Nuit du 16 novembre 1793, début des noyades de Nantes ordonnées par le républicain Carrier.
90 prêtres sont désignés pour tester l’efficacité du processus d’extermination.
Puis 4800 hommes, femmes, enfants, vieillards catholiques sont noyés dans la "baignoire nationale".
Le virus aristocratique et sacerdotal circule encore dans les veines de bien des hommes ; ce sont des contagieux qu'il faut séparer de la foule, de peur que [leur] mal ne devienne épidémique.
Il ne doit entrer dans sa composition (la République) que des éléments PURS... Dans ses premiers moments de fermentation elle a déjà vomi […] le clergé et la noblesse, il lui reste encore à se purger des égoïstes, des lâches, des traîtres et des fripons.
Les noyades de Nantes dureront jusqu’en 01/1794.
Les cadavres seront si nombreux que la Loire n’arrivera pas à les charrier.
Le typhus apparaîtra avec les pourrissements. La convention se félicitera de ce "torrent révolutionnaire."
Au cœur de l’un des épisodes les plus sombres de la Révolution française, les tristement célèbres "baptêmes républicains" orchestrés par Jean-Baptiste Carrier à Nantes demeurent une plaie ouverte dans l’Histoire de la France. En quelques mois, ces noyades de masse transforment la Loire, symbole de vie et de commerce, en un fleuve de mort et de désespoir. Souvent égarées de la mémoire collective, ces noyades apportait une alternative plus rapide que la guillotine …
Le principe est simple : les prisonniers sont ligotés, chargés sur des gabares, et précipités dans la Loire. Ces noyades méthodiques permettent d’exécuter des centaines d’hommes et de femmes sans procès, sans frais, et dans le plus grand secret.
Une « technique » inaugurée sur les prêtres réfractaires
La première noyade a lieu dans la nuit du 16 au 17 novembre 1793. Quatre-vingt-dix prêtres réfractaires, entassés sur un bateau nommé La Gloire, sont embarqués sous prétexte d’être transférés vers une nouvelle prison. Dépouillés de leurs biens et de leurs vêtements, ils sont enfermés à fond de cale, liés deux par deux. Quand le bateau commence à sombrer dans les eaux froides de la Loire, les cris d’horreur des victimes percent le silence de la nuit, avant de s’éteindre à jamais.
Cet épisode marque le début d’une pratique qui se poursuivra jusqu’en février 1794, faisant entre 1 800 et 4 800 victimes selon les estimations. Hommes, femmes, enfants – personne n’est épargné.
Cf. Pierre d’Herbais. https://mayenneaujourdhui.com/2024/11/16/16-novembre-1793-jean-baptiste-carrier-et-les-baptemes-republicains/