(Mise à jour permanente)
La panne de courant dans Paris qui épargne... le Sacré-Cœur
Le cliché ci-dessus montre que deux ou trois arrondissements de Paris ont connu une panne d'électricité hier soir, dans la nuit du 27 au 28 juillet 2024, mais la lumière a continué à briller au-dessus de la basilique du Sacré-Cœur de Jésus. (GloriaTv)
'Le village olympique est dans le noir", "la capitale française dans l’obscurité" : dans la nuit du 27 au 28 juillet 2024, de nombreux messages postés sur le réseau social X faisaient état d’une gigantesque panne de courant à Paris. (Actu.fr)
Après la "cérémonie" d'ouverture des Jeux olympique blasphématoire sous la pluie de vendredi soir, pourrait-on trouver un symbole plus approprié pour montrer que la lumière du Christ ne peut être vaincue par les ténèbres ?
La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée.
Le Père Thomas G. Weinandy, OFM, Cap. (note : un des meilleurs théologien actuel), a réagi mardi 30 juillet sur The Catholic Thing :
"Dieu le Père ne permettra pas que son Fils incarné bien-aimé, Jésus-Christ, soit blasphémé. La France, et en particulier Paris, et peut-être même les Jeux olympiques eux-mêmes, ne resteront pas impunis. Jésus a déclaré à ses disciples En vérité, je vous le dis, tous les péchés seront pardonnés aux fils des hommes, et tous les blasphèmes qu'ils proféreront ; mais celui qui blasphème contre le Saint-Esprit n'obtiendra jamais le pardon, et il sera coupable d'un péché éternel" - car ils avaient dit : 'Il a un esprit impur'. (Marc 3,28-30)
"Si tous les péchés peuvent être pardonnés, même le blasphème contre Dieu, le blasphème contre le Saint-Esprit ne peut être pardonné. Qu'est-ce que ce blasphème contre l'Esprit et pourquoi ne peut-il pas être pardonné ?
"Blasphémer le Saint-Esprit, c'est nier que Jésus est le Messie rempli d'Esprit. Les Juifs incrédules ont déclaré que Jésus était possédé par un esprit impur, le diable, et ce faisant, ils ont blasphémé le Saint-Esprit qui habitait Jésus dans toute sa plénitude. Blasphémer le Saint-Esprit, c'est nier que Jésus est le Fils incarné bien-aimé du Père. Là encore, le Père ne tolérera jamais un tel blasphème, mais le condamnera éternellement.
"Est-ce que ceux qui se sont moqués de Jésus et de ses apôtres ne savaient pas que Jésus est le Messie rempli d'Esprit ? La réponse à cette question est "non". S'ils ne le savaient pas, ce qu'ils ont fait pourrait être inconvenant et de mauvais goût, mais ils ne seraient pas, à cause de leur ignorance, coupables du péché impardonnable de blasphémer le Saint-Esprit. Cependant, c'est précisément parce qu'ils savaient que Jésus est le Fils incarné du Père rempli d'Esprit qu'ils se sont moqués de lui et ont ainsi blasphémé le Saint-Esprit. Le mépris était le but de leur représentation blasphématoire.
"Ainsi, tout l'événement était démoniaque. Le diable ne désire rien de plus que de voir Jésus blasphémé, car Jésus, par sa mort salvatrice et sa glorieuse résurrection, a détruit le royaume de Satan. Satan sait clairement qui est Jésus et ce qu'il représente. "Ah ! qu'as-tu à faire avec nous, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous détruire ? Je sais qui tu es, le Saint de Dieu." (Luc 4,34)
"Jésus de Nazareth, le Saint de Dieu, a détruit la domination de Satan sur le péché et la mort. Aujourd'hui encore, Satan et ses sbires démoniaques, démons et êtres humains confondus, continuent de chercher à se venger, et ils le font en fomentant des blasphèmes contre lui. Cette provocation démoniaque s'est manifestée à Paris lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, un rite liturgique démoniaque.
"Est-ce un hasard si la représentation blasphématoire était celle de la Cène ? Non ! Satan ne voulait pas seulement blasphémer Jésus, il voulait aussi blasphémer l'Eucharistie. L'Eucharistie est la présentation de l'unique sacrifice salvateur de Jésus, un sacrifice qui a vaincu le péché et la mort. Dans l'Eucharistie, les fidèles reçoivent le corps et le sang ressuscités de Jésus et entrent ainsi en communion vivante avec lui.
"La Messe est l'accomplissement ultime de la destruction du royaume de Satan et l'expression définitive de la présence du royaume de Dieu. Pour tous les temps, la Messe signifie sacramentellement la disparition de Satan et le triomphe de Jésus. C'est un outrage visible et permanent à Satan et une insulte qu'il ne peut supporter - mais il est impuissant.
"Sur Montmartre, le lieu où saint Denis a été décapité (le saint patron de Paris), à quelques kilomètres seulement de l'endroit où le blasphème parisien a été commis, se dresse la basilique du Sacré-Cœur, la basilique du Sacré-Cœur de Jésus. Elle a été achevée en 1914. La triste ironie veut qu'elle ait été construite dans le but de réparer dignement les péchés de la France et de Paris, et d'obtenir la miséricorde et le pardon du Sacré-Cœur du Seigneur Jésus-Christ. Dans la basilique, il y a une adoration perpétuelle de la Sainte Eucharistie.
"S'il y a jamais eu un moment où, devant le Saint Sacrement, il faut faire réparation au Sacré-Cœur de Jésus, c'est bien celui-ci. Le cœur de Jésus a été transpercé par amour pour tous. De son cœur jaillit une abondance de miséricorde et de pardon. Tous les chrétiens doivent demander à Jésus, le Sacré-Cœur, de chasser tous les démons de Paris et des Jeux olympiques. Tous les groupes chrétiens doivent prier pour que Jésus remplisse tout le monde, en particulier les athlètes, de l'amour de son Esprit-Saint.
"Les Jeux olympiques, en tant qu'événement sportif international, symbolisent le monde entier, et ce n'est pas seulement la France et Paris qui ont besoin de Jésus, mais l'humanité tout entière."
La transgression des JO 2024 semble ne pas faire l'unanimité, loin de là :
"France Tv" s'est félicité dans un tweet supprimé par la suite d'une "mise en Cène LE-GEN-DAIRE", rapporte l'association FIDE. "On va remettre puisque vous pensiez qu’en supprimant ça passerait sous le tapis."
Face à des milliers de critiques, France Télévision a supprimé en catimini son tweet se réjouissant du blasphème contre les catholiques lors de la #ceremoniedouverture. (Ojim)
Sans surprise la presse mainstream a A-DO-RÉ !
Nous remercions les nombreuses personnes qui bien que non catholiques ont exprimé leur solidarité envers les chrétiens.
Le Docteur Eli David, sur X a écrit : "Même en tant que juif, je suis exaspéré par cette insulte scandaleuse à Jésus et au christianisme..."
"La Ligue des Savants du Maghreb, ainsi que 28 autres institutions musulmanes du monde entier, ont signé un communiqué condamnant l'outrage au Prophète Jésus" (Les Savants du Maghreb)
"Les JO ont été utilisés comme un outil de perversion qui corrompt la nature humaine. J'appellerai le pape pour lui faire part de l'immoralité commise contre le monde chrétien et tous les chrétiens", a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan.
"Macron m’avait invité. J’ai dit que je pouvais venir. Mais ma petite-fille de 13 ans m’a dit de ne pas y aller, […] qu’ils y organiseraient une manifestation LGBT. Elle m’a montré des images sur Instagram", a-t-il affirmé. "Pouvez-vous imaginer qu’un événement sportif censé unir les gens ait été ouvert avec hostilité envers les valeurs du genre humain ?", a-t-il poursuivi. "Ce qui s’est fait à Paris est un projet visant à ramener les humains à un niveau plus bas que les animaux". "La scène honteuse de Paris a offensé non seulement le monde catholique et le monde chrétien, mais aussi nous-mêmes. Il nous a également indignés. Nous avons apprécié la réaction justifiée du Premier ministre hongrois, M. (Viktor) Orban" a-t-il salué. "En fait, il fallait que davantage de dirigeants dénoncent cette attaque flagrante contre le sacré", a-t-il regretté.
Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a déclaré que ''l'ouverture des Jeux olympiques a démontré qu'il n'y a pas de moralité en Occident''.
"Le respect de Jésus-Christ est un sujet indiscutable […] pour les musulmans. Nous condamnons ces insultes dirigées contre les saintes figures des religions divines, dont Jésus-Christ", a écrit le compte officiel de l’ayatollah Khamenei sur X. (Midi Libre)
La charte olympique dans ses ''principes fondamentaux'' invoque les principes de ''neutralité'' ''politique'', ''d'orientation sexuelle'', de ''religion''. Or, Wokisme politique, satanisme, mise en scène laide et obscène d'une Cène moquée par des transgenres "drag-queen", cavalier noir de l'apocalypse, symbole de la pénurie et de la famine signalant une période de désolation et de chute mixé avec le cavalier blanc, symbole de conquête (conquête de la chute du "Grand Reset" et du Nouvel Ordre Mondial antichrist, une image subliminale ?), le culte du veau d'or, une reine décapitée, tout y a été dans ces Jeux de Baal 2024 !
L’une des actrices a revendiqué son acte blasphématoire sur Instagram en publiant "New gay testament".
Un acteur habillé de noir, en passant son doigt sous la gorge, fait le signe d'égorger un enfant à ses côtés, l'enfant faisant le même signe.
François Asselineau sur X demande "une enquête parlementaire pour savoir qui a décidé de quoi". "Vu le nombre de scènes scandaleuses, comme cet égorgement d'enfant simulé, les Français doivent connaitre la liste des responsables qui a mené à ce scandale planétaire financé par les contribuables." (Sources 1, 2)
La cérémonie d'ouverture des JO a TOUJOURS été un spectacle familial jusqu'au 26 juillet 2024. Manquait que des litres de sang qui jaillissent du cou de Marie Antoinette pour évoquer un épisode de "Saw" !
"Spectacle qui tient du discours de haine pour #Paris2024 : des décapitations avec du rouge sang en abondance (cela fait DAECH)", a réagi vendredi le Père Yves-Marie Couët.
Le veau d'or, installé au sommet de la scène et trônant au-dessus de tout le spectacle, est passé largement inaperçu. Il rappelle évidemment le livre de l'Exode, lorsque Dieu a libéré les Israélites de l'esclavage en Égypte et leur a ordonné de ne pas fabriquer d'idoles pour les adorer.
Dans un communiqué publié samedi, la Conférence des évêques de France (CEF) a déploré une cérémonie qui "a malheureusement inclus des scènes de dérision et de moquerie du christianisme". "Ce matin, nous pensons à tous les chrétiens de tous les continents qui ont été blessés par l’outrance et la provocation de certaines scènes."
Communiqué de presse au sujet de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques pic.twitter.com/jUeB5uPHxp
— Mgr E.Gobilliard (@EGobilliard) July 27, 2024
Jean-Luc Mélenchon nouveau n'est plus Charlie
Paradoxalement, c'est avec une rare lucidité et nouveauté que Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, a justement blâmé la Cène chrétienne moquée, ''dernier repas du Christ et de ses disciples, fondatrice du culte dominical''.
''Je n'ai pas aimé la moquerie sur la Cène chrétienne, dernier repas du Christ et de ses disciples, fondatrice du culte dominical'', a-t-il écrit dans une note sur son blog samedi, au lendemain de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris.
''Je n'entre pas bien sûr dans la critique du 'blasphème'. Mais je demande : à quoi bon risquer de blesser les croyants ?'', a-t-il ajouté dans son blog.
"Même quand on est anticlérical ! Nous parlions au monde ce soir-là. Dans le milliard de chrétiens du monde, combien de braves et honnêtes personnes à qui la foi donne de l’aide pour vivre et savoir participer à la vie de tous, sans gêner personne ?" (Msn).
''Je crois que personne ne pourra oublier ce spectacle, et alors on peut dire combien son créateur a atteint son but'', a conclu Jean-Luc Mélenchon.
"L'ouverture des Jeux olympiques est un saccage pour la culture française", a dénoncé Julien Odoul, porte-parole du Rassemblement national.
Pour l'eurodéputée Marion Maréchal, il est "difficile d'apprécier les rares tableaux réussis entre les Marie-Antoinette décapitées, le trouple qui s'embrasse, les drag queens, l'humiliation de la garde républicaine obligée de danser sur du Aya Nakamura".
Le replay de la cérémonie d’ouverture des JO 2024 supprimé
Les téléspectateurs ne pourront pas retrouver le replay de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris sur Youtube.
Le CIO a décidé de supprimer le replay de la soirée de sa page Youtube. Une décision qui n’est pas habituelle d’autant que les cérémonies des éditions précédentes sont encore présentes. Le CIO a décidé d’expliquer son choix lors d’une conférence de presse qui se tient ce dimanche 28 juillet.
Plusieurs pays ont fait le choix de ne pas diffuser la séquence du chanteur nu Philippe Katerine en Bacchus, dieu romain, Osiris (égyptien, culte très en vogue dans la franc-maçonnerie) ou Dionysos, dieu grec antique de la vigne, de la fête, de la folie et du théâtre, dieu de l'orphisme (Dionysos déchiqueté et mangé par les Titans, puis ressuscité, culte occulte ésotérique qui conteste de l'intérieur la religion des cités grecques et les valeurs de la religion grecque classique, composé d'initiations secrètes, les "mystères dionysiaques" semblables à ceux que l’on pratiquait en l’honneur de Déméter à Éleusis, déesse de l’agriculture, d’Isis ou de Mithra, orgies de débauche qui voyaient l'initié lié à des réalités surnaturelles dans des expériences de transes et de possession...), recouvert de peinture bleue dans la mise en scène de la Cène moquée, censuré sur plusieurs écrans dans le monde.
C’est notamment le cas des États-Unis et du Maroc. Philippe Katerine a subi les choix éditoriaux de certaines chaînes. NBC a notamment fait le choix d’envoyer des sports publicitaires et des images de la Team USA.
La chaîne américaine NBC, qui diffuse les JO depuis 1988, a ainsi choisi de diffuser des publicités et des images de la délégation américaine pendant cette séquence. (Le Point)
Les chaînes du groupe public SNRT au Maroc ont fait le choix de diffuser des images de la capitale française, au nom des règles concernant la nudité à l’écran.
En Chine, bien que les commentateurs de la chaîne principale CCTV aient montré un certain désarroi face à ces séquences, les images ont tout de même été diffusées. De même, à la télévision australienne, les commentateurs seraient restés stupéfaits devant cette version dénudée et farfelue.
L'entreprise de télécommunications C Spire, sixième opérateur sans fil des États-Unis (siège à Ridgeland, Mississippi), choquée par la moquerie de la Cène lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris annonce retirer sa publicité des Jeux olympiques.
Si l'Etat Français n'a plus le droit de financer les religions, en toute logique il n'a pas non plus le droit de financer les attaques contre ces mêmes religions.
Il faut lire la presse étrangère pour savoir que la responsable de la communication de Paris 2024 a présenté des excuses destinées au CIO et à ses pays membres à propos de la cérémonie d'ouverture.
"Paris 2024 s'excuse pour la parodie de "La Cène" lors de la cérémonie d'ouverture des JO" (Independent.co.uk)
"Les organisateurs des JO de Paris 2024 ont présenté leurs excuses aux catholiques et autres groupes chrétiens."
The Guardian titre : "Les organisateurs des Jeux olympiques de Paris présentent leurs excuses aux chrétiens pour la parodie de la Cène"
Le Père Jean Joseph sur X appelle ''les athlètes chrétiens et ceux qui sont à juste titre scandalisés'', à "immédiatement arrêter leur participation, et rentrer chez eux."
La Slovaquie boycotte la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Paris. Selon le vice-Premier ministre slovaque Tomas Taraba, les Jeux olympiques de Paris actuels sont devenus un "symbole dégoûtant d'un déclin pervers".
Le président de la Chambre des représentants des Etats-Unis, Mike Johnson, le lendemain de la "cérémonie" a condamné : "La moquerie de la Cène, hier soir, a été choquante et insultante pour les chrétiens du monde entier qui ont regardé la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. La guerre contre notre foi et nos valeurs traditionnelles ne connaît pas de limites aujourd'hui. Mais nous savons que la vérité et la vertu l'emporteront toujours. "La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas vaincue. (Jean 1,5)"
Last night’s mockery of the Last Supper was shocking and insulting to Christian people around the world who watched the opening ceremony of the Olympic Games.
— Speaker Mike Johnson (@SpeakerJohnson) July 27, 2024
The war on our faith and traditional values knows no bounds today. But we know that truth and virtue will always… pic.twitter.com/s88c9ymG9j
La couverture du New York Post du 29 juillet 2024 titre sur le "blasphème woke".
Mardi 30 juillet, Philippe Katerine présente ses excuses aux "Chrétiens du monde". "Je demande pardon si j'ai offensé. Les Chrétiens du monde me l'accorderont, j'en suis sûr." (Interview CNN)
De son côté, Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie, a assuré qu’il ne s’agissait pas de "La Cène", mais du "Festin des Dieux", oeuvre signée Jan Harmensz van Bijlert. Celle-ci ne représenterait pas le Christ, mais Appollon, et surtout Dionysos.
Dans le contexte de la Réforme, dans lequel la commande pour les temples avait disparu, l'auteur du tableau réalisé vers 1635, Jan Van Bijlert, trouva un stratagème pour peindre une Cène christique sous le couvert d'un sujet mythologique. Son tableau est lui-même une caricature de la Cène de Léonard de Vinci, et donc ... une représentation blasphématoire de la Cène.
C'est une Cène, une Cène dévoyée pour contourner la censure de la réforme Protestante qui avait cours en Hollande au XVIIeme. C'est écrit noir sur blanc sur le cartel et le feuillet.
La référence à van Bijlert est un but marqué contre son camp...
Le site Internet du musée Magnin de Dijon , qui abrite l'œuvre de van Bijlert, précise clairement qu'il s'agit bien d'un sujet chrétien déguisé en sujet mythologique : "Dans le contexte de la Réforme, où les commandes ecclésiastiques avaient disparu, l'artiste a trouvé un stratagème pour peindre une Cène christique sous le couvert d'un sujet mythologique".
De plus, si l'on avait voulu, il y aurait eu bien d'autres manières de représenter le "Festin des Dieux" et la "table" est celle qui est la moins utilisée. Par exemple, celle peinte par les trois artistes Giovanni Bellini, Dosso Dossi et Titian Vecellio, s'apparente davantage à un pique-nique courtois (le terme est utilisé, juste pour souligner les différentes manières dont le thème et les personnages peuvent être représentés). Pourtant, pour "justifier" la calomnie olympique, c'est l'exemple même qui rappelle le plus la Cène de Léonard (et chrétienne) qui est utilisé.
Trois réactions à cette défense des blasphémateurs trouvées sur X : "C'est peut-être très pieux de citer Notre Seigneur Jésus-Christ et de dire "Pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font", pour parler des blasphémateurs et autres provocateurs antichrétiens contemporains, mais ce n'est absolument pas juste : eux, en effet, ils savent très bien ce qu'ils font !"
"Le metteur en scène de la cérémonie d'ouverture des JO n'aurait jamais osé se moquer des chrétiens. Par exemple sur ce cliché, il n'est pas photographié sur une croix parodiant Jésus sur scène, c'est juste deux bouts de bois croisés par hasard et il s'est juste mis dessus pour faire des étirements sportifs."
" Aussi Thomas Jolly : 'Ce n'est pas une Croix'."
Thomas Jolly n'en est donc pas à son premier coup d'essai. Ce cliché de l'acteur en croix est tiré d'une autre mise en scène blasphématoire. La Dépêche du 9 avril 2016 rapporte "le 'Richard III' de Thomas Jolly est présenté au TNT jusqu'à dimanche dans une mise en scène extravagante ... Scènes burlesques, répliques pirates glissées dans le dialogue, exécuteurs de basses œuvres qui se comportent comme des gamins dans la cour de récré et rient à se rouler par terre avant de commettre sur ordre un assassinat, un chœur des gens du commun qui commentent les événements sous un parapluie (il est vrai qu'il pleut beaucoup en Angleterre), anachronismes comiques… On ne s'ennuie pas au 'Richard III' de Thomas Jolly ! Il va même jusqu'à impliquer le public dans l'action, Richard faisant légitimer son usurpation de la couronne par les 'citoyens' qui l'acclament, scandent son nom, dûment encouragés par un comédien complice qui agit un peu comme un chauffeur de salle."
Le Cardinal Burke, dans son Homélie du 16e anniversaire de la dédicace de l'église du sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe qualifie la cérémonie d'ouverture d'"abominable moquerie de la Sainte Eucharistie" et de "manifestation incroyable des ténèbres et du péché" :
"Vendredi dernier, nous avons été témoins d’une manifestation incroyable des ténèbres et du péché dans notre monde : l’abominable moquerie de la Sainte Eucharistie lors de son institution pour l’ouverture des Jeux olympiques d’été de Paris. Il est difficile d’imaginer quelque chose de plus dégradant et de plus blasphématoire. Qu’un tel acte ait pu se produire nous montre, de la manière la plus douloureuse, comment ce qui était autrefois une culture chrétienne est devenue le théâtre de Satan et de ceux qui coopèrent à ses plans profondément mauvais, les plans d’un 'meurtrier depuis le commencement' qui 'n’a rien à voir avec la vérité', les plans d’un 'menteur et père du mensonge' (Jn 8,44). Notre dégoût et notre colère à l’égard de ce qui s’est passé aux Jeux olympiques d’été réveillent à nouveau notre conscience de tant d’autres manifestations de la rébellion ouverte contre Dieu et son projet pour notre salut dans le monde dans lequel nous vivons : attaques contre la vie humaine et son berceau dans la famille créée par le mariage d’un homme et d’une femme, et attaques contre la religion elle-même et son libre exercice."
Le prince Louis de Bourbon, aîné des Capétiens, qui descend en ligne directe d'Henri IV et de Louis XIV. dénonce un spectacle dénaturé :
"En tant que descendant des quarante rois qui ont fait la France, je ne peux rester muet face au désolant spectacle d'une partie de la cérémonie d'ouverture. C'est une fois de plus la mise en scène d'une Marie-Antoinette décapitée sur l'air de 'Ah, ça ira' qui ne passe pas. Que venait faire donc là le massacre de la pauvre reine Marie-Antoinette ?
"La religion catholique, comme les morts, ont été marqués su sceau de l'infamie et de la dérision. Notre pays vaut mieux que le sang et le burlesque grinçant.
"Une fois de plus, le régime actuel a montré son vrai visage, profondément antichrétien, oublieux du long passé de la France, dont la monarchie chrétienne fait partie et désireux de mettre au pinacle des époques troubles où ne régnaient que la terreur et la division.
"Rien n'est dû au hasard ou à la maladresse. Cela n'était que l'émanation d'idéologues qui ont piétiné un héritage millénaire dont ils sont parfaitement redevables. Une cérémonie d'une telle ampleur ne peut être que pensée et réfléchie à l'avance.
"À tous les Français qui se sont sentis humiliés et bafoués, à tous les sportifs ayant le sens du sacré et du religieux et même aux autres nations qui ont été blessées par ces images : 'Je vous le dis, la France n'est pas le spectacle auquel vous avez assisté'." (Sources 1, 2)
Dans un communiqué publié ce samedi 3 août, le Saint-Siège réagit : "dans un événement prestigieux où le monde entier se réunit autour de valeurs communes ne devraient pas se trouver des allusions ridiculisant les convictions religieuses de nombreuses personnes", condamne le Vatican. ... (La liberté d’expression) "trouve sa limite dans le respect des autres".
Le Saint-Siège se dit 'attristé' par des 'allusions ridiculisant les convictions religieuses'".
Le Vatican a déclaré, dans un communiqué ce samedi, "se joindre aux voix qui se sont élevées ces derniers jours pour déplorer l’offense faite à de nombreux chrétiens et croyants d’autres religions".
L’épiscopat français avait déjà pointé "l’outrance et la provocation de certaines scènes" de la cérémonie dans un communiqué publié le 27 juillet.
Alain Finkielkraut : "Après cette soirée apocalyptique, je suis devenu croyant"
Même l'intelligentsia française s'est offusquée de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, y compris le philosophe Alain Finkielkraut. Il l'a qualifiée (LeFigaro.fr, 27 juillet) de débilité "conformiste" et "décadente", pire encore que le concours Eurovision de la chanson, un spectacle grotesque sans "goût, grâce, légèreté, délicatesse, élégance, beauté" : "Nous avons même eu un plan à trois".
Phrase clé : "Le déluge qui s'est abattu sur la Ville Lumière ne pouvait être qu'une punition divine. Tout nuage a une lueur d'espoir : après cette soirée apocalyptique, je suis devenu croyant". GloriaTv
L'histoire des Jeux Olympiques retiendra cette grande nouveauté : la transgression volontaire et l'irrespect délibéré des croyances des autres n'est pas et n'est plus une marque d'inclusion mais d'exclusion et de haine. Comment prétendre inclure en blessant les personnes dans ce qu'elles ont de plus sacré à leurs yeux ?
Se réarmer moralement et spirituellement commence maintenant.