mal.

Natacha Polony

Après le creusement des inégalités, une des conséquences funestes parmi tant d'autres de l'impasse des droits de l'homme est la censure et l'interdiction des propos, une réforme que souhaite le gourou de la "république en marche", pas en reste question discours haineux pendant sa campagne électorale ou plus tard sur les Gaulois récalcitrants et les Gilets jaunes "racistes".

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25 juin 2019 2 25 /06 /juin /2019 18:25
Charles-Éloi Vial, La Famille royale au Temple

Le 10 août 1792, l’émeute parisienne renverse le trône fragile de Louis XVI. Trois jours plus tard, la famille royale est enfermée au Temple, dans un donjon édifié au XIIIe siècle. Dans ce lieu sinistre périront successivement le roi, sa femme Marie-Antoinette, sa sœur Madame Élisabeth, tous trois guillotinés ; et enfin son fils, le dauphin « Louis XVII ». Seule survivante, la fille du couple royal, Marie-Thérèse de France, sera finalement libérée le 19 décembre 1795, après une détention de plus de mille jours. Entre-temps, le Directoire a remplacé la Convention et les thermidoriens tentent de terminer la Révolution en faisant oublier la Terreur.

 

Pour la première fois, un historien se penche sur l’histoire globale de cette captivité. Nourri de nombreuses archives encore inexploitées, Charles-Éloi Vial raconte avec un sens rare de la narration le quotidien des captifs et brosse le portrait de l’ensemble des protagonistes du drame, la famille royale au premier chef, mais aussi les geôliers, les employés, les gardes et les visiteurs, sans oublier les figures politiques souvent rivales à l’instar d’Hébert et de Robespierre. Ce récit prenant interroge enfin la Révolution, et plus précisément la Terreur, sur l’antinomie entre la grandeur de ses principes et certains de ses actes. Un grand livre d’histoire sur un lieu d’histoire et de mémoire, qui incarne et marque l’origine de la guerre entre les deux France.

 

Archiviste paléographe, docteur en histoire, Charles-Éloi Vial est conservateur à la Bibliothèque nationale de France. Après un remarqué Les Derniers Feux de la monarchie. La cour au siècle des révolutions (Perrin, 2016), sa biographie de Marie-Louise a été couronnée en 2017 par le prix Premier Empire de la Fondation Napoléon.

 

Source: Lys de France

 

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25 juin 2019 2 25 /06 /juin /2019 17:02

L'idée d'imputer à Notre-Seigneur une doctrine secrète date du IIe siècle de notre ère et fut réfutée par Origène dans "Contre Celse", mais le projet d'en faire un socialiste a cependant été suivie jusqu'à aujourd'hui. Cette idée figurait dans les Constitutions du calviniste Anderson, texte fondateur de la franc-maçonnerie anglaise en 1721 et était aussi présente dans l'illuminisme martiniste au XVIIIe siècle et l'illuminisme "germanique" d'Adam Weishaupt, qui prétendait détenir la vraie doctrine secrète de Jésus. Elle passera au XIXe siècle chez les Carbonari, les Saint-Simoniens, Lammenais, le Sillon de Marc Sangnier et ses continuateurs, et de nos jours dans la théologie de la libération. "Bitter Winter", "un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en chine", en rapporte le projet... en Chine :

Chine : "siniser" le christianisme en faisant de Jésus un socialiste ?

« Siniser » la Bible : apparemment, Jésus était socialiste…

20/06/2019 XIN LU

 

Le PCC force le clergé à interpréter la Bible selon les valeurs socialistes fondamentales et transforme ainsi la doctrine chrétienne pour qu’elle n’existe plus que de nom.

 

Les Deux Conseils chrétiens chinois [Le Conseil chrétien de Chine (CCC) et le Mouvement patriotique des Trois Autonomies (MPTA), deux organes protestants, collectivement appelés les « Deux conseils nationaux chrétiens » ou les « Deux conseils chrétiens chinois ». Ndlr.]

de la province orientale de Shandong ont publié un document le 21 mai dans lequel ils obligent le clergé chrétien de la juridiction à incorporer l’idéologie socialiste dans le contenu de leurs sermons. Intitulé Plan de mise en œuvre pour l’organisation d’activités sur les « Quatre exigences » dans les lieux de culte à travers la province, le document oblige le clergé à guider les croyants dans le renforcement de leur position idéologique en intégrant les valeurs socialistes fondamentales dans les activités religieuses collectives et la vie quotidienne. L’objectif final est d’inculquer ces valeurs dans l’esprit des croyants.

 

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan, les Églises ont été obligées d’accrocher des affiches de propagande préparées par le gouvernement avec des versets de la Bible illustrant les douze principes des valeurs socialistes fondamentales, à savoir : prospérité, démocratie, civilité, harmonie, liberté, égalité, justice, État de droit, patriotisme, engagement, intégrité et amitié.

 

Par exemple, selon le gouvernement, « la démocratie » correspond à Proverbes 15:22, « Les projets échouent, faute d’une assemblée qui délibère ; mais ils réussissent quand il y a de nombreux conseillers. »

 

La « civilité » est illustrée par Jacques 3:17, « La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie. »

 

« La liberté » correspond à Galates 5:13, « Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair ; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres. »

 

« L’État de droit » se réfère à Matthieu 5:17, « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. »

 

Cette situation dans le Shandong où les autorités chinoises associent les croyances chrétiennes à l’idéologie socialiste n’est pas un cas isolé. À la fin de l’année dernière, des informations sur l’Interprétation théologique des valeurs socialistes fondamentales, une publication de Wang Heping du Bureau de théologie de l’archidiocèse catholique de Pékin ont circulé en ligne. L’auteur tenterait d’établir des liens entre les principes du socialisme chinois et la doctrine catholique, en interprétant les valeurs socialistes fondamentales selon la perspective de la foi catholique. Ce à quoi certains chrétiens ont fait remarquer qu’élever les valeurs socialistes fondamentales au rang de la théologie équivalait à traiter le Parti communiste comme Dieu.

 

Le 17 avril, les services gouvernementaux de la ville de Xinxiang, dans la province centrale du Henan, ont convoqué les pasteurs des Églises de la région à une réunion pour leur donner l’ordre d’intégrer, à des degrés divers, l’idéologie du Parti et la culture traditionnelle chinoise dans le contenu des sermons.

 

L’un des pasteurs a dit à Bitter Winter que cette initiative s’inscrivait dans le cadre de la politique de « sinisation » du christianisme. Le gouvernement a pour objectif de faire croire aux croyants qu’il n’y a pas de contradiction entre la culture traditionnelle chinoise et la Bible ; les deux coexistent en toute harmonie. Il prend l’exemple de la citation suivante de Confucius (551-479 av. J.-C.), le philosophe et maître chinois le plus influent : « Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas que l’on te fasse à toi-même » pour l’assimiler à Luc 6:31 : « Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux ». En outre, la citation de Mao Zedong sur la nécessité de « servir le peuple » est interprétée comme le commandement « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Marc 12:31).

 

Comme l’a rapporté Bitter Winter, les autorités du comté de Luoning, dans le Henan, ont ordonné à une Église protestante approuvée par le gouvernement de retirer le commandement « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » des dix commandements, n’en laissant ainsi que neuf.

 

Le PCC suit la voie de l’Allemagne nazie qui avait publié sa version dé-judaïsée du Nouveau Testament. Un an plus tard, elle avait produit un nouveau catéchisme qui contenait douze Commandements révisés, au lieu de dix. Parmi ces douze Commandements, figurait : « Respectez votre Führer et votre maître ».

 

En mars, la province du Hunan, dans le centre-sud du pays, a publié un Aperçu du plan de travail quinquennal pour promouvoir la « sinisation » du christianisme dans le Hunan. Le document donne l’ordre de « fouiller en profondeur dans la Bible pour en extraire un contenu compatible avec les valeurs socialistes fondamentales, d’unir ses forces pour compiler des documents de lecture faciles à comprendre qui seront distribués aux membres du clergé et aux croyants laïcs des Églises locales, et de les promouvoir largement auprès des chrétiens et d’étendre leur influence ».

 

La « sinisation » du christianisme a donné naissance à de nombreux sermons ridicules. Lin Chaoqun, pasteur d’une Église des Trois-Autonomies dans la province de Fujian, au sud-est du pays, a interprété l’histoire biblique de Jésus qui nourrit cinq mille hommes avec cinq miches de pain et deux poissons, et de ses disciples qui ramassent douze paniers remplis des restes de nourriture en morceaux comme un code de conduite pour prendre soin de l’environnement. À cette période, il faisait chaud, expliqua le pasteur, et s’ils n’avaient pas ramassé les morceaux de nourriture, la chaleur du soleil l’aurait fait pourrir et cela aurait ainsi pollué l’environnement. Le pasteur Lin s’est servi de l’histoire pour expliquer le concept de « civilité » qui fait partie des valeurs socialistes fondamentales.

 

« Démanteler des croix et hisser le drapeau national sont des pratiques visibles à la surface ». En revanche, incorporer les valeurs socialistes fondamentales dans la Bible est la plus insidieuse des ruses et cela perturbe facilement le cœur des croyants. C’est une déformation de la foi chrétienne. C’est l’œuvre du diable », affirme un pasteur des Trois-Autonomies. Et d’ajouter : « La situation devient de plus en plus dramatique ; le gouvernement augmente progressivement la pression. En fin de compte, il veut éliminer complètement les croyances religieuses. »

 

Le PCC renforce aussi l’éducation « rouge » du clergé. Le 18 mars, le Comité des affaires ethniques et religieuses de la ville de Wuhan, dans la province centrale de Hubei, a lancé une formation d’endoctrinement d’une semaine pour 44 membres du clergé des Églises membres de l’Association patriotique des catholiques chinois (contrôlée par le PC chinois. Ndlr.). Les cours comprenaient des sujets tels que « l’esprit du 19e Congrès national », « la pensée socialiste de Xi Jinping avec des spécificités chinoises dans une nouvelle ère », « les valeurs socialistes fondamentales », « I Ching et la philosophie », etc.

 

Reportage : Xin Lu

 

Source : Bitter Winter, un magazine sur la liberté religieuse et les droits humains en chine / Belgicatho

Note du Blog Christ-Roi. L'idée de faire de Jésus un socialiste était déjà celle des "illuministes" francs-maçons au XVIIIe siècle (à partir de la 16e minute dans la video ci-dessous). Un hasard sans doute : 

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24 juin 2019 1 24 /06 /juin /2019 16:15

Dans une conférence donnée au Centre d'Études et de Prospective sur la Science (CEP) à Issy-les-Moulineaux le 16 mars 2019, l'historienne Marion Sigaut dresse l'état des lieux d'une évolution calamiteuse de l'école et de l'instruction en France depuis la Révolution.

 

Extraits

 

"Au siècle de Louis XIV et de Louis XV des écoles de village étaient prises en charge par les communautés des habitants. Les habitants achetaient ou construisaient ou louaient la maison d'école. Les parents apportaient une contribution pour leurs enfants et la communauté suppléait ceux qui ne pouvaient assumer la totalité. L'existence de ces écoles est attestée depuis le Moyen-Âge, c'est-à-dire que ce n'est pas une nouveauté du siècle de Louis XIV. Et à cette époque les curés choisissait des clercs pour faire la classe, mais au XVIe siècle, c'est-à-dire la fin du Moyen-Âge, ce que l'on appelle la 'Renaissance', un ambassadeur vénitien déclara qu'il n'y avait personne en France qui ne savait lire et écrire. C'est bien évidemment exagéré, mais c'est quand même éclairant sur l'impression que pouvait donner sur un voyageur étranger l'état des écoles en France. On disait que escoles et collèges étaient répandus par toutes les villes et villages du Royaume. Le clergé surveillait que les précepteurs ne demandaient pas de prix exagérés et que leurs enseignements soient bons. L'Église voulait aussi surveiller, je cite, la qualité des comédies, tragédies, dialogues ou colloques oraisons qu'on y représentait. Imaginez-vous la richesse de ce qu'on offrait aux écoles.

 

"Les guerres civiles (guerres de religion et Fronde) avaient dégradé le réseau des écoles primaires qui ne se relevèrent qu'au XVIIe siècle. Louis XIV, qui voulait éradiquer le protestantisme, encouragea le renouveau des petites écoles. Le 13 décembre 1698, Louis XIV décrète: 'Enjoignez à tous, pères, mères et tuteurs qui sont chargés de l'éducation des enfants et nommément de ceux dont les pères et mères ont fait profession de la religion prétendue réforme (c'est-à-dire le protestantisme) de les envoyer aux dites écoles et catéchismes jusqu'à l'âge de quatorze ans. C'est une façon (pour lutter contre le protestantisme) de déclarer l'école obligatoire.

 

"Louis XIV prescrit aux communautés, de s'imposer pour pourvoir à la subsistance des maîtres et des maîtresses et fixa leur salaire à cent cinquante livres par an pour les hommes et cent livres par an pour les femmes. Cette dépense devint obligatoire à partir de ce moment-là.

 

"En 1724, nous sommes sous Louis XV, un an après la fin de la Régence, une déclaration réitère les prescriptions de Louis XIV. Il est alors décidé de relever les noms des enfants qui ne vont pas à l'école et de faire poursuivre les parents pour les obliger de les envoyer à l'école, sachant que si c'est une question financière, la communauté pourvoira.

 

"Les curés sont enjoints par leur hiérarchie de prêcher l'école en chaire, l'école est indispensable à la jeunesse. Il les exhorte à ouvrir et à faire fonctionner des écoles ouvertes à tous, riches et pauvres.

 

"[...] Il est impensable qu'on impose aux parents un maître dont ils ne veulent pas.  Ce sont les habitants qui fixent les honoraires du directeur d'école. Ce sont eux qui nomment le maître d'école en assemblée générale de village jusqu'à la Révolution... Et c'est là que cela va s'effondrer, je vous expliquerai comment.

 

"On peut faire appel à candidatures par voies ou d'affiches ou de journal dans la ville la plus proche.

 

"En ville, les candidats sont examinés par un curé ou les notables qui testent leurs connaissances devant un jury réunis dans l'église, et on les fait chanter, paraît-il aussi. Au village, on demande au curé ou au maître sortant de se charger de cet examen.

 

"Le village vote à haute-voix. C'est l'assemblée générale.

 

"La nomination fait l'objet d'un acte devant notaire. On a recruté un recteur d'école, on va passer un contrat, dont les termes sont débattus par les habitants. Il n'y a pas un contrat-type. Chaque village a décidé de son contrat avec son instituteur.

 

"L'école fonctionnait essentiellement en hiver. Le matin, la messe, c'est une école chrétienne, nous sommes en France. On apprend la lecture, l'écriture, et l'arithmétique, le calcul. Lire, écrire, compter. Et on apprend le latin. Et on fait copier des textes latins sur des pages blanches. Les élèves doivent savoir véritablement écrire. On leur fait copier des textes sur des pages. Et la demande est très forte de la part de la population du village d'apprendre à lire des vieux manuscrits, parce que dans les vieux textes qui sont conservés dans chaque paroisse, il y a les contrats passés avec le Seigneur, c'est-à-dire les droits de la communauté. Et quand on ne sait pas lire, on peut se faire avoir. Or, on apprend à lire à ces enfants, dans l'espoir qu'ils puissent se faire les défenseurs de la communauté en cas d'abus contre la communauté. Aujourd'hui on appellerait cela la paléographie, à l'époque on appelait cela savoir lire les anciennes chartes de la communauté.

 

"Le paiement des gages du recteur d'école était assuré par les parents qui payaient en fonction de leurs moyens. C'est l'Assemblée (du village) qui décidait qui paye quoi et combien. Aucune injonction ne venait de plus haut. Dans certains pays on pouvait payer en nature (oeufs, oies, pains, ce qu'on pouvait apporter au recteur d'école). 

 

"De toutes façons le maître était payé la somme qui a été fixée par le roi. Le roi a fixé un salaire minimum. Le roi a voulu qu'on ne puisse pas mal payé les recteurs d'école.

 

"Or période scolaire, le maître se rendait utile à d'autres occupations qui étaient à sa portée. Il n'était plus payé mais il pouvait faire autre chose.

 

"Les instituteurs du doyenné étaient rassemblés une ou deux fois par an pour mise à niveau et instruction de leurs devoirs. Il était impensable qu'un instituteur ou qu'un recteur d'école fasse sa petite affaire de son côté sans mise à niveau et contrôles. Ils étaient interrogés par les évêques qui faisaient des tournées et interrogeaient aussi les enfants. C'est l'équivalent de l'Inspection d'Académie. S'il y avait des plaintes contre les directeurs d'école, on pouvait les révoquer. Les maisons d'école étaient soit données par les seigneurs, soit données par les curés, ou quelques personnes généreuses. Certaines étaient fournies par la fabrique, c'est-à-dire l'assemblée qui gère les biens de l'église. La majorité était l'affaire de la communauté et de ses seules ressources.

 

"[....] Donc l'éducation était l'affaire des parents, l'affaire de la religion et l'affaire de la communauté.

 

"Dans le département de l'Aube, en 1789, 72% des hommes savaient lire.

 

"À l'époque des Lumières, qui commence avec l'Encyclopédie à la fin des années 1740, on commence à entendre des récriminations contre la multiplicité des écoles publiques et gratuites qui nuisent à l'agriculture.

 

"[...] La critique contre la gratuité et le nombre d'école montre combien l'instruction était répandue dans le petit peuple. Les attaques sont conjuguées entre le mouvement des Lumières et les jansénistes. C'est un fait. On les retrouve la main dans la main dans tout ce qui a sapé l'autorité de l'Église et du roi, c'est-à-dire les jansénistes depuis qu'ils existent et les francs-maçons ou "Lumières", puisqu'on peut dire que c'est la même chose, depuis qu'ils existent également.

 

"Le janséniste La Chalotais, tombeur des jésuites (c'est lui qui a réussi à faire interdire les Jésuites, dont le rôle principal était l'éducation et l'instruction gratuite pour tous) publie en 1762 un Essai d'Éducation nationale. Écoutez ce qu'il dit : 'N'y a-t-il pas trop d'écrivains, trop d'Académies, trop de collèges ? Autrefois, il était difficile d'être savant faute de livres, maintenant la multitude des livres empêche de l'être. Il n'y a jamais autant d'étudiants dans le royaume où tout le monde se plaint de la dépopulation.' Plus les gens savent lire, moins ils font d'enfants ! Ah bon ?!...'Le peuple même veut étudier. Des laboureurs, des artisans envoient leurs enfants dans les collèges des petites villes où il en coûte peu pour vivre. Parce que aux collèges des petites villes, les paysans pouvaient apporter leur nourriture à leurs enfants. En multipliant les collèges dans les petites villes, il y avait véritablement moyen d'apporter l'enseignement secondaire aux paysans. 'Quand ils ont fait de mauvaises études qui ne leur ont appris qu'à dédaigner la profession de leurs pères, ils se jettent dans les cloîtres (ce qui est une façon de dire qu'on ne devient clerc que quand on a raté : encore une calomnie). Dans l'état ecclésiastique ils prennent des offices de justice et deviennent souvent des sujets nuisibles à la société. Les frères de la doctrine chrétienne qu'on appelle 'ignorantins' sont survenus pour achever de tout perdre, ils apprennent à lire et à écrire à des gens qui n'eussent dû apprendre qu'à dessiner et à manier le rabot et la lime, mais qui ne veulent plus le faire. Le bien de la société demande que les connaissances du peuples ne s'étendent pas plus loin que ses occupations. Tout homme qui voit au-delà de son triste métier ne s'en acquittera jamais avec courage et avec patience.' Si ce n'est pas de la haine du peuple, en tout cas c'est de la haine de l'éducation pour le peuple ! Clairement.

 

"Une des lettres de Voltaire du 4 mai 1762, concernant le texte de L'Essai l'Éducation nationale de La Chalotais est classée avec cette mention : 'Très belle lettre d'envoi de son ouvrage contre la constitution des Jésuites et le fanatisme qu'elle renferme et contre la barbarie de l'éducation française.' La barbarie : apprendre à lire et à compter aux enfants du peuple, c'est de la barbarie... Voltaire applaudit à tout rompre: 'Je vous remercie, écrit-il à La Chalotais, de proscrire l'étude chez les laboureurs. Moi qui cultive la terre (alors Voltaire qui cultive la terre, imaginons ! C'est l'époque où quand vous êtes propriétaire d'un terrain vous vous dites 'laboureur'. C'est cela la catastrophe, c'est que tous les bourgeois qui ont investi dans la terre prétendent parler pour l'agriculture), je vous présente requête pour avoir des manœuvres et non des clercs tonsurés. Il est à propos que le peuple soit guidé, mais non pas qu'il soit instruit : il n'est pas digne de l'être.' (Voltaire) 

 

"En 1766, Voltaire écrit à son ami Damilaville: 'Je crois que nous ne nous entendons pas sur l'article du peuple que vous croyez digne d'être instruit. J'entends par peuple la populace qui n'a que ses bras pour vivre. Je doute que cet ordre de citoyens ait jamais le temps ni la capacité de s'instruire : il mourrait de faim avant de devenir philosophe. Il me paraît essentiel qu'il y ait des gueux ignorants. Si vous aviez comme moi une terre, si vous aviez des charrues, vous seriez de mon avis. Ce n'est pas le manœuvre qu'il faut instruire, c'est le bon bourgeois, c'est l'habitant des villes. Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu. (Voltaire)

 

"Savez-vous que Rousseau, Jean-Jacques - vous savez, celui qui a abandonné ses enfants qui a écrit un traité sur l'éducation ! -, en 1761, il a écrit dans La Nouvelle Héloïse 'n'instruisez pas l'enfant du villageois car il ne lui convient pas d'être instruit.'

 

"En 1774, les 'Lumières' arrivent au pouvoir et réussissent à imposer l'économie de marché en lieu et place de l'économie morale sous la protection du roi. (Cela a fait l'objet de plusieurs de mes conférences). Turgot a convaincu Louis XVI de laisser filer le prix du blé, donc du pain du peuple, 'pour le bien de tous' : Majesté, quand le pain sera trop cher, ce n'est pas grave..., cela s'arrangera. 

 

Lire : La souffrance ouvrière sous la république

 

"Le problème de Turgot, c'est que le peuple n'est pas d'accord. Turgot a écrit : 'Le roi met sous les yeux de ses sujets leurs véritables intérêts.' C'est-à-dire qu'en imposant le libéralisme, le roi présente à ses sujets leurs véritables intérêts. Le peuple ne sait pas quels sont ses intérêts : il faut qu'on lui montre... '[...] Et entend prévenir ou calmer les inquiétudes que le peuple conçoit si aisément sur cette matière, et que la seule instruction peut dissiper.' On va expliquer au peuple ce qui est bon pour lui, et s'il n'est pas d'accord, on va l'éduquer... Et bien voilà le programme (des 'Lumières') ! On peut s'attendre au pire, et il va arriver.

 

"En 1783 (on approche de la catastrophe) paraissent des Vues patriotiques sur l'éducation du peuple, d'un certain Louis Philipon de la Madelaine. Au chapitre intitulé 'Dangers des écoles répandues dans les bourgs et villages', il dit : 'On se plaint que les campagnes manquent de bras, et que le nombre des artisans déminue, que la classe des vagabonds augmente, n'en cherchons la cause que dans cette multitude d'écoles dont fourmillent nos bourgs et nos villages. Il n'y a pas de hameau qui n'ait son grammairien et que fait-il d'autre que de semer parmi les manœuvres, les artisans et les laboureurs le dégoût de leurs professions. Je le dis hardiment : il n'y aura jamais de bonne éducation pour le peuple si l'on ne commence à faire disparaître du milieu des bourgs et des campagnes ces recteurs d'école qui dépeuplent nos champs et nos ateliers.' On appelle cela : les 'Lumières' !  

 

 

La Révolution

 

"Le Roi Louis XVI accepte de renoncer à fixer le prix des subsistances, qu'on appelait la taxation, au profit du libre marché et de la loi de l'offre et de la demande. La France va sortir du monde du Bien commun pour entrer dans le monde du profit.

 

"[...] On a écrasé l'infâme (selon le mot de Voltaire 'Écrasez l'infâme'). D'un seul coup d'un seul, la Révolution a asséché tous le services publics gratuits.

 

"Le 1er mai 1775 (petit retour en arrière), Turgot avait déjà condamné les enfants au travail en appauvrissant dramatiquement les pères de famille. Va-t-on encore instruire les enfants, mais avec quoi ?

 

"En avril 1792, la Révolution a avancé. Le franc-maçon Condorcet remet à la Législative un projet intitulé 'Organisation générale de l'Instruction publique'. Condorcet, c'est un libéral, ami de Turgot, qui veut qu'on enseigne le libéralisme qui ne passe pas spontanément. (Dans la mentalité des 'Lumières'), il faut comprendre une chose, le peuple est bête. Quand le peuple ne veut pas quelque chose c'est parce qu'on la lui a mal expliquée. Cela, ça marche à tous les coups. On nous le refait (encore aujourd'hui) en permanence (le fameux 'il faut faire de la pédagogie'... Ndlr.).

 

"Le 18 décembre 1792, pendant le procès du Roi, Jean-Baptiste Leclerc, du comité d'instruction publique de la Convention, déclare : 'Au moyen de l'Instruction commune, vous déjouez toutes les passions funestes au Bien public et vous dérobez le coeur des enfants à l'aristocratie des parents, à leur orgueil et à leur fanatisme.Donc il est dorénavant bien clair que l'école va consister à retirer les enfants à l'influence délétère de leurs parents ! On est exactement à l'inverse de ce qu'a été tout l'esprit de l'instruction pendant les siècles de royauté.

 

"À propos du terme aristocratie, il faut savoir qu'à partir de 1789, le bien c'est patriote et mauvais c'est aristocrate.

 

"[...] Que disent les révolutionnaires de l'éducation ?

 

"Danton dit : 'Mon fils ne m'appartient pas, il est à la république.'

"Le 12 décembre 1793, Danton déclare: 'Il est temps de rétablir ce grand principe qu'on semble méconnaître que les enfants appartiennent à la république avant d'appartenir à leurs parents; [...] Nous devons dire aux parents: nous ne vous les arrachons pas vos enfants, mais vous ne pouvez les soustraire à l'influence nationale.' Mais si on les arrachait, ce serait quoi la différence ?

 

"[...] Le 7 mai 1794, Robespierre écrit : 'La Patrie a seule le droit d'élever ses enfants, elle ne peut confier ce dépôt à l'orgueil des familles ni aux préjugés des particuliers.' Tout ce que vous pensez, chers amis, n'est que préjugé si vous n'êtes pas d'accord avec eux...

 

"Le 1er juin 1794, Bertrand Barrère déclare : 'Les enfants appartiennent à la famille générale, à la république, avant d'appartenir aux familles particulières.'

 

"Et bien en avril 2013, Laurence Rossignol (sénatrice, porte-parole du PS. Ndlr.) déclarait : 'Les enfants n'appartiennent pas à leurs parents.'

 

Laissons là l'histoire, parlons de l'école du mondialisme

 

"En mai 2010, l'UNESCO a publié les principes directeurs sur l'éducation sexuelle destiné à tous les professionnels de l'enseignement du monde. 

 

"C'est l'UNESCO, il s'agit d'une politique mondiale, c'est valable pour la planète entière et il est impensable de penser pouvoir s'y soustraire, même si ce n'est (théoriquement) pas contraignant.

 

"'Il faut, disent-ils, aux enfants une éducation sexuelle avant qu'ils soient sexuellement actifs, et leur donner des informations scientifiquement précises.' Voilà donc maintenant ce dont on va s'occuper. On va apprendre le sexe aux enfants. C'est cela maintenant l''éducation'. Et à partir de 3 ans vous n'avez plus les moyens de vous y opposer.

 

"Qu'est-ce que des informations scientifiquement précises concernant l'éducation sexuelle? Il n'existe pas de 'science de la sexualité' hormis les délires pervers d'un certain Kinsey. Vous avez un livre excellent de mon amie Judith Reisman, que je vous recommande de lire, en sachant que c'est extrêmement pénible.

 

Lire : 

 

Le scandale de la théorie du genre : les "travaux" d'Alfred Kinsey et la Fondation Rockefeller

Marion Sigaut – Les droits sexuels, la destruction programmée de l'enfance et de la famille

 

"Kinsey a inventé la pseudo science sexuelle. Il était un pervers et un escroc. Il n'existe pas de science de la sexologie, hors de Kinsey, qui n'a jamais été validée par aucun comité scientifique indépendant. Nous sommes là en pleine perversion à l'échelle de la planète.

 

"Quelques idées maîtresses et autres principes directeurs que l'on inculquera aux enfants d'après l'UNESCO

 

"On va apprendre aux enfants que chaque individu a le droit de prendre ses propres décisions.' Qu'est-ce que cela vient faire dans une éducation sexuelle ? En quel honneur d'abord, et où est l'autorité des parents là-dedans ?

 

"'Les parents et autres membres de la famille guident et orientent leurs enfants dans leurs décisions. Le rôle des parents est de guider et d'orienter, pas de décider. On évacue l'autorité parentale. Et on parle d'éducation sexuelle, pas d'autres choses.

 

"'Des adultes de confiance peuvent être sources d'aides et de soutien.' C'est qui les adultes de confiance ? Quelle garantie a-t-on qu'un 'adulte de confiance' ne soit pas un subordonneur, un pédophile ? Et qui va choisir ? C'est l'enfant ? Oui, puisqu'il n'a pas de papa ni de maman. L'enfant a le 'droit' de prendre ses propres décisions.

 

"Entre cinq et huit ans on aborde ce qu'est un abus sexuel.' On explique qu'il existe des pratiques positives et des pratiques néfastes, à cinq ans. 

 

Un 'abus sexuel', c'est un attouchement incorrect ou une relation sexuelle non-désirée ? Il y aurait donc de srelations sexuelles désirées et correctes à cinq ans ? On introduit ici l'idée que si l'enfant est d'accord, il n'y aura pas d'abus. Cinq ans...

 

'Toute personne, sans considération de son état de santé, de sa religion, de son origine, de sa race, de sa situation matrimoniale peut élever un enfant, lui donner l'amour auquel il la droit.' Il a le droit d'éduquer son enfant, ou celui d'un autre ? Ce n'est pas dit là. On est en train d'inculquer aux enfants que l'adoption est un droit, donc que chaque personne sans distinction possède un droit sur les enfants des autres... Les vôtres, mesdames et messieurs. Les vôtres.

 

"'Il existe des personnes qui ne sont pas capables de s'occuper des enfants.' Alors tout le monde a droit, mais il y en a qui n'en sont pas capables. On peut donc les retirer et les donner à d'autres. Et puisque les enfants appartiennent à la république ?

 

"L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié également en 2010 les Standards pour l'éducation sexuelle en Europe. C'est la même année, mais ce n'est pas le même texte.

 

Préambule."'Il faut donner l'éducation sexuelle notamment dans les écoles, ce qui n'est pas toujours aisé. La démarche rencontre souvent des résistances motivées le plus souvent par des peurs et des préjugés'. Alors quand vous n'êtes pas d'accord, c'est parce que vous avez des préjugés... On l'a déjà dit, mais bis repetita. Si vous n'êtes pas d'accord qu'on enseigne l'éducation sexuelle de cette manière-là à vos enfants, c'est que vous avez peur et que vous avez des préjugés ! C'est comme les gens qui avaient peur que le prix du pain soit prohibitif... Vous avez peur et vous avez des préjugés. Donc on va vous y obliger puisque vous n'êtes pas d'accord. Cela c'est le principe, quand le peuple n'est pas d'accord, on le force. 

"'Pour être suffisamment valorisée, l'éducation sexuelle devrait devenir une branche d'examen.' On a déjà des examens en biologie. On va faire passer des examens en quoi ? En masturbation, en changement de sexe, en pose de préservatif ? Cela a déjà a eu lieu. On fait poser des préservatifs dans des écoles, sur des objets en plastique. Et moi j'ai le témoignage d'une fille qui quand elle l'a fait à treize ans, elle était morte de honte, car les garçons hurlaient dans la classe. Évidemment puisque l'enseignement est mixte... Tout va bien !

 

"La psychologie, et plus spécialement la psychologiquement du développement montre que les enfants naissent sexués.' Alors si c'est pour dire qu'il y a garçon et fille, on le savait déjà. Mais ce n'est pas cela que ça veut dire. Cela veut dire que les enfants naissent sexuels. Et qui a dit que 'les enfants naissent sexuels' ? Alfred Kinsey. Il est l'alpha et l'omega de toutes ces horreurs. Kinsey a dit: 'Children are sexuals from birth', 'les enfants sont sexuels dès la naissance', et il l'atteste par un tableau qui a été publié dans ses ouvrages et que Judith Reisman a démonté. Il a violé et fait violé des centaines d'enfants par des pédophiles et à chaque hurlement il écrivait : 'orgasme'. Et c'est cela qui sert de référence pour dire que les enfants naissent sexuels dès la naissance !

 

"On veut réduire la sexualité au plaisir qu'on y trouve et évacuer le reste. Fort de ces grands principes on conclut que l'éducation commence dès la naissance. Alors c'est quoi ?

 

[...] De quoi parle-t-on ici si ce 'nest de vagabondage sexuel comme d'une activité de loisir. A-t-on pensé quelque part à dire qu'on peut avoir une relation sexuelle par amour ? Je ne vous parle même pas pour fonder une famille. Nulle part l'amour n'est mentionné.

 

"'L'éducation sexuelle est fondé sur l'égalité des sexes, l'autodétermination et l'acceptation de la diversité.' L'égalité des sexes, est-ce pour les hommes le droit d'avorter et pour les femmes le pouvoir d'avoir des problèmes de prostate ? Et la diversité, c'est quoi ? C'est la diversité des migrants et des autochtones, des homos et des hétéros ? Et bien oui, c'est cela la 'diversité'. C'est le monde de fous dans lequel on est en train de nous faire tomber.

 

"'L'éducation sexuelle est basée sur des informations précises et scientifiquement étayées.' Bis repetita, il n'y a rien à part Kinsey.

 

"'Les objectifs de l'éducation sexuelle sont de favoriser le respect de la diversité sexuelle.' Cela veut dire que toutes les perversions sexuelles vont être considérées comme se valant les unes les autres. Un ne pas discriminer, deux, égalité pour tous.

 

"... 'et les différences entre sexes, ainsi que la prise de conscience de l'identité sexualle et des rôles sexuellement attribués au genre.' Vous n'êtes pas une dame ou un monsieur, vous êtes simplement une dame qui a choisi d'être une dame et un monsieur qui a choisi d'être un monsieur. Ce qui est la négation du simple bon sens. Nous sommes nés homme ou femme avec les chromosomes afférents et rien n'a jamais changé en la matière.

 

"Donc, la diversité sexuelle c'est l'introduction de l'homosexualité dans les cours de sexualité à l'école. Or, qu'on le veuille ou non l'homosexualité ne représente et n'a jamais représenté au-delà de 5% de la population. C'est moins de 5% et on va présenter cela comme la norme.

 

"Les différences entre les sexes n'ont pas besoin d'être enseignées à l'école, qui est là pour enseigner les savoirs. Et les rôles associés aux genres, c'est la théorie du genre. or, aucune caution scientifique sérieuse n'a  jamais cautionné cette théorie. C'est juste un délire.

 

"'Favoriser le développement psychosexuel des individus en apprenant à exprimer des sentiments et des besoins, à mener une vie sexuelle agréable et à développer sa propre identité sexuelle et ses propres rôles de genre.' Voilà le programme de l'OMS. L'école est-elle là pour apprendre aux jeunes à mener une vie sexuelle agréable ? Pour vous, non, pour moi, non, pour eux, oui.

 

"Et c'est quoi développer ses propres rôles de genre ?

 

"Pour avoir un impact positif, l'éducation sexuelle doit d'abord avoir sa place attitrée dans les programmes scolaires et être traitée de manière approfondie tout au long de la scolarité.' Alors maintenant, on ne sait plus ni lire ni écrire, on ne sait pas que la France existait avant 1789. Mais on va devenir incollables sur le sexe.

 

"Entre 4 et 6 ans, qu'allons-nous apprendre aux enfants ? On les renseigne sur 'la reproduction humaine, la consolidation de leur identité sexuelle', à quatre ans... On va consolider leur identité sexuelle. On va leur apprendre la masturbation, le plaisir, et la satisfaction à se toucher. Alors Marlène Schiappa quand elle lançait un appel l'été dernier en disant 'non, il n'est pas question d'enseigner la masturbation à l'école' n'a pas lu les programmes. Et bien moi je les ai lus et j'ai écrit un petit livre 'Les droits sexuels', il y a toutes les références dedans.

 

"On va entre 4 et six ans, les différentes conceptions de la famille. Ce n'est définitivement plus papa et maman. Il y a différentes conceptions, il y a papa et papa, maman et maman, et puis papa et papa et papa, et oui pourquoi s'arrêter à deux ?... A quel titre ?

 

"On va leur apprendre des relations entre personnes de même sexe et les différentes normes en matière de sexualité. Alors si ce n'est pas la promotion de l'homosexualité et de toutes les perversions ?

 

"Et on va leur enseigner la conscience de pouvoir choisir 'Mon corps m'appartient.' J'ai reçu le témoignage d'un papa qui a pris son enfant sur les genoux après l'école et qui lui a dit : 'Papa, mon corps m'appartient.'

 

"Le corolaire de mon corps m'appartient, c'est j'ai le droit de dire non, mais le corolaire de j'ai le droit de dire non, c'est de dire j'ai le droit de dire oui.

 

"Je vais m'arrêter là. C'est de l'anti-éducation. L'école de la république, obligatoire désormais à partir de 3 ans, a totalement inversé les valeurs et a volé leurs enfants à leurs parents. Et il est temps de réagir parce que maintenant la loi est contre vous.

 

"[...] Je crois que le code civil est encore avec les parents. Il faut le faire valoir. Vous avez l'autorité parentale. Ces cours sont d'authentiques attentats à la pudeur. L'attentat à la pudeur est encore valable en France. Mais en face, vous avez le diable... Vous ne devez pas agir seuls. Il faut lancer des actions collectives. Je sais que François Billot de Lochner a commencé. Il faut lancer des actions collectives, en plainte pour attentat à la pudeur et détournement de mineur."

 

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22 juin 2019 6 22 /06 /juin /2019 11:07

Serge Petitdemange, ancien officier marinier de la Marine nationale, dirigeant du mouvement "Renaissance française", dénonce l'influence de la franc-maçonnerie qui gangrène la justice française et monégasque et a "saccagé des vies entières", "anéanti des vies" de justiciables.

Dans sa video du 21 juin, au sujet du royaume monégasque, il dit très justement  : "Quand le peuple et les institutions marchent la main dans la main, le simple bonheur de vivre règne."

Depuis le décès du prince Rainier, à Monaco, la France n'a de cesse de s'immiscer dans les affaires du Rocher par le biais de la franc-maçonnerie. Serge Petitdemange conseille donc au prince Albert de "regarder à deux fois" avant de "ratifier une prochaine affectation d'un magistrat français en principauté", et "d'"adopter" ce qu'il "propose depuis plus d'un an pour la France et son peuple, à savoir l'adoption d'un quatrième pouvoir, celui du peuple souverain chargé de surveiller le bon fonctionnement des trois pouvoirs existants.

 

Extrait :

 

"La principauté de Monaco étant un Etat souverain disposant de sa propre Constitution du 17 décembre 1962.

"[...] Pour bien comprendre le problème, par opposition à l'article 1er de la constitution française du 4 octobre 1958 (qui dit ceci : 'La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale', ce qui signifie qu'en France la justice est rendue au nom de la république), l'article 9 de la principauté de Monaco précise que 'la religion catholique, apostolique et romaine est religion d'État.' À Monaco, la justice est rendue au nom de Dieu. Le Prince Albert de Monaco est constitutionnellement le garant de la Constitution monégasque.

"Seulement voilà, depuis le décès du prince Rainier, la France n'a de cesse de s'immiscer dans les affaires du Rocher par le biais d'une secte pernicieuse que j'ai dénoncée dans ma video du 15 mai 2019 [dans laquelle Serge Petitdemange affirme: "Je m'adresse à ceux (des magistrats) dont le serment prêté à la franc-maçonnerie, principalement la Grande Loge nationale de France et le Grand Orient, est pour eux supérieur à celui prêté à la république. Je porte à la connaissance de mes concitoyens les signes de reconnaissance employés : triangle pointe en haut, triangle pointe en bas, et les trois points alignés. Ces codes de reconnaissance permettent de confirmer ou d'infirmer la décision prise en instance précédente, que la prochaine instance suivra à l'étape suivante. Si un jugement est renvoyé en appel ou en cassation, le juge saura immédiatement si son confrère demande la confirmation du dit jugement. Dès lors les cours d'appel ou de cassation ne jouent que le rôle d'exécutant en jouant ce jeu inique de trafics d'influence. C'est ignoble et totalement illégal. [...] Un juge qui décide de faire passer les intérêts d'une secte quasi-satanique avant les intérêts de la justice est un fourbe, un traître [...] vis-à-vis du serment prêté."] 

[...] Monaco dispose bien d'un pouvoir judiciaire. Comment alors faire comprendre au prince Albert que ses cours et tribunaux sont gangrénées par des magistrats français francs-maçons ? L'antinomisme est flagrant : un franc-maçon est par essence anticlérical, il vénère le G.A.D.L.U (le Grand Architecte de l'Univers), mais pas Dieu. Comment alors, en toute conscience, un magistrat français franc-maçon, rendant la justice au nom de la république, lorsqu'il exerce en France, une fois affecté à Monaco, toujours incroyant, peut-il rendre la justice dans un pays souverain, dont la Constitution le contraint à la rendre au nom de Dieu ?... Tous les rouages de la justice et des forces de l'ordre monégasques sont corrompus par cette secte maléfique, comme en France. Le pire, c'est que les magistrats français francs-maçons exerçant à Monaco violent la Constitution de la Principauté, mentent au Prince Albert.

"Comme en France, ils sont partout, la justice, la police, l'armée, le corps médical, les avocats, infiltrés, influençant les personnes en vue, dans le but évident de s'en servir à des fins néfastes pour la cohésion et le bonheur du peuple.

"[...] Je pense qu'avant de ratifier une prochaine affectation d'un magistrat français en principauté, le Prince Albert va y regarder à deux fois. C'est ce que je ferais à sa place ! 

"[...] Je propose à l'état monégasque d'adopter ce que je propose depuis plus d'un an pour la France et son peuple, à savoir l'adoption d'un quatrième pouvoir, celui du peuple souverain chargé de surveiller le bon fonctionnement des trois pouvoirs existants. 

"Quand le peuple et les institutions marchent la main dans la main, le simple bonheur de vivre règne.

"[...] L'Italie l'a bien compris, elle qui interdit toute appartenance franc-maçonne aux membres de son gouvernement. Renaissance française' au pouvoir y mettra bon ordre. Le 4e pouvoir est la clé du retour à la normalité de la vie courante de nos compatriotes. L'association monégasque des victimes de la franc-maçonnerie a décidé à l'unanimité de rejoindre le combat de Serge Petitdemange, le combat de Renaissance française."

Note du blog Christ-Roi. La proposition de Serge Petitdemange et du mouvement "Renaissance française" de créer un 4e pouvoir chargé de contrôler le bon fonctionnement des trois pouvoirs existants (en écartant réellement les trafics occultes d'influence) est originale. Elle fait écho au fait que l'unité du peuple et des institutions était le principe de gouvernement de la France jusqu'en 1789, une royauté où la loi appartenait au peuple (le roi ne pouvait y toucher quant au fond), et où peuple et roi étaient un. C'est une secte maléfique, corrompue - la franc-maçonnerie - qui a cherché à dissocier les deux (en appliquant le principe moderne machiavélique "Diviser pour mieux régner".)

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21 juin 2019 5 21 /06 /juin /2019 09:35

Dieu soit béni de nous avoir donné un tel Cardinal qui sache nommer le mal qui ronge l'Eglise. Le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements, est le défenseur de la divine liturgie catholique célébrée dignement. Il voit en effet dans l'incendie de la cathédrale de Paris un "symbole", le symbole d'un "feu", d'"un incendie qui ravage l'Eglise." "Une Eglise qui ne serait pas orientée vers Dieu est une Eglise qui meurt et s’effondre" ! Le rapport à la divine liturgie saute aux yeux :

Incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris : le Cardinal Robert Sarah y voit un "symbole" d'un "feu qui ravage l'Eglise"

« […] Il y a quelques heures j’étais à la cathédrale Notre-Dame de Paris. En entrant dans cette église éventrée, en contemplant ses voûtes effondrées, je n’ai pu m’empêcher d’y voir un symbole de la situation de la civilisation occidentale et de l’Eglise en Europe. Oui, aujourd’hui de tout côté, l’Eglise semble être en flamme. Elle semble ravagée par un incendie bien plus destructeur que celui de la cathédrale Notre-Dame. Quel est ce feu ? Il faut avoir le courage de lui donner son nom. Car, « mal nommer les choses, c’est augmenter le malheur du monde. 

 

« Ce feu, cet incendie qui ravage l’Eglise tout particulièrement en Europe, c’est la confusion intellectuelle, doctrinale et morale ; c’est la couardise de proclamer la vérité sur Dieu et sur l’homme et de défendre et transmettre les valeurs morales et éthiques de la tradition chrétienne ; c’est la perte de la foi, de l’esprit de foi, la perte du sens de l’objectivité de la foi et donc la perte du sens de Dieu.

« [...] Une Eglise qui ne serait pas orientée vers Dieu est une Eglise qui meurt et s’effondre. La flèche de la cathédrale de Paris s’est effondrée : ce n’est pas un hasard ! Notre-Dame de Paris symbolise tout l’Occident. A force de se détourner de Dieu, l’Occident s’effondre. Elle symbolise la grande tentation des chrétiens d’Occident : à force de ne plus être tournés vers Dieu, à force de se tourner vers eux-mêmes, ils meurent.

« Je suis persuadé que cette civilisation vit une crise mortelle. Comme à l’époque de la chute de Rome, les élites d’aujourd’hui ne se soucient que d’augmenter le luxe de leur vie quotidienne et les peuples sont anesthésiés par des divertissements de plus en plus vulgaires. Comme évêque, je me dois de prévenir l’Occident ! L’incendie de la barbarie vous menace ! Et qui sont les barbares ? Les barbares sont ceux qui haïssent la nature humaine, Les barbares sont ceux qui bafouent le sens du sacré, Les barbares sont ceux qui méprisent et manipulent la vie et veulent « augmenter l’homme » !

« [...] La civilisation occidentale est en profonde décadence et en ruine, malgré ses succès scientifiques et technologiques fantastiques et les apparences de prospérité ! Comme la cathédrale Notre-Dame : elle vacille. Elle a perdu sa raison d’être : montrer Dieu et conduire à Dieu.

« [...] Si Dieu perd son caractère central et son primat, l’homme perd sa juste place : il ne trouve plus sa place dans la création, dans les relations avec les autres. Le refus moderne de Dieu nous enferme dans un nouveau totalitarisme : celui du relativisme qui n’admet aucune loi si ce n’est celle du profit. Il faut briser les chaînes que cette nouvelle idéologie totalitaire veut nous imposer ! Si l’homme refuse et se coupe de Dieu, il ressemble à un fleuve immense et majestueux, mais coupé de sa source, tôt ou tard, il sèchera et disparaîtra.

« [...] La crise spirituelle que je décris concerne le monde entier. Mais elle a sa source en Europe. Le rejet de Dieu est né dans les consciences occidentales. L’effondrement spirituel a donc des traits proprement occidentaux. […] »

* * * *

Source: Extraits de la conférence prononcée le 25 mai à Paris par le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements, Pro Liturgia, Actualité du Vendredi, 21 juin 2019.

* * * *

Note du blog Christ-Roi

 

 

Rappelons - signe divin et liturgique majeur ? -, que l'autel qui a été ravagé par l'incendie, la flèche s'étant écroulée sur lui, est l'autel du rite moderne où le prêtre tourne le dos à Dieu pour se tourner vers l'homme..., tandis que l'autel qui a été retrouvé intact et où la messe en latin a été célébrée pendant 800 ans, est le maître-autel, ou autel du rite ancien où le prêtre et l'assemblée sont tournés vers l'Orient, vers la Croix, vers Dieu. Ce qui n'est pas du tout la même chose.

Le Clergé de France ferait donc bien (pour une fois !) de méditer et de s'inspirer des paroles de ce sage Pontife pour songer à redresser l'Eglise-qui-est-en-France plutôt qu'à organiser d'xèmes "rencontres", comités théodule et autres "expériences" d'"équipes liturgiques", qui n'ont jamais réussi finalement qu'à faire baisser le nombre des personnes qui viennent à la messe et donc à détruire la foi.

« En Occident, depuis plusieurs siècles déjà, on ne considère plus la liturgie que sous l’angle pastoral et utilitaire : elle n'est rien de plus qu’un 'outil pastoral' au service de l’évangélisation (voir les messes "fast food" qui devait attirer les jeunes, les messes pour les jeunes, les retournement des autels, les chants “qui plaisent aux gens”, etc. NdCR.), et non le culte objectif et gratuit que l’Eglise rend au Père 'en esprit et en vérité', comme l’enseigne la Tradition. 

« Le 'compromis wojtylien' est cette illusion qui a consisté à croire qu’il était possible de maintenir une doctrine et une morale traditionnelles tout en ayant une liturgie faisant la part belle au modernisme (messes pour les jeunes, retournement des autels, chants “qui plaisent aux gens”, etc.) Ce fut la ligne plus ou moins officieusement (mais non officielle) non pas encouragée mais tacitement acceptée par les papes depuis le Concile, surtout sous les pontificats de Paul VI et Jean-Paul II.

« Les autorités religieuses, soucieuses de ramener l’homme moderne à la foi, ont cru qu’en tolérant une liturgie modernisée et adaptable, on pourrait convertir les hommes d’aujourd'hui à la foi traditionnelle. Or, il faut bien le reconnaître aujourd’hui : ça ne marche pas et ça ne marchera jamais, n’en déplaise à nos experts diocésains en pastorale. 

« Le silence, la tenue, l’orientation de la célébration, le sens du sacré, l’humilité devant le Mystère, la contemplation et la participation intérieure » sont les traits principaux de la nécessaire restauration d’une liturgie traditionnelle. » (Pro Liturgia, D'après Samuel N. Actualité du vendredi 21 juin 2019.)

Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît.

Evangile selon S. Matthieu 6,33

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19 juin 2019 3 19 /06 /juin /2019 07:03

À l’époque de la Grèce antique, des savants affirmaient déjà que la Terre était ronde, sans aucun accès à la technologie. Comment ont-ils fait ? On attribue en général l'idée de la sphéricité de la Terre à l'école pythagoricienne ou à Parménide dès le vie siècle av. J.-C. La Terre était déjà considérée comme sphérique par Platon (Ve siècle av. J.-C.) et par Aristote (IVe siècle av. J.-C.) (Jean-René Roy, L'Astronomie et son histoire, 1982, p. 96).

La plus ancienne estimation de la circonférence de la Terre qui nous soit connue est rapportée par Aristote (De Caelo, Liv. II, chap. 14.) et s'élève à 400 000 stades (~ 60 000 km).

Au IIIe siècle av. J.-C., Eratosthène déduisit la circonférence de la Terre (ou méridien terrestre) d'une manière purement géométrique (Jean-René Roy, L'astronomie et son histoire, Presses de l'Université du Québec, 1982, p. 98). Il établit que la circonférence de la Terre était aux environs de 40.000 kms, soit à quelques kilomètres près de la circonférence exacte de la Terre.

Comment les Grecs ont su que la Terre était ronde ?

Comment les Grecs ont su que la Terre était ronde ? 

 

Il a suffi d'un simple bâton...

 

PYTHAGORE ET ARISTOTE PENSAIENT DÉJÀ QUE LA TERRE ÉTAIT RONDE

Pythagore et Aristote sont des noms qui nous sont familiers. L’un est considéré comme un spécialiste des mathématiques, l’autre comme un philosophe qui a beaucoup apporté à cette discipline. Toutefois, leur savoir dépassait les sphères de la philosophie et des mathématiques. En effet, tous deux s’étaient intéressés à la forme de la planète Terre.

 

Pythagore était le premier à émettre une hypothèse sur le sujet : en 500 avant J.-C., il pensait que la Terre avait une forme sphérique. Pourquoi ? Eh bien, il se trouve que le mathématicien ne s’est basé sur aucun fait précis. Il trouvait juste que la sphère était la plus parfaite des formes.

 

Pour sa part, Aristote était le premier philosophe grec à vouloir prouver que la Terre était ronde. Il a même écrit un livre intitulé « On the Heavens », en l’an 350 avant J.-C., dans lequel il exposait plusieurs éléments de preuve attestant que la Terre était ronde. Il déclara notamment que lors d’une éclipse lunaire, on pouvait voir l’ombre de la Terre sur la Lune. Or, cette ombre était toujours ronde peu importe l’orientation de la Terre.

 

Le philosophe ajouta que les étoiles étaient à des points différents en fonction de l’endroit d’où on les observait. Par exemple, si on voyait des étoiles en Egypte, on n’en voyait pas à Chypre alors que ces deux lieux ne sont séparés que par 1.000 kilomètres. Selon Aristote, cela prouve bien que non seulement la forme de la Terre est ronde mais qu’en plus, c’est une sphère de petite taille puisque dans le cas contraire, la distance entre les lieux ne serait pas aussi apparente quand on observe les étoiles.

 

ERATOSTHÈNE IRA JUSQU’À METTRE UN CHIFFRE SUR LA CIRCONFÉRENCE DE LA TERRE

 

Eratosthène de Cyrène est un astronome, géographe, philosophe et mathématicien grec qui a vécu au troisième siècle avant J.-C. Ce savant avait un objectif : cartographier le monde entier. Cela ne pouvait se faire sans connaître la taille de la Terre.

 

A l’époque, Eratosthène entendit parler de l’existence d’un puits particulier dans la ville de Syène. Au solstice d’été, et à midi, la lumière du soleil éclairait tout le fond du puits sans le moindre point d’ombre. Partant de ce fait, Eratosthène eut alors l’idée de vérifier si c’était aussi le cas à Alexandrie. Il plaça un bâton debout sur le sol à midi en plein solstice d’été et remarqua que le bâton présentait une ombre, d’un angle de 7,2 degrés.

 

En se basant sur ce premier chiffre, Eratosthène décida d’engager ce que l’on appelle des « bematists », des marcheurs professionnels pouvant a priori mesurer des distances avec précision avec leurs pas, pour mesurer la distance entre la ville de Syène et celle d’Alexandrie. Il apparut que la distance entre les deux lieux était d’environ 5.000 stades, l’unité de mesure de l’époque (entre 800 et 900 kilomètres). Fort de ces chiffres, Eratosthène commença alors à effectuer des calculs et, au bout de ceux-ci, il établit que la circonférence de la Terre était aux environs de 40.000 kilomètres.

 

Eratosthène tomba à quelques kilomètres près de la circonférence exacte de la Terre

Comment les Grecs ont su que la Terre était ronde ?
Comment les Grecs ont su que la Terre était ronde ?

Sources : 1,2

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18 juin 2019 2 18 /06 /juin /2019 08:17

"La Révolution antifrançaise de 1789 - faisant suite au travail de sape entrepris depuis la 'Renaissance' par des écrivains, des penseurs, et des philosophes afin de détruire le catholicisme (et le droit divin NdCR.), rempart contre l'éclosion du capitalisme -, détruisit les protections sociales ouvrières (les corporations) afin d'assoir le pouvoir de l'argent et de l'usure. C'est par le décret d'Allarde (2/17 mars 1791) et la loi Le Chapelier (14/17 juin 1791) que les révolutionnaires détruiront le système corporatif qui servait de protection pour les ouvriers et imposeront un libéralisme économique sauvage rejeté jusqu'alors par nos rois. Les sociétés de pensées comprirent que pour permettre à l'argent de dominer, il fallait donc à la différence de l'Angleterre supprimer le roi garant des libertés populaires et protecteur sociale de son peuple : en Angleterre le rois se lia aux Lords et à l'argent contre le peuple, ce qui explique le maintien de la monarchie anglaise.

 

"Certes, il est vrai qu'en 1776, Turgot, alors contrôleur général des finances obtint du roi Louis XVI suppression des communautés de métiers avec l'édit de Turgot supprimant les corporations. Il le justifiait ainsi : 'La source du mal est dans la faculté même accordée aux artisans d'un même métier de s'assembler et de se réunir en corps.' (Turgot, Recueil de réglemens pour les corps et communautés d'arts et métiers). Le roi Louis XVI (1774-1793), ayant compris son erreur, car ayant été très certainement mal conseillé, revint sur cet édit. L'édit du roi enregistré au parlement le 23 août 1776 annula donc l'abolition des corporations. Louis XVI se justifia ainsi devant Turgot : "En faisant cette création, nous voulons donner aux ouvriers un moyen de défense, nous voulons qu'ils puissent jouir en commun de leur intelligence, qui est le bien le plus précieux de l'homme.' Pas étonnant avec une telle réponse d'apprendre que Louis XVI fut le premier à utiliser le terme de 'justice sociale'.

 

"Le vol du bien commun des ouvriers a donc été décidé par le décret d'Allarde du 2/17 mars 1791, qui déclarait propriété nationale les biens corporatifs. Ce décret d'Allarde faisait aussi du libéralisme économique le fondement du nouveau régime de travail, de la production et du commerce.

 

 

"Le 14 et 17 juin 1791, la loi Le Chapelier interdisait aux hommes de métiers de s'associer en vue de former des règlements sur leurs prétendus intérêts communs. Cette loi, calquée sur la logique de Turgot, s'inspirait du Contrat social de Jean-Jacques Rousseau, dont Isaac Le Chapelier reprit des passages entiers dans son exposé. Privés de leurs patrimoines, les corps de métiers ne pouvaient plus vivre. L'historien Hippolyte Taine (1828-1893) évalua à 16 milliards de l'époque la valeur du patrimoine des métiers confisquée aux corporations. Somme énorme si l'on considère le chiffre peu élevé des effectifs ouvriers au moment de la Révolution. Rappelons également que sur le nombre total de guillotinés durant la période de la Révolution, 31% étaient des ouvriers, 28% des paysans, et 20% des marchands, soit près de 80% étaient des petites gens (René Sédillot,  Le Coût de la Révolution française, Vérités et Légendes, Perrin, Mesnil-sur-l'Estrée 1984, p. 24), le tout au nom de la liberté des droits de l'homme, comme il se doit.

 

[La répression des Canuts de Lyon, dans les années 1830, ces ouvriers tisserands qui se battaient pour un "salaire minimal" aux cris de "Vivre libre en travaillant ou mourir en combattant". En 1830, Lyon est la première ville ouvrière de France. L'arrivée des métiers à tisser de grande taille révolutionne le travail de la soie. On s'installe dans les anciens couvents de la Croix-Rousse, aux plafonds très élevés. C'est le quartier des "Canuts", des ouvriers qui travaillent quatorze, quinze heures par jour et qui n'arrivent pas à faire vivre leur famille sur leur salaire, ce qui fait qu'il y a des familles où le père, la mère et les enfants sont obligés de travailler pour survivre. Au milieu du siècle, on compte environ 40 000 compagnons lessivés par les ignobles conditions de travail. Ils partirent en 1831 de la Croix-Rousse, derrière le drapeau noir. Le pouvoir envoya contre eux 20 000 hommes de troupe et 150 canons. (Jean-Christian PETITFILS, Histoire de la France, Le Vrai roman national, Fayard, Lonrai 2018, p. 545.)

"En novembre 1831, les républicains ont tenté de récupérer la révolte des ouvriers tisserands de Lyon, en vain, car ceux-ci, dont l'esprit corporatif était tout le contraire de l'esprit révolutionnaire et dont le meneur, Pierre Charnier (un des fondateurs du mutuellisme, assurance maladie et chômage) était [...] un catholique légitimiste, avaient des revendications purement professionnelles. Le conflit, au demeurant, avait trouvé sa solution par la négociation, sans effusion de sang." (Jean SÉVILLIA, Histoire passionnée de la France, Perrin, Paris 2013, p. 294) ; En revanche, "le 9 avril 1834, une nouvelle insurrection des Canuts s'étend à d'autres catégories populaires de Lyon. Thiers commence par abandonner la ville aux insurgés, avant de mater la révolte dans le sang au prix de 600 victimes." (Jean SÉVILLIA, Histoire passionnée de la France, ibid., p. 295) ; La révolte des Canuts de Lyon avait été précédée en 1819, d’émeutes écrasées par l'armée à Vienne, lors de l’introduction de nouvelles machines à tondre les draps (Gérard GAYOT, Le Second Empire drapier des Neuflize à Sedan (1800-1830) dans Histoire, économie & société Année 1986 5-1 pp. 103-123, p. 11.)]

 

Pierre-Joseph Proudhon

"Dans De la Capacité politique de la classe ouvrière rédigé en 1865, Proudhon avait raison d'écrire : 'Ce qui a créé la distinction toute nouvelle de classes bourgeoises et de classes ouvrières ou prolétaires, c'est le nouveau droit inauguré en 1789.

 

'Avant 1789, l'ouvrier existait dans la corporation et dans la maîtrise, comme la femme, l'enfant, le serviteur dans la famille. Il aurait répugné alors d'admettre une classe de travailleurs en face d'une classe d'entrepreneurs puisque celle-ci contenait celle-là.

'Mais depuis 1789, le faisceau des corporations ayant été brisé, sans que les fortunes et les conditions fussent devenues égales entre maîtres et ouvriers, sans que l'on eut rien fait ou prévu pour la répartition des capitaux, pour une organisation nouvelle de l'industrie et des droits des travailleurs, la distinction s'est établie d'elle-même entre la classe des patrons, des détenteurs des instruments de travail, capitalistes et grands propriétaires et celle des ouvriers, simples salariés. On ne peut nier aujourd'hui cet antagonisme profond des deux classes, inconnu au Moyen-Âge, et la raison qui l'amena fut une grande iniquité.(Pierre-Joseph Proudhon, De la Capacité politique des classes ouvrières, 1865, p. 60-61.) 

 

Louis-René Villermé

"En effet, ces lois révolutionnaires qui nous le rappelons ont été prononcées et votées à gauche de l'hémicycle ne furent pas sans conséquences.

 

Pour s'en convaincre, il suffit pour cela de lire des rapports effectués par le docteur Villermé (1782-1863) pour ce qui est des conditions de travail des enfants durant le XIXe siècle.

'Chez les enfants, dit monsieur Villermé, l'état de souffrance résulte surtout de l'excès du travail ; chaque jour on les garde de 15 heures à 15 heures et demie, et l'on exige d'eux 13 heures de travail effectif.

'C'est un spectacle bien affligeant que celui de cette multitude d'enfants maigres, hâves, couverts de haillons, marchant pieds nus par la pluie et la boue, portant à la main, et quand il pleut, sous leur vêtement, rendu imperméable par l'huile des métiers tombée sur eux, le morceau de pain qui les doit nourrir jusqu'à leur retour.

'16 à 18 heures debout chaque jour, dont 13 au moins dans une pièce fermée, sans presque changer de place ni d'attitude. Ce n'est plus là un travail, une tâche, c'est une torture; et on l'inflige à des enfants de six à huit ans, mal nourris, mal vêtus, obligés de parcourir, dès cinq heures du matin, la longue distance qui les sépare de leurs ateliers, et qu'achève d'épuiser le soir leur retour de ces mêmes ateliers.' (Louis Villermé, Tableau de l'état physique et moral des ouvriers, 1840, volume 2, p. 87, 88 et 91.)

Alban de Villeneuve-Bargemont

"Alban de Villeneuve-Bargemont (1784-1850), auteur de Economie politique chrétienne, précisait également dans un de ces discours :

 

'Pour les tenir éveillés, on les (enfants) frappe avec des cordes, avec des fouets, avec des bâtons, sur le dos, sur la tête même.

'Plusieurs ont été amenés devant les commissaires de l'enquête, avec des yeux crevés, des membres brisés par les mauvais traitements qui leur avaient été infligés.' (Charles Lemercier de Longpré, La Grande Bretagne en 1833, cité dans Alban de Villeneuve-Bargemont, Economie politique chrétienne, 1834, volume 1, p. 392.)

 

"Voilà ce qu'engendra cette disante révolution du peuple, par le peuple et pour le peuple, au nom de la liberté et des droits de l'homme. Et Napoléon Ier qui ne fut qu'un avorton de cette révolution resta dans la lignée d'Isaac Le Chapelier et de Pierre d'Allarde. En 1803, il institua le livret ouvrier, afin de restreindre la libre circulation des ouvriers en France, bref de les contrôler. Tout ouvrier voyageant sans livret est réputé vagabond et condamné comme tel. Il ne peut quitter un employeur qu'après que celui-ci eut signé un quitus sur le livret. La signature devant être certifiée par une autorité, il ne peut quitter une commune sans le visa du maire et/ou de la gendarmerie avec indication du lieu de destination. L'employeur doit inscrire sur le livret la date d'entrée dans l'entreprise puis la date de sortie et indiquer que l'ouvrier le quitte libre de tout engagement Quelle dictature ! La perte du livret interdit de travailler, de quitter la commune du dernier domicile jusqu'à obtention d'un nouveau livret.

 

"Lors des Journées de juin 1848, près de 23 000 ouvriers descendirent dans la rue, et près de 400 barricades furent érigées à Paris. Le général Cavaignac engagea une terrible répression contre ces ouvriers. Après sa victoire, le gouvernement déclara : 'L'ordre a triomphé de l'anarchie, vive la république !' Plus de 4000 ouvriers et ouvrières moururent en cinq jours, 1500 furent fusillés sans jugement. Et les tribunaux condamnèrent 16 000 personnes dont 4 000 à la déportation en Algérie. La deuxième république ne dura que 4 ans, mais ce fut assez pour elle pour poursuivre l'oeuvre antisociale de la première.

 

"Le 21 mars 1884, c'est le vote de la loi Waldeck-Rousseau créant les syndicats professionnels. Cette loi ne fut en fait qu'un soulagement des lois révolutionnaires de 1791. Même si elle donne l'illusion d'être un progrès, cette loi ne fit que renforcer la division entre patrons et ouvriers qu'exploiteront volontiers une multitude d'idéologues. Cette division, la loi de 1884 ne l'interdira pas contrairement à la logique du système corporatif. Patrons et ouvriers peuvent désormais mieux s'organiser pour pouvoir mieux s'affronter.

 

"Le 1er mai 1891 les ouvriers pacifiques de la cité ouvrière de Fourmies organisèrent une grève pour une journée de 8 heures et la hausse des salaires. La diminution de la journée de travail était d'ailleurs réclamée depuis les années 1880 par les députés royalistes contre l'avis des républicains de gauche... comme de droite. Sous l'impulsion des patrons, le maire de la ville envoya deux compagnies d'infanterie du 145e régiment de ligne. 150 à 200 manifestants arrivèrent sur place et firent face aux 300 soldats équipés du nouveau fusil Lebel contenant neuf balles de calibre 8 millimètres. Le commandant Chaput s'écria: 'Feu, feu, feu rapide, visez le porte-drapeau.' Bilan : neuf morts et au moins trente-cinq blessés.

 

"Au début du XXe siècle, les vignerons du sud de la France furent frappés par une grave crise agricole (révolte des vignerons de 1907), mais le gouvernement de Paris plus proche des riches betteraviers du Nord se désintéressait sur sort des vignerons du sud. La misère, la colère et la révolte montèrent à travers les villages. Le 11 mars 1907 ils furent 87 à manifester à Argeliers.

 

 

 

 

Le 9 juin 1907, ils étaient entre 600 à 800 000 personnes dans les rues de Montpellier. L'historienne Geneviève Gavignaud-Fontaine dira : 'Cette mobilisation de masse dépasse d'ailleurs les courants politiques ou idéologiques puisque l'on voit marcher côte à côte des sympathisants de la gauche socialiste et de la droite royaliste.'

Sur ordre de Georges Clémenceau, l'armée française ouvrit le feu sur le peuple vigneron du Midi et ordonna l'arrestation des responsables du mouvement. Bilan : cinq morts, dont une jeune fille de vingt ans (Cécile Bourrel), et 33 blessés gisant à terre. Clémenceau y gagnera le surnom mérité de 'fusilleur'.

 

"Toujours en 1907 à Raon-l'Étape, les ouvriers en chaussures réclamèrent un salaire minimal de 32 centimes de l'heure, la journée de 10 heures et la suppression des amendes. La direction ayant refusé leurs demandes, ils se mirent en grève au début du mois de juillet. Le préfet fit envoyer deux bataillons, les Deuxièmes chasseurs à Pieds de Lunéville et le 20e bataillon de Chasseurs à Pieds de Baccarat ainsi que deux escadrons du 17e chasseur. Le 28 juillet 1907, l'armée tira sur un défilé pacifique tuant 3 ouvriers et en blessant 32 autres. Des barricades furent érigées dans la ville et des drapeaux noirs arborés.

 

"En 1908, lors de la grève de Draveil-Vigneux, ce sont des carriers qui lancèrent une grève pour l'amélioration de leurs conditions de travail. Le 2 juin 1908 deux grévistes furent tués dans leur permanence par un gendarme et une dizaine d'autres sont blessés.

 

"Le 30 juillet 1908, ce fut la journée sanglante, trois à 400 manifestants se heurtèrent violemment aux cinq régiments de dragons. 4 grévistes furent tués et plus de deux cents blessés. Clémenceau ordonna alors des arrestations massives dans les rangs de la Cgt.

 

Le socialiste allemand karl Kautsky (1854-1938) avait raison de dire : 'C'est la république française qui depuis douze ans (depuis la fusillade de Fourmies de 1891) a versé le plus de sang ouvrier en Europe.' (Karl Kautsky, N° spécial du Socialiste, mai 1903.)

 

"Le lendemain, le 31 juillet, Charles Maurras écrivait à propos de Clémenceau : 'Cette tuerie n'est pas le résultat de la méprise ou d'une erreur. On ne peut l'imputer à une faute de calcul. Il (Clémenceau) l'a voulue. Il l'a visée. S'il avait voulu faire sérieusement son métier de gendarme, de premier flic, il l'aurait fait. Ce n'était pas très difficile avec les 350 000 hommes que le recrutement a placés dans sa main.' (Charles Maurras, Journal de l'Action française, juillet 1908.)

 

"Contrairement à Louis XVI et à Louis-Philippe Ier qui refusèrent de faire tirer sur la foule, la république n'eut jamais l'état d'âme de s'en abstenir au nom de ses idéaux humanistes, comme si cela ne suffisait pas de les fusiller.

 

"En 1914, la république les envoya au carnage dans le cadre de la 'mobilisation générale'. Et ce fut aux femmes de s'activer à l'usine comme aux champs. Après 4 années de guerres, un million cinq cent mille hommes constituant la force vive de la France avaient péri.

 

"1936 c'est l'avènement du 'Front populaire', une coalition de gauche avec à sa tête Léon Blum. Ce Front populaire restera dans les mémoires collectives à cause des ses réformes sociales :

- Congés payés (11 juin 1936),

- semaine de 40 heures (au lieu de 48 pour tous les salariés) (12 juin 1936),

- réforme de l'organisation de la Banque de France (24 juillet 1936),

- nationalisation des usines d'armement (11 août 1936),

- création d'un Office inter professionnel du Blé (15 août 1936) pour maîtriser le cours des céréales.

 

"Certes, elles furent bien sympathiques ces petites réformettes, mais que de temps perdu si on compare à ce qui avait été proposé dès le XIXe siècle par l'école contre-révolutionnaire. 

 

"Car il faut bien le dire, ces avancées sociales étaient réclamées durant ce XIXe siècle par les catholiques sociaux royalistes, mais... refusées systématiquement par l'opposition libérale et de gauche. 

 

Albert de Mun

"Le royaliste Albert de Mun (1841-1914), homme politique et académicien, théoricien du corporatisme chrétien, le 24 février 1886, le 7 décembre 1889, le 29 octobre 1892 et en mars 1912 demandait la diminution des heures de travail, mais le monde ouvrier dut attendre... 1936 ! Jusque-là, la gauche républicaine des Lumières (Clémenceau) avait écrasé et massacré allègrement toute réclamation ouvrière. Le roi Louis XVI n'était-il pas monté à l'échafaud au même moment qu'un artisan ?

 

Comte de Chambord

"Rappelons également le cas du comte de Chambord (1820-1883), avec sa Lettre aux ouvriers, rédigée en 1865 : "À l'individualisme, opposer l'association, à la concurrence effrénée le contrepoids de la défense commune; au privilège industriel, la constitution volontaire et réglée des corporations libres.

 

'Il faut rendre aux ouvriers le droit de se concerter, en conciliant ce droit avec les impérieuses nécessités de la paix publique, de la concorde entre les citoyens et du respect des droits de tous.

'En un mot, ce qui est démontré, c"'est la nécessité d'associations volontaires et libres des ouvriers pour la défense de leurs intérêts communs.

 

'Dès lors il est naturel que, dans ces associations, il se forme sous un nom quelconque, des syndicats, des délégations, des représentations, qui puissent entrer en relation avec les patrons pour régler à l'amiable les différends relatifs aux conditions du travail, et notamment aux salaire. Ici la communauté d'intérêts entre les patrons et les ouvriers sera une cause de concorde, et non d'antagonisme.' 

 

"C'est en 1865 qu'il écrivit ces lignes qui sont, il faut bien l'avouer, dans la lignée d'un Louis XVI se justifiant devant Turgot. 

 

"Si l'empire de Napoléon III avait mis en pratique la politique sociale du comte de Chambord pour les ouvriers, il n'y aurait jamais eu toutes ces grèves et fusillades citées précédemment. La mise en place des corporations aurait scellé l'alliance entre patrons et ouvriers d'une même profession, excluant la division de la lutte des classes que le syndicalisme n'a jamais su éradiquer et que des idéologies ont surexploité violemment.

 

 

"Sans oublier les propositions de loi d'Albert de Mun, entre autres, qui si elles avaient été voté en leur temps auraient quasiment résolu la question sociale avant 1900.

 

"S'ajoutant à cela l'encyclique Rerum novarum de Léon XIII de 1891, et les analyses du sociologue René de la Tour du Pin (1824-1934), le XXe siècle aurait été synonyme de paix sociale bien avant 1936. Mais pour le plus grand malheur du monde ouvrier, l'école contre-révolutionnaire n'a pas su s'imposer efficacement.

 

"Quarante ans après les fusillades de Draveil-Vigneux, c'est encore un gouvernement socialiste qui se chargera de fusiller une fois de plus les ouvriers. Lors de la grève des mineurs de 1948, 60 000 hommes sont envoyés dans les bassins pour réprimer la grève. Bilan de la répression : 6 morts, des milliers de blessés, 3 000 mineurs arrêtés, 1 500 emprisonnés, 3 000 licenciés, une centaine de délégués syndicaux révoqués.

 

"Nous le voyons bien, chaque fois que les ouvriers en France eurent à subir de violentes répressions, ce fut toujours de la part d'un gouvernement républicain et souvent dit 'de gauche'. Le décret d'Allarde et la loi le Chapelier qui ouvrirent la voie au libéralisme économique en 1791 furent également votés à gauche, et ce n'est certainement pas l'oeuvre du Front populaire qui épongera à jamais, le sang des ouvriers martyrs. René de la Tour du Pin avait donc raison lorsqu'il écrivait : 'On se plaît à considérer le socialisme comme une utopie; c'est une erreur : ce qu'on peut considérer comme une utopie, c'est le bonheur qu'il procurerait à l'humanité.' (Vers un Ordre social chrétien, 1882, éd. Nouvelle Librairie nationale, p. 435.)

 

"Au fil du temps, le sort des ouvriers s'est bien amélioré grâce au développement et à l'organisation syndicale, mais que de sang versé pour obtenir ce résultat. 

 

 

"Pierre Gaxotte, de l'Académie française disait : 'Pendant un siècle, jamais la classe ouvrière n'a rien obtenu en développant ses raisons. Elle a amélioré son sort en s'organisant, en manifestant, en prenant part aux insurrections et aux révoltes. Ce que la prudence et l'intérêt public bien entendu n'avait pu lui procurer, elle l'a arraché en faisant peur. C'est chose merveilleuse d'ailleurs de contempler les miracles que provoque cette peur. Les lois économiques cessent subitement d'être fatales et plient à toutes sortes d'arrangement. Ce qui était impossible la veille devient supportable le lendemain. Ce qui promettait les entreprises à une ruine nécessaire n'est plus une cause irrémédiable de décadence.' 

 

 

"Mais après les fusillades, la république trouva encore un autre moyen pour écraser les ouvriers devenus trop chers pour le Cac40. Elle allait tout simplement mettre en place une politique au service du patronat véreux, visant à faire de l'immigration la source d'un profit considérable au détriment des ouvriers nés sur notre sol national. 

 

 

Le 28 avril 2010 on lisait sur le blog de Marianne cette ligne d'un rapport patronal sur l'immigration : 'L'immigration permet de payer les salariés toujours moins.'

 

'On se souvient du président Pompidou (1969-1974) avouant peu avant sa mort qu'il avait ouvert les vannes de l'immigration en France à la demande des grands patrons, désireux de pouvoir bénéficier d'une main d'oeuvre nombreuse, docile et bon marché, d'une réserve quasi inépuisable à même de réduire les ardeurs revendicatrices des travailleurs Français souvent organisés.'

 

"Cela fait froid dans le dos. 

 

"Lisons plus loin :

 

'Ainsi les rapports de la Commission européenne, du Medef ou du Business Europe (le Medef européen) n'ont eu de cesse depuis plusieurs décennies d'en appeler à toujours plus d'immigration...'

 

"Le grand patronat souhaite toujours plus d'immigration afin de faire baisser les salaires.

 

'... Au lieu d'augmenter les salaires, le patronat a tout intérêt à créer une pénurie, qu'il comblera en allant chercher ailleurs une main d'oeuvre prêtre à accepter des salaires plus faibles.'

 

 

"Au début, la gauche elle-même s'en inquiéta. On se souvient de l'intervention du Premier secrétaire du Parti communiste français Georges Marchais (1920-1997), qui dans son discours du 27 mars 1980 à la porte de Pantin disait : 'Il faut stopper l'immigration officielle et clandestine. Il est inadmissible de laisser entrer de nouveaux travailleurs immigrés en France alors que notre pays compte près de deux millions de chômeurs français et immigrés.'

 

"La suite, on la connait, afin de rendre inoffensive cette gauche qui aurait pu mettre des battons dans les roues de cette politique de l'immigration voulue par le patronat, le gouvernement socialiste va durant tout le mandat de Mitterand inoculer dans la pensée dominante l'idéologie de l''antiracisme' ('Touche pas à mon pote', et 'marche pour l'égalité contre le racisme'). Avec cette idéologie devenue un dogme qui demeure encore de nos jours, plus de remise en cause de l'immigration et avec en prime la mise en place d'un terrorisme intellectuel à l'égard de ceux qui s'y risqueraient. Ce terrorisme intellectuel est une manière terrible pour les peuples de subir la loi des riches et leurs délocalisations massives, dont nous avons maintes fois parlé. Une manière terrible de déstabiliser les pays accueillants et sinistrer les pays voyant fuir leurs jeunes cerveaux et main d'oeuvre. Pourtant une saine politique permettrait à chacun de vivre libre là où il le désire, et si nos moyens étaient mis au service d'autrui et non des banques. 

 

 

"En conséquence, les ouvriers et travailleurs se détachèrent petit à petit de cette gauche qui eut pour longtemps la réputation de les protéger, mais qui au final préféra s'occuper du sort des immigrés que du sort des travailleurs déjà présents en France. Du culte du prolétaire, la gauche est passée au culte de l'immigré incarnant l'homme nouveau des mondialistes.

 

"Avec les progrès grandissants de la technologie et plus particulièrement de la robotique, bientôt les ouvriers, et pas simplement eux, seront remplacés par des machines anthropomorphiques ayant des capacités humaines équivalentes ou supérieures.

 

"L'homme devenant lui-même un obstacle pour la haute-finance, où sera alors notre place dans ce monde d'argent et de robots ?

 

"Bernanos avait raison quand il écrivait : 'Un monde gagné pour la technique est perdu pour la liberté.'

 

"De la loi Le Chapelier de 1791 à aujourd'hui, ce sont les mêmes qui tirent les ficelles du monde du travail. Tous les maux dont nous souffrons et avons souffert sont la conséquence de la chute du régime corporatif et d'une monarchie protectrice.

 

"La reconquête sera certainement douloureuse, mais il faudra tôt ou tard retrouver la sagesse des hommes comme René de la Tour du Pin, le Comte de Chambord, Proudhon, le pape Léon XIII, Albert de Mun et bien d'autres encore...

 

"Afin que puisse être réhabilités les enseignements de l'école catholique sociale contre-révolutionnaire, afin qu'un humanisme chrétien régisse à jamais un monde du travail libéré du joug de la haute finance mondialiste. Notre jour viendra."

La politique sociale est l'art d'un gouvernement plus appliqué à servir les hommes dans leurs rapports entre eux qu'à les exploiter au profit de ses propres visées.

René de la Tour du Pin

La souffrance ouvrière sous la république

Bibliographie

 

Antoine MURAT, La Tour du Pin en son temps, éd. Via Roma.

 

Xavier VALLAT, La Croix des Lys et la peine des hommes, éd. des Quatre Fils Aymon.

 

René de la TOUR DU PIN, Vers un ordre social chrétien, jalons de route, éd. du Trident.

 

Steven L. KAPLAN, Le Pain, le Peuple et le Roi, la bataille du libéralisme sous Louis XV, Préface de Emmanuel LE ROY LADURIE, éd. Librairie académique Perrin.

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17 juin 2019 1 17 /06 /juin /2019 20:08

Un étudiant écossais, viré de classe pour avoir dit qu'"il n’y a que deux genres" sexuels, a une explication avec le professeur. La tentative d’explication de ce dernier est assez révélatrice (et effrayante) du totalitarisme "progressiste" qui se met en place.

Source: Gloria.tv

En 39-45, on avait les mêmes collabos qui nous disaient qu'il fallait obéir simplement parce que les lois venaient du gouvernement.

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17 juin 2019 1 17 /06 /juin /2019 11:11

Nous sommes bien loin de la version officielle racontée dans les livres d’histoire et par la plupart des journalistes, intellectuels et politiques de notre époque.

Détruisez la Vendée, il faut exterminer cette race rebelle, incendier leurs forêts, couper leurs récoltes, enlever leurs troupeaux. Plaçons la Terreur à l'Ordre du Jour.

Barère, homme politique révolutionnaire à la Convention nationale

Nous ferons de la France un cimetière, plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière et de manquer le but que nous nous sommes proposé.

Jean-Baptiste Carrier, in G.-A. TRONSON-DUCOUDRAY, La Loire vengée ou recueil historique des crimes de Carrier et du comité révolutionnaire de Nantes, Paris, an III de la République (coll. « Hervé de Bélizal »), p. 232.

C'est par principe d'humanité que je purge la France de ces monstres. J'invite mon collègue Francastel à ne pas s'écarter de cette salutaire et expéditive méthode.

Jean-Baptiste Carrier, Lettre de Carrier à la Convention, 30 frimaire an II, 20 décembre 1793, lue à l'assemblée le 6 nivôse, 26 décembre ; Moniteur, n° 98, 8 nivôse, 28 décembre, (« à la une ») p. 393, col. 1.

"Au-delà de cette guerre civile, il y a quelque chose de nouveau qui va se mettre en place, qui est réfléchi au plus haut niveau de l'Etat, qui est organisé, planifié, c'est l'extermination de l'autre, non pas pour ce qu'il a fait, mais pour ce qu'il est." (Reynald Secher, tiré du reportage d'Armel Joubert des Ouches "Révolution française : silence sur le génocide vendéen" pour Réinformation Tv)

 

Ce qu'il est ? C'est tout ce que la république vomit. Le Vendéen est catholique, attaché à Dieu, à ses prêtres à ses ordres religieux. Il est attaché à ses traditions de toujours. Profondément attaché au roi de France, il faut donc le traiter comme ennemi du peuple et rapidement l'éliminer. 

Voici des documents exceptionnels, les preuves des plans d'extermination que Reynald Secher a retrouvé dans les archives nationales à Paris. La lecture de ces documents officiels glace le sang : 

Décret-loi de la Convention le 1er octobre 1793 créant l'armée de l'Ouest et visant à "l'extermination des brigands vendéens". Pour la Convention, le mot générique "brigand" signifie tous les habitants résidant en Vendée, c'est-à-dire "la race impure qui souille le territoire de la République" (sic)...

Décret-loi de la Convention le 1er octobre 1793 créant l'armée de l'Ouest et visant à "l'extermination des brigands vendéens". Pour la Convention, le mot générique "brigand" signifie tous les habitants résidant en Vendée, c'est-à-dire "la race impure qui souille le territoire de la République" (sic)...

"Il faut que tous les brigands soient exterminés" (Comité de Salut Public 22 brumaire, Archives nationales)

"Il faut que tous les brigands soient exterminés" (Comité de Salut Public 22 brumaire, Archives nationales)

"Il faut que la France soit République ou qu'elle soit un vaste cimetière (Commission administrative du Morbihan, Armon, Jourdain, Jaion, 25 novembre 1793)

"Il faut que la France soit République ou qu'elle soit un vaste cimetière (Commission administrative du Morbihan, Armon, Jourdain, Jaion, 25 novembre 1793)

Vendée : le génocide planifié
Vendée : le génocide planifié

Sur acceptation de la Convention nationale, le général Turreau crée les "colonnes infernales". Des villages entiers sont rasés, pillés, mis à feu et à sang. Les vieillards, les femmes et les enfants, tout le monde y passe.

 

Les Vendéens sont coupés en morceaux, bûlés vifs, noyés, ou jetés dans les fours à pains vivants. Des bébés sont empalés sur des baïonnettes, des femmes enceintes sont écrasées sur des presses.

 

On estime que les hommes de Turreau ont massacré à eux seuls plus de 50 000 civils.

 

Des tanneries de peau humaine furent ouvertes pour en faire des selles de cheval. Des savons furent fabriqués à partir de la graisse des vendéens, avec l'aval de Saint-Just et du Comité de Salut-Public.

Vendée : le génocide planifié

27 femmes et enfants brûlés vifs à Champtoceaux (ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire) le 27 mai 1794. Au total, 171 victimes sur la commune (Source: Jean-Camille EMERIAU, P'tit Jean le Brigand, éd. La Chouette de Vendée, 2013) :

Monument à la mémoire des Femmes et enfants de Champtoceaux brûlés vifs dans une grotte le 17 mai 1794 (Souvenir Vendéen septembre 2005)

Monument à la mémoire des Femmes et enfants de Champtoceaux brûlés vifs dans une grotte le 17 mai 1794 (Souvenir Vendéen septembre 2005)

Le massacre des Lucq-sur-Boulogne

 

Dans la chapelle construite sur l'ancienne église, noms des 564 victimes des Lucs-sur-Boulogne (Vendée, région Pays de la Loire) qui y ont été brûlés vifs le 28 février 1794, dont 110 enfants de moins de sept ans, 33 enfants de moins de deux ans, et des bébés tout juste nés :

Lucq-sur-Boulogne, plaque en mémoire des 564 victimes brûlées vives dans la chapelle.

Lucq-sur-Boulogne, plaque en mémoire des 564 victimes brûlées vives dans la chapelle.

Le massacre de la forêt de Vezins, Maine-et-Loire, le 25 mars 1794, un camp de réfugiés, de paysans et leurs familles et hôpital de campagne : 2000 personnes y sont assassinées par les républicains, le feu est mis à la forêt.

Vendée : le génocide planifié

De janvier à mai 1794, les colonnes parcourent donc la Vendée, s’adonnant aux pires exactions : incendies, viols, tortures, pillages et massacres des populations – parfois même actes de cannibalisme -, et le plus souvent sans distinction d’âge, de sexe ou d’opinions politiques (car même des personnes favorables aux républicains furent exterminées). Ces atrocités coûtent la vie à  environ 200 000 personnes et valent aux colonnes incendiaires d’être surnommées « colonnes infernales ». Ce que les nazis ont fait à Oradour-sur-Glane, les armées de la république française l’ont fait bien avant eux : pas une fois seulement, mais des dizaines et des dizaines de fois, et cela sur des populations civiles françaises…  

 

C’est dans ce contexte que se situent les massacres de la forêt de Vezins. Le vaillant Général Stofflet avait établi son quartier général dans ces bois (mais il ne s’y trouvait pas ce jour-là) ; sous des huttes, il y avait aussi organisé une espèce d’hôpital et un grand refuge pour les populations des villages alentour.  C’est la dixième colonne infernale, sous les ordres de Crouzat, qui, le 25 mars 1794 au matin, après avoir perpétré un premier massacre à La Poterie, entra dans la forêt de Vezins, guidée par un traître, un nommé Porcher qui connaissait les lieux.  Bien que pris par surprise, il y eut néanmoins quelques Vendéens qui purent s’enfuir et qui relatèrent plus tard ce dont ils avaient été les témoins. Tous ceux qui furent découverts furent impitoyablement massacrés : les malades et les blessés sur leurs grabats, les deux prêtres qui les assistaient, les vieillards et les enfants qui pensaient être à l’abri dans ces taillis, les femmes et les jeunes filles sur lesquelles les « bleus » se livrèrent aux outrages que l’on imagine avant de les mettre à mort. Jusqu’au 27 mars, la colonne infernale ratissa les bois et tout ce qui fut pris vivant fut passé par le fer et le feu.  On estime à 1200 (certains auteurs vont jusqu’à 1500) le nombre des victimes de ces massacres. Malgré les témoignages et la présence de très nombreux ossements, certains continuent à contester la réalité de ces événements.

Les mariages républicains

 

Les noyades dans la Loire, imaginées par Jean-Baptiste Carrier, consistaient à attacher les femmes et les hommes ensemble nus et on faisait couler les embarcations. Les républicains appelaient cette pratique les "mariages républicains". Les républicains en folie appelaient la Loire "la Baignoire nationale"...

 

Si les noyades prenaient trop de temps, on perçait les malheureux à la baïonnette. 5000 vendéens périrent dans ces noyades, que Jean-Baptiste Carrier appelaient les "déportations verticales". 

Vendée : le génocide planifié

Il y a l'histoire officielle et puis il y a la véritable histoire en France... sur beaucoup de sujets. Le génocide vendéen est nié en dépit des preuves. 180 000 hommes, femmes, enfants, vieillards massacrés. Pas un mot dans les manuels scolaires de l'extermination d'une partie de ce peuple de France. C'est le "mémoricide" (R. Secher), l'effacement volontaire par la république de pans entiers de l'histoire de France.

 

La république "française", les républicains, grands donneurs de leçons, en particulier aujourd'hui, n'ont pas grand chose à envier à ce que firent Lénine, Staline ou Hitler.

Vendée : le génocide planifié
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15 juin 2019 6 15 /06 /juin /2019 15:43

"Il faut réunir tous les populistes". Invité de David Pujadas sur LCI, Patrick Buisson, conseiller de Nicolas Sarkozy en 2007, a résumé ce que nous disions au lendemain des européennes, à savoir que "l'"alliance des droites" est le dernier miroir aux alouettes. [...] L'ensemble des droites a fait 37%, ce qui ne fait pas 50% et ne permettra pas à l'"alliance des droites" seule d'arriver au pouvoir. C'est le grand enseignement de ces élections européennes 2019 : la seule "union des droites" ne sera pas suffisante. Un candidat qui souhaiterait arriver au pouvoir en 2022 devra parler à la droite ET à la gauche." 

 

Lire : Européennes 2019 : les enseignements pour 2022

 

Un entretien à bien écouter car ce qui est dit du point de vue de l'"axe stratégique" est capital pour une (vraie) droite (légitimiste) qui voudrait jouer le jeu des élections : 

Extrait :

 

"Le commentaire que je pourrais faire des élections européennes, et que je n'ai pas trop entendu ailleurs, c'est que la 'république en marche' a mobilisé un électeur sur dix. Et lorsqu'on rassemble tous les partis du bloc central, c'est-à-dire ceux qui ont gouverné la France depuis 50 ans, république en marche, républicains, socialistes, on arrive à moins d'un français sur cinq dans une élection qui leur était favorable, car la participation y est favorable aux séniors, aux retraités, qui vont voter aux européennes beaucoup plus que l'électorat populaire, qui s'abstiennent massivement. C'est une élection (les européennes) qui favorise l'expression des inclus. Dans ce contexte, l'analyse que je peux faire ce n'est pas une crise de la représentation mais une crise de la légitimité.

 

"Car on en est bien là, qu'est-ce qui fonde la légitimité en démocratie ? C'est le suffrage universel. Or notre démocratie est malade parce que son mode de légitimation ne fonctionne plus, parce que l'ensemble des partis de gouvernement ne réunit maintenant que moins d'un français sur cinq. Et cela a bien été un des aspects essentiels du mouvement des Gilets jaunes que cette demande de refondation de la démocratie sur d'autres bases.

 

"[...] Aujourd'hui la démocratie représentative ne représente plus grand chose, c'est si vous voulez la phrase de Valéry qui disait avant-guerre que 'cette démocratie représentative, c'est l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde'.

 

"[...] Le vrai clivage est entre libéraux et anti-libéraux, et cela vaut particulièrement pour la droite. Il y a une droite anti-libérale qui privilégie les solidarités collectives et puis il y a une droite libérale, celle qu'est en train d'absorber Macron, qui, elle, met l'accent sur les sociabilités contractuelles. (Ce clivage) a toujours existé. Cette droite - François Mitterand la définissait - il disait : 'Cette droite n'a pas d'idées, elle n'a que des intérêts'. C'est la droite de la reductio ad pecuniam. C'est le syndic de défense des intérêts privés et des catégories sociales qu'elle représente.

 

"Tout le monde nous ressort la grande classification des droites de René Rémond (la 'droite orléaniste', la 'droite bonapartiste' et la 'droite légitimiste'). Or je crois que René s'est trompé. L'orléanisme, en fait, c'est le libéralisme. Et cette droite libérale qui en fait a exercé une domination fonctionnelle sur la droite, est une droite situationnelle, c'est-à-dire qu'elle est classée à droite, mais elle n'est pas ontologiquement de droite. Ce n'est pas parce qu'on l'a classée à droite qu'elle est de droite. Elle représente en effet le libéralisme. On pourrait d'ailleurs dire à peu près la même chose du césaro-bonapartisme, qui vient plutôt de la gauche jacobine, patriote et centralisatrice. (Alain Madelin, Alain Juppé) ne sont pas de droite, ce sont des libéraux. Et il y a une antinomie fondamentale entre la droite originelle, anti-libérale, qui mêlait le légitimisme et le catholicisme social.

 

"Si on arrive à bien cerner ces différentes sensibilités, on voit qu'à gauche comme à droite existent des forces anti-libérales puissantes. Et j'entends certains parler comme de la recette miracle de l''union des droites', et on dit que ce qu'il faut refaire c'est 2007. Et bien moi je réponds: pas du tout, 2007 est totalement dépassé, pour une première qu'en 2007 le rapport des forces entre Sarkozy (c'est-à-dire l'UMP) et le Front national et de trois à un, trente pour Sarkozy et dix pour le Jean-Marie Le Pen. Aujourd'hui le rapport est toujours de trois à un, mais en faveur du Front national, 24 pour Marine, 8 pour Bellamy. 

 

"[...] L''union des droites' est un schéma absolument obsolète. Et si on veut construire une alternance, ou une force alternative à Macron, la difficulté est qu'on ne peut pas le faire avec une Marine Le Pen comme tête d'affiche, mais on ne peut pas le faire sans Marine Le Pen aujourd'hui, puisque c'est la principale force à la droite de Macron. Donc, il faut chercher ailleurs. Probablement l''union des droites', peut être un élément de l'alternance mais certainement pas l'axe stratégique.

 

"(Que Marion Maréchal souhaite incarner) cet ailleurs, je n'en doute pas, mais son discours sociologique recouvre exactement celui de Bellamy, c'est-à-dire que dans le rapport de force elle pèse un tiers de ce que pèse Marine Le Pen. Je ne pense pas que sa tante va s'effacer en disant 'je vous en prie madame, passez, voici la place'. Donc il faut imaginer autre chose et surtout pas sur la base de l''union des droites'.

 

"Je crois que la force d'alternance pour réunir les populismes de gauche et les populistes de droite, les souverainistes de droite et les souverainistes de gauche, cela a déjà existé dans l'histoire, même si c'est très lointain. [...] En novembre 1831, la révolte des Canuts à Lyon, opère ce renversement d'alliance contre le nouvel ordre économique, on voit se liguer le chef de la révolte, Pierre Charnier (un des fondateurs du mutuellisme, assurance maladie et chômage), un légitimiste défenseur de l'alliance du trône et de l'autel, et du petit peuple des paysans, des ouvriers et et artisans de la Croix-Rousse. ["Ils partirent en 1831 de la Croix-Rousse, derrière le drapeau noir. Le pouvoir envoya contre eux 20 000 hommes de troupe et 150 canons." Jean-Christian PETITFILS, Histoire de la France, le Vrai Roman national, Fayard, Lonrai 2018, p. 545.] On a vu, comme dans le mouvement des Gilets jaunes, et plusieurs fois dans notre histoire, ces forces converger, et qui a priori peuvent apparaître comme antinomiques. Aujourd'hui, ce qui les rassemble, ou peut les rassembler c'est l'anti-libéralisme.

 

"Jean-Luc Mélenchon n'est pas propriétaire de son électorat. Jean-Luc Mélenchon et la 'France insoumise', 99% des cadres de la 'France insoumise' côtisent au gauchisme culturel, mais quand on regarde les consultations sur les projets de société, la moitié de l'électorat de Jean-Luc Mélenchon, n'a pas les positions de Jean-Luc Mélenchon sur l'immigration. On le voit d'ailleurs dans le reports des votes et dans le dernier sondage de l'Ifop sur la simulation de la présidentielle au lendemain des européennes. Il faut distinguer les appareils (de parti) des comportements électoraux, qui ne sont pas dictés par les oukazes d'appareil."

 

À la question de David Pujadas : "on dit que vous prépareriez une initiative peut-être avec Eric Zemmour, ou avec d'autres penseurs de ce que l'on appelle la droite hors-les-murs ?", Patrick Buisson répond :  

"Oui, c'est vrai. Mais cette initiative porte d'abord sur une réflexion, sur une stratégie, et sur une plateforme. On ne pose pas le problème de l'incarnation. Le problème de savoir qui portera ce projet, cette stratégie, cette plateforme, viendra après. C'est vrai qu'on y a travaillé, qu'on y travaille, qu'on y travaillera demain pour ne rien vous cacher. C'est un nouveau-né, laissez lui le temps de grandir, de se développer, de passer les premiers écueils, mais on pense qu'il y a là une initiative à la fois féconde et forte qu'il va falloir prendre si nous parvenons à nos fins d'ici quelques mois.

 

La question de l'incarnation ne se pose pas à ce stade. Si on arrive à se mettre d'accord sur une stratégie et un processus, un certain nombre de personnes qui ont la clé qui nous permettrait peut-être d'échapper à un second tour Marine Le Pen / Emmanuel Macron, on parlera de la question de l'incarnation après."

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15 juin 2019 6 15 /06 /juin /2019 11:29
La Trinité: Un mystère pour l'éternité

Source : Carl E. Olson, The Trinity: A Mystery for Eternity

Catholic World Report, 14 juin 2019

L'apologiste et romancière Dorothy Sayers (1893-1957) nota sèchement, dans un essai intitulé "Le dogme est le drame", que pour beaucoup de gens, même plus que quelques chrétiens, la doctrine de la Trinité est "Le Père incompréhensible, le Fils incompréhensible et le tout incompréhensible." Quelques catholiques admettraient sans détour: "L'Eglise enseigne que la Trinité est un mystère - et c'est certainement un mystère pour moi!"

En fait, le Catéchisme de l'Église catholique explique: "Le mystère de la Très Sainte Trinité est le mystère central de la foi et de la vie chrétienne" (CEC 234). Il explique ensuite que ce grand mystère est l'enseignement le plus fondamental et le plus essentiel de la "hiérarchie des vérités de la foi" et qu'il s'agit d'un mystère de la foi "au sens strict". On ne peut le savoir que s'il a été révélé d'en haut (CEC 237). Un mystère théologique tel que la Trinité est une vérité sur Dieu connue uniquement par la révélation divine, et non par la raison ou la philosophie. C'est comme un puits sans fond auquel nous pouvons boire sans cesse, nos esprits et nos âmes ne partant jamais assoiffés.

La croyance en la Trinité - un seul Dieu Père, Fils et Saint-Esprit - est une marque distinctive de la foi chrétienne. Les premiers siècles de l'Église furent remplis de controverses et de définitions prudentes concernant la nature unique de Dieu, les trois Personnes de la Trinité, et leurs relations les unes avec les autres. Pourtant, le dogme de la Trinité ne peut pas être prouvé au sens habituel de "prouvé" et de "preuve". Mais cela ne signifie pas que le dogme de la Trinité est contraire à la raison ou que la raison ne peut pas être appliquée à un degré quelconque (cf. CC 154); cela signifie que la réalité de Trinité de Dieu est finalement au-delà du raisonnement humain. Comme l'a fait remarquer saint Augustin: "Si vous le compreniez, ce ne serait pas Dieu" (CEC 230).

Les lectures d'aujourd'hui n'utilisent pas le terme "Trinité", bien sûr, car le mot n'apparaît pas dans les Écritures. Mais ce sont quelques-uns des nombreux textes auxquels l'Église a pensé de préfigurer la révélation de la Trinité ou d'en donner un témoignage explicite. La lecture des proverbes est l'un des passages de l'Ancien Testament décrivant la sagesse de Dieu, souvent appelée une sorte d'être personnel ou de réalité. Une partie de ce langage est reprise dans le Nouveau Testament pour faire référence au Fils, y compris à la description donnée par saint Paul du Christ comme "puissance de Dieu et sagesse de Dieu" (1 Cor 1:24). Ou, de la même manière, dans un passage qui ressemble fortement à la lecture des Proverbes, le "seul Seigneur, Jésus-Christ" est décrit comme celui "par qui tout vient et par qui nous vivons" (1 Co 8, 6). 

Alors que l'Ancien Testament contenait des conseils et des suggestions, le mystère de la Trinité a été révélé avec l'Incarnation - d'abord lors du baptême de Jésus au Jourdain, puis dans ses enseignements. Jésus a parlé de la communion intime entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit, y compris dans la lecture de cette solennité de l'évangile de Jean. "Tout ce que le Père possède est à moi", a déclaré Jésus aux apôtres, "pour cette raison, je vous ai dit qu'il" - le Saint-Esprit - "prendra de ce qui est à moi et vous le déclare." Le Père envoie le Fils afin que, comme l'a écrit saint Paul aux Romains, nous puissions avoir la paix avec Dieu, pendant que le Saint-Esprit répand l'amour de Dieu, afin que nous puissions être justifiés et rétablis avec Dieu.

Dans son grand livre De Trinitate ( Sur la Trinité) du Ve siècle , Saint Augustin résume le cœur de la croyance de l'Église en le mystère du Père, du Fils et du Saint-Esprit en déclarant simplement: Si vous voyez la charité, vous voyez Trinité.” Dieu est un et trois personnes; Il offre sa vie et son amour divins à ceux qui croient en lui (CEC 257). La Trinité n'est pas seulement un mystère pour nous, mais aussi pour nous.

 

(Cette colonne "Opening the Word" a été publiée dans le journal Our Sunday Visitor du 3 juin 2007).

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15 juin 2019 6 15 /06 /juin /2019 09:19
Un psychologue critique sévèrement le nouveau document sur le genre du Vatican: un compromis avec le "néo-paganisme"

ROME, 14 juin 2019 ( LifeSiteNews ) - Un psychologue catholique a dénoncé le dernier document du Vatican sur la théorie du genre, qui ne contient "aucune phrase de conseil valable pour les parents qui tentent d'éduquer leurs enfants aux vertus nécessaires à une vie chrétienne".

 

Gerard JM van den Aarweg, psychologue et psychanalyste néerlandais spécialiste du traitement des personnes à tendance homosexuelle, a condamné le document récemment publié par le Vatican sur la théorie du genre, en affirmant que "l'idéologie sexuelle agressive néo-païenne du monde a aucune sagesse que nous pourrions partager. La tâche de l'Église n'est pas de dialoguer mais d'enseigner et de corriger, il y a une guerre spirituelle implacable dans les domaines de la sexualité, du mariage et de la famille."

 

Le document (non dogmatique), intitulé "'Homme et femme, Il les a créés': Vers une voie de dialogue sur la question de la théorie du genre dans l'éducation", a été publié par la Congrégation pour l'éducation catholique du Vatican le 10 juin.

 

Adressé aux écoles catholiques et aux personnes impliquées dans la formation d'enfants et de jeunes, le document a suscité admiration et consternation et attiré une attention considérable dans les médias catholiques et laïcs. Dans l'ensemble, les médias catholiques ont réagi favorablement. Le New York Times s'est concentré sur le rejet par le document de l'idée de la fluidité entre les sexes. Et les militants "LGBT" ont critiqué le texte pour son affirmation claire que les êtres humains sont soit des "hommes", soit des "femmes", affirmant qu'il maintient le Vatican "dans l'ère sombre, en promouvant un faux enseignement qui repose sur des mythes, des rumeurs et des mensonges."

 

Au milieu de ces opinions contradictoires, LifeSite a interrogé le Dr van den Aarweg - auteur de "La bataille pour la normalité" (Ignatius press) et de "La science dit NON: le mensonge du 'mariage' gay" - à propos de son point de vue sur le document.

 

Le psychologue néerlandais n'a pas mâché ses mots.

 

Voici ci-dessous notre entretien avec le Dr Gerard van den Aardweg.

 

LifeSite: Dr. van den Aardweg, quelles sont vos impressions générales sur le nouveau document du Vatican sur la théorie du genre?

 

M. van den Aardweg: En gros, c'est un document idéologique. Ce n'est pas spécifiquement catholique, en dépit de quelques paroles. Il s'agit essentiellement d'un playdoyer pour une sorte d'éducation sexuelle athée-humaniste-socialiste, présentée comme plus ou moins catholique. Il met en avant les avantages d'un modèle social d'éducation sexuelle contrôlé par des "experts professionnels" sur la base de suppositions naïves de plus en plus profondes de la sexualité dans les sciences humaines. Il représente le genre de discours illusoire et sentimental sur l'éducation et l'"affectivité" caractéristiques de la psychologie humaniste immature et superficielle des années 1960, mais maintenant proclamée "sagesse supérieure" par une Congrégation du Vatican dont les membres ont un demi-siècle de retard. C’est à nouveau "dialogue", "écoute" et "ouverture". Mais pas d'écoute des enseignements divins de l'Église catholique sur la sexualité, le mariage et la famille (car ceux-ci semblent avoir besoin de "restructuration"). Les enseigner et les prêcher à un monde païen n'est pas, semble-t-il, la voie à suivre. Le grand rêve est une "alliance" avec le néo-paganisme de l'idéologie sexuelle, conjugale et familiale de l'ONU et des pays européens antichrétiens.

 

"À l'écoute". En écoutant attentivement les formulations et les suggestions vagues et ambiguës du document afin de discerner son orientation, on peut en discerner le motif principal: le changement révolutionnaire.

 

Quel est votre avis sur son analyse de la théorie du genre?

 

Les observations sur la théorie du genre sont ambiguës et peu claires, ce qui les rend suspectes. À première vue, certaines phrases semblent correctes et "orthodoxes", telles que le démenti selon lequel "l'identité sexuelle n'est pas un choix de l'individu" et des platitudes telles que "la sexualité [le sexe d'une personne] est un élément fondamental de la personnalité" ou "chaque cellule du corps est un homme ou une femme." Cependant, elles sont simultanément minées par des déclarations telles que (j'abrège): "L'approche de la théorie du genre [est] la voie du dialogue." Pourquoi en serait-il ainsi? Aucune réponse, car nous sommes dans le domaine de l'idéologie. De quoi parle-t-on? Nous connaissons les effets du dialogue découlant des expériences vécues avec les communistes. Les ennemis du christianisme dialogueront avec vous à leur manière, à leurs conditions. Le résultat n'est autre que le dialogue avec le diable. L'idéologie sexuelle agressive néo-païenne du monde n'a aucune sagesse à partager. La tâche de l'Église n’est pas de dialoguer, mais d’enseigner et de corriger, il y a une guerre spirituelle implacable dans les domaines de la sexualité, du mariage et de la famille.

 

Un autre exemple: "Les Sciences humaines… [présentent] d'autres travaux… qui tentent une compréhension plus profonde." Suit une vague référence à des travaux sur la "différence sexuelle entre les hommes et les femmes dans diverses cultures". Ici comme partout dans ce document, seules des suggestions ou des insinuations sont données, sans aucune ombre de preuve. Alors, quel "travail" soit-disant "meilleur" est-il censé être donné ici? Je suppose que les auteurs font référence aux écrits jadis populaires de Ruth Benedict et Margaret Mead, des féministes lesbiennes qui ont tenté de montrer la relativité des rôles et fonctions sexuels dans des sociétés non occidentales. Mais leurs affirmations ont longtemps été réfutées comme étant basées sur des preuves fausses, en partie voire frauduleuses.

 

La relativisation de la vision biblique impopulaire des relations homme-femme et des "rôles" sociaux, en soutien apparent de l'indignation féministe (et gaie?), apparaît également dans la controverse superficielle sur la "discrimination injuste", qui est "un fait triste de l'histoire" aussi "dans l'Église". L'Église aurait violé "l'égale dignité entre hommes et femmes" en conséquence d'une "mentalité masculiniste [sic] voilée par des motivations religieuses." S'il ne s'agissait pas d'un mépris de l'enseignement catholique sur l'homme en tant que chef et femme en tant que cœur de la famille, et le devoir de la femme d'obéir à son mari, etc., de quoi d'autre s'agit-il? Ou, vu sous un angle différent, qui peut croire que les auteurs de ce texte sont encore capables de transmettre les enseignements divins immuables des apôtres, de saint Augustin et des papes Léon XIII et Pie XI? Probablement, ces auteurs, aveuglés par l’esprit des temps (Zeitgeist), ne les comprennent même plus, et ils ne semblent pas non plus connaître et comprendre la vision anthropologique et psychologique correcte de sainte Édith Stein selon laquelle "la femme est par nature mère et femme, et la compagne de l'homme." Car tout catholique qui aurait connu et compris cette vérité en aurait fait la pierre angulaire d'un discours sur la valeur égale de l'homme et de la femme.

 

Tout aussi inquiétante est l'appréciation douteuse que les auteurs portent à la famille naturelle : "Qualifier[la famille] avec des concepts idéologiques convaincants à un moment de l'histoire, puis ensuite en déclin... est une trahison de sa véritable signification." Les enseignements apostoliques susmentionnés appartiennent-ils à la catégorie des "idéologies" historiques temporaires sur les hommes et les femmes? Si ce n'est pas le cas, pourquoi ne les ont-ils pas recommandés du tout ; et quels sont les faux concepts idéologiques qui ont été attachés à la famille et qui ne sont pas essentiels ? Par exemple, le concept traditionnel de la famille chrétienne à la lumière des perspectives éclairées actuelles a-t-il été rétréci par nos préjugés culturels ? En résumé, donnez une définition claire et sans ambiguïté de la famille naturelle et de la famille voulue par Dieu et rejetez sans ambiguïté la définition politique, entre autres, des démocrates chrétiens.

 

Le document cite fréquemment le pape Jean-Paul II. Que pensez-vous de l'utilisation de ses écrits?

 

Le pape Jean-Paul II est cité mais de manière assez hypocrite. On abuse de son prestige pour créer une impression d'orthodoxie, une caractéristique que l'écriture dans son ensemble n'a pas le droit de revendiquer. Les auteurs ont même le mauvais courage de rappeler le nom de Don Bosco, dont les enseignements et les efforts étaient diamétralement opposés aux leurs et étaient donc vraiment exemplaires.

 

Le document présume-t-il que l'éducation sexuelle devrait toujours être disponible dans les écoles? La position que le document adopte à cet égard est-elle conforme à l'enseignement constant de l'Église?

 

Les droits des parents en matière d'éducation sont professés avec des mots, mais l'ensemble, et par essence, l'organisation bureaucratique socialiste visant à éduquer la "sexualité et l'affectivité" des enfants et des jeunes dont rêvent ces utopistes vont sans aucun doute pousser bientôt les droits des parents à l'extinction. Les "professionnels" de l'éducation proposés à l'intérieur et à l'extérieur de l'école, avec leur "éducation permanente" venant "d'universités", etc., étroitement liés aux organisations laïques ("locales, nationales et internationales"!), avec leurs nouveaux "programmes", matériels pédagogiques et ouvrages de référence", payés par qui d’autres que l’État, garantiront une éducation sexuelle politiquement correcte. Elle proposera une "alliance éducative idéale entre famille, école et société" : venez en Hollande, en Allemagne ou en Grande-Bretagne et observez son fonctionnement sans accroc… Personne qui n'objecte, pas d'école, pas de collectif de parents catholiques, seulement un catholique rare un enseignant solitaire, quelques parents catholiques exceptionnels, qui refuseront de coopérer avec ces "programmes" joyeux qui violent l’innocence de leurs élèves et de leurs enfants. En effet, comme le fait remarquer ce document au Vatican, "la famille n'est pas laissée face au défi de l'éducation des jeunes par elle-même". Et "l'autorisation" des parents est un bon principe, mais "dans une certaine mesure".

 

Avez-vous d'autres commentaires?

 

La conclusion du document, tout en évitant toujours un langage honnête, simple et sans ambiguïté, aide à en saisir le sens et les objectifs réels. Considérez ces déclarations qui le démentent: "Les (formateurs pédagogiques) ont pour mission de leur enseigner [à la jeunesse] à être sensible aux différentes expressions de l'amour, de la sollicitude et des soins mutuels, au respect affectueux et à une communication profondément significative"; "Former les jeunes à être ouverts et intéressés par la réalité qui les entoure, capables de soin et de tendresse." Tel est précisément le discours de vente du mouvement néo-païen de réforme sexuelle depuis au moins un siècle. Toutes sortes de relations sexuelles ou "amoureuses" s'inscrivent dans cet idéal, célibataire ou homosexuel. Il n'y a rien dans le texte du Vatican sur le péché sexuel, rien sur la lutte pour la chasteté, rien sur la masturbation, rien sur l'infidélité dans le mariage, le concubinage, la chasteté dans le mariage; pas une phrase de conseil valable pour les parents qui voudraient éduquer leurs enfants aux vertus nécessaires à la vie chrétienne et de l'Église contre la pression de l'environnement néo-païen, de l'école; rien sur la contraception, la stérilisation et l'avortement.

 

Enfin, le style de la pièce est terrible: il est imprégné d’un langage pompeux et sentimental, d’une onctuosité hypocrite. Le niveau intellectuel est inférieur aux normes. Aucun concept utilisé n'est défini, aucune affirmation n'est prouvée ni même étayée par une quelconque argumentation; les références et les remarques relatives à l'anthropologie et à la psychologie ("les sciences humaines") sont déplacées ou carrément absurdes, et pourtant, elles sont solennellement présentées comme une "sagesse supérieure".

 

Une congrégation du Vatican qui ose produire et publier un tel document devrait sérieusement envisager de fermer boutique.

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15 juin 2019 6 15 /06 /juin /2019 08:43
Roissy : retour de Croisade en fanfare

Roissy : derniers coups de marteau avant un retour de croisade en fanfare

 

Ce week-end, près de 10 000 personnes sont attendues pour la cinquième édition du festival Les Visitables.

Place aux chevaliers, cracheurs de feu et saltimbanques. Ce week-end à Roissy-en-France (Val d'Oise, Île-de-France), on remonte le temps avec le retour du festival « Les Visitables » qui se déroule tous les deux ans depuis 2011 au cœur de la commune.

 

Pour cette cinquième édition, c’est à une nouvelle plongée dans l’esprit du Moyen Âge qu’invitent son créateur Luc Brévart et toute son équipe de joyeux lurons. Et de proposer cette année aux visiteurs de vivre le retour de Croisade du seigneur local dans toute sa splendeur et sa démesure. Près de 10 000 personnes sont attendues.

 

Car pour un tel évènement, les petits plats sont mis dans les grands. Au menu, des dizaines d’animations gratuites et en continu sur deux jours éparpillés aux quatre coins du parc : démonstrations de combats en armure, archers en action, déambulations de géants et de troubadours, tour médiévale à gravir ou encore grand spectacle musical et feu d’artifice.

 

Alors, ce vendredi, le site est en effervescence pour les derniers préparatifs. Ici, on monte un campement viking, là on termine d’installer une mini-ferme moyenâgeuse et une buvette. Un peu plus loin, les bottes de paille qui serviront de sièges moelleux aux participants sont transportées.

 

Plus de 170 artistes en costume

 

« C’est une grosse machinerie mais nous serons prêts », se réjouit le concepteur. En effet, cette année, ce sont plus de 170 artistes en costume qui seront présents pour transporter petits et grands dans le passé. Et cela sans compter tous les commerçants et les plus de quatre-vingts bénévoles indispensables au festival.

 

Le public pourra ainsi profiter de quelques incontournables comme les joutes équestres mais aussi découvrir des nouveautés avec des compagnies différentes des années précédentes. Un atelier confection de vitrail dans un décor de cathédrale par exemple s’installe pour la première fois. « On renouvelle le principe mais on conserve l’esprit : un médiéval improbable mais toujours joyeux », affirme Luc Brévart.

 

Pas de grand banquet cette année

 

À noter, le festival ne proposera pas de grand banquet le samedi soir comme les années précédentes. « Cette fois-ci, nous avons préféré développer l’offre proposée par nos partenaires avec un grand espace nourriture et boissons en plein centre du site », précise Denis Côme, adjoint au maire de Roissy en charge du tourisme. Et une nouvelle fois, les victuailles seront souvent locales avec un jus de pomme venant de Seine-et-Marne et des bières brassées à Louvres.

 

Ce samedi de 14 heures à minuit et ce dimanche de 10 heures à 18 heures. Entrée libre. Programme complet : www.roissyenfrance.fr

 

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