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11 novembre 2023 6 11 /11 /novembre /2023 11:15
Professeur John Rist : Le pape François est un hérétique et a encouragé l'hérésie chez d'autres

Bergoglio devrait être remis en question et, s'il est identifié comme hérétique, démis de la chaire de Pierre.

 

Ven 10 Nov 2023 - 4:07 

 

CAMBRIDGE, Angleterre (LifeSiteNews) - Note de la rédaction : L'article suivant a été soumis par John Rist, professeur émérite de lettres classiques à l'université de Toronto, qui réside actuellement à Cambridge, en Angleterre. Universitaire de renommée mondiale et membre à vie de Clare Hall, à l'université de Cambridge, le professeur Rist a été l'un des signataires d'une lettre de 2019 accusant le pape François d'hérésie.

 

Qestion. Jorge Bergoglio est-il le pape ?

 

Réponse. Oui. Bien qu'élu par un groupe de cardinaux scandaleusement irresponsables, l'élection était valide.

 

Q. Pourquoi l'élection a-t-elle été "scandaleusement irresponsable" ?

 

R. Parce que, comme l'a admis l'un des promoteurs les plus actifs de Bergoglio, le cardinal Murphy O'Connor, les électeurs ne connaissaient pas le caractère de l'homme qu'ils ont élu et n'ont pas pris la peine de le découvrir.

 

Q. Bergoglio est-il un hérésiarque ?

 

R. À mon avis, il est lui-même hérétique et, par son ambiguïté calculée, il encourage l'hérésie chez les autres.

 

Q. Quelles sont ses erreurs fondamentales ?

 

R. En corrigeant l'enseignement de Jésus sur le remariage après le divorce et en encourageant l'absolution (et la réception de la Sainte Communion) sans repentir ni intention de s'amender, il soutient en fait que Jésus n'est pas toute la vérité et que ses enseignements doivent être améliorés. À moins que Bergoglio ne pense (comme certains exégètes) que Jésus n'a jamais dit ce qui est rapporté de lui - une idée qui détruit complètement le christianisme - cela implique un déni de la divinité du Christ, ou au moins une vision "nestorienne" de la relation entre les natures humaine et divine du Christ. Il semblerait que Bergoglio soit au mieux un arien (négation de la divinité du Christ. Ndt) mais plus probablement un adoptianiste (conception humanisante. Ndt.).

 

Q. Comment l'hérésie de Bergoglio se manifeste-t-elle le plus clairement ?

 

R. Dans son mépris pour ceux qui tentent de corriger son comportement. Un bon exemple est sa réponse au cardinal Muller lorsqu'il a été mis en cause pour une décision : "Je suis le pape et je n'ai pas à donner les raisons de mes actes". Peut-on imaginer que saint Pierre se soit comporté de la sorte lorsqu'il a été corrigé par saint Paul au sujet des chrétiens non juifs (une question admirablement discutée par saint Cyprien) ?

 

Q. Que faut-il faire pour remédier à la situation inacceptable d'un pape apparemment hérétique ?

 

R. Au moins un pape a déjà été condamné (à tort ou à raison) pour hérésie : il s'agit d'Honorius Ier (Pape 625-638) par un concile œcuménique. Bergoglio devrait être contesté et, s'il est identifié comme hérétique, destitué de la chaire de Pierre, ce pour quoi il aurait été démontré qu'il est incapable de tenir pour cause d'hérésie. Le droit canonique ne dit pas comment un pape peut être destitué, mais il ne semble pas déraisonnable de proposer que ceux qui l'ont élu, c'est-à-dire le Collège des cardinaux, aient l'obligation de le destituer si l'hérésie est prouvée.

Source: LifeSiteNews

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11 novembre 2023 6 11 /11 /novembre /2023 10:46
Le synode allemand est incompatible avec la foi catholique – évêques polonais

L’enseignement de l’Église ne peut différer d’un pays à l’autre. L'archevêque polonais président Stanisław Gądecki a déclaré ce truisme lors d'une conférence de presse sur le synode (Episkopat.pl, 9 novembre).

Gądecki a déclaré que les évêques polonais avaient réagi à un texte de 150 pages envoyé par les Allemands à tous les participants à l'ex-synode de François, soulignant son "incompatibilité avec l'enseignement catholique".

Cependant, en fin de compte, l'évêque président allemand Bätzing a manipulé le fait que "toutes les demandes allemandes avaient été satisfaites [par les participants au synode]", a critiqué Gądecki.

Il a énuméré les questions controversées telles que la "synodalité", le déni de l'anthropologie biblique, le rôle du prêtre, le célibat, l'ordination [invalide] des femmes, le genre et les questions d'homosexualité.

Source: Choosing him ; Gloria.tv

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Dans le Tagesost du 18 septembre 2023, Mgr Gądecki avait critiqué le synode sur la synodalité du Vatican, pour l'utilisation du "langage idéologique des Nations unies" et la promotion du "relativisme moral". Il remarqua que l'Instrumentum  Laboris (texte qui sert de base aux discussions) utilisait des termes tels que "l'inclusion, telle que définie par l'ONU", qui "se réfère exclusivement à l'inclusion des personnes non binaires dans la société et à la reconnaissance de la nature humaine en tant que non binaire (c’est-à-dire ni hommes et ni femmes)". Le terme "inclusion" remplace la notion de péché et de conversion dans le texte de l’Instrumentum Laboris et fait donc partie de l'idéologie du relativisme moral", a-t-il déclaré.

 

"Cela soulève la question suivante : est-il approprié que l'Église, à la recherche d'un nouveau langage pour communiquer avec les gens aujourd'hui adopte des termes du langage politique de l'ONU, derrière lequel se cache souvent une idéologie ?"

 

M. Gądecki a déclaré : "Aujourd'hui, malheureusement, il semble qu'il y ait en Allemagne la crise de l’Eglise la plus importante depuis la Réforme. Le danger est grand qu'une réforme mal comprise du christianisme conduise une fois de plus à un schisme de l'Église qui s'étendra aux pays voisins."

 

Gądecki a émis sa "correction fraternelle" en février 2022 dans une lettre adressée au président de la conférence épiscopale allemande, Mgr Georg Bätzing, dans laquelle Gądecki critiquait la Voie synodale et invitait les évêques allemands à maintenir l'enseignement immuable de l'Église sur la sexualité.

 

"Il est important de bien comprendre le sens de la correction fraternelle", a-t-il poursuivi. "Certains peuvent l'associer à l'exaltation de l'un par rapport à l'autre, mais nous le faisons avec des larmes. Le Christ a pleuré sur Jérusalem, accompagné de paroles sur l'incapacité à discerner correctement les signes des temps".

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11 novembre 2023 6 11 /11 /novembre /2023 10:29

"[Satan] établira une Contre-Église, qui sera le singe de l’Église. Elle aura toutes les notes et caractéristiques de l'Église, mais à l'envers et comme vidée de son contenu divin. ... Le Faux Prophète aura une religion sans croix. Une religion sans monde à venir. Une religion pour détruire les religions. Il y aura une église contrefaite. L'Église du Christ sera l'une et le faux prophète créera l'autre. La fausse Église sera mondaine, œcuménique et mondiale.

 

"Il s’agira d’une fédération lâche d’Églises et de religions, formant une sorte d’association mondiale, un parlement mondial d’Églises.

 

"Elle sera vidée de tout contenu divin ; ce sera le corps mystique de l'Antéchrist.

 

"Le Corps mystique sur terre aujourd’hui aura son Judas Iscariote, et il sera le faux prophète. Satan le recrutera parmi nos évêques." — Mgr Fulton J Sheen, Communism and the Conscience of the West (Indianapolis : Bobbs-Merrill, 1948), p. 24-25.

Source: Sanoj Thomas

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11 novembre 2023 6 11 /11 /novembre /2023 10:10
L'Église dans la Bible : Laquelle est l'Église que le Christ a fondée, telle que décrite dans le Nouveau Testament ?
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11 novembre 2023 6 11 /11 /novembre /2023 01:00
Saint Martin de Tours (+397), Apôtre des Gaules, Saint Patron de la France

Saint Martin de Tours (+397), Apôtre des Gaules, Saint Patron de la France

Né en 316, saint-Martin fut l'évêque de Tours de 371 à 397. Il est vénéré depuis 16 siècles dans nos régions. Fêté le 11 novembre (date de sa mise au tombeau). Près de 4.000 églises lui sont dédiées en France.

 

Les Mérovingiens avaient fait du saint leur protecteur.

En 1433, Charles VII, roi indissociable de l'épopée de sainte Jeanne d'Arc, rappelle la dévotion des prédécesseurs rois de France et exprime l'espoir que saint Martin aidera au « recouvrement du royaume et à ses autres affaires. »

Des privilèges de Louis XI font de saint Martin « le spécial tuteur de notre royaume qui a tant aidé nos prédécesseurs ». En 1481, il accorde de nouvelles faveurs pour que ce saint contribue « à l'entreténement et préservation du royaume... à son accord, paix et union. »



Saint Martin de Tours est le disciple de S. Hilaire de Poitiers (310-367). Mais, à l'opposé de son maître, Martin ne s'imposa pas par un engagement théologique. Ses miracles et ses guérisons le firent connaître, et lui valurent l'adhésion puis l'amour de nombreux convertis, le respect et la fidélité de nombreux moines et prêtres. (Christine DELAPLACE, Jérôme FRANCE, Histoire des Gaules, VIe s. av. J.-C. - VI. ap. J.-C., 5e édition Armand Collin, Domont 2016, p. 241.)

 

Saint Hilairesaint Rémi ou saint Denis ont joué un grand rôle dans la christianisation de la Gaule.

"Clovis connut par Saint Rémi la puissance miraculeuse de saint Martin. C'est au tombeau de Saint Martin, à ce qu'il semble, que le roi des Francs manifesta publiquement l'intention de se convertir, en 498, lors d'une première guerre contre les Wisigoths. (W. D. STEINEN, Chlodwigs Ubergang zum Christentum, Mitt Öst. Instituts für Geschichtsforschung, Erg. Band 12, 1932-1933, p. 417-501.) Le Mérovingien obtint sa victoire décisive en 507 sous le signe de Saint Martin et de Saint Hilaire. Les deux grands évêques de la Gaule, liés durant leur vie par une amitié sincère, maîtres et précepteurs de l'épiscopat gallo-romain, devinrent les Patrons du royaume des Francs. Ensemble, il sont invoqués par les petits-fils de Clovis dans le traité de partage de 597, et par la reine Radegonde, dans son testament. (Eugen EWIG, Le culte de saint Martin à l'époque franque, Revue d'histoire de l'Église de France Année 1961, p 7.)

Les saints Martin, Hilaire, Rémi et Denis restent les saints patrons du royaume franc.

 

MARTIN (nom qui signifie voué à Mars, le dieu de la guerre), naquit d'un légionnaire des armées de l'empereur Galère, dans la petite ville de Sabaria, en Pannonie (Hongrie), vers 316.

À Pavie, où un changement de garnison amena son père, épris des splendeurs du culte chrétien, il se fit à dix ans, avec la permission paternelle, inscrire au nombre des catéchumènes.

Enrôlé dans l'armée romaine à quinze ans comme fils de vétéran, il fut bientôt officier, et se fit remarquer par sa bravoure et par sa charité envers les malheureux.

 

Saint Martin partageant son manteau, Eustache Le Sueur, 1654

Un jour à Amiens en Picardie, où il tenait garnison, Martin rencontra un pauvre presque nu qui grelottait de froid. N'ayant rien à lui donner, fidèle à la charité du Christ, il détacha de ses épaules son manteau, le fendit en deux d'un coup de sabre, et en donna la moitié au mendiant. La nuit suivante, Jésus-Christ lui apparaissait couvert de son manteau. « C'est en 334, à Amiens, que la tradition place le partage de son manteau. » (Le Figaro Histoire, Les Racines chrétiennes de la France, octobre-novembre 2016, n° 28, p. 79.)

Après cette vision, Martin sollicita de l'évêque d'Amiens la grâce du baptême (352).

 

Statue de Saint Martin à Tours

En 355, Martin quitte Amiens pour suivre Julianus Flavius Claudius, le gouverneur des Gaules, Julien, dit plus tard l'Apostat. « L'empereur a pris la tête de l'armée du Rhin et Martin est incorporé à sa garde rapprochée pour cogner les Alamans. Sulpice Sévère nous raconte que pendant la campagne d'Alsace, Martin se retrouve à Worms. À la veille d'une bataille décisive, Julien distribue lui-même de l'argent pour motiver ses troupes. C'est le donativum. "Martin dit à César : 'Jusqu'ici j'ai été à ton service : permets-moi d'être au service de Dieu.'" Julien prend très mal la chose. Il accuse Martin d'être une poule mouillée. Piqué au vif, Martin demande à l'empereur de pouvoir aller au front désarmé avec pour seule protection le signe de la croix. [...] Contre toute attente, une délégation des Alamans vient négocier la paix. » (Samuel PRUVOT, Nos Ancêtres les Saints, Petite histoire de la France missionnaire, Cerf, Paris 2017, p. 32). 

 

Ayant obtenu sa mise à la retraite, il se rendit près d'Hilaire, évêque de Poitiers (356), « l'Athanase de l'Occident », qui le mit au nombre des acolytes.

 

« Il quitta l'armée au cours d'une expédition de Julien en Gaule en 356. » (Christine DELAPLACE, Jérôme FRANCE, Histoire des Gaules, VIe s. av. J.-C. - VI. ap. J.-C., ibid., p. 241.)

 

Martin rompit avec le milieu des armes et quitta la cour du César Julien, au moment où celui-ci se préparait à restaurer les cultes païens dans l'empire et, devenu Auguste (empereur) imposerait bientôt l'abjuration de leur foi aux soldats de la garde impériale. (Le Figaro Histoire, Les Racines chrétiennes de la France, octobre-novembre 2016, n° 28, p. 47.)

 

Pendant l'exil d'Hilaire, Martin alla à Pavie, où il convertit à Jésus-Christ sa mère et beaucoup d'autres personnes, et combattit l'arianisme (hérésie niant la sainte Trinité - c'est-à- dire la consubstantialité du Père et du Fils - et hérésie niant donc la divinité de Jésus-Christ).

 

Chassé de Milan par les ariens, il vécut quelque temps solitaire dans la Gallinaire, île du golfe de Gênes.

 

Dès qu'Hilaire fut rentré d'exil dans son diocèse, Martin revint et le rejoignit en Gaule, entreprenant désormais cette grande oeuvre de fondations monastiques qui constitue l'une des faces de son immense action (360). Par exemple, il fonde le monastère de Ligugé, où il ressuscite deux morts devant un nombreux public : un converti auquel il n'avait pas encore donné le baptême, et un grand propriétaire du voisinage, nommé Lupicinius. Ce miracle est rapporté par un témoin oculaire, Sulpice Sévère.

Abbaye-Saint-Martin-de-Liguge.jpg

L'Abbaye Saint-Martin de Ligugé est un monastère de moines bénédictins situé dans la commune de Ligugé (département de la Vienne, France) fondé par l'ermite saint Martin en 361. Ce monastère est le plus ancien établissement monastique d’Occident encore en activité.

 

Lorsque en 371, l'abbé Martin est élu au siège de Tours, le christianisme a pénétré depuis deux siècles dans les Gaules; on y trouve, dès le IIIe siècle, de nombreux diocèses.

 

Le christianisme gaulois, de foi simple et vive, de moeurs strictes, est encore très proche des traditions des temps primitifs.

 

L'Église de Gaule, qui s'était fortement accrue au IIIe siècle, fait au cours du IVe siècle un véritable bond en avant. En 312, au moment de la paix constantinienne (édit de Milan, liberté de culte donnée aux chrétiens de l'Empire et fin des persécutions), elle compte trente évêchés; cinquante ans plus tard, soixante. (DANIEL-ROPS, Histoire de l'Eglise du Christ, tome II Les Apôtres et les Martyrs, Librairie Arthème Fayard, Paris 1965, p 410, 416)

Chaque cité dirigée par un évêque possède un clergé, une liturgie, l'administration des sacrements; mais les campagnes sont restées vouées aux cultes idolâtriques; au point que paganus, qui signifie paysan, a pris pour les chrétiens des villes le sens de païen.

L'évêque Martin va mériter son nom d'apôtre en ensemençant le catholicisme dans ce territoire entre le Rhin et les Pyrénées, qui fera l'objet de la conquête de Clovis : il le prépare au roi barbare qui va unifier la Gaule chrétienne sous son sceptre (au Ve s. Ndlr.) Ce lien entre la conquête des âmes et la conquête du sol sera perçu par Clovis, qui éprouvera une profonde ferveur pour saint Martin, et lui manifestera un culte public. Et cela dès sa conversion.

[U]ne chose est certaine: Clovis a voulu placer sa conversion sous le patronage de saint Martin de Tours. Et il ne s'est pas contenté de cette démarche solitaire un jour de ferveur exceptionnelle; il a renouvelé ces marques de dévotion et les a fait partager à son armée. » (Ivan GOBRY, Saint Martin, Perrin, Mesnil-sur-l'Estrée 1996, p. 9-11.)

 

En 372, l'évêque Hilaire meurt. La foule de Tours réclame Martin. Il a la réputation d'être un saint, un apôtre, un merveilleux guérisseur. Il veut se dérober à l'honneur; ses futures ouailles le prennent, l'amènent à Tours, cependant que les prélats se demandent, au dire de Sulpice Sévère, si l'on peut faire un évêque « d'un homme de si petite mine, si mal vêtu, si mal peigné.» Créé évêque de Tours (372), c'est alors que Martin entreprend l'évangélisation des campagnes à dos d'âne ou à mulet, de village en village. Les routes de Touraine et du Berry le voient passer. Il pousse en Auvergne, en Saintonge; il prêche dans la région parisienne comme dans la vallée du Rhône. Partout il remplace les temples païens par des églises et des oratoires. Il fonde le monastère de Marmoutier (Tours) sur la Loire, où il demeure avec quatre-vingts religieux.

 

Abbaye de Marmoutier; Anciennes grottes des ermites

 

« 375. [...] Martin arpente la Touraine, puis toute la Gaule. Il circule sans escorte, pauvrement vêtu, moine évêque à l'unisson de cette "révolution ascétique" qui soulève les élites la Gaule à l'instar de Sulpice Sévère et de Paulin de Nole.

« Martin s'aventure en des terres où le paganisme a le monopole. 

« Il est un peu le missionnaire des territoires abandonnés de la ruralité. Pour commencer, il fiche par terre un temple païen en forme de pyramide à Amboise. Puis il fonde les paroisses de Langeais, Saunay, Chisseaux, Tournon, etc. 

« Sulpice Sévère nous parle d'une mission en pays Eduen où Martin est menacé de mort par des paysans furieux. Martin témoigne, argumente et renverse la situation : "Quand les paysans cherchaient avec hostilité à la dissuader de détruire les sanctuaires, sa sainte prédication adoucissait si bien les païens qu'illuminés par la vérité, ils renversaient eux-mêmes leurs temples." » (Samuel PRUVOT, Nos Ancêtres les Saints, Petite histoire de la France missionnaire, Cerf, Paris 2017, p. 34-35.)

 

San Martín de Tours (Caballero)--sus viajes. 11.11.2012. Source : https://gloria.tv/share/8vhUwgHQtwVL2gYFQeua6LbiW

 

La liturgie romaine appelle Martin « le merveilleux ressusciteur de trois morts ». Comme, en se rendant à Chartres, dit Sulpice Sévère, il traversait une bourgade païenne, touché par les larmes d'une pauvre mère qui lui présenta le corps inanimé de son petit enfant, il le ressuscita devant tout le village, qui se convertit.

 

Ce qu'il enseignait de vive voix, il le confirmait par des miracles sans nombre, et le persuadait par sa fidélité à le pratiquer le premier.

 

Chacun de ses pas était marqué par des prodiges et des conversions. Les idoles, les temples des faux dieux, les arbres objets des superstitions druidiques, disparurent dans le voisinage de Tours, à Ambroise, à Levroux, à Langeais, à Touron, à Candes. Un jour, étant dans un bourg rempli de païens il entreprit comme il avait fait ailleurs, de les convertir au vrai Dieu et de leur faire abandonner leurs vaines superstitions. Après les avoir exhortés assez longtemps, il leur dit d'abattre l'arbre qui était dans ce lieu et que le peuple regardait avec vénération. Les païens dirent à saint Martin: « Nous voulons bien le couper, pourvu que vous consentiez à rester dessous. » Il accepta la condition. On abattit l'arbre; il penchait du côté de saint Martin, les païens le crurent déjà écrasé; mais le saint ayant fait le signe de la croix, l'arbre se redressa, et tomba du côté des païens; plusieurs auraient été tués s'ils n'eussent évité la mort par une prompte fuite. Dieu se servit de ce miracle pour amollir le coeur féroce des idolâtres et les porter à demander le baptême.

 

« Parcourant les villages depuis la région de Poitiers, il aurait extirpé les racines du paganisme en abattant idoles et arbres sacrés. ... Mais ces thèmes sont assez convenus au IVe siècle, comme le révèlent la mise en série des vies de saints et la comparaison de leurs données avec celle de l'archéologie. Si l'hagiographie chrétienne véhicule, de fait, un discours de violence contre les sanctuaires païens, celui-ci ne peut être que très rarement corrélé à un passage à l'acte. ... Les païens ne se convertissent pas sous la contrainte; ils sont retournés par la pénitence, la prière et les miracles de Martin, qui apparaît davantage comme un thaumaturge bienfaisant que comme un destructeur », écrit l'historienne Marie-Françoise BASLEZ dans "Le Matin chrétien de la France." (Le Figaro Histoire, Les Racines chrétiennes de la France, octobre-novembre 2016, n° 28, p. 47.)

Quelques fois Martin sollicitait auprès des princes le pardon des criminels, la liberté des captifs, le retour des exilés ou le soulagement des personnes affligées.

« Saint Martin est le premier saint exorciste dont la vie est connue et largement diffusée au Moyen-Âge.

« Ces exorcismes (à Trèves en 386-388) sont un point de départ pour l'hagiographie médiévale qui, avec des variantes, compose et recompose le modèle. Il affronte le diable en ne craignant pas le contact physique, mais les adjurations et les menaces au démon sont limitées, les récits courts. Plus que la parole, c'est le geste que le saint oppose au démon. » (Jean-Baptiste Golfier, Tactiques du diable et délivrances, Artège-Lethielleux, 2018, p.  100.)

Saint Thomas rappelle la fausse apparition du diable à saint Martin, sous l'apparence du Christ. [...] Satan se transforme parfois de façon visible, comme devant le bienheureux Martin, afin de le tromper, et, de cette manière, il a trompé beaucoup de monde. [...] Mais un mauvais ange épouvante et vous laisse désolé. [...] Le diable, afin de tromper et de persuader, en pervertissant les pensées de l'homme, invite au péché et plonge [l'âme] dans le trouble, contrairement à un bon ange, au Christ ou à la Vierge, apparaissant pour la joie, la paix et le bien de l'âme. 

L'épisode de saint Martin est rapporté par le biographe de l'apôtre des Gaules, Sulpice Sévère, qui diffuse son livre dès la mort du saint en 397 : le diable aurait pris l'apparence d'un Christ magnifique et triomphant et le saint évêque de Tours y aurait vu un manque d'humilité qui força le diable à se dévoiler. (Sulpice Sévère, Vie de Martin, trad. de Claude CHARLES, présentation de Christian PAGANO, introduction d'Elisabeth GERMAIN, Paris, Médiaspaul, 1996, p. 72, in Jean-Baptiste GOLFIER, Tactiques du diable et délivrances, Artège-Lethielleux, 2018, p. 425, note 25, et p. 443.)


Martin mourut le 8 novembre 397, dans une de ses paroisses à Candes, à l'âge de 81 ans. Ses funérailles furent l'occasion d'une cérémonie religieuse qui, tel l'adventus de l'empereur, accueillit avec majesté la sainte dépouille à Tours. Le culte qui allait assurer à cette cité le rang de capitale religieuse de la Gaule, puis des rois de France, fut aussitôt fondé. C'est un des patrons de la France. Sa châsse servit d'étendard à nos aïeux.

Son culte se répandit très vite au Ve et VIe siècles dans toute l'Europe. Charlemagne fit construire la Chapelle à Aix pour conserver l'autre pan du manteau de Saint Martin et les rois de France à partir du Xe siècle furent les abbés de la basilique tourangelle.

Daniel-Rops écrit qu' "au temps des Mérovingiens, puis des premiers Capétiens, la cape rouge de Saint Martin (c'est pourquoi l'oriflamme des rois de France fut toujours rouge, jusqu'à la Révolution) sera portée en tête des armées et ce sera sur elle qu'on prêtera en temps de paix, les serments solennels."

 

Le vocable "chapelle vient de capella, diminutif du bas latin cappa, coiffure, chape; il s'agissait selon la légende du manteau de S. Martin, conservé comme relique dans le trésor des rois de France depuis le VIIe siècle." (Jean CHELINI, Histoire religieuse de l'Occident médiéval, Pluriel, Millau 2012, p. 32-33.)

 

Cependant, "la capa de saint Martin [...] désigne non pas une partie du manteau de l'apôtre des Gaules, mais bien plutôt le drap qui recouvrait son tombeau à Tours. Cette 'chape' fut vite considérée comme l'objet le plus précieux du trésor des rois mérovingiens, et l'on prit alors l'habitude de désigner les clercs qui en avaient la garde sous le nom de 'chapelain' ou en parlant du groupes, de 'chapelle', en attendant que ce terme en vînt à désigner à la fin du VIIIe siècle l'église édifiée par Charlemagne pour les accueillir dans son palais d'Aix." (Geneviève BÜHRER-THIERRY, Charles MERIAUX, La France avant la France 471-888, Gallimard, Folio Histoire, 2019, p. 187.) 

 

Le culte de Martin est l’objet d’un pèlerinage parmi les plus anciens de la chrétienté avec Rome, Jérusalem ou Saint-Jacques-de-Compostelle. Les Capétiens revendiquaient sa moitié de "cape", symbole de charité. Charlemagne fit inhumer son épouse près du tombeau sacré.

 

"La période révolutionnaire provoque la destruction du sanctuaire et la disparition des reliques. Une rue et un immeuble le remplacent. Il faut attendre 1860 pour retrouver le tombeau de Martin grâce à l'action de Léon Papin-Dufour, avocat martiniquais." (Revue Codex, 2000 ans d'aventure chrétienne, Editions CLD, n° 1, Automne 2016, p. 94.)

 

485 bourgs ou villages portent encore son nom. Le vocable d'église S. Martin ou le nom de village Saint-Martin est le plus répandu en France.

 

L’armistice de 1918 sera signé un 11 novembre 1918 à 11 heures en la fête de Saint Martin, Apôtre des Gaules.

 

La ville de Tours a lancé le 11 novembre 2015 les fêtes du jubilé des 1700 ans de sa naissance. 

 

La statue de bronze de Saint Martin sur le dôme de la basilique de Tours avait dû être déposée en urgence en février 2014 car elle menaçait de s’effondrer avec son socle et son bulbe. Elle a été replacée en octobre 2016, en partie redorée et surtout consolidée. L’opération, financée par les Affaires culturelles, la ville, le département et la région, a représenté un investissement de près de 2 millions d’euros. L’événement a coïncidé avec le 1700e anniversaire de Martin (316-397). (Chretiensaujourdhui.com)

 

Saint Martin est aussi le patron de Buenos Aires, Mayence, Utrecht, Rivière-au-Renard et Lucques, Martina Franca.

Saint Martin à cheval partage son manteau avec un mendiant, 1315-1316, Simone Martini - Assise, Basilique Saint-François, Chapelle Saint-Martin, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 664-665.

Saint Martin à cheval partage son manteau avec un mendiant, 1315-1316, Simone Martini - Assise, Basilique Saint-François, Chapelle Saint-Martin, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 664-665.

PRATIQUE :

 

"Saint Martin nous apprend que la France est un pays de mission. Chaque génération doit apporter sa pierre à l'édifice, faute de quoi le présent dévorera le passé. Si nous regardons en arrière avec nostalgie, laissant la France religieuse en jachère, elle reviendra à son état originel de superstition. Avec google et daech en plus. Nous deviendrons des statues de sel comme la femme de Loth dans le livre de la Genèse. Notre monde chrétien s'en va faute de conquérants.

"[...] Prions Saint Martin de ne pas connaître le sort des Égyptiens à force de regarder nos racines chrétiennes comme des hiéroglyphes. Le Dieu vivant n'a jamais été un objet de musée chez nous, contrairement à l'Union soviétique."(Samuel PRUVOT, Nos Ancêtres les Saints, Petite histoire de la France missionnaire, Cerf, Paris 2017, p. 38-39.)

Saint Martin († 397), évêque de Tours, Apôtre des Gaules, Saint Patron de la France

Liens:


* Les Francs Arquebusiers, ambassadeurs de la Belgique, honorent leur saint patron à l'endroit même de son tombeau
* Saint Martin de Tours, site des Arquebusiers de Visé

 

Sources générales :


* Colette BEAUNE, Naissance de la nation France, nrf Editions Gallimard, Mayenne 1985, p. 80-81, 173.

* Mgr Paul GUÉRIN, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Editions D.F.T., Argentré-du-Plessis 2003, p. 699-700.

* L'Histoire de France racontée par les contemporains, Extraits des chroniques, des mémoires et des documents originaux, L. DUSSIEUX, Firmin Didiot Frères, Fils et Cie Libraires, tome premier, Paris 1861, p. 192-195.

* DANIEL-ROPS, Histoire de l'Église du Christ, tome II Les Apôtres et les Martyrs, Librairie Arthème Fayard, Paris 1965, p. 409-413

* Christine DELAPLACE, Jérôme FRANCE, Histoire des Gaules, VIe s. av. J.-C. - VI. ap. J.-C., 5e édition Armand Collin, Domont 2016, p. 241

* Samuel PRUVOT, Nos Ancêtres les Saints, Petite histoire de la France missionnaire, Cerf, Paris 2017, p. 25-39.

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10 novembre 2023 5 10 /11 /novembre /2023 01:00
Saint Léon, dans Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011.

Saint Léon, dans Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011.

"Rome est un principe universel porté d'abord au temps des Césars, par un empire, avant que la papauté ne s'en fasse la dépositaire au nom de l'Église catholique ("universelle" en grec). [...] Le christianisme a fini par devenir le marqueur même de la romanité, par en incorporer le langage." (Thomas TANASE, Histoire de la papauté d'Occident, Gallimard, Folio Inédit Histoire 2019, p. 11, 25.)

 

Au moment des grandes invasions Barbares, ce lutteur pour la foi, vainqueur du paganisme, se fit le champion de l'unité ecclésiale et de la Romanitas. Il est le dernier défenseur de Rome et des Romains quand, en face, il n'y avait plus aucun païen. 

Le Triomphe du christianisme sur le paganisme  - Gustave Doré, 1899

Le Triomphe du christianisme sur le paganisme - Gustave Doré, 1899

La vertu n'est rien sans l'épreuve de la tentation, car il n'y a pas de conflit sans ennemi, pas de victoire sans lutte.

Saint Léon I

"Nulle part on ne voit de personnalité païenne défendre efficacement la société romaine contre les Barbares. Partout cette défense est assurée par les évêques qui seront ainsi les derniers représentants authentiques de la romanitas, de saint Aignan à Orléans, à saint Loup à Troyes, à saint Sidoine Apollinaire en Auvergne, au pape saint Léon à Rome." (Jean Dumont, L'Eglise au risque de l'histoire, préface de Pierre Chaunu de l'Institut, Editions de Paris, Ulis 2002, p. 47-52.)

 

Né à Rome, Léon appartenait à l'une des plus nobles familles de Toscane. Sa conviction permanente du rayonnement de Rome dans l'empire chrétien redonne à la Ville éternelle, dans ces temps troublés, le statut de centre du monde.

 

Léon, pape de 440 à 461 n'a pas usurpé son surnom. Il pourfendit les hérésies, prêcha à temps et à contretemps, avec simplicité et profondeur, dignité et tendresse ; il déploya un courage authentique et modeste quand il affronta les Huns et les Vandales.

 

Ce qu'il y a de plus admirable, c'est que pour un saint Léon, comme pour un saint Augustin qu'en bien des façons il prolonge, cette activité va de pair avec l'élaboration d'une oeuvre littéraire considérable. Le saint pontife se distingua aussi bien dans les lettres profanes que dans la science sacrée.

 

"Au terme de ces quatre siècles qui ont mené à la conversion de l'empire romain, une constatation s'impose [...] Une église catholique est née, définie de l'apostolicité des évêques dans leur ensemble, qui débouche sur l'orthodoxie du concile de Nicée.

 

"[...] À travers lettres et sermons, Léon rappelle systématiquement que l'Église est fondée sur la foi dont a témoigné Pierre, qui en a reçu le primat. [...] Même si les apôtres étaient égaux en dignité, l'un d'entre eux avait reçu le commandement. L'unité de l'Église demande une hiérarchie, qui converge vers le siège de Pierre : le corps ecclésial doit être uni autour de sa tête. Pierre n'est pas seulement le patron du siège romain, mais le primat de tous les évêques. [...] Signe de cette dévotion, Léon est le premier pape à se faire enterrer directement dans la basilique Saint-Pierre." (Thomas TANASE, Histoire de la papauté d'Occident, Gallimard, Folio Inédit Histoire 2019, p. 67-78.)

 

"L'ancienne Eglise, écrivait le savant Batiffol, n'a pas connu de pape plus complet ni de plus grand." (Mgr Pierre Batiffol, 1861-1929).

Au Ve siècle : les évêques, derniers représentants authentiques de la romanitas

 

Vers 450, "la pensée païenne... a perdu tout dynamisme. La seule force intellectuelle agissante est le christianisme, qui s'impose dans tous les domaines. Toutes les valeurs sont révisées sous l'angle chrétien" (Jacques Pirenne, Grands courants de l'histoire universelle, le pôle syncrétisme de la pensée antique, Neuchâtel-Paris, 1959, t. I, p. 403).

 

 

 

Au moment où le fonctionnaire impérial ou le militaire de Rome se montre si souvent inférieur à sa tâche, le représentant du peuple, ce n'est plus le bureaucrate ni le soldat, c'est l'évêque. [C]'est lui qui est le vrai défenseur de la cité; en général, il ne porte pas ce titre, qui est légalement celui d'un magistrat municipal, mais il en assume les fonctions jusque dans l'héroïsme et le sacrifice. Alors, ces princes de l'Eglise se révèlent des chefs politiques et militaires. Quand tout lâche, ils tiennent. C'est saint Augustin qui, dans Hippone assiégée, galvanise les courages; saint Nicaise qui se fait tuer dans sa cathédrale de Reims; saint Exupère de Toulouse qui résiste tant aux Vandales qu'il est déporté, et tant d'autres... (Daniel-Rops, Histoire de l'Eglise du Christ, tome III L'Eglise des temps barbares, Librairie Arthème Fayard, Editions Bernard Grasset, Paris 1965, p. 75.) La ruine de Toulouse "n'a jusqu'ici été empêchée que par le mérite de son évêque Exupère", note saint Jérôme. (Lettre de S. Jérôme, trad. dans Pierre COURCELLE, Histoire littéraire des grandes invasions germaniques, Hachette, Paris 1948, p. 62.)

 

Saint-Leon---La-Romanitas-et-le-Pape-Leon-le-Grand.jpgCe constat de Jean Dumont et de Daniel-Rops est encore celui de Philip A. Mc Shane pour qui dans son ouvrage "La Romanitas et le pape Léon le Grand" [Tournai : Desclée ; Montréal : Bellarmin, 1979. - 407 p. ; 24 cm. - (Recherches. Théologie ; 24.) Bibliogr. p. 383-402], au moment où l'Empire romain (au moins en Occident) était en train de s'écrouler, le pape Léon tint une place considérable et joua un rôle de premier plan : en s'inspirant avec intelligence du système impérial, il adapta celui-ci à l'Église et lui fournit une base administrative, appelée à durer, au moins en partie, jusqu'à nos jours.

 

Source: http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1982-03-0179-028

 

 

 

"Bien que le maillage administratif des diocèses civils fût appelé à disparaître rapidement au cours du Ve siècle, celui des provinces et des cités [...] se maintint durablement puisqu'il accueillit dès le IVe siècle les principales institutions de l'Église. [...] [O]n constate [...] que dans chaque chef-lieu de cité s'installa un évêque. Le diocèse ecclésiastique fut le continuateur de la civitas antique." (Geneviève BÜHRER-THIERRY, Charles MERIAUX, La France avant la France 471-888, Gallimard, Folio Histoire, 2019, p. 33.)

 

 

 

Diacre du pape Célestin, Léon fut envoyé en mission en Gaule. C'est là qu'il apprit sa nomination pontificale sous le nom de Léon Ier, pour succéder au pape Sixte III, le 29 septembre 440.

 

 

 

Il entreprit avec courage de défendre l'Eglise contre la barbarie, l'erreur et le vice, qui l'envahissaient de tous côtés. Il prit sur lui de rétablir la doctrine de l'Église et ses efforts seront ratifiés et couronnés par le Concile de Chalcédoine en 451.

 

 

 

Léon laissa de très nombreuses homélies, prières liturgiques et lettres, pleines d'enseignement. Il fut proclamé docteur de l'Église en 1754, "docteur de l'Incarnation".

 

 

Léon sauvegarda la primauté romaine, au point de mériter (227 ans après sa mort) l'éloge d'un de ses successeurs, Serge Ier (Pape 687-701) qui lui attribue cette devise :

 

 

 

"Je veille pour que le loup, toujours à l'affût, ne saccage pas mon troupeau."

 

 

Saint-Leon-le-Grand.jpgEn Orient, la foi était attaquée par l'hérésiarque Eutychès, archimandrite de Constantinople, qui prétendait qu'en Jésus-Christ, il n'y avait qu'une seule nature, la nature divine sous l'apparence du corps humain : c'était anéantir le mystère de l'Incarnation.

 

 

 

Après la condamnation de Nestorius, au concile d'Ephèse (431), Eutychès, d'apparence austère, tombait dans l'erreur opposée à celle de Nestorius. Le premier (Nestorius) proclamait qu'il y avait deux personnes distinctes, en Jésus-Christ : l'homme et le dieu, unies seulement par un lien moral ou symbolique ("donc d'après lui, la très sainte Vierge, n'étant la mère que de la personne humaine du Christ, n'était pas la mère de Dieu". (Source: Histoire de l'Eglise, Exposition de l'histoire du salut, Editions Fideliter, Courtry 1994, p. 98); le second (Eutychès) soutenait qu'il n'y avait qu'une seule nature en Jésus-Christ : la divine.

 

 

 

"Le pape Léon intervient pour soutenir un évêque de Constantinople, Flavien, destitué en 449 par un concile tenu à Ephèse convoqué par l'empereur Théodose II. Léon Ier écrit une longue lettre pour défendre Flavien (le fameux 'tome à Flavien') et demander le retour à la foi traditionnelle, en prenant à témoin le célèbre 'Tu es Pierre' comme preuve de l'importance de garder la foi apostolique défendue par Rome.

 

 

 

"[...] Un grand concile convoqué en 451 à Chalcédoine, de l'autre côté du Bosphore par rapport à Constantinople. La lettre de Léon est lue en assemblée. Les pères l'approuvent en constatant que 'Pierre a parlé par la bouche de Léon.', et qu'il s'agit de la vraie foi, la foi des apôtres. le tome à Flavien est repris dans les actes du concile. Les thèses monophysites sont condamnées. Chalcédoine, le plus grand concile de l'Antiquité, qui rassemble plus de cinq cents pères, formule l'union 'sans séparation' et 'sans confusion' en une même personne de la part divine et de la part humaine du Christ, de manière à se démarquer des nestoriens et des monophysites d'Eutychès (doctrine selon laquelle le Christ est de deux natures avant l'Incarnation et d'une seule nature après celle-ci, divine; doctrine opposée opposée au nestorianisme)." (Thomas TANASE, Histoire de la papauté d'Occident, Gallimard, Folio Inédit Histoire 2019, p. 83.)

 

 

 

Le Concile oecuménique de Chalcédoine, présidé par les légats de saint Léon, et éclairé par la lettre immortelle qu'écrivit ce grand pape sur le mystère de l'Incarnation, condamna le monophysisme d'Eutychès. Jésus-Christ est à la fois Dieu et homme en "une seule personne et deux natures, sans confusion, sans changement, sans division et sans séparation" :

 

 

 

"Jésus-Christ fait homme, unique médiateur entre Dieu et les hommes, a pu mourir dans sa nature humaine, tout en restant immortel dans sa nature divine. Le vrai Dieu par sa naissance a pris la nature parfaitement complète d'un homme authentique et il est : tout entier dans la sienne et tout entier dans la nôtre... C'est grâce à cette unité de personne dans une double nature que le Fils de l'homme est descendu du ciel et, d'autre part, que le Fils de Dieu a été crucifié et enseveli, alors qu'il a pu souffrir ces épreuves par suite de l'infirmité de notre nature, nullement de sa divinité elle-même... Si donc Eutychès accepte la foi chrétienne, il reconnaîtra quelle est la nature qui a été percée par les clous et attachée à la croix... L'Église catholique vit et perpétue cette croyance : dans le Christ Jésus, l'humanité n'est pas sans véritable divinité et la divinité sans véritable humanité !"

 

 

 

Quand cette lettre fut lue dans la vaste assemblée, il n'y eut qu'un cri d'admiration; les six cents évêques l'acclamèrent en disant: "C'est Pierre qui a parlé par Léon".

 

Les Lettres de Léon, au nombre de cent quarante-cinq, montrent avec quelle vigilance, quelle habileté le saint pontife réglait ce qui avait besoin de l'être en matière de foi et de discipline. Il fit juger par un tribunal mixte composé d'ecclésiastiques et de laïques les manichéens d'Afrique, réfugiés à Rome : il résultait de leurs écrits et de leurs aveux que leur doctrine était subversive de la religion, de la morale et de la société (toute ressemblance avec une idéologie moderne est fortuite...) Beaucoup d'entre eux abjurèrent leurs erreurs et rentrèrent dans le sein de l'Eglise. Ceux qui persistèrent opiniâtrement dans cette hérésie immorale et antisociale, furent bannis.

Les Lettres de Léon, au nombre de cent quarante-cinq, montrent avec quelle vigilance, quelle habileté le saint pontife réglait ce qui avait besoin de l'être en matière de foi et de discipline. Il fit juger par un tribunal mixte composé d'ecclésiastiques et de laïques les manichéens d'Afrique, réfugiés à Rome : il résultait de leurs écrits et de leurs aveux que leur doctrine était subversive de la religion, de la morale et de la société (toute ressemblance avec une idéologie moderne est fortuite...) Beaucoup d'entre eux abjurèrent leurs erreurs et rentrèrent dans le sein de l'Eglise. Ceux qui persistèrent opiniâtrement dans cette hérésie immorale et antisociale, furent bannis.

On reçoit en bouche ce qui est cru par la foi (hoc enim ore sumitur quod fide tenetur).

Saint Léon

La fixation de la date de Pâques

 

C'est lui encore qui intervint dans la querelle qui avait repris concernant la date de la fête de Pâques. Le Concile de Nicée avait mis fin aux anciennes controverses en condamnant définitivement les quartodecimans, c'est-à-dire ceux qui voulaient célébrer Pâques avec les Juifs, le 14 Nisan, et en fixant cette fête au dimanche qui suivait la pleine lune de mars. Alexandrie avait été chargée de la notification de cette décision. Au milieu du Ve siècle, on mit en doute de-ci de-là l'exactitude des calculs alexandrins. Léon trancha en faveur des décisions prises et des calculs faits à Alexandrie, par "souci de l'unité qu'il importe avant tout de conserver." (Daniel-Rops, Histoire de l'Eglise du Christ, tome III L'Eglise des temps barbares, Librairie Arthème Fayard, Editions Bernard Grasset, Paris 1965, p. 91)

 

 

 

La rencontre de Léon et d'Attila

 

En Occident, les invasions barbares, l'affaiblissement de l'autorité impériale, une forte crise sociale poussèrent l'Évêque de Rome à jouer un rôle notable jusque dans les affaires politiques

 

Léon eut soin d'associer à son entreprise des coopérateurs éminents, entre autres saint Prosper d'Aquitaine, le plus savant homme de son temps. Il en fit son conseiller et son secrétaire.

  

Attila et les Huns

Attila, à la tête des Huns, après avoir ravagé une partie des Gaules et le nord de l'Italie, marchait sur Rome. La terreur le précédait : les Romains se croyaient perdus. Léon fut nommé par l'empereur romain Valentinien III comme ambassadeur auprès des barbares qui envahissaient l'Italie. Il obtint la vie sauve pour les habitants mais ne put pas empêcher les pillages.

 

La rencontre se fit en 452 dans la ville italienne de Mantoue, en Lombardie. Attila le reçut avec les plus grands honneurs et lui accorda en effet la paix par un traité en date du 6 juillet 452, jour de l'Octave des saints apôtres Pierre et Paul. Les compagnons d'armes d'Attila ne purent comprendre qu'il eût renoncé à piller les trésors de Rome sur les instances de Léon; et, se rappelant qu'il en avait fait autant en faveur de Troyes en Gaule, aux prières de saint Loup, les Huns disaient : "La férocité d'Attila s'est laissée dompter en Gaule par un loup, en Italie par un lion !". Comprenant leur surprise, Attila leur dit :

 

"Pendant que Léon parlait, j'ai vu près de lui deux personnages mystérieux, à la figure surhumaine, au regard terrible, revêtus de l'habit sacerdotal, qui, l'épée nue, me menaçaient de mort si je ne cédais pas à l'envoyé des Romains"...

 

Après l'entrevue, Attila rejoignit ses troupes pour leur donner l'ordre de retraite vers la Hongrie où il mourut l'année suivante.

 

 Léon Ier et Attila, peinture de Raphaël

 

"La rencontre de Léon et d'Attila deviendra l'un des grands épisodes de la geste des papes. À l'époque carolingienne, Paul Diacre racontera dans son Histoire romaine qu'Attila aurait renoncé à ses projets après avoir vu une apparition en habit sacerdotal se tenir aux côtés du pape Léon, l'épée dégainée. La tradition verra dans cette apparition la figure de saint Pierre, à laquelle s'ajoutera dans d'autres récits la figure de saint Paul. Raphaël a peint dans le palais du Vatican l'image devenue classique du pape Léon, guidé par saint Pierre et saint Paul, qui réussit par son courage à sauver l'Italie de la destruction par les hordes de la steppe." (Thomas TANASE, Histoire de la papauté d'Occident, Gallimard, Folio Inédit Histoire 2019, p. 79.)

 

Le saint Pontife rentra en triomphe à Rome, et le peuple, dans son enthousiasme, lui décerna le titre de "Grand". Pour perpétuer le souvenir de ce prodigieux évènement, Léon fit jeter à la fonte le bronze idolâtrique longtemps adoré sous le nom de Jupiter Capitolin, et le transforma en une statue de saint Pierre, placée dans la basilique Vaticane. Encore aujourd'hui l'on vient du monde entier en baiser le pied : le bronze usé témoigne de la vénération de seize siècles.

 

Genseric.jpg

Genséric, roi des Vandales

Peu de temps après, l'an 455, Genséric, roi des Vandales, qui s'était déjà emparé de l'Afrique, de la Corse, de la Sardaigne, de la Sicile, s'avança sur Rome avec une armée formidable. Léon alla une fois de plus à la rencontre de cet autre chef barbare, et obtint de lui qu'il s'abstiendrait des outrages, des massacres et de l'incendie : "mes soldats ne verseront pas le sang humain, aucun édifice ne sera brûlé" déclara Genséric qui cessa son occupation, le 29 juin 455, en la fête des saints apôtres Pierre et Paul.

 

Le saint pontife sauva ainsi une fois de plus les monuments de la Ville éternelle, la vie et l'honneur de ses concitoyens. Les Vandales se retirèrent de Rome quinze jours après, avec un butin immense et un grand nombre de captifs. Léon exhorta les fidèles : « Peuple romain, n'oublie pas trop vite cette délivrance » (Sermon LXXXIV.)

 

Le vigilant pasteur employa les dernières années de sa vie à guérir les plaies de toute sorte causées par l'invasion des Barbares.

 

"C'est dans ce contexte que le pape Léon devient le protecteur de l'Italie, où il se substitue à l'empereur. [...]

"Grâce aux donations, la papauté devient un gigantesque propriétaire terrien jusqu'en Sicile. Ses bureaux [...] s'occupent du ravitaillement et même de la solde des soldats de la ville, prenant la relève de l'administration civile.

"C'est désormais aux papes qu'incombe le devoir de nourrir les indigents ou de financer les grands hospices de Rome." (Thomas TANASE, Histoire de la papauté d'Occident, Gallimard, Folio Inédit Histoire 2019, p. 81.)

 

Il mourut le 10 novembre 461.

Premier pape à porter le nom de Léon, il est aussi le premier à être enseveli au Vatican. 

 

Il nous reste de lui soixante-neuf discours, monument de son éloquence apostolique.

 

En un tel voyage ne manquent certes ni le soleil brûlant du labeur, ni les nuages de la tristesse, ni les tempêtes de la crainte.
On y rencontre les pièges des méchants, les persécutions des infidèles, les menaces des puissants, les outrages des superbes; [...] au milieu des dangers de la vie présente, [...] plutôt les surmonter par la patience que les éviter par la fuite.

S. Léon le Grand, Seizième sermon sur la Passion du Seigneur, Sermons, tome III (Paris, Cerf, 1961)

Sources

 

(1) ; (2) ; (3) ; (4) ; (5) ; (6) Mgr Paul Guérin, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Editions D.F.T., Saint-Etienne 2003, p. 221-224; (7) Le Petit Livre des Saints, Editions du Chêne, tome 1, 2011, p. 108; (8) Daniel-Rops, Histoire de l'Eglise du Christ, tome III L'Eglise des temps barbares, Librairie Arthème Fayard, Editions Bernard Grasset, Paris 1965; (9) Thomas TANASE, Histoire de la papauté d'Occident, Gallimard, Folio Inédit Histoire 2019.

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9 novembre 2023 4 09 /11 /novembre /2023 01:00
Saint Théodore, soldat et martyr († 304)

Soldat romain, il fut décapité en raison de sa foi. On lui attribua l'exploit d'avoir mis à mort un dragon, comme S. Georges et S. Dimitri. Tous trois d'ailleurs sont les "trois grands soldats martyrs" des Orientaux.

 

Théodore naquit en Syrie, à la fin du IIIe siècle vers l'an 270. Il se convertit au christianisme, et ameutait la foule par ses prédications. 

 

Il faisait partie d'une légion romaine qui avait établi son quartier d'hiver dans la ville d'Amasia, de la province du Pont en Asie Mineure où les édits persécuteurs de Dioclétien étaient exécutés sévèrement.

 

Le jeune soldat, plein de l'amour de Jésus-Christ, dédaigna, malgré le péril, de cacher sa foi, et, au contraire, il se fit une gloire de la professer publiquement ; aussi fut-il présenté comme chrétien au tribun de sa légion. Celui-ci lui demanda comment il osait professer une religion proscrite sous peine de mort :

 

"Je ne connais point vos idoles, répondit-il ; j'adore Jésus-Christ, Fils unique de mon Dieu.

Je vous abandonne mon corps ; vous pouvez le déchirer, le mettre en pièces, le livrer aux flammes. Si mes discours vous offensent, coupez-moi la langue."

 

Le tribun et les juges, devant sa jeunesse, se contentèrent de le menacer et le laissèrent en liberté.

 

Théodore ne songea qu'à gagner des âmes à Jésus-Christ, à fortifier les autres confesseurs de la foi ; il poussa le courage jusqu'à mettre le feu au temple de la déesse Cybèle.

Ce fut en vain qu'on essaya de lui faire exprimer quelques regrets à ce sujet : il brava toutes les menaces, comme il se rit de toutes les promesses. Il fut alors fouetté très cruellement et enfermé dans un cachot, sans nourriture, pour y mourir de faim.

La nuit, le Sauveur vint le visiter dans la prison au milieu d’un nuage entouré de deux anges portant, l’un une couronne et l’autre la palme des martyrs; Il lui promit de le nourrir d'un aliment invisible et le fortifia pour le dernier combat.

Cette visite donna à Théodore tant de joie, qu'il se mit à chanter les louanges de Dieu, et des anges vêtus de blanc vinrent unir leurs voix à la sienne. Les geôliers et les gardes, le juge lui-même, furent témoins du miracle sans se convertir. On lui promit que, s'il feignait seulement la moindre soumission, on le mettrait en liberté. Ayant répondu à ces nouvelles sollicitations avec une fermeté invincible, Théodore est alors déchiré avec des crochets de fer, on lui brûle les côtes avec des torches ardentes, puis on le condamne à être brûlé vif.

Le vaillant soldat, placé sur le bûcher, se munit du signe de la Croix, et bientôt sa belle âme s'envola au Ciel.

 

Autres saints militaires dans l'armée romaine (non exhaustif) : saint Victor, saint Georges, saint Sébastien, saint Martin de Tours, saint Ferréol, saints Serge et Bacchus, saint Maurice et ses compagnons, saint Corneille, centurion baptisé par saint Pierre († Ier s.).

 

Saint Théodore, Milieu du XIVe siècle, Anonyme, Vatican, Bibliothèque apostolique, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 87.

 

Sources: 1: 2

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8 novembre 2023 3 08 /11 /novembre /2023 01:00
Saint Geoffroy, évêque d'Amiens († 1115)

Son monastère dépérissait avec six moines quand ceux-ci le choisirent comme abbé. En peu d'années, le monastère de Nogent dans la Marne devient l'un des plus florissants. En réponse à l'insistance de l'évêque de Reims, il accepte de devenir évêque d'Amiens ce qui lui causa bien des soucis. La plupart des membres du clergé étaient à la solde des grands seigneurs qui eux-mêmes menaient une vie impossible aux marchands et aux braves gens de la "Commune d'Amiens". (1)

Saint Geoffroy, privé d'amis pour le soutenir, gagne la Grande Chartreuse pour y vivre une vie de pénitence. Mais forcé de revenir, il reprend ses fonctions un an après et il meurt au bout de quelques mois à l'abbaye de Saint Crépin de Soissons. Aucun membre du clergé d'Amiens ne se dérangera pour venir rechercher son corps.

 

Formé à la vie monastique dès l’âge de cinq ans, abbé de Nogent-sous-Coucy, devenu évêque d’Amiens, il eut beaucoup à souffrir pour établir la paix dans les luttes entre les seigneurs et le peuple de la cité, ainsi que pour réformer les mœurs du clergé et du peuple. Il mourut à Soissons, au retour d’un voyage à Reims.

Martyrologe romain (2)

 

 

Sources: 1, 2, 3

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7 novembre 2023 2 07 /11 /novembre /2023 01:00
Sainte Carine et sa famille († 360)

À Ankara, Carine et son époux Mélassippe subirent le martyre durant la persécution de l'empereur Julien l'Apostat. Ils furent mutilés et attachés encore vivants au pilori devant leur fils Antoine. Celui ci ne renia pas Jésus-Christ malgré le spectacle de la souffrance de ses parents. Il mourut décapité à son tour.

 

Sources : 1, 2, 3

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6 novembre 2023 1 06 /11 /novembre /2023 19:30
https://www.catholicnewsagency.com/news/255914/our-lady-of-guadalupe-statue-untouched-by-hurricane-otis-destructive-winds-in-mexico

https://www.catholicnewsagency.com/news/255914/our-lady-of-guadalupe-statue-untouched-by-hurricane-otis-destructive-winds-in-mexico

Une statue de Notre-Dame de Guadalupe, y compris un manteau en tissu, a été laissée intacte au milieu des ravages causés par l'ouragan Otis, qui a frappé la ville côtière d'Acapulco et d'autres régions de l'État mexicain de Guerrero la semaine dernière avec des rafales de vent pouvant atteindre 200 milles. par heure.

L'ouragan de catégorie 5, qui a touché terre près d'Acapulco à 0 h 25, heure locale, le 25 octobre, a fait au moins 46 morts et de graves dégâts dans des hôtels, des maisons et des entreprises dans tout l'État.

 

En 2022, le Père Eduardo Chávez, l'un des plus grands experts en matière d'apparitions de Notre-Dame de Guadalupe, a béni l'image placée sur la falaise.

 

Le journaliste Edgar Galicia d'Azteca Noticias a récemment visité la région et a découvert que la petite statue placée dans la grotte n'avait subi aucun dommage lors du passage de l'ouragan Otis. Les seuls dégâts observés suite à la tempête, qui avait des vents dépassant 185 milles par heure, concernaient certaines des lumières qui ornaient l'image.

 

"C'est vraiment une belle chose", a déclaré Galicia dans une vidéo publiée le 1er novembre sur X, "de savoir que cette Vierge, qui pendant de nombreuses années a 'fait le signe de la croix' sur de nombreux plongeurs ici, se porte bien, car c'est d'ici qu'ils se jettent à la mer.

 

La Vierge Marie, "Mère de l'Espérance"

Face à cet événement surprenant, le père Rafael Valencia, vicaire général et porte-parole de l'archidiocèse d'Acapulco, s'est entretenu avec ACI Prensa, le partenaire d'information en langue espagnole de CNA, sur l'importance de la Vierge Marie comme source de consolation dans les moments d'adversité.

 

« La Vierge Marie est la mère de l'espérance. Dans ce moment difficile, elle nous encourage à garder ferme l'espérance qui naît de notre foi en Jésus-Christ Notre Seigneur, à nous sentir accompagnés par elle et par son fils, son Jésus", a déclaré Valencia.

 

Le prêtre a également souligné que la présence de sainte Marie, « comme mère », nous aide à expérimenter « la consolation et la proximité de Dieu, qui nous console et nous aide ».

***

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5 novembre 2023 7 05 /11 /novembre /2023 07:11

Jusqu'au bout, les hommes de la Révolution auront refusé de faire des électeurs, même au second degré, les arbitres de la dévolution du pouvoir.

François Furet, préface in Patrice Gueniffey, Le Nombre et la Raison, La Révolution française et les élections, préface de François Furet, Editions de l'Ecole des Hautes Etudes en sciences sociales, Paris 1993, p. XI

Etats généraux réunis le 5 mai 1789 à Versailles, dans la salle de l'hôtel des Menus Plaisirs

Etats généraux réunis le 5 mai 1789 à Versailles, dans la salle de l'hôtel des Menus Plaisirs

Vous trouverez ci-dessous des propositions et des solutions concrètes aux problèmes politiques et sociaux contemporains : une refondation de nos institutions pensée par Valérie Bugault qui suit nos propres propositions dans l'article publié en 2012 "Contre le Nouvel Ordre mondial : en finir avec la révolution (IIIe partie)", notamment afin de pallier l'échec de la dite "représentation" parlementaire ou régime dit "représentatif" (qui ne représente que les intérêts des puissants et des riches) :

 

=> "la représentation de la société par corps (les "groupements d'intérêts" de Valérie BUGAULT) plutôt que par têtes(partis politiques diviseurs),

=> "doter les députés, comme sous l'Ancien Régime, de mandats impératifs", tels qu'en furent dotés les députés de la monarchie "absolue" réunis le 5 mai 1789 à Versailles, selon les volontés du peuple exprimées des les Cahiers de doléances (qui ne réclamaient nulle part le renversement du roi). Les mandataires des trois ordres supprimèrent ces mandats impératifspour les remplacer par des mandats "non-impératifs" car "représentant" (soit-disant) la nation (arrêté du 17 juin 1789)

=> Il s'agit de "réfléchir à la manière de revenir à une représentation organique, plus réelle et concrète des Français, réalisée non plus par têtes (représentation individualiste) mais par poids des corps dans la société (poids des cadres, employés, ouvriers, familles, fonctionnaires, artisans, professions libérales, étudiants, etc.). De la sorte la puissance de nuisance des partis politiques, sera circonscrite, la justice et le droit rétablis", écrivions-nous alors.

 

Et avons-nous envie de dire avec Henri Guillemin, comme nous allons le voir ci-dessous, il s'agit de de circonscrire la puissance de nuisance de la "république" en plaçant à la tête de nos institutions un roi de type Ancien Régime (et non un roi de régime parlementaire), selon les propres réflexions d'Henri Guillemin :

 

"Un système monarchique est moins fort que le système républicain pour faire tenir tranquilles les pauvres gens" ! 

 

Ces réflexions d'Henri Guillemin furent faites à partir d'une "citation de Jean-Jacques Rousseau" qu'il avait découvert, la Lettre à d’Alembert sur les spectacles, de 1758, où Rousseau "décrivait parfaitement le piège d'une république dont les notables peuvent aisément prendre le contrôle" : 

Jamais, dans une monarchie, l’opulence d’un particulier ne peut le mettre au-dessus du prince ; mais, dans une république, elle peut aisément le mettre au-dessus des lois. Alors, le gouvernement n’a plus de force, et le riche est toujours le vrai souverain.

Henri Guillemin, citant J.-J. Rosseau

On peut toujours remettre en cause la volonté royale; on pourra dire "et bien c'est un homme qui ne veut pas que nous améliorions notre situation".

Tandis que s'il y a une révolte, une révolte de pauvres sous la république, c'est-à-dire sous le régime du suffrage universel, l'autorité qui va contraindre ces gens à rentrer dans leurs tanières, elle s'appelle comment ? Elle s'appelle "volonté nationale". Du moment que nous avons avec l'assemblée ce que nous appelons la "volonté de la nation", cette volonté de la nation (qui est en fait la volonté des notables) est autrement forte qu'une simple volonté royale pour faire tenir tranquilles les misérables ! La république est une manière de coincer les pauvres bien meilleure, selon monsieur Thiers, que ne l'était la monarchie !

Henri Guillemin

Ecoeuré par le régime des partis, Charles de Gaulle lui-même a eu la même réflexion dans une confidence à son ministre de la Population de 1945 à 1946, Robert Prigent, le dimanche 20 janvier 1946 à Neuilly, où il passait le reste de la journée en famille pour rédiger sa lettre de démission du Gouvernement provisoire:

Ce qu'il faudrait à ce pays, c'est un roi.

Charles de Gaulle in J.-R. Tournoux, Pétain et de Gaulle, p. 495, cité in Georgette Elgey, La République des Illusions 1945-1951 ou la Vie secrète de la IVe république, Les Grandes Etudes contemporaines, Fayard, Rennes 1965, p. 92

À la sortie de la guerre, le général considérait sa "mission" "terminée", la "tâche" qu'il s'était assignée, "accomplie", et le régime exclusif des partis" étant "reparu", selon les termes de sa déclaration à ses ministres dimanche matin 20 janvier 1946, au ministère de la Défense nationale, rue St Dominique, il lui fallait se retirer.

À propos de la monarchie "absolue", voici maintenant ci-dessous les explications de François BLUCHE, dans son "Louis XIV" (Fayard, Paris 2002). Ces réflexions viennent contredire totalement la narrative effroyable faite par l'école républicaine :

 

"Le droit divin, en effet, impose au souverain des devoirs. 'Le Ciel, écrit Louis, nous confie des peuples et des États', apportant aussitôt une limitation au pouvoir des princes. Un monarque, surtout le roi 'très chrétien', doit appliquer mieux que ses sujets les commandements de Dieu et de l'Église. ... Plus que tous les autres, le souverains doivent 'instruire leurs enfants par l'exemple.' ... Louis écrit, ailleurs, plus nettement : 'Nous devons considérer le bien de nos sujets, bien plus que le nôtre propre.'

 

"Aujourd'hui ces faits sont trop oubliés.

 

"... Or depuis 1789, un enseignement simplificateur a noirci le concept de monarchie absolue.

 

"Le XIXe siècle l'a d'ailleurs peu à peu remplacé par l'horrible mot d'absolutisme, faisant de l'ancien régime un système de l'arbitraire, voire du despotisme ou de la tyrannie. La monarchie de Louis XIV devenait rétrospectivement comme le régime du bon plaisir. 

 

"On peut en général retrouver l'origine de chaque légende. Depuis Charles VII les lettres patentes des rois s'achevaient par l'expression : 'Car tel est notre plaisir'. Nos ancêtres à qui le latin n'était pas étranger, lisaient : Placet nobis et volumus (C'est notre volonté réfléchie). Ils voyaient en cette formule la décision délibérée du Roi, non son caprice. De même traduisaient-ils sans hésiter monarchia absoluta par monarchie parfaite. 

 

"... Mais absolutus, venant du verbe absolvere (délier), les Français du XVIIIe siècle savent aussi que monarchia absoluta signifie monarchie sans liens et non sans limites."

 

(François BLUCHE, Louis XIV, Fayard, Paris 2002, p. 180-186.)

 

Sans liens, c'est-à-dire que le roi ne dépend pas des groupes de pression ni des puissants.

 

Une solution politique : Roi et peuple ne font qu'un !

CONCLUSION

 

Peuple et Roi ne font qu'un.

 

 

Dans cette défense des petits, une représentation concrète et un roi pour défendre le peuple contre les Puissants. 

 

La personne du roi, indépendante, ne dépend d'aucune puissance (d'argent), d'aucun parti, d'aucun lobby...

 

Peuple et roi ne faisant qu'un contre les intérêts des puissants.

 

Une France libre, indépendante et souveraine. Une équation parfaite que les hommes de la Révolution (de 1789) auront refusée "jusqu'au bout" aux "électeurs" !

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5 novembre 2023 7 05 /11 /novembre /2023 01:00
Sainte Sylvie, par un peintre italien

Sainte Sylvie, par un peintre italien

Sylvette ou Sylvaine.

On sait peu de choses sur sa vie, si ce n'est qu'elle se retira, après la mort de son mari, dans une maison proche de la Basilique Saint-Paul-hors-les-murs. (1)

Grande dame romaine qui consacra sa vie à son fils, le pape Grégoire le Grand, si attentive qu'elle se préoccupait même jusqu'aux détails des menus de ses repas en achetant à son intention les meilleurs fruits et légumes frais sur les marchés romains, afin qu'il soit en bonne santé.

Devenu pape, Grégoire fait peindre le portrait de sa mère Sylvie et de son père Gordianus, dans leur maison familiale transformée par lui-même en monastère.

Sainte Sylvie termine sa vie à Rome vers 592.

Elle est fêtée le 5 novembre. Elle est la sainte patronne des mères de prêtre et des Aides aux prêtres, laïques et religieuses.

Elle figure au martyrologe romain au 3 Novembre:

Mère du pape saint Grégoire le Grand. Celui-ci rapporte lui-même, dans ses écrits, qu'elle atteignit le sommet de la prière et de la pénitence et qu'elle fut un exemple excellent pour les autres. Elle mourut vers 590.

 

Martyrologe romain (2)

 

Sources12 

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4 novembre 2023 6 04 /11 /novembre /2023 01:00
Saint Charles, dans Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 2, 2011, p. 43.

Saint Charles, dans Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 2, 2011, p. 43.

Saint Charles Borromée, né au sein de l'opulence et des grandeurs, devait être l'un des plus illustres pontifes de l'Église.

Neveu du Pape Pie VI, Charles était cardinal avant l'âge de vingt-trois ans.  

Après son élévation au sacerdoce, il fut promu à l'archevêché de Milan (1564). Il s'employa à y appliquer les mesures de la Contre-Réforme prises au Concile de Trente (1545-1563), auquel il participa, s'attachant à réformer les abus qui s'étaient introduits dans l'Église.

Il fit rédiger le célèbre catéchisme connu sous le nom de Catéchisme du Concile de Trente (1566).

Le diocèse de Milan était alors dans une désorganisation complète : peuple, clergé, cloîtres, tout était à renouveler. Le pontife se mit à l'œuvre, mais donna d'abord l'exemple.

Il mena dans son palais la vie d'un anachorète ; il en vint à ne prendre que du pain et de l'eau, une seule fois le jour ; ses austérités atteignirent une telle proportion, que le Pape dut exiger de sa part plus de modération dans la pénitence. 

Il vendit ses meubles précieux, se débarrassa de ses pompeux ornements, employa tout ce qu'il avait de revenus à l'entretien des séminaires, des hôpitaux, des écoles, et au soulagement des pauvres et des mendiants.

Son personnel était soumis à une règle sévère ; les heures de prières étaient marquées, et personne ne s'absentait alors sans permission. Les prêtres de son entourage, soumis à une discipline encore plus stricte, formaient une véritable communauté, qui donna à l'Église un cardinal et plus de vingt évêques. 

L'archevêque transforma le service du culte dans sa cathédrale et y mit à la fois la régularité et la magnificence.

Toutes les œuvres nécessaires furent fondées, et l'on vit apparaître partout un renouveau de vie chrétienne.

Ce ne fut pas sans de grandes épreuves. Charles reçut un jour, un coup d'arquebuse, pendant qu'il présidait à la prière dans sa chapelle particulière ; le Saint continua la prière sans trouble.

Pendant la peste de Milan,  il montra un grand dévouement. Il visitait toutes les maisons et les hôpitaux, et sauva la vie à soixante-dix mille malheureux.

Les pieds nus et la corde au cou, le crucifix à la main, il s'offrit en holocauste.

Il mourut sur la cendre à quarante-six ans.

Saint Charles Borromée, archevêque de Milan († 1584)

Sources: (1); (2); (3) ; Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 2, 2011, p. 42.

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3 novembre 2023 5 03 /11 /novembre /2023 19:06

Le concile Vatican II a tant insisté, à juste titre, sur la place des fidèles laïcs dans la mission de l’Église, qu’on a pu avoir tendance à minimiser le rôle des prêtres. La contestation de l’autorité et les revendications démocratiques qui traversaient la société en pleine mutation, sous l’influence du marxisme, ont conduit à interpréter l’enseignement du concile de manière politique, ce que le pape Benoît XVI a désigné sous le nom d’herméneutique de la rupture, prétendant réduire la différence entre clercs et laïcs et engendrant une concurrence de pouvoirs entre eux. 

Mgr Marc Aillet, LA NEF n° 363 Novembre 2023

https://lanef.net/2023/11/01/vers-le-temps-des-saints/

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3 novembre 2023 5 03 /11 /novembre /2023 17:49
https://www.lifesitenews.com/news/canadian-doctor-turbo-cancers-young-people-covid-jabs/?

https://www.lifesitenews.com/news/canadian-doctor-turbo-cancers-young-people-covid-jabs/?

Un médecin canadien a lancé un cri d'alarme concernant l'émergence de "turbo-cancers" chez les jeunes, qui semblent être associés à la réception des "vaccins" Pfizer ou Moderna COVID-19.

‘Je n'ai jamais rien vu de tel", a déclaré le Dr William Makis à propos des "cancers du sein de stade quatre chez des femmes d'une vingtaine d'années", des "cancers du côlon de stade quatre chez des hommes et des femmes d'une vingtaine d'années" et des "leucémies qui vous tuent en quelques jours, voire en quelques heures après le diagnostic".

"Je n'ai jamais rien vu de tel", a déclaré le Dr William Makis lors d'une interview accordée le 20 octobre. "Je n'ai jamais vu de cancers du sein au stade 4 chez des femmes de 20 ans. Je n'ai jamais vu de cancer du côlon au stade 4 chez des hommes et des femmes de 20 à 30 ans, des leucémies qui vous tuent en quelques jours, voire quelques heures après le diagnostic, des lymphomes à nouveau qui vous tuent en quelques mois."

Makis est le chef du service de médecine nucléaire et d'oncologie de la Wellness Company, qui compte dans ses rangs des experts médicaux de renom tels que Peter McCullough, Paul Alexander, Roger Hodkinson et Harvey Risch. Sa biographie indique qu'il est chercheur en cancérologie, formé à la médecine nucléaire, à la radiologie et à l'oncologie, et qu'il est l'auteur de plus de 100 publications évaluées par des pairs dans des revues médicales internationales, tout en entretenant une chaîne Substack très populaire.

S'adressant à l'animateur Jim Ferguson, le médecin basé à Edmonton a décrit comment il a commencé à suivre les décès soudains chez les personnes touchées par le COVID à la fin de 2021 lorsqu'il a remarqué qu'un grand nombre de médecins mouraient subitement après leur injection de rappel. Alors que beaucoup sont décédés en raison de problèmes cardiaques pendant qu'ils faisaient de l'exercice, “un assez grand sous-ensemble de médecins” a développé “des cancers extrêmement agressifs.”

 

"Par exemple, un médecin a développé un cancer de l'estomac dans la trentaine [et] s'est présenté au stade quatre. Il est décédé en moins d'un an", a indiqué le docteur Makis. "Des cancers du cerveau très rares sont apparus chez des jeunes de 20 à 30 ans, y compris des étudiants en médecine et des internes en médecine. Ces cancers se présentaient toujours au stade 4 et les tuaient toujours en quelques mois".

Alors qu'il suivait ces cas tragiques, il a remarqué que le terme "turbo-cancer" était appliqué au phénomène sur les médias sociaux. "Ces cancers se comportent de manière totalement différente, contrairement à tout ce que j'ai vu auparavant dans ma carrière, et j'ai diagnostiqué plus de 20 000 patients atteints de cancer.

De plus, "ces turbo-cancers semblent apparaître spécifiquement chez les personnes qui ont reçu le vaccin COVID-19 de Pfizer ou de Moderna. Il semble qu'un seul vaccin suffise si l'on n'a pas de chance. Mais, bien sûr, plus on prend de vaccins, plus on court de risques. Et ces cancers se présentent toujours au stade quatre. Ils sont toujours détectés très tard. Ils se développent très rapidement. Ils prennent donc les oncologues au dépourvu", a-t-il déclaré.

Outre sa tendance à se propager rapidement dans l'organisme, "l'autre caractéristique de ces cancers est qu'ils sont très résistants aux traitements conventionnels", a déclaré M. Makis. "Ils sont résistants à la chimiothérapie, à la radiothérapie, et les patients semblent très mal supporter les traitements conventionnels.

En conséquence, les oncologues sont "déconcertés", tentent les traitements conventionnels qui ne fonctionnent pas, et "le patient meurt en quelques mois".

Mécanismes possibles dans les injections de COVID susceptibles de provoquer un "turbo-cancer" mortel

 

L'une des explications avancées par Makis est qu'avec le pic de production de protéines de pointe résultant des injections de COVID, le corps réagit en produisant une quantité excessive d'anticorps IgG4, ce qui compromet la "surveillance du cancer". Le corps devient alors très vulnérable aux cellules cancéreuses, car le système immunitaire commence à ne plus prêter attention aux cellules cancéreuses.

D’autres mécanismes susceptibles de provoquer un "turbo-cancer" incluent la possibilité que les protéines de pointe "interfèrent avec les gènes et les protéines suppresseurs de tumeurs", ainsi que la réplication de l’ADN, qui se produit régulièrement dans tout le corps. Lorsque ce processus n’est pas mené à bien, il peut favoriser la formation de cellules cancéreuses.

Une troisième cause possible de ces graves maladies pourrait être liée aux "anneaux d'ADN plasmidique" qui contaminent les flacons de Pfizer et de Moderna. Comme l'explique le chercheur, ces anneaux "contiennent la séquence complète de la protéine spike", qui pourrait potentiellement s'intégrer dans le génome de la personne à qui l'on a injecté le produit, ce qui l'amènerait à produire "la protéine spike potentiellement indéfiniment, et il n'y a pas de 'bouton d'arrêt'".

En outre, "si elle s'intègre au mauvais endroit, elle risque de détruire un gène suppresseur de tumeur et d'éliminer l'un des mécanismes de protection contre le cancer", a déclaré M. Makis. "Il s'agit donc d'une cause potentielle de cancer qui pourrait être à l'origine de l'augmentation de certains de ces turbo-cancers.

Dans son reportage Substack, Makis a relaté des dizaines de cas récents de "turbo-cancer" chez des jeunes âgés de 18 à 24 ans, de jeunes médecins canadiens, des infirmières, des adeptes du fitness et des stars des médias sociaux.

Il a également fourni des commentaires sur les traitements possibles des lésions vaccinales et même des "turbo-cancers", notamment la mélatonine, les périodes de jeûne prolongé, l'ivermectine et peut-être le fenbendazole.

Augmentation catastrophique des cancers et des taux de mortalité excessifs corroborée par de nombreuses sources depuis le début de l'année 2021

Dès mars 2021, le Dr Ryan Cole, pathologiste certifié, a signalé qu'il constatait une "augmentation" massive de diverses maladies auto-immunes et de cancers chez les patients qui avaient été "vaccinés" contre le COVID.

"Depuis le 1er janvier [2021], en laboratoire, je constate que le nombre de cancers de l'endomètre a été multiplié par 20 par rapport à ce que je vois chaque année", déclara-t-il.

En janvier 2022, la base de données épidémiologiques médicales de la défense américaine a révélé des pics considérables dans des dizaines de maladies à la suite de l'utilisation du COVID dans l'armée américaine. Le nombre de cas de cancer chez les militaires et leurs familles a notamment triplé, avec une augmentation de 487 % du nombre de cas de cancer du sein.

Le même mois, Scott Davison, président de OneAmerica Insurance à Indianapolis, a attiré l'attention sur l'augmentation de 40 % des taux de mortalité dans le secteur au troisième trimestre 2021, qui étaient les plus élevés que l'entreprise ait « vu dans l'histoire de l'entreprise ».

 

"Pour vous donner une idée de la gravité de la situation, une catastrophe de trois sigmas ou d'une année sur 200 correspondrait à une augmentation de 10 % par rapport à la période prépandémique", a-t-il déclaré. "Donc, 40 %, c'est du jamais vu."

 

Peu après cette révélation, l'ancien entrepreneur devenu journaliste Steve Kirsch a analysé les chiffres et expliqué en détail pourquoi ces décès excédentaires non liés à COVID étaient très probablement causés par les vaccins COVID. Le diplômé du MIT a expliqué qu'une telle catastrophe ne se produirait par pur hasard que tous les 2,8e à 32 ans, c'est-à-dire "quasiment jamais".

 

"En d’autres termes, l’événement qui s’est produit [qui a provoqué cela] n’est pas un 'hasard' statistique. Quelque chose a provoqué un très grand changement", a-t-il déclaré.

L'augmentation significative du nombre de décès est également corroborée par un rapport publié en janvier 2022 par l'Institut de recherche de la Society of Actuaries (SOA), qui montre que les demandes d'indemnisation au titre de l'assurance-vie excédentaire ont augmenté de 37,7 % au troisième trimestre 2021 par rapport à la situation de référence antérieure à la pandémie (2017-2019). Ce chiffre comprenait une répartition approximative de 50-50 entre les sinistres liés au COVID-19 et ceux causés par d'autres facteurs.

 

Depuis lors, des taux de surmortalité "incroyablement élevés" ont également été signalés dans de nombreux autres pays, notamment en Australie, au Canada , en Allemagne , en Irlande et au Royaume-Uni .

Les médecins et les scientifiques prédisent une forte augmentation des décès après la distribution du vaccin

 

Pour de nombreux médecins qui ont examiné ces injections expérimentales de COVID-19, dès 2020, de tels taux de mortalité étaient malheureusement prévisibles.

Geert Vanden Bossche, ancien haut responsable de la Fondation Bill et Melinda Gates, a attiré l’attention en mars 2021 lorsqu’il a publié une lettre ouverte et une vidéo mettant en garde contre une "catastrophe mondiale sans égal" due aux programmes expérimentaux de "vaccination" contre le COVID-19.

À peu près à la même époque, le Dr Michael Yeadon, ancien vice-président de Pfizer et scientifique en chef pour les allergies et les maladies respiratoires, a déclaré : "Si quelqu'un souhaitait nuire ou tuer une proportion significative de la population mondiale au cours des prochaines années, les systèmes mis en place en place actuellement le permettra."

"À mon avis, il est tout à fait possible que ce [système de vaccination généralisée par transfert de gènes] soit utilisé pour un dépeuplement à grande échelle", déclara-t-il.

D’autres ont déclaré que cette substance était "une technologie conçue pour empoisonner les gens", et le Dr Shankara Chetty d’Afrique du Sud a conclu que le but de la pandémie et des campagnes de vaccination est de "contrôler et tuer une grande partie de notre population sans que personne ne s’en doute". que nous avons été empoisonnés.

De plus, "les décès censés suivre les vaccinations ne pourront jamais être imputés au poison. Ils seront trop divers, il y en aura trop et ils s’étendront sur une période trop large pour que nous puissions comprendre que nous avons été empoisonnés."

En sanctionnant sévèrement les professionnels de la santé, les autorités créent des tabous empêchant de poser des questions évidentes

 

Les observations de Makis montrent que les autorités médicales ont réussi à imposer un tabou aux médecins qui posent des questions de bon sens sur le lien apparent entre les injections de COVID-19 et les taux de mortalité excessifs, en particulier chez les jeunes, qui ont également entraîné une baisse considérable de l'espérance de vie de trois ans aux États-Unis.

"Le problème est que les oncologues refusent de reconnaître ce phénomène [des 'turbo-cancers'] et ne l'étudient donc pas, parce qu'ils ont peur pour leurs licences médicales", a-t-il déclaré.

Les médecins qui se sont prononcés sur ces questions ont été punis par la perte de leur carrière, de leur licence médicale et bien plus encore, a expliqué Makis. Et les médecins qui s’expriment en respectant leur serment d’Hippocrate et l’éthique médicale appropriée sur ces questions "doivent être prêts à tout perdre, et donc peu de recherches sont menées".

Source: https://www.lifesitenews.com/news/canadian-doctor-turbo-cancers-young-people-covid-jabs/?

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3 novembre 2023 5 03 /11 /novembre /2023 01:00
Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011, p. 83.

Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011, p. 83.

Saint Hubert, évêque de Tongres-Maastricht-Liège († 727), Patron des chasseurs

 

Évangélisateur des Ardennes au VIIe siècle, saint Hubert est issu de la haute noblesse franque ; il est même probablement apparenté aux Pépinides et fut contemporain de Pépin de Herstal et de Charles Martel dont il fut proche. 

 

Il avait douze ans quand, au milieu d'une chasse, il vit un ours furieux se jeter sur son père et l'étreindre de ses griffes redoutables. À ce spectacle, il poussa un cri vers le Ciel : "Mon Dieu, faites que je sauve mon père !" Aussitôt, se jetant sur l'animal féroce, il lui donne le coup de la mort. C'est là, sans doute, le premier titre de saint Hubert à sa réputation de patron des chasseurs.

 

Plus tard, les chroniqueurs nous disent qu'il était connu par « les folles joies de sa vie mondaine » peu édifiante, jusqu'au jour où la grâce de Dieu vint le toucher. Hubert chassait un Vendredi saint dans la forêt des Ardennes, ce qui était une chose peu convenable pour un chrétien. Soudain, un beau cerf, qu'il poursuit avec ardeur, s'arrête et lui fait face. Entre les cornes de l'animal brille une Croix éclatante, et une voix prononce ces paroles :

 

"Hubert! Hubert! Jusqu'à quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts? Jusqu'à quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton âme ?"

 

 - Seigneur, s'écrie le jeune prince, que voulez-vous que je fasse ?

 

- Va vers l'évêque Lambert, convertis-toi. Fais pénitence de tes péchés, ainsi qu'il te sera enseigné. Voilà ce à quoi tu dois te résoudre pour n'être point damné dans l'éternité. Je te fais confiance, afin que mon Église, en ces régions sauvages, soit par toi grandement fortifiée.

 

Et Hubert de répondre, avec force et enthousiasme :

- Merci, ô Seigneur. Vous avez ma promesse.

Je ferai pénitence, puisque vous le voulez.
Je saurai en toutes choses me montrer digne de vous!

Bientôt Hubert renonce à tous ses droits sur la couronne d'Aquitaine, se revêt d'un costume de pèlerin et s'achemine vers Rome.

Saint Hubert († 727), Patron des chasseurs

Le culte de saint Hubert - chasseur s'était surtout développé sous l'influence des amateurs de vénerie, autrement dit les aristocrates, pour qui la chasse, préfiguration de la guerre, était l'occasion de faire valoir leurs vertus de classe :
la bravoure, l'intrépidité, la virtuosité dans le maniement des armes.
La chasse jouait un rôle important dans la culture aristocratique.

 

Comme il arrivait au tombeau des saints Apôtres, le Pape Sergius, dans une vision, apprenait le meurtre de l'évêque Lambert, victime de son zèle pour la défense de la sainteté conjugale, et il recevait l'ordre d'envoyer à sa place le pèlerin qui arrivait en ce moment, pour prier à la basilique de Saint-Pierre. Le Pontife trouva en effet l'humble pèlerin, lui fit connaître les ordres du Ciel, et Hubert, malgré sa frayeur et ses larmes, dut se soumettre à la volonté de Dieu.

 

"Pendant qu’on célébrait la messe de son élévation à l’épiscopat, l’ange apparut de nouveau et apporta de la part de Saint Pierre une clé assez semblable à une clé d’or, et la lui présenta en disant : « Cette clé que Dieu vous envoie aura un pouvoir efficace sur les démons, sur les énergumènes, sur les frénétiques et sur les puissances infernales. Elle sera, comme la baguette de Moyse, un précieux instrument d’œuvres merveilleuses que le Seigneur fera à votre prière. Quiconque aura été mordu par des animaux enragés, sera par sa vertu préservé de la rage. Elle se perpétuera de siècle en siècle, en votre mémoire, et ceux qui auront recours à vous, dans leurs infirmités, seront guéris."

 

De retour en sa patrie, il fonda l'évêché de Liège, où il fit briller toutes les vertus des Apôtres. Saint Hubert fut un grand évêque, proche de ses fidèles qu'il rejoignait là où ils vivaient, dans les clairières, sur les rivières, dans les villages. Attentif à toute misère, il aidait les malheureux et les prisonniers. Sa douce et persuasive éloquence captivait les foules ; il parlait quelquefois pendant trois heures consécutives, sans qu'on se lassât de l'entendre. À la puissance de la parole il joignait celle des miracles. À sa prière, les démons abandonnaient le corps des possédés, les flammes de l'incendie s'éteignaient, la sécheresse désastreuse cessait tout à coup pour céder la place à une pluie féconde : "Le Dieu d'Élie est le nôtre, disait-il, implorons-le dans la prière et le jeûne ; la miséricorde fera le reste."

 

La vision de saint Hubert par Jan Brueghel l'Ancien et Pierre Paul Rubens.

 

Très tôt, dans la tradition liégeoise, le prélat est apparu comme se trouvant à l'origine de la fortune historique de Liège.
Notons que, dès son vivant, sa réputation de sainteté était grande.

 

Il mourut le 30 mai 727 des suites d'une blessure occasionnée par un ouvrier maladroit qui lui écrasa la main gauche. Une voix céleste lui dit un jour : "Hubert, dans un mois tes liens seront brisés." Il se prépara pieusement à la mort, et, après avoir chanté le Credo et entonné le Pater, il rendit son âme à Dieu.  

 

On invoque saint Hubert contre la rage et contre la peur.

 

Seize ans après sa mort, eut lieu l'élévation de son corps, qui fut transféré devant le maître-autel de la basilique le 3 novembre 743. C'était, d'après les idées du temps, l'équivalent de la canonisation ou la reconnaissance officielle de la sainteté. Le 30 septembre 825, l'évêque Walcaud fit transporter le corps tout entier de saint Hubert, de Liège à Andage. Vu l'importance exceptionnelle de la forêt d'Ardenne, au temps des Carolingiens, saint Hubert a connu une histoire extraordinaire. Saint-Hubert avait à peine pris possession de sa nouvelle demeure qu'il devenait, pour ainsi dire d'emblée, le véritable roi du pays.
 

Très tôt, saint Hubert devint le guérisseur de la rage, la terrible maladie, transmise surtout par les chiens. Très rapidement, il se fit connaître d'abord des doyennés de Bastogne, de Behogne et de Graide, puis des diocèses voisins. Il franchit les frontières à l'est et à l'ouest. Saint Hubert est en fait le saint des chasseurs (à courre). Il usurpe en quelque sorte le rôle de S. Georges qui lui est le véritable saint des cavaliers et dont la fête est en avril.

Saint Hubert et le cerf, 1450, Londres, British Library, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 646-647.

Saint Hubert et le cerf, 1450, Londres, British Library, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 646-647.

 

Sources: (1) ; (2) ; (3) ; (4) ; (5) ; (6) Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011, p. 82-83. 

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2 novembre 2023 4 02 /11 /novembre /2023 01:00
Commémoration des Fidèles Défunts

Le souvenir des parents et amis disparus, des personnes dont la vie, l'action, les bienfaits nous ont marqués, est la chose la plus répandue et la plus naturelle du monde. Monuments funéraires et commémoratifs, portraits ou photographies exposés en bonne place dans les maisons, en témoignent abondamment.

 

Mais, pour les chrétiens, la mémoire des défunts s'accompagne de la prière d'intercession pour eux et pour "tous les morts dont Dieu seul connaît la foi". C'est ainsi que, dès le IIème siècle, la prière liturgique pour les défunts est attestée en Afrique du Nord. Toutefois, c'est bien plus tard qu'a été instaurée, et fixée au 2 novembre, la Commémoration de tous les fidèles défunts, à l'initiative d'Odilon, abbé de Cluny (994-1049) - qui en prescrivit la célébration dans les maisons de l'Ordre; ce qui eut lieu pour la première fois le 2 novembre 998. De là, elle se répandit rapidement dans toute l'Eglise latine. 

 

 

Si les défunts sont déjà au Ciel, il n'y a plus besoin de prier pour eux, il vaut mieux au contraire se recommander à leurs prières.
 
Si les défunts sont en enfer, c'est trop tard.
 
Et si, comme nous le croyons, ils sont en marche vers le paradis, nous pouvons hâter cette marche par nos prières et nos suffrages.
 
Une parole du Christ expliquant qu'il y a des péchés - celui contre le Saint-Esprit - qui ne seront pardonnés "ni en ce monde ni dans l'autre" (Mt, 12, 31-32), indique qu'il y a des péchés qui sont pardonnés dans un lieu particulier dans l'autre monde. Cela ne peut être au paradis où l'âme est sans péché, mais au purgatoire.
 
Selon les Protestants, nous n’avons pas de révélation directe du purgatoire dans la Parole de Dieu ; c’est pourquoi les "réformateurs" du XVIème siècle ont rejeté cette doctrine, née selon eux de l’imaginaire des hommes. Elle s’enracine pourtant dans la tradition de l’Ancien Testament.
 
Deux siècles avant Jésus-Christ en effet, nous trouvons le témoignage en 2 Macc 12, 46 de la croyance en la valeur et en l’efficacité de la prière pour les morts. L’offrande est faite par Judas Maccabée (IIe siècle av. J.-C) en faveur des soldats morts au combat sur lesquels on avait trouvé des objets idolâtriques; cette prière prouve que Judas Maccabée croyait en la possibilité d’une purification de l’âme par-delà la mort :

 

"S'il envisageait qu'une très belle récompense est réservée à ceux qui s'endorment dans la piété, c'était là une pensée sainte et pieuse : voilà pourquoi il fit faire pour les morts ce sacrifice expiatoire, afin qu'ils fussent délivrés de leur péché." (verset 45 du chapitre 12 du IIe Livre des Maccabées, IIe siècle av. J.-C.)

 

L’Église primitive a fait sienne cette doctrine et a développé dès le second siècle après Jésus-Christ la prière pour les morts. Le culte des saints, quant à lui, débute avec S. Polycarpe (+ martyr en 167 ap. J-C.) (Régine Pernoud, Les saints au Moyen Age, la sainteté d'hier est-elle pour aujourd'hui ?, Plon, Mesnil-sur-l'Estrée 1984 p. 239-240.)

 

En Occident, les conciles œcuméniques de Florence au XVème s. et de Trente au XVIème s. ont défini de manière dogmatique l’existence du purgatoire :

"Instruite par l’Esprit Saint et puisant à la Sainte Ecriture et à l’antique Tradition des Pères, l’Église catholique a enseigné dans les Saints Conciles qu’il y a un lieu de purification (purgatorium) et que les âmes qui y sont détenues sont aidées par les suffrages des fidèles mais surtout par le Sacrifice de l’Autel agréable à Dieu." (Concile de Trente).

 

Les sources scripturaires sont :

 

1 Co 5,4-5 "Ma conscience ne me reproche rien, mais ce n’est pas pour cela que je suis juste : celui qui me soumet au jugement, c’est le Seigneur.

Ainsi, ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et il rendra manifestes les intentions des cœurs. Alors, la louange qui revient à chacun lui sera donnée par Dieu."

 

1 P 3, 19-20 Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.

C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité. [Ce n'est pas l'enfer car on n'en revient plus de l'enfer.]

Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau."

 

Mt 12, 31-32 "C’est pourquoi, je vous le dis : Tout péché, tout blasphème, sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné.

Et si quelqu’un dit une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un parle contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné, ni en ce monde-ci, ni dans le monde à venir."

[Ce qui implique qu'il existe dans l'autre monde un lieu où les péchés peuvent être pardonnés comme purifiés par le feu, sauf le péché contre l'Esprit Saint.]

 

1 Co 3, 10-15 "l’ouvrage de chacun sera mis en pleine lumière. En effet, le jour du jugement le manifestera, car cette révélation se fera par le feu, et c’est le feu qui permettra d’apprécier la qualité de l’ouvrage de chacun."

 

Mt 5,26 "Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou."

 

Lc 12, 58-59 "Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui, afin d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’huissier, et que l’huissier ne te jette en prison. Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime."

 

Mt 18, 32-35 "Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.

Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”

Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.

C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur."

 

Hb 12, 23 "et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous êtes venus vers Dieu, le juge de tous, et vers les esprits des justes amenés à la perfection." [Dans un endroit où les âmes sont amenés à la perfection]

 

Cette doctrine fut pleinement confirmée par le Concile Vatican II, dans lequel nous lisons :

"Ainsi donc en attendant que le Seigneur soit venu dans sa majesté, accompagné de tous les anges (Mt 15, 31) et que, la mort détruite, tout lui ait été soumis (I Co 15, 26-27), les uns parmi ses disciples continuent sur la terre leur pèlerinage, d’autres, ayant achevé leur vie, se purifient encore ; d’autres enfin, sont dans la gloire contemplant dans la pleine lumière, tel qu’il est, Dieu un en trois Personnes." (Constitution dogmatique sur l’Église : Lumen Gentium, 49).

"La pensée de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés, est une pensée sainte et pieuse (2 Maccabées 12, 45)." (Lumen Gentium, 50).

"Cette foi vénérable de nos pères en la communion de vie qui existe avec nos frères déjà en possession de la gloire céleste, ou en voie de purification après leur mort, le Saint Concile la recueille avec grande piété." (Lumen Gentium, 51).

 

Interprétant ces textes du Concile, Jean-Paul II a expliqué :

"Unie aux mérites des saints, notre prière fraternelle vient au secours de ceux qui sont en attente de la vision béatifique. Selon les commandements divins, l’intercession pour les morts obtient des mérites qui servent au plein accomplissement du salut. C’est une expression de la charité fraternelle de l’unique famille de Dieu, par laquelle nous répondons à la vocation profonde de l’Église : « sauver des âmes qui aimeront Dieu éternellement » (Thérèse de Lisieux). Pour les âmes du purgatoire, l’attente du bonheur éternel, de la rencontre avec le Bien-Aimé, est source de souffrances à cause de la peine due au péché qui maintient loin de Dieu. Mais l’âme jouit de la certitude que, le temps de sa purification achevé, elle ira à la rencontre de Celui qu’elle désire (cf. Ps 42 ; 62). J’encourage donc les catholiques à prier avec ferveur pour les défunts, pour ceux de leurs familles et pour tous nos frères et sœurs qui sont morts, afin qu’ils obtiennent la rémission des peines dues à leurs péchés et qu’ils entendent l’appel du Seigneur à entrer dans la plénitude de sa gloire." 

 

Saint Cyprien

- Saint Cyprien (IIIe siècle), Traité sur la mort XX.

 

"Nous ne devons pas pleurer nos frères que l'appel du Seigneur a retirés de ce monde, puisque nous savons qu'ils ne sont pas perdus, mais partis avant nous: ils nous ont quittés comme des voyageurs, comme des navigateurs, pour nous précéder [...] Ne donnons pas aux païens l'occasion de nous reprocher, avec raison, de nous lamenter sur ceux que nous déclarons vivants auprès de Dieu, comme s'ils étaient anéantis et perdus."

 

- Saint Irénée de Lyon (IIe siècle), Contre les Hérésies V, 2,3.

 

Saint Irenee de lyon - église Saint Irenee Lyon
Saint Irénée de Lyon

"Comme le grain de blé

Le bois de la vigne, une fois planté en terre, porte du fruit quand vient le temps. De même, le grain de froment, après être tombé en terre et s'y être dissous (Jn 12,24), resurgit multiplié par l'Esprit de Dieu qui soutient toutes choses. Ensuite, grâce au savoir faire, ils viennent à l'usage des hommes ; puis, en recevant la Parole de Dieu, ils deviennent eucharistie, c'est à dire le Corps et le Sang du Christ.

De même nos corps, qui sont nourris par cette eucharistie, après avoir été couchés dans la terre et s'y être dissous, ressusciteront en leur temps, lorsque le Verbe de Dieu les gratifiera de la résurrection, "pour la gloire de Dieu le Père" (Ph 2,11). Car il procurera l'immortalité à ce qui est mortel et l'incorruptibilité à ce qui est périssable (1Co 15,53), parce que la puissance de Dieu se déploie dans la faiblesse (2 Co 12,9).

Dans ces conditions nous nous garderons bien, comme si c'était de nous-mêmes que nous avons la vie, de nous enfler d'orgueil, de nous élever contre Dieu en acceptant des pensées d'ingratitude. Au contraire, sachant par expérience que c'est de sa grandeur à lui [...] que nous tenons de pouvoir vivre à jamais, nous ne nous écarterons pas de la vraie pensée sur Dieu et sur nous-mêmes. Nous saurons quelle puissance Dieu possède et quels bienfaits l'homme reçoit de lui. Nous ne nous méprendrons pas sur la vraie conception qu'il faut avoir de Dieu et de l'homme. D'ailleurs [...], si Dieu a permis notre dissolution dans la terre, n'est-ce pas précisément pour que, instruits de toutes ces choses, nous soyons dorénavant attentifs en tout, ne méconnaissant ni Dieu ni nous-mêmes ? [...] Si la coupe et le pain, par la Parole de Dieu, deviennent eucharistie, comment prétendre que la chair est incapable de recevoir la vie éternelle ?"

 

Pénitencerie Apostolique, Enchiridion Indulgentiarum (2000)

Concession n° 29

Pour les fidèles défunts (Pro fidelibus defunctis)

§ 1. Une indulgence plénière, applicable seulement aux âmes du Purgatoire, est accordée au fidèle qui:

1° visite dévotement le cimetière et prie pour les défunts, ne serait-ce que mentalement, entre le 1° et le 8 novembre.

2° le jour où est célébrée la commémoration de tous les fidèles défunts (ou bien, avec le consentement de l’Ordinaire, le dimanche précédent ou suivant, ou le jour de la solennité de la Toussaint), visite pieusement une église ou un oratoire et y récite le Pater et le Credo. 
 

Sources: (1): (2)

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1 novembre 2023 3 01 /11 /novembre /2023 01:00
Toussaint, Fête de tous les saints

 

Fête de tous les saints.

La dédicace que fit, l'an 607, le pape Boniface IV de l'église du Panthéon de Rome que l'empereur Phocas lui donna, a donné lieu à l'établissement de cette fête de tous les saints. En effet, il dédia cet ancien temple d'idoles à l'invocation de la sainte Vierge et de tous les martyrs (Dedicatio Sancta Maria ad martyres) ; c'est ce qui lui a fait donner le nom de Notre-Dame des Martyrs, ou de la Rotonde, parce que cet édifice est en forme d'un demi-globe. Boniface suivit en cela les intentions de saint Grégoire le Grand, son prédécesseur. Il y fit transporter des corps de nombreux martyrs des catacombes.

Mais les premières traces d'une célébration générale sont attestées à Antioche et se rapportent au dimanche après la Pentecôte. Cette coutume est citée dans la 74e homélie de saint Jean Chrysostome, datée de 407 ap. J.-C..

 

Puis, entre 731 et 741, le pape Grégoire III consacra une chapelle dans l'église de Saint-Pierre à l'honneur de tous les saints, des martyrs, des confesseurs et de tous les justes en choisissant le 1er novembre comme date anniversaire; il augmenta ainsi la solennité de la fête: depuis ce temps-là elle a toujours été célébrée à Rome.

 

Grégoire IV étant venu en France l'an 837, sous le règne de Louis le Débonnaire, cette fête s'y introduisit et y fut bientôt généralement adoptée; mais le P. Ménard a prouvé qu'elle avait déjà lieu auparavant dans plusieurs églises, quoiqu'il n'y eût encore aucun décret porté à ce sujet; Notes sur le Sacram de Saint Grég., p. 152; Thomassin, Traité des Fêtes, etc. Les Grecs la célèbrent le dimanche après la Pentecôte.

 

L'objet de cette solennité est non seulement d'honorer les saints comme les amis de Dieu, mais de lui rendre grâces des bienfaits qu'il a daigné leur accorder et du bonheur éternel dont il les récompense, de nous exciter à imiter leurs vertus, d'obtenir leur intercession auprès de Dieu. (1)

 

Le culte des saints débute au IIe siècle avec saint Polycarpe

 

Saint Polycarpe de Smyrne

 

 

Dans son livre "Les saints au Moyen Age, la sainteté d'hier est-elle pour aujourd'hui ?" (Plon, Mesnil-sur-l'Estrée 1984), l'historienne médiéviste Régine Pernoud indique qu'avec S. Polycarpe (+ martyr en 167 ap. J-C.) débute le culte des saints:

 

« Si dans un louable désir de pureté nous nous retrouvons à la primitive Église, que voyons-nous ?

« Au IIe s. déjà les corps des martyrs, ceux qui ont affirmé leur foi au prix même de leur vie, sont l'objet d'une vénération particulière…

« Non pas, comme l'écrit tel auteur, que l'on considérât désormais Polycarpe comme une sorte de "divinité inférieure" ni son corps comme un "talisman précieux" mais parce que lui et ses semblables avaient réalisé dans toute sa plénitude la remarque évangélique : "Pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime", et que leur martyre avait fait de chacun d'eux, à jamais, un autre Christ.

« Ainsi un S. Cyprien recommande-t-il au clergé et aux fidèles de noter avec précision la date de la mort des martyrs, lui qui devait certain jour être conduit et enterré au cimetière de Carthage par ce même clergé qu'il avait ainsi instruit.

« C'est assez dire que le culte des reliques est lié intrinsèquement à la vie même de l'Église, à son développement, à la propagation de l'Évangile, et cela toujours et partout. » (2)

Sources:

 

(1) Nicolas Bergier (1718-1790), Encyclopédie théologique, publ. par M. l'abbé Migne,  Ateliers catholiques au Petit-Montrouge, tome IV, Paris 1850-1851, p. 804-805; (2) Régine Pernoud,  Les saints au Moyen Age, la sainteté d'hier est-elle pour aujourd'hui ? Plon, Mesnil-sur-l'Estrée 1984 p. 239-240.

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31 octobre 2023 2 31 /10 /octobre /2023 10:08

La République est vieille, très vieille, elle n'est pas née à Rome et ses jeux du cirque exaltent la loi des barbares, où le puissant écrase la fleur sauvage. La République est la Chose publique validée, non par le peuple mais par ceux qui le méprisent car ils haïssent le Christ.

Véronique Lévy

La République / Véronique Lévy
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30 octobre 2023 1 30 /10 /octobre /2023 02:00
Saint Marcel le centurion ou Marcel de Tanger et ses 12 enfants, Martyrs (298)

Marcel (en latin, Marcellus) de Tanger, ou Marcel le Centurion, était un centurion de la VIIe Légion, qui naquit et vécut à León (Espagne) durant la seconde moitié du IIIe siècle. (1)

 

C'est un des saints patrons de la ville de Léon, en Espagne. Selon une autre version, il était centurion de la légion stationnée à Tingis, devenu Tanger (Maroc actuel).(2)

 

Il épouse une jeune fille prénommée None et douze enfants naissent de cette union. Après avoir entendu un prêche de l’Évêque Décence, il se convertit au Christianisme, ainsi que sa femme et ses enfants.(3)

 

Au jour de la fête de l'anniversaire de l'empereur Maximien, il aurait déclaré au moment de lui rendre son culte: "Que maudit soit ce métier qui m'oblige à tuer et m'empêche d'être tout au service du Christ." 

 

Il est considéré comme martyr, ayant été exécuté par décapitation à Tanger, le 30 octobre 298, devant le substitut des préfets du prétoire Aurelius Agricolanus.

Saint Marcel, son épouse None et leurs enfants. Retable de Saint Marcel, église Saint-Marcel de Léon. Espagne.

Saint Marcel, son épouse None et leurs enfants. Retable de Saint Marcel, église Saint-Marcel de Léon. Espagne.

Sources : 

(1); (2) B. de Gaiffier, « S. Marcel de Tanger ou de Léon ? Évolution d'une légende », Analecta Bollandiana no 61, 1943, p. 116-139; (3)

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29 octobre 2023 7 29 /10 /octobre /2023 02:00
Saint Narcisse, évêque de Jérusalem († 212)

Né en Palestine, vers la fin du Ier siècle, Narcisse entra dans l'état ecclésiastique.

À l'âge de quatre-vingts ans, il fut choisi pour évêque de Jérusalem.

Sa vie austère et pénitente fut toute entière vouée au bien de l'Église.

Une veille de Pâques, l'huile manquait aux lampes de l'église de Narcisse pour les offices solennels qui avaient alors lieu dans la nuit. Narcisse commanda de tirer de l'eau à un puits qui était proche et de la lui apporter ; il la bénit et la fit verser dans les lampes ; on s'aperçut alors qu'elle s'était changée en huile. On conserva longtemps avec respect des restes de cette huile miraculeuse.

En 195 ap. J.-C., S. il présida, avec Théophile de Césarée un concile tenu relativement à la célébration de la fête de Pâques, où il fut décidé que cette fête se célébrerait toujours un dimanche, et non le jour où il était d'usage de la célébrer chez les Juifs.

Au Ve siècle, le pape S. Léon devra intervenir à nouveau dans la querelle qui avait repris concernant la date de la fête de Pâques. Si le Concile de Nicée (325) avait mis fin aux anciennes controverses en condamnant définitivement les quartodecimans (ceux qui voulaient célébrer Pâques avec les Juifs, le 14 Nisan), en fixant cette fête au dimanche qui suivait la pleine lune de mars, d'après des calculs alexandrins, la date de Pâques fut de nouveau mise en doute au milieu du Ve siècle, de-ci de-là, et S. Léon tranchera en faveur des décisions déjà prises et des calculs faits à Alexandrie, par "souci de l'unité qu'il importe avant tout de conserver."

La vénération que ce saint évêque s'était attirée ne put le garantir de la malice des méchants. Trois scélérats l'accusèrent d'un crime atroce et confirmèrent leur calomnie par des imprécations horribles contre eux-mêmes. L'un dit : "Je veux être brûlé vif, ci cela n'est pas vrai !" L'autre : "Je veux être couvert de la lèpre !" Le troisième : "Je consens à perdre la vue !" Narcisse crut devoir céder à l'orage et se retira dans un désert, où il s'ensevelit pendant huit années. Dieu se chargea de sa vengeance. Ses calomniateurs reçurent le prix de leur crime : le premier périt dans un incendie, avec toute sa famille ; le second fut couvert d'une lèpre horrible ; le troisième, frappé d'effroi et plein de repentir, pleura son péché au point qu'il en perdit la vue. Narcisse ne put résister plus longtemps aux instances de son peuple; il vint reprendre soin de son Église.

Narcisse mourut à l'âge de cent seize ans, en 212, tué par l'épée selon le récit d'Eusèbe de Césarée.

Représentation de Narcisse de Jérusalem sur un vitrail de l'église Saint-Barthélémy à Bénévent-l'Abbaye

Représentation de Narcisse de Jérusalem sur un vitrail de l'église Saint-Barthélémy à Bénévent-l'Abbaye

Sources1; 2; 3; 4

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28 octobre 2023 6 28 /10 /octobre /2023 01:00

Ces deux Apôtres ont leur fête le même jour parce qu'ils ont travaillé ensemble à la conversion des Gentils.

 

Saint-Simon-le-zelote--attribut-la-scie-.jpgSaint Simon, surnommé le zélote (Lc 6, 15) car avec Jude il appartenait sans doute à ces zélotes qui refusaient l'occupation romaine, mais le message du Christ fut pour lui la découverte de l'universalité de l'amour de Dieu. Simon était également surnommé le Cananéen, originaire de Cana, où Jésus changea l'eau en vin, il reçut le surnom de Cananéen, pour le distinguer de Simon-Pierre, chef des Apôtres.

 

Saint Simon prêcha d'abord en Égypte, en Mauritanie, en Libye ; saint Jude, après avoir prêché en Afrique avec beaucoup de succès, revint en Orient et annonça l'Évangile dans la Judée, la Samarie, la Syrie et la Mésopotamie. Simon et Jude se rejoignirent en Perse, et là ils combattirent et moururent ensemble. Les choses extraordinaires que Dieu opéra par leurs mains les firent traiter avec respect par le roi de ce pays, qui leur laissa la liberté de prêcher leur doctrine si sainte et si nouvelle. Un fait vint ajouter à leur prestige : deux tigres, échappés de leur cage, étaient la terreur du pays. Au nom de Jésus-Christ, les Apôtres commandèrent à ces bêtes féroces de les suivre, et ils les emmenèrent dans leur maison. Le roi, toute sa cour et plus de soixante mille Perses se firent chrétiens. Des églises s'élevèrent sur les ruines des temples des idoles ; le triomphe du Christ était complet.

Mais l'ennemi des âmes déchaîna toute sa fureur pour arrêter les progrès de l'Évangile. Simon et Jude étant allés annoncer Jésus-Christ en d'autres villes, les païens voulurent les contraindre à sacrifier au soleil, qu'ils adoraient comme un dieu :
"Mon frère, dit alors Jude à Simon, je vois le Seigneur qui nous appelle.
- Et moi, reprit Simon, j'ai vu aussi Jésus-Christ entouré de ses Anges, et un des Anges m'a dit : « Je vous ferai sortir du temple et je ferai crouler sur eux tout l'édifice.
- Qu'il n'en soit pas ainsi ! ai-je répondu, peut-être quelques-uns se convertiront-ils !"

Et voici qu'en ce moment un Ange leur dit à tous les deux : « Que choisissez-vous, ou la mort pour vous, ou l'extermination de ce peuple impie ? 
- Miséricorde pour ce peuple ! crièrent les deux Apôtres. Que le martyre soit notre partage !"

Cependant les prêtres des dieux les exhortaient à sacrifier : "Le soleil, dit Simon, n'est que le serviteur de Dieu ; ce sont les démons qui résident en vos idoles ; je leur ordonne de sortir." Et les démons, sous une forme horrible, sortirent des statues brisées. Alors le peuple se jeta sur les deux Apôtres et les massacra, pendant qu'ils bénissaient Dieu et priaient pour leurs bourreaux.

 

Attribut : la scie. Crucifié à l’âge de cent vingt ans, Simon le Zélote est représenté avec une scie pour avoir été sauvagement coupé en deux d’après une tradition de l’église d’Orient.

Cette représentation se retrouve notamment dans les églises de S. Jean du Latran et saints Achille et Nérée, à Rome. Il peut également être accompagné de saint Jude, et représenté tenant un livre ou un phylactère en référence aux Evangiles.

 

Saint-Jude.jpgSaint Jude, appelé aussi Thaddée, était frère de S. Jacques le Mineur et de S. Siméon, évêque de Jérusalem, et comme eux, cousin du Sauveur. Avant son élévation au ministère évangélique, il était agriculteur.

 

Jude Thaddée est reconnu comme étant le saint de l'espoir, puisque c'était un être bon. C'est le saint protecteur des causes désespérées pour les catholiques, à l'instar de sainte Rita de Cascia. Il est le saint patron des causes perdues, celui qui continue quand plus rien ne retient, à part l'espoir et la foi d'aller au bout de ces espoirs...

 

Jude est traditionnellement représenté portant l'image de Jésus à la main ou près de sa poitrine.

 

Attribut : la massue. Souvent placé aux côtés de Simon avec qui il prêche en Syrie  et en Mésopotamie, Jude porte la massue avec laquelle il fut achevé lors de son martyre en Perse.

 

Sources: 1, 2, 3, 4

 

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27 octobre 2023 5 27 /10 /octobre /2023 19:07

Le peloton cycliste est sous le charme de problèmes cardiaques : les cyclistes professionnels les uns après les autres doivent abandonner

En quelques mois seulement, quatre cyclistes ont dû mettre fin prématurément à leur carrière en raison de problèmes cardiaques. Après Sep Vanmarcke, Nathan Van Hooydonck et Wesley Kreder, c'est désormais le Danois Niklas Eg qui doit arrêter le cyclisme.


 

Le site Internet Wielerkrant rapporte que le peloton cycliste est frappé par des problèmes cardiaques. ZB a remarqué lors d'une séance d'entraînement que sa fréquence cardiaque montait en flèche. Le Danois de 28 ans n'est plus autorisé à courir.

 

Comment cela a-t-il pu arriver ?


 

"C'est étrange, comment cela peut-il arriver ?", s'interroge à haute voix le député Pepijn van Houwelingen (FVD).

 

Le neurologue Jan Bonte passe en revue les explications possibles : "Vous devez faire du vélo trop vite. Ou est-ce qu'il fait plus chaud aujourd'hui qu'avant ? Ou plus froid ? Les montagnes sont-elles plus abruptes, les vallées plus profondes ? Est-ce qu'il pleut plus ou est-ce qu'il fait trop sec ? Y a-t-il trop de PFAS dans les pneus des vélos ? De l'amiante dans les plaquettes de frein ? Des métaux lourds dans le cadre ?"

 

"Bien sûr, presque tout le monde a été vacciné contre le SRAS-CoV-2, donc le COVID-19 ne peut pas en être la cause. Vraiment, c'est un mystère absolu pour moi : un cœur qui bondit comme un fou. Ce doit être le choc de l'éléphant rose, qui trône régulièrement assis au milieu de la route. Et quelque chose qu'on ne peut pas éviter facilement", poursuit-il.


 

Le leader du FVD, Thierry Baudet, s'interroge : "Un vaccin ?"


 

L'analyste de données Cees van den Bos rappelle que les chauffeurs de poste américains se demandaient parfois combien de drogues ils avaient consommée. "Aujourd'hui, la question est plus intéressante de savoir s'ils ont eu le vaccin Covidien", explique Van den Bos.

SOURCE : https://www.wielerkrant.be/nieuws/2023-10-21/hartproblemen-wurmen-zich-in-het-peloton-28-jarige-renner-moet-fiets-aan-de-haak-hangen#ixzz8H01bhjWn

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27 octobre 2023 5 27 /10 /octobre /2023 19:02

deux pilotes pilotant un avion

Maurice Patenaude, pilote d'Air Canada et de l'Aviation canadienne, 54 ans, est décédé le 26 septembre 2023 d'un "carcinome rénal terminal" (turbo cancer).


 

Les pilotes qui doivent recevoir le vaccin à ARNm contre la COVID-19 souffrent en silence des blessures causées par le vaccin jusqu'à ce que nous en entendions parler dans les nécrologies.


 

Encore des décès de pilotes :


 

Sep. 2023 – Pilote d'Alaska Airlines – Le capitaine Eric McRae, 37 ans, est décédé subitement dans sa chambre d'hôtel lors d'une escale et devait voler ce matin-là.

Août 2023 – Un élève-pilote du US Army Aviation Center (Alabama) a subi un arrêt cardiaque en plein vol (18 août 2023). L'instructeur a fait atterrir l'avion - le pilote est resté mort pendant 18 minutes !

Août 2023 – Vol IndiGo (NAG-PNQ) de Nagpur à Pune, Inde – Le pilote Manoj Subramanium, 40 ans, est décédé après s'être effondré à la porte d'embarquement, sur le point d'embarquer.

Août 2023 – Vol QR579 de Qatar Airways (DEL-DOH) de Delhi à Doha, Qatar – Le pilote de 51 ans s'est effondré en tant que passager du vol et est décédé, l'avion a été détourné vers Dubaï.

Août 2023 - Vol LATAM LA505 (MIA-SCL) de Miami à Santiago, Chili - 2 heures après le début du vol de 8 heures, le capitaine Ivan Andaur, 56 ans, s'est effondré dans les toilettes et est décédé - l'avion a été détourné vers Panama City !

Juillet 2023 – Un Piper Meridian 2006 volant au départ de Westchester NY s'est écrasé à l'aéroport de Martha's Vineyard après que le pilote a subi une urgence médicale en approche finale et qu'un passager a pris le contrôle de l'avion et a tenté un atterrissage. Le pilote, Randolph Bonnist, 79 ans, est décédé plus tard à l'hôpital.

Juin 2023 – Le Cessna Citation N611VG a volé du Tennessee à Long Island, des avions de combat ont découvert le pilote inconscient dans le cockpit, l'avion s'est écrasé et tout le monde à bord est mort.

Je surveille l'invalidité et les décès des pilotes en 2023.


 

SOURCE : WILLIAM MAKIS, MD

https://twitter.com/MakisMD/status/1716528632158650414

https://uncutnews.ch/welle-von-pilotentodesfaellen-im-jahr-2023-beunruhigt-die-luftfahrtindustrie/

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27 octobre 2023 5 27 /10 /octobre /2023 18:50
https://uncutnews.ch/impfstoff-toetete-35-mal-mehr-amerikaner-als-der-covid-virus/

https://uncutnews.ch/impfstoff-toetete-35-mal-mehr-amerikaner-als-der-covid-virus/

(Traduction rapide)

 

Par Steve Kirsch

Les données sont claires et cohérentes. J’appelle chaque scientifique qualifié à contester ces données dans le cadre d’un débat public ouvert.

Résumé

Les attaques irresponsables du journaliste du LA Times, Michael Hiltzik, contre le travail du professeur Mark Skidmore de la MSU m'ont incité à mener ma propre enquête auprès de mes lecteurs pour découvrir l'ampleur réelle des dégâts.

Plus de 10 000 lecteurs ont répondu.

L’enquête a clairement montré que les vaccins anti-Covid ont tué 3,5 fois plus de personnes que le Covid-19. C'est une catastrophe.

J'ai fait examiner l'enquête, la méthodologie et les résultats par des experts en statistiques et des épidémiologistes. Personne n'a pu trouver une erreur.

Je suis prêt à mettre un million de dollars sur la table pour prouver que c’est vrai et que les vaccins ont tué plus de personnes que le COVID. Y a-t-il quelqu'un qui participe ? Si non, pourquoi pas ?

Lorsque j'ai appelé le professeur Norman Fenton et l'ai informé du chiffre 3,5 fois supérieur, il a répondu calmement : « Je ne suis pas surpris.

Les résultats de cette enquête sont tout à fait cohérents avec d'autres enquêtes et avec des anecdotes individuelles que je n'aurais probablement pas trouvées si le vaccin n'avait pas tué au moins 3,5 fois plus de personnes que le virus .

Par conséquent, des accusations telles que « l’enquête était biaisée » ne sont que des arguments sortis de nulle part et n’ont aucune preuve. Y aurait-il une distorsion ? Oui bien sûr. La question est de savoir si la distorsion est significative ! Parce que ces personnes sont anti-vaccins, elles sont tout simplement moins susceptibles de se faire vacciner, de sorte que le nombre de blessures causées par le vaccin sera INFÉRIEUR à celui d’un groupe impartial qui se fera vacciner. Alors oui, il peut y avoir un biais, mais le biais suggère plutôt que le ratio réel est supérieur à 3,5 . Je suis heureux d'avoir cette discussion. Tirer sans arrêt.

La meilleure façon de contester ces résultats est de présenter des données vérifiables de manière indépendante à 100 % (ce que ne sont pas les statistiques gouvernementales). Il leur faut donc nous montrer leur enquête et leurs anecdotes vérifiables qui soutiennent leur hypothèse. Pour une raison quelconque, personne n’a intérêt à faire cela. Ces personnes sont toutes parfaitement satisfaites du fait que le numéro soit « inconnu ». J'ai un gros problème avec ça.

Si un ou plusieurs épidémiologistes avec un indice h de 20 ou plus souhaitent remettre en question le résultat de 3,5 fois lors d'un débat public, ils sont invités à me contacter . L'indice h est simplement un moyen de garantir que nous avons un niveau de discours significatif. Les personnes de mon côté à la table de discussion auront collectivement un indice h supérieur à 100.

Déclaration importante du professeur britannique Norman Fenton sur cette recherche

L'indice h du professeur Fenton est de 65.

 sur les données du gouvernement britannique ont révélé que ces données étaient et continuent d'être erronées. L'ONS britannique, l' agence gouvernementale responsable des données, a publiquement admis qu'ils avaient tort et que le professeur Fenton avait raison .

Le groupe de Fenton était la seule équipe au monde à déclarer publiquement que lLes enquêtes du professeur Fentones données étaient erronées et à recevoir la confirmation de l'agence gouvernementale qu'elles étaient exactes.

On peut donc affirmer sans se tromper que le professeur Fenton est plus qualifié que quiconque pour commenter les problèmes de qualité des données.

Voici ce qu'il a dit à propos de cette recherche :

Les données

Il est essentiel que les données soient disponibles au niveau des enregistrements, où chaque enregistrement peut être vérifié de manière indépendante. L’autre point critique est de rendre toutes les données accessibles au public au niveau des enregistrements.

J'ai fait les deux. Les autorités sanitaires ne font JAMAIS non plus.

Voici les liens :

1. L'annonce

2. Le sondage

3. Les réponses à l'enquête (plus de 10 000)

4. Analyse Excel des 9 620 premières réponses , montrant que les réponses sont conformes à une distribution de Poisson et que des centaines de tirages aléatoires de 10 % à partir des données ne changent pas le résultat selon lequel les vaccins ont tué au moins 2,5 fois plus de personnes que le COVID.

L'enquête comprenait 10 000 réponses.

L’analyse des 9 620 premières réponses a révélé 804 décès dus au COVID et 2 830 décès dus au vaccin COVID. Ces résultats ont été obtenus sur la base d'au moins 108 000 personnes ayant répondu à l'enquête (certaines familles élargies comprenaient plus de 25 personnes, ce qui n'a pas été enregistré dans l'enquête, le nombre de membres de la famille couvert par l'enquête constitue donc une limite inférieure). Nous n’avons pas non plus demandé l’âge de chaque membre de la famille, car cela aurait rendu la portée de l’enquête ingérable. Nous nous sommes particulièrement intéressés au rapport entre les décès dus au COVID et les décès dus à la vaccination dans la famille élargie (à l’exclusion du ménage immédiat). La raison de l’exclusion du ménage immédiat est de réduire les biais puisque la plupart des répondants ne se sont pas vaccinés eux-mêmes ni leur ménage. Cela se reflète dans le ratio plus faible des statistiques sur les ménages (et même dans ce cas, les vaccins ont tué plus de personnes que le COVID, ce qui est étonnant).

L'analyse

Aucun calcul compliqué n'est requis pour calculer le rapport : 2830/804=3,5X.

C'est simple et direct. Aucun tour de passe-passe. Aucune supercherie. Aucune manipulation à risque proportionnel de Cox. Ce sont toutes des données brutes vérifiables.

Nous avons effectué d'autres tests pour déterminer si les données provenaient d'une distribution de Poisson (à quoi ressemblent statistiquement les décès) et nous avons tiré au sort 10 % pour garantir que les données étaient cohérentes dans les 10 000 réponses. Nous avons constaté que c'était le cas.

Les vérificateurs de faits sont les bienvenus ici… entrez… je n'ai rien à cacher

Je serais heureux si des vérificateurs de faits indépendants vérifiaient chacune des entrées directement avec la personne qui les soumet (bien sûr uniquement avec son consentement).

La condition est cependant que si vous souhaitez valider les données, vous devez accepter la publication de vos résultats.


Contrôles de validation/sanité indépendants

À première vue, vous pourriez penser : « 3,5X… c'est beaucoup trop élevé. Il est certain que ces anti-vaccins classent à tort les décès normaux comme des « décès dus au vaccin ».

Ce sont 10 000 personnes différentes qui effectuent ces évaluations. Nous pouvons tirer au sort 20 noms et examiner les détails de chaque décès pour déterminer si tel est le cas.

Mais il existe un moyen beaucoup plus simple de confirmer que le nombre 3,5x est vrai : une seule anecdote vérifiable à 100 %.

J'ai déjà parlé du directeur des ventes High Tech, Jay Bonnar, qui m'a dit que 15 de ses amis « sont morts subitement » après avoir été vaccinés. Son expérience de vie est par ailleurs exempte de décès. Les histoires sont toutes accessibles au public et vérifiables. C'étaient tous ses amis ; ils sont tous morts subitement après la vaccination. Jay avait également un ami qui est décédé à l'hôpital du COVID après avoir reçu du remdesivir (dont son ami est probablement vraiment mort, mais laissons simplement le virus COVID être la cause du décès).

Donc, si Jay a vu un décès dû au COVID, avec un facteur de 3,5, il aurait en fait dû voir 3,5 décès dus au vaccin. Mais il en a vu 15. La probabilité que cela se produise est de 4,26e-6, ce qui signifie que seulement 1 personne sur 234 515 aurait observé une histoire comme celle de Jay.

Cela signifierait que j'aurais dû discuter avec près de 250 000 personnes pour retrouver Jay. Je peux vous assurer que ce n'était pas le cas. Jay est l'un de mes lecteurs Substack (un article typique compte environ 100 000 lecteurs) et Jay a répondu à un sondage sur une question que j'avais posée à l'époque. Seulement 10 000 personnes environ répondent aux sondages. Je n'ai appelé que 10 personnes pour vérifier les résultats de l'enquête auprès des 10 000 participants. Pendant que Jay et moi parlions, il m'a parlé des 15 amis, ce qui a attiré mon attention et m'a conduit à un article sur les amis de Jay.

L'histoire de Jay est une anecdote puissante qui n'aurait tout simplement pas été trouvée si le ratio des décès dus au vaccin par rapport aux décès dus au COVID n'était pas au moins 3,5 fois plus élevé.

C’est donc une forte confirmation que mon sondage, s’il est erroné, sous-estime ce facteur et non surestime-t-il.

En plus de l'anecdote de Jay, il existe trois autres validateurs solides :

1. Pour Wayne Root, les chiffres sont encore plus biaisés : les probabilités sont si astronomiques qu'un exemple de Wayne Root ne pourrait pas exister même si j'interrogeais chaque personne dans le monde si le rapport n'était pas au moins 3,5 fois plus élevé.

2. L’ enquête Rasmussen a révélé que le vaccin COVID tuait autant de personnes que le COVID. Celle-ci a été réalisée par une entreprise indépendante à la réputation irréprochable. Mais l’enquête a été menée auprès du public américain, et 75 % du public croit au récit, s’est fait vacciner et ne serait pas en mesure de reconnaître un décès dû au vaccin (ils seraient amenés à croire par leurs médecins qu’il ne s’agissait que d’un décès). (coïncidence, même si le décès est survenu le même jour que la vaccination). Les décès devraient donc être multipliés par environ quatre, de sorte qu’après la correction de la « pilule bleue », nous soyons au même ratio de 3,5 : 1.

3. J'ai mené des enquêtes sur Gab et Twitter à quatre mois d'intervalle. Ces sondages ont été menés sur différentes plateformes et à des moments différents, j'ai des abonnés différents sur chaque plateforme, mais les résultats des sondages étaient presque identiques, montrant un nombre de décès 3 à 4 fois plus élevé à cause des vaccins que du COVID.

Alors pourquoi les résultats Gab sont-ils inférieurs aux nombres X ?

La réponse est simple : la plupart de mes abonnés Gab ne sont pas vaccinés, comme vous pouvez le voir clairement ci-dessous. Si vous ne vous faites pas vacciner, il est très difficile de mourir du vaccin . Ce préjugé anti-vaccination s’étend également aux membres de la famille, de sorte que les chiffres sont inférieurs à la « réalité ». Regardez ici .

Les travaux récents de Denis Rancourt (180 pages) montrent que le vaccin tue environ 1,2 mille personnes pour 1 million de doses. « Il n’a trouvé aucune preuve que le vaccin Covid-19 ait réduit le nombre total de décès dans aucun de ces pays. En fait, c’est le contraire qui semble être le cas. Aux États-Unis, 650 millions de doses ont été administrées, ce qui signifierait 780 000 décès, ce qui est proche de mon estimation de 650 000 décès. Le nombre de décès dus au COVID en Amérique est considérablement gonflé. Un article récent du JAMA a montré que le COVID est environ 2 fois plus mortel que la grippe , et comme les décès dus à la grippe sont en moyenne de 37 800 par an (ce que j'ai reçu de Bard, je ne peux donc pas être accusé d'avoir choisi le chiffre), estimant les décès réels dus au COVID sur Sur 3 ans (puisque Omicron est très doux), nous pouvons estimer qu'environ 226 800 personnes (37 800 × 3 ans × 2 du taux de mortalité) ont été effectivement tuées par le COVID, donc 780K/226 800 = 3,44, ce qui est remarquablement proche du facteur 3,5x. issus de nos enquêtes.

En savoir plus sur les distorsions

Tous les sondages sont déformés.

Dans mon cas, il y a une tendance à privilégier des chiffres inférieurs parce que mes abonnés ne sont pas du tout vaccinés et, dans de nombreux cas, leurs familles le sont également. Cela peut donc conduire à une diminution des décès dus à la vaccination.

Cependant, il peut également y avoir un biais si un décès est classé comme causé par le vaccin même s’il n’a pas été causé par le vaccin. Les experts peuvent évaluer ces décès et nous pouvons appliquer un facteur de correction qui peut fonctionner dans les deux sens. La chose intéressante à propos de cette distorsion est que je pense que personne ne sait dans quelle direction va cette distorsion ! Je ne le sais pas. Le savez-vous ? Mes lecteurs étaient-ils plus intelligents que des professionnels qualifiés lors de l’évaluation des décès dus à des vaccins ? Ou moins perspicace ? Nous pouvons compenser ce biais, mais le problème sera : à qui faites-vous confiance pour faire l’évaluation professionnelle des décès ? Tout expert médical que je suggère et que je crois perspicace peut être accusé de partialité. L’accusation de partialité peut toujours être portée.

L'approche la plus simple est la méthode du rasoir d'Occam, où l'on suppose que les notations sont « proches les unes des autres » et considère cela comme une expérience génératrice de valeur.

Ou bien nous pouvons demander à nos détracteurs de nous montrer leurs données qui corrigent correctement tous ces biais (comme si cela était possible).

Regardez ensuite les autres expériences et regardez les valeurs qu’elles produisent. Si vous avez 9 valeurs qui correspondent toutes étroitement et une qui ne le fait pas, vous pouvez alors passer plus de temps sur la valeur aberrante pour trouver une source d'erreur. Sinon, ce sont peut-être les 9 valeurs correspondantes qui comportent l'erreur, mais c'est moins probable.

Dans mon cas, les chiffres concordaient bien... toutes les approches ont montré que le vaccin tuait plus de personnes que le COVID et devait donc être arrêté. Les chiffres que j'ai obtenus dans cette enquête ne m'ont pas surpris, ils n'ont pas surpris mes collègues, et les anecdotes correspondent aux chiffres. J’adore les anecdotes car on peut vérifier tous les faits, alors que cela n’est pas possible avec les données gouvernementales (les données britanniques sont l’exemple parfait de données complètement inutiles et trompeuses). À quiconque dit : « Votre sondage est biaisé », je peux répondre : « Vos données gouvernementales sont biaisées ».

Les distorsions font partie de la vie. Vous essayez de les équilibrer si vous pouvez le faire avec précision.

Pourquoi personne ne prend mon pari de 1 million de dollars ? Réponse : Parce qu’aucun d’entre eux ne croit à leurs affirmations idiotes sur la sécurité du vaccin.

J’ai proposé de parier 1 million de dollars à quiconque dans le monde pense que le COVID a tué plus de personnes que le vaccin. Ce que je ne comprends toujours pas, c’est pourquoi personne ne veut prendre mon argent alors que le cas est si évident que les vaccins ont tué moins de personnes que le COVID. Le maximum que j'ai obtenu est un pari de 500 000 $ d'une personne en Israël. C'est ça.

Est-il la seule personne au monde à vouloir parier avec moi ? Comment se fait-il que Pfizer et Moderna ne relèvent pas mon défi ? Comment se fait-il qu’aucun des experts ne lève les fonds pour cette opportunité « sans risque » ?

La raison pour laquelle personne ne veut parier avec moi, c'est parce qu'il ne veut pas perdre son argent. Ce n'est pas grave si vous perdez la vie en suivant leurs conseils, mais ils manquent tellement d'assurance qu'ils ne veulent pas risquer leur propre argent sur la base de leurs convictions. C'est vraiment aussi simple que cela. Ils le disent, mais ils n'y croient pas. C’est du « grand chapeau, pas de bétail ».

Qu’en est-il des personnes gravement blessées qui ont besoin de soins médicaux ? Ces données montrent que plus de 2 millions de personnes ont été tuées par le vaccin COVID.

Voici les données OFFICIELLES du CDC. Il a fallu plus d'un an de travail juridique avant que le CDC puisse publier ces données. Et pourquoi? Parce que le CDC ne veut pas que vous sachiez la vérité. Ils ont gardé cela caché aux yeux du public. Et pourquoi? Parce que cela montre que le vaccin est une épave.

Ce qu’ils ne pouvaient pas mesurer, c’était les décès parce que les morts ne remplissent pas d’enquêtes !

Cependant, notre enquête a montré (en examinant les DONNÉES DES MÉNAGES (où les gens ont une connaissance directe des blessures graves) qu'il y avait 8 fois plus de blessures graves dues aux vaccins (nécessitant une hospitalisation) que de décès dus au vaccin.

Prenons donc les données de V-safe : 783 000 * 25, cela représente près de 20 millions de décès. Divisez maintenant ce chiffre par 10 (pour être tout à fait conservateur) et vous obtenez 2 millions de décès dus au vaccin COVID.

Nous avons donc montré une fois de plus qu’il y a eu plus de décès dus au vaccin anti-Covid qu’à cause du Covid-19, en utilisant une analyse très conservatrice.

Il n'existe aucune donnée d'enquête permettant de réfuter cette affirmation, car les autorités ne veulent pas que vous connaissiez les données de l'enquête. Il a fallu plus d'un an à l'ICAN pour convaincre le CDC de divulguer les données (essentiellement, grâce à deux poursuites et à une ordonnance du tribunal pour divulguer les données, le CDC a finalement été « convaincu » qu'il était erroné de garder les données de santé secrètes). Même aujourd’hui, le CDC refuse toujours de divulguer les données sous forme libre . Il y a une raison à cela. Si les données montraient que le vaccin était sûr, pensez-vous que le CDC retiendrait ces données ? Bien sûr que non!!!! Ils le donnaient à CNN pour perroquet tous les soirs. Ils exigeraient que tout le monde les télécharge et les lise.

Ainsi, lorsque le CDC ne veut pas divulguer de données de santé publique, vous savez que c'est vraiment mauvais.

Autre point de contrôle : les pompes funèbres


 

J’ai vérifié auprès des pompes funèbres que l’activité avait considérablement augmenté suite au déploiement des vaccins. Et que les embaumeurs avec lesquels ils travaillent voient ces « bosses » qu’ils n’ont jamais vues auparavant dans leur carrière (mais tous les embaumeurs ne le remarquent pas).


 

Tous ces gens avaient peur de s’exprimer.


 

L’un des pompes funèbres a déclaré que les personnes qui ont reçu le vaccin contre la COVID continuent de contracter la COVID… mais pas celles qui ne sont pas vaccinées. Je lui ai dit que j'aurais aimé avoir une pièce de cinq cents pour chaque personne qui me disait que... je pouvais prendre ma retraite !


 

Un directeur de pompes funèbres à qui j'ai parlé récemment a déclaré qu'il avait eu trois décès très étranges en une semaine en septembre : deux adolescents de 15 ans et un garçon de 4 mois. Chacun de ces cas est un événement rare, on n’en voit qu’un par an. Il a donc eu trois « événements rares » en une seule semaine.


 

Il a également mentionné que le nombre de décès parmi les enfants a fortement augmenté. Il existe une fondation qui finance les funérailles de jeunes enfants et il a déclaré que la directrice générale lui avait dit qu'elle avait constaté une énorme augmentation des demandes de renseignements suite au déploiement des vaccins. J'ai contacté le gérant.


 

Autre point de validation : les embaumeurs


 

Beaucoup de choses ont déjà été écrites à ce sujet. Par exemple, comment expliquer cette histoire ? "EXCLUSIF : Embaumeur révèle que 93 % des cas sont morts à cause du vaccin .


 

Pourquoi mentirait-elle si ce n'était pas vrai ?


 

Dire la vérité lui a même coûté son gagne-pain. Après la publication de l’histoire, son activité a décliné.


 

Autre point de validation : les amis de Jay


 

Jay m'a raconté qu'après la parution de son histoire sur l'un de ses réseaux sociaux, il avait été contacté par une demi-douzaine d'autres dirigeants du secteur de la haute technologie qui lui avaient dit : « Oui, nous voyons la même chose ». Après que Jay les ait encouragés à me parler, ils ont tous refusé, disant qu'ils ne voulaient pas perdre leur emploi.


 

On se demande dans quel genre de société nous vivons, n'est-ce pas ? Les gens ont peur de dire la vérité si elle va à l’encontre de la croyance populaire.


 

Et la confirmation finale, ce sont vos propres observations personnelles…


 

Il est fort possible que si vous lisez cette histoire, vous connaissiez des amis qui sont décédés à un taux beaucoup plus élevé qu'avant après le déploiement du vaccin, et qu'ils soient tous vaccinés. Comparez cela au nombre de personnes que vous connaissez qui sont décédées du COVID.


 

Demandez à vos amis et connaissances quelles expériences ils ont vécues.


 

action de grâces


 

Je tiens à remercier le journaliste du LA Times Michael Hiltzik de m'avoir motivé à mener cette enquête et à découvrir la vérité.


 

Il semblerait que le professeur Skidmore ait sous-estimé le nombre de décès provoqués par le vaccin !


 

Il semble également que personne ne veuille organiser ses propres sondages pour déterminer la vérité.


 

Je n’ai trouvé personne capable de donner un rapport entre les décès dus au vaccin et aux virus. Aucun d’entre eux ne le savait, aucun d’entre eux ne possédait de données, aucun d’entre eux n’était intéressé à mener une quelconque enquête pour collecter des données.


 

Résumé


 

Mes dernières recherches montrent que le vaccin a tué 3,5 fois plus de personnes que le virus. C'est une catastrophe .


 

Le professeur Norman Fenton n’a pas du tout été surpris par ce chiffre issu de ses recherches. Quand je lui ai donné le numéro, il n’a même pas haussé un sourcil.


 

Dans cet article, j'ai montré 6 méthodes complètement différentes pour valider le numéro.


 

Pour autant que je sache, pas un seul défenseur des vaccins n’a la moindre idée de ce qu’il pense être ce chiffre . Chaque fois que je leur pose la question, ils lèvent la main et disent qu'ils ne savent pas. Ils ne veulent même pas savoir. Ils veulent rester dans le flou.

SOURCE ; https://kirschsubstack.com/p/vaccine-killed-35x-more-americans?isFreemail=false&post_id=138295431&publication_id=548354&r=pf6gr&utm

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