Eutanasie, la conclusion ordurière de l'orchestration de la vie
Marucha : le 13-01-2013
Traduction du polonais par Domremy de (Eutanazja, śmieciowy Finał Orkiestry Życia!)
Posted by Marucha w dniu 2013-01-13
: http://marucha.wordpress.com/2013/01/13/eutanazja-smieciowy-final-orkiestry-zycia/
Source : http://legionista.nowyekran.pl/post/85203,eutanazja-smieciowy-final-orkiestry-zycia
Note du traducteur : L’euthanasie légalisée : voilà comment cela fonctionne en Hollande, pays pionnier en la matière. Vous ne verrez pas ça dans leurs guides tourisitiques.
ARTICLE
(Intro de l’auteur : J’ai un jour pris la parole pour évoquer l’assassinat d’un homme au son de la fanfare jouant la mélodie « Ode à la liberté et à la democratie ». Nous voyons que l’on se doit de parler de cela sans cesse parce que l’envie de nos dirigeants de tuer les corps ne les lache pas.
-Si j’étais un porc comme EUX je validerait un décret : après leur assiette au beurre – l’euthanasie!).
Savez–vous chers concitoyens que plus de 30% des Hollandais se sont affiliés à des Caisses Maladies Allemandes pour éviter l’EUTHANASIE ?
J’invite en Hollande tous les incrédules un peu curieux et vous vérifierez comment fonctionne la petite machine euthanasiste. Regardez comment fonctionne les « SERVICES-MÈRE DE L’AIDE A L’EUTHANASIE ».
Tout ceci sous la noble bannière d’ « abréger les souffrances des pauvres petits vieux ». Qui sont donc ces petits vieux, et combien intenses sont leurs souffrances ? Seuls le savent ceux qui « proposent-éclairent-aident » – en un mot LES TUEURS.
Il est de plus en plus fréquent de voir ce thème timidement abordé dans « nos » medias sous l’angle suivant : droit de décider de sa propre vie, malade incurable, abréger les souffrances et autres fariboles. Reste que la conclusion s’impose-unique : après le cycle de la productivité - et après accord commun ordurier - LA FOSSE A ORDURES !!!
Il y a un an c’est par là que j’ai commencé :
L’EUTHANASIE … Oui, on ne débat qu’assez peu sur ce thème…
Il y a quelques jours la fille d’une amie (dont le mari est Hollandais) se rendait en Hollande pour la cérémonie d’euthanasie de sa belle-mère.
Cher Docteur, veuillez avancer de deux jours « l’intervention ». Nous devons prendre la route vendredi après–midi et nous arreter chez Samantha qui fêtait hier son anniversaire. Nous avons réservé une place dans l’avion pour Nice samedi matin. De plus maman a déjà pris sa décision. Nous vous le demandons ardemment. - Adrian a déposé sur le bureau du docteur Markus ses billets d’avion comme preuve que son avion partait bien le samedi à 9H30 pour l’emmener vers ses vacances attendues depuis un an.
Il y a deux mois, sur les recommandations d’Adrian et d’Emmy, le médecin de quartier, docteur Markus, est venu diagnostiquer la maman d’Adrian, Herta 72 ans, qui souffrait depuis de nombreuses années d’une entérite et d’une insuffisance rénale . Cependant l’argument le plus convaincant pour l’euthanasie restait son age - 72 ans cela suffit , elle avait assez vécu.
Pendant la visite du docteur Markus, Herta , elle-même, sans contrainte, a confirmé sa demande d’aide.
- Aidez–moi docteur –a-t-elle dit devant tous ceux qui étaient présents lors de la visite. Autrement dit c’était sans équivoque qu’elle avait exprimé sa volonté.
-Nous vous prions, Docteur !
A 30 km. au sud d’Amsterdam, dans le bourg résidentiel de Wielingen, la journaliste d’un journal de la capitale a découvert que dans cette paisible bourgade ne vivaient que des gens jeunes. Il n y avait personne vivant de sa pension de retraite ! Bambins marchant à quatre pattes, petits écoliers, rats professionnels agressifs, jeunes grands parents… Mais où donc étaient passés les petits vieux ? Il n’y en avait pas – pas un seul, ni dans les troquets, ni dans la petite église, ni dans la rue. Questionné sur le fait de savoir où étaient passés les habitants les plus vieux de cette bourgade, aucun interlocuteur - que ce soit sur le marché de la ville, ou dans les bureaux de la mairie comme dans le pub - ne répondait à cette question. Intuitivement cette journaliste inspirée a arrêté sa voiture sur le parking d’un magasin alimentaire discount et au bout d’une heure a remarqué la silhouette furtive d’une femme qui - à première vue – pouvait avoir plus que 65 ans.
- Je vais attendre qu’elle sorte-pensa-t-elle. Et me tenir auprès des portes coulissantes. Il faudra bien qu’elle sorte après ses achats. Je pourrais alors engager une conversation. Il faut qu’avec mes premiers mots j’obtienne sa confiance, mais voudra-t-elle me parler ?
Au bout d’environ 20 minutes la vieille dame, petit chapeau profondément enfoncé sur le front, sortait d’un pas rapide du magasin. Yaga accourut vers elle.
-Bonjour , je ne suis pas d’ici je suis d’Amsterdam, journaliste. Je veux vous aider . Je pourrais etre votre fille…
-Ma fille ? – a presque crié la dame au petit chapeau - Ma fille ! Vous ne comprenez rien, ici les fils et les filles tuent. Assassinent les pères et les mères. Vous voulez savoir quelque chose mais peut-être ignorez vous que vous etes ici dans la ville du crime ?
Médusée, Yaga regardait la vieille dame sentant bien que celle-ci se demandait si elle pouvait avoir confiance.
-Chercheriez-vous à me tromper ?
-Je vous jure ! Je vous aiderais de toutes mes forces. Je ne suis pas hollandaise. Je viens de la Saxe. Mon père est un immigrant venu de Pologne. Je suis une personne honnête. Mon grand père fut un combattant de l’Insurrection de Varsovie … si cela vous dit quelque chose.
-Jeune fille ! Oui cela me dit quelque chose. J’ai accompli mes études d’histoire et de droit à l’Université van Amsterdam. Puis-je te prier de venir dans mon petit appartement. Je t’invite à prendre un thé. Si tu disposes d’assez de temps tu recevras assez de matériau pour un bon bout de temps de ta vie.
Après la deuxième tasse de thé, Sanne a sorti de son petit bureau ses diplômes universitaires, attendant que Yaga remarque les évaluations qui y figuraient. Sur les deux se trouvaient la mention très bien. Yaga n’osa pas l’en féliciter. Peu à peu Sanne entra dans le sujet qui manifestement lui importait.
Durant 37 ans , Sanne avait été juge référendaire du petit tribunal de cette vile. Traitant des problèmes typiques d’un paisible bourg hollandais. Plus de la moitié des habitants étaient des personnes âgées.
Par la suite les jeunes, sortis des écoles, ont migré vers la capitale et vers les villes environnantes plus industrialisées. La municipalité consacrait une grande part de son budget à l’aide aux personnes d’âge avancé. Temps scandé par les bouchons de champagne du nouvel an. Quand fut élu comme maire un bonhomme charmant, prometteur nul ne se doutait que cette élection serait pour beaucoup la dernière élection de leur vie.
Evidemment , moi aussi j’ai soutenu ceci de toute la force de mes diplômes universitaires. Oui ! sans avoir l’air d’y toucher la question est venue au conseil municipal - l’euthanasie. Eh bien oui ! si tu souffres d’une maladie incurable sans chance d’en sortir et que toi-même tu la demandes et supplies, pourquoi pas ? Mon supérieur m’a confié la rédaction du formulaire à adresser par l’interessé au médecin – non pas d’une clinique privée mais de la mairie ! – pour qu’il réalise l’opération euthanasique. Evidemment ! seulement dans des cas exceptionnels ! Je voulais bien faire. Seulement dans les cas sans espoir, seulement quand il souffrait, et que le pronostic était mauvais, en un mot dans les cas extrêmes.
Evidemment il y avait dans ces formulaires la requête « je vous prie de m’aider » , « je vous prie d’abréger mes souffrances » « je vous prie de m’accorder une intervention urgente vu mon manque de moyens financiers propre à couvrir un traitement long et couteux » « je demande une euthanasie au cas où mes analyses révèleraient un café et me demandait parfois de faire pour lui quelques menues courses. Dès que je les lui ramenais il se sentait mieux. Je plaisantais « tu t’es désengourdis ! » Eh Oui ! il avait besoin de quelques heures pour entrer dans le rythme de la vie quotidienne, le temps que ses articulations travaillent. Il lui arrivait de m’inviter à prendre un café dans un bar près de chez nous.
Un jour je suis arrivé chez lui, sa belle-fille était là avec le médecin municipal. Elle hurlait et criait voulant savoir pourquoi il ne permettait pas qu’on l’aide ! Elle lui ramenait le médecin et il n’appréciait pas sa chance. Dis lui Sanne – s’adressant à moi - que le médecin est là pour l’aider. J’ai confirmé « laisse toi examiner, ce n’est pas douloureux ». Selon le souhait du médecin et de la belle-fille j’ai quitté la maison. Peu de temps après j’ai vu par la fenêtre que stationnait un bus funéraire dans lequel on introduisait une civière avec le corps du mort enveloppé d’un drap. Et derrière, la belle fille du voisin et le médecin. J’en ai eu le souffle et les jambes coupées. Examen et mort.
Yago ! Voilà comment notre ville s’est vidée de ses vieux et de ses malades. C’est une pratique d’élimination des inutiles et même des marmots souffrants. C’est la conséquence de la ruse des gestionnaires des communes et des villes. Tout pour sauver le budget. Les victimes ne comptent pas. L’état n’accepte pas les vieux et les handicapés. L’orchestre ne joue que pour les biens portants ayant la force de s’amuser et de baiser. Yago ! note ça…
Nous nous sommes revus avec Yaga pour un café dans une brasserie à Poznan. Je n’avais pas d’idée pour enquêter encore sur le sort des habitants de la bourgade de Sanne Je me demandais si, comme pour le SIDA, l’histoire qu’elle me racontait pouvait nous contaminer.
Je demandais aussi ce que Sanne faisait aujourd’hui. ? Et si c’est toujours furtivement qu’elle se glissait dans les magasins ?
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Merci à Domremy