« Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, [...] qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile. » (Testament de Louis XVI)
Christ Roi
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Biden, visiblement très remonté, menace la Chine et le monde :
‘’Je veux travailler avec la Chine, où nous pouvons faire avancer les intérêts américains, et en faire profiter le monde. Mais ne vous y trompez pas, comme nous l'avons clairement indiqué la semaine dernière, si la Chine menace notre souveraineté, nous agirons pour protéger notre pays, et nous l'avons fait. Ecoutez, soyons clairs. Gagner cette compétition devrait tous nous unir, nous sommes confrontés à de sérieux défis, à travers le monde. Mais au cours des deux dernières années les démocraties sont devenues plus fortes et non plus faibles. Les autocraties sont plus faibles, et non plus fortes. Nommez-moi un leader mondial qui ait changé de place avec Xi Jinping. Nommez-en un ! L'Amérique rassemble le monde pour relever les défis, du climat à la santé mondiale, l'insécurité alimentaire, le terrorisme, les agressions territoriales. Les alliés intensifient leurs efforts, leurs dépenses.
Regardez, des ponts se construisent entre les partenaires du Pacifique et ceux de l’Atlantique, et ceux qui parient contre l’Amérique apprennent à leurs dépens à quel point ils se trompent. Cela n’a jamais, jamais été un bon pari de parier contre l’Amérique. Jamais.’’
‼️🤡Biden visiblement très remonté; menace la Chine et le monde:
«Ce qui ont parié contre l’Usa ont tjrs perdu»
Le Clown de Washington pense qu'il peut vaincre la Chine et la Russie en guerre conventionnelle; un doux rêve d'un papy au bord du précipice. pic.twitter.com/1esDp1hD0s
Valery Giscard d'Estaing disait qu'"au-delà de 40% de prélèvements obligatoires (en proportion du PIB), nous basculerons dans le socialisme.''
Eric Anceau, auteur de ''Histoire mondiale des Impôts'' (éditions Passés composés), était l'invité de Sud Radio, le 2 février 2023. Dans cette émission, il a expliqué notamment qu'aujourd'hui nous sommes à "46% de taux de prélèvement obligatoire" !
"C'est cela qui est absolument faramineux, ces taxes (sous Louis XVI, gabelles, dîmes et autres) dont je vous parle là ne représentent que moins de 10% du travail des gens...
"... Au XIXe siècle c'est 5% de part du PIB, autant que les historiens de l'économie et des finances puissent le chiffrer ! À la veille de la guerre de 1914 on est déjà à 10%, et aujourd'hui, on l'a dit, on est de l'ordre de 45%. Donc, vous voyez un peu l'inflation !"
Note du blog Christ Roi. Tout enlevé, en fait, on travaille six mois de l'année pour le gouvernement de la république ''libre'' ! L'esclavage pour dette (à rembourser), soit-disant aboli, est rétabli de facto.
Sainte Véronique ou Bérénice signifie en grec : "qui porte la victoire".
La dévotion de la sixième station du Chemin de la Croix évoque le souvenir de cette femme qui a bravé la foule hostile pour essuyer le visage du Christ pendant sa Passion, recueillant ainsi sur son linge la Sainte Face du Christ.
Véronique apporta le Saint Voile à Rome. Telle était la vénération publique pour la Sainte Face, qu'au temps du pape Innocent II (1130-1141) il y avait six nobles familles romaines députées à la garde de la cassette où elle était renfermée.
Dans sa Bulle du 19 avril 1629, le pape Urbain VIII accorde une indulgence plénière à tous ceux qui, ayant participé aux sacrements, assistent à l'ostension de la sainte relique.
Le nom de Véronique en latin, vera icona, signifie l'icône authentique.
Les visions de Catherine Emmerich(visionnaire née le 8 septembre 1774 en Allemagne et décédée le 9 février 1824)nous apprennent qu’elle était cousine de Saint Jean-Baptiste. Elle fut admise dans la cellule de Jean-Baptiste après que celui-ci eut la tête coupée. Elle recueillit son sang.
La piété occidentale fait de Véronique, l'épouse du Zachée de l'Evangile (S. Amadour) (Bulle de Martin V, 1427), avec qui elleserait venuejusqu'àSoulacen Médoc près de Bordeaux, etAmadour en Quercy (Rocamadour) où le culte de Zachée (S. Amadour) est resté. On la trouve à Marseille, à Mende, à Cahors, à Bazas, à Rodez, à Limoges.
C'est à Soulac qu'elle vint finir ses jours, l'an 70. Elle avait exercé un apostolat en Aquitaine durant vingt-trois ans, et elle mourait âgée d'environ quatre-vingt-quatre ans.
Dans la crypte de la basilique Saint Seurin à Bordeaux, se trouvent le sarcophage et les reliques de Sainte Véronique.
Sainte Véronique est la patronne des photographes, touchés par l'histoire de cette reproduction de cette première image divine.
À Paris et à Liège, elle est patronne des lingères.
Sources : (1) Nominis; (2) L'Evangile au quotidien; (3) Calendrier perpétuel, Les saints en 365 jours, Chêne; Mgr Jean-Joseph Gaume, Biographies évangéliques, 1881-1893, tome I, Nouvelle édition ESR, Cadillac 2007, p. 319-338.
Adolescent, il joue à l'acrobate pour distraire sainement les garnements de son village.
Devenu prêtre à force de sacrifices, il se dévoue aux jeunes ouvriers de Turin abandonnés à eux-mêmes. Il crée pour eux un centre de loisirs, un patronage, puis un centre d'accueil, puis des ateliers. Rien de tout cela n'était planifié à l'avance, mais ce sont les besoins immenses qui le pressent.
Jamais il ne refuse d'accueillir un jeune, même si la maison est petite, même si l'argent manque. Plutôt que de refuser, il multipliera les châtaignes comme son maître multipliait les pains en Palestine. Sa confiance absolue en la Providence n'est jamais déçue. Ses "enfants" seront bientôt des centaines et tous se feraient couper en morceaux pour Don Bosco.
Sa mère, Maman Marguerite, vient s'installer près de lui et jusqu'à sa mort, elle leur cuira la polenta et ravaudra leurs vêtements.
Très marqué par la spiritualité de saint François de Sales, Jean Bosco invente une éducation par la douceur, la confiance et l'amour.
Il eu un jour la vision de l'Église dans une terrible tempête, ancrée aux piliers de Notre Seigneur, de l'Eucharistie et de la Vierge Marie Immaculée.
Pour ses garçons, il fonde l'Oratoire, l’œuvre, qui sera à l'origine de la congrégation des prêtres salésiens.
Pour les filles, il fonde la congrégation de Marie-Auxiliatrice.
Don Bosco mourra, épuisé, en butte à l'hostilité de son évêque qui ne le comprend pas, mais entouré de ses disciples.
Don Bosco est béatifié le 2 juin 1929 et canonisé le 1er avril 1934.
En 1958, Pie XII le proclame patron des apprentis.
Il est proclamé "Père et maître de la jeunesse" par saint Jean-Paul II en 1988. (Sœurs Salésiennes de Don Bosco)
Mémoire de saint Jean Bosco, prêtre. Il connut une enfance pauvre et dure, et après son ordination, il mit à Turin toute son énergie à l'éducation des jeunes et fonda la Société de Saint-François de Sales et, avec l'aide de sainte Marie-Dominique Mazzarello, l'Institut des Filles de Marie Auxiliatrice, pour enseigner aux jeunes un métier et la vie chrétienne. Après avoir réalisé tant de projets, il mourut à Turin en 1888. Martyrologe romain
Fille d'un roi anglo-saxon, Bathilde naît en Angleterre, au VIe siècle, en 630. Toute jeune encore, à la suite d'une guerre, elle fut enlevée par des pirates, vendue comme esclave et achetée à vil prix par un seigneur de la cour du roi franc Clovis II. Le jeune roi, charmé de ses vertus, sa prudence, sa charité envers les pauvres, la demanda en mariage en 649.(1) "Une esclave, lui dit le roi, ne saurait s'asseoir sur le trône de France : je vous déclare libre, et libre aussi de refuser ma main".(2) Ce choix providentiel devait avoir pour résultat la gloire de la France. Clovis II se reposa entièrement sur elle du gouvernement de sa maison.
Loin de s'enorgueillir de son élévation, Bathilde conserva sur le trône la simplicité de sa vie ; mais elle révéla la plus noble intelligence, les plus hautes qualités et une dignité égale à sa situation. Humble servante et prudente conseillère de son époux, aimant les évêques comme ses pères et les religieux comme ses frères, généreuse pour les pauvres, qu'elle comblait d'aumônes, avocate des malheureux, des veuves et des orphelins, fondatrice de monastères, d'un zèle extraordinaire pour le rachat des captifs et l'abolition de l'esclavage : telle fut, sur le trône, la digne émule de sainte Clotilde.
Au milieu de la cour, elle trouvait le temps de vaquer à l'oraison et de s'adonner à tous les devoirs de la piété ; détachée des grandeurs d'ici-bas, elle n'aspirait qu'à prendre un libre essor vers les délicieuses retraites de la prière et du recueillement.
La prohibition et la disparition de l'esclavage
"Sous les conseils de Saint Éloi, et très certainement marquée par son enfance, elle va tout faire pour l'interdiction définitive des marchés d'esclaves sur ses terres, provoquant la disparition de l'esclavage dans les royaumes francs."(3)
"À titre privé, elle achète des captifs qu'elle libère ou qu'elle fait entrer dans les monastères. Le concile de Chalon-sur-Saône (650) se fait l'écho de cette sollicitude donnant force de loi canonique à des dispositions légales (comme les prohibitions de ventes d'esclaves)."(4)
"Clovis mourra jeune, après être tombé dans la démence. Bathilde a pris en main les affaires du royaume et, lorsqu'elle devient veuve, l'an 656, son fils aîné n'ayant que cinq ans, c'est elle qui gouverne. La tradition lui attribue une décision capitale dans l'histoire des moeurs: elle interdit les marchés d'esclaves, ce qui revient à prohiber l'esclavage sur ses terres." (5) (Régine Pernoud)
La mort de son époux lui imposa des obligations nouvelles, et pendant l'enfance du jeune roi Clotaire, son fils, elle dut porter tout le poids de l'administration d'un vaste royaume. Si elle le fit avec une haute sagesse, ce ne fut pas sans grandes épreuves. Sa vertu s'épura dans la tribulation, et c'est sans regret qu'elle put enfin se décharger de la régence et entrer comme simple religieuse au monastère de Chelles, qu'elle avait fondé. Alors, enfin, elle put se livrer tout entière à l'action de grâce et s'adonner à la pratique des plus héroïques vertus. Elle vécut dans le cloître comme une simple religieuse, on ne la distingua que par son humilité, son obéissance et sa charité pour les malades.
"Il me semble, disait-elle, que le plus grand bonheur qui puisse m'arriver, c'est d'être foulée aux pieds de tout le monde."
Dieu l'éprouva elle-même par des maladies, qu'elle souffrit avec joie
À sa mort, en 680, ses sœurs virent monter son âme au Ciel, et entendirent les anges célébrer son triomphe par de suaves harmonies.(6) Elle fut inhumée dans un mausolée placé au fond de l'abside orientale de l'église de la Sainte-Croix près de l'abbaye de Chelles.
(au terme de ses actes glorieux dans le siècle, elle a recherché la perfection évangélique, et telle une servante de Dieu a achevé sa vie en moniale). »
— antienne du Benedictus de l'office auprès de l'ancienne abbaye de Chelles
Quand l'heure de sa mort arriva, la Légende dorée raconte qu'elle eut la vision d'une échelle dressée devant l'autel de la Vierge Marie, touchant ainsi le ciel et pénétrant ses secrets en compagnie des anges. (Dictionnaire encyclopédique de Marie, par Pascal-Raphaël Ambrogi)
Cette sainte reine mérovingienne fut entourée d'un culte par les premiers membres de la maison carolingienne. Bathilde fut canonisée au XIe siècle par le pape Nicolas II. La fête de sainte Bathilde est le 30 janvier.
Bathilde apparaîtra comme personnage dans des romans médiévaux comme Theseus de Cologne ou Ciperis de Vignevaux (XIVe siècle).(7)
Attributs
L'un des attributs de sainte Bathilde est le balai, celui de la petite servante ou celui de l'humble moniale; l'autre est l'échelle, allusion à sa vision, ou bien au nom du monastère.(8)
Sainte Bathilde, reine de France, par Victor Thérasse (1848)
Sources
(1) Mgr Paul GUERIN, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Editions D.F.T., Argenté-sur-Plessis 2003, p. 63
(2) Marc Lefrançois, Histoires insolites des Rois et Reines de France, City Edition, 2013
(3) Laurent Feller, Église et société en Occident: VIIe-XIe siècle, Armand Colin,
(4) Vie des Saints pour tous les jours de l'année avec une pratique de piété pour chaque jour et des instructions sur les fêtes mobiles, Alfred Mame et Fils éditeurs, Tours 1867, p. 30
(5) Régine Pernoud, Les saints au Moyen Age, la sainteté d'hier est-elle pour aujourd'hui ? Plon, Mesnil-sur-l'Estrée 1984, p. 204-205
À l'intérieur de cette guerre civile (1793-1796), il y a un système d'extermination conçu au plus haut niveau de l'État, mise en œuvre au plus haut niveau de l'État, avec des services d'État qui sont l'administration et l'armée française s'inscrivent dans cette logique, en reprenant le mot de l'époque, d'''extermination'' de la population de la Vendée et de l'"anéantissement" de son territoire. Pour mettre en œuvre cette politique d'"extermination" et d'"anéantissement", l'État s'est refugié derrière trois lois qu'il a fait voter en consciences partagées, puisque ce sont des lois.
François Athanase Charette de La Contrie, huile sur toile de Paulin Guérin, 1819, musée d'Art et d'Histoire de Cholet
Tout ce qui est dit dans ce film ("la guerre de Vendée et le système d'extermination") est exact. Le scandale, il n'est pas là, le scandale justement est que l'on ne connaisse pas cela. Cette œuvre (cinématographique) met un terme à ce que j'appelle le ''mémoricide''. Tout ce qui est dit à travers de ce film est exact. Bien entendu, c'est présenté sous l'angle romanesque, mais c'est le roman de ces héros comme Charette ou d'autres que l'on pourrait citer comme Cathelineau, etc. Parce que leurs vies sont des vies de héros.
Voici quelle est notre tâche. À l'extérieur, protéger, les armes à la main, avec le secours de la grâce divine, la sainte Église du Christ de l'invasion des païens et de la dévastation des infidèles; et à l'intérieur, défendre le contenu de la foi catholique.
Petit-fils de Charles Martel, Charlemagne est roi des Francs, roi des Lombards, fondateur & empereur d’Europe (1), fondateur des écoles au concile de Mayence (813), Patron des écoliers, instituteurs et professeurs.
"Defensor Ecclesiae", Charlemagne mit au service de l'Eglise son pouvoir en identifiant totalement la société civile et la société religieuse.
Sous son règne, l'art des manuscrits s'enrichit considérablement avec les enluminures mais surtout la minuscule Caroline. Le monachisme et l'instauration de la Règle de Saint Benoît conduisent à la fondation de nombreux monastères et écoles dans tout l'empire.
De nombreux érudits de toute l'Europe viennent à la Cour de Charlemagne, et en y partageant leurs connaissances.
"La lumière de la tradition chrétienne éclaire la Renaissance carolingienne. Alcuin (735-804) dirige l'École du palais à Aix-la-Chapelle et celle de Tours. Sous son autorité, des écoles sont fondées dans toute l'Europe. [...] Alcuin [...] reste un augustinien. [...] L'École du Palais copie les manuscrits des auteurs latins, qui, par les monastères atteindront les grands classiques français. Alcuin inscrit pour plusieurs siècles la culture de l'Occident dans la catholicité. Les Germains découvrent la culture antique grâce aux chrétiens. Cette culture est christianisée et transmise par les moines aux poètes et littérateurs futurs. La littérature des Temps féodaux est même si riche de culture antique qu'il est mensonger de parler de Renaissance littéraire au XVe siècle." (Alain PASCAL, La Guerre des Gnoses, Les ésotérismes contre la tradition chrétienne, tome2, Islam et Kabbale contre l’Occident chrétien, éd. Cimes, 2e éd. revue et augmentée, Paris 2015, p. 97.)
La loi (privilèges, droits, coutumes) est "intangible", elle "appartient au peuple" et le roi ne peut y "toucher quant au fond." "En 792, il (le roi) évoque les nombreuses plaintes de ceux qui 'n'ont pas conservé leur loi'. Si quelqu'un dit qu'on lui a refusé le bénéfice de sa loi, écrit le roi, les missi doivent bien dire que ce n'est ni la volonté ni l'ordre du roi. On punira le missus ou le comte qui aura confondu les lois. Pour limiter les contentieux, le roi prescrit que l'on fasse enquête pour savoir 'quelle est la loi de chacun, d'après son nom' ! En fait, "lorsque le roi ajoute aux lois, c'est pour clarifier les ambiguïtés et combler les lacunes, non pour changer le sens de la législation." (2)
Au moment de mourir, Charlemagne dit à ses fils :
‘’Prenez soin de la défense du Saint-Siège, ainsi que l’ont pris notre aïeul Charles Martel, notre père le roi Pépin, et Nous par après eux. Efforcez-vous de le défendre autant que le requiert la raison !’’’(3)
Frédéric Ier, surnommé Barberousse, empereur germanique, fit canoniser Charlemagne en 1165 par Pascal III, un anti-pape. Mais si Frédéric Barberousse voyait dans cette canonisation un geste d’une grande portée politique en sa faveur, il n’en demeure pas moins que la canonisation de Charlemagne fut accomplie d’une manière tout à fait conforme au droit de l’époque, par des pasteurs légitimes. En effet, jusqu’à ce moment-là, les canonisations n’étaient pas réservées au Saint-Siège et n’étaient pas accomplies selon les procédures que nous connaissons aujourd’hui (lesquelles ont été définitivement fixées au XVIIIe siècle par le pape Benoît XIV 1740-1758, et ont été ensuite simplifiées à la fin du XXe siècle). Au XIIe siècle donc encore, comme pendant tous les premiers siècles de la Chrétienté, ce que nous appelons aujourd’hui une "canonisation" consistait en une cérémonie solennelle que l’on appelait souvent "élévation (ou exaltation) des reliques", puisque il y était procédé, par l’évêque du lieu (ou le métropolitain), en reconnaissance de la sainteté d’un personnage et des miracles accomplis sur sa tombe, au placement de ses restes mortels dans une châsse que l’on disposait sur un autel. Dès lors, ces reliques seraient publiquement honorées et le saint auquel elles avaient appartenu ferait l’objet d’un culte officiel, ce qui était confirmé par la proclamation de la date à laquelle on célébrerait dorénavant sa fête. A cette époque, il n’y avait pas non plus de distinction entre "bienheureux" et "saint". L’élévation des reliques de Charlemagne eut lieu le 29 décembre 1165, et fut accomplie de manière régulière par l’archevêque Renaud de Dassel, de Cologne, et par l’évêque Alexandre II, de Liège. Il est vrai qu’ils reçurent pour cela l’aval d’un décret de l’antipape Pascal III. (4)
Sainte Jeanne d’Arc en personne aurait dit au roi Charles VII : "Saint Louis et saint Charlemagne sont à genoux devant Lui, faisant sa prière pour vous". Louis XI décide de fêter la saint Charlemagne le 28 janvier et de faire de cette journée un jour férié célébré comme un dimanche.
Beaucoup de diocèses du nord de la France le mirent à leur calendrier et en 1661, l'Université de Paris le choisit pour patron.
Actuellement, Aix-la-Chapelle en Allemagne, fait vénérer ses reliques, mais l'Église a retiré de son calendrier l'empereur qui convertit les Saxons par l'épée plutôt que par la prédication pacifique de l'Evangile.
Le titre de bienheureux a été toléré par le pape Benoît XIV (5), qui tranchade manière non équivoque : là où ce culte était établi, on ne pouvait ni le blâmer ni l’éradiquer ; et l’on pouvait l’honorer et l’invoquer comme "Bienheureux Charlemagne".
L’extension du culte est toutefois définitivement limitée par le pape Pie IX en 1850.(6)
"Quand bien même on admettrait que ce grand prince eût commis des fautes, c'est aux premières années de son règne qu'il faudrait les reporter; alors il serait juste, en même temps, de considérer dans le reste de sa vie les traces admirables de la plus sincère pénitence. N'est-ce pas un spectacle merveilleux que devoir un si grand guerrier, parvenu à la monarchie universelle, s'exercer continuellement, non seulement à la sobriété, si rare dans sa race, mais encore à des jeûnes comparables à ceux des plus fervents solitaires, porter le cilice jusqu'à la mort, assister de jour et de nuit aux Offices de l'Eglise, jusque dans ses campagnes, sous la tente ; secourir par l'aumône, qui, comme parle l'Ecriture, couvre la multitude des péchés, non seulement tous les pauvres de ses Etais, qui venaient implorer sa charité, mais jusqu'aux chrétiens de l'Afrique, de l'Egypte, de la Syrie, de la Palestine, en faveur desquels il épuisa souvent ses trésors? Mais, ce qui dépasse tout, et nous découvre dans Charlemagne, d'un seul trait, l'ensemble des vertus chrétiennes que l'on peut désirer dans un prince, c'est qu'il ne parut avoir reçu le pouvoir suprême que pour le faire servira l'extension du règne de Jésus-Christ sur la terre." (Dom Gueranger, Année Liturgique, 28 janvier)
« Qui pourra jamais douter que ce monarque n’ait été principalement immolé en haine de la Foi et par un esprit de fureur contre les dogmes catholiques ? [...]
On s’est efforcé, il est vrai, de charger ce Prince de plusieurs délits d’un ordre purement politique. Mais, le principal reproche qu’on ait élevé contre lui, portait sur l’inaltérable fermeté avec laquelle il refusa d’approuver et de sanctionner le décret de déportation des prêtres, et la lettre qu’il écrivit à l’Évêque de Clermont pour lui annoncer qu’il était bien résolu de rétablir en France, dès qu’il le pourrait, le culte catholique. Tout cela ne suffit-il pas pour qu’on puisse croire et soutenir, sans témérité, que Louis fut un martyr ? [...]
Ah ! France ! Ah ! France ! toi que nos prédécesseurs appelaient le miroir de la chrétienté et l’inébranlable appui de la foi, toi qui, par ton zèle pour la croyance chrétienne et par ta piété filiale envers le siège apostolique, ne marche pas à la suite des autres nations, mais les précède toutes, que tu Nous es contraire aujourd’hui ! De quel esprit d’hostilité tu parais animée contre la véritable religion ! [...]
Ah ! encore une fois, France ! Tu demandais même auparavant un Roi catholique. Tu disais que les lois fondamentales du Royaume ne permettaient point de reconnaître un Roi qui ne fut pas catholique, et c’est précisément parce qu’il était catholique que tu viens de l’assassiner ! [...]
Nous célébrerons [un Service solennel] pour le repos de l’âme du Roi Louis XVI, quoique les prières funèbres puissent paraître superflues quand il s’agit d’un chrétien qu’on croit avoir mérité la palme du martyre, puisque Saint Augustin dit que l’Église ne prie pas pour les martyrs, mais qu’elle se recommande plutôt à leurs prières… »
— Pie VI en réaction à la mort du Roi Louis XVI le 21 janvier 1793.
Dans unentretien exclusif donné à l'"Observatoire International Cardinal Van Thuan", cité par Stilum Curiae de Marco Tossatiet traduit parGloriaTv, le philosophe et homme d'Etat italienMarcello Peraévoque le "grand" Joseph Ratzinger et résume la papauté de Benoît XVI en ces termes : "un saint pour avoir accompli un miracle collectif : avoir stoppé et inversé l'auto-démolition de l'Occident chrétien".
Avec la mort de Benoît XVI, non seulement il nous laisse un excellent théologien et un grand intellectuel européen, mais c'est aussi la fin d'une époque, celle du Concile Vatican II (et des troubles de l'après-Concile), et peut-être aussi celle de l'Église comme âme d'une civilisation. Avec saint Sylvestre Ier, l'Église est devenue l'âme de l'Empire romain, de la Grande-Bretagne à l'Égypte, de la péninsule ibérique à la Syrie, de l'Atlantique à la mer Noire. Aujourd'hui, l'Église dirigée par Jorge Mario Bergoglio a complètement renoncé à façonner, informer et guider une civilisation. L'idée même de societas christiana ou de civilisation chrétienne est étrangère à la dérive théologico-idéologique et pastorale incarnée par le pontificat de François, qui semble plutôt proposer le paradigme inverse avec le monde, compris sociologiquement, élevé à une place théologique à laquelle conformer l’Église, la doctrine et la prédication.
Joseph Ratzinger, en revanche, en tant que théologien et Cardinal Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, puis en tant que Pontife Romain, a toujours eu à cœur l'identité chrétienne de l'Europe et de la Magna Europa, n'a jamais cédé à l'idée que la civilisation chrétienne devait être archivée comme quelque chose de dépassé, a toujours voulu réaffirmer l'inséparabilité de la foi et de la raison, de la foi et de la culture, et donc la nécessaire civilisation du christianisme.
Très chère au penseur Ratzinger était la rencontre providentielle entre la Révélation divine et le logos grec (et le ius romain), c'est-à-dire entre la Parole de Dieu et la spéculation rationnelle classique capable d'atteindre les sommets de la métaphysique ainsi que la rigueur de la dialectique et de la logique analytique, la loi morale naturelle et une véritable anthropologie-psychologie. Ratzinger s'est vigoureusement opposé au processus de déshellénisation du christianisme qui se déroulait dans l'Église depuis plus d'un demi-siècle ; en effet, il a réaffirmé la providentialité de la rencontre entre le classicisme gréco-romain et la Révélation biblique, rencontre dont est née la civilisation chrétienne.
Sur le plan moral et politique, Ratzinger-Bénoit XVI a dénoncé le mal du nihilisme qui ronge l'Occident moderne et post-moderne, a pointé du doigt la dictature du relativisme comme forme d'un nouveau totalitarisme sournois, et a enseigné avec force le caractère non négociable(non seulement sur le plan moral personnel mais aussi sur le plan public, juridique et politique) des principes naturels tels que la défense de la vie humaine de la conception à la mort naturelle, la reconnaissance du mariage comme union monogame et indissoluble d'un homme et d'une femme ouverts à la vie, la liberté éducative des parents qui ont de par Dieu la tâche (et non l'État) d'éduquer leur progéniture. Rigoureux et fort fut également le rejet par Ratzinger de l'idéologie du genre et de la prétention à légitimer moralement et à reconnaître légalement les unions homosexuelles.
Dans cette œuvre généreuse et grandiose, dans cette tentative intellectuellement puissante d'arrêter l'effondrement de la civilisation chrétienne, de consolider ses murs et de commencer sa reconstruction, Ratzinger a toujours recherché le dialogue avec la culture européenne et nord-américaine la plus sensible, même si elle n'était pas catholique. Ratzinger a essayé de construire un dialogue fructueux avec le monde laïc et non catholique sur la base d'un amour commun pour la vérité, la justice et la civilisation occidentale.C'est dans ce cadre que s'inscrivent la rencontre, la discussion, le dialogue et l'amitié avec Marcello Pera, éminent philosophe et homme politique libéral italien.
Nous remercions le sénateur Marcello Pera pour sa généreuse disponibilité et lui posons quelques questions pour mieux comprendre ce que Ratzinger a représenté par rapport à la culture européenne et occidentale, et donc quel vide la mort de Benoît XVI laisse dans l'Église et en Occident.
Monsieur le Président Pera, peu d'intellectuels laïcs en Italie peuvent dire qu'ils ont connu et apprécié Benoît XVI comme vous l'avez fait. Comment est née votre relation et qu'est-ce qui vous a frappé dans la pensée de Ratzinger ?
La rencontre est née précisément de ce qui m'avait frappé chez lui. Je cultivais les études épistémologiques (c'était ma discipline universitaire) et je m'étais toujours opposé aux idées dans lesquelles, après une longue parabole commencée avec le néo-positivisme logique, la philosophie des sciences avait fini par plonger après Popper. Par exemple, la thèse selon laquelle le choix des grands paradigmes scientifiques ne dépend pas de manière décisive de preuves spécifiques mais est le résultat d'un processus de "conversion", que la vérité des grandes idées scientifiques, par exemple celles de Galilée par rapport à celles de Ptolémée, est interne à chacune d'elles car elle dépend de critères contextuels, que les paradigmes sont donc incommensurables, car deux scientifiques appartenant à deux paradigmes différents travaillent dans deux "mondes différents", etc. En bref, je connaissais le problème du relativisme. Un jour d'août 2004, j'ai lu le livre de Joseph Ratzinger, Foi, Vérité, Tolérance, publié par Cantagalli, et j'ai fait une découverte choquante pour moi, manifestement ignorant de ce genre d'étude : que le relativisme était un courant de pensée répandu même dans la théologie chrétienne. L'autorité de Ratzinger, dont j'avais lu l'Introduction au christianisme comme tant d'autres, ne m'a pas fait douter qu'il avait raison. J'étais stupéfait et troublé : comment cela était-il possible ? Que s'était-il passé, dans la religion du Verbe révélé et incarné, pour que la vérité ne soit plus absolue ? À mon retour de vacances, j'ai poursuivi mes lectures et j'ai demandé une visite à M. Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Après avoir rencontré dans un petit salon un jeune homme blond qui était alors son secrétaire, je suis entré dans son bureau, qui, je m'en souviens, était moins de la moitié de la taille du mien au Sénat. Nous avons commencé à parler, sans grand préambule ni introduction, de philosophie, de théologie, de christianisme. Je me souviens des sujets, mais surtout le ton de mon interlocuteur, sa silhouette, sa douceur et surtout son regard m'ont impressionné. Dans ma vie, j'avais été familiarisé avec des figures comme Popper, Kuhn, Feyerabend, mais bien que je ressente leur autorité, aucun d'entre eux ne m'avait jamais impressionné de la même manière. Je n'avais aucun doute : Joseph Ratzinger était grand. Non seulement parce que j'ai ressenti l'ampleur et la profondeur de sa culture, mais aussi en raison d'un trait de caractère bien plus précieux : un homme qui sait se tenir sur un pied d'égalité avec les autres, qui discute et questionne, sans ton de cathedra. Les yeux n'ont pas trahi. Le sourire n'a pas menti.
En tant que laïc libéral, et même en tant que "grand libéral [...] certainement le plus illustre homme politique libéral-conservateur de l'Italie d'aujourd'hui", pour reprendre les termes que Mgr Crepaldi vous a réservés à Trieste, qu'avez-vous trouvé chez Ratzinger de stimulant, d'impliquant et de convaincant ? Y a-t-il eu une difficulté initiale à comprendre et à intégrer la pensée théologique de Ratzinger dans votre système de pensée, ou y a-t-il eu une convergence immédiate des idées ?
Aucune difficulté de compréhension, mais une consonance immédiate des idées. Il était clair pour moi que si le relativisme nuit à la science, parce qu'il la réduit uniquement à une "culture", une "tradition", un "récit", le relativisme théologique et religieux a des conséquences pernicieuses pour le christianisme. Si la vérité est relative, le Christ rédempteur de l'humanité n'a aucun sens. Pas seulement ça. Peu de temps s'est écoulé depuis le 11 septembre 2001 : si le christianisme n'était qu'une culture parmi d'autres, la civilisation chrétienne n'aurait aucun fondement ni mérite particulier. Alors les terroristes islamiques ont eu raison de nous considérer comme des impérialistes et de nous combattre en tant que "juifs et chrétiens". Souvenez-vous et réfléchissez : nous avons été considérés comme coupables non pas tant pour nos actes que pour notre être. Maintenant, on peut se qualifier de séculariste tant qu'on veut, on peut faire la sourde oreille et même contrecarrer le message du Christ tant qu'on veut, mais c'était un fait inacceptable : le christianisme était un ennemi ! Sauf que le christianisme n'est pas seulement une foi, c'est une foi qui a baptisé une civilisation : celle de la dignité des hommes, de la liberté, de la responsabilité, de l'égalité. Détruisez le christianisme et vous aurez détruit cette civilisation. Reléguez la foi chrétienne au rôle d'un récit et vous aurez perdu notre fondement. Et notre identité aussi : car si les autres vous frappent parce que vous êtes juif et chrétien et que vous ne donnez aucun poids à cet être, alors les autres sont quelqu'un et vous n'êtes personne, n'ayant rien à défendre. C'est la leçon, très personnelle, que j'ai tirée de la tragédie du 11 septembre et que j'ai renforcée lors de mes rencontres avec Ratzinger. Il avait de la lucidité et du courage.
Un problème subsiste cependant. Historiquement, je suis un homme de la modernité : je viens après le schisme protestant, la naissance de la science expérimentale, le cogito de Descartes, l'ego de Kant, etc. Et qui dit modernité dit raison. Même si je ne suis pas prêt à la considérer comme "notre seule règle et boussole", comme le disait Locke, il ne fait aucun doute que la raison est exigeante : elle ne peut rien admettre qui lui soit contraire. Elle doit encore avoir son mot à dire. Comprenons cela par un exemple (c'est celui de Kant) : même si une voix intérieure, dominante, me disait : "Je suis ton Dieu, suis-moi !", la raison doit avoir un moyen de s'en assurer, ou plus précisément de s'assurer qu'il ne s'agit pas de la voix d'un malin. Donc, ma foi doit s'entendre avec ma raison. Après tout, si Dieu m'a donné le don des deux, il doit y avoir un moyen - caché, difficile, laborieux comme vous voulez - de les concilier. Et là aussi Ratzinger a été grand : dans sa pensée, qui a toujours défendu l'" hellénisation " du christianisme, c'est le logos qui se révèle. La foi s'habille de raison, et la raison est perdue si elle ne reconnaît pas qu'elle opère sur des présupposés de la foi. La foi n'est pas rationnelle, ce qui est rationnel c'est le besoin de la raison pour la foi. Je n'ai jamais réussi à faire croire à Ratzinger que, ne serait-ce que pour cette raison précise - la raison qui cherche et produit la foi - Kant mérite d'être reconnu comme un chrétien moderne. Certes, il était luthérien, mais un luthérien authentique n'est-il pas un augustinien strict ? Quoi qu'il en soit, quel trésor de discussions j'ai perdu à jamais !
Politiquement, le Magistère de Benoît XVI aurait pu inspirer une identité culturelle chrétienne euro-occidentale renouvelée et s'offrir comme une pensée de référence pour ceux qui ne se reconnaissent pas dans l'univers idéologique progressiste, dans le relativisme éthique et le globalisme apatride, c'est-à-dire pour les forces conservatrices et identitaires d'Europe, des États-Unis et d'Amérique latine. À votre avis, comment les forces politico-culturelles conservatrices/identitaires européennes et américaines ont-elles réagi à l'appel extrême de Benoît XVI ? Ont-ils été à la hauteur du défi ? Qu'est-ce qui, à votre avis, a empêché un réveil politico-culturel chrétien en Italie et en Europe tel qu'il correspondrait à l'appel de Benoît XVI ?
"Vous avez manqué une grande occasion", m'a-t-il dit un jour, alors qu'il était émérite et que nous, centre-droit, avions perdu le gouvernement. Je lui ai répondu avec sincérité et aussi avec amertume : "c'est vrai, mais l'Église ne nous a pas aidés non plus". Parce qu'il y avait déjà deux églises chrétiennes catholiques au moment de son pontificat : la sienne, celle du christianisme comme salut, et celle, sécularisée, du christianisme comme justice. Comme dans la fresque de l'école d'Athènes : l'un avec le doigt et le regard vers le haut, l'autre vers le bas. L'un voulant corriger le monde, l'autre allant à la rencontre et absorbant le monde, sous prétexte de "se mettre à jour". Benoît XVI avait le soutien de nombreuses personnes qu'il avait réunies sous le nom de "minorités créatives", il était soutenu par des intellectuels laïques, il était soutenu aux États-Unis par le président Bush. Mais le soutien a été timide, la peur, la circonspection et la prudence se sont insinuées. Jusqu'à ce que, après la leçon de Ratisbonne, tout s'écroule. Aucun chef d'État ou de gouvernement ne s'est levé pour défendre Benoît XVI, pour dire qu'il ne s'agissait pas de la liberté de culte de l'islam, mais des instruments violents que l'islam utilisait et ne reniait pas. Même ces jours-ci, j'ai lu par hasard une dame qui disait que Ratzinger avait cité Manuel le Paléologue "hors contexte" ! Et donc, par manque de courage, par peur et par lâcheté, par calcul et par ruse, les choses ont mal tourné. Le pape qui avait tenu les participants au Collège des Bernadins à Paris, à Westminster Hall à Londres, au Reichstag à Berlin, qui avait amené le président laïc Sarkozy à dire à Rome que la France est chrétienne, qui avait interpellé les laïcs sur les racines de l'Europe dans une salle du Sénat italien, a été abandonné. Il a été obligé de s'expliquer, de se justifier, d'ajouter des notes de bas de page. S'il s'agissait d'une guerre de civilisations, alors la civilisation chrétienne reculait. Il est difficile d'expliquer pourquoi les choses se sont passées ainsi. Je pense que la bombe à retardement qui a été déclenchée avec Vatican II, et que Woytila et Ratzinger avaient essayé de désamorcer avec leur herméneutique de la continuité, a finalement explosé. Les cataractes se sont ouvertes, au point qu'aujourd'hui nous sommes à la Terre Mère, c'est-à-dire à la renaissance du paganisme, et du syncrétisme. J'entends encore parler de Dieu, mais peu du Christ ; j'entends dire que la miséricorde et le pardon l'emportent sur le jugement ; je n'entends plus l'expression "péché originel". Nous revenons à la bonne vieille époque russe, celle de l'homme bon, angélique, incorruptible, victime irréprochable de la culture perverse. Ou à l'époque de Pelagius, de l'homme qui s'en sort par ses propres forces. Comme si la chute était un mythe. Avec la complicité coupable de l'Église, les laïcs sont en train de gagner.
Toutes les grandes batailles menées par Ratzinger-Benoît XVI, tant ecclésiales que politico-culturelles, semblent aujourd'hui perdues. L’Église semble être en proie à un processus révolutionnaire radical, tant l'enseignement de Benoît XVI est éloigné de ce que disent les Hiérarchies aujourd'hui. C'est précisément le sens de la marche qui a été inversé sur le plan doctrinal, liturgique, moral, socio-politique. Il n'y a pas moins de distance entre les avertissements de Ratzinger dans le domaine politico-culturel et l'état dans lequel se trouve l'Occident aujourd'hui. Voit-il encore possible une "re-conversion" de l'Occident au Christ, une nouvelle unité de la foi et de la raison, de la foi et de la culture, de la foi et de la politique, ou la dérive nihiliste et post-anti-chrétienne de l'Occident est-elle humainement imparable ? La parole de Benoît XVI était-elle une prophétie ou un rêve ?
L'histoire, excusez-moi, est une pute. Elle accompagne tous les clients qu'elle rencontre et change constamment de goût. Elle va donc changer à nouveau. Mais sur une conversion au Christ des peuples européens, j'ai des doutes, du moins pour les prochaines générations. Je crains que nous devions boire la coupe amère pendant un certain temps encore. Nous vivons dans une époque déchristianisée qui pense que la déchristianisation est une bonne chose. Nous pensons être de plus en plus libres, mais au contraire, l'absence de sens des limites, de l'interdit, du péché, nous rend plus esclaves. Nous sommes devenus des créateurs de droits fondamentaux : une contradiction pour ceux qui croient en ces droits, car s'ils sont fondamentaux, ils ne peuvent être créés par nos lois. Par conséquent, nos profanes rationalistes doivent démêler un dilemme et prendre position : soit les droits fondamentaux dépendent de lois positives et alors ils sont conventionnels et intéressés, comme les faveurs électorales, et ne sont donc pas des droits, soit s'ils sont fondamentaux, il existe une loi supérieure aux lois positives.
Fruit de nombreuses années d'étude, il publie en 2022 le volume Lo sguardo della Caduta. Augustin et l'orgueil de la laïcité (Morcelliana, Brescia), un dialogue intense entre elle et l'évêque d'Hippone dans lequel le libéral Marcello Pera cherche dans le vieil Augustin une réponse au mal qui ronge l'Occident aujourd'hui. Ratzinger peut sincèrement se dire disciple d'Augustin puisque sa pensée se situe dans la ligne augustinienne-bonaventurienne. Ratzinger et Pera sont-ils également unis par Augustin ? Et quel est le remède qu'Augustin offre à l'Occident malade ?
Si l'on pense à un remède politique, aucun. Augustin ne croit pas à la politique, et surtout pas que la politique puisse être une voie de salut. Il n'y a pas de recettes politiques dans l'Évangile, il n'y en a pas chez Paul, sauf "obéissez aux autorités", il ne peut pas y avoir d'État chrétien, même les gouvernants chrétiens ne peuvent pas en construire un. La raison en est simple : on n'atteint pas, ni même n'approche, la Cité de Dieu en utilisant des moyens séculiers. L'État ne sert qu'à nous défendre de nous-mêmes. Votre devoir est de croire et de convertir votre amour. L'effort est individuel : lorsqu'il devient collectif, nous en tirerions également un bénéfice politique, mais celui-ci ne serait jamais stable, car même la meilleure société terrestre est affectée par des vices et transitoire.Mais si dans le positif il n'y a jamais de certitude d'un royaume sur terre, dans le négatif il y a une certitude : si vous négligez l'effort de salut, si vous vous détournez de la vérité, si vous poursuivez des idoles profanes, alors il n'y aura pas non plus de société décente. C'est le cas en Occident. Tel qu'il est aujourd'hui, il est perdu. J'ai tiré beaucoup d'inspiration et de bénéfices de Ratzinger. Il est certain que Ratzinger a été très influencé par Augustin et Bonaventure. Par rapport aux autres, sa théologie politique est pauvre, et à juste titre.
Avez-vous parlé de cette interrogation d'Augustin et des réponses qu'Augustin vous a données avec Benoît XVI ? Les réponses de l'Augustin de Pera coïncident-elles avec celles de l'Augustinien Ratzinger ?
J'ai eu le temps de converser avec lui sur Augustin et Kant et sur ma critique de la raison séculière. Je le remercie encore de m'avoir encouragé. Je regrette d'être arrivé en retard pour poursuivre la discussion. C'est pourquoi je me compare à sa mémoire et à ses écrits.
Dans Le regard de la chute, il y a, à mon avis, beaucoup de Ratzinger, même ce que l'on pourrait identifier comme faiblesse/contradiction en ce qui concerne le rapport avec la modernité politique, le jugement sur le libéralisme. En effet, si Augustin est identifié comme le maître et le thérapeute dont il faut tirer la recette pour guérir l'Occident malade, et que la recette d'Augustin est résolument "non libérale", voire, sur des points fondamentaux, illibérale (dans le sens d'antithétique aux postulats de l'idéologie libérale), comment peut-on espérer faire tenir ensemble la démocratie libérale qui constitue l'identité politique de l'Occident avec le remède "non libéral" augustinien ? Guérir le mal de l'Occident avec la médecine d'Augustin ne signifierait-il pas précisément nier le système libéral-démocratique et, en général, l'idée moderne de l'individu, de la société, de l'État, de la politique, du droit, etc. Cela n'impliquerait-il pas la nécessité de libérer l'Occident de la prison idéologique de la modernité (donc aussi de l'idéologie libérale) pour le confier à nouveau à la Tradition chrétienne ?
Si vous voulez faire du libéralisme une cible, il est nécessaire, pour toucher la cible, de l'identifier précisément. Qu'entend-on par libéralisme? Une doctrine politique visant à sauvegarder la dignité et la liberté de l'homme contre l'ingérence de la société et de l'État. Le libéralisme s'oppose donc à l'État absolutiste, voire paternaliste, et est favorable aux droits inaliénables de l'homme. Il s'agit de droits, tels que l'égalité en valeur de l'homme, son irréductibilité en tant que simple moyen, sa liberté de pensée et de dévotion, qui sont fondamentaux en ce sens qu'ils ne sont créés par aucune autorité politique, mais respectés par elle comme limite de sa propre action. Comment sont-ils justifiés ? La position du libéralisme classique de Locke est bien connue : les droits fondamentaux sont justifiés parce que nous sommes créés, que nous sommes la propriété de Dieu et que nous lui sommes soumis, et Dieu ne pouvait pas vouloir que, en ce qui concerne "la vie, la liberté et la propriété", certains hommes soient soumis à d'autres ou aient moins de valeur que d'autres. Pourquoi ? Parce que Dieu nous aime et que nous devons être dignes de son amour. Ce libéralisme, évidemment, descend et s'inscrit dans un cadre chrétien, dont il accepte le premier enseignement : Dieu est caritas, amour donné à ses créatures, et nous devons l'honorer. Dans ce libéralisme, la priorité du devoir (envers Dieu) sur les droits prévaut clairement. C'est votre devoir envers Dieu qui donne lieu à mon droit d'être respecté par vous. Il est de mon devoir de ne pas supprimer une créature de Dieu qui donne naissance à mon droit à la vie. Et ainsi de suite.
Maintenant, changez quelque chose dans ce cadre. Supprimez le rôle de Dieu ou mettez-le de côté. Que deviennent désormais les droits fondamentaux de l'homme ? Rien de plus que des demandes d'individus ou de groupes accordées et protégées par l'État. Vous pouvez toujours les appeler fondamentaux, mais ce ne sont plus les mêmes : ce sont des libertés ou des licences garanties. En tant que telles, ils se multiplient, car ils n'ont plus de limite qui les restreigne : ce sont des désirs, puis des demandes, puis des revendications, puis des lois. Le régime politique qui tolère et permet tout cela s'appelle encore libéralisme, mais c'est une usurpation conceptuelle. C'est ce qui se passe en Europe et en Occident. Là où le christianisme disparaît, le libéralisme devient une anarchie éthique, la véritable "dictature du relativisme", comme l'ont appelée le pape Wojtila et le pape Ratzinger. Et vice versa. N'est-ce pas la meilleure preuve que le libéralisme et le christianisme sont conceptuellement congénères ? Et qu'un authentique libéral devrait défendre le christianisme ? Lorsqu'Augustin dit que l'État a besoin d'un lien social religieux, n'est-ce pas comme s'il disait aux libéraux d'aujourd'hui : au moins retournez à vos origines ?
L'Église de Léon XII, Grégoire XVI, le bienheureux Pie IX, Léon XIII, Saint Pie X ou Pie XI n'avait aucun problème à condamner la modernité idéologique et la démocratie libérale, mais avec Vatican II, la perspective a changé et le jugement est devenu résolument ambigu. Cette "ambiguïté de jugement" à l'égard de la modernité politique (et donc aussi à l'égard de la démocratie libérale) perdure tout au long de la période post-conciliaire, il suffit de penser au jugement de l'Église sur la démocratie ou les droits de l'homme. Ratzinger n'en est pas exempt non plus. Je vous demande, vous sachant capable de liberté de jugement et de véritable honnêteté intellectuelle, avec une franchise quelque peu provocante : les papes pré-conciliaires n'avaient-ils pas raison ? La démocratie libérale ne serait-elle pas le problème, la maladie dont souffre l'Occident ?
Parmi mes livres, il y en a un que je chéris : Droits de l'homme et christianisme. De toute évidence, personne, surtout parmi les hommes d’Église, ne veut le lire. Je ne me plains pas. Mais si l'on fait défiler le texte, on verra que je rends hommage à ces papes pour avoir été prophétiques. Ils ne sont plus à la mode, je comprends. Mais comment aller au fond de leur argument, à savoir que si l'on définit les droits de l'homme comme la propriété de l'homme, ceux-ci deviennent des droits positifs des États, qu'ils donnent et nient ?C'est, à mon avis, également ce qui se produit aujourd'hui sous la responsabilité de l'Église. Quand la constitution pastorale de l'Église dans le monde de ce temps ''Gaudium et Spes'' déclare "proclamer les droits de l'homme au nom de l'Évangile", elle prend elle aussi un raccourci dangereux : elle oublie qu'il faut d'abord passer par les devoirs de l'homme envers Dieu.Seuls ces devoirs rendent admissible le tri des droits. Sinon, il n'y a aucun moyen d'arrêter l'avortement, l'euthanasie, les mariages homosexuels, etc. À cet égard, j'aime rappeler Mazzini : "Certes, les droits existent ; mais lorsque les droits d'un individu entrent en conflit avec ceux d'un autre, comment peut-on espérer les concilier, les mettre en harmonie, sans recourir à quelque chose de supérieur à tous les droits ?" Je crois que Ratzinger était très clair sur cette priorité des devoirs sur les droits, mais il ne l'a pas toujours explicité clairement.
Benoît XVI a tenté l'exploit héroïque de sauver l'Occident de lui-même, d'empêcher son suicide. Il a également tenté de ressusciter l'Europe en la ramenant à son identité chrétienne... et tout cela, il ne l'a pas fait dans un contexte ecclésial solide et sûr, mais avec le rocher miné par les sables mouvants post-conciliaires. Il a tenté d'arracher l'Église au processus d'auto-démolition. C'était une bataille ad intra et ad extra. Que reste-t-il de tout cela ? Quel avenir voyez-vous pour l'héritage idéal de Joseph Ratzinger ?
Je m'attends à ce que Ratzinger devienne un saint pour avoir accompli un miracle... un miracle collectif, et s'il le sera, ce sera pour cette seule raison : avoir stoppé et inversé l'auto-démolition de l'Occident chrétien. C'était son engagement, ça a toujours été sa mission. Que Dieu, quand et comme il le veut, lui accorde le succès.
Le tournage de la suite très attendue de "La Passion du Christ" devrait commencer ce printemps. Le film, "La Passion du Christ : Résurrection", se concentrera sur les jours suivant immédiatement la crucifixion du Christ.
L'acteur, réalisateur et producteur Mel Gibson devrait commencer la production dans les prochains mois, selon World of Reel.
Alors que "La Passion du Christ" décrivait les scènes déchirantes et atroces de la crucifixion de Jésus, "Résurrection" se plongera dans les trois jours qui séparent sa mort de sa résurrection.
Jim Caviezel incarnera à nouveau Jésus. Reviennent également Maia Morgenstern en tant que Bienheureuse Vierge Marie, Christo Jivkov en tant que disciple Jean et Francesco De Vito en tant que disciple Pierre.
En 2016 , Gibson a révélé qu'il travaillait sur le projet depuis plusieurs années lorsqu'il a pris la parole lors de la Harvest Crusade du pasteur évangélique Greg Laurie dans le sud de la Californie.
"Cela s'appelle 'La Résurrection.' Bien sûr, c'est un sujet très vaste et il doit être examiné parce que nous ne voulons pas simplement en faire un simple rendu - vous savez, lisez ce qui s'est passé », a-t-il déclaré.
Caviezel a taquiné le projet en 2020 lors d'une interview avec Breitbart lorsqu'il a déclaré: "Mel Gibson vient de m'envoyer la troisième photo, le troisième brouillon. Ça arrive."
"Cela s'appelle 'La Passion du Christ : Résurrection.' Ce sera le plus grand film de l'histoire du monde", a déclaré Caviezel.
"La Passion du Christ" a rapporté plus de 612 millions de dollars dans le monde avec un budget de production de 30 millions de dollars. Cela en a fait l'un des films indépendants les plus réussis de l'histoire. C'était le premier film R-rated en Amérique du Nord à rapporter autant. Bien qu'il ait été nominé pour trois Oscars lors de la 77e cérémonie des Oscars, il n'a remporté aucun prix.
ROME – Le pape François a rencontré lundi l'archevêque Georg Gaenswein, secrétaire de longue date du pape Benoît XVI, qui a joué un rôle clé dans les récentes funérailles de ce dernier, mais qui a suscité des remous en publiant des mémoires extraordinaires dans lesquelles il règle de vieux comptes, révèle des intrigues de palais et dépeint François sous un jour très défavorable.
Le Vatican n'a fourni aucun détail sur le contenu de l'audience privée, si ce n'est pour dire que cela s'est produit.
Les spéculations sur l'avenir de Gaenswein ont tourbillonné maintenant que son travail principal auprès de Benoît a pris fin après son décès le 31 décembre. Mais des questions ont également été soulevées sur ce que François fera avec Gaenswein après la publication cette semaine de son livre révélateur, "Rien que la vérité : Ma vie à côté du pape Benoît XVI".
Les spéculations sur l'avenir de M. Gaenswein vont bon train maintenant que son travail principal auprès de Benoît XVI a pris fin après le décès de ce dernier le 31 décembre. Mais des questions ont également été soulevées sur ce que François fera de Gaenswein après la publication cette semaine de son livre révélation, "Rien que la vérité : ma vie aux côtés du pape Benoît XVI".
Certains observateurs du Vatican voient le livre comme la première salve d'une nouvelle ère d'attaques anti-François de la droite conservatrice, pour qui Benoît est resté un point de référence nostalgique à la retraite. La mort de Benoît et les révélations post-mortem de Gaenswein ont fait disparaître la façade d'une heureuse cohabitation de deux papes.
Dans le texte, M. Gaenswein révèle des détails jusqu'alors inconnus sur certains des plus gros hoquets et du mauvais sang qui se sont accumulés au cours des dix dernières années pendant lesquelles Benoît XVI a vécu en tant que pape retraité après sa décision de 2013 de prendre sa retraite, le premier pape en six siècles à le faire.
Dans l'une des sections les plus explosives, Gaenswein dit qu'il était "choqué et sans voix" lorsque François l'a essentiellement renvoyé de son travail de jour en tant que chef de la maison papale en 2020 après un scandale autour d'un livre co-écrit par Benoît. François a dit à Gaenswein d'arrêter de venir au bureau et de se consacrer à prendre soin de Benoît, mettant essentiellement fin à son travail de "pont" entre les pontificats.
En imprimant des lettres auparavant secrètes entre les deux papes et en relayant des conversations privées avec les deux, Gaenswein a révélé que François avait refusé les supplications de Benoît de le reprendre. Aigri, Gaenswein a décrit François comme peu sincère, illogique et sarcastique en décidant de son sort, et a déclaré que Benoît XVI s'était même moqué de François lorsqu'il a été informé de la décision.
"Il semble que le pape François ne me fasse plus confiance et fasse de vous mon chaperon", a déclaré Gaenswein citant Benoît.
Gaenswein a également écrit sa consternation que des années plus tôt, François lui ait refusé le droit de vivre dans l'appartement du palais occupé par son prédécesseur. Après une rénovation plus longue que d'habitude, François a donné l'appartement à la place au ministre des Affaires étrangères du Vatican, forçant Gaenswein à continuer à vivre dans le monastère que Benoît appelait sa maison.
L'avenir de Gaenswein reste incertain, et ses mémoires vont certainement compliquer les relations avec le pape actuel qui décidera de son sort. En tant qu'archevêque, il pourrait techniquement être nommé à la tête d'un archidiocèse dans son Allemagne natale. Interrogé sur cette possibilité, le chef de la conférence des évêques allemands a déclaré la semaine dernière que ce n'était pas à lui (de le décider) mais à François. En outre, certains commentateurs du Vatican ont suggéré que Gaenswein pourrait être nommé ambassadeur du Vatican, pour diriger un sanctuaire important ou pour reprendre sa carrière universitaire.
Son livre est susceptible de lui faire gagner des points auprès des critiques traditionalistes de François, puisqu'il fait ce que Benoît a refusé de faire pendant 10 ans et révèle publiquement ce que le défunt pape aurait pensé des décisions de son successeur sur deux questions cruciales : Gaenswein écrit, par exemple, que Benoît pensait que la décision de François de rétablir les restrictions sur la célébration de l'ancienne messe en latin était une "erreur" et que son action auprès des catholiques divorcés et que son approche des catholiques divorcés et remariés civilement était "déroutante".
Il s'intéresse également à quelque chose d'autre lorsqu'il cite François disant qu'avoir Benoît au Vatican, c'était comme avoir un grand-père sage à la maison, vers qui il pouvait se tourner pour obtenir des conseils. Gaenswein a cité Benoît comme notant qu'il n'avait que neuf ans de plus que François et que "peut-être serait-il plus correct de m'appeler son 'frère aîné'".
Gaenswein, un avocat canoniste allemand de 66 ans, s'est tenu aux côtés de Benoît pendant près de trois décennies, d'abord en tant que fonctionnaire travaillant pour le cardinal Joseph Ratzinger de la Congrégation pour la doctrine de la foi, puis à partir de 2003 en tant que secrétaire personnel de Ratzinger. .
Il l'a suivi au palais apostolique lorsque Ratzinger a été élu pape, puis à la retraite lorsque Benoît a démissionné. À ce titre, il est resté le gardien, le confident et le porte-parole de Benoît XVI, et dans le nouveau livre, il semble désireux de remettre les pendules à l'heure pour défendre Benoît et lui-même une fois de plus.
Dans ce document, il ravive de vieilles poussières avec une couverture journalistique de lui ou de Benoît, de tout au type de papier à en-tête qu'il utilisait pour une phrase qu'il prononçait, suggérant qu'il avait gardé une trace de toutes ces années et, avec la mort de Benoît, sentait qu'il pouvait enfin parler. en dehors.
Bien qu'il n'y ait pas de livre de jeu décrivant comment un secrétaire d'un pape à la retraite devrait se comporter, publier un livre dans la semaine suivant sa mort qui critique son successeur, révèle une correspondance privée et nourrit de vieilles rancunes dans des détails finement documentés ne suit certainement pas la réserve typique de Protocole Vatican.
Austen Ivereigh, un biographe de François qui a co-écrit un livre avec lui, a noté dans une série de tweets lundi que le livre de Gaenswein semblait en fait violer une promesse fondamentale que Benoît avait faite lors de sa démission : qu'il obéirait à son successeur.
"Ces révélations sapent le serment de loyauté de Benoît envers François, auquel Benoît s'est tenu rigoureusement ; violer le devoir de confidentialité de Gaenswein envers les deux … et encourager ceux qui cherchent à tort à opposer l'héritage de Benoît XVI à François", a écrit Ivereigh.
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Parmi les révélations, Benoît XVI a découvert Traditionis custodes (le document de François limitant l’usage de la liturgie romaine avant la réforme de 1970 que Benoît avait libéralisé), en feuilletant l'Osservatore romano : "Le 16 juillet 2021, Benoît XVI découvre, en feuilletant L'Osservatore Romano de l'après-midi, que le pape François a publié le motu proprio Traditionis custodes sur l'usage de la liturgie romaine avant la réforme de 1970." Benoît XVI, en particulier, a estimé qu'il était erroné d'interdire la célébration de la messe selon l'ancien rite dans les églises paroissiales, car il est toujours dangereux de coincer un groupe de fidèles pour les faire se sentir persécutés et leur inspirer le sentiment de devoir sauvegarder coûte que coûte leur identité face à « l'ennemi ».
Pour donner beaucoup aux autres, il faut puiser dans son propre cœur; et pour alimenter ce cœur, il faut puiser dans celui de Dieu.
Héroïne catholique lyonnaise renommée à travers le monde, mais curieusement méconnue en France, Pauline Jaricot a contribué au renouveau missionnaire, en inventant l’œuvre de la Propagation de la Foi, devenue aujourd'hui les Œuvres Pontificales Missionnaires, pour collecter des fonds et soutenir la mission.
Jeune fille du XIXe issue d'une famille de riches industriels lyonnais, Pauline Jaricot connaît à 17 ans une conversion fulgurante. Elle invente le Rosaire vivant, la récitation du chapelet, qui rassemble à sa mort 2 millions de personnes priant tour à tour les mystères du rosaire... (Pauline Jaricot, La Mère des missions - paroisse de Saint Vincent en Lignon) (1)
Pauline-Marie Jaricot, née à Lyon (France) le 22 juillet 1799.
Jeune fille, elle fait une chute, tombe malade. Sa mère aurait fait un vœu en offrant sa vie pour la guérison de sa fille.
En 1814, à quinze ans, Pauline fait une mauvaise chute d'un tabouret. Elle est frappée d'une maladie étrange. Elle se met à marcher comme une personne ivre, l'air égaré. Elle a perdu entièrement l'usage de la parole. Sa mère, catholique fervente, a voulu la veiller jour et nuit, en promettant de donner sa vie pour sa fille. Échange mystérieux qui va se produire, en effet. Elle meurt alors que Pauline guérit. Ce deuil fait réfléchir l'insouciante jeune fille.
À la suite d'un sermon de l'abbé Wurtz sur la vanité, Pauline veut rompre avec les mondanités, elle se confesse, abandonne ses bijoux, s'habille comme une ouvrière. Elle fait alors vœu de chasteté de corps et d'esprit, bien qu'elle se rende compte qu'elle n'a pas la vocation religieuse. Halte au chapeaux, aux plumes et aux bijoux. De retour à la maison, elle brûle ses livres romantiques. Elle décide de s'habiller comme les ouvrières en soierie des pentes de la Croix-Rousse. Pauline va porter une sorte de robe monacale de couleur violette, une étroite pèlerine, une coiffe à godrons et de gros socques à courroie de cuir.
À la suite d'une sorte d'illumination survenue le dimanche des Rameaux, en 1817, elle forme un groupe informel "Les Réparatrices du cœur de Jésus méconnu et méprisé."
Un attrait commence à envahir son coeur. C'est la fascination pour les missions lointaines. En Extrême-Orient. Pauline lit régulièrement les Bulletins des MEP (Missions étrangères de Paris) qui parlent d'exploits aux confins du monde. Surnommée l'école polytechnique du martyr, les MEP vont attirer toute l'ardeur évangélisatrice dont la France est capable après le rude hiver révolutionnaire et impérial. Pauline rêve de devenir missionnaire en Chine, un idéal partagé par son frère Philéas qui ne va pas tarder à entrer au séminaire Saint-Sulpice. En 1822, ne pouvant raisonnablement pas suivre les missionnaires, Pauline cherche un moyen concret de soutenir leur périlleuse mission. Le rayonnement de la France est pour elle en lien avec celui de son Seigneur. Elle veut recueillir des aumônes pour la cause des congrégations missionnaires. Dotée d'un étonnant esprit pratique, elle se lance dans l'aventure. "Un soir que je cherchais en Dieu le secours, c'est-à-dire le plan désiré, la claire vue de ce plan me fut donnée et je compris la facilité qu'aurait chaque personne de mon intimité à trouver dix associés donnant un sou chaque semaine pour la Propagation de la Foi". Elle lance la chose avec 200 ouvrières de l'usine de son beau-frère. L'Association de la Propagation de la Foi est née. Elle continuera sans elle, portée par un succès qui la dépasse. L'œuvre jouera un rôle de première importance dans le développement du mouvement missionnaire français au XIXe siècle. (Voir les Missions catholiques au XIXe et au XXe siècles). À la fin du XIXe siècle, l'œuvre sera présente dans tous les pays de la Chrétienté.
En 1835, Pauline achète le domaine "sis 24 montée Saint-Barthélemy" (aujourd'hui le Centre Scolaire aux Lazaristes) qu'elle rétrocède aux Frères des Écoles chrétiennes en 1839.
Sérieusement malade du cœur, elle va en pèlerinage à Mugnano, sur la tombe de sainte Philomène. Elle est d'abord reçue à Rome par le pape Grégoire XVI et lui demande si, au cas où elle reviendrait guérie, ce serait un miracle suffisant pour faire avancer la cause de la sainte. Le souverain pontife répond que oui, persuadé qu'il a affaire à une mourante et qu'il ne faut pas lui refuser cette consolation, comme il le confie en italien à des religieuses présentes. Elle arrive à Mugnano après un voyage épuisant dans la chaleur du mois d'août. C'est la veille de la fête de la sainte et la foule des pèlerins se presse ; le lendemain, elle communie et défaille : on la croit morte mais elle reprend ses esprits et demande qu'on la porte jusqu'au tombeau de la sainte, et c'est alors qu'elle se trouve miraculeusement guérie. Le supérieur du couvent fait sonner les cloches pour annoncer la nouvelle tandis que la foule exulte. Après avoir passé quelques jours à Mugnano en prières de remerciements, elle retourne à Rome où le pape approuve son œuvre et lui donne sa bénédiction.
Le Curé d'Ars se serait écrié : "Ah ! mes frères, je connais, moi, une personne qui sait bien accepter les croix, des croix très lourdes, et qui les porte avec un grand amour. C'est Mlle Jaricot." (Monseigneur Jules de Trannoy, Marie-Pauline Jaricot et l'Œuvre pontificale de la Propagation de la Foi, Xaveriana, 15ième série, n° 177, Louvain, Belgique, 1946, p. 27.)
Et si la mission de Pauline se trouvait aussi à Lyon ?
Lyon est une ville mariale à travers ses premiers évêques comme saint Pothin et saint Irénée, Saint Pothin ayant emporté cette belle image de la Vierge qui a été à l'origine de cette piété mariale. Lyon sera encore à l'origine de la dévotion à l'Immaculée conception. C'est la seconde Rome pour son culte pour Marie. Et c'est de Lyon que vient Pauline et son Rosaire vivant. La sainte Vierge est vraiment la reine de Lyon et garde sous sa protection ceux qui se recommandent à elle. On peut dire que la sainte Vierge a choisi cette auguste cité pour être dès les premiers siècles un des berceaux de la piété mariale qui s'est épanouie dans notre pays. (2)
Cette prise de conscience s'impose peu à peu à Pauline à force de côtoyer l'industrie de la soie. La Révolution industrielle, venue d'Angleterre, n'a pas attendu les livres de Karl Marx pour qu'on voie les ravages s'étendre de l'autre côté de la Manche. La machine, ce monstre chaud dans les mains d'entrepreneurs avides, tend à dévorer la main d'oeuvre qui se presse dans les villes. Mais l'homme n'est pas une simple "force de travail à vendre". Bref, un prolétaire. En référence au statut de citoyen romain pauvre qui n'existait que par ses enfants qu'il devait nourrir. En vérité, sous la Restauration, le capitalisme industriel avance sans rencontrer de sérieux obstacles. Seuls quelques catholiques - minoritaires - commencent à s'émouvoir de la condition de ces ouvriers que certains transforment en chair à capital.
C'est le cas d'Alban de Villeneuve Bargemon qui dénonce l'exploitation manufacturière : "Ce qui frappe le plus tout homme animé d'un esprit de justice et d'humanité dans l'examen de la classe ouvrière, c'est l'état de dépendance et d'abandon dans lequel la société livre les ouvriers aux chefs et aux entrepreneurs des manufactures. C'est la faculté illimitée laissée à des capitalistes spéculateurs de réunir autour d'eux des populations entières pour en employer les bras suivant leur intérêt."
Lyon est la première ville ouvrière de France. L'arrivée des métiers à tisser de grande taille révolutionne le travail de la soie. On s'installe dans les anciens couvents de la Croix-Rousse, aux plafonds très élevés. C'est le quartier des "Canuts", des ouvriers qui travaillent quatorze, quinze heures par jour et qui n'arrivent pas à faire vivre leur famille. Des familles où le père, la mère et les enfants sont obligés de travailler pour survivre. Au milieu du siècle, on compte environ 40 000 compagnons lessivés par les ignobles conditions de travail. La révolte gronde. Pauline Jaricot conserve des principes justes. Alors que très souvent, ceux qui s'intéressent à la classe ouvrière tombent dans certains travers des penseurs socialistes, elle ne cède jamais aux erreurs de son temps. Pauline Jaricot évite de tomber et dans l'erreur libérale et dans l'erreur socialiste. Au moment des insurrections des Canuts en 1831, 1834, 1848-1849, Pauline se réjouit de la décision du préfet de Lyon d'accepter l'idée d'un tarif, pour garantir un salaire minimum, le pouvoir d'achat des Canuts s'étant fortement dégradé. Elle fait distribuer des médailles aux Canuts et aux militaires chargés de la répression; elle se tient aux antipodes du courant violent socialiste. Et la grande erreur de beaucoup de catholiques sociaux c'est de se laisser prendre par l'action sociale au point de négliger l'action spirituelle, Pauline pense que si l'on mène une action sociale qui n'a pas le fondement chrétien, si on laïcise le combat social, cette action sociale est vouée à l'échec : on ne fera pas mieux que les libéraux ou que les socialistes !
En 1841, Pauline décide de consacrer toute sa fortune à la création d'un centre industriel. Elle achète une usine avec un bâtiment attenant pour loger les familles et à côté une école et une chapelle. Pour lancer cette aventure, Pauline a confié la somme de 700 000 francs-or à des hommes d'affaires. (3)
Statue Mgr Giraud, Cathédrale Notre-Dame de Grâce de Cambrai
Mgr Giraud, évêque de Rodez, se voit attribuer le siège de Cambrai, redevenu archevêché après la mort de Mgr Belmas. Son mandement de 1845 Sur la loi du travail s'en prend à cet édifice d'orgueil et d'ambition qui "s'élève sur les débris d'intelligences abaissées, de santés ruinées, de consciences perverties, d'âmes immortelles perdues pour l'éternité." Il écrit une page vengeresse contre l'injustice des salaires et les odieuses conditions de travail :"Pour tout dire en un mot, la religion proteste contre cette exploitation de l'homme par l'homme qui spécule sur son semblable comme un vil bétail, ou comme sur un agent et un pur instrument de production; qui calcule froidement jusqu'à quelles limites ont peu ajouter à sa tâche, sans qu'il tombe écrasé sous le poids; qui suppute goûte à goûte ce que des ruisseaux de sueur peuvent lui rapporter d'or, pareille à ces vampires que la sombre imagination des enfants de la Germanie nous représente s'abattant sur des corps pleins de force et de vie, et n'abandonnant leur proie qu'après lui avoir tirée toute la moëlle de ses os et tout le sang de ses veines!" Ainsi, trois ans avant le Manifeste du Parti communiste, Mgr Giraud dénonce "l'exploitation de l'homme par l'homme". Il a emprunté l'expression aux catholiques sociaux qu'il cite dans son mandement : Villeneuve, de Coux, Rousseau. Dans les années 1840-1841, Louis Rousseau écrivait : "L'état normal de la civilisation consiste dans la lutte du principe spirituel qui tend incessamment à éliminer de la société l'élément païen, c'est-à-dire l'exploitation de l'homme par l'homme, contre le principe matériel qui tend à retenir cet élément subversif." (J. TOUCHARD, Aux Origines du catholicisme social, Louis Rousseau, A. Colin, 1968, p. 151, note 126.) Aux ouvriers de Lyon, dont la condition est particulièrement dure, Mgr de Bonald s'adresse dès son arrivée en juillet 1840. Dans son mandement de Carême de 1842, l'archevêque de Lyon proteste contre les économistes qui ne voient dans l'ouvrier que son utilité et son rendement. Il montre la caractère impitoyable de la production industrielle et l'asservissement auquel elle condamne les ouvriers. En 1847, il réclame "une justice rigoureuse pour proportionner le salaire au labeur." La plupart de ces interventions épiscopales dénoncent en un vigoureux langage, l'exploitation des ouvriers par un salaire insuffisant, blâment la condition qui leur est faite et qui constitue un attentat permanent contre leur conscience religieuse (travail le dimanche), mais aussi contre leur santé, contre leur intelligence. Ils réclament un salaire juste. Ils protestent vigoureusement contre tout ce qui porte atteinte à la dignité de l'homme. (4)
Les encycliques sociales de Léon XIII viendront plus tard. Nous sommes ici au milieu du XIXe siècle et l'idée vient à Pauline de réunir quinze personnes qui feront des petits dons qui alimenteront un capital destiné à l'achat d'une entreprise par des ouvriers co-gestionnaires de l'entreprise. Elle crée la coopérative ouvrière. Les ouvriers possèdent des intérêts dans cette entreprise et se versent des salaires justes avec des horaires sociaux. L'idée plaît à un banquier qui fait partie du Rosaire vivant, et il en parle à ses associés. Ces banquiers parlent à Pauline d'une usine industrielle qui a fait faillite et qui pourrait être rachetée à un très bas prix. Ils en parlent à Pauline qui leur fait confiance. Pauline en parle elle-même à ses amis et donne l'argent aux banquiers. Malheureusement, ces banquiers escrocs vont se servir de cet argent à leur propre service. Et l'argent de Pauline va fondre comme neige au soleil. Si bien qu'elle se retrouve endettée et ruinée, avec sur la conscience tous les braves gens qui lui font confiance et qui lui ont donné de l'argent, parfois de l'argent qui leur était nécessaire. C'est ainsi que Pauline va vivre le martyre du surendettement, et des créanciers vont la poursuivre jusqu'à la fin de sa vie.
Elle peut se déclarer en faillite et disparaître, mais sa conscience morale lui dit que jusqu'au bout elle devra rembourser. Il y a eu malversation et elle prend sur elle. Des amis qui la soutenaient avant commencent à se détourner d'elle de plus en plus, et sa réputation commence à en pâtir. Elle, qui jusqu'ici était admirée pour les deux oeuvres qu'elle avait créées (la Propagation de la foi et l'oeuvre du Rosaire) et maintenant elle se met à être considérée comme quelqu'un de malhonnête. De plus, sa santé ne s'améliore pas, ses jambes sont de plus en plus enflées. Elle se demande comment faire pour rembourser ceux qui lui ont donné de l'argent pour son projet. Elle se dit que la meilleure façon est de faire des tournées en France pour faire participer les gens. Elle en parle à Mgr Villecourt, évêque de La Rochelle et qu'elle a bien connu à une certaine époque à Lyon, lui écrit ceci, avec sa bénédiction : "Agissez sans écouter les cris de la nature, sollicitez des aumônes au nom de Jésus-Christ."
La Providence veille sur elle. Le Curé d'Ars lui envoie une jeune femme, une femme très simple, une femme de la campagne qui rentre à Lorette et qui se met de tout son coeur au service de Pauline Jaricot. Elle s'appelle Marie Dubouis. Et bien qu'elle lui ait dit au début "Mais c'est une folie, restez donc ici, vous n'avez rien pour réussir tout cela." (ce tour de France). Mais Maria va suivre Pauline fidèlement toute sa vie, et être un appui un peu comme l'ange qui soutient Jésus lorsqu'il est à l'agonie au jardin des Oliviers.
Pauline récolte de l'argent, mais elle le fait de manière très strict. Ce qui est donné pour l'oeuvre de la mission reste pour l'oeuvre de la mission. Ce qui est donné pour renflouer l'entreprise qui a fait faillite, c'est pour rembourser ses créanciers. Il n'y a pas de mélange, il n'y a pas de prise d'intérêt. Si bien qu'elle récolte beaucoup pour Dieu et très peu pour elle, si bien qu'elle restera jusqu'au bout endettée. Des missionnaires écrivent du monde entier à Pauline pour la remercier : "C'est grâce à ce que vous faites que nous pouvons continuer nos missions." Elle ne garde rien pour elle, là, de cet argent qui arrive pour le coup en quantité.
En 1859, en plein hiver, Pauline passe une dernière fois à Ars. Le Curé d'Ars est dans son Confessionnal, comme d'habitude. On lui annonce que Melle Jaricot est là. Il sort et consacre une heure à Pauline et lui demande: "Où en êtes-vous de vos persécuteurs et de vos persécutions ?" Et elle lui demande: "Mon Père, dites-moi ce que je dois faire, je dois rembourser mes dettes, je ne veux pas laisser les pauvres gens qui m'ont fait confiance, sans les rembourser. Que faire ? Je fais ce que je peux, et je n'y arrive pas." Le Saint Curé d'Ars lui dit: "Acceptez courageusement cette cruelle épreuve, vous ne pouvez pas l'impossible. Laissez parler et agir ceux qui ont résolu de vous perdre aux yeux des hommes. Ils ne peuvent empêcher le Bon Sauveur d'être à vous." Et il bénit Pauline en lui donnant une petite croix, où est marqué : "Dieu seul pour témoin, le Christ pour modèle, Marie pour soutien, et puis rien. Rien qu'amour et sacrifice." Elle ne reverra jamais le Curé d'Ars qui meurt six mois plus tard, usé par son ministère, tout consacré aux âmes. Et elle retourne à Lorette, où elle recommence le service de l'oeuvre du Rosaire avec les conseils spirituels et le Bulletin mensuel.
À un moment donné, le cardinal Villecourt, en voyant tout ce qui arrive à Pauline, cette impossibilité de la faire sortir de cette misère, dira : "Manifestement, il y a quelque chose qui n'est pas normal, quelque chose qui dépasse les forces de l'homme." On dirait qu'il y a dans sa vocation quelque chose comme celle d'une âme victime. (5)
Pauline décède le 9 janvier 1862 dans la misère et dans l'indifférence générale, déconsidérée, spoliée de son œuvre (d'après Yannick Essertel). Elle fut inhumée dans le caveau familial, au cimetière de Loyasse, avant que sa dépouille ne soit transférée en 1922 dans l'église Saint-Nizier, près de l'autel de la Vierge dans le transept sud. Quant à son cœur, il se trouve dans l'église Saint-Polycarpe.
Une vingtaine d'année après la mort de Pauline Jaricot, le Père Luc Marquet, dominicain qui était chargé d'étudier ses écrits et son oeuvre, a déclaré sous la foi du serment :
"Depuis sainte Catherine de Sienne, je ne connais rien de pareil comme action sur l'Église. Dieu a confié à Pauline la tâche de rebâtir un édifice social brisé par la Révolution française. Le Rosaire vivant se compose des quinzaines, c'est-à-dire un groupe de quinze personnes où chacun s'engage à réciter chaque jour une dizaine du Rosaire. Quant au mystère à méditer pendant cette dizaine, une fois par mois on se réunit pour le tirer au sort." (6)
Dans son Bref de 1881, le pape Léon XIII rend hommage à Pauline Jaricot, sous le triple point de vue de la propagation de la foi, du Rosaire vivant, et de son action en faveur des ouvriers. (7)
Le pape Jean XXIII la déclare vénérable en 1963, en proclamant l'héroïcité de ses vertus. Sa mémoire est fixée au 9 janvier. (8)
C'est le 18 juin 1930 que Pie XI traçait le Placet Achilleo au bas du document qui introduisait en Cour de Rome la cause de béatification de Marie-Pauline Jaricot, fondatrice de la Propagation de la Foi.
Lors du 150ème anniversaire de la mort de Pauline Jaricot en 2012, les médias ont parlé de Pauline. Le postulateur de la cause de béatification de Pauline-Marie Jaricot, François Duthel pense qu’à cette occasion, "Lyon a redécouvert Pauline Jaricot". Quelle Pauline ? Assurément, pas celle qui fréquentait les pentes de la Croix Rousse. (9)
"Je tombai, écrit-elle, comme l'homme descendant de Jérusalem à Jéricho, entre les mains de voleurs."
"J'ai aimé Jésus-Christ plus que tout sur la terre, et pour l'amour de Lui, j'ai aimé plus que moi-même tous ceux qui étaient dans le travail ou la douleur", écrit Pauline. Sur l'autel du capitalisme débridé, elle a perdu et sa réputation et sa santé. (10)
Jean-Paul II a reconnu la sainteté de Pauline Jaricot dans une lettre à l’archevêque de Lyon, le futur cardinal Louis-Marie Billé, à l’occasion du bicentenaire de la naissance de Pauline-Marie Jaricot, célébré du 17 au 19 septembre 1999, à Lyon et à Paris. Il souligne notamment sa spiritualité "eucharistique": "Très tôt, écrit-il, elle manifesta son désir de devenir une 'Eucharistie vivante'."
"Comme l’attestent les nombreux cahiers qu’elle a laissés, écrit Jean-Paul II, c’est dans une profonde et intense vie spirituelle qu’elle trouvait son énergie pour la mission. Sa grande initiative de prière, le « Rosaire vivant », révèle son amour pour la Vierge Marie, qui l’a poussée à venir habiter à l’ombre de la basilique Notre-Dame de Fourvière. Sa vie quotidienne était illuminée par l’Eucharistie et par l’adoration du Saint-Sacrement. Très tôt, elle manifesta son désir de devenir une « Eucharistie vivante », d’être remplie de la vie du Christ et de s’unir profondément à son sacrifice, vivant ainsi deux dimensions inséparables du mystère de l’Eucharistie: l’action de grâce et la réparation. C’est ce qui a fait dire au Curé d’Ars: « Je connais quelqu’un qui a beaucoup de croix et de très lourdes, et qui les porte avec un grand amour, c’est Mademoiselle Jaricot ». Sa spiritualité est marquée par son désir d’imiter le Christ en toutes choses. » (11)
La congrégation pour les causes des saints a rendu public le 27 mai 2021 un décret reconnaissant un miracle attribué à la vénérable Pauline-Marie Jaricot et qui ouvrait la voie à sa béatification.(12)
Après 161 ans de conservation naturelle, le cœur de Pauline Jaricot est demeuré en bon état. À l’occasion de la rénovation du reliquaire de la religieuse lyonnaise pour sa béatification le 22 mai 2022, le Diocèse de Lyon en a confié le cœur momifié à une équipe de chercheurs de l’université Paris-Saclay menée par Philippe Chartier, médecin légiste et paléopathologue.
Le 3 février 2023, l’équipe de recherche pluridisciplinaire publie ses résultats en accès libre dans la revue scientifique l'International Journal of Molecular Sciences.
Le cœur de la religieuse a été prélevé peu de temps après son décès
Paradoxalement, Pauline Jaricot était connue pour sa santé fragile. Victime d’un anévrisme et souffrant de palpitations douloureuses, elle rend visite au Pape Grégoire XVI en 1835 à Rome pour soulager sa souffrance. Elle en serait ressortie guérie deux semaines plus tard, selon différents textes rédigés durant sa vie. En 1862, l’année de son décès, elle tombe particulièrement malade. Livide selon les écrits ayant suivi sa mort, elle crache du sang et souffre d’une importante lésion mammaire. À sa mort, son cœur est immédiatement extrait de son corps par un chirurgien, puis scellé dans un reliquaire en argent. En 2021, l'organe est retrouvé en excellent état de conservation après ouverture du reliquaire par Stéphane Crevat, spécialisé dans la restauration d’objets historiques. Comment expliquer cette étonnante préservation ? […] [L]'analyse du cœur de Pauline Jaricot ne montre aucune trace d’embaumement ou autre technique de conservation. […] Les mystères de la miraculeuse conservation du cœur de Pauline Jaricot, et de la cause de son décès n’ont pu être élucidés par cette analyse.(13)
Le 22 mai 2022, la vénérable Pauline-Marie Jaricot, fondatrice du Rosaire Vivant et inspiratrice du père Eyquem pour la création des Equipes du Rosaire, a été béatifiée à Lyon, qui était la paroisse de sa famille.(14)
(2) Jacques BUFFET, Pauline-Marie Jaricot, Le rosaire vivant, Cinquième colloque marial organisé par le prieuré de Lyon de la FSSPX, le 1er décembre 2012 au Palais de la Mutualité à Lyon
(3) Samuel PRUVOT, Nos Ancêtres les Saints, Petite histoire de la France missionnaire, Cerf, Paris 2017, p. 95-109
(4) Paul CHRISTOPHE, 2000 ans d'Histoire de l'Église, Nouvelle Édition Mame Desclée, Paris 2017, p. 929-930
Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l'enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l'ange lui avait donné avant sa conception "Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus." (Luc 1,31). Le Catéchisme de l’Église Catholique ajoute que "Jésus veut dire en hébreu : “Dieu sauve ”. Lors de l’Annonciation, l’ange Gabriel lui donne le prénom de Jésus, exprimant à la fois son identité et sa mission" (CEC 430).
C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : "Jésus Christ est Seigneur" à la gloire de Dieu le Père.
Les premiers disciples vont vénérer le nom de Jésus. Pierre l’invoque pour guérir l’infirme qui se trouvait à l’entrée du temple de Jérusalem (Ac 3,6). Dans les prières, dans leurs louanges, ils ne cessaient d’invoquer le nom de Jésus qui leur avait donné son Esprit. "Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père." (Col 3, 17). "Ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera." (Jn 16, 23).
Les pharisiens et docteurs de la loi ont voulu empêcher les Apôtres de prier au Nom de Jésus : "Ayant rappelé Pierre et Jean, ils leur interdirent formellement de parler ou d’enseigner au nom de Jésus" (Ac 4, 17-18). Mais ceux-ci refusent de cesser de prononcer ce saint Nom, car ils savent qu’il n’y a de salut en aucun autre : "En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver" (Ac 4, 11-12).
Au cours des siècles les chrétiens sont restés attaché au nom de Jésus et le prierons en l’appelant affectueusement par son nom.
Au Moyen-Age, la période de St François était particulièrement sensible à cette forme de piété. François lui-même aimait répéter le nom de Jésus comme nous le rappelle Celano : "le nom de Jésus était à ses lèvres doux comme le miel." (2C199).
Rien d’étonnant, donc, que parmi ses disciples, un frère, St Bernardin de Sienne développe une forme de prière qui consiste à répéter le Nom de Jésus le plus souvent possible durant la journée. Il nous a laissé un sigle qui reprend Le nom de Jésus en grec : IHS (IH-SOUS, interprété en latin par Iesus Hominum Salvator), bien souvent repris sur les portes de nos tabernacles et sur nos croix. Saint Bernardin de Sienne favorise une véritable dévotion pour ce "Saint Nom de Jésus" dont il fait représenter les initiales sur un tableau qu’il montre lors de ses prédications. Les conversions se multiplient et la vénération se répand dans toute la péninsule italienne.
Elle est encore renforcée lorsque saint Ignace de Loyola choisit le nom de Jésus pour celui de sa compagnie, dont le rayonnement rejaillit bientôt sur toute la chrétienté.
Au XVIIIe s., le pape Innocent XIII fait du Saint Nom de Jésus une fête de l’Église universelle que le pape Pie X fixe au deuxième dimanche après l’Épiphanie.
Ô Seigneur, notre Dieu, qu'il est grand ton nom par toute la terre ! Jusqu'aux cieux, ta splendeur est chantée
par la bouche des enfants, des tout-petits : rempart que tu opposes à l'adversaire, où l'ennemi se brise en sa révolte.
A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas,
qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui, le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?
Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu, le couronnant de gloire et d'honneur ;
tu l'établis sur les oeuvres de tes mains, tu mets toute chose à ses pieds :
les troupeaux de boeufs et de brebis, et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, tout ce qui va son chemin dans les eaux.
R/ O Seigneur, notre Dieu, qu'il est grand ton nom par toute la terre !
"Ce que j'ai dit auparavant à mes compatriotes, je le dis maintenant à tous ceux qui, dans l'Église, ont été affectés à mon service: restez fermes dans la foi! Ne vous laissez pas troubler! Il semble souvent que la science - les sciences naturelles d'une part et la recherche historique (en particulier l'exégèse des Saintes Écritures) d'autre part - soient capables d'offrir des résultats irréfutables en contraste avec la foi catholique. J'ai vécu les transformations des sciences naturelles depuis longtemps et j'ai pu voir comment, au contraire, des certitudes apparentes contre la foi se sont évanouies, se révélant être non pas des sciences, mais des interprétations philosophiques ne relevant qu'en apparence de la science; tout comme, d'autre part, c'est dans le dialogue avec les sciences naturelles que la foi aussi a appris à mieux comprendre la limite de la portée de ses revendications, et donc sa spécificité. Depuis soixante ans, j'accompagne le chemin de la théologie, en particulier des sciences bibliques, et avec la succession des différentes générations, j'ai vu s'effondrer des thèses qui semblaient inébranlables, se révélant de simples hypothèses: la génération libérale (Harnack, Jülicher etc.), la génération existentialiste (Bultmann etc.), la génération marxiste. J'ai vu et je vois comment, à partir de l'enchevêtrement des hypothèses, le caractère raisonnable de la foi a émergé et émerge encore. Jésus-Christ est vraiment le chemin, la vérité et la vie - et l'Église, avec toutes ses insuffisances, est vraiment son corps."
Si quelqu'un ne croit pas que la Sainte Vierge Marie est la Mère de Dieu, celui-là est un étranger à la Divinité.
Saint Grégoire naît dans le foyer de Grégoire l'Ancien, un juif converti en 325 qui deviendra évêque.(1)
Lors d'un voyage entre Alexandrie et Athènes, son bateau est pris dans une tempête au cours de laquelle il pense mourir. Cet événement marque un tournant dans sa vie : Grégoire redoutant de mourir non baptisé, fait la promesse de se consacrer à Dieu s'il survit, comme il l'explique dans ses écrits : "À toi j'étais auparavant, tien je suis maintenant. Pour toi je vivrai si j'échappe à ce danger ! Ton disciple est tombé dans la tempête : dissipe ce songe, ou viens marchant sur l'eau et que cette horreur cesse."(2)
Il rencontre Basile de Césarée à Athènes en 350, lors de leurs études. C'est leur foi en Dieu dans une école où de nombreux païens étaient présents et un même désir de perfection qui désormais lient ces deux étudiants d'une grande amitié. Durant ces premières années d'études à Athènes, Grégoire joue probablement un rôle de tuteur ou de professeur auprès de Basile.(3)
Grégoire assiste Basile de Césarée dans la rédaction des règles morales et ascétiques qui sont à la base de la législation monastique de l'Église orthodoxe.
Il garde durant toute sa vie la conviction que le christianisme et la culture ne s'opposent pas, mais sont parfaitement conciliables. Il s'oppose ainsi vivement à l'empereur Julien qui, dans un édit, interdit aux grammairiens et rhéteurs chrétiens d'enseigner les lettres classiques. Pour Grégoire, la sagesse et la culture sont universelles, elles n'appartiennent pas à une civilisation, aux Égyptiens ou aux Grecs, mais viennent à tous puisqu'elles viennent de Dieu. Les chrétiens doivent donc "dérober", acquérir et assimiler toutes les richesses des cultures grecques ou égyptiennes en rejetant ce qui relève de l'idolâtrie. L'attitude de Julien, qui vise à exclure les professeurs chrétiens de l'enseignement et donc à marginaliser l'apprentissage, est fermement dénoncée.
Il est ordonné contre son gré évêque de Sasimes par Basile (372), mais il est empêché de prendre possession de son siège épiscopal par l'évêque arien de Tyane, Anthime ; il reste chez son père, devenant ainsi le premier évêque auxiliaire de l'Église.
À la mort de son père en 374, il décide de se retirer pour mener une vie cénobitique à Séleucie d'Isaurie, à plus de cinq cents kilomètres de Nazianze. Il y mène pendant quatre ans une vie cénobitique.
Il est invité à Constantinople, où il prend part à la lutte contre l'arianisme et contre les divisions de l'Église de Constantinople. Partisan de la doctrine du concile de Nicée (325), il cherche à défendre la place de l'Esprit Saint dans la théologie orthodoxe. Après un temps de réflexion, il décide de renoncer à la vie anachorétique : "J'étais possédé par le désir des livres divins et par la lumière de l'Esprit qui réside dans la contemplation de la Parole, chose qui ne s'accomplit pas dans le désert et son calme."
Le premier janvier 379, Basile de Césarée meurt. Grégoire écrit alors une lettre célèbre au frère de son ami, Grégoire de Nysse, où il dit son émotion. Il prononcera plus tard un éloge funèbre, dans lequel il donne une description détaillée de Basile.
L'empereur Théodose Ier impose Grégoire de Nazianze comme évêque de Constantinople.
Il préside le concile de Constantinople (381). Le concile de Nicée en 325 avait omis de parler de la nature divine de l'Esprit Saint ; or, cette question fait débat entre les évêques, surtout pour Grégoire de Nazianze qui veut que l'on reconnaisse la nature divine du Saint Esprit. Sa position doctrinale repose sur la formule de l’homoousios (consubstantialité du Père, du Fils et du Saint-Esprit, selon le credo de Nicée). En analysant les Écritures, Grégoire de Nazianze affirme que l'Esprit Saint est de nature divine dans la mesure où il est défini comme un être actif. Cette définition implique donc qu'il ne soit pas considéré comme un attribut de Dieu, comme le prétendent certains théologiens de l'époque. Comme l'Esprit Saint parle, sépare, agit, cela signifie donc qu'il est essence. Comme il n'est pas une créature de Dieu, et que les chrétiens affirment être baptisés en Lui, cela implique donc que nous sommes baptisés en Dieu, donc que l'Esprit Saint est Dieu.(4) Les évêques au concile utilisent une autre formule, l’ekporeuomenon (expression selon laquelle l'Esprit Saint procède du Père). Cette formule est une vision minimaliste, qui pouvait être fragilisée par certains théologiens ariens. Cependant, même si la formule de Grégoire n'est pas consacrée, le concile de Constantinople reconnaît ouvertement, même si c'est de façon minimaliste, la divinité de l'Esprit Saint.
Face aux théologiens ariens qui nient la divinité de l'Esprit Saint dans la mesure où il n'y a pas d'affirmation de la divinité de l'Esprit Saint dans la Bible, Grégoire défend l'existence d'une révélation progressive des dogmes dans la période post-apostolique (5), et montre qu'il existe dans la Bible de nombreux passages parlant de la présence de l'Esprit Saint, tant dans la liturgie que dans la narration (Isaie Chapitre 11, verset 2-3 : "L'Esprit de l'Éternel reposera sur lui : Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l'Éternel." ; Psaumes 142, 10 ; 50,12-14 ; Épître aux Romains 8,9 ; Première épître aux Corinthiens 2, 16, Ex 61,1, 2 Co 3, 17 ; Actes des apôtres 2, 3.)
Face à l'impossibilité de pouvoir influencer davantage les pères du concile, Grégoire démissionne alors que les débats sont loin d'être achevés (381). En partant, il écrit un discours virulent contre les membres du concile de Constantinople et sur l'importance donnée à l'apparence(6) : "J'ignorais qu'il fallût rivaliser avec les consuls, les préfets et les généraux... J'ignorais qu'il me fallût prendre le bien des pauvres pour vivre dans le luxe et la bonne chère... et porter aux autels l'odeur des festins. J'ignorais qu'il fallût me montrer sur les chars... promener par la ville un grand train et forcer la foule craintive à se ranger des deux côtés de ma route, comme elle le fait au passage des bêtes!"(7)
Chassé de Constantinople, il retourne à Nazianze, où il écrit de nombreuses lettres et discours en faveur notamment de la thèse qui considère l'Esprit Saint comme l'une des personnes de la Trinité. Il défend avec beaucoup d'ardeur la divinité du Verbe, ce qui lui vaut d'être appelé le Théologien. La théologie trinitaire n'étant pas alors bien définie, le rôle de Grégoire de Nazianze est extrêmement important, car il a permis de la définir et de la développer.
Il finit solitaire, composant d'admirables poèmes que la liturgie utilise encore.
Il meurt le 25 janvier 390.
Grégoire est très vite considéré comme un saint, même s'il n'y a jamais eu de canonisation, cette procédure naît au Xe siècle. Il est reconnu comme l'un des grands théologiens qui sont encore actuellement vénérés tant par les Églises orthodoxe que catholique et à ce titre honoré du titre de "Docteur universel". Il est considéré avec Basile de Césarée et Grégoire de Nysse comme l'un des trois "pères cappadociens". Les orthodoxes lui ont donné l'un de ses titres les plus prestigieux, celui de "Grégoire le Théologien".
Il est enfin considéré comme un Père de l'Église et est proclamé "Docteur de l'Église" par le pape Pie V en 1578.
Grégoire de Nazianze, Docteur de l'Église, est le premier après saint Jean à avoir été surnommé le "Théologien" pour la profondeur de ses discours sur Dieu.
Dans le calendrier liturgique catholique, la fête de Grégoire de Nazianze est célébrée le 2 janvier.
PRATIQUE : Demandons la grâce d'une foi forte en la virginité de Marie.(8)
Sources : (1) ; (2) Mgr Hilarion ALFEYEV (traduit du russe par Alexandre Siniakov), Le chantre de la Lumière, Introduction à la spiritualité de saint Grégoire de Nazianze, Paris, Édition du Cerf, coll. Théologies, août 2006, p. 17 ; J.-P. MIGNE, Patrologiae cursus completus, coll. Series graeca, 37, 1043 ; (3) ; (4) Jean BERNARDI, Saint Grégoire de Nazianze, Paris, Édition du Cerf, coll. Initiations aux pères de l'Église, mars 1995, p. 226 ; (5) Mgr Hilarion ALFEYEV, ibid., p. 229 ; (6) Mgr C. LAGIER, L'orient chrétien, Des apôtres jusqu'à Photius, Paris, L'Œuvre d'Orient, 1935-1950, réimpr. deuxième édition, p. 175 ; (7) Discours 42-43, Paris, Éditions du Cerf, coll. Sources chrétiennes, septembre 1992 ; (8)
"J’ai la douleur de vous annoncer que le pape émérite, Benoît XVI, est décédé aujourd’hui à 9h34 heures au Monastère Mater Ecclesiae, au Vatican". Communiqué de la salle de presse du Saint Siège. Que Dieu accueille son serviteur dans la paix éternelle. (Source)
Nous retenons de Benoit XVI le Motu proprio Summorum pontificum qui permit la libéralisation de la messe tridentine célébrée par les traditionalistes jusque-là.
"N'y voyez aucune superstition. La foudre est un phénomène naturel qui n'a pas de signification", peut-on lire justement dans ce message sur le Forum catholique, que nous partageons. "Cependant, la coïncidence entre ce phénomène naturel et cet acte inattendu et suspect (la crise bancaire immédiatement résolue après le retrait du Pape) est un fait marquant qui ne m'a jamais quitté. C'est très subjectif, je le sais bien, mais il n'est pas interdit d'exprimer pour une fois un sentiment personnel, surtout en ce deuil et en cette fin d'année."
"À ce sujet, il est également remarquable que le Pape soit passé de vie à trépas le 31 décembre, jour de la fête du pape saint Sylvestre Ier. Je ne veux pas y voir d'autre signe que celui-ci : l'espérance que Benoit XVI [lui qui a écrit la déclarationDominus Iesussur l'unicité et l'universalité de Jésus-Christ et de son Église. NdCR.] rejoigne les saints papes dans l'éternité bienheureuse, l'espérance qu'un saint pape gouverne l'unique Église saintement, selon la volonté du Tout-Puissant, pour sa plus grande gloire et pour notre salut."
"Mes enfants, c’est la dernière heure et, comme vous l’avez appris, un anti-Christ, un adversaire du Christ, doit venir." Première épître de S. Jean (Source : Le Forum catholique )
La société moderne formule une croyance anti-chrétienne antichrist et punit ceux qui lui résistent avec l'excommunication sociale.
Ariane Bilheran, psychoclinicienne, évoque sur Putsch Média le "règne du mensonge", la disparition du droit, la culpabilité de citoyens via leur intention d'injecter tout le monde (volonté et conscience des conséquences de leurs actes), et la responsabilité des médias dans la "fraude" totalitaire du moment Covid.
Charbel Makhlouf (ou simplement Saint Charbel), naît Youssef (joseph en arabe) Antoun Makhlouf à Bekaa Kafra (Liban Nord) le 8 mai 1828, l'un des cinq enfants d'une famille pauvre d'un village isolé dans les collines du Liban, fervents catholiques maronites dont les parents comprenaient des prêtres et des moines.
Après sa mort plusieurs personnes ont vu des lumières mystérieuses au-dessus de sa tombe, et depuis l'endroit est devenu un très important site de pèlerinage.
Saint Charbel, surtout depuis sa mort, est un thaumaturge célèbre dont on ne compte plus les miracles, dont beaucoup ont fait l'objet d'études médicales sérieuses.[1]
Youssef gardait le petit troupeau d'animaux de sa famille quand il était jeune. Dès l'enfance sa vie a révélé un appel à "porter fruit comme un Cèdre noble du Liban". Il reçut une éducation très pieuse, qui lui donna la passion de la prière. Pendant que les bêtes se reposaient il s'agenouillait longuement dans une petite grotte, transformée en oratoire, et priait devant une image de la Vierge Marie qui ne le quittait jamais.
À la suite de ses deux oncles ermites, qui s'étaient retirés au monastère de Saint-Antoine de Qozhaya (Nord-Liban) il aspire de plus en plus à la vie érémitique.
Saint Charbel, Murale en la Cathédrale St Patrick, New York
À 23 ans il entre au monastère de Notre Dame de Mayfouk (au nord de Byblos) où il devient un novice.[2]
En 1851, il quitte le village familial et se rend au monastère de Notre-Dame de Maifouk où débute sa vie monastique. Après deux années de noviciat, en 1853, il a été envoyé au Monastère de St Maron à Annaya (Mont-Liban) où il rejoint 'l'Ordre libanais maronite' et le 1er novembre 1853, a prononcé les voeux monacaux de pauvreté, chasteté et obéissance sous le nom de Charbel, un des martyrs de l'Église d'Antioche du IIe siècle. Il complète ses études théologiques au monastère de Saint Kobrianous et Justine à Kfeifan, Batroun où il a étudié la philosophie et la théologie.
Son ordination à la prêtrise le 23 juillet 1859 a eu lieu à Bkerké, au patriarchat maronite, après quoi il a été renvoyé au monastère de St. Maron où il vit pendant 16 ans.
Le 15 février 1875, il rejoint l'ermitage de St Paul et Pierre qui fait partie du monastère. Il était un saint et un ermite typique, il occupe son temps par la prière et l'adoration, et a rarement quitté son ermitage où il reste pendant 23 ans.
Sa lampe, allumée au sommet de la montagne de son ermitage, au siècle dernier, a brillé d’un éclat toujours plus grand, et l’unanimité s’est faite rapidement autour de sa sainteté. Les compagnons de Charbel dans l'ermitage étaient les Fils de Dieu, comme rencontré dans les Saintes Ecritures et dans l'Eucharistie, et la Mère Bénie. L'Eucharistie est devenue le centre de sa vie.
Le 16 décembre 1898 en récitant la prière "Père de Vérité" à la Liturgie Sacrée, Charbel a souffert une attaque de paralysie. Il agonise durant huit jours et meurt le 24 décembre, la Veille de Noël, à l'âge de 70 ans.
Le soir de son enterrement, son supérieur a écrit: "A cause de ce qu'il fera après sa mort, je n'ai pas besoin de parler au sujet de son comportement".
L’existence de saint Charbel montre des similitudes avec celle de saint Padre Pio. Beaucoup de prodiges entourèrent la vie de saint Charbel. L’un de ses frères à Annaya témoigne : « Tout ce qu’on lit dans les biographies des saints est inférieur à ce que, de mes yeux, j’ai vu accomplir par le père Charbel ». On lui demandait de bénir les champs, les troupeaux, les malades, et les grâces pleuvaient. Plusieurs fois les champs bénis ont été les seuls préservés des invasions de criquets et les élevages de vers à soie protégés. Le saint avait le don de lire dans les âmes et de connaître les choses à distance. Un jour où les réserves de nourritures étaient insuffisantes, on lui demanda de bénir le garde-manger et les jarres se remplirent miraculeusement de blé et d’huile.
D’où lui venait donc cette grâce de réaliser tant de miracles ? C’est la vie de saint Charbel qui nous le dit. Le moine offrait continuellement des sacrifices et menait une vie d’ascèse et de prière. Il veillait longuement la nuit pour prier, il jeûnait constamment, travaillait même malade et refusait les médicaments. Il ne parlait que lorsqu’on le lui ordonnait et toujours à voix basse, les yeux baissés et son capuchon couvrant son regard. Il ne sortait que sur ordre de son supérieur. La messe était au cœur de sa vie, il s’y préparait longuement et faisait de longues actions de grâce.[3]
La nuit du 25 au 26 décembre, quelques heures après sa mise en terre, des clartés inexplicables apparaissent autour de sa tombe, marquée d'une simple croix de bois, dans le cimetière des moines attenant au monastère ; des paysans, apercevant de loin ces luminosités, viennent s'en enquérir au monastère. Les moines, qui avaient constaté le même étrange phénomène, ne parviennent pas à repérer la source de cette luminosité dans la zone où le Père Charbel venait d'être enterré.[4]
Quelques mois après sa mort une vive lumière a été vue entourant sa tombe. Les Supérieurs l'ont ouvert pour trouver son corps encore intact. Depuis ce jour un liquide comme le sang suinte de son corps. Les experts et les docteurs sont incapables de donner des explications médicales pour l'incorruptibilité et flexibilité.
Lorsqu'il est enterré, c'est le tombeau qui se met à suinter.
Bientôt, une foule de plus en plus nombreuse visite son tombeau y conduisant des malades pour lui demander des grâces.
Cinquante ans plus tard, en les années 1950 et 1952 sa tombe a été ouverte et son corps non corrompu avait encore l'apparence d'un vivant.
Paul VI béatifie Charbel le 5 décembre 1965, en disant dit : "Un Ermite... de la montagne Libanaise est inscrit dans le nombre des bénis...un nouveau membre éminent de la sainteté monacale enrichit, par son exemple et son intercession, le peuple Chrétien entier ...Qu'il nous fasse comprendre, dans un monde largement fasciné par la richesse et le confort, la valeur primordiale de la pauvreté, la pénitence, et l'ascétisme, pour libérer l'âme dans sa montée à Dieu..." [5]
Saint Charbel est canonisé par Paul VI le 9 octobre 1977. "Qu’il intercède pour nous, pauvres pécheurs, qui, trop souvent, n’osons pas risquer l’expérience des béatitudes qui conduisent pourtant à la joie parfaite!" [6]
Aujourd'hui encore, saint Charbel Maklouf, humble moine et prêtre, attire des foules où se côtoient chrétiens et non-chrétiens.
Saint Charbel Makhlouf est pour l’Église catholique un symbole d’union entre l’Orient et l’Occident.[7]
Liturgiquement l'Église le commémore le 24 juillet. Dans sa région il est fêté le 24 décembre.[8]
Quartier d'habitation de Saint Charbel. https://twitter.com/bethecreed/status/1588578588290605056/photo/1
Quand la paix du Christ se sera enracinée en toi, tu apporteras aux autres la paix et tu les guériras de leur angoisse de vivre et de leurs doutes. La force de la prière ardente est mille fois plus grande que celle des remèdes humains et que les forces terrestres.
[9]
Saint Charbel est le saint patron du Liban, il y est fêté le 24 décembre.
Vers 17h00 un vieux berger allemand est entré dans l'église et s'est posé devant l'autel. Tous les jours il venait assister à la messe. Le prêtre Don Donato s'intéressa à ce chien et voulut en savoir plus.
Comment est il possible qu'un animal assiste à la messe chaque jour ? Cette histoire s'est déroulée à San Donaci une petite ville d'Italie dans l'église Santa Maria degli Angeli.
Nous avons survécu à la troisième année de la plus grande guerre psychologique de l'histoire de l'humanité, écrit le médecin Robert Malone sur Substack. Chaque jour, vous avez vu votre gouvernement utiliser des techniques de guerre sophistiquées de cinquième génération contre ses propres citoyens.
Ceux qui n'ont pas été infectés méritent une médaille. Ceux qui ont fait confiance au gouvernement, ont pris le vaccin et en souffrent maintenant peuvent mériter une décoration militaire pour leurs blessures de guerre. Et observons une minute de silence pour les millions de morts sur le champ de bataille, a déclaré Malone.
Nous avons affaire à une guerre de cinquième génération. C'est un jeu étrange car vous ne pouvez gagner que si vous ne jouez pas. Aujourd'hui, les guerres ne sont plus menées par des armées, mais dans l'esprit des citoyens. Les guerres ne se déroulent pas quelque part sur un champ de bataille, mais dans l'esprit des gens.
La forme de guerre la plus dangereuse de tous les temps
La première génération de guerre était caractérisée par de grands groupes de personnes se battant physiquement, la deuxième génération a été introduite par l'armée française et s'est terminée avec la Première Guerre mondiale, la troisième génération était un produit allemand et a été utilisée pendant la Seconde Guerre mondiale, la quatrième génération a introduit des acteurs non étatiques et la cinquième génération implique la lutte pour la perception et l'information.
La cinquième génération peut être définie comme la manipulation secrète et délibérée d'acteurs, de réseaux, d'institutions et d'États pour atteindre un ou plusieurs objectifs tout en minimisant le nombre de contrecoups.
La violence est utilisée si discrètement que la victime ne se rend même pas compte qu'elle est une victime de la guerre et qu'elle est en train de perdre la guerre. Cela en fait la forme de guerre la plus dangereuse qui soit. Les guerres les plus réussies sont des guerres qui ne sont jamais reconnues comme telles.
Vous avez donc survécu à la troisième année de la plus grande guerre psychologique de l'histoire de l'humanité, affirme Malone. Au cours des trois dernières années, les gouvernements ont utilisé quotidiennement des technologies, des stratégies et des tactiques militaires sophistiquées contre leurs propres citoyens pour accélérer la Grande Réinitialisation. Votre esprit, vos pensées et vos émotions forment le champ de bataille sur lequel les batailles se déroulent.
Les classes supérieures, moyennes et inférieures disparaissent au profit d'un système de castes qui sépare les ouvriers de la « classe des portables ». Au-dessus de cette boîte se trouvent les machines, l'intelligence artificielle, les robots et l'état de surveillance. Bientôt, ce seront les hybrides de l'homme et de la machine, le soi-disant transhumanisme dont les dirigeants du WEF, Klaus Schwab et Yuval Noah Harari, ont si souvent parlé.
Au-dessus des hommes et des machines se dresse un petit groupe qui aspire à un monde où l'on ne possède rien et où l'on est heureux de tout posséder. Malone a mentionné Larry Fink, Bill Gates, Jeff Bezos et Elon Musk.
Puisque l'ennemi agit comme un essaim, personne ne peut être tenu responsable individuellement. Cela signifie que les personnes qui ont été lésées par les actions de l'essaim n'ont rien à attendre du système judiciaire. Pour la même raison, les responsables de la crise de Corona ne seront jamais traduits en justice.
Malone le résume : Votre esprit, votre pensée et vos sentiments sont le champ de bataille sur lequel les batailles sont livrées. Vous n'avez que deux choix : vous instruire sur la guerre de cinquième génération et apprendre à repérer les mensonges, à ne pas vous joindre à eux ou à abandonner votre autonomie et votre souveraineté. Votre choix, votre avenir.
Bill Gates a été surpris en train de cibler des adolescents et des enfants dans un exercice de préparation dystopique appelé Catastrophic Contagion. Gates cherche désespérément à empêcher la fuite d'informations sur cette réunion au sommet troublante, mais malheureusement pour lui, il y a maintenant trop de personnes courageuses déterminées à exposer son mal au monde.
Grâce aux courageux lanceurs d'alerte, nous avons toutes les informations dont vous avez besoin sur la contagion catastrophique, mais examinons d'abord la forme de Gates en ce qui concerne ce qu'il appelle les "exercices de préparation".
Rappelez-vous « Event 201 », un exercice de préparation à la pandémie de coronavirus organisé en octobre 2019 sous les auspices du Forum économique mondial et de la Fondation Bill et Melinda Gates et auquel ont participé les suspects habituels tels que l'Organisation mondiale de la santé, le CDC chinois, Anthony Fauci et d'autres étaient impliqués?
Le moment était idéal et la pandémie de COVID-19 a commencé quelques semaines après l'exercice, se déroulant exactement comme ils l'avaient prédit. L'élite mondialiste était aux anges. Le Forum économique mondial n'a pas pu s'empêcher de s'extasier sur la situation et de chanter les louanges des confinements "brutalement efficaces".
Le citoyen moyen a été terrifié et maîtrisé par les médias grand public, qui ont sans vergogne servi de faire-valoir de l'élite. Nous avons été emprisonnés, punis, rendus malades, injectés et appauvris. Les conséquences économiques pour les gens ordinaires ont été catastrophiques et ne font qu'empirer.
Si vous doutez que l'élite soit satisfaite de cela, regardez le sourire psychopathe de Bill Gates lorsque le présentateur de CNN Fareed Zakaria dit qu'il faudra beaucoup de temps avant que l'économie ne se redresse.
Bien sûr, les riches sont devenus plus riches. L'élite est maintenant plus élite que jamais.
Et, bien sûr, les élites elles-mêmes n'ont pas eu à subir de blocages punitifs. L'Organisation mondiale de la santé et le Forum économique mondial sont tous deux basés en Suisse, qui se trouve être l'un des rares pays à ne pas avoir imposé de fermetures et de commandes de masques.
Une règle pour vous, une autre pour moi.
Compte tenu de ce que l'humanité a dû traverser ces dernières années, il est impératif que nous surveillions de très près les actions de ceux qui ont bénéficié de la pandémie.
Il faut notamment savoir que le 23 octobre 2022, Bill Gates a mené un autre exercice précisément nommé Catastrophic Contagion . (https://www.centerforhealthsecurity.org/our-work/exercises/2022-catastrophic-contagion/index.html )
Bill lui-même a semblé mener l'exercice "sur table" avec des sommités du monde de la biosécurité et de la santé publique mondiale, dont dix ministres de la santé actuels et anciens et hauts responsables de la santé publique de divers pays infiltrés par le WEF, dont l'Allemagne, Singapour et l'Inde.
Qu'est-ce que Catastrophic Contagion a prévu? Le plan prévoyait une pandémie grave, pire que la COVID-19, ciblant les jeunes et les enfants.
Selon Gates, les « leçons » penchent vers une répression bien plus forte de la soi-disant « désinformation » que lors de la pandémie de Covid. Comment cela se passe-t-il dans le monde réel ? Cela signifie qu'il y aura encore plus de censure et de suppression de la liberté d'expression lors de la prochaine pandémie.
Enfin, dans cette pandémie, les sceptiques du Covid ont prévalu, ce qui n'est PAS acceptable pour Bill Gates. Malgré le poids des médias grand public et de l'infrastructure de contrôle autocratique mondiale contre nous, nous avons gagné en refusant d'être intimidés et réduits au silence par leurs tactiques autoritaires.
Bill Gates prépare donc la prochaine pandémie de contagion catastrophique qui tuera les jeunes et aura un contrôle beaucoup plus grand sur la désinformation. Gates a déclaré que les pays doivent prioriser les efforts pour améliorer la confiance dans le gouvernement et la santé publique.
Si vous vous demandez à quoi cela ressemble, jetez un œil à la Nouvelle-Zélande infiltrée par le WEF, où l'autoritaire de gauche Jacinda Ardern s'inspire directement du livre de jeu de Klaus Schwab.
Le gouvernement est votre "seule source de vérité", selon Ardern, qui soutient que "ce n'est pas la vérité si vous ne l'entendez pas de nous".
Ce serait la même Jacinda Ardern qui se vantait d'avoir un accès direct au portail de censure de Facebook.
Il est logique que l'élite mondiale soit déterminée à réprimer encore plus la liberté d'expression. Bill Gates et ses partenaires ont reconnu que les sceptiques du Covid vont gagner la bataille et s'emparer de réseaux sociaux entiers.
C'est Bill qui parle lors de son événement Catastrophic Contagion. Il a pris soin de s'assurer qu'il n'y a aucune trace de ce qu'il a dit.
Gates sait maintenant que nous sommes sur lui. Avouons-le, il y a tout simplement beaucoup trop de coïncidences en ce qui concerne Gates pour lui permettre de travailler tranquillement en secret sans l'observer de près.
Il a l'étrange capacité de "prédire" les futures pandémies. En plus de se préparer à la pandémie de Covid-19 via l'événement 201, il a également mené un « exercice de préparation à la variole du singe » en 2021, qui a prédit l'apparition de la variole du singe au mois !
Bill Gates est un brillant investisseur, à égalité avec Nancy Pelosi. Il a acheté des actions dans une startup biotechnologique peu connue appelée BioNTech deux mois seulement avant le déclenchement de la pandémie de Covid-19, gagnant bien plus d'un milliard de dollars. Pour rappel, BioNTech fournit le vaccin Covid de Pfizer – bien qu'il n'ait jamais fonctionné sur les vaccins avant la pandémie.
Le timing de son investissement témoigne de sa prévoyance exemplaire ! Il faut se demander : que savait Bill ?
Je recommande donc d'écouter attentivement lorsque Bill Gates prédit une future pandémie. Il sait quelque chose dont nous ne sommes peut-être pas conscients.
Et il ne peut s'empêcher de se réjouir du "prochain".
Alors que le monde continue de s'éveiller aux crimes de l'élite mondialiste et que le sentiment public s'aggrave, l'élite lance l'idée d'une "amnistie Covid" pour les décideurs d'élite qui ont ruiné des millions de vies en imposant des confinements draconiens, des masques pour les enfants et les règlements de vaccination barbare appliqués.
Selon un article viral d'Atlantic, l'élite, dont le Dr. Anthony Fauci, Bill Gates et Joe Biden, pour n'en nommer que quelques-uns, recevront un laissez-passer gratuit et une amnistie des poursuites alors que davantage de preuves de leurs actes répréhensibles et de leur criminalité flagrante font surface.
Il semble que l'élite soit consciente que le mur du barrage est sur le point de se rompre et que leur plan de crimes démoniaques sera bientôt dévoilé. Et les élites ont à juste titre peur que les masses se réveillent et se soulèvent contre elles.
Après tout ce que nous avons traversé ces dernières années, devrions-nous vraiment pardonner à l'élite qui s'est constamment révélée au mieux incompétente et, dans de nombreux cas, carrément tyran ? Pas du tout. Va-t-on effacer les dossiers des responsables d'enfants malades qui croupissent seuls dans les hôpitaux, de conjoints séparés, de familles ne pouvant tenir les mains des mourants ou se rassembler à leurs funérailles ? Non, non, et encore une fois non.
Après que les mandats aient chassé les gens de leur emploi et détruit leurs moyens de subsistance et leurs vies, et que le vaccin devenu thérapeutique n'ait pas réussi à arrêter la transmission, devons-nous vraiment arrêter de nous interroger sur les effets secondaires possibles ou les relations entre les grandes sociétés pharmaceutiques et la FDA ?
Devrions-nous vraiment oublier le passé en ce qui concerne les dissimulations et les interdictions qui ont fait reculer les étudiants d'une décennie, fermé des entreprises à travers le pays et multiplié les morts par désespoir ?
Nous devons rester vigilants et garder un œil sur ce que fait l'élite mondialiste. Compte tenu de leur duplicité, ce n'est pas une tâche facile et nécessitera une armée de chercheurs de vérité. Ici, à Voice of the People, nous espérons continuer à faire notre part pour éduquer les masses sur ce qui se passe réellement dans le monde. Mais nous avons besoin de votre aide. Si vous appréciez notre travail, veuillez vous abonner à cette chaîne et diffuser largement cette vidéo.
Nous devons toucher le plus de monde possible avant qu'il ne soit trop tard.
SOURCE : BILL GATES SURPRIS EN TRAIN DE PLANIFIER UNE « CONTAGION CATASTROPHIQUE » QUI TUE DES « MILLIONS D'ENFANTS » DANS LE CERCLE INTÉRIEUR
Vers 1850 avant Jésus-Christ, Abraham est, avec Isaac et Jacob, le peuple en marche dans l'attente du Messie (les Saints Patriarches).
Vers 1850 avant Jésus-Christ, Abraham, encore païen, habitait Our, en Chaldée. Dieu l'invita à quitter son pays pour aller vers la Palestine. ‘’Pars de ton pays, de ta famille et de la maison de ton père vers le pays que je te ferai voir. Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai. Je rendrai grand ton nom. Sois en bénédiction… En toi seront bénies toutes les familles de la terre.’’ Au long du voyage émaillé d'anecdotes, il grandit dans la foi et deviendra le Père des Croyants.
L’épouse d’Abraham s’appelait Saraï [‘’ma Princesse’’] ; stérile, elle n’avait pas d’enfant. Abraham prit sa femme, Sarah, son neveu Loth, tous les biens qu’ils avaient acquis et les serviteurs, esclaves et troupeaux. Ils partirent pour le pays de Canaan. (Gn 12,1-5) Abraham vient d’apprendre que Dieu est tout proche, qu’il est au cœur de l’homme et de sa vie, et qu’il a pour l’humanité des projets grandioses et mystérieux. Et Abraham ‘’partit sans savoir où il allait.‘’ (Hébreux 11,8). Arrivés au pays de Canaan, Abraham apprend que c’est à sa descendance que Dieu donnera ce pays (Gn 12,7). Mais, éclairé par l’Esprit-Saint, Abraham comprend que ‘’ce pays’’ n’est pas ‘’ce pays’’ : ‘’Par la foi, il vient résider en étranger dans la terre promise, habitant sous la tente […]. Car il attendait la ville munie de fondations qui a pour architecte et constructeur Dieu lui-même.’’ (Hébreux 11, 9-10), la Jérusalem céleste.
De campements en campements il avait gagné le sud palestinien quand une famine l’obligea à descendre en pays d’Égypte.
De retour en Canaan, Abraham vint avec ses tentes habiter au chêne de Mambré, qui sont à Hébron ; il y éleva un autel pour le Seigneur (Gn 13-14-18). Mais Abraham et Sarah prennent de l’âge… ‘’Mon Seigneur Dieu, que pourrais-tu donc me donner ? Je m’en vais sans enfant, et l’héritier de ma maison, c’est Élièzer de Damas. Abram dit encore : Tu ne m’as pas donné de descendance, et c’est un de mes serviteurs qui sera mon héritier.’’ (Gn 15,3) Dieu mène alors Abraham dehors : ''Contemple le ciel. Compte les étoiles. [...] Telle sera ta descendance.'' (Gn 15,5). Abraham eut foi dans le Seigneur et pour cela le Seigneur le considéra comme juste. Et Il répéta sa promesse : '' A ta postérité je donne ce pays.'' (Gn 15,18) L'alliance est scellé dans le sang d'un sacrifice, et Dieu, sous le symbole d'un feu, passe entre les victimes partagées. Abraham, lui, n'y passe pas : le contrat est unilatéral, c'est Dieu qui s'engage seul à l'égard du patriarche, sans réciprocité. Une pratique est assumée comme signe permanent et marquera la chair d'Abraham et des ses fils : la circoncision. ''Et ton nom ne sera plus Abraham [''père élevé''], mais Abraham [''Père des multitudes''], car je te ferai père d'une multitude de peuples.''
Dieu se présente un jour à Abraham sous l'apparence de trois hommes au chêne de Mambré : ''Voici que ta femme aura un fils.'' (Gn 18,1-15). À la date que Dieu avait dite, Sara donna un fils à Abraham. Abraham l'appela Isaac (Gn 21,2-3). C'est ce moment-là que Dieu choisit pour mettre Abraham à l'épreuve. ''Abraham - Me voici. - Prends ton fils, ton unique, Isaac, que tu aimes. Pars pour le pays de Moriyya, et là, tu l'offriras en holocauste sur celle des montagnes que je t'indiquerai.''. Abraham partit vers le lieu que Dieu lui avait indiqué (Mont Garizim). Même un mort, se disait-il, Dieu est capable de la ressusciter; aussi, dans une sorte de préfiguration de la résurrection du Christ, il retrouva son fils. (Hébreux 11, 17-19).
Isaac est âgé de 40 ans lorsqu'il épouse Rébecca. Il enterre son père Abraham dans la grotte de Makpéla, à côté de sa mère Sarah. Lorsqu'il a 60 ans, son épouse Rébecca lui donne deux fils jumeaux : Ésaü (l'aîné) qui devient un chasseur habile et Jacob plus calme restant sous des tentes. Isaac préfère Ésaü car il aime le gibier.
À Beer-Sheva, Dieu lui renouvelle l'alliance conclue avec son père Abraham. Il s'y installe, bâtit un autel et creuse un puits. Isaac meurt âgé de 180 ans à Mambré, près de Hébron et est enterré par Ésaü et Jacob dans le caveau familial de la grotte de Makpéla.
Jacob (et Léa et Rachel) est le père des douze ancêtres éponymes d'Israël
Jacob eut douze fils, pères des douze tribus d'Israël (par sa première épouse Léa : Ruben, l'aîné, Siméon, le deuxième, Lévi, le troisième, Juda, le quatrième, Dan, le cinquième et Nephtali, le sixième, eus avec sa concubine Bilha, servante de Rachel, Gad, le septième et Aser, le huitième, eus avec Zilpa, servante de Léa, Issachar, le neuvième et Zabulon, le dixième, eus avec Léa, Joseph, le onzième et Benjamin, le douzième et dernier, eus avec Rachel, sa seconde épouse.)
Avant de mourir, il croisa les mains pour bénir les enfants de Joseph, il "posa sa main droite sur la tête d’Éphraïm qui était le cadet, et sa main gauche sur la tête de Manassé : il avait croisé ses mains ; or Manassé était l’aîné." (Gn 48,14).
Lors de la division en deux royaumes, les deux tribus de Juda et Benjamin formèrent le royaume de Juda, les autres tribus d'Israël formèrent le royaume du nord, le royaume d’Israël.
Au début du confinement en 2020, alors que tous les médias marchaient au pas de la mesure politique la plus abjecte de notre vie, deux médecins de Bakersfield, en Californie, ont osé se jeter à l'eau et s'opposer.
Leurs noms : Dan Erikson et Artin Massihi de Accelerated Urgent Care. Ils ont tenu une conférence de presse au cours de laquelle ils ont affirmé que le confinement ne ferait que retarder le virus, mais ne le maîtriserait pas définitivement. Ils ont également prédit que nous finirions par être plus malades que jamais, car nous ne serions alors plus exposés aux agents pathogènes endémiques.
On pourrait dire qu'ils étaient courageux, mais pourquoi faudrait-il du courage pour partager une sagesse conventionnelle qui fait partie de tout bagage médical antécédent ? L'idée qu'une moindre exposition aux agents pathogènes entraîne une plus grande vulnérabilité aux maladies a été apprise à l'école à chaque génération au cours des cent dernières années.
Comme je me souviens bien de l'indignation ! Ils ont été traités comme des fous séditieux et les nouveaux médias ont stigmatisé leurs commentaires comme radicalement hétérodoxes, bien qu'ils ne disaient rien que je n'ai appris en cours de biologie en 9e année. C'était absolument bizarre de voir à quelle vitesse les confinements sont devenus une orthodoxie qui, comme nous l'apprenons maintenant, a été imposée par les médias et par les plateformes technologiques qui travaillent en étroite collaboration avec les agences gouvernementales pour fausser la perception de la science parmi le public.
Parmi ces distorsions, il y avait un incroyable black-out sur les bases de l'immunité naturelle. Mon Dieu, pourquoi cela s'est-il produit ? Ce n'est pas un complot, pour donner une raison évidente : ils voulaient vendre un vaccin. Et ils voulaient répandre l'idée que le Covid était universellement mortel pour tout le monde afin qu'ils puissent justifier leur approche "toute la société" des confinements.
Aujourd'hui, trois ans plus tard, les gros titres sont de retour sur toutes les lèvres.
On dirait que tout le monde va tomber malade cet hiver ~ CNN
Tout le monde est malade en ce moment ~ Yahoo
Pourquoi semble-t-il que tout le monde soit malade maintenant ? ~ MSNBC
Pourquoi tout le monde est malade ? ~ WIRED
Et ainsi de suite.
N'est-il pas temps de donner du crédit à ces médecins, et peut-être de regretter leur traitement vicieux fait par la presse ?
En attendant, il est temps que nous ayons quelques notions de base. Personne ne pourrait mieux les expliquer que la plus grande épidémiologiste théorique vivante, Sunetra Gupta. Je pense qu'une façon de comprendre sa contribution est de la considérer comme le Voltaire ou l'Adam Smith des maladies infectieuses. L'essence de l'économie politique libérale, et de la théorie libérale en général, des Lumières à nos jours, est l'affirmation que la société se gère elle-même. Cela ne nécessite pas de plan du haut vers le bas, et toute tentative de planifier l'économie ou la culture de manière centralisée a toujours des conséquences imprévues.
Il en va de même pour le problème des maladies infectieuses. Le Dr Gupta constate que nous avons évolué dans une danse délicate avec les agents pathogènes, partageant la même écosphère et souffrant à la fois de notre implication avec eux et profitant de leur présence. Une perturbation de cet équilibre peut détruire le système immunitaire et nous rendre plus vulnérables et plus malades que jamais.
Elle écrit dans le Telegraph : "J'ai l'habitude de regarder les maladies infectieuses d'un point de vue écologique. Cela ne m'a donc pas surpris que certaines maladies respiratoires saisonnières non-Covid aient été boostées presque immédiatement pendant le confinement. Beaucoup ont pris cela comme une indication que le confinement stoppait la propagation de la maladie, oubliant que l'impact du confinement sur les maladies établies ou "endémiques" est très différent de celui d'une nouvelle maladie dans sa phase "épidémique".
Elle explique que l'évitement des agents pathogènes à l'échelle de la société conduit à une "dette immunitaire", un écart dans le niveau de protection que l'on a développé à partir d'une exposition précédente. Il existe un "seuil d'immunité dans la population auquel les taux de nouvelles infections commencent à baisser – connu sous le nom de seuil d'immunité collective. Si nous sommes en dessous de ce seuil, nous avons une dette d'immunité, si nous sommes au-dessus, nous avons un crédit - au moins temporairement.
Pour les maladies normales, nous avons des dettes d'immunité en hiver, de sorte que le seuil d'immunité collective augmente. Il y a alors plus d'infections. Comme le souligne le Père Naugle, cette réalité se reflète dans notre calendrier liturgique pendant les mois d'hiver, lorsque le message est de se méfier des dangers, de rester en bonne santé, d'être avec ses amis et sa famille et de s'intéresser plus intensément aux questions de la vie et de la mort.
Cependant, cette saison de maladies courantes entraîne un excès d'immunité à l'approche du printemps et peut aborder nos vies avec plus de confiance et une attitude légère, d'où le symbolisme de Pâques comme début d'une nouvelle vie. Et pourtant, les mois de soleil, d'exercice et de fête contribuent progressivement à accumuler une autre dette immunitaire dans la population qui devra être remboursée pendant les mois d'hiver.
Notez que ce schéma se répète chaque année et chaque génération, sans l'aide des responsables de la santé publique. Cependant, écrit Gupta, "une perturbation de cet ordre peut avoir des effets profonds sur la capacité d'un individu à résister à la maladie. Plus que tout, il est clair que nous vivons une perturbation tout à fait prévisible dans notre relation écologique délicatement équilibrée avec les organismes capables de provoquer des maladies graves."
Les confinements n'ont rien fait pour modifier ces processus saisonniers et naturels, si ce n'est rendre notre dette immunitaire plus profonde et plus effrayante que jamais. Certes les mesures de confinement n'ont pas stoppé l'agent pathogène du Covid. Au lieu de cela, ils n'ont forcé qu'un seul groupe à être exposé plus tôt et plus fréquemment que les autres groupes, et cette répartition de l'exposition était basée uniquement sur un modèle politiquement établi.
Comme nous l'avons vu, la classe ouvrière a été exposée en premier et la classe dirigeante ensuite. Cette politique a établi une hiérarchie politique de contagion sombre et médiévale. Plutôt que d'encourager les populations vulnérables à se protéger et d'encourager tout le monde à acquérir une immunité grâce à une vie normale, la politique de confinement a éloigné la classe ouvrière de l'agent pathogène pour protéger les classes dirigeantes.
Mais les résultats sont maintenant disponibles. Ceux qui ont retardé la contamination le plus longtemps possible ou qui ont tenté de manipuler d'une autre manière l'équilibre écologique prudent avec des vaccins réinventés ont non seulement fini par contracter le Covid, mais se sont également rendus plus vulnérables à des maladies déjà endémiques dans la population.
Ce que Gupta a expliqué avec tant d'érudition était en fait la compréhension courante des générations précédentes. Et rien dans l'innovation dangereuse de l'idéologie des confinements n'a changé ces processus naturels. Ils n'ont fait que nous rendre plus malades que jamais. Il n'est donc pas dénué d'une certaine ironie de lire des rapports alarmants dans les meilleurs médias. La bonne réponse à une telle inquiétude est simplement de dire : qu'espériez-vous d'autre ?
Les médecins de Bakersfield avaient toujours raison. Tout comme ma mère, sa mère et sa mère avant elle. Ensemble, ils avaient beaucoup plus de connaissances sur les maladies infectieuses qu'Anthony Fauci et tous ses collègues.
SOURCE : COMMENT LES CONFINEMENTS NOUS ONT RENDUS PLUS MALADES
Des extraits de la série X-Files circulent sur les réseaux sociaux et ressemblent de façon frappante à la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement. Celui qui a écrit le scénario de cet épisode est soit un voyageur temporel, soit un agent de haut niveau de Deep State, plaisante l'entrepreneur Kim Schmitz, mieux connu sous le nom de Kim Dotcom.
L'agent Scully affirme dans la série que l'ADN des gens peut être manipulé pour désactiver le système immunitaire. Elle s'inspire des théories du présentateur de télévision Tad O'Malley, joué par Joel McHale.
C'est un virus à l'intérieur d'un virus qui est injecté aux gens par le biais du vaccin contre la variole. Dans ce cas, le vaccin est utilisé comme une arme. "L'arme ultime. La capacité de dépeupler la planète. Pour tuer tout le monde sauf quelques élus." En d'autres termes, en manipulant leur ADN.
Watch this and have your mind blown. Whoever wrote the script for this episode of X-Files has to be a time traveler or a senior deep state operative who revealed the entire plan just for giggles 🤯🤣 pic.twitter.com/oPmC8A4SyL
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