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Christ Roi

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12 janvier 2025 7 12 /01 /janvier /2025 01:00

Le baptême est le "sacrement qui efface le péché originel, et qui nous fait chrétiens, enfants de Dieu et de l'Église." (Encyclopedie Nicolas Bergier, Abbé Migne Éditeur, tome 33e, Paris, 1875, p. 483.)

"Le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ." (1 P 3, 21)

Le baptême purifie notre conscience dans le Sang du Christ (Hébr. 9,14), et nettoie nos cœurs de toute mauvaise conscience. (Hébr. 10, 22)

 

C’est un rite de passage. Configurés au Christ, nous devenons fils d’un même Père et frères de Jésus-Christ, par l'Esprit-Saint. Il s'agit de l'amour de Dieu qui nous est proposé, la vie en Christ.

 

Le baptême est le sacrement de la naissance à la vie chrétienne : marqué du signe de la croix, plongé dans l’eau, le nouveau baptisé renaît à une vie nouvelle. Devenu chrétien, le nouveau baptisé peut vivre selon l’Esprit de Dieu. (Conférence des évêques de France.),

Baptême du Seigneur

Avec la fête du Baptême de Jésus, que nous célébrons aujourd'hui, s'achève le temps liturgique de Noël. L'Enfant que les Mages étaient venus adorer de l'Orient, à Bethléem, en offrant leurs dons symboliques, nous le retrouvons maintenant adulte, au moment où, arrivant de Galilée, il se fait baptiser dans le fleuve du Jourdain par le grand prophète Jean (cf. Mt 3, 13).

 

L'Évangile fait remarquer que lorsque Jésus sortit de l'eau après avoir reçu le baptême, les cieux s'ouvrirent et l'Esprit Saint descendit sur lui comme une colombe (Mt 3, 16). On entendit alors une voix venue du ciel qui disait : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé; en lui j'ai mis tout mon amour" (Mt 3, 17). Ce fut sa première manifestation publique après environ trente ans de vie cachée à Nazareth en Galilée.

 

Outre Jean Baptiste, ses disciples furent également des témoins oculaires de cet événement singulier. Certains d'entre eux (André, Pierre) commencèrent à le suivre à partir de ce moment (Jn 1, 35-40). Ce fut dans le même temps une christophanie et une théophanie: Jésus se manifesta en tant que Christ, terme grec traduisant le mot hébreu Messia, qui signifie "oint". Il ne fut pas oint avec de l'huile à la manière des rois et des grands prêtres d'Israël, mais avec l'Esprit-Saint. Dans le même temps, aux côtés du Fils de Dieu apparurent les signes de l'Esprit-Saint et du Père céleste.[1]

 

La colombe renvoie au récit de la Création (Gn 1,2), ainsi qu'à l'Alliance renouvelée après le Déluge, au Cantique des cantiques (Ct 2,14; 5,2): nous sommes à l'aube d'une ère nouvelle, d'une Nouvelle Alliance. La voix du Père révèle que Jésus est Dieu et atteste la venue de Dieu parmi les hommes. Cette Bonne nouvelle est celle de la liberté annoncée par le prophète Isaïe 40,4-11 : "Une voix proclame : 'Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur ; tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu. [...] Alors se révélera la gloire du Seigneur, et tout être de chair verra que la bouche du Seigneur a parlé.' Une voix dit : 'Proclame !' Et je dis : 'Que vais-je proclamer ?' [...] Monte sur une haute montagne, toi qui portes la bonne nouvelle à Sion. Élève la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem. Élève la voix, ne crains pas. Dis aux villes de Juda : 'Voici votre Dieu !' Voici le Seigneur Dieu ! Il vient avec puissance ; son bras lui soumet tout. Voici le fruit de son travail avec lui, et devant lui, son ouvrage. Comme un berger, il fait paître son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur.''[2]

 

Cependant, « il (Jean-Baptiste) préparait un peuple en annonçant d'avance à ses compagnons de servitude la venue du Seigneur et en leur prêchant la pénitence, afin que, lorsque le Seigneur serait présent, ils fussent en état de recevoir son pardon, pour être revenus à Celui auquel ils s'étaient rendus étrangers par leurs péchés et leurs transgressions, selon ce que dit David : "Les pécheurs se sont rendus étrangers dès le sein maternel, ils se sont égarés dès leur conception." C'est pourquoi, en les ramenant à leur Seigneur, il préparait au Seigneur un peuple bien disposé, dans l'Esprit et la puissance d'Elie. » (Psaume 57:4) (S. Irénée, Contre les hérésies, Livre 3.)

 

Au moment où Jésus s’assimile lui-même aux pécheurs, où il se veut un homme comme les autres, il est manifesté comme Fils de Dieu.[3]

Baptême du Christ (Le Pérugin, Vatican)

Baptême du Christ (Le Pérugin, Vatican)

"Pourquoi Jésus a-t-il insisté pour être baptisé ?"

 

Saint Justin (mort en 165), l’un des premiers grands apologistes, a abordé le baptême dans son Dialogue avec Tryphon. Il a souligné que le Fils n’avait pas besoin d’être baptisé – tout comme il n’avait pas besoin de naître, de souffrir ou de mourir – mais qu’il l’a fait pour se révéler à l’humanité ; le baptême, en d’autres termes, était la manifestation messianique, un signe pour l’Église d’abord, puis pour le monde. Lorsque Jésus est venu aux eaux, écrit saint Justin, "il était considéré comme un charpentier", mais la proclamation du Père et la descente du Saint-Esprit sous la forme d’une colombe ont montré qu’il était bien plus qu’un simple ouvrier du bois.

 

Dans son célèbre ouvrage Contre les hérésies, saint Irénée (dc 202) met l’accent sur la participation de ceux qui croient au Christ à l’onction du Sauveur. Le lien entre le baptême et l’onction – concept messianique essentiel en soi – est déjà évident dans le Nouveau Testament, comme on peut l’entendre dans la lecture d’aujourd’hui tirée des Actes des Apôtres : "… comment Dieu a oint Jésus de Nazareth du Saint-Esprit et de force."

 

Cette même onction, écrit saint Irénée, est donnée à ceux qui sont baptisés dans le Christ. Le Saint-Esprit, étant descendu sur le Fils, s’est "accoutumé à demeurer en communion avec lui dans le genre humain, à se reposer avec les êtres humains et à demeurer dans l’ouvrage de Dieu, accomplissant en eux la volonté du Père et les renouvelant de leurs vieilles habitudes à la nouveauté du Christ".

Cf. https://www.catholicworldreport.com/2025/01/11/why-did-jesus-insist-on-being-baptized/

La présence de théophanie étant extrêmement rare dans la Bible, donne une importance plus particulière au baptême de Jésus. (Mt 3, 17)

L’Église catholique, dans le rite romain, fête le Baptême du Seigneur le dimanche qui suit l'Épiphanie.

Dans sa forme extraordinaire, le Baptême du Seigneur est fêté le 13 janvier.[4]

Une fête du Baptême du Christ était célébrée dans les liturgies françaises au XVIIIe siècle, et dans les régions où fut instaurée une octave de la Nativité. La célébration du Baptême du Christ a été inscrite au calendrier romain en 1960, et fixée à la date actuelle en 1969.[5]

Cependant dans les pays où la célébration de l'Épiphanie est reportée au dimanche, parfois les deux fêtes tomberont le même jour. Dans ces années-là, le Baptême du Seigneur est reporté au lendemain (lundi).

Le Baptême du Christ par Verrocchio

Le Baptême du Christ par Verrocchio

Ne le savez-vous pas ? Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême.

Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts.

Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne.

Romains, VI, 3-5

Où l'épisode du baptême a-t-il eu lieu ?

 

Le Jourdain s'étend à travers la vallée du rift et se jette dans la mer Morte, mais les théologiens peinent à déterminer de quel côté de la rive le baptême est censé avoir lieu. Les Évangiles de Matthieu et Marc décrivent tous deux Jésus venant de Galilée au Jourdain, près du désert (Mt 3,13; Mc 1,9), mais l'Évangile selon Jean se réfère à Béthanie en Pérée, sur la rive orientale du Jourdain, près de Jéricho (Jn 1,28). Comme le site d'Al-Maghtas (qui signifie "baptême", ou "immersion" en arabe) situé sur la rive est en Jordanie (à neuf kilomètres au nord de la Mer morte et à 10 km au sud-est de Jéricho), est le plus ancien lieu historiquement observé et qu'il comprend les vestiges d'un ancien monastère, d'églises et d'étangs de baptême, il est considéré comme le lieu officiel du baptême de Jésus. Le pape Jean-Paul II a contemplé le Jourdain, où le baptême de Jésus aurait eu lieu, en mars 2020. (Source : Les grandes figures de L'Histoire, Jésus, Hors-série, n° 20, Oracom Éditions, Paru le 26/11/2021, p. 68.) Tout comme Benoît XVI en mai 2009 et François en mai 2014.   

Le site d'Al-Maghtas est une destination de pèlerinage. C'est également, selon la tradition juive, le lieu par lequel Josué aurait fait passer les Hébreux lors de leur entrée en Palestine. (Pierre Maraval, Lieux saints et pèlerinages d'Orient : histoire et géographie des origines à la conquête arabe, Cerf, 1985, p. 57.)

L’Unesco a inscrit ce lieu du Baptême de Jésus au patrimoine de l’humanité. (Voir également Wikipedia)

 

Le baptême est un sacrement de l'Église fondé sur la parole du Seigneur "Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé; celui qui refusera de croire sera condamné." (Mc 16:16)

 

Le baptême est l'un des trois commandements fondamentaux du Christ dans la Grande Commission adressée aux apôtres avant qu'Il ne monte au ciel. (Mc 16, 16-19.)

 

Comment pourrait-il s'agir d'une question "non essentielle" ?

 

Le baptême revient constamment dans les Écritures. Quelle que soit la manière dont vous l'interprétez, Saint Pierre dit carrément que "le baptême vous sauve aujourd'hui" (1 P. 3, 21). Comment quelque chose qui "vous sauve" peut-il être "non essentiel" ? Le baptême en effet est une question sur laquelle la plupart des protestants sont d'accord pour ne pas être d'accord. Ils ont des dénominations séparées à ce sujet, mais ne nient pas nécessairement que ceux qui n'étaient pas d'accord avec eux soient chrétiens. La plupart d’entre eux rejettent la régénération baptismale. Mais lorsque nous ouvrons les ouvrages des Pères de l'Église, on est absolument stupéfait par l'unanimité dont ceux-ci ont fait preuve sur la doctrine de la régénération baptismale : elle y est omniprésent, cohérente, siècle après siècle, à l'est et à l'ouest, en Europe, en Afrique ou en Asie, avant et après Constantin, etc. Dans le baptême, disaient-ils, nous :

 

- renaissons, naissons de nouveau, devenons de nouvelles créatures ;

- sommes purifiés, pardonnés de tous nos péchés ;

- recevons le Saint-Esprit ;

- sommes justifiés, et devenons justes.

 

Pas un seul d'entre eux nient l'un ou l'autre de ces éléments.

 

Voici une courte liste sur le sujet de la régénération baptismale développée par les Pères de l’Église du premier siècle à Saint Augustin :

 

- Le Pasteur d'Hermas

- La Lettre de Barnabé

- Tertullien, "Sur le baptême"

- Saint Justin Martyr († 165), "Première apologie" et "Dialogue avec Tryphon"

- Saint Irénée de Lyon († 202), "Contre les hérésies" et "Sur la prédication apostolique"

- Saint Clément d'Alexandrie, "L'instructeur"

- Saint Hippolyte de Rome, "Discours sur la sainte théophanie" et "La tradition apostolique"

- Saint Cyprien de Carthage, nombreuses lettres, "Traité 4 : Sur la prière du Seigneur" et "Traité 8 : Sur les œuvres et les aumônes"

- Saint Athanase, "Discours 3 contre les Ariens"

- Le credo de Nicée

- Saint Pacien de Barcelone, "Sur le baptême"

- Saint Cyrille de Jérusalem, "Conférence catéchétique 3"

- Saint Grégoire de Nazianze, "Oraison 40 : Sur le saint baptême"

- Saint Basile le Grand, "Sur le baptême"

- Saint Cyrille de Jérusalem, "Conférence catéchétique 3"

- Saint Grégoire de Nazianze, "Sur le baptême"

- Saint Cyrille de Jérusalem, "Sur le baptême"

- Saint Basile le Grand, "Sur le baptême" et "L'Esprit Saint"

- Saint Ambroise de Milan, "L'Esprit Saint" et "Sur les mystères"

- Saint Jean Chrysostome, "Sur le sacerdoce" et "Conférences catéchétiques"

- Saint Augustin, "La Cité de Dieu", "Foi, espérance et charité" (et bien d'autres encore). [Cf. Joshua Charles]

Baptême du Seigneur

« La liturgie romaine prie pour la coupure des liens et entraves des péchés

 

La liturgie ne s'y trompe pas. Déjà, sur le bébé qui va être baptisé, "la captivité" (le Concile de Trente parle ainsi du péché originel) constituée par le péché originel est tel que l'Église prie ainsi : "Seigneur [....] Brisez tous les liens par lesquels Satan le tenait attaché." (Extrait du Rituel Romain du baptême des enfants, 1962.)

 

« À la suite de S. Paul, l'Église a toujours enseigné que l'immense misère qui opprime les hommes et leur inclinaison au mal et à la mort ne sont pas compréhensibles sans lien avec le péché d'Adam et le fait qu'il nous a transmis un péché dont nous naissons tous affectés et qui est la "mort de l'âme". En raison de cette certitude de foi, l'Église donne le baptême pour la rémission des péchés même aux petits enfants qui n'ont pas commis de péché personnel. » (Concile de Trente: DS 1514 dans Catéchisme de l'Église catholique, # 403.)

 

« Les personnes non-baptisées ont [...] une perméabilité aux influences diaboliques qui les rend plus vulnérables à ces attaques. » (Père Jean-Baptiste Golfier, Tactiques du diable et délivrances, Dieu fait-il concourir les démons au salut des hommes ?, éd. Artège-Lethielleux, 2018, p. 355, 467.)

 

« Le baptême conféré soit aux enfants, soit aux adultes, applique les mérites de Jésus-Christ, donne la grâce, remet le péché originel et, tout ce qui participe de la nature du péché (Concil. Trid., sess. 5, can. 3 et 5). Il est de foi que le baptême est le moyen communément et ordinairement requis pour obtenir le salut. (Jn 3:5). Le martyre et la charité parfaite peuvent cependant suppléer le baptême lorsqu'il n'est pas possible de le recevoir.

 

« Jean s’adressa alors à tous : ''Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu''. (Lc 3,16)

 

« L'eau véritable et naturelle est de nécessité de sacrement pour la validité du baptême » (Concil. trid., sess. 7, can. 7).

 

Pour conférer validement le baptême, il faut absolument invoquer les trois personnes de la Trinité. (Mt 28:19). L'intention doit être de "faire ce que fait l'Eglise". 

 

On baptisait "au nom de Jésus" au temps des premiers disciples. De nombreux Pères de l’Église ont considéré valide le baptême "au nom de Jésus" (saint Basile, saint Ambroise, saint Jean Chrysostome, etc.) si réalisé dans des dispositions trinitaires. Le Concile de Trente affirme même que "si l'on est obligé d'avouer qu'à un moment donné les Apôtres baptisaient seulement au Nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, nous devons tenir pour certain qu'ils ne l'ont fait que par inspiration du Saint-Esprit. Dans ces commencements de l'Eglise, ils voulaient donner plus d'éclat à leur prédication par le Nom de Jésus-Christ, et faire connaître davantage sa puissance divine et sans bornes. 

 

"...Des ministres du baptême. ...[T]ous les humains, hommes ou femmes, même les derniers du peuple et de quelque religion qu’ils soient. ... Juifs, infidèles, hérétiques, quand la nécessité l’exige, tous peuvent baptiser, pourvu qu’ils aient l’intention de faire ce que fait l’Eglise, en administrant ce Sacrement." (Concile de Trente, Deuxième Partie Des sacrements, Chapitre quinzième Du sacrement du baptême.)

 

Le sacrement du baptême, Pietro Antonio Novelli, 1779

 

Jésus avait déjà été consacré au Seigneur après sa naissance, quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, lors de la présentation de Jésus au Temple de Jérusalem, et de la purification de Marie. (Luc 2, 22)

 

Les bébés masculins sans conscience étaient circoncis pour appartenir à l'alliance de Dieu, et "l'usage a été, dès le commencement du christianisme, de baptiser les enfants, comme le témoignent S. Irénée, (Adv. Haer., II, 22, 4), Origène, Saint Cyprien ( vers les années 200 à 250), et les pères postérieurs :

 

Origène (185-253), dans ses Commentaires des Romains (V, 9) affirme que la tradition que suit l’Église en baptisant les enfant vient des apôtres. Cette tradition est attestée historiquement dès le IIème siècle de notre ère.

« [...] On peut même le prouver par une lettre de l'hérésiarque Manès (S. Augustin, Op. Imperf., I, 3, n. 187.)

« Les Sociniens ne le nient point; mais ils prétendent que c'est un des abus qui s'introduisirent dans l'Église, incontinent après la mort des apôtres.

« [...] Dans S. Matthieu 19:14, Jésus-Christ dit : "Laissez approcher de moi les enfants, tels sont les héritiers du royaume des cieux."

Or, il dit ailleurs que l'on ne peut pas entrer dans le royaume de Dieu si l'on n'est pas régénéré par l'eau et par le Saint-Esprit. Donc les enfants sont capables de cette régénération. 

Il est dit que quelques-uns des premiers fidèles ont été baptisés avec toute leur maison (I Corinthiens 1:16). Les enfants ne sont pas exceptés. » (Encyclopédie théologique Nicolas Bergier, Abbé Migne Éditeur, tome 33e, Paris, 1875, p. 483; et 490.) On suppose que dans une famille il y a des enfants. Dans le livre des Actes des Apôtres, Paul nous raconte comment, dans la ville de Philippes, il avait baptisé une dame appelée Lydie "avec toute sa famille" (Ac 16:15). Et parlant de son geôlier à Philippe, dit : "il se fit baptiser avec tous les siens" (Ac 16:33).

En Orient comme en Occident, la pratique de baptiser les petits enfants est considérée comme une norme de tradition immémoriale. Origène, puis plus tard saint Augustin, y voient une "tradition reçue des apôtres" (Origène: In Romanos, lib. V, 9, Migne, Patr. Grec., 14, 1047; cf. S. Augustin: De Genesi ad litteram, X, XXIII, 39, Patr. Lat., 44, 131. De fait, trois passages des Actes des Apôtres 16, 15; 16, 33; 18, 8 mentionnent déjà le baptême de "toute une maison ".)

 

Lorsqu'au IIe siècle apparaissent les premiers témoignages directs, aucun d'eux ne présente jamais le baptême des enfants comme une innovation. Saint Irénée considère comme allant de soi la présence parmi les baptisés "de tout-petits et d'enfants", aux côtés d'adolescents, de jeunes et de personnes plus âgées (Adv. Haer., II, 22, 4. Patr. Grec., 7, 784; Harvey, I, 330).

De nombreux documents épigraphiques décernent dès le IIe siècle à de petits enfants le titre d'"enfants de Dieu" réservé aux baptisés ou même mentionnent explicitement le fait de leur baptême. (Cf. par exemple Corpus inscriptionum graecarum, 9727, 9817, 9801 ; E. Diehl, Inscriptiones latinae christianae veteres, Berlin 1961, nn. 1523, 4429 A.).

Le plus ancien rituel connu, celui que décrit au début du IIIe siècle la Tradition apostolique, contient la prescription suivante: "On baptisera en premier lieu les enfants; tous ceux qui peuvent parler pour eux-mêmes parleront; quant à ceux qui ne le peuvent pas, leurs parents parleront pour eux ou quelqu'un de leur famille" (Hippolyte de Rome, La Tradition apostolique, éd. et trad. par R. Botte, Münster W., Aschendorff 1963, Liturgiewissenschaftliche Quellen und Forschungen 39, pp. 44-45.).

Saint Cyprien, tenant un Synode avec les évêques d'Afrique, affirmait "qu'il ne faut refuser la miséricorde et la grâce de Dieu à aucun homme venant à l'existence"; et ce même Synode, rappelant "l'égalité spirituelle" de tous les hommes, quels que soient "leur taille et leur âge", décréta que l'on pouvait baptiser les enfants "dès le deuxième ou le troisième jour après leur naissance (Epist. LXIV, Cyprianus et coeteri collegae, qui in concilia adfuerunt numero LXVI. Fido fratri ; Patr. Lat., 3, 1013-1019; Hartel, CSEL, 3, pp. 717-721. Dans l'Église d'Afrique, cette pratique était particulièrement ferme, malgré la position de Tertullien qui conseillait de différer le baptême des jeunes enfants en raison de l'innocence de leur âge, et par crainte d'éventuelles défaillances de jeunesse:. Cf. De baptismo, XVIII, 3 - XIX, 1, Migne, Patr. Lat., 1, 1220-1222; De anima, 39-41, Patr. Lat., 2, 719 ss.)." Certes, la pratique du baptême des enfants a connu une certaine régression an cours du IVe siècle. A cette époque, où les adultes eux-mêmes différaient leur initiation chrétienne, dans l'appréhension des fautes à venir et la crainte de la pénitence publique, bien des parents renvoyaient le baptême de leurs enfants pour les mêmes motifs. Mais on doit également constater que des Pères et des Docteurs comme Basile, Grégoire de Nysse, Ambroise, Jean Chrysostome, Jérôme, Augustin - eux-mêmes baptisés à l'âge adulte en raison de cet état de choses -, réagirent ensuite avec vigueur contre une telle négligence, demandant instamment aux adultes de ne pas retarder le baptême nécessaire au salut (S. Basile, Homilia XIII exhortatoria ad sanctum baptisma, Patr. Grec., 31, 424-436; S. Grégoire de Nysse, Adversus eos qui differunt baptismum oratio, Patr. Grec., 46, 424; S. Augustin, In Ioannem Tractatus 13, 7, Patr. Lat., 35, 1496; CCL 36, p. 134.), et plusieurs d'entre eux insistent pour qu'il soit conféré aux petits enfants (S. Ambroise, De Abraham, II, 11, 81-84, Patr. Lat., 14, 495-497, CSEL 32, 1, pp. 632-635; S. Jean Chrysostome, Catechesis III, 5-6, ed. A.Wenger, SC 50, pp. 153-154; S. Jérôme, Epist. 107, 6, Patr. Lat., 22, 873, ed. J. Labourt (coll. Budé), t. 5, pp. 151-152. Cependant, Grégoire de Nazianze, tout en pressant les mères de faire baptiser leurs enfants dans l'âge le plus tendre, se contente de fixer cet âge à trois ans. Cf. Oratio XL in sanctum baptisma, 17 et 28, Patr. Grec., 36, 380 et 399.).

 

Les Papes et les Conciles sont également intervenus souvent pour rappeler aux chrétiens le devoir de faire baptiser leurs enfants. A la fin du IVe siècle, on oppose aux doctrines pélagiennes l'usage ancien de faire baptiser les enfants aussi bien que les adultes "pour la rémission des péchés". Comme l'avaient relevé Origène et saint Cyprien, avant saint Augustin (Origène, In Leviticum hom. VIII, 3, Patr. Gr., 12, 496, In Lucam hom. XIV, 5, Patr. Gr., 13, 1835; S. Cyprien, Epist. 64, 5, Patr. Lat., 3, 1018, B. Hartel, CSEL, p. 720; S. Augustin, De peccatorum meritis et remissione et de baptismo parvulorum, lib. I, XVII-XIX, 22-24, Patr. Lat., 44, 121-122, De Gratia Christi et de peccato originali, lib. I, XXXII, 35, ibid., 377, De praedestinatione Sanctorum, XIII 25, ibid., 978, Opus imperfectum contra Iulianum, lib. V, 9, Patr. Lat., 45, 1439.), un tel usage confirmait la foi de l'Église dans l'existence du péché originel, ce qui, en retour, fit apparaître encore davantage la nécessité du baptême des enfants. En ce sens intervinrent les Papes Sirice (Epist. "Directa ad decessorem " ad Himerium episc. Tarracon., 10 feb. 385, c. 2, apud Denz.-Sch. [' Denzinger-Schönmetzer, Enchiridion Symbolorum, definitionum et declarationum de rebus fidei et morum, Herder 1965], n. 184.) et Innocent Ier (Epist. "Inter ceteras Ecclesiae Romanae " ad Sylvanum et ceteros synodi Milevitanae Patres, 27 jan. 417, c. 5 ; Denz.-Sch. n. 219.); puis le Concile de Carthage de 418 condamne "ceux qui nient qu'on doive baptiser les petits enfants récemment sortis du sein maternel", et affirme que "en raison de la règle de foi" de l'Église catholique concernant le péché originel, "même les tout-petits, qui n'ont pu commettre encore personnellement aucun péché, sont baptisés véritablement pour la rémission des péchés, afin que soit purifié par la régénération ce qu'ils tiennent de leur naissance (Can. 2, Mansi, III, 811-814 et IV, 327 A-B, Denz.-Sch. n. 223.)". (SOURCE : Cardinal Franjo Seper, Instruction Postoralis Actio sur le baptême des petits enfantsRome, le 20 octobre 1980.)

 

Pierre leur répondit : "Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés ; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit.

Car la promesse est pour vous, POUR VOS ENFANTS et pour tous ceux qui sont loin, aussi nombreux que le Seigneur notre Dieu les appellera."

Actes des Apôtres 2,38-39

 

La pratique du baptême des enfants dès les premiers temps de l'Église amène Origène (185-253), le grand théologien de l'école d'Alexandrie, à se poser la question : de quels péchés peuvent-ils bien être lavés ? Dans son Commentaire sur l'Épître aux Romains, il répond en disant : "Tout homme avait en lui, du fait de sa naissance, la souillure du péché que devaient laver l'eau et l'Esprit". (Pierre MARAVAL, Simon Claude MIMOUNI, Le Christianisme, des Origines à Constantin, Nouvelle Clio, l'Histoire et ses problèmes, PUF, Clamecy 2018, p. 471.)

 

Dans Contre les hérésies, saint Irénée mentionne en 180 ap. J.-C., des hérétiques qui rejetaient le baptême catholique : « Que cette sorte de gens ait été envoyée en sous-main par Satan pour la négation du baptême de la régénération en Dieu et pour le rejet de toute la foi, nous le montrerons à l'endroit voulu, quand nous les réfuterons. » (I, 21, 2) 

« Il (le Seigneur) n'a ni rejeté ni dépassé l'humaine condition et n'a pas aboli en sa personne la loi du genre humain, mais il a sanctifié en tous les âges par la ressemblance que nous avons avec lui. C'est en effet, tous les hommes qu'il est venu sauver lui-même - , tous les hommes dis-je, qui par lui renaissent en Dieu : nouveaux-nés, enfants, adolescents, jeunes hommes, hommes d'âge. » (II ,22,4)

 

Saint Hippolyte, mort martyr à Rome en 235, qui (avec S. Irénée) a posé le principe de la "tradition apostolique", dit : « On baptisera d'abord les enfants. Tous ceux qui peuvent parler par eux-mêmes parleront. Quant à ceux qui ne le peuvent pas, leurs parents parleront pour eux, ou quelqu'un de leur famille ; on baptisera ensuite les hommes et enfin les femmes. » (S. Hippolyte de Rome, La Tradition apostolique.)

 

Saint Augustin (354-430) dit : « Aux petits enfants, la Mère-Église prête les pieds des autres pour qu'ils viennent, le cœur des autres pour qu'ils croient, la langue des autres pour qu'ils affirment leur foi. »  

 

La Didachè, ou Doctrine des douze apôtres, livre contemporain du Nouveau Testament, écrit à la fin du premier siècle, mentionne cette recommandation à l'attention des parents :  « Tu ne retireras pas la main de dessus ton fils ou ta fille, mais dès leur enfance tu leur apprendras la crainte de Dieu.» (Didachè IV,9 cité dans Les Écrits des Pères apostoliques, Sagesses chrétiennes, Les Éditions du Cerf, Paris 2012, p. 50).

 

L'action de Dieu précède notre action et notre foi

Nous ne devons pas penser que Dieu commence à nous aimer seulement lorsque nous avons manifesté consciemment notre amour et notre foi en Lui. L'amour de Dieu précède notre initiative d'aimer : "Avant même de te former dans le ventre de ta mère, je t'ai connu ; avant que tu sois sorti de son sein je t'avais consacré" (Jr 1, 4-5 ; Is 49, 1). "Voilà comment est l'amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés d'abord" (1 Jn 4:10).

 

Lorsque l'Église baptise les petits enfants en s'appuyant sur la foi de leurs parents chrétiens, elle veut exprimer sa conviction qu’être chrétien signifie, avant tout, un don gratuit de Dieu. Dieu nous aime avant que nous n’ayons fait quelque chose pour Lui. Si l'on comprend ainsi les choses, le baptême des enfants est authentiquement biblique et met en relief la gratuité de l'amour de Dieu, qui entoure toute notre vie. Ce serait limiter le pouvoir de Dieu que de penser qu'il se communique à l'homme seulement par le biais de la foi consciente de celui-ci.

 

Certaines personnes disent que ce n'est pas juste d’imposer aux enfants une religion : l'enfant ne peut pas raisonner... on doit attendre qu'il devienne adulte pour qu'il puisse opter librement pour le baptême. II est vrai qu'un nouveau-né ne peut pas raisonner. Mais attendre que l'enfant puisse raisonner pour choisir librement une religion, n'est-ce pas une illusion ?

 

Nous croyons que ce serait une grave erreur que de laisser l’enfant sans religion ; ce serait la même chose que de le laisser sans orientation dans la vie. Cela ne signifie pas imposer une religion. Chaque enfant naît et grandit avec l’ambiance où il est né. Il grandit au sein d'une famille qui, sans que l’enfant le demande, lui communique les grandes valeurs de la vie. Attendre qu'il devienne adulte pour pouvoir choisir ces valeurs par lui-même équivaudrait à le laisser grandir dans la désorientation totale. Il y a tellement de choses que la vie donne aux enfants sans qu'ils les aient demandées... Ils ne peuvent pas choisir leurs parents, ni leur ambiance, ni leur langue, ni leur culture. Mais tout cela ne constitue pas une limite ; c'est quelque chose de très naturel. Dans une vie normale, ce sont d'abord les parents qui doivent faire pour leurs enfants les options nécessaires à leur développement intégral. Les bons parents désirent toujours communiquer à leurs enfants les grandes valeurs de la vie. Or, la foi chrétienne d'une famille est sans doute le plus grand don divin. [6] Qui refuserait à un bébé d’avoir tous les dons de l’existence comme celui dont parle Jésus à la Samaritaine : "Si tu savais le don de Dieu" et elle de lui répondre : "Seigneur, donne-la-moi, cette eau" (Jn 4, 10…15) ? [7]

Baptême du Christ, par Andrea della Robbia (Santa Fiora, Italie)

Baptême du Christ, par Andrea della Robbia (Santa Fiora, Italie)

Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu.

Jean 3:8

"S. Grégoire de Naziance (329- † 390) (Docteur de l'Église) nous rapporte que les chrétiens de son temps renouvelaient la profession de foi et les engagements de leur baptême le jour où l'on célébrait le Baptême du Seigneur. Imitons-les."(Saint François de Sales, Introduction à la Vie dévote mise en français contemporain, Les Éditions du Cerf, Spiritualité Lexio, Paris 2019, p. 458.)

 

Le résumé de ‘’l’Évangile catholique’’ (l’Évangile actuel) est :

 

Repentez-vous, croyez en l'Évangile, faites-vous baptiser, et obéissez aux commandements.

 

Certains déclarent qu’il s’agit là de ‘’justification par les œuvres’’, expression répandue parmi les protestants.

 

Mais nous pouvons tirer ce résumé directement de la Grande Commission :

 

‘’Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé.’’ (Mt 28, 19-20).

 

Apparemment Jésus croyait que ses disciples devaient et pouvaient obéir à ses commandements – et que cela devait être précédé du baptême.

 

C'est pourquoi les anciens Pères de l'Église étaient unanimes dans leur croyance que le baptême régénérait, faisait renaître et justifiait (rendait juste) ceux qui le recevaient avec foi en les purifiant de leurs péchés et en leur accordant le don du Saint-Esprit qui avait longtemps été annoncé. Cela les a sortis de la mort en Adam et les a amenés à la vie dans le Christ. Cela a fait disparaître l’ancien et a fait venir le nouveau. Cela leur a donné l'Esprit de puissance et de maîtrise de soi dont parle saint Paul. Ils devinrent ainsi de nouvelles créatures qui purent, s'ils le voulaient, obéir aux commandements du Christ par la puissance de la grâce qu'il leur avait lui-même donnée.

 

Mais avant de pouvoir obéir à Ses commandements, ils avaient besoin de recevoir — par la foi, et par aucune de leurs œuvres mortes accomplies en Adam — le pardon pour leurs péchés, et l’Esprit promis par lequel leur libre arbitre a été libéré pour choisir Dieu dans l’amour — afin d'observer en effet tout ce qu’Il a commandé.

 

Le Baptême du Christ de Károly Markó (après 1840), Galerie nationale hongroise

Le Baptême du Christ de Károly Markó (après 1840), Galerie nationale hongroise

Le plus bas degré de grâce dans une âme, par exemple dans celle d'un petit enfant après son baptême, a plus de valeur que la bonté naturelle de l'univers tout entier.

Cette grâce seule vaut plus que toutes les natures créées ensemble, y compris même les natures angéliques. Car les anges aussi avaient besoin, non de la rédemption, mais du don gratuit de la grâce, pour tendre vers la béatitude surnaturelle à laquelle Dieu les appelait.

P. Garrigou-Lagrange

Mais le Sauveur avait-il besoin d’être baptisé ? Je vous demande à mon tour : Notre-Seigneur avait-il besoin de se faire homme ? d’être crucifié ? de mourir ? d’être mis dans un tombeau ?

Puisqu’il s’est ainsi abaissé pour nous, pourquoi donc n’aurait-il pas reçu le baptême ? Et puisqu’il a reçu le baptême de son serviteur, qu’en conclure, sinon que tu ne dois pas dédaigner de recevoir celui de ton maître ?

S. Augustin, Traité sur l'évangile de S. Jean, 4 § 13

Ainsi voyez-vous quelquefois un catéchumène s’abstenir de tout commerce charnel, dire adieu au siècle, renoncer à tous ses biens, les distribuer aux pauvres, et quoique simple catéchumène, connaître peut-être mieux la doctrine du salut qu’un grand nombre de fidèles. ... Cependant, tous ses péchés demeurent sur lui, et à moins qu’il se présente à ce baptême salutaire où les péchés sont remis, il ne peut, même avec toute sa supériorité de mérites, entrer dans le royaume des cieux.

S. Augustin, Traité sur l'évangile de S. Jean, 4 § 13

____________

Sources :

1 Benoît XVI, Angelus - Place Saint-Pierre

2  Missel des dimanches 2025, Cerf, Édition collective es Éditeurs de liturgie, p. 171

3 www.liturgiecatholique.fr/9-janvier-Le-Bapteme-du-Christ.html

4 fr.wikipedia.org/wiki/Bapt%C3%AAme_du_Christ 

5 http://www.cfc-liturgie.fr/index.php?option=com_content&task=section&id=20&Itemid=38 

6 http://www.catholique.bf/protestantisme/582-doit-on-baptiser-les-petits-enfants

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