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6 novembre 2024 3 06 /11 /novembre /2024 09:25
Les 498 martyrs espagnols (+1934-1937)

Les 498 martyrs espagnols (+1934-1937)

–– exécutés en haine de la Foi
par les Républicains

 

Les 498 martyrs espagnols (+1934-1937)

Cf. https://x.com/ChristianVenard/status/1854015458657140883?t=lzzipgAwNw23LJD9z1ZdCw&s=19

https://www.vatican.va/roman_curia/congregations/csaints/documents/rc_con_csaints_doc_20071028_martiri-spagnoli_fr.html

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5 novembre 2024 2 05 /11 /novembre /2024 01:00
Saint Zacharie et sainte Élisabeth, Parents de saint Jean le Baptiste (Ier siècle)

Saints Elisabeth et Zacharie étaient les parents de Jean le Baptiste.(1)

Quand Élisabeth reçut chez elle Marie, sa cousine, elle fut remplie de l'Esprit Saint et salua la mère du Seigneur, bénie entre toutes les femmes.

Le prêtre Zacharie, rempli de l'Esprit des prophètes à la naissance de son fils, proclama la louange du Dieu rédempteur et annonça la venue prochaine du Christ, Soleil levant.

Fêtés par les Eglises d'Orient le 5 novembre.(2)

Saint Zacharie et sainte Élisabeth, Parents de saint Jean le Baptiste (Ier siècle)

Sources

 

(1) https://www.aciafrique.org/news/4298/aujourdhui-le-5-novembre-nous-celebrons-saints-elisabeth-et-zacharie

(2) https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10444/Saints-Zacharie-et-Elisabeth.html

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5 novembre 2024 2 05 /11 /novembre /2024 01:00
Sainte Sylvie, par un peintre italien

Sainte Sylvie, par un peintre italien

Sylvette ou Sylvaine.

On sait peu de choses sur sa vie, si ce n'est qu'elle se retira, après la mort de son mari, dans une maison proche de la Basilique Saint-Paul-hors-les-murs. (1)

Grande dame romaine qui consacra sa vie à son fils, le pape Grégoire le Grand, si attentive qu'elle se préoccupait même jusqu'aux détails des menus de ses repas en achetant à son intention les meilleurs fruits et légumes frais sur les marchés romains, afin qu'il soit en bonne santé.

Devenu pape, Grégoire fait peindre le portrait de sa mère Sylvie et de son père Gordianus, dans leur maison familiale transformée par lui-même en monastère.

Sainte Sylvie termine sa vie à Rome vers 592.

Elle est fêtée le 5 novembre. Elle est la sainte patronne des mères de prêtre et des Aides aux prêtres, laïques et religieuses.

Elle figure au martyrologe romain au 3 Novembre:

Mère du pape saint Grégoire le Grand. Celui-ci rapporte lui-même, dans ses écrits, qu'elle atteignit le sommet de la prière et de la pénitence et qu'elle fut un exemple excellent pour les autres. Elle mourut vers 590.

 

Martyrologe romain (2)

Sources12 

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4 novembre 2024 1 04 /11 /novembre /2024 19:57

Suite aux inondations en Espagne largement dues par l'incurie de l'administration du pays qui a détruit une centaine de barrages dans la région, les médias en France bashent le roi d'Espagne et son épouse, qui rendus sur les lieux à Valence hier, avec le Premier ministre athée socialiste Pedro Sanchez et le président de droite de la région, Mazon, ont été hués, présentant la chose uniquement comme une "attaque contre le Roi d'Espagne et son épouse".

 

La réalité est inverse : le peuple en avait contre le gouvernement et les criminels du gouvernement, qui s'enfuirent tandis que le roi et la reine restèrent, seuls, face aux victimes.

https://x.com/trad_west_/status/1853503089665610022

https://x.com/trad_west_/status/1853503089665610022

Source: https://x.com/ActLegitimiste/status/1853120360226422965

Source: https://x.com/ActLegitimiste/status/1853120360226422965

Sur X, RIichard Boutry a réagi : "la presse française vous ment en interprétant les images complètement différemment!"

 

"Elle vous manipule."

 

Richard Boutry, pendant 25 ans présentateur sur" les chaînes de télévision française mainstream, vous décrypte les images en Espagne après avoir épluché la presse espagnole toute différente et la télévision espagnole, "plutôt impartiale. C'est le cas sur Israël, la Russie et sur Trump". 

 

"Le Premier ministre Sanchez, a été hué, insulté et frappé avec un bâton. Un de ses gardes du corps a été blessé à la tête."

 

""Le président de région, Mazon, s'est abrité derrière le roi, a tenu le coup pendant vingt minutes, avant de quitter le quartier."

 

"Ce n'était pas le couple royale qui était visé. Bien au contraire, c'était le pouvoir en place."

 

"Le couple royal a du reste été extrêmement courageux, a affronté la foule jusqu'au bout, restant sur place plus de temps que prévu."

 

"Les caméras d'AragonTv ont, du reste, filmé le moment où une des personnes concernées a déclaré à la reine Laetizia, alors en larmes : 'Ce n'est pas à cause de vous Madame, ce n'est pas à cause de vous'."

 

"Le socialiste, a dû quant à lui quitter les lieux sous escortes. Les manifestants, le poursuivant, ont brisé la vitre arrière du véhicule dans lequel il voyageait. Il a quitté le navire pendant que le couple royal continuait d'affronter la foule."

 

"Ce matin, les espagnols ont sortis les casseroles aux fenêtres, faisant un maximum de bruits, exigeant la démission de ce gouvernement."

 

"En France, on nous fait croire exactement le contraire. Le roi, pourtant, a bien été au chevet de la population. Il tiendra une réunion de crise dans la matinée."

Sur C News, dans l'émission de Pascal Praud, Vincent Hervouët contredit le bashing médiatique contre le roi Philippe VI d'Espagne et son épouse "d'une très grande dignité pendant que le Premier ministre Pedro Sanchez et le président de droite de la région Mazon se sont enfuis!" 

@cnews95 #Vincent #Hervouët : «Le roi et la reine d’#Espagne ont été d’une grande #dignité» lors de leur #déplacement chez les sinistrés des #inondations en #Espagne ♬ son original - CNEWS ✅
Source: https://x.com/laderechadiario/status/1853442061669654658

Source: https://x.com/laderechadiario/status/1853442061669654658

https://x.com/VictorSinclair3/status/1852685072375087151/photo/1

https://x.com/VictorSinclair3/status/1852685072375087151/photo/1

La rivière coulait le long de la ligne verte et, en 1957, Franco a créé des barrages et des réservoirs de retenue et a redirigé la rivière comme indiqué ici, à partir de la ligne bleue.

Le roi Philippe VI d'Espagne et son épouse : ce qui s'est réellement passé à Valence

En 2021, l'actuel gouvernement Sánchez a décidé de détruire les barrages.

 

Les zones en rouge ont subi les pires inondations de l'histoire de l'Espagne.

 

L’objectif du gouvernement socialiste escrologiste était plus de biodiversité. La réalité est que des gens perdent la vie. C’est quelque chose que les médias grand public devraient vous dire. Mais ils ne le feront pas... (Voir ici et )

 

Entre 2021 et 2022, l’Espagne a détruit plus de 256 barrages pour récupérer le cours naturel des rivières et respecter pleinement les objectifs de l’Agenda 2030. Cette année, les conséquences du délire communiste européen se sont fait sentir. 

En obéissant à l'Agenda 2030, le socialiste Pedro Sánchez avait démoli plus de 100 barrages en Espagne afin d'augmenter le débit des rivières, ce qui a aggravé la catastrophe climatique et laissé un plus grand nombre de morts.

Le gouvernement laisse les policiers espagnols, la Garde civile, s'immerger dans l'eau remplie de corps nécrosés, pleine de déchets toxiques, à la recherche de cadavres sans aucune protection ni avoir pompé cette eau auparavant.

Traiter de "nazis d'extrême droite" des gens qui ont tout perdu, qui pleurent leurs morts, qui ne peuvent pas les enterrer, qui ont faim et soif, qui se sentent complètement orphelins parce que l'État auquel ils rendent hommage les a abandonnés, c'est tout à fait misérable.

 

L'Agenda 2030 exige de ses gouvernants qu'ils ne réagissent pas et n'agissent pas en cas de catastrophe. En fait, plus il y a de morts et de souffrances, mieux c'est pour leurs plans eugéniques. (Avez-vous vu la Croix Rouge adepte de l'aide illimitée aux migrants venir en aide d'une quelconque manière aux victimes espagnoles ? C'est le peuple lui-même qui s'est entraidé. Avez-vous vu le gouvernement français proposer son aide à l'Espagne ?)

 

Les véritables responsables, qui auraient ordonné la négligence et les omissions criminelles du gouvernement espagnol à l'égard de la population et qui auraient capitalisé sur la tragédie pour soutenir leurs politiques "climatiques" (leur "réchauffement climatique"), c'est l'Union européenne. Sánchez n'est que l'enfant prodige du pouvoir mondialiste.

https://x.com/elhigadodmarita/status/1853102909530968336/photo/1

https://x.com/elhigadodmarita/status/1853102909530968336/photo/1

Un commentateur espagnol réagit sur X

 

"Des gardes du corps tentent de mettre un parapluie sur la tête du roi, qui le repousse pour pouvoir aller parler au peuple. Cet homme me représente vraiment. Pas comme le rat traître Sánchez qui s'est enfui dès que les huées et les protestations ont commencé. "

 

Un autre :

 

"Le roi, loin de fuir, vient écouter ses voisins, sachant qu'il subira de plein fouet la colère, la rage et la frustration des gens qui ont tout perdu.

 

Fierté et honneur.

 

Viva el Rey de España (Vive le roi d'Espagne)."

https://x.com/jesus_m_cab/status/1853056519199134115/photo/1

https://x.com/jesus_m_cab/status/1853056519199134115/photo/1

Des cendres, un feu s'éveillera, une lumière jaillira des ombres, la lame brisée sera renouvelée, le roi sans couronne sera à nouveau roi.

Trad West

Sources

 

(1) https://x.com/trad_west_/status/1853503089665610022

(2) https://www.tiktok.com/@cnews95/video/7433343510717320480?is_from_webapp=1&sender_device=pc

***

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4 novembre 2024 1 04 /11 /novembre /2024 09:15
Banquise arctique : Après le recul des années 1990-2005, la banquise arctique a connu en janvier 2024 sa plus vaste étendue depuis 20 ans

Après le recul des années 1990-2005, la banquise arctique a connu en janvier sa plus vaste étendue depuis 20 ans.

 

Rappelons qu’en 2007, Al Gore a été récompensé d'un prix Nobel pour avoir affirmé qu'elle disparaitrait avant 2014 (Via Luc Sylvain Trullemans).

 

 Association des Climato-Réalistes 

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4 novembre 2024 1 04 /11 /novembre /2024 08:07
La très joyeuse, plaisante et récréative histoire du gentil seigneur de Bayard

Le Loyal serviteur (Jacques de Mailles)

La vie de Pierre Terrail de Bayard (1475-1524), narrée par l’un de ses compagnons d’armes, Jacques de Mailles, dans La très joyeuse, plaisante et récréative histoire du gentil seigneur de Bayart, est à redécouvrir…

 

 

Son nom figure au panthéon des plus grands de notre histoire et claque à nos oreilles autant qu’il émeut notre sensibilité : Pierre Terrail, fils d’Aymon seigneur de Bayard et lui-même connu sous le nom du chevalier Bayard, est mort il y a exactement 500 ans.

 

 

Ses exploits chroniqués par un « Loyal Serviteur »

Rares sont les militaires dont la postérité aura permis de les maintenir dans la connaissance publique et populaire aussi longtemps ; rares aussi sont les héros qui peuvent, par la simple évocation de leur nom, convoquer aussi efficacement le souvenir d’autant de vertus. Il était connu de son vivant pour être, par excellence, l’homme de toutes les qualités : pieux dans sa foi, fidèle dans son allégeance, brave dans son métier, le chevalier Bayard sans peur et sans reproche appartient à la véritable élite dont un pays peut s’enorgueillir : celle qui se tient droit dans ses devoirs, ne s’en écarte jamais y compris s’il faut le payer de sa vie. La France, notamment son armée, a longtemps entretenu le souvenir du grand militaire et si tant de générations de soldats et d’officiers ont pu si souvent empêcher que la France ne cède sous la pression des forces hostiles qui s’exerçaient à ses frontières, c’est en grande partie parce que l’ombre de Bayard planait par-dessus nos guerriers et faisait retomber sur eux un peu de l’exemple du grand homme.

 

 

Notre immense chance est qu’il y avait dans l’entourage personnel du chevalier Bayard un homme lettré qui, l’ayant accompagné sur les champs de bataille et dans sa vie quotidienne, a pu en écrire la chronique. Cette chronique, écrite par un contemporain qui le suivait au plus près, constitue la source primaire par excellence sur la vie et les actes de Pierre Terrail. Quelques fois réédité jusqu’au siècle dernier, ce livre fondamental revient aujourd’hui pour le cinquième centenaire de la mort du militaire. Son titre est à lui seul une promesse épique : La très joyeuse, plaisante et récréative histoire du gentil seigneur de Bayart, par Jacques de Mailles qui en son temps s’était signalé par le simple sobriquet de Loyal Serviteur.

 

 

Un texte incontournable

Le style du chroniqueur appartient évidemment autant au champ biographique qu’hagiographique comme cela était habituel en ce temps. Les historiens modernes ont depuis relevé quelques exagérations dans le texte du Loyal Serviteur mais celui-ci reste, notamment grâce à sa magnifique plume et au fait que l’auteur a personnellement connu et suivi le personnage dont il fait la chronique, le texte incontournable sur la vie de Bayard, celui dans lequel on se plonge autant pour se renseigner sur la vie du héros que pour s’injecter de l’énergie dans le sang. Les scènes de vie choisies pour tisser la chronique sont très souvent à la faveur du chevalier mais il est acquis aux yeux de l’historiographie que le Loyal Serviteur n’a pas « inventé » un personnage en ce que sens que son récit correspond à ce que nous savons effectivement du tempérament du chevalier, de sa bravoure au combat et d’un ensemble de vertus qui le singularisaient notablement dès son vivant.

 

 

La très joyeuse, plaisante et récréative histoire du gentil seigneur de Bayart ne rend pas seulement justice au seigneur en question : elle fait aussi honneur à l’exercice même de la chronique ainsi qu’à la langue littéraire, épique et aventureuse telle que les plus grands auteurs ont su la manier pour sublimer leur sujet. Chaque page transporte le lecteur dans un monde encore largement médiéval et il n’est pas rare qu’au détour d’un paragraphe, après nous être ému pour un haut fait, nous refermions le livre un peu chagrinés à l’idée que ces temps héroïques ne soient plus et qu’il nous faille maintenant composer avec toutes les lâchetés de notre malheureuse et bien décevante époque…

 

 

La réédition par La délégation des siècles de La très joyeuse, plaisante et récréative histoire du gentil seigneur de Bayart est presque la seule contribution du monde éditorial français au souvenir pourtant nécessaire d’un grand modèle que très exactement cinq siècles séparent de nous.

 

 

Source: https://www.ladelegationdessiecles.fr/chevalier-bayard

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4 novembre 2024 1 04 /11 /novembre /2024 07:30
L’Église n'a jamais interdit de lire la Bible !
L’Église a-t-elle interdit de lire la Bible ?

 

Dossier sur les mensonges historiques dont l’Eglise est victime : ici

La propagande ennemie de l’Eglise affirme sans vergogne que l’Eglise Catholique Romaine aurait interdit à ses fidèles de lire le Bible en 1229 ; et certains affirment qu’elle ne leur aurait rendu ce droit qu’au concile Vatican II. Nous allons ici démolir ce mensonge.

Il est important de noter qu’il n’est pas choquant en soi de restreindre l’accès aux textes sacrés. En effet, chez les Hébreux de l’Ancienne Alliance, il était interdit de lire du prophète Ezéchiel ainsi que le début du livre de la Genèse avant d’avoir atteint l’âge de trente ans. La lecture des livres saints étaient aussi sous le contrôle étroit des lévites. Nous avons aussi des exemples dans le Nouveau Testament. Nous les exposons dans notre article :

Il est arrivé à l’Eglise d’interdire la publication, la lecture ou la possession de certaines Bibles pour des motifs légitimes ; par exemple, si la traduction était mauvaise (auquel cas ce n’était plus la Parole de Dieu mais des paroles d’homme) ou si le texte n’était pas annoté. En effet, la Bible est un livre recelant de nombreuses subtilités et il n’est pas toujours facile de la comprendre. Il est remarqué que la Bible livrée « toute crue » entre les mains de n’importe qui sans autres explications causait plus de mal que de bien ; nous le voyons par l’infinie série de dénominations protestantes (voir cet article) ainsi que par les nombreuses catastrophes et dérives (anarchie, révoltes, meurtres, pillages) causées par « la Bible seule » (dont nous verrons quelques exemples). Il est donc arrivé que pour des motifs graves, l’Eglise interdise de lire la Bible de manière extrêmement limitée dans le temps, dans l’espace et pour éviter des maux plus grands. Cependant, nous verrons aussi que cette ‘interdiction’ ne fut jamais absolue ni d’application large et que la doctrine ainsi que la pratique constante de l’Eglise consiste au contraire à la diffusion massive de la Parole Sacrée.

Faisons une chronologie des actes de l’Eglise catholique vis-à-vis de la Sainte Bible (les réfutations des mensonges anti-catholiques sont en rouge) :

Le premier dictionnaire biblique en français date de 768 !

Le plus ancien monument de la langue française est un dictionnaire, et ce dictionnaire est un dictionnaire biblique. Il date de 768. On l’appelle le Glossaire de Reichenau, parce qu’il a été découvert à la bibliothèque de Reichenau (en 1863). Ce glossaire se compose de deux colonnes parallèles, dont l’une donne les mots de la Bible latine et l’autre les mots correspondants du français d’alors.

Traductions des Psaumes au XIIè siècle

La première traduction vint d’Angleterre. Vers 1100, des moines de Lanfranc, à Cantorbéry, traduisirent en français normand le psautier gallican de saint Jérôme. Vers 1120, un sacristain de Cantorbéry, copiste célèbre, Eadwin, copia dans un même livre, aujourd’hui à la bibliothèque de Cambridge, les trois psautiers latins de saint Jérôme, avec la traduction française interlignée. L’un de ces psautiers devint le psautier dit gallican, qui fut le psautier de la France pendant le Moyen-Âge.

L’exemple des moines de Cantorbéry fut suivi, notamment par les moines de Montebourg, localité de la Manche actuelle, et ailleurs. De tous côtés, sur le territoire de la France, surgissent des traductions de livres isolés de l’Écriture. En 1125, c’est une imitation en vers du Cantique des Cantiques ; de 1130 à 1135, une Bible en vers, paraphrasée, d’une véritable valeur littéraire, de Hermann de Valenciennes ; vers 1150, l’Apocalypse ; en 1165, un psautier en vers ; vers 1170, les quatre livres des Rois (I et II Samuel, I et II Rois), les Juges, les Macchabées ; vers 1192, une Genèse, rimée, par un Champenois, Everat. Cette dernière traduction fut faite à l’instigation de Marie de Champagne, soeur de Philippe-Auguste.

Le concile de « Toulouse » (1129)

La première affirmation est qu’en cette année « le concile de Valence a interdit aux laïcs la lecture de la Bible en l’inscrivant à l’Index des Livres Interdits. ». Cela contient déjà une erreur historique gravissime et une erreur géographique plus passable. L’erreur historique est que l’Index des Livres Interdits n’existait pas en 1229 et n’a été édité pour la première fois qu’en 1559, soit 330 ans après!! L’erreur géographique est qu’il ne s’agit pas d’un concile tenu à Valence mais à Toulouse. Mais l’Eglise a-t-elle interdit la lecture de la Bible aux fidèles à cette occasion ? La vérité est la suivante : l’accès à la Bible en langues vernaculaires (c’est-à-dire que ça ne concernait pas les traductions latines, grecques, ou les textes originaux) a été limitée aux laïcs par le Concile de Toulouse en raison de l’hérésie des Albigeois : les Albigeois, qu’on appelle aussi les cathares étaient des hérétiques serviteurs de satan et si les détracteurs de l’Eglise Catholique connaissaient réellement ce que ces derniers croyaient et pratiquaient, ils les accuseraient avec raison d’être des criminels. Pour connaitre ce qu’était le catharisme, cliquer ici. Les cathares tordaient le sens des Ecritures et en faisaient une prédication antichrist ; c’est pourquoi il fut interdit aux laïcs de lire la Bible en langue vernaculaire : c’était pour les protéger de l’horreur cathare. Il faut de plus souligner que cette interdiction ne valait que pour une certaine partie de Sud de la France, et fut levée dès que la menace cathare fut balayée. Guy LOBRICHON écrit :

« En temps normal, les autorités ecclésiastiques ne songent pas à limiter la diffusion de telles traductions, et les interdisent encore moins. Innocent III, dans une lettre fameuse à l’Église de Metz, ne s’en prend nullement aux traductions de la Bible, mais aux interprétations qui peuvent émaner des conventicules néfastes des hérétiques. Lorsque le Concile de Toulouse (1229)décrète l’interdiction formelle pour les laïcs de posséder des traductions en langues romanes, il émet une ordonnance de police, dans la foulée d’une répression active qui paraît limitée aux domaines du comte de Toulouse » (« Usages de la Bible », La Bible au Moyen Age, Éditions Picard, « Les médiévistes français », 2003, p. 43). Il ajoute : « Léonard E. Boyle a fait justice d’une opinion qui court encore les manuels d’histoire » (« Innocent III and Vernacular Versions of Scripture », dans The Bible in the Medieval World. Essays in Memory of B. Smalley, Oxford, Blackwell, 1995, p. 97-107)

Traductions françaises du XIIIè siècle

Bible française (1250-1254)

Cette Bible fut exécutée en Terre sainte vers 1250-1254. Elle est contemporaine du séjour de saint Louis à Acre. Il est d’ailleurs possible qu’elle ait été commandée par le roi lui-même. Elle fut rédigée en français, preuve qu’il était tout à fait permis au beau milieu du Moyen-Âge de faire rédiger une Bible en vernaculaire. Ce fait est d’autant plus significatif que celui qui la commanda sans doute fut canonisé dès 1297 !

Cet ouvrage ne doit pas être confondu avec la Bible moralisée dite de Tolède appelée aussi Bible de saint Louis, ou Bible « Riche » de Tolède (Biblia Rica) est une bible moralisée en trois volumes, qui aurait été réalisée entre 1226 et 1234 pour le roi Louis IX de France, à la demande de sa mère Blanche de Castille.

Autres traductions françaises du XIIIè siècle

La Bible de Geoffroi de Paris (avant 1243), intitulée en français de l’époque La Bible des VII estaz du monde, et en français moderne La Bible des sept états du monde, compilation religieuse couvrant l’Ancien Testament, le Nouveau Testament, l’Enfer, le Purgatoire, la condition humaine, l’Antéchrist et la fin du monde. On y trouve notamment une version du Purgatoire de saint Patrice et de la Vision de saint Paul (remaniement de la version en quatrains d’alexandrins).

La Bible de Jean Malkaraume, à la même époque, qui s’arrête à l’histoire de la rencontre entre Goliath et David). Traduction paraphrasique.

La Bible de Macé de la Charité. Traduction paraphrastique également. Traduction de divers livres bibliques tirés de l’Ancien et du Nouveau Testament, dans lesquels sont interpolés de nombreux passages puisés à des sources variées, à moins que la source soit déjà une compilation. En lire plus à son sujet en cliquant ici et ici.

La Bible de Charleville, une traduction anonyme de la Bible entière, une traduction anonyme de l’Ancien Testament, et des fragments : le drame d’Adam, l’histoire de Joseph, la paraphrase de l’Exode, l’imitation de Job, un Psautier de Troyes, les Psaumes de la pénitence, les Proverbes. Quelques informations supplémentaires en cliquant ici et ici.

Traductions françaises du XIVè siècle

Au quatorzième siècle, on trouve un Poème sur le Nouveau Testament, cinq Poèmes sur la Passion, une histoire des trois Maries et une Apocalypse rimées et d’autres fragments. Un de ces fragments reproduit en vers une partie du récit des livres des Rois fondu avec celui des Chroniques. On pense qu’il a été composé en Angleterre (Voir Romania, XVI).

L’affaire John WYCLIFF :

A partir de 1376, c’est de l’ « affaire Wycliff » dont il est question. Ce dernier enseigna des erreurs telles que le Salut sans les œuvres, la connaissance de la vérité par la «Bible seule» ou encore la négation de la Transsubstantiation. Il fit une traduction de la Bible en langue vernaculaire qui fut condamnée par l’Église et que cette dernière fit brûler; c’est donc un argument des anticatholiques pour dire que l’Église aurait interdit la lecture de la Bible. Elle fit cela car cette traduction était infidèle au vrai sens des Écritures Saintes et que ce dernier s’en servait pour répandre son poison. Voici une réfutation de ses trois erreurs :

 

La nécessité des oeuvres

Défense de tous les dogmes de la Sainte Eglise : ici Voici une synthèse sur la nécessité de la Foi et des Œuvres pour le Salut: réponse à l’erreur protestante 

 

‘Sola scriptura’ est une imposture ! La Tradition et l’Autorité sont indispensables !

Voir aussi, la réfutation de toutes erreurs doctrinales des protestants et apparentés

 

Preuve de la Présence Réelle

Dossier sur les erreurs doctrinales des protestants et apparentés : ici Photographie miraculeuse du 29 août 1932 – Paul WANTE Printix Démonstration biblique de l’Eucharistie : Preuve que la Transsubstantiation est biblique

La Bible de GUTTENBERG

En 1455, Guttenbeg, catholique, inventeur de l’imprimerie déclara avec le soutient de l’Eglise :

« Dieu souffre parce qu’une grande multitude ne peut être atteinte par la parole sacrée. La vérité est captive dans un petit nombre de manuscrits qui renferment des trésors. Brisons le sceau qui les lie, donnons des ailes à la vérité, qu’elle ne soit plus manuscrite à grands frais par des mains qui se fatiguent, mais qu’ils volent multipliés par une machine infatigable et qu’ils atteignent tous les hommes ».

Et c’est ainsi que le premier livre imprimé de toute l’Histoire fut la Sainte Bible sous les applaudissements de l’Église !

La Bible de Cologne

Avec l’approbation ecclésiastique, paraît une Bible, la Bible de Cologne, avec dans sa préface, d’écrite la chose suivante : 

« Tout chrétien doit lire la Bible avec respect et dévotion. Les gens instruits doivent se servir de la traduction latine de saint-Jérôme, mais les personnes illettrées, les hommes simples (ecclésiastiques ou laïques) et particulièrement les moines et les religieux doivent se servir de la présente Bible en traduction allemande, pour se préserver des flèches de l’ennemi infernal » (Préface de l’édition de la Bible de Cologne, 1470-1480, in Histoire partiale, Histoire vraie, Jean Guiraud, professeur d’histoire à l’université de Besançon, Tome II, p.315).

La Porte du Ciel

En 1513 (soit quatre ans avant le début de la révolte de Luther), paraît livre allemand de piété intitulé La Porte du Ciel, il enseigne qu’

« on doit s’exciter à lire avec humilité et dévotion les Saintes Écritures, les Bibles qui sont maintenant traduites et imprimées en langue allemande et partout répandues en grand nombre […] qu’on peut acheter pour peu d’argent. »

La Bible de LUTHER

En 1522 et 1534, paraissent respectivement l’Ancien Testament et le Nouveau Testament, traduits par Luther en langue allemande. Mais il serait malhonnête de dire qu’il aurait été le premier à traduire la Bible du latin en langue vernaculaire, brisant ainsi un interdit, comme on le prétend souvent.

« Luther ne fut certainement pas le premier à traduire la Bible. Sa traduction du Nouveau Testament parut en 1522 et celle de l’Ancien Testament en 1534. Or de 1466 à 1522 les catholiques avaient déjà publié quatorze traductions de toute la Bible dans la Haute-Allemagne, à Augsbourg, Bâle, Strasbourg, Nuremberg et cinq dans la Basse-Allemagne, à Cologne, Delft, Halberstadt et Lübeck. Pendant cette même période de temps, ils avaient publié cent cinquante-six éditions latines et six éditions hébraïques de la Bible, sans compter les traductions complètes: onze en italien, dix en français, deux en bohémien, une en flamand et une en russe [ndlr : alors même qu’il y avait très peu de catholiques en Russie à cause du schisme de 1054, ce qui prouve le souci de l’Église déjà à l’époque de donner a lire à ses enfants la Paroles de Dieu dans leur langue].

Les catholiques ont fait une forte opposition à la traduction de Luther, parce que, comme le dit Emser, il avait changé et tronqué sciemment le texte antique et vénérable reçu par toute l’Eglise chrétienne; de plus il l’avait accompagné de gloses et de préfaces remplies de propositions hérétiques; presque partout il avait interprété l’Ecriture dans le sens de sa doctrine de la foi sans les œuvres, là même où il n’est question ni de la foi ni des œuvres. Emser compta plus de quatorze cents passages qui avaient besoin de correction; un savant protestant Bunser en mentionne trois mille. Luther se moqua de l’Ecclésiaste, rejeta l’épître aux Hébreux et l’Apocalypse, omit les deux livres des Macchabées qui recommandent de prier pour les morts, appela l’épître de saint Jacques une épître de paille parce qu’elle contredit clairement la doctrine de la foi sans les œuvres, pervertir délibérément les épîtres de saint Paul. Dans l’épître aux Romaines, 3, 28 le texte porte: « Nous devons reconnaître que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. » Luther traduit: « Nous devons reconnaître que l’homme est justifié sans les œuvres de la loi, et seulement par la foi. » À ceux qui lui reprochaient une telle licence, il répondit: « Si votre papiste veut continuer son vain tapage à propos du mot seulement, je me contenterai de lui répondre: Le docteur Martin Luther veut qu’il en soit ainsi; il dit: papiste ou âne, c’est la même chose; je l’ai voulu ainsi, je le décide ainsi, ma volonté suffit, et fait loi, »

Nous comprenons facilement pourquoi la traduction de Luther fut condamnée dans le duché de Saxe, d’Autriche, dans la marche de Brandebourg, pourquoi aussi les savants catholiques lui opposèrent des traductions orthodoxes. » (Père Adrien MALO, OFM, La boîte aux Questions, Librairie de l’Action catholique, Québec, 1938, Réponse à la question: Luther ne fut-il par le premier à traduire la Bible en langue vulgaire? Pourquoi les catholiques d’alors ont-ils fait une opposition si forte à sa traduction? pages 79-80)

« Il [Luther] traduit la Bible. Non que ce travail n’ait jamais été fait avant lui. Uniquement pour les pays germaniques, on compte avant Luther, quatorze traductions en haut allemand et cinq en bas allemandet plus encore des Évangiles et des Psaumes . Tout le monde pouvait donc lire la Bible et cette lecture était même recommandée. (Comment aurait-il pu en être autrement puisque les livres de messe donnent presque tous les Évangiles et presque toutes les Épîtres, de nombreux Psaumes, et un grand nombre d’autres versets bibliques qui ont servi à la composition des offices.) »  (Marie CARRÉ, J’ai choisi l’unité, 5ème édition, chapitre II, pages 87-88, éditions de Chiré).

Luther a en fait traduit lui-même la Bible pour en falsifier le texte comme il sera expliqué plus bas (je vous invite d’ailleurs à ce sujet à lire dans ce même livre de Marie CARRÉ les quelques pages qui suivent celles que je vient d’indiquer).

Nous pouvons d’ailleurs noter que les trois exemples de facilitation de diffusion de la Bible par l’Église catholique (la Bible imprimée par GUTTENBERG avec le commentaire de ce dernier, la Bible de Cologne et le livre La Porte du Ciel) sont tous des « exemples allemands », ce qui discrédite encore un peu plus la théorie selon laquelle le saxon Luther aurait vu une telle interdiction.

En 1546, le Concile de Trente affirmait à nouveau l’importance de la Bible, et sa volonté de la propager ainsi que son désir de la protéger. L’Église s’inquiétait des adeptes d’hérésies nouvelles comme celle de Luther qui falsifiaient la Bible et la tronquaient de certains de ses livres. 

« Le même saint concile, considérant qu’il ne sera pas d’une médiocre utilité pour l’Église de Dieu de faire connaître quelle est, de toutes les éditions latines des livres sacrés qui se débitent aujourd’hui, celle qui doit être tenue pour authentique, statue et déclare que l’ancienne version Vulgate, approuvée dans l’Église par le long usage de tant de siècles, soit prise comme authentique dans les leçons publiques, les disputes, les prédications et les explications ; et que personne n’ait, sous aucun prétexte, la hardiesse et la témérité de la rejeter. » (IVè session : 8 avril 1546, Décret sur l’édition de la Vulgate et la manière d’interpréter la sainte Écriture Sainte)

Il est exact que la lecture autonome de la Bible est dangereuse pour la foi, c’est la Bible elle-même qui le dit, nous renvoyons à notre article :

Est-il possible et souhaitable de lire la Bible de manière autonome ? La Bible répond non !

Aussi, à la fin du Concile, le Pape Pie IV le confirma solennellement par la Bulle Benedictus Deus du 26 janvier 1564, dans laquelle il disposait ceci :

« Puisque l’expérience fait apparaître clairement que lorsque la sainte Bible en langue vulgaire est permise partout sans distinction, il en résulte plus de dommage que d’utilité du fait de la témérité des hommes, il relève en ce cas du jugement de l’évêque ou de l’inquisiteur de pouvoir concéder, sur le conseil du curé ou du confesseur, la lecture de la Bible traduite en langue vulgaire par des auteurs catholiques à ceux dont ils ont constaté qu’ils peuvent retirer de cette lecture, non pas un dommage, mais un accroissement de la foi et de la piété. » (http://catho.org/9.php?d=bwu#dva)

La lecture de la Bible en langue vernaculaire n’y est donc pas interdite, mais soumise à des conditions qui font échos aux avertissement bibliques eux-mêmes.

Par la suite le Pape Grégoire XVI écrira à ce propos :

« Quant à ce qui regarde les traductions de la Bible, déjà depuis plusieurs siècles les évêques ont dû, de temps en temps et en plusieurs endroits, redoubler de vigilance, en les voyant lues dans des conventicules secrets, et répandues avec profusion par les hérétiques. C’est à cela qu’ont trait les avertissements et les décrets de notre prédécesseur de glorieuse mémoire, Innocent III, relatifs à certaines réunions secrètes d’hommes et de femmes, tenues dans le diocèse de Metz, sous le prétexte de vaquer à la piété et à la lecture des livres saints. Nous voyons aussi des traductions de Bibles condamnées en France bientôt après et en Espagne avant le XVIe siècle. Mais il fallait user d’une vigilance nouvelle avec les hérésies de Luther et de Calvin. Assez audacieux pour vouloir ébranler la doctrine immuable de la foi par la diversité presque incroyable des erreurs, leurs disciples mirent tout en œuvre pour tromper les âmes des fidèles par de fautives explications des saints livres et de nouvelles traductions, merveilleusement aidés, dans la rapidité et l’étendue de leur débit, par l’art naissant de l’imprimerie. Aussi, dans les règles que rédigèrent les Pères choisis par le concile de Trente, qu’approuva notre prédécesseur Pie IV, d’heureuse mémoire, et qui furent inscrites en tête de l’index des livres défendus, il est expressément statué de ne permettre la lecture d’une traduction de la Bible qu’à ceux qu’on juge devoir y puiser l’accroissement de la piété et de la foi. Cette règle dut être restreinte encore à raison de l’astuce persévérante des hérétiques, et Benoît XIV déclara, avec toute son autorité, qu’on pouvait regarder comme permise la lecture des traductions « approuvées par le Siège Apostolique, ou publiées avec des annotations tirées soit des Pères de l’Eglise, soit d’interprètes savants et catholiques. » » (Encyclique Inter præcipuas, 8 mai 1844 – Sur l’étude et l’interprétation de la Bible)

Luther a banni les livres deutérocanoniques de l’Ancien Testament car ces derniers contredisaient certaines de ses doctrines telles que la prière pour les défunts (Tb 12, 12 ; 2 M 12, 39-45 ; cf. 1 Co 15, 29), l’intercession des fidèles défunts (2 M 15, 14, cf. Ap 6, 9-10), l’intercession des anges (Tb 12, 12.15 ; cf. Ap 5, 8 ; 8, 3-4) et l’aumône pour l’expiation des péchés (Tb 12, 9 ; Cf. Pr 16, 6). Contrairement à ce que disent les protestants, les deutérocanoniques ne frent pas introduits par l’Eglise dans la Bible au concile de Trente, mais ils étaient reçus comme inspirés par les premiers chrétiens et ont été canoniquement approuvés en 382 au concile de Rome. Voir à ce sujet :

Ce retrait des livres deutérocanoniques est le plus connu et pratiquement le seul connu des changements apportés par Luther au canon biblique. Ce qui est beaucoup moins su, c’est qu’il ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il fit encore d’autres coupes dans l’Ancien Testament: il considérait Job et Jonas comme de simples fables, le livre de l’Ecclésiaste comme incohérent et incomplet et il émit le souhait qu’Esther « n’existât point ».

Mais il amputa aussi le Nouveau Testament: il en a exclus l’Épître de Saint Jacques [il dit au sujet de cette Épître : « Je ne le considère pas comme l’écrit d’un Apôtre », car il croyait qu’ « il s’oppose catégoriquement à Saint-Paul et à tout le reste des Écritures, en attribuant la justification aux oeuvres » (Préface de l’épître de Jacques), de la même manière, dans d’autres écrits, il ajoute à ce rejet de Jacques en le traitant « d’épître de paille … car il n’y a rien de la nature des Évangiles en lui ». (Préface du Nouveau Testament)], l’Epître aux Hébreux, l’Epître de Jude, l’Apocalypse de Saint Jean, au sujet de laquelle il affirma : « je ne puis accepter que le Saint Esprit ait inspiré un tel livre » ou encore « Christ n’est ni enseigné ni connu à l’intérieur » et la seconde Epître de Saint Pierre. Luther retira ces livres des nouvelles éditions protestantes de la Bible (et les plaça à la fin de sa traduction, comme des Apocryphes du Nouveau Testament); les luthériens les y ré-insérèrent par la suite.

Luther exprima tout ce qu’il avait sur le cœur quant au canon biblique dans les préfaces des livres (ainsi que dans leur agencement) de sa traduction allemande de la Bible en 1522.

Enfin, il falsifia le verset 28 du IIIème chapitre de l’Epître de saint Paul aux Romains, Luther ajouta le mot « seule » pour faire dire à l’apôtre que nous étions sauvés par la foi « seule » (c’est-à-dire sans les œuvres), ce qui n’est pas écrit dans la version originale du texte. Luther ne se défend même pas de cette falsification, il dira par la suite :

« Je sais bien que cette parole, ‘seule’, ne se trouve pas dans le texte de saint Paul ; mais si un papiste vous importune à ce sujet, dites-lui sans hésiter: « Le docteur Martin Luther l’a ainsi voulu, et dit qu’un papiste et un âne sont la même chose. » Je ne suis pas l’écolier des papistes mais leur juge et il me plait de me pavaner devant leurs têtes d’ânes. Je regrette de n’avoir pas traduit : « sans œuvre de la loi«  par ces mots : « sans aucune œuvre de la loi« . » (Tom. III, édition de Jena, page. 141 et 144.)

Il ajoute ensuite :

« Je suis fâché de n’y avoir pas encore ajouté d’autres paroles ; c’est pourquoi la parole ‘seule’ restera dans mon Nouveau-Testament, quand bien tous les papistes en devraient perdre l’esprit de dépit. »

Il a cependant reconnu que c’est de l’autorité catholique que nous tenons le canon de la Bible (sans en tirer les conséquences) :

 « Mais alors, dit Luther, niez aussi la Bible, car c’est du Pape que nous la tenons. Nous sommes bien obligés d’avouer, tout protestants que nous sommes, que dans le papisme il est des vérités de salut, oui, TOUTES les vérités du salut, et que c’est de lui que nous les tenons, car c’est dans le papisme que nous trouvons la vraie Ecriture sainte, le vrai baptême, le vrai Sacrement de l’autel, les vraies clefs qui remettent les péchés, la vraie prédication, le vrai catéchisme, les vrais articles de foi. J’ajoute, en outre, que dans le papisme se trouve le VRAI CHRISTIANISME. » (Martin Luther au Colloque de Marbourg, 1529, cité in Luther, Oeuvres, édition protestante d’Iéna, p. 408-409.)

Face à ces ‘dérapages’, l’Église combattit cette volonté des schismatiques de falsifier l’Écriture, de la tronquer, ou encore d’y ajouter des commentaires qui trompaient les gens sur son interprétation au gré de leurs doctrines nouvelles. Rappelons aussi que la majeure partie des gens ne savaient ni lire ni écrire. Il s’agissait d’un problème majeur dans la distribution de la Bible. Les fondamentalistes imaginent-ils qu’au temps du Christ comme aujourd’hui, les premiers chrétiens possédaient tous et toutes une version de la Bible sous le bras qu’ils s’étaient procurés à la librairie chrétienne du temps ? Il est important de prendre conscience que les copies des Écritures Saintes étaient rares et coûteuses; qu’elles étaient répliquées par des copistes qui mettaient un temps incalculable à le faire. C’est pourquoi, il est aisé de comprendre que, dans cette société pré-industrielle, le lieu depuis toujours où la Bible était lue et transmise principalement en contournant ces barrières, c’était à l’église. Les églises elles-mêmes avec leurs vitraux et leurs représentations était un livre imagé sur la Bible pour le peuple qui ne comprenant pas la lettre, reçoivent une instruction orale et la synthétisait ainsi par l’image. Malgré tous ces désavantages, la Bible circulait et était lue dans les églises.

Une lettre des cardinaux au Pape Jules III ?

En 1550, trois cardinaux auraient écrit au pape Jules III nouvellement élu en lui indiquant de restreindre le plus possible la possibilité de lire la Bible en raison des soi-disant contradictions entre la Bible et la doctrine de Catholique, et comble de la preuve : ce document serait conservé par la Bibliothèque Nationale de France!

Voici un extrait de cette soi-disant lettre :

« La lecture de l’Évangile ne doit être permise que le moins possible surtout en langue moderne et dans les pays soumis à votre autorité. Le très peu qui est lu généralement à la messe devrait suffire et il faudrait défendre à quiconque d’en lire plus. Tant que le peuple se contentera de ce peu, vos intérêts prospéreront, mais dès l’instant qu’on voudra en lire plus, vos intérêts commenceront à en souffrir. Voilà le livre qui, plus qu’aucun autre, provoquera contre nous les rébellions, les tempêtes qui ont risqué de nous perdre. En effet, quiconque examine diligemment l’enseignement de la Bible et le compare à ce qui se passe dans nos Églises trouvera bien vite les contradictions et verra que nos enseignements s’écartent souvent de celui de la Bible et, plus souvent encore, s’opposent à celle-ci. Si le peuple se rend compte de ceci, il nous provoquera jusqu’à ce que tout soit révélé et alors nous deviendrons l’objet de la dérision et de la haine universelle. Il est donc nécessaire que la Bible soit enlevée et dérobée des mains du peuple avec zèle, toutefois sans provoquer de tumulte » [Feuille Bibliothèque nationale 1089. Volume II. page 641-650 – références Fond Latin n°12558 – Année 1550]

A la réalité, ce document est une « œuvre » satirique d’un ancien évêque catholique du XVIème siècle passé à la Réforme. Ce document n’a donc pas été écrit par des cardinaux et n’a pas non plus été adressé au pape Jules III : ce document n’a rien d’authentique, et pour s’en persuader, il suffit d’écrire à la Bibliothèque Nationale de France. Henry a écrit deux articles que je vous conseille de lire : cet article et celui-ci.

Voici la réponse apportée par la Bibliothèque nationale de France à un courrier au sujet de cette lettre :

« Le texte que vous cherchez est une critique à caractère satirique de la papauté publiée en 1553 sous le titre de Consilium quorundam episcoporum Bononiae congregatorum quod de ratione stabilendae Romane ecclesiae Julio III P.M. datum est. Son auteur, Paolo Pietro Vergerio (1498-1565) évêque de Modrusch, puis de Capo d’Istria, qui passa ensuite à la Réforme vers 1549, y met en scène trois évêques conseillant le pape Jules III sur la manière de rétablir l’autorité pontificale. Parmi ces conseils, figurent l’introduction de nouvelles cérémonies fastueuses minutieusement décrites ainsi que de la destruction des Bibles traduites en langue vivante. Ce texte fait partie des nombreux opuscules publiés par Vergerio lors de la violente polémique qui l’opposa à la papauté après sa rupture avec l’Église catholique (voir l’étude de Friedrich Hubert(…) 1893). Il a ensuite été utilisé dans les nombreux débats opposant catholiques et protestants. C’est ainsi que des extraits plus ou moins altérés de la traduction française connus sous le titre de Lettre des trois évêques, ont été publiées » [BESSON Paul, in Consultation de trois évêques sur les moyens de soutenir l’Église romaine présentée au pape Jules III en 1553, Rouillac, 1884 (extrait du Témoin de la Vérité)]

Nous pourrions de plus noter qu’une telle consigne de la part de cardinaux serait absurde seulement quatre ans après la décision du concile de Trente que nous avons précédemment citée.

La Bible « Rheims-Douai » (1582 et 1609)

En 1582 fut publié le Nouveau Testament catholique dit de « Rheims-Douai » (du nom des deux villes dans les séminaires desquelles elle fut écrite) en langue anglaise ; annoté pour prémunir les lecteurs anglophones contre la déviation du sens de la Bible par leurs contradicteurs protestants. Traduit sur la Vulgate, mais avec une connaissance des textes originaux, accompagné de notes qui défendent la doctrine catholique, cette version est un texte de combat aussi bien que d’édification. L’Ancien Testament de cette même traduction fut publiée en 1609.

A l’occasion de la révocation de l’édit de Nantes (1685)

Lors de la révocation de l’édit de Nantes par Louis XIV, des milliers de Nouveaux Testaments et de Psautiers du même genre sont distribués à ceux qui abjurent le protestantisme à ce moment là.

Benoît XIV

En 1757, le Pape Benoît XIV donne la permission générale de lire la Bible en langue vulgaire, pourvu qu’elle soit assortie de commentaires démontrant l’harmonie parfaite entre l’Écriture Sainte la Tradition catholique.

Par la suite le Pape Grégoire XVI écrira à ce propos :

« Quant à ce qui regarde les traductions de la Bible, déjà depuis plusieurs siècles les évêques ont dû, de temps en temps et en plusieurs endroits, redoubler de vigilance, en les voyant lues dans des conventicules secrets, et répandues avec profusion par les hérétiques. C’est à cela qu’ont trait les avertissements et les décrets de notre prédécesseur de glorieuse mémoire, Innocent III, relatifs à certaines réunions secrètes d’hommes et de femmes, tenues dans le diocèse de Metz, sous le prétexte de vaquer à la piété et à la lecture des livres saints. Nous voyons aussi des traductions de Bibles condamnées en France bientôt après et en Espagne avant le XVIe siècle. Mais il fallait user d’une vigilance nouvelle avec les hérésies de Luther et de Calvin. Assez audacieux pour vouloir ébranler la doctrine immuable de la foi par la diversité presque incroyable des erreurs, leurs disciples mirent tout en œuvre pour tromper les âmes des fidèles par de fautives explications des saints livres et de nouvelles traductions, merveilleusement aidés, dans la rapidité et l’étendue de leur débit, par l’art naissant de l’imprimerie. Aussi, dans les règles que rédigèrent les Pères choisis par le concile de Trente, qu’approuva notre prédécesseur Pie IV, d’heureuse mémoire, et qui furent inscrites en tête de l’index des livres défendus, il est expressément statué de ne permettre la lecture d’une traduction de la Bible qu’à ceux qu’on juge devoir y puiser l’accroissement de la piété et de la foi. Cette règle dut être restreinte encore à raison de l’astuce persévérante des hérétiques, et Benoît XIV déclara, avec toute son autorité, qu’on pouvait regarder comme permise la lecture des traductions « approuvées par le Siège Apostolique, ou publiées avec des annotations tirées soit des Pères de l’Eglise, soit d’interprètes savants et catholiques. » » (Encyclique Inter præcipuas, 8 mai 1844 – Sur l’étude et l’interprétation de la Bible)

La condamnation des sociétés bibliques au XIXè siècle

Les anti-Catholiques, soulignent le fait que les papes de ce siècle, en particulier Léon XII et Grégoire XVI ont condamné les sociétés bibliques qui avaient pour but de répandre le plus possible la Bible dans la population.

Nous invitions à ce propos à lire l’intégralité du document du Par Grégoire XVI, où il dresse un historique des actes de l’Église pour favoriser la diffusion de l’Écriture Sainte, et comment il la recommande lui-même  : Encyclique Inter præcipuas, 8 mai 1844 – Sur l’étude et l’interprétation de la Bible.

C’est vrai, mais cette décision des papes fut salutaire et Mgr de Ségur retranscrit dans son ouvrage intitulé Causeries sur le Protestantisme d’aujourd’hui (pour lire le livre : cliquer ici, pour l’acheter : cliquer ici) les propos du docteur Léo, protestant allemand que voici :

«  Le Pape a appelé les Sociétés Bibliques ‘des pestes’, et, pour ma part, si j’étais Pape et italien, j’en ferais bien autant. Ayons donc la bonne foi d’examiner un peu ce que les émissaires des Sociétés protestantes anglaises font dans les pays catholiques avec un manque d’égards et de pudeur qui ne connaît pas de bornes ; comment tous les moyens leur sont bons pour répandre la Bible ; comment ils la répandent sans le moindre jugement entre les mains des hommes les moins aptes à comprendre ; comment ils sèment des doctrines qui font entrer la confusion dans les esprits, qui blessent  la moralité, ébranlent l’autorité sociale et l’ordre ecclésiastique, et qui n’ont en résumé qu’une action révolutionnaire. Les Sociétés Bibliques, dans ces derniers temps, ont servis d’instrument aux auteurs des machinations exécrables qui ont bouleversés l’Italie. Le zèle protestant de l’Angleterre fraie en outre un chemin à la politique et au commerce anglais qui s’introduisent en Italie, la Bible à la main. La Bible est la peau de brebis sous laquelle se cache le loup. »

Et Mgr de Ségur de conclure :

« Voilà la question jugée par un docteur protestant : la Bible protestante n’est qu’une peau hypocrite dont s’affublent à la fois l’incrédulité et la révolution. »

Nous en revenons à ce que nous disions avec les cathares. Luther disait lui-même au sujet de la Bible : 

« Les efforts des docteurs de l’Eglise pour en pénétrer le sens, efforts souvent déçus, montrent assez combien les saintes Ecritures sont difficiles à comprendre. » ou encore « Approfondir le sens des Ecritures, dit Luther lui-même, est chose impossible; nous ne pouvons qu’en effleurer la superficie; en comprendre le sens serait merveille. Que les théologiens disent et fassent tout ce qu’ils voudront, pénétrer le mystère de la Parole divine sera toujours une entreprise au-dessus de notre intelligence. Ses sentences sont le souffle de l’Esprit de DIEU: donc elles défient l’intelligence de l’homme » (Voir Audin, Vie de Luther, t. II, p. 339.)

Il en découlent la nécessité pour comprendre la Bible de l’autorité de l’Eglise et de la Tradition, comme nous le disions dans cet article. Nous écrivions d’ailleurs récemment (dans cet article) que toutes les catastrophes ayant existées dans le Christianisme sont nées d’interprétations fausses de la Bible.

Démonstrations des apologètes du XIXè siècle

En 1859, l’abbé Benjamin-Marcelin CONSTANT écrit un livre en 2 tomes intitulé L’histoire et l’infaillibilité des Papes. Il consacre le dernier chapitre du tome 2 à reprendre et à réfuter chacune des accusations d’avoir interdit de traduire la Bible en langue vernaculaire et/ou d’en avoir interdit la lecture aux fidèles portées contre chacun des papes suivants : Jean XXIII, Clément IX, Clément XI, Benoît XIV, Pie VII et Grégoire XVI. Il s’agit du deuxième livre proposé dans ce lien.

En 1873, l’abbé (et futur cardinal) Louis-Nazaire BÉGIN publie un livre intitulé Primauté et Infaillibilité des Souverains Pontifes où il démontre de même que les Papes n’ont jamais interdit de lire la Bible et que l’encadrement de ladite lecture était plus que justifiée. Vous trouverez son livre en PDF ainsi que son sommaire (ainsi que le sommaire du livre l’abbé CONSTANT) en cliquant ici (il traite de cette question entre autres choses au chapitre 10).

Le Catéchisme de la doctrine chrétienne, dit Catéchisme de Saint Pie X (1906)

Le Catéchisme de la doctrine Chrétienne, plus connu sous le titre de Catéchisme de saint Pie X, du nom du Pape qui le promulgua, enseigne la chose suivante dans sa version de 1905 :

« 883. La lecture de la Bible est-elle nécessaire à tous les chrétiens ? La lecture de la Bible n’est pas nécessaire à tous les chrétiens, puisqu’ils sont instruits par l’Église; cependant elle est très utile et recommandée à tous.

884. Peut-on lire quelque traduction que ce soit de la Bible en langue vulgaire ?
On peut lire les traductions de la Bible en langue vulgaire qui sont reconnues fidèles par l’Église catholique, et qui sont accompagnées d’explications approuvées par elle.

885. Pourquoi ne peut-on lire que les traductions de la Bible approuvées par l’Église ?
On ne peut lire que les traductions de la Bible approuvées par l’Église parce qu’elle seule est la légitime gardienne de la Bible. »

Le Pape saint Pie X

Il existait en Italie la Société de Saint-Jérôme dont le but était d’éditer et de répandre au maximum les Evangiles chez le catholiques de langue italienne. Saint Pie X approuva déjà chaleureusement lorsqu’il était Patriarche de Venise cette entreprise qui s’appliquait à recommander aux fidèles la si louable coutume de lire et de méditer les saints Évangiles et à rendre, par tous les moyens, cette pratique plus facile. Il l’exhorta à persévérer avec ardeur dans cette entreprise en déclarant que « c’était là chose utile entre toutes, qui répondait très bien aux besoins du temps », puisque cela ne contribue pas peu à « dissiper ce préjugé selon lequel l’Église voit de mauvais œil et entrave la lecture de l’Écriture Sainte en langue vulgaire » (Lettre Qui piam, au Cardinal François de Paule CASSETA 21 janvier 1907 ; PII X Acta, IV, p. 23-25 ; Actes de S.S. Pie X, Maison de la Bonne Presse, tome 3, pages 41 à 43). Preuve que ce n’est pas le cas, sinon il ne le déplorerait pas dans une lettre ! Voici le texte complet de sa lettre :

« Patriarche de Venise, Nous encouragions déjà de Nos bénédictions et de Nos vœux la pieuse Société de Saint-Jérome. Quelques années se sont écoulées, et c’est du haut du Siège suprême de l’Église que Nous considérons avec une extrême joie ses progrès et les fruits qu’elle a produits en si peu de temps. Par les soins de cette Société, l’édition des Évangiles s’est répandue d’abord en Italie, où se sont fondés trois centres d’action et d’union, puis en Amérique, où la Société a fait parvenir ses livres partout où se parle la langue italienne, surtout parmi les Italiens émigrés. Publier, puis répandre avec discernement parmi le peuple cinq cent mille exemplaires, voilà bien une preuve éclatante du champ d’action immense embrassé par la Société et du zèle extraordinaire déployé par ses membres ; fait d’autant plus digne d’admiration que les ressources de la Société sont très limitées.

Ce fait apparaît surtout consolant et de bon augure, si l’on considère le but de cette institution, qui est d’offrir à tous un moyen facile de lire et de méditer l’Évangile. C’est là une nécessité spéciale des temps présents, où l’avidité de la lecture est beaucoup plus grande qu’autrefois et conduit souvent à des excès dangereux.

N’est-il pas singulièrement profitable aux Âmes de leur proposer un récit d’une force toute divine et éminemment propre à sanctifier les mœurs : la vie de Jésus-Christ ? N’est-ce pas, par le fait même, rendre un service signalé au magistère de l’Église ?

La lecture des Évangiles prépare en effet les Âmes à bien recevoir l’annonce de la parole divine, et la connaissance préalable du texte sacré fait que les explications de l’Évangile au prône s’impriment et se conservent mieux dans la mémoire. Un autre avantage, bien appréciable dans les temps que nous traversons, c’est que la diffusion et la lecture de ces livres font parvenir un écho de la voix de Dieu à ceux que le désespoir, la haine ou l’ignorance tiennent complètement éloignés du prêtre. Bienfait immense et désirable assurément de pouvoir guérir, par la lecture, des âmes que la prédication ne saurait atteindre, et de corriger par les enseignements de la vie du Christ les désordres dont souffrent les individus et les sociétés. Nous connaissons le zèle de cette Société à remplir sa mission, et il nous paraît superflu d’exhorter et de stimuler ses membres à redoubler d’ardeur. Toutefois, pour favoriser le progrès de cette Association, Nous appelons l’attention sur ce point que, parmi toutes les entreprises, aucune n’est plus salutaire et ne répond mieux aux besoins des temps. Il faut donc redoubler d’efforts pour favoriser une œuvre qui en si peu de temps a procuré tant de bien aux Âmes.

Puisque l’Association a réussi à produire le goût de la lecture de l’Évangile parmi le peuple, elle doit l’entretenir en augmentant le nombre des exemplaires, persuadée que le résultat ne peut qu’en être très avantageux. Ainsi sera également dissipé ce préjugé que l’Église voit de mauvais œil et entrave la lecture de l’Écriture Sainte en langue vulgaire. Et comme il est d’une souveraine importance pour la Société, non seulement de poursuivre ce but préférablement à tout autre, mais encore de faire converger vers ce but unique toutes ses énergies, elle devra, circonscrivant le champ de son labeur, ne publier que les Évangiles et les Actes des Apôtres.

A vous donc, Vénérable Frère, de promouvoir par le prestige de votre autorité et la sagesse de vos conseils l’accroissement d’une œuvre qui Nous tient si fortement au cœur; aux associés de continuer à se dévouer à cette œuvre avec le même zèle intelligent dont ils ont fait preuve par le passé Notre grand souci étant de restaurer toutes choses par le Christ, rien ne peut Nous être plus agréable que de voir se répandre parmi les fidèles l’habitude de lire d’une manière, non seulement fréquente, mais quotidienne, les livres des Évangiles. Nulle part on ne peut mieux apprendre la possibilité et la nécessité de cette restauration.

Comme gage des faveurs divines et en témoignage de Notre bienveillance, Nous accordons de tout cœur la Bénédiction apostolique, à vous, aux membres de la Société et à tous ses bienfaiteurs. » (Lettre Qui piam, au Cardinal François de Paule CASSETA 21 janvier 1907 ; PII X Acta, IV, p. 23-25 ; Actes de S.S. Pie X, Maison de la Bonne Presse, tome 3, pages 41 à 43)

Deux canons prouvent que les accusations anticatholiques au sujet de l’édition et de la lecture de la Bible dans l’Eglise catholique sont fausses.

Le premier est le suivant :

« Les versions des saintes Ecritures en langue vulgaire ne peuvent pas être imprimées si elles n’ont pas été approuvées par le Saint-Siège, ou éditées sous la vigilance des évêques et avec des annotations extraites principalement des saints Pères de l’Eglise ou de savants écrivains catholiques. » (Canon 1391)

Il était donc tout à fait permis d’imprimer et diffuser l’Ecriture Sainte, même par des laïcs, mêmes en langues vernaculaire, à condition que l’autorité ecclésiastique l’approuve. Cette dernière clause en choque-t-elle certains ? Qu’ils se souviennent de ce que dit la Bible elle-même et que nous rapportons dans notre article Est-il possible et souhaitable de lire la Bible de manière autonome ? La Bible répond non !

Le second est le suivant :

« Sont prohibés par le droit même :
n1) Les éditions du texte original et des anciennes versions catholiques de la Sainte Ecriture, même de l’Eglise Orientale, publiées par des non-catholiques; les versions des mêmes livres en quelque langue que ce soit. (Canon 1399)

A contrario, il est donc permis de publier « Les éditions du texte original et des anciennes versions catholiques de la Sainte Ecriture, même de l’Eglise Orientale, publiées par des« … catholiques !

Démonstrations des apologètes du XIXè siècle

En 1859, l’abbé Benjamin-Marcelin CONSTANT écrit un livre en 2 tomes intitulé L’histoire et l’infaillibilité des Papes. Il consacre le dernier chapitre du tome 2 à reprendre et à réfuter chacune des accusations d’avoir interdit de traduire la Bible en langue vernaculaire et/ou d’en avoir interdit la lecture aux fidèles portées contre chacun des papes suivants : Jean XXIII, Clément IX, Clément XI, Benoît XIV, Pie VII et Grégoire XVI. Il s’agit du deuxième livre proposé dans ce lien.

En 1873, l’abbé (et futur cardinal) Louis-Nazaire BÉGIN publie un livre intitulé Primauté et Infaillibilité des Souverains Pontifes où il démontre de même que les Papes n’ont jamais interdit de lire la Bible et que l’encadrement de ladite lecture était plus que justifiée. Vous trouverez son livre en PDF ainsi que son sommaire (ainsi que le sommaire du livre l’abbé CONSTANT) en cliquant ici (il traite de cette question entre autres choses au chapitre 10).

Le Catéchisme de la doctrine chrétienne, dit Catéchisme de Saint Pie X (1906)

Le Catéchisme de la doctrine Chrétienne, plus connu sous le titre de Catéchisme de saint Pie X, du nom du Pape qui le promulgua, enseigne la chose suivante dans sa version de 1905 :

« 883. La lecture de la Bible est-elle nécessaire à tous les chrétiens ? La lecture de la Bible n’est pas nécessaire à tous les chrétiens, puisqu’ils sont instruits par l’Église; cependant elle est très utile et recommandée à tous.

884. Peut-on lire quelque traduction que ce soit de la Bible en langue vulgaire ?
On peut lire les traductions de la Bible en langue vulgaire qui sont reconnues fidèles par l’Église catholique, et qui sont accompagnées d’explications approuvées par elle.

885. Pourquoi ne peut-on lire que les traductions de la Bible approuvées par l’Église ?
On ne peut lire que les traductions de la Bible approuvées par l’Église parce qu’elle seule est la légitime gardienne de la Bible. »

Le Pape saint Pie X

Il existait en Italie la Société de Saint-Jérôme dont le but était d’éditer et de répandre au maximum les Evangiles chez le catholiques de langue italienne. Saint Pie X approuva déjà chaleureusement lorsqu’il était Patriarche de Venise cette entreprise qui s’appliquait à recommander aux fidèles la si louable coutume de lire et de méditer les saints Évangiles et à rendre, par tous les moyens, cette pratique plus facile. Il l’exhorta à persévérer avec ardeur dans cette entreprise en déclarant que « c’était là chose utile entre toutes, qui répondait très bien aux besoins du temps », puisque cela ne contribue pas peu à « dissiper ce préjugé selon lequel l’Église voit de mauvais œil et entrave la lecture de l’Écriture Sainte en langue vulgaire » (Lettre Qui piam, au Cardinal François de Paule CASSETA 21 janvier 1907 ; PII X Acta, IV, p. 23-25 ; Actes de S.S. Pie X, Maison de la Bonne Presse, tome 3, pages 41 à 43). Preuve que ce n’est pas le cas, sinon il ne le déplorerait pas dans une lettre ! Voici le texte complet de sa lettre :

« Patriarche de Venise, Nous encouragions déjà de Nos bénédictions et de Nos vœux la pieuse Société de Saint-Jérome. Quelques années se sont écoulées, et c’est du haut du Siège suprême de l’Église que Nous considérons avec une extrême joie ses progrès et les fruits qu’elle a produits en si peu de temps. Par les soins de cette Société, l’édition des Évangiles s’est répandue d’abord en Italie, où se sont fondés trois centres d’action et d’union, puis en Amérique, où la Société a fait parvenir ses livres partout où se parle la langue italienne, surtout parmi les Italiens émigrés. Publier, puis répandre avec discernement parmi le peuple cinq cent mille exemplaires, voilà bien une preuve éclatante du champ d’action immense embrassé par la Société et du zèle extraordinaire déployé par ses membres ; fait d’autant plus digne d’admiration que les ressources de la Société sont très limitées.

Ce fait apparaît surtout consolant et de bon augure, si l’on considère le but de cette institution, qui est d’offrir à tous un moyen facile de lire et de méditer l’Évangile. C’est là une nécessité spéciale des temps présents, où l’avidité de la lecture est beaucoup plus grande qu’autrefois et conduit souvent à des excès dangereux.

N’est-il pas singulièrement profitable aux Âmes de leur proposer un récit d’une force toute divine et éminemment propre à sanctifier les mœurs : la vie de Jésus-Christ ? N’est-ce pas, par le fait même, rendre un service signalé au magistère de l’Église ?

La lecture des Évangiles prépare en effet les Âmes à bien recevoir l’annonce de la parole divine, et la connaissance préalable du texte sacré fait que les explications de l’Évangile au prône s’impriment et se conservent mieux dans la mémoire. Un autre avantage, bien appréciable dans les temps que nous traversons, c’est que la diffusion et la lecture de ces livres font parvenir un écho de la voix de Dieu à ceux que le désespoir, la haine ou l’ignorance tiennent complètement éloignés du prêtre. Bienfait immense et désirable assurément de pouvoir guérir, par la lecture, des âmes que la prédication ne saurait atteindre, et de corriger par les enseignements de la vie du Christ les désordres dont souffrent les individus et les sociétés. Nous connaissons le zèle de cette Société à remplir sa mission, et il nous paraît superflu d’exhorter et de stimuler ses membres à redoubler d’ardeur. Toutefois, pour favoriser le progrès de cette Association, Nous appelons l’attention sur ce point que, parmi toutes les entreprises, aucune n’est plus salutaire et ne répond mieux aux besoins des temps. Il faut donc redoubler d’efforts pour favoriser une œuvre qui en si peu de temps a procuré tant de bien aux Âmes.

Puisque l’Association a réussi à produire le goût de la lecture de l’Évangile parmi le peuple, elle doit l’entretenir en augmentant le nombre des exemplaires, persuadée que le résultat ne peut qu’en être très avantageux. Ainsi sera également dissipé ce préjugé que l’Église voit de mauvais œil et entrave la lecture de l’Écriture Sainte en langue vulgaire. Et comme il est d’une souveraine importance pour la Société, non seulement de poursuivre ce but préférablement à tout autre, mais encore de faire converger vers ce but unique toutes ses énergies, elle devra, circonscrivant le champ de son labeur, ne publier que les Évangiles et les Actes des Apôtres.

A vous donc, Vénérable Frère, de promouvoir par le prestige de votre autorité et la sagesse de vos conseils l’accroissement d’une œuvre qui Nous tient si fortement au cœur; aux associés de continuer à se dévouer à cette œuvre avec le même zèle intelligent dont ils ont fait preuve par le passé Notre grand souci étant de restaurer toutes choses par le Christ, rien ne peut Nous être plus agréable que de voir se répandre parmi les fidèles l’habitude de lire d’une manière, non seulement fréquente, mais quotidienne, les livres des Évangiles. Nulle part on ne peut mieux apprendre la possibilité et la nécessité de cette restauration.

Comme gage des faveurs divines et en témoignage de Notre bienveillance, Nous accordons de tout cœur la Bénédiction apostolique, à vous, aux membres de la Société et à tous ses bienfaiteurs. » (Lettre Qui piam, au Cardinal François de Paule CASSETA 21 janvier 1907 ; PII X Acta, IV, p. 23-25 ; Actes de S.S. Pie X, Maison de la Bonne Presse, tome 3, pages 41 à 43)

Deux canons prouvent que les accusations anticatholiques au sujet de l’édition et de la lecture de la Bible dans l’Eglise catholique sont fausses.

Le premier est le suivant :

« Les versions des saintes Ecritures en langue vulgaire ne peuvent pas être imprimées si elles n’ont pas été approuvées par le Saint-Siège, ou éditées sous la vigilance des évêques et avec des annotations extraites principalement des saints Pères de l’Eglise ou de savants écrivains catholiques. » (Canon 1391)

Il était donc tout à fait permis d’imprimer et diffuser l’Ecriture Sainte, même par des laïcs, mêmes en langues vernaculaire, à condition que l’autorité ecclésiastique l’approuve. Cette dernière clause en choque-t-elle certains ? Qu’ils se souviennent de ce que dit la Bible elle-même et que nous rapportons dans notre article Est-il possible et souhaitable de lire la Bible de manière autonome ? La Bible répond non !

Le second est le suivant :

« Sont prohibés par le droit même :
n1) Les éditions du texte original et des anciennes versions catholiques de la Sainte Ecriture, même de l’Eglise Orientale, publiées par des non-catholiques; les versions des mêmes livres en quelque langue que ce soit. (Canon 1399)

A contrario, il est donc permis de publier « Les éditions du texte original et des anciennes versions catholiques de la Sainte Ecriture, même de l’Eglise Orientale, publiées par des« … catholiques !

Le Pape Benoît XV

Le Pape Benoît XV dans son Encyclique Spiritus paraclitus, publiée pour célébrer le 15è centenaire de la mort de saint Jérôme qui fit la grande traduction latine de la Vulgate, renouvela ses félicitations à la Société Saint-Jérôme et encouragea la lecture de la Bible par tous ainsi que « dans toutes les familles » :

« La conscience de Notre charge apostolique et le désir de développer l’étude, noble entre toutes, de l’Ecriture, Nous incitent, d’une part, à pro- poser à l’imitation le beau modèle qu’est ce grand génie, de l’autre, à confirmer de Notre autorité apostolique et à mieux adapter aux temps que traverse aujourd’hui l’Eglise les si précieuses directions et prescriptions données en cette matière par Nos prédécesseurs d’heureuse mémoire, Léon XIII et Pie X. De fait saint Jérôme, « esprit pleinement imprégné du sens catholique et très versé dans la connaissance de la loi sainte » (Sulp. Sev., Dial. 1, 7), « maître des catholiques » (Cass., De Inc. 7, 26), « modèle de vertu et lumière du monde entier » (S. Prosper., Carmen de Ingratis, V, 57), a merveilleusement exposé et défendu avec vaillance la doctrine catholique concernant nos Saints Livres ; à ce titre, il nous fournit une foule d’enseignements de très haute valeur dont, Nous Nous autorisons pour exhorter tous les enfants de l’Eglise, et principalement les clercs, au respect en même temps qu’à la lecture pieuse et à la méditation assidue des divines Ecritures. […] 

Signalons d’abord, puisqu’il se présente avant tout autre à Notre esprit, cet amour passionné de la Bible dont témoignent chez saint Jérôme tous les traits de sa vie et ses paroles tout imprégnées de l’Esprit de Dieu, amour qu’il s’est étudié à exciter chaque jour davantage dans les âmes des fidèles: « Aimez l’Ecriture Sainte, semble-t-il dire à tous en s’adressant à la vierge Démétriade, et la sagesse vous aimera ; chérissez-la et elle vous gardera ; honorez-la et vous recevrez ses caresses. Qu’elle soit pour vous comme vos colliers et vos pendants d’oreilles. » (Ep. 130, 20).

La lecture assidue de l’Ecriture, l’étude approfondie et très attentive de chaque livre, voire de chaque proposition et de chaque mot, lui ont permis de se familiariser avec le texte sacré plus qu’aucun autre écrivain de l’antiquité ecclésiastique. […]

Aussi, à l’occasion de ce centenaire, se présente à Notre pensée l’agréable souvenir de la Société dite de Saint Jérôme, souvenir d’autant plus cher que Nous avons Nous-même pris part aux débuts et à l’organisation définitive de cette Œuvre ; heureux d’avoir pu constater ses développements passés^ Nous Nous faisons une joie d’en augurer d’autres encore pour l’avenir. Vous connaissez, Vénérables Frères, le but de cette Société : étendre la diffusion des quatre Evangiles et des Actes des Apôtres de manière que ces livres aient désormais leur place dans toute famille chrétienne, et que chacun prenne l’habitude de les lire et méditer chaque jour. Cette Œuvre, que Nous aimons beaucoup pour en avoir constaté Futilité, Nous souhaitons vivement la voir se propager et se développer partout, par la constitution, en chacun de vos diocèses, de Sociétés de même nom et de même but, rattachées au centre de Rome. » (Encyclique Spiritus Paraclitus, 15 septembre 1920 – 15e centenaire de la mort de saint Jérôme)

il les engagea à « chercher dans ces pages la nourriture qui alimente la vie spirituelle et la fait avancer dans la voie de la perfection », rappelant que « l’Ecriture sert principalement à sanctifier et féconder le ministère de la parole divine ».

Il y soutient en outre dans le même document l’inerrance absolue de l’Ecriture Sainte. Voir ce que ce Pape et d’autres en disent dans notre article :

L’Enchiridion Indulgentiarum de 1950

L’Eglise catholique octroi des Indulgences pour la lecture de la Bible ! Pour savoir ce qu’est vraiment une Indulgence, nous invitions le lecteur à consulter notre article La vente des Indulgences était-elle un scandale ? En 1950, la Sacrée Pénitencerie Apostolique publia un Enchiridion des indulgences, en latin Enchiridion Indulgentiarum, ce qui signifie Traité/Manuel des Indulgences. Aussi nous y lisons l’Eglise octroyer des Indulgences pour la lecture de la Bible !

« 1. Aux fidèles qui liront les livres de la sainte Écriture pour au moins un quart d’heure ; avec le grand respect dû à la parole divine et par manière de lecture spirituelle, on accorde : Une indulgence de trois ans.

2. Aux fidèles qui liront pieusement au moins quelques versets des Évangiles, et qui de plus, baisant le Saint Livre, réciteront une des invocations suivantes : « Que par la puissance des paroles de l’Évangile nos fautes soient effacées », « Que la lecture de l’Évangile soit notre salut et notre protection », « Que le Christ nous enseigne les paroles du Saint Évangile », on accorde : Une indulgence de 500 jours.

Une indulgence plénière, aux conditions ordinaires, est accordée à ceux qui pour un mois agissent de la façon décrite plus haut.

Une indulgence plénière à l’heure de la mort est accordée à ceux qui souvent durant leur vie auront accompli ce saint exercice, pourvu que, s’étant confessés et ayant communié, ou du moins regrettant leurs péchés, ils invoquent le très saint nom de Jésus de bouche, si possible, ou au moins de cœur, et qu’ils acceptent la mort de la main de Dieu, comme salaire du péché. » (Enchiridion Indulgentiarum, 694, p. xi. The Holy Bible. The Catholic Press, Inc. Chicago, Illinois. Copyright 1951)

Le Pape Pie XII

Le 30 septembre 1943, Le Pape Pie XII promulgue l’Encyclique Divino Afflante Spiritu sur les études bibliques où il rappelle les actions de ses prédécesseurs (saint Pie X et Benoît XV) pour recommander la lecture de la Bible  :

« 13. Nous ne pouvons pas non plus passer sous silence le soin avec lequel Nos Prédécesseurs, quand l’occasion s’en présentait, ont recommandé l’étude ou la prédication des Saintes Ecritures, comme aussi leur pieuse lecture et leur méditation. Pie X, en effet, approuva chaleureusement la Société de Saint-Jérôme, qui s’applique à recommander aux fidèles la si louable coutume de lire et de méditer les saints Evangiles et à rendre, par tous les moyens, cette pratique plus facile. Il l’exhorta à persévérer avec ardeur dans cette entreprise en déclarant que « c’était là chose utile entre toutes, qui répondait très bien aux besoins du temps », puisque cela ne contribue pas peu à « dissiper ce préjugé selon lequel l’Eglise voit de mauvais œil et entrave la lecture de l’Ecriture Sainte en langue vulgaire » (Lettre à l’Eme card. Casseta, Qui piam, 21 janv. 1907 ; PII X Acta, IV, p. 23-25).

14. A l’occasion du XVe centenaire de la mort de saint Jérôme, le plus grand des Docteurs dans l’interprétation des Saintes Lettres, Benoît XV, après avoir très religieusement rappelé les instructions et les exemples du saint Docteur, ainsi que les principes et les règles donnés par Léon XIII et par lui-même, et après d’autres recommandations des plus opportunes dans cette matière, qui ne doivent jamais être oubliées, exhorta « tous les enfants de l’Eglise, et principalement les clercs, au respect en même temps qu’à la lecture pieuse et à la méditation assidue de la Sainte Ecriture » ; il les engagea à « chercher dans ces pages la nourriture qui alimente la vie spirituelle et la fait avancer dans la voie de la perfection », rappelant que « l’Ecriture sert principalement à sanctifier et féconder le ministère de la parole divine ». Enfin, Benoît XV loua de nouveau l’œuvre de la Société établie sous le nom de Saint-Jérôme, par le soin de laquelle les Evangiles et les Actes des Apôtres sont répandus aussi largement que possible, « de manière que ces livres aient désormais leur place dans chaque famille chrétienne et que chacun prenne l’habitude de les lire et méditer chaque jour » (Encyclique Spiritus Paraclitus, 15 sept. 1920 ; Acta Ap. Sedis, XII [1920], p. 385-422 ; Ench. Bibl. n. 457-508 ; v. n. 457, 495, 497, 491). »

Reste alors la question de la traduction dans laquelle il convenait de lire la Bible. Ce point a en effet toujours fait l’objet d’une grande attention de l’Église. On entend parfois dire à ce propos que le Concile de Trente aurait interdit toute autre version que la Vulgate. Rien n’est plus faux. Nous le démontrons dans notre article :

Le concile Vatican II n’eut aucune influence

Vatican II n’a rien autorisé du tout puisque, de fait, il ne pouvait pas lever une interdiction qui n’existait pas. Je mets d’ailleurs quiconque au défi de trouver dans les textes de Vatican II le passage qui affirmerait une telle chose (l’autorisation d’une lecture précédemment interdite) et de m’expliquer comment il peut se faire que dans les milieux sédévacantistes qui ne reconnaissent pas Vatican II, les fidèles lisent librement la Bible sans réprimande de la part de leur clergé.

Source: https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/2014/05/27/leglise-a-t-elle-interdit-de-lire-la-bible/

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4 novembre 2024 1 04 /11 /novembre /2024 01:00
Saint Émeric de Hongrie Imre, fils de Saint Etienne de Hongrie (+ 1031)

ou Aymeric, ou (en hongrois) Imre, fils du roi de Hongrie, saint Etienne.

Pour le préparer à la royauté, son père aurait composé pour lui un recueil d'Instructions - fort pieuses. Ce Libellum de institutione morum ad Emericum ducemnote est un ''Miroir du prince'' classique où sont prodigués les conseils de bon gouvernement : avant tout préserver sa foi, ne pas sombrer dans la tyrannie par arrogance, choisir des conseillers intelligents et expérimentés, rester patient, modeste, miséricordieux, juste.

Prince-moine qui vit dans une continence rigoureuse aux côtés de sa jeune épouse et fréquente assidument les bénédictins de Pannonhalma (Hongrie) qu'il affectionne pour leur chasteté (1), Émeric est un bon père de famille et bon chrétien, il ne monta pas sur le trône puisqu'il mourut avant son père.(2)

Certains moines ne l'estimaient pas; quand il rendait visite à un monastère, son intuition spirituelle le portait vers les plus fervents et il ne saluait qu'avec un simple baiser de paix les religieux sans ferveur.

Émeric mourut prématurément le 2 septembre 1031, tué, dit-on, par un sanglier au cours d'une partie de chasse. Il fut enseveli dans l'église de Székesfehérvár (Alba Regalis) fondée par son père, où celui-ci le rejoignit sept ans plus tard.

En 1083, sous le règne de saint Ladislas et le pontificat de Grégoire VII, les reliques du père et du fils furent élevées conjointement, ce qui équivalait à une canonisation.

En 1093 une abbaye fut fondée sous son patronage en forêt d'Igfon, près du lieu présumé de l'accident. Il a été accueilli dans le martyrologe romain à la date du 4 novembre.

 

À Albe-Royale en Pannonie, l'an 1031, la mise au tombeau de saint Emeric ou Henri, fils de saint Étienne, roi de Hongrie, mort prématurément.

Martyrologe romain

Sources

(1)  https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89meric_de_Hongrie 

(2) https://nominis.cef.fr/contenus/saint/44/Saint-Emeric-de-Hongrie.html

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4 novembre 2024 1 04 /11 /novembre /2024 01:00
Saint Charles, dans Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 2, 2011, p. 43.

Saint Charles, dans Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 2, 2011, p. 43.

Saint Charles Borromée, né au sein de l'opulence et des grandeurs, devait être l'un des plus illustres pontifes de l'Église.

Neveu du Pape Pie VI, Charles était cardinal avant l'âge de vingt-trois ans.  

Après son élévation au sacerdoce, il fut promu à l'archevêché de Milan (1564). Il s'employa à y appliquer les mesures de la Contre-Réforme prises au Concile de Trente (1545-1563), auquel il participa, s'attachant à réformer les abus qui s'étaient introduits dans l'Église.

Il fit rédiger le célèbre catéchisme connu sous le nom de Catéchisme du Concile de Trente (1566).

Le diocèse de Milan était alors dans une désorganisation complète : peuple, clergé, cloîtres, tout était à renouveler. Le pontife se mit à l'œuvre, mais donna d'abord l'exemple.

Il mena dans son palais la vie d'un anachorète ; il en vint à ne prendre que du pain et de l'eau, une seule fois le jour ; ses austérités atteignirent une telle proportion, que le Pape dut exiger de sa part plus de modération dans la pénitence. 

Il vendit ses meubles précieux, se débarrassa de ses pompeux ornements, employa tout ce qu'il avait de revenus à l'entretien des séminaires, des hôpitaux, des écoles, et au soulagement des pauvres et des mendiants.

Son personnel était soumis à une règle sévère ; les heures de prières étaient marquées, et personne ne s'absentait alors sans permission. Les prêtres de son entourage, soumis à une discipline encore plus stricte, formaient une véritable communauté, qui donna à l'Église un cardinal et plus de vingt évêques. 

L'archevêque transforma le service du culte dans sa cathédrale et y mit à la fois la régularité et la magnificence.

Toutes les œuvres nécessaires furent fondées, et l'on vit apparaître partout un renouveau de vie chrétienne.

Ce ne fut pas sans de grandes épreuves. Charles reçut un jour, un coup d'arquebuse, pendant qu'il présidait à la prière dans sa chapelle particulière ; le Saint continua la prière sans trouble.

Pendant la peste de Milan,  il montra un grand dévouement. Il visitait toutes les maisons et les hôpitaux, et sauva la vie à soixante-dix mille malheureux.

Les pieds nus et la corde au cou, le crucifix à la main, il s'offrit en holocauste.

Il mourut sur la cendre à quarante-six ans.

Saint Charles Borromée, archevêque de Milan († 1584)

Sources: (1); (2); (3) ; Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 2, 2011, p. 42.

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3 novembre 2024 7 03 /11 /novembre /2024 20:50
La bataille spirituelle de cet espace-temps historique repose sur deux oppositions : "Serviam" contre "Non Serviam"

- Serviam ou "Je suis ton serviteur" comme contemplation humaine et compréhension d'un ordre naturel et divin qui a créé, anime et guide son existence (Dieu-créateur).

 

- Non Serviam ou "Je ne te servirai pas" comme la négation de cet ordre naturel et divin qui conduit l'homme à sa chute, à sa parasitisation et à son éloignement de Dieu et de sa véritable mission sur ce plan d'existence (Lucifer-architecte qui reconfigure la création pour inverser le plan de Dieu).

 

Dans l'ordre naturel observé en politique, les "démocraties" représentent un pouvoir vertical qui émane du monde souterrain*, du plus bas (de bas en haut), et de là se projette vers le ciel ("vous souvenez-vous de la célèbre phrase 'Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas' ?).

https://x.com/elhigadodmarita/status/1853153165262414163?t=FlG5-J8QFwd20lVWb6Oy0g&s=19

 

Serge Abad Gallardo : "Pourquoi j'ai quitté la franc-maçonnerie?"

 

Lire : Serge Abad Gallardo : "Pourquoi j'ai quitté la franc-maçonnerie?"

 

Ceux qui gouvernent ''démocratiquement' imposent des lois sous prétexte de "progrès" qui ne cherchent qu'à reconfigurer la nature humaine pour sa dégénérescence, sa dépravation et sa dérationalisation. Ce pouvoir factuel du système démocratique luciférien se retrouve dans les gouvernements actuels du monde, dirigés par des êtres sans âme et des psychopathes opportunistes.

 

Inversement, les monarchies, comparées aux démocraties, sont également des institutions verticales mais cette fois, le pouvoir est descendant (de haut en bas). Et au lieu d’émerger des enfers, le pouvoir est ici accordé par un mystère divin et d’humanité : le pouvoir hiérarchique vient d’En Haut. Comme le défendait Dante Alighieri dans ses "Monarchies", le pouvoir du monarque vient de l'autorité divine, de l'observance de l'ordre et de l'équilibre naturels et surnaturels. Il détient la même Grâce Divine (Dei Gratia).

 

L’être humain n’est PAS seulement d'os et de chair. C'est aussi une âme. Et c’est dans cette dimension que se déroule la guerre la plus importante et la plus vitale. Souvenons-nous du grand Juan Donoso Cortés : "une question théologique est impliquée dans toute grande question politique" (1853).

 

Les monarchies ou empires – en particulier celui catholique espagnol en tant qu’institution et forme de gouvernement – ​​incarnent le "Serviam". En attaquant le roi, nous ne tirons pas contre Philippe VI : nous abaissons involontairement le système de gouvernement et l’institution qui ont été violés, renversés et parasités par le mondialisme luciférien depuis la Révolution française. Critiquer le roi est une chose. L’attaquer pour dégrader ce qu’il représente en est une autre. Il est commode pour ces "démocrates" de nous séparer de l'ordre naturel et surnaturel au niveau politique, de nous éloigner du fil qui mène l'homme à Dieu, d'y renoncer, de mépriser l'ordre naturel et les conséquences politiques qui en découlent. Rappelons-nous que les monarques ont été formés pour aimer et servir leur peuple. L'homme politique n'a aucune formation, seulement de l'opportunisme. Généralement, il est amoral et ne recherche que des privilèges et des avantages personnels.

 

Nous pouvons discuter pendant des heures sur ce sujet, mais nous devons être clairs sur une chose : il existe une ligne délimitée, claire et marquée de sang, de sueur et de larmes dans la guerre qui divise le monde aujourd'hui : Serviam et Non Serviam. Ne pas le percevoir, ce n’est pas comprendre comment cette lutte extraordinaire émane dans tous les aspects et niveaux de notre vie (politique, philosophique, culturel, économique, anthropologique, etc.).

 

Mar Mounier.

 

(*L'histoire selon laquelle la démocratie émane "du peuple" est un ignoble mensonge. Il est prouvé que le peuple n'a aucun pouvoir contre les stratagèmes des pouvoirs et des armées infernales).

 

Cf. https://x.com/elhigadodmarita/status/1853138374191665608

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3 novembre 2024 7 03 /11 /novembre /2024 20:45
Comment savoir si vous êtes un individu transformé en robot programmé psychologiquement, émotionnellement et mentalement ?

Êtes-vous jeune ? "Satisfaire ses pulsions sexuelles le plus tôt possible, avec qui que ce soit."

 

À cause de cela, tombez-vous enceinte ? "Vous êtes déjà mère ? Tuez votre enfant ! Avortez. Faites passer vos désirs et vos "rêves" avant vos obligations et responsabilités."

 

Etes-vous amoureux ? "Ne vous mariez pas ! Ne prenez aucune responsabilité."

 

Avez-vous décidé de vous marier ? "N'ayez pas d'enfants. Évitez les responsabilités."

 

Avez-vous atteint la quarantaine seul, sans famille ? "Inscrivez-vous à des cours de yoga et à des retraites spirituelles de 'pleine conscience' et recherchez votre 'enfant intérieur'. N'oubliez pas de blâmer le sexe opposé pour vos bêtises et vos mauvaises décisions.''

 

Le mariage ne ''répond-il pas à vos attentes'' ? "Pour avoir l'esprit tranquille et éviter les responsabilités et les engagements qui accompagnent un mariage, divorcez !"

 

Avez-vous été laissé seul, déprimé, vieux et malade ? "La seule solution digne à ce problème est l'euthanasie."

 

Pendant le Coronacircus avez-vous suivi sans broncher les décisions dites ''sanitaires" toutes plus incohérences les unes que les autres ? Vous êtes vous fait injecter un produit expérimental ?  

 

Si vous pensez que ces idées sont le produit de la ''science'', du ''progrès'', de l’''évolution'' humaine, vous êtes confronté à un sérieux problème.

 

Si vous ne réalisez pas que vous êtes immergé dans une société qui promeut une culture de mort, vous avez été transformé en un individu programmé psychologiquement, émotionnellement et mentalement de telle sorte que vous êtes sur un chemin direct vers votre propre destruction et celle de votre progéniture et espèce, avec un sourire obéissant aux lèvres.

 

Texte tiré d'une réflexion de Mαr Mounier

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3 novembre 2024 7 03 /11 /novembre /2024 20:25
Des archéologues viennent-ils de trouver l'arche de Noé ?

L'histoire de Noé trouve un écho dans les récits babyloniens, qui situent l'arche sur le mont Ararat, sur le haut-plateau arménien.

Une tablette babylonienne vieille de 3.000 ans dévoile des indices sur son emplacement.

Des archéologues viennent-ils de trouver l'arche de Noé ?

Daily Mail

 

Des scientifiques viennent de faire une découverte fascinante. En essayant de décrypter la plus ancienne carte du monde, ils ont trouvé des indices inédits sur l'emplacement de l'arche de Noé. Le célèbre navire, construit sur l'ordre de Dieu afin de sauver du Déluge Noé, sa famille ainsi que toutes les espèces animales, n'a jamais été trouvé –hormis dans la Bible. Jusqu'à aujourd'hui?

 

L'équipe de recherche a décrypté de nouveaux indices sur son emplacement potentiel en analysant une tablette d'argile babylonienne vieille d'environ 3.000 ans. Connue sous le nom d'«Imago Mundi» (ou «carte babylonienne du monde»), cette tablette, découverte en 1882 en Irak, a longtemps intrigué les chercheurs, qui se sont arraché les cheveux pour la déchiffrer.

La mystérieuse tablette représente une sorte de diagramme circulaire décrivant la création primitive du monde avec, en son centre, la Mésopotamie. Les symboles cunéiformes qui y ont été gravés décrivent aussi un voyage… vers l'arche de Noé?

Urartu, actuelle Turquie

Endommagée au fil du temps, la tablette montrait à l'origine huit triangles censés représenter des montagnes, explique le Daily Mail. Un passage a particulièrement interpellé les scientifiques: il mentionne qu'après avoir parcouru «sept lieues jusqu'au quatrième triangle», un voyageur découvrirait un objet «aussi massif qu'un navire parsiktu».

 

Le terme «parsiktu» existe sur d'autres tablettes babyloniennes qui l'utilisent pour évoquer, à chaque fois, les dimensions d'un bateau colossal, assez grand pour survivre à un déluge. Où se trouve cet imposant navire? À en croire les indications de la tablette, dans une ancienne région nommée «Urartu».

 

Urartu, équivalent assyrien du mot hébreu «Ararat», semble désigner la même montagne où, selon la Bible, Noé aurait échoué après le Déluge. L'histoire de Noé trouverait donc aussi un écho dans les récits babyloniens, et il suffirait de grimper sur le mont Ararat, situé sur le haut-plateau arménien, aujourd'hui dans l'est de la Turquie, pour trouver la célèbre arche.

Figurez-vous que des chercheurs y sont allés. Et ce qu'ils ont trouvé est aussi fascinant qu'intrigant. En 2023, des fouilles menées par l'Université technique d'Istanbul ont révélé des traces d'argile, de matériaux marins et même des résidus de fruits de mer, suggérant une présence humaine il y a 3.000 à 5.000 ans, une période correspondant aux récits du Déluge.

 

Assez pour conclure à l'existence de l'arche à cet endroit? Pas vraiment, temporisent les scientifiques. Pour beaucoup, l'histoire de l'arche de Noé demeure un récit mythologique plutôt qu'un fait historique vérifiable.

Source: https://www.slate.fr/sciences/archeologues-viennent-trouver-arche-de-noe-bible-bateau-tablette-babylonienne-3000-ans-indices-emplacement-urartu-ararat-montagne

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3 novembre 2024 7 03 /11 /novembre /2024 01:00
Saint Martin de Porrès (1579-1639), Patron de toutes les oeuvres sociales du Pérou

Saint patron des métis, des Noirs, de la justice sociale, de l'anti-racisme, des coiffeurs, des employés d'hôtel et de de toutes les œuvres sociales du Pérou, Martin de Porrès est fêté le 3 novembre. 

 

Fils de Juan de Porrès, chevalier espagnol de l’ordre d’Alcantara, et d’Anna Velasquez, esclave noire affranchie, Martin, naît le 9 décembre 1579 à Lima (Pérou) très noir de peau; il n'est d’abord pas reconnu par son père, pas plus que par Juanita, sa sœur, plus blanche de deux ans plus jeune.

 

En 1500, la conquête espagnole du Nouveau Monde voit dès 1510, douze dominicains espagnols débarquer : l’un d’eux, Antonio de Montesino, prend la défense des Amérindiens, allant jusqu’à retourner en Espagne obtenir du Roi, dès 1514, la promulgation des lois de Burgos garantissant leurs droits. Bartoloméo de las Casas, prêtre diocésain devenu dominicain puis Evêque, sera à l’origine de nouvelles lois pour leur défense en 1542, tandis que Lima avait été fondée près de la mer par Pizarro le jour de l’Epiphanie 1535. En 1552, les Dominicains y fondent l’université Saint Marc. Le premier Evêque de Lima, Vicente de Valverde était dominicain ; Rose de Lima, tertiaire dominicaine qui sera la première sainte canonisée du nouveau Monde, y a été baptisée en 1586.

 

Petit, Martin manifeste une grande charité envers les pauvres et une prière assidue. Le citron qu’il a planté dans la cour produit toujours des fruits abondants. Juan de Porrès vint de Guayaquil (Equateur) chercher ses deux enfants pour assurer leur éducation. Mais étant nommé à Panama, il confia Juana, six ans, à son frère Jaime de Mirana, et ramena à sa mère à Lima Martin, huit ans, après l’avoir fait confirmer, avec une somme conséquente pour prendre en charge leur subsistance.

 

À l’âge de 12 ans, Martin devient apprenti-barbier chez Marcel de Rivero, coiffeur-chirurgien-rebouteux. L’apprentissage est rapide, au point de remplacer son maître lors de ses absences, mais refusant l’argent des pauvres. Sa prière nocturne, à genoux les bras en croix devant le Crucifix, est bientôt découverte : "J’ai soif !" (Jn 19, 28). "Le Christ s’est fait obéissant jusqu’à la mort sur une Croix" (Ph 2, 6) ; "Fils de Dieu m’a aimé et s’est livré pour moi" (Ga 2, 20).

 

A 15 – 16 ans, il se présente au couvent dominicain du Saint-Rosaire pour y prendre l’habit de donado, familier ou aide de ménage, d’où son balai, intérieur aux frères convers. Dans cet immense couvent aux cinq cloîtres, abritant environ deux-cents frères et pères Dominicains, il s’acquitte du rôle d’infirmier et sa réputation de thaumaturge se répand très vite dans toute la ville.

 

Martin travaille beaucoup. Il a une profonde piété : il se lève avant le jour pour s'arrêter à l'église afin de servir la Messe, et après son travail, il s'enferme dans sa chambre pour prier, les yeux fixés sur le crucifix, et lire des ouvrages pieux.

 

Il est infatigable à la tâche durant le jour où il balaye les couloirs et nettoie les latrines (d’où le balai qui est son attribut hagiographique), gère les draps et les habits des pères et des frères, gère des plantations, assure la cuisine et nourrit non seulement les bêtes mais bientôt les pauvres de la ville jusqu’à deux cents par jour; il bâtit l’orphelinat de Sainte-Croix !

 

Ses journées dépassent seize heures, qu’il vit dans une humble obéissance à ses supérieurs, sauf quand il lui semble préférable d’obéir d’abord aux préceptes évangéliques quant il s’agit de la charité.

 

En dehors de son service auprès des malades, Martin prie beaucoup, passant de longues heures devant le Saint Sacrement, s'arrêtant pour de courtes et profondes oraisons devant toutes les images pieuses du monastère, consacrant une grande partie de ses heures de repos à la vénération de la Vierge, ne manquant jamais de sonner lui-même l'Angélus.

 

Il effectue de longues pénitences, priant pour les âmes du Purgatoire, se faisant fouetter de verges par les autres moines en signe d'humilité. Il portait le Cilice et jeûnait souvent. 

 

Quand on remarque sa sainteté parce qu’il a encore guéri un malade, il répond invariablement : "Ainsi se moque-t-on d’un pauvre mulâtre !"

 

Les animaux sont immédiatement ses amis : il calme un groupe de taureaux fous qui viennent frotter leurs naseaux contre son habit de convers, il guérit des chiens éventrés en les recousant, nourrit à heure fixe les souris qui envahissaient le couvent à condition qu’elles libèrent les lieux et aillent au rendez-vous au fond du jardin, et va jusqu’à ressusciter un vieux chien ficèle à qui son maître avait fait écraser la tête ! Au chien qui mange sa gamelle, il ordonne d’accepter qu’un chat partage la pitance, puis une souris se joint à eux impunément (la scène fait désormais partie de l’iconographie traditionnelle de saint Martin).

 

Durant la nuit, il se flagelle à trois reprises, se repose quelques heures sur un brancard dans l’infirmerie et va passer de longs moments dans l’église devant le Saint-Sacrement ou trouve refuge lors de ses extases dans un petit réduit sous la chaire.

 

Les miracles se multiplient, au point qu’un ouvrage sur saint Martin de Porrès est intitulé : "Arrête de faire des miracles !" Il prophétise pour réconforter : "Non , ce n’est pas de cette maladie que tu mourras" (le mourant se rétablit au bénéfice de l’improbable mission que Martin lui avait dit qu’il accomplirait) ou pour rassurer : "Le tremblement de terre n’atteindra jamais cette chapelle" (encore debout aujourd’hui) ; Il traverse des portes et des murs pour aller soigner des malades au Noviciat fermé à clef ; Il a des dons de bilocations pour rester dans l’obéissance à ses supérieurs sans manquer ailleurs à la charité (ou même a des missions… au Japon !) ; Il multiplie la nourriture (comment faisait-il pour nourrir une centaine de pauvres venus quémander quotidiennement à la porte du couvent ?) ; Il a des dons de lévitations fréquentes devant le crucifix de la chapelle ; a la connaissance des coeurs ; des aroles de science divine sur des questions théologiques difficiles alors qu’il n’avait pas fait d’étude !

 

Mais toujours avec les yeux baissés et un doux sourire aux lèvres qui lui font pardonner par les autres le bien qu’il leur fait.

 

Après neuf ans, son supérieur l’oblige à faire profession religieuse solennelle comme frère convers, mais cela ne change rien à son silence et à sa fidélité d’humble serviteur de tous, avec une attention spéciale pour les noirs souvent méprisés à l’époque dans le Nouveau Monde et pour les esclaves. Il aime à prier Marie dans la chapelle de la Reine du Très-Saint-Rosaire et le Christ présent au tabernacle.

 

Un témoignage dira de lui que Martin "obéissait et révérait les prélats tant religieux que diocésains, ainsi que tous ceux qui étaient investis d'une dignité ecclésiastique ou civile, comme s'il vénérait en eux Dieu, Son Autorité et Sa Puissance déléguées" tandis qu'un de ses frères observera qu'il "accomplissait son vœu d'obéissance avec une volonté prompte, joyeuse, et virile."

 

Martin avait l'habitude, à la fin du repas, de passer de table en table pour récupérer tout ce qui avait pu être laissé et de sortir immédiatement le distribuer aux pauvres qui l'attendaient. Sa confiance en la Providence était telle qu'il avait coutume de dire : "Puisse Dieu, en son infinie miséricorde, multiplier cette nourriture", et les pauvres ne manquaient jamais d'être tous servis !

 

En 1639, durant sa soixantième année, contrairement à son habitude, il se présenta durant quinze jours avec un bel habit tout neuf : à ceux qui le lui faisait remarquer, il déclara que cela lui servirait bientôt…

 

Puis il le rangea dans sa cellule jusqu’au jour où, pris d’atroces douleurs, il dut s’aliter. Toute la communauté défila auprès de son grabat et il leur déclara que c’était sa dernière maladie : "Ne pleurez pas : il es possible que je sois plus utile là-haut qu’ici".

 

Objet d’assauts diaboliques le corps de Martin dégageait pourtant un parfum extraordinaire évoqué ensuite par tous les témoins.

 

À 21h le 3 novembre 1639, alors qu’il serait son crucifix sur son coeur, Martin quitta ce monde au milieu de la prière de ses frères dominicains. La rigidité cadavérique avait déjà saisi le mort quand le P. Cypriano de Medina demanda à Martin qu’il veuille bien rendre son corps flexible et le visage reprit son expression naturelle. Le défilé qui commença fut suscité par la rumeur qui traversa Lima, et tous les visiteurs admis voulaient un morceau de son vieux vêtement, au point qu’il fallut revêtir finalement le corps de Martin du bel habit neuf qu’il avait soigneusement rangé.

 

Les plus hautes autorités ecclésiastiques et civiles de Lima procédèrent à l’inhumation. Les guérisons miraculeuses se succédèrent à rythme soutenu, au point qu’on procéda rapidement aux enquêtes en vue d’une béatification en sollicitant les nombreux témoignages — plus de soixante six — de ceux qui avaient vécu avec Martin ou bénéficié de ses miracles.

 

Le Roi d’Espagne lui-même intervint auprès du Pape pour que Martin soit élevé à la gloire des autels, mais l’acheminement des documents de Rome à Lima et de Lima à Rome et les aléas correspondant à l’humilité de Martin firent durer trois siècles la procédure qui aboutit à sa béatification comme "patron de toutes les oeuvres sociales du Pérou" par Pie XII le 10 juin 1945 et à sa canonisation le 7 mai 1962 par Jean XXIII qui fixa sa fête liturgique au 3 novembre.

 

Citations: 

Considère toujours les autres comme plus saints et plus dignes que toi, et efforce-toi en même temps d'être aussi saint que tu peux l'être.

Saint Martin de Porrès

Dans son homélie de canonisation, Jean XXIII déclare :

 

"Saint Martin, toujours obéissant et inspiré par son divin Maître, a vécu parmi ses frères avec ce profond amour qui vient de la Foi pure et de l'humilité du cœur. Il aima les hommes parce qu'il les voyait comme des enfants de Dieu, et comme ses propres frères et sœurs. Telle fut son humilité qu'il les aima plus qu'il ne s'aimait lui-même, et qu'il les considérait comme étant meilleurs et plus vertueux que lui-même... Il excusait les fautes des autres. Il pardonna les insultes les plus amères, convaincu qu'il était qu'il méritait de plus sévères châtiments à cause de ses propres péchés. Il essaya de toutes ses forces de sauver les coupables ; il consola amoureusement les malades ; il fournit des remèdes, de la nourriture, des vêtements aux pauvres ; il aida tant qu'il fut possible les ouvriers agricoles et les Nègres, sans oublier les mulâtres, qui en ce temps étaient considérés ni plus ni moins que comme des esclaves."

Autel de la basilique N.-D. du Très-Saint-Rosaire du monastère Saint-Dominique à Lima, avec les reliques des saints Martin de Porrès, Jean Macias et Rose de Lima.

Autel de la basilique N.-D. du Très-Saint-Rosaire du monastère Saint-Dominique à Lima, avec les reliques des saints Martin de Porrès, Jean Macias et Rose de Lima.

Sources

https://saintmartindeporresparis.fr/vie-de-saint-martin-de-porres/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_de_Porr%C3%A8s

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3 novembre 2024 7 03 /11 /novembre /2024 01:00
Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011, p. 83.

Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011, p. 83.

Saint Hubert, évêque de Tongres-Maastricht-Liège († 727), Patron des chasseurs

 

Évangélisateur des Ardennes au VIIe siècle, saint Hubert est issu de la haute noblesse franque ; il est même probablement apparenté aux Pépinides et fut contemporain de Pépin de Herstal et de Charles Martel dont il fut proche. 

 

Il avait douze ans quand, au milieu d'une chasse, il vit un ours furieux se jeter sur son père et l'étreindre de ses griffes redoutables. À ce spectacle, il poussa un cri vers le Ciel : "Mon Dieu, faites que je sauve mon père !" Aussitôt, se jetant sur l'animal féroce, il lui donne le coup de la mort. C'est là, sans doute, le premier titre de saint Hubert à sa réputation de patron des chasseurs.

 

Plus tard, les chroniqueurs nous disent qu'il était connu par « les folles joies de sa vie mondaine » peu édifiante, jusqu'au jour où la grâce de Dieu vint le toucher. Hubert chassait un Vendredi saint dans la forêt des Ardennes, ce qui était une chose peu convenable pour un chrétien. Soudain, un beau cerf, qu'il poursuit avec ardeur, s'arrête et lui fait face. Entre les cornes de l'animal brille une Croix éclatante, et une voix prononce ces paroles :

 

"Hubert! Hubert! Jusqu'à quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts? Jusqu'à quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton âme ?"

 

 - Seigneur, s'écrie le jeune prince, que voulez-vous que je fasse ?

 

- Va vers l'évêque Lambert, convertis-toi. Fais pénitence de tes péchés, ainsi qu'il te sera enseigné. Voilà ce à quoi tu dois te résoudre pour n'être point damné dans l'éternité. Je te fais confiance, afin que mon Église, en ces régions sauvages, soit par toi grandement fortifiée.

 

Et Hubert de répondre, avec force et enthousiasme :

- Merci, ô Seigneur. Vous avez ma promesse.

Je ferai pénitence, puisque vous le voulez.
Je saurai en toutes choses me montrer digne de vous!

Bientôt Hubert renonce à tous ses droits sur la couronne d'Aquitaine, se revêt d'un costume de pèlerin et s'achemine vers Rome.

Saint Hubert († 727), Patron des chasseurs

Le culte de saint Hubert - chasseur s'était surtout développé sous l'influence des amateurs de vénerie, autrement dit les aristocrates, pour qui la chasse, préfiguration de la guerre, était l'occasion de faire valoir leurs vertus de classe :
la bravoure, l'intrépidité, la virtuosité dans le maniement des armes.
La chasse jouait un rôle important dans la culture aristocratique.

 

Comme il arrivait au tombeau des saints Apôtres, le Pape Sergius, dans une vision, apprenait le meurtre de l'évêque Lambert, victime de son zèle pour la défense de la sainteté conjugale, et il recevait l'ordre d'envoyer à sa place le pèlerin qui arrivait en ce moment, pour prier à la basilique de Saint-Pierre. Le Pontife trouva en effet l'humble pèlerin, lui fit connaître les ordres du Ciel, et Hubert, malgré sa frayeur et ses larmes, dut se soumettre à la volonté de Dieu.

 

"Pendant qu’on célébrait la messe de son élévation à l’épiscopat, l’ange apparut de nouveau et apporta de la part de Saint Pierre une clé assez semblable à une clé d’or, et la lui présenta en disant : « Cette clé que Dieu vous envoie aura un pouvoir efficace sur les démons, sur les énergumènes, sur les frénétiques et sur les puissances infernales. Elle sera, comme la baguette de Moyse, un précieux instrument d’œuvres merveilleuses que le Seigneur fera à votre prière. Quiconque aura été mordu par des animaux enragés, sera par sa vertu préservé de la rage. Elle se perpétuera de siècle en siècle, en votre mémoire, et ceux qui auront recours à vous, dans leurs infirmités, seront guéris."

 

De retour en sa patrie, il fonda l'évêché de Liège, où il fit briller toutes les vertus des Apôtres. Saint Hubert fut un grand évêque, proche de ses fidèles qu'il rejoignait là où ils vivaient, dans les clairières, sur les rivières, dans les villages. Attentif à toute misère, il aidait les malheureux et les prisonniers. Sa douce et persuasive éloquence captivait les foules ; il parlait quelquefois pendant trois heures consécutives, sans qu'on se lassât de l'entendre. À la puissance de la parole il joignait celle des miracles. À sa prière, les démons abandonnaient le corps des possédés, les flammes de l'incendie s'éteignaient, la sécheresse désastreuse cessait tout à coup pour céder la place à une pluie féconde : "Le Dieu d'Élie est le nôtre, disait-il, implorons-le dans la prière et le jeûne ; la miséricorde fera le reste."

 

La vision de saint Hubert par Jan Brueghel l'Ancien et Pierre Paul Rubens.

 

Très tôt, dans la tradition liégeoise, le prélat est apparu comme se trouvant à l'origine de la fortune historique de Liège.
Notons que, dès son vivant, sa réputation de sainteté était grande.

 

Il mourut le 30 mai 727 des suites d'une blessure occasionnée par un ouvrier maladroit qui lui écrasa la main gauche. Une voix céleste lui dit un jour : "Hubert, dans un mois tes liens seront brisés." Il se prépara pieusement à la mort, et, après avoir chanté le Credo et entonné le Pater, il rendit son âme à Dieu.  

 

On invoque saint Hubert contre la rage et contre la peur.

 

Seize ans après sa mort, eut lieu l'élévation de son corps, qui fut transféré devant le maître-autel de la basilique le 3 novembre 743. C'était, d'après les idées du temps, l'équivalent de la canonisation ou la reconnaissance officielle de la sainteté. Le 30 septembre 825, l'évêque Walcaud fit transporter le corps tout entier de saint Hubert, de Liège à Andage. Vu l'importance exceptionnelle de la forêt d'Ardenne, au temps des Carolingiens, saint Hubert a connu une histoire extraordinaire. Saint-Hubert avait à peine pris possession de sa nouvelle demeure qu'il devenait, pour ainsi dire d'emblée, le véritable roi du pays.
 

Très tôt, saint Hubert devint le guérisseur de la rage, la terrible maladie, transmise surtout par les chiens. Très rapidement, il se fit connaître d'abord des doyennés de Bastogne, de Behogne et de Graide, puis des diocèses voisins. Il franchit les frontières à l'est et à l'ouest. Saint Hubert est en fait le saint des chasseurs (à courre). Il usurpe en quelque sorte le rôle de S. Georges qui lui est le véritable saint des cavaliers et dont la fête est en avril.

Saint Hubert et le cerf, 1450, Londres, British Library, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 646-647.

Saint Hubert et le cerf, 1450, Londres, British Library, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 646-647.

 

Sources: (1) ; (2) ; (3) ; (4) ; (5) ; (6) Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011, p. 82-83. 

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2 novembre 2024 6 02 /11 /novembre /2024 01:00
Commémoration des Fidèles Défunts

Le souvenir des parents et amis disparus, des personnes dont la vie, l'action, les bienfaits nous ont marqués, est la chose la plus répandue et la plus naturelle du monde. Monuments funéraires et commémoratifs, portraits ou photographies exposés en bonne place dans les maisons, en témoignent abondamment.

 

Mais, pour les chrétiens, la mémoire des défunts s'accompagne de la prière d'intercession pour eux et pour "tous les morts dont Dieu seul connaît la foi". C'est ainsi que, dès le IIème siècle, la prière liturgique pour les défunts est attestée en Afrique du Nord. Toutefois, c'est bien plus tard qu'a été instaurée, et fixée au 2 novembre, la Commémoration de tous les fidèles défunts, à l'initiative d'Odilon, abbé de Cluny (994-1049) - qui en prescrivit la célébration dans les maisons de l'Ordre; ce qui eut lieu pour la première fois le 2 novembre 998. De là, elle se répandit rapidement dans toute l'Eglise latine. 

 

 

Si les défunts sont déjà au Ciel, il n'y a plus besoin de prier pour eux, il vaut mieux au contraire se recommander à leurs prières.
 
Si les défunts sont en enfer, c'est trop tard.
 
Et si, comme nous le croyons, ils sont en marche vers le paradis, nous pouvons hâter cette marche par nos prières et nos suffrages.
 
Une parole du Christ expliquant qu'il y a des péchés - celui contre le Saint-Esprit - qui ne seront pardonnés "ni en ce monde ni dans l'autre" (Mt, 12, 31-32), indique qu'il y a des péchés qui sont pardonnés dans un lieu particulier dans l'autre monde. Cela ne peut être au paradis où l'âme est sans péché, mais au purgatoire.
 
Selon les Protestants, nous n’avons pas de révélation directe du purgatoire dans la Parole de Dieu ; c’est pourquoi les "réformateurs" du XVIème siècle ont rejeté cette doctrine, née selon eux de l’imaginaire des hommes. Elle s’enracine pourtant dans la tradition de l’Ancien Testament.
 
Deux siècles avant Jésus-Christ en effet, nous trouvons le témoignage en 2 Macc 12, 46 de la croyance en la valeur et en l’efficacité de la prière pour les morts. L’offrande est faite par Judas Maccabée (IIe siècle av. J.-C) en faveur des soldats morts au combat sur lesquels on avait trouvé des objets idolâtriques; cette prière prouve que Judas Maccabée croyait en la possibilité d’une purification de l’âme par-delà la mort :

 

"S'il envisageait qu'une très belle récompense est réservée à ceux qui s'endorment dans la piété, c'était là une pensée sainte et pieuse : voilà pourquoi il fit faire pour les morts ce sacrifice expiatoire, afin qu'ils fussent délivrés de leur péché." (verset 45 du chapitre 12 du IIe Livre des Maccabées, IIe siècle av. J.-C.)

 

L’Église primitive a fait sienne cette doctrine et a développé dès le second siècle après Jésus-Christ la prière pour les morts. Le culte des saints, quant à lui, débute avec S. Polycarpe (+ martyr en 167 ap. J-C.) (Régine Pernoud, Les saints au Moyen Age, la sainteté d'hier est-elle pour aujourd'hui ?, Plon, Mesnil-sur-l'Estrée 1984 p. 239-240.)

 

En Occident, les conciles œcuméniques de Florence au XVème s. et de Trente au XVIème s. ont défini de manière dogmatique l’existence du purgatoire :

"Instruite par l’Esprit Saint et puisant à la Sainte Ecriture et à l’antique Tradition des Pères, l’Église catholique a enseigné dans les Saints Conciles qu’il y a un lieu de purification (purgatorium) et que les âmes qui y sont détenues sont aidées par les suffrages des fidèles mais surtout par le Sacrifice de l’Autel agréable à Dieu." (Concile de Trente).

 

Les sources scripturaires sont :

 

1 Co 5,4-5 "Ma conscience ne me reproche rien, mais ce n’est pas pour cela que je suis juste : celui qui me soumet au jugement, c’est le Seigneur.

Ainsi, ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et il rendra manifestes les intentions des cœurs. Alors, la louange qui revient à chacun lui sera donnée par Dieu."

 

1 P 3, 19-20 Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.

C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité. [Ce n'est pas l'enfer car on n'en revient plus de l'enfer.]

Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau."

 

Mt 12, 31-32 "C’est pourquoi, je vous le dis : Tout péché, tout blasphème, sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné.

Et si quelqu’un dit une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un parle contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné, ni en ce monde-ci, ni dans le monde à venir."

[Ce qui implique qu'il existe dans l'autre monde un lieu où les péchés peuvent être pardonnés comme purifiés par le feu, sauf le péché contre l'Esprit Saint.]

 

1 Co 3, 10-15 "l’ouvrage de chacun sera mis en pleine lumière. En effet, le jour du jugement le manifestera, car cette révélation se fera par le feu, et c’est le feu qui permettra d’apprécier la qualité de l’ouvrage de chacun."

 

Mt 5,26 "Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou."

 

Lc 12, 58-59 "Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui, afin d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’huissier, et que l’huissier ne te jette en prison. Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime."

 

Mt 18, 32-35 "Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.

Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”

Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.

C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur."

 

Hb 12, 23 "et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous êtes venus vers Dieu, le juge de tous, et vers les esprits des justes amenés à la perfection." [Dans un endroit où les âmes sont amenés à la perfection]

 

Cette doctrine fut pleinement confirmée par le Concile Vatican II, dans lequel nous lisons :

"Ainsi donc en attendant que le Seigneur soit venu dans sa majesté, accompagné de tous les anges (Mt 15, 31) et que, la mort détruite, tout lui ait été soumis (I Co 15, 26-27), les uns parmi ses disciples continuent sur la terre leur pèlerinage, d’autres, ayant achevé leur vie, se purifient encore ; d’autres enfin, sont dans la gloire contemplant dans la pleine lumière, tel qu’il est, Dieu un en trois Personnes." (Constitution dogmatique sur l’Église : Lumen Gentium, 49).

"La pensée de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés, est une pensée sainte et pieuse (2 Maccabées 12, 45)." (Lumen Gentium, 50).

"Cette foi vénérable de nos pères en la communion de vie qui existe avec nos frères déjà en possession de la gloire céleste, ou en voie de purification après leur mort, le Saint Concile la recueille avec grande piété." (Lumen Gentium, 51).

 

Interprétant ces textes du Concile, Jean-Paul II a expliqué :

"Unie aux mérites des saints, notre prière fraternelle vient au secours de ceux qui sont en attente de la vision béatifique. Selon les commandements divins, l’intercession pour les morts obtient des mérites qui servent au plein accomplissement du salut. C’est une expression de la charité fraternelle de l’unique famille de Dieu, par laquelle nous répondons à la vocation profonde de l’Église : « sauver des âmes qui aimeront Dieu éternellement » (Thérèse de Lisieux). Pour les âmes du purgatoire, l’attente du bonheur éternel, de la rencontre avec le Bien-Aimé, est source de souffrances à cause de la peine due au péché qui maintient loin de Dieu. Mais l’âme jouit de la certitude que, le temps de sa purification achevé, elle ira à la rencontre de Celui qu’elle désire (cf. Ps 42 ; 62). J’encourage donc les catholiques à prier avec ferveur pour les défunts, pour ceux de leurs familles et pour tous nos frères et sœurs qui sont morts, afin qu’ils obtiennent la rémission des peines dues à leurs péchés et qu’ils entendent l’appel du Seigneur à entrer dans la plénitude de sa gloire." 

 

Saint Cyprien

- Saint Cyprien (IIIe siècle), Traité sur la mort XX.

 

"Nous ne devons pas pleurer nos frères que l'appel du Seigneur a retirés de ce monde, puisque nous savons qu'ils ne sont pas perdus, mais partis avant nous: ils nous ont quittés comme des voyageurs, comme des navigateurs, pour nous précéder [...] Ne donnons pas aux païens l'occasion de nous reprocher, avec raison, de nous lamenter sur ceux que nous déclarons vivants auprès de Dieu, comme s'ils étaient anéantis et perdus."

 

- Saint Irénée de Lyon (IIe siècle), Contre les Hérésies V, 2,3.

 

Saint Irenee de lyon - église Saint Irenee Lyon
Saint Irénée de Lyon

"Comme le grain de blé

Le bois de la vigne, une fois planté en terre, porte du fruit quand vient le temps. De même, le grain de froment, après être tombé en terre et s'y être dissous (Jn 12,24), resurgit multiplié par l'Esprit de Dieu qui soutient toutes choses. Ensuite, grâce au savoir faire, ils viennent à l'usage des hommes ; puis, en recevant la Parole de Dieu, ils deviennent eucharistie, c'est à dire le Corps et le Sang du Christ.

De même nos corps, qui sont nourris par cette eucharistie, après avoir été couchés dans la terre et s'y être dissous, ressusciteront en leur temps, lorsque le Verbe de Dieu les gratifiera de la résurrection, "pour la gloire de Dieu le Père" (Ph 2,11). Car il procurera l'immortalité à ce qui est mortel et l'incorruptibilité à ce qui est périssable (1Co 15,53), parce que la puissance de Dieu se déploie dans la faiblesse (2 Co 12,9).

Dans ces conditions nous nous garderons bien, comme si c'était de nous-mêmes que nous avons la vie, de nous enfler d'orgueil, de nous élever contre Dieu en acceptant des pensées d'ingratitude. Au contraire, sachant par expérience que c'est de sa grandeur à lui [...] que nous tenons de pouvoir vivre à jamais, nous ne nous écarterons pas de la vraie pensée sur Dieu et sur nous-mêmes. Nous saurons quelle puissance Dieu possède et quels bienfaits l'homme reçoit de lui. Nous ne nous méprendrons pas sur la vraie conception qu'il faut avoir de Dieu et de l'homme. D'ailleurs [...], si Dieu a permis notre dissolution dans la terre, n'est-ce pas précisément pour que, instruits de toutes ces choses, nous soyons dorénavant attentifs en tout, ne méconnaissant ni Dieu ni nous-mêmes ? [...] Si la coupe et le pain, par la Parole de Dieu, deviennent eucharistie, comment prétendre que la chair est incapable de recevoir la vie éternelle ?"

 

Pénitencerie Apostolique, Enchiridion Indulgentiarum (2000)

Concession n° 29

Pour les fidèles défunts (Pro fidelibus defunctis)

§ 1. Une indulgence plénière, applicable seulement aux âmes du Purgatoire, est accordée au fidèle qui:

1° visite dévotement le cimetière et prie pour les défunts, ne serait-ce que mentalement, entre le 1° et le 8 novembre.

2° le jour où est célébrée la commémoration de tous les fidèles défunts (ou bien, avec le consentement de l’Ordinaire, le dimanche précédent ou suivant, ou le jour de la solennité de la Toussaint), visite pieusement une église ou un oratoire et y récite le Pater et le Credo. 
 

Sources: (1): (2)

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1 novembre 2024 5 01 /11 /novembre /2024 20:00
Psaume 37 (36) Fais confiance au Seigneur, agis bien
Psaume 37 (36) Fais confiance au Seigneur, agis bien

Psaume 36 (Aelf)

 

"01 Ne t'indigne pas à la vue des méchants, n'envie pas les gens malhonnêtes ;

02 aussi vite que l'herbe, ils se fanent ; comme la verdure, ils se flétrissent.

03 Fais confiance au Seigneur, agis bien, habite la terre et reste fidèle ;

04 mets ta joie dans le Seigneur : il comblera les désirs de ton coeur.

05 Dirige ton chemin vers le Seigneur, fais-lui confiance, et lui, il agira.

06 Il fera lever comme le jour ta justice, et ton droit comme le plein midi.

07 Repose-toi sur le Seigneur et compte sur lui. Ne t'indigne pas devant celui qui réussit, devant l'homme qui use d'intrigues.

08 Laisse ta colère, calme ta fièvre, ne t'indigne pas : il n'en viendrait que du mal ;

09 les méchants seront déracinés, mais qui espère le Seigneur possédera la terre."

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1 novembre 2024 5 01 /11 /novembre /2024 17:58

Juifs et chrétiens croient en l’autorité divine de la Bible hébraïque (l’Ancien Testament). Mais il y a un chapitre qui est évité par la plupart des rabbins aujourd’hui. Ésaïe 53 est malheureusement devenu le chapitre interdit du judaïsme.

 

Selon Eitan Bar, un érudit juif-israélien natif : "L’historien juif du XVIIe siècle, Raphael Levi, a admis il y a longtemps que les rabbins lisaient Isaïe 53 dans les synagogues, mais après que le chapitre ait causé 'des disputes et une grande confusion', les rabbins ont décidé que la chose la plus simple serait de retirer cette prophétie des lectures de Haftarah dans les synagogues. C’est pourquoi aujourd’hui, lorsque nous lisons Ésaïe 52, nous nous arrêtons au milieu du chapitre, et la semaine suivante, nous sautons directement à Ésaïe 54."

 

Néanmoins, Ésaïe 53 était tout aussi divinement inspiré que le reste de la Bible hébraïque. Et curieusement, "les sages juifs des temps anciens ont toujours interprété Ésaïe 53 comme concernant le Messie. Le terme bien connu 'Messie ben Yossef ' provient en fait de ce texte même."

 

Le prophète Isaïe a vécu au VIIIe siècle av. J.-C. ( https://www.lalumieredumonde.fr/les-juifs-devraient-ils-reconsiderer-dans-la-priere-le-chapitre-interdit/ )

 

 

De nos jours Un Juif a abordé d'autres Juifs en Israël, leur parlant du chapitre censuré de la Bible hébraïque et a recueilli leurs réactions. Script de l'échange ci-dessous. Bonne lecture et découverte. 

Les chrétiens ont bien compris que ce chapitre, occulté par la Synagogue, porte sur le Messie ! Les juifs messianiques i.e. convertis à Jésus (de théologie évangélique) ont bien saisi l'enjeu.

Esaïe 53 : Le chapitre interdit du Tanakh (la Bible hébraïque)

Le chapitre interdit de la Bible hébraïque

 

Que nous a-t-on caché ?

 

MEDABRIM.ORG.IL/EN

 

- MEDABRIM : "Il y a un chapitre dans ce livre (Tanakh, Bible hébraïque) qui était habituellement lu dans les synagogues dans le passé. Mais plus tard, les rabbins décidèrent de l'enlever de la lecture du Haftarah (lecture annuelle). Aujourd'hui il est considéré comme le 'chapitre interdit'. En avez-vous entendu parler ?

- Je n'en ai pas entendu parler.

- Voulez-vous savoir ce qui est caché dans ce chapitre ?

- L'avez-vous ?

- Je l'ai ici dans le Tanakh

- Je voudrais en savoir autant que possible.

- C'est pourquoi nous travaillons sur ce programme en fait. Car la plupart des Juifs n'ont jamais lu ce chapitre puisqu'il n'est plus lu dans les synagogues. Ce chapitre c'est Esaïe 53, une prophétie très importante sur ce que sera le Messie. 1700 ans après qu'Esaïe l'ait écrit, pratiquement tous les rabbins et sages pensaient que ce chapitre parle du Messie. Aussi le Talmud en Sanhedrin 98 ; Yalkut Shimoni, le Zohar; Rambam (Maïmonide) et d'autres pensaient que ce chapitre parlait du Messie.

Donc, allons-y, nous allons lire quelques versets de ce chapitre, puis nous verrons ce qu'il dit.

- Isaïah 53,3 (hébreu original) (traduction MEDABRIM): 'Il est méprisé et rejeté parmi les hommes. Un homme de douleurs et familier de la souffrance. Et nous, nous nous voilions pour ainsi dire la face devant lui; il était méprisé et ne comptait pas pour nous.

- Ceci parle du Messie.

- C'est réellement puissant.

- Il est écrit qu'il sera un homme rejeté et méprisé par la société.

- Notre peuple était convaincu que c'était une mauvaise personne.

- Je ne sais pas pourquoi. Ils ne l'acceptèrent pas, ils le rejetèrent.

- Nous ne pensions pas qu'il était le Messie.

Isaïah 53,3 (hébreu original) (traduction MEDABRIM): 'Sûrement, il a porté nos souffrances et il s'est chargé de nos douleurs, mais nous pensions qu'il était frappé, accablé par Dieu et affligé. Il a pris tout le mal, toutes les souffrances et toutes les maladies sur lui. Et malgré cela, ils le rejetèrent.

- Ils nous fit du bien, et au fond nous le lui rendions en mal.

- Il a souffert à cause de nous. A cause des fautes que nous commettons, il a souffert de ce mal.

- Il s'est donné pour nous, a souffert pour nous, pris sur lui nos maladies et tous nos péchés sur lui-même.

Isaïah 53,8-9 (hébreu original) (traduction MEDABRIM): 'Par attestation et jugement, il fut supprimé. Et qui parlera de sa descendance ? Car il fut retranché de la terre des vivants. Il fut affligé pour les transgressions de mon peuple. Et ils l'inhumèrent avec les méchants. Mais avec les nantis, parce qu'il n'a pas commis d'acte violent, ni prononcé de mauvaises paroles.

- Dans le verset 12 il est dit : 'Parce qu'il s'est livré lui-même à la mort...'

- Quel est l'aboutissement de ses souffrances ?

- Il est mort.

- Il est mort.

- Il meurt ... avec le nanti, c'est plutôt bien ! Je veux la même chose (rire)

- Ils le blâmèrent pour des choses qu'il n'avait pas faites. Il fut puni pour celles-ci. ... Intéressant.

- Il est mort ... Mais pas d'une mort honorable.

- MEDABRIM: Avant tout : avez-vous entendu parlé de cela auparavant autour du Messie ? De toutes ces choses qui devaient lui arriver ?

- Non

- Non. Pas celles-ci, non.

 

 

- MEDABRIM: Cette description du Messie se trouve non seulement dans ces versets, mais aussi dans Zacharie, dans Daniel, et dans d'autres livres. Et aussi, les anciens rabbins comprenaient que le Messie devait souffrir. [Une prophétie des Rouleaux de la mer Morte évoque le 'Messie' qui devait 'mourir au combat'. Cf. Robert Eisenman, défenseur de la thèse du Messie mourant à la guerre: Michael Wise, Martin Abegg, Edward Cook, Les Manuscrits de la mer Morte, Perrin 2003, page 361. Or, le fragment 5 de 4 Qumran 285,11Q14 décrit l’exécution d’un messie. Ndlr.]

 

[Note. 

  • Dn IX, 26 Et après soixante-deux semaines, le Christ sera mis à mort; (Vulgate)
  • Même les juifs ultérieurement ont pensé à cette thèse du Messie mourant au combat, mais ils refusaient toujours Jésus-Christ... Le Messie «fils de Joseph voué à mourir au combat» (Talmud de Babylone "Sukkah", 5a) ==>cette prophétie juive n’est pas chrétienne, mais juive. Elle est inscrite dans le Talmud de Baylone vers le Ve siècle après J.-C. Du IIe siècle et jusqu'au VIe siècle se poursuivit la rédaction collective du Talmud. Sans s’en rendre compte et sans le nommer, les Juifs parlaient de Jésus: le Messie ‘Fils de Joseph’ ‘mort au combat’! Le prophète juif, Zechariah (Zacharie 480 av.J.C), pris sur le thème des "derniers jours" ("hayamin d'aharit") vus dans le passage ci-dessus dans Hosea et dits:

"...en ce jour le SEIGNEUR défendra les habitants de Jérusalem... que ce sera en ce jour que je chercherai à détruire toutes les nations qui viennent contre Jérusalem. Et je verserai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem l'esprit de la grâce et de supplication; ALORS ILS REGARDERONT SUR MOI QU'ILS ONT PERCÉ et ils pleureront pour lui pendant qu'on pleure pour son seulement fils, et s'affligent pour lui pendant qu'on s'afflige pour un premier-né." (Zechariah XII, 9,10 = Zacharie) Or, le Talmud de Babylone dans Sukkah 5à, indique dans un commentaire sur ce passage: "la cause du deuil est le massacre de Messiah"... qu'il appelle le Messiah ‘fils de Joseph’"…]

 

 

Réalisation: Le Christ mort sur la croix, a vaincu le péché originel: il est donc mort ‘au combat’ sur la croix pour nous sauver.

 

Isaïah 53,5-6 (hébreu original) (traduction MEDABRIM) : "Mais il fut meurtri à cause de nos transgressions. Il fut brisé pour nos iniquités.

 

[Note. La bonne traduction d'Is 53,5 est : "Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé.

 

Dans certaines traductions de la Bible, on ne trouve pas "ils m’ont percé les mains et les pieds" (Psaumes 21,17) mais "comme un lion, [ils sont] à mes mains et à mes pieds", ce qui fait perdre au texte sa portée prophétique et ne donne plus aucun sens. Le sens de la prophétie est maintenu en revanche dans Zacharie 12, 10 : "Je répandrai sur la maison de David et sur l’habitant de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils regarderont vers moi, celui qu’ils ont transpercé [...]. Ce jour-là, il y aura une source qui jaillira pour la maison de David et pour les habitants de Jérusalem : elle les lavera de leur péché et de leur souillure.' (Za 13, 1). ... Les Manuscrits de la mer Morte reviennent à l'original : "Ils ont percé mes mains et mes pieds" (sens préservé dans la Version des Septante et la Vulgate). Suite"]

 

 

- "Le châtiment pour notre paix fut sur lui. Et par ses souffrances nous sommes guéris. Comme des moutons, nous nous étions égarés. Nous suivions notre propre chemin. Et le Seigneur a pris sur lui les iniquités de chacun d'entre nous."

 

 

- Je comprends. D'après ces versets, il prend nos maux et nos mauvais actions, et cela nous guérira. Dès ne départ, il devait être puni; il devait prendre sur lui tous nos ... OK.

- Il prit toutes nos iniquités, nos souffrances, et tout ce que nous avons vécu. Il a tout pris sur lui. 

- Tous nos péchés, toutes nos mauvaises actions, cette lourde punition tomba sur un seul homme ?

- MEDABRIM: ainsi, il faut que chacun d'entre nous se demande : 'Y a-t-il des péchés dans ma vie ?

Avez-vous quelques fois commis un vol ? Avez-vous téléchargé sur internet quelque chose qui ne vous appartient pas ? Par exemple, avez-vous menti ?

- Oui

- Oui

- Avez-vous parfois convoité ?

- Oui, vraiment je suis un grand pécheur.

- MEDABRIM: et ausi, d'après le Tanakh, toutes les mauvaises pensées et attitudes, comme l'égoïsme, l'orgueil, etc., sont considérés comme des péchés.

- MEDABRIM: ... Dieu est totalement sain et pur. Il ne peut pas être en présence du péché. Ainsi, dès le départ, nos péchés nous séparent de lui, et nous méritons finalement une punition.

- MEDABRIM: Ezekiel 18,4 dit que (quand on a péché) la punition que nous méritons, c'est la mort.

- MEDABRIM: ... et finalement, la séparation de Dieu pour l'éternité. (Daniel 12,2)

- J'ai pas envie.

- MEDABRIM: Ainsi finalement pensez-vous que vous avez besoin du Pardon et de l'expiation de vos péchés ?

- Oui, franchement !

- MEDABRIM: Moi aussi. D'ailleurs, tout le monde en a besoin.

- MEDABRIM: Mais il y a aussi de bonnes nouvelles. Car Dieu n'est pas qu'un juge. C'est aussi un Père qui nous aime. C'est pourquoi il nous a donné le rituel sacrificiel de la Torah. Le sacrifice enlèvera les péchés du peuple. Il est écrit que les sacrifices cesseront, et qu'à la place des sacrifices, Dieu enverra un homme appelé Messie, ... qui prendra sur lui tous les péchés...

- Exact.

- C'est ce que nous venons de lire.

Jusque-là, un grand nombre de prêtres se sont succédé parce que la mort les empêchait de rester en fonction.

Jésus, lui, parce qu’il demeure pour l’éternité, possède un sacerdoce qui ne passe pas.

C’est pourquoi il est capable de sauver d’une manière définitive ceux qui par lui s’avancent vers Dieu, car il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur.

C’est bien le grand prêtre qu’il nous fallait : saint, innocent, immaculé ; séparé maintenant des pécheurs, il est désormais plus haut que les cieux.

Il n’a pas besoin, comme les autres grands prêtres, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses péchés personnels, puis pour ceux du peuple ; cela, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même.

Hébreux 7,23-27

- MEDABRIM: Dans le Tanakh, Dieu nous donne une description très précise de qui sera le Messie, de sorte que nous le reconnaissions sans faute et que nous ne passions pas à côté.

Et biensûr il est vital que nous sachions qui est cette personne. Parce que sans lui, nous n'avons pas d'expiation ni de pardon : c'est le seul qui enlèvera nos péchés.

Daniel 9,26-27 dit qu'Il viendra avant la destruction du Second Temple. Elle se produisit en l'an 70. Ainsi, le Messie devait arriver avant cela, d'après le Tanakh.

Et après les soixante-deux semaines, un messie sera supprimé. Le peuple d’un chef à venir détruira la ville et le Lieu saint. Puis, dans un déferlement, sa fin viendra. Jusqu’à la fin de la guerre, les dévastations décidées auront lieu.

Durant une semaine, ce chef renforcera l’alliance avec une multitude ; pendant la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’offrande, et sur une aile du Temple il y aura l’Abomination de la désolation

Daniel 9,26

Michée 5 dit que le Messie naîtra à Bethléem.

 

Et aussi Esaïe 53 - que nous venons de lire - dit que notre peuple le rejettera, et qu'il souffrira et mourra.

 

Il est dit dans les versets suivants qu'il se relèvera de la mort.

 

[Note. Le Messie devant ressusciter

Prophétie:

  • Osée VI, 2-3 Parce que c’est lui qui nous a pris et qui nous sauvera ; il nous frappera et il nous guérira ; 3. Il nous rendra la vie après deux jours ; au troisième jour, il nous ressuscitera, et nous vivrons en sa présence.
  • Ps XV, 10 (Hébr. 16) Car vous ne laisserez point mon âme dans l’enfer, et vous ne permettrez point que votre saint voie la corruption.
  • Ps XXIX, 4 (Hébr. 30) Seigneur, vous avez retiré de l’enfer mon âme, et vous m’avez sauvé, en me séparant de ceux qui descendent dans la fosse.
  • Ps 117.17 (Hébr. 118) Je ne mourrai pas, mais je vivrai, et je raconterai les œuvres du Seigneur.
  • Ps 118.17 (Hébr. 119) Donnez son salaire à votre serviteur, rendez-moi la vie, et je garderai vos paroles.

Réalisation:

  • Ac II, 31 Par prévision, il a dit, touchant la résurrection du Christ, qu’il n’a point été laissé dans l’enfer, et que sa chair n’a point vu la corruption. 32 Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous en sommes témoins.
  • Ac XIII, 35 Et ailleurs encore il dit: Vous ne permettez point que votre Saint voie la corruption.
  • Mt XXVIII, 6 Il n’est point ici; car il est ressucité, comme il l’a dit; venez et voyez le lieu où le Seigneur était déposé.
  • Luc XXIV, 45-46 Alors il leur ouvrit l’esprit pour qu’ils comprissent les Écritures; 46. Et il leur dit : Il est ainsi écrit, et c’est ainsi qu’il fallait que le Christ souffrît (Es 53), et qu’il ressuscitât d’entre les morts le troisième jour.
  • Mt XII, 39-40 Jésus répondant leur dit : Une génération méchante et adultère demande un miracle, et il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. 40. Comme Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits.
  • Mt XVI, 21 Dès lors Jésus commença à découvrir à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, qu’il souffrît beaucoup de la part des anciens, des scribes et des princes des prêtres ; qu’il fût mis à mort et que le troisième jour il ressuscitât.
  • Mt XVII, 9 Et comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur commanda, disant : Ne parlez à personne de cette vision, jusqu’à ce que le Fils de l’homme ressuscite d’entre les morts.
  • Mt XVII, 21-22 Or, tandis qu’ils se trouvaient en Galilée, Jésus leur dit: le Fils de l’homme doit être livré entre les mains des hommes. 22. Et ils le tueront, et le troisième jour i lressuscitera. Et ils furent extrêmement contristés.
  • Mt XX, 18-19 Voilà que nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livré aux princes des prêtres et aux scribes, et ils le condamneront à mort. 19 Et ils le livreront aux gentils pour être moqué et flagellé et crucifié; et le troisième jour il ressuscitera.
  • Marc VIII, 31; IX, 9-31 ; X, 33-34; XIV, 28.
  • Luc IX, 22; 18.31-33
  • Jn II, 19-22.]

 

Il est dit aussi que beaucoup de païens (goyim) le recevront, et viendront au Seigneur d'Israël grâce à lui (Isaïe 49,6-7)

 

- MEDABRIM: Sur la base de ces descriptions du Messie dans le Tanakh, y a-t-il quelqu'un dans l'histoire qui ait rempli ces conditions?

- Je n'en connais pas.

- Non pas à ma connaissance.

- Non, je ne connais personne qui corresponde. Et vous ?

- Yeshu (Jésus) ?

- Je ne crois pas du tout en lui, mais sur la bases des récits, et de tout ce que j'ai entendu, oui, cela correspond à Jésus. Bien que cela soit un homme valable, ils le considèrent comme un homme indigne. Et même s'il fit de bonnes actions, ils le représentèrent comme faisant exactement le contraire.

- Je pense que Jésus, qui vint avant la destruction du Second Temple, remplissait ces conditions, précisément. Il vint avant l'an 70, il naquit à Bethléem, notre peuple le rejeta, il souffrit et mourut, et il se releva de la mort. Dans le peuple juif, 500 le virent après qu'il soit mort, et ils ont écrit à son sujet. Et, bien entendu, beaucoup de païens le reçurent, des milliards. 

Le Messie a dit: "je prendrai cela sur moi, toutes les souffrances et punitions que vous méritiez, je les prendrai sur moi.'

 

 

Mais pour que nous recevions ce don, il y a plusieurs choses que nous avons à faire : confesser nos péchés, se repentir, s'engager à ne plus les commettre à nouveau, et aussi, croire au Messie et déposer en Lui tous nos péchés.

 

Seulement si nous croyons en ce Messie, et Le recevons en nos vies, Il remettra nos péchés et les prendra sur Lui.

 

- Je pense que je n'avais pas entendu ces choses parce que quand arrive la discussion sur Jésus, il y a une sorte de 'barrière' où les gens ne veulent pas réfléchir davantage sur Lui, ne veulent pas ouvrir leur esprit ou y réfléchir un peu. Les gens le voient comme ... juste comme ce verset dit ... ils le rejettent.

 

- MEDABRIM: Se pourrait-il que nous ayons raté notre propre Messie ? Plus de 500 000 Juifs ont trouvé notre Messie. Il a changé leur vie de façon spectaculaire.

Esaïe 53 : Le chapitre interdit du Tanakh (la Bible hébraïque)

Sources: TikTok / YouTube

https://docteurangelique.forumactif.com/t25896-un-chapitre-interdit-de-la-bible-hebraique-tanakh-isaie-53

***

Le chapitre 53 du livre du prophète Ésaïe représente incontestablement la principale prophétie messianique du Tanakh (Écritures hébraïques / Ancien Testament) concernant l’avènement du Messie juif. Ce passage des Prophètes, connu sous le nom de 'Serviteur souffrant' a depuis longtemps été interprété par de grands rabbins de l’histoire du judaïsme comme faisant référence au Rédempteur qui viendrait un jour à Sion. Voici un recueil de citations de l’enseignement traditionnel juif à ce sujet :

Le Talmud babylonien déclare : « Quel est le nom du Messie ? Les rabbins répondent, ‘L’Érudit lépreux’, comme cela est dit : « Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous l’avons considéré comme un lépreux, frappé de Dieu, et humilié. » (Sanhédrin 98b)

Le Midrash Ruth Rabbah explique : « Une autre interprétation [de Ruth 2.14] : Il s’agit du roi Messie : « Venez ici, approchez-vous du trône » ; « et mangez du pain, » faisant référence au pain du royaume ; « et trempez votre morceau dans du vinaigre, » se référant à ses souffrances, comme il est écrit : « il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités. »

Le Targum Jonathan affirme : « Voici que mon serviteur Messie prospérera ; il sera élevé et grandira et sera extrêmement puissant. »

Le Zohar mentionne : « Il était blessé pour nos péchés, » etc. Dans le jardin d’Éden se trouve un palais appelé le Palais des Fils de la Maladie ; le Messie y entre et rassemble toutes les maladies, toutes les douleurs et tous les châtiments d’Israël ; ils convergent tous vers lui. S’il n’avait pas ainsi allégé le fardeau d’Israël en le prenant sur lui, il n’y aurait pas eu un seul homme capable de supporter les châtiments d’Israël pour les transgressions de la loi ; c’est ce qui est exprimé par : « Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées. »

Le grand rabbin MoïseLe célèbre Maïmonide, également connu sous le nom de Rambam, a déclaré : « Comment se déroulera l’Avènement du Messie […] une figure inconnue jusqu’alors apparaîtra, et les signes et miracles qu’il accomplira, auxquels ils assisteront, seront la preuve de sa véritable origine ; car le Tout-Puissant, dans son annonce à ce sujet, a dit : « Voici l’homme, dont le nom est Germe, il germera en son lieu. » «Tu lui diras: Ainsi parle l’Éternel des armées: Voici, un homme, dont le nom est Germe, germera en son lieu, et bâtira le temple de l’Éternel.», (Zacharie 6:12) Ésaïe mentionne également le moment de sa manifestation, sans père, ni mère, ni généalogie connue. Il surgira devant lui comme une faible plante et un rejeton sortant d’une terre aride, comme le décrit Ésaïe, lorsque les rois lui prêteront l’oreille, se tairont en sa présence, ayant été témoins de ce qui n’avait pas été révélé et entendu ce qu’ils n’avaient pas perçu. »

Malheureusement, les rabbins modernes suggèrent que le 'erviteur souffrant' d’Ésaïe 53 pourrait faire référence à Israël, à Ésaïe lui-même, à Moïse ou à un autre prophète juif. Cependant, Ésaïe parle clairement du Messie, comme l’ont conclu de nombreux rabbins de l’Antiquité.

Le deuxième verset d’Ésaïe 53 confirme que le personnage grandit "comme une jeune plante, comme un rejeton sortant d’une terre toute sèche." Sans aucun doute raisonnable, le rejeton sortant de terre est une référence au Messie, une image messianique commune dans le livre d’Ésaïe et ailleurs. Alors que la dynastie de David devait être jugée et abattue comme un arbre, Israël avait reçu la promesse qu’un rejeton surgirait de la souche : le Roi-Messie.

 

 

Il est indéniable que le 'Serviteur souffrant' d’Ésaïe fait référence au Messie.

 

C’est lui qui sera grandement élevé, devant Les rois restent silencieux. Le Messie est le descendant de la dynastie perdue de David, devenu le Roi des rois et ayant accompli l’expiation ultime.

 

 

Il est important de comprendre qu’Ésaïe parle du futur roi de la lignée de David, le Messie. La prophétie annonce que ce Roi-Messie devrait souffrir et mourir pour payer le prix de nos péchés, puis ressusciter. Il serait un prêtre pour toutes les nations du monde, purifiant tous ceux qui croient en lui par le sang de la rédemption. Il n’y a qu’une seule personne à qui cette prophétie peut se référer : Jésus-Christ !

Ceux qui le reconnaissent comme tel sont ses enfants, sa descendance promise et le fruit de sa victoire. Selon le témoignage des Apôtres juifs, Jésus est mort pour nos péchés, il est ressuscité, il est monté à la droite du Père et il agit désormais en tant que grand prêtre qui nous purifie du péché (Hébreux 2:17, 8:1). Jésus, le Messie juif, est celui qu’Ésaïe avait prophétisé.

Le rabbin Moshe Kohen Ibn Crispin a déclaré : « Ce rabbin critiquait ceux qui interprètent Ésaïe 53 comme faisant référence à Israël et les accusait d’avoir « abandonné la connaissance de nos maîtres en suivant « l’entêtement de leur propre cœur » et leur propre opinion. « Avec d’autres rabbins, je suis favorable à interpréter ce passage comme se rapportant au Roi Messie, et je m’efforcerai autant que possible de suivre le sens littéral. De cette manière, je me protégerai des interprétations fantaisistes et forcées auxquelles beaucoup se sont livrés. Cette prophétie a été donnée par Dieu à Ésaïe pour nous révéler quelque chose de la nature du Messie à venir, qui doit venir et libérer Israël, ainsi que pour nous informer sur sa vie lorsqu’il apparaîtra le moment venu comme Rédempteur, afin que si quelqu’un se proclame Messie, nous puissions réfléchir et voir s’il présente des caractéristiques semblables à ce qui a été écrit à son sujet. S’il correspond à ce qui a été annoncé, alors nous pourrons croire qu’il est celui annoncé. »C’est le Messie qui est notre justice ; autrement, ne le reconnaissons pas comme tel. »

 

Cf. https://www.bibliatodo.com/Fr/reflexion-chretienne/la-prophetie-desaie-53-sur-le-serviteur-souffrant-parle-t-elle-de-jesus/

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1 novembre 2024 5 01 /11 /novembre /2024 01:00
Toussaint, Fête de tous les saints

Fête de tous les saints.

La dédicace que fit, l'an 607, le pape Boniface IV de l'église du Panthéon de Rome que l'empereur Phocas lui donna, a donné lieu à l'établissement de cette fête de tous les saints. En effet, il dédia cet ancien temple d'idoles à l'invocation de la sainte Vierge et de tous les martyrs (Dedicatio Sancta Maria ad martyres) ; c'est ce qui lui a fait donner le nom de Notre-Dame des Martyrs, ou de la Rotonde, parce que cet édifice est en forme d'un demi-globe. Boniface suivit en cela les intentions de saint Grégoire le Grand, son prédécesseur. Il y fit transporter des corps de nombreux martyrs des catacombes.

Toussaint, Fête de tous les saints

Mais les premières traces d'une célébration générale sont attestées à Antioche et se rapportent au dimanche après la Pentecôte. Cette coutume est citée dans la 74e homélie de saint Jean Chrysostome, datée de 407 ap. J.-C..

 

Puis, entre 731 et 741, le pape Grégoire III consacra une chapelle dans l'église de Saint-Pierre à l'honneur de tous les saints, des martyrs, des confesseurs et de tous les justes en choisissant le 1er novembre comme date anniversaire; il augmenta ainsi la solennité de la fête: depuis ce temps-là elle a toujours été célébrée à Rome.

 

Grégoire IV étant venu en France l'an 837, sous le règne de Louis le Débonnaire, cette fête s'y introduisit et y fut bientôt généralement adoptée; mais le P. Ménard a prouvé qu'elle avait déjà lieu auparavant dans plusieurs églises, quoiqu'il n'y eût encore aucun décret porté à ce sujet; Notes sur le Sacram de Saint Grég., p. 152; Thomassin, Traité des Fêtes, etc. Les Grecs la célèbrent le dimanche après la Pentecôte.

 

L'objet de cette solennité est non seulement d'honorer les saints comme les amis de Dieu, mais de lui rendre grâces des bienfaits qu'il a daigné leur accorder et du bonheur éternel dont il les récompense, de nous exciter à imiter leurs vertus, d'obtenir leur intercession auprès de Dieu. (1)

 

Le culte des saints débute au IIe siècle avec saint Polycarpe

 

Saint Polycarpe de Smyrne

 

 

Dans son livre "Les saints au Moyen Age, la sainteté d'hier est-elle pour aujourd'hui ?" (Plon, Mesnil-sur-l'Estrée 1984), l'historienne médiéviste Régine Pernoud indique qu'avec S. Polycarpe (+ martyr en 167 ap. J-C.) débute le culte des saints:

 

« Si dans un louable désir de pureté nous nous retrouvons à la primitive Église, que voyons-nous ?

« Au IIe s. déjà les corps des martyrs, ceux qui ont affirmé leur foi au prix même de leur vie, sont l'objet d'une vénération particulière…

« Non pas, comme l'écrit tel auteur, que l'on considérât désormais Polycarpe comme une sorte de "divinité inférieure" ni son corps comme un "talisman précieux" mais parce que lui et ses semblables avaient réalisé dans toute sa plénitude la remarque évangélique : "Pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime", et que leur martyre avait fait de chacun d'eux, à jamais, un autre Christ.

« Ainsi un S. Cyprien recommande-t-il au clergé et aux fidèles de noter avec précision la date de la mort des martyrs, lui qui devait certain jour être conduit et enterré au cimetière de Carthage par ce même clergé qu'il avait ainsi instruit.

« C'est assez dire que le culte des reliques est lié intrinsèquement à la vie même de l'Église, à son développement, à la propagation de l'Évangile, et cela toujours et partout. » (2)

Toussaint, Fête de tous les saints

Sources:

 

(1) Nicolas Bergier (1718-1790), Encyclopédie théologique, publ. par M. l'abbé Migne,  Ateliers catholiques au Petit-Montrouge, tome IV, Paris 1850-1851, p. 804-805; 

(2) Régine Pernoud,  Les saints au Moyen Age, la sainteté d'hier est-elle pour aujourd'hui ? Plon, Mesnil-sur-l'Estrée 1984 p. 239-240.

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31 octobre 2024 4 31 /10 /octobre /2024 02:00

Quentin fut un de ces jeunes Romains qui, comme les saints Crépin et Crépinien, vinrent prêcher l'Évangile dans les Gaules et y communiquer le trésor de la foi qu'ils avaient reçu. (1)


Fils d’un sénateur romain, cinquième enfant, si l'on en croit son nom, ce qui était rare dans le Bas-Empire. Il se convertit au Christianisme et partit pour la Gaule avec saint Lucien de Beauvais et plusieurs compagnons pour évangéliser cette région du Beauvaisis et de la Picardie. (2)

 

Durant la persécution de Maximien, il fut arrêté par un préfet nommé Rictiovar, qui le fit conduire en un lieu nommé Augusta Veromandorum (ou Augusta des Vermandois).

 

Amiens (Somme, Picardie) fut le centre de son apostolat.

 

Les miracles confirmaient son enseignement :

- il traçait le signe de la Croix sur les yeux des aveugles, et ils voyaient ;

- il faisait parler les muets, entendre les sourds, marcher les paralytiques.

 

Ces éclatants prodiges excitaient l'admiration des uns et la haine des autres. Quentin fut bientôt dénoncé à Rictiovarus, gouverneur romain, et il comparut devant lui :

 

- « Comment t'appelles-tu ? lui demande Rictiovarus.

- “Je m'appelle chrétien. Mon père est sénateur de Rome ; j'ai reçu le nom de Quentin.

- Quoi ! un homme de pareille noblesse est descendu à de si misérables superstitions !

- La vraie noblesse, c'est de servir Dieu ; la religion chrétienne n'est pas une superstition, elle nous élève au bonheur parfait par la connaissance de Dieu le Père tout-puissant et de son Fils, engendré avant tous les siècles.

- Quitte ces folies et sacrifie aux dieux.

- Jamais. Tes dieux sont des démons ; la vraie folie, c'est de les adorer.

- Sacrifie, ou je te tourmenterai jusqu'à la mort.

- Je ne crains rien ; tu as tout pouvoir sur mon corps, mais le Christ sauvera mon âme.”»

 

Cette si généreuse confession est suivie de cruels supplices ; mais Dieu soutient son martyr, et l'on entend une voix céleste, disant : « Quentin, persévère jusqu'à la fin, je serai toujours auprès de toi. »

 

En même temps, ses bourreaux tombent à la renverse. Jeté dans un sombre cachot, Quentin en est deux fois délivré par un Ange, va prêcher au milieu de la ville, et baptise six cents personnes. Après de nouveaux et plus cruels encore supplices, Quentin eut la tête tranchée à Vermand, ville qui prendra son nom : Saint Quentin (Aisne, Picardie). Son corps fut jeté par les soldats romains dans les marais qui entourent la Somme. Mais grâce à la révélation d’un ange, il fut retrouvé intact plus de cinquante après.

 


Les versions les plus anciennes des récits de la passio (passion ou martyre) et de l’inventio prima (découverte), ont été rédigées entre le milieu du VIIe siècle et le début du VIIIe siècle.

Mais l’évêque de Tours Grégoire dans son livre sur les martyrs (In gloria martyrum), écrit avant la fin du VIe siècle, donne un résumé de l’inventio en tous points conforme au texte qui nous est parvenu. L’existence d’un texte antérieur, perdu, est donc probable. (3)

 

http://arrasmedia.keeo.com/egise-marthes-83999_2.jpgVitrail de St Quentin martyr, Eglise du Hameau de Marthes, Commune de Mametz (Pas-de-Calais)

 

L’archéologie vient de confirmer l’ancienneté du culte de saint Quentin.

Son tombeau est un lieu de pèlerinage important depuis le VIe siècle au moins (cf. Grégoire de Tours, cité plus haut qui rapporte un miracle survenu suite à une prière faite sur la tombe du martyr).

Les recherches archéologiques récentes montrent que l'emplacement de sa tombe était matérialisé à l'intérieur de l'église, depuis le milieu du IVe siècle, par un monument de bois, puis de pierre.

Son tombeau devint un lieu de pèlerinage important au VIe siècle (cf. Grégoire de Tours rapporte un miracle survenu suite à une prière faite sur la tombe du martyr).

Il n’est donc pas étonnant que l’église de Saint-Quentin ait été hautement favorisée par les Carolingiens, puis par les puissants comtes de Vermandois (l’église de Saint-Quentin a été l’une des plus riches de Picardie).

Dans le Vermandois, en Gaule Belgique, vers la fin du IIIe siècle, saint Quentin, martyr, qui était de l'Ordre sacerdotal et fut mis à mort pour le Christ sous l'empereur Maximien.

 

Martyrologe romain (4)

 

Saint Quentin délivré par un ange

 

Sources: 1, 2, 3, 4, 5

 

 

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29 octobre 2024 2 29 /10 /octobre /2024 21:04
https://www.cath.ch/newsf/luce-la-mascotte-au-look-manga-du-jubile/

https://www.cath.ch/newsf/luce-la-mascotte-au-look-manga-du-jubile/

"Luce", la "mascotte" du Vatican pour l'année 2025, est inspirée des personnages des bandes dessinées mangas japonaises pour "coller à la culture pop".

 

Telle que présentée sur "Aleteia" : "elle porte un imperméable jaune de marin, symbole de la traversée des tempêtes de la vie. Le logo vert du voilier sur son gilet (le logo officiel du Jubilé) montre que les vagues ne sont pas toujours faciles à affronter. La veste est jaune, la couleur du Saint-Siège, et évoque le « sanrocchino », le court manteau de toile qui protégeait les pèlerins des éléments. Ses cheveux et ses yeux sont bleus, couleur d'espoir.

Ses bottes sont sales, signe qu'elle a marché sur les sentiers de la vie. Elle porte un rosaire autour du cou, pour souligner la nécessité pour le pèlerin de grandir dans la prière, et elle porte le bâton de marche traditionnel du pèlerin.

 

La lumière qui brille dans ses grands yeux a la forme d'une conque, symbole du pèlerin.

 

Luce est accompagnée d'un petit chien, Santino (terme utilisé pour les images pieuses en italien), et d'une colombe nommée Aura (brise en italien). Elle est également suivie d'un ange gardien nommé Iubi (diminutif de Jubilé).

 

Elle a de nombreux amis, notamment : Fe (qui signifie Foi en espagnol), Xin (qui signifie Vérité en japonais) et Sky." (1)

 

C'est "une création de l’entreprise Tokidoki, spécialisée en produits inspirés par la culture japonaise, dont le fondateur, Simone Legno, est italien et a grandi dans une famille catholique à Rome. Son entreprise, aujourd’hui basée aux États-Unis, travaille avec de très grandes entreprises telles que Microsoft, Toyota ou Renault.

 

"Nous espérons que cette mascotte nous accompagnera et qu’elle pourra plaire à tous", a affirmé Mgr Fisichella. Il a annoncé qu’elle serait déclinée en plusieurs produits, notamment des figurines, destinées à être vendues par les boutiques du Jubilé. (cath.ch/imedia/cd/bh) (2)

 

Le Vatican a dévoilé la mascotte officielle de l'Année sainte 2025 : Luce (Lumière en italien)

L'archevêque Fisichella explique que la mascotte a été inspirée par le désir de l'Église "de vivre même au sein de la culture pop tant aimée par nos jeunes". (CatholicTv)

 

"Luce" sera également la mascotte du pavillon du Saint-Siège à l'Expo 2025 à Osaka, au Japon. (CatholicTv)

 

"La poupée est inspirée par le désir de l'Église catholique de « vivre même au sein de la culture pop tant aimée par notre jeunesse ».

 

Elle a été dévoilée par l'archevêque Rino Fisichella, principal organisateur de l'Année Sainte 2025.

 

La mascotte fera ses débuts cette semaine au Lucca Comics and Games, la célèbre convention italienne consacrée à tout ce qui concerne les bandes dessinées, les jeux vidéo et la fantasy.

 

Le Dicastère pour l'Évangélisation du Vatican y accueillera un espace dédié à 'Luce et ses amis', a indiqué l'Agence de presse catholique. (3)

 

"Qui sait comment le Vatican va réellement utiliser Luce et ses amis, que ce soit pour une ligne de produits dérivés ou peut-être même pour une série animée ? Découvrez-le sur le stand du Vatican à la convention, comme s'il s'agissait des dernières annonces Marvel au Hall H du Comic Con de San Diego."

 

Pour la création de Luce, le Vatican n'aurait pas lésiné sur les moyens, en faisant appel aux talents de l'artiste pop italien de renommée mondiale Simone Legno, créateur de la marque Tokidoki. Son style est fortement influencé par le graffiti, le street art et bien sûr la culture japonaise. (4) 

Il (Jean le Baptiste) n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
9Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.

Jean 1, 8-9

Jésus est la Lumière de ce monde !

Jésus est la Lumière de ce monde !

Nouvelle faute de communication ?

 

Ou volonté délibérée ?

 

Quand l'Eglise universelle veut faire jeune, "coller à la culture pop", le message est dégradé, le transcendant une nouvelle fois désacralisé, ridiculisé. C'est infantilisant. Où est Jésus sur le "stand du Vatican" ? Où sont les saints, les archanges, la colombe ou un petit Agneau qui auraient pu représenter "l'Année Sainte 2025" ?

 

 "Autrefois, l'Eglise inspirait les jeunes avec de nobles modèles comme Saint Dominique Savio et sa devise "La mort plutôt que le péché". Aujourd'hui, nous avons... ce truc de "Luce". Infantiliser les jeunes avec une version abrutie du catholicisme leur rend un mauvais service." (Edward Feser)

 

Mais il y a pire. 

 

Le Vatican n'aurait pas fait d’enquête : la marque Tokidoki créateur de ce "gentil" et "innocent"... personnage a fait une collaboration avec ... une marque de "se*" "toys" ! (5) (Sources à lire jusqu'au bout sans vomir.)

"La marque de style de vie emblématique tokidoki s'est associée à Lovehoney, un fabricant de jouets sexuels maintes fois primé, pour créer une gamme funky et avant-gardiste de vibromasseurs, de masturbateurs, d'anneaux d'amour et d'une baguette magique « Unicorn » époustouflante."

https://www.honeysplace.com/manufacturer/211/lovehoney-tokidoki

https://www.honeysplace.com/manufacturer/211/lovehoney-tokidoki

"Luce", le nom de la "mascotte" est le nom d'un site italien pro Lgbt :

https://luce.lanazione.it/

https://luce.lanazione.it/

https://x.com/tokidoki/status/1664285822382923780?t=gf5tohlw1b6eDupisVVU4Q&s=19

https://x.com/tokidoki/status/1664285822382923780?t=gf5tohlw1b6eDupisVVU4Q&s=19

Luce ou Lucifer ? Le bâton de pèlerin lui-même est le même que celui d'une sorcière wika infiltrée en tant que pèlerine chrétienne.

"Luce", l'étrange mascotte du Vatican dont le créateur "Tokidoki" est partenaire d'une entreprise de jouets se*uels

Résumons, la nouvelle mascotte du Vatican a été créée par une société dont le designer fait la promotion de l'idéologie LGBT et de la "gay pride" et qui a un partenariat avec une entreprise qui fabrique et vend des "se* toys". (6)

https://x.com/Saint_Genest/status/1851235633206853739/photo/1

https://x.com/Saint_Genest/status/1851235633206853739/photo/1

"Ligne de produits dérivés", "figurines" "destinées à être vendues par les boutiques du Jubilé", "série animée", désacralisation, nouvelle idolâtrie.

Mise à jour du 30 octobre 2024. La Nuova Bussola Quotidiana :

 

https://lanuovabq.it/it/giubileo-il-vaticano-si-affida-al-creativo-di-gay-pride-e-sex-toys

 

"A peine présentée et déjà dans la tempête : la mascotte "Luce" du Jubilé 2025 ressemble non seulement à Greta Thunberg, mais a été créée par le designer Simone Legno, très actif avec sa marque "Tokidoki". Et dans son catalogue, il a produit des gadgets Gay Pride et une ligne de vibrateurs. Est-il possible que le Dicastère pour l'évangélisation de Mgr Fisichella ne le sache pas ? 

Cependant. Il est possible que le Vatican, en commandant son travail, ne savait pas qu'il s'appuyait sur une création dans le secteur du merchandising appliquée à des marques commerciales qui, dans son respectable carnet, avaient également des produits qui pouvaient difficilement être associés à l'Église en tant que vibrateurs en forme de diable et licornes arc-en-ciel?...

 

C'est la loi du commerce, dira-t-on, mais il n'y avait-il pas dans le monde terrestre catholique d'artistes capables de dessiner une mascotte pour le Jubilé et qui n'avaient peut-être pas réussi même dans des secteurs qui étaient décidément incommodes pour l'Église?

Cétait la Gay Pride et aujourd'hui, c'est le Jubilé du Vatican. N'est-il pas embarrassant que la Gay pride soit de plus en plus un événement commercial et de propagande d'une matrice anti-catholique claire, qui souvent et volontairement affiche des images irrespectueuses envers l'Église lorsque parfois même blasphématoire?

Mais cela ne semble pas inquiéter le dicastère dirigé par Fisichella, après tout pecunia non olet. Peu importe qui a créé l'image qui videra les poches de millions de pèlerins à travers le monde  permettant de gagner de l'argent avec cette (pride) et avec cela (le Jubilé). Il faut donc s'attendre à ce qu'avec cette opération, le Saint-Siège espère gagner quelques milliers, sinon des centaines, d'euros à partir de la vente de la marionnette Lumière dans toutes ses variantes et dans tous ses imperméables. Et Legno pourra ainsi se vanter, parmi les différentes collaborations, également celle avec le Vatican qui lui sera certainement bénéfique pour son entreprise.

Pour l'amour du ciel, tout légitime, mais aussi le Saint-Siège penchez-vous sur ce que sont les règles du marché et la commercialisation surtout si le contexte est celui du Jubilé, qui devrait célébrer la joie du pèlerin fidèle à Rome enfin soulagé de toutes les distorsions du péché en trouvant la miséricorde de Dieu. Bref, il y a quelque chose qui gronde. 

Tout comme gronde le fait que dans le carnet Tokidoki et Simone Legno apparaissent également des objets pas exactement adaptés à un public de pèlerins. En 2017, par exemple, en collaboration avec la marque Lovehoney Tokidoki a également prêté ses images à une ligne de vibrateurs. Toujours sur le site Ebay vous pouvez également trouver ces articles, avec une description et dans d'autres sites, vous pouvez également consulter le spécial jouet sexuel par ceux qui le comprennent évidemment. Le tout au “mode ” figuré - c'est pour dire – 26 euros plus les frais de port. Le logo de Tokidoki, la créature de Simone Legno, est clairement visible dans le paquet, qui a annoncé hier avec grand honneur qu'il avait conclu un partenariat important avec le Vatican pour la mascotte.

Ainsi, dans son prestigieux programme ''A partir de maintenant, nous ne serons plus seuls Tokidoki pour Pride ou Tokidoki pour lovehoney (vibrateurs ed) mais aussi Tokidoki pour Vatican. C'est la loi du marché, de la beauté. Cela ne regarde personne. Sans parler du péché contre le sixième commandement. (7) 

Mise à jour du 2 novembre 2024.

https://newdailycompass.com/en/vatican-pays-gay-pride-and-sex-toys-artist-to-design-jubilee-mascot

 

Un article du 29 octobre 2024 sur le site Web du Daily Compass a souligné que Tokidoki était "associé au mois de la fierté" depuis 2021 : "Dans un message spécial sur Instagram, Legno souhaite 'Joyeuse fierté à tous' et le fait avec un graphique spécial de personnages arc-en-ciel aux dents acérées avec les mots 'amour'." Le site Web de l’entreprise propose des produits sur le thème de la "fierté", ainsi que des "fonds d’écran mobiles célébrant la fierté".

 

L’article du Daily Compass a également révélé quelque chose d’encore plus grossier et immoral : Legno "a également prêté ses images à une ligne de [produits utilisés pour l’auto-stimulation, pour le dire gentiment]. Ces articles peuvent également être trouvés sur le site eBay, avec leur description complète."

 

Un observateur honnête du passé de Legno, ainsi que de sa collaboration avec une branche de la Curie romaine, pourrait poser une question pertinente (surtout dans le sillage de Rupnik) : pourquoi les clercs et les laïcs responsables des communications au Vatican ne parviennent-ils pas à faire les choses correctement pour une fois ?

 

Les pèlerins continueront de venir à Rome, comme ils le font depuis des siècles. Mais pour le deuxième Jubilé consécutif, l’art banal, souillé par un profond péché sexuel, jette une ombre noire sur ce qui est censé être une « année du Christ, qui apporte vie et grâce à l’humanité".(8)

"Luce", l'étrange mascotte du Vatican dont le créateur "Tokidoki" est partenaire d'une entreprise de jouets se*uels

Petits enfants, gardez-vous des idoles.

1 jean 5,20

Sources:

 

(1) https://aleteia.org/2024/10/29/on-feast-of-chiara-luce-meet-luce-the-jubilee-mascot

(2) www.cath.ch/newsf/luce-la-mascotte-au-look-manga-du-jubile/

(3) https://metro.co.uk/2024/10/29/vatican-unveils-new-mascot-anime-character-called-luce-21883416/

(4) https://www.vice.com/en/article/luce-vatican-anime-mascot-jubilee-year-catholic-church/

(5) https://x.com/JeanneLiberanos/status/1851218381334298780

https://thenotice.net/2017/09/tokidoki-unicorn-massage-wand-review/

https://www.glamour.com/story/unicorn-wand-vibrator-road-test

(6) https://x.com/Saint_Genest/status/1851235633206853739

(7) lanuovabq.it/it/giubileo-il-vaticano-si-affida-al-creativo-di-gay-pride-e-sex-toys

(8) https://www.catholicworldreport.com/2024/10/31/using-a-mascot-misses-and-obscures-the-point-of-the-jubilee-year/

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29 octobre 2024 2 29 /10 /octobre /2024 02:00
Saint Narcisse, évêque de Jérusalem († 212)

Né en Palestine, vers la fin du Ier siècle, Narcisse entra dans l'état ecclésiastique.

À l'âge de quatre-vingts ans, il fut choisi pour évêque de Jérusalem.

Sa vie austère et pénitente fut toute entière vouée au bien de l'Église.

Une veille de Pâques, l'huile manquait aux lampes de l'église de Narcisse pour les offices solennels qui avaient alors lieu dans la nuit. Narcisse commanda de tirer de l'eau à un puits qui était proche et de la lui apporter ; il la bénit et la fit verser dans les lampes ; on s'aperçut alors qu'elle s'était changée en huile. On conserva longtemps avec respect des restes de cette huile miraculeuse.

En 195 ap. J.-C., S. il présida, avec Théophile de Césarée un concile tenu relativement à la célébration de la fête de Pâques, où il fut décidé que cette fête se célébrerait toujours un dimanche, et non le jour où il était d'usage de la célébrer chez les Juifs.

Au Ve siècle, le pape S. Léon devra intervenir à nouveau dans la querelle qui avait repris concernant la date de la fête de Pâques. Si le Concile de Nicée (325) avait mis fin aux anciennes controverses en condamnant définitivement les quartodecimans (ceux qui voulaient célébrer Pâques avec les Juifs, le 14 Nisan), en fixant cette fête au dimanche qui suivait la pleine lune de mars, d'après des calculs alexandrins, la date de Pâques fut de nouveau mise en doute au milieu du Ve siècle, de-ci de-là, et S. Léon tranchera en faveur des décisions déjà prises et des calculs faits à Alexandrie, par "souci de l'unité qu'il importe avant tout de conserver."

La vénération que ce saint évêque s'était attirée ne put le garantir de la malice des méchants. Trois scélérats l'accusèrent d'un crime atroce et confirmèrent leur calomnie par des imprécations horribles contre eux-mêmes. L'un dit : "Je veux être brûlé vif, ci cela n'est pas vrai !" L'autre : "Je veux être couvert de la lèpre !" Le troisième : "Je consens à perdre la vue !" Narcisse crut devoir céder à l'orage et se retira dans un désert, où il s'ensevelit pendant huit années. Dieu se chargea de sa vengeance. Ses calomniateurs reçurent le prix de leur crime : le premier périt dans un incendie, avec toute sa famille ; le second fut couvert d'une lèpre horrible ; le troisième, frappé d'effroi et plein de repentir, pleura son péché au point qu'il en perdit la vue. Narcisse ne put résister plus longtemps aux instances de son peuple; il vint reprendre soin de son Église.

Narcisse mourut à l'âge de cent seize ans, en 212, tué par l'épée selon le récit d'Eusèbe de Césarée.

Représentation de Narcisse de Jérusalem sur un vitrail de l'église Saint-Barthélémy à Bénévent-l'Abbaye

Représentation de Narcisse de Jérusalem sur un vitrail de l'église Saint-Barthélémy à Bénévent-l'Abbaye

Sources1; 2; 3; 4

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28 octobre 2024 1 28 /10 /octobre /2024 02:00

Ces deux Apôtres ont leur fête le même jour parce qu'ils ont travaillé ensemble à la conversion des Gentils.

 

Saint-Simon-le-zelote--attribut-la-scie-.jpgSaint Simon, surnommé le zélote (Lc 6, 15) car avec Jude il appartenait sans doute à ces zélotes qui refusaient l'occupation romaine, mais le message du Christ fut pour lui la découverte de l'universalité de l'amour de Dieu. Simon était également surnommé le Cananéen, originaire de Cana, où Jésus changea l'eau en vin, il reçut le surnom de Cananéen, pour le distinguer de Simon-Pierre, chef des Apôtres.

 

Saint Simon prêcha d'abord en Égypte, en Mauritanie, en Libye ; saint Jude, après avoir prêché en Afrique avec beaucoup de succès, revint en Orient et annonça l'Évangile dans la Judée, la Samarie, la Syrie et la Mésopotamie. Simon et Jude se rejoignirent en Perse, et là ils combattirent et moururent ensemble. Les choses extraordinaires que Dieu opéra par leurs mains les firent traiter avec respect par le roi de ce pays, qui leur laissa la liberté de prêcher leur doctrine si sainte et si nouvelle. Un fait vint ajouter à leur prestige : deux tigres, échappés de leur cage, étaient la terreur du pays. Au nom de Jésus-Christ, les Apôtres commandèrent à ces bêtes féroces de les suivre, et ils les emmenèrent dans leur maison. Le roi, toute sa cour et plus de soixante mille Perses se firent chrétiens. Des églises s'élevèrent sur les ruines des temples des idoles ; le triomphe du Christ était complet.

Mais l'ennemi des âmes déchaîna toute sa fureur pour arrêter les progrès de l'Évangile. Simon et Jude étant allés annoncer Jésus-Christ en d'autres villes, les païens voulurent les contraindre à sacrifier au soleil, qu'ils adoraient comme un dieu :
"Mon frère, dit alors Jude à Simon, je vois le Seigneur qui nous appelle.
- Et moi, reprit Simon, j'ai vu aussi Jésus-Christ entouré de ses Anges, et un des Anges m'a dit : « Je vous ferai sortir du temple et je ferai crouler sur eux tout l'édifice.
- Qu'il n'en soit pas ainsi ! ai-je répondu, peut-être quelques-uns se convertiront-ils !"

Et voici qu'en ce moment un Ange leur dit à tous les deux : « Que choisissez-vous, ou la mort pour vous, ou l'extermination de ce peuple impie ? 
- Miséricorde pour ce peuple ! crièrent les deux Apôtres. Que le martyre soit notre partage !"

Cependant les prêtres des dieux les exhortaient à sacrifier : "Le soleil, dit Simon, n'est que le serviteur de Dieu ; ce sont les démons qui résident en vos idoles ; je leur ordonne de sortir." Et les démons, sous une forme horrible, sortirent des statues brisées. Alors le peuple se jeta sur les deux Apôtres et les massacra, pendant qu'ils bénissaient Dieu et priaient pour leurs bourreaux.

 

Attribut : la scie. Crucifié à l’âge de cent vingt ans, Simon le Zélote est représenté avec une scie pour avoir été sauvagement coupé en deux d’après une tradition de l’église d’Orient.

Cette représentation se retrouve notamment dans les églises de S. Jean du Latran et saints Achille et Nérée, à Rome. Il peut également être accompagné de saint Jude, et représenté tenant un livre ou un phylactère en référence aux Evangiles.

 

Saint-Jude.jpgSaint Jude, appelé aussi Thaddée, était frère de S. Jacques le Mineur et de S. Siméon, évêque de Jérusalem, et comme eux, cousin du Sauveur. Avant son élévation au ministère évangélique, il était agriculteur.

 

Jude Thaddée est reconnu comme étant le saint de l'espoir, puisque c'était un être bon. C'est le saint protecteur des causes désespérées pour les catholiques, à l'instar de sainte Rita de Cascia. Il est le saint patron des causes perdues, celui qui continue quand plus rien ne retient, à part l'espoir et la foi d'aller au bout de ces espoirs...

 

Jude est traditionnellement représenté portant l'image de Jésus à la main ou près de sa poitrine.

 

Attribut : la massue. Souvent placé aux côtés de Simon avec qui il prêche en Syrie  et en Mésopotamie, Jude porte la massue avec laquelle il fut achevé lors de son martyre en Perse.

 

Sources: 1, 2, 3, 4

 

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27 octobre 2024 7 27 /10 /octobre /2024 17:18
https://www.nature.com/articles/s43247-024-01711-1

https://www.nature.com/articles/s43247-024-01711-1

Extraits d'une étude publiée par Nature sur le réchauffement climatique

Il n'y a aucun réchauffement climatique accéléré au cours des 50 dernières années. Nature le dit.

 

1) LES ÉTUDES QUI PARLENT D'ACCÉLÉRATION DE LA HAUTEUR DES TEMPÉRATURES SONT FAUSSES

 

Pour analyser l'évolution des températures dans le temps, la température moyenne de chaque année est analysée par rapport à un point de référence qui est souvent la période préindustrielle, précisément lors de la sortie d'une glaciation. L’indice s’appelle GMST, Global Mean Surface Temperature, qui mesure la température moyenne de l’ensemble de la surface de la Terre.

 

L'étude discute de l'existence d'une accélération du réchauffement climatique depuis 1970 et nie son existence.

 

Des modèles mathématiques basés sur la régression continue et discontinue ont été testés à l’aide des données GMST de 1850 à 2023 et ont montré qu’il n’y avait pas d’accélération du réchauffement à partir de 1970. En effet, on a utilisé la méthode d'autocorrélation, qui suppose que les erreurs de mesure de température provoquées par les différentes sources de données ne sont pas indépendantes. En fait, les auteurs ont ensuite construit un modèle mathématique de test dans lequel les autocorrélations n'étaient pas calculées, c'est-à-dire qu'il supposait des erreurs indépendantes, ce qui a conduit à identifier des températures plus élevées après 1970 dans la série de données HadCRUT et dans les autres examinées. Comme expliqué dans l’étude, cet ensemble de données n’est pas valide car les résidus sont fortement autocorrélés. Les résidus en statistiques sont les différences entre les valeurs réellement observées et les valeurs prédites par la régression, et il est nécessaire, pour effectuer la régression, que ces valeurs soient indépendantes les unes des autres, car l'indépendance des résidus est précisément l'une des hypothèses de la régression qui ne peut être violée. Ainsi, en utilisant les statistiques comme il se doit, il est possible de montrer que les études (1, 2) suggérant une accélération de l'augmentation de la température après 1970 sont fausses. Au-delà de l'étude, on peut également avancer que l'absence d'indépendance dans les résidus peut refléter un biais dans la collecte des données qui conduit à surestimer les températures enregistrées afin de corroborer un récit climatique.

 

2) PARLER D'ACCÉLÉRATION DE LA HAUSSE DES TEMPÉRATURES N'EST PAS FONDE

 

L'étude pose également la question de savoir s'il n'est pas trop tôt pour faire des analyses statistiques et si l'enregistrement de nouvelles données ne permettra pas de détecter la tendance à l'avenir. Une question méthodologiquement légitime, qui analyse de combien la température devrait augmenter pour être statistiquement significative avec α = 0,05. Divisée en deux périodes, 1970-2012 et 2013-2023, pour la première période, une augmentation supplémentaire de 53 % de la température serait nécessaire pour enregistrer une tendance, et pour la seconde période, une augmentation encore plus importante de 100 %. Pour la première période, on peut donc exclure catégoriquement l'existence d'une tendance ; pour la seconde, en revanche, l'ensemble des données est jugé trop court. Les auteurs concluent dans leur discussion de l'étude que les fluctuations du GMST sont dues au bruit dans les données, qu'elles ne reflètent pas un événement réel et qu'il est de toute façon trop tôt pour détecter des changements, car pour que des changements soient détectables avec des méthodes statistiques, il faut attendre 2035. Parler d'une tendance à l'accélération du réchauffement relève de la pure idéologie, puisque les instruments scientifiques pour la quantifier n'existent pas.

 

CONCLUSIONS

Des articles journalistiques et même des sites Web gouvernementaux rapportent le faux chiffre de l'accélération de la hausse des températures après 1970 ( 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7 , 8 , 9 ), le prenant pour un fait et l'utilisant pour effrayer les gens.

 

L’année 1970 a été choisie précisément parce qu’ils prétendent qu’à partir de cette période, il y a une augmentation de l’utilisation des combustibles fossiles, il y a donc derrière cela une raison purement propagandiste.

 

L’idée même d’une accélération du réchauffement est née dans des articles journalistiques, et non dans de véritables études scientifiques.

Source:

https://www.nature.com/articles/s43247-024-01711-1

https://www.marcotosatti.com/2024/10/24/cari-catastrofisti-niente-riscaldamento-globale-accelerato-negli-ultimi-50-anni-lo-dice-nature/

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27 octobre 2024 7 27 /10 /octobre /2024 17:10
https://israelicitizensforin.live-website.com/italiano/

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Cette pétition déclare : "Les citoyens israéliens appellent à une véritable pression internationale sur Israël"

 

"Nous, citoyens israéliens résidant en Israël et à l’étranger, demandons à la communauté internationale – les Nations Unies et ses institutions, les États-Unis, l’Union européenne, la Ligue des États arabes et tous les États du monde – d’intervenir immédiatement en appliquant toutes les sanctions possibles. contre Israël afin de parvenir à un cessez-le-feu immédiat entre Israël et ses voisins afin de garantir l'avenir des peuples vivant en Israël/Palestine et dans la région et leur droit à la sécurité et à la vie.

 

Beaucoup d’entre nous sont des militants qui œuvrent depuis longtemps contre l’occupation, pour la paix et l’existence commune sur cette terre. Motivés par l’amour de notre pays et de ses habitants, nous sommes aujourd’hui extrêmement inquiets pour l’avenir. Nous avons été horrifiés par les crimes de guerre commis par le Hamas et d’autres organisations le 7 octobre, et nous sommes consternés par les innombrables crimes de guerre commis par Israël. Malheureusement, la majorité des Israéliens soutiennent la poursuite de la guerre, de sorte qu’un changement de l’intérieur ne semble pas possible pour le moment. L’État d’Israël s’engage sur une voie suicidaire et sème une destruction et une dévastation qui s’accentuent de jour en jour.

 

 

Lire : L'historienne Anna Foa : Israël se suicide, d'un point de vue militaire, politique, moral et éthique