16 avril 2009
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Depuis 2000 ans, l'alliance des "judéo-chrétiens", juifs et gnostiques francs-maçons contre les chrétiens, catholiques, païens et hellénistes, est toujours d'actualité. Les sionistes se distinguent à leur utilisation maniaque du terme "judéo-christianisme" pour décrire et définir la "civilisation européenne" (sic). Cette définition aurait pour avantage de permettre par la suite l'intégration de l'Etat d'"Israël" dans l'ensemble dit "européen"...
Or, d'un point de vue théologique, historique, ethnique et culturel, l'expression est fausse. L'élément "judéo" dans la définition de la civilisation européenne est tout simplement impropre. La civilisation européenne n'est pas "judéo-chrétienne" pour la première raison que le judéo-christianisme est une interprétation théologique ethniquement juive d'obédience pharisienne, et donc non européenne..., une interprétation qui du point de vue de la foi s'est effondrée au concile de Jérusalem en 49 ap. J.-C...
"Le judéo-christianisme triomphant en 49, s'effondrera; le christianisme paulinien commencera sa destinée triomphale. Au seuil de cette époque se situe le concile de Jérusalem, qui en marque les données; à son terme la chute de Jérusalem qui tranche les questions." (Jean DANIELOU, L'Église des premiers temps, des origines à la fin du IIIe s., Points Histoire, Tours 1999, p. 37).
"Disons-le, cette Eglise judaïsante... supportait mal la greffe de l'Evangile. Elle était ainsi vouée à disparaître. Nous la verrons s'éteindre au terme d'une lente agonie" (Maurice VALLERY-RADOT, L'Eglise des premiers siècles, Collection Tempus, Paris 2006, p. 131).
"De retour à Antioche vers 48, Paul [l'apôtre des nations] et Barnabé rendent compte de leur mission dont le succès, qui dépassait toutes les prévisions, est considéré comme l'oeuvre de l'Esprit-Saint. Toutefois, l'afflux des conversions soulevait un problème. ... La question se posait toujours de savoir comment admettre dans l'Eglise les nouveaux convertis. A part les Juifs de race, on distinguait soit les païens d'origine, soit des ressortissants de la mouvance judaïque." (Maurice VALLERY-RADOT, ibid. p. 105.)
"[S]ous les pas de saint Paul, le terrain était bien souvent miné par les Juifs qui ne lui pardonnaient ni sa conversion ni son action apostolique. Il y avait pire. Des prédicateurs 'judéo-chrétiens', dits prédicateurs judaïsants, firent de même. Demeurés fidèles aux pratiques du judaïsme et les estimant obligatoires pour tous, ... [n]ous avons rencontré ces prédicateurs à Antioche où ils tentèrent de séparer Pierre et Paul. On les retrouvera en Galatie où leur prédication fut sur le point de faire chavirer les Eglises que venait de fonder l'Apôtre des Nations. Les voici maintenant à l'oeuvre à Corinthe. Ils y perturbent la jeune Eglise déjà si chancelante... Les judaïsants parachèvent leur action dissolvante en dénigrant violemment Paul. A ces attaques, nous devons l'épître aux Galates, toute frémissante d'émotion." (Maurice VALLERY-RADOT, ibid., p. 123).
Du point de vue ethnique et culturel, les judéo-chrétiens ne sont pas des européens mais des Juifs, convertis au christianisme au Ier siècle, qui voulaient garder les observances juives dont la circoncision "et l'interdiction de manger avec les non-juifs, c'est-à-dire avec les païens convertis" (Jean DANIELOU, ibid., p. 32).
Or, dès l'origine les Apôtres ont reconnu que la communauté chrétienne était ouverte aux païens (aux nations...) Ceci posera un problème aux "judéo-chrétiens" qui se "sentaient toujours liées par les observances juives" (Jean DANIELOU, ibid., p. 29-32).
"[U]n fait constant : dans toute ville où la pénétration de l'Evangile atteignait un niveau dangereux pour lui, le judaïsme traditionnel qui montait la garde s'efforçait par tous les moyens de livrer l'apôtre [saint Paul] et ses collaborateurs aux autorités romaines dans l'espoir de les faire condamner à mort, à tous le moins à la prison..." (Maurice VALLERY-RADOT, ibid., p. 118). Au départ, la persécution antichrétienne venait bien des Juifs et non des Romains.
Furent l'objet de leur vindicte Jean, Etienne et Paul, ainsi que les premiers évêques de Jérusalem, Jacques et Siméon. Si Pierre, Jean et Paul échappèrent miraculeusement à la mort, les autres furent exécutés. Pour le sacerdoce juif, le christianisme, qui lui faisait perdre sa raison d'être, se présentait comme la plus redoutable des hérésies qu'il importait dès lors d'éradiquer dans l'oeuf en faisant périr sinon tous ses adeptes du moins les meneurs. ... Un Juif devenu chrétien se mettait automatiquement hors la Loi mosaïque encourant ainsi la peine de mort par lapidation. L'animosité de la Synagogue contre les chrétiens perdura. Les Juifs n'hésitaient pas à les dénoncer à la justice romaine... C'est ainsi que l'évêque de Smyrne, Polycarpe fut brûlé vif et le futur pape Calixte condamné aux mines en Sardaigne... (Maurice VALLERY-RADOT, ibid., p. 329-330-407).
Un autre élément à prendre en considération est qu'à cette époque, "les pharisiens étaient favorables aux hébreux et hostiles aux hellénistes" (Jean DANIELOU, ibid., p.15). Il existait un courant juif favorable à l'hellénisme dès le IIIe siècle av. J.-C. Or, précisément, le christianisme se répand rapidement chez les hellénistes, païens et juifs, à Antioche... Les pharisiens qui n'acceptaient pas Jésus, n'acceptaient pas plus les hellénistes. Ils se rapprochèrent donc des "judéo-chrétiens" et des premiers gnostiques pour contrer les développements du christianisme à l'intérieur de l'Eglise... Ils tentèrent un coup de force au concile de Jérusalem en 49, où l'on vit des "chrétiens de la secte des pharisiens" défendre la thèse de la circoncision des gentils (Jean DANIELOU, ibid., p. 38)... "Pierre au nom des Apôtres, Jacques au nom des anciens tranchent en faveur de Paul. ... Cette décisison capitale marque la rupture du christianisme et de la communauté juive, qui va aller en s'accusant dans les années suivantes" (Jean DANIELOU, ibid., p. 38) Exit donc l'élément "judéo"... Aujourd'hui, parler de "civilisation européenne judéo-chrétienne" est donc une imposture. Ce "judéo-christianisme" s'est éteint en 49 ap. J-C. On retrouvera ensuite les "judéo-chrétiens" dans les sectes hérétiques gnostiques, marcionites, ébionites, les valentiniens, les tatianistes, et dans l'hérésie montaniste (Jean DANIELOU, ibid., p . 106, 107, 130-132).
A la suite de l'enseignement de Saint Irénée, tout un courant défavorable au "judéo-christianisme" va s'amplifier dès la fin du IIe siècle, prolongé plus tard par celui d'Origène. "Tous deux considèrent que les judéo-chrétiens forment désormais une secte... Saint Jérôme écrira à leur sujet: 'Ils se veulent chrétiens et juifs. Ils ne sont ni Juifs, ni chrétiens'" (Maurice VALLERY-RADOT, ibid., p. 164-165).
Pour toutes ces raisons, le Saint-Père défend avec insistance les racines helléniques et chrétiennes de l'Europe.
Or, d'un point de vue théologique, historique, ethnique et culturel, l'expression est fausse. L'élément "judéo" dans la définition de la civilisation européenne est tout simplement impropre. La civilisation européenne n'est pas "judéo-chrétienne" pour la première raison que le judéo-christianisme est une interprétation théologique ethniquement juive d'obédience pharisienne, et donc non européenne..., une interprétation qui du point de vue de la foi s'est effondrée au concile de Jérusalem en 49 ap. J.-C...
"Le judéo-christianisme triomphant en 49, s'effondrera; le christianisme paulinien commencera sa destinée triomphale. Au seuil de cette époque se situe le concile de Jérusalem, qui en marque les données; à son terme la chute de Jérusalem qui tranche les questions." (Jean DANIELOU, L'Église des premiers temps, des origines à la fin du IIIe s., Points Histoire, Tours 1999, p. 37).
"Disons-le, cette Eglise judaïsante... supportait mal la greffe de l'Evangile. Elle était ainsi vouée à disparaître. Nous la verrons s'éteindre au terme d'une lente agonie" (Maurice VALLERY-RADOT, L'Eglise des premiers siècles, Collection Tempus, Paris 2006, p. 131).
"De retour à Antioche vers 48, Paul [l'apôtre des nations] et Barnabé rendent compte de leur mission dont le succès, qui dépassait toutes les prévisions, est considéré comme l'oeuvre de l'Esprit-Saint. Toutefois, l'afflux des conversions soulevait un problème. ... La question se posait toujours de savoir comment admettre dans l'Eglise les nouveaux convertis. A part les Juifs de race, on distinguait soit les païens d'origine, soit des ressortissants de la mouvance judaïque." (Maurice VALLERY-RADOT, ibid. p. 105.)
"[S]ous les pas de saint Paul, le terrain était bien souvent miné par les Juifs qui ne lui pardonnaient ni sa conversion ni son action apostolique. Il y avait pire. Des prédicateurs 'judéo-chrétiens', dits prédicateurs judaïsants, firent de même. Demeurés fidèles aux pratiques du judaïsme et les estimant obligatoires pour tous, ... [n]ous avons rencontré ces prédicateurs à Antioche où ils tentèrent de séparer Pierre et Paul. On les retrouvera en Galatie où leur prédication fut sur le point de faire chavirer les Eglises que venait de fonder l'Apôtre des Nations. Les voici maintenant à l'oeuvre à Corinthe. Ils y perturbent la jeune Eglise déjà si chancelante... Les judaïsants parachèvent leur action dissolvante en dénigrant violemment Paul. A ces attaques, nous devons l'épître aux Galates, toute frémissante d'émotion." (Maurice VALLERY-RADOT, ibid., p. 123).
Du point de vue ethnique et culturel, les judéo-chrétiens ne sont pas des européens mais des Juifs, convertis au christianisme au Ier siècle, qui voulaient garder les observances juives dont la circoncision "et l'interdiction de manger avec les non-juifs, c'est-à-dire avec les païens convertis" (Jean DANIELOU, ibid., p. 32).
Or, dès l'origine les Apôtres ont reconnu que la communauté chrétienne était ouverte aux païens (aux nations...) Ceci posera un problème aux "judéo-chrétiens" qui se "sentaient toujours liées par les observances juives" (Jean DANIELOU, ibid., p. 29-32).
"[U]n fait constant : dans toute ville où la pénétration de l'Evangile atteignait un niveau dangereux pour lui, le judaïsme traditionnel qui montait la garde s'efforçait par tous les moyens de livrer l'apôtre [saint Paul] et ses collaborateurs aux autorités romaines dans l'espoir de les faire condamner à mort, à tous le moins à la prison..." (Maurice VALLERY-RADOT, ibid., p. 118). Au départ, la persécution antichrétienne venait bien des Juifs et non des Romains.
Furent l'objet de leur vindicte Jean, Etienne et Paul, ainsi que les premiers évêques de Jérusalem, Jacques et Siméon. Si Pierre, Jean et Paul échappèrent miraculeusement à la mort, les autres furent exécutés. Pour le sacerdoce juif, le christianisme, qui lui faisait perdre sa raison d'être, se présentait comme la plus redoutable des hérésies qu'il importait dès lors d'éradiquer dans l'oeuf en faisant périr sinon tous ses adeptes du moins les meneurs. ... Un Juif devenu chrétien se mettait automatiquement hors la Loi mosaïque encourant ainsi la peine de mort par lapidation. L'animosité de la Synagogue contre les chrétiens perdura. Les Juifs n'hésitaient pas à les dénoncer à la justice romaine... C'est ainsi que l'évêque de Smyrne, Polycarpe fut brûlé vif et le futur pape Calixte condamné aux mines en Sardaigne... (Maurice VALLERY-RADOT, ibid., p. 329-330-407).
Un autre élément à prendre en considération est qu'à cette époque, "les pharisiens étaient favorables aux hébreux et hostiles aux hellénistes" (Jean DANIELOU, ibid., p.15). Il existait un courant juif favorable à l'hellénisme dès le IIIe siècle av. J.-C. Or, précisément, le christianisme se répand rapidement chez les hellénistes, païens et juifs, à Antioche... Les pharisiens qui n'acceptaient pas Jésus, n'acceptaient pas plus les hellénistes. Ils se rapprochèrent donc des "judéo-chrétiens" et des premiers gnostiques pour contrer les développements du christianisme à l'intérieur de l'Eglise... Ils tentèrent un coup de force au concile de Jérusalem en 49, où l'on vit des "chrétiens de la secte des pharisiens" défendre la thèse de la circoncision des gentils (Jean DANIELOU, ibid., p. 38)... "Pierre au nom des Apôtres, Jacques au nom des anciens tranchent en faveur de Paul. ... Cette décisison capitale marque la rupture du christianisme et de la communauté juive, qui va aller en s'accusant dans les années suivantes" (Jean DANIELOU, ibid., p. 38) Exit donc l'élément "judéo"... Aujourd'hui, parler de "civilisation européenne judéo-chrétienne" est donc une imposture. Ce "judéo-christianisme" s'est éteint en 49 ap. J-C. On retrouvera ensuite les "judéo-chrétiens" dans les sectes hérétiques gnostiques, marcionites, ébionites, les valentiniens, les tatianistes, et dans l'hérésie montaniste (Jean DANIELOU, ibid., p . 106, 107, 130-132).
A la suite de l'enseignement de Saint Irénée, tout un courant défavorable au "judéo-christianisme" va s'amplifier dès la fin du IIe siècle, prolongé plus tard par celui d'Origène. "Tous deux considèrent que les judéo-chrétiens forment désormais une secte... Saint Jérôme écrira à leur sujet: 'Ils se veulent chrétiens et juifs. Ils ne sont ni Juifs, ni chrétiens'" (Maurice VALLERY-RADOT, ibid., p. 164-165).
Pour toutes ces raisons, le Saint-Père défend avec insistance les racines helléniques et chrétiennes de l'Europe.