« Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, [...] qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile. » (Testament de Louis XVI)
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"La France traverse une crise telle qu’elle n’en a peut-être jamais connue en temps de paix" Louis de Bourbon, duc d’Anjou, chef de la Maison de Bourbonhttps://t.co/OaE7Y4nSEC
Dans une tribune publiée sur Valeurs Actuelles, le chef de la maison de Bourbon et duc d'Anjou s'alarme de la situation politique de notre pays. Alors que les catholiques célèbrent la Saint-Louis, Louis de Bourbon souhaite que "ce modèle des gouvernants" nous aide à retrouver "l'Espérance en l'avenir de la France".
Extrait :
"Parce que la société est, par définition, une communauté civile, il nous faut redonner toute sa place à la morale sociale, notamment le « tu ne tueras pas », et aux règles communes partagées, claires et acceptées par tous, en étant justes et ressenties comme telles. Equilibre nécessaire entre droits et devoirs. Cette vie civile et sociale intègre une définition claire du principe de laïcité, qui ne doit pas être affirmé comme celui d’une exaltation des valeurs matérialistes et celui d’une hostilité intentionnelle et systématique à l’égard de l’expression de religions, mais celui de permettre, au contraire, aussi l’expression des transcendances sans lesquelles l’homme ne peut s’épanouir pleinement."
Ancien militant du Front de gauche, communiste convaincu, Thibault Devienne est connu pour son revirement et son adhésion au royalisme qu'il nous explique. Thibault Devienne a également participé à toutes les manifestations des Gilets jaunes.
« Alors que 2020 vient de s’achever dans un contexte marqué par de nombreuses incertitudes, la princesse Marie Marguerite et moi, en union avec nos quatre enfants, éprouvons d’autant plus le besoin d’adresser à vous-mêmes, vos familles et à ceux qui vous sont proches, nos vœux chaleureux de prospérité, de santé et de bonheur pour l’année qui s’ouvre.
« Notre pays, par l’action d’un insidieux virus, a été confronté à la maladie, aux souffrances et au malheur qui a frappé de nombreuses familles. Nous savons aussi que de graves conséquences économiques et sociales accompagnent cette crise sanitaire, alors que notre pays se trouve affaibli après de nombreuses années d’imprévoyances et de choix risqués sur les plans économique, financier, industriel et scientifique, ayant contribué, année après année, à son amoindrissement.
« La France paye cher, également, une crise de l’intelligence collective qui lui fait oublier sa nature et son identité ; une crise qui l’a conduite à favoriser dans les années récentes, avec le déni du spirituel, la promotion de l’individualisme, la perte des valeurs, l’absence d’une saine compréhension de la nature et de l’environnement, la course au profit immédiat, au lieu de s’attacher en premier lieu à la recherche du bien commun. Les conséquences de cette crise sont graves, particulièrement auprès des plus fragiles : personnes âgées, travailleurs précaires, jeunes. D’autant plus graves que le devenir du contexte international est lui aussi inquiétant, ne serait-ce qu’en raison des déséquilibres démographiques et de la montée des extrémismes, alimentés par le reniement de notre souveraineté bafouée par ceux mêmes qui devraient la garantir. »
Alors que la France est troublée par la crise sanitaire et celle des attentats islamistes, la fête de la Toussaint nous apporte le réconfort dont nos familles ont besoin.
Chacun peut prier les saints et saintes comme, demain, chacun pourra aussi honorer ses morts dans les cimetières.
Mais il faut aussi voir plus loin.
Ainsi je salue et je félicite les jeunes catholiques et les communautés qui demandent à ce que soit maintenu l'accès à la Sainte messe et aux célébrations. Dans les temps durs, l'exercice de la religion ne peut ni ne doit pas être limité.
Je me réjouis d’entendre plusieurs de nos évêques, successeurs des apôtres, prendre la défense de la Foi et de leur pays et s'opposer à des mesures sanitaires restrictives.
Puisse la France, née au baptême de Clovis, compter sur tous les Saints qu’elle a vu naître, à commencer par Saint Louis, mon ancêtre, le modèle des gouvernants.
Rappelons-nous : Pâques 2019 et la France pétrifiée par l’incendie qui venait de ravager la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Pâques 2020, une épreuve d’une toute autre nature dans un domaine où l’on ne l’attendait pas, atteint la France qui, avec l’Italie et l’Espagne, se partage le record des décès en Europe. Tous les continents sont frappés. Une mondialisation du risque !
Hier c’était l’âme du pays qui était touchée, et aujourd’hui ce sont les hommes et les femmes ; les enfants et les vieillards. Selon les mots forts prononcés par le Saint-Père dans son homélie du 27 mars, « nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse ». Devant le danger saurons-nous réagir et à l’ombre de cette cruelle épreuve, refonder nos actions sur plus de bon sens et redonner du sens à nos vies ?
Réagir, au-delà de la compassion que l’on a vis-à-vis des milliers de victimes et de leurs familles affrontant la mort souvent en grande solitude et sans secours spirituel; au-delà de l’admiration vis-à-vis des soignants aux moyens parfois si dérisoires et de tous ceux qui se dévouent souvent en prenant des risques pour que le pays continue à vivre ; au-delà des encouragements adressés à ceux qui, confinés, doivent assumer une vie familiale bouleversée et exercer leurs activités dans des conditions précaires ; au-delà de l’angoisse face aux situations désespérées que nombre d’artisans, de commerçants, d’entrepreneurs auront à affronter après le brusque arrêt de la vie économique.
Les Français courageux et fidèles à l’image de l’idée qu’ils ont de leur pays –celui du baptême de Clovis, celui de la justice de Saint-Louis, celui des quinze siècles de gloire et d’honneur-, doivent faire front animés d’une énergie à toute épreuve. Ils doivent résister pour sauver leur pays, retrouver l’esprit de Bouvines. Si l’oriflamme de saint Denis n’est plus élevée pour précéder les combattants, son esprit doit être là. Vivant.
L’actuelle situation dramatique doit ouvrir sur une période de sursaut qui soignera après les corps, les âmes et l’esprit public. En effet, au-delà de la crise sanitaire n’est-ce pas toute notre société qui est malade depuis des années et qui a besoin de se retrouver à travers un grand dessein partagé par tous et des valeurs essentielles.
En France, déjà, plus de vingt-cinq évêques ont placé leur diocèse sous la protection divine par l’intercession du Sacré-Cœur, de la Vierge Marie, de Saint-Joseph ou encore de saints locaux ayant déjà été invoqués lors d‘épidémies plus anciennes. Je me plais à songer au poids qu’aurait une consécration solennelle de la France effectuée par l’ensemble de son épiscopat à laquelle s’associerait le maximum de fidèles. Pâques, la fête de la résurrection, pourrait en être l’occasion. En tant que successeur légitime des rois de France qui ont toujours compris leur fonction dans sa double dimension terrestre et divine, ce serait de mon devoir de m’y associer et je le ferais en mon âme et conscience.
Demandons, en cette fête de la Résurrection, le secours de Saint Louis, de Sainte Geneviève et de Sainte Jeanne d’Arc et leur protection sur la France.
Thibault Devienne est un jeune Gilet Jaune Royaliste. Il fit ses débuts en politique dans le communisme et bifurqua par la suite dans le royalisme. Il se fit connaître grâce à internet et ses participations au sein des diverses manifestations des Gilets jaunes. Pour SACR.TV, Thibault a accordé un entretien.
Extraits marquants:
"Je suis venu aux Gilets jaunes en fait en étant français, pas 'royaliste', pas 'communiste', ni 'démocrate' ou je ne sais quoi. Français tout simplement. Je n'ai pas réfléchi deux secondes et beaucoup de gens n'ont pas réfléchi deux secondes pour se demander si cela correspondait idéologiquement (à leurs idées). Et les gens qui précisément se sont posé cette question sont nos ennemis politiques. C'est le cas d'une grande partie d'une gauche trotskiste, de cette gauche de fac qui s'est posée la question de rejoindre ou non les GJ.
[...] La division partisane est une question dépassée. La république est prise dans son sale petit jeu de division partisane.
La cité où ceux qui doivent commander sont les moins empressés à rechercher le pouvoir est la mieux gouvernée et la moins sujette à la sédition, et celle où les chefs sont dans des dispositions contraires se trouve elle-même dans une situation contraire.
[...] On est mort par là où on a péché. On a péché par excès de démocratie, dans le mauvais sens du terme, la démocratie dans le sens parfaitement égalitariste, lisse, qui tue les spécificités, les spécialisations et qui tue aussi un commandement intelligent et naturel. Parce qu'il y a un commandement naturel au milieu des Gilets jaunes. Que toute personne qui dise le contraire aille en AG. J'ai assisté à des AG qui glosaient pendant 1/2 heure sur le fait qu'il n'y avait pas de leader et qu'il ne devait pas y en avoir. Or le fait que vous discutiez du sujet est déjà une preuve que, de fait, il y en a (des leaders). Et Eric Drouet rentre dans la salle, et tout le monde laisse en plan la personne qui parle et va saluer Eric Drouet. Donc à mon avis on a péché par manque de commandement, par absence de verticalité, par modestie aussi. Moi je vois tous les gars qui ont trouvé sur le terrain et perdu beaucoup de chose et qui refusent d'en prendre la tête, c'est navrant, parce que derrière, les plus viles, les plus lâches, eux, ils n'hésitent pas une seconde à se faire mousser et eux la prenne. Ce n'est donc pas une question de choix, ce n'est pas arbitre des bonnes élégances, ce n'est pas une question de modestie, c'est une question de nécessité, en fait. C'est une question de responsabilité que tu as vis-à-vis du mouvement que de proposer et d'innover. Je pense que l'on a énormément péché par là. Le manque de renouvellement des stratégies militantes est aussi assez flagrante. C'est-à-dire qu'au bout d'un moment la manif toutes les semaines ne répondait pas avec intelligence aux enjeux.
[...] Il faut frapper là où stratégiquement on a péché. Manque de structures, manque de verticalité, manque d'organisation en comités, en cellules autonomes les unes des autres. Manque de colonne vertébrale, parfois aussi manque d'éducation politique, au bon sens du terme. Il y a des lectures assez indépassables, Maurras, la lecture révolutionnaire, etc. L'intelligence avec les corps constitués. C'est vrai qu'on n'a pas peut-être pas assez joué à ce niveau-là. Beaucoup de gendarmes et de polices disent la même chose et disent "j'adhère, mais c'est quoi votre plan?" Alors c'est vrai tu prends n'importe quel Gilet jaune il va te dire son plan, il ne va pas te dire Le plan.
[...] Une révolution qui réussit, tu prends l'exemple de l'Algérie, ils sont toujours sur une haine profonde de la France; la Corée du Nord c'est des téléfilms antijaponais tous les matins. Tout cela c'est pour cacher le fait qu'à part cela il n'y a rien, ce n'est qu'un projet d'opposition.
La contre-révolution ne sera point une révolution contraire, mais le contraire de la révolution.
Si tu veux faire une révolution qui réussit, il faut une idée supérieure, transcendantale, [Je dirai positive, spirituelle. NdCR.] pas seulement du "à bas la république", pas seulement du ce que l'on peut entendre dans les conseils. C'est-à-dire les tribunaux populaires, les cordes, etc. Ce n'est pas cela un projet, cela c'est une vengeance. Il faut dépasser ce stade de la vengeance, et de la jacquerie, pour aller vers refaire France. Face à l'anti-France, refaire France. Savoir comment le faire, comment l'organiser et faire face."
Vivre libre ou mourir. Une video "Sacr.Tv", media royaliste indépendant.
Texte :
"Liberté & Egalité. Il suffit de faire croire aux individus qu'ils sont libres et ainsi, les mettre dans les chaînes.
Notre civilisation se meurt du bourrage de crâne médiatique du prêt-à-penser.
Nos vies sont déjà gravement menacées par la nourriture dépourvue du nécessaire vital pour notre santé.
Comment faire confiance à une société empoisonnant sa population à coups de pesticides et autres chimies sortant des mêmes laboratoires que les gaz de combat ?
Tandis que l'humus disparaît progressivement de nos sols, les rendant imperméables à toute vie, redonnons à nos paysans le respect et la liberté de produire comme le faisaient leurs pères, et arrêtons de les soumettre à l'esclavage du productivisme.
Gilles Lartigot, dans son livre "Eat", nous interpelle en disant :
Nous vivons dans une société toxique pour notre santé. La nourriture industrielle nous rend malade. La pollution, le stress et les produits chimiques font partie de notre quotidien. Ce sont des faits. Il est encore temps d'en réchapper...
Que devrions-nous dire devant la puissance financière pharmaceutiques, incitant la médecine vers la surconsommation de médicaments ? Est-ce là le serment d'Hippocrate ? La médecine a-t-elle encore une âme ?
Je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, ni de ne prendrai l'initiative d'une telle suggestion.
Comment aussi parler de la souffrance du monde animal que l'on soumet au nom de notre consommation aux pires élevages et tortures ? Nous ne l'accepterions pas pour des êtres humains. Alors ?
Que sont devenues nos cités, nos rues et la nature environnante, véritablement dépersonnalisées pour le plus grand profit du politiquement correct ? La disparition graduelle des espaces verts au profit de bureaux et autres cages à poules, faisant naître une jeunesse désœuvrée, écœuré et déracinée.
Les programmes scolaires sont orientés, falsifiés idéologiquement pour être assénés en vue de l'esclavage de masse sombrant dans un monde chimérique de non-existence.
Tout cela répond-il aux impératifs d'une vie saine et équilibrée ?
Environnement saccagé, valeurs humaines anéanties, nos vies et nos esprits sont manipulés. Voilà ce qu'il convient d'attribuer à la logique de destruction de cette anti-civilisation.
Un monde gagné pour la technique est perdu pour la liberté.
Georges BERNANOS
Le système s'attache à enlever toute transcendance aux actes de la vie, à anéantir toutes valeurs, alors que les yeux vides de tout idéal, on avance aveuglément, musique bruyante aux oreilles, dans des délires conditionnés.
La répression s'abat sur des citoyens quand ils n'acceptent pas d'être soumis, alors que l'insécurité s'installe partout en toute impunité.
Révolution 1789 - Règne de l'Argent - Révolution industrielle - Enfants de 6 ans dans les usines - Travail de 15 h - Semaine du Décadie - Nouvel Ordre Mondial - Esclavage.
La république devra répondre devant notre histoire pour les libertés perdues.
La puissance bureaucratique et l'inquisition fiscale règne. C'est une vaste machine à broyer les énergies.
La France fonctionnarisée détruit systématiquement la paysannerie, l'artisanat et le petit commerce.
Proudhon (1809-1865, polémiste, journaliste et philosophe français) se serait exclamé contre "les étiquetés, amendés, noyautés, enrégimentés, écrasés, endettés et finalement, révoltés, enfermés, parfois suicidés, ou fusillés."
La France est une vaste caserne: tous les révolutionnaires sont soldats ou destinés à le devenir; de gré ou de force, pour l'intérêt même de leur sûreté, les mécontents et les opprimés seront obligés de dévouer leurs armes à la défense de leurs tyrans.
Nous ne voulons pas être des numéros dans ce système antisocial. La consommation de calmants augmente comme le taux de suicides.
L'adversaire a pris la forme d'une mécanique implacable, servie par la toute-puissance de l'État.
C'est ainsi que se construit une société programmée, pour la consommation, et aboutissant au spectacle permanent de la vie artificielle, et idiote.
Notre travail et nos impôts financent un système bancaire et économique injuste.
Les financiers et les traders sans morale continuent à s'engraisser. Les super-profits explosent, alors que des millions de travailleurs se retrouvent sans emploi.
Le travail doit-il être géré comme une marchandise ? Il se délocalise loin des lieux d'origine avec son lot de déracinements et de misères.
Est-il admissible de vivre ainsi ?
Sommes-nous dignes de la sueur et du sang versé par nos pères ? Avons-nous bien dans l'esprit l'importance et la profondeur de ce sacrifice pour nos libertés ?
Faut-il accepter de voire notre langue et nos traditions disparaître au profit d'une culture de supermarché sandardisée ?
La Résistance devient la question de survie, dans l'exaspération poussée à ses limites.
Doit-on aujourd'hui se contenter de subir sans réagir ?
Cette république aux scandales incessants laisse le pouvoir pour cinq ans aux petits chefaillons issus des divers partis politiques afin que ceux-ci alimentent la division et la haine entre nous. [Cf. Principe du moteur de la Révolution.]
Des hommes responsables, mais pas coupables, comme le dit la rengaine; comme on dit, venus se servir et non servir.
Ce triste quotidien, n'est pourtant pas une fatalité.
Nous faisons l'histoire, et la destinée de tout un peuple dépend de notre implication.
Les soit-disant "révolutionnaires", comme une mode de bobos, ne remettent pas en cause les fondements mêmes du système. Ils finissent par servir la pieuvre étatique, satisfaisant ainsi leur contestation superficielle, et leurs désirs de carrière.
L'autonomie vécue était basée sur le savoir-faire et la qualité. Jamais consommateur n'aurait été floué comme aujourd'hui, car les corps de métier veillaient.
C'est pour cela qu'il faut ouvrir les archives et s't plonger, afin de tirer les leçons de nos pères pour demain.
Il faut être imperméable contre ce système dans notre vie sociale et citadine. Cela peut paraître surprenant et même inutile aux yeux d'une multitude déjà soumise.
L'individualisme, l'inconscience et l'absence de repères suscitent parfois chez certains une vision parfois peu objective des difficultés que subit aujourd'hui notre pays, et dont eux-mêmes sont souvent les victimes.
Redonnons à la France la clé de sa civilisation, par un régime stable et durable, au-dessus des partis et des lobbys, et dont la destinée a pour seul objectif de la faire rayonner dans la modernité, au service de son peuple.
Un individu venant au monde dans notre civilisation trouve incomparablement plus qu'il n'apporte. La défense de cet héritage devient pour nous une priorité fondamentale.
Toute initiative, si minime soit-elle, n'est jamais inutile, que ce soit par la plume, ou par l'action, et dans l'exemple.
Nous conclurons en rappelant que la France a vu jaillir jadis, dans ses malheurs, des preux. Le général Weygand disait :
Mais si les vivant comprennent et suivent la leçon des mort, leurs "immortels conseilleurs", ils resteront vigilant et ils ne consentiront pas à être faible.
À nous d'être à la hauteur, et inlassablement, convaincre par l'exemple, en retrouvant le sens de la vie communautaire.
Nous ne savons pas dans l'avenir comment l'histoire nommera ceux qui auront lutter pour sortir la France d'aujourd'hui des difficultés qu'elle subit
Espérons seulement qu'elle ne dise pas de nous que nous avons laissé faire. Levons-nous comme nos ancêtres se sont dressé pour être libres.
Et relisons la mise en garde de Thierry Maulnier (1909-1988, écrivain français, élu en 1964 à l'Académie française)
Quand la vie nationale est menacée dans ses sources mêmes, elle ne se sauve plus que par le sursaut qui s'attaque au principe du mal. Dès maintenant il n'est plus permis de choisir entre la facilité et l'effort, entre la mollesse insidieuse des déclins tranquilles et les dures reconstructions. Si nous ne choisissons pas de réagir et de renaître, il nous faut choisir de sombrer...
La situation [...] présente, [...], nous annoncent que l'abaissement de la France ne sera pas paisible. De telles menaces doivent nous remplir d'espérance et de courage: puisque l'époque de l'inaction et de la douceur de vivre est passée, faisons en sorte que la rudesse de ce temps soit féconde; les efforts, les risques de la renaissance ne sont pas plus grands, ils sont plus beaux que l'agonie.
Thierry Maulnier, Le Miracle de la Monarchie (1935)
(pour les infos sur "Vive Henri IV" qui est la chanson, voir la vidéo liée je ne peux pas tout écrire ici.)
Sources:
-Le quid
-La cellule patrimoine du conservatoire militaire de musique
-France Production
-Serp Production
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La Marche de Henri IV
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Date: 1580
L'air final est publié dans un recueil de noëls de "Christophle de Bordeaux" dès 1581 en France, il aurait comme base un fragment du morceau de musique intitulé « les Tricotets », sur lequel s'exécutait une danse en vogue au seizième siècle, et que l'on a entendu au Vaudeville, dans « le Mariage de Scaron ».
On retrouve l'air de la marche de Henri IV en 1588 dans l'Orchésographie de Thoinot Arbeau sous le titre : "Bransle coupé nommé Cassandre". Il s'adaptait alors à une pièce de Ronsard.
Devenu très populaire, l'air va être repris à de nombreuses occasions en France et à l'étranger.
Actuellement cette mélodie est peut-être la plus célèbre de l'histoire musicale Française.
Son timbre a servi à toutes les époques dans de nombreux pays à des chansons d'inspirations diverses.
En 1717, édité dans la clé des Chansoniers, il sert à une "mazarinade". Grétry l'intercarle dans un de ses opéras.
Sous la révolution, il sert de timbre au tombeau des aristocrates.
En 1815 durant les Cent-Jours, des paroles contre l'empereur Napoleon sont chantées sur l'air de La Marche De Henri IV.
On reconnaît dans l'air de cette musique "La Marche du régiment de Navarre".
Le 27 août 1829 l'air de "La marche de Henri IV" est joué à Opéra de Paris dans le ballet Français "La Belle au bois dormant".
En 1890 il est remis à la scène à Saint-Pétersbourg en Russie sous la musique de Tchaïkovski, cette version est un hommage à la France de l'Ancien Régime. Ce ballet s'imposera d'ailleurs comme son chef-d'œuvre.
L'air de "La Marche de Henri IV" est aussi l'air des Hymnes de la Monarchie Française.
("Vive Henri IV", "La Parisienne" et "Le retour des Princes Français à Paris").
Dans "La Parisienne" deux air de musique royaliste sont alternés ("Charmante Gabrielle" et "Vive Henri IV")
***Conclusion générale***
Pour comparer l'air et la chanson à la Marseillaise
Tandis que Vive Henri IV c'est tout le contraire, il a été souvent mis à l'écart par les Rois eux mêmes, la chanson n'a donc jamais été imposée.
Seul Louis XVI aimait vraiment cette chanson.
Mais le peuple l'avait mis lui même au 1er rang durant des centaines d'années, sans les moyens moderne comme la télé, radio, ou match de foot ou l'école ect...
Son air était partout, il y a eu un très grand nombre de chansons personnelle ou chansons chantées sur son air.
Il incarnait donc vraiment le rôle d'Hymne et cela démontrait aussi à quel point Henri IV avait marqué le peuple Français.
Paroles
1590
Vive Henri IV
Vive ce Roi vaillant !
Ce diable à quatre
A le triple talent
De boire et de battre,
Et d'être un vert-galant.
De boire et de battre,
Et d'être un vert-galant.
1800-1899
Au diable guerres,
Rancunes et partis.
Comme nos pères,
Chantons en vrais amis
Au choc des verres,
Les roses et les lys !
Au choc des verres,
Les roses et les lys !
1774
Chantons l'antienne
Qu'on chantera dans mille ans,
Que Dieu maintienne
En paix ses descendants
Jusqu'à ce qu'on prenne,
La lune avec les dents.
Jusqu'à ce qu'on prenne,
La lune avec les dents.
1770
Vive la France,
Vive le roi Henri !
Qu'à Reims on danse,
En disant comme Paris
Vive la France,
Vive le roi Henri !
Vive la France,
Vive le roi Henri !
1590
Vive Henri IV
Vive ce roi vaillant !
Vive Henri IV
Vive ce roi vaillant !
Ce diable à quatre
A le triple talent
De boire et de battre,
Et d'être un vers galant.
1770
J'aimons les filles,
Et j'aimons le bon vin
J'aimons les filles,
Et j'aimons le bon vin
De nos bons drilles
Voilà tout le refrain
J'aimons les filles
Et j'aimons le bon vin !
1800-1899
Moins de soudrilles
Eussent troublé le sein
Moins de soudrilles
Eussent troublé le sein
De nos familles
Si l'ligueux plus humain
Eût ainsi aimé les filles
Eût aimé le bon vin !
***
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AdRev Masters Admin (au nom de APM in North America and EMI Production Music for Rest of World|Landscape Classics|EMI PRODUCTION MUSIC GMBH); Warner Chappell
"Il est des positions où il faut se résigner à subir quelques inconvénients pour en éviter de plus grands encore, et savoir sacrifier ce qui peut paraître l’utilité du moment à l’utilité permanente et véritable[…]
Ayons foi en nos doctrines, en nos traditions. Le sentiment moral est notre condition d’existence et notre force, ne l’abdiquons pas. C’est ce qui fait notre valeur aux yeux du pays, et c’est ce qui ramènera le pays vers nous, lorsqu’il sera rendu à la liberté et à lui-même.
Telle que je la comprends l’abstention n’est pas un défaut d’affirmation ; elle est au contraire une affirmation et une protestation éclatante. C’est s’affirmer, c’est protester que de dire au pouvoir :
les royalistes ne veulent pas se prêter à vos mensonges ;
ils ne veulent pas avoir l’air de prendre au sérieux vos prétendues institutions ;
ils ne veulent pas, en acceptant une lutte trop inégale, ajouter l’apparence d’une opposition vaincue à votre facile triomphe. […]
Croyez-le bien : lorsque le moment sera venu, l’abstention d’aujourd’hui deviendra pour les royalistes un titre et une recommandation de plus devant leurs concitoyens. […]
Croyez qu’il m’en coûte de détourner pour un temps les royalistes des fonctions électives et de la vie publique. […]
Mais, j’en suis convaincu, la protestation incessante par l’abstention publique, telle est la vraie mission des royalistes, sous un régime monstrueux qui semble contrarier à plaisir les instincts et les besoins de la France, qui remplace le sentiment moral par le cynisme, la liberté par l’intimidation électorale, les réalités fécondes du gouvernement représentatif par les misérables simulacres d’un constitutionnalisme mensonger."
Sources : Comte de Chambord cité par Daniel de Montplaisir, Le comte de Chambord, dernier roi de France, Perrin, 2008, p. 281-282.
D’après les Archives de Lucques déposées en 1962 par la famille de Béatrice de Bourbon, princesse Massimo (1874-1961), fille de Charles de Bourbon, duc de Madrid (1848-1909) et héritière du château de Frohsdorf en 1931. Elles comportent 28 cartons composés chacun d’une vingtaine de liasses.
Attristé et très ému de voir Notre Dame de Paris en proie aux flammes, le joyau de notre patrimoine, point de départ de toutes les routes de France. Sainte Geneviève, patronne de Paris, sauvez Notre Dame et ses trésors. Tout mon soutien aux pompiers de Paris et aux forces de l’ordre.
Certains, se targuant de leur situation d’enseignants fonctionnaires, s’inquiètent de ce que les deux compères insistent trop lourdement sur les massacres de cette époque. Je les comprends tout à fait. Car ce n’est pas seulement le sang versé qui a servi à cimenter l’édification de notre régime, c’est plutôt un mélange de sang et de mensonge.
On serait tenté de relever au passage que « menteur » et « homicide » sont les deux caractéristiques que Jésus attribue à Satan (Jean 8), mais restons-en à la science historique.
Ceux qui s’alarment devraient, au contraire, se réjouir devant la perspective d’être libérés du grand mensonge.
Souvenons-nous, par exemple, de M. Mélenchon, avec toute sa fougue d’orateur, citant pompeusement à la tribune de l’Assemblée le prétendu « carnet intime » de Louis XVI, tout simplement parce qu’il ignore encore que ce « carnet » n’a jamais existé, que c’est une forgerie du régime.
Il est toujours souhaitable qu’en politique comme en d’autres matières, chacun se détermine librement, et pour ce faire, il convient que les opinions ne soient pas sournoisement orientées par la propagande subie dans les centres d’éducation nationale. Cela permettrait, par exemple, à beaucoup de gilets jaunes de cesser de brandir, comme signe d’émancipation, les symboles mêmes de ce qui les opprime.
Dans notre pays, les rois sont héréditaires, cependant en période de troubles il est arrivé qu'un roi soit déposé, et qu'un autre soit élu à sa place pour les services rendus, et ses vertus (Pépin le Bref en 751; Eudes, le sauveur de Paris, en 888; Hugues Capet en 987).
Ainsi en 987, l'archevêque de Reims Adalbéron, acquitté par Hugues Capet, dans son procès contre Lothaire, propose que le duc de France soit nommé roi à titre provisoire. Il soutient que le carolingien Charles de Lorraine n’a pas de droit au trône puisque vassal du roi de Germanie. Il convoque les plus hauts seigneurs de la Francie à Senlis et leur dit « Nous n'ignorons pas que Charles [de Lorraine] a des partisans : ils soutiennent qu'il a des droits à la couronne, transmis par ses parents. Mais on ne doit porter sur le trône qu'un homme exceptionnel par la noblesse du sang et la vertu de l'âme. Or, Charles n'obéit pas à l'honneur, il a perdu la tête au point de s'être remis au service d'un roi étranger Otton II. » [1] Adalbéron de Reims se démarque de l'opinion de son temps en refusant la règle de l'hérédité royale. Ceci va à l'encontre de l'interdiction pontificale qui affirme « d'oser jamais élire à l'avenir un roi d'autres reins » que ceux des Carolingiens. L'archevêque sait que par deux fois, les papes du Xe siècle ont soutenu le carolingien Louis IV contre Hugues le Grand. La thèse d'Adalbéron est la suivante : « Des empereurs de race illustre furent déposés à cause de leur absence de vertu (virtus), ils eurent des successeurs tantôt égaux, tantôt inférieurs par leurs origines » (allusion à Charles le Gros (887) et à Charles le Simple (922)). En bref, si le prétendant est un Carolingien, mais manque de virtus le trône doit revenir à quelqu'un de plus illustre. [2] Il plaide une dernière fois en faveur d'Hugues : « Le trône ne s'acquiert point par droit héréditaire, et l'on ne doit mettre à la tête du royaume que celui qui se distingue par ses qualités. Donnez-vous donc pour chef le duc Hugues, recommandable par ses actions, par sa noblesse et par ses troupes, en qui vous trouverez un défenseur, non seulement de l'intérêt public mais aussi des intérêts privés. » [3] Ainsi Hugues Capet est élu contre le carolingien Charles de Lorraine, en tant que prince national, grâce au soutien de l’archevêque de Reims, Adalbéron. Richer écrit qu'Hugues est couronné et sacré le 1er juin mais Yves Sassier n'imagine pas qu'on puisse à l'époque sacrer le nouveau souverain dix jours seulement après la mort du Carolingien. Il semble plutôt qu'Hugues ait été acclamé roi par l'assemblée de Senlis (peut-être le 3 juin) puis couronné et sacré roi le 3 juillet à Noyon. [4] Mais les sources font également mention d'une cérémonie à Reims, d'où l'idée émise de deux cérémonies : une à Noyon (laïque) et l'autre à Reims (religieuse).
Il y avait d’ailleurs une centaine d’années que la Couronne était devenue élective non seulement en France depuis l’agonie des Carolingiens au IXe siècle, avec l’élection d'Eudes en 888, mais en Lotharingie, en Italie, et en Allemagne où elle devait le rester.
Ainsi, en 887, en France, le carolingien Charles III le Gros est déposé pour avoir acheté le départ des Normands au lieu de les combattre, il abdique couvert de honte et est remplacé par Eudes (888-898), fils de Robert le Fort, comte de Paris, élu roi par les Grands à Compiègne en 888 parce qu'il avait sauvé Paris de l'envahisseur viking, lors de l'hiver 885-886. Là aussi, deux cérémonies, déjà, le couronnèrent : une laïque élit Eudes, roi des Francs, à Compiègne, puis une religieuse le sacre à Reims le 13 novembre 888.
Un peu plus tard, en 922, Robert Ier (922-923), frère d'Eudes, sera élu roi contre Charles III (883-922). Robert Ier est le grand-père d'Hugues Capet, et donc l'ancêtre des Capétiens.
En 751, « Pépin partage avec Saül et David le fait de ne pas avoir été appelé à régner par sa naissance. Comme ce dernier il devait recevoir une promesse de pérennité. » [5] Il se fait élire roi par les grands de Soissons et est sacré par Saint Boniface : il devint le premier roi de la dynastie carolingienne (751-887). Les rois mérovingiens étaient héréditaires depuis Clovis.
Auparavant encore, en remontant dans le temps, les monarchies gauloises étaient électives, parfois également héréditaires (Ambigat, Bellovèse, Segovèse pour les Bituriges au VIe s. av. J.-C., Luernos, Bituitos, Congentianos pour les Arvernes au IIe s. av. J.-C.). « La légitimité des princes était avant tout généalogique. » [6] « C'était du souvenir de l'unité primitive que s'inspiraient les traditions ou les légendes indigènes. - Elles racontaient que la Celtique avait formé autrefois un seul royaume, et n'ayant qu'un souverain. Ce roi lui était donné par les hommes du Centre, les Bituriges: le chef qui commandait tous les Celtes siégeait au milieu même du pays. On conserva longtemps la mémoire d'un de ces rois, Ambigat. » [7] « Divers auteurs ont cru pouvoir faire remonter l'apparition des Celtes au deuxième millénaire (avant J.-C.). Pour d'autres, on peut la chercher dans les phénomènes complexes qui touchent le domaine nord-alpin au Chalcolithique, au troisième millénaire [Brun 2006] » [8]
Autrement dit, la monarchie sur notre territoire, depuis les Gaulois, a entre quatre et cinq millénaires. La république dite française, à côté, représente, en fait, 3,09% de l'histoire de France et de la Gaule. [9]
Nous sommes de loin la nation la plus vieille d'Europe, grâce à la monarchie.
Notes
[1] Richer de Reims, Histoire, IV, en 991-998, cité dans J.-M. LAMBIN, Histoire-Géographie, 5e, Hachette Collèges, Paris, 1992, p. 69.
[2] Y. SASSIER, Royauté et idéologie au Moyen Âge, Colin, Paris, 2000, p. 206-207.
[3] Richer de Reims, Histoire, IV, en 991-998 cité dans J.-M. LAMBIN, Histoire-Géographie, 5e, Hachette Collèges, Paris, 1992, p. 69.
[4] Michel PARISSE, La France de l'an Mil, Seuil, Paris, 1990, p. 38.
[5] Patrick DUMOUY, Le Sacre du Roi, La Nuée bleue, Place des Victoires, Éditions du Quotidien, Strasbourg 2016, p. 30.
[6] Jean-Louis BRUNAUX, Les Religions gauloises (Ve- Ier siècles av. J.-C.), Biblis Cnrs Editions, Paris 2016, p. 62.
[7] Camille JULLIAN, La Gaule avant César, Editions du Trident, Paris 2012, p. 69;
[8] L'Europe celtique à l'Âge du fer (VIIIe-Ier siècles), sous la direction de Olivier BUCHSENSCHUTZ, Nouvelle Clio, PUF, Mayenne 2015, p. 78.
[9] En comptant 8 ans entre 1792 et 1800 (1ère république), 3 ans entre 1848 et 1851 (2e république), 70 ans entre 1870 et 1940 (3e république), 73 ans entre 1946 et 2019 (4e et 5e républiques), la république a 154 ans d'histoire. Rapporté à 5000 ans de monarchie, cela fait 3,09%.
Eric Drouet propose une "charte" qui irait "dans ce sens" d'"une modification profonde de nos institutions à travers une VIème République". En choisissant volontairement ce lexique, il présume du résultat d'une consultation des Français sur ce sujet. Etienne Chouard, défenseur du RIC a pourtant bien précisé que la question du régime politique "république" ou "monarchie" devra être tranchée par RIC par les Français. C'est-à-dire qu'aucun parti, aucun mouvement, aucun "porte-parole" ne peut se targuer de préempter le débat et présumer à l'avance du résultat d'une consultation sur ce sujet. Présumer du résultat d'une consultation des Français sur ce sujet, c'est une nouvelle fois voler le pouvoir qui appartient au peuple.
À l'occasion de la réception du 20 janvier 2019 suivant la Messe célébrée à la Chapelle Expiatoire à la mémoire du Roi Louis XVI, assassiné par les révolutionnaires le 21 janvier 1793, le prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou, Aîné des Capétiens, a déclaré :
Chers Amis,
Louis XVI, nous réunit une nouvelle fois et, comme toujours, vous êtes nombreux à être fidèles à son souvenir et à ce que représente son assassinat. A travers la mémoire du roi sacrifié à son devoir, vous honorez la royauté française et ce qu’elle incarne et vous montrez aussi le manque que cette mort a produit.
Louis XVI, par sa vie et son action, a révélé combien il était soucieux de ce qu’il devait à la France. Jusqu’à la mort il a pensé à Elle et aux Français. Son Testament en témoigne, une ultime et tragique dernière fois.
Je remercie le Père Pic qui, par son homélie, nous a montré la double nature du roi, à la fois homme avec toutes ses failles et chrétien avec ses certitudes. N’est-ce pas là l’ambiguïté du pouvoir que le règne du Roi Louis XVI traduit ?
Cette convergence entre la société humaine avec ses égoïsmes et la nécessité de garder le cap du Bien commun, est au cœur de la notion de pouvoir politique. Il doit toujours être un service, une fonction pour la collectivité. La royauté française avait réussi cette synthèse, parce qu’elle était à la fois sacrée et profondément pragmatique, assise sur ses lois fondamentales qui lui donnaient une constitution avant même que le mot n’existe. Ainsi la France fut longtemps le modèle des nations.
Au moment où la tête du Roi est tombée, il y eut une rupture dans la vie sociale. Elle a perdu une de ses assises. Elle a perdu la nécessaire transcendance.
Désormais il n’y avait plus de limites au pouvoir et tout devenait permis du moment qu’une loi ou un décret l’autorisait. Nous connaissons le ravage d’une telle approche. Elle est mère de tous les totalitarismes ; elle cautionne les lois contre-nature qui minent la France et nombre d’autres états. Plus profondément, elle entraîne une crise morale tant le fossé se creuse entre la société légale et le pays. Il devient bien difficile de vivre, d’entreprendre, d’éduquer ses enfants, de protéger ses handicapés et ceux qu’au nom de principes abstraits pour lesquels l’homme n’a plus sa place, il faudrait laisser de côté, voire tuer.
Pourtant une société ne peut vivre longtemps, mue par les seules idéologies sans risquer de disparaître livrée notamment aux dangers extérieurs d’ennemis prêts à fondre sur elle dès lors qu’elle n’affirme plus clairement sa souveraineté ; disparaître aussi en ayant perdu conscience de l’avenir ce qui l’entraîne à des mesures mortifères.
Mais une société peut aussi retrouver les voies de son destin. Depuis plusieurs années, nous voyons en France, un désir ardent de renouer avec les traditions et le concret. Les jeunes notamment sont les acteurs de ce renouveau et cela dans tous les secteurs, privés ou publics, d’entrepreneurs, d’artisans comme de ruraux. Cela repose sur un sens du bien commun retrouvé et sur la nécessité de remettre l’homme comme échelle de toute chose. Héritage de l’antiquité gréco-romaine d’une part, héritage chrétien d’autre part.
Les fondamentaux existent donc toujours comme au temps de Louis XVI. Il convient désormais qu’ils puissent s’épanouir. Cela ne se fera que si chacun d’entre nous, dans nos familles, dans nos activités, dans nos pensées, dans nos façons de faire, nous prenons la société à bras le corps. Il n’y a pas de fatalisme dès lors qu’une espérance guide les hommes.
Il ne faut pas désespérer. Bien au contraire. La Fille aînée de l’Eglise, la patrie de Saint Louis, de Sainte Jeanne d’Arc et de tant et tant de saints et saintes, doit continuer à montrer l’exemple. Cela est nécessaire pour elle-même comme pour l’Europe qui doit, elle aussi, retrouver ses racines si elle veut tenir son rang face à la mondialisation. Ce n’est pas en abdiquant sa souveraineté que l’on peut se faire respecter des autres, mais, au contraire en affirmant, ce que l’on est.
Tel est le message de la royauté française. Vrai hier au temps de Louis XVI. Toujours vrai aujourd’hui.
Merci de m’avoir donné l’occasion de le rappeler. Ce retour sur l’essentiel est ce que je souhaite à vous tous, à vos familles et à la France pour la nouvelle année.
Après Patrick Buisson au sujet de "la fin du cycle ouvert par les Lumières", la "fin des mythes", Marion Sigaut au sujet de la "fin de deux siècles de dictature totale de la bourgeoisie", un autre spécialiste de la Révolution dite française, issu de la gauche, Éric Hazan, auteur d'une Histoire de la Révolution française (2012), annonce à son tour que "ce système (de démocratie "représentative" et de "régime parlementaire") vit ses derniers temps."
Fondateur de la Maison d'édition La Fabrique et auteur d'ouvrages historiques, Éric Hazan a accordé un entretien à RT France. Il a notamment fourni un éclairage historique sur le mouvement des Gilets jaunes. Pour lui, «c'est sans précédent». (Source)
Dans un entretien accordé à RT France, Éric Hazan, à la fois fondateur de la Maison d'édition La Fabrique et auteur, notamment d'ouvrages historiques tels que Une histoire de la Révolution française, paru en 2012, analyse le mouvement des Gilets jaunes en le replaçant dans une perspective historique. Pour lui, ce qui se passe actuellement est «sans précédent». Il souhaite que les Gilets jaunes ne cherchent pas à reproduire une formule, qu'ils restent autonomes, afin que surgisse un peuple qui s'organise en un grand nombre de communes à la fois autonomes et connectées.
À propos de la comparaison faite par Jean-Luc Mélenchon du mouvement des "Gilets jaunes" avec la Révolution dite française, Éric Hazan explique que :
« Le schéma de la Révolution française c'est plein de choses très différentes les unes des autres puisque entre la prise de la Bastille, le procès du roi, la guerre, je ne sais pas s'il n'est pas un peu artificiel d'essayer à toute force de trouver des antécédents historiques avec ce qui se passe en ce moment. Il me semble que c'est sans précédent. Il me semble qu'un mouvement aussi massif, aussi national, aussi étendu dans le pays, pas parisien, cela c'est vraiment important : jusqu'à présent les "révolutions", c'était Paris. On n'entend pas parler de la "Révolution à Bourges", un peu Marseille, parce que c'était la "Marseillaise". C'est un peu artificiel de lui trouver des antécédents historiques. [...] On a la chance de vivre des moments historiques. Je ne pensais pas que je vivrai assez vieux pour voire cela. Et je suis ravi. »
La journaliste de RT explique qu'on a beaucoup dit que parmi les Gilets jaunes il y avait beaucoup de gens affiliés à l'extrême-droite » :
« Les médias et le gouvernement - c'est de bonne guerre, ils défendent leur camp, leur bifteck, explique Éric Hazan. Donc les "Gilets jaunes", ils les accusent de tout, et en particulier d'être noyautés par des fascistes. J'ai pas mal marché, promené, parlé, je n'en ai pas vu. Mais admettons que cela soit sans valeur parce que c'est un témoignage très partiel. Mais les médias et le gouvernement les accusent de tous les maux au fond. »
Le clivage gauche - droite qui prévaut en France depuis de nombreuses années n'était pas un obstacle à la révolution, demande la journaliste ?
« C'est de cette époque là (1789) que date le clivage droite-gauche. les montagnards étaient à gauche et les Girondins et les bourgeois étaient à droite du président (d'assemblée). Donc on disait la gauche, la droite, déjà.
Avec ce système-là, quand la droite était au pouvoir, on (les gens de gauche) disait toujours: "aux prochaines élections, on va les gagner et à ce moment-là on va voir ce qu'on va voir." Mais là on peut dire vraiment que l'épisode Hollande a été là-dessus une clarification formidable. On l'a vu, la gauche l'emporte largement, très largement, très majoritaire partout, et... politique de droite. Je pense que l'épisode Hollande, il est très important pour cela, d'avoir cassé l'idée que la gauche au pouvoir allait changer quoi que ce soit, pour les gens qui y croyait encore. Je pense que cela a été un moment important. Et ce que l'on vit en ce moment, c'est clairement consécutif à cela. Les gens, il ne faut plus leur bourrer le mou en leur disant "les prochaines élections on va les gagner." On ne peut plus dire cela. Donc, les gens, le peuple qui n'est pas content doit trouver d'autres manières d'exprimer son mécontentement que des échéances électorales.
D'une certaine manière, cela consacre, cela manifeste clairement que ce système-là (de démocratie représentative et de démocratie parlementaire) ne fonctionne plus. On a tendance à considérer que le système parlementaire a toujours existé et qu'il n'y a pas d'autres systèmes. En fait, ce n'est pas très ancien, cela des débuts de la IIIe république, de la fin du XIXe siècle, le XXe siècle et un début de XXIe siècle. Pas plus. Avant, en France, il n'y avait pas de régime parlementaire avant la Révolution française. L'Ancien Régime n'était pas du tout un régime parlementaire, il n'y avait pas d'élections, tout simplement [NdCR. Il y avait de nombreuses élections au niveau régional et local, rarement au niveau national avec les États généraux où les députés étaient désignés par poids dans les corps intermédiaires et non élus par tête - suffrage actuel -, et les députés aux États généraux avaient un mandat direct, alors que le mandat aujourd'hui est indirect depuis 1791 et le début de la démocratie dite "représentative". Lire : Le self-government ruralou la "démocratie" et des élections à la pluralité des voix dans chaque village (F. Funck-Brentano,La société d'Ancien Régime)] Donc je pense que ce qui se passe en ce moment, c'est la fin de la crédibilité du système parlementaire. Et c'est très bien. »
« Justement, demande la journaliste, les "Gilets jaunes" ont une défiance vis-à-vis de la "représentation" et de la "représentation politique", vous avez dit dans un autre média, que vous considérez que ce que nous vivons actuellement avec les "Gilets jaunes", "un évènement historique irréversible", qu'est-ce que vous vouliez dire par là ? »
« On ne reviendra pas à un système parlementaire paisible. [...] Oui, je pense que ce système vit ses derniers temps. Il vit sa fin, il vit son agonie. Je pense que les gens n'en veulent plus. Ils veulent avoir directement accès à la formation et à l'application des lois, à leur échelle. [...] Quand est-ce que vous avez influé en quoi que ce soit concernant l'évolution de votre quartier ? Jamais. »
« Avez-vous un souhait ? »
« Un souhait négatif d'abord. Je ne souhaite pas du tout qu'ils (les Gilets jaunes) se structurent. Je pense justement que ce côté désorganisé qu'on leur reproche - on leur reproche de ne pas avoir de leaders -, mais c'est tant mieux qu'ils ne soient pas organisés, qu'ils n'aient pas de leaders. Les partis organisés avec des leaders, on connaît, on a payé ! Là, c'est quelque chose de neuf, de sans précédent. Et mon souhait c'est que cela évolue dans ce sens, dans le sens non pas d'une fragmentation, parce qu'ils sont très conscients - je ne veux pas me faire le porte-parole des Gilets jaunes - de faire partie d'un ensemble. Cet ensemble ne doit pas se désagréger, s'émietter, mais il ne doit pas non plus qu'ils se structure, qu'il cherche à reproduire une formule - on dit qu'ils vont participer aux élections européennes, j'espère que non -. Mon souhait, c'est qu'ils évoluent dans le sens de l'autonomie, de l'indépendance d'esprit [importance du libre-arbitre. NdCR], et d'une action à la fois fragmentée et cohérente. À terme, on aura un système où l'idée d'une "gouvernance", comme vous dites, sera une idée obsolète, une idée caduque. Et où la société - je n'aime pas tellement ce mot -, où le peuple, s'organisera en un grand nombre de communes à la fois autonomes et connectées. »
Note du blog Christ-Roi. Comme on l'a vu sur ce blog, il est erroné de dire que les Gilets jaunes sont apolitiques , ils sont apartisans, mais ils sont éminemment politiques. Beaucoup sont royalistes, parce que dans un sens bien compris, la monarchie héréditaire, est le système où le roi gouverne par la grâce de Dieu sans chercher à diriger, sans chercher à être un leader ou un chef, un guide... (il a déjà le pouvoir). Ce système reste le meilleur des gouvernements (Cf. Le roi libérateur). Les Gilets jaunes tiennent leur vie d'une manière autonome, ils sont un contre-pouvoir qui vit par lui-même, en dehors de l'Exécutif, qui ne leur donne pas la vie ni l'action... Ne parlons pas du "législatif" puisque les Gilets jaunes savent, à présent, que la loi leur appartient, en dehors de tout représentant et autres leaders ou guides. Aux Français à trouver, à présent, la meilleure façon d'allier autonomie et efficacité politique.
Les Gilets jaunes doivent toujours se rappeler "rien par force, tout par amour" (St François de Sales). Les Gilets jaunes sont un mouvement pacifique dès le départ, et si révolution il doit y avoir cela devra être une révolution de l'amour, amour de nos aînés, amour de nos enfants (leur avenir), amour de nos pays (la patrie), amour de la planète (production et consommation locale). Et le problème est que les Gilets jaunes sont infiltrés de gauchistes et syndicalistes violents à la solde du capital qui au final ne font que réformer le système qui reste au service du capital (1848, 1871, 1968), jamais en profondeur.
François de Sales priant la Vierge Noire de Paris où il sera délivré de ses angoisses (vitrail de la chapelle des sœurs de Saint-Thomas-de-Villeneuve, Neuilly-sur-Seine)
Alors que se développe de semaine en semaine sur toute l’étendue du territoire national, le mouvement de protestation et de contestation des « Gilets Jaunes », je tiens à exprimer ma solidarité et ma profonde compassion pour ceux qui souffrent, dénués de ressources, écrasés de charges, humiliés et privés d’Espérance, et qui n’ont d’autre moyen d’expression que de se lever comme un seul homme pour manifester leur déception, leur angoisse et leur colère. Ces Français, c’est la majorité silencieuse qui se tait depuis des décennies et dont certains avaient oublié l’existence. Aujourd’hui c’est le peuple de France qui se dresse pour défendre son mode de vie et sa dignité.
Des Gilets oranges pour assurer la sécurité des cortèges. Et on va chanter, on va danser, on va s'amuser.
Rappelons que dès la première manifestation pacifique du 17 novembre, la police (chargée pourtant d'assurer le maintien de l'ordre) a envoyé sans raison des gaz et des grenades lacrymogènes dès le début de la manifestation pacifique, à 14 heures sur les Champs-Élysées. Ce faisant l'État a empêché le bon déroulement normal et sécurisé de la manifestation en attisant la violence. L'État doit être tenu seul responsable des évènements qui se sont dégradés par la suite du fait de violation du droit de manifester. Des retraités, des personnes âgées ont été battues, jetées à terre, gazées par les forces de l'"ordre". Des Gilets jaunes ont répondu lors des manifestations suivantes par des actes de casses et de violence sur les forces de l'ordre. Dans ces conditions d'échec complet de la sécurité et de la protection des citoyens, il est logique que le peuple s'organise et se protège lui-même. Vive les Gilets oranges. Dieu bénisse les Gilets oranges. +
Dans un pays où le système politique est illégitime (coup d’état jacobin), il est a priori bien évidemment difficile de porter crédit à un soulèvement populaire dont le but n’est pas, en essayant de renverser la république elle-même, de s’en prendre aux vraies racines du mal qui pourtant écrase la France depuis 220 ans, mais de solliciter une baisse des prix du carburant.
Pour autant, et bien que les sujets de mécontentements par leur dérision même (« dérision » par rapport aux vrais enjeux historiques et non pas bien sûr par rapport à la souffrance des travailleurs qui perdent leur pouvoir d’achat) sont au fond une aubaine pour le pouvoir, force est de constater que la colère montante du peuple dépasse ce qui avait été initialement prévu par le gouvernement. Plusieurs signes, en effet , tendent à aller dans ce sens; notamment la violence de la police contre des manifestants qui ne sont pourtant souvent que de simples retraité(é)s ou travailleurs en souffrance et certainement pas des « casseurs » (chose qui nous rappelle d’ailleurs le comportement scélérat des CRS de François Hollande qui avaient tapé sur des femmes en compagnie d’enfants en bas âge à l’occasion de la manif « pour tous »). C’est justement cette violence policière qui, en creux, indique un malaise, voire un début de peur du côté gouvernemental. C’est que nos apparatchiks maçonniques n’avaient pas prévu que ce mécontentement pourtant organisé au début par eux-mêmes, prenne une telle ampleur et les dépasse.
De cette révolte des gilets jaunes oscillant entre le tragique et le comique, une évidence s’impose : si les Français (je parle ici des Français du pays réel et non pas des manifestants professionnels des syndicats et des réseaux du politiquement-correct) sont capables de sortir dans la rue malgré les risques et les honteuses violences policières, pour des sujets qui historiquement parlant sont sans importance (le prix du pain, des loyers et du carburant- thèmes récurrents dans toutes les sociétés et au-delà des présidents du moment), ils en seront d’autant plus aptes le jour où ils prendront conscience des vrais enjeux civilisationnels à long terme (entre autre leur propre génocide culturel et la négation du réel qu’on leur impose) mais aussi quand ils prendront conscience de l’illégitimité « essentielle et de naissance » de la république.
Sans le vouloir et sans le savoir, en se faisant au début manipuler par l’appareil médiatico-maçonnique dans des « indignations placebos » (dont le but pour le pouvoir est de désamorcer la colère du peuple sans prendre de risque), les gilets jaunes ont créé une petite brèche dans laquelle les forces de la France éternelle pourront peut-être s’infiltrer. Certes, « à toute chose malheur est bon ».
Il s’agit maintenant pour les forces de la vie (c'est-à-dire surtout les catholiques pratiquants et les milieux royalistes mais aussi bien sûr toute personne de bonne volonté) de faire ce travail de ré-information en insistant notamment sur le véritable acte de naissance de la république, en insistant sur son illégitimité intrinsèque ; cette illégitimité que dans leur immense majorité les Français ignorent. Ce travail, au moins depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, n’a pas été fait. J’ai la conviction que la clef de voûte de la reconquête du pouvoir est la prise de conscience par le grand nombre de l’illégitimité absolue de la république. Cette prise de conscience est le passage obligé qui permettra aux Français de renverser la dictature « républicano-maçonnique » sans sentiment de culpabilité et sans avoir l’impression d’être des « hors la lois ». Le courage et l’enthousiasme des Français pour revenir à l’Ancien Régime seront proportionnels à leur degré de perception de l’illégitimité républicaine. Cela est essentiel à comprendre.
Dans cet esprit, il importe aussi que notre Roi Louis XX franchisse le pas et affirme sa volonté non négociable, et pour sauver la France (ce qui est son rôle), de reprendre le pouvoir qu’une minorité de francs-maçons lui a dérobé dans la terreur et le sang des martyrs vendéens et des catholiques du Royaume de France. Si la monarchie catholique française veut retrouver la place qui n’aurait jamais dû cessée d’être la sienne, elle ne pourra pas faire l’économie de ce débat. Le moment n’est pas à l’apaisement…En outre, il serait maintenant opportun que notre roi Louis XX rentre en France.
PHOTO: son altesse Louis XX, roi de France. La ténacité de la révolte des gilets jaunes, et malgré leurs fausses priorités, prouve néanmoins, en creux (et c’est une bonne nouvelle) que le pays est peut-être mûr pour comprendre enfin que la République Française est en réalité une arnaque illégitime et imposée dans la terreur du génocide vendéen par une minorité de francs-maçons.
Tout le monde peut constater que la République est vendue au capitalisme mondialiste et que ses mercenaires achèvent de dépecer la France : perte de la souveraineté, destruction des frontières, de la culture, du service public, braderie des outils de production, remplacement des peuples autochtones par des populations déracinées…
Seule la Monarchie qui a construit notre pays au fil des siècles peut le défendre naturellement. Même un Voltaire le reconnaît :
Un roi absolu […] ne peut vouloir que la grandeur et la prospérité de son État, parce qu’elle est la sienne propre, parce que tout père de famille veut le bien de sa maison. Il peut se tromper sur le choix des moyens, mais il n’est pas dans la nature qu’il veuille le mal de son royaume. (VOLTAIRE, Siècle de Louis XIV)
En France, le Roi n’est pas désigné de choix humain mais par la loi. Actuellement, celui que les Lois Fondamentales du Royaume désignent est Louis de Bourbon (Louis XX)
Cependant la légitimité n’est pas réductible à la seule désignation du roi : elle implique des lois positives conformes à la loi naturelle, et le droit naturel pour tout homme de vivre selon cette loi. Si la loi naturelle est reconnue d’origine divine alors on parle de droit divin. En France, le roi reconnaît institutionnellement la souveraineté et l’exemple de Jésus-Christ lors du Sacre.
L’Union des Cercles Légitimistes de France (UCLF) a pour vocation de faire connaître et aimer la Monarchie traditionnelle grâce à des cercles répartis dans toutes les provinces, et grâce à ses médias et manifestations. Peuvent y adhérer tous ceux qui reconnaissent au moins la loi naturelle.
Alors n’hésitez pas à prendre contact avec nous et à rejoindre notre combat pour la restauration du Royaume de France !
Ajoutons pour ce qui est de l’essence de la monarchie absolue, elle se définit par quatre dimensions :
a) un monarque qui détient en son royaume une autorité absolue, c’est-à-dire souveraine, en ce sens qu’aucun centre de pouvoir (qu’il soit à l’intérieur ou à l’extérieur du royaume) n’a la capacité et surtout la légitimité d’imposer au roi des bornes à l’exercice de son autorité;
b) le caractère absolu de l’autorité royale ne trouve son fondement ni dans le caractère ou le charisme exceptionnels des personnalités royales qui se sont succédées – ce serait le modèle des théocraties bibliques [ou des monarchies électives]
- ni dans un contrat établi entre le roi et ses sujets établissant une délégation d’autorité sous réserve du respect des libertés – ce serait le modèle de la monarchie constitutionnelle - ni dans une soumission volontaire des sujets se déchargeant de toute responsabilité politique sur un roi auquel ils délivreraient une sorte de chèque en blanc - comme dans le cas des régimes d’exception. L’autorité royale trouve son fondement en Dieu, principe de toute autorité et dans l’action de la Providence divine intervenant au niveau des causes secondes ;
c) l’exercice de cette autorité absolue, ou souveraine, est finalisé par ce qui constitue l’essence de la fonction royale : rendre la justice et assurer le bien commun de tous les sujets ; mais la justice et le bien commun sont eux-mêmes des fins relatives ordonnées à une fin plus haute : la Gloire de Dieu et le Salut des hommes, de sorte que conjointement avec l’Église, mais dans la sphère temporelle qui est la sienne, la monarchie se reconnaît la mission d’oeuvrer pour inciter les hommes à être vertueux en promulguant de bonnes lois ;
d) dans son déploiement, cette autorité royale est ordonnée par le nécessaire respect de la Loi divine, de la loi naturelle, des lois fondamentales du royaume, des bonnes coutumes, et enfin par les lois civiles existant à un moment donné - ce qui n’empêche pas le roi de changer les lois civiles si les circonstances lui paraissent l’exiger, encore ne le faisait-il qu’avec prudence contrairement au « zapping » législatif permanent que nous connaissons aujourd’hui.
Aucune de ces quatre dimensions n’a été substantiellement modifiée depuis le début de la monarchie franque jusqu’à la fin du XVIIIème siècle. [1]
« Absolutus, venant du verbe absolvere (délier), les Français du XVIIe siècle savent aussi que monarchia absoluta signifie monarchie sans liens, et non sans limites. » (François Bluche, Louis XIV, Fayard, Paris 2002, p. 186.) Le Roi était indépendant des barons, et notamment des barons de la finance ! Raison pour laquelle la bourgeoisie a fait la Révolution dite française afin de donner le pouvoir aux banques, sous couvert de le donner au peuple.
Ce ne sont donc pas les qualités personnelles du roi qui font le roi comme dans la monarchie élective disparue lors de la succession de Philippe II en 1223 [2], c'est la qualité des institutions (monarchie héréditaire ou "administrative" sous Louis XIV. Cf François Bluche, Louis XIV.) Des institutions de qualité élèvent les personnes vers des objectifs spirituels (le Royaume de Dieu, l'amour du prochain, la gratuité des services rendus). C'est parce que les gens donnaient gratuitement que la bourgeoisie a fait la Révolution dite française, afin que la gratuité disparaisse et qu'apparaisse à la place la loi du marché. On en voit aujourd'hui chaque jour les tristes résultats.
Pour démontrer la supériorité de l'hérédité sur l'élection, Bernard Faÿ a pu mettre en avant la doctrine classique de l'origine du pouvoir : « La monarchie est héréditaire, ce qui est la meilleure transmission puisqu'elle vient de Dieu, alors que tous les autres systèmes ne reposent que sur la sagesse humaine. (N'est-il pas curieux de voir que, pour des raisons analogues, les Athéniens démocrates, tiraient leurs fonctionnaires au sort ?) » [3]
Tyrannique, la monarchie ?
Combien de militaires, gendarmes et policiers sont mobilisés pour un déplacement présidentiel de 24 heures ? Charles VII est le premier roi à s’entourer d’une troupe d’élite : les gardes écossaises. À la fin du XVIème siècle, ils sont 7.000 à assurer la protection de l’Hôtel du Roi et du monarque dans ses déplacements par des routes souvent encore insécures. La courbe de ces effectifs atteint son maximum vers 1690 : ils sont alors environ 10.000. Ce sont des troupes d’apparat autant que des gardes du corps, mais aussi des troupes de combat qui se mêlent à la bataille en temps de guerre. Vient le règne de Louis XVI et les meilleures troupes, celles spécialement attachées à la personne du roi, sont dissoutes en 1775 sous prétexte de faire quelques économies. Mesure suicidaire, voilà le « tyran sanguinaire » dénoncé par les « patriotes » qui se met à la merci d’une émeute de mégères comme on le verra en octobre 1789 ! [1] Et à la merci d'émeutiers soudoyés par les Jacobins lors du coup d'État du 10 août 1792, des « manifestants [...] préparés politiquement et militairement, car l'insurrection n'est pas spontanée » [4]
« Pour les juristes comme pour les Français instruits, le pouvoir royal, s'il est absolu, est également circonscrit. Le monarque doit respecter les maximes fondamentales dites encore lois du royaume. La plus importante est la loi de succession, familièrement désignée sous le nom de "loi salique". [...] [O]euvre du temps et forgée par les grands évènements de notre histoire, garante de la continuité et de l'unité du royaume, cette montre clairement que l'État passe avant le Roi. On peut dire qu'elle tient lieu à la France de constitution coutumière. La deuxième loi fondamentale affirme le caractère inaliénable du Domaine. Elle s'appuie sur un grand principe : le souverain n'est qu'usufruitier, et non propriétaire. [....] De ces grands traits de notre droit public, résulte l'idée que la monarchie est plus absolue que le monarque. » [5]
[2] En 1223, le fils de Philippe II Auguste, Louis VIII le Lion, lui succéda naturellement sans que personne ne demanda qu'une élection eût lieu : les Capétiens étaient devenus rois héréditaires, l'hérédité l'emportait sur l'élection au moment où les empereurs d'Allemagne tombaient les uns après les autres.
[3] Bernard Faÿ, Louis XVI ou la fin d'un monde, 1955, réed. La Table ronde, Paris 1981, p. 35.
[4] Lucien Jaume, Le Discours jacobin et la démocratie, Fayard, Saint-Amand-Montrond 1989, note 65, p. 84.
[5) François Bluche, Louis XIV, Fayard, Paris 2002, p .187
Jacques Chirac avait résumé l'impasse de la république dans cette formule créonienne : "Non à une loi morale qui primerait la loi civile." (Jacques Chirac, Journal du Dimanche, avril 1995.) Cette absolutisation de la volonté générale est une forme de la tyrannie.
Il va de soi que si la loi civile viole les droits des citoyens à la vie et à la sécurité, et la loi naturelle, cette loi civile ne vaut rien. Et le droit à la vie et à la sécurité, la loi naturelle, c'est le Décalogue.
En comparaison, "mon principe est tout, ma personne n'est rien", a pu dire Henri V, Comte de Chambord. Ce qui signifie que dans la tradition monarchiste française, ce qui fait la royauté ce n'est pas la qualité d'un prince, ni ses valeurs (même si celles-ci sont importantes), c'est la qualité morale des institutions. Et c'est ce qui fait que le régime républicain amoral qui ne reconnaît d'autre souveraineté que celle de la nation, ne pourra jamais égaler le degré de civilisation atteint par la France au XVIIIe siècle, et que la royauté traditionnelle chrétienne française, dont le Christ est le Roi, lui sera toujours supérieure.
Le nouveau Forum royaliste de l'Union des cercles légitimistes de France est en ligne ici.
Merci à Marc M.
Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain ; * si le Seigneur ne garde la ville, c'est en vain que veillent les gardes.
Saint Nicolas, dans Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011, p. 138.
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(Mise à jour permanente)
The magnificently restored interior of the Notre-Dame Cathedral. pic.twitter.com/aGrXcWWIFn — Architecture & Tradition (@archi_tradition) December 5, 2024 Cf. https://x.com/archi_tradition/status/1864743880425349175
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Et si...
Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011, p. 65.
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