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14 septembre 2024 6 14 /09 /septembre /2024 00:00
Fête de l'Exaltation de la Sainte Croix, ou fête de la Croix glorieuse

Alors Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. »

Matthieu 16:24

La Fête de l'Exaltation de la Croix célébrée dans l'Église catholique romaine et dans l'Église orthodoxe remonte à la "dédicace de Constantinople", peu après la fondation de la ville par Constantin Ier.

 

La ville de Constantinople détenait une relique de la Vraie Croix qui avait été découverte à Jérusalem par Ste Hélène, la mère de l'empereur Constantin, lors de son pélerinage de 325 sur l'emplacement du Golgotha, le lieu où le Christ fut crucifié et mis au tombeau. L'habitude fut prise par la suite chaque année d'organiser une grande procession à travers la ville, avec ostension de la relique. 

Aujourd’hui encore, en Orient, on célèbre l’Exaltation de la Croix avec autant d’honneur que la fête de Pâques. Dans la mesure où "il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime" (Jn 15, 13), la Croix est devenue un signe glorieux, car elle révèle la passion de Dieu pour l’humanité et parce qu’elle est salut pour le monde. 

 

Le signe de croix est présent dans la prière, les sacrements, les célébrations tout au long de la vie chrétienne. Lorsque au début de toute prière individuelle ou communautaire, le chrétien fait le "signe de croix",  rassemblant trois doigts (pouce, index, majeur), et les appose sur son front et sur son coeur, puis sur ses épaules, de droite à gauche chez les orthodoxes, ou de gauche à droite chez les catholiques romains, il proclame sa foi en la Trinité (un Dieu en trois personnes) ; il dit sa confiance dans la croix de Jésus ; il rappelle la "signation" de son baptême qui l’a introduit dans le mystère pascal. Tout entier, corps et esprit, le chrétien est sous le signe de la miséricorde de Dieu manifestée en Jésus-Christ. (La Croix.com)

 

Elle figure la divine Trinité (un Dieu en trois personnes) qui s'exprime par le signe de croix, par lequel le chrétien rassemble trois doigts (pouce, index, majeur), symbole de l'indissociabilité de la Trinité, et les appose sur son front et sur son coeur, puis sur ses épaules, de droite à gauche chez les orthodoxes, ou de gauche à droite chez les catholiques romains.

 

Au IVe siècle, Saint Éphrem le Syriaque (306-373) écrit : "Gravons au-dessus de nos portes, sur le front, sur la bouche, sur la poitrine et sur toutes les autres parties de notre corps, le signe vivifiant de la croix ; revêtons-nous de cette impénétrable armure des chrétiens : car la croix est la victoire de la mort, l’espérance des fidèles, la lumière du monde, la clef du paradis, le glaive qui extermine les hérésies, le secours des âmes religieuses, le soutien de la foi, la défense, la garde et la gloire des catholiques. Porte toujours avec toi, Ô chrétien ! Cette arme de jour et de nuit, en tous lieux et à toutes les heures ; n’entreprends jamais rien sans faire le signe de la croix. Quand, tu dors, quand tu veilles, quand tu marches, quand tu travailles, quand tu manges, quand tu bois et que tu es sur mer, que tu traverses les rivières, prends cette armure de la sainte Croix : car, tant que tu en seras armé, les esprits malins s’éloigneront de toi et n’oseront en approcher." ( https://www.laviedessaints.com/invention-de-la-sainte-croix/ )

 

"A tous les pas que nous faisons, écrit Tertullien (160-220), en entrant, en sortant, quand nous nous habillons, quand nous nous levons, quand nous nous mettons à table, quand nous nous asseyons, quand on nous apporte de la lumière, quand nous nous couchons, et généralement dans toutes nos actions, nous faisons le signe de la croix sur le front."

 

"Dextra manu in nomine Christe quos crucis signo obsignandi sunt obsignamus. Nous faisons le signe de la croix de la main droite sur les catéchumènes, parce que la main droite est censée plus noble que la gauche, bien qu'elle n'en diffère que par sa position, et non par nature; ainsi, nous prions vers l'Orient, comme étant la partie la plus noble de la création. De qui l'Eglise a-t-elle reçu cette manière de prier ? De ceux-là même qui lui ont appris à prier : les Apôtres." (Quæst, 18, Saint Justin, martyr 165)

 

Saint Jean Chrysostome (344-407) écrit : "La croix est l’espérance des chrétiens, la résurrection des morts, le bâton des aveugles, l’appui des boiteux, la consolation des pauvres, le frein des riches, la con­fusion des orgueilleux, le tourment des méchants, le trophée contre l’enfer, l’instruction des jeunes, le gouvernail des pilotes, le port de ceux qui font naufrage et le mur des assiégés. Elle est la mère des orphelins, la défense des veuves, le conseil des justes, le repos des affligés, la garde des petits, la lumière de ceux qui habitent dans les ténèbres, la magnificence des rois, le secours de ceux qui sont dans l’indigence, la sagesse des simples, la liberté des esclaves et la philosophie des empereurs. La croix est la prédiction des Prophètes, la prédication des Apôtres, la gloire des Martyrs, l’abstinence des Religieux, la chasteté des Vierges et la joie des Prêtres. Elle est le fon­dement de l’Église, la destruction des idoles, le scandale des Juifs, la ruine des impies, la force des faibles, la médecine des malades, le pain de ceux qui ont faim, la fontaine de ceux qui sont altérés et le refuge de ceux qui sont dépouillés." ( http://har22201.blogspot.com/2012/05/invention-de-la-sainte-croix.html )

 

Cet exemple des chrétiens des premiers siècles de­vrait faire impression sur nos esprits, et nous devrions, à leur imitation, faire continuellement le signe sacré de la croix, puisque nous apprenons qu’il n’est point de remède plus prompt ni plus assuré contre les traverses et les tentations de la vie.

 

Plus tard, en 613 les Parthes Sassanides s’emparèrent de tout le Moyen-Orient (Syrie, Palestine, Egypte). En 614, ils avaient pris Jérusalem et emporté la relique de la Croix à Jérusalem. Maintes églises avaient flambé, parmi lesquelles, celle de la Résurrection, bâtie par Constantin. D'innombrables couvents avaient été détruits, les moines et les moniales dispersés. Trésors sacrés, étoffes rares, vases d'or et d'argent, tout avait été expédié vers les capitales iraniennes. La Sainte Croix enlevée du Saint-Sépulcre avait été envoyée en trophée à Ctésiphon. On parlait de 60.000 morts, 37000 chrétiens emmenés en esclavage, parmi lesquels le patriarche Zacharie. Les Perses n'avaient rien respecté hormis à Bethléem, la basilique de la Nativité, à cause disait-on, de la mosaïque de l'"Adoration des Mages", où ils avaient reconnu leurs costumes nationaux. Peu après, arrivèrent à Constantinople deux reliques que le préfet d'Egypte avait pu sauver, la Sainte Lance et l'Eponge de la Passion. En 619, Alexandrie tomba et l'Egypte fut abandonnée.

 

Alors que le patriarche Serge de Constantinople déclarait la guerre sainte contre les Perses, l'empereur romain d'Orient Heraclius, "le premier croisé" (Daniel-Rops), lança alors une formidable contre-offensive en 622, en Palestine, d'où il parvint à chasser les Parthes, ainsi que de toute l'Asie Mineure (Turquie actuelle), de l'Égypte et de la Syrie. 

"C'est bien à une croisade que nous assistons ici, écrit René Grousset, croisade s'il en fut jamais, puisque les armées chrétiennes s'ébranlent à la voix du chef de l'Église (de Constantinople NdCR.) et qu'elles ont pour objectif la délivrance du Saint Sépulcre et la reconquête de la Vraie Croix." "Non, dit le patriarche, tu n'as pas le droit d'accepter que la Sainte Croix du Christ soit à Ctésiphon un objet de risée !" Au même moment, l'empereur perse Chosroès II écrivait à Héraclius une lettre insultante : "Tu prétends mettre en Dieu ta confiance; alors pourquoi donc n'a-t-il pas sauvé de mes mains Césarée, Jérusalem et Alexandrie ? S'il me plaisait, ne détruirais-je point aussi bien Constantinople ? Quant à ton Christ, ne te laisse donc pas abuser par un vain espoir en lui : il n'a même pas été capable de se sauver lui-même des main des Juifs qui le crucifiaient !" (Daniel-Rops, Histoire de l'Eglise du Christ, tome III L'Eglise des temps barbares, Librairie Arthème Fayard, Editions Bernard Grasset, Paris 1965, p. 267, 269.) À l'été 622, pendant que la flotte byzantine gardait le détroit du Bosphore contre les Sassanides, Héraclius commença par fondre sur la Galatie et la Cappadoce (Asie Mineure); là à Issos, près de la bataille où le grand Alexandre livra la bataille, il passa l'été en manœuvres avant de battre le général perse Shahrbaraz à l'automne. Il rejeta les Perses sur l'Euphrate, franchit d'un bond l'Arménie, se lança en plein pays perse, prit Erevan, vengea le sac de Jérusalem en incendiant le temple mazdéen de Tabriz. En 627, il prit Tiflis, traversa l'Arménie, envahit l'Assyrie, écrasa la meilleure armée perse près d'Arbèles, au lieu même où Alexandre avait vaincu le Grand Roi. Épuisée, la Perse demanda grâce. Partout des villes sacrées des Mazdéens flambaient. Enfin, le 25 février 628, la nouvelle éclata : détrôné par son propre fils Kavadh, le dernier Grand Roi, Chosroès II, venait d'être exécuté dans la "maison des ténèbres". Son fils Kavadh II, mourra de la peste six mois plus tard et son petit-fils, Yazdgard III, après avoir perdu Cstésiphon et la Perse devant les Arabes, sera assassiné à l'automne 651 par un meunier qui voulait lui voler ses bijoux (Kia, Mehrdad,, The Persian empire : a historical encyclopedia, 2016). Son corps, jeté dans une rivière sera repêché par des paysans, identifié et inhumé par Élie, l'évêque chrétien nestorien de Merv.

Heraclius ramène la Vraie Croix à Jérusalem

Heraclius ramène la Vraie Croix à Jérusalem

En 629, Héraclius ramena la relique de la Vraie Croix à Jérusalem. Avant de quitter Constantinople, il vint à l'église les pieds chaussés de noir, en esprit de pénitence ; il se prosterna devant l'autel et pria Dieu de seconder son courage ; enfin il emporta avec lui une image miraculeuse du Sauveur, bien décidé à combattre avec elle jusqu'à la mort. Le Ciel aida sensiblement le vaillant empereur : son armée courut de victoire en victoire ; une des conditions du traité de paix fut la reddition de la Croix de Notre-Seigneur dans le même état où elle avait été prise en 614. Reçu à Constantinople par les acclamations du peuple, on alla au-devant d'Heraclius avec des rameaux d'oliviers et des flambeaux. La vraie Croix fut honorée, à cette occasion, d'un magnifique triomphe. (630)

 

Pour donner plus d'éclat à cette marche triomphale, Dieu permit que plusieurs miracles fussent opérés par la vertu de ce bois sacré. À la suite de ces événements fut instituée la fête de l'"Exaltation de la Sainte Croix", pour en perpétuer le souvenir.

 

Cependant, la même année 630, Mahomet conquit La Mecque dont les habitants adoptèrent la doctrine. En 638, menés par le calife Omar, son successeur, les musulmans s'emparaient pour la première fois de Jérusalem. La cité sainte ne sera récupérée pour la Chrétienté qu'en 1099 lors de la première Croisade. Les Francs s'établiront dans ces vieilles terres chrétiennes qui avaient été enlevées aux chrétiens par les invasions armées arabes au VIIe siècle. La ville de Jérusalem sera de nouveau prise par les musulmans conduits par Saladin en 1187. Elle reviendra sous contrôle chrétien suite aux tractations de l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen, mais le Lieu saint fut définitivement perdu en 1244 avec la prise de la ville par les musulmans Kharezmiens. Milieu XIIIe siècle, la cité sainte où le Christ fut crucifié et mis au tombeau devint définitivement musulmane et le resta jusqu'au XXe siècle, où les Juifs disputèrent aux musulmans la souveraineté sur la ville.

Entretemps, le bois de la Croix avait été partagé en trois grandes parts, elles-mêmes fractionnées, pour Jérusalem, Constantinople et Rome. Ce qui restait du morceau de Jérusalem fut caché pendant l'occupation musulmane et ne réapparut que lorsque la ville fut récupérée par les Croisés en 1099. Ceux-ci s'en servirent comme étendard, de sorte qu'il fut pris par Saladin à la bataille d'Hattin (1187) et ne fut rendu qu'après la prise de Damiette (1249) pour être partagé entre certains croisés dont Sigur de Norvège et Waldemar de Danemark.

 

Au VIIIe siècle, Saint Damascène (675-749) écrit : "La croix est notre bouclier, notre défense et notre trophée contre le prince des ténèbres. Elle est le signe dont nous sommes marqués, afin que l’ange exterminateur ne nous frappe point, et de crainte que nous ne tombions dans des filets où nous trouverions notre perte. Elle relève ceux qui sont tombés, elle soutient ceux qui sont debout, elle fortifie les faibles, elle gouverne les pasteurs ; elle est le guide de ceux qui commen­cent, et la perfection de ceux qui achèvent ; la santé de l’âme et le salut du corps, la destruction de tous les maux, la cause et l’origine de tous les biens, la mort du péché, l’arbre de la vie et la source de notre félicité."

En 1205, un crucifix (le crucifix de l'église Saint-Damien à quelques centaines de mètres d'Assise, sur le chemin de Spolète,) parla à S. François d'Assise et fut à l'origine de sa mission évangélisatrice. François, qui s'était arrêté pour prier devant le crucifix en bois peint dans la tradition byzantine, la tradition a conservé la prière que le jeune homme qui cherchait sa voie adressa à Dieu en s'agenouillant devant cette image :

 

"Ô Dieu haut et glorieux illumine les ténèbres de mon coeur. Donne-moi la foi droite, l'espérance certaine et la charité parfaite, le sens et la connaissance, Seigneur, pour que, moi, je fasse ton saint et véridique commandement. Amen.

 

Une voix l'interpella:

 

"François, va réparer ma maison, qui, tu le vois, se détruit tout entière." (Legenda major, de S. Bonaventure)

 

 

Sainte-Chapelle

Le 14 septembre 1241, le saint roi Louis IX alla solennellement au-devant des reliques de la Passion qu'il avait achetées à l'empereur de Constantinople : c'étaient un morceau de bois de la Vraie Croix, le fer de la lance, une partie de l'éponge, un morceau du roseau et un lambeau du manteau de pourpre. Elles furent déposées à la Sainte-Chapelle en 1248.

 

La Révolution de 1789 marque la disparition de la Sainte Relique. Le 25 avril 1794, la Vraie Croix était dépouillée des matières précieuses qui l’ornaient et sa trace se perd.

 

 

Au milieu des ruines de l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris du 15 avril 2019, le maître autel, la croix et la statue de la Vierge Marie ont été miraculeusement retrouvés intacts

Et du "trésor de Notre-Dame", la tunique du roi Saint-Louis, la Couronne d'épines du Christ, le clou de la crucifixion et un morceau de la vraie Croix, reliques de la Passion du Christ ont été sauvées, annonça lundi soir le recteur de la cathédrale, Mgr Patrick Chauvet. ( https://www.leparisien.fr/societe/incendie-a-notre-dame-que-reste-t-il-des-tresors-religieux-15-04-2019-8054091.php )

 

 

Alors Jésus dit à ses disciples: "Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il renonce à soi-même, qu'il prenne sa croix et me suive.

Mt 16,24 BBC 1923

Fête de l'Exaltation de la Sainte Croix, ou fête de la Croix glorieuse

C’est à cause de nous-mêmes que nous endurons ces souffrances, pour avoir péché contre notre propre Dieu.

IIe Livre des Martyrs d'Israël 7,18

Aujourd'hui, la fête de l'Exaltation de la Sainte Croix revêt des significations plus spirituelles.

 

Elle symbolise la présence de la Croix à l'intérieur des chrétiens. Porter sa croix est d'abord en effet une démarche intérieure. Par-dessus tout, la leçon de la fête de la Croix glorieuse pourrait se résumer dans les mots suivants sous la forme d’un appel lancé à chaque chrétien : donner sa vie par amour pour les autres.

 

Dieu a donné les lois à son peuple pour la vie, elles sont données par Dieu au peuple comme des lois qui sauvent la vie et maintenant ceux qui veulent obéir à la loi de Dieu doivent mourir à eux par amour pour les autres parce qu'ils veulent obéir à Dieu et se conformer à Jésus. Ainsi, ils ne sont pas des esclaves, mais des Fils du Roi, libérés du péché.

Sources : [1] [2], [3], [4]; [5] Daniel-Rops, Histoire de l'Eglise du Christ, tome III L'Eglise des temps barbares, Librairie Arthème Fayard, Editions Bernard Grasset, Paris 1965, p. 267, 269.

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commentaires

O
<br /> <br /> Invocation à la Sainte Croix<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Cette prière fut envoyée par le Pape à Charlemagne quand il partit avec son armée pour<br /> combattre les ennemis de St Michel en France.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Dieu Tout-Puissant qui avez souffert la mort sur l'arbre patibulaire pour tous nos péchés,<br /> <br /> <br /> Soyez avec moi,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Sainte Croix de Jésus-Christ, Ayez pitié de moi,<br /> <br /> <br /> Sainte Croix de Jésus-Christ, Soyez mon espoir,<br /> <br /> <br /> Sainte Croix de Jésus-Christ, Repoussez de moi toute arme.<br /> <br /> <br /> Sainte Croix de Jésus-Christ, Versez en moi tout bien,<br /> <br /> <br /> Sainte Croix de Jésus-Christ, Détournez de moi tout mal.<br /> <br /> <br /> Sainte Croix de Jésus-Christ, Faites que je parvienne au chemin du salut.<br /> <br /> <br /> Sainte Croix de Jésus-Christ, Repoussez de moi toute atteinte de mort.<br /> <br /> <br /> Sainte Croix de Jésus-Christ, Préservez moi des accidents corporels et temporels.<br /> <br /> <br /> Que j'adore la Sainte Croix de Jésus-Christ à jamais !<br /> <br /> <br /> Jésus de Nazareth crucifié, Ayez pitié de moi,<br /> <br /> <br /> Faites que l'Esprit malin et nuisible fuie de moi !<br /> <br /> <br /> Dans tous les siècles des siècles, Ainsi soit-il.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> En l'honneur du sang précieux de Notre Seigneur Jésus-Christ, en l'honneur de Son Incarnation, par où Il peut nous conduire à la Vie<br /> éternelle,<br /> <br /> <br /> aussi vrai que Notre Seigneur Jésus Christ est né le jour de Noël et qu'Il a été crucifié le Vendredi Saint.<br /> <br /> <br /> <br /> Publié dans : Prières / Suppliques<br /> Voir le commentaire - Ecrivez / Réagissez par un commentaire<br /> <br /> <br /> Précédent :<br /> Saints de France Retour à l'accueil Suivant :<br /> L’Encyclique qui mit Hitler hors de...<br /> <br /> <br /> Commentaires<br /> <br /> <br /> cette priére est miraculeuse  elle as sauvée plusieur personnes dans ma vie dont mon enfant  je l ai écrite 400FOIS maintenant <br /> pour plusieur personnes, elle est arrivé chez moi quant mon fils etait dans le coma suite à une agréssion par arme blanche ou nous donné pas de chance pour sa survie  j ai eu confiance en<br /> dieu et il me la sauvé<br /> <br /> <br /> <br /> http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-5892089-6.html#anchorComment<br /> <br /> <br /> ---------------<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> RIEN ne peut nous etre refuse quand nous invoquons sincerement et incessament le SANG du CHRIST, la CROIX de Notre Seigneur, et SON SACRE COEUR<br /> et quand nous savons rendre LOUANGES et temoigner<br /> (n'oublions pas que nos Louanges doivent intervenir avant meme de voir nos Prieres exaucees !!)<br />
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B
<br />  Seigneur, sauve Ton peuple et bénis Ton héritage, : accorde à nos rois la victoire sur les barbares [les Perses, puis les Avars et les Slaves] et, par Ta Croix,<br /> sauvegarde notre ville [Contantinople] » (Cf. Mercenier).<br /> <br /> <br /> pour ceux qui passeraient pres de Bauge, un detour a faire :<br /> <br /> <br /> http://www.chateau-bauge.fr/p38,ville-de-bauge-en-anjou<br />
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T
<br /> ( suite ) Si me viennent aujourd’hui , en ce jour de l’Exaltation de la Sainte Croix, ces remarques c’est que me revient en<br /> mémoire un événement que je ne dois pas à notre Eglise à laquelle je suis revenue , je veux parler de ma découverte du Chant Grégorien .<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C’est par des historiens laiques, des écrivains que j’en ai découvert la splendeur : je pense à Filii ,Filiae<br />  , à Victimae Pascale Laudes et surtout, aujourd’hui, à Vexilla Regis Prodeunt cette hymnne composée au VI siècle par Saint Venance Fortunat à<br /> l’occasion de la réception d’un morceau de la Vraie Croix adressée à Sainte Radegonde par l’Empereur Justin II .<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> De cette hymne à écouter sur  http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-5212836.html  Régine Pernoud nous<br /> dit que c’était l’hymne chantée par les premiers pèlerins des Croisades , la Croisade des pauvres et de Pierre l’Ermite ; un autre écrivain géant de ce siècle devenu mécréant mais sensible à<br /> ce que l’Eglise a apporté de beau: James Joyce;  dans le chapitre V de son livre « Portrait de l’artiste en jeune homme » où il nous parle<br /> d’esthétique il évoque Vexilla Regis pour nous dire « …. Saint Thomas était poète lui-meme. Il a écrit une hymne pour le Jeudi Saint. Cela commence par les mots : « Pange<br /> lingua gloriosi. On dit que c’est le chef-d’oeuvre de l’hymnaire . C’est un chant complexe et apaisant . Je l’aime beaucoup mais aucune hymne n’est comparable à ce funèbre et majestueux cantique<br /> processionnel , le Vexilla Regis de Venantius Fortunatus.<br /> <br /> <br /> Lynch se mit à chanter , doucement et solennellement , d’une voix basse et profonde :<br /> <br /> <br /> Impleta sunt quae concinit<br /> <br /> <br /> David fideli carmine<br /> <br /> <br /> Dicendo nationibus<br /> <br /> <br /> Regnavit a ligno Deus .<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Ça , c’est énorme ! dit-il d’un air heureux . Une musique énorme »<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Aujourd’hui voilà ce qu’a renoncé à nous transmettre notre Eglise C’est par des mécréants que nous en somme réduits à<br /> découvrir les beautés que renferme notre héritage catholique .<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Alors Ingomer soyez bon et affichez en ce jour Vexilla Regis Prodeunt (Les Etendards du Roi s’Avancent) sur votre site<br /> .<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci  <br />
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T
<br /> Cher Ingomer<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Longtemps je me suis éloigné de notre héritage Catholique pour épouser toutes les dérives de « nos valeurs chrétiennes<br /> devenus folles » -comme le dit Chesterton- entre les mains de laiques et des politiques .<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mon retour à la foi de mon enfance ne s’est pas fait sans une stupéfaction douloureuse devant le constat que mon Eglise<br /> elle –meme a laissé faire cette dérive quand, elle meme, n’y a pas participé .<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Au niveau le plus fondamental du « Notre Père » je découvrais que nous ne disions plus « ne nous laisse pas<br /> succomber à la tentation mais délivre nous du mal » mais que l’Eglise nous faisait dire « ne nous soumet pas à la tentation » comme si Dieu était le tentateur . Inutile de vous<br /> dire que, dans la prière, je n’ai jamais pu prononcer cette phrase blasphématoire et j’apprends hier  que cette récitation ignominieuse va enfin<br /> cesser . Et que nous dirons la phrase digne du Pater « Ne nous laisse pas entrer en tentation »<br /> <br /> <br /> (http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/revision-de-la-traduction-du-pater<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  . Mais ma question reste . Qui donc pendant ces décennies nous a fait<br /> prononcer ces phrases blasphématoires ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> A d’autres niveaux –<br /> <br /> <br /> -que ce soit celui de l’architecture des églises où l’on voit des pretres se rendre complices de la destruction de nos<br /> églises (voir Gesté).. et promouvoir une architecture plus lugubre que celle des bunker ou des salles de conférences (voir la Cathedrale d’Evry) , architecture qui nous donne envie de les fuir<br /> plus qu’à y entrer ;<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> -que ce soit au niveau de l’Art où l’on voit l’Eglise incapable de soutenir <br /> ce qu’ont fait nos Pères : promouvoir un Art parlant le langage simple et clair des hommes, langage  propre à nous transmettre le message des<br /> Evangiles et celui de nos Saints ; et j’ai vu, à mon retour en son sein , l’Eglise  s’adonner à la fumisterie , à l’abstraction , quand ce n’est<br /> à l’avilissement de ce que promeuvent nos instances culturelles laiques et que l’on nomme l’Art Contemporain ; (VOIR à ce sujet la présentation du livre d’Aude de Kerros sur<br /> polemia : http://www.polemia.com/sacre-art-contemporain-eveques-inspecteurs-et-commissaires-de-aude-de-kerros/<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> -que ce soit au niveau de la musique où l’on désespère devant la débilité langagière et musicales des chants que l’on<br /> entend à la messe et l’oubli des plus beaux chants grégoriens transmis par nos pères .<br /> <br />
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T
<br /> <br /> Autres reliques notables de la Vraie croix:<br /> <br /> <br /> Monastère de Xiropotamou, Mont Athos, (et autres monastères du Mont Athos),<br /> <br /> <br /> monastère de la Sainte croix à Poitiers (morceau offert à Sainte radegonde par l,empereur de Cple Justin II en 569, orné d'émaux byzantins. Cet évenement donna lieu à la rédaction du "Vexilla<br /> Regis" par venance Fortunat, ami de Ste radegonde),<br /> <br /> <br /> Hospice de la Girouardière à baugé, Anjou, pas loin du château du roi René, morceau rammené de Crète par Jean D'Alluye vers 1244, qui devint symbole de la Lorraine lorsque les ducs d'anjou<br /> devinrent aussi régnants en Lorraine vers 1431,<br /> <br /> <br /> L'église de Santa Croce à Rome, pas loin du Latran, où se trouvent aussi si mes souvenirs sont bons, un clou de la Crucifixion,<br /> <br /> <br /> basilique Saint Marc, à Venise (z'en connaissez une autre?) avec là aussi, si je me souviens bien un clou qui fut ramené de Cple lors de la IVième croisade de triste mémoire.<br /> <br /> <br /> Liste non exhaustive.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Vexilla Regis<br /> <br /> <br /> 1) Les étendards du Roi s’avancent, et la lumière de la Croix resplendit son mystère,<br /> <br /> <br /> À laquelle la vie à souffert de la mort et la mort a rendu la vie.<br /> <br /> <br /> 2) Achevé par la funeste pointe d’une lance il laisse<br /> <br /> <br />  Ruisseler l’eau et le sang afin de nous laver de notre crime.<br /> <br /> <br /> 3) Voici qu’est accompli ce que chantait David dans les psaumes de sa foi,<br /> <br /> <br /> Proclamant : « Sur les nations, c’est par le bois que règne Dieu. »<br /> <br /> <br /> 4) Arbre splendide et éblouissant orné de la pourpre royale,<br /> <br /> <br /> Tronc choisi qui fut jugé digne de toucher des membres si saints.<br /> <br /> <br /> 5) Arbre bienheureux dont les branches supportent pendu le salut de ce siècle :<br /> <br /> <br /> En échange de ce corps l’Enfer a été dépouillé.<br /> <br /> <br /> 6) Salut ô Croix, unique espérance dans les temps de ta Passion (dans la gloire de ton triomphe !)<br /> <br /> <br /> Offre-la grâce aux hommes pieux, et détruis les crimes des méchants.<br /> <br /> <br /> 7) C’est Toi, Trinité Suprême, source de notre salut, que loue tout esprit :<br /> <br /> <br /> Par le mystère de la Croix tu nous sauves et tu nous guéris.<br /> <br /> <br /> Amen.<br /> <br /> <br /> <br />
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