« Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, [...] qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile. » (Testament de Louis XVI)
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The Charity of St. Elizabeth of Hungary, 1895, Collection of Fred and Sherry Ross.
Baptisée du nom de la mère de Jean-Baptiste, Élisabeth est la fille du roi de Hongrie. Elle naît en 1207.
Après une enfance tout angélique, elle fut fiancée au jeune prince Louis de Thuringe. Son mariage se révéla très heureux, les deux époux partageant le même idéal, celui de saint François d'Assise au service des pauvres. Dès lors Élisabeth donnait tout ce qu'elle avait à ces derniers.
Sa piété, son amour de Dieu la poussait au sacrifice.
Les deux jeunes époux, unis par la foi encore plus que par la tendresse, eurent toujours Dieu comme lien de leur affection.
Louis était un prince éminent par ses vertus et sa sagesse.
La dévotion d'Élisabeth n'était ni triste, ni exagérée ; on ne la voyait jamais qu'avec un visage doux et aimable.
Elle aimait à porter aux pauvres de l'argent et des provisions. Un jour qu'elle portait dans son manteau du pain, de la viande, des œufs et autres mets destinés aux malheureux, elle se trouva tout à coup en face de son mari : "Voyons ce que vous portez" dit-il ; et en même temps il ouvre le manteau ; mais il n'y avait plus que des roses blanches et rouges, bien qu'on ne fût pas à la saison des fleurs.C'est le miracle de sainte Élisabeth de Hongrie.
Quelle douleur pour Élisabeth, quand son mari partit pour la croisade !
Elle souffrit avec courage cette séparation qui devait être définitive.
Élisabeth restait veuve avec quatre enfants en 1227. Alors commença sa vie d'épreuves. Chassée du château, réduite à la pauvreté la plus entière, méprisée, elle sut se complaire en ses souffrances. Déjà sous l'emprise d'un prêtre cruel qui lui fut imposé comme directeur de conscience, elle entra au tiers-ordre franciscain.
Elle mourut à vingt-quatre ans.
On représente souvent Elisabeth portant sa couronne et un panier de provisions. La rose est son emblème.
Élisabeth de Hongrie est un des principaux personnages de l'opéra de Richard Wagner, Tannhäuser (Dresde 1845).
Le virus aristocratique et sacerdotal circule encore dans les veines de bien des hommes ; ce sont des contagieux qu'il faut séparer de la foule, de peur que [leur] mal ne devienne épidémique.
Il ne doit entrer dans sa composition (la République) que des éléments PURS... Dans ses premiers moments de fermentation elle a déjà vomi […] le clergé et la noblesse, il lui reste encore à se purger des égoïstes, des lâches, des traîtres et des fripons.
Les cadavres seront si nombreux que la Loire n’arrivera pas à les charrier.
Le typhus apparaîtra avec les pourrissements. La convention se félicitera de ce "torrent révolutionnaire."
Au cœur de l’un des épisodes les plus sombres de la Révolution française, les tristement célèbres "baptêmes républicains" orchestrés par Jean-Baptiste Carrier à Nantes demeurent une plaie ouverte dans l’Histoire de la France. En quelques mois, ces noyades de masse transforment la Loire, symbole de vie et de commerce, en un fleuve de mort et de désespoir. Souvent égarées de la mémoire collective, ces noyades apportait une alternative plus rapide que la guillotine …
Le principe est simple : les prisonniers sont ligotés, chargés sur des gabares, et précipités dans la Loire. Ces noyades méthodiques permettent d’exécuter des centaines d’hommes et de femmes sans procès, sans frais, et dans le plus grand secret.
Une « technique » inaugurée sur les prêtres réfractaires
La première noyade a lieu dans la nuit du 16 au 17 novembre 1793. Quatre-vingt-dix prêtres réfractaires, entassés sur un bateau nommé La Gloire, sont embarqués sous prétexte d’être transférés vers une nouvelle prison. Dépouillés de leurs biens et de leurs vêtements, ils sont enfermés à fond de cale, liés deux par deux. Quand le bateau commence à sombrer dans les eaux froides de la Loire, les cris d’horreur des victimes percent le silence de la nuit, avant de s’éteindre à jamais.
Cet épisode marque le début d’une pratique qui se poursuivra jusqu’en février 1794, faisant entre 1 800 et 4 800 victimes selon les estimations. Hommes, femmes, enfants – personne n’est épargné.
Cf. Pierre d’Herbais. https://mayenneaujourdhui.com/2024/11/16/16-novembre-1793-jean-baptiste-carrier-et-les-baptemes-republicains/
Le rite maya intègre des éléments culturels pré-chrétiens, danses rituelles (exécutées au moment de l'Offertoire, la prière des fidèles et l'action de grâce après la Communion), prières (des femmes peuvent être autorisées à encenser l'autel et les fidèles avec des instruments caractéristiques des cultures indigènes au lieu des habituels encensoirs, et la direction par des laïcs de certaines prières de la liturgie) et des gestes spécifiques autrefois associés aux cultes païens.
Le Vatican a approuvé le rite maya de la messe, qui comprendra des danses rituelles, des femmes prenant la place du prêtre pour encenser l'autel et la direction par des laïcs de certaines prières de la liturgie.
L'annonce a été faite par Mgr Felipe Arizmendi Esquivel, évêque émérite de San Cristobal de Las Casas au Mexique, l'un des principaux promoteurs de ce nouveau rite, qui a expliqué que ces innovations ont reçu l'approbation officielle du "Dicastère pour le Culte divin".
"Il s’agit de la liturgie de l’Église, et pas seulement de coutumes et d’habitudes qui sont considérées avec suspicion", a-t-il déclaré pour défendre le nouveau rite de la messe Novus Ordo . {Souligné dans l’original}
Arizmendi a tenu à souligner l'importance de cette évolution, car il s'agit seulement du deuxième rite de ce type à être approuvé depuis le Concile Vatican II, l'autre étant le rite zaïrois en Afrique.
Faisant écho au pape François sur le sujet, Arizmendi a estimé que ces rites « sont une forme d’incarnation de la foi dans des expressions très spécifiques à ces cultures. Nous ne les avons pas inventés, mais nous avons adopté ce qu’ils vivent et qui est conforme au rite romain ».
« S’il y a des déviations dans certaines coutumes autochtones, nous pouvons les aider à atteindre leur plénitude dans le Christ et dans son Église », a-t-il déclaré.
L'an dernier, Arizmendi avait déclaré que les évêques du pays avaient étendu la proposition à « tous les peuples autochtones du pays », et pas seulement à ceux du diocèse de San Cristóbal. Cependant, cette autorisation n'a pas été accordée officiellement à l'échelle nationale, même si, dans la pratique, il est très peu probable que le rite soit limité aux zones délimitées par le Vatican.
Le Dr Hickson a déjà noté qu'un rite maya était déjà pratiqué dans le diocèse de San Cristóbal, car il a été approuvé par la conférence des évêques mexicains. (Voir son article précédent ICI et ICI )
la théologie païenne sous-jacente demeure. La "danse rituelle" était décrite ainsi dans le projet de mars 2023 : "les pieds caressent le visage de la Terre Mère en effectuant des mouvements légers. Le visage de Dieu est salué en se déplaçant vers les quatre directions de l’univers."
Parallèlement, un autre rite païen est également à l’étude au Vatican. Le rite amazonien, ou rite amazonien, devrait débuter une période d’essai de trois ans plus tard cette année. Le rite amazonien est le produit du très controversé Synode des évêques sur l’Amazonie de 2019, ou Synode amazonien.
Parmi les nombreuses propositions soulevées par le Synode amazonien et son document final figurent l'ouverture de l'état clérical aux femmes et l'admission des hommes mariés au sacerdoce, dans le but de rendre l'Église plus attrayante pour les catholiques de la région.
Ce "rite amazonien" "exprimerait l’héritage liturgique, théologique, disciplinaire et spirituel de l’Amazonie", ce qui contribuerait à "l’œuvre d’évangélisation".
Pendant ce temps, le Dicastère pour le culte divin a été accusé de mettre en œuvre une "persécution" de la liturgie traditionnelle de l’Église dans l’ensemble de l’Église.
Le site Riposte Catholique réagit avec cet article :
La messe traditionnelle non, mais le “rite maya” oui
Le diocèse de San Cristóbal de las Casas avait été sanctionné sous le pontificat de Benoît XVI pour avoir introduit un nouveau diaconat permanent indigène marié dans lequel les épouses des diacres mariés étaient incluses dans le ministère.
En 2005, Rome a même ordonné à l’évêque de l’époque, Mgr Arizmendi, de mettre fin à ces ordinations. Cependant, très rapidement après l’élection du pape François, cette situation s’est complètement inversée et le pape encourage activement l'”inculturation” liturgique qui se poursuit dans le sud du Mexique.
Cf. La messe traditionnelle non, mais le “rite maya” oui
https://www.riposte-catholique.fr/archives/176695
Les observateurs craignent que ces concessions n'aboutissent à un relativisme liturgique – le poids du Sacrifice de la Messe semblant être diminué, dans lequel la messe perdrait son identité universelle pour s'identifier aux cultures locales, qui à son tour déboucherait sur un relativisme théologique diluant le message de la foi universelle pour satisfaire des cultures locales dans un indifférentisme religieux et un syncrétisme.
On ne voit pas bien, à la lumière de la foi catholique, comment les catholiques peuvent assister à la messe en ayant le sentiment d’être en “harmonie avec la création”. L’auteur du projet est le père Felipe Jaled Ali Modad Aguilar, un prêtre jésuite, qui depuis le début de son pontificat en 2013 a pleinement soutenu ce processus d’inculturation dans le diocèse de San Cristobal de las Casas. Ce même prêtre jésuite était déjà impliqué dans la préparation du synode amazonien de 2019. Ce prêtre jésuite est membre du groupe des relations interreligieuses de la Compagnie de Jésus et, à ce titre, responsable des religions indigènes dans les Amériques. À ce titre, lorsque le pape François est venu à San Cristobal de las Casas en 2016, Aguilar a traduit l’homélie papale pendant la messe dans l’une des langues indigènes. Dans un billet de 2021 sur le Synode sur la synodalité, Aguilar parle de la spiritualité indigène en termes positifs : “En particulier, pour moi, les éléments qui ont attiré le plus d’attention dans le sens du discernement dans les traditions religieuses des peuples indigènes est l’importance qu’ils donnent à s’assurer que les décisions prises sont en harmonie avec la nature, avec la création. Dans de nombreux cas, il est nécessaire de consulter les ancêtres (les ancêtres décédés mais qui continuent à faire partie de la communauté) pour s’assurer que les décisions prises sont également en harmonie avec eux. L’harmonie résultant de la décision prise est un élément essentiel de tout processus de discernement”.
Une autre indication que la commission mexicaine pour ce nouveau rite maya pourrait être positivement encline à accepter la signification maya des symboles et des rituels qu’elle a l’intention d’inclure dans le rite de la Sainte Messe est le fait qu’un prêtre membre de la commission diocésaine préside une paroisse riche en cultes païens : le père Víctor Manuel Pérez Hernández de la paroisse de San Juan Chamula. San Juan Chamula est connue pour ses sacrifices d’animaux et autres pratiques cultuelles non catholiques ou païennes. Cette cérémonie, accompagnée d’une inclinaison de la tête, d’un contact avec la terre et de chants doux, est destinée à entrer en contact non seulement avec Dieu, mais aussi avec les ancêtres et la terre nourricière, plaçant ainsi Dieu sur le même plan que ces autres entités.
Le projet propose que les prières communautaires dirigées par le “directeur” puissent être adressées aux quatre points cardinaux de la terre : “Lors d’occasions spéciales”, précise le projet, “cette prière peut être réorientée en invoquant Dieu à partir des quatre points cardinaux”. Invoquer Dieu à partir des quatre points cardinaux implique le polythéisme dans la tradition maya : les quatre directions de la terre – nord, ouest, sud, est – sont traditionnellement liées aux dieux.
La prière aux quatre directions de la terre est décrite par la commission diocésaine du nouveau rite d’une manière qui place Dieu au même niveau que les ancêtres.
Une sorte d'auto-célébration de la communauté émane du nouveau rite. Voici le document qui lie à nouveau les quatre directions à cette auto-célébration :
“Après l’appel à la prière, on allume le cierge rouge et on se dirige vers l’Est, on s’incline et un président adresse une prière à Dieu, en remerciant pour la lumière du soleil, qui est le commencement de la vie. Puis on allume le cierge noir et on se dirige vers l’Ouest, on fait une inclinaison et on adresse une prière à Dieu, en lui présentant l’obscurité de la vie, les problèmes, la nuit, avec l’espoir qu’Il ne donnera pas une nouvelle vie, après la nuit. Puis on allume la bougie blanche et tout le monde se dirige vers le nord, on fait une inclinaison et un directeur d’école adresse une prière à Dieu, en rappelant les ancêtres, l’histoire de la communauté, mais aussi les dangers de la glace et du froid qui menacent les gens. On allume ensuite la bougie jaune et tout le monde se dirige vers le sud, on s’incline et un chef d’établissement adresse une prière à Dieu, rendant grâce pour la fécondité de la terre, pour le don de la femme qui donne la vie. Ensuite, les bougies verte et bleue sont allumées au centre ; tout le monde se dirige vers ce point et un président dirige une prière à Dieu, pour acclamer Jésus-Christ, le cœur du ciel et le cœur de la terre, en qui la main humaine est unie à la main divine, au ciel et à la terre, et qui est le centre de notre vie chrétienne, le cœur de notre célébration eucharistique”.
Il convient de noter dans ce texte que les ancêtres sont “réellement présents spirituellement” dans cette danse rituelle, ce qui semble aller à l’encontre de la conception catholique.
Puis à nouveau le panthéisme confondant Dieu avec la Création : “Cette prière exprime également les quatre sens de la relation : la relation avec le Dieu trinitaire, la relation avec les autres personnes vivantes ou décédées (ce qui inclut les saints et tous les défunts qui nous ont précédés dans la foi), la relation avec moi etla relation avec notre sœur la Terre mère.
Néant, tous les dieux des nations ! Lui, le Seigneur, a fait les cieux : devant lui, splendeur et majesté, dans son sanctuaire, puissance et beauté.
Saint Paul avertit que "les sacrifices des païens sont offerts aux démons, et non à Dieu".
Je ne prétends pas que la viande offerte aux idoles ou que les idoles elles-mêmes représentent quoi que ce soit.
Mais je dis que les sacrifices des païens sont offerts aux démons, et non à Dieu, et je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons.
Vous ne pouvez pas boire à la coupe du Seigneur et en même temps à celle des démons ; vous ne pouvez pas prendre part à la table du Seigneur et en même temps à celle des démons.
L’obéissance n’est ni aveugle ni inconditionnelle, mais elle a des limites.
Là où il y a péché, mortel ou autre, nous avons non seulement le droit, mais le devoir de désobéir. Cela s’applique également dans les circonstances où l’on nous ordonne de faire quelque chose de nuisible à l’intégrité de la foi catholique ou au caractère sacré de la liturgie.
L’histoire a démontré qu’un évêque, une conférence épiscopale, un concile ou même un pape ont prononcé des erreurs dans leur magistère non infaillible. Que doivent faire les fidèles dans de telles circonstances ? Dans ses divers ouvrages, saint Thomas d’Aquin enseigne que, lorsque la foi est en danger, il est licite, voire approprié, de résister publiquement à une décision papale, comme l’a fait saint Paul à saint Pierre, le premier pape. En effet, "saint Paul, qui était soumis à saint Pierre, le réprimanda publiquement à cause d’un risque imminent de scandale en matière de foi. Et saint Augustin commentait : 'Même saint Pierre a donné l’exemple afin que ceux qui gouvernent, mais qui s’écartent parfois du droit chemin, ne refusent pas comme inconvenante une correction, même si elle vient de leurs sujets' (ad Galates 2, 14)" (Summa theologica, II-II, q. 33, a. 4, ad 2) .
La résistance de saint Paul se manifeste par une correction publique de saint Pierre, le premier pape.
Saint Thomas consacre une question entière à la correction fraternelle dans la Somme. La correction fraternelle peut aussi être adressée par les sujets à leurs supérieurs, et par les laïcs contre les prélats. "Mais comme un acte vertueux doit être modéré par les circonstances, il s'ensuit que lorsqu'un sujet corrige son supérieur, il doit le faire de manière convenable, non avec impudence et dureté, mais avec douceur et respect" (Somme théologique, II-II, q. 33, a. 4, ad 3) .
S'il y a un danger pour la foi, les sujets sont tenus de réprimander leurs prélats, y compris le pape, même publiquement : "C'est pourquoi, en raison du risque de scandale dans la foi, Paul, qui était en fait soumis à Pierre, le réprimanda publiquement" (ibidem).
—Mgr Athanase Schneider
Obedience is not blind or unconditional but has limits. Where there is sin, mortal or otherwise, we have not merely a right, but a duty to disobey. This also applies in circumstances where one is commanded to do something harmful to the integrity of the Catholic Faith or the… pic.twitter.com/PwZzvAKhPD
L'exclamation est attribuée au pape Urbain II comme un appel à la croisade en 1095 - mais du point de vue d'un historien allemand, ce n'est qu'une légende.
Bonn, 16 novembre 2024 (KAP/KNA) "Deus vult" ou "Dieu le veut" est une inscription tatouée qui orne le bras du futur secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth[Un protestantfilmé disant vouloir reconstruire le3e temple... Il soutient l'expansion territoriale d'Israël et, lors d'un discours en 2018 à l'hôtel King David de Jérusalem, il exprimeson souhait de voir un jour la reconstruction du temple de Salomon sur l'esplanade des Mosquées, où se trouve actuellement la mosquée al-Aqsa. Le problème serait alors qu'il ne veuille pas partir en Croisade en Terre sainte pour le christianisme mais pour le judaïsme. Ndlr.]
Cependant, du point de vue de l’historien allemand Georg Strack, il ne s’agit là que d’une légende. "Urbain II n’a jamais utilisé cette citation dans les textes que lui ou son bureau a écrits", a déclaré Strack à l’agence de presse catholique (kath.ch).
L'exclamation n'est citée que dans une seule chronique, celle de Robert le Moine, écrite une dizaine d'années après l'appel à la croisade lancé par le pape lors du synode de Clermont, en France, explique Strack. L'auteur savait par une autre chronique que les croisés du nord de la France utilisaient "Deus vult" comme cri de guerre ou symbole d'identification entre eux. "Robert a voulu présenter la croisade comme un projet divin et papal, c'est pourquoi il a affirmé qu'Urbain II avait entendu le cri de guerre 'Deus vult' à Clermont et l'avait approuvé."
Reçue seulement des siècles plus tard,
Du point de vue de l'historien, cela est peu plausible ; Même les contemporains médiévaux de Robert auraient accordé peu de confiance au chroniqueur. Ce n'est qu'au XVe siècle parmi les humanistes que la rhétorique du moine reçut à nouveau une attention favorable. "Ils ont trouvé la chronique de Robert plausible et c'est pourquoi le cri de guerre 'Deus vult' a été très fréquemment cité à partir de ce moment-là, et les autres rapports sur l'appel d'UrbaIn depuis Clermont ont été vite oubliés", a déclaré Strack.
L'exclamation n'a pas d'origine papale. Si elle est encore utilisée aujourd'hui, c'est, selon l'historien, par les cercles d'extrême droite pour jeter un pont vers les Croisades. Il y a un lien entre le fait qu’à l’époque comme aujourd’hui, elle était principalement dirigée contre les musulmans. "Contrairement à aujourd'hui, l'appel n'avait aucune connotation raciste car le concept de 'race' au sens moderne du terme n'existait pas. Il s'agissait de différences religieuses", souligne Strack.
Et la note guerrière ne convient que dans une mesure limitée. Le pape Urbain se souciait de réformer l'Église et de construire la paix. "C'est pourquoi il a également organisé une aide militaire aux chrétiens de l'Est, exposés aux attaques des Seldjoukides musulmans dans l'actuelle Turquie", explique l'historien. La soi-disant indulgence de croisade, c'est-à-dire la rémission papale de tous les péchés, n'aurait probablement été reçue que par ceux qui sont morts pendant la croisade, ce qui rappelle plutôt le modèle du martyre chrétien. "Cela ne me semble pas avoir grand-chose à voir avec les idées de suprématie blanche", déclare Strack.
Hegseth a également un tatouage sur la poitrine avec une grande croix entourée de quatre plus petites. Le symbole, également connu sous le nom de "Croix de Jérusalem", est à l’origine attribué aux croisés. Cette représentation se retrouve également aujourd'hui dans des contextes plus inoffensifs, comme sur le drapeau de la Géorgie.
Reine dotée d'un grand esprit de prière, de jeûne et de piété, qui a contribué à l'éveil de la foi de son peuple.
Sainte Marguerite, nièce de saint Étienne de Hongrie qui fonda le royaume de Hongrie, vint au monde en 1046 à Mecseknádasd en Hongrie, où son père Édouard, héritier du trône d'Edmond II d'Angleterre, vivait en exil après que le roi du Danemark, Knut le Grand, eut repris le royaume.
Les origines de sa mère Agata sont incertaines. Margherita était la deuxième née de trois enfants. Elle était encore une enfant lorsque, après la mort du roi Cnut, son père décida de retourner en Angleterre. Edward mourut peu de temps après. L'arrivée du Normand Guillaume le Conquérant pousse Agathe à se rendre en Écosse, à la cour de Malcolm III. Veuf et père d'un fils, Malcolm III était fasciné par la beauté et l'intelligence de Margaret. C'est ainsi que les deux se sont mariés. Le calendrier marquait l'année 1070 : Margaret avait environ 24 ans lorsqu'elle devint reine d'Écosse. De ce mariage naîtront six fils et deux filles. On raconte que le roi ne savait pas lire et avait un grand respect pour cette épouse très instruite : il embrassait les livres de prières qu'il la voyait lire avec dévotion. Dans l'intimité du château d'Édimbourg (où vivait le couple), Margaret se consacrait également à la broderie de vêtements sacrés. Charitable envers les pauvres, les orphelins, les malades, Marguerite les assistait personnellement et invitait Malcolm III à faire de même : c'était un couple qu'il faudrait peut-être retrouver dans cette succession de saints mariages dont l'hagiographie est pleine.
Elle montra bientôt de merveilleuses dispositions pour la vertu qui lui mérita dans la suite le nom de mère des orphelins et de trésorière des pauvres de Jésus-Christ.
Son premier apostolat s'exerça envers son mari, dont elle adoucit les mœurs par ses attentions délicates, par sa patience et sa douceur. Convertir un roi, c'est convertir un royaume : aussi l'Écosse entière se ressentit de la conversion de son roi : la cour, le clergé, le peuple furent bientôt transformés.
Marguerite, apôtre de son mari, fut aussi l'apôtre de sa famille. Dieu lui donna huit enfants, qui firent tous honneur à la vertu de leur pieuse mère et à la valeur de leur père. Dès le berceau elle leur inspirait l'amour de Dieu, le mépris des vanités terrestres et l'horreur du péché.
Sainte Marguerite, Lourdes (France)
"Nos seigneurs les pauvres"
L'amour des pauvres, qui avait brillé dans Marguerite enfant, ne fit que s'accroître dans le cœur de la reine. Pour les soulager, elle n'employait pas seulement ses richesses, elle se dépensait tout entière : "La main des pauvres, aimait-elle à dire, est la garantie des trésors royaux : c'est un coffre-fort que les voleurs les plus habiles ne sauraient forcer."
Aussi se fit-elle plus pauvre que les pauvres eux-mêmes qui lui tendaient la main ; car elle ne se privait pas seulement du superflu, mais du nécessaire, pour leur éviter des privations.
Quand elle sortait de son palais, elle était toujours environnée de pauvres, de veuves et d'orphelins, qui se pressaient sur ses pas. Avant de se mettre à table, elle servait toujours de ses mains neuf petites orphelines et vingt-quatre vieillards ; l'on vit même parfois entrer ensemble dans le palais jusqu'à trois cents pauvres.
Malcolm se faisait un plaisir de s'associer à sa sainte épouse pour servir les pauvres à genoux, par respect pour Notre-Seigneur, dont ils sont les membres souffrants.
Un lieu en particulier doit être retenu dans la biographie de cette sainte, outre le château d'Édimbourg : il s'agit de la grotte de Dunfermline, un lieu où la sainte avait l'habitude de prier en silence, sans être vue. Quiconque entre maintenant dans cette grotte ne peut s'empêcher d'être frappé par une statue qui représente la sainte reine en prière. Chaque année, depuis 1930, un pèlerinage dévotionnel a lieu à Dunfermline un dimanche de juin, désigné de temps à autre par les évêques écossais. Son biographe et confesseur, le prieur du monastère de Durham, Théodoric Turgot, parvient en quelques lignes à nous faire pénétrer dans l'âme de Marguerite : "Le Christ habitait réellement dans son cœur". Demeurer , un verbe "clé" pour comprendre la spiritualité de sainte Marguerite : le Seigneur qui entre dans son cœur et y trouve sa demeure.
En outre, Margherita a su transformer l'environnement de la cour, en l'élevant culturellement, en valorisant le culte religieux local, en l'alignant sur celui de l'Église de Rome dans des domaines tels que l'observance du Carême et de la Sainte Pâques.
Les portes du château d'Édimbourg étaient toujours ouvertes pour accueillir, aider et assister les pauvres. Le souverain leur fit également construire des hospices et des foyers. Mais il y a aussi un autre élément de ce précieux renouveau dont sainte Marguerite fut l'auteur : attentive aux abus cléricaux et liturgiques qui avaient lieu au XIe siècle, elle établit des contacts étroits avec l'abbaye cistercienne française de Cluny, si vouée au renouveau. de la vie chrétienne en Europe. Une réforme qui a permis la restauration de l'Église écossaise, redécouvrant "cette dignité du culte et ces valeurs spirituelles perdues à l'époque barbare". Cette réforme de la vie dans l'Église écossaise a été réalisée par Margaret grâce à son travail personnel et à celui de ses enfants à qui elle avait inculqué ses idéaux et qui devaient par la suite occuper le trône écossais pendant la plus grande partie du demi-siècle suivant." (AA VV . Bibliothèque Sanctorum , Città Nuova, Rome, 2013).
En 1093, Marguerite, déjà en mauvaise santé, tomba malade. Une autre histoire qui nous aide à comprendre l'âme de la sainte se déroule également à cette époque : son mari et son fils aîné meurent lors de la bataille d'Alnwick, alors que Guillaume le Roux envahit l'Écosse. Les deux hommes menèrent les troupes écossaises pour contrer l'avancée de l'ennemi. Marguerite, déjà éprouvée physiquement mais pas spirituellement, dit : "Dieu Tout-Puissant, je vous remercie de m'avoir envoyé une si grande affliction dans les derniers instants de ma vie. J'espère que, avec votre miséricorde, elle servira à me purifier de mes péchés", paroles relevées par son fidèle confesseur Turgot.
Le 16 novembre, Marguerite entra dans la gloire du Paradis. Sa mort jeta le deuil dans tout le royaume.
Le martyrologe romain se souvient d'elle en ces termes:
"Sainte Marguerite, qui, née en Hongrie et mariée à Malcolm III, roi d'Écosse, donna naissance à huit enfants et fit beaucoup pour le bien de son royaume et de l'Église, alliant la prière et le jeûne à la générosité envers les pauvres, offrant ainsi un brillant exemple d'excellente épouse, de mère et de reine". Marguerite, un nom qui porte déjà en lui-même toute la signification de l'existence de la sainte : un lemme dérivé du grec, μαργαρίτης (en latin, margarīta), qui signifie "perle". Sainte Marguerite était justement cela : une perle dans l'histoire de l'Écosse ; une perle de l'Église universelle.
Dominicain, docteur de l'Église, Saint patron des savants chrétien, Professeur de S. Thomas d'Aquin à Paris, au moment où l'Occident redécouvre Aristote, il en est un des plus grand commentateur et critique.
Albert le Grand naquit à Lauingen, dans la partie Souabe du diocèse d'Augsbourg (Bavière), d’un officier de la cour qui avait une haute charge dans l'administration de la cité.
Dès son enfance, Albert montra dans ses études une rare perspicacité ; le goût des sciences lui fit abandonner les traditions chevaleresques de sa famille et le conduisit à l'université de Padoue où il sut tempérer son ardeur pour l'étude par une vive piété.
Jusqu'alors, la philosophie chrétienne, depuis les Pères, avait été platonicienne. Avec Albert, monstre de la connaissance, génie encyclopédiste de son temps, maître en sciences naturelles autant qu'en philosophie, l'Eglise en Occident découvre les textes d'Aristote. Il affirme qu'on peut utiliser Aristote comme S. Augustin a utilisé Platon. Mais en même temps, il n'hésite pas à distinguer et à rejeter ce qui, en lui, est contraire à la doctrine chrétienne.
Albert a laissé une somme de théologie qui servit de modèle à la Somme théologique de son disciple, saint Thomas d'Aquin. Il était déjà surnommé "le Grand" de son vivant.
Après des études à Paris, en 1221, à l'âge de trente ans, encore incertain de son avenir, mais inspiré par la grâce, Albert alla se jeter aux pieds de la très Sainte Vierge, et crut entendre lacéleste Mère lui dire :
Dès lors, il n'hésita plus, et malgré les résistances de sa famille, il entra au noviciat des Dominicains. Tels furent bientôt ses progrès dans la science et la sainteté, qu'il dépassa ses maîtres eux-mêmes.
Muni du titre de docteur en théologie, il fut envoyé à Cologne, où sa réputation lui attira pendant longtemps de nombreux et illustres disciples. Mais un seul suffirait à sa gloire, c'est Thomas d'Aquin. Ce jeune religieux, déjà tout plongé dans les plus hautes études théologiques, était silencieux parmi les autres au point d'être appelé par ses condisciples : "le Bœuf muet de Sicile". Mais Albert les fit taire en disant : "Les mugissements de ce bœuf retentiront dans le monde entier."
De Cologne, Albert fut appelé en 1245 à l'Université de Paris, où il enseigna la philosophie. C'est là que son génie parut dans tout son éclat et qu'il composa un grand nombre de ses ouvrages. Dans le quartier latin la rue Maître-Albert porte encore son nom, nom qu'on retrouve aussi sur une plaque commémorant le couvent Saint Jacques, en l'Eglise Saint-Etienne-du-Mont.
Son autorité devient si énorme qu'une formule met fin à toutes les discussions : Magister lbertus dixit. Le "Docteur universel" a parlé tous se tairont.
Fidèle à l'augustinisme par bien des points, il s'élance cependant sur le terrain délicat des rapports de la science et de la foi, montre que la raison ne peut expliquer le mystère mais qu'elle aide à préparer les voies de Dieu.
Plus tard l'obéissance le ramène en Allemagne comme provincial de son Ordre ; il dit adieu, à sa cellule, à ses livres, à ses nombreux disciples, et voyage sans argent, toujours à pied, à travers un immense territoire pour visiter les nombreux monastères soumis à sa juridiction. Il était âgé de soixante-sept ans quand il dut se soumettre à l'ordre formel du pape et accepter, en des circonstances difficiles, le siège épiscopal de Ratisbonne (5 janvier 1260); là, son zèle infatigable ne fut récompensé que par de dures épreuves où se perfectionna sa vertu.
Rendu à la paix dans un couvent de son Ordre, il lui fallut bientôt, à l'âge de soixante-dix ans, reprendre ses courses apostoliques. Enfin il put rentrer définitivement dans la retraite pour se préparer à la mort. On s'étonne que, parmi tant de travaux, de voyages et d'œuvres de zèle, Albert ait pu trouver le temps d'écrire sur les sciences, la philosophie et la théologie des ouvrages qui ne forment pas moins de vingt et un volumes in-folio, et on peut se demander ce qui a le plus excellé en lui du savant, du saint ou de l'apôtre.
Il mourut âgé de quatre-vingt-sept ans, le 15 novembre 1280 ; son corps fut enterré à Cologne dans l'église des Dominicains.
Innocent VIII permit aux prêcheurs de Cologne et de Ratisbonne un office en l'honneur du bienheureux Albert, confesseur pontife (1484) ; après qu'il fut béatifié par Grégoire XV (15 septembre 1622), obtenaient cette faveur la ville de Lauingen en 1631, puis tous les couvents dominicains de l'Empire (1635), ceux des pays vénitiens (1664), ceux de l'Ordre entier (1670), l'archidiocèse de Cologne (1856) où la fête fut promue au rite double en 1870.
Il lui a fallu attendre jusqu'au 16 décembre 1931 les honneurs de la canonisation et l'extension de son culte à l'Église universelle. En proclamant sa sainteté, le pape Pie XI y ajouta le titre si glorieux et si bien mérité de docteur de l'Église.
Il sera déclaré patron des savants chrétiens et de tous ceux qui cultivent les sciences naturelles en 1941 par Pie XII, dans une lettre apostolique, à la demande des académiciens catholiques réunis à Trèves (16 décembre 1941) : "Si les règles ou directies que le grand évêque de Ratisbonne avait établies à propos de la nécessité de l’expérimentation, de l’observation pénétrante et de l’importance de l’induction pour arriver à la vérité dans l’étude des choses de la nature, avaient été, déjà en ce temps, bien comprises et appliquées, les admirables progrès scientifiques dont se glorifient les époques plus récentes et aussi la nôtre, auraient pu être des siècles auparavant découverts et réalisés pour le plus grand profit de l’humanité."
Sa fête a été fixée au 15 novembre, jour de sa mort.
Comme lui lisons, étudions, pensons!
Sources : 1; 2; 3; 4; 5; 6; DANIEL-ROPS, L'Histoire de l'Eglise du Christ, tome IV, sous la direction de Jean DUMONT, Editions Bernard Grasset 1962-1965, p. 292.
À l'occasion de la sortie de son livre "Homo chaoticus, Révolution dans la science", le Professeur Didier Raoult, était l'invité ce 14 novembre de l'émission "Face à l'Info" sur CNews. Il a répondu aux questions de Christine Kelly. Parmi ses déclarations, on trouve une critique frontale de la "théorie de l'évolution" de Charles Darwin :
''La théorie de l'évolution (de Darwin) est un rassemblement d'erreurs, totalement faux.
"Les fossiles qu'on a retrouvé ne sont pas nos ancêtres...
"Les dinosaures n'ont pas donné des lézards, tout cela ne résiste pas à la moindre analyse."
"Il n'y a aucune preuve de la sélection naturelle. Aucune.
"... Le darwinisme est à la base de tout le racisme britannique, spécifiquement anglais."
L'Ukraine pourrait développer une bombe nucléaire rudimentaire dans quelques mois si Donald Trump supprime l'aide militaire des États-Unis, révèle un document d'information préparé pour le ministère de la Défense du pays.
L'arme serait construite à partir de plutonium et utiliserait une technologie similaire à celle de la bombe nucléaire larguée sur Nagasaki en 1945.
Selon le Times, le document d'information préparé pour le ministère de la Défense indique : "Créer une simple bombe atomique, comme l'ont fait les États-Unis dans le cadre du projet Manhattan, ne serait pas une tâche difficile 80 ans plus tard."
"Le poids du plutonium des réacteurs dont dispose l'Ukraine peut être estimé à sept tonnes… Un arsenal d'armes nucléaires important nécessiterait beaucoup moins de matière", poursuit-il.
... Le dirigeant de 46 ans a présenté sa proposition explosive lors du sommet européen de Bruxelles : soit l'OTAN accepte rapidement l'Ukraine dans son alliance, soit elle redeviendra une puissance nucléaire, rapporte le journal allemand Bild.
Saint Sidoine, appelé aussi S. Saëns, serait né en Irlande ou en Ecosse au VIIe siècle. Pris par des pirates, il a été vendu comme esclave aux moines de l'abbaye de Jumièges ; ceux-ci avaient coutume d'acheter des esclaves pour pouvoir leur rendre immédiatement la liberté.Sidoine décida alors de rester à l'abbaye et de devenir moine sous la direction spirituelle de Philibert de Tournus.
Il voyagea de monastère en monastère, alla à Rome en compagnie de Ouen, et celui-ci, à leur retour, le nomma abbé d'un monastère fondé par Colomban de Luxeuil, près de Rouen, à Saint-Saëns.Ce monastère sera détruit au IXe siècle lors des invasions vikings, mais le saint, si bon et si entreprenant, laissera son nom à une localité : Saint-Saëns (76680).
Toute la Normandie et l’île de Noirmoutier doivent beaucoup à ce moine irlandais. Il géra, fonda, et fortifia spirituellement de nombreux monastères.
On dit qu'il fut recueilli et protégé par Saint Martin († 397), mais que Brice quitta le Monastère "pour vivre avec de beaux chevaux dans ses écuries et de jolies esclaves dans sa maison."
A la mort de saint Martin, il changea sa manière d'agir. Il lui succéda sur le siège épiscopal de Tours, donnant toute sa vie à l'Église durant quarante ans.
Calomnié, accusé d'avoir rendu mère une de ses Religieuses, il dut même aller se défendre devant le Pape.
Mais ses ouailles reconnurent l'innocence de sa vertu et le firent revenir pour qu'il soit à nouveau leur Évêque. Ils le Canonisèrent dès sa mort.
Un internaute nous signale que les lieux portant le nom de Saint-Brisson font référence à Saint Brice. (1)
Il est le patron des juges, fêté le 13 novembre. (2)
À Tours, vers 444, Saint Brice, Évêque. Disciple de Saint Martin, il succéda à son maître pendant quarante-sept ans, non sans subir de multiples travers et l’occupation de son siège par deux Évêques successifs.
Martyrologe romain
Sources: 1 Réflexions chrétiennes, 2 Wikipedia, 3 Nominis
Moine camaldule évangélisateur de la Pologne (conférence épiscopale polonaise - en polonais)
Près de Casimiria, sur la Warta en Pologne, l’an 1003, les saints martyrs Benoît, Jean, Matthieu et Isaac. Moines camaldules venus d’Italie en Pologne pour y répandre la foi chrétienne, ils furent abattus de nuit par des voleurs, ainsi que saint Christian, leur compagnon polonais, qui fut pendu sur la place de l’oratoire.
Martyrologe romain [1]
Cuisinier dans un monastère en Pologne au XIe siècle, Christian fut massacré, une nuit, avec quatre compagnons.
Le bruit courait que le duc Boleslas avait confié de l’argent au frère Benoît pour le porter au pape, afin de favoriser son accession à la royauté. Le religieux refusa. Un serviteur des moines, ne connaissant pas la fin de l’histoire, réunit quelques compères et ils pillèrent le couvent, tuant quatre frères. Christian, réveillé par le bruit, prit un bâton et tenta de s’opposer à eux. Ils l’assassinèrent et mirent à sac le monastère.
La légende dit que les assassins furent enchaînés sur sa tombe et que le saint pardonna : les chaînes tombèrent d'elles-mêmes. [2] [3]
Nos cinq assassinés furent déclarés patrons de la Pologne et célébrés encore aujourd’hui en outre en Bohême, en Moravie et chez les Camaldules.
Pensée spirituelle : "Amassez-vous des trésors dans le ciel, là où les mites et les vers ne rongent pas et où les voleurs ne perforent ni ne cambriolent." (Mt. 6;20)
Courte prière : "Demeure, Seigneur, dans notre maison et garde-nous de tout danger et de tout mal." (rituel romain)
Saint Martin de Tours (+397), Apôtre des Gaules, Saint Patron de la France
Né en 316, saint-Martin fut l'évêque de Tours de 371 à 397.Il est vénéré depuis 16 siècles dans nos régions. Fêté le 11 novembre (date de sa mise au tombeau). Près de 4.000 églises lui sont dédiées en France.
Les Mérovingiens avaient fait du saint leur protecteur.
En 1433, Charles VII, roi indissociable de l'épopée de sainte Jeanne d'Arc, rappelle la dévotion des prédécesseurs rois de France et exprime l'espoir que saint Martin aidera au « recouvrement du royaume et à ses autres affaires.»
Des privilèges de Louis XI font de saint Martin« le spécial tuteur de notre royaumequi a tant aidé nos prédécesseurs». En 1481, il accorde de nouvelles faveurs pour que ce saint contribue « à l'entreténement et préservation du royaume... à son accord, paix et union.»
Saint Martin de Tours est le disciple de S. Hilaire de Poitiers(310-367). Mais, à l'opposé de son maître, Martin ne s'imposa pas par un engagement théologique. Ses miracles et ses guérisons le firent connaître, et lui valurent l'adhésion puis l'amour de nombreux convertis, le respect et la fidélité de nombreux moines et prêtres. (Christine DELAPLACE, Jérôme FRANCE, Histoire des Gaules, VIe s. av. J.-C. - VI. ap. J.-C., 5e édition Armand Collin, Domont 2016, p. 241.)
"Clovis connut par Saint Rémi la puissance miraculeuse de saint Martin. C'est au tombeau de Saint Martin, à ce qu'il semble, que le roi des Francs manifesta publiquement l'intention de se convertir, en 498, lors d'une première guerre contre les Wisigoths. (W. D. STEINEN, Chlodwigs Ubergang zum Christentum, Mitt Öst. Instituts für Geschichtsforschung, Erg. Band 12, 1932-1933, p. 417-501.) Le Mérovingien obtint sa victoire décisive en 507 sous le signe de Saint Martin et de Saint Hilaire. Les deux grands évêques de la Gaule, liés durant leur vie par une amitié sincère, maîtres et précepteurs de l'épiscopat gallo-romain, devinrent les Patrons du royaume des Francs. Ensemble, il sont invoqués par les petits-fils de Clovis dans le traité de partage de 597, et par la reine Radegonde, dans son testament. (Eugen EWIG, Le culte de saint Martin à l'époque franque, Revue d'histoire de l'Église de France Année 1961, p 7.)
Les saints Martin, Hilaire, Rémi et Denis restent les saints patrons du royaume franc.
MARTIN (nom qui signifie voué à Mars, le dieu de la guerre), naquit d'un légionnaire des armées de l'empereur Galère, dans la petite ville de Sabaria, en Pannonie (Hongrie), vers 316.
À Pavie, où un changement de garnison amena son père, épris des splendeurs du culte chrétien, il se fit à dix ans, avec la permission paternelle, inscrire au nombre des catéchumènes.
Enrôlé dans l'armée romaine à quinze ans comme fils de vétéran, il fut bientôt officier, et se fit remarquer par sa bravoure et par sa charité envers les malheureux.
Un jour à Amiens en Picardie, où il tenait garnison, Martin rencontra un pauvre presque nu qui grelottait de froid. N'ayant rien à lui donner, fidèle à la charité du Christ, il détacha de ses épaules son manteau, le fendit en deux d'un coup de sabre, et en donna la moitié au mendiant.La nuit suivante, Jésus-Christ lui apparaissait couvert de son manteau. « C'est en 334, à Amiens, que la tradition place le partage de son manteau. » (Le Figaro Histoire, Les Racines chrétiennes de la France, octobre-novembre 2016, n° 28, p. 79.)
Après cette vision, Martin sollicita de l'évêque d'Amiens la grâce du baptême (352).
En 355, Martin quitte Amiens pour suivre Julianus Flavius Claudius, le gouverneur des Gaules, Julien, dit plus tard l'Apostat. « L'empereur a pris la tête de l'armée du Rhin et Martin est incorporé à sa garde rapprochée pour cogner les Alamans. Sulpice Sévère nous raconte que pendant la campagne d'Alsace, Martin se retrouve à Worms. À la veille d'une bataille décisive, Julien distribue lui-même de l'argent pour motiver ses troupes. C'est le donativum. "Martin dit à César : 'Jusqu'ici j'ai été à ton service : permets-moi d'être au service de Dieu.'" Julien prend très mal la chose. Il accuse Martin d'être une poule mouillée. Piqué au vif, Martin demande à l'empereur de pouvoir aller au front désarmé avec pour seule protection le signe de la croix. [...] Contre toute attente, une délégation des Alamans vient négocier la paix. » (Samuel PRUVOT, Nos Ancêtres les Saints, Petite histoire de la France missionnaire, Cerf, Paris 2017, p. 32).
Ayant obtenu sa mise à la retraite, il se rendit près d'Hilaire, évêque de Poitiers (356), « l'Athanase de l'Occident », qui le mit au nombre des acolytes.
« Il quitta l'armée au cours d'une expédition de Julien en Gaule en 356. » (Christine DELAPLACE, Jérôme FRANCE, Histoire des Gaules, VIe s. av. J.-C. - VI. ap. J.-C., ibid., p. 241.)
Martin rompit avec le milieu des armes et quitta la cour du César Julien, au moment où celui-ci se préparait à restaurer les cultes païens dans l'empire et, devenu Auguste (empereur) imposerait bientôt l'abjuration de leur foi aux soldats de la garde impériale. (Le Figaro Histoire, Les Racines chrétiennes de la France, octobre-novembre 2016, n° 28, p. 47.)
Pendant l'exil d'Hilaire, Martin alla à Pavie, où il convertit à Jésus-Christ sa mère et beaucoup d'autres personnes, et combattit l'arianisme (hérésie niant la sainte Trinité - c'est-à- dire la consubstantialité du Père et du Fils - et hérésie niant donc la divinité de Jésus-Christ).
Chassé de Milan par les ariens, il vécut quelque temps solitaire dans la Gallinaire, île du golfe de Gênes.
Dès qu'Hilaire fut rentré d'exil dans son diocèse, Martin revint et le rejoignit en Gaule, entreprenant désormais cette grande oeuvre de fondations monastiques qui constitue l'une des faces de son immense action (360). Par exemple, il fonde le monastère de Ligugé, où il ressuscite deux morts devant un nombreux public : un converti auquel il n'avait pas encore donné le baptême, et un grand propriétaire du voisinage, nommé Lupicinius. Ce miracle est rapporté par un témoin oculaire,Sulpice Sévère.
L'Abbaye Saint-Martin de Ligugé est un monastère de moines bénédictins situé dans la commune de Ligugé (département de la Vienne, France) fondé par l'ermite saint Martin en 361. Ce monastère est le plus ancien établissement monastique d’Occident encore en activité.
Le christianisme gaulois, de foi simple et vive, de moeurs strictes, est encore très proche des traditions des temps primitifs.
L'Église de Gaule, qui s'était fortement accrue au IIIe siècle, fait au cours du IVe siècle un véritable bond en avant. En 312, au moment de la paix constantinienne (édit de Milan, liberté de culte donnée aux chrétiens de l'Empire et fin des persécutions), elle compte trente évêchés; cinquante ans plus tard, soixante. (DANIEL-ROPS, Histoire de l'Eglise du Christ, tome II Les Apôtres et les Martyrs, Librairie Arthème Fayard, Paris 1965, p 410, 416)
Chaque cité dirigée par un évêque possède un clergé, une liturgie, l'administration des sacrements; mais les campagnes sont restées vouées aux cultes idolâtriques; au point que paganus, qui signifie paysan, a pris pour les chrétiens des villes le sens de païen.
L'évêque Martinva mériter son nom d'apôtre en ensemençant le catholicisme dans ce territoire entre le Rhin et les Pyrénées, qui fera l'objet de la conquête de Clovis : il le prépare au roi barbare qui va unifier la Gaule chrétienne sous son sceptre (au Ve s. Ndlr.) Ce lien entre la conquête des âmes et la conquête du sol sera perçu par Clovis, qui éprouvera une profonde ferveur pour saint Martin, et lui manifestera un culte public. Et cela dès sa conversion.
[U]ne chose est certaine: Clovis a voulu placer sa conversion sous le patronage de saint Martin de Tours. Et il ne s'est pas contenté de cette démarche solitaire un jour de ferveur exceptionnelle; il a renouvelé ces marques de dévotion et les a fait partager à son armée. » (Ivan GOBRY, Saint Martin, Perrin, Mesnil-sur-l'Estrée 1996, p. 9-11.)
En 372, l'évêque Hilaire meurt. La foule de Tours réclame Martin. Il a la réputation d'être un saint, un apôtre, un merveilleux guérisseur. Il veut se dérober à l'honneur; ses futures ouailles le prennent, l'amènent à Tours, cependant que les prélats se demandent, au dire de Sulpice Sévère, si l'on peut faire un évêque « d'un homme de si petite mine, si mal vêtu, si mal peigné.» Créé évêque de Tours (372), c'est alors que Martin entreprend l'évangélisation des campagnes à dos d'âne ou à mulet, de village en village. Les routes de Touraine et du Berry le voient passer. Il pousse en Auvergne, en Saintonge; il prêche dans la région parisienne comme dans la vallée du Rhône. Partout il remplace les temples païens par des églises et des oratoires. Il fonde le monastère de Marmoutier (Tours) sur la Loire, où il demeure avec quatre-vingts religieux.
« 375. [...] Martin arpente la Touraine, puis toute la Gaule. Il circule sans escorte, pauvrement vêtu, moine évêque à l'unisson de cette "révolution ascétique" qui soulève les élites la Gaule à l'instar de Sulpice Sévère et de Paulin de Nole.
« Martin s'aventure en des terres où le paganisme a le monopole.
« Il est un peu le missionnaire des territoires abandonnés de la ruralité. Pour commencer, il fiche par terre un temple païen en forme de pyramide à Amboise. Puis il fonde les paroisses de Langeais, Saunay, Chisseaux, Tournon, etc.
« Sulpice Sévère nous parle d'une mission en pays Eduen où Martin est menacé de mort par des paysans furieux. Martin témoigne, argumente et renverse la situation : "Quand les paysans cherchaient avec hostilité à la dissuader de détruire les sanctuaires, sa sainte prédication adoucissait si bien les païens qu'illuminés par la vérité, ils renversaient eux-mêmes leurs temples." » (Samuel PRUVOT, Nos Ancêtres les Saints, Petite histoire de la France missionnaire, Cerf, Paris 2017, p. 34-35.)
La liturgie romaine appelle Martin « le merveilleux ressusciteur de trois morts ». Comme, en se rendant à Chartres, dit Sulpice Sévère, il traversait une bourgade païenne, touché par les larmes d'une pauvre mère qui lui présenta le corps inanimé de son petit enfant, il le ressuscita devant tout le village, qui se convertit.
Ce qu'il enseignait de vive voix, il le confirmait par des miracles sans nombre, et le persuadait par sa fidélité à le pratiquer le premier.
Chacun de ses pas était marqué par des prodiges et des conversions. Les idoles, les temples des faux dieux, les arbres objets des superstitions druidiques, disparurent dans le voisinage de Tours, à Ambroise, à Levroux, à Langeais, à Touron, à Candes. Un jour, étant dans un bourg rempli de païens il entreprit comme il avait fait ailleurs, de les convertir au vrai Dieu et de leur faire abandonner leurs vaines superstitions. Après les avoir exhortés assez longtemps, il leur dit d'abattre l'arbre qui était dans ce lieu et que le peuple regardait avec vénération. Les païens dirent à saint Martin: « Nous voulons bien le couper, pourvu que vous consentiez à rester dessous. » Il accepta la condition. On abattit l'arbre; il penchait du côté de saint Martin, les païens le crurent déjà écrasé; mais le saint ayant fait le signe de la croix, l'arbre se redressa, et tomba du côté des païens; plusieurs auraient été tués s'ils n'eussent évité la mort par une prompte fuite. Dieu se servit de ce miracle pour amollir le coeur féroce des idolâtres et les porter à demander le baptême.
« Parcourant les villages depuis la région de Poitiers, il aurait extirpé les racines du paganisme en abattant idoles et arbres sacrés. ... Mais ces thèmes sont assez convenus au IVe siècle, comme le révèlent la mise en série des vies de saints et la comparaison de leurs données avec celle de l'archéologie. Si l'hagiographie chrétienne véhicule, de fait, un discours de violence contre les sanctuaires païens, celui-ci ne peut être que très rarement corrélé à un passage à l'acte. ... Les païens ne se convertissent pas sous la contrainte; ils sont retournés par la pénitence, la prière et les miracles de Martin, qui apparaît davantage comme un thaumaturge bienfaisant que comme un destructeur », écrit l'historienne Marie-Françoise BASLEZ dans "Le Matin chrétien de la France." (Le Figaro Histoire, Les Racines chrétiennes de la France, octobre-novembre 2016, n° 28, p. 47.)
Quelques fois Martin sollicitait auprès des princes le pardon des criminels, la liberté des captifs, le retour des exilés ou le soulagement des personnes affligées.
« Saint Martin est le premier saint exorciste dont la vie est connue et largement diffusée au Moyen-Âge.
« Ces exorcismes (à Trèves en 386-388) sont un point de départ pour l'hagiographie médiévale qui, avec des variantes, compose et recompose le modèle. Il affronte le diable en ne craignant pas le contact physique, mais les adjurations et les menaces au démon sont limitées, les récits courts. Plus que la parole, c'est le geste que le saint oppose au démon. » (Jean-Baptiste Golfier,Tactiques du diable et délivrances, Artège-Lethielleux, 2018, p. 100.)
Saint Thomas rappelle la fausse apparition du diable à saint Martin, sous l'apparence du Christ. [...] Satan se transforme parfois de façon visible, comme devant le bienheureux Martin, afin de le tromper, et, de cette manière, il a trompé beaucoup de monde. [...] Mais un mauvais ange épouvante et vous laisse désolé. [...] Le diable, afin de tromper et de persuader, en pervertissant les pensées de l'homme, invite au péché et plonge [l'âme] dans le trouble, contrairement à un bon ange, au Christ ou à la Vierge, apparaissant pour la joie, la paix et le bien de l'âme.
L'épisode de saint Martin est rapporté par le biographe de l'apôtre des Gaules, Sulpice Sévère, qui diffuse son livre dès la mort du saint en 397 : le diable aurait pris l'apparence d'un Christ magnifique et triomphant et le saint évêque de Tours y aurait vu un manque d'humilité qui força le diable à se dévoiler. (Sulpice Sévère, Vie de Martin, trad. de Claude CHARLES, présentation de Christian PAGANO, introduction d'Elisabeth GERMAIN, Paris, Médiaspaul, 1996, p. 72, inJean-Baptiste GOLFIER,Tactiques du diable et délivrances, Artège-Lethielleux, 2018, p.425, note 25, et p. 443.)
Martin mourut le 8 novembre 397, dans une de ses paroisses à Candes, à l'âge de 81 ans. Ses funérailles furent l'occasion d'une cérémonie religieuse qui, tel l'adventus de l'empereur, accueillit avec majesté la sainte dépouille à Tours. Le culte qui allait assurer à cette cité le rang de capitale religieuse de la Gaule, puis des rois de France, fut aussitôt fondé. C'est un des patrons de la France. Sa châsse servit d'étendard à nos aïeux.
Son culte se répandit très vite au Ve et VIe siècles dans toute l'Europe. Charlemagne fit construire la Chapelle à Aix pour conserver l'autre pan du manteau de Saint Martin et les rois de France à partir du Xe siècle furent les abbés de la basilique tourangelle.
Daniel-Rops écrit qu' "au temps des Mérovingiens, puis des premiers Capétiens, la cape rouge de Saint Martin (c'est pourquoi l'oriflamme des rois de France fut toujours rouge, jusqu'à la Révolution) sera portée en tête des armées et ce sera sur elle qu'on prêtera en temps de paix, les serments solennels."
Le vocable "chapelle vient de capella, diminutif du bas latin cappa, coiffure, chape; il s'agissait selon la légende du manteau de S. Martin, conservé comme relique dans le trésor des rois de France depuis le VIIe siècle." (Jean CHELINI, Histoire religieuse de l'Occident médiéval, Pluriel, Millau 2012, p. 32-33.)
Cependant, "la capa de saint Martin [...] désigne non pas une partie du manteau de l'apôtre des Gaules, mais bien plutôt le drap qui recouvrait son tombeau à Tours. Cette 'chape' fut vite considérée comme l'objet le plus précieux du trésor des rois mérovingiens, et l'on prit alors l'habitude de désigner les clercs qui en avaient la garde sous le nom de 'chapelain' ou en parlant du groupes, de 'chapelle', en attendant que ce terme en vînt à désigner à la fin du VIIIe siècle l'église édifiée par Charlemagne pour les accueillir dans son palais d'Aix." (Geneviève BÜHRER-THIERRY, Charles MERIAUX, La France avant la France 471-888, Gallimard, Folio Histoire, 2019, p. 187.)
Le culte de Martin est l’objet d’un pèlerinage parmi les plus anciens de la chrétienté avec Rome, Jérusalem ou Saint-Jacques-de-Compostelle. Les Capétiens revendiquaient sa moitié de "cape", symbole de charité. Charlemagne fit inhumer son épouse près du tombeau sacré.
"La période révolutionnaire provoque la destruction du sanctuaire et la disparition des reliques. Une rue et un immeuble le remplacent. Il faut attendre 1860 pour retrouver le tombeau de Martin grâce à l'action de Léon Papin-Dufour, avocat martiniquais." (Revue Codex, 2000 ans d'aventure chrétienne, Editions CLD, n° 1, Automne 2016, p. 94.)
485 bourgs ou villages portent encore son nom. Le vocable d'église S. Martin ou le nom de village Saint-Martin est le plus répandu en France.
L’armistice de 1918 sera signé un 11 novembre 1918 à 11 heures en la fête de Saint Martin,Apôtre des Gaules.
La statue de bronze de Saint Martin sur le dôme de la basilique de Tours avait dû être déposée en urgence en février 2014 car elle menaçait de s’effondrer avec son socle et son bulbe. Elle a été replacée en octobre 2016, en partie redorée et surtout consolidée. L’opération, financée par les Affaires culturelles, la ville, le département et la région, a représenté un investissement de près de 2 millions d’euros. L’événement a coïncidé avec le 1700e anniversaire de Martin (316-397). (Chretiensaujourdhui.com)
Saint Martin est aussi le patron de Buenos Aires, Mayence, Utrecht, Rivière-au-Renard et Lucques, Martina Franca.
Saint Martin à cheval partage son manteau avec un mendiant, 1315-1316, Simone Martini - Assise, Basilique Saint-François, Chapelle Saint-Martin, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 664-665.
PRATIQUE :
"Saint Martin nous apprend que la France est un pays de mission. Chaque génération doit apporter sa pierre à l'édifice, faute de quoi le présent dévorera le passé. Si nous regardons en arrière avec nostalgie, laissant la France religieuse en jachère, elle reviendra à son état originel de superstition. Avec google et daech en plus. Nous deviendrons des statues de sel comme la femme de Loth dans le livre de la Genèse. Notre monde chrétien s'en va faute de conquérants.
"[...] Prions Saint Martin de ne pas connaître le sort des Égyptiens à force de regarder nos racines chrétiennes comme des hiéroglyphes. Le Dieu vivant n'a jamais été un objet de musée chez nous, contrairement à l'Union soviétique."(Samuel PRUVOT, Nos Ancêtres les Saints, Petite histoire de la France missionnaire, Cerf, Paris 2017, p. 38-39.)
* Mgr Paul GUÉRIN, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Editions D.F.T., Argentré-du-Plessis 2003, p. 699-700.
* L'Histoire de France racontée par les contemporains, Extraits des chroniques, des mémoires et des documents originaux, L. DUSSIEUX, Firmin Didiot Frères, Fils et Cie Libraires, tome premier, Paris 1861, p. 192-195.
* DANIEL-ROPS, Histoire de l'Église du Christ, tome II Les Apôtres et les Martyrs, Librairie Arthème Fayard, Paris 1965, p. 409-413
* Christine DELAPLACE, Jérôme FRANCE, Histoire des Gaules, VIe s. av. J.-C. - VI. ap. J.-C., 5e édition Armand Collin, Domont 2016, p. 241
* Samuel PRUVOT, Nos Ancêtres les Saints, Petite histoire de la France missionnaire, Cerf, Paris 2017, p. 25-39.
🇺🇸 La historia de Amos Miller, el granjero amish cuya comunidad jamás había votado hasta que el Departamento de Agricultura del gobierno demócrata clausuró su granja, logrando que más de 90.000 de ellos se movilizaran en sus carrozas a caballo para votar por Trump en Pensilvania. pic.twitter.com/uD1emXehrY
— Progresismo Out Of Context (@OOCprogresismo2) November 7, 2024
Voir l'histoire d'Amos Miller, fermier amish dont la communauté n'avait jamais voté jusqu'à ce que le ministère démocrate de l'Agriculture ferme sa ferme, incitant plus de 90 000 d'entre eux à monter dans leurs calèches pour voter pour Trump en Pennsylvanie !
Video d'un Amish se précipitant au dernier moment pour aller voter (Humour) :
''Nul d'entre nous ne connaît sa fin, ni la main qui nous y guidera.
"Un roi peut déplacer un homme, le père peut mander un fils. Cet homme peut se mouvoir de lui-même. Alors commencera sa vraie partie.
"Souviens-toi que quel que soit le jeu, qui que soit ton adversaire, tu es seul le gardien de ton âme, que ton adversaire soit un roi ou un puissant.
"Devant Dieu, il ne servira à rien de dire d'autres m'ont dit d'agir ainsi, ni que la vertu n'était pas de mise à ce moment-là." (Roi Baudouin IV de Jérusalem dans le film Kingdom of heaven, Le Royaume des Cieux)
Saint Léon, dans Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011.
"Rome est un principe universel porté d'abord au temps des Césars, par un empire, avant que la papauté ne s'en fasse la dépositaire au nom de l'Église catholique ("universelle" en grec). [...] Le christianisme a fini par devenir le marqueur même de la romanité, par en incorporer le langage." (Thomas TANASE, Histoire de la papauté d'Occident, Gallimard, Folio Inédit Histoire 2019, p. 11, 25.)
Au moment des grandes invasions Barbares, ce lutteur pour la foi, vainqueur du paganisme, se fit le champion de l'unité ecclésiale et de la Romanitas. Il est le dernier défenseur de Rome et des Romains quand, en face, il n'y avait plus aucun païen.
Le Triomphe du christianisme sur le paganisme - Gustave Doré, 1899
La vertu n'est rien sans l'épreuve de la tentation, car il n'y a pas de conflit sans ennemi, pas de victoire sans lutte.
Saint Léon I
"Nulle part on ne voit de personnalité païenne défendre efficacement la société romaine contre les Barbares. Partout cette défense est assurée par les évêques qui seront ainsi les derniers représentants authentiques de la romanitas, de saint Aignan à Orléans, à saint Loup à Troyes, à saint Sidoine Apollinaireen Auvergne, au pape saint Léon à Rome." (Jean Dumont, L'Eglise au risque de l'histoire, préface de Pierre Chaunu de l'Institut, Editions de Paris, Ulis 2002, p. 47-52.)
Né à Rome, Léon appartenait à l'une des plus nobles familles de Toscane. Sa conviction permanente du rayonnement de Rome dans l'empire chrétien redonne à la Ville éternelle, dans ces temps troublés, le statut de centre du monde.
Léon, pape de 440 à 461 n'a pas usurpé son surnom. Il pourfendit les hérésies, prêcha à temps et à contretemps, avec simplicité et profondeur, dignité et tendresse ; il déploya un courage authentique et modeste quand il affronta les Huns et les Vandales.
Ce qu'il y a de plus admirable, c'est que pour un saint Léon, comme pour un saint Augustin qu'en bien des façons il prolonge, cette activité va de pair avec l'élaboration d'une oeuvre littéraire considérable. Le saint pontife se distingua aussi bien dans les lettres profanes que dans la science sacrée.
"Au terme de ces quatre siècles qui ont mené à la conversion de l'empire romain, une constatation s'impose [...] Une église catholique est née, définie de l'apostolicité des évêques dans leur ensemble, qui débouche sur l'orthodoxie du concile de Nicée.
"[...] À travers lettres et sermons, Léon rappelle systématiquement que l'Église est fondée sur la foi dont a témoigné Pierre, qui en a reçu le primat. [...] Même si les apôtres étaient égaux en dignité, l'un d'entre eux avait reçu le commandement. L'unité de l'Église demande une hiérarchie, qui converge vers le siège de Pierre : le corps ecclésial doit être uni autour de sa tête. Pierre n'est pas seulement le patron du siège romain, mais le primat de tous les évêques. [...] Signe de cette dévotion, Léon est le premier pape à se faire enterrer directement dans la basilique Saint-Pierre." (Thomas TANASE, Histoire de la papauté d'Occident, Gallimard, Folio Inédit Histoire 2019, p. 67-78.)
"L'ancienne Eglise, écrivait le savant Batiffol, n'a pas connu de pape plus complet ni de plus grand." (Mgr Pierre Batiffol, 1861-1929).
Au Ve siècle : les évêques, derniers représentants authentiques de la romanitas
Vers 450, "la pensée païenne... a perdu tout dynamisme. La seule force intellectuelle agissante est le christianisme, qui s'impose dans tous les domaines. Toutes les valeurs sont révisées sous l'angle chrétien" (Jacques Pirenne, Grands courants de l'histoire universelle, le pôle syncrétisme de la pensée antique, Neuchâtel-Paris, 1959, t. I, p. 403).
Au moment où le fonctionnaire impérial ou le militaire de Rome se montre si souvent inférieur à sa tâche, le représentant du peuple, ce n'est plus le bureaucrate ni le soldat, c'est l'évêque. [C]'est lui qui est le vrai défenseur de la cité; en général, il ne porte pas ce titre, qui est légalement celui d'un magistrat municipal, mais il en assume les fonctions jusque dans l'héroïsme et le sacrifice. Alors, ces princes de l'Eglise se révèlent des chefs politiques et militaires. Quand tout lâche, ils tiennent. C'est saint Augustin qui, dans Hippone assiégée, galvanise les courages; saint Nicaise qui se fait tuer dans sa cathédrale de Reims; saint Exupère de Toulouse qui résiste tant aux Vandales qu'il est déporté, et tant d'autres... (Daniel-Rops, Histoire de l'Eglise du Christ, tome III L'Eglise des temps barbares, Librairie Arthème Fayard, Editions Bernard Grasset, Paris 1965, p. 75.) La ruine de Toulouse "n'a jusqu'ici été empêchée que par le mérite de son évêque Exupère", note saint Jérôme. (Lettre de S. Jérôme, trad. dans Pierre COURCELLE, Histoire littéraire des grandes invasions germaniques, Hachette, Paris 1948, p. 62.)
Ce constat de Jean Dumont et de Daniel-Rops est encore celui de Philip A. Mc Shane pour qui dans son ouvrage "La Romanitas et le pape Léon le Grand" [Tournai : Desclée ; Montréal : Bellarmin, 1979. - 407 p. ; 24 cm. - (Recherches. Théologie ; 24.) Bibliogr. p. 383-402], au moment où l'Empire romain (au moins en Occident) était en train de s'écrouler, le pape Léon tint une place considérable et joua un rôle de premier plan : en s'inspirant avec intelligence du système impérial, il adapta celui-ci à l'Église et lui fournit une base administrative, appelée à durer, au moins en partie, jusqu'à nos jours.
"Bien que le maillage administratif des diocèses civils fût appelé à disparaître rapidement au cours du Ve siècle, celui des provinces et des cités [...] se maintint durablement puisqu'il accueillit dès le IVe siècle les principales institutions de l'Église. [...] [O]n constate [...] que dans chaque chef-lieu de cité s'installa un évêque. Le diocèse ecclésiastique fut le continuateur de la civitas antique." (Geneviève BÜHRER-THIERRY, Charles MERIAUX, La France avant la France 471-888, Gallimard, Folio Histoire, 2019, p. 33.)
Diacre du pape Célestin, Léon fut envoyé en mission en Gaule. C'est là qu'il apprit sa nomination pontificale sous le nom de Léon Ier, pour succéder au pape Sixte III, le 29 septembre 440.
Il entreprit avec courage de défendre l'Eglise contre la barbarie, l'erreur et le vice, qui l'envahissaient de tous côtés. Il prit sur lui de rétablir la doctrine de l'Église et ses efforts seront ratifiés et couronnés par le Concile de Chalcédoine en 451.
Léon laissa de très nombreuses homélies, prières liturgiques et lettres, pleines d'enseignement. Il fut proclamé docteur de l'Église en 1754, "docteur de l'Incarnation".
Léon sauvegarda la primauté romaine, au point de mériter (227 ans après sa mort) l'éloge d'un de ses successeurs, Serge Ier (Pape 687-701) qui lui attribue cette devise :
"Je veille pour que le loup, toujours à l'affût, ne saccage pas mon troupeau."
En Orient, la foi était attaquée par l'hérésiarque Eutychès, archimandrite de Constantinople, qui prétendait qu'en Jésus-Christ, il n'y avait qu'une seule nature, la nature divine sous l'apparence du corps humain : c'était anéantir le mystère de l'Incarnation.
Après la condamnation de Nestorius, au concile d'Ephèse (431), Eutychès, d'apparence austère, tombait dans l'erreur opposée à celle de Nestorius. Le premier (Nestorius) proclamait qu'il y avait deux personnes distinctes, en Jésus-Christ : l'homme et le dieu, unies seulement par un lien moral ou symbolique ("donc d'après lui, la très sainte Vierge, n'étant la mère que de la personne humaine du Christ, n'était pas la mère de Dieu". (Source: Histoire de l'Eglise, Exposition de l'histoire du salut, Editions Fideliter, Courtry 1994, p. 98); le second (Eutychès) soutenait qu'il n'y avait qu'une seule nature en Jésus-Christ : la divine.
"Le pape Léon intervient pour soutenir un évêque de Constantinople, Flavien, destitué en 449 par un concile tenu à Ephèse convoqué par l'empereur Théodose II. Léon Ier écrit une longue lettre pour défendre Flavien (le fameux 'tome à Flavien') et demander le retour à la foi traditionnelle, en prenant à témoin le célèbre 'Tu es Pierre' comme preuve de l'importance de garder la foi apostolique défendue par Rome.
"[...] Un grand concile convoqué en 451 à Chalcédoine, de l'autre côté du Bosphore par rapport à Constantinople. La lettre de Léon est lue en assemblée. Les pères l'approuvent en constatant que 'Pierre a parlé par la bouche de Léon.', et qu'il s'agit de la vraie foi, la foi des apôtres. le tome à Flavien est repris dans les actes du concile. Les thèses monophysites sont condamnées. Chalcédoine, le plus grand concile de l'Antiquité, qui rassemble plus de cinq cents pères, formule l'union 'sans séparation' et 'sans confusion' en une même personne de la part divine et de la part humaine du Christ, de manière à se démarquer des nestoriens et des monophysites d'Eutychès (doctrine selon laquelle le Christ est de deux natures avant l'Incarnation et d'une seule nature après celle-ci, divine; doctrine opposée opposée au nestorianisme)." (Thomas TANASE, Histoire de la papauté d'Occident, Gallimard, Folio Inédit Histoire 2019, p. 83.)
Le Concile oecuménique de Chalcédoine, présidé par les légats de saint Léon, et éclairé par la lettre immortelle qu'écrivit ce grand pape sur le mystère de l'Incarnation, condamna le monophysisme d'Eutychès. Jésus-Christ est à la fois Dieu et homme en "une seule personne et deux natures, sans confusion, sans changement, sans division et sans séparation" :
"Jésus-Christ fait homme, unique médiateur entre Dieu et les hommes, a pu mourir dans sa nature humaine, tout en restant immortel dans sa nature divine. Le vrai Dieu par sa naissance a pris la nature parfaitement complète d'un homme authentique et il est : tout entier dans la sienne et tout entier dans la nôtre... C'est grâce à cette unité de personne dans une double nature que le Fils de l'homme est descendu du ciel et, d'autre part, que le Fils de Dieu a été crucifié et enseveli, alors qu'il a pu souffrir ces épreuves par suite de l'infirmité de notre nature, nullement de sa divinité elle-même... Si donc Eutychès accepte la foi chrétienne, il reconnaîtra quelle est la nature qui a été percée par les clous et attachée à la croix... L'Église catholique vit et perpétue cette croyance : dans le Christ Jésus, l'humanité n'est pas sans véritable divinité et la divinité sans véritable humanité !"
Quand cette lettre fut lue dans la vaste assemblée, il n'y eut qu'un cri d'admiration; les six cents évêques l'acclamèrent en disant: "C'est Pierre qui a parlé par Léon".
Les Lettres de Léon, au nombre de cent quarante-cinq, montrent avec quelle vigilance, quelle habileté le saint pontife réglait ce qui avait besoin de l'être en matière de foi et de discipline. Il fit juger par un tribunal mixte composé d'ecclésiastiques et de laïques les manichéens d'Afrique, réfugiés à Rome : il résultait de leurs écrits et de leurs aveux que leur doctrine était subversive de la religion, de la morale et de la société (toute ressemblance avec une idéologie moderne est fortuite...) Beaucoup d'entre eux abjurèrent leurs erreurs et rentrèrent dans le sein de l'Eglise. Ceux qui persistèrent opiniâtrement dans cette hérésie immorale et antisociale, furent bannis.
Les Lettres de Léon, au nombre de cent quarante-cinq, montrent avec quelle vigilance, quelle habileté le saint pontife réglait ce qui avait besoin de l'être en matière de foi et de discipline. Il fit juger par un tribunal mixte composé d'ecclésiastiques et de laïques les manichéens d'Afrique, réfugiés à Rome : il résultait de leurs écrits et de leurs aveux que leur doctrine était subversive de la religion, de la morale et de la société (toute ressemblance avec une idéologie moderne est fortuite...) Beaucoup d'entre eux abjurèrent leurs erreurs et rentrèrent dans le sein de l'Eglise. Ceux qui persistèrent opiniâtrement dans cette hérésie immorale et antisociale, furent bannis.
On reçoit en bouche ce qui est cru par la foi (hoc enim ore sumitur quod fide tenetur).
Saint Léon
La fixation de la date de Pâques
C'est lui encore qui intervint dans la querelle qui avait repris concernant la date de la fête de Pâques. Le Concile de Nicée avait mis fin aux anciennes controverses en condamnant définitivement les quartodecimans, c'est-à-dire ceux qui voulaient célébrer Pâques avec les Juifs, le 14 Nisan, et en fixant cette fête au dimanche qui suivait la pleine lune de mars. Alexandrie avait été chargée de la notification de cette décision. Au milieu du Ve siècle, on mit en doute de-ci de-là l'exactitude des calculs alexandrins. Léon trancha en faveur des décisions prises et des calculs faits à Alexandrie, par "souci de l'unité qu'il importe avant tout de conserver." (Daniel-Rops, Histoire de l'Eglise du Christ, tome III L'Eglise des temps barbares, Librairie Arthème Fayard, Editions Bernard Grasset, Paris 1965, p. 91)
La rencontre de Léon et d'Attila
En Occident, les invasions barbares, l'affaiblissement de l'autorité impériale, une forte crise sociale poussèrent l'Évêque de Rome à jouer un rôle notable jusque dans les affaires politiques.
Léon eut soin d'associer à son entreprise des coopérateurs éminents, entre autres saint Prosper d'Aquitaine, le plus savant homme de son temps. Il en fit son conseiller et son secrétaire.
Attila et les Huns
Attila, à la tête des Huns, après avoir ravagé une partie des Gaules et le nord de l'Italie, marchait sur Rome. La terreur le précédait : les Romains se croyaient perdus. Léon fut nommé par l'empereur romain Valentinien III comme ambassadeur auprès des barbares qui envahissaient l'Italie. Il obtint la vie sauve pour les habitants mais ne put pas empêcher les pillages.
La rencontre se fit en 452 dans la ville italienne de Mantoue, en Lombardie. Attila le reçut avec les plus grands honneurs et lui accorda en effet la paix par un traité en date du 6 juillet 452, jour de l'Octave des saints apôtres Pierre et Paul. Les compagnons d'armes d'Attila ne purent comprendre qu'il eût renoncé à piller les trésors de Rome sur les instances de Léon; et, se rappelant qu'il en avait fait autant en faveur de Troyes en Gaule, aux prières de saint Loup, les Huns disaient : "La férocité d'Attila s'est laissée dompter en Gaule par un loup, en Italie par un lion !". Comprenant leur surprise, Attila leur dit :
"Pendant que Léon parlait, j'ai vu près de lui deux personnages mystérieux, à la figure surhumaine, au regard terrible, revêtus de l'habit sacerdotal, qui, l'épée nue, me menaçaient de mort si je ne cédais pas à l'envoyé des Romains"...
Après l'entrevue, Attila rejoignit ses troupes pour leur donner l'ordre de retraite vers la Hongrie où il mourut l'année suivante.
"La rencontre de Léon et d'Attila deviendra l'un des grands épisodes de la geste des papes. À l'époque carolingienne, Paul Diacre racontera dans son Histoire romaine qu'Attila aurait renoncé à ses projets après avoir vu une apparition en habit sacerdotal se tenir aux côtés du pape Léon, l'épée dégainée. La tradition verra dans cette apparition la figure de saint Pierre, à laquelle s'ajoutera dans d'autres récits la figure de saint Paul. Raphaël a peint dans le palais du Vatican l'image devenue classique du pape Léon, guidé par saint Pierre et saint Paul, qui réussit par son courage à sauver l'Italie de la destruction par les hordes de la steppe." (Thomas TANASE, Histoire de la papauté d'Occident, Gallimard, Folio Inédit Histoire 2019, p. 79.)
Le saint Pontife rentra en triomphe à Rome, et le peuple, dans son enthousiasme, lui décerna le titre de "Grand".Pour perpétuer le souvenir de ce prodigieux évènement, Léon fit jeter à la fonte le bronze idolâtrique longtemps adoré sous le nom de Jupiter Capitolin, et le transforma en une statue de saint Pierre, placée dans la basilique Vaticane. Encore aujourd'hui l'on vient du monde entier en baiser le pied : le bronze usé témoigne de la vénération de seize siècles.
Genséric, roi des Vandales
Peu de temps après, l'an 455, Genséric, roi des Vandales, qui s'était déjà emparé de l'Afrique, de la Corse, de la Sardaigne, de la Sicile, s'avança sur Rome avec une armée formidable. Léon alla une fois de plus à la rencontre de cet autre chef barbare, et obtint de lui qu'il s'abstiendrait des outrages, des massacres et de l'incendie : "mes soldats ne verseront pas le sang humain, aucun édifice ne sera brûlé" déclara Genséric qui cessa son occupation, le 29 juin 455, en la fête des saints apôtres Pierre et Paul.
Le saint pontife sauva ainsi une fois de plus les monuments de la Ville éternelle, la vie et l'honneur de ses concitoyens.Les Vandales se retirèrent de Rome quinze jours après, avec un butin immense et un grand nombre de captifs.Léon exhorta les fidèles : « Peuple romain, n'oublie pas trop vite cette délivrance» (Sermon LXXXIV.)
Le vigilant pasteur employa les dernières années de sa vie à guérir les plaies de toute sorte causées par l'invasion des Barbares.
"C'est dans ce contexte que le pape Léon devient le protecteur de l'Italie, où il se substitue à l'empereur. [...]
"Grâce aux donations, la papauté devient un gigantesque propriétaire terrien jusqu'en Sicile. Ses bureaux [...] s'occupent du ravitaillement et même de la solde des soldats de la ville, prenant la relève de l'administration civile.
"C'est désormais aux papes qu'incombe le devoir de nourrir les indigents ou de financer les grands hospices de Rome." (Thomas TANASE, Histoire de la papauté d'Occident, Gallimard, Folio Inédit Histoire 2019, p. 81.)
Il mourut le 10 novembre 461.
Premier pape à porter le nom de Léon, il est aussi le premier à être enseveli au Vatican.
Il nous reste de lui soixante-neuf discours, monument de son éloquence apostolique.
En un tel voyage ne manquent certes ni le soleil brûlant du labeur, ni les nuages de la tristesse, ni les tempêtes de la crainte.
On y rencontre les pièges des méchants, les persécutions des infidèles, les menaces des puissants, les outrages des superbes; [...] au milieu des dangers de la vie présente, [...] plutôt les surmonter par la patience que les éviter par la fuite.
S. Léon le Grand, Seizième sermon sur la Passion du Seigneur, Sermons, tome III (Paris, Cerf, 1961)
Sources
(1) ; (2) ; (3) ; (4) ; (5) ; (6) Mgr Paul Guérin, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Editions D.F.T., Saint-Etienne 2003, p. 221-224; (7) Le Petit Livre des Saints, Editions du Chêne, tome 1, 2011, p. 108; (8) Daniel-Rops, Histoire de l'Eglise du Christ, tome III L'Eglise des temps barbares, Librairie Arthème Fayard, Editions Bernard Grasset, Paris 1965; (9) Thomas TANASE, Histoire de la papauté d'Occident, Gallimard, Folio Inédit Histoire 2019.
Pour l’association BonSens.org et ses membres, la cathédrale ne saurait être un théâtre pour des déclarations d’ordre politique, fût-ce dans un cadre exceptionnel comme celui de la réouverture de Notre-Dame.
Le 7 décembre prochain, la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris prendra une tournure inédite avec la présence du Président Emmanuel Macron. Mais la tenue de son discours dans l’enceinte même de la cathédrale soulève de vives préoccupations, notamment au sein de l’association BonSens.org. Cette dernière met en demeure l’Archevêché de Paris de respecter la laïcité et de demander au Président de tenir son discours sur le parvis, loin des lieux de culte.
L’annonce de la venue d’Emmanuel Macron pour prononcer un discours lors de la cérémonie de réouverture de Notre-Dame, prévue pour le 7 décembre, a créé un climat de malaise parmi plusieurs membres de la société civile. BonSens.org, une organisation reconnue d’intérêt général, a pris position fermement contre l’idée d’une intervention politique dans un lieu de culte, au nom de la séparation de l’Église et de l’État, une valeur fondée sur la loi de 1905.
Bien que l’association comprenne le caractère symbolique de l’événement, elle insiste sur le respect strict de la loi, en particulier les articles 35-1 et 36, qui interdisent les discours politiques dans les édifices religieux. Pour l’association et ses membres, la cathédrale ne saurait être un théâtre pour des déclarations d’ordre politique, fût-ce dans un cadre exceptionnel comme celui de la réouverture de Notre-Dame.
Les membres de BonSens.org, issus de diverses confessions, catholiques, juifs et musulmans, partagent un même sentiment d’inquiétude. Pour eux, la tenue d’un discours politique dans l’enceinte sacrée de la cathédrale pourrait non seulement entacher la solennité de ce lieu mais aussi poser une question plus large : quel est le rôle des symboles religieux dans le discours politique ? L’ampleur de l’événement ne fait que rendre cette question encore plus pertinente.
En vertu de la loi de 1905, qui protège la liberté de conscience et la laïcité de l’État, l’appel de l’association est clair : le discours devrait être prononcé sur le parvis de Notre-Dame, à l’extérieur, et non dans un lieu de culte. Ce geste serait non seulement un respect des principes de la laïcité, mais aussi un moyen de préserver l’intégrité spirituelle du lieu, évitant ainsi toute confusion entre le domaine religieux et le domaine politique.
De son coté, Pierre de Gaulle , petit fils de Charles a réagi par un tweet sur le réseau X:
» Le Président prononcera son discours dans l’enceinte sacrée de Notre-Dame, ce que nul dans l’histoire de France n’a jamais osé faire, pas même les rois. Mais cet homme-là n’a pas de foi, ni en Dieu, ni en la France, ni en son peuple. »
Le Président prononcera son discours dans l'enceinte sacrée de Notre-Dame, ce que nul dans l'histoire de France n'a jamais osé faire, pas même les rois. Mais cet homme-là n'a pas de foi, ni en Dieu, ni en la France, ni en son peuple.https://t.co/24eGwCmlpf
Pour mieux comprendre la notion chrétienne de laïcité (distinction des pouvoirs temporel et spirituel au fil des siècles depuis l'enseignement de Notre Seigneur demandant de rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu), lire :
Une proposition de loi sur l'abolition de la FED a été déposée le 16 mai. Elle s’intitule ''End the Fed'', HR 8421; elle a été proposée par les représentants républicains Thomas Massie et co-parrainée notamment par Marjorie Taylor Greene. (Voir ici et là)
— Rep. Marjorie Taylor Greene🇺🇸 (@RepMTG) May 16, 2024
Serait-ce là l'explication des deux tentatives d'assassinat de Donald Trump ?
Rappelons que cinq jours après que le général Lee se soit rendu à Grant. le président américain Abraham LINCOLN qui refusant le principe d'un endettement du pays auprès de banques privées, et créant les greenback, fut assassiné le 14 avril 1865 par John Wilkes Booth, vraisemblablement agent des banquiers internationaux.
L'autre président américain qui fut assassiné le fut pour les mêmes raisons. John Fitzgerald KENNEDY, autorisa le 4 juin 1963 l'émission de nouveaux United States Note (les fameux greenback de Lincoln) adossés aux réserves d'argent du gouvernement fédéral (ordre exécutif 11110); il fit que quelque 4 milliards de dollars en petites coupures furent émis. Menaçant le monopole d'émission de la monnaie de la Réserve Fédérale et de ses actionnaires privés, il sera assassiné cinq mois plus tard le 22 novembre 1963.
Il est triste de devoir rappeler ces simples réalités connues de nos parents, mais ignorées de l'UE et de son programme de destruction des barrages, qui est partout à l'origine des inondations meurtrières, comme dernièrement en Espagne.
L'Espagne, en tête des destructions de barrages en Europe en 2021. Cf. https://x.com/brain_stimulus/status/1855161304660504694
Les Japonais ont réalisé une simulation avec un modèle de ce qui se passe lorsqu'on élimine tous les barrages le long d'une rivière... Barrages et déversoirs expliqués pour que même un politicien, un environnementaliste ou un média puisse le comprendre !
⚠️❗🤔 Les Japonais font une simulation avec un modèle de ce qui se passe le long d'une rivière si on élimine tous les barrages....
Barrages et déversoirs, expliqués pour que même un politicien, un environnementaliste ou un média puisse le comprendre.⤵️ pic.twitter.com/okmAgpWTtc
"la France est devenu le pays en tête des "enlèvements de barrières fluviales" (sic).
"L'Europe a connu une mobilisation exceptionnelle autour de la suppression des barrières fluviales. D'après le rapport annuel de 2023 du consortium d'ONG écologiste Dam Removal Europe, publié le 15 avril 2024, la France fait même figure du meilleur élève sur le Vieux Continent.
"Près de 500 barrages fluviaux supprimés en 2023
"En 2023, l'Europe a connu une mobilisation exceptionnelle autour de la suppression des barrières fluviales. La France a même réussi à se distinguer des autres pays européens avec la suppression de 156 barrages fluviaux sur les 487 à l'échelle européenne. Malgré ce record de suppression, qui a presque doublé par rapport à l'année 2022, 1,2 million de barrages sont toujours en place..."
"Selon un rapport publié le 15 avril 2024 par Dam Removal Europe, près de 500 barrières ont été effacées sur les rivières européennes en 2023, un chiffre en forte augmentation par rapport à l’an passé.
"Conformément aux objectifs de l'UE en matière de biodiversité, l'élan en faveur de la suppression des obstacles en rivière continue de croître. Comme le montre le rapport, 487 barrages et seuils ont été supprimés dans 15 pays européens en 2023. Ces initiatives ont permis de reconnecter plus de 4 300 kilomètres d'habitats fluviaux, de favoriser la biodiversité, de restaurer les écosystèmes naturels et d'améliorer leur résilience, ce qui est essentiel pour nos communautés riveraines, l’économie et la nature. L'Espagne, qui avait été couronnée pionnière de la suppression des barrières en Europe pendant deux années consécutives, a été détrônée par la France et occupe désormais la deuxième place, suivie par la Suède et le Danemark."
Le site "Dam Removal" avec carte répertorie "la base de données la plus complète sur les obstacles supprimés en Europe afin d'évaluer l'avancement de la mise en œuvre des politiques de l'UE et d'analyser les progrès de cette mesure de restauration des rivières à l'échelle du continent."
https://damremoval.eu/dam-removal-map-europe/
La France en tête de la suppression de barrages en 2023
Les barrages sont en recul sur dans les cours d’eau de l’Hexagone, une tendance qui s’inscrit dans lavolonté des pouvoirs publics de restaurer les milieux naturels.
Note du Blog Christ Roi : "favoriser la biodiversité", "restaurer les écosystèmes naturels" et "améliorer leur résilience" en tuant des centaines de personnes commeà Valencedernièrement ?
Sans compter les nombreuses vies humaines supprimées, les familles endeuillées, les familles déplacées, les vies ruinées dont personne ne parle, il n'est pas certain que la destruction par principe et sans distinction des barrages ait un réel impact sur la protection de la biodiversité et les écosystèmes naturels lorsque ceux-ci se voient ravagés régulièrement après chaque pluie.
Les barrages fluviauxpermettent de réguler le débit de l'eau, au profit du trafic fluvial, de l'irrigation, d'une prévention relative des catastrophes naturelles (crues, inondations), par la création de lacs artificiels, d'écluses ou de réservoirs. Ils permettent souvent la production de force motrice (moulin à eau) et d'électricité — on parle alors de barrage hydroélectrique —, à un coût économique acceptable, le coût environnemental étant plus discuté pour les grands projets (source de fragmentation écopaysagère, d'envasements à l'amont du barrage, de dégradation écopaysagères et de l'eau.
Par exemple, l'EPTB Seine Grands Lacs, établissement public territorial de bassin créé en 1969 sous le nom d'Institution interdépartementale des barrages-réservoirs du bassin de la Seine, assure la mission d'écrêter les crues d'hiver et de printemps de la Seine et de ses principaux affluents (l'Yonne, la Marne et l'Aube) et de soutenir leurs débits en été et en automne. L'EPTB Seine Grands Lacs agit dans le cadre des programmes d'actions de prévention des inondations de la Seine en faveur de la réduction de la vulnérabilité des territoires aux inondations. [ Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/EPTB_Seine_Grands_Lacs ]
Le ''barrage d’Amfreville-sous-les-monts'' sur la Seine, ''un ouvrage spectaculaire, sentinelle de la biodiversité'', est ''devenu un site d’observation et de protection de la biodiversité de la Seine grâce notamment au Seinoscope.
Une échelle de remontée permet aux poissons d’accéder aux zones de reproduction ou de nourricerie, tandis qu’une chambre de vision permet d’assurer un suivi scientifique du nombre de poissons migrateurs à chaque saison par vidéo comptage. Vous serez fascinés par l’instinct de ces poissons à braver le courant pour garantir la survie de leur espèce.'' [ Source: https://www.tourisme-seine-eure.com/decouvrir/nature-et-fun/barrage-et-ecluses/ ]
Une chambre d'observation des poissons remontant la Seine est ouverte au public : à travers une vitre, on peut observer les poissons migrateurs qui utilisent l'échelle de remontée.
Dans le département des Hautes-Alpes, un article de Ouest-France explique que le ''barrage hydro-électrique de Serre-Ponçon'', l’un des plus grands barrages hydroélectriques en terre d'Europe, réalisé en matériaux extraits du lit de la Durance entre 1955 et 1960, ''le premier aménagement parmi les 16 barrages et 23 centrales qui composent la chaîne hydroélectrique Durance-Verdon'',''avait plusieurs vocations : produire de l’électricité, mais aussi réguler la Durance qui à l’époque était capricieuse et avait de grandes crues, entraînant régulièrement des inondations dans la région.''
Un article de Actu-Environnement.com mentionne le risqued'inondation
Cours d'eau : la destruction de barrages permet de retrouver un équilibre écologique
En Normandie, deux barrages hydroélectriques ont été démantelés. Ainsi, le fleuve Sélune a repris son cours et les écosystèmes d'origine se reconstituent assez rapidement. Un programme scientifique permet d'analyser ces évolutions.
... Risque d'inondation en aval.
Ce projet a fait l'objet de nombreux débats et notamment avec les communes de Poilley et Ducey, situées en aval du barrage La-Roche-Qui-Boit. Elles demandaient un moratoire à l'État pour obtenir des études scientifiques plus approfondies. Ces communes qui souffraient déjà d'inondations récurrentes lorsque le fleuve sortait de son lit, craignaient que cela ne s'aggrave sans le barrage. D'autres riverains, des agriculteurs autour du barrage de Vezin, ont constaté des crues plus importantes sur leur terrain depuis la destruction de l'ouvrage hydroélectrique.
Le programme scientifique mené jusqu'en 2027 doit répondre à de nombreuses questions qui permettrons d'établir une étude solide et servir, à l'avenir, les autres projets éventuels de destructions de barrages.
Le projet de destruction des barrages hydroélectriques de Vézins et de La Roche-qui-Boit, situés sur la Sélune, dans le Sud Manche, remonte auGrenelle de l'environnementde 2007 (Initiative du président de la République Nicolas Sarkozy, à la suite des engagements pris lors de la campagne électorale de 2007) dont l'un des objectifs était de lutter contre le "réchauffement climatique'' (sic). Ce projet s'est réellement concrétisé fin 2022 avec la destruction du deuxième ouvrage.
- PlaquetteEnlever les vieux barrages inutiles sur la Loire et les rivières de France (2008)
Des études avantages - inconvénients devraient être faites en amont avant de lancer des programmes fous de destruction des barrages (Voir les inondations à Valence).
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Mise à jour du lundi 18 novembre 2024.
Sur YouTube, Valery Schollaert a fait une analyse sur la destruction des barrages et les inondations de Valence :
Avec contre lui tous les médias du deep state américain organisant le diviser pour régner parmi tous les groupes sociaux, Donal Trump a été réélu président de la République. Il a fait le plein de voix parmi l'ensemble des croyants chrétiens (protestants, catholiques), mais aussi parmi les Noirs et Latinos Américains.
Les Amish qui jusqu'ici n'ont jamais voté, ont pour la première fois voté Trump.
La communauté Amish, historiquement connue pour ne pas voter, se mobilise en nombre record pour voter pour Donald Trump 👌 pic.twitter.com/zG0Uox2McZ
Les premiers rapports ont montré que les Amish se sont présentés "en NOMBRE NON PRÉCIS pour voter pour le Président Trump en Pennsylvanie C'est MASSIF!"
"La plus grande ironie dans cette histoire, c'est que lorsque le FBI a fait une descente dans la ferme amish de la famille Amos Miller et a décidé de détruire le lait cru, le beurre, etc, il a en fait offert l'élection à Trump sur un plateau d'argent."
La photo d'un convoi d'Amish allant voter pour Trump :
"Au niveau des revenus, changement total par rapport à il y a 30 ans : les riches et très riches votent Démocrate, alors que les classes moyennes votent Républicain."
"La bascule pro-Trump (+3 points) est largement venue de gains importants chez les noirs et les latinos" :
Au final, si on analyse le changement entre 2020 et 2024, il apparait que la bascule pro-Trump (+3 points) est largement venue de gains importants chez les noirs et les latinos (mais aucun gain chez les blancs), et chez les jeunes et les 40-64 ans (7/9) ⤵️ pic.twitter.com/Fcn4Y9DovD
Par cette élection, les Américains ont voulu dire que ceux qui disent que le pays est divisé, ceux qui polarisent et divisent sont ceux du discours de haine, ceux qui mettent les gens dans des catégories, ceux de la Cancel Culture ou de l'annulation suppression, ceux de l'idéologie du genre, ceux qui nient les droits parentaux, ou ceux qui ne savent pas ce qu'est une femme et célèbrent un homme remportant un jeu féminin.
Soldat romain, il fut décapité en raison de sa foi. On lui attribua l'exploit d'avoir mis à mort un dragon, comme S. Georges et S. Dimitri. Tous trois d'ailleurs sont les "trois grands soldats martyrs" des Orientaux.
Théodore naquit en Syrie, à la fin du IIIe siècle vers l'an 270. Il se convertit au christianisme, et ameutait la foule par ses prédications.
Il faisait partie d'une légion romaine qui avait établi son quartier d'hiver dans la ville d'Amasia, de la province du Pont en Asie Mineure où les édits persécuteurs de Dioclétien étaient exécutés sévèrement.
Le jeune soldat, plein de l'amour de Jésus-Christ, dédaigna, malgré le péril, de cacher sa foi, et, au contraire, il se fit une gloire de la professer publiquement ; aussi fut-il présenté comme chrétien au tribun de sa légion. Celui-ci lui demanda comment il osait professer une religion proscrite sous peine de mort :
"Je ne connais point vos idoles, répondit-il ; j'adore Jésus-Christ, Fils unique de mon Dieu.
Je vous abandonne mon corps ; vous pouvez le déchirer, le mettre en pièces, le livrer aux flammes. Si mes discours vous offensent, coupez-moi la langue."
Le tribun et les juges, devant sa jeunesse, se contentèrent de le menacer et le laissèrent en liberté.
Théodore ne songea qu'à gagner des âmes à Jésus-Christ, à fortifier les autres confesseurs de la foi ; il poussa le courage jusqu'à mettre le feu au temple de la déesse Cybèle.
Ce fut en vain qu'on essaya de lui faire exprimer quelques regrets à ce sujet : il brava toutes les menaces, comme il se rit de toutes les promesses. Il fut alors fouetté très cruellement et enfermé dans un cachot, sans nourriture, pour y mourir de faim.
La nuit, le Sauveur vint le visiter dans la prison au milieu d’un nuage entouré de deux anges portant, l’un une couronne et l’autre la palme des martyrs; Il lui promit de le nourrir d'un aliment invisible et le fortifia pour le dernier combat.
Cette visite donna à Théodore tant de joie, qu'il se mit à chanter les louanges de Dieu, et des anges vêtus de blanc vinrent unir leurs voix à la sienne. Les geôliers et les gardes, le juge lui-même, furent témoins du miracle sans se convertir. On lui promit que, s'il feignait seulement la moindre soumission, on le mettrait en liberté. Ayant répondu à ces nouvelles sollicitations avec une fermeté invincible, Théodore est alors déchiré avec des crochets de fer, on lui brûle les côtes avec des torches ardentes, puis on le condamne à être brûlé vif.
Le vaillant soldat, placé sur le bûcher, se munit du signe de la Croix, et bientôt sa belle âme s'envola au Ciel.
Saint Willibrord. Enluminure, Trèves vers 1000. feuille unique, Paris, Bibliothèque National, Lat. 10510
Né vers l’an 658 en Northumberland, terre de foi et de silence, Saint Willibrord consacra son cœur et ses œuvres à l’annonce de l’Évangile. Ce missionnaire, choisi de Dieu pour mener les âmes païennes à la lumière du Christ, laisse dans l’histoire une empreinte indélébile. Apôtre des contrées septentrionales, il fut le guide spirituel des peuples de la Frise, de la Hollande, et des terres environnantes.(1)
La conversion des Anglo-saxons fut l'une des grandes entreprises deGrégoire le Grand.
Willibrord et Boniface (+ 754) évangélisent la Frise et l'Allemagne après avoir été sacrés évêques à Rome. L'Angleterre, l'Irlande deviendront des foyers d'où les missionnaires partiront christianiser l'Europe du Nord.(2)
Willibrord, moine saxon bénédictin naît vers 658 dans le royaume de Northumbrie (royaume du nord de l'Angleterre au sud de l'Ecosse); il deviendra l'apôtre des Pays-Bas et premier évêque d'Utrecht, convertissant les Anglo-Saxons au christianisme catholique nicéen. La Northumbrie en tant que royaume s'était auparavant constituée au début du VIIe siècle par l'union de deux entités angles (d'origine germaniques) : celle de Bernicie (Bernicia) au nord et celle de Deirie (Deira) au sud. En 616, Edwin de Deira, roi païen des Angless se convertit au christianisme en 627 sous l'action de sa femme, une fille du roi chrétien Æthelbert de Kent, et sous l'influence du missionnaire Paulin d'York qui accompagnait la future épouse.
L'arrivée au pouvoir du roi de Mercie Penda, farouche défenseur du paganisme, interrompit momentanément les progrès accomplis par les missionnaires chrétiens.
En 634, Oswald de Bernicie réunifia la Northumbrie après avoir vaincu Cadwallon près de Hexham. Afin d'évangéliser son peuple, il fait venir d'Iona (petite île de l'ouest de l'Écosse) le missionnaire écossais Aidan, l'"apôtre de la Northumbrie", qui fonda une abbaye à Lindisfarne (île de la côte de Northumbrie, aujourd'hui Holy Island). Le pays fut rapidement converti par les moines écossais et le VIIe siècle marqua l'apogée de la puissance northumbrienne.
Son père, nommé Wilgils, saxon de Northumbrie récemment converti au christianisme, l'envoie recevoir une éducation chrétienne à l'abbaye de Ripon à Ripon (Angleterre), alors dirigée par Wilfrid d'York.
Devenu moine bénédictin, Willibrord est ordonné prêtre et se rend en Irlande pour parfaire son éducation monastique et intellectuelle pendant une douzaine d'années, à l'abbaye de Rathmelsigi.
En 690, il est envoyé en Frise, territoire récemment acquis par les Francs mérovingiens, pour y œuvrer à l'évangélisation de la population.
Willibrord se rend à Rome pour recevoir approbation et bénédiction pontificale, puis parcourt un vaste territoire correspondant à la moitié la plus maritime des Pays-Bas actuels.
Lors d'un second voyage à Rome, il est consacré évêque missionnaire le 21 novembre 695 dans l'église de Sainte-Cécile du Trastevere à Rome. Il décide de fixer son siège épiscopal à Utrecht, puis il parcourt la Frise orientale jusqu'au territoire des Danois.
Récemment consacré évêque d'Utrecht, il fait construire à Echternach un monastère plus grand. Il en deviendra l’abbé jusqu'à sa mort. Avec le soutien financier de Pépin de Herstal (père de l'empereur Charlemagne) avec lequel il s'est lié d'amitié, il y édifie la première église abbatiale en 700.
En 714 il baptise Pépin le Bref, fils de Charles Martel, à Echternach. A partir de ce jour, Pépin le soutiendra sans faillir.(3)
Très en faveur auprès de la famille carolingienne et déjà connu comme l’apôtre des Frisons, Willibrord obtiendra de plus l’aide de Wilfred, évêque d’York, qui lui enverra des moines irlandais de l’abbaye de Ripon pour évangéliser la région.
En 725, il se rend au Danemark afin d'y mener une mission d'évangélisation. Il y rencontre le roi Ongendus qu'il décrit comme "plus cruel qu'une bête féroce et plus dur que la pierre". (4) Il ne réussit à convertir que trente enfants qu'il fut obligé de ramener avec lui pour leur épargner un martyre certain.
Statue moderne de S. willibrord, Echternach, Luxembourg. Willibrordstatue
Willibrord meurt le 7 novembre en 739 à l'abbaye d'Echternach (Luxembourg, aujourd'hui au Grand-Duché de Luxembourg) où il fut enterré selon son désir.
Son tombeau est encore assidûment fréquenté par des pèlerins et la petite église mérovingienne a dû être remplacée vers l'année 800 par une église à trois nefs d'une longueur de plus de 60 mètres. Son nom est associé à l'abbaye d'Echternach. On y trouve son sarcophage avec ses reliques. Elle est centre de pèlerinage et lieu d'une célèbre procession, le mardi de Pentecôte de chaque année. Il est le saint patron du Grand-Duché de Luxembourg. (5)
En 751, Pépin élève le monastère au rang d'"abbaye royale" et lui donne son autonomie. Autour des murs de l’abbaye se développe un bourg qui deviendra une des villes les plus prospères du comté de Luxembourg.
Il était l'ami de saint Lambert de Maastricht et les deux saints évêques se rencontraient périodiquement. Son crâne est exposé dans une église d'Aix-la-Chapelle.
L'abbé Thiofrid et Alcuin ont rédigé des vitae à son sujet qui ont contribué à répandre sa renommée et son culte.
Willibrord est à l'origine de l'histoire de Gravelines - département du Nord - (laquelle ne commence réellement qu'en 800 après l'assèchement du Blootland) car il y aurait débarqué lors de sa première arrivée sur le continent. Une chapelle placée sous le patronage du saint y fut construite. L'actuelle église dédiée à saint Willibrord fut édifiée en 1598 puis reconstruite au XIXe siècle. Willibrord est connu à Gravelines comme évêque anglo-saxon venu évangéliser la Flandre.
Né en Angleterre, ordonné par le pape saint Serge Ier évêque d'Utrecht, il annonça l'Évangile en Frise et en Danie, fonda des sièges épiscopaux et des monastères et, accablé de travaux et usé par l'âge, il s'endormit dans le Seigneur dans le monastère qu'il avait fondé.
À Ankara, Carine et son époux Mélassippe subirent le martyre durant la persécution de l'empereur Julien l'Apostat.Ils furent mutilés et attachés encore vivants au pilori devant leur fils Antoine. Celui ci ne renia pas Jésus-Christ malgré le spectacle de la souffrance de ses parents. Il mourut décapité à son tour.
Bibiane ou Viviane naquit à Rome. Son père (Flavien), préfet de Rome, sa mère (Dafrose) et sa soeur (Démétrie) souffrirent le martyre avant elle, sous l'empereur Julien l'Apostat.
Flavien, officier supérieur s'étant déclaré contre ce prince, fut jeté...
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La Troisième Personne de la Trinité a servi de prétexte pour promouvoir un programme progressiste, sapant la foi et l’unité de l’Église. L'ancien préfet de la Doctrine de la Foi condamne les tentatives visant à faire passer des impulsions hétérodoxes...
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Ami de S. Bernardin de Sienne et de S. Jean de Capistran, saint Jacques de la Marche fut un grand orateur qui parcourut la Dalmatie, la Bosnie, la Hongrie, la Bohème, la Pologne et l'Italie, où il convertit...
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Voici (en anglais) une vidéo très intéressante d’un protestant évangélique américain réfléchissant sur l’état du protestantisme. La description indique "Tout le monde devient catholique" et le titre est "L’Église protestante est-elle en train de mourir...
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