Dès la première moitié du IIIe siècle, instaura un centre marial près de Rodez.
Les mentions écrites les plus anciennes de St Martial datent du début du Moyen-Age.
Sidoine Apollinaire, évêque de Clermont mort en 488, écrit que la cité des Limousins reçut saint Martial comme évêque.
Grégoire de Tours l’évoque dans son Historia Francorum (Histoire des Francs). On sait que le premier évêque fut inhumé dans le cimetière situé près de la via Agrippa.
Dans les années 1960, des fouilles furent effectuées à Limoges sous la "Place de la République", sur l'emplacement de l'ancienne abbaye Saint-Martial, le tombeau de saint Martial fut découvert ainsi qu'une mosaïque du Haut-Empire témoignant de l'importance du personnage inhumé.
Le nom de Martial sera mentionné pour la première fois dans le testament de Saint-Yrieix en 572 au sujet d'une donation faite aux clercs desservant son Tombeau.
En 848 ces clercs se firent moines. Ainsi naquit l'abbaye de Saint Martial, qui devint un grand centre de pèlerinage tout au long des XIè et XIIème siècles.
Tous les sept ans, c'est à la Grande Confrérie de Saint Martial qu'il appartient d'organiser les Ostensions à Limoges, c'est aussi elle qui a le privilège d'en arborer le drapeau qui sera fixé au clocher de l'église Saint-Michel des Lions pendant leur durée. Gardienne des Reliques du Saint, elle en perpétue la mémoire à travers les temps.