« Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, [...] qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile. » (Testament de Louis XVI)
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Alors que la France est troublée par la crise sanitaire et celle des attentats islamistes, la fête de la Toussaint nous apporte le réconfort dont nos familles ont besoin.
Chacun peut prier les saints et saintes comme, demain, chacun pourra aussi honorer ses morts dans les cimetières.
Mais il faut aussi voir plus loin.
Ainsi je salue et je félicite les jeunes catholiques et les communautés qui demandent à ce que soit maintenu l'accès à la Sainte messe et aux célébrations. Dans les temps durs, l'exercice de la religion ne peut ni ne doit pas être limité.
Je me réjouis d’entendre plusieurs de nos évêques, successeurs des apôtres, prendre la défense de la Foi et de leur pays et s'opposer à des mesures sanitaires restrictives.
Puisse la France, née au baptême de Clovis, compter sur tous les Saints qu’elle a vu naître, à commencer par Saint Louis, mon ancêtre, le modèle des gouvernants.
Depuis le début de la crise sanitaire, les débats autour de l’hydroxychloroquine, une molécule utilisée dans le protocole de soins du professeur Didier Raoult, ont fleuri partout, au point de transformer une question scientifique en hystérie générale. Il y a une semaine, l’ANSM, l’agence nationale de sécurité du médicament, a refusé une RTU, une recommandation temporaire d’utilisation pour l’hydroxychloroquine à l’infectiologue marseillais. Un refus infondé selon Didier Raoult qui rappelle que la molécule est utilisée depuis des décennies.
Mais sa colère ne s’arrête pas là, au contraire. En effet, face au refus de tester dans des conditions sérieuses l’hydroxychloroquine, les autorités de santé ont consenti il y a plusieurs mois à délivrer une ATU, autorisation temporaire d’utilisation, au médicament du laboratoire américain Gilead, le Remdesivir. Un médicament reconnu comme dangereux par la HAS, la Haute Autorité de Santé.
Face à ce « deux poids deux mesures », Didier Raoult a donc décidé de saisir la justice en déposant une plainte pour mise en danger de la vie d’autrui contre l’ANSM. Son avocat, maître Fabrice di Vizio, nous explique cette affaire complexe.
Interdiction de prescrire largement l'hydroxychloroquine : le Pr Raoult dépose un recours
Le professeur Didier Raoult a annoncé mercredi avoir déposé un recours devant le Conseil d'État pour contester la décision de l'Agence du médicament de ne pas autoriser largement la prescription d'hydroxychloroquine contre le Covid-19.
Le 23 octobre, l'Agence du médicament (ANSM) avait refusé de délivrer une recommandation temporaire d'utilisation (RTU) qui aurait permis une utilisation plus étendue de cette molécule.
[...] «Je ferai appel en Conseil d'État et j'ai décidé d'attaquer le directeur de l'ANSM car il joue un jeu dangereux pour la santé des Français», a déclaré Didier Raoult dans une vidéo publiée sur le site de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection, qu'il dirige.
«La requête en annulation devant le Conseil d'État a été déposée en fin de semaine dernière», a précisé son avocat Fabrice Di Vizio. «Une plainte au pénal pour prise illégale d'intérêts et mise en danger de la vie d'autrui visant le directeur de l'ANSM, Dominique Martin, est par ailleurs en préparation», a-t-il ajouté.
La chloroquine «au cas par cas»
L'hydroxychloroquine est commercialisée en France par le laboratoire Sanofi sous le nom de Plaquenil, mais pour d'autres maladies comme des rhumatismes ou certains lupus. La prescription par un médecin d'un médicament hors des indications prévues par l'autorisation de mise sur le marché (AMM) doit se faire «au cas par cas», en informant le patient des risques encourus et du non remboursement, et la mention «hors AMM» doit figurer sur l'ordonnance.
La recommandation temporaire d'utilisation (RTU), qui donne accès au remboursement, vise une prescription hors AMM massive, au-delà de la prescription au cas par cas. D'où la demande l'IHU Méditerranée Infection, qui a de très nombreux patients. Après le refus de l'ANSM, le Pr Raoult avait dénoncé sur Twitter un «deux poids deux mesures» de l'Agence, destiné selon lui à favoriser l'antiviral remdesivir (Gilead) au détriment de l'hydroxychloroquine.
Le Veklury, marque commerciale du remdesivir, a reçu début juillet une autorisation conditionnelle de mise sur le marché européen pour les formes graves de Covid-19 et il bénéficie en France d'une autorisation temporaire d'utilisation (ATU) de cohorte, une autre procédure permettant à certaines catégories de malades d'utiliser des médicaments pas encore mis sur le marché. (Fin de citation du Figaro)
Le remdesivir est connu pour avoir des effets secondaires graves, "une quasi-inefficacité thérapeutique, la non-démonstration de son efficacité et que le remdesivir serait une molécule très toxique selon des données tangibles issues d'organismes officiels et de publications scientifiques validées par des comités de lecture.
"Les résultats d'une étude parue le 6 juillet sur 5 patients traités au remdesivir à l'hôpital de Bichat font état d'effets secondaires graves. "Cette série de cas de cinq patients COVID-19 nécessitant des soins intensifs pour une détresse respiratoire et traités avec du remdesivir, met en évidence la complexité de l'utilisation du remdesivir chez ces patients gravement malades. Le remdesivir a été interrompu pour des effets secondaires chez quatre patients, dont 2 élévations des ALAT (3 à 5 N) et 2 insuffisances rénales nécessitant une dyalise". Les résultats de l'étude se trouvent dans l'article intitulé: étude de cas sur les cinq premiers patients traités par COVID-19 avec du remdesivir en France. Un élément choquant est la date de parution de cette étude le 30 juin 2020 (date de disponibilité en ligne) alors que les patients ont été traités entre le 24 janvier et le 1er mars 2020. De telles informations sur la toxicité d'un médicament et conséquences auraient dû être prise en compte par l'EMA." (France soir)
Une autre étude a montré que l'antiviral remdesivir du laboratoire américain Gilead Sciences a échoué à améliorer l'état de malades de Covid-19, selon les résultats d'un des premiers essais cliniques sur le médicament en Chine et publiés brièvement jeudi 23 AVRIL 2020.
- Effets secondaires -
L'essai chinois a montré que "le remdesivir (...) n'améliore pas l'état des malades et ne réduit pas la présence de l'agent pathogène dans le système sanguin", affirme le FT, citant le document publié sur le site de l'OMS.
Les chercheurs sont en outre parvenus à la conclusion que le traitement de Gilead Sciences pouvait avoir des effets secondaires "importants", de sorte qu'ils ont interrompu assez vite le traitement pour 18 malades. (Sciendes et Avenir)
Le P. Sean Mulligan, du diocèse de Clogher, a protesté contre la loi dans un puissant sermon, accessible en ligne, dans lequel il a dénoncé la nouvelle loi comme ``un nouveau type de tyrannie et de persécution'' et a déclaré que "c'est notre propre gouvernement qui orchestre cette attaque contre notre foi et notre droit de la pratiquer en public".
DUBLIN, Irlande, 29 octobre 2020 ( LifeSiteNews ) - À la suite de nouvelles lois que les catholiques d'Irlande comparent aux temps pénaux et à la persécution de l'Église catholique, un nombre toujours croissant de prêtres et de laïcs réclament le retour de la messe et les sacrements.
Le 6 octobre, l'Irlande est passée à un « confinement de niveau 3 », ce qui signifie que tous les services religieux doivent «passer en ligne». Cependant, depuis lors, le pays a été condamné au plus haut niveau de restrictions et une nouvelle loi a été introduite , interdisant expressément les rassemblements pour «raisons religieuses ou autres» et menaçant les prêtres de lourdes amendes et même de prison, s'ils tentaient d'offrir une messe publique.
La loi est en violation directe de l'article 44 de la Constitution irlandaise, qui stipule: «L'État reconnaît que l'hommage du culte public est dû à Dieu Tout-Puissant. Il tiendra son nom avec révérence, et respectera et honorera la religion. La liberté de conscience et la libre profession et pratique de la religion sont, sous réserve de l'ordre public et de la moralité, garanties à tout citoyen. »
Le P. Sean Mulligan du diocèse de Clogher a protesté contre la loi dans un puissant sermon (qui a par la suite été visionné plus de 1700 fois sur YouTube), dans lequel il a dénoncé la nouvelle loi comme «un nouveau type de tyrannie et de persécution» et a déclaré que «c'est notre propre gouvernement qui orchestre cette attaque contre notre foi et notre droit de la pratiquer en public.
Un autre prêtre d'Irlande rurale, qui souhaitait garder l'anonymat, a raconté à LifeSiteNews l'effet que la loi avait sur les fidèles: «C'est comme revenir aux jours pénaux. J'ai parlé avec des fidèles qui se sentent très bouleversés et affligés d'avoir été privés des sacrements. Et il est triste de penser que vous pouvez acheter des produits inutiles au supermarché, alors que nous avons été privés de la grâce sacramentelle, qui est si essentielle.
Il a également souligné l'erreur qui a été commise en fermant les églises en mars: «Ce faisant, l'Église en Irlande a jugé la pratique de notre foi non essentielle… Cela a été un désastre… L'Église en Irlande est un vignoble dévasté. »
L'évêque de Ferns qui sera bientôt à la retraite, Mgr Brennan, s'est exprimé en disant que la décision du gouvernement était «très difficile à comprendre, les églises sont des endroits très sûrs».
L'évêque a également publié une lettre pastorale dans laquelle il a appelé à «la nécessité de revoir et de modifier l'existence continue des fermetures d'églises pour le culte public».
Cependant, ce ne sont pas seulement les membres du clergé qui ont protesté contre la loi, car d'éminents laïcs catholiques se sont également prononcés pour défendre la messe.
Rory O'Hanlon, de la Société irlandaise pour la civilisation chrétienne, a fait référence au devoir de l'Église «de fournir les sacrements aux fidèles, et en vertu de la loi divine et naturelle, la hiérarchie catholique a le droit d'accomplir ce devoir, que le gouvernement le veuille. ça ou pas. »
Il a déclaré à LifeSiteNews que le gouvernement violait son devoir constitutionnel de «respecter et d'honorer la religion». O'Hanlon a déclaré qu'en fermant les églises tout en laissant les «sports de haut niveau» et les écoles ouverts, le gouvernement «s'unissait à un petit club de régimes tyranniques anti-catholiques à travers le monde».
Anthony Murphy, directeur de l' Institut Lumen Fidei et rédacteur en chef du magazine Catholic Voice, a déclaré dans une déclaration à LifeSiteNews que les évêques doivent exercer leur autorité et ouvrir les églises.
«Les évêques ont remis les sacrements au gouvernement pour qu'il les contrôle et les réglemente et Dieu a été mis de côté», a déclaré Murphy.
«On se moque ouvertement de Dieu en Irlande et les évêques ne semblent pas s'en soucier, ils se taisent pendant que les brebis ont faim.»
Murphy a poursuivi en notant le faible niveau d'infection par COVID-19 en Irlande et la façon dont les églises avaient été méticuleusement nettoyées pour empêcher la propagation du virus. Il a insisté sur le fait que, quelles que soient les lois actuelles, les évêques doivent «ouvrir les églises catholiques d'Irlande et appeler les fidèles à venir à la Sainte Messe afin qu'ils puissent nourrir les troupeaux confiés à leurs soins par Jésus-Christ».
Le député Matthew McGrath, un membre indépendant pro-vie du parlement irlandais et le seul membre à s'être opposé au «mariage» entre personnes de même sexe lors du référendum de 2015, a dénoncé les nouvelles lois comme étant quelque chose qui «ne se produirait pas sous Hitler».
Les quatre archevêques d'Irlande ont eu une réunion avec le Taoiseach hier soir, au cours de laquelle ils «ont souligné qu'ils soutiennent pleinement les messages de santé publique mais ont souligné que la réunion dans la prière et le culte, en particulier pour la messe et les sacrements, est fondamentale pour La tradition chrétienne et une source de nourriture pour la vie et le bien-être de communautés entières.
Le Taoiseach les aurait remerciés, mais aucune concession n'a été faite concernant l'ouverture des églises.
[...]
Dans une lettre ouverte publiée en mai, le clergé catholique dirigé par l'ancien nonce papal, l'archevêque Carlo Maria Viganò et les cardinaux Gerhard Ludwig Mueller, Joseph Zen et Janis Pujats a rappelé aux politiciens du monde entier que «l'État n'a pas le droit d'intervenir, pour quelque raison que ce soit , dans la souveraineté de l'Église.
«Cette autonomie et cette liberté sont un droit inné que Notre Seigneur Jésus-Christ lui a donné pour la poursuite de ses propres fins ("Rendez à Dieu..." Ndlr.). Pour cette raison, en tant que pasteurs, nous affirmons fermement le droit de décider de manière autonome de la célébration de la messe et des sacrements, tout comme nous revendiquons une autonomie absolue dans les matières relevant de notre compétence immédiate, telles que les normes liturgiques et les modalités d'administration de la communion et des sacrements, » ont déclaré les signataires.
Nous avons besoin d'une campagne d'adoration
Afin de coordonner les efforts et de motiver les gens pour qu'ils agissent pour le retour de la messe, un groupe de laïcs appelé We Need Worship (WNW) s'est formé, demandant dans la prière mais fermement que le gouvernement respecte le droit constitutionnel d'adorer et d'avoir la messe.
La page Facebook du groupe déclare que "Notre droit constitutionnel d'adorer Jésus-Christ est violé." La WNW avertit que si des mesures ne sont pas prises rapidement, l'Irlande risque de se voir interdire de célébrer la messe même le jour de Noël: «Déjà, le gouvernement irlandais nous a interdit, fidèles laïcs, du culte que nous devons (et que nous désirons beaucoup) Jésus-Christ notre Sauveur, dans le Saint Sacrifice de la Messe. »
WNW a également noté que l'interdiction du culte imposée par les évêques catholiques irlandais en mars a ouvert la voie à la violation de la Constitution: «Ce mépris béat pour Bunreacht na hEireann n'est pas surprenant à la fin octobre, alors que ce mépris est manifeste depuis mars - lorsque la Conférence des évêques catholiques irlandais a unanimement dégringolé ces droits constitutionnels - et le gouvernement irlandais n'a rien fait pour les arrêter.
La WNW a rédigé des modèles de lettre à envoyer aux DT, (membres du Parlement irlandais), aux évêques catholiques irlandais et aux prêtres, exigeant que le gouvernement cesse de violer la constitution.
Les trois lettres notent que la nouvelle loi est une violation des droits religieux et constitutionnels et demandent que la loi soit annulée à la lumière de cela.
La lettre au DT avertit que la nouvelle loi met le «gouvernement en conflit avec la Constitution» et est «intellectuellement ignorant de la foi catholique au mieux et intentionnellement insultant au pire».
Les ministres du gouvernement sont accusés de chercher à «provoquer une confrontation entre l'État et les fidèles laïcs - qui sont l'Église» et ont rappelé qu'ils «doivent protéger notre droit de culte de cette manière».
En écrivant aux évêques catholiques , la FMN fait appel à eux en tant que bergers des fidèles, notant leur devoir de prendre soin des âmes tel que décrit dans le droit canonique, et soulignant que les évêques n'ont pas besoin de demander au gouvernement la permission de dire la messe.
La lettre exhorte les évêques à avoir un soin zélé pour les fidèles, promettant de prier pour eux, mais demandant qu'en retour les évêques agissent avec «courage, persévérance et sainte audace» pour défendre la messe et pour la protection des âmes des fidèles: «La Sainte Messe est au cœur de nos vies. C'est essentiel!"
WNW écrit également pour encourager les prêtres, les rassurant de leurs prières et avertissant que ceux qui «veulent détruire la religion, commencent par attaquer le prêtre». Face à cet avertissement, la lettre recommande vivement aux prêtres de recourir à «notre Sainte Mère, saint Jean Vianney, saint Patrick et tous les saints irlandais».
Les coordonnées des évêques catholiques d'Irlande peuvent être trouvées ici, pour demander respectueusement l'ouverture des églises et la célébration de la messe: https://www.catholicbishops.ie/bishops/
Ceux en Irlande sont instamment priés de contacter leurs DT afin de changer les restrictions actuelles imposées à l'Église. Les informations de contact peuvent être trouvées ici: https://www.oireachtas.ie/en/members/
À la fin qu'est-ce que l'on va suggérer ? Que tout le monde reste enfermé toute sa vie parce qu'il y a des virus dehors : mais vous êtes tous fous ! Vous êtes devenus tous cinglés !
Le professeur Raoult, Directeur de l'IHU-Méditerranée Infection, a donné hier un entretien à David Pujadas pour Lci (interview du 27.10.2020 sur LCI), un peu avant la déclaration de Emmanuel Macron le même jour à 20h depuis le palais de l’Elysée, d'un second confinement, d'une durée a minima d'un mois, avec retour de l'attestation de déplacement.
Rappelons que l'assignation à résidence est une mesure pénale d'incarcération. On met le peuple en prison !
Le docteur Raoult, une nouvelle fois, parle de bon sens.
On va nous enfermer toute notre vie simplement parce qu'il y a des virus dehors ?
Ne vaudrait-il pas mieux d'apprendre à vivre avec le virus, comme en Suède, un pays qui n'a pas confiné ni imposé le masque et qui a de bien meilleurs résultats que nous (pas de hausse des admissions en réanimation, pas de mort) ? Pourquoi le sujet de la Suède n'est-il jamais évoqué ?
En ces temps d'attaques au couteau de la part de "déséquilibrés" venus de nulle part, voici quelques notions de karaté pour se défendre d'une attaque au couteau :
Attaque de face :
(1) bloquer le membre qui attaque par un blocage remontant de l'intérieur vers l'extérieur (Uchi Uke); (2) contre-attaquer quasi simultanément par un coup de point au visage circulaire (Mawashi Tsuki); (3) poursuivre le mouvement qui qui amène l'adversaire au sol ; (4) écraser son genoux sur la tête de l'adversaire; (5) le désarmer.
La vérité historique sur le "Moyen Âge" gagne l'Italie avec cet article de Giovanni Fighera pour La Nuova Bussola Quotidiana qui évoque l'historienne française Régine Pernoud à l'origine de la révolution historiographique sur cette période. Un âge jusque-là qualifié de "sombre" (dark ages) ou d'"obscurantiste" revu à l'aune des dernières connaissances :
Dissipons la légende noire du Moyen Âge
Giovanni Fighera
L'historiographie la plus récente, dirigée par Régine Pernoud (1909-1998), a dissipé le mythe négatif - résultat du préjugé des Lumières - sur le Moyen Âge. Dans ses Lumières du Moyen Âge, Pernoud souligne l'épanouissement culturel, social, artistique et même juridique de cette époque, en s'appuyant sur des sources archivistiques souvent peu lues et étudiées.
En cinématographie, dans les livres d'histoire, en langage courant, quand on entend parler du Moyen Âge, le banal invétéré émerge, en fait souvent considéré comme presque dogmatique, d'un âge obscurantiste et sombre. C'est un préjugé créé par l'historiographie du XVIIIe siècle et répandu dans la production littéraire, pamphlique, journalistique et non romanesque du siècle, qui a hanté les siècles suivants, nous atteignant avec ses germes de dénonciation sarcastique de la décadence de l'ère chrétienne par excellence.
L'âge de la raison ou, si vous préférez, l'âge des Lumières regardait les époques précédentes, en particulier le Moyen Âge et le XVIIe siècle baroque, avec une présomption hautaine et une supériorité culturelle. Un illuministe comme Voltaire a écrit qu'une époque de «barbarie, de superstition, d'ignorance couvrait la face de la Terre». Les opinions de ce genre étaient si fréquentes et unanimes que, jusqu'à récemment, même les dictionnaires et les encyclopédies présentaient l'âge des ténèbres comme un fait historique.
L'historiographie la plus récente, menée par celle de Régine Pernoud (1909-1998) que l'on a qualifiée de «Dame du Moyen Âge», a dissipé ce mythe négatif et de nombreuses publications ont commencé à rendre hommage à une ère d'épanouissement économique, technologique, scientifique, artistique et littéraire.
«La culture académique [...] sait désormais que le Moyen Âge n'est pas une époque de sous-développement, d'obscurantisme, d'ignorance et encore moins de tyrannie. Cependant, cela n'est pas toujours transmis à ceux qui fréquentent l'université: […] les étudiants ont la possibilité d'acquérir un sens littéraire décent, mais souvent pas un vrai sens historique » (R. Pernoud).
Dans la culture commune, l'image des «âges sombres» est loin de s'éteindre. La vision dominante est, en fait, celle que l'écrivain Umberto Eco a transmise dans Le Nom de la Rose : superstition, incendies, sorcières, ignorance, Église corrompue et hérésies sont les ingrédients dominants d'un monde d'intrigues qui semble plus répondre aux besoins constructifs de un thriller qui à une hypothèse de reconstruction historique véridique. Ainsi, même à l'école, presque tous les élèves connaissent ce Moyen Âge depuis Le Nom de la rose.
Il vaut donc la peine de lire l'essai Lumières du Moyen Âge de Régine Pernoud qui souligne l'épanouissement culturel, social, artistique et même juridique de cette époque, en reconstruisant une opinion sur ces années à travers des sources d'archives souvent peu lues et étudiées. Prenons le domaine littéraire comme exemple. Savons-nous que l'essentiel de la production littéraire n'est pas connu?
«Il reste toujours à l'état manuscrit, enterré dans nos bibliothèques, tandis que les mêmes ouvrages sont continuellement réédités. […] La faute en est plutôt à nos méthodes d'histoire littéraire qui, appliquées à la littérature du Moyen Âge, nous ont beaucoup gênés. Nous avons cherché les sources des œuvres médiévales, […] comme s'il s'agissait de tragédies classiques. […] De cette manière, un temps précieux a été perdu. […] Cela ne veut pas dire que le Moyen Âge a ignoré l'Antiquité » (R. Pernoud).
Si de nos jours la poésie est l'apanage d'une élite, au Moyen Âge « les joies de l'esprit n'étaient pas réservées aux privilégiés ou aux lettrés et il était possible, sans connaître le grec ou le latin, et même sans connaître l'abc, d'accéder au plus grands délices de la poésie. » (Pernoud).
Dans le domaine artistique, le Moyen Âge a donné naissance à des bijoux disséminés dans toute l'Italie et l'Europe. Est-il crédible qu'un âge sombre ait pu engendrer des cathédrales et assister à l'épanouissement de l'art roman? L'expression « art roman » a été inventée au XIXe siècle pour faire allusion au fait que le renouveau de l'art s'est réalisé grâce à la réunification, après des siècles de retard culturel, avec la grande expérience architecturale romaine. Selon cette interprétation, les nouvelles œuvres artistiques dérivent donc d'une imitation de celles du passé et, de plus, souvent d'une mauvaise imitation.
Le Moyen Âge a, en réalité, une conception organique, synthétique, unitaire de la culture qui se transfuse dans les créations artistiques qui communiquent le lien profond du particulier avec le Tout, avec l'idéal, avec le mystère.
«Des créations, des scènes, des personnages, des monuments semblent avoir surgi tout d'un coup, tant ils tremblent de vie et expriment fortement le sentiment ou l'action qu'ils sont appelés à représenter. Chaque œuvre, à cette époque, est à sa manière une Somme, une unité puissante, dans laquelle, cependant, sous l'apparente fantaisie, de nombreux éléments entrent en jeu, sagement subordonnés les uns aux autres » (R. Pernoud).
Il suffit d'aller à Pérouse pour admirer l'étonnante fontaine créée par Nicola et Giovanni Pisano entre 1274 et 1278, regarder les statues dédiées aux symboles, aux vertus théologales, aux signes du zodiaque pour se rendre compte que l'œuvre d'art médiévale en est affectée effort didactique et éducatif visant à subsumer les connaissances fondamentales et à introduire le sens de la réalité.
L'homme médiéval est également très pragmatique et concret. L'œuvre d'art tire sa beauté de ce besoin utilitaire et pratique. Régine Pernoud écrit:
«Contrairement à ce que pourrait nous faire croire l'imagination qui semble présider à ses idées ingénieuses, l'artiste est loin d'être libre; il obéit à des prescriptions d'ordre extérieur et technique, qui règlent point par point les étapes de son travail. Le Moyen Âge ignorait l'art pour l'art, et à cette époque l'utilité détermine toutes les créations. Or, c'est précisément de cette utilité que les œuvres tirent leur principale beauté, consistant en une parfaite harmonie entre l'objet et le but pour lequel il a été conçu. En ce sens, les objets les plus courants de cette époque nous semblent désormais revêtus d'une vraie beauté: une cruche, un chaudron, une coupe, auxquels l'honneur des musées est désormais réservé, n'ont souvent d'autre mérite que cette parfaite adaptation. aux besoins auxquels ils répondent ».
Toute culture médiévale est fortement symbolique, car elle renvoie au sens global, à l'ensemble, à l'horizon ultime, à Dieu le créateur. On pourrait définir «symbolique» ce qui unit le particulier à l'universel, au tout. La certitude de la positivité de la réalité vient à l'homme médiéval de la conscience du lien inséparable entre vérité et beauté. Également présente dans la culture classique, cette connexion trouve sa formule dans l'art chrétien et médiéval dans la définition éclairante de la beauté comme splendeur de la vérité.
Chaque époque a certainement ses symboles. Cependant, toutes les époques ne sont pas également riches en symboles. Il existe des cultures plus symboliques et d'autres moins symboliques. Notre époque, qui a privilégié une approche matérialiste pour expliquer la vie et les relations humaines, a largement perdu la dimension symbolique et ne possède pas pleinement la symbolique médiévale. Pensons, par exemple, à la richesse des images présentes dans les cathédrales:
«Nous n'avons pas encore pleinement compris le« pourquoi »des détails architecturaux et ornementaux qui les composent; nous savons seulement que tous ces détails avaient un sens. Pas une seule de ces figures qui prient, font des grimaces ou gesticulent n'y a été placée arbitrairement: elles ont toutes leur propre sens et constituent un symbole, un signe » (R. Pernoud).
L'analyse de la chercheuse couvre tous les domaines, de l'organisation sociale aux liens féodaux, de la vie rurale à la vie urbaine, des relations internationales à l'Église, de l'éducation à la vie quotidienne, de la science à la technologie. C'est une ère plus technique que scientifique. Mais il est faux de dire que la science était absente.
«La vérité est qu'il existe encore des centaines de manuscrits importants, de nature très scientifique, qui n'ont été ni publiés ni étudiés. […] De plus, avant que toute une série de manuscrits techniques ne soient étudiés et publiés, beaucoup pensaient que le Moyen Âge n'était pas particulièrement développé, même du point de vue technique. Aujourd'hui, les manuscrits ont été publiés et l'opinion a été renversée. Lorsque les manuscrits scientifiques seront étudiés en profondeur, il est probable que beaucoup de choses seront découvertes que nous ignorons aujourd'hui ou à peine soupçonnons […]. Il existe de nombreuses découvertes pertinentes pour l'histoire des sciences au Moyen Âge qui attendent encore d'être faites. » (R. Pernoud).
C'est avec ces mots que l'historienne Pernoud s'est exprimée dans une interview de 1985. À quel point en sont les études sur la science médiévale aujourd'hui? Il serait intéressant d'ouvrir un débat sur cette question après trente-cinq ans.
"Pleins feux" est un site d'info chrétien protestant qui a publié cette alerte : le Canada devient tyrannique.
Le 14 octobre 2020
J’ai reçu cela d’un membre élu du gouvernement canadien qui est consterné par les projets du Cabinet du premier ministre (PMO) pour nos voisins du Nord. C’est un cauchemar qui se déroule!
« Je veux vous fournir des informations très importantes. Je suis membre du comité du Parti libéral du Canada. Je siège dans plusieurs groupes de comités, mais les informations que je fournis proviennent du comité de planification stratégique (qui est dirigé par le cabinet du premier ministre). »
« Je dois commencer par dire que je ne suis pas content de faire ça, mais je le dois. En tant que Canadien et surtout en tant que parent qui souhaite un avenir meilleur non seulement pour mes enfants, mais aussi, pour les autres enfants. »
« L’autre raison pour laquelle je fais cela, c’est parce qu’environ 30% des membres du comité ne sont pas satisfaits de la direction que cela prendra au Canada, mais nos opinions ont été ignorées et ils prévoient d’aller de l’avant vers leurs objectifs. »
Ils ont également indiqué très clairement que rien n’arrêtera les résultats prévus.
La feuille de route et l’objectif ont été définis par le PMO et sont les suivants :
Mettre progressivement en place les restrictions d’un second verrouillage sur une base continue, en commençant par les grandes régions métropolitaines d’abord et en s’étendant vers l’extérieur. Prévu d’ici novembre 2020.
Accélérer l’acquisition (ou la construction) d’installations d’isolement dans chaque province et territoire. Prévu d’ici décembre 2020.
Les nouveaux cas quotidiens de COVID-19 augmenteront au-delà de la capacité de test, y compris une augmentation des décès liés au COVID en suivant les mêmes courbes de croissance. Attendu d’ici fin novembre 2020.
Second verrouillage complet et total (beaucoup plus strict que les restrictions du premier verrouillage et la deuxième phase de roulement). Prévu fin décembre 2020 – début janvier 2021.
Réforme et extension du programme de chômage en vue de sa transition vers le programme de revenu de base universel. Prévu d’ici le premier trimestre 2021.
Mutation projetée du COVID-19 et/ou co-infection avec un virus secondaire (appelé COVID-21) conduisant à une troisième vague avec un taux de mortalité beaucoup plus élevé et un taux d’infection plus élevé. Prévu d’ici février 2021.
Les nouveaux cas quotidiens d’hospitalisations au COVID-21 et de décès liés au COVID-19 et au COVID-21 dépasseront la capacité des établissements de soins médicaux. Prévu T1-T2 2021.
Des restrictions de verrouillage améliorées (appelées troisième verrouillage) seront mises en œuvre. Des restrictions de voyage complètes seront imposées (y compris entre les provinces et les villes). Prévu T2 2021.
Transition des individus dans le programme de revenu de base universel. Prévu mi-T2 2021.
Ruptures projetées de la chaîne d’approvisionnement, pénuries de stocks, grande instabilité économique. Prévu fin-T2 2021.
Déploiement de personnel militaire dans les principales zones métropolitaines ainsi que sur toutes les routes principales pour établir des points de contrôle des déplacements. Limitez les déplacements. Fournir un soutien logistique à la région. Attendu pour le troisième trimestre 2021.
Parallèlement à cette feuille de route fournie, le comité de planification stratégique a été invité à concevoir un moyen efficace de faire passer les Canadiens en transition pour faire face à une entreprise économique sans précédent. Une solution qui changerait le visage du Canada et changerait à jamais la vie des Canadiens.
Ce qu’on nous a dit, c’est que pour compenser ce qui était essentiellement un effondrement économique à l’échelle internationale, le gouvernement fédéral allait offrir aux Canadiens un allègement total de la dette.
Voici comment cela fonctionne : Le gouvernement fédéral proposera d’éliminer toutes les dettes personnelles (hypothèques, prêts, cartes de crédit, etc.) dont tout le financement sera fourni au Canada par le FMI dans le cadre de ce qui deviendra le programme mondial de réinitialisation de la dette.
En échange de l’acceptation de cette remise totale de la dette, l’individu perdrait à jamais la propriété de tous les biens et actifs.
L’individu devrait également accepter de participer au calendrier de vaccination COVID-19 et COVID-21, ce qui lui permettrait de voyager sans restriction et de vivre sans restriction même sous un verrouillage complet (grâce à l’utilisation d’une pièce d’identité avec photo appelée passe-santé du Canada).
Les membres du comité ont demandé qui deviendrait le propriétaire des biens et des actifs confisqués dans ce scénario et ce qui arriverait aux prêteurs ou aux institutions financières ; On nous a simplement dit que « le programme de réinitialisation de la dette mondiale se chargera de tous les détails ».
Plusieurs membres du comité se sont également demandé ce qui arriverait aux individus s’ils refusaient de participer au programme World Debt Reset, ou au HealthPass, ou au calendrier de vaccination, et la réponse que nous avons obtenue était très troublante. Essentiellement, on nous a dit qu’il était de notre devoir de nous assurer que nous élaborions un plan pour que cela ne se produise jamais. On nous a dit qu’il était dans l’intérêt des individus de participer.
Lorsque plusieurs membres du comité ont insisté sans relâche pour obtenir une réponse, on nous a dit que ceux qui refusaient vivraient d’abord indéfiniment sous les restrictions de verrouillage.
Et que sur une courte période de temps, alors que de plus en plus de Canadiens passeraient au programme d’annulation de la dette, ceux qui refusaient de participer seraient considérés comme un risque pour la sécurité publique et seraient transférés dans des établissements d’isolement. Une fois dans ces établissements, ils auraient deux options, participeraient au programme d’annulation de la dette et seraient libérés, ou resteraient indéfiniment dans l’établissement d’isolement sous la classification d’un risque grave pour la santé publique et verraient tous leurs biens saisis.
Donc, comme vous pouvez l’imaginer après avoir entendu tout cela, cela s’est transformé en une discussion passionnée et s’est intensifiée au-delà de tout ce que je n’ai jamais vu auparavant.
En fin de compte, le PMO a laissé entendre que l’ensemble de l’ordre du jour ira de l’avant, peu importe qui est d’accord ou non.
Que ce ne sera pas seulement le Canada, mais que toutes les nations auront en fait des feuilles de route et des programmes similaires. Que nous devons profiter des situations qui nous attendent pour promouvoir un changement à plus grande échelle pour le mieux-être de tous. Les membres qui s’y opposaient et ceux qui soulevaient des questions clés qui découleraient d’une telle chose ont été complètement ignorés. Nos opinions et préoccupations ont été ignorées. On nous a simplement dit de le faire.
« Tout ce que je sais, c’est que je n’aime pas ça et je pense que ça va placer les Canadiens dans un avenir sombre ».
CAMPS D’INTERNEMENT ?
La communication par courriel que m’a adressée un député vérifié du Parlement canadien correspond tout à fait à quelque chose qui a été diffusé le 8 octobre dans le cadre de débats télévisés au Parlement. Ici, un député demande si « la population de l’Ontario devrait se préparer aux camps d’internement ? » On lui a dit « oui » mais de manière vague et ambiguë :
En fait, le gouvernement canadien a lancé des demandes de propositions à l’industrie, sur la construction de camps dans chaque province et territoire du pays !
Remarque de Hal Turner :C’est une tyrannie pure et simple. Les Canadiens feraient bien de s’armer et de se préparer à repousser tout tyran qui tente cela. Concentrez-vous d’abord sur les tyrans locaux. Une fois que votre liberté est partie, elle est partie pour toujours.
Le 10 octobre dernier à Berlin, le collectif de médecins allemands que vous connaissez pour avoir été en juillet 2020 à l'origine de l'initiative citoyenne internationale de médecins sur la gestion du coronavirus dans le cadre de la Commission d'enquête extra-parlementaire (ACU 2020) sur le coronavirus, a lancé le "World Doctors Alliance" sur la crise de la COVID-19, sous le nom de "ACU (Außerparlamentarischer Corona Untersuchungsausschuss) 2020" https://acu2020.org/version-francaise/
Ce collectif regroupe des médecins, des scientifiques et des militants de la Paix pour dire : "L'affaire Covid-19 n'est pas vraie. Et nous avons le devoir, surtout en tant que médecins, de dire la vérité."
Entre autres remarquables interventions entendues ce 10 octobre dernier à Berlin , relevons celles-ci :
"J'ai créé une organisation appelée Cour du peuple. Notre but est de soutenir tous ceux qui se dressent contre la tyrannie médicale que l'on voit partout dans le monde, afin que les gens n'aient pas à avoir peur. Nous les aiderons à trouver un nouveau travail, à soutenir, à collecter de l'argent pour soutenir tous ceux qui se lèvent et nous organiserons un nouveau procès à Nuremberg pour poursuivre tous les criminels qui se cachent derrière ce canular."
"Le confinement a causé plus de dommage que le virus. Nous sommes ici pour y mettre fin et pour rétablir la liberté dans le monde."
"Les politiciens et les médias ont une très mauvaise compréhension des sciences et des mathématiques. Ils poursuivent et poussent un discours selon lequel le coronavirus COVID-19 est bien pire et bien plus dangereux qu'il ne l'est en réalité. La réalité est qu'il n'est pas pire qu'une mauvaise grippe de saison. Mais ils ont intensifié la peur, ils ont retiré les libertés civiles, ils ont détruit des entreprises et leurs politiques ont été très néfastes pour la santé mentale des gens et aussi pour la santé physique d'autres personnes qui n'ont pas obtenu de rendez-vous à l'hôpital."
"Où sont vos preuves que nous sommes toujours confrontés à une maladie infectieuse mortelle qui pourraient justifier toutes les restrictions que vous nous avez imposé cette année ?"
"Je suis un homme politique député au parlement du Bade-Wurtemberg, et je pense qu'il est de mon devoir de me lever pour défendre la vérité et la liberté, étant chrétien, étant politicien, étant médecin, il est de mon devoir de brandir le drapeau de la vérité et de me dresser contre la suppression des personnes, contre la panique, contre un contrôle étranger, pour revenir à la valeur éternelle de la Création, où l'homme a été créé libre de se développer librement et qui est en grand danger à cause de cette panique, à cause de ces théories sataniques qui sont en train d'être imposées aux peuples du monde entier. [...] Je dis à mes collègues médecins de se lever, d'être courageux, de souvenir de ce pourquoi ils ont prêté serment, de se lever pour leurs patients, de se lever pour leur santé, de se lever pour leur liberté et contre toute oppression. C'est notre devoir en tant que médecins, et j'appelle tous les médecins du monde entier à faire leur travail : défendez-vous contre cette oppression."
"Le coronavirus est un virus saisonnier qui provoque des maladies et des symptômes de septembre à avril et pour les personnes qui présentent des symptômes il existe des traitements comme l'hydroxychloroquine."
"Nous ne voyons aucune preuve d'une pandémie, il s'agit donc d'une PLANdémie. Et nous disons tous ensemble : nous ne voulons pas de cette nouvelle normalité. Mais nous ne voulons pas revenir à l'ancienne normalité parce que l'ancienne normalité a créé cette nouvelle normalité. Nous voulons une meilleure normalité et nous la voulons avec vous. Merci beaucoup."
Pendant des mois, nous avons vu notre mode de vie changer radicalement. On nous a répété à maintes reprises que les choses ne seront plus jamais les mêmes et que nous devons accepter la nouvelle normalité.
Aujourd’hui, les ingénieurs sociaux ont révélé leur jeu et lancé officiellement leur solution à cette crise. La solution proposée est la Grande Remise à Zéro.
Dans ce rapport, nous examinons ce qu’est exactement la Grande Remise à Zéro et qui est impliqué. Nous examinons également ce que la Grande Remise à Zéro signifie pour l’humanité qui doit faire face à des temps sans précédent.
Extraits :
"Un scenario de guerre joué dans des documents comme le 'Rapport 2010 de Rockefeller (p. 18) : 'Etape de blocage' et 'Event201', l'exercice de simulation d'une pandémie mondiale de coronavirus. Ceci a été parrainé par le Forum économique mondial, John-Hopkins et la Fondation Bill et Melinda Gates qui s'est tenu en octobre dernier (2019. Ndlr.)
"De cette crise découle une réponse souhaitée : une démolition contrôlée de l'économie mondiale, écrasant la classe moyenne et créant plus de dépendance envers le gouvernement sous formes de fonds de relance et de renflouements, ce qui touche essentiellement à la propriété.
"Nous avons subi le confinement autoritaire, qui était la conclusion du document de Rockefeller 'Etape de blocage' sur la manière d'atténuer cette crise.
"Nous sommes aussi témoins de troubles civils massifs sous couverts de recherche de la justice sociale et d'en finir avec les 'inégalités' et un 'racisme systémique', comme ils le qualifient; alors qu'en réalité ces émeutes ne sont rien de plus que des opérations organisées de déstabilisations internes, comme celles que les Etats-Unis et la CIA ont mené dans d'innombrables pays, avant de renverser leurs gouvernements et d'installer des régimes fantoches. Ceci est une opération planifiée.
"Donc voici la stratégie : problème - réaction - solution.
"Nous avons le problème : la COVID-19.
"Nous avons la réaction : troubles civils et écroulement économique.
"Il est désormais temps pour la solution ! Une solution qui a été prédéterminée, préemballée et prête à être déployée !
"La solution vient d'être annoncée par le Forum économique mondial, le même Forum économique mondial qui a demandé à John Hopkins d'héberger 'Event201'.
"Leur solution est ce qu'ils appellent eux-mêmes le 'Great Reset', ou grande remise à zéro. Une initiative qui a été officiellement dévoilée cette semaine. La 'Grande remise à zéro' n'est pas une idée nouvelle qu'ils ont inventée durant le week-end. Il s'agit d'un plan de gouvernance mondiale de longue date lié à l'Agenda 2030 de l'ONU pour le développement durable, qui cherche à réguler, contrôler et redéfinir tous les aspects de la vie telle que nous la connaissons. Et en juin de l'année dernière (2019), l'ONU et le Forum économique mondial (FEM) ont formé un partenariat stratégique pour accélérer la mise en place de l'agenda 2030 de l'ONU.
"Voici une citation du FEM au sujet de la 'Grande remise à zéro', directement de leur site web : 'En fait, un des aspects positifs de la pandémie est qu'elle a montré à quelle vitesse nous pouvons apporter des changements radicaux à nos modes de vie. Presque instantanément, la crise a forcé entreprises et particuliers à abandonner des pratiques longtemps vues comme essentielles; des voyages aériens fréquents du travail au bureau.
"En janvier 2020, il a été demandé au président et fondateur du FEM, Klaus Schwab : 'A quoi pouvons-nous nous attendre comme sujet central de Davos 2020?' Et il a fait référence à son livre de 1970 traitant d'un nouveau modèle économique appelé 'capitalisme des acteurs'.
"Quand nous regardons sur le site Web du FEM, nous voyons que le 'capitalisme d'acteurs' est un des principaux objectifs de cette 'Grande remise à zéro'. Au moment de l'interview, en janvier 2020, le marché boursier atteint des sommets inégalés. Et le sentiment d'urgence pour un nouveau modèle économique n'était pas vraiment là.
"Les conditions économiques sont donc comparables à celles de la Grande dépression et résultent du confinement du coronavirus. Et voilà que les justifications pour la 'Grande remise à zéro' et le plan de 50 ans pour le nouveau système économique sont réunies.
"Il y a seulement trois jours le FEM a accueilli un sommet virtuel pour la 'Grande remise à zéro'. Les participants incluent : Klaus Schwab, le fondateur du FEM, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, le Prince Charles, la Directrice du FMI, Kristalina Georgieva, et un haut représentant de Master Card parmi beaucoup d'autres. Le consensus général a été que nous ne pouvons rater cette occasion de mettre en œuvre la 'Grande remise à zéro' parce que la Covid-19 a montré que que nos systèmes actuels sont en panne.
"'La crise du Covid-19 nous a montré que nos anciens systèmes ne sont plus adaptés au XXIe siècle; elle a mis en évidence un manque fondamental de cohésion sociale, d'équité, d'inclusion et d'égalité. Maintenant est non seulement un moment historique pour combattre un virus mais aussi de modeler le système, pour la nécessité, pour l'ère post-corona'", déclara Klaus Schwab.
"Nous vivons une époque sans précédent où chaque personne sur la planète a été touchée par la pandémie du coronavirus. Notre monde s'est immobilisé et il est apparu clairement que nous n'avions pas la réponse, tous les mécanismes permettant de faire face à une menace mondiale sans précédent. [...] Nous avons une occasion en or de tirer quelque chose de bon de cette crise. Ces ondes de choc sans précédent pourraient bien rendre les gens plus réceptifs aux grandes visions de changement. Les crises mondiales comme les pandémies et le changement climatique ne connaissent pas de frontières et soulignent à quel point nous sommes interdépendants en tant que peuple partageant une seule planète", a déclaré le Prince Charles.
"L'histoire considérerait cette crise comme la grande opportunité de Remise à zéro", a déclaré Kristalina Georgieva. "Du point de vue du FMI, ce que nous voyons est inévitablement une injection très massive de stimulus fiscaux pour aider les pays à faire face à cette crise et à passer à la vitesse supérieure pour que la croissance revienne. Mais il est primordial que cette croissance conduise à un monde plus vert, plus intelligent et plus juste à l'avenir", a-t-elle ajouté.
[...]
"En ce moment même nous assistons à la démolition intentionnelle et contrôlée du système actuel de contrôle afin d'inaugurer [...] ce nouveau système de gouvernance mondiale, ce nouveau système de contrôle numérisé où nous serons incapables de distinguer la vie organique de l'artificielle. [...] Pensez-vous que les banques centrales prendraient la responsabilité de l'effondrement du système actuel ? Ou que les gouvernements en prendraient la responsabilité ? Non, le virus est là pour prendre la responsabilité. Le virus sera l'excuse pour brûler ce vieux système, comme nous le voyons actuellement. Et de ses cendres, le nouveau système sortira.
"Pensez-vous à une coïncidence si les banques centrales ont, comme par hasard, leurs nouvelles monnaies numérisées prêtes à l'emploi ? Elles ont déjà reconstruit l'infrastructure mondiale depuis des années pour faciliter ce nouveau système financier numérique.
"En même temps, ils mettent en place les passeports d'immunité numériques et le plan d'identité numérique de l'ONU est en cours de déploiement et de mise en œuvre, financé et mis en œuvre par Bill gates.
"La gouvernance mondiale est à nos portes, elle est mise en place au prétexte de la crise du COVID 1984. Mais en fin de compte, nous les peuples, n'avons pas notre mot à dire sur notre avenir, selon eux. Nous n'avons même pas droit à un vote, selon eux. Ces technocrates décident de l'avenir de l'humanité pour nous, en ce moment même.
"Et devinez quoi ? L'avenir de l'humanité n'est pas du tout humain."
Le pape François nous indique les voies de la paix sur terre, mais il n'annonce pas l'Évangile du royaume ni ne proclame la bonne nouvelle que ce royaume a déjà été ouvert à l'homme par l'œuvre salvifique de Jésus-Christ.
"St. Paul Prêchant à Athènes" (1515) par Raphael [WikiArt.org]
La Déclaration d'Abou Dhabi , le "Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et le vivre ensemble" de l'année dernière, a été une source notoire de controverse dans l'Église catholique. Elle s'appuie désormais sur la nouvelle encyclique du pape François, Fratelli tutti, dans laquelle se poursuit l'espoir du pontife que l'aspiration à la fraternité universelle et à l'amitié sociale renaît parmi les personnes de bonne volonté.
La Déclaration elle-même figure en bonne place dans la section finale de l'encyclique, où il est réitéré qu'"un cheminement de paix est possible entre les religions". A cette affirmation s'ajoute une autre: que le "point de départ du cheminement doit être le regard de Dieu" (§281). Cet ajout bienvenu n'apaisera cependant nullement la controverse, car il semble impliquer que la vision de Dieu, au moins en ce qui concerne les fondements de la paix, est accessible aux humains en général ; en effet, les religions non éclairées par l'alliance entre Dieu et l'homme en Jésus-Christ - même les religions qui rejettent cette alliance - sont néanmoins capables de saisir et de transmettre la vision de Dieu et d'agir en fonction de ce qu'elles voient. La seule condition est que "sans une ouverture au Père de tous, il n'y aura pas de raisons solides et stables à l'appel à la fraternité." (§272).
À l'appui de cette réserve, François invoque Caritas in veritate, où au §19 Benoît XVI remarque que "la raison, à elle seule, est capable de comprendre l’égalité entre les hommes et d’établir une communauté de vie civique, mais elle ne parvient pas à créer la fraternité". Il faut cependant remarquer que Benoît, pour sa part, a déjà ancré son appel à la fraternité dans la charité qui naît par la grâce. "Sa source est l'amour jaillissant du Père pour le Fils, dans l'Esprit Saint. C'est un amour qui, du Fils, descend sur nous." (CV 5). Et Benoît y fait une nouvelle annonce dans le paragraphe en question (CV 19).
Dans Fratelli tutti, il n'y a pas un tel ancrage christologique. L'appel est strictement à l'œuvre de Dieu en tant que créateur et soutien du monde et pas du tout à sa génération éternelle du Fils ou au don du Fils incarné en tant qu'homme parmi les hommes, par qui vient la connaissance du Père et la voie du regard de Dieu est médiatisée. Ce texte le plus crucial des Évangiles synoptiques, Matthieu 11,27 (Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Ndt.) et parallèles - le texte si puissamment exposé par tout l'Évangile de Jean - n'apparaît pas dans l'encyclique. Le mot "Fils" lui-même n'apparaît pas. Le nom divin, le nom trinitaire utilisé dans le baptême, n'apparaît pas non plus, bien que les mots "Trinité de l'amour" apparaissent, à la toute fin, dans "Une prière chrétienne œcuménique" qui suit une "prière universelle au Créateur".
La considération de "la fraternité que le Père commun nous propose" (§46) est donc laissée entièrement à l'ordre de la création sans attention au Fils incarné qui est au centre de cet ordre, par lequel elle est aussi rachetée (Col.1,15.). Dans Fratelli tutti, "le très beau secret qui nous montre comment rêver et transformer notre vie en une merveilleuse aventure" n'est pas le secret de la connaissance du Père du Fils et de la connaissance unique - et autrement inaccessible - du Père par le Fils. C'est une propriété commune de l'homme en tant qu'homme même sans référence à Jésus-Christ. "Rêvons en tant qu’une seule et même humanité, comme des voyageurs partageant la même chair humaine, comme des enfants de cette même terre qui nous abrite tous, chacun avec la richesse de sa foi ou de ses convictions, chacun avec sa propre voix, tous frères." (§8).
L'encyclique nous renvoie à Jésus, mais seulement en tant qu'enseignant et modèle. On nous rappelle, par exemple, que "Jésus n’a jamais encouragé la violence ou l’intolérance". (Curieusement, son nettoyage du temple avec un fouet n'est pas mentionné, tandis que son adage "pas la paix, mais une épée" est soigneusement expliqué.) Le propre homonyme du pape est également proposé comme modèle, bien que d'une manière qui a été à juste titre critiquée comme trompeuse. Comme l'observe Samuel Gregg, le lecteur non informé ne devinerait jamais la vraie nature de la rencontre de saint François avec le sultan Malik-El-Kamil, qui dans les premiers paragraphes de Fratelli tutti n'est pas présentée comme l'aventure missionnaire audacieuse et extrêmement risquée qu'elle était, mais plutôt comme illustration de l’évitement des conflits grâce à la "soumission fraternelle".
On notera que cette encyclique sociale (qui, comme la précédente, ne s'adresse formellement à personne et matériellement à tout le monde) ne doit pas être tenue aux normes des encycliques consacrées directement à l'Église. Si elle inspire les "gens de bonne volonté" dans leur recherche de la paix sur terre, n'a-t-elle pas fait son travail ? Pourtant, un consensus semble se former pour dire que cette longue encyclique résume tout le projet de ce pontificat. La réplique viendra: Vraiment ? François lui-même le voit-il sous cet angle ? Il nie, après tout, qu'il tente "d'offrir un enseignement complet sur l'amour fraternel"; il ne cherche qu'à considérer sa dimension universelle, sur son ouverture à toutes les personnes" (§6). Peut-être là encore, est-ce le projet de son pontificat : dire et démontrer que l'amour fraternel authentique n'est rien sinon à la fois particulier et universel, à la fois local et global.
Si tel est le cas, que dire de ce projet franciscain? Comme Paul parmi les païens sur la colline de Mars, François parle du fait que tous les hommes sont en quelque sorte "la descendance de Dieu" (Actes 17,29), qui doivent donc être respectés et traités comme tels. Quiconque est ouvert à Dieu verra qu'il doit essayer de faire exactement cela. À la différence de Paul, cependant, François ne continue pas à parler de là pour parler du fait que la propre sollicitude de Dieu pour l'homme vise à unir les êtres humains à lui-même en Jésus-Christ. De même, dans la présente encyclique, on ne nous donne aucun indice que "Dieu, sans tenir compte des temps où les hommes l’ont ignoré, leur enjoint maintenant de se convertir, tous et partout. En effet, il a fixé le jour où il va juger la terre avec justice, par un homme qu’il a établi pour cela." (Actes 17,30.) François nous montre, parfois avec éloquence, les voies de la paix sur terre, mais il n'annonce pas l'évangile du royaume ni n'annonce la bonne nouvelle que ce royaume a déjà été ouvert à l'homme par l'œuvre salvifique de Jésus-Christ. Il ne s'engage pas, comme Paul, à expliquer ou à présenter le Christ.
François parle de l'Évangile chrétien comme la source de ses propres convictions. "D’autres s’abreuvent à d’autres sources. Pour nous, cette source de dignité humaine et de fraternité se trouve dans l’Évangile de Jésus-Christ. C’est de là que surgit 'pour la pensée chrétienne et pour l’action de l’Église le primat donné à la relation, à la rencontre avec le mystère sacré de l’autre, à la communion universelle avec l’humanité tout entière comme vocation de tous'." (§277). Mais, ce faisant, il se contente de laisser de côté le contenu réel de cet évangile et d'interpréter ses implications publiques dans ces termes hautement abstraits – des termes qui auraient certainement intrigué Paul, qui, comme Saint Pierre, pensait l'Évangile “plus précieux que l'or”, même l'or Politique de l'amitié sociale et de la fraternité humaine qui améliore la vie dans cette vallée de larmes. Je suis convaincu que cette abstraction aurait également intrigué Léon XIII, le fondateur de la tradition de la doctrine sociale moderne qui ne mérite pas une seule mention en plus de 40 000 mots; pour sa part, Léon laissait toujours tomber des ancres christologiques (comme dans Rerum novarum 21 et suivants, par exemple).
Puisque chaque évêque, et l'évêque de Rome surtout, partage avec les apôtres un office divin dans le but de faire connaître "la Parole de Dieu pleinement" (Col. 1,25), nous avons raison de nous demander si c'est même possibles, se soustraire à la tâche d'offrir un enseignement plus ou moins complet sur l'amour fraternel pour se concentrer uniquement sur sa portée, son universalité en principe. Si effectivement Fratelli tutti nous est délivré en récapitulation, non seulement de la Déclaration d'Abou Dhabi mais aussi du ministère d'enseignement de ce pontificat, nous devons nous demander si nous n'en avons reçu jusqu'ici que la première moitié. Pouvons-nous nous attendre à une suite dans laquelle la tâche apostolique sera complétée par un récit approfondi de l'amour, de la justice et de la puissance de Dieu en Jésus-Christ, une suite dans laquelle le scandale de la particularité réapparaît ? Ou faut-il admettre que l'impression laissée par la "Prière au Créateur", finale de l'encyclique, est l'impression que François entend laisser, et se contente de laisser, comme impression plus ou moins finale ? Sûrement pas ! Car dans ce cas, l'évêque de Rome semblerait simplement faire écho au message d'Adolf von Harnack dans Qu'est-ce que le christianisme? - le message qui veut que au fond, le christianisme soit simplement une forme de vie qui exprime la paternité universelle de Dieu et la fraternité de l'homme.
Que ceux qui adoptent le point de vue opposé, en supposant que le pontife ferait très bien de laisser les choses telles qu'elles sont actuellement, se souviennent que Harnack, le professeur estimé à Berlin qui a contribué à transformer le christianisme protestant en un programme social pour la paix sur terre parmi les gens de bonne volonté, est le même homme qui a aidé à rédiger le Discours de l'empereur Guillaume II du 4 août 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale. De ce choix désastreux, heureusement, ce seul bien est venu: son ancien élève, le jeune Karl Barth, était assez horrifié pour se réveiller de son propre “sommeil dogmatique” et pour conduire une partie vitale du monde Protestant à “recommencer tout recommencer au commencement, avec Jésus-Christ." C'est en l'honneur de ses travaux à cette fin que Barth fut invité, une cinquantaine d'années plus tard, à devenir observateur à Vatican II, bien que des problèmes de santé l'en aient empêché.
Plus de quelques catholiques aimeraient voir le pape François, malgré son âge, suivre l'exemple de Barth, pour ainsi dire, plutôt que celui de Harnack. Certains aimeraient même le voir imiter Jésus en utilisant un fouet pour nettoyer l'enceinte du Vatican de tous ceux qui ont échangé l'Évangile de Jésus-Christ contre un autre évangile ou, par leur mode de vie, ont refusé le Seigneur qui les a rachetés. Il y a peut-être peu de raisons de s'attendre à de tels développements, malgré le récent limogeage du cardinal Becciu. Mais tôt ou tard, il doit y avoir de tels développements, car le christianisme catholique n'est pas et ne peut pas être une religion de la paternité universelle de Dieu et de la fraternité de l'homme - sans les qualifications christologiques et eschatologiques fournies par Paul sur la colline de Mars et par Augustin dans La Cité de Dieu. Car il y a dans le siècle deux villes, pas une, deux fraternités, pas une. Passer outre cela (comme je l'ai souligné lors de l'apparition de Caritas), ce n'est pas construire la fraternité mais apporter des briques pour Babel.
Le christianisme catholique est la religion, précisément la religion, proposée par Paul sur la colline de Mars : une religion généreuse, accueillante et soucieuse, oui; une religion de paix et de préparation au dialogue, une religion qui coopère avec la providence divine au soin des peuples et des nations; mais toujours et encore aussi une religion qui proclame ouvertement et sans aucune gêne, que ce que les peuples du monde ont le plus besoin de savoir, c'est que le Christ est mort, le Christ est ressuscité, le Christ reviendra.
C'est ce qu'atteste chaque messe. C'est ce que Paul a dit aux stoïciens et épicuriens. C'est ce que saint François a dit au sultan et ce que le pape François devrait dire au grand imam, s'il ne l'a pas déjà fait. C'est ce que nous devons dire à nos voisins, ainsi que de montrer à nos voisins. Car il n'y a pas d'autre moyen d'être le frère ou la sœur de qui que ce soit, d'un point de vue chrétien, sauf en le montrant et en le disant. Si le global et le local, "la fraternité universelle et l’amitié sociale constituent partout deux pôles inséparables et coessentiels." (§142), alors il en est de même, tant le localement que le globalement, doivent se manifester et parler. Ici aussi - ici bien plus certainement ! - il faut dire que "les séparer entraîne une déformation et une polarisation préjudiciables."
Pourquoi? Car, comme a insisté Gaudium et Spes, posant sa propre ancre christologique au §22, "en réalité, le mystère de l’homme ne s’éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe incarné."
Note de l'éditeur: Il s'agit du sixième de plusieurs articles de CWR sur Fratelli Tutti et des sujets connexes. Les autres articles sont:
Aucun appel à la conversion; rien sur le Christ, le nom de Jésus n'est pas prononcé. L'école républicaine maçonnique "laïque" ne parle pas de Jésus, mais l'école de François non plus !
Depuis l'Aula Magna de l'Université pontificale du Latran à Rome, François a lancé "un projet éducatif lançant des processus éducatifs et transformant en collaboration avec la société civile" (sic) :
Depuis l'Aula Magna de l'Université pontificale du Latran à Rome, rencontre promue et organisée par la Congrégation pour l'Éducation catholique : "Pacte mondial sur l'éducation. Ensemble pour regarder au-delà", inaugurée par un message vidéo du Pape François
Vidéo de1h 36'(juste pour ceux qui voudraient voir des extraits, et sa conclusion à22'40'
24 Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc.
25 La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc.
26 Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable.
27 La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »
Add. LifeSiteNews 16 octobre 2020. Le pape François appelle à un pacte mondial pour l'éducation avec l'humanité en son centre. Bien qu'il ait fait référence à la doctrine sociale inspirée par «la Parole de Dieu et l'humanisme chrétien», le pontife n'a pas mentionné Jésus-Christ. La «fraternité», cependant, a été mentionnée à plusieurs reprises.
Le pape François souhaite un «processus d'éducation» qui amène les générations futures à prêter attention aux «graves injustices sociales, aux violations des droits, aux terribles formes de pauvreté et au gaspillage de vies humaines». Il souhaite que le «processus intégral» prenne en considération les problèmes qui assaillent les jeunes aujourd'hui, tels que «la dépression, la dépendance, l'agressivité, la haine verbale et l'intimidation». Ce processus devrait également prêter attention au «fléau de la violence, de la maltraitance des mineurs, du phénomène du mariage des enfants et des enfants soldats [et] de la tragédie des enfants vendus en esclavage» ainsi qu'aux «souffrances» endurées par notre planète. »
Le pape n'a inclus ni l'avortement ni l'idéologie de genre parmi les injustices envers les enfants qu'il a énumérées.
"Diviser pour conquérir, cela signifie le mot 'diable'. Aujourd'hui, nous devons penser à l'unité, et pour cela nous devons rechercher la réconciliation.
"J'invite également le gouvernement national à présenter des excuses pour les événements plus récents, à s'excuser pour les lois, la 17 Constitution et la loi Calles qui ont violé la liberté religieuse de 90% de sa population, de ses propres citoyens; qui a forcé les chrétiens à vivre cachés. Qu'il s'excuse pour tous ceux qui ont été sommairement assassinés par les autorités". Telle est la réponse l'évêque du diocèse de La Paz Baja California Sur, Mgr Miguel Ángel Alba Díaz, suite à la lettre du président mexicain López Obrador adressée au pape François demandant que l'Église s'excuse auprès des Mexicains pour les "Atrocités commises lors de la conquête" :
Quiconque sème des divisions ... est du diable!"
En direct de la cathédrale Notre-Dame de la Paix , l'évêque du diocèse de La Paz Baja California Sur, Mgr Miguel Ángel Alba Díaz , à la fin de la messe du 10 octobre, surpris par un message ferme et fort, dont la dédicace a été adressée à Andrés M. López Obrador , président du Mexique.
Le message a été répliqué et s'est rapidement répandu sur les réseaux sociaux en raison de sa force à affirmer que "quiconque sème les divisions, riches et pauvres, fifís et chairos, est du diable!"
Dans le même message lent, avec emphase, serein et ferme, il a évoqué l'épouse du président, qui a annoncé qu'elle avait remis une lettre au Pape François dans laquelle López Obrador insiste sur le fait que «l'Église doit s'excuser auprès des Mexicains pour le "Atrocités commises lors de la conquête"; Ceci selon la légende noire dans laquelle le président a formé ses critères et l'a répété dans la matinée.
La réponse du prélat, avec laquelle il a renversé le gouvernement de la république, est extrêmement dure et énergique:
«J'invite également le gouvernement national à présenter des excuses pour les événements plus récents, à s'excuser pour les lois, la 17 Constitution et la loi Calles qui ont violé la liberté religieuse de 90% de sa population, de ses propres citoyens; qui a forcé les chrétiens à vivre cachés. Qu'il s'excuse pour tous ceux qui ont été sommairement assassinés par les autorités pendant le christianisme.
Il est clair que ce président de la République n'a épargné aucun effort de polarisation sociale, de division des Mexicains et de colère contre les institutions, les communicateurs, les scientifiques, les enfants qui meurent du cancer, les experts de la santé et avec tout. quiconque se met en travers de son chemin.
Voici le texte intégral:
À la fin du texte de la lettre aux Galates que nous avons entendu aujourd'hui, Saint Paul insiste une fois de plus sur la nécessité d'une Église unie, non d'une Église de juifs et d'une Église de non-juifs; une Église où il n'y a plus de juifs et de non-juifs, une Église où les femmes ne sont pas discriminées, une Église où les pauvres ne sont pas discriminés, une Église où l'esclave n'est pas discriminée, une Église où les riches ne sont pas discriminés, une Église où la peau claire n'est pas discriminée, une Église où l'homme n'est pas discriminée. Une Église qui ne propose pas de divisions et qui polarise.
Quiconque sème des divisions, riche et pauvre, beau et droit, est du diable!
C'est lui qui aime diviser, c'est lui qui suit le principe de diviser pour conquérir. Cela signifie le mot «diable»: celui qui divise, celui qui crée les conflits, celui qui retourne les femmes contre les hommes, la lutte féministe; les pauvres contre les riches, la lutte marxiste.
Aujourd'hui, nous devons penser à l'unitéet pour cela nous devons rechercher la réconciliation, non pas vers le passé, mais vers l'avenir.
Aujourd'hui, l'épouse du président López Obrador a remis une lettre au Saint-Père dans laquelle elle insiste une fois encore sur la nécessité pour l'Église de s'excuser pour les atrocités commises lors de la conquête.
J'invite également le gouvernement national à présenter des excuses pour les événements plus récents, à s'excuser pour les lois, pour la Constitution de 17 et la loi sur les rues qui ont violé la liberté religieuse de 90% de sa population, de ses propres citoyens; qui a forcé les chrétiens à vivre cachés. Puisse-t-il s'excuser pour tous ceux qui ont été sommairement assassinés par les autorités pendant le christianisme. Je m'excuse parce que de nombreux Mexicains rebelles contre cette loi injuste ont pris les armes et ont provoqué une guerre qui a laissé beaucoup de sang et beaucoup de pauvreté.
Ne retournons pas à 1500, cela s'est passé en 1900. Il faut demander pardon! Prions.
En France il est interdit d'invoquer Dieu dans un discours politique public (par exemple dire vive le Christ Roi, ou Jésus premier servi), aux Etats-Unis, non. C'est ce qui fait toute la différence entre la démocratie américaine et la république dite française :
La relation entre l'Église et l'État est chargée de complexité et de périls. L'Évangile de ce dimanche (Matthieu 22, 15-21) présente l'un des textes scripturaires sur cette relation. Jésus dit: "Rendez à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu."
Il y a plusieurs années, il y eu un reportage sur un sénateur d'État du Nebraska qui avait intenté une action en justice contre Dieu, "cherchant une injonction permanente pour empêcher Dieu de commettre des actes de violence tels que des tremblements de terre et des tornades". Un juge du tribunal de district a sagement rejeté l'affaire hors du tribunal, invoquant l'impossibilité de signifier une assignation à Dieu.
Toutes les personnes sensées peuvent s'accorder sur l'absurdité de poursuivre Dieu. Mais cette histoire nous montre un exemple dramatique des conséquences de voir une division absolue entre Dieu et la politique, entre l'Église et l'État. L'Église et l'État peuvent devenir imprudemment enchevêtrés, parfois avec un effet désastreux. Mais il peut aussi y avoir une séparation trop nette, qui met l'État en but au libre exercice de la croyance religieuse. Et quand cela arrive, les gens peuvent être très près de dire qu'il y a une partie de la vie humaine sur laquelle Dieu n'est pas Seigneur.
Ensuite, ils ne sont plus qu'à un pas de faire de Dieu un défendeur, celui qui est soumis à nos lois, notre politique, nos idées.
Dieu rétablit les faits dans la première lecture de dimanche (Ésaïe 45: 1, 4-6), en disant: "(À cause de mon serviteur Jacob, d’Israël mon élu, je t’ai appelé par ton nom, je t’ai donné un titre, alors que tu ne me connaissais pas. Ndt.) Je suis le Seigneur, il n’en est pas d’autre : hors moi, pas de Dieu." Dieu est le Seigneur de toutes choses, même de la politique et du gouvernement.
La vérité de la souveraineté de Dieu trouve un écho dans la plupart des documents fondateurs de notre pays (des Etats-Unis. Ndt.), ainsi que dans la longue tradition de discours présidentiels, l'existence d'aumôneries gouvernementales, le serment d'allégeance et d'innombrables autres façons dont la règle providentielle de Dieu a été honorée en notre société.
Prenons la Déclaration d'indépendance, qui dit que les gens sont "dotés par leur Créateur de droits inaliénables". Ou considérez le deuxième discours inaugural d'Abraham Lincoln, l'un des discours présidentiels les plus appréciés jamais prononcés. C'est un exemple classique d'efforts pour honorer le règne de Dieu sur les affaires de la société humaine et pour démontrer que nous sommes responsables devant Dieu des péchés de notre société, tels que le fléau de l'esclavage :
"Tous deux lisent la même Bible et prient le même Dieu, et chacun invoque son aide contre l'autre. Il peut sembler étrange que des hommes osent demander de l'aide à Dieu simplement pour arracher leur pain à la sueur du front des autres hommes, mais ne jugeons pas, afin de ne pas être jugés. Les prières des uns et des autres n'ont pas pu être exaucées. Celle des uns et des autres n'ont pas été pleinement exaucées. Le Tout-Puissant a ses propres desseins. "Malheur au monde à cause des offenses ; car il faut que les offenses viennent, mais malheur à l'homme par qui l'offense vient." Si nous supposons que l'esclavage américain est l'une de ces offenses qui, par la providence de Dieu, doivent venir, mais que, ayant continué pendant le temps qu'Il a fixé, Il veut maintenant le supprimer, et qu'Il donne au Nord et au Sud cette terrible guerre comme malheur dû à ceux par qui l'offense est venue, y discernerons-nous un quelconque écart par rapport à ces attributs divins que les croyants en un Dieu vivant Lui attribuent toujours ? Nous espérons vivement, nous prions avec ferveur, que ce puissant fléau de la guerre disparaîtra rapidement. Cependant, si Dieu veut qu'il se poursuive jusqu'à ce que toutes les richesses accumulées par les deux cent cinquante années de labeur sans merci de l'esclave soient englouties, et jusqu'à ce que chaque goutte de sang tirée du fouet soit payée par une autre tirée de l'épée, comme on l'a dit il y a trois mille ans, il faut encore dire que "les jugements du Seigneur sont toujours vrais et justes.
"Avec malice envers personne, avec charité envers tous, avec fermeté dans le droit comme Dieu nous donne de voir le droit, efforçons-nous d'achever l'oeuvre dans laquelle nous sommes engagés, de panser les blessures de la nation, de prendre soin de celui qui aura porté le combat et de sa veuve et de son orphelin, de faire tout ce qui peut réaliser et chérir une paix juste et durable entre nous et avec toutes les nations."
Jésus est le Fils de Dieu, et Il est la Source des droits de l'homme, de la loi naturelle et de l'autorité légitime de "César", c'est-à-dire de ceux qui gouvernent. Et ainsi, Il a le "droit" de parler, à travers les Écritures et à travers les enseignements de Son Église, de la façon dont nous gouvernons, comment nous votons et comment nous vivons en bons citoyens, défendons la vie humaine, la dignité humaine, la paix et la justice dans le monde.
Encore une fois, l'Église ne cherche pas à diriger le monde au moyen du pouvoir politique. Son seul pouvoir est le pouvoir de la croix, le pouvoir de la mort et de la résurrection de Jésus. Le Christ Roi règne du lieu de son exécution. Son trône est la Croix, l'instrument par lequel les puissances de ce monde ont cherché à tuer Dieu. La première loyauté de tous doit toujours être avec Lui. Et tous ceux qui ont une allégeance au Christ sont appelés à se sacrifier pour le bien des autres.
Mais si l'Église ne cherche pas à diriger le monde au moyen du pouvoir politique, elle doit s'engager activement dans la recherche du bien des autres, des individus et de nos communautés. Les fidèles ont besoin de servir les autres dans la charité chrétienne et d'être la voix de Dieu sur la place publique. Il y a des choses qui appartiennent proprement à César, certainement, et ces affirmations méritent le respect, mais il ne faut jamais oublier que César lui-même appartient à Dieu.
Alors que depuis 15 jours, Marseille et Paris sont soumis à de nouvelles restrictions pour limiter les contaminations au Covid, Marseille s'est doté de son propre conseil scientifique lundi 5 octobre (pour contrer le conseil "scientifique" de l'Exécutif). La proposition, portée par la deuxième adjointe Samia Ghali, a été adoptée en conseil municipal. Peu de détails sur cette future instance ont filtré. (Le Point) La Mairie de Paris a également lancé son propre conseil scientifique sur le coronavirus. Anne Souyris, adjointe d'Anne Hidalgo en charge de la Santé, l'a annoncé mardi 6 octobre dans Le Parisien ; la future création de l'organe regroupera médecins, scientifiques, élus ou acteurs locaux pour adapter la ville à la crise sanitaire. (BfmTv)
Qu'arrive-t-il d'après vous dans le Monde de Macron ?
"Jusqu'ici on adaptait localement les décisions en s'appuyant sur le couple maire-préfet, mais là j'estime qu'il faut frapper plus fort, parce que l'opinion ne suit pas... Il faut des mesures saignantes pour que les Français ouvrent leurs écoutilles." Jean Castex, Premier ministre, le 7 octobre 2020, s'exprimant sur la mise en exécution des restrictions sanitaires.
Quod omnes tangit ab omnibus tractari et approbari debet (QOT). "Que ce qui touche à tout le monde soit discuté et approuvé par tout le monde !" est une maxime médiévale qui signifie que tout pouvoir nécessite le consentement de ceux sur qui il s'exerce, sinon il s'agit d'une tyrannie.
Pour Anne Coffinier, présidente de Créer son école et d’Educ’France, la décision d’Emmanuel Macron d’interdire l’école à la maison, sauf raison médicale, loin d’endiguer l’islamisme, laisse prospérer le problème en stigmatisant les bons élèves de la liberté scolaire :
"Le séparatisme islamiste, lui, ne se développe qu’anecdotiquement dans l’enseignement à domicile, ou dans le hors-contrat déclarés et soumis à contrôles réguliers. Il se déploie plutôt dans des structures informelles. Or les dispositions citées par le président ne visent pas cet enseignement clandestin. Le président ne parle non plus des enfants régulièrement exclus de l’école, qui se trouvent à la rue la moitié de l’année et fréquentent des réseaux délinquants ou islamistes. Certains de ces jeunes se retrouvent régulièrement impliqués dans des réseaux de drogue comme guetteurs tombent dans la petite délinquance, font un peu de prison et en sortent radicalisés. Il n’aborde pas non plus le séparatisme à l’intérieur même de l’école publique, alors même que ce phénomène est largement documenté par Jean-Pierre Obin, ancien inspecteur général de l’Éducation nationale, qui vient de publier Comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école, ou encore par le député LR Eric Diard ou le député de gauche François Pupponi, tous deux auteurs de rapports et livres sur la radicalisation au cœur de service public.
"Emmanuel Macron ne mesure pas la force des réactions que sa proposition suscite. La mesure est perçue comme totalement choquante, alors que tant d’enfants sont aujourd’hui en souffrance dans le système scolaire. L’interdiction de l’instruction en famille est la dernière chance pour beaucoup d’enfants pour qui le système scolaire français n’est pas adapté. Alors que l’Éducation nationale peine à accueillir les enfants à besoin spécifique et à endiguer des phénomènes comme le harcèlement scolaire, interdire l’école à la maison revient à tirer sur l’ambulance. Une question prioritaire de constitutionnalité sera très vraisemblablement déposée par les parlementaires. Même si la décision du Conseil constitutionnel de 1977 n’aborde pas la question de l’école à la maison, il est clair que, « le principe de liberté de l’enseignement constitue l'un des principes fondamentaux reconnus par les lois de la République ». La question constitutionnelle reste ouverte. Tout dépendra de la rédaction exacte du projet de loi. Ensuite, il est évident que les amendements seront très nombreux pour obtenir des dérogations pour tous les cas ayant besoin de pouvoir continuer à faire l’école à la maison. Psychologiquement, on passerait du droit à choisir le mode d’enseignement de son enfant à l’interdiction, sauf dérogation, de poser un tel choix. C’est une infantilisation du peuple français qui ne va pas dans le sens nécessaire de la responsabilisation toujours plus forte des parents et des enfants en matière d’éducation. L’urgence est d’obtenir une implication accrue des familles dans l’éducation, pas de les démobiliser, en leur expliquant, à l’instar de Danton, que l’État sait mieux qu’elles-mêmes ce qui est bon pour leurs enfants. Ce serait une régression de l’État de droit d’avoir désormais à se justifier pour exercer une liberté fondamentale." (Source : Pourquoi l’interdiction de l’instruction à la maison fait le jeu de l’islamisme ? Anne Coffinier, dans Famille Chrétienne, 08/10/2020 / Le Forum catholique)
Ce faux prétexte de Macron passe sous silence le fait que les premiers à avoir fait sécession d'avec le peuple ce sont les élites. C'est la thèse de l'historien et sociologue américain Christopher Lasch en 1995 (La Révolte des élites et la trahison de la démocratie), thèse reprise et développée par le géographe Christophe Guilluy (La France périphérique, 2014, et No Society. La fin de la classe moyenne occidentale, 2018.)
C'est une atteinte à loi naturelle (la liberté des parents d'éduquer leurs enfants), et une nouvelle atteinte à une liberté fondamentale.
Voici quelques citations de grandes consciences républicaines sur l'éducation :
"Il faut pourtant gagner à notre Ordre le commun du peuple : le grand moyen pour cela est l'influence sur les écoles (...) C'est à la jeunesse qu'il faut aller, c'est elle qu'il faut séduire, elle qu'il faut entrainer, sans qu'elle s'en doute... Allez à la jeunesse, et si c'est possible jusqu'à l'enfance." (Adam Weishaupt, 1748-1830)
"Les enfants appartiennent à la république avant d'appartenir à leurs parents: l'égoïsme des pères pourrait être dangereux pour la République. Voilà pourquoi la liberté que nous leur laissons ne va pas jusqu'à élever leurs enfants autrement qu'à notre gré." (Georges-Jacques Danton, 1759-1794)
"Il existe un père de famille qui les comprend tous: c'est l'Etat." (Jules Ferry, 1832-1893)
"Les enfants n'appartiennent pas à leurs parents." (Laurence Rossignol, Secrétaire d'Etat à la famille, en fonction depuis le 9 avril 2014)
"Il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire son choix. (...) Et donc, l'école a un rôle fondamental puisque l'école doit dépouiller l'enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l'élever jusqu'à devenir citoyen." (Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale)
"Vous devez sans cesse former de nouveaux plans, afin de voir comment on peut dans vos provinces s'emparer de l'éducation publique, du gouvernement ecclésiastique, des chaires d'enseignement et de prédication." (Adam Weishaupt, Code des Illuminés de Bavière, 1777. Cf. Barruel, Opus. cit., t. II, p, 243, édition de 1819, cité in Jean Ousset, Pour qu'Il règne, Editions DMM, Niort 1998, p. 260.)
Il faut "saisir les enfants à l'époque où ils reçoivent des impressions décisives, pour préparer des hommes dignes de la République" (Robespierre, 13 août 1793, Archives parlementaires, 1/72/126/1, cité in Xavier MARTIN, Nature humaine et Révolution française, Du siècle des Lumières au Code Napoléon, Dominique Martin Morin, Mayenne 2002, p. 112.)
"La patrie seule a le droit d'élever ses enfants " (Robespierre, 18 floréal an II, Arch. parlem., 1/82/138/2, cité in Xavier MARTIN, ibid., p. 112.)
"Il y a cette idée qu'en dépaysant les personnes et en agissant sur l'éducation on peut améliorer les races." (Jacques VILLEMAIN, Génocide en Vendée, 1793-1794, ibid., p. 138-139.)
"(La famille) est un fédéralisme domestique qui rétrécit les âmes en les isolant" (Robespierre, 18 floréal an II, 7 mai 1794, Archives parlementaires, 1/82/138/2., cité in Xavier MARTIN, ibid., p. 113.)
"Tout se rétrécit dans l'éducation domestique" (Danton, 13 août 1793, Arch. parlem., 1/72/126/2., cité in Xavier MARTIN, ibid., p. 113.)
"Mon fils ne m'appartient pas, il est à la république" (Danton, 13 août 1793, Arch. parlem., 1/72/126/2., cité in Xavier MARTIN, ibid., p. 112.)
"Les enfants appartiennent à la République avant d'appartenir à leurs parents." (Danton, 22 frimaire an II, 12 décembre 1793: Moniteur n° 84, 24 frimaire, 14 décembre, p. 339/2., cité in Xavier MARTIN, ibid., p. 112.)
"Il serait heureux pour l'espèce humaine que tous les enfants ne connussent point leur père" (Lequinio, Les Péjugés détruits, Paris 1792, p. 144, cité in Xavier Martin, ibid., p. 111.) Lequinio était un député à l'"Assemblée législative" où le signalaient des propositions d'avant-garde... puis conventionnel régicide et représentant en mission particulièrement pugnace...
"Toute sa doctrine (à l'éducation par l'État) consiste donc à s'emparer de l'homme dès le berceau, et même avant sa naissance; car l'enfant qui n'est pas né, appartient déjà à la patrie." (Rabaut Saint-Etienne, Arch. parlem., 1/55/346/2., cité in Xavier MARTIN, ibid., p. 113.)
"Elle (l'éducation nationale) s'empare de tout l'homme sans le quitter jamais en sorte que l'éducation nationale n'est pas une institution pour l'enfance, mais pour la vie tout entière" (Rabaut Saint-Etienne, 21 décembre 1792, Arch. parlem., 1/55/346/2, cité in Xavier MARTIN, ibid., p. 115.)
"Pour rendre le peuple heureux, il faut le renouveller, changer ses idées, changer ses lois, changer ses moeurs, changer les hommes, changer les choses, tout détruire, oui, tout détruire puisque tout est à recréer." (Rabaut-Saint-Etienne cité in Henri Delassus, La Conjuration antichrétienne, Le Temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise catholique, 1910, rééd. Expéditions pamphiliennes 2007, p. 280.)
Quel était le point commun de tous ces personnages ? Ils étaient tous francs-maçons..., rosicruciens et autres "illuminés"...
À aucun moment le peuple n'a été consulté sur ce programme républicain d'"éducation" des enfants pour les "élever jusqu'à devenir citoyen" (V. Peillon), "pour préparer des hommes dignes de la République" (Robespierre)... À aucun moment la théorie du genre, introduite en douce et sans débat à l'école, n'a été médiatisée, présentée au peuple, discutée ou même approuvée. À aucun moment le peuple non plus n'a été consulté sur l'interdiction de l'école à la maison. La république en marche...
L'Organisation mondiale de la santé a enfin confirmé ce que nous (et de nombreux experts et études) disons depuis des mois - le coronavirus n'est ni plus mortel ni plus dangereux que la grippe saisonnière.
Les hauts responsables de l'OMS ont fait cette annonce lors d'une session spéciale des 34 membres du conseil exécutif de l'OMS, lundi 5 octobre, mais personne ne semble vraiment l'avoir comprise.
En fait, ils n'ont pas semblé eux-mêmes l'avoir comprise complètement.
Lors de la séance, le Dr Michael Ryan, le chef des urgences de l'OMS, a révélé qu'il pensait qu'environ 10% du monde avait été infecté par Sars-Cov-2.
Il s'agit de leur "meilleure estimation", et d'une énorme augmentation par rapport au nombre de cas officiellement reconnus (environ 35 millions).
Le Dr Margaret Harris, porte-parole de l'OMS, a confirmé plus tard le chiffre en déclarant qu'il était basé sur les résultats moyens de toutes les grandes études de séroprévalence effectuées dans le monde.
Même si l'OMS a tenté de considérer ce chiffre comme une mauvaise chose - le Dr Ryan a même déclaré que cela signifie que "la grande majorité du monde reste à risque". - c'est en fait une bonne nouvelle. Et cela confirme, une fois de plus, que le virus n'est pas aussi mortel que tout le monde l'avait prédit.
La population mondiale est d'environ 7,8 milliards de personnes, si 10% ont été infectés, c'est 780 millions de cas. Le bilan mondial actuellement attribué aux infections à Sars-Cov-2 est de 1 061 539.
C'est un taux de mortalité par infection d'environ 0,14%.
Ce chiffre correspond à celui de la grippe saisonnière et aux prévisions de nombreux experts du monde entier.
0,14% est 24 fois plus faible que le "chiffre provisoire" de l'OMS de 3,4% en mars . Ce chiffre a été utilisé dans les modèles qui ont été utilisés pour justifier les confinements et autres mesures politiques draconiennes.
En fait, compte tenu de la surdéclaration des décès présumés de Covid, l'IFR est probablement même inférieur à 0,14% et pourrait montrer que la Covid est beaucoup moins dangereuse que la grippe.
Aucun de la presse grand public n'a évoqué le sujet. Bien que de nombreux médias aient rapporté les propos du Dr Ryan, ils ont tous tenté d'en faire un titre effrayant et de semer la panique.
Apparemment, ni eux ni l’OMS n’ont été capables de faire le calcul simple qui montre que c’est une bonne nouvelle. Et que les sceptiques de Covid ont toujours eu raison.
Aujourd'hui, jour de sa conversion au catholicisme, est le souvenir de saint Jean Henry Newman, créé cardinal par Léon XIII le 12 mai 1879. Pour l'occasion, l'Anglais a prononcé le fameux Discours sur la note qui contient une dénonciation très lucide - parfois prophétique - de l'idée de l'égalité de toutes les religions et de l'expulsion de la foi de la sphère publique.
Il ne jouit pas encore d'une mémoire obligatoire dans le calendrier général romain (donc à célébrer dans toute l'Église), mais le 9 octobre de cette année tombe le premier anniversaire - tel que canonisé - de John Henry Newman, proclamé saint par le pape François le 13 octobre. 2019.
En ce qui concerne l'actualité vraiment extraordinaire du grand converti anglais , il convient de rappeler le discours qu'il prononça le 12 mai 1879, jour où Léon XIII l'a créé cardinal. Commençons par une note historique. Ce n'était pas, pour le pape Pecci, un choix né d'une pensée soudaine. Loin de là. Peu de temps après son élection, le 20 février 1878, au trône papal, Léon XIII avait ainsi répondu à ceux qui lui demandaient quelle serait la ligne de son ministère pétrinien: "Attendez d'avoir vu mon premier cardinal. Vous comprendrez alors quelle sera la note caractéristique de mon pontificat" (cf. John Henry Newman, Edoardo Aldo Cerrato, Edizioni San Paolo, p. 25).
Au premier consistoire du pape de Rerum Novarum, le premier cardinal de la liste était, bien entendu, Newman. C'était une façon de reconnaître l'énorme travail qu'il avait accompli, en près de 34 ans de service depuis sa conversion, pour l'Église. Newman, qui n'avait pas manqué d'attaquer, remercia en l'honneur du chapeau de cardinal en prononçant le fameux Discours du billet (1ère source; 2e source. Ndt) qui contient la dénonciation de deux grands maux liés : le libéralisme / l'indifférentisme religieux et le rejet du christianisme par le pouvoir civil.
Concernant le premier mal, déjà opposé dans la phase de "recherche" précédant la conversion de l'anglicanisme, Newman déclarait :
"Le libéralisme dans le domaine religieux est la doctrine selon laquelle il n'y a pas de vérité positive en religion, mais qu'une croyance en vaut une autre, et tel est l'enseignement qui gagne chaque jour plus de crédit et de force. Il va contre toute reconnaissance d'une religion vraie. Il enseigne qu'il faut toutes les tolérer, parce qu'elles sont toutes affaires d'opinion, que la religion révélée n'est pas une vérité, mais une question de sentiment et de goût personnel, qu'elle n'est ni un fait objectif ni un fait miraculeux, et que chaque personne a le droit de lui faire dire ce qui frappe son imagination".
Le saint a ensuite insisté sur les conséquences de cette pensée relativiste :
"Vous pouvez aller dans les églises protestantes et catholiques, vous asseoir à la table des deux et n'appartenir à aucune des deux. Il est possible de fraterniser et d'avoir des pensées et des sentiments spirituels en commun, sans même se poser le problème d'une doctrine commune ou en ressentir le besoin. Par conséquent, puisque la religion est une telle caractéristique personnelle et une telle propriété privée, elle doit absolument être ignorée dans les relations entre les personnes".
Si la foi est réduite à un fait privé, elle finit inévitablement par être hors de propos dans la société, qui ne reconnaît plus les vérités révélées, à commencer par les lois et l'éducation. Et c'est le deuxième grand thème abordé par Newman :
"Jusqu'à présent, le pouvoir civil était chrétien. Même dans les nations séparées de l'Église, comme dans la mienne, quand j'étais jeune, le dicton était toujours valable : "Le christianisme est la loi du pays". Or, cette structure civile de la société, qui était la création du christianisme, rejette le christianisme. Le dicton, et bien d'autres qui ont suivi, a disparu ou est en train de disparaître, et à la fin du siècle, si Dieu n'intervient pas, il sera complètement oublié. Jusqu'à présent, on pensait que la religion avec ses sanctions surnaturelles suffisait à assurer la loi et l'ordre à notre population; maintenant les philosophes et les politiciens ont tendance à résoudre ce problème sans l'aide du christianisme".
Une vision complètement horizontale de la vie suit :
"Au lieu de l'autorité et de l'enseignement de l'Église, ils soutiennent avant tout une éducation totalement sécularisée, destinée à faire comprendre à chaque individu qu'être ordonné, travailleur et sobre est à son avantage personnel. Ensuite, ils fournissent les grands principes qui doivent remplacer la religion et que les masses ainsi éduquées devraient suivre, les vérités éthiques fondamentales dans leur sens le plus large, la justice, la bienveillance, l'honnêteté, etc. l'expérience acquise; et ces lois naturelles qui existent et agissent spontanément dans la société et dans les choses sociales, à la fois physiques et psychologiques, par exemple dans le gouvernement, le commerce, les finances, les soins de santé et les relations entre les nations. Quant à la religion, c'est un luxe privé, que l'on peut se permettre, si l'on veut, mais que l'on doit évidemment payer, et que l'on ne peut ni imposer aux autres ni les ennuyer en le pratiquant soi-même."
Face à cet athéisme en marche, Newman explique avec la clarté paulinienne :
"Les caractéristiques générales de cette grande apostasie sont partout identiques; mais les détails varient d'un pays à l'autre. (…) N'oublions pas qu'il y a beaucoup de bien et de vrai dans la pensée libérale; il suffit de mentionner, par exemple, les principes de justice, d'honnêteté, de sobriété, de maîtrise de soi, de bienveillance qui, comme je l'ai déjà noté, sont parmi ses principes les plus proclamés et constituent les lois naturelles de la société. Ce n'est que lorsque nous nous rendons compte que cette belle liste de principes vise à mettre de côté et à anéantir complètement la religion que nous sommes obligés de condamner le libéralisme. En effet, il n'y a jamais eu de plan de l'Ennemi aussi habilement concocté et avec de plus grandes chances de succès (…).
À la fin du discours, le saint anglais a été attristé par la pensée des nombreuses âmes auxquelles le libéralisme ferait du mal, en les trompant. Mais cela a ajouté la certitude consolante de la victoire finale de Dieu et de son Église.
Le 8 octobre, le diocèse de Brooklyn a intenté un procès à l'État de New York pour violation du premier amendement qui garantit le libre exercice de la religion (DioceseOfBrooklyn.org).
Les ordonnances exécutives sur les coronavirus ont laissé à l'évêque Nicholas DiMarzio, 76 ans, "aucune autre option" que d'aller devant les tribunaux car il est en désaccord avec les limites de capacité imposées,
"Nos églises peuvent accueillir de nombreux fidèles, et le fait de ramener notre capacité de masse à 10 personnes maximum en zone rouge et à 25 personnes en zone orange, sans aucun cas significatif, entrave notre droit au culte".
Le prétexte ordinaire de ceux qui font le malheur des autres est qu'ils veulent faire leur bien.
VAUVENARGUES
Auteur du Dictionnaire amoureux de Montaigne, le philosophe André Comte-Sponville était l'invité de Laurence Ferrari le 28 septembre dernier dans #LaMatinale sur CNEWS. Il a donné son point de vue sur le rôle des intellectuels dans les débats de société. Il a notamment dénoncé "la politique de la peur", "le sanitairement correct" et l'"ordre sanitaire" du Covid-19 :
"Le gouvernement a une politique centrée sur la peur. Par exemple cette publicité effrayante où l'on voit des enfants embrasser leur grand-mère et où deux secondes après la grand-mère est en réanimation en train d'agoniser. Vous imaginez les enfants qui se disent mais j'ai embrassé ma grand-mère il y a trois jours, elle va mourir ? Vous imaginez la panique dans la population et chez les enfants notamment, avec (une publicité) payée par nos impôts ? C'est une annonce du ministère de la Santé ! Est-ce qu'on paye nos impôts pour faire peur à nos enfants ?
"Dès le début on m'a dit que je n'avais pas le droit de dire cela. C'est ce que j'appelle le sanitairement correct par analogie avec le politiquement correct. Par exemple au moment du confinement, je me suis inquiété des conséquences économiques - et pas du tout pour le grand capital comme certains l'ont cru mais pour nos enfants - simplement parce que je savais que cela allait coûter des dizaines ou des centaines de milliards. On parle de 600 000 emplois détruits. Vous imaginez la catastrophe ? Et la misère tue davantage dans le monde que la maladie. Il y a neuf millions de gens qui meurent de faim dans le monde chaque année, dont trois millions d'enfants. C'est quand même beaucoup plus grave que le million de morts de la Covid, qui tue surtout des personnes âgées. J'en fais partie je peux donc en parler. Et que l'on se soucie davantage des enfants que de leurs grands-parents cela me paraît quand même la moindre des choses. Il était sanitairement incorrect d'oser parler d'argent et aujourd'hui il est sanitairement incorrect d'oser s'interroger sur la durée.
"Imaginez que dans 20 ans, 30 ans le virus soit toujours là. Vous imaginez vos enfants dans 20 ans, 30 ans porter le masque, habitant des villes sans visage, sans sourire, n'ayant pas le droit de se toucher, de s'embrasser, de danser. Moi dans 30 ans je serai mort, mais ce n’est pas le monde que je veux pour mes enfants. [...] Vous imaginez les enfants au CP apprendre à lire et à écrire avec un professeur masqué ? Et les bébés dans les crèches, des enfants de trois mois qui ne voient plus aucun visage, plus aucun sourire, à longueur de journée, et qui ne voient plus que des masques ? Mais c'est absolument effrayant !
"Et moi je reçois tous les jours des messages de psychiatres qui sont absolument inquiets ! Ils me disent que le confinement a eu des effets absolument délétères sur nos concitoyens, le masque aussi, la distanciation sociale aussi. Il n'y a pas que les infectiologues dans la vie. Il y a la société dans son entier. Il y a aussi les psychiatres. Et puis il y a aussi tous ces médecins. J'ai signé un appel signé par deux cents médecins et scientifiques qui ont signé pour protester justement contre cette politique de la peur. Il faut rapporter un peu de sang-froid dans notre société.
"Arrêtons de céder à la panique et surtout arrêtons d'effrayer nos enfants et de culpabiliser nos jeunes gens. Parce que ces jeunes que l'on a mis au chômage pour des milliers d'entre eux par le confinement, et qui l'ont respecter, voilà que maintenant on leur reproche d'oser sortir voir leur copain, et s'amuser !
"Alors tout le monde parle de 'générosité inter-générationnelles'. Mais on oublie presque toujours de dire que cette solidarité, elle est traditionnellement orientée et donc asymétrique. Cela veut dire que tout père, toute mère donnerait volontiers sa vie pour ses enfants. Lequel d'entre nous accepterait d'envisager que nos enfants donnent leur vie pour la notre ? Mais cela serait évidemment totalement obscène, totalement scandaleux !
"J'ai critiqué le sanitairement correct, maintenant je vais critiquer l'ordre sanitaire qui est de sacrifier indéfiniment nos libertés à la protection de notre petite santé, avec les meilleurs intentions du monde biensûr, mais enfin, moi je préfère attraper la Covid-19 dans une démocratie plutôt que de ne pas attraper la Covid-19 dans une dictature ! [...] Et là, on sent bien qu'au nom de la santé, ce que j'appelle le pan-médicalisme, quand on fait de la santé une valeur suprême il n'y a plus que cela qui compte ! Et les libertés deviennent secondaires. Reconnaissons qu'au moment du confinement jamais les libertés des Français ont été à ce point réduites ! D'ailleurs les pays qui s'en sont le mieux sortis, Taïwan, la Corée du Sud, n'ont jamais confiné ! Et la Suède n'a pas confiné et ne s'en sort pas plus mal que nous !
"Donc oui il faut s'inquiéter pour nos libertés. La liberté est une valeur plus haute que la santé. La santé est un grand bien, biensûr, il faut la protéger, mais enfin, moi je veux que mes enfants vivent en démocratie dans un pays libres où ils ont le droit de sortir, de bouger, et pas qu'ils soient confinés çà vie pour protéger la santé, là encore, de leur vieux pères !
"Des médecins ont signé un appel dans lequel il est précisé qu'il faut 'siffler la fin de la récréation'. Mais c'est un scandale. Pour qui se prennent-ils ? Pour qui nous prennent-ils ? Nous ne sommes pas leurs enfants, nous ne sommes pas leurs élèves. Ce ne sont pas nos professeurs. De quel droit est-ce qu'ils prétendent siffler la fin de la récréation ? Qu'est-ce que c'est que cette infantilisation absurde ? Nous ne sommes pas un peuple de médecins, nous ne sommes pas un peuple de patients. Nous sommes un peuples LIBRE. Et je n'autorise personne, fusse-t-il médecin à siffler quelque fin de récréation que ce soit."
L'Eglise catholique est intolérante dans les principes et tolérante dans la pratique, les ennemis de l'Eglise c'est le contraire.
Une des figures majeures du catholicisme britannique, avec Thomas More, Henry Edward Manning et Ronald Knox, John Henry Newman est un prêtre anglican converti au catholicisme en 1845, cardinal, fondateur, théologien (1801-1890).
Aîné d'une fratrie de six enfants. La famille aurait des origines hollandaises, et le nom « Newman », auparavant écrit « Newmann », suggère des racines juives, sans que celles-ci soient prouvées. Sa mère, Jemima Fourdrinier, était issue d'une famille de huguenots français, graveurs et fabricants de papier, depuis longtemps installés à Londres. (1)
Il éprouve un grand plaisir à lire la Bible, mais également les romans de Walter Scott, alors en cours de publication, et, entre 1810 et 1813, il étudie les Anciens tels qu'Ovide, Virgile, Homère et Hérodote. Par la suite, il découvre des auteurs agnostiques comme Thomas Paine et David Hume, qui l'influencent pendant un certain temps. À l'âge de quinze ans en 1816, alors qu'il entre dans sa dernière année de collège, il fait la connaissance du révérend Walter Mayers, protestant évangélique proche du méthodisme de John Wesley. Très impressionné par ce prêtre avec lequel il entretient de longues conversations, il finit par adhérer lui-même à l'évangélisme. Quelques mois plus tard, cette conversion s'approfondit : « Quand j'eus quinze ans (en automne 1816), un grand changement se fit dans mes pensées. Je subis les influences de ce qu'était le dogme et cette impression, grâce à Dieu, ne s'est jamais effacée ou obscurcie. »(Jean Honoré, La Pensée de John Henry Newman, Mayenne, Éditions Ad Solem, janvier 2010, p. 11;Apologia Pro Vita Sua, traduction L. Michelin-Delimoges, Bloud et Gay, Paris, 1939, p. 23.) Son attachement au protestantisme évangélique et au calvinisme lui rend l'Église catholique romaine intolérable (Louis Bouyer,Newman sa vie sa spiritualité, préface du cardinal Jean Honoré, Paris, Éditions du Cerf, février 2009, p. 42.) et il « [partage] vigoureusement les préjugés contre les papistes idolâtres et le pape “Antéchrist” » (Xavier Tilliette, L'Église des philosophesDe Nicolas de Cuse à Gabriel Marcel, préface de Giuliano Sansonetti,Paris, Éditions du Cerf, 2006, 306 p. 167.)
Admis au Trinity College d'Oxford le 4 décembre 1816, il s'y installe après six mois d'attente en juin 1817. Sa correspondance avec le révérend Walter Mayers témoigne de son esprit critique, et sa lecture des « Private Thoughts » de l'évêque William Beveridge l'invite à remettre en cause certains aspects du protestantisme évangélique que prône Mayers: fort de ce nouvel apport, Newman s'interroge sur la pertinence des dons sensibles dans les conversions méthodistes et semble entrevoir que la conversion peut, par le baptême, se passer de toute expérience sensible.
Il se prend d'amitié avec John William Bowden, de trois ans son aîné, avec qui il suit les cours. Ses camarades cherchent à l'emmener aux fêtes alcoolisées de l'université, mais il ne s'y sent pas à l'aise et leurs tentatives sont vouées à l'échec.
Étudiant à l'Université d'Oxford, il est ordonné prêtre anglican. Ses travaux sur les Pères de l'Église le conduisent à analyser les racines chrétiennes de l'anglicanisme et à défendre l'indépendance de sa religion face à l'État britannique, sous la forme de « tracts ». Ainsi naît le Mouvement d'Oxford, dont John Newman est l'un des principaux acteurs.
Ses recherches sur les Pères de l’Église et sa conception de l’Église l'amènent à se convertir au catholicisme, qu'il voit désormais comme la confession la plus fidèle aux racines du christianisme.
L'influence de Newman à Oxford atteint un point culminant en 1839, année où, pourtant, son étude de l'hérésie monophysite l’amène à douter : contrairement à ce qu'il croyait, la doctrine catholique, constate-t-il, est restée fidèle au concile de Chalcédoine (451) ; en d'autres termes, elle ne s'est pas écartée du christianisme d'origine, interrogation qui redouble à la lecture d'un article de Nicholas Wiseman paru dans la Dublin Review, où figurent les mots de saint Augustin contre les donatistes : « Securus judicat orbis terrarum » (« le verdict du monde est concluant ») (Louis Bouyer, Newman sa vie sa spiritualité, préface du cardinal Jean Honoré, Paris, Éditions du Cerf, février 2009, p. 261.)
Newman, comme il l'explique plus tard, est « sur son lit de mort pour ce qui était de son appartenance à l’Église anglicane ». Il démissionne alors de son poste de rédacteur en chef à la British Critic. Désormais, il pense que la position des anglicans est similaire à celle des semi-ariens lors de la controverse de l'arianisme, et le projet d'un diocèse anglican à Jérusalem, avec des nominations relevant alternativement des gouvernements britannique et prussien, achève de le convaincre du caractère non apostolique de l'Église d'Angleterre.
En 1842, il se retire à Littlemore, où il vit dans des conditions monacales avec un petit groupe de proches, auxquels il demande de rédiger des biographies des saints anglais, tandis qu'il achève son Essai sur le développement de la doctrine chrétienne, où il cherche à se réconcilier avec la doctrine et la hiérarchie de l'Église catholique romaine. Il étudie les écrits d'Alphonse de Liguori, dont il retire la certitude que l'Église catholique n'est pas, comme il le croyait, une foi superstitieuse. En février 1843, il publie anonymement dans l'Oxford Conservative Journal une rétractation officielle des critiques qu'il a adressées à l'Église romaine, et en septembre, il prononce son dernier sermon anglican à Littlemore, puis il démissionne de Saint-Mary le 18 septembre 1843.
Le 26 septembre 1843, Newman écrit son dernier sermon anglican, « On the Parting of Friends ». John Keble, s'affirmant ainsi comme l'une des rares personnes à le soutenir à travers sa correspondance, assigne son retrait aux vives critiques et aux calomnies dont il est l'objet. Newman, quant à lui, soutient qu'il doute depuis plus de trois ans de la validité de l'anglicanisme, que sa décision a été longuement mûrie, qu'il ne se sent plus en sécurité dans une Église schismatique. D'ailleurs, ajoute-t-il, sa conversion au catholicisme ne saurait être le fruit que de sa réflexion sur la foi, car loin d'y trouver son intérêt, il perdra son statut et ses amis, et s'engagera dans une communauté où il ne connait personne. Cependant, il diffère sa décision définitive, préférant poursuivre son étude des pères de l'Église et, comme il l'explique dans sa correspondance, prier pour savoir s'il « [est] victime d'une illusion ». Au cours de l'été, il achève ses travaux sur Athanase d'Alexandrie et commence à rédiger un nouvel ensemble de réflexions théologiques. Deux années s'écoulent avant qu'il ne soit officiellement reçu dans l'Église catholique romaine le 9 octobre 1845 par Dominique Barberi, passioniste italien au Collège de Littlemore, conversion, assure-t-il, qui lui apporte la paix et la joie. Se séparer d'Oxford lui est difficile, encore que sa conversion soit suivie par d'autres, de plus en plus nombreuses, parmi les membres du mouvement d'Oxford (Louis Bouyer, Newman sa vie sa spiritualité, préface du cardinal Jean Honoré, Paris, Éditions du Cerf, février 2009,p. 325.)
Sa conversion au catholicisme est incomprise et critiquée par ses anciens amis anglicans. Il est aussi regardé avec méfiance par une partie du clergé catholique anglais du fait de ses positions considérées comme très libérales. En réaction à des calomnies, John Newman décrit sa conversion au catholicisme dans Apologia Pro Vita Sua. Cet ouvrage change la perception des anglicans à son égard et accroît sa notoriété.
Dans un premier temps, en mai 1852, Newman donne des conférences où il expose sa conception de l'éducation et de l'université, ainsi que la culture christianisée et la possibilité de concilier science et théologie, notions encore précisées lors de nouvelles interventions qui conduisent à l'une de ses principales œuvres, Idea of a University (L'idée d'université) (Louis Bouyer, Newman sa vie sa spiritualité, préface du cardinal Jean Honoré, Paris, Éditions du Cerf, février 2009, p. 385.)
Au cours des années 1850, les évêques irlandais s'opposent à l'institution de l'université Queen's d'Irlande demandent à Newman de fonder une nouvelle université à Dublin, la « Catholic University of Ireland ». Très vite, Newman en est nommé recteur, fonde une faculté de philosophie et de littérature en 1854, puis une faculté de médecine en 1856.
Lors du Ier concile œcuménique du Vatican (1869-1870), il s'oppose à la définition de l'infaillibilité pontificale présentée par les théologiens qui reviennent de Rome et, dans une lettre privée à son évêque, publiée à son insu, il dénonce « la faction insolente et agressive » qui a soutenu ce dogme. Cependant, il ne s'y oppose pas lors de sa proclamation et, lors de l'attaque du Premier ministre Gladstone accusant l'Église catholique d'avoir « également répudié la pensée moderne et l'histoire ancienne », trouve plus tard l'occasion de préciser son attitude dans une Lettre au duc de Norfolk (1875), où il affirme qu'il a toujours cru en cette doctrine mais a craint qu'elle n'affecte les conversions en Angleterre en raison des spécificités historiques locales du catholicisme (Louis Bouyer, ibid. p. 477);en cela, il affirme la compatibilité entre le catholicisme et la liberté de conscience que certains anglicans, depuis la proclamation du dogme de infaillibilité, ont entrepris de dénoncer. Il y affirme même la primauté de la conscience sur l'autorité du pape, mais aussi sur celle des autorités civiles. Cette lettre fut d'autant mieux reçue qu'elle allait contre certains partisans de l'ultramontanisme ; elle suscita quelques interrogations à Rome, mais il n'y eut pas de réactions défavorables (2)Sa conception de la conscienceet la relation avec l'autorité de l'Église a été développée par des théologiens catholiques au point d'être reprise en partie par le Magistère catholique, notamment lors du concile Vatican II, avec la déclaration Dignitatis Humanae.
John Newman meurt onze années plus tard à l’âge de 89 ans. Il est enterré dans le cimetière de Rednall Hill (Birmingham). Il partage sa tombe avec son ami, Ambrose St. John, qui s’est converti au catholicisme en même temps que lui. Dans le cloître de l'oratoire de Birmingham où sont placées des plaques commémoratives, il voulut que soit inscrite au-dessous de son nom cette épitaphe : Ex umbris et imaginibus in veritatem (« Des ombres et des images vers la vérité ») (Louis Bouyer, ibid. p. 485.)
Ses œuvres, dont la Grammaire de l'assentiment (son travail le plus aboutidans lequel la foi religieuse est étayée par des arguments souvent différents de ceux qu'emploient les théologiens catholiques etqui se veut une défense de la foi face au développement du positivisme), l'Apologia Pro Vita Sua (oeuvre autobiographique qui retrace la recherche de la vérité ayant conduit à sa conversion,grand succès de librairie, qui lui vaut le soutien et les félicitations de nombreux catholiques dont il leva les doutes), sont une référence constante chez des écrivains tels que G. K. Chesterton, Evelyn Waugh ou Julien Green, mais aussi pour des théologiens et des philosophes comme Avery Dulles, Erich Przywara et Edith Stein, qui a traduit en allemand son ouvrage L'Idée d'université.
Dans l’Homélie de béatification par le Pape BENOÎT XVI (Cofton Park de Rednal - Birmingham, dimanche 19 septembre 2010- Vatican.va), Benoît XVI explique que John Henry Newman "mérite bien de prendre place dans une longue lignée de saints et d'érudits de ces Iles, saint Bède, sainte Hilda, saint Aelred, le bienheureux Dun Scott, pour n'en nommer que quelques-uns. [...] La devise du Cardinal Newman, « Cor ad cor loquitur », ou « le cœur parle au cœur » nous donne une indication sur la manière dont il comprenait la vie chrétienne : un appel à la sainteté, expérimenté comme le désir profond du cœur humain d'entrer dans une intime communion avec le Cœur de Dieu. Il nous rappelle que la fidélité à la prière nous transforme progressivement à la ressemblance de Dieu. Comme il l'écrivait dans l'un de ses nombreux et beaux sermons, « pour la pratique qui consiste à se tourner vers Dieu et le monde invisible en toute saison, en tout lieu, en toute situation d'urgence, la prière, donc, a ce qu'on peut appeler un effet naturel, en ce qu'elle élève et spiritualise l'âme. L'homme n'est plus ce qu'il était auparavant : progressivement, il s'est imprégné de tout un nouvel ensemble d'idées, il a assimilé de nouveaux principes » (Sermons paroissiaux, IV, p. 203, Le paradoxe chrétien, Cerf, 1986).
[...] L'enseignement du bienheureux John Henry sur la prière montre comment le fidèle chrétien est définitivement pris pour le service du seul véritable Maître, le seul qui puisse prétendre recevoir une dévotion sans conditions à son service (cf. Mt 23,10). Newman nous aide à comprendre ce que cela signifie dans notre vie quotidienne : il nous dit que notre divin Maître a donné à chacun de nous une tâche spécifique à accomplir, « un service précis » demandé de manière unique et à chaque personne individuellement : « J'ai une mission», écrivait-il, je suis un chaînon, un lien entre des personnes. Il ne m'a pas créé pour rien. Je ferai le bien, j'exécuterai la tâche qu'il m'a confié ; je serai un ange de paix, je prêcherai la vérité à la place où je suis [...] si j'observe ses commandements et le sers à la place qui est la mienne ». (Méditations sur la doctrine chrétienne, Ad Solem, Genève 2000, pp. 28-29).
Le bienheureux John Henry Newman, est fêté, dans le calendrier liturgique catholique, le 9 octobre et non le jour anniversaire de sa mort, le 11 août. Ce jour étant déjà celui de la fête de sainte Claire d'Assise, c'est le 9 octobre, date de l'accueil officiel dans l'Église catholique de John Henry Newman, qui a été retenu. » (3)
CNA, 7 octobre 2020 / 08h00 MT ( CNA ) .- Lorsque l'ouragan Alex a frappé l'État mexicain de Nuevo Leon en 2010, le vent arracha de sa base une sculpture en métal de Notre-Dame de Guadalupe dans la ville de Monterrey et la jeta dans la rivière Santa Catarina.
Une tentative infructueuse fut faite pour récupérer l'image, mais elle s'était enfouie trop loin sous le lit de la rivière et les autorités locales la remplacèrent par une réplique.
Mais ensuite, un autre ouragan a traversé l'État.
En juillet, l'ouragan Hanna a ravagé la zone où se trouvait l'ouragan Alex il y a dix ans. Et les vents et les inondations de l'ouragan Hanna ont remodelé le lit de la rivière Santa Catarina. Quand cela s'est produit, la statue de Notre-Dame de Guadalupe a été partiellement dévoilée dans la rivière.
Un maçon local, Esteban Ramírez, a trouvé la statue alors qu'il cherchait de la ferraille dans le lit rocheux de la rivière.
La statue, haute de près de 42 pieds et pesant dix tonnes, a été récupérée du lit de la rivière. Les travaux ont commencé pour la restaurer.
L'archidiocèse de Monterrey a signalé le 1er octobre que les travaux de restauration de l'image progressaient.
"Dans quelques jours, la partie structurelle de l'image sera prête", a déclaré l'archidiocèse dans un communiqué.
La statue a été initialement placée à Monterrey en 1990, au milieu des préparatifs d'une visite de la ville du pape Saint-Jean-Paul II. Le pape avait béni la statue lors de sa visite.
Une entreprise de construction travaille à la rénovation de la statue et prend en charge les dépenses. Lorsque les travaux seront presque terminés, la statue sera placée à la paroisse Notre-Dame, Reine du Mexique dans la ville.
Une partie de la charpente métallique de la statue ne sera pas restaurée. Les responsables espèrent que les pièces sans ornements de la statue racontent l'histoire de ses dix ans dans le lit d'une rivière et la Providence de Dieu.
La redécouverte de l'image en juillet de cette année était un signe d'espoir pour les catholiques lors de la pandémie de coronavirus, que Notre-Dame les accompagne toujours dans leurs procès, a déclaré l'archidiocèse de Monterrey.
"Dans la fraternité universelle syncrétiste, il y a une volonté millénariste sous-jacente qui est de recréer une Paradis terrestre mais en dehors du nom de Jésus qui est comme en trop", " les prêches même de Saint François d'Assise au sultan d'Egypte al-Malik al-Kâmil, ou aux animaux, ses frères, c'était toujours dans le but de les convertir et non dans le but d'établir une simple fraternité horizontale conçue comme une fin en soi" : nous le disions dans notre commentaire de l'encycliqueTous Frères du pape François publié le 3 octobre. Nous trouvons la même analyse aujourd'hui dans cet article de Luisella Scrosati pour La Nuova Bussola Quotidiana : "Tous Frères omet l'affirmation initiale de la seule vraie religion en pliant à la fois l'Église et la liberté à une fonctionnalité horizontale. La relativisation de la foi chrétienne est admise et l'idée est avancée que l'Évangile est une des sources d'inspiration pour réaliser la fraternité universelle. Ainsi l'Église prend sa place parmi les architectes d'un monde sans le Christ."
Tous frères, mais la liberté religieuse est sans le Christ
07-10-2020
Luisella Scrosati
Tous Frères omet l'affirmation initiale de la seule vraie religion en pliant à la fois l'Église et la liberté à une fonctionnalité horizontale. La relativisation de la foi chrétienne est admise et l'idée est avancée que l'Évangile est une des sources d'inspiration pour réaliser la fraternité universelle. Ainsi l'Église prend sa place parmi les architectes d'un monde sans le Christ.
Dans la nouvelle encyclique Tous Frères il y a un peu de tout, sans ordre et sans clarté. En fait, ce n'est pas un excellent compliment, mais il est difficile de dire le contraire. Au sein de ce genre de bazar, l'attention s'est portée en particulier sur les paragraphes consacrés à la liberté religieuse. Au n° 279, François écrit : "Nous, chrétiens, nous demandons la liberté dans les pays où nous sommes minoritaires, comme nous la favorisons pour ceux qui ne sont pas chrétiens là où ils sont en minorité. Il y a un droit fondamental qui ne doit pas être oublié sur le chemin de la fraternité et de la paix. C’est la liberté religieuse pour les croyants de toutes les religions. Cette liberté affirme que nous pouvons « trouver un bon accord entre cultures et religions différentes ; elle témoigne que les choses que nous avons en commun sont si nombreuses et si importantes qu’il est possible de trouver une voie de cohabitation sereine, ordonnée et pacifique,
La liberté religieuse, dans le paragraphe susmentionné, est liée à la contribution que toutes les religions peuvent apporter à la réalisation d'une forme pacifique de coexistence; elle est fonctionnelle à la création d'une fraternité universelle, à laquelle chaque religion offre les "nombreuses choses" qu'elle a en commun avec les autres. Il est intéressant de noter que le texte ne fait pas référence, comme on aurait pu s'y attendre, à la déclaration conciliaire sur la liberté religieuse; il est plutôt précédé, au n° 277, extrait de la citation, soigneusement tronquée, de n. 2 de Nostra Aetate. Ces deux détails - l'omission de Dignitatis Humanae et la présence de la déclaration sur le dialogue interreligieux chirurgicalement, comme nous le verrons, choisie - ne sont pas sans effet. Et malheureusement, cet effet semble menacer les fondements de la Révélation, pour être plutôt fonctionnel au "nouvel humanisme" sans Jésus-Christ, qui s'établit à grands pas.
Mais allons-y dans l'ordre. DH commence par l'affirmation claire que "Dieu a lui-même fait connaître au genre humain la voie par laquelle, en le servant, les hommes peuvent obtenir le salut et le bonheur dans le Christ. Cette unique vraie religion, nous croyons qu’elle subsiste dans l’Église catholique et apostolique à laquelle le Seigneur Jésus a confié le mandat de la faire connaître à tous les hommes". Tel est l'horizon insurmontable dans lequel doit se placer la défense de la liberté religieuse; un horizon, on le voit, qui exorcise la tentation de l'indifférentisme religieux et indique à l'Église le chemin de l'évangélisation comme une obligation irremplaçable. Dans ce contexte, la liberté religieuse n'est donc pas la légitimation de la revendication d'individus ou de groupes de choisir la religion qu'ils aiment; elle est encore moins le point d'arrivée de l'action de l'Église, mais la condition minimale pour que la personne puisse, sans contraintes, s'ouvrir à la reconnaissance de l'initiative également libre de Dieu, de se donner à l'homme dans le Christ et dans l'Église, même si cette reconnaissance, sur un plan contingent, peut ne pas se produire, ou ne se produire que partiellement. C'est une limite imposée aux pouvoirs extérieurs, en premier lieu l'État, en vertu non pas de l'arbitraire, mais du fait qu'il est propre à l'homme de chercher librement la vérité sur lui-même, sur le monde et sur Dieu. Il s'agit donc d'affirmer la dimension délicieusement verticale et spirituelle de l'homme, face à des réductionnismes nombreux et répétés.
Que font tous les frères à la place? Ils omettent complètement l'affirmation primaire de la seule vraie religion et de la mission de l'Église, oublient la dimension verticale de la liberté religieuse et plie l'Église et la liberté à une fonctionnalité horizontale. Au n° 276 on lit en effet: "L'Eglise a un rôle public qui ne se borne pas à des activités d'assistance ou d'éducation", mais qui favorise "la promotion de l'homme et de la fraternité universelle". Il n'y a aucune mention de la mission surnaturelle de l'Église, sans laquelle il ne peut y avoir de promotion humaine, ni de fraternité authentique.
Le numéro suivant est l'admission flagrante de complète relativisation de la foi chrétienne et immanentisation de la mission de l'Église. 277 rappelle en fait Nostra Aetate, 2, mais en omettant ces incisions et passages inconfortables; tout d'abord la remarque qui précise que, tout en reconnaissant le bien présent dans les autres religions, elles "diffèrent en bien des points de ce que [l'Église] elle-même croit et propose"; et puis, ce qui est encore plus grave, le paragraphe qui rappelle le devoir impératif de l'Église d'annoncer Jésus-Christ est complètement omis, sans se limiter à la simple reconnaissance des biens présents dans les autres religions. L'Église en effet "annonce, et elle tenue d'annoncer sans cesse, le Christ qui est 'la voie, la vérité et la vie' (Jn 14, 6), dans lequel les hommes doivent trouver la plénitude de la vie religieuse et dans lequel Dieu s'est réconcilié toutes choses" (NA, 2).
Mais dans la nouvelle encyclique, il n'y a aucune trace de cette obligation précise de l'Église, qui est le sens de son existence. En effet, la suite du n° 277 est encore pire; non seulement l'Évangile est radicalement réduit à une dimension horizontale, à une musique sans laquelle "nous aurons perdu la joie qui jaillit de la compassion, la tendresse qui vient de la confiance, la capacité de réconciliation qui trouve sa source dans le fait de savoir que nous sommes toujours pardonnés-envoyés Et "nous aurons éteint la mélodie qui nous a poussés à lutter pour la dignité de chaque homme et femme". Mais même l'idée est avancée que l'Évangile est simplement l'une des sources d'inspiration pour réaliser cette merveilleuse fraternité universelle: "D'autres boivent d'autres sources. Pour nous, cette source de dignité humaine et de fraternité réside dans l'Évangile de Jésus-Christ".
Mais dans la nouvelle encyclique, il n'y a aucune trace de cette obligation précise de l'Église, qui est le sens de son existence. Au contraire, la suite du n° 277 est encore pire ; non seulement l'Evangile est réduit de façon drastique à une dimension horizontale, à une musique sans laquelle "nous aurons perdu la joie qui jaillit de la compassion, la tendresse qui naît de la confiance, la capacité de la réconciliation qui trouve sa source dans le fait de se savoir toujours pardonnés" et "nous aurons éteint la mélodie qui nous pousse à lutter pour la dignité de tout homme et de toute femme ". Mais il y a même l'idée que l'Evangile est simplement une des sources d'inspiration pour réaliser cette merveilleuse fraternité universelle : "D’autres s’abreuvent à d’autres sources. Pour nous, cette source de dignité humaine et de fraternité se trouve dans l’Évangile de Jésus-Christ."
Un déiste anglais du XVIIe ou XVIIIe siècle, ou un von Harnack, n'aurait pas écrit autrement. La personne divine de Jésus-Christ, sa médiation universelle sont complètement réduites au silence; l'ordre de la nature - qui dans l'encyclique est avant tout l'affirmation d'une coexistence légitime entre différentes religions - se détache de celui de la grâce. L'ordre social - dans la vision de François - peut être autonome, l'unité de la race humaine est réalisée indépendamment de l'adhésion à Jésus-Christ et de l'action surnaturelle de l'Église. Plutôt. L'Évangile est simplement l'une des sources qui peuvent contribuer au bien commun.
Lors de la rencontre interreligieuse (naturellement) discutée et discutable à Assise, en 1986, Jean-Paul II, sur la place inférieure de la basilique Saint-François, avait témoigné du Christ, le seul Sauveur, devant tous les représentants des autres religions réunis: "Je professe à nouveau ma conviction, partagée par tous les chrétiens, qu'en Jésus-Christ, en tant que Sauveur de tous, la vraie paix doit être recherchée". Quelques jours plus tôt, le 22 octobre, le même pontife, lors de l'audience générale, avait ainsi clairement résumé l'enseignement d' Ad Gentes : "Selon le Concile, l'Église est de plus en plus consciente de sa mission et de son devoir, voire de sa vocation essentielle d'annoncer au monde le vrai salut qui ne se trouve qu'en Jésus-Christ, Dieu et l'homme. Oui, ce n'est qu'en Christ que tous les hommes peuvent être sauvés. [...]. Consciente de la vocation commune de l'humanité et du plan unique du salut, l'Église se sent connectée à chacun, comme le Christ "s'est uni d'une certaine manière à chaque homme". Et à tous et à chacun, il proclame que le Christ est le centre du monde créé et de l'histoire".
Tous Frères décident plutôt d'éteindre cette annonce, de faire accueillir l'Église parmi les architectes d'un monde nouveau sans le Christ, de donner le feu vert à l'idée que l'unité du genre humain peut être réalisée indépendamment de la personne divine du Christ, le cas échéant, utiliser l'Évangile comme l'un des nombreux textes inspirants des principes humanitaires.
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Add. 11-10-2020. Gloria.tv. Spécialiste reconnu de l'Eglise catholique, Boulevard Voltaire (bvoltaire.fr) a demandé à Laurent Dandrieu, rédacteur en chef des pages culture et religion de Valeurs Actuelles de nous éclairer sur le contenu de la nouvelle encyclique du pape François :
"C'est une encyclique très décevante, d'une part parce que le pape fait part d'une théologie très horizontale. C'est une encyclique sociale qui par définition se préoccupe de questions économiques et sociales avant tout, mais là, on est vraiment dans une théologie qui ne parle pas beaucoup de Dieu, qui ne parle pas beaucoup d'espérance et qui finalement finit presque par ressembler à une forme de sociologie un peu améliorée.
"La deuxième chose est que c'est une encyclique auto-référentielle. C'est assez surprenant parce que le pape François aime bien critiquer ceux qu'il accuse de faire de l'Eglise un système auto-référentiel et en fait ce qui est très frappant dans cette encyclique c'est qu'il se cite tout le temps. Je pense qu'il y a sur les 300 notes qu'il y a à la fin de son encyclique il y en a à peu près les deux tiers qui font référence à de précédentes interventions du pape François. Et cela fait un peu penser à la critique que le cardinal Müller avait faite du texte préparatoire sur le synode en Amazonie où il avait dit que finalement c'était une 'herméneutique inversée', c'est-à-dire qu'au lieu que cela soit la tradition de l'Eglise qui nourrisse la pensée, la tradition n'est invoquée, éventuellement, que comme support pour étayer des idées pré-existantes mais qui ne puisent pas leurs sources dans la tradition.
"La troisième chose c'est que c'est une encyclique très personnelle au point que l'on se demande effectivement si le pape François est bien dans la continuité du Magistère ou s'il n'est pas en train d'inventer une théologie qui lui soit propre. Et c'est assez net sur la question de la 'guerre juste'. par exemple, où il prend le contre-pied sur cette question traditionnelle multiséculaire de l'Eglise, sans vraiment argumenter.
"[...] C'est un texte très politique dont le corps du texte repose sur une dialectique entre ce que devrait être un bon universalisme et ce que devrait être une bonne mondialisation et la nécessité d'accueillir les migrants. Et il y a une réflexion intéressante sur l'universalisme qui ne doit pas être une mondialisation niveleuse qui gomme et qui cherche à effacer les identités des peuples, mais dans le même temps le pape dénie aux frontières la légitimité d'interdire à un même la possibilité d'aller chercher des conditions de vie meilleures ailleurs, et il a des phrases assez fortes pour dire que les biens de la terre devant être considérées comme devant aller à tous, nul ne peut s'opposer à ce que l'étranger considère chaque pays comme son pays. Et donc le pape reconnaît à la fois qu'une immigration forte modifie en profondeur la culture du pays d'accueil et il ne voit pas la contradiction avec le fait qu'il prône la défense et la préservation des identités des peuples. Mais alors il ne parle probablement pas aux peuples européens et occidentaux, il parle des peuples ex-colonisés, des peuples du Tiers-Monde."
"Les prêches même de Saint François d'Assise au sultan d'Egypte al-Malik al-Kâmil, ou aux animaux, ses frères, c'était toujours dans le but de les convertir" : nous le disions dans notre commentaire de l'encyclique Tous Frères du pape François. C'est confirmé aujourd'hui par des experts dans cet article sur LifeSiteNews :
Le pape François a utilisé un récit trompeur de saint François d'Assise dans Fratelli Tutti, selon des experts
Le pape François avait dépeint Saint François d'Assise comme un précurseur du dialogue interreligieux moderne.
Mer.7 oct.2020 - 8h28 EST
VATICAN CITY, 7 octobre 2020 ( LifeSiteNews ) - Le portrait de Saint François d'Assise comme précurseur du dialogue interreligieux moderne dépeint par le pape François dans sa nouvelle encyclique Fratelli Tutti ne rend pas justice à l'original, disent les experts.
Dans le préambule de Fratelli Tutti, le pape François parle de la mission de saint François auprès du sultan Malik-el-Kamil à Damiette, en Égypte :
La fidélité à son Seigneur était proportionnelle à son amour pour ses frères et sœurs. Bien que conscient des difficultés et des dangers, saint François est allé à la rencontre du Sultan en adoptant la même attitude qu’il demandait à ses disciples, à savoir, sans nier leur identité, quand ils sont « parmi les sarrasins et autres infidèles … de ne faire ni disputes ni querelles, mais d’être soumis à toute créature humaine à cause de Dieu ». Dans ce contexte, c’était une recommandation extraordinaire. Nous sommes impressionnés, huit-cents ans après, que François invite à éviter toute forme d’agression ou de conflit et également à vivre une ‘‘soumission’’ humble et fraternelle, y compris vis-à-vis de ceux qui ne partagent pas sa foi.
Cependant, ce récit de l'histoire de saint François et du sultan a été contredit par les journalistes et les universitaires qui soutiennent qu'il est en contradiction avec les récits historiques.
Le Dr Samuel Gregg, directeur de recherche de l'Action Institute, a souligné dans Catholic World Report que Saint François n'était pas le personnage "doux et mielleux" que François semble suggérer.
"Lorsque le sultan a demandé à François et à son compagnon le but de sa visite, le saint 'est allé immédiatement droit au but. Il était l'ambassadeur du Seigneur Jésus-Christ et était venu pour le salut de l'âme du sultan. Francis a exprimé sa volonté d'expliquer et de défendre le christianisme'", a raconté Gregg, citant le spécialiste Augustine Thompson OP, Francis of Assisi: A New Biography (2012).
"Ce qui a suivi a été un échange de déclarations de François et des conseillers religieux du sultan (qui ont dit au sultan d'exécuter François pour "prêche contre Muhammad et l'islam") dans lequel les deux parties ont exposé les revendications de vérité respectives du christianisme et de l'islam. François s'est alors engagé dans une 'longue conversation' avec le sultan dans laquelle il 'a continué à exprimer sa foi chrétienne dans le Seigneur crucifié et sa promesse de salut'', a poursuivi Gregg.
"À aucun moment, le saint, souligne Thompson, n'a dit du mal du prophète Mahomet. Mais François n'était pas là pour un échange de plaisanteries diplomatiques. Il voulait convertir le sultan au christianisme par la parole et l'action."
Gregg a dit qu'il soulevait ces faits parce que, contrairement à la description de la rencontre trouvée dans Fratelli tutti, le "saint se souciait d'aborder la question de la vérité religieuse". Ainsi, l'encyclique "manquait" dans sa description.
Le professeur Roberto de Mattei a moins pardonné la fausse représentation de saint François par le pape François.
"Le pape François présente [la visite au sultan] comme une recherche de dialogue, alors que toutes les sources de l'époque disent que saint François voulait convertir le sultan et soutenait les croisés qui combattaient en Terre sainte", a-t-il déclaré dans une déclaration enregistrée pour RadioRomaLibera.org .
"Mais la rencontre entre saint François et le sultan a échoué, et le pape Bergoglio semble vouloir démontrer qu'il est plus capable que saint François de mener à bien le projet, à commencer par le document d'Abu Dhabi."
La Déclaration d'Abu Dhabi de 2019 a soutenu que Dieu voulait "le pluralisme et la diversité des religions" de la même manière qu'il a voulu une diversité de sexe et de couleur de peau. Le document a été signé par le pape François et le grand imam musulman d'al-Azhar, Ahmed el-Tayeb.
Cependant, il est peu probable que le pape François lui-même ait été le premier à présenter saint François comme un précurseur du dialogue interreligieux moderne.
Selon Church Militant, un compte rendu révisionniste des efforts missionnaires du saint parmi les musulmans pendant la cinquième croisade a été publié par les franciscains eux-mêmes en 2019. Saint François et le sultan, 1219-2019 : Un livret commémoratif , produit par les frères franciscains mineurs (OFM), "rétrograde les sources primaires qui rapportent la rencontre de saint François avec le sultan comme étant 'fortement hagiographique ou stéréotypiquement hostile à l'islam, ce qui fait échouer nos tentatives de rassembler une image claire de ce qui aurait pu réellement se passer lors de cette rencontre mémorable'", a rapporté Church Militant.
L'image de François comme quelqu'un qui est entré dans le dialogue interreligieux avec l'Islam et est rentré chez lui édifié a été promue par le chef des Frères mineurs, le frère Michael A. Perry.
Il existe plusieurs sources médiévales d'histoires sur saint François, l'une écrite par son presque contemporain saint Bonaventure en 1260, 34 ans après la mort du saint. Selon la Vie de saint François de saint Bonaventure, le fondateur de l’ordre franciscain aspirait à être martyrisé et l’avait en vue lors de ses diverses missions de conversion des musulmans au christianisme.
Selon l'histoire de saint François et du sultan de saint Bonaventure, le saint et son compagnon ont été battus par les soldats du sultan avant d'être traînés devant lui. Lorsque le sultan a demandé à François qui l'avait envoyé et pourquoi, le saint a dit que Dieu l'avait envoyé prêcher l'Évangile.
Le sultan a été si impressionné qu'il demanda à François de rester avec lui, mais François a répondu qu'il ne resterait que si le sultan et son peuple se convertissaient "au Christ". Il a également suggéré que lui et les conseillers religieux actuels du sultan subissent ensemble un procès par le feu. Cela ne s'est pas produit, car, comme l'a souligné le sultan, ses aumôniers n'étaient pas disposés à le faire.
François a alors proposé de faire cavalier seul mais le sultan, craignant apparemment une rébellion s'il acceptait le Christ, a essayé d'amadouer François avec "de nombreux cadeaux coûteux". Lorsque François les rejeta, le sultan fut encore plus impressionné. Malheureusement, selon l'histoire de Saint-Bonaventure, François n'a pas été impressionné par le sultan, ne voyant aucune "racine de vraie piété" en lui, a abandonné sa mission et est rentré chez lui.
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Add. 11-10-2020. Gloria.tv. Spécialiste reconnu de l'Eglise catholique, Boulevard Voltaire (bvoltaire.fr) a demandé à Laurent Dandrieu, rédacteur en chef des pages culture et religion de Valeurs Actuelles de nous éclairer sur le contenu de la nouvelle encyclique du pape François :
"[...] Il est assez peu question de conversion. Et c'est assez choquant, dans cette encyclique, de voir qu'elle commence par un éloge de l'imam de l'université d'Al-Azhar (FT 5) et une instrumentalisation d'une citation de saint François d'Assise qui est, d'ailleurs, un peu tronquée par le pape et détournée de son sens. C'est-à-dire que le Pape raconte cette anecdote de saint François allant rencontrer le sultan en 1219 et en revenant Saint François dit à ses disciples 'quand vous êtes en pays musulmans, il faut ne pas chercher ni dispute ni querelle mais avoir une attitude soumise à leurs égards'. Sauf que le pape oublie la fin de la phrase, qui dit qu'il faut avoir une attitude soumise à leurs égards mais néanmoins s'affirmer comme chrétien; cette phrase est passée sous silence. Et par ailleurs cette phrase qu'il cite n'est qu'une partie d'une alternative que le pape ne cite pas. Le second volet de l'alternative dit que 'si toutefois, Dieu vous inspire que c'est le moment de prêcher l'Evangile - je paraphrase - allez-y et faites en sorte que ces gens à qui vous parlez entendent la Bonne nouvelle, se convertissent et se fasse baptiser.'
"Je trouve cela extrêmement significatif que le pape transforme cette phrase de Saint François qui est juste un appel à la courtoisie et à la prudence quand on évangélise pour ne pas prêcher à torts et à travers, dans toutes les circonstances, mais uniquement quand les circonstances s'y prêtent et que le pape transforme cette phrase en un 'appel' - c'est lui qui emploie ce mot - à la soumission.
"Que le pape François emploie dans le contexte géopolitique actuel le mot de soumission dans un passage d'une encyclique qui rend hommage à l'islam (FT 5) je trouve cela terriblement inquiétant sur sa méconnaissance des réalités géopolitiques et peut-être aussi malheureusement du poids des mots.
"Je pense qu'il y a une part d'angélisme dans la façon dont le pape décrit dans son encyclique la possibilité de concilier l'ouverture maximale des frontières sans que cela ne rpovoque du tout de choc entre les peuples. C'est malheureusement de la politique qui ignore le droit des nations, le droit de tous les peuples à conserver leurs identités, et qui ignore le bien commun ou ne le voit plus que sous l'angle d'un bien commun universel, et mondialisé d'une certaine façon. Ce qui ne me paraît pas très conforme à la doctrine traditionnelle de l'Eglise." (Fin de citation)
Bonjour, je m'appelle Reiner Fuellmich et je suis admis au barreau en Allemagne et en Californie depuis 26 ans. J'ai pratiqué le droit principalement en tant qu'avocat plaidant contre des sociétés frauduleuses telles que la Deutsche Bank, autrefois l'une des plus grandes banques du monde et des plus respectées, aujourd'hui l'une des organisations criminelles les plus toxiques au monde. VW, l'un des constructeurs automobiles les plus importants et les plus respectés au monde, aujourd'hui connu pour sa fraude géante sur le diesel et Kuehne and Nagel, la plus grande compagnie maritime du monde, que nous poursuivons dans une affaire de corruption de plusieurs millions de dollars. Je suis également l'un des quatre membres de la commission d'enquête allemande sur le Corona. Depuis le 10 juillet 2020, ce comité écoute un grand nombre de témoignages de scientifiques et d'experts internationaux pour trouver des réponses aux questions sur la crise du Corona, que de plus en plus de personnes dans le monde entier se posent. Tous les cas de corruption et de fraude commis par les entreprises allemandes mentionnés ci-dessus sont dérisoires en comparaison de l'ampleur des dommages que la crise du Corona a causés et continue de causer. Cette crise du Corona, selon ce que nous savons aujourd'hui, doit être rebaptisée "scandale du Corona".Et les responsables de cette crise doivent être poursuivis pénalement et pour dommage civil. Sur le plan politique, tout doit être fait pour que plus jamais personne ne soit en position de pouvoir tromper l'humanité ou tenter de nous manipuler avec ses programmes corrompus. C'est pourquoi je vais maintenant vous expliquer comment et où un réseau international d'avocats plaidera la plus grande affaire de délit civil de tous les temps : le scandale de la fraude Corona, qui s'est entre-temps transformée en probablement le plus grand crime contre l'humanité jamais commis.
Les crimes contre l'humanité ont été définis pour la première fois dans le cadre des procès de Nuremberg après la Seconde Guerre mondiale, c'est-à-dire lorsqu'ils ont concerné les principaux criminels de guerre du troisième Reich. Aujourd'hui, les crimes contre l'humanité sont régis par l'article 7 du code pénal international. Les trois grandes questions auxquelles il faut répondre dans le cadre d'une approche judiciaire du scandale du Corona sont les suivantes:
1- Y a-t-il une pandémie de Corona ou seulement une pandémie de test PCR ? Plus précisément, un résultat positif au test PCR signifie-t-il que la personne testée est infectée par le Covid-19 ou cela ne signifie-t-il absolument rien en rapport avec l'infection par le Covid-19 ?
2- Les mesures dites anticorona telles que le co nfinement, les masques faciaux obligatoires, la distanciation sociale et les règlements de quarantaine servent-ils à protéger la population mondiale contre le Corona ? Ou ces mesures ne servent-elles qu'à faire paniquer les gens pour qu'ils croient, sans se poser de questions, que leur vie est en danger afin, qu'en fin de compte, les industries pharmaceutiques et technologiques puissent générer d'énormes profits grâce à la vente des tests PCR, tests antigènes et anticorps et vaccins, ainsi qu'à la récolte de nos empreintes digitales génétiques ?
3- Est-il vrai que le gouvernement allemand a fait l'objet d'un lobbying massif ? Plus que tout autre pays, les principaux protagonistes de cette soi-disant pandémie de Corona, M. Drosten, virologiste à l'hôpital de la Charité à Berlin, M. Wheeler, vétérinaire et chef de l'équivalent allemand du CDC, le RKI, et M. Tedros, chef de l'organisation mondiale de la santé ou OMS, ont fait savoir que l'Allemagne était un pays particulièrement discipliné et qu'elle devait donc devenir un modèle pour le reste du monde pour son respect strict, et bien sûr réussi, des mesures de lutte contre le Corona.
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Parce que le religare (du latin relier, ce qui relie à Dieu et à son prochain. Ndlr.) vous inonde et vous façonne la FORCE INTERNE (seule capable de résister et de vaincre). Et ce système ne s’intéresse qu’aux marionnettes pusillanimes et déconnectées...
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