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26 août 2023 6 26 /08 /août /2023 16:32

C’est sous la royauté que l’industrie française est parvenue à un degré de prospérité qui, en 1789, ne l’a laissée inférieure à aucune autre.

Henri V, Comte de Chambord

Déclin dans le classement mondial de la science, déclin du PIB par habitant : la République, une catastrophe !

PIB par habitant : la France, absente du Top 20, perd du terrain face aux « petites » puissances économiques

 

Le PIB par habitant est un baromètre du niveau de vie qui prend en compte le pouvoir d'achat des gens. Bien que de nombreux pays européens soient dans le Top 10 mondial, la France ne fait même pas partie du Top 20.

 

Le PIB par habitant, indicateur de la richesse d'un pays

Le PIB est l'indicateur de mesure le plus connu pour évaluer la création de richesses économiques. Il calcule la somme totale des biens et services produits en une année par tous les acteurs économiques au sein d'un territoire spécifique. Le PIB par habitant, en revanche, est une mesure distincte qui ajuste le PIB total en fonction de la population et du pouvoir d'achat des individus dans un pays ou une région donnée.

 

 

Il est calculé en utilisant la parité de pouvoir d'achat (PPA), pour équilibrer les variations du coût de la vie entre les pays. Ainsi, il offre une comparaison plus précise du niveau de vie d'un pays à l'autre. Le panier moyen représente, en effet, un coût différent selon le pays que l'on prend en considération. C'est ainsi que le PIB par habitant permet une comparaison réelle du niveau de vie entre les habitants de chaque pays.

 

Le PIB par habitant, ajusté par la parité de pouvoir d'achat (PPA), divise le PIB total d'un pays par sa population. Au lieu d'utiliser le taux de change, cette méthode utilise la PPA pour égaliser le pouvoir d'achat entre différents pays. Cela rend la comparaison du niveau de vie entre les pays plus équitable et précise.

 

La France absente du Top 20

Si l'on emploie cette méthode de calcul, la France est absente du Top 20 mondial en termes de PIB par habitant, alors que son PIB la place au 7ᵉ rang mondial des nations les plus riches. Le FMI classe donc la France à la 25ᵉ place, avec un PIB par habitant de 44 408 dollars PPA en 2023.

 

La position de la France dans le classement mondial du PIB par habitant a relativement reculé au cours des quatre dernières décennies. Alors qu'elle se plaçait à la 13ᵉ place en 1980, surpassant même les États-Unis, la France a chuté à la 19ᵉ place en 2005 pour finalement atterrir à la 24ᵉ position en 2022. Cette dégringolade témoigne d'un déclassement économique du pays sur une période de quarante ans.

 

S'agissant des leaders du classement, ce sont des nations de « petite taille comme le Luxembourg, Singapour et l'Irlande qui dominent. Ces pays ont adopté des modèles économiques distincts de celui de la France et ont été particulièrement efficaces dans l'accroissement de leurs richesses depuis les années 1980. Ils affichent, par ailleurs, des taux d'imposition parmi les plus bas au monde, ce qui en fait des destinations de choix pour de nombreuses multinationales. À titre de comparaison, le PIB par habitant luxembourgeois représente trois fois le PIB par habitant français.

SOURCE: https://econostrum.info/classement-pib-par-habitant-france-absente-top-20/

PIB par habitant : la France, absente du Top 20, perd du terrain face aux « petites » puissances économiques

Sous Louis XVI, les taxes représentaient moins de 10% du travail des gens. 

 

Au XIXe siècle c'est 5% de part du PIB, autant que les historiens de l'économie et des finances puissent le chiffrer !

 

À la veille de la guerre de 1914 on est déjà à 10%.

 

Et aujourd'hui, on est de l'ordre de 45%.

 

Où passe l'argent ?

 

 

Un début de réponse : l’immigration coûte plus qu’elle ne rapporte

 

Une étude réalisée par le spécialiste des migrations Jean-Paul Gourévitch pour Contribuables associés montre que l’immigration ‘’coûte cher au contribuable: 53,9 milliards par an, c’est plus de quatre fois le budget…’’

 

Source : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/l-immigration-coute-plus-qu-elle-ne-rapporte-20230824#:~:text=Elle%20co%C3%BBte%20cher%20au%20contribuable,envie%20de%20lire%20la%20suite%20%3F

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20 février 2023 1 20 /02 /février /2023 20:49

En France Bruno Le Maire déclarait le 1er mars 2022 : "nous allons provoquer l'effondrement de l'économie russe. Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie.”  Or c'est un tout autre scenario que le FMi dessine pour 2023...

Selon le FMI, l'économie britannique va se contracter et enregistrer des résultats pires que ceux de la Russie
Selon le FMI, l'économie britannique va se contracter et enregistrer des résultats pires que ceux de la Russie

L'économie britannique va se contracter et se comporter moins bien que la Russie, selon le FMI
Le Royaume-Uni est en passe de devenir la grande économie la moins performante du monde cette année, selon le Fonds monétaire international. 

L'économie britannique sera moins performante que celle de la plupart des grands pays, y compris la Russie.
L'économie britannique se comportera moins bien que la plupart des grands pays, y compris la Russie ...

Le FMI a déclaré que l'économie se contracterait de 0,6% en 2023, plutôt que de croître légèrement comme prévu précédemment.
L'économie britannique se contractera plus que la Russie, prédit le FMI
L'économie britannique aura la pire performance de toutes les économies du G7, même en dessous de la Russie. Dans sa dernière mise à jour, le Fonds monétaire international ( FMI) a revu à la baisse ses prévisions pour le Royaume-Uni... (1) (2)

Selon les prévisions, l'économie de la Russie devrait croître plus rapidement que celle de l'Allemagne et de la Grande-Bretagne en 2023. Comment cela est-il possible ?
Une prévision du FMI met des chiffres sur un problème pour l'Occident en ce qui concerne la Russie et sa guerre contre l'Ukraine.

A première vue, elles ressemblent à des erreurs. Cette semaine, les mathématiciens du Fonds monétaire international ont publié des prévisions indiquant qu'au cours de l'année à venir, l'économie de la Russie va croître, tandis que celle de la Grande-Bretagne va se contracter. Et que la Russie connaîtra en fait une croissance plus rapide que l'Allemagne, la puissance économique de l'Europe.

Mais il n'y a pas d'erreur, seulement des événements surprenants, dans tous les pays concernés.

Ces chiffres auraient été difficiles à imaginer au début de la guerre, lorsque les sanctions occidentales ont fait chuter la bourse russe et la monnaie locale, le rouble, et que des centaines d'entreprises internationales - de McDonald's à Boeing - se sont retirées du pays. En mars 2022, la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a prédit avec assurance que "l'économie russe sera dévastée".
 

Et pourtant, nous voici au début de l'année 2023, et le FMI prévoit maintenant que l'économie russe, après s'être contractée de 2,2 % l'année dernière, recommencera à croître en 2023, avec une expansion de 0,3 %, puis de 2,1 % en 2024. Et les grandes puissances européennes ? Le Royaume-Uni devrait se contracter de 0,6 % ; l'Allemagne sera encore dans les chiffres, mais de justesse ; la croissance cette année devrait s'établir à un maigre 0,1 %.

[...]

Ce qui soulève la question : Comment cela est-il arrivé ?

Pour la Russie, de meilleures nouvelles sur le front intérieur ...
La réponse commence par deux histoires économiques distinctes : la première, sur ce qui s'est passé à l'intérieur de la Russie, et la seconde, sur les liens de la Russie avec le monde extérieur.

Les sanctions occidentales ont été conçues pour faire pression sur Moscou tant au niveau national qu'international ; l'idée était d'"entraver" l'économie nationale de la Russie et ses relations commerciales, comme l'a dit le Premier ministre britannique de l'époque, Boris Johnson, fin février 2022. Les restrictions comprenaient des mesures visant à couper la banque centrale russe du système financier international, bloquant son accès à des milliards de dollars d'actifs à l'étranger, et à expulser le secteur bancaire privé du pays du système SWIFT, qui lui permettait d'effectuer des transactions avec ses homologues mondiaux.

 

... et beaucoup de soutien d'autres pays 

Il y a deux raisons principales à cela : La capacité de la Russie à persuader ses principaux partenaires commerciaux d'ignorer les sanctions occidentales ; et les ressources naturelles vastes et variées de la Russie.

La Russie continue d'occuper une position dominante sur les marchés mondiaux du pétrole et du gaz. Elle est également le premier exportateur mondial d'engrais. Et pour de nombreux pays, se détourner soudainement des approvisionnements russes s'est avéré trop coûteux - quelle que soit leur opinion sur la guerre en Ukraine.(3)

Selon le FMI, l'économie britannique va se contracter et enregistrer des résultats pires que ceux de la Russie

Sources

(1) https://www.thetimes.co.uk/article/uk-economic-woes-worse-than-russias-predicts-imf-lmplh5jmq

(2) https://www.independent.co.uk/news/business/uk-recession-economy-g7-imf-warning-b2272434.html

(3) https://www.grid.news/story/global/2023/02/01/russias-economy-is-now-forecast-to-grow-faster-than-germanys-and-britains-in-2023-how-is-that-possible/

 

_____________

En 2015 déjà cela ne leur avait pas servi de leçon : 

Sanctions de l’UE : l’effet boomerang en chiffres

Et en mars 2022, il y a un an, Le Point consacrait un article à ce sujet crucial :

Guerre de Macron en Ukraine et envolée des prix : Les sanctions contre la Russie nous sanctionnent nous-mêmes

Il est temps de se réveiller...

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17 février 2023 5 17 /02 /février /2023 09:47

Le niveau de vie des Français s’effondre relativement à celui de leurs voisins.

https://atlantico.fr/article/decryptage/le-niveau-de-vie-des-francais-s-effondre-relativement-a-celui-de-leurs-voisins-et-voila-les-responsables-pouvoir-d-achat-france-zone-euro-pib-par-habitants-union-europeenne-effondrement-industriel-christian-saint-etienne

https://atlantico.fr/article/decryptage/le-niveau-de-vie-des-francais-s-effondre-relativement-a-celui-de-leurs-voisins-et-voila-les-responsables-pouvoir-d-achat-france-zone-euro-pib-par-habitants-union-europeenne-effondrement-industriel-christian-saint-etienne

L’indicateur le plus neutre est le PIB par habitant tel que publié par Eurostat en niveau réel. C’est d’ailleurs cohérent avec la forte baisse du PIB relatif de la France par rapport à l’Allemagne et l’effondrement industriel de la France depuis 25 ans explique cette forte baisse du revenu français. La tendance au déclin relatif de la France est un peu générale vis-à-vis de tous les pays développés, y compris les Etats-Unis, mais c’est particulièrement notable vis-à-vis de l’Europe du Nord, alors que nous partageons la même monnaie. Jusqu’en 2021, on observait une baisse du niveau de vie des Italiens et des Espagnols. Et depuis un an, la France baisse plus que ces deux pays, les Italiens ayant gardé une industrie puissante et les Espagnols ayant une part de l’industrie manufacturière dans le PIB supérieure à la France.

 

La France n’a rien à vendre à l’international, ou presque. [...]

 

C’est un phénomène très particulier lié ultra majoritairement au fait que le taux d’imposition sur les sociétés est à 12,5 % en Irlande, alors qu’il est à 25 % en France et entre 19 et 25% en Europe. Toutes les GAFAM ont basé leur siège social à Dublin et les ventes de ces sociétés sont comptabilisées comme vendues par l’Irlande, ce qui conduit à surévaluer massivement le PIB Irlandais.

 

Quelles sont les responsabilités politiques de la situation française actuelle ? 

 

[...] Au milieu des années 1990, et plus précisément vers 1995-1997, les élites français politiques, économiques, sociologiques et médiatiques se sont convaincues que nous entrions dans un monde post-industriel, post-travail. L’essentiel de l’activité tournerait autour des services et la production de biens serait secondaire.

[...] Or, et nous le savons depuis plusieurs années maintenant, nous sommes dans un monde hyper-industriel avec une nouvelle révolution industrielle, liée à l’informatique. Cela mène à l’émergence des GAFAM aux Etats-Unis et à l’absence d’équivalent en France.

[...] [L]a nouvelle baisse des impôts de production prévue pour 2023-2024 est intervenue trop tard.

 

[...]  La seule solution sérieuse, c’est de continuer de baisser les impôts de production, éventuellement les impôts sur les sociétés, et réinvestir dans l’industrialisation, ce qu’Emmanuel Macron ne fait pas. Ainsi, sans stratégie de réindustrialisation, la situation ne fait que se dégrader. Cela fait bientôt 30 ans que le paradigme post-travail gouverne la France et la plombe. [...] Tant qu’on ne réindustrialisera pas sérieusement, on continuera d’être dans la situation qui est la nôtre, c’est à dire celle d’un déficit public et extérieur colossal.

 

[...] Les économistes officiels ont une seule obsession : la lutte contre les inégalités, alors même que nous sommes détenteurs du record du monde de la dépense publique, ce qui ne les émeut pas.

 

Comment expliquer cet affaiblissement du pays ? Avons-nous cédé à une certaine pression de la gauche ?

Selon moi, cela remonte encore plus loin. Jean-Jacques Rousseau a causé des dégâts considérables avec cette idée du Contrat Social notamment. Il explique qu’en laissant les autonomies individuelles se développer, des conflits en résulteront. C’est par cela qu’il développe la notion de volonté générale. Il est à la base des analyses, avec Hegel, qui vont conduire au Marxisme et au Léninisme, c’est à dire que quelques-uns doivent décider pour les autres... [C'est-à-dire une oligarchie née en 1792 et qui se perpétue dans ces principes rousseauistes étatistes jusqu'à aujourd'hui. "Jusqu'au bout, les hommes de la Révolution auront refusé de faire des électeurs, même au second degré, les arbitres de la dévolution du pouvoir..." (François Furet, préface in Patrice Gueniffey, Le Nombre et la Raison, La Révolution française et les élections, préface de François Furet, Editions de l'Ecole des Hautes Etudes en sciences sociales, Paris 1993, p. XI.). En 1789, "[...] (e)n théorie, le nouveau citoyen se voit reconnaître un pouvoir de contribuer à la formation des décisions, ... Mais en réalité, il a moins de prise sur la décision qu'il n'en a jamais eu (Voir P. Gueniffey, Le Nombre et la raison, p. 208-213). En effet, la participation démocratique transfère le pouvoir théoriquement possédé par les individus à une oligarchie composée de professionnels de la politique. Cette oligarchie trie les problèmes et définit les termes dans lesquels ils peuvent être résolus, médiation indispensable pour transmuer la poussière des volontés individuelles en 'volonté collective'. La toute-puissance de la 'machine', ou du parti, est la réalité de la liberté du citoyen moderne. [...] [L]e pouvoir réel se trouve entre les mains du 'cercle intérieur'. [...] [L]e peuple est réellement dépossédé de son pouvoir au profit du parti indispensable au fonctionnement de la démocratie. [...] [L]e mensonge: la dictature d'une minorité prétendant énoncer la Volonté générale au nom du peuple mais à la place du peuple." (Patrice Gueniffey, La Politique de la Terreur, Essai sur la violence révolutionnaire, Fayard 2000, réed. Tel Gallimard, Mesnil-sur-l'Estrée 2003, p. 206-207). NdCR.]

 

C’est un sous-jacent majeur dans la pensée politique française. Au XXème siècle, les deux guerres vont également laisser des traces. Nous avons gagné la Première Guerre mondiale, mais au lourd prix de la perte de 15% des hommes de 18 à 35 ans, ce qui affaiblira terriblement le pays. Enfin, la débâcle de 1940 a beaucoup joué sur la perte de confiance de la France et sur sa projection dans le monde. En somme, nous avons une histoire très mouvementée, marquée par le socialisme redistributif et l’idée que le marxisme-léninisme doit décider pour les autres. Tout cela produit un certain univers culturel qui émet notamment l’idée qui suffit de taxer les riches pour réduire le déficit public, sans même comprendre que 80% de la fortune des riches est de la fortune papier. On se retrouve donc dans un contexte culturel et politique qui conduit à un déficit public permanent. 

 

[NdCR. "Le socialisme [...] découle du libéralisme..." Antoine Blanc de Saint-Bonnet, La Légitimité.]

[...] Quelles sont les responsabilités « extérieures » à la France dans cet affaissement du niveau de vie de Français ? 

 

[...] Nous ne pouvons donc pas nous permettre indéfiniment d’avoir des déficits publics et commerciaux, sans quoi nous pourrions avoir un jour une crise de notre balance courante. Il faut donc que les Français se réveillent et se remettent au travail.

 

Du fait de l’affaiblissement Français et de la désindustrialisation, le pouvoir politique européen est passé de la France à l’Allemagne. [...] Avant cela, lorsqu’elle était encore en position de leader en Europe, de 1950 à 2010, elle menait ce qu’on peut appeler une « politique européenne en Europe », c’est à dire une politique bénéfique pour l’ensemble des pays européens. Quand ce leadership est passé de la France à l’Allemagne, ces derniers menaient une « politique allemande en Europe », qui était uniquement favorable à leurs propres intérêts. Ils ont une dent contre la France et ne se gênent pas pour écraser les Français à la moindre occasion. Tout cela conduit à une perte de vitesse de la France. Nous sommes aujourd’hui marginalisés et nous nous retrouvons dans une situation déplorable, avec une dette publique qui augmente massivement. Il va falloir mener des ajustements massifs mais les Français n’y sont pas préparés. De plus, nous sommes depuis 20 ans dans une situation où les élites françaises considèrent l’industrie comme une activité du passé, sans comprendre que sans une industrie puissante il n’est pas possible de peser sur les plans économiques, politiques et stratégiques au niveau européen et mondial.

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5 février 2023 7 05 /02 /février /2023 17:11

Valery Giscard d'Estaing disait qu'"au-delà de 40% de prélèvements obligatoires (en proportion du PIB), nous basculerons dans le socialisme.''

 

Eric Anceau, auteur de ''Histoire mondiale des Impôts'' (éditions Passés composés), était l'invité de Sud Radio, le 2 février 2023. Dans cette émission, il a expliqué notamment qu'aujourd'hui nous sommes à "46% de taux de prélèvement obligatoire" !

 

"C'est cela qui est absolument faramineux, ces taxes (sous Louis XVI, gabelles, dîmes et autres) dont je vous parle là ne représentent que moins de 10% du travail des gens...

 

"... Au XIXe siècle c'est 5% de part du PIB, autant que les historiens de l'économie et des finances puissent le chiffrer ! À la veille de la guerre de 1914 on est déjà à 10%, et aujourd'hui, on l'a dit, on est de l'ordre de 45%. Donc, vous voyez un peu l'inflation !"

 

Note du blog Christ Roi. Tout enlevé, en fait, on travaille six mois de l'année pour le gouvernement de la république ''libre'' ! L'esclavage pour dette (à rembourser), soit-disant aboli, est rétabli de facto

Sous Louis XVI, "les taxes représentent moins de 10% du travail des gens" (Sud Radio - Eric Anceau, Histoire mondiale des Impôts)
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7 décembre 2022 3 07 /12 /décembre /2022 18:57
Opération Hibernation ! l'économiste Markus Krall lance une idée sur les réseaux sociaux sur la manière dont les entrepreneurs peuvent empêcher leur grande faillite

Au vu des conséquences des sanctions-suicides, de plus en plus d'entreprises allemandes sont menacées de faillite. Le célèbre économiste Dr. Markus Krall a maintenant présenté une idée sur les réseaux sociaux sur la manière dont les entrepreneurs peuvent empêcher leur grande faillite. Sous le titre "Operation Deep Freeze Germany", les entrepreneurs sont appelés à causer des ennuis aux politiciens avant que ceux-ci ne les tuent.

 

"Modèle Habeck" : un économiste recommande d'éviter la faillite selon la logique de la "nouvelle normalité"

"Opération Deep Freeze Allemagne" : Si Krall réussit, la politique devrait goûter sa propre médecine amère : Votre entreprise est-elle menacée de faillite ? Mon conseil aux moyennes entreprises allemandes : conduisez le modèle Habeck !

 

 

"Éteindre les lumières"

 

Puis Krall explique comment éviter la faillite : ‘’Si vous êtes maintenant menacé de faillite en raison des conséquences de la politique insensée de la transition énergétique, des sanctions suicidaires et de la réglementation excessive, de la bureaucratie et des taxes, alors arrêtez toute la production avant d’être fauchés."

 

Krall en a apparemment marre des compromis : ‘’Envoyez tous les salariés en chômage partiel, videz les stocks et produits semi-finis pour minimiser le capital immobilisé, débranchez l'électricité, coupez le gaz, l'eau et si vous louez, mettez-vous d'accord sur le partage des charges, sinon voyez avec votre bailleur comment reporter les frais de fonctionnement de l'immeuble. Alternative : Résiliation des baux. Je vous garantis que dans 99% des cas le propriétaire s'entendra car il a le même problème que vous. Si vous êtes le propriétaire, éteignez simplement, éteignez les lumières et réduisez l'activité au minimum pour assurer la garde si nécessaire.

 

Puisqu'il n'y a plus de production, il n'y a aucune base pour les paiements anticipés d'impôts, explique le Dr. 

 

 

Krall conseille de faire pression sur les politiciens

 

Comme les "idiots du mouvement climatique", les entrepreneurs devraient poser un ultimatum aux politiciens, explique le Dr. Krall. ''Informez la presse locale et les autorités locales de votre décision d'éviter la faillite et appelez-la 'Opération Hibernation' pour assurer la survie de votre entreprise. Appelez les politiciens de tous les partis à démissionner et dites que cette fermeture temporaire entraînera une fermeture définitive ou un exode à l'étranger si des réformes radicales pro-marché ne sont pas mises en œuvre d'ici début 2023. Donnez un ultimatum aux politiciens. Ce n'est pas nouveau, les imbéciles du 'mouvement climatique' le font tout le temps. Vous pouvez également!"

 

SOURCE : https://www.wochenblick.at/allgemein/operation-deep-freeze-germany-dr-krall-ruft-zum-unternehmer-protest/

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27 novembre 2022 7 27 /11 /novembre /2022 17:57

CNews: "Inflation - Bas salaires : les Français peuvent-ils tenir ?"

 

Viandes surgelées + 29,34%

Essuie-tout + 25,78%

Papier toilette + 20,56%

Pâtes + 20,3%

Huile + 20,2%

Beurre + 17,64%

Œufs + 16,23%

Conserves de légumes + 15,54%

Alimentation pour animaux + 14,65%

Plats surgelés + 14,6%

Riz + 14,24%

 

 

 

Flambée des prix, inflation sur un an entre 15 et 30% (CNews)
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4 octobre 2022 2 04 /10 /octobre /2022 07:27

"L’effondrement de l'agriculture française: la souveraineté alimentaire menacée ?

"Comment l'agriculture française si riche voit ses rendements diminuer et une profession se dépeupler alors que le monde est en demande ?

"60% des fruits importés

"40% des légumes importés

"2ème exportateur mondial en 1999, il y a vingt ans, l'agriculture française a dégringolé au 6ème rang

"En 20 ans la production de pommes françaises a été divisée par deux.

"Globalement, la France a multiplier par deux ses importations alimentaires. 

"Notre surface agricole diminue, les rendements baissent et les agriculteurs désertent.

"Les jeunes du milieu agricole ne veulent plus prendre la succession, parce que cela devient impossible. Les éleveurs laitiers arrivent à gagner 9000 en travaillant 80 heures par semaine, sept jours sur sept toute l'année."

"La France n'est plus "le grand fermier de l'Europe. C'est aujourd'hui le seul grand pays agricoles où les parts de marché reculent. Le déclin de la puissance agricole française se voit dans les chiffres." (France 2)

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16 juillet 2022 6 16 /07 /juillet /2022 14:24

Eco

8:30 Commençons par le premier graphique.

 

La thèse que je soutiens est simple : de 1970 à 2000, la croissance de la production industrielle en Italie et en Allemagne est sensiblement la même, avec un léger avantage pour l’Italie.

Depuis janvier 2000 et les débuts officiels de l’Euro, la production industrielle s’est effondrée en Italie , baissant de 15 % en 22 ans, tandis que la production industrielle allemande continuait sur sa trajectoire initiale et se retrouve à un peu moins de 120.

Ma thèse, que je défends depuis des « Lions menés par des ânes » , est que le blocage des taux de change entre l’Allemagne et l’Italie en 2000 (la ligne noire graphique du bas qui est devenue horizontale) est la cause de l’effondrement Italien (et Français, et Espagnol......). Auparavant , quand l’Italie devenait non compétitive vis-à-vis d’une Allemagne plus productive, (ce qui menait à une récession en Italie, hachurages gris sur le graphique), la lire dévaluait vis-à-vis du DM (ligne noire échelle de droite, graphique du bas) et ce faisant protégeait la rentabilité des entreprises Italiennes. Ce n’est plus possible depuis 2000, la variable d’ajustement devient la rentabilité des entreprises italiennes et non plus le taux de change Lire/ DM, du coup elles ne peuvent plus investir et la croissance s’effondre.

 

Mais c’est là que cela devient intéressant.

 

J’ai fait cette analyse en 2003 dans le livre mentionné plus haut et la crise de l’euro, qui était donc totalement prévisible, s’est produite en 2012, c’est-à-dire neuf ans après mon analyse initiale.

 

Ce qui m’amène à ma première loi fondamentale de l’économie : plus une erreur de politique économique commise par les autorités est gigantesque et plus il faudra de temps pour que ses effets finissent par faire sauter le système.

 

Pour le communisme en Russie, il a fallu plus de70 ans et environ vingt millions de mort…

 

Pour l’Euro, nous en sommes à 22 ans et la faillite de l’Europe de Bruxelles approche à grand pas, mais l’Euro, ce Frankenstein financier est toujours là.

 

Ce qui m’amène à ma deuxième question : comment les marchés ont- ils réagi au désastre qui devenait évident en 2012 ? Le plus simplement du monde : ils ont anticipé que l’euro n’allait pas survivre et ont vendu les obligations Italiennes et acheté les obligations allemandes, ce qui a fait exploser l’écart des taux entre l’Allemagne et l’Italie comme le montre le graphique suivant. à 20:56

 

l’Italie qui rentre dans une « trappe a dettes » monstrueuse, son PIB croissant au mieux de 2 % par an et sa dette, à plus de 100 % du PIB, croissant de 7 % par an.

 

Pour tout observateur de bonne foi, la preuve est faite que l’Euro a désindustrialisé tout le sud de l’Europe et qu’il faut retourner aux monnaies nationales.

 

Que fait monsieur Draghi ?

 

Il décide de casser le thermomètre.

 

 

Graphique 3 à 27:54

 

Il fait marcher la planche à billets à fond, (la base monétaire double en deux ans, avant que de doubler à nouveau pendant les deux années du covid, voir la ligne bleue en haut), et avec cet argent qui n’existe pas, achète les obligations Italiennes et Allemandes pour faire baisser les taux Italiens à 1 % et les taux allemands à …-1 %, ce qui est une impossibilité logique. Les taux d’intérêts sont là pour me compenser pour l’incertitude du futur, et donc des taux négatifs signifient que le futur est plus certain que le présent, ce qui est idiot.

 

Cela fait 10 ans que la zone euro est gérée en fonction d’une imbécilité logique et les gens me demandent pourquoi la croissance a disparu en Europe.

 

Du coup, l’euro passe de 1.4 à 1.06 vis à vis du dollar, ce qui est un premier sale coup pour les épargnants européens. Mais ce n’est que le début d’une longue série. L’un des prochains dossiers sera peut-être sur l’euthanasie du rentier européen, tant cela fait vingt ans que les autorités politiques s’attachent à ruiner les épargnants, sans que je comprenne très bien pourquoi.

 

Ce faisant, monsieur Draghi crée un second faux prix pour l’Euro.

Non seulement les taux de change sont faux, mais les taux d’intérêts aussi.

Et ces faux prix vont amener à la faillite du système bancaire de la zone euro en quelques années.

 

35:27 Graphique Numero 4

Les banques dans le monde entier, de 2007 à 2009, avaient eu à prendre de grosses pertes en raison de la grande crise financière et elles se cassèrent donc toute la ces deux années,

La suite sur Institut des Libertés

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6 juin 2022 1 06 /06 /juin /2022 07:00
 La Russie est en train de gagner la guerre économique - et Poutine n'est pas près de retirer ses troupes

Les effets pervers des sanctions se traduisent par une augmentation des coûts du carburant et des denrées alimentaires pour le reste du monde – et les craintes d'une catastrophe humanitaire grandissent. Tôt ou tard, un accord doit être conclu

 

Cela fait maintenant trois mois que l'Occident a lancé sa guerre économique contre la Russie , et cela ne se déroule pas comme prévu. Au contraire, les choses vont vraiment très mal.

 

Des sanctions ont été imposées à Vladimir Poutine non pas parce qu'elles étaient considérées comme la meilleure option, mais parce qu'elles étaient meilleures que les deux autres plans d'action disponibles : ne rien faire ou s'impliquer militairement.

 

La première série de mesures économiques a été introduite immédiatement après l'invasion, alors qu'il était supposé que l'Ukraine capitulerait en quelques jours. Cela ne s'est pas produit, si bien que les sanctions – bien qu'encore incomplètes – se sont progressivement intensifiées.

 

Il n'y a cependant aucun signe immédiat de retrait de la Russie de l'Ukraine et ce n'est guère surprenant, car les sanctions ont eu l'effet pervers de faire grimper le coût des exportations russes de pétrole et de gaz, d'augmenter massivement sa balance commerciale et de financer son effort de guerre. Au cours des quatre premiers mois de 2022, Poutine pourrait se vanter d'un excédent du compte courant de 96 milliards de dollars (76 milliards de livres sterling) – plus du triple du chiffre pour la même période de 2021.

 

Lorsque l'UE a annoncé son interdiction partielle des exportations de pétrole russe plus tôt cette semaine, le coût du pétrole brut sur les marchés mondiaux a augmenté, offrant au Kremlin une autre manne financière. La Russie n'éprouve aucune difficulté à trouver des marchés alternatifs pour son énergie, avec des exportations de pétrole et de gaz vers la Chine en avril en hausse de plus de 50 % sur un an.

 

Cela ne veut pas dire que les sanctions sont sans douleur pour la Russie. Le Fonds monétaire international estime que l'économie se contractera de 8,5 % cette année à mesure que les importations en provenance de l'ouest s'effondreront. La Russie dispose de stocks de biens essentiels au maintien de son économie, mais avec le temps, ils seront épuisés.

 

Mais l'Europe ne se libère que progressivement de sa dépendance à l'égard de l'énergie russe, et ainsi une crise financière immédiate pour Poutine a été évitée. Le rouble – grâce au contrôle des capitaux et à un excédent commercial sain – est fort . Le Kremlin a le temps de trouver des sources alternatives de pièces de rechange et de composants auprès de pays désireux de contourner les sanctions occidentales.

 

Lorsque les acteurs mondiaux se sont réunis à Davos la semaine dernière, le message public était la condamnation de l'agression russe et un engagement renouvelé à soutenir fermement l'Ukraine. Mais en privé, on s'inquiétait des coûts économiques d'une guerre prolongée.

 

Ces inquiétudes sont tout à fait justifiées. L'invasion de l'Ukraine par la Russie a donné un nouvel élan à des pressions déjà fortes sur les prix. Le taux d'inflation annuel du Royaume-Uni s'élève à 9 % - son plus haut niveau en 40 ans - les prix de l'essence ont atteint un niveau record et le plafond des prix de l'énergie devrait augmenter de 700 à 800 £ par an en octobre. Le dernier programme de soutien de Rishi Sunak pour faire face à la crise du coût de la vie était le troisième du chancelier en quatre mois – et il y en aura d'autres plus tard dans l'année.

 

À la suite de la guerre, les économies occidentales sont confrontées à une période de croissance lente ou négative et d'inflation croissante - un retour à la stagflation des années 1970. Les banques centrales – y compris la Banque d'Angleterre – estiment qu'elles doivent répondre à une inflation proche des taux à deux chiffres en augmentant les taux d'intérêt. Le chômage est appelé à augmenter. D'autres pays européens sont confrontés aux mêmes problèmes, sinon plus, car la plupart d'entre eux sont plus dépendants du gaz russe que le Royaume-Uni.

 

Les problèmes auxquels sont confrontés les pays les plus pauvres du monde sont d'un ordre de grandeur différent. Pour certains d'entre eux, le problème n'est pas la stagflation, mais la famine, en raison du blocage de l'approvisionnement en blé des ports ukrainiens de la mer Noire.

 

Comme l'a dit David Beasley, le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial : « En ce moment, les silos à grains de l'Ukraine sont pleins. Dans le même temps, 44 millions de personnes dans le monde marchent vers la famine.

 

Dans toutes les organisations multilatérales – le FMI, la Banque mondiale, l'Organisation mondiale du commerce et les Nations unies – les craintes grandissent d'une catastrophe humanitaire. La position est simple : à moins que les pays en développement ne soient eux-mêmes des exportateurs d'énergie, ils font face à un triple coup dur dans lequel les crises énergétiques et alimentaires déclenchent des crises financières. Confrontés au choix de nourrir leurs populations ou de payer leurs créanciers internationaux, les gouvernements opteront pour le premier. Le Sri Lanka a été le premier pays depuis l'invasion russe à faire défaut sur ses dettes , mais il est peu probable que ce soit le dernier. Le monde semble plus proche d'une véritable crise de la dette qu'à n'importe quel moment depuis les années 1990.

 

[...]

 

Poutine ne va pas se rendre sans condition, et le potentiel de graves dommages collatéraux de la guerre économique est évident : baisse du niveau de vie dans les pays développés ; la famine, les émeutes de la faim et une crise de la dette dans le monde en développement.

 

Larry Elliott est le rédacteur économique du Guardian

 

Source: https://www.theguardian.com/commentisfree/2022/jun/02/russia-economic-war-ukraine-food-fuel-price-vladimir-putin

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11 mars 2022 5 11 /03 /mars /2022 10:06

Jean-Luc Mélenchon veut taxer les plus hauts revenus à 90%. Dans son projet fiscal consulté par Les Échos, il détaille sa «révolution» qui passerait par une forte hausse des taxes sur les plus hauts revenus.

 

Concrètement, le candidat de la France Insoumise (LFI) souhaite que les tranches fiscales soient revues en profondeur : alors qu'il en existe actuellement 5, Jean-Luc Mélenchon en veut 14. La plus haute tranche, qui concerne les personnes qui gagnent plus de 400.000 euros par an, serait ainsi taxée à hauteur de 90%. Une proposition déjà avancée en 2017.

 

Source : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/jean-luc-melenchon-veut-taxer-les-plus-hauts-revenus-a-90-20220311

 

Si ce programme part d'une bonne intention qui est de limiter et de mettre un contrôle à l'enrichissement indéfini des plus riches, la volonté de Mélenchon de taxer les plus hauts revenus à 90 % fera certainement fuir l'activité économique par l'obligation, là où la société chrétienne d'Ancien Régime parvenait par la persuasion, à limiter l'enrichissement indéfini; la religion prescrivant de donner aux pauvres, de s'humilier de ses péchés et de se conformer au Christ pour faire son salut. (Principe de la dîme, assistance sociale, et charité publique qui était totalement gratuite pour le malade au "Moyen-Âge" et sous l'Ancien Régime alors qu'elles sont aujourd'hui à la charge de l'Etat et des communes, via impôts et cotisations, et nécessitent souvent que le malade paye ses soins de sa poche en plus de ses impôts...)

 

De même, avant 1789, l'exemple de la noblesse, à qui l'enrichissement indéfini et le commerce était interdit, était un exemple puissant contraignant la bourgeoisie à ne pas développer de signes ostentatoires de richesses. Ces deux moyens (l'exemple de la religion et l'imitation de la noblesse) permettaient à la société chrétienne d'Ancien Régime, jusqu'en 1789, d'éviter que des individus développent des richesses dépassant le PIB de nations, comme aujourd'hui, et donc de limiter l'enrichissement indéfini qu'une loi d'obligation ne permettrait pas, ou certainement avec beaucoup moins d'efficacité.

 

Avant 1789, en effet, "un Bill Gates était inimaginable à l'époque, ces fortunes qui dépassent la richesse de nombreuses nations n'existaient pas", écrit Yves-Marie Adeline, dans Le Royalisme en question (L'Âge d'Homme - éd. de Paris, Libres Mobiles, 2e édition, Paris 2006, p. 96). Sous l'Ancien Régime, faire du commerce, faire de l'argent était interdit aux nobles. La noblesse pouvait se perdre par déchéance à la suite d'une condamnation infamante. Elle se perdait encore par dérogeance, lorsqu'un noble était convaincu d'avoir exercé un métier roturier ou un trafic quelconque : il lui était interdit de sortir du rôle qui lui est dévolu, et il ne devait pas non plus chercher à s'enrichir. (Régine Pernoud, Lumière du Moyen Âge, Grasset, Paris 1981, p. 39-40). Le Lexique historique de la France d'Ancien Régime de Guy Cabourdin et Georges Viard (Armand Colin, 3e éd. Paris 1998, p. 105) précise que "pour un noble, déroger c'est perdre ses prérogatives et ses privilèges par l'exercice d'activités "ignobles", puisque, selon Loyseau, "le propre de la noblesse est de vivre de ses rentes". Plus que des édits royaux, il s'agit d'une maxime coutumière selon laquelle "le commerce dérogeait".» Un exemple frappant de dérogeance fut celui de Nicolas Fouquet. Enrichi grâce à des malversations et de prêts à l'État à des taux usuraires, le surintendant des finances de Louis XIV, fut arrêté par d'Artagnan, mousquetaire du roi, le 5 septembre 1661, déchu de sa charge, condamné au bannissement perpétuel du royaume pour avoir par trop affiché une opulence choquante, enrichie sa famille, et confondu ses finances et celles de l'État. "L'élimination de Fouquet et de son groupe de financiers attesterait de façon spectaculaire sa volonté (de Louis XIV) de rompre avec un passé de désordre, de corruption, d'improvisation et de laxisme." (Jean-Christian Petitfils, Louis XIV, éd. Perrin, Saint-Amand-Montrond 2010, p. 199, 207.) Louis XIV commua la peine de Nicolas Fouquet en emprisonnement à vie. (Lexique du siècle de Louis XIV, BH Créations Lexiques essentiels, p. 48-49).

 

De même, l'usure était interdite par l'Église, les usuriers étaient emprisonnés à vie sous Louis XIV. Aujourd'hui ils sont les maitres du monde.

 

De nos jours, « il est [...] amusant de constater que la gauche, et plus généralement la république, aggrave, toujours les inégalités plutôt qu'elles ne les réduit. Par exemple, sous le septennat de Valery Giscard d'Estaing, l'éventail des revenus était moins large que sous son successeur François Mittérand. [...] Aujourd'hui, [...] la moitié du patrimoine national (50%) est détenue par 10% des ménages. Et 40% des Français n'ont aucun patrimoine. 40% des Français sans patrimoine: ce chiffre était le même en 1800, au lendemain de la Révolution... On me parlera pour se consoler d'égalité devant la loi. Il y aurait au moins cela. Avez-vous suivi les affaires politico-financières? Qui va en prison? Les protagonistes secondaires, jamais les plus hautes personnalités... » (Yves-Marie Adeline, Le Royalisme en question (1792-2002), Perspectives pour le XXIe siècle, Préface de Vladimir Volkoff, Postface de Jean Raspail, L'Âge d'Homme - Editions de Paris, Libres Mobiles, 2e édition corrigée, Paris 2002, p. 96-97.)

 

Ajoutons que lorsqu'on est passé de Giscard à Mitterrand en 1981, les marxistes chantaient victoire dans le vide : les riches ne pouvaient pas se douter qu’en fait les choses iraient mieux pour eux..., ni les pauvres qu’elles iraient pire, ni les classes moyennes qu’elles étaient destinées à s’appauvrir !

 

En 2014, un peu plus de deux siècles après leur Révolution, les plus riches s'inquiétaient de ce qu'était devenue leur "égalité" : la pauvreté était le sujet phare de leur réunion annuelle qui se tint du 22 janvier au 25 janvier 2014 à Davos. Près de la moitié des richesses mondiales est détenue par 1% de la population !

 

Source: http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/01/21/20002-20140121ARTFIG00164-pres-de-la-moitie-des-richesses-mondiales-est-detenue-par-1-de-la-population.php

Source: http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/01/21/20002-20140121ARTFIG00164-pres-de-la-moitie-des-richesses-mondiales-est-detenue-par-1-de-la-population.php

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2 mars 2022 3 02 /03 /mars /2022 21:08

Face à la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron a annoncé mercredi soir, au cours d'une allocution, avoir demandé au premier ministre Jean Castex "d'élaborer un plan de résilience économique et social pour répondre aux difficultés" économiques provoquées par le conflit. (1)

 

Traduction : les entreprises françaises qui feront les frais des sanctions occidentales contre la Russie se verront aidées par un nouveau "quoi qu'il en coûte", financé avec les impôts payés par les Français. 

 

La dette va s'envoler. Le premier "quoi qu'il en coûte" aura vu un endettement de la France sur plus d'un demi siècle pour rembourser 400 milliards de dette. (2) (3) Combien nous coûtera le plan de résilience économique et social" pour l'Ukraine ?

http://www.economiematin.fr/pdf.php?q=dette-covid-france-pays-europe-analyse-remboursement

http://www.economiematin.fr/pdf.php?q=dette-covid-france-pays-europe-analyse-remboursement

Add. 03-03-2022Plan de résilience : Jean Castex promet de soutenir les secteurs affectés et le pouvoir d'achat 

 

Invité sur le plateau du journal de 13 heures de TF1 ce jeudi, le premier ministre Jean Castex a exposé les priorités du plan de «résilience» pour l'économie française dans le cadre du conflit ukrainien. Un dispositif annoncé mercredi par le président Emmanuel Macron.

 

Principal objectif des mesures à venir, «protéger nos concitoyens et l'économie française», a promis le premier ministre. Cela passera par un soutien aux entreprises directement touchées par la perte du marché russe et ukrainien. «Nous identifions les secteurs concernés : l'industrie aéronautique, l'agriculture, le transport aérien, l'automobile», a expliqué Jean Castex en assurant que son gouvernement était encore dans une phase «d'évaluation de l'impact des sanctions et d'éventuelles contre-sanctions que pourrait prendre la Russie».

 

Le premier ministre s'est également dit attentif aux questions liées «au pouvoir d'achat, notamment à l'énergie, avec le pétrole à la pompe, le gaz russe dont nous sommes dépendants, l'électricité». (4)

Sources :

 

(1) https://www.lefigaro.fr/conjoncture/emmanuel-macron-annonce-un-plan-de-resilience-economique-et-social-20220302

(2) http://www.economiematin.fr/pdf.php?q=dette-covid-france-pays-europe-analyse-remboursement

(3) http://www.economiematin.fr/news-dette-covid-france-pays-europe-analyse-remboursement

(4) https://www.lefigaro.fr/social/plan-de-resilience-jean-castex-promet-de-soutenir-les-secteurs-affectes-et-le-pouvoir-d-achat-20220303

_____________________

Hôpitaux fermés pour économiser 8 milliards et donner 200 milliards en échange d'aides aux entreprises

La France va lancer un emprunt à 30 ans indexé sur l'inflation

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24 janvier 2022 1 24 /01 /janvier /2022 22:00

Source: https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/la-france-va-lancer-un-emprunt-a-30-ans-indexe-sur-l-inflation-chefs-de-file-1999323.php

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13 décembre 2021 1 13 /12 /décembre /2021 19:26

Sur la Magna Carta et le Conseil des barons de 1215 ancêtre du parlementarisme "représentatif" et de la "démocratie" moderne:

Le 800e anniversaire de la bataille de Bouvines embarrasse l'Oligarchie

Valérie Bugault : "Pourquoi le modèle britannique est-il antidémocratique?"

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1 décembre 2021 3 01 /12 /décembre /2021 16:58

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10 mars 2021 3 10 /03 /mars /2021 08:00
Hôpitaux fermés pour économiser 8 milliards et donner 200 milliards en échange d'aides aux entreprises

Le gouv, ils sont juste des marionnettes piloté par la finance mondiale.

Le gouv fait ce qu'il a été ordonné par la E.U.

 

Bin Money & Big Pharma rule's the World !

 

Aussi simple que ça

Source image :

Tom Sav67 Tweeter

 

 

 

Contacté par LCI, l'organisme public confirme que, "la baisse de 69.000 lits d’hospitalisation complète entre 2003 et 2017 est établie". […] Cette baisse d’ensemble, poursuit la Drees [...] concerne en effet surtout "les hospitalisations de 'court séjour' (-30 000 lits) et de 'long séjour' (-48 000 lits).

 

Porte-parole du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI), Thierry Amouroux se montre lui assez critique. La baisse du nombre de lits, il l'impute directement aux baisses de budgets de l'hôpital public : "On nous coupe les vivres", lance-t-il, "la baisse est de 10% sur 10 ans, 8,4 milliards d'euros !" (Source)

 

Fermeture de 3 400 lits en 2019 dans l'hôpital public

Le PLFSS 2021 fixe l'augmentation de l'Ondam à 3,5 %, soit 4 milliards d'euros d'économie demandées. Cette politique de maîtrise des dépenses, qui est à l’origine de l’incapacité de notre système de santé à faire face à la crise tout au long des mois de mars et avril, continue et va se poursuivre dans les mois et les années suivantes. Les services du ministère de la Santé ont confirmé la fermeture de 3 400 lits en 2019 et ces dernières semaines. La presse s’est fait l’écho de fermetures de services dans de nombreux hôpitaux, faute de personnels.

 

Le PLFSS 2021 entérine les principales mesures du Ségur de la santé, soit 8,2 milliards d’euros. (Source)

 

Les hôpitaux ont subi près de 12 milliards d'euros de coupes budgétaires dans la dernière décennie, planifiées par les différents gouvernements d'année en année. Des moyens qui font aujourd'hui défaut pour faire face à l'épidémie de coronavirus.

 

11,7 milliards d'économies en 10 ans : comment l'Etat a dépouillé l'hôpital (Source)

 

« Nous créons un fonds de garantie pour mobiliser 200 milliards d'euros contre le coronavirus »

Le fonds de garantie de la BEI, validé au dernier Eurogroupe par les ministres des Finances, va permettre de mobiliser 200 milliards d'euros de garanties pour les prêts des entreprises touchées par la crise liée au coronavirus, les PME au premier chef. Grâce à l'effet de levier, il va mobiliser des ressources très importantes pour garantir des opérations faites par les banques publiques ou privées ou par les fonds, relais de financement important des PME. Il pourrait aussi nous permettre de financer directement certaines PME innovantes. Au total, ces nouvelles ressources représentent à peu près sept fois nos financements annuels des PME à qui l'on prête chaque année une trentaine de milliards d'euros. Le fonds sera opérationnel d'ici quelques semaines. (Source)

 

La corona arnaque, peu importe le montant de la dette, ce qui compte c'est le principe de la dette financée par les banques; son remboursement à vie est l'assurance vie des banques privées, notre esclavage.

 

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20 février 2021 6 20 /02 /février /2021 22:34
Le Venezuela recourt à la privatisation après avoir été ruiné par le socialisme

Le gouvernement transfère des entreprises clés à des investisseurs privés.

 

Début 2007, après avoir remporté un deuxième mandat de six ans à la présidence, Hugo Chávez a annoncé son plan de nationalisation de la plus grande société de télécommunications du Venezuela, CANTV, faisant allusion à des plans de nationalisation plus larges à venir.

 

"Tout cela a été privatisé, qu'il soit nationalisé", a annoncé Chávez, qui s'était présenté sous la bannière du socialisme démocratique.

 

Près d'une décennie et demie plus tard, au bord d' une famine massive et d'une crise énergétique croissante, le Venezuela évolue désormais dans la direction opposée.

 

Selon Bloomberg, le président vénézuélien Nicolás Maduro a discrètement commencé à transférer les actifs de l'État entre les mains de propriétaires privés dans le but d'inverser l'effondrement économique du pays.

 

"Accablé par des centaines d'entreprises publiques en faillite dans une économie en chute libre, le gouvernement vénézuélien abandonne la doctrine socialiste en cédant des entreprises clés à des investisseurs privés, offrant des bénéfices en échange d'une partie des revenus ou des produits", écrit Fabiola. , journaliste basé à Caracas.

 

Le transfert, qui n'a pas été annoncé publiquement mais a été confirmé par «neuf personnes au courant de l'affaire», comprendrait des dizaines de transformateurs de café, de silos à grains et d'hôtels saisis dans le cadre de la nationalisation généralisée du Venezuela qui a commencé avec Chávez.

 

Effondrement du Venezuela

À certains égards, le sort du Venezuela est la plus improbable des histoires.

 

En 1950, le Venezuela était l'une des nations les plus prospères du monde. Il se classait parmi les 10 premiers pour le PIB par habitant et avait une main-d'œuvre plus productive que les États-Unis.

 

Cependant, la croissance économique du Venezuela a commencé à stagner au milieu des années 70, après avoir nationalisé le secteur pétrolier, entraînant une augmentation des recettes publiques et des dépenses publiques. On estime que le Venezuela a obtenu 7,6 milliards de dollars rien qu'en 1975 grâce à la nationalisation (37 milliards de dollars en 2021). Cela a conduit à une augmentation sans précédent des dépenses publiques. John Polga-Hecimovich, professeur de sciences politiques à l'Académie navale des États-Unis, a déclaré que le gouvernement vénézuélien avait dépensé plus de 1974 à 1979 que dans toute son histoire précédente.

 

Malgré la croissance des dépenses publiques, la situation politique est restée relativement stable. À la fin des années 70, le professeur de science politique de l'Université du Michigan, Daniel H. Levine, affirmait que "les Vénézuéliens ont atteint l'un des rares ordres politiques compétitifs stables en Amérique latine".

 

Cependant, le flirt du Venezuela avec le socialisme finirait par se transformer en histoire d'amour.

 

En 1998, les Vénézuéliens ont voté pour Chávez, un marxiste populiste et autoproclamé. Il a été réélu en 2000 (59,8% des voix) et en 2006 (62,8%), date à laquelle il a commencé à nationaliser divers secteurs de l'économie , dont l'agriculture, la sidérurgie, les transports et les mines. Et à en confisquer plus d'un millier d'entreprises, fermes et propriétés.

 

 

Au moment de la mort de Chávez, Salon a annoncé sa politique socialiste comme un "miracle économique", mais en réalité, l'économie vénézuélienne était déjà en chute libre.

 

En 2014, avec l'effondrement du prix du pétrole, le gouvernement Maduro a admis qu'il était dans une grave récession et que le Venezuela souffrait de l'inflation la plus élevée d'Amérique. En janvier 2016, le pays était au bord de "l'effondrement économique total". Peu de temps après, le gouvernement vénézuélien a abandonné toute prétention à un régime "démocratique".

 

Un rapport des Nations Unies de 2019 a conclu qu'il y avait "des motifs raisonnables de croire que "le gouvernement Maduro avait utilisé des forces spéciales pour tuer des milliers d'opposants politiques dans des "exécutions extrajudiciaires".

 

À ce jour, plus de 5 millions de Vénézuéliens auraient fui le pays pour échapper à la ruine économique et à l'oppression politique.

 

La privatisation à la rescousse?

L'effondrement du Venezuela, autrefois le pays le plus prospère d'Amérique latine, n'est pas un secret. Mais le virage de Maduro vers l'entreprise privée pour tenter de stabiliser le pays qui s'effondre est une nouvelle révélation.

 

Cependant, c'est sans précédent.

 

"Ce processus est similaire au processus de privatisation en Russie en ce sens que les actifs sont transférés à des entreprises privées locales et à des investisseurs de pays alliés au gouvernement", a déclaré à Bloomberg Asdrubal Oliveros, responsable du conseil économique Ecoanalitica.

 

Rodrigo Agudo, directeur du Venezuela Food Network, a déclaré à l'agence de presse que le régime avait institué un «capitalisme sauvage» en cessant de percevoir les impôts de certaines entreprises, en libéralisant les licences d'importation et en convainquant l'armée et d'autres responsables connexes d'investir dans certaines entreprises.

 

Ramón Lobo, un député du parti socialiste au pouvoir et ancien ministre des Finances, a déclaré que les accords avaient tendance à être limités dans le temps (généralement moins de 10 ans) et à fonctionner comme une concession. Les entreprises peuvent investir et gérer l'actif, et le gouvernement conserve un pourcentage.

 

"Nous pensons que c'est positif parce que c'est la synchronisation du public avec le secteur privé", a déclaré Lobo. "L'Etat agit en tant que superviseur et reçoit une compensation."

 

Le fascisme économique n'est pas le capitalisme

Dans un sens, la révélation de la campagne de privatisation du Venezuela est un développement clairement positif.

 

L'effort de Maduro pour former discrètement des partenariats public-privé, une stratégie qui a débuté en 2017, révèle l'échec complet de l'économie dirigée du Venezuela. Bloomberg note, par exemple, que les usines de transformation des aliments autrefois prospères ont été "pour la plupart inactives" depuis qu'elles ont été saisies par le gouvernement, des usines qui auraient pu nourrir une population affamée.

 

 

Cette révélation est tragique et exaspérante, mais pas surprenante. De par leur nature même, les économies dirigées sont vouées à l’échec car elles ne disposent pas des incitations de base et des structures de prix qui existent dans une économie de marché.

 

"C'est plus qu'une métaphore pour décrire le système de prix comme une sorte de machine d'enregistrement du changement, ou un système de télécommunications qui permet aux producteurs individuels d'observer simplement les mouvements de quelques indicateurs, comme un ingénieur pourrait regarder les mains de quelques-uns. Peu de cadrans, pour adapter leurs activités aux changements, ils n'en sauront peut-être jamais plus que ce qui se reflète dans le mouvement des prix", a écrit l' économiste lauréat du prix Nobel FA Hayek.

 

Beaucoup pourraient être tentés de penser que Maduro était simplement une personne mauvaise ou stupide. Mais Ludwig von Mises nous rappelle que la recherche de la bonne personne pour diriger une économie dirigée est futile pour cette raison même.

 

"Il n'a pas été compris que même des hommes exceptionnellement doués et de haute personnalité ne peuvent pas résoudre les problèmes créés par le contrôle socialiste de l'industrie", a observé Mises.

 

Il semble qu'après beaucoup de douleur et de souffrance, même les dirigeants socialistes du Venezuela ont admis qu'ils ne pouvaient pas gérer une économie assez efficacement pour éviter la ruine économique. Mais si rendre les entreprises aux propriétaires privés est un pas dans la bonne direction, il n'est pas exact d'appeler la stratégie de Maduro "capitalisme".

 

Le gouvernement Maduro utilise toujours tout de contrôle des prix alimentaires à la hausse du salaire minimum et la manipulation de la monnaie pour gérer son économie, et non pas à mentionner la sélection que les entreprises peuvent participer à ses efforts de privatisation (et qui peuvent investir). En termes de liberté économique globale, le Venezuela occupait le poste de 179 pays sur 180 en 2020, une place devant la Corée du Nord et une derrière Cuba.

 

Au mieux, le système économique actuel du Venezuela est une forme de fascisme, que Sheldon Richman a un jour décrit comme "un socialisme avec un vernis capitaliste".

 

Ainsi, alors que nous applaudissons la petite mais importante étape du Venezuela, nous ne devons pas perdre de vue une observation de l'économiste lauréat du prix Nobel Vernon Smith, qui a noté en 2018 que la prospérité reviendrait presque immédiatement au Venezuela si les politiciens abrogeaient leurs politiques néfastes et déchaînaient le pouvoir sur les marchés.

 

Source: Trikooba

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6 janvier 2021 3 06 /01 /janvier /2021 15:44

Cette vidéo publiée par la chaine YouTube “Décoder l’éco” décortique les statistiques officielles de l’Etat Civil Français pour analyser la (sur)mortalité attribuable à l’épidémie de Coronavirus. Elle adresse également la question de la causalité entre cette mortalité et l’effet des “mesures sanitaires”.

 

[D]epuis mars dernier, on ne constate absolument aucune surmortalité pour les moins de 50 ans

 

[...] J’exploite uniquement des données de l’état civil français (data.gouv.fr). On verra ensuite les effets du coronavirus sur la mortalité des plus âgés et je ferai la comparaison avec la grippe pour que vous puissiez faire vos conclusions.  La mienne est simple : au regard des chiffres officiels des décès, il n’y a absolument aucune raison objective de mettre en place un confinement généralisé ou même d’imposer à toute la population n’importe quelle règle.

Sources : Covid Infos / Planetes360

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2 septembre 2020 3 02 /09 /septembre /2020 19:30

Dimanche 27 septembre, Olivier Véran, ministre de la Santé, invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, a évoqué le confinement de la Suède :

 

[...] A la question faut-il redouter un nouveau confinement, Olivier Véran a répondu : "Nous ne voulons pas confiner le pays, même si la Suède, Cardiff ou l’Espagne le font. Nous ne voulons pas arrêter totalement la vie économique, sociale, culturelle des Français". (Source: Midi Libre / Rtl )

Nouvelle fake-news du gouvernement : Olivier Véran évoque le confinement de la Suède : on ne trouve nulle trace de telles informations dans la presse de Suède !

Or, la Suède n'a ni confiné ni imposé les masques. C'est "un pays qui a dit non, en mars, au confinement, et qui refuse toujours le port du masque obligatoire, en intérieur comme en extérieur. Dans cette pandémie du Covid-19, la Suède fait cavalier seul. […] la Suède se retrouve dans le peloton de tête des pays européens les plus touchés relativement à sa population : près de 57 morts pour 100.000 habitants, contre 45 en France ou 11 au Danemark. Mais on est loin de l’hécatombe promise par certains médecins répétant que la stratégie de l’immunité collective était mortifère. […] Par ailleurs, ils n’ont aujourd’hui aucune augmentation du nombre de cas, alors que la France en comptabilise plus de 25.000 cas en sept jours. Et que l’Espagne et l’Allemagne vivent également une nouvelle hausse de l’épidémie." (Source : 20 Minutes 12 septembre 2020 Coronavirus : Ni confinement, ni masque… Pourquoi la Suède fait-elle cavalier seul face à la pandémie ?)

 

La Suède est un pays qui bien que n'ayant ni confiné ni imposé les masques enregistre, depuis un mois, peu de nouvelles contaminations. Le nombre de cas y a même sensiblement diminué (Reuters / le Jdd). Depuis le mois de juillet, les chiffres baissent. Le nombre de cas y est désormais plus faible que dans les pays voisins. (RMC / BFMTV) Et c'est un pays qui n'a pas mis son pays à l'arrêt économique, contrairement à la France.

 

COVID-19 : en Suède, pas de masque obligatoire, ni de bars fermés. [...] à Bruxelles en Belgique, le port du masque obligatoire va être levé à compter du 1er octobre. Dans le paysage européen, la Suède fait figure d’exception. On y a fait le choix depuis le début de n’imposer ni masque, ni confinement. (Public Sénat 26 septembre 2020)

 

Selon un article de Libération le 30 septembre, l'information du revirement de la stratégie suédoise (et donc la déclaration d'Olivier Véran) fait écho à des articles de presse publiés par plusieurs médias britanniques le 23 septembre, qui annoncent que «la Suède change sa stratégie de non-confinement» pour The Telegraph, ou que le pays «s’oriente vers des mesures de confinement» selon le Daily Mail, qui ajoute que «le scientifique en chef déclare qu’il envisage maintenant de mettre en place des restrictions locales de courte durée, dans un contexte de forte augmentation du nombre de cas à Stockholm». Cette affirmation a été brandie par plusieurs internautes pour faire valoir le fait que la Suède reconnaissait l’échec de sa stratégie sans confinement strict et sans masque. Sur les réseaux sociaux, des Suédois ont fait part de leur surprise face à ces articles anglo-saxons, en indiquant que ce revirement ne leur avait pas été communiqué. En effet, on ne trouve pas de telles informations dans la presse du royaume et pour l’instant, l’agence de santé suédoise n’a rien annoncé de tel sur son site. (Libération)

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10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 21:15

L'oligarchie qui a plongé la France dans le chaos entend maintenant nous faire croire qu'elle est à même de créer le "Monde d'après" le coronavirus. 

En pleine pandémie la préoccupation de Macron est ne pas laisser la place aux populistes.

 

Quatre sources

 

Premier article :

https://fr.sputniknews.com/france/202004101043527425-souverainete-patriotisme-economique-le-gouvernement-mise-sur-le-made-in-france-pour-de-bon/

https://fr.sputniknews.com/france/202004101043527425-souverainete-patriotisme-economique-le-gouvernement-mise-sur-le-made-in-france-pour-de-bon/

«Souveraineté», «patriotisme économique», le gouvernement mise sur le made in France. Pour de bon?

 

L’épidémie de coronavirus met à mal la politique de l’État français qui consistait à vendre une partie de ses entreprises stratégiques à l’étranger. Après les pénuries de masques de protection, le gouvernement souhaite désormais reprendre son indépendance dans les secteurs de «première nécessité». Le made in France, grand gagnant de cette crise?

 

«S’affranchir de la dépendance» aux autres pays et «ne plus subir», c’est le nouveau projet d’Emmanuel Macron. Après avoir vendu plusieurs fleurons de l’industrie française comme Alstom, Technip ou encore laissé Sanofi délocaliser sa production de paracétamol, notamment en Chine, l’épidémie de Covid-19 rappelle cruellement les limites de cette stratégie. Désormais, le chef de l’État appelle à un sursaut de «souveraineté» pour ne plus être à la merci des importations dans les secteurs de «première nécessité».

 

Un constat partagé… et dénoncé par Arnaud Montebourg dans les colonnes de Libération. Selon lui, si Emmanuel Macron change maintenant de paradigme, il porte une part non négligeable de responsabilité dans la situation actuelle, notamment lorsqu’il était ministre de l’Économie de François Hollande. «Il a malheureusement abandonné les 34 plans industriels de reconquête de notre souveraineté technologique, et il y a en avait un important dans le secteur des équipements de santé, dont aujourd’hui nous aurions bien besoin», regrette l’ancien ministre de l’Économie, du redressement productif et du numérique.

 

«Une politique industrielle qui est allée à vau-l’eau»

 

Interrogée par Sputnik, Amandine Hesse, présidente de la Fédération indépendante du Made in France (FIMIF), estime que «la pénurie de masques de protection est l’illustration du fait que l’on a eu une politique industrielle qui est allée à vau-l’eau.» Selon elle, il est crucial de mettre en place une vraie politique de relance qui mette à l’honneur les entreprises françaises.

«Aujourd’hui, on manque cruellement de moyen de production pour assurer les opérations nécessaires à une survie en temps de crise […] C’est quand même ce qui est réalisé localement, par des solidarités individuelles ou plurielles, qui fait que l’on est capable de s’en sortir.»

En témoigne le nombre d’entreprises qui ont participé à l’effort national. Le groupe LVMH s’est lancé dans la production de gel hydroalcoolique et a offert 10 millions de masques. D’autres ont multiplié les dons. Décathlon a suspendu par exemple la vente aux particuliers de ses masques de plongée Easybreath pour mettre son stock à disposition des établissements de santé. D’autres entreprises ont aidé localement. C’est le cas notamment du groupe Altesse, fabricant des manchettes «Les Georgettes»– régulièrement portées par Brigitte Macron–, qui a donné plus de 4.000 masques aux gendarmes et personnels hospitaliers.

 

Les entreprises mettent l’accent sur la solidarité

Au micro de Sputnik, Thomas Huriez, créateur de la marque de jeans 1083, dont l’usine est située dans la Drôme, raconte comment du jour au lendemain, son entreprise est passée de la production de pantalons à celle de masque de protection.

 

«On a été contacté par des professionnels de santé et des médecins locaux qui nous ont dit être en manque de masque. Dans une note, le CHU de Grenoble les a invités à fabriquer leurs propres masques, sauf que ces médecins, pharmaciens, radiologues et ambulanciers n’avaient pas forcément de machines à coudre ni de temps. Ils nous ont donc demandé de les aider. C’est ce que l’on a fait immédiatement.»

 

Désormais, plusieurs centaines de masques sortent chaque jour des lignes de production de 1083 et sont donnés localement. «Il y a une superbe chaîne de solidarité qui s’est mise en place, puisque des magasins nous donnent du tissu. On coupe et coud. Une cinquantaine de couturières bénévoles nous aident à augmenter les capacités de production. Enfin, une dizaine de volontaires nous aident à les distribuer», se félicite Thomas Huriez.

«Cette crise montre à tous la valeur de nos savoir-faire et quelque part, met en exergue l’importance d’être souverain pour répondre à nos besoins primaires. C’est essentiel. Il faudrait arrêter de penser la consommation publique, professionnelle ou personnelle que de manière financière et court-termiste afin de l’appréhender de manière plus globale», explique le créateur de 1083.

Amandine Hesse, de la FIMIF, rappelle qu’un «mouvement de réindustrialisation» s’amorçait déjà avant la pandémie de Covid-19, notamment à cause de l’envolée des prix du pétrole. Or avec l’économie chinoise qui s’est arrêtée de longs mois et entraînera forcément un manque de biens manufacturés importés, l’idée de réimplanter une partie des usines en France fait son chemin chez certains dirigeants.

 

Consommer local pour soutenir le modèle économique français

 

Le gouvernement, par la voix de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, lance des appels au «patriotisme économique», les entreprises réfléchissent à un retour dans l’Hexagone. Le made in France peut-il réussir à tirer son épingle du jeu auprès des Français, une fois cette crise passée? Amandine Hesse l’appelle en tout cas de ses vœux. Et pour cause, «en achetant Français, on soutient aussi notre modèle économique. Dans le sens où nos entreprises contribuent en payant les salaires, mais également les cotisations sociales», détaille la présidente de la FIMIF.

«Je pense que les consommateurs se rappelleront des entreprises françaises qui étaient là lorsque cela allait mal. Il peut y avoir un vrai changement. Malheureusement, ça se fait dans la douleur, mais il y a des choses bien qui peuvent en sortir», conclut Amandine Hesse.

 

Source: SputnikNews https://fr.sputniknews.com/france/202004101043527425-souverainete-patriotisme-economique-le-gouvernement-mise-sur-le-made-in-france-pour-de-bon/

2e article :

 

 

http://www.leparisien.fr/politique/covid-19-en-coulisses-macron-prepare-un-grand-discours-de-la-refondation-09-04-2020-8296707.php

http://www.leparisien.fr/politique/covid-19-en-coulisses-macron-prepare-un-grand-discours-de-la-refondation-09-04-2020-8296707.php

Covid-19 : en coulisses, Macron prépare un grand discours de la refondation

 

S’il a demandé mercredi à ses ministres de cesser de parler de l’après-confinement alors que le coronavirus frappe encore, le président planche en catimini sur une grande adresse à la Nation pour définir les défis et priorités du monde de demain.

 

« Une nouvelle ère », « une refondation », « sur le modèle du Conseil national de la Résistance en 1945 », murmurent les happy few dans la confidence. Selon nos informations, de sources concordantes, Emmanuel Macron, qui fera une nouvelle allocution à la télévision lundi, travaille aussi dans le secret de l'Elysée sur un grand discours de sortie de crise, que certains prévoient pour le mois de juillet, une fois seulement que les Français auront pu sortir dans des conditions sécurisées du confinement. Il s'agira de dessiner « le monde d'après » et d'ébaucher des mesures « puissantes », dit-on, pour sauver l'économie d'un marasme digne de la Seconde Guerre mondiale, et d'une catastrophe sociale.

 

« Il prépare en catimini un très grand discours sur le monde d'après, confirme un important ministre. Un discours fondateur qui acterait la fin du confinement, marquerait le début d'une nouvelle ère et s'accompagnerait de grandes annonces, potentiellement la suppression de certaines réformes. Dans sa ligne de mire, il y a celles des retraites et de l'audiovisuel public ».

 

3e article

Coronavirus, Monde d'Après et Chemin de Damas de Macron : en pleine pandémie, la préoccupation de la Macronie est de "ne pas laisser la place aux populistes" !

“Une nouvelle ère” : Macron prépare en secret un discours sur “le monde d'après” la crise

 

D’après les témoignages recueillis par Le Parisien, cette allocution pourrait entériner les grandes priorités du monde de demain : la sauvegarde de l’Etat-providence, le sauvetage de l’économie, la lutte contre les inégalités sociale, le pouvoir d’achat, la mise en place d’un « Green deal » écologique, et la modernisation urgente du système de santé. Selon les informations du Parisien, une « cellule anticipation » a même été constituée secrètement à Matignon, pour réfléchir à ces pistes sur « le monde d’après ».

 

[…] En filigrane, il faut sans doute voir dans ce discours une façon pour Emmanuel Macron de préparer également son avenir politique. « Il faut qu’on sorte de tout ça avec un énorme programme, pour ne pas laisser la place aux populistes », fait ainsi valoir un conseiller du président. « Les gens n’ont pas saisi l’ampleur de la crise économique qui nous attend ! L’enjeu fondamental sera la reprise du combat contre les inégalités », plaide, quant à lui, un pilier de la majorité, ajoutant : « Le président des riches, c’est le moment d’en sortir ». Lui-même l’a déjà annoncé en Conseil des ministres, mercredi 8 avril. « Il est faux de penser qu’on passera d’un monde tout noir à un monde tout blanc », après la crise, a martelé le chef de l’Etat. « Ce sera un monde gris. Ne croyez pas qu’il y aura des scènes de liesse », a-t-il mis en garde. Et un macroniste historique de dresser un parallèle avec la Libération de 1945 : « D’une certaine façon, c’était presque plus simple au lendemain de la Seconde guerre mondiale, car il fallait tout reconstruire. Là, le pays va être économiquement très abîmé et psychologiquement fragilisé ».

 

Sourcehttps://www.valeursactuelles.com/politique/une-nouvelle-ere-macron-prepare-en-secret-un-discours-sur-le-monde-dapres-la-crise-118034

Quatrième article :

https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/19/coronavirus-emmanuel-macron-pense-deja-au-jour-d-apres_6033654_823448.html

https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/19/coronavirus-emmanuel-macron-pense-deja-au-jour-d-apres_6033654_823448.html

Coronavirus : Emmanuel Macron pense déjà au « jour d’après »

 

« Le président considère qu’il faut réfléchir à des changements de paradigme, notamment en matière économique, analyse la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye. On perçoit que cette crise révèle des dysfonctionnements, notamment sur nos chaînes de production. » L’exécutif aurait notamment été interloqué par la part prise par la Chine dans certaines filières. « Nous avons un enjeu de souveraineté », dit-on à l’Elysée.

 

Un avis partagé au gouvernement, y compris par les ministres venus de la droite. « Il faudra réfléchir, c’est une conviction profonde que j’ai depuis longtemps, à refaire venir dans notre continent européen, et singulièrement en France, une production de ce qui nous paraît être essentiel pour la vie de la nation », a estimé le ministre des comptes publics, Gérald Darmanin, mercredi 18 mars sur BFM-TV.

 

« Nous irons jusqu’à la nationalisation de certains fleurons industriels », a abondé Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, alors que des entreprises comme Air France sont aujourd’hui au bord de la faillite. « L’Etat paiera », a lui-même martelé M. Macron, lundi, après avoir déjà assuré dans sa précédente allocution, le 12 mars, que les entreprises et salariés français seront soutenus par la puissance publique, « quoi qu’il en coûte ».

 

Lire aussi Coronavirus : vers l’instauration d’un « état d’urgence sanitaire » en France, où le nombre de contaminations augmente

Retisser le fil rompu

Cet éloge en faveur de l’Etat et des services publics de la part d’un homme qui a construit son identité politique sur l’idée de liberté et de l’émancipation individuelle n’a pas manqué de frapper les esprits. « Son discours de jeudi [12 mars], on aurait dit le grand discours d’un homme de gauche d’après-guerre, comme s’il préparait la reconstruction après la seconde guerre mondiale », souligne un conseiller ministériel. « Le président se félicite tous les jours dans cette crise de la solidité de l’Etat et de ses fonctionnaires », explique un de ses proches.

 

Source: https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/19/coronavirus-emmanuel-macron-pense-deja-au-jour-d-apres_6033654_823448.html

 

Note du blog Christ Roi. Eric Zemmour a justement résumé cette réorientation doctrinale de Macron comme son "chemin de Damas" ! (C News du 24 mars 2020) : 

 

Lire"Ces mesures de confinement général sont là pour compenser un déclassement économique, technologique et d'indépendance nationale" : Eric Zemmour et Marc Menant au top de l'analyse sur CNews

 

"Le quinquennat d'Emmanuel Macron est un chemin de Damas. C'est absolument passionnant ce qui se passe. C'est Paul, Saül, ce juif qui était contre le christianisme et qui était un juif strict et qui sur le Chemin de Damas il rencontre le Christ et il devient le plus grand propagateur du christianisme. 

 

"Et Emmanuel Macron est élu sur le marché, l'individu, l'Europe, et il est en train de ramener l'Etat, le social, la nation. C'est un Chemin de Damas ! Le seul chemin de Damas comparable dans l'histoire récente c'est celui des socialistes en 1983, exactement à l'envers. C'est-à-dire que les socialistes en 1981 avaient été élus sur l'Etat, le social, la nation, et en 1983 ils sont allés chercher l'individu, l'entreprise et l'Europe. Emmanuel Macron qui se croyait le nouveau monde n'était que la fin, la queue de comète de 1983. Et là, il nous ramène à avant 1981. C'est inouï. 

 

LirePandémie : Charles Gave / Hervé Juvin : Une nouvelle page se tourne

 

"Et quand Bruno Le maire nous dit qu'il va nationaliser des entreprises (notamment Air France-KLM) personne ne le critique. Même les libéraux se font tout petit. Emmanuel Macron a arrêté sa réforme sur le chômage, sur les retraites." ( Fin de citation d'Eric Zemmour )

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5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 13:25

Dans l'émission "Facealinfo" (CNews) du 2 Avril 2020, Eric Zemmour explique que "le confinement, c'est le Moyen-Âge" : 

 

Extraits, à partir de la 46e minute :

 

Eric Zemmour : "Cela fait trois semaines que l'on voit que l'on n'est pas du tout sur la bonne voie, et que je répète que si le confinement général est une mesure du Moyen-Âge, les seuls pays qui s'en sortent beaucoup mieux, Hong kong comme la Corée du Sud et même l'Allemagne se débrouillent mieux que nous, je ne peux pas laisser dire que l'on est dans les meilleurs situations : c'est faux. On est dans les pires situations des pays riches.

 

"Comme on n'a pas de test on est obligé de confiner", objecte l'animateur Pascal Praud.

 

"Non, mais est-ce que vous vous rendez compte de ce que vous dites ? Vous raisonnez comme l'Afrique du Sud et le Kenya ! Donc, la France c'est le Kenya ?! 

 

"[...] On a un système de santé ? Et bien, non, la preuve, on ne l'a pas !"

 

Marc Menant : "(Dans la situation qui était la nôtre où nous n'avions pas de test), l'autre solution c'était de confiner les gens à risque, des gens qui sont bien répertoriés avec des dossiers médicaux.  

 

"On a la chance tous ici autour de la table d'avoir des appartements à peu près confortables, il y a beaucoup de personnes aujourd'hui qui sont dans un confinement qui tient de la détention plus que d'autre chose."

Dans un entretien video au Figaro le 1er avril, Eric Zemmour explique pourquoi "le confinement, c'est le Moyen Âge" : 

"Je suis très frappé dans tous les pays d'ailleurs, au-delà de la France, il y a une acceptation, une soumission à ce qui est quand même la privation de la liberté élémentaire qui est la la liberté d'aller et venir. Je sais bien que l'on donne toutes les raisons du monde, et que c'est pour la santé de tous, etc. Je ne vais aller contre cela. Je dis simplement que je suis très frappé d'abord par l'acceptation globale, même s'il y a des exceptions, et surtout, et ce qui me marque encore plus, ce sont les médias qui en sont à houspiller les autorités parce que elles ne sont pas assez sévères, et à vitupérer la population sur le confinement. Il y a une espèce de pousse-au-crime médiatique. Je trouve cela assez intéressant sur les mentalités collectives et sur ce que cela révèle.

 

"Le Figaro. Le président de la république a plus de facilité à décider le confinement des Français que la fermeture des frontières ?

 

"Alors, cela, on voit les ravages de l'idéologie européiste et sans-frontierriste, qui a atteint jusqu'aux plus hautes autorités de l'Etat : c'est-à-dire qu'il n'a pas voulu fermer les frontières alors qu'il a finalement accepté la fermeture des frontières Schengen, comme si l'Europe avait une frontière mais pas la France. 

 

"Et qu'est-ce que le confinement finalement qu'une frontière personnelle ? On s'enferme soi-même, et on réinvente les frontières d'origine à l'aube de l'humanité où chacun se défend contre tous, alors que la nation était la façon la plus civilisée de sortir de cette guerre de tous contre tous. On se souvient tous des leçons de Hobbes.

 

"Et dans tous les pays c'est la même chose.

 

"Et ce qui est terrible c'est qu'on sait que ce confinement général est une mesure du Moyen-Âge, et qu'il n'est là que pour pallier nos carences.

 

Lire : Les Français "inquiets et de plus en plus critiques contre le gouvernement" reprochent le manque de masques et l'absence de dépistage

 

"Ce qui veut dire, c'est que si l'on avait fait assez de test, et si on avait assez de masques, si on avait assez d'appareils respiratoires, comme en Corée du Sud, on n'a pas besoin de ce confinement général."

 

"Le Figaro. Est-ce que finalement les Français sont plus attachés à l'égalité qu'à la liberté, selon vous ? 

 

"C'est la vieille thèse tocquevillienne qui est de dire que les Français préfèrent l'égalité à la liberté. Ce qui est très probable. Mais regardez en Angleterre, où c'était l'opposition classique entre les Anglais et les Français, les Anglais préférant la liberté à l'égalité, là aussi, ils se résolvent au confinement, et à la fin de la liberté.

 

"Le Figaro. Vous semblez considérer que cette privation de liberté que vivent les Français est en quelque sorte la conséquence ou le prix à payer de notre déclassement économique. Pourquoi ?"

 

"C'est-à-dire que si dans les pays à la pointe technologique comme la Corée du Sud, comme Taïwan, ou même Israël, les mesures de confinement général sont remplacées par des mesures de ciblage, de tests généralisés de masse (que maintenant recommande l'O.M.S. un mois après la bataille), et de masques pour tout le monde, on cible, on suit à la trace, on  géolocalise les gens en fonction de ceux qui sont infectés (qui doivent dire où ils vont et qui ils ont vu) et ceux qui ne le sont pas.

 

"(La géolocalisation), vous allez me dire c'est aussi des mesures coercitives, c'est aussi des mesures liberticides, mais je trouve cela moindre que le confinement général. (Cette géolocalisation) cela permet au moins de cibler les choses. 

 

"Et l'on voit bien que les pays européens qui ont pris un retard fou dans la recherche médicale, qui ont (comme la France) d'autre part sous-traité à la Chine toute leur industrie médicale (masques, appareils respiratoires, tests), tout ce que l'on ne fabrique plus. Et quand les Chinois en ont besoin pour eux, nous ne les voyons plus et là on est dépendant comme jamais.

 

"C'est pour cela que je dis que ces mesures de confinement général sont là pour compenser un déclassement économique, technologique, et finalement d'indépendance nationale.      

 

Dans l'émission "Facealinfo" (CNews) du 24 Mars 2020, Eric Zemmour avait déjà dit : "Ce confinement est une folie".

 

Pascal Praud introduit le sujet en disant : "Ces nationalisations, c'est le nouveau monde qui est mort, c'est le vieux monde qui fait son retour. Les nationalisations ? Qui l'eut cru ?"

 

Eric Zemmour :

 

"Le quinquennat d'Emmanuel Macron est un chemin de Damas. C'est absolument passionnant ce qui se passe. C'est Paul, Saül, ce juif qui était contre le christianisme et qui était un juif strict et qui sur le Chemin de Damas il rencontre le Christ et il devient le plus grand propagateur du christianisme. 

 

"Et Emmanuel Macron est élu sur le marché, l'individu, l'Europe, et il est en train de ramener l'Etat, le social, la nation. C'est un Chemin de Damas. Le seul chemin de Damas comparable dans l'histoire récente c'est celui des socialistes en 1983, exactement à l'envers. C'est-à-dire que les socialistes en 1981 avaient été élus sur l'Etat, le social, la nation, et en 1983 ils sont allés chercher l'individu, l'entreprise et l'Europe. Emmanuel Macron qui se croyait le nouveau monde n'était que la fin, la queue de comète de 1983. Et là, il nous ramène à avant 1981. C'est inouï. 

 

Lire : Pandémie : Charles Gave / Hervé Juvin : Une nouvelle page se tourne

 

"Et quand Bruno Le maire nous dit qu'il va nationaliser des entreprises (notamment Air France-KLM) personne ne le critique. Même les libéraux se font tout petit. Emmanuel Macron a arrêté sa réforme sur le chômage, sur les retraites.

 

"Jusqu'au 28 avril le confinement, six semaines: c'est cela que l'on va retenir de l'annonce de l'Elysée ce soir de la bouche du ministre de la santé et du ministre de la recherche ?" demande Pascal Praud.

 

"C'est une folie, répond Eric Zemmour.

 

"Je le répète, cela fait dix jours que je dis la même chose: les Coréens du Sud n'ont pas confiné tout le monde, ils ont testé en masse et ils ont confiné les malades. Vous vous rendez comte de ce que vous dites, on est quoi, on est le Gabon ? 

 

Lire : Coronavirus : la France au 20e rang mondial du diagnostic et du traitement

 

"On a laissé l'Etat en déshérence, l'Etat est désorganisé. On en est arrivé au point où il a été incapable de prévoir, il a bazardé ses stocks de masques, il a désindustrialisé, il a délocalisé la fabrication des médicaments en Chine et en Inde, etc, etc.

 

Marc Menant

 

"Il y a une sorte de vérité qui pointe dans les propos d'Eric Zemmour. Il y a aussi un autre point, c'est qu'en réalité, pour avoir beaucoup lu sur toutes les épidémies, si on avait simplement repéré les personnes fragiles (c'est facile: les personnes qui souffrent soit de diabète, soit ceux qui sont en fragilité cardiaque, soit les personnes d'un certain âge et qui sont fragiles), rien qu'en les isolant eux, en prenant soin d'eux, on avait là la possibilité d'avoir une interaction qu'on appelle la pandémie nécessaire pour que tout le monde soit auto-vacciné naturellement."

 

Eric Zemmour :

 

"Le professeur Didier Raoult le dit : c'est uniquement par des tests massifs qu'on pourra éviter ce confinement général.

 

"Et il faut se rappeler ce que disait soir après soir Jérôme Salomon (le directeur général de la santé) 'les tests en masse ce n'est pas nécessaire'. Souvenez-vous, il faut quand même le rappeler !

 

"[...] Avec les nationalisations c'est le retour de l'Etat, c'est le retour de la nation, c'est tout ce qu'on avait brocardé, et bazardé depuis 30 ans et qui revient en force."

Note du blog Christ Roi. Le confinement, c'est le Moyen-Âge" parce que depuis, la technologie médicale a permis de progresser un tout petit peu : masques, tests, dépistages massifs, appareils respiratoires... Tout ce qui manquait à la France vu que la fabrication de ces produits a été délocalisée par l'UE en Chine.

 

Lire : Après les masques, les tests, les appareils respiratoires, les médicaments et l'oxygène pourraient manquer dans les prochains jours

 

En Chine, la ville chinoise de Wuhan (au centre du pays), berceau de l'épidémie de Covid-19, va lever le 8 avril ses restrictions aux déplacements, après plus de deux mois de confinement, ont annoncé les autorités chinoises le 24 mars. Le reste de la province du Hubei bénéficiera de cette mesure dès le mercredi 25 mars. (Rtl) Le confinement a été levé le 24 mars dans toute la province du Hubei, désormais considérée comme une zone à "faible risque." (Lci) Alors que les chiffres de contaminations se stabilisent, ... le pouvoir local réfléchit à un test massif des 11 millions d’habitants de la mégalopole pour recenser les cas asymptomatiques. Des cas asymptomatiques qui ont longtemps été oubliés du comptage officiel avant d’être réintégrés cette semaine. Ces personnes sans symptôme mais positives au Covid-19 et contagieuses sont la réelle inconnue qui pourrait participer à une nouvelle vague de l’épidémie. (24heures.ch) En Corée du Sud, il y a eu des tests massifs pour endiguer le coronavirus et un lancement tôt de la production industrielle de kits de dépistage, une stratégie de tests massifs et rapides, conjuguée à un traçage des contacts. ( Le Monde)

 

La REM "arrière" (adjectif mérité) n'a eu d'autre choix que de revenir au Moyen-Âge en confinant tout le monde et en lançant des campagnes de pub pour tousser dans le coude, se moucher avec un mouchoir en papier unique, jeter son mouchoir à la poubelle, respecter les gestes barrières, stopper les embrassades... Ce serait risible s'il n'y avait pas des morts. Le scandale du coronavirus et du confinement général s'annonce bien pire que celui du sang contaminé pour les responsables "pas coupables".

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20 mars 2020 5 20 /03 /mars /2020 21:31

"C'est caractéristique de ce que nous traversons. Il est très intéressant de constater que c'est déclenché par une pandémie, c'est-à-dire un choc externe qui n'est pas un choc de nature économique. Mais qui va avoir des conséquences économiques et financières considérables".

 

"Une nouvelle page se tourne". "Je ne pense pas que le parlement européen repartira comme avant. L"Union européenne vient une nouvelle fois de faire la preuve qu'elle est incapable de protéger les européens".

"Je ne pense pas que cela redeviendra comme avant. Et je partage avec quelques amis essayistes (cette idée) : cela n'est probablement pas sur un sujet économique ou financier que l'Union européenne va exploser. Cela peut être sur un renouveau de la crise migratoire ou sur quelque chose comme la pandémie où l'Union européenne fera d'une manière magistrale la démonstration qu'elle ne protège pas les européens. Je crois que la globalisation naïve c'est fini, mais c'est déjà acté depuis longtemps."

"Nous voyons aujourd'hui que face à la crise migratoire comme face à la pandémie il n'y a que les Etats-nations qui agissent et qui réagissent. La situation est extrêmement claire. Et elle est impitoyable."

"J'entendais récemment sur France culture un des vrais experts français en écologie, qui est Dominique Bourg, dire qu''on ne pourra rien faire en faveur d'un environnement plus sain, d'une terre mieux conservée et la préoccupation écologique si l'on n'a pas un état fort en pleine possession de son territoire.' Je suis absolument convaincu de cela : ce n'est qu'au niveau national et au niveau local qu'on peut traiter les grandes questions écologiques. Et là, il faut déconstruire l'imposture écologique (ouverture des frontières, solution globale), c'est un bon moyen pour mettre beaucoup d'argent pour ne rien faire. C'est le scandale des mille milliards du 'pacte vert' de madame Van der Leyen, dont les multinationales et les intermédiaires financiers se frottent les mains. Je ne suis pas sûr que cela ramène des oiseaux en Bretagne ou des poissons dans les rivières." (Hervé Juvin) :

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29 février 2020 6 29 /02 /février /2020 13:45

Le progressisme a décliné son argumentaire sophiste sur Les Echos. On peut très facilement développer, à notre tour, un argumentaire critique du dit "progressisme", en tenant compte de paramètres ignorés :

C'était mieux avant ! Argumentaire critique du progressisme

* "la pauvreté a baissé dans le monde ces 50 dernières années" : cet argument progressiste est nul s'agissant de la situation économique des seuls Français. Il s'agit donc d'un argument fallacieux et de mauvaise foi qui consiste à opposer aux Français (qui se plaignent de leur situation économique qui s'est dégradée ces 50 dernières années, et qui donc, disent que c'était mieux avant), le fait que la situation des Chinois s'est considérablement améliorée pendant la même période. "Quoi, les 50 millions de Français se plaignent qu'ils mangeaient de la viande tous les jours il y a 50 ans alors qu'ils n'en mangent plus qu'une fois par semaine aujourd'hui ? Alors que le milliard de Chinois mangent de la viande tous les jours aujourd'hui alors qu'ils n'en mangeaient qu'une fois par semaine il y a 50 ans ! Salauds de populistes !"

Cette argumentation sophiste consiste à opposer à une affirmation formulée dans un cadre national, par un Peuple donné, au regard de sa propre situation la considération d'un point de vue mondial d'autres Peuples au regard de la situation de ces derniers.

 

* "la pauvreté a baissé en France grâce à un système social performant". Argument bidon : outre le fait que ce système social n'est pas en équilibre et n'est financé que par la cavalerie de la dette, cette argumentation prend en considération un indicateur (le taux de pauvreté) qui n'est pas en rapport avec une base fixe, mais avec un taux (50 %) du niveau de vie médian. Or, même si le taux de pauvreté stagne, voire baisse, si le niveau de vie médian baisse ou s'effondre, les pauvres sont bien encore plus pauvres.

 

* "la productivité, et donc la richesse, augmente en France". Ces 30 dernières années ont surtout vu la part du capital accaparer les richesses produites au détriment de la part du travail salarié. Gilbert a ainsi une meilleure productivité en travaillant chez Total (+ 5 % cette année), mais Total se taillant la part du Lion en appréhendant + 4 % et en laissant + 1 % à Gilbert (ce qui permettra aux Echos de dire que les salaires augmentent dans le privé, soit dit en passant), permet-il honnêtement de dire que la richesse augmente en France ? L'argumentation progressiste cache simplement le fait que la plus grosse partie de la population est surexploitée.

 

* "les salaires augmentent et l'inflation est faible, le niveau de vie des Français augmente". Les principaux postes de dépense des Français, à savoir le logement et les impôts, ne sont pas pris en compte dans le calcul de l'inflation ( + 300 % d'augmentation de l'immobilier en 20 ans à Paris au bas mot, de + 90 à +250 % en province) : qui a vu ses salaires augmenter dans de telles proportions ? Quant aux impôts… no comment.

Pour le reste, le calcul de l'inflation est faussé car les dépenses quotidiennes (notamment la nourriture, pour une qualité égale, dépense contrainte) sont sous-pondérées.

 

* "aujourd'hui on peut voyager plus facilement, on a internet, la médecine fait des progrès" Argument anachronique puisque on compare ce qui n'est pas comparable, à savoir deux périodes dans le temps qui ne sont pas au même niveau d'avancée scientifique. Depuis que l'Homme existe, le progrès technique s'est toujours déroulé de manière continue. Personne chez ceux qui disent "c'était mieux avant" ne souhaite revenir à l'âge de pierre. Moins d'ailleurs ceux-là que les écolos intégristes. Le progrès technique a lieu de toutes façons, nonobstant toute autre considération économique, sociale, sociétale, identitaire. Le "c'était mieux avant" ne concerne bien évidemment pas le progrès technique et scientifique mais concerne le reste, l'économique, le social, le sociétal et l'identitaire.

Au surplus, le progrès technique et scientifique n'est pas toujours corrélé à un absolu progrès économique, social, sociétal et identitaire : l'informatique dans le monde du travail, peut revêtir une forme d'esclavage des salariés, le progrès médical ne constitue un progrès social que si son financement est assuré.

 

* "le monde ouvert est un monde d'opportunité pour les jeunes". Le monde ouvert est aussi et surtout un moyen de perdre son identité, sa culture, le sens de ce qu'on est, sa spiritualité, pour devenir un résidu d'"homo economicus", interchangeable, producteur et consommateur, sans autre perspective que de trimer, d'acheter des choses inutiles et vaines, manger, déféquer, dormir et re-trimer.

 

En conclusion.

Le niveau de vie n'a pas suivi la croissance, les salaires sont restés plutôt stables, la création d'emploi n'a pas suivi. Tout n'est pas économique, tout n'est pas matériel, il y a une impression aussi, l'image que l'on a de son pays, de sa nation, de l'école, de l'avenir de ses enfants. La thèse des Echos selon laquelle la mondialisation est formidable, parce qu'elle nous a tous enrichi est fausse. Elle a enrichi certains, les habitants des métropoles mais pas des périphéries. Lire le géographe Christophe Guilluy.

Eric Zemmour sur CNews le 10/12/2019.

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8 février 2020 6 08 /02 /février /2020 12:33

Quelques belles remarques ont été faites sur la monarchie d'Ancien Régime et celle du Moyen-Âge, en France, dans l'émission de Christine Kelly, sur la chaîne C News, dans l'émission "Facealinfo" du lundi au jeudi à 19h. 

À propos de la date du 6 février 1778, date où fut signé à Versailles avec Louis XVI le "traité d'alliance franco-américaine", l'émission de Christine Kelly rappelle ce traité célébrant l'amitié entre les États-Unis et la France. 

Les développements intéressants sont ceux d'Éric Zemmour sur Philippe II Auguste en réponse à l'économiste libéral Jean-Marc Daniel, partisan du modèle anglo-saxon, et ceux de Marc Menant, journaliste CNews, sur Louis XVI et Beaumarchais, faisant une description baroque merveilleuse de cette société d'Ancien Régime qui vit la France être à l'origine de la puissance américaine.

Extraits

 

Marc Menant :

 

"Il est vrai que ce sont les circonstances et le destin qui l'avaient désigné (Louis XVI). Il n'avait jamais ambitionné de se retrouver sur le trône. Et cet homme-là (Louis XVI) était un compagnon des livres, était un compagnon de la sciences. Il s'émerveillait dans cette époque où à chaque instant il y avait une trouvaille, à chaque instant on voyait le monde sortir de la terre pour s'ouvrir toutes les conquêtes du progrès. Et bien, lui, il cherchait les expériences. Cela le rendait peut-être taciturne. Au point que cet homme-là (Louis XVI) ne parlait pas beaucoup. Quand il arrivait au conseil des ministres, c'était le silence le plus absolu, l'oeil rêveur. Et à ses côtés, son vieux maître, Maurepas, qui était là, lui susurrait quelques mots à l'oreille, et il prenait la décision. 

 

Alors là, en ce jour-là 6 février 1778, était-ce Maurepas ? Que nenni.

 

[- Pourtant il en a fait faire des bêtises, Maurepas, interjette Éric Zemmour (Maurepas destitué en 1749 par Louis XV, fut rappelé par Louis XVI. Mal conseillé par Maurepas, Louis XVI congédia Maupéou et Terray, à l'origine du "coup de majesté" de 1770, et restaura les Parlements et leur puissance de blocage des réformes (notamment d'égalité devant l'impôt...), au nom de la défense des privilèges.) NdCR.]

 

- Oui, on est d'accord, poursuit Marc Menant. Mais cela fait quatre ans qu'il est donc à la tête de notre nation. Et en coulisses, il y a un homme qui s'active, [...] monsieur Pierre-Augustin Caron (de Beaumarchais). [...] Son père est horloger. Et à 21 ans, il invente la montre révolutionnaire, celle qui marche à la seconde près. Et cela va lui valoir d'être nommé horloger du roi; on est sous Louis XV. [...] Louis XV remarque ce personnage et le délègue comme espion à Londres, et le voilà à l'affût de toutes informations, sa plume qui s'agite, et c'est comme cela qu'il apprend ce qui se trame là-bas États-Unis, qui ne sont pas encore les États-Unis, mais qui vont le devenir. Et c'est ainsi qu'il alerte le roi (Louis XVI) et qu'il lui dit qu'il faut prendre des initiatives. Et lui-même investit des sommes énormes. Il achète des armes, il achète des bateaux, il paye des équipages, il fait en sorte qu'il y ait des hommes qui puissent mener la troupe, parce que ceux qui se rebellent (en Amérique), ce ne sont pas des militaires, et donc il faut les former. Et c'est lui qui paye tout cela à 9/10e et il demande 1/10e au roi. Et c'est comme cela que Louis XVI qui succède à son grand-père se retrouve en connivence avec Beaumarchais. Il le maintient en place. Et quand Beaumarchais lui dit voilà l'accord, il faut le signer, Louis XVI n'hésite pas une seconde."

 

Lire: Les réformes de Louis XVI, qui le premier, employa l'expression de "justice sociale"

Un peu plus loin dans cette émission, un passage intéressant est à noter sur l'opposition entre le modèle universaliste égalitariste français et le modèle oligarchique anglo-saxon.

 

Jean-Marc Daniel, défenseur du libéralisme anglo-saxon, affirme qu'"effectivement, ils (les Anglais) se sont opposés à tous les projets européens qui étaient des projets impérialistes; ils se sont opposés à Philippe II, ils se sont opposés à Louis XIV, ils se sont opposés à Napoléon. Et je pense qu'ils ont eu raison parce qu'ils s'y sont opposés au nom d'une vision de la vie."

 

"Si on revient à la Magna Carta (1215) de Jean sans Terre, poursuit Jean-Marc Daniel, il y a trois idées force dans cette charte. Il y a l'habeas corpus : personne ne peut contester que c'est un progrès de la démocratie, de la liberté de l'homme, le fait que les impôts doivent être contrôlés par des représentants du peuple (principe du consentement à l'impôt qui existait également chez nous sous les Valois pendant les troubles de la Guerre de Cents ans lors des Etats généraux du royaume. Ndlr.), et la troisième chose, il était marqué que les marchands en Angleterre n'auraient pas de péage à payer. C'est-à-dire que le fondement de la civilisation britannique c'est la démocratie, le respect de la liberté et la liberté de commerce. Et c'est un projet qui s'est opposé à Philippe II, à tout un tas de gens, qui, au contraire, avaient un projet liberticide et qui était un projet de régression sur le plan économique.

 

Note du blog Christ-Roi. Or, « aucune nation, aucune démocratie ne peut écrire sa propre histoire sans reconnaître à la France une dette ou une influence directe. » (Théodore Zeldin, Histoire des passions françaises, 1848-1945, tome 5, Points Histoire, Paris-Mesnil 1981, p. 446.)

 

Lire : Les Plantagenêt et l'influence française en Angleterre...

 

Et un peu plus loin dans l'émission, Jean-marc Daniel ajoute : "Il vaut mieux les Anglais à Philippe II ou Napoléon Ier." Ce à quoi s'oppose Éric Zemmour,  qui répond : "Et bien non, et c'est cela la différence entre nous. Moi je préfère Napoléon, parce que c'est la France qui domine. Et pas l'Angleterre. [...] Vous, vous pensez d'abord à l'individu, moi je pense d'abord à la nation. Je suis plus gaullien que vous."

 

Voici le texte de la réponse magnifique d'Éric Zemmour (à partir de la 36e minute) qui corrige l'économiste :

 

"Deux points, un historique, et un aujourd'hui.

Le roi Philippe II Auguste après la bataille de Bouvines (27 juillet 1214)

Nous refaisons la vieille querelle qui a été faite au XVIIIe siècle, entre Voltaire et Rousseau, et Rousseau expliquant très bien que les Anglais votent un jour et que le reste du temps ils sont tyrannisés par une aristocratie inégalitaire qui domine le pays. En vérité, ce n'est pas la démocratie qu'a inventé l'Angleterre, c'est l'oligarchie ! Et l'oligarchie anglaise, effectivement, vous avez raison de le noter, n'a jamais supporter les tendances égalitaristes françaises...

 

Lire en 2014 : "Le 800e anniversaire de la bataille de Bouvines embarrasse l'Oligarchie"...

 

Et c'est cela la vérité : sous couvert de 'liberté' (habeas corpus de 1215), ils (les barons anglais) ont fait passé leurs intérêts de commerçants et leurs intérêts particuliers d'aristocratie, qui ne supportaient pas les discours égalitaires et la domination de la France sur l'Europe.

 

[NdCR. La Magna carta britannique de 1215 n'a pas été écrite par le peuple mais par les barons, qui sous couvert de défendre le peuple ne défendaient en réalité que leurs intérêts oligarchiques, exactement comme nos parlementaires d'Ancien Régime qui s'opposèrent pendant un siècle (jusqu'en 1789) aux tentatives royales de réforme de l'impôt pour plus d'égalité].

 

Deuxièmement, pour aujourd'hui. C'est de l'Acte unique (1986) que naît la catastrophe. À partir de ce moment-là on est rentré dans des systèmes globaux de libre-échange - on l'appelle la mondialisation aujourd'hui, l'OMC, d'ailleurs c'est ce qui permet à l'Angleterre de dire (après le Brexit) qu'elle va pouvoir aisément commercer en-dehors de l'Europe, et elle a raison là-dessus.

 

Alors vous dites, cela a amélioré le pouvoir d'achat des gens. Oui, mais à quel prix ? Au prix des industries qui ont été détruites du fait des délocalisations dans les pays d'Asie (au prix d'un environnement qui a été détruit également. Ndlr.). Les gens peuvent payer moins cher les produits en grandes surfaces. Oui, mais leurs produits sont mauvais pour la santé, et en plus ils ont perdu leur boulot ! Quel résultat ! Mais, c'est un choix. Vous avez raison, avec l'Angleterre, c'est toujours le même choix, vous avez le choix entre la liberté et l'oligarchie ou un régime plus égalitaire. C'est toujours le même discussion éternelle !" (Fin de citation)

 

Cf. Voir l'impasse des droits de l'homme" de 1789 : la contradiction entre la liberté et l'égalité.

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3 décembre 2019 2 03 /12 /décembre /2019 15:45
Théories du complot : Quelques citations pour mieux comprendre l'enrichissement des 1% et l'appauvrissement des 99%

Quelques citations pour mieux comprendre la crise actuelle :

 

Maurice Allais

"Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents."

Maurice Allais, Prix Nobel de Sciences Économiques 1988.

 

« Plus que jamais, des réformes, très profondes et radicales, sont nécessaires :

- réforme du système du crédit ;

- stabilisation de la valeur réelle de l’unité de compte ;

- réforme des marchés boursiers ;

- réforme du système monétaire international. »

[...]

Cette réforme doit s’appuyer sur deux principes tout à fait fondamentaux :

- La création monétaire doit relever de l’État et de l’État seul. Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les « faux droits » résultant actuellement de la création de monnaie bancaire.

- Tout financement d’investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts à des termes plus longs, ou tout au moins de même terme. »

[…]

« Une telle réforme aurait l’avantage de la clarté et de la transparence. Aujourd’hui, les revenus provenant de la création monétaire sont distribués de façon anonyme entre une foule de parties prenantes, sans que personne ne puisse réellement identifier qui en profite. Ces revenus ne font que susciter iniquité et instabilité et, en favorisant les investissements non réellement rentables pour la collectivité, ils ne font que susciter un gaspillage de capital. Dans son essence, la création de monnaie ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique, je n’hésite pas à le dire pour bien faire comprendre ce qui est réellement en cause, à la création de monnaie par les faux monnayeurs, si justement condamnée par la loi. Concrètement, elle aboutit aux mêmes résultats. La différence est que ceux qui en profitent sont différents. »

Maurice Allais 1998 « Prix Nobel » d’économie 1988

 

 

Louis McFadden, Député 1934

"Nous possédons dans ce pays l'une des institutions les plus corrompues que le monde ait jamais connu. Je veux parler de la Banque centrale américaine. Cette institution a appauvri les citoyens des Etats-Unis et a presque mené notre gouvernement à la faillite. Tout ceci est dû aux pratiques frauduleuses des vautours qui contrôlent cette situation. Un super état dirigé par les banquiers et les industrialistes internationaux qui s'associent avec plaisir pour asservir le monde."

Louis McFadden

 

David Rockefeller

"Nous sommes à la veille d'une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est de la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial."

David Rockefeller

 

 

"Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d'autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l'exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés."

David Rockefeller, Baden-Baden, Allemagne, 1991

 

 

Rothschild

"Permettez-moi d'émettre et de contrôler les ressources monétaires d'un pays et je me moque de celui qui écrit ses lois."

 

George H.W. Bush,1992

"Si le Peuple avait la moindre idée de ce que nous avons fait, il nous traînerait dans la rue et nous lyncherait."

 

Lawrence Patton McDonald

"Le but des Rockefeller et de leurs alliés est de créer un gouvernement mondial unique combinant le Supercapitalisme et le Communisme sous la même bannière, et sous leur contrôle. [...] Est-ce que j'entends par là une conspiration? Oui, en effet. Je suis convaincu qu'il y a un tel complot, d'envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique."

Lawrence Patton McDonald (1935-1983), congressiste américain tué dans l'attaque d'un vol de la Korean Airlines, dans un message public diffusé en 1976"...

 

J. Edgar Hoover

"L'individu est handicapé en se retrouvant face à face avec une conspiration si monstrueuse, qu'il ne peut croire qu'elle existe."

J. Edgar Hoover (1895-1972), Directeur du FBI de 1924 jusqu'à sa mort"...

 

Franklin Delano Roosevelt

"En politique, rien n'arrive par accident. Si quelque chose se produit, vous pouvez parier que cela a été planifié de cette façon.”

Franklin Delano Roosevelt (1882-1945), 32e président américain

 

James Paul Warburg

"Nous aurons un gouvernement mondial, que nous le voulions ou non. La seule question est à savoir si le Gouvernement Mondial sera instauré par l'adhésion, ou par la conquête."

James Paul Warburg (1896-1969), officier de l'OSS et membre du CFR, le 7 février 1950, devant le Sénat des États-Unis.

 

 

 

Source : Comprendre la crise, Blogs Mediapart 26 SEPT. 2011 https://blogs.mediapart.fr/bombek/blog/260911/comprendre-la-crise

Note du blog Christ-Roi

 

Autres citations :

 

Augustin Barruel, citant les archives de la Secte des "Illuminés" découvertes par la police de Bavière :

"Ces classes (grades de l'Illuminisme) forment une académie complète de conjurés. Par-tout où il en existe une semblable, la patrie est menacée d'une ruine prochaine, les Magistrats, les Citoyens peuvent s'attendre à voir leur religion, leurs lois, leurs propriétés bouleversées, anéanties. Mais pour la secte, la patrie de l'homme c'est l'univers; ou pour mieux dire: dans la secte il n'est plus de patrie. Ce mot seul de patrie est un blasphème contre les droits de l'homme, égalité & liberté"

A. Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, t. III, p. 304.

 

"En un mot, il faut établir un régime dominateur universel, une forme de gouvernement qui s'étende sur tout le monde, sans dissoudre les liens civils. Il faut donc sous cette nouvelle forme de gouvernement, que tous les autres puissent suivre leur marche ordinaire, & tout faire, si ce n'est empêcher notre Ordre d'arriver à son but, de faire triompher le bien du mal. [...] il faut rassembler une légion d'hommes infatigables, & dirigeant par-tout leurs travaux, suivant le plan de l'Ordre, pour le bonheur de l'humanité[...], mais tout cela doit se faire en silence."

A. Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 1798, t. III, p. 136-137.

 

Balzac

"Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des évènements."

Honoré de Balzac

 

Jean Ousset

"La secte des Illuminés de Bavière a été créée en 1776 à Ingolstadt, en Bavière, par Adam Weishaupt, ancien élève des jésuites. Il recruta ses adeptes dans les loges maçonniques allemandes où il se fit le fourrier de la révolution universelle. L'ordre des Illuminés s'était donné pour objectifs principaux: le contrôle maçonnique de l'Instruction Publique, de l'Eglise, de la Presse. Sa tactique fut, toujours, l'hypocrisie érigée en méthode d'action, l'hypocrisie systématique, concertée, calculée, perverse, diabolique en un mot. Les institutions à abattre n'étaient jamais combattues de front, mais polluées, corrompues, rongées par l'intérieur. Les Illuminés prenaient des noms d'hommes célèbres de l'antiquité: Spartacus (Weishaupt), Philon, Caton, Socrate…"

Jean Ousset, Pour qu'Il règne, DMM, Niort 1998, p. 135.

 

Mgr Delassus

"la fin de l'illuminisme" …. " ne varia jamais dans l'esprit de Weishaupt: plus de religion, plus de société, plus de lois civiles, plus de propriété".

Mgr Henri DELASSUS, La Conjuration antichrétienne, Le Temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise catholique, 1910, rééd. Expéditions Pamphiliennes, p. 81.

 

Théorie du complot dans le complot :

 

Il n'y a pas de théorie du complot mais des faits, historiquement parfaitement documentés et avérés.

 

En revanche, afin de discréditer les alerteurs du complot politique et financier du Nouvel ordre mondial, apparaissait il y a quelques années la thèse que la terre était envahie d'extra-terrestres qui se cachaient parmi les francs-maçons illuminatis (une secte du XVIIIe siècle dissoute et interdite après que le projet d'assassinat de Louis XVI et de Gustave III de Suède fut découvert). Nous avions évoqué ici comment Mgr Henri Delassus expliqua la manière dont les documents de la Secte des illuminés de Bavière étaient tombés entre les mains de la police de Bavière, qui nous sont parvenus : "Il fallut, dit Barruel, que le ciel s'en mêlât. Sans le concours de la Providence, nous n'aurions donc jamais connu les illuminés de Bavière ni leurs visées planétaires, 'paix & prospérité'. [...] Déposé de ses fonctions, Weishaupt s'était réfugié à Ratisbonne, plus ardent que jamais à poursuivre son oeuvre. Il avait près de lui un prêtre apostat, nommé Lanz. Au moment où il lui donnait ses instructions, avant de l'envoyer porter en Silésie ses mystérieux et funestes complots, la foudre tomba sur eux et Lanz fut tué aux côtés de Weishaupt (Note 90. Barruel donne ici pour référence: Apologie des Illuminés, p. 62). ... La lecture de ces documents rappela les dépositions de Cosandey, de Benner, d'Utschneider et de Grümberger, et l'on résolut de perquisitionner chez ceux que l'on savait avoir eu des liaisons plus étroites avec Weishaupt. ... Ces visites mirent la justice en possession des statuts et des règles, des projets et des discours, en un mot, de tout ce qui constituait les archives des illuminés. ... La saisie comprit une collection de cent trente cachets de souverains, de seigneurs, de banquiers. [...] L'Électeur (de Bavière) fit déposer les documents saisis dans les archives de l'Etat. Il voulut en même temps avertir les souverains du danger qui les menaçait tous, eux et leurs peuples. pour cela, il les fit imprimer sous ce titre : ÉCRITS ORIGINAUX DE L'ORDRE ET DE LA SECTE DES ILLUMINES chez Ant. François, imprimeur de la cour de Munich, 1787. ... Barruel dans ses Mémoires en reproduit les pièces les plus intéressantes." (Henri Delassus, ibid., p. 81-82.)

 

Une variante bien connue mais déjà ancienne consiste à accuser Saint Ignace de Loyola, le fondateur des Jésuites, mort en 1556, d'être l'initiateur du projet mondialiste, le formateur des Illuminatis, apparus dans l'histoire fin XVIIIe siècle, soit 220 ans après la mort du saint.

 

Plus récemment apparaissait sur le Web le complot de la "terre plate". À part quelques personnes peu cultivées (ne sachant par exemple pas que le Moyen-Âge représentait déjà l'empereur Charlemagne un globe terrestre dans la main), personnes n'y croit, et c'est là toute la stratégie des vrais comploteurs à l'oeuvre (loges, lobbies, groupes occultes, haute finance internationale) : amalgamer les complots les plus bidons et grotesques aux véritables complots, afin que plus personne ne croit à rien.

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19 juillet 2019 5 19 /07 /juillet /2019 19:21

Selon un article de "Marianne.net" publié aujourd'hui "ça chauffe Pour Macron, l’enquête sur l’affaire Alstom-General Electric passe au Parquet National Financier" : 

L'enquête sur l’affaire Alstom-General Electric passe au Parquet National Financier

Ça chauffe pour Macron : l’enquête sur l’affaire Alstom-General Electric passe au PNF

Par Emmanuel Lévy

Publié le 19/07/2019 à 12:27

 

Ouverte en janvier dernier par le parquet de Paris, l'enquête sur la vente controversée d'Alstom est désormais pilotée par le PNF. Elle met en cause Emmanuel Macron. Un nouveau procureur de la République financier doit prochainement être nommé.

Voilà qui va complexifier encore un peu plus le choix du prochain patron du parquet national financier (PNF). A ce poste laissé vacant depuis qu'Eliane Houlette en est partie au début de l’été, le ou la futur(e) procureur(e) héritera, en plus de plusieurs enquêtes déjà sensibles, de celle sur la vente d’Alstom à General Electric que lui a transmise ce jeudi 18 juillet le parquet de Paris.

 

"UN PACTE DE CORRUPTION"

A l’origine du signalement à la justice, le député Olivier Marleix (LR) ne cache en effet pas sa cible : Emmanuel Macron. Le parlementaire qui a conduit la commission d’enquête sur Alstom s’interroge sur la concomitance de deux événements. Le premier : Emmanuel Macron, alors à Bercy, avait « formellement donné l’autorisation » de la vente d’Alstom énergie. Mais pas seulement, l’ancien ministre de l’Economie de François Hollande avait « également autorisé » d’autres cessions d’actifs « d’entreprises stratégiques françaises », comme celle d’Alcatel-Lucent au groupe finlandais Nokia ou de Technip à FMC Technologies (Etats-Unis). Le second tient à la campagne présidentielle de 2017 : Olivier Marleix relève que le candidat Macron a bénéficié d’un « montant de dons records pour sa campagne ». A partir de ces deux éléments, le député interroge « le fait que l’on puisse retrouver dans la liste des donateurs ou des organisateurs de dîners de levée de fonds des personnes qui auraient été intéressées aux ventes précitées. » Et de poursuivre dans sa lettre au parquet : « S’il était vérifié, un tel système pourrait être interprété comme un pacte de corruption. »

 

[...] Arnaud Montebourg n’est pas loin de partager l’analyse d’Olivier Marleix. Pour le prédécesseur d’Emmanuel Macron à Bercy, cette pluie d’honoraires avait conduit, a-t-il dit devant la commission d'enquête qui l’auditionnait à huis clos, à ce que « tout Paris avait été loué ». Pour l’ancien ministre de l’Economie, la chose est entendue : cette prise de contrôle d’Alstom a été facilitée par ces millions pour les boîtes de lobbying, de communication, banques d’affaires et autres cabinets d’avocats chargés de vendre l’opération aux Français et aux médias. Cette mise en cause du chef de l’Etat n’en est pour l’heure qu’au stade de l’enquête préliminaire. Elle est donc à présent dans les mains du PNF. Et le choix du futur patron ce celui-ci va devenir un sujet brûlant pour l'exécutif…

***

Note du blog Christ-Roi. Rappelons que l'entreprise Alstom, spécialisée dans l'énergie et les transports, fleuron de l'industrie française, avait accompagné le développement de la SNCF avec les TGV, contribué à l'édification de la filière nucléaire française et produit les plus grands paquebots du monde aux Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire.

L'entreprise qui vivait de la commande publique avait été sauvée de la faillite par l'Etat en 2003 avec une augmentation de capital à hauteur de 300 millions d'euros, selon cet article de La Croix du 06 août 2003 :  

L'enquête sur l’affaire Alstom-General Electric passe au Parquet National Financier

L'argent des contribuables versé à Alstom en 2003 est donc parti dans la poche des Américains en 2016 avec Emmanuel Macron. "Macron, où est passé le pognon?"

 

Une affaire qualifiée de "scandale d’Etat" dans une émission de Canal + en novembre 2016... Une affaire depuis étouffée, mise sous le tapis au cours de cette campagne présidentielle 2017.

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