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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 14:22
Jean Raspail, invité sur Radio Courtoisie, explique qu'il n'était pas "communautariste", et qu'il n'apprécie pas tellement ce mot car "si on était entre français de souche avec un nombre convenable et admissible d'extras européens, tout se passerait très bien. Tout ne se passe pas très bien parce qu'il y en a trop. ... Et comme le disait Levy-Strauss, à ce moment-là il faut qu'il y ait un réflexe puissant de défense. Et ce réflexe puissant de défense, à mon sens, ne pourra voir lieu s'il n'y a pas - puisque l'Etat n'en donne pas l'exemple -, une sorte d'établissement spontané qui commence d'ailleurs un petit peu, si vous voulez, d'un communautarisme. Appelons cela comme ça, moi je n'ai pas trouvé d'autres mots. C'est-à-dire que la nation française de souche, avec un certain nombre de français non de souche mais qui sont français de coeur ... Si on veut tenir il y aura une sorte de réflexe d'autodéfense communautaire." (Fin de citation)
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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 09:30

Au mois de décembre, Arnaud Gouillon, candidat des Identitaires aux présidentielles 2012, avait annoncé l’instauration d’une démocratie directe, sous forme de votations populaires telles qu’elles se pratiquent en Suisse, comme l’un des axes de la sa campagne à l’élection présidentielle de 2012. Nous avions précisé qu'il s'agirait là d'un véritable cheval de Troie qui - envoyé à l'intérieur du système-, opérerait comme un débloqueur de la situation.

Voici ci-dessous (en italiques) une nouvelle analyse percutante d'Arnaud Gouillon. Il y définit la république française comme une "idéologie à vocation totalitaire", et fait le distinguo entre une conception civique du peuple français, conception administrative et juridique créée à partir de peuples étrangers les uns aux autres, et le peuple français tout court. Il précise que c'est au politique et au juridique de s'adapter à la réalité et non l'inverse. Ce qui est très juste et au coeur d'ailleurs de la politique légitimiste (Cf. Le manifeste légitimiste). Lorsque la "majorité législative" en effet, prétend organiser la cité sans tenir compte des réalités, lorsque comme dans le programme du révolutionnaire franc-maçon de 1789 Mirabeau, "aucune barrière, ni droit naturel, ni règle constitutionnelle" ne devait s'opposer à la majorité législative, ce régime devient totalitaire. Dans la conception classique thomiste on dit qu'il devient tyrannique...

 

Sur Christ-Roi, nous disons donc la même chose que les Identitaires sur ce point, et précisons, avec Renaissance catholique, qu'en France, ce régime dit "républicain" est devenu une "démocratie totalitaire", confisquée par une oligarchie ploutocratique à prétention universelle... 

Tôt ou tard, l'organisation de la cité en dehors de toutes réalités finit toujours par revenir violemment au visage des apprentis sorciers, et cela partout, en tous lieux et en tout temps : comme le dit Arnaud Gouillon, "ces valeurs (NDLR. républicaines assimilationnistes) ont été rejetées hier par les peuples colonisés, et le sont aujourd'hui par leurs descendants des cités... L'histoire nous apprend que les Identités et les Appartenances finissent toujours par s'imposer". 

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La République est un système de gouvernement, une forme d’organisation politique. Notre pays en a connu d’autres : Empire, féodalité, monarchie absolue, monarchie constitutionnelle, consulat… Et il n’est pas exclu que d’autres formes apparaissent demain. La République, elle-même, n’est pas un bloc. Il existe ou a existé dans le monde de nombreuses formes de république. Il en a existé cinq en France, avec des Constitutions parfois très différentes. Cependant, il convient de distinguer la république, système de gouvernement, de la république, concept politique construisant une idéologie à vocation totalitaire. C’est le cas en France où l’idéologie « républicaine » apparue en 1789 n’a de « républicain » que le nom et sert, en fait, à masquer la destruction méthodique, au XIXème siècle des identités régionales, et, depuis 40 ans, de l’identité nationale.

La République n’est donc pas la France et la France ne saurait être réduite à la République. Notre pays (France) et notre peuple (français) existaient avant 1789, existent toujours aujourd’hui alors même que la République a investi la France en lui imposant ses symboles, ses valeurs et son hymne, et existera à l’avenir quoi qu’il advienne de notre système républicain.

La République définit le peuple français comme un « corps d’associés » (Sieyès), une « communauté civique » ouverte « à tous les hommes de la terre » (St Just) liés par des valeurs « universelles ». C’est ce préjugé sur la nature du peuple français qui fait de l’outil républicain une machine à fabriquer des Français de papiers. Car Français de papiers nous le sommes tous ! La République a enlevé la connotation identitaire au mot « Français » pour en faire une catégorie administrative. Dès lors, tout le monde peut se dire « Français ». Or, le nom sert à distinguer les réalités. Ce qui n’est pas distinct n’est pas nommé, et ce qui n’est pas nommé n’existe pas. En perdant notre nom, nous avons perdu notre capacité à nous distinguer et à exister. Le « peuple français » est alors identifié à la communauté civique, somme des administrés par la république.

Nous devons marquer une différence très claire entre la communauté civique et le peuple français. La communauté civique est composée de tous les Français de papiers (c’est-à-dire qui possèdent une carte d’ « identité »), peuple autochtone inclus. Le peuple français est quant à lui composé d’autochtones, c’est-à-dire d’Européens de culture et d’expression française. La communauté civique est donc une société Frankenstein créée à partir de peuples étrangers les uns aux autres, que la République tente vainement de fondre ensemble en invoquant les « valeurs républicaines ». Or, ces valeurs ont été rejetées hier par les peuples colonisés, et le sont aujourd’hui par leurs descendants de cités. Les Identitaires ont conscience que le peuple français est une partie, non la totalité, de cette communauté civique en déliquescence, et ne se résolvent pas à le voir disparaître avec elle.

L’idée de considérer politiquement et juridiquement les citoyens comme des « individus sans particularités » (Debray), est une aberration intellectuelle réductionniste qui ne tient pas devant la réalité et la complexité de l’humain. L’Histoire nous apprend que les Identités et les Appartenances finissent toujours par s’imposer. C’est au politique et au juridique de s’adapter à la réalité et non l’inverse. Nous Identitaires, pensons donc qu’il est indispensable d’anticiper ce mouvement afin de ne pas le subir. Il est nécessaire de faire valoir notre identité propre ainsi que nos spécificités en créant une nouvelle république, débarrassée de l’idéologie républicaine des siècles passés, qui ne sera plus un creuset dans lequel viendront mourir les peuples, et au premier chef le nôtre, mais, au contraire, un cadre politique permettant l’existence et la souveraineté du peuple autochtone.

Arnaud Gouillon
Candidat identitaire à l’élection présidentielle de 2012

Source: http://www.arnaud-gouillon2012.com/2011/02/la-republique-francaise-est-elle-compatible-avec-lidentite-francaise/
 
 
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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 23:59
Sur la page du château de Versailles, le portrait de Marie-Antoinette avec ses enfants est en ultra haute définition (7 milliard de pixels). Crédits photo: Google.
Sur la page du château de Versailles, le portrait de Marie-Antoinette avec ses enfants est en ultra haute définition (7 milliard de pixels). Crédits photo: Google.

 

 Le moteur de recherche américain a numérisé et mis en ligne des centaines d'œuvres d'art en partenariat avec dix-sept grands musées internationaux, dont le château de Versailles, le Metropolitan Museum of Art et le MoMA, à New York, la National Gallery et la Tate Britain, à Londres, pour présenter des centaines d'œuvres d'art d'une manière entièrement nouvelle sur Internet. 

 

Tous les grands musées ont déjà lancé des programmes pour photographier et exposer leurs plus beaux tableaux en ligne, mais c'est la première fois que de collections aussi diverses sont rassemblées sous une même bannière.

 

Le site Internet mis en ligne mardi permet aux internautes de faire une visite virtuelle de ces grands musées grâce à la technologie qui a été développée par le moteur de recherche pour visualiser en 3D les rues des plus grandes villes, le service Street View. «Nous avons trouvé que cette technologie est particulièrement adaptée au château de Versailles, où les grands décors et le contexte général sont au moins aussi importants que les œuvres d'arts qui y sont présentes», explique Denis Berthomier, administrateur général du musée et du domaine national de Versailles.

 

Le visiteur virtuel peut ainsi parcourir en quelques clics de souris la galerie des Glaces, s'arrêter au milieu, lever la tête et cliquer une nouvelle fois pour accéder à une reproduction en haute résolution, d'excellente qualité, du plafond peint par Charles Lebrun.

À Versailles comme dans les seize autres établissements partenaires, 1 061 tableaux, au total, ont été numérisés et sont présentés avec des notes explicatives. En bonus, chaque musée a choisi un tableau particulier, qui a été numérisé avec une résolution encore meilleure, de 7 milliards de pixels, soit l'équivalent d'un millier de photographies numériques courantes. Le tableau choisi par Versailles, le portrait de Marie-Antoinette avec ses enfants peints par M me  Vigée-Lebrun prend alors une nouvelle vie, les puissants niveaux de zoom permettant d'aller découvrir d'innombrables éléments invisibles à l'œil nu, comme les détails si expressifs des yeux des enfants royaux.

«Ce n'est que le premier stade du projet et nous comptons l'enrichir encore avec de nouveaux partenaires et de nouvelles œuvres d'art», a déclaré, hier, Nelson Mattos, vice-président de l'ingénierie chez Google et responsable de ce projet non commercial. Des discussions ont déjà eu lieu avec le Louvre, mais sans résultat jusqu'à présent.

 

 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 23:58

Alimentation : les hausses de prix sont inévitables

 

La hausse des matières premières agricoles va être répercutée dès à présent sur les prix alimentaires. La grande distribution parle de hausses moyennes de 2%.

La hausse des matières premières agricoles depuis l'été dernier va faire valser les étiquettes dans les rayons.

En aval, il en va de la survie des éleveurs dont la hausse du prix des céréales qui servent de base à l'alimentation animale a renchéri les coûts de productions de 40%. «Si leur prix de vente n'augmente pas, ce sont des milliers d'exploitants agricoles qui vont disparaître en France», a averti Bruno Le Maire.

Dans l'immédiat, en amont, la viande va subir une hausse des prix dans les grandes surfaces. «Les distributeurs ont accepté de répercuter immédiatement cette hausse sur les prix de vente de la viande porcine, volaille ou bovine», a indiqué Bruno Le Maire. Mais attention aux débordements. L'observatoire des prix et des marges veillera à que cette augmentation traduise exclusivement le coût des matières premières agricoles et qu'il n'y ait pas d'effet d'aubaine. C'est par exemple le cas du prix du pain : il n'y a pas de raison que le prix de la baguette augmente de façon spectaculaire alors que la part du prix du blé n'est pas la part la plus importante du coût de la baguette.

Toutefois, «la négociation des prix est libre», a martelé Frédéric Lefebvre, qui a refusé d'indiquer dans quelle proportion les prix des produits allaient augmenter pour le consommateur.

 

Source: http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/02/02/04016-20110202ARTFIG00569-le-gouvernement-met-la-pression-sur-les-distributeurs-et-l-industrie-agro-alimentaire.php

 

Et en toile de fond la contagion à la France des révoltes tunisienne et égyptienne ?

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 23:58
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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 23:58

Mgr Thierry Scherrer, évêque de Laval, réagit à une insupportable profanation dans une église de Mayenne, filmée dans une église sans l’autorisation du curé (le clip dure 32 secondes) :

Depuis plusieurs jours est diffusé sur Internet un clip vidéo annonçant la sortie prochaine d’un film censé valoriser l’art de vivre en Sud Mayenne, plus précisément à Château-Gontier et ses environs. En faisant le choix de manier la dérision pour toucher son public, le réalisateur de ce clip a choqué un grand nombre de mayennais. La communauté catholique n’a pas été épargnée : la scène tournée dans une église, en l’absence du curé de la paroisse et sans aucune autorisation de sa part, est une parodie insultante et intolérable de la messe qui constitue une véritable profanation ne pouvant susciter que réprobation et indignation.

À l’heure où des chrétiens d’Orient paient de leur propre vie leur attachement à la personne du Christ et à l’Eucharistie en se faisant massacrer dans leurs églises, nous déplorons que d’autres, en Occident, offrent le témoignage opposé en se prêtant au jeu de la dérision à l’intérieur même d’une église. Notre pensée rejoint tous les chrétiens qui, légitimement, se sont sentis profondément blessés par un tel outrage.

Juridiquement, il doit y avoir moyen de faire condamner un tel acte. En attendant, vous pouvez protester auprès du maire de Saint-Sulpice, qui a cautionné cette horreur :

st_sulpice@cc-chateau-gontier.fr

 

Source: http://www.perepiscopus.org/diocses/profanation-filmee-dans-une-eglise-mgr-scherrer-condamne

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 23:57

Un collaborateur d’Osservatore Vaticano a eu l’occasion d’être témoin d’un épisode révélateur sur l'influence de la franc-maçonnerie en Belgique.

En septembre 2009, aux journées bruxelloises du patrimoine, le public pouvait visiter au 79 rue de Laeken les magnifiques salles de la loge « Union et philanthropie ». Sous bonne escorte, cela va de soi ! Les visiteurs étaient emmenés par petits groupes et on veillait à ce que personne ne se perdît dans les couloirs ! Alléché par cette occasion, notre ami est allé à la loge, sitôt sorti de l’église (c’était un dimanche). Je vous passe l’intérêt touristique des salles, qui valent vraiment la file d’attente. On lui expliqua que tous les guides étaient des frères de la loge. Il fut donc très intéressé quand il entendit un jeune visiteur, tout blanc bec, demander au guide quel était le type de sujet dont on débat en loge. Le frère guide répondit qu’il s’agissait souvent de sujets de société. Son visiteur le pressant un peu plus, il finit par expliquer que, par exemple, les loges belges avaient largement contribué à la légalisaton de l’avortement. Il ajouta que les sénateurs Lallemand et Michielsen, à l’origine de la fameuse loi que le roi Baudouin refusa de signer, étaient franc-maçons. Jusque-là, ce n’était pas un scoop. Mais il continua en disant que les loges avaient puissamment contribué à lancer la discussion parlementaire et « sociétale » sur le sujet et que, sans leur soutien, la proposition de loi ne serait sans doute pas passée au parlement. C’est dire l’influence de la maçonnerie dans la politique belge (et on pourrait en dire de même dans beaucoup de pays) et il est intéressant d’entendre un frère le dire tranquillement. Imaginez un instant qu’un évêque, faisant visiter le palais épiscopal, ait tenu des propos similaires au sujet d’influences catholiques sur le processus législatif…

Ce dimanche-là, notre ami n’a pas regretté d’être allé à la loge après l’église. Il y a gagné (et nous avec, par la même occasion!) la réflexion suivante, qui vaut également pour la France et pour l’Italie : si les francs-maçons soulignent souvent la séparation de l’Eglise et de l’Etat, pourquoi ne réclament-ils pas la séparation de la franc-maçonnerie et de l’Etat ?

 

Source: http://www.osservatore-vaticano.org/divers/franc-maconnerie-et-processus-legslatif-petit-addendum

 

- Elections législatives en Belgique : succès "nationaliste" ou franc-maçon ?

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 12:39

Le webmestre du forum de La France couronnée - où l'information se trouve également, ainsi que sur Facebook -, m'informe que le Prince Louis XX a pris les rênes de son nouvel institut : http://www.institutducdanjou.fr/

 

Voici le mot de présentation du Prince Louis XX, qui se trouve en page d'accueil:

 

Chers amis,
Les temps changent, les hommes aussi. Mais il reste des causes immuables ; celle que j'incarne en est l'exemple vivant.
Certains ont peut-être eu le sentiment que la légitimité n'avait plus de chef. Ils se trompaient. J'ai toujours été présent, conscient des responsabilités revenant au chef de maison que je suis, dans la droite ligne des préceptes que mon père m'a transmis, des principes et des valeurs qu'il n'a eu de cesse de m'inculquer et que je saurai, à mon tour, léguer à mes enfants, conscient des devoirs qui m'incombent. Devoirs que je remplirai avec l'énergie que m'inspirent notre histoire commune et la force que je puise dans les exemples de mes illustres ancêtres.

Aujourd'hui est un jour nouveau. Ce 8 novembre 2010 marque en effet la création officielle de l'Institut duc d'Anjou que j'ai l'honneur de présider, soutenu par une équipe de fidèles. Ainsi qu'il est énoncé dans ses statuts, cette association sans but lucratif ni politique a vocation à regrouper tous ceux qui poursuivent le même objet et a pour objectifs :
- le développement de la connaissance de l'histoire de la Maison de Bourbon et de l'Histoire de France.
- le soutien au Chef de la Maison de Bourbon dans ses entreprises sociales, culturelles, caritatives, patrimoniales, commémoratives et historiques
- la permanence et l'approfondissement de la mémoire due à la famille qui a présidé aux destinées de la France tant en France qu'à l'étranger
- les encouragements apportés à des institutions à caractère social, éducatif et culturel pour des aides diverses.

Ce site est en construction. Il sera bientôt opérationnel et nous permettra d'entrer en contact avec tous ceux - nombreux, j'en suis convaincu - qui voudront nous rejoindre au service d'une même cause. Restons à l'écoute et au service de l'Histoire, pour mieux comprendre le présent et préparer l'avenir.

 

 

 

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 23:59

31-01-11 - 1 - S. Briois sur Adevia & clash avec Percheron
envoyé par FN-Nord-Pas-de-Calais.
Communiqué du Front National Nord Pas de Calais

 

Hier, lors de la commission permanente du Conseil Régional, les sujets d’actualités ont été abordés en début de séance. Pour le groupe Front National, Steeve Briois a évoqué le pré-rapport de la CRC sur Adevia. Le micro de l’élu FN a été coupé au bout d’une minute, Percheron lui interdisant de s’exprimer. Hors de lui, pétant les plombs, insultant et se comportant comme un autocrate, le président de région s’en est aussi violemment pris à Marine le Pen, hurlant : « Taisez vous, Taisez vous ! ».

L’embarras de Percheron est révélateur de l’opacité socialiste. Pourquoi a-t-il perdu son sang froid dans cette affaire ? Aurait-il des choses à cacher ? L’adage populaire « Il n’y a que la vérité qui blesse » prend tout son sens lorsqu’on regarde l’édifiante video de cet incident qui donne une bien triste image d’un président de région.

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 20:25

Contrairement à ce qu'a annoncé Le Salon Beige aujourd'hui dans un article intitulé "Tunisie: les islamistes se dévoilent", la synagogue d'El Hamma, près de la ville de Gabès, dans le sud de la Tunisie, n'a pas été incendiée lundi soir par des inconnus, ont indiqué mardi soir à l'AFP plusieurs responsables de la communauté israélite locale, démentant une information donnée par une organisation juive basée à Paris et confirmée par deux responsables locaux.

 

Comme quoi, avant de se jeter sur les dépêches Afp pour dénoncer les "islamistes"... D'autant que la communauté juive est connue dans le monde pour organiser ce genre d'actes soit-disant "antisémites".

 

Source: http://lci.tf1.fr/filnews/monde/tunisie-la-synagogue-d-el-hamma-n-a-pas-ete-incendiee-6253751.html

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 19:37

Benoît XVI a reçu lundi matin le recteur, les prêtres et séminaristes du Collège pontifical éthiopien, à l'occasion du 150 anniversaire de la mort de saint Justin de Jacobis (1800-1860), patron du collège, célébré le 31 juillet dernier. Il leur a dit que "saint Justin, digne fils de saint Vincent de Paul, vécut de façon exemplaire le fait d'être tout à tous, spécialement au service du peuple abyssinien. Il fut envoyé à trente-huit ans par le Préfet de Propaganda Fide, le Cardinal Franzoni, comme missionnaire en Ethiopie,...et créa un séminaire, le Collège de l'Immaculée. Il apprit la langue locale et favorisa la tradition liturgique pluriséculaire du rite propre à ces communautés, œuvrant aussi pour un travail œcuménique efficace.

 

... Puis le Saint-Père a demandé aux prêtres qu'en rentrant dans leur communauté d'origine ou lorsqu'ils accompagnent leurs compatriotes émigrés à l'étranger, ils sachent "susciter en chacun l'amour de Dieu et de l'Eglise, à l'exemple de saint Justin de Jacobis. Sa féconde contribution à la vie religieuse et civile des peuples abyssiniens fut couronnée par le don de sa vie, silencieusement remis à Dieu après de nombreuses souffrances et persécutions. Il fut béatifié par le vénérable Pie XII le 25 juin 1939 et canonisé par Paul VI, le 26 octobre 1975... Pour vous aussi chers prêtres et séminaristes -a ajouté le Pape- la voie de la sainteté est tracée!.. La sainteté se situe donc au cœur même du mystère ecclésial et elle est la vocation à laquelle nous sommes tous appelés. Les saints ne sont pas un ornement que l'Eglise revêt extérieurement, mais ils sont comme les fleurs d'un arbre révélant l'inépuisable vitalité de leur sève. Il est beau de contempler ainsi l'Eglise, de façon ascensionnelle vers la plénitude du Vir Perfectus, dans une maturation continue, fatigante et progressive, dynamiquement impulsée vers le plein accomplissement dans le Christ".

 

Source: http://visnews-fr.blogspot.com/2011/01/college-pontifical-ethiopien.html

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 12:40

Le blog du Mesnil reproduit un riche compte-rendu du colloque qui s’est tenu à Rome du 16 au 18 décembre et organisé par l’Institut des Frères Franciscains de l’Immaculée sur « Le concile Vatican II et sa juste herméneutique à la lumière de la Tradition de l’Église ». Il s'agit d'une des premières réponses à l’invitation au débat et à l’analyse critique sur Vatican II, adressée par Benoît XVI dans son fameux discours à la Curie Romaine, le 22 décembre 2005. (1)

 

 

« Les Franciscains de l’Immaculée forment un institut particulièrement intéressant. De même que les carmélites ont depuis longtemps une branche qui s’est constituée pour refuser un aggiornamento dévastateur (les carmélites de la Mère Maravillas de Jésus), les franciscains ont désormais une branche qui s’oppose à la dérive sans fin de l’ordre de saint François : les Franciscains de l’Immaculée, fondés en 1970 par le P. Stefano Manelli (leur supérieur) et le P. Gabriele Pelletieri. Ils ont, bien entendu, beaucoup de vocations. Ils ont été reconnus de droit pontifical en 1998 et rassemblent dans le monde entier plus de 300 frères, dont une centaine de prêtres et comptent près de 400 religieuses, en Australie, aux Etats-Unis, au Bénin où ils disposent d’une chaîne de télévision, en Italie, aux Philippines, au Brésil, en France dans le diocèse de Toulon (P. Antoine Santoro). Ils suivent la règle franciscaine, en se distinguant par leur fidélité traditionnelle à cette règle, par leur consécration personnelle à l’Immaculée et désormais… par leur attachement à la forme extraordinaire du rite. (2)

 
Le compte-rendu entier du colloque est à lire ici: http://leblogdumesnil.unblog.fr/2011/01/29/2011-11-rome-un-tres-important-colloque-consacre-au-concile-vatican-ii/. En voici des extraits :

 

« L’homme que le concile rencontre – a dit Mgr Negri – porte sur ses épaules l’échec de la modernité ». Le prélat a fait remarquer que la culture chrétienne, à l’époque moderne, s’est d’abord heurtée à la culture séculière, puis s’est vue peu à peu absorbée par cette dernière, altérant ses caractéristiques spécifiques et se conformant aux lignes de pensée du rationalisme et de l’illuminisme. Le concile représentait une occasion propice pour recentrer la culture catholique sur la Tradition mais, à cause des oppositions, des luttes intestines, des lectures sécularisées et des applications errantes qui le minaient, il n’a pas pu jouer son rôle. »

 

« Le concile Vatican II – a affirmé Mgr Gherardinine fut pas un concile dogmatique et pas même disciplinaire, mais seulement un concile pastoral, et le sens authentique de ce caractère pastoral est encore vague ». Lorsqu’on parle du concile, il convient de distinguer quatre niveaux différents, dont chacun exprime le Magistère suprême mais avec une qualité théologique distincte. Énoncer ici la graduation suggérée par Mgr Gherardini signifierait en trahir l’extraordinaire exactitude théologique. C’est pourquoi nous nous limitons à signaler le fait que, selon cette exégèse, un seul de ces niveaux, correspondant au troisième, comporte une validité théologique incontestable, même si ce n’est que par reflet, déduite des définitions précédentes : ce niveau coïncide avec les citations importantes de la part du concile de doctrines déjà solennellement définies, traitant des thèmes de foi et de morale.

Les autres domaines du magistère conciliaire, en raison de leur nature pastorale, de leur nouveauté intrinsèque ou de leur contextualisation historique contingente, ne comportent en eux-mêmes pas d’infaillibilité, ni de caractère définitif ; ils exigent donc un certain hommage de l’intelligence, mais non « l’obéissance de la foi ». L’erreur d’un bon nombre de théologiens du post-concile consista précisément à dogmatiser un concile qui se voulait être pastoral, faisant de ce dernier tout autre chose que ce que celui qui l’avait convoqué s’était fixé.

Vatican II un débat à ouvrir

« La prétention de séparer le concile du post-concile, selon Roberto De Mattei, est aussi insoutenable que celle de séparer les textes conciliaires du contexte pastoral dans lequel ils ont été produits. Aucun historien sérieux, aucune personne de bon sens, ne saurait accepter cette séparation artificielle qui naît plus d’une prise de position que d’une évaluation sereine et objective des faits. « Aujourd’hui encore – a conclu l’historien romain – nous vivons les conséquences de la “Révolution conciliaire” qui a anticipé et accompagné celle de soixante-huit. Pourquoi vouloir le cacher ? L’Église, comme l’a affirmé Léon XIII, en ouvrant aux chercheurs les Archives Secrètes du Vatican, “ne doit pas craindre la vérité” ». »

Professeur Roberto de Mattei

Le Professeur Roberto de Mattei.

 

« Une conférence d’une grande valeur théologique fut celle du R.P. Serafino M. Lanzetta, jeune théologien des Franciscains de l’Immaculée. Le père Lanzetta a fait un status quaestionis sur l’approche théologique de Vatican II, à travers l’analyse de la réception du concile par diverses écoles théologiques post-conciliaires. La conclusion qui en découle est que le concile, dont personne ne peut douter sincèrement de la rectitude d’intention, a favorisé les herméneutiques opposées du post-concile pour avoir abandonné, ou du moins négligé l’approche métaphysique des réalités de la foi et de la morale. Ce que le concile enseigne, il le fait en utilisant une forme descriptive et très souvent seulement allusive : ceci a permis aux novateurs d’extrapoler des conclusions théologiques aberrantes dont le Vatican II n’est pas responsable, sinon à cause d’un certain manque de clarté et de précision terminologique.
Il était, par exemple, impossible d’appliquer ces nombreuses herméneutiques en acte ainsi que les grilles interprétatives si variées, aux textes de Vatican I : si elles ont été appliquées avec une certaine facilité à Vatican II, cela est dû à un certain rejet du langage scholastique typique de la tradition théologique précédente, laquelle a été nommée, avec mépris, “livresque”. On a voulu la remplacer par le « ressourcement » (de Lubac), c’est-à-dire le retour aux Pères : mais les Pères, sur plusieurs points de la théologie et de la philosophie, en savent moins que nous, vu le progrès théologique réalisé dans la compréhension de la Révélation Divine immuable et l’apport décisif du Concile de Trente et de Vatican I en matière de dogmatique. Le retour aux Pères et à leurs formules, à la liturgie des origines et à l’Écriture cache bien souvent sous le parfum une odeur prononcée de biblicisme, de fidéisme et d’archéologisme : tout ce que le Pape Pie XII repoussait prophétiquement dans l’Humani generis (1950). »

« L’abbé Florian Kolfhaus, de la Secrétairerie d’État, a tenu une importante relation. Le théologien allemand a fait une critique “de l’intérieur” des documents conciliaires, en montrant que leur valeur magistérielle variée et différentiée correspond à leur majeure ou mineure autorité, laquelle se réduit quelques fois à un pur précepte disciplinaire. Le concile Vatican II a voulu être un concile pastoral, c’est-à-dire orienté vers les nécessités de son temps, tourné vers l’ordre de la pratique. Il n’a affirmé aucun nouveau dogme, aucun anathème solennel, et il a promulgué des catégories différentes de documents par rapport aux conciles précédents ; et malgré cela, Vatican II doit être compris dans la continuité ininterrompue du Magistère, puisqu’il a été un concile de l’Église légitime, œcuménique et doué de l’autorité relative. Certains de ses documents, c’est-à-dire les décrets et les déclarations, comme l’Unitatis Redintegratio sur l’œcuménisme, Nostra Aetate sur les religions non-chrétiennes et Dignitatis Humanae sur la liberté religieuse, a souligné l’abbé Kolfhaus, ne sont ni des documents définissant des vérités infaillibles, ni des textes disciplinaires présentant des normes concrètes. C’est en cela que réside la grande nouveauté de Vatican II : contrairement à tous les autres conciles, qui exposaient la doctrine ou la discipline, il transcende toutes ces catégories.
Il s’agit d’une exposition doctrinale, qui ne vise pas à donner de définitions ni à imposer de limites dans l’intention de combattre l’erreur, mais qui est tournée vers l’agir pratique conditionné par le temps. Le concile n’a proclamé aucun “nouveau” dogme et n’a révoqué aucune “vieille” doctrine, mais a plutôt fondé et promu une nouvelle praxis dans l’Église. La proposition de l’abbé Kolfhaus est de mieux préciser l’expression fuyante « magistère pastoral » par le « munus praedicandi » plus limité que le « munus determinandi ». Cela signifie : annonce de la doctrine, non pas définition doctrinale ; liée au temps et conforme au temps, non pas immuable et pas toujours égale ; qui oblige, mais n’est pas infaillible. »

 

Le prof. R.P. Nicola Bux, pour sa part, a parlé de la disparition du ius divinum dans la liturgie : cette disparition date aussi de Vatican II et de l’immédiat post-concile. Le liturgiste de Bari a remarqué que la Sacrosanctum Concilium permettait une interprétation en conformité avec la tradition liturgique catholique, exprimée encore en 1963 par la Veterum Sapientia de Jean XXIII, mais dans les faits, les logiques de la désacralisation et de l’innovation ont prévalu. En effet, entre 1965 et le nouveau missel de 1970, des circulaires et des autorisations non seulement différentes mais même contradictoires ont été promulguées de la part de divers organes, comme la Congrégation pour la doctrine de la Foi et celle pour le Culte divin, entraînant un chaos liturgique dont l’Église entière ne s’est plus jamais remise.

Le prof. Bux a encouragé l’assistance à une double fidélité à la tradition liturgique, réhabilitée par le récent Motu proprio Summorum Pontificum, et à l’exemple du Souverain “Liturge” qui, peu à peu, est en train de remettre de l’ordre et du décor dans la célébration du Culte Divin.

Don Nicolas Bux

Don Nicolas Bux

Le site "Osservatore-Vaticano" qui commente le colloque fait cette juste observation:

 

"entre « l’intégrisme » conciliaire qui consisterait à considérer que tous les textes de Vatican II sont normatifs et le rejet en bloc de tous les textes, il est clair qu’il doit exister une voie. Disons, puisque c’est devenu l’expression à la mode, une voie « d’herméneutique de la continuité ». Mais il importe aussi de préciser que c’est à l’autorité magistérielle qu’il incombe de donner l’interprétation légitime des textes litigieux (en nombre d’ailleurs relativement réduits) et que le nouveau Syllabus que demandait à ce même colloque Mgr Schneider serait fort bien venu…" (3)

 

Mgr. Athanasius Schneider

Monseigneur Athanasius Schneider

 

Sources:  

(1) http://leblogdumesnil.unblog.fr/2011/01/29/2011-11-rome-un-tres-important-colloque-consacre-au-concile-vatican-ii/

(2) http://www.summorum-pontificum.fr/revue-de-presse/lesfranciscainsdelimmaculeeparpaixliturgique

(3) http://www.osservatore-vaticano.org/divers/un-colloque-sur-lhermeneutique-de-vatican-ii

 

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- Vatican II : Mgr Schneider demande au Pape un nouveau Syllabus

- « Le Concile Vatican II : un débat à ouvrir » (Mgr Gherardini)

- Interview de Mons. Nicola Bux

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 09:36

Dans sa lettre pastorale La Charité du Christ nous presse, Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, définit ce qu’est une école catholique :

Je voudrais exprimer ici quelques convictions :

  • Si les évêques de France ont désiré que les Chefs d’Etablissement soient les premiers responsables de la Pastorale, c’est précisément parce que la proposition de la foi fait partie intégrante du projet éducatif d’ensemble de nos établissements scolaires et ne peut donc pas être rejeté aux marges. [...]
  • Il va sans dire que cette responsabilité n’est « pastorale » que par analogie dans le sens où seul peut être pasteur à proprement parler celui qui, par le sacrement de l’Ordre, est configuré au Christ Tête et Pasteur de l’Eglise. Aussi, je souhaite que tout Chef d’Etablissement exerce sa responsabilité en lien étroit avec un prêtre référent [...]
  • Je souhaite en effet missionner autant que possible un prêtre dans tous les établissements d’enseignement catholique, dont la fonction ne devra pas être seulement cantonnée à une présence ponctuelle [...]
  • On sera attentif à ce que le projet éducatif de l’établissement soit clair et comprenne une proposition pastorale en direction de tous les élèves, suivant le degré de leur lien à l’Eglise [...] Le caractère propre de l’établissement aura une visibilité, non seulement à travers les rassemblements et les célébrations, mais aussi au moyen de signes et d’attitudes concrètes – cricifix, moments de prière intégrés à la vie ordinaire de l’établissement, etc.
  • Si l’ouverture à tous [...] est une option heureuse de l’enseignement catholique, elle est une chance dans la mesure où elle suggère une vraie démarche missionnaire, explicite et décomplexée, en direction des élèves et des enseignants [...]
  • [...] je souhaite que l’on soit particulièrement attentif au recrutement et à la formation des enseignants et, autant que faire se peut, qu’on puisse garantir aux postes plus sensibles – philosophie, lettres, histoire-géographie, sciences de la vie et de la terre – des enseignants aux convictions chrétiennes affirmées. [...]
  • On sera tout particulièrement attentif à l’éducation affective et sexuelle en faisant de nos établissements des lieux de discernement éthique, en recourant à des programmes et des intervenants dont la cohérence avec l’enseignement de l’Eglise en ces matières est garantie.
  • Au nom de la liberté des parents de choisir l’école de leurs enfants, qui fonde l’existence de l’enseignement catholique en France, je ne m’opposerai pas à ce que des familles, pour des raisons pédagogiques valables et dans un souci légitime de transmettre la foi à leurs enfants, se tournent vers l’enseignement privé hors contrat, qui connaît ici ou là un certain développement. Etant assurés l’ecclésialité de leur démarche, en particulier par le lien avec les pasteurs, ils pourront aussi, après discernement, faire partie de l’enseignement catholique diocésain, aux côtés des établissements sous contrat

 

Source: http://www.perepiscopus.org/identite-catholique/mgr-aillet-veut-des-ecoles-vraiment-catholiques

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 08:34

IRAK (ru, 31 janvier 2011)L’UNEC vient de transférer la somme de 3400 Euro au Carmel de Bagdad, collectée entre ses adhérents et amis en France et Allemagne pour venir en aide aux Catholiques si atrocement persécutés par l’Islam (carnage dans la cathédrale de Bagdad du 31 octobre 2010, 53 morts dont 2 prêtres, et 70 blessés). Voici quelques extraits du mot de remerciements à l’Unec, de la part du Père Provincial des Carmes :

« De retour d’un séjour en notre mission de Bagdad (4-12 janvier 2011), je viens vous donner des nouvelles de nos Frères et des Chrétiens de ce pays, sachant combien vous les portez dans votre prière… Le but initial de ce voyage était de poursuivre l’accompagnement de cette petite communauté de Carmes, isolée du fait de son éloignement. Les événements dramatiques survenus depuis mon précédent séjour donnaient à cette visite une importance cruciale. J’ai donc mis l’accent sur le dialogue avec les Frères. Il en est ressorti clairement une détermination des Frères à rester à Bagdad, tout en gardant la possibilité de se réfugier ensemble dans le Kurdistan en cas de menace grave ou pour des séjours apostoliques. Il est convenu que les Frères ne devront pas se séparer. Cela m’a semblé juste, car quitter Bagdad serait une démission, d’autant qu’il semble possible de rester moyennant une réelle prudence. L’une des nouvelles armes des Islamistes consiste en des bombes avec des éléments magnétiques permettant de les placer très rapidement sous une voiture. Les véhicules repérés comme appartenant à des Chrétiens sont particulièrement visées. Il n’est donc pas possible de laisser une voiture dehors sans surveillance. Les Frères ont entrepris de visiter les familles chrétiennes du quartier pour les soutenir et voir quelles sont leurs attentes spirituelles et matérielles. Le Père prieur a dû diminuer la pastorale au Centre Saint Joseph à Bagdad pour des motifs de sécurité, mais espère reprendre progressivement…
« J’ai rencontré le nouveau Nonce apostolique, Mgr Giorgio Lingo... Arrivé récemment, il découvre sa mission dans un contexte particulièrement éprouvant. Conforté par la persévérance du clergé, il ne peut cependant que déplorer l’émigration des Chrétiens qui s’intensifie encore avec ces événements. Les attaques de Chrétiens dans leur domicile est particulièrement anxiogène. J’ai pu avoir un écho direct de cela lors de la célébration de l’Epiphanie le 6 janvier avec les membres des groupes animés par nos Frères. La messe fut suivie d’un échange avec une cinquantaine de personnes présentes qui ont pu exprimer ce qu’elles vivent depuis l’attentat de la Cathédrale. Un jeune a témoigné de ce qu’une bombe avait été déposée devant sa maison la semaine précédente. Il y a eu de gros dégâts matériels mais pas de dommages physiques. Cependant, il a fallu conduire sa petite sœur à l’hôpital, car sous le choc, elle faisait une crise nerveuse. Lorsque la famille est revenue, elle a trouvé la maison pillée. Malgré ce climat de grande angoisse, plusieurs personnes ont exprimé combien cette épreuve les conduisait à vivre leur foi de manière plus radicale, dans une communion plus profonde avec le Christ. L’une d’elle disait qu’il n’y a pas d’autre issue que le pardon !…
Maintenant il s’agit de reconstruire des bâtiments annexes au couvent en vue d’avoir des salles de catéchisme, ainsi qu’un logement possible pour la communauté du Carmel Saint Joseph, celle-ci devant pour le moment louer une maison à un particulier musulman. Parmi les motifs d’action de grâce, il y a en effet le maintien du projet de fondation par les Sœurs du Carmel. Elles avaient annulé leur venue en novembre suite à l’attentat, mais elles viendront passer prochainement quelques semaines à Bagdad en vue de préparer leur installation permanente. C’est donc dans un climat d’espérance et de confiance en l’avenir de ce pays et de la présence chrétienne que les Frères poursuivent leur chemin. »


Vous pouvez voir, sur le site de l’ambassade de la France en Irak (www.ambafrance-iq.org), des photos de la visite récente par le jeune ambassadeur de France chez les « Frères », au Carmel de Bagdad. On y voit la belle église de leur monastère où actuellement 50 fidèles osent encore venir pour la messe du dimanche (avant les attentats : 300). Ce sont des martyrs vivants, prions pour eux ! Soyons comme eux !

- O.A.M.D.G. -

 

Source

 

 

Pour envoyer vos dons aux Carmes d'Irak, par l'UNEC :

UNEC, BP 70114, F-95210 Saint-Gratien, unec@wanadoo.fr , http://www.radio-silence.tv/index.php?&idUnec=17

 

 

- Le témoignage émouvant de Mirna, une jeune chrétienne survivante de l’attentat de la Toussaint 2010 en Irak

- Lettre de religieuses sur le massacre de Bagdad

- Attentat dans la cathédrale de Bagdad : Benoît XVI dénonce la violence féroce, absurde et atroce

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 08:06

Dans un communiqué publié hier sur Nationspresse.info (1), Marine Le Pen dément les propos de Farid Smahi selon lesquels elle serait financée par Israël. "Le Front National, écrit-elle, déplore les propos outrageants et mensongers de Farid Smahi à l’encontre de Marine Le Pen, qui camouflent mal des obsessions récurrentes.... Celui-ci a démissionné publiquement de ses responsabilités en prenant à témoin des dizaines de journalistes en tenant des propos inqualifiables. La direction a pris acte de sa décision sans pour autant l’exclure. De Smahi à Fabius, le FN rejette le procès d’intention et l’amalgame consistant à faire croire qu’il serait contre « les musulmans » alors que notre combat s’inscrit dans le cadre du refus de l’islamisme, de la défense de la laïcité et de l’impérieuse nécessité du respect de nos lois et de nos traditions françaises. Le FN rappelle qu’il a été et reste le seul mouvement politique français à avoir combattu pour le respect de la mémoire des Français de confession musulmane, Français par le sang versé et par le sang risqué et donc qu’il ne saurait recevoir de leçon en ce domaine. Enfin, le FN rappelle sa doctrine en la matière : « être Français, ça s’hérite ou ça se mérite »" (Fin du communiqué de Marine Le Pen)

  

Farid Smahi, militant depuis 15 ans au Front national se dit victime d’une exclusion du bureau politique en raison de sa confession musulmane et de son engagement pro-palestien. Il accuse Marine Le Pen d'être "financée par Israël, comme tous les autres mouvements d’extrême-droite. Il a ajouté que lorsque la fille de Jean-Marie Le Pen parle de colonisation de la France par les musulmans, elle ferait mieux de parler de la « véritable colonisation, (celle) des territoires occupés palestiniens."

 

Dimanche 16 janvier 2011, au terme d’une conférence de presse à laquelle participaient Marine Le Pen et son père, Farid Smahi, membre du bureau politique, annonçait qu’il quittait le parti : « C’est fini ! J’ai été trahi ! Marine montre qu’on ne veut pas de musulmans au FN ! ».

 

L’homme, visiblement hors de lui, venait de perdre son poste au bureau politique, une place importante dans l’organigramme du Front. « Ferme ta gueule ! » lui lança Wallerand de Saint-Just, le trésorier du parti, pendant qu’un membre du comité central, conscient du désordre que cet esclandre pouvait provoquer alors que toutes les caméras étaient là, tentait de raisonner Smahi, qui lança à Wallerand : « Sioniste ! ». Farid Smahi, jusqu’alors mariniste, aurait changé de bord en rejoignant Bruno Gollnisch. Gollnisch, du coup, ne l’aurait pas retenu pour le bureau politique. Marine étant élue, elle aurait en quelque sorte avalisé le choix de son adversaire. (2) 

 

L'homme a été révulsé par la décision de la nouvelle présidente de ne pas lui offrir une place au Bureau politique. « Tu m’as renvoyé comme un bougnoule! » a-t-il déclaré devant des dizaines de journalistes. (3)

 

(1) http://www.nationspresse.info/?p=122486

(2) http://yahoo.bondyblog.fr/201101161515/clash-farid-smahi-s%E2%80%99en-prend-a-la-%C2%AB-pro-sioniste-%C2%BB-marine-le-pen-et-claque-la-porte/

(3) http://www.e-deo.info/la-cite/farid-smahi-a-marine-le-pen-tu-mas-renvoye-comme-un-bougnoule

 

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 10:40

Israël a fait parvenir un message confidentiel aux Etats-Unis et à des pays européens leur demandant de soutenir la stabilité du régime du président égyptien.

Dans ce message, les responsables israéliens cherchent à convaincre ses alliés qu'il est de «l'intérêt de l'occident» et de «l'ensemble du Moyen-Orient de maintenir la stabilité du régime en Egypte», a indiqué lundi le quotidien "Haaretz".

«Il faut en conséquence freiner les critiques publiques à l'encontre du président Hosni Moubarak», a souligné ce message envoyé à la fin de la semaine, selon le journal. La radio militaire, qui a repris cette information, a estimé que cette initiative constitue une critique à l'encontre des Etats-Unis et des pays européens qui ont pris leurs distances avec le régime du président Moubarak. (1)

 «Haaretz», citant des responsables officiels israéliens, a également indiqué que le ministère des Affaires étrangères avait émis des directives destinées à une dizaine d'ambassades «clé» aux Etats-Unis, au Canada, en Chine en Russie et dans plusieurs pays européens.

Ces directives demandent aux ambassadeurs de souligner auprès de leurs interlocuteurs «l'importance de la stabilité de l'Egypte» et de faire passer ce message le plus rapidement possible.

 

Dans ces conditions, il est bien évident que les multiples annonces du système dans les media français occupés, selon lesquelles l'Europe appellerait à "cesser les violences", les Etats-Unis, le régime de Moubarak à tenir compte des attentes du peuple égyptien (alors qu'en réalité Israël craint une destabilisation de la Pax judaïca dans les pays arabes qui aboutirait à une menace réelle pour l'Etat criminel d'Israël), sont de purs mensonges relevant du double discours. Ces provocations devront être identifiées, leurs auteurs recherchés, poursuivis et traduits en justice devant les tribunaux du peuple... Qui dit Révolution, dit en suivant, Libération et épuration... Chacun son tour j'ai envie de dire.

 

L'Egypte fut le premier pays arabe à signer la paix avec Israël conclue en 1979. L' accord de paix fut signé en échange du retrait (réalisé en 1982), de tous les territoires égyptiens conquis par l'armée israélienne durant la guerre de juin 1967.

 

Le double discours et l'hypocrisie doivent être systématiquement dénoncés comme techniques néo-mondialistes, de manipulation et de domination des peuples du monde. Le peuple Français lui-même devra se souvenir de ces agissements des néo-zélotes lorsque il s'insurgera pour recouvrir sa Liberté. Les néo-zélotes sont effectivement passés maîtres dans l'art de la tromperie afin de faire accepter leurs vues par les peuples eux-mêmes, persuadés d'agir dans leurs propres intérêts. Faire aimer sa propre servitude, voilà en quoi consiste leur tromperie. Une technique satanique s'il en est...

 

S'agissant des Egyptiens, espérons qu'ils ne tombent pas eux-mêmes dans le piège tendu par l'hypocrite El Baradei, parachuté soudainement en Egypte par les forces nouvel ordre mondialistes et présenté dans les media occupés comme l'opposant à Moubarak... Rappelons que, comme son ami Obama, El Baradei a reçu en 2005... le prix nobel de la Paix avec l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (A.I.E.A.), dont il était le directeur de 1997 à 2009... (2)

 

Sources:   

 

(1) http://www.20min.ch/ro/news/dossier/tunisie/story/Isra-l-soutient-Moubarak-28569495

(2) http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohamed_El_Baradei

 

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- Tunisie : Dominique Strauss-Kahn et son "ami" Ben Ali

- Egypte: l'UE appelle à cesser les violences (Herman Van Rompuy)

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 13:56

 

Dans cette conférence pour France Idée d'Avenir, du 20 janvier 2011 à Lyon, Bernard Lugan, toujours aussi clairvoyant et rafraîchissant, évoque les conséquences de la colonisation avec le regard de l'historien.

 

"Nous n'avons pas été capables de pratiquer l'assimilation alors que nous étions les maitres là-bas, et l'on voudrait nous faire croire que nous devons être capables de la pratiquer ici alors que nous sommes colonisés chez nous! C'est pas possible, il y a quand même une logique qui échappe à nos hommes politiques."

 

Il déplore une France qui, au nom des principes jacobins assimilationistes, devrait devenir la colonie de ses colonies. "Que ferions-nous ajourd'hui avec les 48 millions d'algériens s'ils étaient 'français', se demande-il, comment pouvons-nous légitimer l'idée du retour si en même temps nous légitimons le droit des Français à rester en Algérie ? Là on n'est plus logiques. Nous sommes à cinquante ans de ces phénomènes, nous avons du recul, il nous faut maintenant aborder ces problèmes sous un angle nouveau."

 

Pour en sortir, Bernard Lugan considère qu'il faut faire "un grand effort de rationalisme et d'égoïsme. ...Aujourd'hui, notre peuple est en danger de mort... Nous ne pouvons plus nous permettre les états d'âme. Nous ne pouvons plus nous permettre le romantisme colonial. Nous ne pouvons plus nous permettre au nom d'une épopée passée de nous condamner à être colonisés pour l'avenir. ... Nous devons évacuer tout ce qui nous alourdit. Le bateau est en train de sombrer dans la tempête, larguons par-dessus bord tout ce qui nous est inutile. Revenons à l'essentiel."

 

Enfin, Bernard Lugan évoque l'origine du mal : un "système parfaitement pervers, qui a commencé avec la 'Révolution française', qui a cassé les corps intermédiaires, nos autorités, nos hiérarchies, nos corps constitués, de façon à nous transformer en citoyens individuels et robots face au système, et la culpabilité et l'analyse tronquée de la question coloniale, procède de cette subversion de cette population et de ce peuple."

 

 

"La gauche a pensé à la colonisation et c'est la droite qui l'a réalisée. Jules Ferry a lancé le principe sur des idées qui sont complètement étrangères à nos familles de pensées, sur les idées d'universalisme, sur les idées des 'Lumières', sur les idées d'exportation de la Révolution française. Bien entendu, les Orléanistes se sont raccrochés à cela pour apporter l'élément libéral et économique.

... Et la gauche qui est au pouvoir, la gauche humaniste, la gauche des 'Lumières' qui est au pouvoir (dans les années 1880) va associer les principes de la Révolution française à ceux du capitalisme libéral, international. Et Jules Ferry va être la synthèse de ces deux courants. Il va mettre en avant deux idées qui sont fondamentales... Premièrement, la France est détentrice de ces tables de la loi démocratique qui nous sont tombées du ciel depuis le XVIIIe siècle avec la Révolution française: il est du devoir de la France de faire connaître aux peuples de la terre qui ne le connaissent pas encore ce message révolutionnaire, ce serait égoïsme de le garder pour soi. Vous voyez comment nos familles de pensée se sont trouvées embarquées dans ce combat universaliste. Et tout va se passer en dix ou quinze ans. ... Pour attirer à lui les milieux d'affaire, Jules Ferry va dire que les colonies seront 'une bonne affaire'... Les capitaux privés vont s'investir dans les colonies et tout va tourner à la fois pour le plus grand profit des banques, donc le courant orléaniste biensûr (ceux qu'on appelle aujourd'hui les libéraux) va se rallier à ce courant, et pour le plus grand profit de la philosophie des 'Lumières', des héritiers de la Révolution française de 1789.

Alors qui va combattre cette idée? L'opposition va être terrible: nous avons les procès verbaux des discussions au Parlement. Nous avons les Légitimistes, c'est-dire les contre-révolutionnaires,  les monarchistes et les Radicaux, c'est-à-dire l'extrême-gauche (Clémenceau)."

 

A méditer... Aujourd'hui il me semble que la droite nationale se trouve une fois de plus à la remorque de la gauche et fait le boulot que cette dernière ne veut pas faire... Elle endosse la responsabilité historique de faire le sale boulot.

  •  

. Tunisie: Bernard Lugan annonçait le 16 janvier 2011 le basculement de l’Égypte

. Alain Soral et les CPF

. Bernard Lugan : Elitisme et démocratie

. Génocide par substitution: programmé par le Grand Orient de France, discuté dans les "clubs de réflexion" et loges maçonniques, appliqué par le gouvernement de la "république française"

. Derrière l'éloge fait à Jules Ferry : un retour aux sources idéologiques de la gauche française ? (Bernard Lugan) (26 mai 2012)

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 14:24

Le "président de l'Union européenne", Herman Van Rompuy, a appelé samedi à "l'arrêt de la violence pour stopper les effusions de sang" en Egypte, où se déroulent des manifestations antigouvernementales depuis mardi.

 

Cette révolte sans précédent contre le président Moubarak, 82 ans, qui  dirige le pays depuis 29 ans, a fait jusqu'à présent près de 50 morts.  

 

Sources: http://lci.tf1.fr/filnews/monde/egypte-l-ue-appelle-a-cesser-les-violences-6243914.html; http://lci.tf1.fr/filnews/monde/egypte-des-dizaines-de-milliers-de-manifestants-au-caire-6243984.html

 

- Tunisie: Bernard Lugan annonçait le 16 janvier 2011 le basculement de l’Égypte

- Tunisie : Dominique Strauss-Kahn et son "ami" Ben Ali

- Coup de majesté des forces occultes : l'"élection" de Van Rompuy

- Révélations sur Herman Van Rompuy

- Hermann Van Rompuy le Carnéade atlantiste qui vota la condamnation du pape Benoît XVI

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 16:30

par Francis J. Beckwith

dimanche 23 janvier 2011

 

La communion des Apôtres Luca Signorelli (vers 1500)

 

Pour certains protestants se rapprochant du catholicisme la doctrine catholique de l’Eucharistie est vraiment « la pierre rejetée par les maçons ». Il en était ainsi pour moi jusqu’à ce que j’approfondisse le sujet d’un point de vue historique et en scrutant les écritures. Voici le résultat de mes cogitations.

Pour les catholiques le pain et le vin sont littéralement transformés en corps et sang du Christ lors de la consécration par le prêtre célébrant la Messe. Les non-catholiques butent fréquemment sur le terme « transsubstantiation », désignation philosophique que l’Église retient pour rendre compte au mieux de la transformation qui s’opère lors de la consécration. L’explication par l’Église de la transsubstantiation a été influencée par Aristote exprimant la différence entre substance et événement accidentel.

Aristote (384 - 322 av J.C.), comme la plupart des philosophes de son époque, voulait établir comment les choses évoluent tout en demeurant les mêmes. Une « substance », un chêne, par exemple, demeure lui-même au fil des transformations subies. Débutant sous forme de gland, il finit par prendre racine, son tronc pousse, prend des branches, des feuilles. Au cours de ces changements, le chêne reste chêne, ses feuilles virent du vert au roux, puis au brun, et finissent par tomber. Mais ces modifications ne changent pas la nature du chêne.

Par ailleurs, si on abat le chêne, le débite, et si le menuisier en fait un bureau, c’est un changement substantiel, le chêne cessant d’être chêne, et ses planches devenant autre chose, en l’occurrence un bureau. Selon l’Église, quand le pain et le vin deviennent le corps et le sang du Christ leur apparence ne change pas, mais leur substance change. Ils ont toujours l’aspect, le goût, la consistance, l’arôme du pain et du vin, mais ils ont été littéralement transformés en corps et sang du Christ. C’est cela, la transsubstantiation.

Pour plusieurs raisons on aurait tort de rejeter le terme de transsubstantiation à cause de l’influence d’Aristote dans cette formule.

Primo, les Églises d’Orient en communion avec Rome n’emploient que rarement ce langage aristotélicien, et cependant l’Église reconnaît parfaitement la validité de leur célébration eucharistique.

Secundo, l’Église catholique maintient que les liturgies divines célébrées par les Églises d’Orient séparées de Rome (généralement connues sous le nom d’Églises orthodoxes) sont tout aussi parfaitement valides, même si l’Église orthodoxe n’emploie que rarement le terme de transsubstantiation.

Tertio, la croyance que le pain et le vin sont littéralement transformés en corps et sang du Christ précède de plus de mille ans l’influence Aristotélicienne sur la théologie de l’Église. Ce n’est qu’au treizième siècle, sous l’influence de saint Thomas d’Aquin, que la distinction Aristotélicienne a été reprise par l’Église pour rendre compte de l’Eucharistie. Et en fait, quand le Concile de Latran (1215) a adopté l’expression de modification substantielle, saint Thomas n’était pas né !

Ce troisième argument m’a paru si convaincant qu’il m’a persuadé que le point de vue catholique sur l’Eucharistie est le bon. Je n’ai pas mis longtemps à saisir que le « réalisme Eucharistique » (comme il me plaît de désigner la « Présence réelle ») a imprégné profondément et indubitablement l’histoire du christianisme. C’est pourquoi l’historien protestant N.D. Kelly écrit : « Il faut comprendre d’abord que l’enseignement eucharistique était généralement, et sans équivoque, réaliste, c’est-à-dire que le pain et le vin consacrés devaient être considérés, traités et désignés en tant que corps et sang du Sauveur. » Je l’ai trouvé parmi nombre d’œuvres de Pères de l’Église primitive, dont saint Ignace d’Antioche (110 ap. J.C.), saint Justin, martyr (151 ap. J.C.), saint Cyprien de Carthage (251 ap. J.C.) le premier Concile de Nicée (325 ap. J.C.), saint Cyrille de Jérusalem (350 ap. J.C.), et saint Augustin d’Hippone (411 ap. J.C.). Ce ne sont pas, bien sûr, les seuls écrits de l’Église primitive traitant de la nature de l’Eucharistie. Mais ce sont des exemples représentatifs.

Nous ne devrions pas être étonnés, compte-tenu des textes du Nouveau Testament relatant la Cène. Célébrant le Dernier Repas avec ses disciples (Mat. 26:17-30 ; Marc 14:12-25 ; Luc 22:7-23), que nous commémorons lors de la Sainte Communion, Jésus l’a nommé « repas Pascal ». Il a désigné le pain et le vin comme son corps et son sang. À plusieurs reprises Jésus est nommé Agneau de Dieu (Jean 1:29, 36 ; Pierre 1:19, Apocalypse 5:12). Rappelez-vous que l’agneau immolé pour la Pâque est consommé par les participants au repas Pascal. Par conséquent les avertissements sévères de Saint Paul sur la Sainte Communion prise en état de péché n’ont de sens qu’à la lumière de la Présence réelle (Cor.I 10:14-22 ; Cor.I 11:17-34). Il écrit : « La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas communion au corps du Christ ?… Ainsi donc, quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du corps et du sang du Seigneur. » (Cor. I - 10:16 ; 11:27).

À la lumière de ces citations, sachant que Jésus s’est lui-même appelé « pain de vie » (Jean 6:41-51) et qu’il a déclaré « si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et ne buvez son sang vous n’aurez pas la vie en vous » (Jean 6:53), la Présence réelle est presque une évidence pour l’Église primitive, les Églises d’Orient (rattachées ou non à Rome) et pour l’Église d’avant la Réforme (du Ve au XVIe siècle). C’est ainsi que la pierre rejetée par les maçons est devenue pierre angulaire.


Francis J. Beckwith enseigne la philosophie et les relations Église / État à l’Université de Baylor. Il relate son itinéraire aller - retour, Catholicisme - Protestantisme - Catholicisme dans son livre Return to Rome : Confessions of An Evangelical Catholic. (Retour à Rome. Confession d’un Catholique Évangéliste). Son blog : Return to Rome. (Retour vers Rome)

 

Source: http://www.france-catholique.fr/La-Transsubstantation-la-pierre.html

via http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=583265

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 16:29

Une jeune future maman, abandonnée par le futur père et par ses propres parents, est à 10 semaines de grossesse. Elle veut garder l'enfant. Elle a besoin d'aide, de prière mais aussi d'argent. C'était bien de défiler dimanche dernier, c'est bien aussi de soulager son portefeuille pour un cas concret, urgent, mayennais.

 

contact: Luc Perrel, SOS Tout-petits
La Promenade 2101 rue de Bretagne 53230 COSSE LE VIVIEN

Libeller votre chèque, même "tout petit", à : AMRV de la Mayenne

Source http://www.citeetculture.com/article-message-urgent-pour-la-vie-65972187.html

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 23:59

Dominique Strauss-Kahn, le directeur du Fond monétaire international (FMI) et favori aux primaires du parti socialiste, entretenait d’excellentes relations avec le clan Ben Ali et la dictature tunisienne. En 2008, décoré par Ben Ali de la plus haute distinction tunisienne, il vantait « l’exemple tunisien ».


On connaissait le fastueux riad marocain de Dominique Strauss-Kahn, mais ses amitiés avec le régime déchu de Tunisie étaient beaucoup plus discrètes. Le favori des sondages et du PS avait pourtant reçu en 2008 des mains du dictateur le grade de « Grand Officier de la République »…


L’occasion pour DSK de dresser un portrait plein de complaisance du régime tunisien à l’occasion d’une visite à Tunis.


« Je ne voulais pas repartir sans rencontrer le président Ben Ali... L'économie tunisienne va bien malgré la crise,... mais je m'attends à une croissance économique pour la Tunisie qui sera forte encore cette année. La politique économique (de la Tunisie) est saine et je pense que c’est un bon exemple à suivre pour beaucoup de pays qui sont des pays émergents comme la Tunisie... De toutes façons, le jugement que le F.M.I. porte sur la politique tunisienne est très positif et je n'ai pas de crainte pour l'année prochaine... en Tunisie les choses continueront de fonctionner correctement. », avait déclaré le directeur du FMI une fois sa breloque reçue des mains du dictateur.

 

Ironie de l’histoire, Ben Ali avait remis à cette occasion comme cadeau une colombe d’or à DSK… Tout un symbole de la révolution qui a balayé le dictateur et de l’hypocrisie du responsable socialiste qui n’avait évidemment pas évoqué la question des "droits de l’Homme" avec son interlocuteur…

 

Source

 

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 14:04

La catéchèse de l'audience générale, tenue hier matin, 26 janvier 2011, Salle Paul VI, a porté sur sainte Jeanne d'Arc (1412 - 1431), une des femmes les plus célèbres de la fin du Moyen Age, qui "portèrent la lumière de l'Evangile jusque dans les situations les plus complexes". Benoît XVI a expliqué que la vie de Jeanne, issue d'une famille de riches paysans, se place dans la Guerre de Cent Ans qui opposaient français et anglais.

 A partir de treize ans, par le biais de la voix de l'archange Michel, elle se sentit appelée par le Seigneur à intensifier sa vie chrétienne et à s'engager à la libération" de la France du joug anglais. Elle fit voeu de virginité et s'engagea dans une vie sacramentale et priante. "La compassion et l'engagement de la jeune paysanne face aux souffrances du peuple furent accentués par son rapport mystique à Dieu. Un des aspects les plus originaux de sa sainteté est un lien entre expérience mystique et mission politique".

  Au début de 1429, Jeanne entreprend son aventure et parvient à rencontrer le Dauphin, le futur roi de France Charles VII, qui la fera interroger par ses théologiens, lesquels émirent un jugement positif, ne voyant en elle qu'une bonne chrétienne. Le 22 mars elle dicta une lettre au roi d'Angleterre dont les troupes assiégeaient Orléans, proposant une paix véritable, dans la justice, entre deux peuples chrétiens. Après le rejet de sa proposition, elle entreprit de libérer la ville, ce qui advint le 8 mai. Le moment culminant de son action politique fut le couronnement de Charles VII à Reims le 17 juillet, rapidement suivi du début de sa passion. Le 23 mai 1430, elle fut livrée à ses ennemis et conduite à Rouen pour un procès qui la condamnera à mort le 30 mai 1431. "Ce sont des ecclésiastiques français -a précisé le Saint-Père- qui ayant fait un choix opposé à celui de Jeanne, se prononcèrent négativement sur sa personne et sa mission. Ce procès fut une page noire de l'histoire de la sainteté, mais aussi lumineuse quant au mystère de l'Eglise, comme l'a déclaré le Concile Vatican II... A la différence des saints théologiens ayant honoré l'université de Paris, tels Bonaventure, Thomas d'Aquin ou Duns Scot... ces juges ont manqué à la charité et à l'humilité en refusant de voir dans cette jeune fille l'action divine... Le mystère de Dieu se révèle à qui a un coeur d'enfant et reste caché aux savants".

Ainsi, "les juges de Jeanne ont été incapables de comprendre et de voir la beauté de son âme". Elle mourut sur le bûcher le jour même un crucifix à la main, en invoquant le nom de Jésus. Vingt cinq ans plus tard, le procès de réhabilitation ordonné par Callixte III déclara la nullité de cette sentence..., mettant en lumière son innocence et sa parfaite fidélité à l'Eglise. Jeanne d'Arc sera finalement canonisée en 1920 par Benoît XV".

  "Le nom de Jésus, invoqué par la sainte jusqu'aux derniers instants de sa vie terrestre, était comme la respiration de son âme...et le coeur de toute sa vie... Cette sainte avait compris que l'amour embrasse toute la réalité de Dieu et de l'homme, du ciel et de la terre, de l'Eglise et du monde".

La libération de la France "fut une action de justice que Jeanne accomplit en charité et par amour de Jésus. Elle reste un bel exemple de sainteté de laïcs engagés dans la vie politique, en particulier dans des contextes difficiles... En Jésus Jeanne d'Arc a également reconnu toute la réalité de l'Eglise, celle triomphante du ciel et celle militante de ce monde. Selon ses propres paroles, l'Eglise et le Seigneur sont un tout, une affirmation reproduite dans le Catéchisme de l'Eglise Catholique, qui a revêtu un caractère héroïque lors de son procès, face aux hommes d'Eglise qui la persécutèrent et la condamnèrent à mort". Le Pape a expliqué que son témoignage lumineux nous invite à apprécier la grandeur de la vie chrétienne, "à faire de la prière le fil conducteur de nos jours, à avoir pleine confiance dans l'accomplissement de la volonté divine, quelle qu'elle soit, à vivre la charité sans conditions, sans limites, en aimant comme l'Eglise et Jésus profondément" (1)

 

 Benoît XVI a conclu en rappelant cette fameuse déclaration de Jeanne d'Arc pendant son procès : « Chers amis, dans l'amour de Jésus, Jeanne trouvait la force d'aimer l'Eglise jusqu'à la fin : puissions nous découvrir toujours plus que, comme disait Jeanne d'Arc, 'Jésus-Christ et l'Eglise, c'est tout un' ! » (2)

 

 

Sources:

(1) CITE DU VATICAN, 26 JAN 2011 (VIS). http://visnews-fr.blogspot.com/2011/01/sainte-jeanne-darc.html

(2) http://www.zenit.org/article-26769?l=french

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 13:51

Sarközy lors de ses vœux puis Brice Hortefeux quelques jours après se félicitaient de leur politique sécuritaire. Les annonces des résultats désastreux (hausse de 2,5% des agressions contre les personnes) intervenaient après plusieurs faits divers dramatiques, dont la mort d’un jeune Blanc à Montpellier – dont le meurtrier, un mois plus tard, n’a toujours pas été retrouvé – et de plusieurs agressions dans les transports en communs à Paris, aboutissant à la mort d’une jeune femme, tandis qu’une autre perdait un œil.

 

      A Marseille, c’est une femme de 74 ans qui a été l’objet d’un vol avec violence qui a conduit à sa mort. La victime attendait le bus dans le XVe arrondissement de Marseille, mercredi dernier, tôt le matin, dans le quartier Saint-Antoine. Deux racailles l’ont attaquée pour lui voler son sac à main et l’ont traînée sans pitié sur plusieurs mètres, la blessant grièvement.

 

      Les marins-pompiers de Marseille n’avaient diagnostiqué qu’une fracture du fémur, mais cette marseillaise souffrait d’un grave traumatisme crânien. Après une semaine de coma, elle est morte, à l’hôpital Nord de Marseille.

 

      Les autorités n’ont rien fait alors même que les rares policiers travaillant dans le secteur avaient connaissance de plusieurs agressions similaires. Les auteurs seraient deux mineurs habitant un quartier envahi de Marseille proche de là, près du parc Kalliste. Chaque jour à Marseille, 26 personnes sont victimes d’une agression.

 

 

      Si s’armer et se défendre face à la racaille est une nécessité, ce sont les véritables responsables de la situation qui devront un jour subir un juste châtiment.

 

Source: http://club-acacia.over-blog.com/article-face-a-la-criminalite-la-creation-de-milices-nationales-65860257.html

 

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 13:00

L’ancien premier vice-président et cofondateur du Front national s’est expliqué longuement dans un entretien à Présent, que vous trouverez ci-dessous, sur son départ du parti et ses divergences avec Marine Le Pen.

— Roger Holeindre, vous avez quitté le Front sans grand bruit. Vous avez dit, tout simplement : « Je ne me reconnais plus dans les idées de Marine Le Pen ».

J’ai quitté le Front national pour des raisons politiques, et pas pour autre chose. J’ai soutenu, dès sa candidature, Bruno Gollnisch, c’était mon ami et il l’est toujours. Mon attitude à son égard est d’une grande correction et d’une grande amitié. Je l’ai eu au téléphone pendant le congrès alors que j’étais bloqué à la table où je dédicaçais mes livres, la seule chose que je lui ai dite, c’est ceci : « Commence ton discours en reconnaissant la victoire de Marine si c’est elle qui est annoncée comme gagnante, mais n’oublie pas de dire – chose très importante pour moi – que tu regrettes que les résultats aient été diffusés par les médias 24 heures avant d’avoir été annoncés à la tribune, au congrès : je trouve cela proprement scandaleux. »

— Vous avez dit que Marine Le Pen n’incarne en rien ce en quoi vous croyez. Pourquoi dites-vous cela ?

Que les choses soient claires. Si vous me demandez si je trouve que Marine est une bonne militante, eh bien je trouve que c’est une excellente militante. Elle n’a pas remporté ses victoires à Hénin-Beaumont tout simplement. Les marchés, les contacts avec la population, tout cela ne se fait pas tout seul. Elle a la fibre politique. Ce que je lui reproche, c’est d’avoir une fibre politique un peu trop personnelle, et qui ne correspond plus à ce qui a été le programme du Front national depuis ses débuts – puisque je suis un de ceux qui ont créé le Front national, avec son père, Jean-Marie Le Pen. Je trouve qu’elle a les dents un peu longues. C’est bien quand on est jeune ! Mais on peut se battre en respectant au moins une grande partie du programme, ce qui n’est pas le cas en ce qui la concerne.

— Plus précisément, vous voulez parler de points historiques, de points de doctrine ?

Pour quoi je me bats, moi, exactement ? Je me bats pour des raisons qui ne me sont pas personnelles. Je me bats en souvenir de tous les copains que j’ai perdus un peu partout, sur toute la planète, dans des guerres que nous ont envoyés faire des gouvernements légaux, démocratiquement élus. Marine, tout cela, ça ne l’intéresse guère. Et quand je dis que cela ne l’intéresse guère, ça ne l’intéresse même pas du tout.

Je ne pense pas qu’on puisse faire de la politique dans un parti nationaliste, dans un parti national, en oubliant une grande partie de l’histoire de France : en l’occurrence cinquante ans de son histoire. On ne peut pas ne pas parler de la guerre de 39-45, de la Libération, de l’Epuration ; on ne peut pas oublier de citer la guerre d’Indochine, la guerre d’Algérie, toutes guerres que nous, nous n’avons pas déclarées, mais que nous sommes allés faire au nom de gouvernements légaux.

Si on ne parle plus de tout cela – cinquante ans d’histoire de France – comment peut-on bâtir quelque chose de nouveau ? Ou alors on bâtit, comme eux, sur le mensonge. La guerre de 39-45 n’a pas été ce qu’ils ont écrit, la Libération n’a pas été ce qu’ils ont écrit, l’Indochine non plus, ni l’Algérie. Or tous ces mensonges permettent à des gens comme M. Gayssot de faire leurs lois, plus trois ou quatre lois qui sont passées dont le seul but est d’empêcher les Français de s’exprimer et de dire ce qu’ils pensent.

En ce qui me concerne, je ne veux pas me battre pour dire que ceux qui étaient de mon camp étaient uniquement les bons et qu’en face, c’étaient des mauvais.

Mais c’est cela qu’ils écrivent : tous les salauds sont dans notre camp, ou celui dont nous avons hérité, et tous les braves types sont dans le leur. Ce n’est pas vrai. Comment peut-on faire une politique pour l’avenir de la France, et pour l’avenir de l’Europe, en oubliant cela ? C’est aussi honteux que d’oublier que la France est une terre chrétienne, que la France a été la fille aînée de l’Eglise !

Dans mes discours, maintenant, en province, devant des salles parfois ébahies, je dis : « Le combat de demain, ce sera notre combat chrétien face à l’islamisme. Parce que les islamistes nous respecteront si nous nous faisons respecter et si nous sommes respectables. »

— Vous n’êtes donc en rien d’accord avec le discours – j’allais dire d’« investiture » – de Marine où elle invoque la laïcité comme le rempart face à l’islam.

Non, je ne le suis pas. Je pense que c’est la chrétienté qui peut être un rempart. Pas en se battant contre l’islam, mais en se faisant respecter face à l’islam. Ce ne sont pas les islamistes qui ont refusé que l’Europe soit une puissance chrétienne, c’est M. le Premier ministre de l’époque, Lionel Jospin, et M. Chirac. De quoi se mêlaient ces deux individus en disant que l’Europe ne pouvait pas être un bastion chrétien ! En quoi cela serait-il vrai ? C’est totalement faux !

— Marine Le Pen a combattu ce qu’elle a appelé les « ringards ». Qui sont les vrais ringards, alors ?

— Je sais qu’elle veut « déringardiser » le Front national. C’est cela aussi qui dès le départ ne me plaisait pas, et je l’ai dit au Bureau exécutif. On y est gentiment écouté… Ce n’est pas d’aujourd’hui que j’ai pris ces positions : moi, je n’ai pas besoin d’être déringardisé, parce que je ne suis pas un ringard. Si j’étais un ringard, avec les idées que je défends depuis cinquante ans, cela voudrait dire que pendant cinquante ans je n’ai raconté que des conneries, alors que je crois avoir été dans le camp de la France, de la France debout, face aux adversaires de la France.

Je ne suis pas plus bête que M. Longuet, je ne suis pas plus bête que M. Madelin, qui nous ont quittés il y a des décennies pour faire carrière dans la droite molle. Si j’avais voulu changer un peu mes idées – mais juste un peu ! –, je serais député-maire RPR d’une grande ville de France depuis quarante ans.

— Y a-t-il une grande différence entre ce que dit et défend Marine Le Pen et ce que dit et défend son père ?

Il est bien sûr et certain que lorsque je parlais au Bureau exécutif, ou au Bureau politique – dont je ne disais jamais un mot à l’extérieur, la presse n’en a jamais eu un seul écho par moi – les trois quarts du temps, Jean-Marie Le Pen était entièrement d’accord avec moi. Dernièrement, lorsque j’ai sorti mon livre contre De Gaulle, mon livre contre les communistes, et le dernier, Tout va mal en France, c’est la faute à Pétain, il m’a dit au détour d’un couloir qu’il les avait beaucoup appréciés. Mes trois livres ne sont l’apologie de rien d’autre que de la France. Et des attaques féroces contre ceux qui ont menti et qui ont amené la France à l’état où elle est aujourd’hui.

— Vous avez quitté le Front national au moment où Marine a été élue ; était-ce une décision prise depuis très longtemps, et depuis combien de temps ?

J’ai rencontré Jean-Marie Le Pen, qui reste mon ami, dans mon bureau voici un mois, et il m’a dit : « Qu’est ce que tu fais ? » Je lui ai dit : « Je m’en vais. » Il m’a demandé pourquoi et j’ai répondu : « Si ta fille est élue, je m’en vais. » Il m’a demandé, encore, pourquoi. « Parce qu’elle ne représente pas mes idées, d’ailleurs elle ne représente pas non plus les tiennes. »

— Qu’a-t-il répondu ?

Il a eu l’air peiné, mais il n’a rien dit.

— Vous vous reconnaissiez dans les idées de Jean-Marie Le Pen. Est-ce la raison aussi pour laquelle vous êtes resté jusqu’au bout ? Vous vous sentiez chez vous au Front national…

Je me sentais chez moi au Front national, je n’ai donné ma démission écrite que lundi. J’ai demandé à être libéré des fonctions qui me restent au 15 février. Je passerai des consignes tête haute et mains propres, je n’ai pas craché dans la soupe. Mon soutien à Bruno Gollnisch a été constant, je n’ai pas été au-delà de ce qui était nécessaire – comme diraient certains, je n’ai pas fait claquer ma gueule. J’ai dit une fois : « Moi je vote pour Bruno Gollnisch, vous, vous votez pour qui vous voulez, tout ce que je vous demande, c’est de ne pas faire régner la guerre civile au Front national. » Et je n’ai rien, strictement rien, je le répète encore une fois, à reprocher à Bruno Gollnisch, qui ne me devait rien. Je le répète aussi : je lui ai seulement demandé de contester le fait que les résultats avaient été fournis par les médias 24 heures avant que le congrès ne soit au courant, et ce à la virgule près.

Je n’ai pas fait campagne pour le vote qui a eu lieu à l’assemblée, et je suis quand même arrivé deuxième : il n’y a qu’à voir le pourcentage de voix qui s’est porté sur moi. Dans tous les grands congrès du Front national, j’étais deuxième, et bien souvent premier, et bien souvent on m’a rétrogradé pour que ce soit un autre qui soit en tête. Cette fois-ci je ne sais pas si j’ai été rétrogradé ou pas, je m’en fous, j’ai la deuxième place avec un résultat énorme sans avoir fait campagne, et j’en suis très satisfait pour moi-même et surtout pour mes amis.

— Avez-vous des réactions de militants de longue date du Front national ?

Oui, beaucoup. Beaucoup se posent la question de savoir pourquoi je suis parti, certains m’ont même téléphoné pour me dire que j’avais été un soutien de Le Pen pendant quarante ans et me demander pourquoi je ne soutenais pas sa fille. J’ai répondu que sa fille s’appelait Marine et que Le Pen s’appelait Jean-Marie. Et que j’ai soutenu Jean-Marie Le Pen parce je partageais une grande partie de ses idées et qu’il partageait une grande partie des miennes. J’ai toujours prôné, pendant des années et des années, sur toutes les tribunes de France, que les gens rejoignent le Front national même s’ils n’étaient pas d’accord à 100 % : si Le Pen et le Front représentaient 87, 88 ou 99 % de leurs idées, cela suffisait largement et il fallait se battre là-dessus. Lorsque j’ai décidé de partir, je n’ai pas fait un appel au peuple, je n’ai pas dit aux gens de partir et je ne le leur demande pas ; tout ce que je sais, c’est que je ne les décevrai pas, parce que je vais mener le combat pour mes idées propres, qui sont aussi celles de beaucoup de mes amis. Je pense créer un mouvement qui ne sera pas électoraliste mais un mouvement de pensée et de défense de la France, de la France chrétienne. Qui pourrait s’appeler : France-Résistance, pour Dieu et la patrie.

— Dieu, pour vous, est bien dans la sphère publique ?

Je pense qu’aujourd’hui, en l’an 2011, il est nécessaire que les Français se rappellent qu’ils sont les fils de la fille aînée de l’Eglise, que la France est une terre chrétienne, et que face aux musulmans, comme je l’ai dit, si nous voulons être respectés, il faut se faire respecter en étant respectables.

— Jean-Marie Le Pen vous a-t-il contacté après avoir appris votre décision de partir ?

Non. Je pense qu’il m’a cru quand je lui ai dit, avant, ce que je ferais. Il n’y a pas besoin de se revoir 45 000 fois à ce sujet. Je le reverrai parce que je serai au siège du Front pendant un petit mois encore, pour régler tous mes petits problèmes. Il faut d’abord que je me trouve un petit point de chute à Paris, pour caser les énormes archives accumulées en 40 ans, mon stock de livres. C’est ce qui me manque le plus aujourd’hui : un bureau pour me rapatrier. Mais j’ai annoncé que je quitterai le Front le 15 février, mon déménagement sera fait avant cela.

— Comment voyez-vous l’avenir du Front national tel qu’il se présente maintenant, avec l’organigramme qui est le sien ?

Je ne vois pas exactement ce que cela pourra donner, dans la mesure où je ne sais pas du tout si les gens qui prétendent rejoindre le Front national vont le faire effectivement. Je souhaite que ceux qui se disent intéressés par le programme de Marine Le Pen rejoignent le FN ; je répète que ce sont des raisons politiques qui m’ont poussé à le quitter, parce que le programme tel qu’il est défini aujourd’hui ne correspond pas à mes idées premières et aux années de combat que j’ai sacrifiées pour la France.

— A votre avis, le programme du Front national, tel qu’il se dessine aujourd’hui, se rapproche-t-il de celui des autres partis mieux en cour médiatiquement et politiquement ?

Je pense qu’il ne faut jamais trop jongler parce qu’on finit par recevoir des objets sur la tête. Je pense que la droite molle ne laissera pas la montée du Front national se faire normalement. Ce qui m’étonne dans toute cette affaire, c’est que pendant quarante ans nous avons été insultés, alors que nous ne méritions absolument pas ces insultes, pas plus les militants que Jean-Marie Le Pen. On sortait de ses discours un mot par-ci par-là, pour lui faire dire souvent ce qu’il ne voulait pas dire… Je trouve cela aussi anormal que le fait que l’on encense sa fille aujourd’hui. La porte constamment ouverte dans les télévisions, le fait qu’elle ait pu à plusieurs reprises appeler les gens à venir s’inscrire au Front national pour pouvoir voter… De la part de son entourage, on annonce que c’est grâce à cela qu’on a récupéré 2 500 à 3 500 nouvelles signatures. C’est un peu une prise de pouvoir à la Ségolène Royal !

Pour ma part, je pense que ce n’est pas aux médias, ni à l’extérieur, de diriger le Front national ni de faire en sorte que celui-ci dise ceci ou cela.

Maintenant, Marine est loin d’être bête, elle a des conseillers parmi lesquels certains sont très brillants, puisqu’ils arrivent même à jongler en ne sachant pas très bien expliquer qui sont les bons anciens mégrétistes, et qui sont les mauvais. Son conseiller le plus proche a été un des fers de lance du putsch qui cherchait à balancer Jean-Marie Le Pen pour mettre Bruno Mégret à sa place : c’est le propre gendre de Le Pen, qui a été ordurier le jour du congrès vis-à-vis de lui – allant jusqu’à crier : « Vous n’allez pas rester sous la houlette de ce type qui fait sous lui ! » Ce type est aujourd’hui conseiller de Marine, j’aime mieux qu’il le soit pour Marine que pour moi, bien que je n’aie rien contre lui, sinon ces raisons politiques. Et cela ne me donne pas d’explication : comment on peut être un ancien mégrétiste et être bien, ou être un ancien mégrétiste et être mauvais. Au même titre que je vois très mal M. Briois qui était ancien mégrétiste dissident, qui est aujourd’hui secrétaire général du Front national. Ce sont des choses qui me dépassent un peu.

— La situation financière actuelle du Front national ne vous paraît-elle pas être un frein énorme à sa progression et un gros problème pour son avenir ?

Je pense que le Front national nouvelle mouture aura des problèmes financiers énormes puisqu’ils existent déjà. Il reste ce que représente comme valeur le Paquebot. Malheureusement le Paquebot n’est pas vendu, l’Etat n’y est pas pour rien ; je pense qu’il y a eu des tractations en sous-main pour nous empêcher de vendre. Ce qui est sûr et certain, c’est que ceux qui prennent la succession de Jean-Marie Le Pen, avec l’aide de Jean-Marie Le Pen, auront certainement des problèmes financiers, ce que je ne leur souhaite pas, d’ailleurs. Je ne leur souhaite pas de se casser la gueule pour ce motif-là ! Je les combats parce que leurs idées politiques ne sont plus celles qu’a défendues pendant quarante ans le Front national.

— Quand Marine Le Pen parle de « dédiabolisation » – même si je ne prétends pas avoir totalement compris ce qu’elle visait, encore que je suppose que cela comprend l’attitude à l’égard de l’avortement et du respect de la vie –, pensez-vous que l’opération soit réussie, et pensez-vous d’autre part qu’il y a là un reniement des valeurs fondamentales du Front ?

C’est en partie un reniement des valeurs fondamentales du Front. Mais la diabolisation, d’après moi, va reprendre. Je pense que Marine est dans le collimateur, y compris de ceux qui l’ont aidée et promue dans les médias. Je pense que le combat sera difficile. C’est pourquoi je pense qu’elle a tout intérêt à faire attention à ce qu’elle déclare et il faudra qu’elle dérape le moins possible.

— Beaucoup d’anciens, de très anciens du FN sont partis, et finalement vous êtes le dernier à partir. Vous êtes resté jusqu’au bout. Est-il concevable de reconstruire un mouvement national sans toutes ces personnes qui, historiquement, représentent tant ?

Bruno Gollnisch avait entièrement raison lorsqu’il annonçait qu’il allait faire appel, s’il était président, à tous les gens valables qui étaient partis, qui n’ont pas été des renégats, qui n’ont pas craché dans la soupe, et qui ne se sont pas conduits de façon malhonnête. Parmi ceux qui sont partis, cela fait tout de même un bon paquet.

Propos recueillis par Jeanne Smits

Article extrait du n° 7270
du Samedi 22 janvier 2011

Source: http://www.contre-info.com/roger-holeindre-sexplique-sur-son-depart-du-fn

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 23:59

Neuf obédiences maçonniques ont donné mercredi 19 janvier 2011 une conférence de presse commune pour "faire un tour d'horizon des projets qui les réunissent et réaffirmer leurs valeurs"...

 

Guy Arcizet, "Grand Maître" du "Grand Orient de France", était l'invité de Nicolas Poincaré, il a rejeté la transparence démocratique... et demande le droit à la "discrétion" pour la franc-maçonnerie.

 

Dans son ouvrage "Un État dans l'État", Sophie Coignard, montre que les frères s'organisent d'une façon très moderne pour s'entraider et exercer leur influence dans toute la société... Cet immense réseau, qui compte près de 150 000 personnes, pèse notamment dans la police, la justice et les affaires sociales, fonctionne comme de véritables fiefs affairistes, aux activités autarciques, exclusives, dont la Poste, Veolia ou le Crédit agricole. À EDF, une vraie cellule de renseignement effectue des missions très spéciales. Elle évoque précisément le mode de fonctionnement solidaire et secret de la franc-maçonnerie, avec les inconvénients que cela comprend dans une société démocratique dite de "transparence", notamment au niveau de la justice... Le serment de secret et de solidarité (entre-aide des francs-maçons) pose le problème d'une société démocratique ouverte... Pour Sophie Coignard, il est toujours temps pour les frères, au nom du progrès qu'ils vénèrent, naturellement, de renoncer au secret maçonnique...
 
 

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