L'Institut Jean-Paul II de Rome, récemment vidé et remodelé par le pape François, a défendu dans une récente publication Facebook le soutien du président américain Joe Biden à l'avortement légal.
L'Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille a récemment republié sur sa page Facebook un article du 20 janvier du Huffington Post (édition italienne) qui mettait en évidence ce que l'écrivaine Maria Antonietta Calabrò appelait "l'Évangile social" de Biden qui, selon elle, a donné un souffle de l'air frais à l'enseignement social catholique.
Lorsque la page Facebook de l'Institut Jean-Paul II a commencé à recevoir d'importantes critiques pour avoir publié un article faisant essentiellement l'éloge du politicien pro-avortement, l'Institut a répondu en disant que "défendre le droit à l'avortement ne signifie pas défendre l'avortement".
Source: https://www.lifesitenews.com/news/pope-francis-remade-john-paul-ii-institute-defends-bidens-abortion-record-in-facebook-post
"Surtout", a ajouté l'Institut, si nous devons attribuer des licences de catholicité en fonction des positions politiques, très peu de politiciens pourraient se décrire comme catholiques.
La déclaration de l'Institut est en contradiction avec l'enseignement catholique sur l'avortement qui affirme que, selon le Catéchisme de l'Église catholique, l'avortement est un "mal moral" qui est "gravement contraire à la loi morale". Le Catéchisme ajoute que cet enseignement "n'a pas changé et reste immuable".
Saint Jean-Paul II a enseigné dans son encyclique historique Evangelium Vitae (L'Évangile de la vie) de 1995 que les catholiques ne peuvent en aucun cas défendre le droit à l'avortement.
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L'Institut Jean-Paul II a finalement supprimé la publication Facebook.
Source: LifeSiteNews
Note du blog Christ-Roi. L'explication donnée par l'Institut Jean-Paul II n'est pas cohérente car elle revient par exemple à dire : "défendre le droit au meurtre ne signifie pas défendre le meurtre." On retrouve la même fausse argumentation dans le fait de dire que "l’utilisation licite de ces vaccins n’implique pas et ne doit pas impliquer de quelque manière que ce soit l’approbation morale de l’utilisation de lignées cellulaires provenant de fœtus avortés" (Paragraphe 4 de la "Note sur la moralité de l’utilisation de certains vaccins anti-Covid-19") Ces incohérences conduisent à des incompréhensions. "Que votre oui soit un oui, votre non un non." (Mt 5,37)