L'aveu de l'Aifa (Agenzia Italiana del Farmaco) sur l'inefficacité des vaccins anti-Covid pour prévenir la contagion rouvre la question de leur légalité. Et de la soumission des bergers qui, sans se poser de questions, ont poussé à une vaccination massive.
Le récent aveu de l'Agence italienne des médicaments (AIFA) remet sur le tapis la question morale des vaccins. Dans sa réponse à l'association Arbitrium PSG, l'AIFA a écrit noir sur blanc qu'"aucun vaccin Covid-19 approuvé n'a l'indication “prévention de la transmission de l'infection par l'agent Sars cov-2”". Pas de prévention de la transmission.
Si l'on prête attention à la déclaration, on se rend compte qu'il ne s'agit pas d'une découverte posthume, car la série : les fabricants nous avaient confirmé que ces préparations arrêteraient la contagion, mais nous nous sommes rendu compte que ce n'était pas le cas. Pas du tout. Au contraire, l'AIFA précise qu'il n'a jamais été reconnu que ces sérums d'ARNm étaient capables d'arrêter la transmission du Sars cov-2. Quelques mois plus tôt, en octobre 2023, le résultat d'une question posée par plusieurs députés européens - dont l'Italienne Francesca Donato - à l'Agence européenne des médicaments (EMA) avait abouti à la même conclusion (voir ici) : "Vous avez raison de souligner que les vaccins COVID-19 n'ont pas été autorisés pour prévenir la transmission de personne à personne. Les indications concernent la protection des personnes vaccinées".
On jette un voile sur la protection des personnes vaccinées, car il faudrait demander aux innombrables victimes, reconnues ou non, ce qu'elles pensent de cette protection. Et aussi à ceux qui, après avoir été vaccinés, sont tombés malades à plusieurs reprises avec le Covid. Ce qui nous intéresse, c'est que l'on savait dès le départ que ces préparations ne servaient pas à bloquer la transmission du Sars cov-2.
Dans la Note sur la moralité de l'utilisation de certains vaccins anti-Covid-19 du 21 décembre 2020, publiée par l'ancienne Congrégation pour la doctrine de la foi (aujourd'hui le Dicastère), il était indiqué que, puisque toutes les préparations disponibles étaient fabriquées à partir de lignées cellulaires provenant de fœtus avortés, certaines circonstances devaient être réunies pour qu'elles puissent être utilisées légalement. C'est ce que la Note résume au point 3 : "Le devoir moral d'éviter une telle coopération matérielle passive n'est pas contraignant s'il existe un danger grave, tel que la propagation autrement incontrôlable d'un agent pathogène grave".
Le raisonnement est le suivant. Puisque le problème moral des lignées cellulaires provenant de fœtus avortés existe - quoi qu'en dise la Note 2017 de l'Académie pontificale pour la vie (à ce sujet, voir L'idolâtrie des vaccins, Foi & Culture, 2022) -, il faut s'opposer à ce fléau d'abord en condamnant cette production ; la coopération formelle, c'est-à-dire l'approbation de la licéité de l'utilisation de tissus prélevés sur des bébés avortés, est toujours gravement coupable, à quelque niveau que ce soit. En revanche, pour ce qui est de l'utilisation concrète, il est normalement obligatoire de rejeter les médicaments fabriqués à partir de ces lignées cellulaires ; étant donné que la personne qui utilise simplement ces médicaments ne coopère avec ceux qui ont pratiqué l'avortement et produit ces lignées que de manière lointaine, matérielle (c'est-à-dire qu'elle n'approuve pas) et passive, il existe des situations dans lesquelles un tel recours est moralement licite. La note parle précisément de "danger grave", comme la transmission d'un agent pathogène grave.
Désormais, l'aveu de l'AIFA rend officiel le fait que ces vaccins n'avaient pas été autorisés du fait qu'ils étaient capables de contenir la transmission. Cette observation accuse le comportement des évêques et du pape lui-même, qui ont poussé à la vaccination, d’une gravité morale supplémentaire. En outre, parce que nous ne pouvons et ne devons pas oublier que le fameux "acte d'amour", qui avait chargé la conscience des fidèles d'une sorte de devoir de se rendre dans les HUB de vaccination et s'était en fait transformé en chantage concret, notamment envers les prêtres, les religieux et les catéchistes, a poussé des milliers de personnes à se faire vacciner avec une préparation dont on ne savait pratiquement rien. En effet, il était clairement établi que les études fondamentales de toxicocinétique, de génotoxicité et de cancérogénicité n'avaient pas été réalisées. En substance, on incitait les gens à se proposer comme cobayes, au nom d'un "acte d'amour", dont on savait déjà qu'il n'en était pas du tout, puisque le vaccin n'arrêtait pas la contagion.
Ainsi, à cette énorme responsabilité morale de nos pasteurs, qui ont des milliers de victimes sur la conscience, s'en ajoute une autre, à savoir celle d'avoir recommandé aux gens de commettre un acte moralement répréhensible, puisque la vaccination n'était pas du tout un moyen d'arrêter la transmission d'un pathogène grave.
On pourrait dire que les choses n’étaient pas si claires à l’époque. En réalité, il aurait suffi de lire et de poser aux organismes compétents, comme l’AIFA et l’EMA, les questions appropriées pour clarifier de nombreux aspects obscurs des vaccins. Les conférences épiscopales et les évêques individuels, sans parler du Saint-Siège, avaient le devoir de se documenter afin de disposer d'éléments suffisants pour une évaluation morale de la vaccination. Au contraire, cela n'a pas été fait et cela constitue une faute grave de la part des autorités ecclésiastiques, qui ont trahi la confiance du peuple et éliminé la résistance contre ce marché illicite de tissus fœtaux d'enfants avortés, préférant paraître parfaitement en harmonie avec la pensée dominante.
Le résultat dévastateur est que l’Église catholique n’est pas apparue – et continue de ne pas apparaître – comme un bastion de résistance contre les puissances de ce monde, pleines de mensonges et assoiffées de pouvoir et de contrôle, pour lesquelles les hommes valent moins que les mouches. Les bergers ont failli à leur devoir de vigilance, de protection et de résistance face au délire technoscientifique qui fait des victimes à volonté, en amont et en aval de ces préparatifs. Il vaut mieux qu’ils s’en rendent compte avant que le jugement ne vienne. Et pas de ce monde.
Cf. La Nouvelle Boussole Quotidienne