Jésus est-il Dieu ? S'est-il dit Dieu ? Qu'en disent les Saintes Ecritures ? Réponse aux Juifs, Musulmans et ''Témoins de Jéhovah''...
Colossiens 1, 16 précise que tout a été créé "en", "par" et "pour" Jésus :
EN lui, tout fut créé, dans le ciel et sur la terre. Les êtres visibles et invisibles, Puissances, Principautés, Souverainetés, Dominations, tout est créé PAR lui et POUR lui.
Il existe dans la Sainte Bible de nombreux versets indiquant la divinité du Christ : dans l'Ancien Testament, Isaïe 48,12 : Dieu dit : "C'est Moi, Moi qui suis le Premier, C'est aussi Moi Qui suis le Dernier."
Isaïe 44,6 Ainsi parle le Seigneur, le roi d’Israël, son rédempteur, le Seigneur de l’univers : Je suis le premier et je suis le dernier, hors moi, pas de Dieu.
Or, dans le livre de l'Apocalypse chapitre 22,13-16 Jésus dit : "Moi, je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui lavent leurs vêtements : ils auront droit d’accès à l’arbre de la vie et, par les portes, ils entreront dans la ville. Dehors les chiens, les sorciers, les débauchés, les meurtriers, les idolâtres, et tous ceux qui aiment et pratiquent le mensonge ! Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange vous apporter ce témoignage." Et au chapitre 21 précédent de l'Apocalypse, versets 6 et 7 Dieu dit : "Puis il me dit : « C’est fait. Moi, je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. À celui qui a soif, moi, je donnerai l’eau de la source de vie, gratuitement. Tel sera l’héritage du vainqueur ; je serai son DIEU, et lui sera mon fils."
De même, au premier chapitre du livre de l'Apocalypse, Jésus dit à Jean, verset 17-18 : ''Ne crains pas. Moi, je suis le Premier et le Dernier, le Vivant : j’étais mort, et me voilà vivant pour les siècles des siècles.''
Jésus est le Dieu "JE SUIS" de l’exode 3, 14 : "Dieu dit à Moïse : "JE SUIS CELUI QUI SUIS.
En Jn 8,28 Jésus dit "... vous connaîtrez que JE SUIS". En Jean 8,57-58, Jésus dit: "Avant qu'Abraham fût, JE SUIS." En Jean 12,19 : "Je vous le dis à présent avant que l’événement n’arrive afin que lorsqu’il arrive vous croyiez que Je Suis". En Jn 13, 19-20 "...afin que lorsque l'événement arrive, vous croyiez que Je Suis."
Et en Jean 12, 46 "Moi la lumière, je suis venu dans le monde afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres".
Personne ne conteste que Jésus fut, au moins, un très grand mystique, l’initiateur d’un courant spirituel remarquable. Or, jamais nous le voyons se reconnaître pécheur. Lui, si humble, dit un jour à ses auditeurs: "Qui de vous me convaincra de péché?" (Jean 8,46). Comment se fait-il que cet homme qui avait un si grand sens de Dieu ne se soit pas reconnu pécheur devant Lui? C’est que Dieu et Jésus sont un.
Tite 2,13 écrit : ''attendant la bienheureuse espérance et l'Apparition de la gloire de notre GRAND DIEU et Sauveur, le CHRIST JESUS''.
Colossiens 2,9 : "Car en lui habite corporellement toute la Plénitude de la Divinité".
Colossiens 1,15 "Il est l'Image du DIEU invisible, Premier-Né de toute créature"
2 Pierre 1,1 "SYMEON PIERRE, serviteur et apôtre de Jésus Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi d’aussi grand prix que la nôtre, par la justice de notre DIEU et Sauveur Jésus Christ."
1 Jean 5,20 "Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu nous donner l’intelligence pour que nous connaissions Celui qui est vrai ; et nous sommes en Celui qui est vrai, en son Fils Jésus Christ. C’est lui qui est le DIEU VRAI, et la vie éternelle."
Jean 1, 01-14 AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. ...14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Dans l'Ancien Testament, le prophète Jérémie 17.10 écrit : "Moi, le Seigneur, qui pénètre les cœurs et qui scrute les reins, afin de rendre à chacun selon sa conduite, selon le fruit de ses actes." Or, dans le Nouveau Testament, Jésus dit dans Apocalypse 2,23 "Toutes les Églises reconnaîtront que moi, je suis celui qui scrute les reins et les cœurs, et je donnerai à chacun de vous selon ses œuvres." Qui scrute les reins et les cœurs si ce n'est Dieu ?
Réclamer pour soi l'adoration est un péché puni de mort. (Actes 12 v 21 à 23). Or, Jésus n’a jamais refusé ni ne s’est opposé à l’adoration qui Lui est due, signe très clair de sa divinité :
Les mages d’Orient (Matthieu 2, 2) : "Ou est le Roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son astre à l’Orient et nous sommes venus lui rendre hommage" ; le lépreux (Matthieu 8, 2) : "un lépreux s’approcha et, prosterné devant lui disait : seigneur si tu le veux tu peux me purifier" ; l’aveugle de Jean 9.1/38 L’homme dit : "Je crois, Seigneur" et il se prosterna devant lui ; Jaïrus le notable dont la fille est morte, "prosterné devant Jésus il lui disait : viens lui imposer la main et elle vivra" (Matthieu 9, 18). Or seul Dieu ressuscite les morts. La Cananéenne (Matthieu 15, 25) : "la femme vint se prosterner devant lui : seigneur dit elle, viens à mon secours" ; Marie-Madeleine et Marie (Matthieu 28, 9); Les disciples l’adorèrent également (Matthieu 28, 9 ; Luc 5 , 8 ; 24, 52). Jésus revendique le droit d'être Dieu lorsque, entre autres, Il accepte l'adoration de Thomas en Jean 20,28 : Lorsque Thomas voit Jésus ressuscité, il se rend enfin compte de la vrai nature du Christ : "Thomas lui répondit : 'mon Seigneur ET mon Dieu !' et Jésus l'approuve en répondant : "parce que tu as vu, tu as cru. Heureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru."
Isaïe 8 : "Sanctifiez le Seigneur des armées lui-même, Il est, lui, votre peur et votre terreur. Il sera pour vous sanctification, pierre d’achoppement et de scandale, pour les deux maisons d’Israël, un nœud coulant et une ruine pour les habitants d’Israël, Plusieurs viendront buter sur elle, ils tomberont, et ils seront broyés par elle.'' Ici, en toute clarté, de l’aveu même de tous les Juifs, le Dieu suprême et le Seigneur des armées est appelé pour les uns une sanctification, et pour d’autres une pierre d’achoppement et de scandale, un nœud coulant et une ruine.
Or c’est au Christ lui-même qu’attribuent ce texte saint Luc, saint Pierre, et saint Paul. Car on lit dans Luc 2 que Siméon a dit au sujet du Christ : ''Il est placé pour la ruine et la résurrection de beaucoup''. Et aux Romains 9 : ''Que dirons-nous ? Que les Gentils qui ne cherchaient pas la justice ont accueilli la justice, cette justice qui vient de la Foi. Mais en cherchant la justice dans la loi de la justice, Israël n’est pas parvenu à atteindre la justice. Pourquoi ? Parce que les Israélites ne l’ont pas recherchée avec la foi, mais les œuvres. Car ils ont buté sur la pierre d’achoppement, comme il est écrit : voici que je place en Sion une pierre d’achoppement, une pierre de scandale." Pierre 11 : "À vous les croyants, l’honneur, mais aux incroyants la pierre d’achoppement et de scandale".
Isaïe 40 : "La voix de celui qui crie dans le désert : préparez un chemin pour le Seigneur, rendez droits dans le désert les sentiers de notre Dieu." C’est du Dieu d’Israël que ces choses sont dites par Isaïe. Car les Juifs ne donnent pas le nom de Seigneur et de Dieu à d’autres qu’au seul vrai Dieu, surtout les prophètes et les saints. Et pourtant, que cette voix soit celle de saint Jean Baptiste préparant un chemin pour le Christ, tous les évangélistes l’attestent. Matt.3, Marc 1, Luc 1, Jean 1. Le Christ est donc le Seigneur et le Dieu d’Israël dans lequel les adversaires de sa divinité ne voient que le Père.
Isaïe 45 : "Je suis Dieu, et il n’y en a pas d’autre, je le jure sur moi-même. Et tout genou fléchira devant moi". Romains 14 : "Nous nous tiendrons tous debout devant le tribunal du Christ. Car il est écrit : Je vis, moi, le Seigneur. Et tout genou fléchira devant moi". Vous voyez comment, au témoignage de l’apôtre, le Christ est ce Dieu en dehors duquel il n’y en a pas d’autre.
Malachie 3. "Voici que j’envoie mon ange, et il préparera le chemin devant ma face". C’est ainsi que parle le Dieu d’Israël, car tous les codex (hébreux, grecs, chaldéens, latins) ont "devant ma face". Et, pourtant, le Christ lui-même (en Matt. 11) dit que cet ange est Jean Baptiste qui prépara un chemin devant la face du Christ. En Luc 1, Zacharie dit : "C’est devant la face du Seigneur que tu prépareras ses voies". Quoi de plus clair ?
Pour prouver que ses brebis ne périront pas, Jésus fait ce raisonnement : "Personne ne peut enlever les brebis des mains de mon Père, parce qu’il est plus grand que tous". "Personne ne peut non plus enlever des brebis de ma main, Car le Père et moi nous sommes un." Cet argument ne prouve rien d’autre que ceci : le Père et le Fils ont la même main, c’est-à-dire la même puissance. Si la puissance est la même, l’essence est certainement aussi la même, car en Dieu l’essence et la puissance ne se distinguent pas l’une de l’autre.
"Après avoir entendu cette parole, les Juifs prirent des pierres pour le lapider." Ils avaient donc compris que par ce "moi et le Père nous sommes un", il prêchait qu’il est un seul et même être avec le Père. Car ils n’auraient surement pas cherché à le lapider, s’ils avaient compris que le Christ ne parlait que d’une union de concorde avec son Père. Et comme Jésus n’a pas corrigé leur façon de penser, il s’ensuit donc qu’ils avaient bien compris.
Jean 16 : "Toutes les choses que le Père a sont miennes." Donc le Fils a l’essence du Père. N’allons pas penser qu’on doive entendre cela des choses qui sont à l’extérieur de Dieu, comme on dit, par exemple, que tout ce qu’un mari a sa femme l’a aussi. Mais un homme peut posséder une sagesse que sa femme n’a pas. Les mots qui précèdent excluent ce sens. Car il avait dit d’abord : "Il me glorifiera, car c’est de moi qu’il recevra". Ce que l’Esprit Saint reçoit du Père et du Fils est commun aux deux. Qu’est-ce que l’Esprit saint reçoit du Fils ? La science, certainement, car il dit : "Il recevra de moi et vous annoncera". Et plus loin : "Il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu". La science du Père et du Fils est la même. Mais, en Dieu, la science et l’essence sont une seule et même chose, comme l’a connu même un Aristote. L’un et l’autre ont donc la même essence. C’est ainsi que commentent ce texte tous les docteurs catholiques, à la suite de saint Jean Chrysostome, de saint Augustin et de saint Cyrille. (Saint Robert Bellarmin, Les Controverses de la Foi Chrétienne contre les Hérétiques de ce Temps)
Des fouilles archéologiques conduites récemment sur le site d'un camp légionnaire à Meggido, en Samarie, ont mis au jour un local associatif utilisé par un groupe de soldats chrétiens entre 230 et 250, avec une table eucharistique dédiée à 'JESUS CHRIST DIEU'. (Source : Y. TREPPER et L. Di SEGNI, A Christian Prayer Hall of the Third Century, Jerusalem, Israrel Antiquities Authority, 2006, in Marie-François BASLEZ, Comment les Chrétiens sont devenus catholiques, Texto Lonrai 2021, p . 29.)
Lors des premiers siècles, "la divinité du Christ n'était jamais mise en doute, ainsi que l'atteste l'enquête menée par gouverneur romain en 112 sur les célébrations des chrétiens de Bithynie (Lettre rapport à l'empereur Trajan de Pline le Jeune, Lettres 10 n°96 qui explique que les chrétiens rendaient un culte à Jésus "comme à un Dieu" dès le lever du soleil...)" (Marie-Françoise BASLEZ, ibid. p. 103.)
Pour les premiers Pères de l'Eglise, Jésus est Dieu :
La première épître de Clément de Rome XLVI (de 92 – 98), lettre rédigée en grec par Clément de Rome, évêque de Rome dans la décennie 90-100 et considéré comme pape demande :
''N'avons-nous pas un même Dieu, un même Christ et un même esprit de grâce ?'' Avec la Didachè, cette lettre constitue l'un des plus anciens témoignages sur le christianisme primitif, parallèlement au Nouveau Testament. Cette lettre est la première œuvre de la littérature chrétienne à développer le thème de la succession apostolique.
Saint Ignace d'Antioche, deuxième successeur de S. Pierre comme évêque d’Antioche, et disciple de Saint Jean, mort martyr vers 116 écrit dans l'Epître aux Ephésiens :
"Ignace, surnommé Théophore, à l’Église d’Éphèse en Asie, comblée de bénédictions par la munificence de Dieu le père, prédestinée avant tous les siècles à une gloire permanente, immuable ; unie étroitement à lui, et choisie en vertu des mérites réels de la passion par la volonté du Père et celle de Jésus-Christ notre Dieu."
Au chapitre VII de son épître aux Ephésiens écrite vers 107, S. Ignace parle de Jésus comme ''médecin, charnel et spirituel, engendré et inengendré, venu en chair, Dieu, en la mort vie véritable, <né> de Marie et <né> de Dieu, d'abord passible et maintenant impassible, Jésus-Christ notre Seigneur.''
En 163, S. Justin le Martyr écrit :
"Nous croyons que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est le Seigneur annoncé par les Prophètes comme devant assister la race des hommes; (...) moi qui ne suis qu'un homme, je suis trop petit, je l'avoue, pour parler dignement de sa divinité infinie."