Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Christ Roi

  • : Christ Roi
  • : Blog d'informations royaliste, légitimiste, pour une France libre, indépendante et souveraine
  • Contact

Horloge

19 mars 2023 7 19 /03 /mars /2023 09:53

Le statisticien Pierre Chaillot, dans son livre sorti le mois dernier, met en lumière de manière systématique et irréfutable l’imposture covid, la fausse hécatombe, la fausse saturation des services hospitaliers, le renouvellement de l'"arnaque" de la grippe H1N1 (2009) et de sa "vaccination".

 

‘’En 2009 a eu lieu la 'première pandémie' du XXIe siècle. ... Tous les ingrédients de ce qui s'est révélé être une ARNAQUE monumentale devraient réapparaître aujourd'hui dans nos mémoires pour mieux nous faire comprendre ce que nous vivons. Après cet épisode, en 2010, le Sénat a publié un rapport d'enquête parlementaire [ https://www.senat.fr/rap/r09-685-1/r09-685-1.html ] permettant d'expliquer les mauvaises décisions qui avaient été prises. Nous y retrouvons la critique des modèles mathématiques utilisés, farfelus et alarmistes, les conflits d'intérêts entre les scientifiques des plateaux de télévision, l'OMS et les laboratoires pharmaceutiques, le tout ayant abouti à une campagne vaccinale aussi chère qu'inefficace.

 

"... La pandémie H1N1 (en 2009. Ndlr) est née d'un désir catastrophiste qui aurait pu accoucher de nombreux morts statistiques et d'une vaccination massive sans l'intervention (innocente) des professionnels de santé : on leur a dit que c'était un virus de grippe, ils l'ont soigné ! Tss... Personne ne leur avait dit qu'il fallait laisser leurs patients à risque aggraver leur état à domicile (comme avec le covid en 2020. Ndlr.)

 

"Le désir de pandémie a été nourri par des politiques assujettis à leurs cabinets de conseil, par des laboratoires pharmaceutiques voulant rentabiliser leurs investissements, par des scientifiques désirant voir leurs compétences promues, par des médias arrimés aux agences de presse et aux communiqués de presse des personnes influentes. 

 

"Tout ce petit monde fonctionnait déjà en 2009... Il carbure plein pot depuis 2020.

 

"Écrire un nouveau rapport parlementaire ? Le plus simple serait de reprendre celui concernant le H1N1, en changeant le nom de la maladie !

 

"L’arnaque totale de la grippe H1N1 de 2009 a été la première tentative du XXIe siècle de création d’une panique générale pour rafler la mise. … Cette arnaque a … eu lieu sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Roselyne Bachelot, ancienne déléguée médicale au sein du laboratoire ICI Pharma (aujourd’hui AstraZeneca) de 1969 à 1976 … a lancé les achats massifs de vaccins (94 millions de doses commandées) qui ont en écrasante majorité fini à la poubelle (6 millions de doses réellement utilisées). Le coût estimé de cette gabegie est de 660 millions d’euros.

 

‘’… À l’époque de la grippe H1N1, la vaccination de masse avait été elle aussi présentée comme l’unique outil à disposition mais la campagne s’était soldée par un démenti magistral : seulement 5 % de la population s’était fait vacciner. Dix ans plus tard, nous avons les mêmes ingrédients, les mêmes protagonistes qui reproduisent le même schéma mais ont visiblement tiré les leçons de 2009 : ils ont été plus violents, ils ont joué sur les peurs et la sidération en imposant le confinement strict de mars-avril, ils ont bénéficié de la désorganisation en cours du système de soins et l’ont considérablement aggravée, ils ont interdit (une première!) la prescription de médicaments qui semblaient efficaces, interdit le recours aux médecins généralistes, ils ont terrorisé les gens avec l’obligation du port du masque – qui fait croire que l’autre est dangereux et risque de nous tuer en respirant… Ils ont enfin organisé un contrôle permanent des individus sous le prétexte de les protéger.’’ (Pierre CHAILLOT, Covid-19 Ce que révèlent les chiffres officiels, Mortalité, tests, vaccins, hôpitaux, la vérité émerge, L’Artilleur, 2023, p. 409, 424-425, 455.)

 

Lire : Pierre Chaillot (Covid-19, ce que révèlent les chiffres officiels) « Pas la première fois que l’OMS est responsable d’une panique mondiale ayant permis un enrichissement démesuré de ses financeurs » [Interview]

 

https://www.breizh-info.com/2023/03/09/216513/pierre-chaillot-covid-19-ce-que-revelent-les-chiffres-officiels-pas-la-premiere-fois-que-loms-est-responsable-dune-panique-mondiale-ayant-permis-un-enrichissement-demesure/

"Covid 19 : ce que révèlent les chiffres officiels", sur Cnews la vérité émerge 

Lire aussi : https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/covid-19-ce-que-revelent-les-chiffres-officiels-pierre-chaillot

"Ces rapports (ATIH) ... indiquent que l'épidémie de Covid n'a en réalité mobilisé que 2% des lits d'hôpitaux et 5% des lits dans les services de réanimation pendant l'année 2020.

 

Lire : "En 2020 seulement 2% des hospitalisations étaient liées au Covid, 5% en Réa" (Rapport ATIH - C-News - LCP) - "La peur a été instrumentalisée"

 

... Ces rapports montrent ... que, toujours en 2020, l'hôpital public a accueilli au final moins de patients qu'en 2019...

 

La panique générale a surtout abouti à un renoncement aux soins et à des déprogrammations de soins qui ont eu des conséquences dramatiques sur la santé de nos concitoyens. ... les hôpitaux n'auraient jamais été saturés si le gouvernement n'avait pas empêché les quelque 100 000 mécecins généralustes (et certains spécialistes) de soigner les malades en amont. [Pour plus de détails, v. L. MUCHIELLI, La Doxa du Covid, tome 1 : Peur, santé, corruption et démocratie, Bastia, éd. Éoliennes, 2022, ainsi que L. MUCHIELLI, La Doxa du Covid, tome 2 : Enquête sur la gestion politico-sanitaire de la crise, Bastia, éd. Éoliennes, 2022 (troisième partie)] 

 

... Ce diktat (le refus de soin) est probablement la faute la plus grave de toutes... Concrètement, il s'est traduit dans la volonté de décrédibiliser toutes les propositions thérapeutiques ayant émergé - et il n'y a pas eu que celles de l'IHU de Marseille - pour faire croire que 'rien ne marche contre le SARS-COV-2. Et par la suite de charger le Conseil de l'Ordre des médecins (plutôt un conseil des médecins aux ordres) de pourchasser celles et ceux qui ont dérogé à cette consigne en s'efforçant au contraire de soigner les malades [L. MUCCHIELLI, "Il n'y a pas de démocratie sanitaire quand les professionnels de de terrain sont à ce point méprisés", Alternative santé, 22 décembre 2020]. En retour, la consigne officielle était de rester chez soi, de prendre du paracétamol... et d'attendre que ça passe.'' (Pierre CHAILLOT, Covid-19 Ce que révèlent les chiffres officiels, ibid., p. 16-18.)

 

"Ce rapport de l'ATIH a été vite enterré et, surtout, un second rapport de la même agence, concernant l'activité totale des hospitalisations en 2020, a été passé sous silence [ https://www.atih.sante.fr/sites/default/files/public/content/4144/aah_2020_analyse_mco.pdf ] Celui-ci montre que, non seulement l'activité Covid-19 à l'hôpital a été très éloignée de l'image véhiculée par les médias, mais qu'en outre, l'hôpital français n'a jamais été autant sous-estimé qu'en 2020.

 

"... En 2020, le nombre de séjours avec passage en soins critiques, a diminué de 5,9% par rapport à 2019 (Figure 33.) Du fait des déprogrammation et de la non-prise en charge de patients, les soins critiques ont également été sous-utilisés. ... La désorganisation du soin a pénalisé les Français qui ont été moins soignés que les autres années." (Pierre CHAILLOT, Covid-19 Ce que révèlent les chiffres officiels, ibid., p. 92; 103)

 

"Le fait que 2020 ait finalement été une année de faible mortalité au regard des dix dernières années devrait alors mettre un terme à toute panique entourant la Covid-19.

 

"... La mortalité de l'année 2020 est au niveau de l'année 2015. 2020 est la septième année la moins mortelle de toute l'histoire de la France. La mortalité de 2021 est au niveau de celle de 2018, soit la troisième année la moins mortelle de toute l'histoire de France.

 

"... 2020 n'a donc pas été une année où l'on est mort jeune, ni une année où il y a eu beaucoup de décès au regard des autres années. C'est l'une des années de plus faible mortalité dans toute l'histoire de notre pays...

 

"... Les années 2019 à 2021 forment la période triennale la moins mortelle de toute l'histoire de France. 

 

"... Le nombre de malades diagnostiqués Covid-19- par le Réseau Sentinelles (Figure 36) en France métropolitaine en une semaine n'a jamais atteint 150 pour 100 000 habitants. Par comparaison, pendant l'hiver 2014-2015, le nombre de malades de la grippe a atteint plus de 830 pour 100 000 habitants, près de six fois plus."

 

"De nombreux patients sont probablement décédés non pas à cause du caractère exceptionnel de la maladie, mais à cause du caractère exceptionnel de la situation : pas de prise en charge précoce et pas de traitement, par exemple antibiotique."

 

(Fin de citation)

 

(Pierre CHAILLOT, Covid-19 Ce que révèlent les chiffres officiels, ibid., p. 40; 59;65; 70; 110; 233.)

SOURCE

 

Pierre CHAILLOT, Covid-19 Ce que révèlent les chiffres officiels, Mortalité, tests, vaccins, hôpitaux, la vérité émerge, L’Artilleur, 2023, Préface de Laurent MUCCHIELLI, Directeur de recherche au CNRS, Postface de Laurent TOUBIANA, épidémiologiste et chercheur à l'INSERM.

Partager cet article
Repost0
29 mars 2023 3 29 /03 /mars /2023 23:00
Bienheureux Amédée de Savoie (1435-1472)

Duc de Savoieprince de Piémont, comte d'Aoste et de Maurienne, le bienheureux Amédée de Savoie (1435-1472), né à Thonon de Louis Ier et d'Anne de Lusignan. Il fut fiancé dès sa naissance à la sœur du roi Louis XI (1461-1483), Yolande de France qu'il épousa à 17 ans.

 

Armoiries SavoieModèle de piété et de bienfaisance, il régna sur le Piémont et la Savoie les 7 dernières années de sa vie sous le nom d'Amédée IX. Atteint de catalepsie, sa femme l'aida dans toutes ses tâches de dirigeant. Ensemble, ils évitèrent les guerres et essayèrent d'être toujours au plus juste avec leurs sujets.

 

Amédée est le père de 7 enfants, dont Louise qui deviendra "bienheureuse".

 

D'une extrême bonté, Amédée, aidé de sa femme Yolande, gouvernait saintement, mettant au premier rang de ses préoccupations le soin des pauvres et des malades. Il construisit des hôpitaux mais aussi des monastères pour faire progresser l'Évangélisation et maintint la paix avec ses voisins.

 

Épileptique, Amédée accepte cette humiliation avec une grande résignation. Il meurt à 37 ans, miné par la maladie, après avoir recommandé à ses enfants et à ses seigneurs de pratiquer la justice et d'aimer les pauvres.

 

Dans son royaume, on disait : "il fait meilleur être pauvre que riche".

 

A travers lui, sont honorés tous les pères de familles.

 

En 1612, le futur S. François de Sales écrivit une supplique au pape Paul V (1605-1621), en vue de sa béatification, ce qui fut fait en 1677.

 

Amédée IX de Savoie, église Saint-Dominique, Turin

 

Sources: (1) ; (2) ; (3) ; (4)

Partager cet article
Repost0
Publié par Ingomer - dans Saints du jour
27 mars 2023 1 27 /03 /mars /2023 23:00
Saint Gontran de Bourgogne, roi († 592)

Petit-fils de Clovis et de Sainte Clotilde, Gontran est, à 16 ans, roi d'Orléans, de Bourgogne, du Berry et de la Savoie. Il grandit dans une époque troublée par de nombreuses querelles familiales. La reine Frédégonde fit assassiner sa sœur, son beau-frère, son mari et l'évêque Prétextat. Clotaire II fit périr Brunehaut, reine d'Austrasie, en l'attachant à un cheval au galop. Gontran est cruel lui aussi, n'hésitant pas à tuer pour dominer, à tromper sa femme, et à la répudier. Et puis, il se convertit, pleura ses péchés pendant le reste de sa vie, racheta ses fautes par ses grandes libéralités envers les pauvres, qui le surnommèrent "le bon roi Gontran". Il partageait ses repas avec eux, et quand il entrait en ville, le peuple criait : "Noël, Noël! Vive le Roi!". Il donna tout ce qu'il possédait aux abbayes et ne chercha plus que la paix.

Il essaya toujours de réconcilier ses frères et fit fonder de nombreux monastères. 

Vers la fin de sa vie, il entra au monastère Saint Marcel de Chalon-sur-Saône pour continuer d'implorer la miséricorde de Dieu. Grégoire de Tours lui attribue des guérisons miraculeuses. 

Peu après sa mort, en 592, canonisé par la vox populi, il fut proclamé saint par son peuple.

Saint Gontran est invoqué pour apaiser les querelles familiales.

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6d/Entretien_entre_saint_Gontran_et_Childebert_II.jpg

 

Entretien entre saint Gontran et Childebert II (par Jean Fouquet, vers 1455)

Sources: (1); (2); (3) Calendrier perpétuel, Les saints en 365 jours, Chêne; (4) Missel du Dimanche 2018, Nouvelle Traduction liturgique, Année B, Bayard Éditions, Lonrai 2017, p. 297

Partager cet article
Repost0
Publié par Ingomer - dans Saints du jour
26 mars 2023 7 26 /03 /mars /2023 00:00
Sainte Larissa († 375)

Sainte Larissa, martyre grecque du IVe siècle, brûlée vive vers 375 dans son église avec 26 autres chrétiens, en plein culte, par un roi goth, Athanaric, encore païen, au temps de l'empereurs Valentinien. Ils avaient eu le tort de refuser d'adorer une idole placée sur un char.

Jungerich (Winguric) apporta une idole et enjoignit au groupe de chrétiens de venir l'adorer. Certains acceptèrent et furent épargnés, mais Larissa et d'autres refusèrent. Ils périrent brulés vifs. Plus tard, la veuve d'un autre goth, Gaatha, rassembla les reliques des martyrs et les emporta en Syrie avant d'être martyrisée à son tour.

On connaît 21 des martyrs par leur nom :  Larissa, Anna, Alla, Monco, Mamica, Uirko, Gaatha, Duklida, pour les femmes, et pour les hommes : Bathuse, Hiscoes, Souerilas.

Larissa ne figure plus au martyrologe romain mais reste vénérée par les chrétiens grecs et russes. (1) (2) (3)

Nous n’avons nul besoin de voyager pour trouver le Royaume de Dieu, ni de traverser les mers pour rencontrer le Seigneur. L’un et l’autre sont en nous.

Saint Antoine, ermite.

Sources: (1) ; (2) ; (3

Partager cet article
Repost0
25 mars 2023 6 25 /03 /mars /2023 21:19

Les présidents des Conférences épiscopales ont participé à l’Assemblée continentale du Synode sur la synodalité réuni à Prague du 5 au 12 février 2023, qui avait été lancé par François en 2021 pour donner une réponse aux violences sexuelles commises par des prêtres ou des religieux. Ce synode a vu l'introduction des revendications LGBTQ au sein même de l'Eglise et des discussions quant à la "bénédictions des couples homosexuels" (Sic), dont on se demande ce qu'elles viennent faire dans ce contexte.

 

Sur eglise.catholique.fr on peut lire en ce qui concerne l'assemblée synodale européenne : "La convergence entre le document pour l’étape continentale et le discernement des Églises locales conforte le souci d’une "Église ouverte à tous parce que les yeux rivés sur le Christ : jeunes, pauvres et exclus, personnes avec un handicap, personnes homosexuelles, divorcés et remariés, chacun doit se sentir attendu dans l’Église et y trouver sa place car membre d’un même corps, celui du Christ (cf. 1Co 12). L’accueil inconditionnel n’empêche pas le discernement pour articuler miséricorde et vérité dans certaines situations spécifiques". ( https://eglise.catholique.fr/synode-des-eveques-2024-sur-la-synodalite/synode-2021-2024-tout-comprendre-sur-la-phase-continentale/537105-assemblee-synodale-europeenne-a-prague-en-fevrier-2023-intervention-de-la-delegation-francaise/ )

 

Le site en langue allemande Kath.net indique à propos du Synode allemand : "L'assemblée synodale a décidé d'autoriser les célébrations de bénédiction pour les couples homosexuels."

 

"La décision de l'Assemblée synodale est certainement un affront à la décision de Rome, et le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin a déjà déclaré qu'une Église locale ne peut pas prendre seule une telle décision. L'assemblée synodale a décidé que les rituels et les documents liturgiques pour une telle célébration de bénédiction devraient être élaborés d'ici 2026. Il reste à voir à quoi devrait ressembler concrètement une telle célébration de bénédiction. De plus, le processus mondial synodal initié par le pape François aura certainement traité cette question d'ici là. ... Le processus mondial synodal a été reçu très positivement dans nos diocèses.

...il y a des appels isolés pour un renforcement du rôle des femmes ou pour l'abolition du célibat obligatoire." Sic. ( https://kath.net/news/81134 ) 

 

Cath.ch précise que :

 

"Les dix membres de la délégation suisse en ligne à la phase européenne du synode réuni à Prague ont fait part, le 9 février 2023, de leur inquiétude et de leurs préoccupations. Ils craignent que les débats ne débouchent sur rien de concret, en particulier en matière d’inclusion des homosexuels et des femmes.

«Nous nous demandons avec inquiétude comment les attentes différentes, et en partie même contradictoires, qui se sont manifestées à Prague sur la manière dont un renouveau ecclésial peut se produire concrètement, peuvent également conduire à un processus de décision synodal commun. Cela ne sera possible qu’avec un renforcement de de la subsidiarité et de la responsabilité et des Églises locales», écrit la délégation dans sa déclaration.

 

Il n'en demeure pas moins qu'au sein même de l'Eglise l'on parle dorénavant de :

 

"Bénédiction des couples homosexuels

Les participants listent une série de thèmes prioritaires à leur yeux: «En tant qu’Église, nous ne sommes crédibles que si nous postulons la participation des personnes homosexuelles sans les rejeter comme des pécheurs. Une véritable participation signifie ici aussi valoriser leurs relations et ne plus leur refuser la bénédiction de Dieu. L’exclusion des divorcés remariés est également incompatible avec la prise au sérieux de la situation des personnes concernées.» ( https://www.cath.ch/newsf/homosexuels-et-femmes-au-coeur-des-preoccupations-suisses-au-synode/ )

 

Le cardinal Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a reproché au synode allemand de « déclarer que la foi chrétienne est la religion de la liberté et du salut », par opposition à la soi-disant fixation sur les péchés. Cette attitude hérétique allemande, comme l’a dit le cardinal Müller, passe sous silence la confession apostolique primordiale selon laquelle le Christ est mort pour nos péchés (1Cor 15,3). Et concernant la liberté, il a souligné que « l’appel à la liberté est lié à cette exhortation : ’Le Christ nous a libérés, afin que nous restions libres. Tenez donc ferme et ne vous laissez pas attacher de nouveau au joug de l’esclavage (du péché)’ ». La secte synodale allemande prêche une fausse liberté qui est, en fait, l’esclavage du péché. C’est pourquoi le cardinal Müller nous exhorte : « Ne faites pas de la liberté un prétexte à la fornication, à l’impureté, à la luxure, à l’idolâtrie… » (cf. Ga 5, 1.13-25).

 

Le cardinal a fait référence à la déclaration de Bätzing, en disant : « Le chef de la Conférence épiscopale allemande a provoqué la plus grande controverse à Prague en disant qu’il est troublé par l’enseignement traditionnel de l’Église ». Le cardinal a ensuite cité les paroles de l’apôtre Paul à Timothée qui s’appliquent à Bätzing, qu’il a comparé à ceux qui ne peuvent supporter la saine doctrine : « Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables » (2Tim 4:1-4).



Et comment le Cardinal Müller a-t-il commenté l’idéologie du genre qui promeut les LGBTQ ?



« Les idéologies homosexuelles et de genre, qui contredisent toute anthropologie scientifique, philosophique et théologique, ont remplacé l’herméneutique de la foi catholique dans le catholicisme basé sur le fait ‘d’être différent’ de la secte synodale allemande. Or, la foi surnaturelle et salvatrice vient de l’écoute de la Parole de Dieu et non… de la voix du peuple et de ses tribuns ».



Le cardinal Müller a également déclaré qu’il n’approuvait pas les efforts des évêques qui ont succombé aux tendances transhumanistes et qui veulent accueillir les personnes LGBTQ au sein de l’Église. Ils n’exigent pas que ces personnes fassent preuve d’un véritable repentir, qui est la condition du salut, et ne leur permettent même pas de se repentir." ( http://vkpatriarhat.org/fr/?p=16240 )

 

C'est donc dans ce contexte délirant que :

 

"Par l'autorité de la fonction apostolique et prophétique (Cf. Ephésiens 2,20), le Patriarcat Catholique Byzantin, une communauté de moines, de prêtres et d'évêques vivant dans des monastères qui ont annoncé publiquement leur consécration au Pape Benoît XVI et aux autres évêques le 3 mars 2008, a publié "par la présente, l'anathème de Dieu contre les prélats sus-mentionnés."

 

http://vkpatriarhat.org/fr/?p=16273%20https://incontro.wistia.com/medias/b44m9d17la

 

Extrait du document publié par le PCB :

 

"Les prélats susmentionnés ont attiré sur eux l’anathème de Dieu pour avoir promu un anti-évangile différent – sodomite – selon Gal 1:8-9. Tous sont frappés d’anathème, non seulement les promoteurs et organisateurs actifs et conscients du sabbat de Prague..., mais aussi ceux qui n’y ont participé que de manière formelle. L’assemblée devait marquer un nouveau tournant dans l’introduction de l’immoralité LGBTQ dans la conscience de l’Église, puis, en changeant les normes, dans l’enseignement et la pratique. Il s’agit d’un grand crime commis contre Dieu et l’Église, ainsi que contre les nations d’Europe représentées à l’assemblée par les participants susmentionnés. Le changement de paradigme de l’Église s’effectue par étapes, si possible de manière cachée, enrobé d’une rhétorique noble. En fait, il s’agit du suicide de l’Église.

 

… Le cardinal M. Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a répondu à cette question dans les médias : « Les raisons de ces tensions considérables sont enracinées dans la contradiction hérétique de la doctrine catholique de la foi ».

 

Le cardinal a littéralement déclaré que « l’analyse de Bätzing est consternante ». Lors de l’assemblée de Prague, M. Bätzing a exprimé son rejet de la révélation de Dieu confiée à l’Église, en déclarant : « Ce n’est pas ma foi, ce n’est pas ma foi » : « Ce n’est pas ma foi, ce n’est pas mon image du Christ et de l’Eglise ».

 

Le cardinal Müller a déclaré : « L’ensemble de l’ecclésiologie catholique allemande est fausse et suicidaire… La secte synodale allemande est diamétralement opposée à la foi catholique ».

 

Le cardinal a également déclaré à propos de nombreux évêques : « Ils n’ont pas compris le mystère du salut du péché et ont manqué à leur vocation de successeurs des apôtres ». Il qualifie le parcours synodal d’“incompétence doctrinale et d’illégitimité canonique”, et explique qu’“elle est en contradiction apparente avec la doctrine de la nature et de la mission universelle de l’Église du Christ”.

 

... Quelle est la différence entre l’anathème et l’excommunication ? Fondamentalement, ces termes coïncident, mais il y a une certaine différence. Par exemple, l’Église a prononcé une excommunication contre sainte Jeanne d’Arc et elle a été brûlée comme hérétique. Il s’agissait d’un crime judiciaire officiellement sanctionné par une organisation ecclésiastique externe. Cependant, Sainte Jeanne n’a prêché aucune hérésie et n’a donc pas été exclue du corps mystique du Christ, c’est-à-dire qu’elle n’a pas été soumise à l’anathème de Dieu, même si elle a été excommuniée. Malheureusement, il ne s’agit pas d’un cas isolé dans l’histoire de l’Église.

 

Les participants au sabbat de Prague, bien que soumis à l’anathème de Dieu, continueront à se présenter en tenue cléricale complète. Pourquoi ? Parce que le système ecclésiastique établi privilégie désormais les hérétiques au lieu de les excommunier.

 

Cependant, le Patriarcat Catholique Byzantin publie par la présente l’anathème de Dieu, qui a un double effet positif :

 

1) Il protège les fidèles de l’infection spirituelle des hérésies.

 

2) Il pousse les prélats hérétiques à une véritable repentance.

 

Jetons un coup d’œil à l’histoire :

 

Aux VIIIe et IXe siècles, la chrétienté orientale a été perturbée par l’hérésie de l’iconoclasme. Paul IV est alors patriarche de Constantinople. Il succombe à la pression des menaces et, par faiblesse, ne s’oppose pas à cette hérésie. Mais le remords ne lui apporta pas la paix. Réalisant qu’il était devenu un traître, il renonça à sa charge de patriarche et se retira dans un monastère en tant que pénitent. Les prêtres, ainsi que l’impératrice Irène, le supplièrent de ne pas quitter son troupeau.

 

Paul leur dit : « Je suis vieux et malade, à présent ; la mort viendra bientôt et je devrai rendre compte devant le juste juge des moindres fautes commises. Je crains que Dieu ne me punisse parce que j’ai gardé le silence par peur et que je ne vous ai pas dit la vérité. L’Église souffre maintenant de l’hérésie. Malheureux que je suis ! J’y ai eu ma part, car j’ai consenti trois fois, de ma main et de ma langue, à ce faux enseignement. Je m’en repens douloureusement et j’aimerais mieux être dans la tombe que sous l’anathème de Dieu. Je vous dis aussi que vous n’avez aucun espoir de salut si vous persistez dans l’hérésie. Veillez à ce qu’un concile général soit convoqué pour condamner l’hérésie… Si un concile général n’est pas convoqué et si vous ne renoncez pas à l’hérésie, vous ne pourrez pas être sauvés ».

 

Quelques jours plus tard, le patriarche mourut et fut remplacé par le patriarche Tarasius, en 784. Lors de sa prise de fonction, le nouveau patriarche exigea la convocation d’un concile. Il déclara : « Sinon, je n’accepterai pas le siège patriarcal, car je ne veux pas être condamné pour l’éternité. Aucun homme, pas même un empereur, ne me sauvera du jugement de Dieu et du châtiment éternel ». En 787, le septième concile général fut convoqué et l’hérésie fut condamnée.

 

Les hérésies contemporaines détruisent l’Église de l’intérieur. Le parcours synodal proclamé promeut déjà directement la légalisation de toutes les immoralités sous le terme LGBTQ. Il s’agit là de crimes bien plus graves que l’hérésie de l’iconoclasme. Le sabbat de Prague avait également pour but d’incarner la légalisation des LGBTQ. C’est pourquoi tous les participants, et en particulier les présidents des conférences épiscopales, ont attiré sur eux l’anathème de Dieu. Le Patriarcat Catholique Byzantin ne fait que rendre ce fait public. Tout évêque qui y a participé ne sera pas libéré de l’anathème tant qu’il n’aura pas fait pénitence publiquement, verbalement ou par écrit. De plus, il a provoqué un grand scandale et doit donc condamner le parcours synodal hérétique LGBTQ. Il est nécessaire que les autres évêques, les prêtres et les fidèles exigent la repentance ou la démission des prélats concernés."

 

 

Source Video : http://vkpatriarhat.org/fr/?p=16273%20https://incontro.wistia.com/medias/b44m9d17la 

Autres sources : 

 

 

https://kath.net/news/81134

https://www.cath.ch/newsf/homosexuels-et-femmes-au-coeur-des-preoccupations-suisses-au-synode/

http://vkpatriarhat.org/fr/?p=16240

Partager cet article
Repost0
25 mars 2023 6 25 /03 /mars /2023 00:00
L'Annonciation, par Federico Barocci (XVIe s.)

L'Annonciation, par Federico Barocci (XVIe s.)

La fête de l'Annonciation se situe dans le calendrirer exactement neuf mois avant Noël. Elle rappelle la visite de l'ange Gabriel à Marie et célèbre la conception de Jésus des oeuvres du Saint-Esprit.

Le mode de représentation le plus répandu en Occident montre la Vierge en prière devant un lutrin et accueillant l'annonce de l'ange, qui parle soit à genoux, soit debout, soit en vol; celui-ci porte souvent comme attribut un lis en fleur. La colombe, symbole du Saint-Esprit, descend du ciel.

 

L'archange Gabriel annonce à Marie son nouveau statut de mère du Fils de Dieu, le moment où le divin s'incarne en homme, et lui explique qu'elle portera un enfant en son sein tout en restant vierge. C'est l'origine de la croyance en une conception virginale qu'il ne faut pas confondre avec le dogme de l'Immaculée conception qui est propre au catholicisme.

 

Autrement dit, comme l'ont expliqué les théologiens, une femme juive vivant sous la loi de Moïse accepte d'introduire dans le monde celui qui mourra pour les péchés des hommes, c’est-à-dire que la loi, tout en restant valide, cesse d'être le principe théologique essentiel, et laisse la place au salut.

 

Le message céleste est confié à l'Archange Gabriel. Où trouvera-t-il celle qui, d'après les plans divins, doit donner naissance au Sauveur du monde ? Sera-ce dans un grand empire ? Non, mais dans la petite province de Galilée, perdue au milieu de l'immense empire romain. Ne convient-il du moins de prendre sur un trône celle qui doit devenir la Mère de son Dieu ? Non : il y a dans la petite ville de Nazareth une humble et pauvre maison où habite une jeune vierge inconnue ; son nom est Marie ; elle est promise en mariage à un ouvrier, Joseph, homme juste.

En ce moment, elle prie à genoux, et soupire peut-être après la venue du Messie promis. L'Ange soudain paraît devant elle :

 

« Je te salue, pleine de grâce, dit-il, le Seigneur est avec toi, tu es bénie entre toutes les femmes ! » (Lc 1,28-30)

 

Marie se trouble, à ces étonnantes paroles.

L'ange ranime aussitôt la confiance de la Vierge :

 

« Ne crains rien, Marie, ajoute-t-il, tu as trouvé grâce devant Dieu ; tu concevras et tu enfanteras un Fils, à qui tu donneras le nom de Jésus ; Il sera grand, et on l'appellera le Fils du Très-Haut, et son règne n'aura pas de fin. » (Lc 1,30-33)

 

Quelle promesse, quel honneur et quel bonheur ! Mais comment s'opérera cette merveille en celle qui a voué à Dieu sa virginité ? La réponse est facile à l'envoyé du Ciel :

 

« L'Esprit-Saint descendra en toi, et la vertu du Très-Haut te couvrira de Son ombre. » Marie n'a plus qu'à prononcer le Fiat qui va faire tressaillir la terre d'espérance : « Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole. » (Lc 1,35-38)

 

À cet instant béni, le mystère s'accomplit. Le Verbe se fait chair, et Marie pourra entonner bientôt le cantique de la reconnaissance :

 

« Mon âme glorifie le Seigneur, et mon cœur exulte en Dieu mon Sauveur ! À cause des grandes choses que Dieu a opérées en moi, toutes les nations m'appelleront bienheureuse ! » (Lc 1,46-48)

 

L'Annonciation est célébrée le 25 mars, soit exactement neuf mois avant Noël, qui commémore la naissance du Christ.

 

La date est fixe, chaque année elle a lieu le 25 mars, sauf lorsque la fête coïncide avec les jours importants de Pâques, auquel cas la fête est décalée au lundi suivant la semaine consécutive à Pâques, celle-ci faisant partie intégrante de Pâques. (3)

 

Annonciation, Fra Angelico, 1433-1434, Musée diocésain (4)

 

Source: http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_commissions/archeo/francese/documents/rc_com_archeo_doc_20011010_cataccrist_fr.html

Source: http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_commissions/archeo/francese/documents/rc_com_archeo_doc_20011010_cataccrist_fr.html

C'est dans les catacombes romaines qu'est conservée l'image la plus ancienne de la Vierge, représentée en peinture dans le cimetière de Priscille, sur la Via Salaria. La fresque, datable à la première moitié du IIIème siècle, représente la Vierge avec l'Enfant Jésus sur ses genoux, face à un prophète (Balaam, ou bien Isaïe) qui indique une étoile – allusion à la prophétie messianique. On trouve représentés dans les catacombes d'autres épisodes avec la Vierge, comme l'adoration des Rois Mages et les scènes de crèche. (5)

 

Une peinture de la catacombe de Priscille à Rome (IIIe siècle) représenterait l'Annonciation (Cubiculum dit de l'Annonciation). (6) 

L'Annonciation et deux Saints, Simone Martini (1284-1344)

L'Annonciation et deux Saints, Simone Martini (1284-1344)

Le mode de représentation le plus répandu en Occident montre la Vierge en prière devant un lutrin et accueillant l'annonce de l'ange, qui parle soit à genoux, soit debout, soit en vol; celui-ci porte souvent comme attribut un lis en fleur. La colombe, symbole du Saint-Esprit descend du ciel. (7)

Annonciation, Antonello da Messina, v. 1430-1476

Annonciation, Antonello da Messina, v. 1430-1476

Annonciation de Pedro Berruguet, v. 1490

Annonciation de Pedro Berruguet, v. 1490

Annonciation, G. Vasari (1511-1574)

Annonciation, G. Vasari (1511-1574)

Annonciation - Le Greco, 1576

Annonciation - Le Greco, 1576

Annonciation, Philippe de Champaigne, 1645

Annonciation, Philippe de Champaigne, 1645

L'Annonciation de Francisco de Zurbarán - Philadelphia Museum of Art

L'Annonciation de Francisco de Zurbarán - Philadelphia Museum of Art

Annonciation
Annonciation, Philippe de Champaigne, 1644

Annonciation, Philippe de Champaigne, 1644

Annonciation, G. Morozov

Annonciation, G. Morozov

Annonciation

Sources : (1) ; (2) ; (3) ; (4) Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 184-185 ; (5) Vatican.va(6) Les peintures de la catacombe de Priscille ; deux scènes relatives à la vie intellectuelle, P.-A. Février, Mélanges de l'école française de Rome Année 1959 / 71 / pp. 301-319 (7) Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 184-185 ; (8) Icononographie: Dominique Le Tourneau, Les Mots du christianisme, Catholicisme, Orthodoxie, Protestantisme, Bibliothèque de Culture religieuse, Fayard, La Flèche 2005, p. 50.

Partager cet article
Repost0
24 mars 2023 5 24 /03 /mars /2023 22:19
https://www.washingtontimes.com/news/2023/mar/1/vaccines-dont-work-masks-dont-work-everything-gove/

https://www.washingtontimes.com/news/2023/mar/1/vaccines-dont-work-masks-dont-work-everything-gove/

Article du Washington Times

 

Vous souvenez-vous quand le gouvernement fédéral vous a dit que les masques étaient efficaces contre le COVID-19 ?

Oui ils ne sont pas.

Vous vous souvenez quand le gouvernement vous a dit que les vaccins vous protégeraient du virus ?

Oui, ils ne le font pas.

Et vous vous souvenez quand le gouvernement fédéral vous a dit que le COVID ne provenait pas d'un laboratoire à Wuhan, en Chine ? Eh bien il en est venu. Qui dit ça? Le gouvernement fédéral.

 

Le récit mis en avant par les administrations de l'ancien président Donald Trump et du président Biden s'est rapidement effondré ces dernières semaines.

 

Le New York Times a publié la semaine dernière un article intitulé "Les mandats sur les masques n'ont rien donné. Des leçons seront-elles tirées ?" Cet article a été rédigé par Bret Stephens, un éditorialiste du Times qui a reçu le prix Pulitzer pour ses commentaires en 2013.

 

"L'analyse la plus rigoureuse et la plus complète des études scientifiques sur l'efficacité des masques pour réduire la propagation des maladies respiratoires - y compris Covid-19 - a été publiée à la fin du mois dernier. Leurs conclusions, selon Tom Jefferson, l'épidémiologiste d'Oxford et auteur principal de l'étude, sont sans équivoque.

 

"'Il n'y a tout simplement aucune preuve qu'ils' - les masques - 'font une différence'", a-t-il déclaré à la journaliste Maryanne Demasi. Point final.'"

 

"Mais, attendez une minute. Qu'en est-il des masques N-95, par opposition aux masques chirurgicaux ou en tissu de qualité inférieure ? "Cela ne fait aucune différence - rien du tout", a déclaré Jefferson."

 

Restez à l'écoute.

 

Au début de la pandémie, des études après études ont été menées pour confirmer l'efficacité des masques et inciter les législateurs à tous les niveaux de gouvernement à promulguer des réglementations sur les masques. Cependant, Jefferson dit que ces études étaient "non randomisées" et "imparfaites".

 

La question se pose donc : Qu'en est-il de l'étude de M. Jefferson ? Oui, non. M. Jefferson et 11 de ses collègues ont mené 78 essais contrôlés randomisés avec un total de 610 872 participants dans de nombreux pays.

 

"Les réglementations de masque ont été une erreur depuis le début", a écrit Stephens. "Ils ont peut-être créé un faux sentiment de sécurité - et avec lui, la permission de reprendre une vie raisonnablement normale. Ils n'ont presque rien contribué à la sécurité elle-même. Le rapport Cochrane devrait être le dernier clou dans ce cercueil particulier."

 

Cette semaine également, des chercheurs ont examiné l'efficacité des schémas de vaccination locaux contre le COVID-19 introduits aux États-Unis en 2021 et ont constaté qu'ils ne fonctionnaient pas.

 

"Ces réglementations ont imposé de sévères restrictions à la vie de nombreux citoyens et propriétaires d'entreprises", ont déclaré les chercheurs dans une étude menée par le Mercatus Center de l'université George Mason. "Pourtant, nous n'avons trouvé aucune preuve de l'efficacité de ces réglementations pour atteindre les objectifs fixés, à savoir réduire le nombre de cas et de décès dus au COVID-19".

 

Les chercheurs ont examiné le district de Columbia, New York, Los Angeles, Boston, Chicago, la Nouvelle-Orléans, Philadelphie, San Francisco et Seattle.

 

"Nous n'avons trouvé aucune preuve que l'annonce ou la mise en œuvre de réglementations sur la vaccination à l'intérieur dans les villes répertoriées ait eu un impact significatif sur l'adoption du vaccin, les cas de COVID-19 ou les décès par COVID-19, et cela est globalement cohérent dans toutes les villes américaines qui ont mis en œuvre la réglementation", écrivent les chercheurs.

 

Lorsque COVID-19 nous a frappés au début de 2020, les principaux dirigeants de la ville - presque tous démocrates - ont imposé de vastes fermetures, forçant les entreprises à fermer et à fermer les lieux de divertissement et de sport. Ils ont également ordonné à tout le monde de porter des masques. Alors que les vaccins étaient en cours de développement, ces politiciens ont émis des décrets obligeant des millions de personnes à les prendre.

 

Par exemple, le maire de Philadelphie, Jim Kenney, un démocrate, a déclaré en août 2021 que la science montre que les exigences en matière de masque et de vaccination ralentiraient la propagation.

 

Cependant, les chercheurs n'ont trouvé aucune preuve à l'appui de cette affirmation.

 

"Nos résultats remettent en question l'efficacité des politiques de vaccination au niveau de la ville", ont déclaré les chercheurs. "Les réglementations sur la vaccination en intérieur ont entraîné des perturbations majeures pour de nombreux particuliers et entreprises. La ville de New York, par exemple, a licencié 1 430 employés de la ville pour ne pas avoir respecté le mandat de vaccination. Une enquête a révélé que plus de 90 % des restaurants de New York ont ​​signalé des problèmes liés aux clients, tels que B. la perte de clients qui étaient contre le mandat et 75 % pour des problèmes liés au personnel. Ce n'est qu'une petite partie des perturbations causées par la réglementation.

 

"La plupart des partisans de la réglementation affirment que l'augmentation associée des taux de vaccination et la réduction associée de la propagation du COVID-19 l'emportent sur les coûts des perturbations. Cependant, nous constatons que l'impact des réglementations sur les résultats escomptés n'est statistiquement évident dans aucune des villes où elles ont été introduites, pour toutes les stratégies empiriques utilisées", indique le rapport.

 

Puis, la semaine dernière, nous avons appris que la pandémie mondiale de COVID-19 provenait d'un laboratoire de virologie exploité par le régime communiste chinois, selon un nouveau document du département américain de l'Énergie récemment présenté aux membres clés du Congrès et de la Maison Blanche.

 

Vous souvenez-vous quand les médias sociaux ont supprimé toute mention de ce sujet ?

 

Nous savons donc maintenant que le gouvernement ne savait rien de la COVID-19. Ils nous ont dit des choses pour nous faire faire ce qu'ils voulaient que nous fassions, mais rien de tout cela n'était scientifiquement fondé. Et cela devrait vous effrayer à mort.

 

SOURCE : LES VACCINS NE FONCTIONNENT PAS, LES MASQUES NE FONCTIONNENT PAS : TOUT CE QUE LE GOUVERNEMENT NOUS A DIT SUR LE COVID-19 ÉTAIT FAUX

 

https://uncutnews.ch/der-mainstream-macht-kehrtwenden-impfstoffe-funktionieren-nicht-masken-funktionieren-nicht-alles-was-uns-die-regierung-ueber-covid-19-erzaehlt-hat-war-falsch/

Partager cet article
Repost0
24 mars 2023 5 24 /03 /mars /2023 00:00

Sainte-Catherine-de-Suede---1381-.jpg

Née en 1330, elle appartenait à la famille royale de Suède, par sa mère, sainte Brigitte et par son père Ulf Gudmarson.

 

Elle est élevée dans le couvent des Cisterciennes de Risaberg (ou Bisberg) et ne souhaite pas quitter cette communauté religieuse mais dès l'âge de douze ou treize ans, son père l'accorde en mariage au chevalier Edgar von Kyren (Eggard de Kyrn ou Edgar Lydersson), seigneur d'Eggerstnæs bien plus âgé qu'elle. Elle soigne avec dévouement son mari invalide dont elle n'a aucun enfant, ayant obtenu de lui qu'il préserve sa virginité. (1)

D'accord avec lui, en 1350 pour le jubilé, elle rejoignit à Rome sa mère qui y avait fait sa demeure depuis son veuvage. Catherine, pendant son séjour, apprit la mort de son époux. Elle décida à son tour de rester à Rome. Son extraordinaire beauté blonde lui causa bien des complications en Italie. À plusieurs reprises, des prétendants enthousiastes tentèrent de l'enlever. (2)

Avec sa mère elles visitent longuement les églises et les tombeaux des martyrs, et s’adonnent à de longs exercices de mortification. Elles vont aussi soigner les malades des hôpitaux, vivent dans la pauvreté et l’austérité et accomplissent des pèlerinages en Terre sainte.

Quand sa mère mourut, Catherine revint en Suède pour l'ensevelir au couvent de Vadstena, où elle entra et dont elle sera bientôt l'abbesse.

Elle retourna une fois encore à Rome pour obtenir la reconnaissance des Religieuses de l'Ordre du Très-Saint-Sauveur, les brigittines et pour la canonisation de sa mère qui n'aura lieu qu'en 1384, trois ans après la mort de sainte Catherine.

Elle a écrit un livre de dévotion, intitulé Consolation de l'âme, dont un exemplaire daté de 1407 existe toujours.

Dans l'iconographie chrétienne, elle a généralement comme attribut un cerf ou une biche, rappelant la légende de cet animal qui la défendit contre les poursuites de jeunes débauchés. (3)

Sainte Catherine avec la biche à ses côtés

Sainte Catherine avec la biche à ses côtés

Sources: (1) J.C. Cooper, Dictionary of Christianity, Routledge,‎ , p. 47 ; (2); (3)

Partager cet article
Repost0
Publié par Ingomer - dans Saints du jour
23 mars 2023 4 23 /03 /mars /2023 00:00

Saints Victorien et Frumence, martyrs à Carthage (Tunisie) en 484, sous le roi arien des Vandales d'Afrique, Hunéric.

 

Image

 Saint Victorien de Carthage. Vitrail de l'église Saint-Joseph. Jatibonico y Arroyo Blanco. Île de Cuba. XIXe.

 

 

Victorien, natif d'Adrumète, en Afrique, était proconsul de Carthage (Tunisie). 

On célèbre ce jour le martyre de plusieurs chrétiens victimes de Hunéric, roi arien des Vandales d'Afrique du nord, et leur admirable constance.

Hunéric employa tous ses efforts pour détourner Victorien de la religion et lui fit les plus magnifiques promesses. Victorien, proconsul de Carthage, refusa de se plier à l'hérésie arienne du roi vandale et mourut dans d'atroces supplices.

Hunéric demanda à Victorien d'emprisonner les chrétiens qui n'embrassaient pas l'arianisme, à commencer par Victorien lui-même. Il refusa. La réponse de Hunéric fut de le mettre à mort, ainsi que 4 riches commerçants : deux frères de la ville d’Aquarège et deux autres marchands nommés tous deux Frumence (1), ainsi que douze enfants fouettés et battus à mort. (2) Ils souffrirent les plus cruelles tortures pour avoir confessé avec constance la foi catholique et reçurent la couronne de la gloire.

 

On commença par suspendre les deux frères avec de gros poids attachés à leurs pieds. Au bout d'un jour passé dans cette douloureuse situation, l'un d'eux, succombant à la douleur, demanda quelque répit. Son frère, craignant qu'il n'eût la faiblesse de renoncer à sa foi, lui cria du haut de sa potence:


"Gardez-vous bien de faiblir, mon frère; est-ce là ce que nous avons promis ensemble à Jésus-Christ? Si vous trahissez votre foi et votre serment, je serai moi-même votre accusateur au tribunal de Dieu."


Le pauvre martyr chancelant reprit alors courage et s'écria d'une voix forte: "Ajoutez les supplices aux supplices, je suis prêt à souffrir tout ce que souffrira mon frère."

Les bourreaux emploient alors contre ces deux héroïques martyrs les lames de fer rougies au feu, les ongles de fer et d'autres tortures non moins affreuses. Chose étonnante, on ne voyait sur eux aucune meurtrissure ni aucune trace des tourments qu'on leur faisait endurer.

À la fin, voyant que le courage des martyrs et les merveilles que Dieu opérait en leur faveur semblaient fortifier dans la foi ou convertir ceux qui en étaient les témoins, les bourreaux se hâtèrent d'achever leurs victimes, et les deux frères allèrent recevoir, avec Victorien, la palme due aux généreux soldats du Christ.

 

"Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux." Mt. 10, 32

 

Saint Victorien est devenu le Patron des commerçants. 

 

Dicton du jour: "S'il pleut à la Saint Victorien, tu peux sûrement compter sur du bon foin."

 

Commémoraison des saints martyrs Victorien, proconsul de Carthage, et deux frères de la ville d’Aquarège; de plus, deux autres marchands nommés Frumence. Ces saints, à l’époque de la persécution des Vandales, sous le roi arien Hunnéric, en 484, souffrirent les plus cruelles tortures pour avoir confessé avec constance la foi catholique et reçurent la couronne de gloire.  Martyrologe romain

Saints Victorien et Frumence, martyrs († 484)

Sa réputation de piété chrétienne était considérable. Hunéric, roi des Vandales (envahisseurs de l'Afrique du Nord) voulut le réduire, moyennant de superbes récompenses, à embrasser, semble-t-il, l'hérésie arienne en abjurant la religion catholique que ce Carthaginois avait professée jusqu'alors. Selon les historiens bénédictins, la réponse de Victorien fut négative quoique nuancée : « J'ai confiance dans le Christ, dit-il. Qu'on emploie les flammes, qu'on excite les bêtes contre moi, qu'on use contre mon corps des supplices les plus variés, jamais je ne consentirai à renier l'église chrétienne en laquelle je fus baptisé. » Et voici le passage important : « N'y aurait-il que la vie présente, et plus précisément encore si je n'espérais pas une vie éternelle, si je ne croyais pas dans l'existence de celle-ci [mais bien entendu, ici Victorien prend ses précautions, cette vie éternelle existe], même en ce cas, je ne consentirais pas à une gloire purement terrestre pour obtenir les bienfaits que me fait miroiter Hunéric en récompense de ma trahison ; je ne consentirais pas à me montrer ingrat envers le Christ qui m'a confié le précieux dépôt de la foi. » Victorien fut massacré en 484 sur ordre d'Hunéric par cruelles tortures...

 

Un commentateur du XIXe siècle remarque à juste titre que Victorien émettait ainsi l'hypothèse, à laquelle il ne se ralliait pas nécessairement, de l'inexistence du paradis et de l'enfer, en tant que récompense ou punition éternelle après la mort.


 

Méditons à notre tour sur cette brève incursion philosophique d'un « Tunisien » aujourd'hui méconnu. Elle revient à poser, quand on la développe, qu'il y a possiblement deux sortes de chrétiens : ceux qui adhèrent sans trop de complexes, à tous les dogmes essentiels de l'Église catholique, y compris aux thèses concernant la vie éternelle post mortem ; et ceux qui, éventuellement, sont parfois tentés par le scepticisme vis-à-vis de l'existence d'une survie bienheureuse ou malheureuse après la mort ; du coup, ils se rabattent sur ce qui leur paraît essentiel dans l'enseignement du Christ : les Évangiles, le sermon des Béatitudes, l'éminente dignité des pauvres, le mépris pour les biens de ce monde (même si l'autre monde en fait n'a pas lieu d'être), enfin la charité et l'amour du prochain. Ces chrétiens, en somme « périphériques », préfèrent les plus simples prières, où effectivement il n'est pas question de vie éternelle, le Pater noster, l'Ave Maria, par exemple, tout en s'intéressant à un moindre degré aux étonnantes constructions dogmatiques et symboliques du Credo, splendide architecture, mais parfois difficile à admettre en sa totalité. Disons à ce propos que le temps n'est plus des exclusions. Il y aurait donc, si l'on développe jusqu'à ses conséquences ultimes la pensée « victorienne », un centre et une périphérie dans l'Église. Avec tolérance réciproque, et nécessaire, de part et d'autre ; le centre pour les chrétiens dogmatiquement convaincus ; la périphérie pour ceux qui ne disposent pas de toutes les certitudes, mais demeurent fidèles à la prédication évangélique, celle qui parle au cœur et à la sensibilité de Tel ou Tel qu'on peut quand même appeler un bon catholique. N'est-ce pas en effet une description assez exacte de la situation dans l'Église actuelle ? Un noyau dur, une étoile ardente ; et des enveloppes planétaires ou coronaires, dont les adhérents sont séduits simplement par la fidélité aux pédagogies évangéliques les plus accessibles. Quoi qu'il en soit de telles options, qui ne sont pas crucifiantes, n'oublions pas d'allumer un cierge, le 23 mars prochain, en l'honneur de la fête annuelle du malheureux Victorien. Il méritait sans doute le Paradis, à défaut d'y croire en toute assurance.


 

LE ROY LADURIE, EMMANUEL - Le Monde des Religions n°21, Publié le 1 janvier 2007 (3)

Saints Victorien et Frumence, martyrs († 484)

Sources: (1) ; (2) Calendrier perpétuel, Les saints en 365 jours, Chêne ; (3).

Partager cet article
Repost0
Publié par Ingomer - dans Saints du jour
22 mars 2023 3 22 /03 /mars /2023 21:47

On se souvient que le pape François avait visé juste lorsque, durant le confinement et le Covid, il avait mis en garde contre le danger d’une foi "virtualisée" sans la pratique des sacrements et sans la communauté, ... "une familiarité seulement pour moi"... 

 

"Je ne peux pas célébrer la messe pour moi tout seul, en m’enfermant pour me protégeren privant les fidèles des sacrements. Je décide de laisser l’église ouverte, toute la journée, et de célébrer la messe dans l’église." Dans un texte poignant, l'abbé Cyril Gordien, décédé le 14 mars, livre à son tour un testament spirituel qui interpelle, et qui fait directement écho à la demande de François :

https://www.famillechretienne.fr/40090/article/le-testament-spirituel-de-labbe-cyril-gordien

https://www.famillechretienne.fr/40090/article/le-testament-spirituel-de-labbe-cyril-gordien

Extrait :

 

"Puis la crise du coronavirus est survenue. En mars 2020, six mois à peine après mon arrivée, la vie est paralysée. Je me retrouve totalement seul au presbytère et dans l’église, chacun étant parti se confiner ailleurs. Pour moi, une évidence s’impose : je ne peux pas célébrer la messe pour moi tout seul, en m’enfermant pour me protéger…Je ne suis pas prêtre pour moi, privant les fidèles des sacrements. Je décide de laisser l’église ouverte, toute la journée, et de célébrer la messe dans l’église, en exposant auparavant le Saint-Sacrement, me tenant disponible pour les confessions. Je n’ai prévenu personne, mais les fidèles sont venus d’eux-mêmes. J’assume pleinement ce choix, et ne le regrette en rien. Certains, partis en villégiature à la campagne, me l’ont reproché à distance. D’autres, à leur retour des confinements, m’ont fait de vifs reproches. Il est facile de critiquer quand on passe plusieurs semaines au soleil, en dehors de Paris…

 

"Cette crise révèle un drame de notre époque : on veut protéger son corps pour préserver sa vie, fût-ce au détriment des relations personnelles et de l’amour donné jusqu’au bout. On veut sauver son corps au détriment de son âme. Que vaut une société qui privilégie de manière absolue la santé du corps, laissant des personnes mourir dans une solitude effroyable, les privant de la présence de leurs proches ? Que vaut une société qui en vient à interdire le culte rendu au Seigneur ? Comme l’écrit le cardinal Sarah : « Aucune autorité humaine, gouvernementale ou ecclésiastique, ne peut s’arroger le droit d’empêcher Dieu de rassembler ses enfants, d’empêcher la manifestation de la foi par le culte rendu à Dieu. (…) Tout en prenant les précautions nécessaires contre la contagion, évêques, prêtres et fidèles devraient s’opposer de tout leur pouvoir à des lois de sécurité sanitaire qui ne respectent ni Dieu ni la liberté de culte, car de telles lois sont plus mortelles que le coronavirus » (Cardinal Sarah, Catéchisme de la vie spirituelle, Fayard, 2022, p. 67.)

 

(Fin de citation)

Partager cet article
Repost0
22 mars 2023 3 22 /03 /mars /2023 00:00
Sainte Léa, veuve romaine († v. 383)

Léa faisait partie de ces nobles dames admiratrices de S. JérômeÀ la mort de son mari, elle distribua ses biens aux pauvres et se retira dans un monastère romain. 


Devenue, par la suite, mère supérieure de son couvent, elle passait ses nuits en oraisons et tous l'admiraient pour sa foi et son humilité.

Léa instruisait ses moniales davantage par l'exemple que par les discours.
 

Saint Jérôme lui consacra une lettre dithyrambique. (Lettre de saint Jérôme à Marcella - vie de sainte Léa, veuve)

Sources : 1; 2; 3

Partager cet article
Repost0
Publié par Ingomer - dans Saints du jour
19 mars 2023 7 19 /03 /mars /2023 09:28

Source: Video https://www.covidhub.ch/ministre-allemand-degats-consternants/

Partager cet article
Repost0
18 mars 2023 6 18 /03 /mars /2023 00:00
Saint Cyrille de Jérusalem, Évêque et docteur de l'Église († 386 ap.J.-C.)

Saint Cyrille (v. 315 - 387) naquit en 315 ap. J.-C. à Jérusalem, (1) au sein d’une famille chrétienne d’artisans de souche paysanne. Il reçut une éducation solide où entrèrent l’astronomie, l’anatomie et la géographie dont il fera référence dans ses "Catéchèses" ; il reçut aussi une bonne initiation aux Écritures et aux Pères de l’Église dont il fera la base de son enseignement. 

 

Cyrille reçut l'onction sacerdotale vers l'an 345, et dès lors il se dévoua tout entier, corps et âme, à la conversion des païens et à l'instruction des catéchumènes. On accourait à ses catéchismes, de Jérusalem et de toutes les villes voisines.
 

La gloire de saint Cyrille est d'avoir été l'ami et le défenseur de S. Athanase ( 373) et du dogme chrétien contre les hérétiques. Trois fois exilé de Jérusalem pour avoir défendu contre les ariens la foi en la divinité du Christ, trois fois rétabli sur son siège, il restera comme l'un des beaux modèles de la fermeté pastorale. Le concile de Constantinople (381) le confirma à la tête de l'Eglise de Jérusalem.
 

Plusieurs faits merveilleux favorisèrent son apostolat et l'aidèrent à convertir les païens.

 

La première année de son épiscopat fut marquée par l’apparition de la Croix glorieuse à Jérusalem:

 

"En ces jours mêmes de la sainte Pentecôte (7 mai 351), aux nones de mai, vers la troisième heure, une croix lumineuse gigantesque apparut dans le ciel, au-dessus du saint Golgotha (calvaire), s'étendant jusqu'à la montagne des Oliviers. Elle ne fut pas seulement aperçue par une ou deux personnes mais se montra, fort nettement, à la population entière de la cité. Elle ne disparut pas rapidement comme on pourrait le supposer, à la façon d'un rêve fugace. Elle demeura visible pendant plusieurs heures, estompant par son éclat, les rayons du soleil. Assurément, elle aurait été éclipsée et dissimulée par eux, si elle n'avait offert aux spectateurs un éclat plus puissant que celui du soleil. Ainsi, tous les habitants de Jérusalem se précipitèrent brusquement dans la sainte église, saisis d'une crainte mêlée de joie au spectacle de cette vision céleste. Ils se jetèrent tous dans notre église, non seulement les chrétiens mais les païens étrangers, de passage à Jérusalem. Tous, d'une seule voix, firent monter des louanges sonores vers le Christ Jésus, notre Seigneur, le Fils unique engendré de Dieu, auteur de ces merveilles." (Lettre de saint Cyrille de Jérusalem à l’em­pe­reur Constance, 351).

 

Dix ans plus tard, Julien l'Apostat (360-363), voulait faire mentir la prophétie évangélique qui annonçait la destruction du Temple (Mt 24,2), il entreprit de le rebâtir ; mais Cyrille prédit les châtiments de Dieu ; il ne se firent pas attendre, des tourbillons de flammes sortirent de terre et dévorèrent les ouvriers. Une multitude d'infidèles se convertirent.(2)

 

Edward Gibbon, dont la plume hostile au christianisme grince sous la vérité dans son Histoire du Déclin et de la Chute de l'Empire romain (publié en anglais de 1776 à 1788) apporte ces précisions sur l'évènement :

"Parmi les amis de l'empereur, [...] la première place était assignée par Julien lui-même au savant et vertueux Alypius. [...] Ce ministre, à qui Julien communiquait sans réserve ses fantaisies les plus légères et ses desseins les plus graves, fut chargé de rebâtir le temple de Jérusalem et de lui rendre sa beauté primitive. Alypius demanda et obtint un ordre qui enjoignait au gouverneur de la Palestine de lui donner tous les secours possibles. Au signal donné par leur puissant libérateur, les Juifs accoururent de toutes les provinces de l'Empire sur la montagne sainte et leur triomphe insolent alarma et irrita les chrétiens qui se trouvaient à Jérusalem. Le désir de reconstruire le temple a toujours été, depuis sa destruction, la passion dominante des enfants d'Israël. [...] Mais dans cette occasion, les efforts réunis du pouvoir et de l'enthousiasme demeurèrent infructueux et l'emplacement du temple juif, occupé aujourd'hui par une mosquée musulmane (la mosquée d'Omar qui couvre tout le terrain de l'ancien temple des Juifs), présenta toujours l'édifiant spectacle de la ruine et de la désolation. [...] Des contemporains dont le témoignage est d'ailleurs imposant attestent, avec quelques différences dans leur récit, que des tourbillons de vent et de feu renversèrent et dispersèrent les nouveaux fondements du temple. Cet évènement a été décrit par saint Ambroise, évêque de Milan (epist., 40), dans une lettre à l'empereur Théodose [...] ; par l'éloquent saint Chrysostome (Adversus Judaeos et Gentes, t. II), qui pouvait en appeler aux souvenirs des vieillards de son église d'Antioche; et par saint Grégoire de Naziance, qui publia une relation du miracle avant la fin de la même année. Le dernier déclare hardiment que les infidèles ne contestaient pas cet évènement surnaturel; et quelque étrange que paraisse son assertion, elle est confirmée par le témoignage irrécusable d'Ammien Marcellin (Ammien XXXIII, 1). Ce guerrier philosophe, qui aimait les vertus de son maître sans adopter ses préjugés, a raconté, dans l'histoire judicieuse et pleine de candeur qu'il nous a donnée de son temps, les obstacles extraordinaires qui arrêtèrent le rétablissement du temple de Jérusalem. 'Tandis qu'Alypius, dit-il, aidé du gouverneur de la province, pressait les travaux avec ardeur, de redoutables globes de feu sortirent du milieu des fondements; ils éclatèrent fréquemment sur les ouvriers; ils les blessèrent, ils leur rendirent quelquefois le terrain inaccessible; et ce feu vainqueur continuant à s'élancer avec opiniâtreté sur les travailleurs, comme s'il eût été résolu à les éloigner, on abandonna l'entreprise.' Une pareille autorité devrait satisfaire le croyant et étonner l''incrédule; mais le philosophe demandera de plus le témoignage authentique d'un spectateur intelligent et impartial." (3) 

 

Le Dictionnaire des Apologistes involontaires, le Catholicisme triomphant par ses propres adversaires, de C.-F. CHEVÉ, donne cette traduction du même passage d'Ammien Marcellin sur l'événement : "D'effroyables tourbillons de flammes, qui sortaient par des élancements continuels des endroits contigus aux fondements, brûlèrent les ouvriers et rendirent la place inaccessible; enfin, cet élément persistant toujours, avec une sorte d'opiniâtreté à repousser les ouvriers, on fut obligé d'abandonner l'entreprise." (Ammien MARCELLIN, XXIII, 1.) (4)

 

L'édit impérial de Valens (367) prescrivit un nouveau bannissement qui dura onze ans. Lorsque Cyrille rejoignit son diocèse (378), il le retrouvera délabré. Bien que recru d'épreuves, il reprit sa tâche de réformateur souple et tenace. En 382, à la session complémentaire du premier concile œcuménique de Constantinople, les Pères, unanimes, adressèrent une "lettre au pape Damase", véritable et touchant éloge : "Nous portons à votre connaissance que l'évêque de l'église de Jérusalem est le révérend et grand ami de Dieu Cyrille, lequel fut ordonné canoniquement par les épiscopes de sa province et soutint en divers lieux de nombreux combats anti-ariens." 

 

Quatre ans plus tard, profondément attristé par les divisions de l'Église, Cyrille mourut le 18 mars 386. 

 

 

Il nous reste de lui vingt-trois instructions familières sur l'ensemble des vérités chrétiennes, le symbole de la foi et les sacrements.

 

Ces instructions sont une de ses gloires les plus pures, car c'est un arsenal où l'apologiste chrétien trouve, même aujourd'hui, des armes puissantes et invincibles. Nous y voyons en particulier, que l'usage de faire le signe de la Croix était connu dès les premiers siècles.



"Ne rougissez pas, disait-il, de la Croix de Jésus-Christ; imprimez-la sur votre front, afin que les démons, apercevant l'étendard du Roi, s'enfuient en tremblant. Faites ce signe, et quand vous mangez, et quand vous buvez, et quand vous êtes debout ou assis, quand vous vous couchez, quand vous vous levez et quand vous marchez; en un mot, faites-le dans toutes vos actions."

 

Cyrille est révéré comme saint tant par les orthodoxes que par les catholiques.

En 1883, il est proclamé Docteur de l'Église par le pape Léon XIII.(5)

Le Christ a eu Ses mains très pures, Ses pieds, percés par les clous, et Il a souffert. Et c’est à moi, sans que j’aie souffert ou peiné, qu’Il donne le Salut en me communiquant le fruit de Ses souffrances.

Saint Cyrille de Jérusalem


Sources : 1 ; 2 ; 3 Edward Gibbon, Histoire du Déclin et de la Chute de l'Empire romain, Rome de 96 à 582, 1788, éd. Robert Laffont, Malesherbes 1983, p. 651-652 ; 4 Dictionnaire des Apologistes involontaires, le Catholicisme triomphant par ses propres adversaires, de Charles-François CHEVÉ, Abbé MIGNE Éditeur Ateliers Catholiques Rue d'Amboise, au Petit-Montrouge Paris 1853, tome 1, p. 1427 ; 5 Wikipedia

Partager cet article
Repost0
Publié par Ingomer - dans Saints du jour
17 mars 2023 5 17 /03 /mars /2023 00:00
Saint Patrick, dans Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011, p. 141.

Saint Patrick, dans Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011, p. 141.

Patrice ou Patrick, apôtre de l'Irlande en 432, naquit en France en 385 sur le territoire de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) selon l'opinion la plus probable, dans une villa que possédait son père.

 

À seize ans, en ce même endroit, il fut enlevé, avec des milliers d'autres captifs, par des pirates celtes, et transporté en Hibernie, Irlande (405). Ce pays était à cette époque peuplé de druides et de païens. La Providence le mit ainsi à même de connaître le pays qu'il devait évangéliser plus tard. De cet évènement, le saint Patron de l'Irlande en tire une interprétation pénitentielle: les malheurs sont les châtiments de nos péchés. "Nous étions punis comme nous le méritions car nous nous étions éloignés de Dieu et nous n'obéissions plus à nos prêtres lorsqu'ils nous instruisaient pour notre salut..." (Confession de saint Patrick, cité in Jacques LOEW et Michel MESLIN, Histoire de l'Eglise par elle-même, Fayard, Paris 1978, p. 117, note 52.)

Saint Patrice (Patrick), Apôtre de l'Irlande († 461)

Au cours de ses premières années sur l'île, Patrick apprit la langue et les pratiques culturelles de ses maîtres. Durant ses six années de captivité (dans une cage), près du bois de Fochoill, en Mayo, il est berger pour le compte d'un chef de clan irlandais. Peu religieux avant sa capture, il rencontre Dieu et devient un chrétien dévot. Employé à garder les troupeaux, il consolait sa captivité par la prière; il passait les journées et une partie des nuits dans ce saint exercice, agenouillé sur la neige, sur la terre gelée ou détrempée par les pluies d'hiver.

 

Le mont Croagh Patrick 

Au bout de six ans, il parvint en 411 à s'évader après que Dieu lui a dit, dans un de ses rêves, de rejoindre le rivage et de s'embarquer sur un bateau, supposé à 200 km de Waterford ou Wexford, et à rentrer dans sa patrie.

 

Saint Patrick, Apôtre de l'Irlande (+ 461)Il fut encore deux fois pris et racheté de l'esclavage. Après avoir passé quatre ans au monastère de Saint-Martin de Tours, trois ans sous la direction de saint Germain, évêque d'Auxerre, neuf ans avec les religieux de Lérins, près de Cannes en France, il accompagna dans la Grande-Bretagne saint Germain, qui allait combattre le pélagianisme (hérésie niant le péché originel et la grâce sanctifiante en prétendant que l'on peut se sauver par ses propres forces, par son seul libre arbitre) et lui parla de l'évangélisation de l'île d'Irlande. Germain l'encouragea dans ce dessein et l'envoya à Rome avec une lettre de recommandation. Ayant reçu du Saint-Siège, avec le titre d'évêque, la mission à laquelle Dieu l'appelait, Patrick aborda, avec plusieurs ecclésiastiques, ses coopérateurs, en Irlande dans le courant de l'été 432. Il se rendit aussitôt à l'assemblée générale des chefs et des guerriers de la nation, et prêcha intrépidement la foi de Jésus-Christ. Un grand nombre embrassèrent le christianisme. En quelques années, des églises, des monastères s'élevèrent comme par enchantement.

 

Patrick convertit aussi les bardes irlandais qui formaient une caste héréditaire et sacerdotale; c'est parmi eux qu'il recruta ses plus fidèles disciples. Les monastères qu'il fonda devinrent l'asile et le foyer de la poésie celtique; une fois bénis et transformés, dit un vieil auteur, les chants des bardes devinrent si beaux, que les anges de Dieu se penchaient au bord du ciel pour les écouter.

Saint Patrice (Patrick), Apôtre de l'Irlande († 461)

 

Vue générale du Rock of CashelAu Rock de Cashel, lors d'un sermon demeuré célèbre, il montra une feuille de trèfle : voilà la figure de la Sainte Trinité.

 

Les figures de triades étaient familières à la religion celtique : le trèfle deviendra ainsi le symbole de l'Irlande. La légende raconte que c'est à ce moment-là que furent chassés tous les serpents du pays, action qui symbolise la conversion du peuple irlandais. Et depuis, en souvenir de saint Patrick, chaque année, les hommes d'Irlande mettent une feuille de trèfle à la boutonnière.

 

On pense que la plupart des druides devinrent moines, adoptant la religion chrétienne présentée avec tant de finesse et de conviction.  

 

À ce sujet, lire à propos de la conversion de nos ancêtres les Gaulois : Toutatis, Hésus et Taranis, la triade celtique, une ébauche de conception trinitaire.

 

La religion celtique en Gaule contenait des éléments préparant à la réception naturelle du christianisme. La Mère de la très Sainte Vierge, était vénérée chez nous avant même l'apparition du christianisme. Elle est ainsi évoquée, selon les lieux et les circonstances, sous le nom d'Epona ou de Rigantona...; sous le nom d'Anna ou de Dana, aïeule des dieux et des hommes... ; et parfois sous ceux de Belisima (la 'Très Brillante') ou de Rosmerta. C'est encore sous une autre appellation, la "Vierge qui enfantera", que la connaissent les druides du collège national de la forêt des Carnutes. Encore très populaire aux premiers temps du christianisme, la déesse a été convertie. Le sanctuaire de la Virgo paritura correspond à la cathédrale de Notre-Dame de Chartres; tant la croyance des Carnutes en la Vierge-Mère était propre à annoncer le mystère de l'Incarnation. Les sanctuaires d'Anna sont devenus ceux de sainte Anne, aïeule elle aussi, mais du vrai Dieu, et que les Bretons nomment toujours Mamm Goz, grand-mère.

 

Selon certaine sources (les moines de Lérins en particulier), Patrick aurait représenté la chapelle de la Sainte Trinité de l'Île Saint-Honorat, qui présentait une forme architecturale proche du trèfle (une nef et trois chapelles circulaires), afin de représenter la Trinité.

 

 "Par la prédication de Patrice, dit le Bréviaire romain, l'Irlande, pays d'idolâtrie, devint l'Île des Saints."

 

 

Patrick mourut en 461 après trente années d'épiscopat, à soixante-seize ans (selon la légende en 493, à plus de cent ans.)

 

À sa mort, l'Irlande est chrétienne sans avoir compté un seul martyr, et les monastères y sont très nombreux. Son culte est universel. Il est représenté en habits épiscopaux, il peut avoir le trèfle comme attribut.

 

On l'invoque pour la délivrance de l'enfer, pour les âmes du purgatoire et contre la rage. Protecteur des mineurs. Patron de l'Irlande.

 

Haute croix du Rock of Cashel  

Haute croix du Rock of Cashel

 

 

À propos des croix dites "celtiques"

 

Sur le site Arbre-celtique, nous trouvons ces photos de croix catholiques dites "celtiques", en Irlande :

"Clonmacnoise, le plus ancien et le plus célèbre des monastères irlandais"

"Clonmacnoise, le plus ancien et le plus célèbre des monastères irlandais"

Croix sculptée Ahenny, comté de Tipperary, Irlande, fin du VIIIe siècle, hauteur 3,7 m

Croix sculptée Ahenny, comté de Tipperary, Irlande, fin du VIIIe siècle, hauteur 3,7 m

Saint Patrice (Patrick), Apôtre de l'Irlande († 461)

On notera une parenté culturelle (et cultuelle) évidente des Celtes et des Germains.

 

La croix entourée du cercle ou "disque solaire" était un symbole répandu aussi bien chez les Celtes que parmi les vieilles tribus germaniques.

 

Lire à ce sujet "Clovis , La France et la chrétienté". Extrait d'un documentaire diffusé sur Arte

 

"Les Germains ajoutent au symbole chrétien un emblème païen, la roue solaire ou roue de la fortune, cette combinaison explique bien le rapprochement des deux cultures. Les archéologues retrouvent ces croix en feuilles dans de nombreuses sépultures alamanes du Ve siècle..."  

 

 

Saint Patrice (Patrick), Apôtre de l'Irlande († 461)

La Saint Patrick est célébrée dans le monde entier

 

C'est la fête nationale en Irlande. Elle est célébrée le 17 mars à Dublin et s'étend sur 5 jours de festivités.

A cette période, tous les commerces sont fermés en Irlande et à Dublin, à l'exception des pubs, des restaurants et des églises car il s'agit, à l'origine, d'une célébration religieuse, ne l'oublions pas !

 

Depuis 1995, se tient le festival officiel de la Saint Patrick à Dublin (site officiel en anglais). Il donne lieu à un programme chargé, avec des parades, feux d'artifices, chasses au trésor dans la ville, musique et danses irlandaises, spectacles de rue, cirques en plein air.

  

Les Irlandais ainsi que les nombreux visiteurs s'habillent de vert pour l'occasion ou arborent un trèfle sur leurs vêtements. La fête a toujours lieu pendant le Carême. Dans les calendriers chrétiens, la Saint-Patrick est déplacée au lundi quand elle tombe un dimanche. Il est de tradition pour certains chrétiens observant un jeûne pour le Carême, de le rompre pendant la journée de Saint-Patrick.

 

Ce festival de S. Patrick de Dublin est devenu le plus grand évènement annuel du pays. Plus de 1.5 millions de personnes font la fête dans la capitale irlandaise, dont 120.000 visiteurs étrangers. La pièce maîtresse du festival est la St Patrick's Day Parade, Parade de la Saint Patrick, un événement qui a été copié dans le monde entier. 

 

 Trafalgar square lors de la fête de la Saint-Patrick en 2006

Trafalgar square lors de la fête de la Saint-Patrick en 2006

 

Mais ce serait encore la ville de New York qui abriterait la plus grande parade pour la Saint-Patrick, avec plus de deux millions de spectateurs sur la Cinquième Avenue, devant les tours du sanctuaire dédié à Saint-Patrick, construit au XIXe siècle dans le style flamboyant. Les premières manifestations de la Saint-Patrick à New York remontent à 1762, quand les soldats irlandais défilèrent dans la ville le 17mars.

 

Au Québec, un comité fut créé en 2009 pour ramener la tradition du "défilé de la Saint Patrick de Québec" dans la ville. Avec l’appui de la population, de plusieurs organisations et de l'administration de la ville de Québec, le défilé fut ramené dans les rues de Québec en mars 2010. Pour l’occasion, une partie du corps du NYPD Pipes and Drums (la fanfare du New York City Police Department) furent présents en tant qu’invités spéciaux. L’événement fut un succès et attira plus de 40 000 personnes dans les rues du Vieux-Québec. L’événement est renouvelé chaque année.

Miracle de saint Patrick, vers 1746, Giambattista Tiepolo, Padoue, Museo Civico, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 168-169.

Miracle de saint Patrick, vers 1746, Giambattista Tiepolo, Padoue, Museo Civico, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 168-169.

Sources :
 
(1); (2) Mgr Paul Guérin, Vie des saints pour tous les jours de l'année, Editions D.F.T., Argentré-du-Plessis 2003, p.165-166 ; (3) ; (4); Jacques LOEW et Michel MESLIN, Histoire de l'Eglise par elle-même, Fayard, Paris 1978 ; (5) ; (6) Saints (auteur Priya Hemenway), traduit par Thomas André, éd. Evergreen, Köln 2007, p. 128 ; (7) Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011, p. 140 ; (8) Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 168-169.
 
Partager cet article
Repost0
Publié par Ingomer - dans Saints du jour
16 mars 2023 4 16 /03 /mars /2023 00:00

http://nominis.cef.fr/images/gallerie/benedictedassise.jpg

Illustration extraite du pied de la croix qui est au-dessus de l'autel de la Basilique Sainte-Claire d'Assise.

 

Bienheureuse Bénédicte, clarisse (+1260)

 

Appelée aussi Benoîte, elle était clarisse au couvent de Saint-Damien dont l'abbesse n'était autre que Sainte Claire. Elle succéda à cette dernière à sa mort en 1253, en donnant l'exemple d'une constante régularité et d'une stricte pauvreté.

Bénédicte fut tenue en grande vénération. Elle remit son âme à Dieu en 1260.

 

Sources: 1, 2

Partager cet article
Repost0
Publié par Ingomer - dans Saints du jour
15 mars 2023 3 15 /03 /mars /2023 00:00
Sainte Louise de Marillac, dans Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 2, 2011, p. 130.

Sainte Louise de Marillac, dans Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 2, 2011, p. 130.

Louise de Marillac, naquit le 12 août 1591, à Ferrières-en-Brie où elle fut baptisée avant que son père, dont elle était la fille naturelle ne s'installât à Paris. Après que son père se fut remarié, avec Antoinette La Camus (12 janvier 1595), elle fut mise, en 1602, en pension chez les Dominicaines du monastère royal Saint-Louis de Poissy où Louis de Marillac avait une tante religieuse ; elle fut ensuite confiée à un petit pensionnat, chez une bonne fille dévote, avec d’autres demoiselles, où elle fut initiée aux travaux ménagers et à la peinture.

Après la mort de son père (25 juillet 1604), Louise songea à devenir capucine, mais elle fut refusée par le provincial des Capucins, Honoré de Champigny.

Le 6 février 1613, on lui fit épouser, à la paroisse Saint-Gervais de Paris, un secrétaire des commandements de Marie de Médicis, Antoine Le Gras, écuyer, homme de bonne vie, fort craignant Dieu et exact à se rendre irréprochable, dont, le 18 octobre 1613, lui naîtra un fils, Pierre-Antoine, qu'elle élèvera à partir de 1619 avec les sept enfants d'une de ses cousines défunte.

Mélancolique, inquiète et scrupuleuse, Louise de Marillac était sans cesse agitée par le doute sur elle-même que Jean-Pierre Camus, son directeur spirituel, avait beaucoup de mal à apaiser. Son angoisse grandit encore lorsque son mari tomba malade d’un mal que l’on jugeait incurable et dont elle se croyait la cause pour n’être pas entrée en religion.

Le 4 juin 1623, jour de la Pentecôte, elle était à la messe, à Saint-Nicolas-des-Champs, lorsque, en un instant, elle fut libérée de ses doutes : "Je fus avertie que je devais demeurer avec mon mari et qu’un temps viendrait où je serai en état de faire vœu de pauvreté, chasteté et obéissance, et que ce serait avec des personnes dont quelques-unes feraient le semblable."

Sainte-Louise-de-Marillac.jpg

 

Vers la fin de 1624, elle se mit sous la direction de S.  Vincent de Paul qui s’était fait longtemps prier pour accepter.

Après la mort de son mari, le 21 décembre 1625, elle fit vœu de viduité et mena dans le monde une vie toute religieuse où elle conjuguait, avec un règlement très strict, la prière et le secours des pauvres, sans cesser d'être attentive à l'éducation de son fils.

Elle s’installa rue Saint-Victor, tout près du collège des Bons-Enfants que Mme de Gondi venait de donner à Vincent de Paul qui l’employait dans les Charités, ces groupements de dames et de filles pour l’assistance des malades dans les paroisses et les visites à domicile.

Sainte Louise de Marillac, veuve et cofondatrice (1591-1660)

En 1628, lorsque son fils fut entré au séminaire Saint-Nicolas-du-Chardonnet, elle disposa davantage de temps pour se consacrer aux œuvres et Vincent de Paul la chargea de surveiller les Charités, de modifier leur règlement et de visiter celles des provinces. Elle n’eut aucun mal à persuader Vincent de Paul que les Dames associées ne pouvaient rendre aux malades les services pénibles qu’exigeait leur état, et qu’il fallait songer à réunir des personnes zélées pour se dévouer entièrement à l’œuvre sans autres devoirs et préoccupations au dehors. C’est ainsi que naquirent les Filles de la Charité (1633).

 

Jusqu'à sa mort (15 mars 1660), elle gouverna les Filles de la Charité pour qui elle rédigea trois règlements successifs.

Tableau, dans l'église de Miniac-Morvan (35), représentant les quatre sœurs d'Arras dans la charrette qui les conduit vers la guillotine (1794).

Tableau, dans l'église de Miniac-Morvan (35), représentant les quatre sœurs d'Arras dans la charrette qui les conduit vers la guillotine (1794).

Son corps repose à Paris, au 140 rue du Bac, dans la Chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, où il y a aussi le corps de Ste Catherine Labouré et le cœur de S. Vincent de Paul.

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d9/Louisedemarillac.jpg/800px-Louisedemarillac.jpg

 

 

Louise de Marillac fut béatifiée le 9 mai 1920 par Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922) et canonisée le 11 mars 1934 par Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939).

 

Le Bx Jean XXIII (1958-1963) la proclama, en 1960, Patronne de tous ceux qui s'adonnent aux œuvres sociales chrétiennes.

Sainte Louise de Marillac, veuve et cofondatrice (1591-1660)

Sources: 12Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 2, 2011, p. 130

Partager cet article
Repost0
Publié par Ingomer - dans Saints du jour
14 mars 2023 2 14 /03 /mars /2023 00:00
Sainte Mathilde de Germanie, Reine

Sainte Mathilde de Germanie, Reine

Mathilde est la fille du comte saxon Théodoric (Thiadrich) et de son épouse Reinhild d'origine dano-frisonne. On compte parmi ses ancêtres plusieurs chefs des Saxons, dont Widukind, le principal adversaire du roi franc Charlemagne pendant la guerre des Saxons au VIIIe siècle

 

La jeune fille passe son enfance au couvent d’Erfurt en Thuringe auprès de son aïeule, l’abbesse Hedwige. Elle a été éduquée par sa grand-mère, l'abbesse Mathilde Ire à l'abbaye de Herford, plus ancienne des maisons religieuses de femmes du duché de Saxe.

 

Réputée pour sa beauté et sa vertu, Mathilde épouse Henri Ier, duc de Saxe et roi de Francie orientale (Germanie); elle formait avec Henri un couple très uni, priant ensemble. Ils eurent cinq enfants.

Sainte Mathilde, Basilique Notre Dame de Genève, Suisse

Sainte Mathilde, Basilique Notre Dame de Genève, Suisse

Henri Ier et Mathilde de Germanie, par Konrad Astfalck, 1896

Henri Ier et Mathilde de Germanie, par Konrad Astfalck, 1896

Devenue veuve en 936, Mathilde chercha à réconcilier les deux ainés de ses enfants qui se disputaient la couronne de leur père. Elle profita de sa régence pour fonder nombre d'églises, hôpitaux, et quatre monastères bénédictins, dont celui de Quedlinbourg où elle mourut et fut enterrée.

 

Othon (912-973), son fils aîné, premier titulaire du Saint Empire romain germanique, lui reprochait ses libéralités pour les pauvres et les monastères sous le prétexte qu’elle ruinait le pays. Elle se vit confisquer ses biens par ses propres fils.

 

Ne pouvant être écoutée, sainte Mathildes se retira dans un monastère de Westphalie. 

 

Comment réagit-elle face à l’ingratitude de ses enfants ?

 

Elle demanda au Seigneur de les bénir, jusqu'au jour où ses fils, honteux de leurs actes, la rappelèrent. Son attitude fit d’elle une sainte toute indiquée pour intercéder en faveur de la paix dans les conflits familiaux.

Mes enfants sont pour moi l’instrument de la volonté de Dieu : qu’Il soit béni et qu’Il les bénisse.

Une douceur qui n’est pas sans rappeler l’attitude à laquelle invite le Christ. Lorsque nous sommes mis à l’épreuve, Jésus exhorte à ne pas céder à l’instinct et à la haine. Il invite plutôt à se surpasser au point de rendre le bien au mal en tendant l’autre joue : "À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue" (Lc 6, 29).

 

Mathilde est vénérée par l'Église catholique romaine, son culte étant surtout répandu en Saxe et Bavière. Elle est fêtée le 14 mars. Elle est la patronne des familles nombreuses et est invoquée pour venir en aide aux parents en conflit avec leurs enfants.

Jésus ne veut pas déclencher une dispute, mais désamorcer la rancœur.

Voici la prière de sainte Mathilde récitée peu avant sa mort :

Ô bon Jésus, je vous remercie de la grande miséricorde que vous faites à votre vile créature de lui donner quelques petites choses à souffrir. Celui qui vous regarde tout déchiré et étendu sur une croix si dure, peut-il avoir une bouche, un cœur et une âme pour se plaindre ? Ainsi soit-il.

De ses quatre autres enfants, Henri sera roi de Bavière, et le cadet, Bruno, évêque de Cologne, canonisé sous le nom de saint Bruno de Cologne († 968), à ne pas confondre avec Saint Bruno le Chartreux († 1101). Quant aux filles, Gerberge épousera Louis IV d’Outremer, roi de France. Et Edwige deviendra la femme de Hugues le Grand (descendant au 6e degré par sa mère de Charlemagne) et la mère de Hugues Capet.

 

Les détails de sa vie proviennent majoritairement de Rerum Gestarum Saxonicarum (Histoire des Saxons) du moine chroniqueur Widukind de Corvey et de deux hagiographies (la vita antiquior and vita posterior) écrites respectivement en 974 and et 1003.

Henri et Mathilde, Anonyme

Henri et Mathilde, Anonyme

Il est juste de considérer tant de grands exemples, de courber la nuque et de rester au poste que nous assigne l’obéissance. Ainsi ferons-nous cesser nos vaines querelles et parviendrons-nous sans tache au but où nous appelle la vérité, si vous coupez court aux emportements criminels où vous entraînent vos rivalités et entendez l’appel à la paix et à la concorde que vous lance notre lettre.

Saint Clément, pape – 1ère lettre apostolique

Sources : 12; 3; 4

Partager cet article
Repost0
Publié par Ingomer - dans Saints du jour
13 mars 2023 1 13 /03 /mars /2023 00:00
Rodrigo de Córdoba - tableau de Bartolomé Esteban Murillo (1618-1682) - musée de Dresde

Rodrigo de Córdoba - tableau de Bartolomé Esteban Murillo (1618-1682) - musée de Dresde

Saint Rodrigue avait deux frères vivant à Cordoue sous la domination arabe. L'un était chrétien et l'autre musulman ; ils se battaient souvent pour des questions de religions. Un jour, voulant les séparer, il reçut tous les coups et fut considéré comme mort. Son frère catholique s'enfuyant par crainte du calife d'Espagne, son autre frère musulman emmena son corps en ville et accusa le catholique d'avoir tué un musulman, prétendant que Rodrigue s'était converti.

Rodrigue revint alors à lui et nia son attachement à l'islam, criant haut et fort sa foi chrétienne. Le Cadi le mit alors en prison pour "apostasie" où il rencontra Salomon, accusé du même crime : être chrétien. Liant amitié, ils passèrent le peu de temps qu'il leur restait en prière.

Ils furent décapités le même jour à Cordoue.

 

Sources: 1, 2, 3

 

Autres saints martyrs dans l'Espagne Al-Andalus  Saints Nathalie, Aurèle et leurs compagnons, martyrs (+ 852) ; Sainte Olive (ou Olivia), martyre (9ème s.) ; Saint Parfait de Cordoue, prêtre et martyr (+ 850)Saintes Flora et Maria, martyres († 851)

Partager cet article
Repost0
Publié par Ingomer - dans Saints du jour
12 mars 2023 7 12 /03 /mars /2023 20:19

"Ne vous inquiétez pas pour moi, quoi qu'il arrive dans ce monde. Rien ne peut m'arriver que Dieu ne veuille. Et tout ce qu'Il veut, aussi mauvais que cela puisse nous paraître, est vraiment pour le mieux." S. Thomas More

Source: https://twitter.com/marymar49743095/status/1634917987798114307?s=20

Source: https://twitter.com/marymar49743095/status/1634917987798114307?s=20

Partager cet article
Repost0
12 mars 2023 7 12 /03 /mars /2023 00:00
Bienheureuse Justine Bezzoli, Vierge, O.S.B. († 1319)

Martyrologe Romain : À Arezzo, en Toscane, l’an 1319, la bienheureuse Justine Francucci Bezzoli, vierge, moniale bénédictine, qui termina sa vie en recluse. (1)

 

Justine Bezzoli est née à Arezzo vers 12601. Très jeune, elle est portée vers la piété, la prière, et les exercices religieux.

 

Elle se fit religieuse chez les sœurs bénédictines de sa ville natale, d'abord au couvent Saint-Marc puis en celui de Tous-les-saints. Elle manifesta toute sa vie une grande fidélité à la Règle de saint Benoît.

 

Elle passa quelques années de sa vie en ermite recluse à Civitella della Chiana près d'Arezzo. Sa santé se dégradant, elle est contrainte de retourner à son couvent d'origine où elle meurt le 12 mars 1319.

 

Culte et vénération

Devant l'ampleur de la vénération populaire pour les miracles attribués à Justine, le Saint Siège en confirme le culte le 14 janvier 1891.

 

Elle figure au martyrologe à la date du 12 mars.

 

Sa dépouille est vénérée à Florence au monastère bénédictin de santa Maria del Fiore a lapo où elle a été transportée, depuis Arezzo en 1968 quand les deux communautés bénédictines se furent réunies.(2)

 

Elle est invoquée par les personnes atteintes de paralysie qui souhaitent retrouver l’usage de leurs jambes. (3)

 

Sources: (1) ; (2) Wikipedia ; (3) Nominis.

Partager cet article
Repost0
11 mars 2023 6 11 /03 /mars /2023 00:00

http://nominis.cef.fr/images/gallerie/rosine.jpgJusqu’à une date récente nos calendriers mentionnaient à ce jour les saints Euloge ou Euthime, vénérables martyrs du IXe siècle. C’est sans doute l’engouement récent –et relatif – pour le prénom féminin de Rosine qui a valu à notre sainte sa place au 11 mars. Pourtant, le martyrologe romain ignore superbement notre sainte dont on ne sait pratiquement rien. En Allemagne, elle fut une des saintes les plus populaires dans le diocèse d’Augsbourg. En témoignent les nombreuses prières populaires et images pieuses représentant notre sainte avec le glaive et la palme de son martyre.(1)

 

Depuis le XIII° siècle, elle est la patronne principale de Wenglingen, près d’Apfeltrang où un tableau la représentant dans la gloire de son martyre domine le maître-autel de l’église principale.(2) Les traditions locales en font une vierge ermite martyre au IV° siècle. Une chronique ancienne rapporte que lors de la procession de la Fête-Dieu 1769 à Miesbach la sainte était représentée en un tableau vivant, faveur réservée aux bienheureux les plus connus et vénérés.

Elle est toujours fêtée le 11 mars à Wenglingen.

 

Sources: (1) Missel du Dimanche 2019, Nouvelle traduction liturgique, Année C, Artège Bayard, Lonrai 2018, p. 245 ; (2) Nominis.

 

Partager cet article
Repost0
Publié par Ingomer - dans Saints du jour
10 mars 2023 5 10 /03 /mars /2023 00:00

L'un des quarante soldats chrétiens de la XIIème Légion Fulminata (la Fulminante) en garnison à Mélitène* (Malatya - Turquie), condamnés à périr de froid, attachés nus sur un étang gelé, le 9 mars 320, à Sébaste (Sivas - Turquie). On avait offert un bain chaud à ceux qui renonceraient.

*Un internaute nous signale que Mélitène est un ancien fort et chef-lieu de la province romaine de l'Arménie.

Illustration, site de la paroisse de Pouilly en Auxois:

- L'édit de tolérance vis-à-vis des chrétiens signé par Constantin en 313, fut aussi appliqué par Licinius coempereur en Orient, mais peu après les deux hommes se disputant des provinces, la guerre reprit et Licinius persécuta à nouveau les chrétiens. C'est ainsi que des soldats de la XIIème légion dite Fulminante, qui était stationnée à Mélitène (actuellement Malatya en Turquie) furent condamnés à périr de froid, attachés nus sur un étang gelé, le 9 mars 320, à Sébaste (aujourd'hui Sivas en Turquie).(1)

 

Ils ne cessent de prier et de se réconforter les uns les autres, à l’exception d’un seul qui les quitte pour se jeter dans une baignoire d’eau chaude. Il meurt du choc thermique. Un des gardiens, émerveillé de la constance des trente-neuf soldats, rejoint le groupe. Les quarante sont finalement brûlés et leurs cendres dispersées sur l’eau, mais miraculeusement, elles surnagent et demeurent rassemblées. Elles seront recueillies par des fidèles et leur culte ne cessera de grandir.(2)

 

Quarante soldats périrent ainsi, dont Vivien. On ne sait pas pourquoi cette légion s'appelait «Fulminante», Dion Cassius (155-235) raconte qu'elle portait ce nom depuis Marc Aurèle (121-180) parce qu'elle avait remporté une victoire grâce à la prière des soldats chrétiens qui y étaient déjà nombreux.

 

Pensée spirituelle du testament des quarante martyrs de Sébaste :

 

"Eloignez-vous de toute mollesse mondaine et de toute erreur."

 

C'est un saint chrétien fêté le 9 mars en Orient et le 10 mars en Occident.(3)

 

Sources: (1) Nominis; (2) CNews ; (3) wikipedia

Partager cet article
Repost0
Publié par Ingomer - dans Saints du jour
9 mars 2023 4 09 /03 /mars /2023 14:49
Débarrassez-vous du poids du péché, le Royaume des cieux est en vous, la vie en Christ

"Persécute-toi toi-même, dit saint Isaac de Syrie et ton ennemi est mis en déroute à mesure que tu approches. Fais la paix avec toi-même, et le ciel et la terre feront la paix avec toi. Efforce-toi d'entrer dans la chambre la plus secrète de ton cœur, et tu verras le trésor des cieux, car ils sont une seule et même chose, et en entrant dans l'un, tu les vois tous les deux. L'escalier vers le royaume est en toi, secret dans ton âme. Débarrassé-toi du poids du péché et tu trouveras en toi le chemin ascendant qui rendra possible ton ascension.

La chambre céleste dont le saint parle ici est un autre nom pour la vie éternelle. On l'appelle aussi le royaume des cieux, le royaume de Dieu ou tout simplement le Christ. Vivre en Christ, c'est vivre dans la vie éternelle."

Tito Colliander, "La voie des ascètes" 

Source 

Partager cet article
Repost0
9 mars 2023 4 09 /03 /mars /2023 00:00
Monastero delle Oblate di Santa Francesca Romana

Monastero delle Oblate di Santa Francesca Romana

Françoise Romaine (°1384 - † 1440) est une épouse et mère de famille fondatrice des Oblates de Marie appelée depuis oblates de Sainte Françoise Romaine. Elle est reconnue sainte par l'Église catholique et fêtée le 9 mars.

Francesca Bussa de Leoni naît à Rome en 1384, d'une famille très ancienne et non moins illustre. Son enfance, passée dans le recueillement et dans l'union avec Dieu, l'avait disposée à se consacrer à Jésus-Christ ; mais à l'âge de treize ans, parce qu'elle appartenait à la noblesse romaine, elle fut mariée à Lorenzo de Ponziani. Tous deux formèrent un ménage uni, paisible et heureux.(1)

Françoise a eu d'après les écrits une vie pleine de péripéties qui se sont (presque) toujours bien terminées. Cette chance lui vaut aujourd'hui d'être la patronne des automobilistes.(2)

Une fois mariée, tout en assumant ses charges domestiques et familiales dans son palais du quartier de Trastevere, elle continue selon la tradition une vie de piété et de pénitence, se confessant toutes les semaines, mettant en pratique les vérités de la foi enseignées par un prieur dominicain qu'elle rencontre régulièrement.

Son premier enfant, Jean-Baptiste naît en 1400. Elle a 20 ans lorsqu'elle donne naissance à son deuxième fils, Jean-Evangelista qui est frappé de la peste lorsque celle-ci dévaste la ville de Rome. Prévoyant sa mort, il en avertit sa mère et la supplie de lui donner un confesseur parce qu'il voit saint Antoine et saint Onuphre, à qui il porte une particulière dévotion, s'avancer vers lui pour le conduire au ciel. Il meurt ce jour-là. Trois ans plus tard lui nait une fille, Agnès. Lors d'une épidémie de peste, Françoise et Vanozza manifestent un grand dévouement aux malades et aux victimes de la famine qui s'ensuit. Françoise vend ses robes ainsi que ses bijoux et distribue l'argent aux pauvres. Parallèlement, elle incite les dames de la haute noblesse romaine à renoncer à leur vie mondaine pour se rapprocher de Dieu. C'est ainsi qu'elle fonde, le 15 août 1425, l'association des Oblates de Marie, rattachée aux bénédictins du Mont Olivet, dont Eugène IV confirmera la règle en 1444.(3)

Lors de l'invasion de Rome par Ladislas d'Anjou-Durazzo, la famille Ponziani doit s'enfuir. Leur palais est pillé et leurs biens confisqués. Lorenzo est contraint à l'exil. Françoise, restée à Rome, continue ses œuvres de charité, en disant, paraphrasant Job 1,21 :

Le Seigneur me les a donnés, le Seigneur me les a ôtés ; que Son saint Nom soit béni !

À la mort du roi de Naples, la famille réintégre Rome et reprend possession de ses biens. Françoise, à la suite d'une grave maladie, doit garder la chambre et reste de longs mois dans un état de santé précaire. C'est pendant cette période que saint Alexis lui apparaît à deux reprises : l'une pour lui demander si elle souhaite la guérison, l'autre pour lui dire que Dieu veut qu'elle ne meure pas et reste dans le monde. Elle guérit et part avec sa belle-sœur Vanozza rendre grâce à Santa Maria Nuova et à l'église Saint-Alexis.

Elle obtint de son mari, au bout de quelques années de mariage, de vivre en sa maison comme une véritable religieuse. Plus tard, son mari étant mort en 1436, elle put rejoindre les Sœurs Oblates, qu'elle avait fondées, et avec qui elle avait vécu jusque là en communauté d'œuvres et de prières. Elle y vit dans un profond dénuement, se nourrissant de légumes et d'eau pure, portant cilice et utilisant les disciplines. Selon la tradition, elle accomplit en toute humilité les plus basses tâches, tout en portant secours aux pauvres, par ses dons et ses pieuses exhortations.

Parmi toutes les choses étonnantes de sa vie, on peut signaler surtout la présence ordinaire et visible de son ange gardien, et les luttes terribles qu'elle eut à soutenir contre le démon. Outre son ange gardien, Dieu lui avait donné un ange chargé de la punir ; cet ange était sévère ; car, à la moindre faute, il la frappait, même en public. L'ange restait invisible, mais les coups étaient entendus de tous. Ainsi, quelques personnes tenant un jour devant elle une conversation frivole, Dieu inspira à la sainte de les interrompre, et comme elle hésitait, elle reçut sur la joue un rude soufflet. Souvent, alors qu'elle était à genoux devant une statue de la Sainte Vierge, son ange s'approchait et continuait avec elle la prière.

On représente sainte Françoise avec l'habit noir et le voile blanc des bénédictines, distribuant le pain aux pauvres; elle a souvent son ange gardien auprès d'elle. 

Plus d'une fois l'ange dévoué eut à chasser les démons, qui ne cessaient de harceler la servante de Dieu. Une nuit, pendant qu'elle priait, le diable la prit par les cheveux, et, la portant sur la terrasse de la maison, la suspendit au-dessus de la rue ; mais Dieu la remit en sûreté dans sa cellule. D'autres fois, elle était traînée violemment ; l'ennemi du salut prenait toutes les formes pour la tromper ou l'épouvanter ; le calme de Françoise excitait son dépit et le mettait en fuite.

Elle meurt le 9 mars 1440 en soignant son fils Jean-Baptiste. Selon la tradition, ses dernières paroles sont :

 

Le ciel s'ouvre, les anges descendent, l'archange a fini sa tâche, il est debout devant moi et me fait signe de le suivre.

Françoise Romaine a été canonisée le 29 mai 1608, par le pape Paul V.

 

Martyrologe romain  "Dieu ne l'avait pas choisie afin qu'elle devint sainte pour elle-même seulement, mais pour qu'elle fît servir les dons que Dieu lui avait accordés au salut spirituel et corporel de son prochain. Il lui suffisait de peu de mots pour réconforter les coeurs attristés et souffrants, apaiser les inquiets, calmer les emportés, réconcilier les ennemis, éteindre les haines invétérées et les rancunes."  (Témoignage de l'un de ses contemporains)(4)

 

Nom: d'origine germanique, Françoise (Francesca) voulait dire à l'origine "franche", "libre", mais a pris ensuite le sens de "française".(5)

 

Protectrice : des automobilistes et des veuves.

Françoise Romaine guérissant un mourant, Antoniazzo Romano

Françoise Romaine guérissant un mourant, Antoniazzo Romano

Aumône de sainte Françoise Romaine, 1675, Par Giovanni Baptista Gaulli, dit Il Baciccio, Los Angeles, The J. Paul Getty Museum in ) Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 153.

Aumône de sainte Françoise Romaine, 1675, Par Giovanni Baptista Gaulli, dit Il Baciccio, Los Angeles, The J. Paul Getty Museum in ) Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 153.

Sources: (1) l’Évangile au Quotidien ; (2) Christine Barrely, Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011, p. 66-67 ; (3) Wikipedia ; (4) Nominis ; (5) Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 152-153.

Partager cet article
Repost0
Publié par Ingomer - dans Saints du jour Religion
8 mars 2023 3 08 /03 /mars /2023 00:00
Saint Jean de Dieu peint par Bartolomé Esteban Murillo

Saint Jean de Dieu peint par Bartolomé Esteban Murillo

Saint Jean de Dieu, fondateur des Frères de la Charité (1495-1550),

Père de l'hôpital moderne 

 

"C’est un fou !", un aliéné ou un révolutionnaire. Il croit à l’accompagnement thérapeutique et aux soins palliatifs. Il a une manière de parler aux malades, de tenir la main des mourants et de calmer les malades mentaux qui inquiète les partisans des saignées et des camisoles de force.(1) 

João Cidade naît le 8 mars 1495 à Montemor-o-Novo au Portugal au sein d’une famille pauvre. Son père vendait des melons et des olives Enlevé enfant par un inconnu, puis abandonné en Espagne, il est accueilli par Senor François, qui est mayoral. Il devient berger. À l'âge de 28 ans en 1523, il s’engage dans l’armée espagnole et participe à de nombreuses guerres, la dernière en Hongrie en 1532 dans l'armée de Charles Quint contre les Turcs. C'est pour pour lui une dure expérience. À 40 ans, en 1535 il se met à travailler comme tailleur de pierre pour la fortification de la ville de Ceuta au Maroc Espagnol. Il aide, avec ses maigres revenus une famille noble portugaise qui vit ruinée. Plus tard il va à Gibraltar, où il se dit vendeur ambulant de livres et de timbres. Il déménage définitivement à Grenade en 1538 et ouvre une petite librairie. C’est là qu’il a ses premiers contacts avec des livres religieux. Le 20 janvier 1537, à l’âge de 42 ans il se rend à un sermon de Jean d'Avila, qu'on surnomme l'apôtre de l'Andalousie, au cours duquel il a sa conversion. Les propos de Jean d'Avila provoque en lui un si grand choc qu’il se met à détruire les livres qu’il vend, se met à traverser nu la ville sous les huées des enfants qui le suivent. Son comportement est considéré comme celui d'un aliéné et il est incarcéré dans l’hôpital psychiatrique de l’Hopital Real, avec les fous et les mendiants. Il connaît alors le sort des malades de l'époque : jeûnes, coups de fouet, jets d'eau glacée... Il prend alors la résolution de s’occuper et de servir les malades. Jean d'Avila, son directeur spirituel, le pousse à faire un pèlerinage au sanctuaire de la Vierge de Guadalupe, en Estrémadure (Espagne).(2)

Ce sanctuaire ne doit pas être confondue avec le sanctuaire du même nom au Mexique. En Espagne, l'histoire de la Vierge de Guadalupe est la suivante : selon la légende, une statue qui aurait été sculptée par Saint Luc, aurait été transportée à Constantinople au 4ème siècle. Plus tard, à la Cour de Byzance, où se trouvait le futur pape Grégoire le Grand, celui-ci fut nommé pape, en 590; il partit pour Rome et emmena cette statue et la mit dans son oratoire privé. La peste survint et Grégoire le Grand organisa une grande procession dans les rues de Rome avec tout le peuple qui suivait la statue. Rome fut délivrée de la peste. Puis, le pape réunit un concile et invita tous les prélats, dont Saint Léandre, alors archévêque de Séville. Celui-ci ne put se rendre dans la ville éternelle et envoya son frère Saint Isidore pour le représenter. Le pape s'enquit auprès de ce dernier de la situation religieuse en Espagne : le roi était arien. Grégoire le Grand désirait garder auprès de lui Saint Isidore, mais envoya à Saint Léandre de nombreux présents dont la fameuse statue de Notre Dame qui avait délivré Rome de la peste. Le bateau se trouva au milieu d'une terrible tempête, mais un prêtre ouvrit le coffre et brandit la statuette : la tempête s'arrêta. L'archévêque de Séville reçut donc la statue. Au VIIIe siècle, en 711, lors de l'invasion des Maures en Andalousie, des prêtres emportèrent la statue de Notre Dame vers le nord et s'arrêtèrent à un ermitage et à un tombeau : celui de Saint Fulgence, dont les restes étaient encore sous le maître-autel de l'église de Guadalupe, près du fleuve nommé Guadalupe, dans la Sierra de Guadalupe, en Estrémadure, à l'ouest de Tolède entre les fleuves Tage et Guadiana qui arrose Merida. Les prêtres qui sauvèrent la statue des invasions des Maures creusèrent dans l'ermitage une cavité pour l'y cacher et prirent soin d'y déposer une lettre retraçant toute son histoire depuis Constantinople. Puis ils fermèrent le trou... Ce n'est qu'en 1328, qu'un certain Gil Cordero, originaire de Caceres, qui gardait les vaches dans les pâtures de Guadalupe aperçut qu'il en manquait une à l'appel. Il la chercha durant trois jours et finit par la retrouver plus haut dans la montagne. Il crut sa vache morte. Mais à sa grande surprise, elle se releva. C'est alors que la Vierge lui apparut : "N'aie pas peur, je suis la Mère de Dieu par laquelle le genre humain reçut la rédemption. Prends ta vache, va-t-en et mets-la avec les autres car de cette vache t'en viendront beaucoup d'autres en mémoire de cette apparition. Et lorsque tu l'auras mise avec les autres, tu iras dans ton pays et tu diras aux prêtres et aux autres personnes que tu rencontreras qu'ils doivent venir ici, à l'endroit où je te suis apparue."(3) 

En 1340, le roi Alphonse XI qui visitait fréquemment la chapelle construite sur l'endroit de la découverte, était venu y invoquer Santa Maria de Guadalupe à la veille de la Bataille de Tarifa (ou "Bataille de Rio Salado"), lors de la Reconquista. Il attribua la victoire à l’intervention de la Vierge, et fit de la chapelle un sanctuaire royal et fit commencer un important programme de construction.(4)

C'est à Grenade qu'un sermon de saint Jean d'Avila convertit Jean, le 20 janvier 1537. Il en fut bouleversé et confessa publiquement son égarement. Enfermé avec les fous, Jean découvrit la misère de ceux-ci et décida d'humaniser les hôpitaux. Ses collaborateurs étaient des pécheurs, des assassins, tous repentis. Son action envers les plus démunis fut couronnée de succès lorsque nombre de prostituées qu'il avait aidé changèrent de métier. Tout ce qu'il découvrit et souffrit, le fit devenir bon et miséricordieux pour les misérables. Il collecta pour eux, ouvrit un hôpital, créa un Ordre de religieux, l'Ordre de la Charité. 

 

http://i44.servimg.com/u/f44/11/64/82/51/image_10.jpg

 

Saint Jean de Dieu bénéficia dès ses débuts de l'aide de saint Raphaël.

 

Un jour, l'Archange saint Raphaël, Patron des médecins et des apothicaires, des navigateurs et des voyageurs lui apparut et lui dit : "Jean, je suis l'archange Raphaël, envoyé par Dieu pour t'assister dans ton charitable labeur. Le Seigneur m'a confié la garde de ta personne et de tous ceux qui, avec toi, serviront le Seigneur. Je tiens un compte fidèle de tes actions et des aumônes qui te sont faites. J'ai pour mission de protéger ceux qui favorisent tes oeuvres de charité."(5)

 

L'hôpital qu'il fonde à Grenade donne naissance aux Frères Hospitalier de Saint Jean de Dieu. Les "Frères Hospitaliers", qui portent son nom encore aujourd’hui, sont créés. Son hôpital prend bientôt de prodigieux accroissements, des aides financières de dernière minute viennent régulièrement sauver cette oeuvre de la charité. On vit bien alors que cet homme, traité partout d'abord comme un fou, était un saint.(6)

 

http://covers.openlibrary.org/b/olid/OL564577M-M.jpg

 

Pour procurer des aliments à ses nombreux malades, Jean, une hotte sur le dos et une marmite à chaque bras, parcoure les rues de Grenade en criant: "Mes frères, pour l'amour de Dieu, faites-vous du bien à vous-mêmes." Sa sollicitude s'étend à tous les malheureux qu'il rencontre; il se dépouille de tout pour les couvrir et leur abandonne tout ce qu'il a, confiant en la Providence, qui ne lui manque jamais.

Un jour, un pauvre qu'il soigne disparaît en lui disant: "Tout ce que tu fais aux pauvres, c'est à Moi que tu le fais."(7)

 

 

Le poète autrichien Rainer Maria Rilke (1875-1926) raconte, dans les Cahiers de Malte Laurids Brigge, qu'en train d'agoniser, Saint Jean-de-Dieu se leva soudain pour aller détacher dans un jardin proche un homme qui venait de se pendre. Il meurt le 8 mars 1550.

http://4.bp.blogspot.com/_ouHd8TTf3HI/ScH9uk5CbUI/AAAAAAAAA-Q/cEZ99WVPfIg/s200/aphp-grand.jpg

À 55 ans, Saint Jean de Dieu (1495-1550) meurt d’épuisement. Au moment de mourir, il dit : "Il reste en moi trois sujet d'affliction : mon ingratitude envers Dieu, le dénuement où je laisse les pauvres, les dettes que j'ai contractées pour les soutenir."

 

Canonisé en 1690 (8), il est proclamé patron des malades et des hôpitaux en 1886 par Léon XIII, et patron des infirmiers et infirmières en 1930, ainsi que des imprimeurs, relieurs et libraires, par Pie XI. Les institutions créées par lui deviennent en France "l’Assistance Publique"

Saint Jean de Dieu est invoqué contre les maladies du coeur.(9) 

 

Les personnes alcooliques sollicitent son aide pour guérir leur dépendance.

Saint Jean de Dieu

Saint Jean de Dieu

***


Quelques mots sur la charité publique au dit "Moyen Âge" et sous l'"Ancien Régime"

 

"Les œuvres charitables et sociales qui sont aujourd'hui à la charge de l'État et des communes, c'est-à-dire en réalité à la charge des contribuables, l'Église de l'Ancien Régime les alimentait presque uniquement de ses fondations et de ses revenus."(10)

"Les ennemis de l'Église insistent sur l'établissement de la dîme ecclésiastique dès les premiers siècles de notre histoire nationale et la présente comme un ignoble impôt au clergé, nous répondons en énumérant les services que, grâce à cette dîme, le clergé rendit à la civilisation dans le haut Moyen-Âge, la dîme servait à alimenter la charité paroissiale, pendant plus de 1200 ans, le budget de l'Église fut en même temps celui de l'assistance et de la charité publiques:


- les aumônes, l'hospitalité (les Hospitaliers, les règles de saint Benoît, règle bénédictine, les nombreuses congrégations hospitalières),
- œuvre d'assistance et d'enseignement (scolarisation gratuite),
- œuvres de piété ou de charité,
- constructions de cathédrales,
- aumônes épiscopales,
- hospitalité monastique,
- asiles pour les pauvres,
- hospices pour les vieillards, les enfants abandonnés, les orphelins,
- l'Ordre de Saint Antoine,
- le soin des lépreux, léproseries, ordre de Saint–Lazare,
- le soin des aveugles,
- les "Maison-Dieu", les "Hôtels-Dieu; la nourriture, les soins des malades, des sans-abris, des mendiants, des étrangers (Saint Jean de Dieu), les hospices pour les voyageurs, les ordres de Saint-Jacques, de Roncevaux,
- l'excellente tenue des hôpitaux au dit "Moyen Âge", l'architecture hospitalière, les soins de propreté et d'hygiène, les distributions quotidiennes de pains aux pauvres, aux orphelins, aux veuves, aux infirmes et aux vieillards (abbaye de Cluny), la science médicale, etc
.

 

"Les règles hospitalières du Moyen Âge appellent presque toujours les malades, "nos seigneurs les malades", vrais représentants du Christ souffrant.


"C'était surtout sous la direction des évêques, protecteurs nés des faibles et des malheureux, que se développait le mouvement charitable, ils créaient ces Hôtels-Dieu que l'on retrouve à l'ombre de toutes les cathédrales. Dans la plupart des pays d'Europe, les maladreries étaient sous la juridiction directe des évêques."(11)

 

***

Sources : (1) ; (2) ; (3) ; (4) ; (5) I.-M. Magin, Un héros de la charité au XVIe siècle, saint Jean de Dieu, éd. Beauchesne, Paris 1931, p. 71-72, cité dans Gilles Jeanguenin, Les Anges existent !, ibid., p. 104-106 ; (6) Henri-Marie Boudon, La dévotion aux saints anges, p. 105 ; (7) Paul Dreyfus, Saint Jean de Dieu 1495-1550, le père de l'hôpital moderne, 1995 ; (8) Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 150 ; (9) Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 2, 2011, p. 108-109 ; (10) Jean Guiraud, Histoire partiale histoire vraie, tome III, L'Ancien Régime, 5° édition, Gabriel Beauchesne & Cie Editeurs, Paris 1914, p. 354 ; (11) Jean Guiraud, ibid., p. 210.

Partager cet article
Repost0
Publié par Ingomer - dans Saints du jour Religion