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Christ Roi

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3 novembre 2019 7 03 /11 /novembre /2019 19:10

Mis à jour le 23-11-2019. Pour lire un regard différent sur la cérémonie du 4 octobre au Vatican, lire un article de Peter Gabriel pour le site "Where is Peter".

Pour les anglophones, dans les paramètres de la video, dans sous-titres choisir anglais généré automatiquement, traduction phonique générée automatiquement.

Alors que la conférence sur l'identité catholique commence, Michael Matt, éditeur du site The Remnant a rencontré Mgr Athanasius Schneider pour discuter de tout, du synode amazonien, à la franc-maçonnerie dans l'Église, du Concile Vatican II, au sédévacantisme et à la nécessité de rester fidèle à l'Église malgré la révolution aux plus hauts niveaux de l'Église.

 

La critique franche de Monseigneur Schneider à l’égard du Synode amazonien est suivie d’une belle explication sur la raison pour laquelle abandonner l’Église Mère à cette heure sombre est tout simplement impossible et comment tous les hommes et les femmes de la chrétienté sont appelés à prendre la défense de la jeune mariée du Christ.

 

La rencontre a fait l'objet d'un article du site Gloria.Tv. Selon Monseigneur Schneider, François ne fait pas seulement la promotion, mais récompense les traîtres du Christ. 

 

La crise actuelle de l'Église est enracinée dans la franc-maçonnerie, a déclaré Mgr Athanasius Schneider à RemnantNewspaper.com (2 novembre, vidéo ci-dessus).

 

Il décrit la franc-maçonnerie comme une "Anti-Église" et l'"ennemie de l'Église du Christ", expliquant qu'ils ne sont pas contre la religion en général, mais contre le caractère unique et exclusif de Jésus Christ, son Église et la Révélation divine. "La franc-maçonnerie, ce n'est pas des théories du complot, ce sont des faits."

 

Selon Schneider, les modernistes du XXe siècle ont suivi une pensée similaire à celle des francs-maçons, sans nécessairement en être membres.

 

Il a observé que la pénétration de l'Église par le modernisme a atteint son apogée au Concile Vatican II (1962-1965) et que cette assemblée a été utilisée pour promouvoir la pensée naturaliste, anthropocentrique et relativiste des maçons. Par exemple, il évoque la "doctrine du relativisme, la doctrine de l'ambiguïté qui a inspiré quelques textes du concile Vatican II, comme le fait que nous aurions le même Dieu avec l'islam, ou que l'homme est le centre de tout ce qui culmine ici sur terre, ou le fait que vous auriez un droit naturel par nature en vous-même de choisir votre propre religion : cela peut s'expliquer du fait que vous ne pouvez pas être contraint en matière de religion, mais cela veut surtout signifier que vous avez la liberté de choisir une religion. Ainsi les textes dogmatiques du Concile disent que chaque personne a l'obligation de chercher la vérité - et c'est là l'Eglise catholique -, mais d'un autre côté, un peu plus loin, il est dit que vous avez la liberté de religion naturelle. C'est dans le texte de Dignitatis humanae du Concile Vatican II." (Paragraphe 2 : "En vertu de leur dignité, tous les hommes, parce qu’ils sont des personnes, c’est-à-dire doués de raison et de volonté libre, et, par suite, pourvus d’une responsabilité personnelle, sont pressés, par leur nature même, et tenus, par obligation morale, à chercher la vérité, celle tout d’abord qui concerne la religion. Ils sont tenus aussi à adhérer à la vérité dès qu’ils la connaissent et à régler toute leur vie selon les exigences de cette vérité. Or, à cette obligation, les hommes ne peuvent satisfaire, d’une manière conforme à leur propre nature, que s’ils jouissent, outre de la liberté psychologique, de l’exemption de toute contrainte extérieure. Ce n’est donc pas sur une disposition subjective de la personne, mais sur sa nature même, qu’est fondé le droit à la liberté religieuse.")

"Et donc c'est ambiguë, ce n'est pas clair. Et la conséquence, après le concile, est que tous les catholiques, la plupart des séminaires, facultés de théologie, et dans l'épiscopat, et même le Saint-Siège a promu la doctrine selon laquelle vous avez réellement le droit de choisir votre religion, de choisir l'idolâtrie. Or, vous n'avez pas le droit d'offenser Dieu à travers l'idolâtrie ou au travers du blasphème. Et c'est déjà ici une conséquence. Si vous avez un droit donné par Dieu à vous-même, par nature, de choisir des actes d'idolâtrie, (comme on l'a vu au Vatican) avec Pachamama, quand c'est induit dans votre dignité humaine même de choisir la religion de Pachamama, c'est la dernière conséquence de l'expression du texte du Concile. Et je le répète, cette expression d'ambiguïté du texte doit être formulée d'une autre façon pour éviter ces applications dans la vie de l'Église." (Pour éviter d'avoir des clercs qui justifient tout et n'importe quoi, y compris les actes d'idolâtrie. Ndlr.)

 

Après le Concile, les modernistes et même les vrais francs-maçons se sont emparés des hautes positions de l'Eglise. 

 

Avec François, les "vrais hérétiques" et les "négationnistes de la vérité catholique" sont "non seulement promus aux hautes fonctions ecclésiastiques", mais ils reçoivent même "une récompense pour leur trahison du Christ", remarque Schneider.

 

"L'Église vit sa Passion, comme le Christ au jour du Vendredi Saint. Et je crois que nous arrivons à ce temps du Calvaire du Golgotha où l'Église est humiliée comme Jésus-Christ l'a été."

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30 octobre 2019 3 30 /10 /octobre /2019 20:40

Mis à jour le 23-11-2019. Pour lire un regard différent sur la cérémonie du 4 octobre au Vatican, lire un article de Peter Gabriel pour le site "Where is Peter".

Antiochos IV de Syrie, tombant de son char, par Noël Hallé, 1738 (Virginia Museum of Fine Arts). Cette scène émane du Deuxième livre des Maccabées.

Antiochos IV de Syrie, tombant de son char, par Noël Hallé, 1738 (Virginia Museum of Fine Arts). Cette scène émane du Deuxième livre des Maccabées.

Le cardinal Walter Brandmüller, membre de la Curie romaine, s’est exprimé pour le site “Kath.net” sur le synode sur l’Amazonie en visant particulièrement les cardinaux Marx, Schönborn et leur entourage. Il a vivement critiqué le projet de supprimer l’obligation du célibat sacerdotal dans cette partie du monde. Il précise : « Ce groupuscule d’idéologues qui ne veulent pas comprendre l’état de “célibat pour le Royaume de Dieu” tel qu’il a été vécu par le Christ et les Apôtres, veut à présent supprimer le célibat sacerdotal. Ils y travaillent depuis plusieurs décennies. Malgré toutes leurs tentatives réduites à l’échec jusqu’ici, et malgré leur grand âge et leurs cheveux gris, ils pensent maintenant qu’avec ce synode leur heure est arrivée. Bien sûr ils ne parlent que d’une “affaire amazonienne”, mais ce n’est qu’une méchante ruse qui n’abuse personne. Non, il ne s’agit pas de l’Amazonie : il s’agit de l’ensemble de l’Eglise. »

Le cardinal Brandmüller apporte aussi son soutien aux catholiques de Rome dans l’affaire des statues de Pachamama volées dans une église proche du Vatican et jetées dans le Tibre : « Les deux hommes qui ont jeté ces statues de mauvais goût dans le Tibre n’ont pas commis de vol, mais ont posé un acte symbolique comparable à ceux qu’avaient posés les Prophètes de l’Ancien Testament, ou Jésus lui-même en débarrassant le Temple de ses marchands, ou encore Saint Boniface qui avait abattu le chêne dédié au dieu Donar (ou Thor. Ndlr.). Bien sûr, ils sont à présent accusés de vol par les autorités du Vatican : l’embarras conduit à de bien grotesques gesticulations ! Ces deux jeunes hommes, par leur courage, sont les prophètes d’aujourd’hui. Ils rappellent l’épisode biblique des Macchabées qui se sont opposés à l’horreur de la destruction de leurs lieux saints. Disons-le carrément : pour remercier ces jeunes hommes, on aurait dû faire sauter quelques bouchons de champagne. »

 

Cardinal Brandmüller : "Les deux hommes qui ont jeté ces statues (de Pachama) dans le Tibre n’ont pas commis de vol, mais ont posé un acte symbolique comparable à ceux qu’avaient posés les Prophètes de l’Ancien Testament, ou Jésus lui-même en débarrassant le Temple de ses marchands, ou encore Saint Boniface qui avait abattu le chêne dédié au dieu Donar"
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28 octobre 2019 1 28 /10 /octobre /2019 23:18

Mis à jour le 23-11-2019. Pour lire un regard différent sur la cérémonie du 4 octobre au Vatican, lire un article de Peter Gabriel pour le site "Where is Peter".

Source: OnePeterFive

The Pachamama and the Nebuchadnezzar of Verdi, Massimo Scapin, 28-10-209

La nouvelle qui ces jours-ci nous vient autour des statuettes de la Pachamama, la déesse mère adorée dans la religion inca, jetée dans le Tibre depuis le pont Saint-Ange, au pied du château dominé par saint Michel, nous fait penser au quatrième acte de Nabucco, l'opéra de Giuseppe Verdi qui fit connaître le grand musicien italien au grand public. Avec un livret de Temistocle Solera mis en scène pour la première fois à la Scala de Milan le 9 mars 1842 avec un grand succès, c'est l'opéra qui raconte les Juifs conquis et subjugués par les Babyloniens de Nabuchodonosor en 586 av. J.-C., chœur bien connu “Va pensiero” (Va, pensée, sur tes ailes dorées), la lamentation de l'exil, du Psaume 137, à la mémoire de la patrie détruite et de la liberté perdue.

 

 

Solera, incorporant des éléments de son imagination (comme l'amour non partagé d'Abigaille pour Ismaël), s'inspire tout d'abord des livres des prophètes Jérémie et Daniel (14 :1-22) ; puis le drame français Nabuchodonosor d'Auguste Anicet-Bourgeois et Francis Cornu, représenté en 1836 au Théâtre de l'Ambigu-Comique à Paris, traduit après environ deux ans en italien ; enfin, le ballet historique Nabuccodonosor de Antonio Cortesi, représenté à La Scala le 27 octobre 1836.

Dans la quatrième partie, intitulée "L'idole brisée", nous voyons le protagoniste, le second parent de l'empire néo-babylonien, qui se met à genoux et s'exclame: "Dieu des hébreux, pardonne-moi!"; il promet que "l'autel, le temple sacré pour toi ressuscitera" et que "je détruirai mes rites". Plus tard, Nabucco entre dans le magnifique temple du dieu Baal ; il y trouve les prêtres, les mages et les gardes; il ordonne l'abattage de la gigantesque statue de "l'idole infatigable", qui tombe toutefois d'elle-même et se brise en morceaux: "Miracle divin!" s'exclama-t-il, tombant à genoux et louant le "Grand Jéhovah".

 

L'idole démoniaque de l'opéra de Verdi tombe comme si elle était frappée par une force supérieure, pas comme ce fut le cas par exemple, avec saint Benoît qui, lorsqu'il arriva à un fort:

 

… Appelé Cassino situé sur le flanc d'une haute montagne [.]… Là se trouvait un vieux temple où Apollon était adoré par des paysans, selon la coutume des anciens païens. Autour de lui ont également poussé des bosquets dans lesquels, jusque-là, une multitude de fous infidèles offraient leurs sacrifices idolâtres. L'homme de Dieu qui passait à cet endroit a brisé l'idole, renversé l'autel, brûlé les bosquets et fait du temple d'Apollon une chapelle de Saint-Martin. Là où se trouvait l'autel profane, il construisit une chapelle de Saint-Jean; et en prêchant continuellement, il convertit beaucoup de gens dans les environs. (Saint Grégoire le Grand, Dialogues, II, 8: PL 66, 152.)

 

Ou comme le fit saint Boniface, qui "parcourut toute la Frise, prêchant sans cesse la parole de Dieu, bannissant les rites païens et extirpant les coutumes immorales païennes. Avec une énergie débordante, il construisit des églises et renversa les idoles des temples. Il a baptisé des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants" (Vita S. Bonifatii, Augustine Willibaldo , éd. Levison, p. 47).

 

Et même pas comme le fit le Pape Liberius, qui a "baptisé" les Ambarvales païennes et les a transformées en la Rogation Majeure, qui a prié le 25 avril, jour de la Saint Marc, comme l'explique de manière excellente le B. Ildephonsus Schuster au sujet de la procession et de la messe fixe à Saint Pierre (Le Sacramentaire, Tome IV, Torino-Roma, 1930, p. 119):

Cette procession solennelle qui allait encore de San Lorenzo in Lucina à Saint-Pierre, le long de la via Flaminia, du pont de la Milvian et du Tibre jusqu'aux champs du Vatican, a à l'origine remplacé l'ancienne fête des Ambarvales ou de la païenne Robigalia. Cela se passait le 25 avril et la jeunesse romaine avait l'habitude d'aller au-delà du pont Milvian pour se sacrifier à Robigo, le dieu qui protégeait le fourrage de la rouille. L’Eglise romaine, suivant la coutume populaire, a élevé son sens en enseignant que ce n’est pas par la faveur de Robigo, mais par la vie pieuse, la prière humble et l'intercession des Saints, et en particulier du Pasteur ovium saint Pierre, qui désarme la justice de Dieu, irrité par nos péchés.

 

Le destin du roi Nabucco n’est donc pas celui de saint Vigile de Trente, martyr, précisément parce qu’il a éradiqué les restes de cultes idolâtres.

 

L'énumération des idoles païennes démolies, détruites et brûlées pourrait se poursuivre avec les nombreuses images exprimées par l'iconographie chrétienne, comme on peut le voir ici, mais ces indications suffisent. Et ceux qui sont attristés par le syncrétisme, qui amène certains à profaner des églises avec des rites dans lesquels ils suivent des idoles, prient et chantent, pourraient être consolés avec l'opéra de Verdi.

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27 octobre 2019 7 27 /10 /octobre /2019 21:34

Mis à jour le 23-11-2019. Pour lire un regard différent sur la cérémonie du 4 octobre au Vatican, lire un article de Peter Gabriel pour le site "Where is Peter".

Mgr Athanasius Schneider, êvêque auxiliaire de Sainte-Marie in Astana, a lancé un vibrant appel à une chaîne de prière mondiale, proposant une invocation à la Sainte Trinité afin de réparer et contrer le culte idolâtre rendu à Rome à des statuettes de la « Terre Mère », la Pachamama, avec la complicité des plus hautes autorités vaticanes.

 

Il n'hésite pas à qualifier de « veau d'or » les statuettes de femmes nues enceintes, symboles de la fertilité, et rappelle que tout évêque, de par sa charge de successeur des apôtres, a le devoir de dire la vérité à leur propos.

 

Jeanne Smits propose sur son blog sa traduction rapide de la Lettre ouverte que Mgr Schneider a publiée à cette occasion. La prière à la Sainte Trinité se trouve à la fin. – J.S.

 

Extrait

 

[...] Ceux qui croient au Dieu Unique et Véritable ont toujours travaillé à l’élimination de l’adoration des faux dieux, en enlevant leurs images du milieu du peuple saint de Dieu. Quand les Hébreux se prosternèrent devant la statue du Veau d’Or – avec les encouragements et la complicité du haut clergé – Dieu condamna de tels actes. Son serviteur Moïse condamna également ces actes d’« accueil et de tolérance » envers les divinités indigènes locales de l’époque, et il réduisit la statue en poudre et la dispersa dans l’eau (voir Ex 32,20). De même, les Lévites furent félicités pour avoir arrêté tous ceux qui adoraient le veau d’or (Ex 32:20,29). A travers les âges, les vrais catholiques ont aussi œuvré pour renverser les « les dominateurs de ce monde de ténèbres » (Ep 6, 12), et la vénération des images qui les représentent.

 

Au milieu de la consternation et du choc face à l’abomination perpétrée par les actes religieux syncrétistes au Vatican, l’Église entière et le monde entier ont été témoins d’un acte hautement méritoire, courageux et louable de la part de quelques courageux hommes chrétiens qui, le 21 octobre, ont chassé et jeté dans le Tibre les statues en bois idolâtres de l’église de Santa Maria in Traspontina, à Rome. Tels de nouveaux Maccabées, ils ont agi dans l’esprit de la sainte colère de Notre Seigneur expulsant les marchands du temple de Jérusalem avec un fouet. Les gestes de ces hommes chrétiens seront inscrits dans les annales de l’histoire de l’Église comme un acte héroïque qui a rendu gloire au nom chrétien, tandis qu’au contraire, les actes des ecclésiastiques de haut rang qui ont souillé le nom chrétien à Rome, resteront dans l’histoire comme des actes d’ambiguïté et de syncrétisme lâches et perfides.

 

Le pape saint Grégoire le Grand, dans une lettre à saint Æthelbert, le premier roi chrétien d’Angleterre, l’exhorte à détruire les images idolâtres : « Supprimez le culte des idoles, renversez leurs édifices et leurs sanctuaires » (Bède, Histoire ecclésiastique, Livre I).

 

Saint Boniface, l’apôtre de l’Allemagne, a abattu de sa propre main un chêne dédié à l’idole Thor ou Donar, qui était non seulement un symbole religieux, mais aussi un symbole de la protection des soldats, de la végétation et même de la fertilité dans la culture autochtone des tribus germaniques.

 

Vladimir, le premier prince chrétien de Kiev, a fait abattre, démolir et tailler en pièces les idoles en bois qu’il avait lui-même érigées. Quant à la statue en bois du dieu païen en chef, Peroun, il l’a jetée dans le Dniepr. Cet acte de saint Vladimir rappelle l’acte héroïque de ces Messieurs chrétiens qui, le 21 octobre 2019, jetèrent les statues en bois de la culture indigène païenne des tribus amazoniennes dans le Tibre.

 

Si les actes de Moïse, de Notre Seigneur Jésus-Christ expulsant violemment les marchands du Temple, de saint Boniface et de saint Vladimir avaient eu lieu à notre époque, les porte-parole du Vatican les auraient sûrement condamnés comme des actes d’intolérance religieuse et culturelle, et comme des vols.

 

6. La phrase du document d’Abou Dhabi, qui se lit comme suit : « Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains » a trouvé sa réalisation pratique dans les cérémonies du Vatican de vénération des statues en bois, qui représentent des divinités païennes ou des symboles culturels indigènes de fertilité. C’était la conséquence pratique logique de la déclaration d’Abou Dhabi.

 

7. Compte tenu de ce qu’exige le culte authentique et l’adoration du Dieu unique, la Très Sainte Trinité, et du Christ Notre Sauveur, en vertu de l’ordination qui a fait de moi un évêque catholique et un successeur des Apôtres, et dans une fidélité et un amour véritables envers le Pontife romain, le Successeur de Pierre, et envers sa tâche qui est de présider à la « Cathédrale de la vérité » (cathedra veritatis), je condamne le culte du symbole païen du Pachamama dans les jardins du Vatican in Saint Paul, dans la basilique Saint-Pierre, et dans l’église romaine de Santa Maria in Traspontina.

 

Il serait bon que tous les vrais catholiques, et d’abord et avant tout les évêques, et aussi prêtres et les fidèles laïcs, forment une chaîne mondiale de prières et d’actes de réparation pour l’abomination de la vénération des idoles en bois perpétrée à Rome pendant le synode sur l’Amazonie. Face à un scandale aussi évident, il est impossible qu’un évêque catholique se taise, cela serait indigne d’un successeur des Apôtres. Le premier dans l’Église qui devrait condamner de tels actes et faire réparation est le Pape François.

 

La réaction honnête et chrétienne à la danse autour de la Pachamama, le nouveau Veau d’Or, au Vatican, doit consister en une protestation digne, une correction de cette erreur, et surtout en des actes de réparation.

 

Les larmes aux yeux et avec une douleur sincère au cœur, il faut offrir à Dieu des prières d’intercession et de réparation pour le salut éternel de l’âme du pape François, Vicaire du Christ sur terre, et le salut des prêtres et fidèles catholiques qui ont commis de tels actes de culte interdits par la Révélation divine. On pourrait proposer à cet effet la prière suivante :

 

« Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, recevez de notre cœur contrit, par les mains de Marie, Mère Immaculée et toujours vierge de Dieu, un acte sincère de réparation pour les actes d’adoration d’idoles et de symboles en bois qui ont eu lieu à Rome, Ville éternelle et cœur du monde catholique, pendant le synode sur l’Amazonie. Répands dans le cœur de Notre Saint-Père le Pape François, des cardinaux, des évêques, des prêtres et des fidèles laïcs, ton Esprit, afin qu’il expulse les ténèbres de leurs esprits, afin qu’ils reconnaissent l’impiété de ces actes qui ont offensé ta Divine Majesté, et qu’ils t’offrent des réparations publiques et privées.

« Répandez dans tous les membres de l’Église la lumière de la plénitude et de la beauté de la foi catholique. Rallumez en eux le zèle ardent à apporter le salut de Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, à tous les hommes, en particulier aux peuples de la région amazonienne, qui sont encore esclaves des choses faibles et périssables que sont les symboles et idoles sourds et muets de la “Terre Mère terre”, à tous les peuples et surtout aux peuples des tribus amazoniennes, qui n’ont pas la liberté des enfants de Dieu, et qui n’ont pas le bonheur indicible de connaître Jésus Christ et de participer en Lui à la vie de votre nature divine.

« Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, qui êtes le seul vrai Dieu, en dehors duquel il n’y a pas d’autre dieu et aucun salut, ayez pitié de votre Église. Regardez surtout les larmes et les soupirs contrits et humbles des petits dans l’Église, regardez les larmes et les prières des petits enfants, des adolescents, des jeunes hommes et des jeunes femmes, des pères et des mères de famille et aussi des vrais héros chrétiens, qui dans leur zèle pour votre gloire et dans leur amour pour la Mère Église ont jeté à l’eau les symboles d’abomination qui la souillent. Ayez pitié de nous : épargne-nous, Seigneur, parce Domine, parce Domine, parce Domine ! Ayez pitié de nous : Kyrie eleison ! »

 

Mgr Athanasius Schneider

Evêque auxiliaire de Sainte Marie in Astana

 

Source: Le Blog de Jeanne Smits

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26 octobre 2019 6 26 /10 /octobre /2019 20:35

Mis à jour le 23-11-2019. Pour lire un regard différent sur la cérémonie du 4 octobre au Vatican, lire un article de Peter Gabriel pour le site "Where is Peter".

Source: https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2019/10/la-grande-erreur-ete-damener-les-idoles.html

Source: https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2019/10/la-grande-erreur-ete-damener-les-idoles.html

Le "synode en Amazonie" ouvert le 6 octobre se termine ce dimanche 27 octobre en laissant beaucoup de divisions dans l'Eglise après qu'un culte rendu à l'idole "Pachama", déesse pré-colombienne, a été rendu dans les jardins du Vatican le 4 octobre dernier, où un franciscain a été vu prosterné tête contre terre dans un acte d'adoration d'une divinité païenne.

 

Le geste s'est d'ailleurs reproduit, le samedi 5 octobre, lors de la veillée de prières pour le synode à Santa Maria in Traspontina, non plus dans un jardin, mais dans une église catholique en présence du Saint-Sacrement, comme on le voit ci-dessous :
 

Source : Le Blog de Jeanne Smits

 

La prosternation tête contre terre est un acte d'adoration d'une divinité païenne dans toutes les religions antiques comme dans les religions indigénistes d'Amérique latine, du Proche-Orient, et de l'Orient (proskynèse). Cela est si vrai que les soldats Grecs Macédoniens d'Alexandre le Grand en Perse, refusèrent de se prosterner devant Alexandre en arguant qu'il s'agissait-là d'une pratique qui n'était pas grecque mais orientale et qu'Alexandre n'était pas un Dieu. La prosternation comme on l'a vue le 4 octobre dans les jardins du Vatican est un acte d'idolâtrie, qui contrevient directement au premier commandement qui est d'adorer Dieu seul. L'idolâtrie est condamnée par les prophètes Juifs de l'Ancien Testament; elle est toujours condamnée par l'Eglise catholique romaine et est considérée comme un péché grave contre le premier commandement. Le péché d'idolâtrie est de confondre les créatures avec le Créateur (panthéisme); ce péché obscurcit la recherche de la vraie finalité qui est la recherche et la possession de Dieu seul, et enchaîne les gens dans l'amour des créatures, et l'attachement à la matière, ce qui empêche l'âme de s'élever vers le Créateur. Les catholiques ne se prosternent pas tête contre terre devant des représentations de la Vierge Marie qui n'est pas Dieu. Les catholiques qui se sont prosternés devant les représentations de "Pachamama" (la Déesse-Mère) se prosternent-ils devant le Saint-Sacrement et se mettent-ils à genoux devant le Christ qui est Dieu, lors de la Communion ? Si non, ce sont des apostats, si oui, il reste quand même un grave péché contre le premier commandement réalisé au Vatican.

 

Le savez-vous ? Anciennement, le culte de "Pachamama" exigeait des sacrifices humains. On enterrait vivant un être humain en sacrifice à la terre afin que la Pachamama accepte la nouvelle construction et la fasse perdurer dans le temps. (Source)

 

Le rituel qui a eu lieu dans les jardins du Vatican est donc un culte rendu au démon (le sacrifice humain étant une des caractéristiques du culte du démon avec le cannibalisme), c'est-à-dire qu'il s'agit-là d'un pacte avec le diable pour accoucher de on ne sait quoi. Soit le Vatican ne le savait pas et ils ont péché par paresse (ils n'ont pas pris le temps de se renseigner), soit le Vatican le savait et alors là ?

 

Un évêque brézilien, Mgr Azcona, a mis en garde contre la vénération de la Pachamama, avant le synode sur l'Amazonie et pendant. Voici la traduction de ses propos répercutés par Infocatolica (d'après La Nuova Bussola Quotidiana) :

 

« Dans ces rituels, il y a le diable, il y a de la magie. Notre Dame n'est pas la Pachamama, elle est la Vierge de Nazareth. C'est ce que Mgr José Luis Azcona Hermoso, évêque émérite de la Prélature de Marajó (Brésil), a dit dans une homélie prêchée dans la cathédrale de Belém. »

 

Mgr Azcona a expliqué ce qui suit à propos des rites indigènes réalisés pendant le Synode :

 

« Ce qui se passe reflète négativement les principes théologiques et pastoraux présents dans l'Instrumentum laboris. Je veux parler de ce qui s'est passé et que beaucoup de frères ont vu et connaissent, mais pour lequel le discernement de l'Esprit Saint est nécessaire, celui que notre bien-aimé Pape François mentionne tant. Et nous devons distinguer qui vient du diable ou de l'esprit humain, de ce qui vient de l'Esprit Saint. Ce discernement est fondamental à l'appartenance à l'Église et beaucoup plus encore pour l'évangélisation. »

 

Mgr Azcona a fait allusion à une rencontre tenue à Brasilia par le REPAM [réseau ecclésial pan-amazonien], avant le Synode, en juin dernier, au cours de laquelle plusieurs « rituels indigènes avec invocations et prières, auxquels certains évêques ont également participé » ont eu lieu. Puis il a mentionné la cérémonie qui s'est tenue au Vatican.

 

« Ce sont des questions fondamentales et ici, en Amazonie, nous connaissons la signification de Macumba ou Candomblé, des rites et des malédictions magiques, venant du nord-est du Brésil et de l'État de Bahia, qui sont fréquentes ici », a-t-il dit à la fin de son sermon, qui a duré plus de 45 minutes.

 

Dans son homélie, Mgr Azcona a affirmé que « ces célébrations dépendent des esprits qui y sont évoqués et il est évident qu'il s'agit de sorcellerie, dont la lettre de saint Paul aux Galates, au chapitre V, verset 29, nous avertit quand il dénonce le péché d'idolâtrie qui est incompatible avec l'Evangile et la mission ».

 

Mgr Azcona a également mis en garde contre le culte de la Pachamama et de la Terre Mère « qui a été vénérée au Vatican ». « Ce sont des déesses comme Cybèle (dans l'Antiquité classique) ou comme la déesse Astarté adorée à Babylone : toutes deux expriment la fertilité des femmes. L'invocation des statuettes devant lesquelles même certains religieux se sont inclinés au Vatican (et je ne dis pas la congrégation à laquelle ils appartiennent...) est l'invocation d'une puissance mythique, la Terre Mère, à laquelle on demande des bénédictions pour l'humanité ou à qui on adresse des gestes de gratitude. Ce sont des sacrilèges démoniaques scandaleux, surtout pour les petits qui ne savent pas discerner », a-t-il ajouté.

 

Puis, en guise de conclusion, il a proclamé :

 

« La Terre Mère ne doit pas être adorée parce que tout, même la terre, est sous la domination de Jésus-Christ. Il n'est pas possible qu'il existe des esprits avec une puissance égale ou supérieure à celle de Notre Seigneur ou à celle de la Vierge Marie. »

 

(Source : Le Blog de Jeanne Smits pour la traduction)

 

Des Pachamama (comme les désigne le pape François), ils en ont à la pelle.

 

 

L'idole Pachama a été vénérée cette après-midi à l'église Santa-Maria in Traspontina.

 

Sur une video postée sur le blog Messa in latino, on voit que la Pachamama a été placée au centre de l'église, l'autel et le Saint Sacrement étant au fond vers la droite tandis que les bancs leur faisant face ont été retournés pour permettre de prier autour de cette statuette entournée de lumignons.

 

Sur le blog de Jeanne Smits nous pouvons lire l'intervention du Cardinal Gerhard Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi : "La grande erreur a été d'amener les idoles dans l'église, et non pas de les en avoir ôtées."

 

“La grande erreur a été d'amener les idoles dans l'église” : cardinal Gerhard Müller

 

Le cardinal Gerhard Müller a évoqué les « Pachamama » jetées dans le Tibre en les qualifiant d'« idoles ». S'exprimant vigoureusement lors d'un entretien avec Raymond Arroyo pour The World Over sur EWTN, il a déclaré que le fait d'« introduire ces idoles dans l'église était un péché grave, c'était un crime contre la loi divine ».

 

Il s'agit des fameuses statuettes de femmes enceintes et nues qui ont été vues lors de diverses cérémonies organisées à Rome à l'occasion du synode sur l'Amazonie. D'aucuns – comme Austen Ivereigh, hagiographe du pape – ont soutenu qu'il s'agissait d'effigies de « Notre Dame de l'Amazonie ». Pour d'autres, comme Paolo Ruffini; préfet du dicastère de la communication, il s'agissait de symboles de la vie, de la maternité, de la Terre Mère – en gros, on avait fini par se mettre d'accord là-dessus à la table de la salle de presse du Vatican.

 

Cet après-midi, le pape François lui-même, en demandant « pardon » pour le jet des statuettes dans le Tibre par des catholiques excédés de voir les statuettes vénérés lors de cérémonies syncrétiques, les a clairement qualifiées de statues de Pachamama.

 

Les propos du cardinal Müller ont été tenus avant cette intervention ahurissante du pape.

 

EWTN a en effet publié jeudi soir (24 octobre Ndlr.) un court extrait du long entretien accordé par l'ancien Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à son journaliste, qui lui demandait son sentiment à propos de l'enlèvement des statuettes païennes de l'église de Santa Maria del Traspontina, jetées par la suite dans le Tibre (et qui ont été repêchées depuis par la police romaine).

 

« La grande erreur a été d'amener les idoles dans l'Église, et non pas de les en avoir ôtées, car selon la Loi de Dieu lui-même – le Premier Commandement – l'idolâtrie est un péché grave, une violation criminelle de la loi divine, et on ne doit pas les mélanger avec la liturgie chrétienne. »

 

« Aller les prendre », a poursuivi le cardinal Müller, « peut être contraire à la loi humaine, mais amener les idoles dans l'Église était un péché grave, un crime contre la loi divine. Il y a une très profonde différence. »

 

Les anglophones pourront écouter l'échange ici

Deux jours plus tôt, le cardinal avait fait une déclaration à Maike Hickson de LifeSiteNews. Il y déclarait sans ambages : « Dans quelle situation sommes-nous pour que même les évêques ne se rendent pas compte de ce que la frontière du vieux paganisme a été franchie ? »

 

Il ajoutait :

 

La distinction claire que fait saint Paul entre la foi en Dieu et le paganisme ne doit pas être contournée : parce que les gens « échangeaient la gloire du Dieu immortel contre des images ressemblant à un être humain mortel ou à des oiseaux ou à des animaux à quatre pieds ou à des reptiles....ils échangeaient la vérité sur Dieu contre un mensonge et adoraient et servaient la créature plutôt que le Créateur. » (Rom. 1:23 seq.)

L’adoration de Dieu est la véritable théologie de la libération: la libération de la peur, de l’effroi et de l’insécurité qui nous viennent du monde matériel et de nos frères les hommes. Et ce n’est qu’avec l’aide de l’Évangile et de la grâce du Christ qu’une culture peut développer son influence positive et se libérer de la puissance du mal.

Objectivement, l’idolâtrie et la superstition sont les plus grands péchés de tous, basés sur une confusion entre le Créateur et la créature (Thomas d’Aquin, S. Th. II-II q. 94 a. 3.), qui ne peut être dépassés que par l’hérésie de ceux qui ont déjà reçu la vraie foi par la proclamation de l’Église, contrairement aux païens qui, sans leur propre faute, ne connaissent pas encore l’Evangile. (Source : Le Blog de Jeanne Smits)

Add. La cérémonie bizarre qui s'est déroulée dans les jardins du Vatican devant des statuettes amazoniennes n'a pas fini de faire parler d'elle. La vidéo de la cérémonie, devenue virale, est utilisée par les sectes pentecôtistes et évangéliques, du Brésil aux Philippines, pour montrer que l'Église catholique est bien idolâtre, au grand désarroi des catholiques locaux. Entretemps, alors que face aux questions de Sandro Magister, les responsables de la salle de presse sont allés jusqu'à mentir effrontément, affirmant qu'il n'y a pas eu de prosternations (voir photo), le Pape François met les pieds dans le plat en admettant en séance qu'ils s'agissait bien de statuettes de la divinité "Pachamama" et que, heureusement, elles ont été retrouvées intactes et pourraient donc être exposées à la messe de clôture du synode. Il a toutefois précisé que ces statuettes avaient été exposées dans une église appartenant au Vatican "sans intention idolâtre". Les Carabiniers italiens, dans un communiqué relayé par Vatican News, l'agence officielle du Saint-Siège, confirment que ces statuettes étaient bel et bien utilisées par le groupe de prière catholique itinérant sud-américain. (Source: Un article de Sandro Magister, journaliste et vaticaniste à l'Espresso / Diakonos.be)

 

François se défend en disant que l'exposition de ces statues "dans une église appartenant au Vatican" était "sans intention idolâtre". Peut-être, mais il reste que cette exposition est imprudente car elle met en danger la foi. L'ambiguïté comme la tiédeur n'est pas forcément une hérésie, mais elle sera toujours une occasion de chute qui pourra amener notre prochain à tomber dans l'hérésie. Dieu dit dans l'Apocalypse qu'il "vomit" les tièdes (Ap 3,16 "Aussi, puisque tu es tiède – ni brûlant ni froid – je vais te vomir de ma bouche.") Comme l'explique le Cardinal Müller, "la grande erreur a été d'amener les idoles dans l'Église". 

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25 octobre 2019 5 25 /10 /octobre /2019 00:00
Saint Enguerrand, évêque de Metz (+ 791)

Enguerrand ou Angilram ou Angelramme était un évêque de Metz, mort en 791. Il a participé à la renaissance carolingienne. Saint catholique, sa fête est célébrée le 25 octobre

 

Moine de l'abbaye de Saint-Avold (Lorraine), le roi Pépin le Bref le fait nommer évêque de Metz par le pape en 768. Il reçoit du pape le titre d'archevêque (1). En 770 il devient le septième abbé de Senones (768-785). Charlemagne écrivit un jour au pape Hadrien: "J'ai besoin de l'avoir sans cesse à mes côtés." L'empereur en fit son grand chapelain, son grand chancelier et son 'apocrisiaire' (784). Enguerrand accompagna désormais Charlemagne dans tous ses voyages. C'est ainsi qu'il ne s'occupa de sa charge épiscopale que par chanoines délégués. (2)

 

Il crée un scriptorium de la cathédrale de Metz. Vers 783, il demande à Paul Diacre d'y rédiger les Gesta episcoporum Mettensium pour narrer l'histoire des évêques de Metz et de la dynastie carolingienne. Cet évêque contribue notamment à remplacer l'ancien chant gallican par le chant messin, né à Metz et l'origine du chant grégorien, afin de parachever la liturgie selon le rite romain dans l'empire.

 

Il meurt en Hongrie en octobre 791 au cours d'une campagne de Charlemagne contre les Avars. Son corps est ramené et inhumé à Saint-Avold, son monastère d'origine, dans l'église qu'il avait fait construire à l'emplacement actuel de l'église abbatiale Saint-Nabor de Saint-Avold.

 

Un vide épiscopal se crée à sa mort, qui va durer jusqu’en 816. Il est possible que Charlemagne ait laissé le siège du duché vacant car il souhaitait en contrôler le gouvernement et les revenus, songeant un temps à faire de Metz la capitale de son royaume avant de se fixer au palais d'Aix-la-Chapelle. (3) (4)

Sources : (1) Dictionnaire de statistique religieuse p419-422, Jacques Paul Migne 1851 ; (2) Nominis ; (3) Histoire de la Lorraine, Michel Parisse 2005 ; (4) ; (5) Paroisse de Limogne-en-Quercy

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20 octobre 2019 7 20 /10 /octobre /2019 20:30
"Una Voce France" vient de faire paraître un annuaire des choeurs liturgiques grégoriens

Una Voce France vient de faire paraître un annuaire des choeurs liturgiques grégoriens sur son site web.

 

Cet annuaire a pour buts :

– de faire connaître les chorales existantes à celles et ceux qui veulent prier en chantant le chant propre de la liturgie de l’Église catholique romaine

– de faciliter le recrutement de choristes par les chefs de chœur

– de permettre l’entraide entre chefs de chœur.

 

1 – Vous dirigez un chœur liturgique grégorien et souhaitez figurer dans cet annuaire ?

 

2 – Votre chœur est déjà inscrit et vous souhaitez corriger des informations ?

Indiquez le n° de département, le nom du lieu de culte, et ajoutez les informations à rectifier.

 

3 – les chœurs éligibles sont ceux qui chantent chaque dimanche tout le Kyriale et au moins une pièce du Propre. Il n’y a pas de nombre minimum de choristes.

 

Cet annuaire est encore loin d'être complet, mais nous souhaitons qu'il le devienne. Tous les chefs de chœur liturgique grégorien sont bienvenus à figurer dans l'annuaire.

 

Source: Una Voce FranceLe Forum Catholique

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20 octobre 2019 7 20 /10 /octobre /2019 12:59

Mis à jour le 23-11-2019. Pour lire un regard différent sur la cérémonie du 4 octobre au Vatican, lire un article de Peter Gabriel pour le site "Where is Peter".

14 Ne formez pas d’attelage mal assorti avec des non-croyants : quel point commun peut-il y avoir entre la condition du juste et l’impiété ? quelle communion de la lumière avec les ténèbres ?

15 quel accord du Christ avec Satan ? ou quel partage pour un croyant avec un non-croyant ?

16 quelle entente y a-t-il entre le sanctuaire de Dieu et les idoles ? Nous, en effet, nous sommes le sanctuaire du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit lui-même : J’habiterai et je marcherai parmi eux, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.

17 Sortez donc du milieu de ces gens-là et séparez-vous, – dit le Seigneur ; ne touchez à rien d’impur, et moi je vous accueillerai :

18 je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, – dit le Seigneur souverain de l’univers.

Deuxième Lettre de S. Paul Apôtre aux Corinthiens, 6,14-18

Cet avertissement de Saint Paul Apôtre aux habitants de Corinthe en Grèce, il y a deux mille ans, est-il encore valable aujourd'hui pour les habitants de l'Amazonie ?

Le Synode en Amazonie montre le bien et le mal devenir amis au Vatican

Source: Le Synode en Amazonie montre le bien et le mal devenir amis au Vatican

Life Site News, 17 octobre 2019

Synode Amazonien , Catholique , Claudio Hummes , Notre Père , Pachamama , Pedro Barreto Jimeno , Repam

 

 

 

Danses et prosternations devant des idoles dans les jardins du Vatican en présence du pape François le 4 octobre 2019, une prêtresse guidant le rituel et bénissant le groupe.

 

 

 

L'idole Pachamama (déesse de la Terre-Mère) portée au pape François

 

ROME, 17 octobre 2019 ( LifeSiteNews ) - Nous en savons maintenant un peu plus sur ce qui s'est passé après la cérémonie païenne du "Pago a la tierra" ("Paiement à la Terre") dans les jardins du Vatican sous les yeux mêmes du pape. Le lendemain soir, samedi 5 octobre, le groupe d'Amazoniens "autochtones" - vêtus de plumes, de t-shirts et de chaussures de sport à la mode - et leurs amis se sont rendus à l'église Santa Maria in Traspontina au milieu de la Via della Conciliazione pour une veillée de prière pour le synode en Amazonie, qui a débuté le lendemain.

 

Mais ce n’était pas le seul événement remarquable de la Via della Conciliazione, qui mène du Castel Sant'Angelo et du Tibre à la basilique Saint-Pierre. Lundi 7 octobre, la "première" européenne de Maléfique, Maîtresse du Mal a eu lieu dans le nouvel auditorium gigantesque qui se trouve à sa base, couvrant le grand "chemin" avec des ventilateurs portant la coiffe en corne de la méchante reine.

 

Un événement était religieux, l'autre très évidemment laïque, mais leur dénominateur commun était la confusion sur la nature du bien et du mal, la vérité et l'erreur.

 

À Santa Maria in Traspontina, la couverture multicolore utilisée dans le jardin du Vatican était déployée au pied de l’autel, lui-même recouvert d’un filet fabriqué à la main; d'autres filets arc-en-ciel étaient visibles dans le sanctuaire. Un rituel à la Pachamama - la "Terre nourricière" - a été célébré une fois de plus après que les objets éparpillés dans les jardins du Vatican aient été amenés en procession et placés avec respect sur la couverture, accompagnés de danses rituelles.

 

Parmi les objets figuraient au moins une des deux figurines en bois représentant des femmes enceintes nues accroupies, vues la veille dans les jardins du Vatican, soit un symbole de fertilité païen, soit un nu "Notre-Dame de l’Amazonie", dont John-Henry Westen de LifeSiteNews a déclaré dans une vidéo publiée vendredi , qu"il ne savait franchement pas lequel était le pire" car "de toute manière, c'était totalement scandaleux".

 

Note du blog Christ-Roi. Dans cette video John-Henry Westen explique, à propos des hommes d'église qui se mettent à genoux et se prosternent ici, la tête contre le sol, devant des idoles païennes, mais refusent, parfois, de donner la communion aux catholiques qui s'agenouillent pour recevoir le Corps du Christ : "Voilà ce qui est dégoûtant."

 

Une jeune femme élancée vêtue d'un pantalon serré a ensuite été portée par l'allée en direction de la couverture dans une maquette de bateau en bois, portée par des amazoniens autochtones.

 

Le film de l'événement publié par le REPAM (réseau panamazonien présidé par le cardinal Cláudio Hummes, également organisateur clé du synode) montre ensuite le groupe prostré autour de la couverture, avec à l'arrière-plan ce qui est probablement le Saint-Sacrement. Quoi qu'il en soit, les bougies du maître-autel ont été allumées à cette occasion et la cérémonie a été présidée par le cardinal Pedro Barreto, qui a proclamé: "Ce soir, le ciel est sur terre".

 

C'était la même jeune femme qui a dansé dans l'allée avec ce qui semblait être le Nouveau Testament.

 

Dans une chapelle latérale de Santa Maria in Traspontina, une affiche avait été placée pour montrer que "tout est connecté" (Laudato Si'). Ici, c'était la photo d'un petit mammifère relié au sein d'une femme indigène nue, qui la suçait alors qu'elle portait un enfant sur son autre bras. La photo a été expliquée en trois parties reliées par des flèches, à partir de "Yo" ("I") et conduisant à "Otro-Yo" : "Un autre moi," l'enfant.

 

Est-ce pour montrer que les indigènes sont des éléments d'une communauté qui justifie l'oubli de la différence entre "moi" et "toi" ? Une autre flèche a conduit à "Otro Naturaleza Cosmo" ("Autre, Nature, Cosmos") représenté par l'allaitement d'espèces trans.

 

L'église était également décorée de portraits de "martyrs", tels que Xicão Xukuru, dirigeant du Xukuru do Ororubá à Pernambuco, qui cherchait à faire revivre d'anciens rituels disparus "à cause de l'homme blanc" et tués.

 

Nous avons maintenant une idée encore plus claire de ce à quoi ressemblerait la création d'une nouvelle liturgie du "rite amazonien" le premier jour des discussions du synode, lundi 7 octobre. Si la cérémonie à Pachamama dans les jardins du Vatican était un avant-goût, Santa Maria in Traspontina semblait être une expérience plus avancée avec des femmes dans les rôles principaux, bien sûr.

 

Tous ont été invités à joindre leurs mains ou à les élever au ciel pour chanter le "Notre Père des martyrs" (peuple autochtone "martyrisé" par des hommes blancs en Amazonie, pas des martyrs de la foi).

 

Le Pai nosso dos est généralement révolutionnaire.

 

Voici la traduction:

 

Notre Père, des pauvres marginalisés,

 

Notre Père, des martyrs et des torturés…

 

Que ton nom soit sanctifié parmi ceux qui meurent en défendant la vie.

 

Votre nom est glorifié lorsque la justice est notre mesure.

 

Votre royaume est un royaume de liberté, de fraternité, de paix et de communion.

 

Maudit soit la violence qui dévore la vie à travers la répression…

 

O, o, o, o, o, o, o, o, o, o, o, o, o

 

Nous voulons faire ta volonté, tu es le vrai Dieu de la délivrance…

 

Nous ne suivrons pas les doctrines corrompues par le pouvoir oppressif…

 

Nous vous demandons le pain de vie, le pain de sécurité, le pain des multitudes…

 

Le pain qui apporte l'humanité, qui construit l'homme plutôt que les canons…

 

O, o, o, o, o, o, o, o, o, o, o, o, o

 

Pardonne-nous quand, par peur, nous restons silencieux face à la mort…

 

Pardonnez et détruisez les royaumes où la corruption est la loi la plus forte.

 

Protégez-nous de la cruauté, de l'escadron de la mort, de l'empire…

 

Notre Père, révolutionnaire, compagnon des pauvres, Dieu des opprimés

 

Notre Père, révolutionnaire, compagnon des pauvres, Dieu des opprimés

 

O, o, o, o, o, o, o, o, o, o, o, o, o

 

Notre Père, des pauvres marginalisés,

 

Notre Père, des martyrs et des torturés…

 

Maléfique sur la Via della Conciliazione

 

Les catholiques fidèles peuvent devenir hypersensibles aux informations inquiétantes provenant de Rome. Mais comment ne pas être frappé par la première européenne du dernier film de Disney, Maléfique, La maîtresse du mal, sur la Via della Conciliazione à l'ombre de Saint-Pierre à Rome, lundi 7 octobre, jour suivant l'ouverture officielle du synode sur l'Amazone ?

 

D'autant plus que la suite du film Disney Maléficent de 2014, une relecture de «La Belle au bois dormant» du point de vue de la méchante fée fêteuse, devait initialement sortir au printemps 2020.

 

D'autant plus que la suite du film de Disney Maleficent de 2014, relecture de "La Belle au bois dormant" du point de vue de la méchante fée-crasher, devait initialement sortir au printemps 2020.

 

Le film a été projeté six mois à l’avance dans un endroit et à une époque aussi symboliques que possible, la basilique Saint-Pierre bien visible en arrière-plan. La première a eu lieu en présence d’Angelina Jolie - "Maléfique" - et de Michelle Pfeiffer, interprète du rôle de la "Reine Ingrith", mère de "Princesse Aurora", dont le mariage imminent avec le prince Philip suscita une nouvelle hostilité entre les deux les femmes dans cette suite.

 

La vidéo de l'événement est ici.

 

Une foule nombreuse se rassembla pour voir les deux étoiles arriver triomphalement à l'auditorium. De nombreux spectateurs portaient les cornes caractéristiques de la fée maléfique. Dans le récit original de "La Belle au bois dormant", elle était l'incarnation du mal. Mais Maléfique avait déjà expliqué en 2014 que la fée méchante avait beaucoup souffert et qu'elle avait un bon côté.

 

Les critiques ont déjà qualifié la suite du film très "féministe", soucieuse de la "diversité" et de l'environnement. Maléfique met en scène à la fois l'opposition entre les deux femmes et leur alliance.

 

"Le film continue d'explorer les relations complexes entre la sorcière et la future reine, qui forge de nouvelles alliances et affronte de nouveaux adversaires dans leur lutte pour la protection de leurs terres et des créatures magiques qui les habitent."

 

Le bien et le mal ne s'affrontent plus. Ils coopèrent pour sauver la Terre et la biodiversité. C'est le message. Peut-être est-ce aussi un signe quand, 48 heures plus tôt, des Indiens catholiques se prosternaient à 120 mètres de là devant des statuettes païennes dans une église où Notre-Seigneur est présent dans la très sainte Eucharistie.

01 Alors Dieu prononça toutes les paroles que voici :  02 « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage.  03 Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi.  04 Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre.  05 Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux, pour leur rendre un culte. Car moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux : chez ceux qui me haïssent, je punis la faute des pères sur les fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération ;  06 mais ceux qui m’aiment et observent mes commandements, je leur montre ma fidélité jusqu’à la millième génération.  07 Tu n’invoqueras pas en vain le nom du Seigneur ton Dieu, car le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoque en vain son nom. Exode 20,1-7

01 Alors Dieu prononça toutes les paroles que voici : 02 « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage. 03 Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi. 04 Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre. 05 Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux, pour leur rendre un culte. Car moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux : chez ceux qui me haïssent, je punis la faute des pères sur les fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération ; 06 mais ceux qui m’aiment et observent mes commandements, je leur montre ma fidélité jusqu’à la millième génération. 07 Tu n’invoqueras pas en vain le nom du Seigneur ton Dieu, car le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoque en vain son nom. Exode 20,1-7

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19 octobre 2019 6 19 /10 /octobre /2019 13:25

Des "profanes" Gilets jaunes (considérés comme des "animaux aveugles" par les francs-maçons), se sont rendus devant le siège du "Grand Orient" dit "de France" et ont tenté de "dialoguer" avec les "porteurs de lumières" sur le thème du transhumanisme et de l'intelligence artificielle :

La "laïcité" contredite par la franc-maçonnerie dans le livre "Rituel de consécration d'une loge maçonnique" (Publication Jean-Luc Leguay) :

 

En page de couverture de ce livre découvert dans une brocante, "à la gloire du Grand Architecte de l'Univers, Grande Loge nationale française", concernant le rituel de la cérémonie d'ouverture d'une loge maçonnique avec ses textes religieux et ses symboles, dont la menorah, chandelier à sept branches des hébreux, on voit une illustration du "Grand Architecte de l'Univers" :

Transhumanisme : Dialogues de Gilets jaunes, avec des francs-maçons devant le "Grand Orient"

Drôle de "laïcité" en franc-maçonnerie 

 

En page 40, nous lisons en effet : 

Transhumanisme : Dialogues de Gilets jaunes, avec des francs-maçons devant le "Grand Orient"

J'élève une maison au nom de l'Eternel, mon Dieu, pour lui consacrer, pour brûler devant lui le parfum odoriférant, pour présenter continuellement les pains de proposition et pour offrir les holocaustes du matin et du soir, des sabbats, des nouvelles lunes et des fêtes de l'Eternel notre Dieu, suivant une loi perpétuelle pour Israël.

Ailleurs :

Salomon envoya dire à Hiram, roi de Tyr : "Fais pour moi comme tu as fait pour David, mon père. A qui tu as envoyé des cèdres afin qu'il se bâtit une maison d'habitation.

Transhumanisme : Dialogues de Gilets jaunes, avec des francs-maçons devant le "Grand Orient"

Autrement dit, la finalité de la franc-maçonnerie sur un plan philosophique et spirituel, c'est la reconstruction du temple de Salomon (ou temple de Jérusalem), dont on a vu que celle-ci a débuté en décembre 2018. Dans le livre "Les Nouveaux marchands du temple, le Gouvernement des banquiers" de Marc-Gabriel Draghi, on apprend que David Rockefeller, encore vivant, a dit noir sur blanc qu'il finançait directement la reconstruction du temple de Salomon, le "troisième temple". L'information a été reprise dans le Times.

 

L'ouvrage maçonnique nous parle partout d'"Israël" et de "Jéhovah", dont on a vu que les Juifs eux-mêmes pourtant n'employaient pas le terme par respect pour Dieu, et que l'Eglise sous Benoît XVI, a abandonné elle-même l'emploi du terme "par respect pour le Nom de Dieu, pour la Tradition de l’Eglise, pour le Peuple Juif, et pour des raisons philologiques". (Le terme de "Jéhovah" n'est plus employé que par les "Témoins" dits de Jéhovah, organisation fondée par Charles Taze Russel, dont les ouvrages sont truffés de symboles maçonniques, dont la croix penchée et la couronne).

En page 53, l'ouvrage précise encore : 

Premier voyage. [...] Du temps d'Israël, la légende dit qu'aux maçons souffrant de la faim, de Jéhovah, douce prébende tombaient le blé, l'huile et le vin.

Transhumanisme : Dialogues de Gilets jaunes, avec des francs-maçons devant le "Grand Orient"

Drôle de "laïcité" n'est-ce pas ?

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18 octobre 2019 5 18 /10 /octobre /2019 17:48
Le Cardinal Brandmüller met en garde contre le remplacement de la foi catholique par "une religion naturelle panthéiste de l'homme"

SourceCdl. Brandmüller : Tout est en jeu au Synode Amazon

Life Site News

Maike Hickson

17 octobre 2019 ( LifeSiteNews ) - Dans une nouvelle déclaration sur le Synode pan amazonien des évêques à Rome, le cardinal Walter Brandmüller, historien de l'Église réputé et l'un des deux cardinaux restants des dubia, met en garde contre le remplacement de la religion catholique par "une religion naturelle panthéiste de l'homme."

En ce qui concerne le document de travail du Synode Amazonien (Instrumentum Laboris), le cardinal allemand a expliqué que celui-ci ignorait totalement tous les documents magistraux de l'Église datant du concile Vatican II, tout en s'appuyant presque exclusivement sur des citations d'une conférence épiscopale régionale, la conférence des évêques d’Amérique latine à Aparecida au Brésil, en 2007. Il met en garde ici contre une "violation spectaculaire de la tradition dogmatiquement contraignante".

Après avoir expliqué la nature de la foi catholique en tant que religion fondée sur la révélation de Dieu à l'homme, Brandmüller souligne que "la question effrayante se pose de savoir si les protagonistes de ce synode ne sont pas plus préoccupés par la tentative secrète de remplacer la religion comme réponse humaine à l'appel de son Créateur par une religion naturelle panthéiste de l'homme, à savoir une nouvelle version du Modernisme du début du 20e siècle". Et le prélat allemand trace une ligne d'avertissement de l'Écriture Sainte concernant la fin des temps, en disant : "C'est difficile de ne pas penser aux textes eschatologiques du Nouveau testament!"

Ici, le prélat insiste sur le fait que c'est Jésus-Christ qui "apporte la Révélation finale", telle qu'elle se trouve dans les Saintes Écritures et la Sainte Tradition transmise par "la communauté des disciples choisis par Jésus-Christ, dont l'Église est issue".

"Tout ceci est arrivé une fois pour toutes et est universellement valable en ce qui concerne l'espace et le temps." Dans cette optique, l'idée d'une "Église amazonienne" n'est pas catholique. 

Selon le cardinal allemand : "Cela signifie, en ce qui concerne notre problème concret du Synode de l'Amazonie, que les faits décrits ci-dessus excluent un concept de religion qui a des limites géographiques ou temporaires. Mais cela signifie aussi qu'une Église amazonienne est impensable d'un point de vue théologique. C'est l'Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique (et donc Romaine) à qui la transmission de l'Évangile et la transmission de la grâce du Christ à tous les peuples de tous les temps ont été confiées et à qui la lumière et la force de l'Esprit de Dieu sont promises pour l'accomplissement de cette mission". 

 

Brandmüller fait également remarquer : "Le fait que cette rupture soit, pour ainsi dire, mise en œuvre de manière 'sournoise', c'est-à-dire de manière cachée et secrète, est d'autant plus inquiétant. La méthode pratiquée ici, cependant, suit le modèle d''Amoris Laetitia', où la tentative d'annuler la doctrine de l'Église se trouve dans la note de bas de page 351, dont on a tant parlé."

Le prélat allemand termine sa déclaration par un appel aux Pères synodaux et au Pape François lui-même : "C'est maintenant aux évêques réunis au Synode de l'Amazonie - et enfin au Pape François - de décider si une telle rupture avec la tradition constitutive de l'Église peut se produire malgré les conséquences inévitables et dramatiques.

 

Ci-dessous la déclaration complète du cardinal Brandmüller:

 

De quoi s'agit-il: il ne s'agit pas de l'Amazonie, mais de tout

Par le cardinal Walter Brandmüller

Ce serait une erreur fatale de penser que les promoteurs de l'actuel Synode des Évêques ne se préoccupaient vraiment que du bien-être des tribus indigènes des forêts amazoniennes. Ils sont plutôt bien évidemment instrumentalisés pour faire avancer un programme qui concerne l’Église universelle et qui trouve ses racines en grande partie au XIX e siècle.

Ce qui est en jeu n’est ni plus ni moins que la Foi catholique, la Foi judéo-chrétienne pure et simple. Premièrement, il faut ici poser la question décisive et fondamentale: "Qu'est-ce que la religion, de toute façon?"

Il n’est pratiquement pas contesté que la "religion" est un élément essentiel de la vie humaine. Cependant, on ne sait pas du tout - ou généralement, ce que cela signifie. Il existe des réponses à cette question même qui sont assez contradictoires. Essentiellement, la question est de savoir si la religion est soit le résultat de tentatives humaines de préserver et de gérer sa propre existence - qu’elle dit, en tant que produit culturel et humain - ou si elle doit être comprise autrement.

Dans le premier cas, la religion découle de la réflexion sur l'expérience des profondeurs existentielles de la personne, c'est-à-dire de sa finalité. Mais cela signifie que la religion n'est rien d'autre que la rencontre de l'homme avec lui-même. Ce serait alors aussi la conséquence du culte de la raison promu par les Lumières. Ici maintenant - et nous nous souvenons de Rousseau - apparaît l’idéal du "noble sauvage", qui contraste avec le penseur autonome européen éclairé.

La religion en tant que rencontre de soi-même est une compréhension de la religion qui a des conséquences considérables, dans la mesure où l'évolution de la vie d'une personne peut nécessairement engendrer des changements, voire des contradictions, de telles expériences "religieuses". C'est ici qu'intervient également la notion d'évolution, ce qui signifie que parallèlement à la progression du développement humain, se développe également une prise de conscience religieuse. En conséquence, le changement de nouvelles idées peut alors dépasser et remplacer les idées précédemment acquises. Cela peut donc conduire à un pas en arrière - mais considéré comme un progrès - à un retard par rapport à la culture de l'Europe, comme dans le cas de l'Amazonie.

L'histoire de la religion judéo-chrétienne contraste ici avec cette notion de religion en tant que réalisation de l'homme.

Lorsque Juifs et Chrétiens parlent de religion - avec ses formes d’expression dans la doctrine, la morale et le culte -, ils désignent la manière dont l’homme répond à une réalité extra ou supra-terrestre qui lui vient de l’extérieur. En termes simples, il s'agit de la réponse de l'homme à la communication-révélation faite par le Créateur à sa créature, l'homme. C'est un événement de dialogue réel entre Dieu et l'homme.

Dieu parle - sous quelque forme que ce soit - et l'homme donne une réponse. C'est un dialogue. Le concept religieux du modernisme, par contre, signifie un monologue: l'homme reste seul avec lui-même.

Cet événement de dialogue a commencé avec l'appel de Dieu à l'homme, comme en témoigne l'histoire du peuple d'Israël.

L'adresse de Dieu au peuple élu s'est déroulée au cours d'une histoire mouvementée qui, à chaque étape, a conduit à un niveau supérieur. La lettre aux Hébreux commence par ces mots: "Il y a longtemps que Dieu a parlé à nos ancêtres de nombreuses façons diverses par les prophètes, mais ces derniers jours, il nous a parlé par son Fils." L'Évangile de saint Jean appelle ce Fils le Verbe incarné du Dieu éternel. Il est et Il apporte la Révélation finale, qui peut être trouvée sous forme écrite dans les livres bibliques et dans la tradition orale authentique de la communauté des disciples choisis par Jésus-Christ, d'où l'Église est issue. Tout cela s'est produit une fois pour toutes et est universellement valable en ce qui concerne l'espace et le temps.

Mais cela signifie, en ce qui concerne notre problème concret du "Synode amazonien", que les faits décrits ci-dessus excluent un concept de religion qui a des limites géographiques ou temporaires. Mais cela signifie aussi qu'une Église amazonienne est impensable d'un point de vue théologique. C'est l'Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique (et donc Romaine) à qui la transmission de l'Évangile et la transmission de la Grâce du Christ à tous les peuples de tous les temps ont été confiées et à qui la lumière et la force de l'Esprit de Dieu est promise pour l'accomplissement de cette mission. 

Elle [l'Église] s'acquitte de cette mission - avec l'aide du Saint-Esprit - en remplissant son ministère de magistrat et son ministère pastoral à travers l'histoire.

Cela a été précisé dès le départ, une observation presque alarmante doit maintenant être signalée. L'instrumentum laboris du synode ne contient - hormis cinq citations plutôt marginales - aucune référence aux conciles et au magistère papal. L'absence totale de Vatican II est particulièrement spectaculaire (à l'exception de deux références plutôt marginales). Le fait que des documents aussi importants et pertinents sur le plan thématique que le décret sur l'activité missionnaire de l'Église, "Ad gentes" - indépendamment des Constitutions majeures sur la liturgie, la révélation et l'Église - ne soit à aucun moment cité, est simplement incompréhensible. Il en va de même pour le magistère post-conciliaire et les encycliques importantes.

Cette méconnaissance de la tradition doctrinale de l'Église - et le fait que le Synode latino-américain d'Aparecida de l'année 2007 y soit cité presque exclusivement - ne peut être comprise que comme une rupture spectaculaire avec l'histoire antérieure. De plus, cette quasi absolutisation de cette assemblée [d'Aparecida] pose également la question de la compréhension latino-américaine de la communio ecclésiale au niveau universel.

En conclusion, considérons en passant une contradiction ouverte dans l'Instrumentum Laboris concernant le décret sur l’activité missionnaire de l’Église, Ad Gentes. Ce décret stipule (n ° 12) que l'Église ne veut en aucune manière (nullo modo !) s'ingérer dans le gouvernement de la cité terrestre (à savoir, la politique des pays de la mission) et ne revendique donc aucune autorité matérielle. Il s'agit là d'une affirmation claire d'un document conciliaire qui, cependant, est diamétralement opposé avec une grande partie de l'Instrumentum Laboris.

En bref: les auteurs de "l'Instrumentum Laboris" ignorent le Concile Vatican II et - comme mentionné - tous les documents du Magistère post-conciliaire interprétant le Concile. Mais cela signifie - comme déjà mentionné - une rupture avec la tradition dogmatiquement contraignante. En fait aussi avec l'universalité de l'Eglise. Le fait que cette pause soit, pour ainsi dire, mise en œuvre de manière "sournoise", c'est -à- dire cachée et secrète, est d'autant plus inquiétant.

La méthode pratiquée ici, cependant, suit le modèle d'Amoris Laetitia, où la tentative d’annuler la doctrine de l’Église se trouve dans la note de bas de page 351, qui a fait l’objet de nombreuses discussions.

Si l'on regarde ce qui a été dit, il est peut-être devenu évident que les différends au sujet du Synode de l'Amazonie ne concernent que très superficiellement la population indigène de l'Amazonie, qui est elle-même assez peu nombreuse.

La question effrayante est plutôt de savoir si les protagonistes de ce synode ne sont pas plus préoccupés par la tentative secrète de remplacer la religion comme réponse de l'homme à l'appel de son Créateur par une religion naturelle panthéiste de l'homme, à savoir par une nouvelle variante du modernisme du début du XXe siècle. Il est difficile de ne pas penser aux textes eschatologiques du Nouveau Testament !

Il appartient maintenant aux évêques assemblés du Synode amazonien - et enfin au pape François lui-même - de décider si une telle rupture avec la tradition constitutive de l'Église peut se produire malgré les conséquences inévitables et dramatiques.

Les remarques du Pape François sur le sort attendu de l'"Instrumentum Laboris" - peuvent-elles susciter de l'espoir ?

 

Traduction du Dr. Maike Hickson de LifeSite.

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18 octobre 2019 5 18 /10 /octobre /2019 16:00

D’après ce que nous ont transmis ceux qui, dès le commencement, furent témoins oculaires et serviteurs de la Parole.

Luc 1,2

Nous fêtons aujourd'hui Saint Luc, l'évangéliste, l'occasion pour nous de nous rappeler que Jésus vient à nous non pas à travers un ouvrage de théologie, grâce à une thèse de philosophie, par le biais d'un code de morale, mais par un récit, un récit conduit par ses amis. L'Évangile de Saint Luc commence ainsi : "Voici le récit des événements que j'adresse à toi, excellent Théophile." (Lc, 1,3).

Ainsi, l'Évangile, et plus largement la Bible presque toute entière se présente à nous comme un récit. Quelqu'un raconte. Voici l'histoire d'Abraham, voici l'histoire d'Isaac, telle fut l'histoire de Jacob.

[...] Le récit accrédite l'expérience des témoins. 

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13 octobre 2019 7 13 /10 /octobre /2019 08:27
Un combat commun aux catholiques et écolos : la pilule

Plus que jamais, pensons en effet à nos sols et notre eau qui sont pollués par la prise de ce pesticide pour les enfants à naître.

 

Vous ne boirez bientôt plus n'importe quelle eau par hasard...

 

Or, la pilule est rejetée comme tout ce que nous mangeons en finissant dans les toilettes. Cela retourne nécessairement polluer notre eau.

 

Jérôme Lejeune, généticien, a été récompensé par la plus grande distinction scientifique mondiale et s'est opposé à la pilule : www.youtube.com/watch

Il a défendu la famille, nous prévenant qu'on essaierait de nous faire croire qu'on baillonnerait la science en mentant à notre sujet.

 

Jusqu'à 5 fois plus de déchets autorisés depuis 2011 en France dans l'eau du robinet : www.sain-et-naturel.com/5-fois-plus-de-…

 

Parmi ceux-ci, on y retrouve des déchets de médicaments et la pilule qui ne soigne rien du tout mais est un pesticide humain comme l'a déclaré le professeur Lejeune !

 

Voir encore : www.parismatch.com/…/Pesticides-dech…

Un combat commun aux catholiques et écolos : la pilule

 

Source: Gloria.Tv

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6 octobre 2019 7 06 /10 /octobre /2019 16:06
Jacques Attali, souverainiste en Israël, mondialiste en France : deux poids deux mesures

Jacques Attali est souverainiste en Israël, mais mondialiste lorsqu'il s'agit de la France. Incohérence ou antifrancisme primaire ? 

Pour Attali, "le souverainisme n’est que le nouveau nom de l’antisémitisme." Sur son site internet, l’économiste s’est fendu d’un billet lunaire, où il compare purement et simplement le souverainisme… à l’antisémitisme.

Le souverainisme résumé à un refus de migrants et de musulmans

« Les juifs et les musulmans, menacés tous les deux par lui, doivent s’unir face aux fantasmes du grand remplacement », fait-il valoir. Si la comparaison est un peu obscure, Jacques Attali l’explique un peu plus loin : « Quand on parle de ‘souverainisme’, beaucoup de gens veulent croire qu’on ne parle, en Europe, que d’une maîtrise des importations et d’un refus des disciplines communautaires », mais « en réalité, dans la plupart des cas, ceux qui en font l’apologie parlent en fait ainsi à mots couverts d’un refus de migrants, et plus largement, d’un refus des musulmans », expose-t-il. L’adhésion à une théorie politique, la xénophobie et la discrimination religieuse se retrouvent ainsi dans le même sac, comme le souligne Marianne. Et l’économiste de poursuivre : « [La France] ne doit pas oublier non plus que ce qui se cache aujourd’hui derrière le ‘souverainisme’ désigne en fait la même xénophobie, la même fermeture, la même absence de confiance en soi que les idéologies anti-italienne, anti-polonaise, anti-arménienne, et antisémites des siècles passés ».

Attali veut faire taire Zemmour, Goldnadel et Finkielkraut

« Ces discours hostiles aux musulmans de France son mortifères », dénonce aussi Jacques Attali, « en particulier quand ils viennent de juifs, qui devraient ne pas oublier que l’antisémitisme vise à la fois les uns et les autres ». « Il faut donc à tout prix dénoncer les discours délirants d’Éric Zemmour, de Willian Goldnagel (sic), ou même, dans de trop nombreuses de ses déclarations, d’Alain Finkielkraut », insiste celui qui est l’un des mentors d’Emmanuel Macron. Il concède ensuite la nécessité de « s’opposer à toutes les tentatives religieuses, d’où qu’elles viennent, pour imposer une conception du monde, ou un mode de vie, contraires aux règles de la laïcité, non respectueuses des droits des femmes, ou plus généralement, violant les lois de la République ». (Valeurs Actuelles)

Ce proche de Nicolas Sarkozy et d'Emmanuel Macron a rapidement été raillé sur les réseaux :

«Les juifs et les musulmans, menacés tous les deux par lui [le souverainisme], doivent s’unir face aux fantasmes du grand remplacement», ajoute-t-il dans le tweet, comparant ainsi les défenseurs du souverainisme aux partisans de la théorie du «grand remplacement».

Il suffit pourtant d'ouvrir un dictionnaire Larousse pour découvrir la définition du souverainisme : «Doctrine des défenseurs de l'exercice de la souveraineté nationale en Europe.» D'aucuns rajouteraient à la souveraineté nationale la défense de la souveraineté populaire, mais il s'agit là d'un débat philosophique qui ne saurait remettre en cause la définition proposée par le Larousse. Le titre premier de la Constitution française se nomme d'ailleurs : «De la souveraineté.» Plus généralement, ceux qui se revendiquent souverainistes en France, à gauche comme à droite, reprennent la conception philosophique, venue du Québec, en revendiquant un problème démocratique en France du fait de l'imposition de normes et d'une supranationalité par l'Union européenne. Ils expriment globalement une critique virulente du libre-échange et du libéralisme économique, imposés selon eux par l'UE. Pour Jacques Attali, les tenants du souverainisme seraient en premier lieu des antimusulmans et des xénophobes. Il dénonce de fait «les discours délirants, d’Eric Zemmour, de William Goldnagel [qui se nomme en réalité Gilles-William Goldnadel], ou même, dans de trop nombreuses de ses déclarations, d’Alain Finkielkraut». Les trois personnalités citées sont d'origine juive. Elles seraient malgré tout, d'après Jacques Attali, des partisans de l'antisémitisme et, par voie de conséquence, du souverainisme. Fait cocasse, l'avocat Gilles-William Goldnadel, par exemple, est un libéral revendiqué, pas certain donc qu'il se définisse lui-même comme un «souverainiste»...

Celui-ci a d'ailleurs réagi sur Twitter, après l'accusation de Jacques Attali : «Tellement ravi de faire partie du top three avec Zemmour et Finkielkraut de la liste des honnis du contrefacteur Attali. Celui qui ferma les yeux par courtisanerie aux complaisances de Mitterrand pour Bousquet, l’organisateur de la déportation des petits juifs français.»

L'association d’étudiants de Sciences Po Paris «Critique de la raison européenne» constate de son côté : «Jacques Attali nous démontre la profondeur de sa pensée en un tweet. Donc si vous souhaitez restaurer la démocratie et osez critiquer l'Union européenne, c'est que vous êtes pour les chambres à gaz. Imparable !»

Le président des Patriotes, Florian Philippot, ironise : «Mince j’ignorais que la Constitution française, qui exige théoriquement la défense de la souveraineté nationale, était antisémite.»

Dans sa diatribe, l'essayiste oublie cependant que des défenseurs du souverainisme, donc de la souveraineté nationale, se situent également à gauche de l'échiquier politique, à l'instar de Jean-Pierre Chevènement ou de Jean-Luc Mélenchon. C'est enfin faire fi du fait que des personnalités musulmanes, bien que critiques de l'islamisme et de l’obscurantisme religieux, revendiquent être des promoteurs du souverainisme, à l'instar de Fatiha Agag-Boudjahlat par exemple. (RT)

En terme de "souverainisme", Jacques Attali ferait bien de regarder la poutre dans son oeil, lui qui, auteur pour la France du "Rapport Attali", cyniquement intitulé "Rapport de la Commission pour la libération de la croissance française : 300 décisions pour changer la France", dévoilait en 2008, dans un discours adressé uniquement aux Juifs intitulé "Discours Les Juifs au XXIe siècle, un avenir incertain", "c'est quoi aujourd'hui être juif en France et dans le monde" (Les Juifs au XXIe siècle, un avenir incertain, Jacques Attali, économiste, Paris, mars 2007), une conception ethnique et racialiste de l'identité "juive" au travers de son inquiétude de la disparition de la communauté juive "en tant que peuple" (sic).

Nous notions ainsi en 2008 à propos de ce discours d'Attali : "Ce qui est intéressant, c'est de constater le double jeu d'Attali, selon que l'on se place du point de vue de la France ou selon le point de vue d'Israël."

Dans son rapport, l'auteur préconisait en effet à Nicolas Sarkozy une politique immigrationniste d'ouverture des frontières en France (comme solution à la "libération de l'économie française". Sic). Il s'agissait d'« élargir et favoriser la venue des travailleurs étrangers » pour la France (Source : Rapport de la Commission pour la libération de la croissance française, Sous la présidence de Jacques Attali, La Documentation française, p. 172.) Le rapport expliquait par exemple: "Si l’arrivée d’immigrants ne peut être considérée comme une solution de long terme au vieillissement de la population (il faudrait un nombre extrêmement important d’immigrants – 920 000 personnes par an – pour maintenir le rapport entre actifs et inactifs), l’immigration peut permettre de remédier à des pénuries de main d’œuvre." (Décision 222, "Accueillir plus de travailleurs étrangers, p. 174) et précisait sans rire : "l’immigration a aussi un effet positif sur la croissance si le marché du travail est assez flexible pour l’absorber. [...] Au total, l’immigration de travail renforce la croissance en accroissant la population active et l’emploi." (Décision 222, p. 173.) 

De l'autre côté, en Israël, c'est un autre son de cloche. Attali faisait alors montre d'un enthousiasme immigrationniste plus relatif, et d'une vive inquiétude quant au nombre de la "population juive par rapport aux populations environnantes, qui sont elles-mêmes de plus en plus nombreuses dans la région" et, sur la scène mondiale, l'inquiétude face à "des peuples aussi sophistiqués que sont les Chinois et les Indiens" (Sic).

Il est donc frappant qu'un tel personnage au double discours, qui selon les pays envisagés (la France ou Israël), prône deux politiques radicalement différentes, soit encore écouté de nos jours et autorisé à donner son avis.

Pour Attali, en 2008, cela restait une question "presque évidente" : "nous sommes juifs, nous savons que nous avons un rôle historique particulier que nous avons joué au moins depuis 3000 ans… Ce rôle est inscrit dans l'histoire de l'humanité". Seulement, Attali soulevait immédiatement une inquiétude, celle du "cauchemar de la disparition du peuple juif" : "se poser la question si le peuple juif survivra au XXIe siècle, en tant que peuple", car "rien n'est éternel dans l'histoire humaine, et la meilleure façon de résister à une menace, c'est de la connaître. [...] Se pose en Israël la question, en Israël, de la population juive par rapport aux populations environnante."

"Toutes les communautés juives du monde disparaissent ou décroissent, soit en nombre absolus, soit en nombre relatifs, sauf quelques-unes, étranges, la communauté juive allemande, la communauté juive australienne, ou quelques autres. [...] Donc la probabilité que la communauté juive représente une part décroissante de l'espèce humaine, est une évidence, accélérée par ce phénomène … de l'assimilation par les mariages mixtes. Il y a donc un processus d'assimilation et de disparition hors de l'Etat d'Israël considérable," précisait Jacques Attali. 

"En Israël proprement dit, se pose la question de la population juive par rapport aux populations environnantes, qui sont elles-mêmes de plus en plus nombreuses dans la région, et qui à l'échelle de cinquante ans, seront non seulement plus nombreuses dans l'ensemble palestinien que dans l'ensemble israélien et à l'échelle de soixante ou soixante-dix ans plus nombreuses sur le territoire israélien en population non-juive qu'en population juive. Donc nous avons clairement à affronter le fait que la population juive est de plus en plus minoritaire, faible, et en voie de disparaître", ajoutait Attali. 

"Qu'est-ce qu'une identité d'un peuple dont la trace numérique dans l'histoire disparaît, et dont la présence sur un sol, sur un territoire, se réduit de plus en plus à une population dont la conception est celle d'une nation qui a à défendre son intérêt en tant que nation et qui le défend sans véritablement se poser la question du destin d'un peuple à vocation universelle, mais seulement comme nation… Cette identité où est-elle aujourd'hui?"

Attali exprimait alors la crainte du peuple juif devant "la montée et l'arrivée sur la scène mondiale de peuples aussi sophistiqués que les peuples chinois et indiens."

"Pourquoi jusqu'à aujourd'hui le peuple juif a-t-il été capable de survivre", demandait alors Attali.  "Parce que l'obsession du peuple juif, cela a été et cela reste de transmettre. L'obsession c'est de transmettre. J'ai toujours été frappé par cette définition talmudique qui dit qu'à la question 'qu'est-ce qu'être un juif', la première réponse, c'est d'avoir un père juif, la seconde réponse, c'est d'avoir une mère juive, la troisième réponse, mais pas du tout, c'est d'avoir des enfants juifs", concluait Jacques Attali.

Ce discours de 2008 d'Attali indiquait parfaitement l'ambivalence du discours pour la France ou pour Israël. D'un côté (Rapport Attali, "De la Commission pour la libération de la croissance française : 300 décisions pour changer la France"), pour la France, la préconisation de l'entrée de millions d'immigrés pour détruire l'identité française et le peuple français (promotion d'une immigration massive, remplacement de la population sur une trentaine d'années, ultra-libéralisme sauvage, "égalitarisme", "démocratie", "tolérance", "ouverture", etc.) et de l'autre côté, pour Israël, défense de l'identité juive coûte que coûte (la "transmission talmudique"), défense de "la population juive par rapport aux populations environnantes, qui sont elles-mêmes de plus en plus nombreuses dans la région", et "sur la scène mondiale", défense du peuple juif par rapport aux "peuples aussi sophistiqués que les peuples chinois et indiens"...

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27 septembre 2019 5 27 /09 /septembre /2019 19:49
Incendie de Lubrizol à Rouen : "Les gens ont raison d’avoir peur s’ils étaient sous le panache". Une chercheuse à l'INSERM rompt le silence

INTERVIEW. « Les gens ont raison d’avoir peur s’ils étaient sous le panache », à Rouen

Sociologue de la santé, Annie Thébaud-Mony ne décolère après l'incendie de Lubrizol à Rouen, jeudi 26 septembre. Elle alerte sur les conséquences de la catastrophe industrielle.

Publié le 27 Sep 19 à 16:35

Sociologue de la santé et directrice honoraire de la santé, Annie Thébaud-Mony alerte sur les dangers liés à la toxicité différée liée au panache de fumée, jeudi 26 septembre 2019 à Rouen.

Sociologue de la santé et directrice de recherche honoraire à l’Inserm, Annie Thébaud-Mony alerte sur les dangers liés à la toxicité différée liée au panache de fumée, jeudi 26 septembre 2019 à Rouen. (©R-T/76actu)

Annie Thébaud-Mony est sociologue de la santé, directrice de recherche honoraire à l’Inserm et spécialiste des maladies professionnelles et environnementales. Elle a, à plusieurs reprises, dénoncé à travers ses travaux « l’impunité des crimes industriels ». Au lendemain de l’incendie de l’usine chimique Lubrizol à Rouen, elle soutient que « les gens ont raison d’avoir peur s’ils étaient sous le panache. Les dangers liés à la toxicité différée et ses conséquences doivent être pris en compte et un suivi médical strict doit être mis en place ».

 

Lire aussi : Forte odeur, suie : au lendemain de l’incendie de Lubrizol à Rouen, la préfecture peine à rassurer

 

« La combustion redouble la toxicité »

76actu : Au lendemain de l’incendie de Lubrizol à Rouen, la peur gagne les habitants de la ville. Les gens ont-ils raison d’avoir peur ?

Annie Thébaud-Mony : Oui, il faut être inquiet. Lubrizol est un site Seveso seuil haut, ça veut dire qu’il y a des produits toxiques. Et quand on brûle ce type de produits, la combustion redouble la toxicité.

 

L’incendie est terminé, les résultats d’analyses communiqués par la préfecture se veulent rassurants… Vous n’y croyez pas ?

Le préfet a pris soin hier [jeudi 26 septembre 2019, ndlr] d’avoir un discours rassurant parce que le danger imminent a effectivement été écarté : ils ont évité le pire. Mais ce n’est pas parce que la toxicité immédiate est écartée qu’il ne faut pas évoquer la toxicité différée. Les autorités savent très bien que ce nuage qui est passé au-dessus de Rouen est chargé en poussière hautement toxique qui est au minimum cancérogène.

 

On n’a toujours pas le détail de ce qui est parti en fumée, mais on sait que lorsque ça brûle il y a des hydrocarbures, ceux-là mêmes qui se trouvent dans le tabac. Quant aux suies, quand il déclare que les résultats d’analyses sont globalement satisfaisants, il faut insister sur le fait que les suies sont intrinsèquement cancérogènes également.

 

Qui doit, selon vous, s’inquiéter de cette toxicité différée ?

Tous les gens qui se sont retrouvés sous le panache. On a limité les dégâts et c’est fort heureux en fermant les écoles, mais selon moi, le confinement des gens n’a pas été suffisant. Il fallait mettre les locaux en surpression et faire en sorte de ne rien laisser passer dans les maisons ou les bâtiments dans lesquels les gens travaillaient. Je ne comprends pas, vu ce qui s’est passé, qu’on n’ait pas tout simplement dit aux gens de ne pas être dans le périmètre du panache.

 

Lire aussi : Au lendemain de l’incendie à Lubrizol, les locaux de France 3 Normandie évacués à Rouen

 

« Un vrai risque de développer des cancers »

Que risquent les gens selon vous ?

Je ne vais pas cacher la vérité. Il faut que les gens sachent que s’ils ont respiré ou été en contact avec cette fumée alors il y a un vrai risque de développer des cancers sur le plus ou moins long terme.

 

Que conseillez-vous aux personnes qui sont sorties hier et qui ont donc inhalé ces fumées ?

Il faut qu’il y ait un suivi médical strict de ces personnes et pas seulement des gens dits sensibles. Il faut que toutes les personnes se mobilisent pour exiger ce suivi. Selon moi, et je milite pour cela, ce devrait être à Lubrizol, qui connaît très bien les risques liés aux produits qu’ils manipulent, ou à l’État qui se doit de les évaluer, de le prendre en charge. Lubrizol avait déjà été épinglé et avait écopé d’une peine d’amende ridicule de 4 000 euros !

 

Je ne comprends pas que ce que je demande depuis des années, à savoir la tenue d’un registre de suivi de progression des cancers dans des secteurs qui ont connu une telle catastrophe industrielle, ne soit toujours pas pratiqué !

 

Le préfet a indiqué que les gens pouvaient eux-mêmes nettoyer en se protégeant avec des gants et des masques les suies qui sont retombées. Hier, il indiquait que la fermeture des écoles ce jour n’était pas liée à un danger mais un souci de commodité. Là encore vous êtes sceptique ?

Oui. Et j’insiste auprès des parents ou des enseignants, il faut obtenir les garanties que tout a bien été nettoyé avant de retourner en classe. Et pour cela il faut encore des analyses. On ne peut pas être certain qu’il n’y a plus rien dans l’atmosphère aujourd’hui. Il n’y a que les prélèvements faits avec une bonne cartographie sur plusieurs niveaux, à hauteur de poussette et à hauteur d’homme, qui peuvent indiquer qu’il n’y a pas de danger.

 

Lire aussi : Incendie de l’usine Lubrizol à Rouen : 51 personnes prises en charge dans les hôpitaux et cliniques

 

Les conseils aux familles

Hier, la Métropole de Rouen indiquait que l’eau était potable. Qu’en est-il des conséquences sur la nappe phréatique ?

Il y en aura, c’est certain. Lubrizol peut être comparée à la catastrophe industrielle de 1984 à Bhopal (Inde). Et encore aujourd’hui, la nappe phréatique là-bas pose souci. Les particules de suie qui ont imprégné la terre contiennent des molécules toxiques. Des pollutions de l’eau vont être relevées, c’est certain.

 

Que conseillez-vous à une famille qui vit dans le périmètre du panache de fumée ?

Il faut nettoyer l’intérieur des maisons de façon très importante. Pensez qu’il s’agissait de fumée et de suie et donc que cela peut s’infiltrer très facilement et partout. Il faut également nettoyer les ventilations, c’est très important. Il faut veiller absolument à ce que les enfants se lavent les mains et le visage très régulièrement. Il ne faut pas entrer dans les maisons avec ses chaussures.

 

Enfin, je sais que cela peut paraître compliqué, mais il faut demander des analyses à des laboratoires spécialisés pour vérifier qu’il n’y a aucune pollution inhérente à ce panache chez vous. Je sais bien que mon discours peut effrayer mais je suis chercheuse et indignée que cette catastrophe sanitaire ne soit pas prise dans sa juste gravité.

 

Source: Actu Normandie

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27 septembre 2019 5 27 /09 /septembre /2019 07:02

Extrait :

 

"Vous croyez au système républicain comme vous êtes persuadé qu'il peut encore offrir des possibilités d'actions pour résoudre nos problèmes, voire sortir la France du marasme dans lequel elle patauge depuis bien trop longtemps.

"[...] Si vous êtes sceptique quant à la viabilité de cette pseudo-démocratie, alors analysons les choses. Ne croyez-vous pas que les problèmes des cités, de l'immigration, du chômage, de l'insécurité, de l'éducation, du droit des femmes, comme du salaire maternel, etc., auraient pu être résolus depuis bien longtemps déjà ?

"En politique, tout est possible. Mais, est-ce dans la logique des partis pour qui ces problèmes en sont le moteur ? En conséquence, qu'attendons-nous de plus de la part des partis politiques ?

"Croyez-vous réellement qu'un chef de parti au pouvoir arborant de ce fait le titre de président de la république d'être réellement indépendant dans ses actions, pour la mise en oeuvre de son programme politique pour lequel il fut élu, sauf si sa victoire est le fruit d'une punition contre un autre candidat ? Un président de la république est tout sauf indépendant. Il ne fait pas ce qu'il veut, mais il doit au contraire se soumettre aux lobbys en tous genres, qui dictent sa politique. Danièle Mitterand en fit l'aveu dans une interview. 'Après 1981, je demandai à François Mitterand, pourquoi maintenant que tu as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais promis. Il me répondait qu'il n'avait pas le pouvoir d'affronter la Banque mondiale, le capitalisme, le néo-libéralisme, qu'il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir. J'appris ainsi qu'être le gouvernement, être président ne sert pas à grand chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J'ai vécu l'expérience directement durant quatorze ans. [...] En France, on élit et les élus font des lois qu'ils n'ont jamais et dont nous avons jamais voulu.'

"On se souvient également du discours de François Hollande du 22 janvier 2012 au Bourget lorsqu'il annonçait que son principal adversaire était la finance internationale. Une fois élu, sa politique allait plus dans le sens de cette finance qu'à son encontre, ce qui expliqua en partie son impopularité.

"Les présidents seront tous soumis aux lobbys et grandes puissances mondiales qui contrôlent notre pays. Il n'y a donc rien à attendre d'une république en France. Envisager une VIe, VIIe, VIIIe république, etc. ne servira à rien. Ce système est trop faible et inadapté.

L'illusion démocratique de la Ve république

"[...] La mascarade des présidentielles n'est que du vent. Un peu comme une mauvaise publicité présentant une belle cabane de jardin pour enfant et lorsque vous la recevez chez vous on est plus proche de la vielle niche à chiens.

"Et puis, si on veut être puriste, réellement démocrate, ou plutôt démophile pourquoi les pères et mères de familles n'auraient-ils pas le droit de voter pour leurs enfants jusqu'à leur majorité. Ils en sont les responsables. C'est eux qui permettent à la retraite de tenir ses engagements. Il n'y a de richesses que d'hommes. La société est représentée de familles qui socialement font la diversité vivante d'une nation. Pourquoi au XXIe siècle ne permet-on pas d'organiser, de moduler le travail pour les femmes qui le désir, de travailler selon leur choix 10, 20, 30, 50, 80% de leur temps et d'ailleurs pourquoi ne reconnait-on pas le droit aux femmes de percevoir salaires et retraites associées (salaire + retraite maternelle) pour celles qui désirent élever leurs enfants. C'est cela la juste reconnaissance pour les femmes, pour celles qui donnent la vie et se sacrifient bien trop souvent pour leurs familles. On est loin du désir de cantonner les femmes à la maison comme le droit romain le désirait, mais plutôt dans l'esprit d'ouverture vers un réel choix féminin libérateur. C'est aux femmes au travers de referendums de choisir leur destin loin des lobbys prétendant parler en leur nom. Cette fenêtre permettrait de régler nombre de difficultés éducatives, nombre d'abandons de personnes âgées, nombre de délinquance, comme elle agirait sur le taux de chômage, mais il est vrai : c'est trop socialement naturel. la république travaille plutôt à la destructuration des familles afin de changer la nature même de l'homme. Toujours cette volonté totalitaite, comme l'endoctrinement des esprits à l'école..."

L'illusion démocratique de la Ve république
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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 12:09

Jacques Chirac, l'homme du regroupement familial, de l'immigration-invasion, du chômage de masse, de la "fracture sociale" et du refus de la mention des racines chrétiennes dans le traité européen en 2003 est décédé. RIP

Jacques Chirac, l'homme du regroupement familial, de l'immigration-invasion et du refus de la mention des "racines chrétiennes" dans le traité européen est décédé. RIP

Commentaire de Jean-Marie Le Pen à 13heures sur RMC : "Mort, un ennemi politique reste respectable."

 

En décembre 2008, Benoît XVI indiqua que « Le Catéchisme de l'Eglise catholique explique au n. 1954 que « la loi naturelle exprime le sens moral originel qui permet à l'homme de discerner par la raison ce que sont le bien et le mal, la vérité et le mensonge ». Le n. 1957 ajoute : « Présente dans le cœur de chaque homme et établie par la raison, la loi naturelle est universelle en ses préceptes et son autorité s'étend à tous les hommes. Elle exprime la dignité de la personne et détermine la base de ses droits et de ses devoirs fondamentaux ». 

 

Jacques Chirac n'est pas de cet avis, lui qui affirma en 1995 : "non à une loi morale qui primerait la loi civile" (Jacques Chirac, Journal du Dimanche, avril 1995). Doctrine bien pratique quand on veut génocider un peuple comme en Vendée en 1793 du moment que ce génocide est conforme à la "loi" (!) "expression de la Volonté générale". Un génocide décidé par la "représentation" dite "nationale" (Convention nationale) toujours nié.

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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 10:59
L’Eglise a-t-elle enseigné le mépris de la femme ?

Il est nécessaire, une bonne fois pour toutes, de déconstruire le discours fumeux, très en vogue depuis plusieurs années, selon lequel l’Eglise aurait depuis des siècles enseigné le mépris de la femme et sa relégation loin des domaines les plus importants de la vie de l’Eglise. Ce discours, qui n’est que la traduction d’une idéologie de pacotille portée par des personnes en rupture profonde avec la Tradition de l’Eglise ainsi qu’avec la réalité historique, sert aujourd’hui à réclamer l’ordination diaconale - et plus tard sacerdotale - de femmes, sur le modèle de ce que l’on peut voir dans certaines confessions protestantes qui, elles ne connaissent pas le sacerdoce.

Il s'avère que ce discours repose sur des préjugés historiques dont il n'est pas difficile de démontrer la fausseté. Loin d'enseigner leur mépris, la Tradition a toujours respecté et promu les femmes, et ce dès les débuts du christianisme. Dès les commencements de l’histoire de l'Eglise, les saintes femmes martyres sont vénérées par l’Eglise primitive au même titre que les hommes. Ainsi, le Canon romain de la Messe (ou Prière eucharistique numéro 1), qui remonte dans ses grandes lignes au IVe siècle, invoque l’intercession, en plus de la Vierge Marie, de pas moins de sept femmes saintes ayant vécu dans les tous premiers siècles de l’Eglise.

Durant les premiers siècles, les chrétiens n’ont jamais vu aucun inconvénient à ce que des femmes jouent un rôle important et soient par la suite canonisées. Ainsi en est-il, par exemple, de sainte Geneviève, dont la force de caractère permit à Paris d’éviter le saccage par les Huns qui sévissaient en Europe occidentale. Visiblement, les chrétiens de cette époque n’ont pas eu besoin du féminisme contemporain pour considérer sainte Geneviève comme un personnage de premier plan et de l’élever à la gloire des autels. Même chose au Moyen-Age, époque où les femmes avaient bien plus de liberté que ce que lui accordera l’époque moderne à ses débuts. On connaît, entre autres, le prestige et la sainteté d’Hildegarde de Bingen (XIIe siècle) déclarée docteur de l’Eglise par Benoit XVI, ainsi que le rôle prépondérant de Blanche de Castille, mère de Saint-Louis, rôle très politique qui visiblement n’a choqué personne au XIIIe siècle. Il y aurait également beaucoup à dire du rôle de tout premier plan assumé, au XIVe siècle, par sainte Catherine de Sienne, elle aussi docteur de l’Eglise, et qui joua un rôle décisif dans le retour des papes d’Avignon à Rome. De même il ne semble pas que l’Eglise de la très catholique Espagne du XVe siècle ait trouvé quoi que ce soit à redire du règne personnel de la non moins catholique reine Isabelle, qui n’était pas précisément l’incarnation de la faiblesse et de la « tolérance » au sens actuel du terme. Et ainsi de suite...

Toutes ces femmes de premier plan, tout en jouant un rôle actif dans l’Eglise de leur temps, ont vécu dans une fidélité totale à la Tradition de l’Eglise, et il ne serait venu à l’idée d’aucune d’entre elles de réclamer le sacerdoce pour les femmes. Au contraire, pour ces grandes saintes, toute crise de l’Eglise est essentiellement une crise spirituelle, et c’est donc bien dans ce domaine, et non dans la revendication de « droits à », qu’il faut trouver des pistes de renouveau de l’Eglise.

On sait aujourd’hui que le fameux « concile » au cours duquel l’Eglise se serait posé la question de savoir si les femmes ont une âme s’avère être une légende forgée par les auteurs anti-chrétiens du XVIIIe siècle, un tel concile n'ayant tout simplement jamais existé. De même, on oublie bien souvent que le phénomène de « chasses aux sorcières » est inexistant au Moyen-Age et qu’il a été un phénomène moderne dans le contexte de la Renaissance et essentiellement, d’ailleurs, dans des régions acquises au protestantisme. Enfin, les féministes actuels accusent bien souvent l’Eglise d’avoir développé le culte marial uniquement afin d’imposer l’image d'une femme certes mise sur un piédestal, mais uniquement afin de la cantonner à un rôle secondaire de maîtresse de maison effacée et soumise. Mais dans ce cas, que dire alors du très discret et très silencieux saint Joseph, qui pour le coup, est l’incarnation même de l’effacement derrière la figure de Marie et de la soumission à la volonté divine ?

Il est certes probable qu’effectivement il y ait eu, à certaines époques de l’histoire, une certaine forme de misogynie au sein du clergé ; mais affirmer que l’Eglise a enseigné le mépris de la femme durant vingt siècles est un discours qui ne tient tout simplement pas la route, tant sur les plans historique que théologique. C'est plutôt le contraire qui est vrai.

Enfin, il faut rappeler que le diaconat comme le sacerdoce sont bien des ministères (reposant sur une configuration ontologique intimement liée à la masculinité du Christ), c’est-à-dire qu’ils sont des services « in persona Christi » de la communauté ecclésiale et du sacerdoce baptismal, comme le rappelle le catéchisme de l’Eglise catholique ; il n’y a donc certainement pas de « droit au sacerdoce », pas plus qu’il n'existe de « droit au diaconat » auquel telle ou telle catégorie de fidèles baptisés pourrait prétendre. La question du sacerdoce conférée à des femmes est contraire à toute la Tradition chrétienne depuis les temps apostoliques, comme l’a rappelé de manière définitive S. Jean-Paul II.

Quand à un « diaconat féminin » compris comme un ministère ordonné, tous les « comités Théodule » mis en place ces dernières années dans le but d’en justifier la réintroduction à notre époque se sont heurtés à l’absence totale de la moindre trace historique allant dans ce sens. Il serait donc bon que les catholiques cessent de se laisser intimider par ce discours - même lorsqu’il a sa source dans un bureau du Vatican - qui relève bien plus de l’idéologie et de l’inculture théologique de notre époque que d’un véritable esprit de foi et de fidélité à l’Eglise.

Le XIVe siècle, par bien des aspects, ressemble au nôtre : époque troublée, crise de l’Eglise, risques de schisme... A l’époque, l’Eglise a pu s’en sortir et a finit par connaître un nouvel essor. Il est vrai que les chrétiens du XIVe siècle avaient, eux, sainte Catherine de Sienne. De quelle grande chrétienne contemporaine pourrions nous nous enorgueillir, nous autres chrétiens du XXIe siècle... à part Christine Pedotti, bien entendu ?

 

S.N.

 

Source: Pro Liturgia, Actualité du lundi 23 septembre 2019

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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 10:40
Démolisseurs de la liturgie, pervertisseurs et fossoyeurs de la vérité catholique

Pendant longtemps, il y a eu au sein de l’Eglise, et particulièrement parmi les membres du clergé le plus influent, des fidèles qui n’étaient pas d’accord avec les exigences de la doctrine catholique et qui, pour des raisons personnelles, assez souvent d’ordre moral, ne supportaient pas le poids de ces exigences. Cependant, ces fidèles souhaitaient coûte que coûte demeurer au sein de l’Eglise afin, pensaient-ils, de pouvoir la changer de l’intérieur, de pouvoir la « faire évoluer » - comme ils disaient - de pouvoir en faire une organisation flasque dans laquelle tout comportement et toute idée présentée comme novatrice pourraient devenir acceptable, c’est-à-dire considérés comme « catholique ».

Le concile Vatican II a donné à ces fidèles l’occasion inespérée de mettre leurs projets corrosifs en œuvre. En annonçant que « la liturgie était le sommet et la source de la vie de l’Eglise » (§ 10), l’Eglise donnait aux pervertisseurs et aux fossoyeurs de la vérité catholique l’outil dont ils avaient besoin, auquel ils rêvaient. Ceux-ci comprirent très vite qu’il leur suffirait de s’engager dans les structures pastorales afin de pouvoir librement travailler à fausser la liturgie, à travestir les rites, à dissocier la « lex orandi » de la « lex credendi », à plier les célébrations eucharistiques aux exigences de leurs lubies pour que la « source » soit polluée et que le « sommet » soit arasé. Il leur suffisait de tirer sur le bon bout pour réussir à « détricoter » déconstruire tout l’édifice ecclésial. « Minons la liturgie, le reste s’écroulera morceau par morceau. » C’est ce qu’ils firent et c’est ce qui se passa : abandon du sacré, négligence de la vie sacramentelle, discrédit jeté sur tout ce que l’Eglise avait enseigné durant deux millénaires, inobservance des règles liées à l’exercice du ministère sacerdotal, mystification des fidèles par des effets d’annonces, abêtissement des assemblées paroissiales par l’usage de chants doucereux et l’adoption de comportements infantiles ... Tout pouvait s’enchaîner à des fins de démolition.

Et tout s’est effectivement enchaîné avec la complaisance d’évêques qui n’osaient rien dire au sujet de cet empilement de fadaises pastorales, de peur de passer pour d’indécrottables « has been ». Une fois tout mis par terre, on pouvait en toute impunité mettre en place n’importe quelle pratique, n’importe quel enseignement. Ubu pouvait se proclamer père de l’Eglise.

Le résultat de ce silence des évêques - pour ne pas dire de cette « poltronnerie épiscopale » - qui aura duré des années est aujourd’hui sous nos yeux : des enfants qui ne vont à l’église que pour faire leur communion solennelle au cours de célébrations théâtralisées de façons grotesques pour faire plaisir aux parents munis d’un smartphone dernier cri ; une pratique dominicale qui ne concerne plus que 2 ou 3% des fidèles et, dans certaines régions, encore moins ; des séminaires vides ; des maisons religieuses ressemblant à des EHPAD en raison de l’absence de vocations ; un délabrement spirituel de certains pasteurs ; des prêtres sans arrêt au bord du « burn out » à force de s’employer à faire survivre 20, 30 clochers composant des « secteurs paroissiaux » ingérables ; des messes qui ne signifient plus rien de précis - du moins plus rien de vraiment catholique - pour celles et ceux qui les fréquentent ; une génération de prêtres dont personne ne souhaite la compagnie tellement leurs conversations sont sans intérêt ; des scandales de clercs s’achevant par des mises en examens ou, bien plus douloureux, par des suicides. Et à présent, la cerise sur le gâteau : un synode sur l’Amazonie qui, aux yeux des naïfs sera la réalisation de leurs fantasmes tandis qu’aux yeux des plus clairvoyants il viendra officialiser l’émergence de cette Eglise qui ne sera plus ni une mais plurielle, ni sainte mais douteuse, ni catholique mais fuligineuse, ni apostolique mais relativiste. Bref, une Eglise qui pourra se satisfaire de tous les schismes internes qui la mèneront, elle et ses fidèles, à l’égarement complet.

 

Source : Pro Liturgia, Actualité mercredi 25 septembre 2019

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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 09:26

TV Libertés vous propose un témoignage exclusif et dérangeant. Un éducateur de l'Institut médico-éducatif du Cher, hédoniste et incroyant se prête, par passion, à l'occultisme et au spiritisme. Cette pratique va être la porte d'entrée des esprits qui, peu à peu, vont prendre possession de lui. Michel Chiron, avec sobriété, explique comment les démons l'ont poussé aux pires expectatives et comment il s'est libéré de l'emprise du diable. Occultisme et exorcisme, guérison et conversion, un récit troublant à écouter obligatoirement. Et pour rappel aux incrédules, cette citation de Baudelaire :"La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu'il n'existe pas !".

 

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18 septembre 2019 3 18 /09 /septembre /2019 19:33

Il y a quelques jours, Mgr Viganò - le prélat qui a révélé les affaires de pédophilie au sein d’un certain clergé catholique - a mentionné l’existence d’un complot contre l’Eglise dont les origines remontent au milieu des années 1700, au moment où la franc-maçonnerie prenait de l'importance. Ce complot, étudié dans les ouvrages du théologien et philosophe Taylor Marshall a été et est mené par les partisans du libéralisme et du modernisme qui ont toujours souhaité tout changer en vidant la doctrine de son contenu, la liturgie de ses règles, la mission de sa visée surnaturelle. Tout doit être sécularisé.

Pour Mgr Viganò ce processus d’infiltration des démolisseurs de la foi est devenu évident : nous assistons maintenant au « triomphe d'un plan vieux de 60 ans » visant à révolutionner l’Eglise « grâce au jésuite qui occupe le siège de Pierre ». Comme le rappelle encore Mgr Viganò, ceux qui voulaient aller bien plus loin que ce que Vatican II avait enseigné, quitte à trahir l’Eglise, étaient des jésuites qui ont manœuvré pour remplacer les schémas préparés par les pères conciliaires par ceux qu’ils avaient élaborés eux-mêmes en catimini. Le plus influent de ces jésuites était le P. Karl Rahner, souvent présenté comme l’idéologue le plus influent du Concile. « Ce fut le début d’une ouverture… vers le processus de création d’une nouvelle Eglise.»

L’ancien nonce n’est d’ailleurs pas le seul à parler d’une « nouvelle » Eglise à la mode jésuite.

Dans « La Nuova Chiesa di Karl Rahner » (« La nouvelle Eglise de Karl Rahner »), Stefano Fontana fait la généalogie de « l’Eglise ouverte » voulue par le pape François et la ramène à Rahner, le théologien radical soupçonné d’hétérodoxie sous le pape Pie XII. Comme le montre clairement Fontana, le P. Rahner a négocié une « reddition au monde » qui figure dans l’agenda du pontificat actuel : de la communion pour les « divorcés-remariés » et l’ordination des hommes mariés en passant par l’introduction du rôle de la conscience comme seul critère d’orthodoxie et à l’abandon de la théologie on en vient à une Eglise vaporeuse bâtie sur l’absence de toute doctrine claire.

De son côté, l’historien Roberto de Mattei appelle Karl Rahner le « grand-père du pape François », affirmant que les deux jésuites étaient liés par l’amitié commune d’un troisième : Mgr Carlo Cardinal Martini, grand timonier de la « mafia de Saint-Gall » et père spirituel du pape actuel. « L’agenda du cardinal Martini - dit encore Roberto Mattei - était d'ailleurs le même que celui du P. Rahner : il nous offre la clé pour comprendre la papauté actuelle ».

Aujourd’hui, c’est le cardinal Kasper (immense théologien, selon François) et les autres membre de la « maffia de Saint-Gall » qui organisent les ruptures avec l’ « Eglise du passé » que souhaite le pape employé à critiquer les catholiques qui, avec leur amour de la liturgie et leur goût pour un enseignement doctrinal clair, pratiquent encore une religion de musée.

Mgr Vigano explique que, par le passé, une « énorme machine de propagande médiatique » prêchait, sous couvert de fidélité à Vatican II, une « herméneutique de la rupture ». Les malheureux prêtres qui ont été formés (!) dans les séminaires diocésains au cours des années 1970-80 peuvent en témoigner. Aujourd’hui, c’est un « système médiatique sophistiqué, comprenant des photos du pape François en compagnie du pape émérite Benoît, qui est utilisé pour affirmer que les enseignements du pape François sont en totale continuité avec ceux de ses prédécesseurs. Mais ce n’est pas du tout le cas : en réalité c’est bien une nouvelle Eglise anti-catholique qui est en train d’être imaginée en haut-lieu. »

Selon Benoît XVI, un esprit révolutionnaire venu du monde athée et matérialiste est entré dans l’Eglise au cours des années 1960. Possédés par cet esprit, des théologiens arrogants et déterminés à créer « une autre Eglise » ont détruit la théologie morale traditionnelle greffée sur la foi ; ce qui a eu pour conséquences un effondrement total de la discipline dans le clergé et l’émergence d’un esprit généralisé de blasphème que Benoît XVI lie intimement au phénomène de maltraitance des enfants.

Aujourd’hui, à l’approche du synode amazonien, cet esprit préjudiciable à la foi semble avoir fait du mensonge un outil de gouvernance de l’Eglise. Ainsi, en public, le pape François ne craint-il plus d’affirmer qu’il est dans la droite ligne des enseignements de Saint Jean-Paul II et un fidèle exécutant de Vatican II. Et il pourra même ajouter que ceux qui le critiquent ne sont que des pharisiens, des faux-prophètes, des fidèles d’un autre temps... et que c’est un honneur que d’être attaqué par ces représentants d’un catholicisme rigide et inadapté au monde actuel.

Et Mgr Vigano de conclure : « Le pape François dit qu’il sait que le synode amazonien pourrait provoquer un schisme. Mais il ne le craint pas ; il ne se remet jamais en cause : ce sont, bien entendu, les autres qui provoqueront un schisme, pas lui. Donc il achèvera ce qu’il a commencé. Mais est-ce là l’attitude d’un pasteur qui se soucie des fidèles ? N’est-il pas de son devoir d’empêcher un schisme ? De tout faire pour protéger l’Eglise ? »

 

* * * * NOUVEAU Mercredi, 18 septembre 2019. Grâce au pape François qui dit une chose, en pense une autre et finalement fait tout autre chose, les nouveaux professeurs de morale et de théologie nommés à l’Institut « Jean-Paul II pour la famille » pourront enseigner, en se basant plus particulièrement sur le chapitre 8 d’ « Amoris laetitia », que l’Eglise catholique admet (à défaut d’encourager) le concubinage et l’homosexualité active.

C’est ce qui ressort très clairement des propos du professeur de théologie morale Maurizio Chiodi qui ont été diffusés par le journal italien « Avvenire » en juillet dernier.

Source: Pro Liturgia, Actualité du mercredi 18 septembre 2019

Un complot contre l’Eglise qui remonte au milieu du XVIIIe siècle
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8 septembre 2019 7 08 /09 /septembre /2019 10:30
Que signifie "renoncer à tout" (Luc 14,25-33) ?

"De grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit :

 

26 « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple.

 

27 Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple.

 

28 Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ?

 

29 Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui :

 

30 “Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !”

 

31 Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ?

 

32 S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix.

 

33 Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple." (Lc 14,25-33)

S'asseoir pour évaluer si nous sommes capables de répondre aux exigences de Jésus, pourrait conduire au découragement si, dans le même temps, nous ne mesurons pas aussi sa grâce.

 

 

À l'école des Pères de l'Église

 

« Il y a une différence entre renoncer à tout, et abandonner tout ce qu'on possède. C'est le partage d'un petit nombre de quitter tout absolument, c'est-à-dire de sacrifier entièrement toutes les sollicitudes de ce monde ; mais c'est une obligation pour tous les fidèles de renoncer à tout, c'est-à-dire d'user des choses du monde, sans en devenir jamais l'esclave dans le monde. » (Bède le Vénérable.)

 

Source: Missel du Dimanche 2019, Nouvelle traduction liturgique, Année C, Artège Bayard, Lonrai 2018, p. 599-601.

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3 septembre 2019 2 03 /09 /septembre /2019 18:18

31 août 2019, pour la première fois une manifestation de Gilets jaunes française se déroule sans "violence". Cela ne se passe pas en France. La Suisse n'est pas une dictature, et ce pays laisse ses citoyens s'exprimer... même quand ils viennent d'un autre pays. Place des Nations à Genève, face à l'ONU, une chaîne humaine a été organisée pour manifester contre la répression sanglante de Macron depuis le démarrage des manifestations de Gilets jaunes le 17 novembre 2018 (où du gaz lacrymogène fut lancé contre des manifestants pacifiques dès 14 heurs sur les Champs-Elysées). 

 

LireTatiana Ventôse était sur les Champs-Élysées samedi 24 novembre : "un chaos organisé"

 

Les manifestants étaient sereins, aucun débordement n'a été signalé. La police n'y a pas infiltré les manifestants afin de créer des troubles à la façon des autres mainfestations de Gilets jaunes en France (une méthode totalitaire inventée par Clémenceau lors des grèves de 1906-1908).

 

Il faut faire des videos, car la presse ne parle pas du tout de ce genre de manifestation. Il faut partager ces videos pour que tout le monde puisse bénéficier des informations que la presse ne donne plus.

 

Pas de matraque, pas de flash-ball, pas de canon à eau, pas de gaz lacrymogène, pas de garde à vue, pas de mise en examen, pas d'amende, pas de grenade GLI-F4, pas de répression. Juste la liberté de manifester !... Merci la Suisse !

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30 août 2019 5 30 /08 /août /2019 05:46
Main ou langue: le débat sur la réception eucharistique

Par André Levesque 28 août 2019

 

One Peter Five

 

Lorsque nous fouillons dans la Parole de Dieu, ce sont souvent ces petits détails qui nous procurent des surprises. Considérez la réaction de la plupart des personnages bibliques lors d’une rencontre avec des créatures divines telles que des anges, sans parler du Créateur lui-même. Reconnaissant qu'ils ont rencontré le surnaturel, ils tombent presque invariablement et immédiatement au sol dans une prostration [1]. Cela nous donne quelques idées. Premièrement, dans les cultures anciennes, il était de coutume de se prosterner ou de se prosterner devant une autorité supérieure en signe de respect et de soumission [2]. De plus, cela révèle la connaissance innée dans notre âme que nous sommes faits pour notre Créateur et désirons nous unir à Lui, mais que nous sommes infiniment indignes de Lui. Nos âmes reconnaissent notre indignité, et la manifestation de cette reconnaissance est notre face à la terre, en adoration.

 

Mettre les Œillères?

Quelle est notre réaction lorsque nous rencontrons Dieu? Rencontrons-nous même le Dieu trine de la même manière que les personnages bibliques ?

 

Chaque catholique fidèle reconnaîtrait que nous le rencontrons pleinement dans l’Eucharistie au moins une fois par semaine. Dans ce cas, il semblerait que nous ayons suffisamment de preuves expérimentales pour déterminer la disposition des catholiques aujourd'hui lorsqu'ils rencontrent Jésus face à face. Dans la plupart des paroisses nord-américaines, vous voyez la plus grande partie des participants se tenant devant le prêtre ou les ministres extraordinaires de la Sainte Communion, tendant leurs mains pour recevoir Jésus. C'est un contraste frappant avec ce que nous voyons dans la Bible.

 

Maintenant une question se pose. Ces personnages bibliques se plient-ils à leurs anciennes normes sociales ou expriment-ils une dulie réservée aux créatures ayant la vision béatifique et, d'une manière plus importante encore, la latrie due à Dieu? Il semblerait qu'ils exprimaient leur respect, leur culte. Pourquoi les catholiques aujourd'hui n'accordent-ils pas le même niveau d'adoration à notre Sauveur incarné dans l'Eucharistie?

 

Le changement à la main

Pourquoi l'Église a-t-elle institué la pratique de la communion dans la main? Comment a-t-elle pris le contrôle de toute l’Église, en si peu de temps?

 

Ce changement a été provoqué par la négligence des évêques néerlandais peu après Vatican II. La communion debout et dans la main était jusque-là une idée protestante implantée pendant la Révolution. Après Vatican II, la pratique commença à être utilisée dans les paroisses catholiques de toute la Hollande et n'a pas été arrêtée par la Conférence des évêques. Cet abus s'est étendu à l'Allemagne, à la France et à la Belgique. Comme il se généralisait, le pape Paul VI a chargé les évêques du monde entier de répondre aux questions concernant cette pratique. Au retour des évêques, le pape promulgua l'Instruction Memoriale Domini (29 mai 1969). Cette instruction comprenait les éléments suivants:

 

- Les évêques du monde étaient pour la plupart contre l'innovation.

- La manière traditionnelle de distribuer la Sainte Communion doit être conservée.

- L'innovation pourrait conduire à l'irrévérence, à la profanation et à l'adultération de la doctrine correcte.

 

En conclusion du document, il a même exhorté les évêques du monde à conserver l'ancienne pratique pour le bien de toute l'Église.

 

Il est donc étonnant que le pape Paul VI ait ensuite autorisé, pour des raisons "pastorales", un indult pour cette pratique. Les pays ayant déjà cette pratique et une majorité des deux tiers pourraient demander cet indult. Il fut immédiatement accordé aux Pays-Bas, à la France, à l'Allemagne et à la Belgique et, à la fin des années 1970, il se répandit essentiellement dans le monde entier comme moyen normatif de recevoir la communion dans l'Église catholique.

 

Le principal argument avancé pour défendre ce changement de pratique est le "ressourcement" - notion selon laquelle l’Eglise est en train de revenir à la pratique des premiers chrétiens. Examinons cet argument.

 

La réception de l'Eucharistie dans l'histoire de l'Église

L'église primitive

Comment les premiers chrétiens recevaient-ils l'Eucharistie? C'est une question difficile. L'église primitive (avant 313) a été proscrite et persécutée pendant longtemps. Ce n’est que lorsque Constantin publia l’édit de Milan que l’Église primitive jouit d’une relative stabilité. Même alors, les chrétiens étaient encore largement persécutés. Pour cette raison, il n’y eut pas beaucoup de documents survivants ou existants sur les pratiques liturgiques des premiers chrétiens. La Didache (96 ap. J.-C.) ne mentionne pas la façon de la réception, mais seulement celle qu'ils reçurent le jour du Seigneur. Cependant, il existe des indices intéressants que nous pouvons découvrir lorsque nous examinons l'Ancien Testament. Ces indications pourraient fournir des indications utiles sur la manière dont les premiers chrétiens auraient pu la recevoir.

 

Pour commencer, les trois principaux prophètes de l'Ancien Testament ont tous été nourris de la Parole de Dieu dans leur bouche au début de leur ministère [3]. De plus, les Juifs ne savaient pas s’approcher de ce qui était saint. L'histoire d'Oza me vient à l'esprit [4]. Seuls les Lévites, qui étaient consacrés par Dieu, pouvaient toucher l'Arche de l'Alliance [5]. Sachant cela, il semble légitime de demander si les apôtres, les consacrés de Jésus (évêques), auraient laissé des membres non consacrés de l'Église toucher le corps, le sang, l'âme et la divinité de notre Seigneur dans l'Eucharistie. Bien que cet argument ne soit pas définitif, cela prouve qu'il est raisonnable de penser que les premiers chrétiens auraient pu recevoir l'Eucharistie sur la langue [6] .

 

Ères patristique et médiévale

En entrant dans la patristique et dans les époques médiévales, où nous avons une documentation plus complète, nous pouvons établir de manière plus définitive le mode de réception de l’Eucharistie pratiqué dans l’Église. Les citations suivantes montrent que la communion sur la langue était la norme dans l'Église:

 

Le concile de Saragosse (380): Excommuniait tous ceux qui osaient continuer à recevoir la Sainte Communion à la main. Décision confirmée par le synode de Tolède (400).

Le pape saint Léon le Grand (440-461): "hoc enim ore sumitur quod fide tenetur" se traduit par "Ceci est effectivement reçu au moyen de la bouche, à quoi nous croyons par la foi" [7] .

6 ème concile œcuménique, à Constantinople (680-681): Interdit aux fidèles de prendre l'Armée sacrée entre leurs mains, en menaçant les transgresseurs d'excommunication.

Le Synode de Cordoue (839): a condamné la secte de "Casiani" pour son refus de recevoir la Sainte Communion directement dans la bouche [8].

Le Synode de Rouen (878) a déclaré: "L'Eucharistie ne peut jamais être confiée à un laïc, ni à une femme, mais doit seulement être donnée à la bouche".

 

De manière plus indirecte, les citations suivantes prouvent également la pratique de la communion sur la langue dans l'Église. Il découle de la prémisse que si les vases et les mains du prêtre touchant l'Eucharistie devaient être consacrés, elle ne serait pas par la suite remis entre les mains du profane.

 

Le pape saint Sixte Ier (vers 115): "Les Mystères Sacrés ne doivent pas être manipulés par des personnes autres que celles consacrées au Seigneur" [9] .

 

Saint Thomas d'Aquin (1225–1274): "Par respect pour ce sacrement [la Sainte Eucharistie], rien ne le touche, sauf ce qui est consacré. c'est pourquoi le corporal et le calice sont consacrés, ainsi que les mains du prêtre, pour toucher ce sacrement " [10] .

 

La contre position

Toute personne plaidant en faveur d'un élément de religion, de morale ou de tradition devrait plaider avec force en faveur de sa contre-position afin de ne pas souffrir de partis pris pour la confirmation ou de plaider contre un homme de paille. J'aimerais donc examiner quelques-uns des textes utilisés pour soutenir la communion dans la main en ce qui concerne le ressourcement, puisqu'il s'agit généralement du principal argument en faveur de la communion dans la main.

 

Saint Cyrille de Jérusalem (350)

"Quand tu iras pour communier, ne va pas les poignets tendus, ni les doigts séparés, mais place ta main gauche comme un trône à ta droite, qui doit recevoir un si grand roi, et reçois dans le creux de la paume le corps du Christ en disant: Amen" [11].

 

À première vue, cette citation semble constituer un argument de poids pour la pratique de la communion à la main à l'ère patristique. Cet extrait provient d'un des cinq Conférences de Pâques (mystagogies) attribuées à saint Cyrille. Ses 18 conférences de catéchumènes préparant au baptême sont incontestables, mais on se demande si ces cinq conférences de suivi ont bien été attribuées au grand saint. Le Dr. Taylor Marshall est un érudit qui en doute. Il pose que certains manuscrits n'attribuent pas ces conférences à saint Cyrille [12]. En outre, il écrit que cette même citation continue en mentionnant que le corps de Christ devrait être porté aux yeux et au front et que le communicateur devrait toucher ses lèvres avec le sang précieux de notre Seigneur [13].

 

De plus, la même Catéchèse mystagogique propose des textes apparemment déroutants aux partisans de la communion:

 

"Ne tendez pas les mains, mais en vous inclinant dans une posture d'adoration et de respect ..."

 

“… Veillez à n'en perdre aucune partie [le Corps du Seigneur]. Une telle perte serait la mutilation de votre propre corps. Pourquoi, si on vous avait donné de la poussière d'or, ne prendriez-vous pas le plus grand soin de la retenir, en ne laissant pas un grain glisser entre vos doigts, de peur que vous ne deveniez autant plus pauvre? Avec plus de soin, ne vous garderez-vous donc de la perte d'une miette de ce qui est plus précieux que l'or ou les pierres précieuses?” [14] .

 

Il semble raisonnable de douter de la légitimité de cette citation, car elle contient des déclarations confuses et étranges sur la réception de l'Eucharistie et certains érudits doutent qu'elle ait été attribuée à juste titre à Saint Cyrille de Jérusalem. Néanmoins, je suis prêt à concéder son authenticité.

 

Saint Basile (330–379)

Saint Basile est souvent utilisé comme source pour prouver l'existence de la communion dans la main à l'ère patristique. Néanmoins, il déclare clairement que recevoir la communion de sa propre main n'est autorisé qu'en cas de persécution ou, comme c'était le cas pour les moines dans le désert, lorsque aucun diacre ou prêtre n'était disponible pour la donner [15].

 

Autres travaux

Saint Athanase (298–373), Saint Cyprien (210–258), Saint Jean Chrysostome (349–407) et Théodore de Mopsuestia (350–428) peuvent tous témoigner de la pratique de la communion dans la main. Saint Athanase parle de se laver les mains avant de la recevoir. Saint Cyprien, Saint Jean Chrysostome et Théodore de Mopsuestia mentionnent des choses similaires, comme recevoir dans la main droite puis l'adorer et l'embrasser [16].

 

Il n'est pas clair quelle fut la pratique largement utilisée depuis les temps apostoliques jusqu'à la publication de l'édit de Milan (313). De ces œuvres, on peut clairement voir que la communion dans la main a été pratiquée dans la première partie de l'ère patristique de l'Église (environ 313–400). Cependant, il semble qu'à la fin des années 300, la communion sur la langue devenue populaire, devint le moyen normatif de la réception. La communion entre les mains s'était donc considérablement réduite à la fin de l'ère patristique et encourut finalement des conséquences graves, telles que l'excommunication.

 

Pourquoi ce changement de pratique à la fin de l'ère patristique? Des textes comme ceux de saint Cyrille de Jérusalem et de Théodore de Mopsuestia peuvent nous donner un bon aperçu. Ils mentionnent le contact du corps eucharistique et du sang de notre Seigneur avec les yeux, les lèvres et le front [17]. L'Eglise, sous l'inspiration du Saint-Esprit, a jugé bon de changer la pratique pour quelque chose de plus approprié à une adoration appropriée de notre Seigneur. Le charbon en feu des séraphins [18] constituait désormais la base d'une réception liturgique correcte de l'Eucharistie. Les autres facteurs qui ont été clairement pris en compte sont la possible dispersion des particules eucharistiques et la possibilité de voler les hosties. L’Eucharistie étant «la source et le sommet de la vie chrétienne» [19], il s’ensuit que sa protection aurait été la préoccupation première et primordiale de l’Église. Enfin, dans la pratique de la communion à genoux et sur la langue, l'Église a trouvé un moyen d'accroître la confiance en la présence réelle substantielle de notre Seigneur dans l'Eucharistie. Un bon moyen de confirmer cette affirmation est de regarder la révolution protestante. Zwingli et Calvin ont nié la présence réelle et leur solution pour réduire la croyance dans ce principe central de la foi était d'introduire la communion debout et dans la main [20] .

 

Que peut-on faire?

Il n’est pas étonnant que la croyance en la présence réelle ait chuté depuis Vatican II. L'indice des principaux indicateurs catholiques de Kenneth C. Jones montre une diminution de toutes les principales catégories statistiques de l'Église catholique de la fin des années 50 au milieu des années 60 et jusqu'en 2000. On peut dire que ces chiffres sont encore pires vingt ans plus tard. En outre, l'étude du nouveau centre de recherche Pew sur la croyance des catholiques en la présence réelle est renversante. Je sais que cette crise ne peut pas être mise uniquement sur le changement du mode de réception de la communion, mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'elle y est pour quelque chose. Lex orandi, lex credendi ne peut pas être plus manifeste que dans ce cas particulier.

 

La question semble avoir une réponse évidente: abolir la communion debout et dans la main pour une communion nettement plus respectueuse et plus appropriée, à genoux et sur la langue. Ramener les rails de l'autel! Le cardinal Sarah pense que l'une des priorités absolues de Satan serait certainement d'attaquer la croyance en la présence réelle. Il est difficile de discuter une telle assertion.

 

Comme les indults donnés par le Saint-Siège à partir de 1969 ne sont pas infaillibles par nature, ils pourraient facilement être révoqués. Il faudrait un peu d'humilité pour admettre que le retour à la communion dans la main était une erreur imprudente. La tradition de l'église soutiendrait une telle révocation. Biensûr, même la documentation actuelle du Vatican soutient la communion sur la langue plutôt que la communion dans la main.

 

En guise de dernière remarque, considérons l’une des révélations privées les plus populaires de l’Église catholique. Fatima est bien connue pour son secret en trois parties, révélé par Notre-Dame. Ce qui l'est moins, c’est son traitement de l’Eucharistie.

 

Quand l'ange leur apparut à Loca do Cabeço, il tenait «un calice dans ses mains, surmonté d'une hostie d'où des gouttes de sang tombaient dans le vaisseau sacré». L'Ange laissa le calice et l'hostie suspendus en l’air, se prosterna sur le sol avec les enfants et pria avec eux à trois reprises la prière suivante:

 

"Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre le corps, le sang, l'âme et la divinité les plus précieux de Jésus-Christ, présents dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, des sacrilèges et de l'indifférence avec laquelle il est Lui-même offensé. Et à travers les mérites infinis de son Cœur le plus sacré et du Cœur Immaculé de Marie, je vous prie de convertir les pauvres pécheurs. Amen."

 

L'ange se leva ensuite et, prenant l'hostie, la donna à Lucie, ainsi qu'à Jacinthe et à Francisco, il donna le contenu du calice en disant: "Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outré par hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu." Puis il se prosterna encore une fois avec les enfants et répéta trois fois la prière à la Très Sainte Trinité, puis il disparut.

 

L'Ange et les enfants se prosternent devant le corps, le sang, l'âme et la divinité de Notre-Seigneur pour faire un acte d'adoration en priant pour la réparation des péchés du monde. Le témoignage de Lucie et les œuvres d'art traditionnelles de cette scène montrent l'ange donnant la communion aux enfants dans la bouche, alors qu'ils sont encore à genoux. Ils font ensuite des actions de grâces. Quel beau témoignage d'un bon mode de réception de l'Eucharistie.

 

Alors que l’Église nous invite à imiter les anges et les saints, ne devrions-nous pas écouter son invitation et recevoir l’Eucharistie comme l’ange nous le montre?

 

Pour un traité plus complet sur le sujet, je recommande l'excellent travail de Monseigneur Athanasius Schneider intitulé «Dominus Est».

 

Notes

 

[1] Une étude rapide du Nouveau Testament et de l'Ancien Testament a révélé plusieurs cas où cela était vrai.

 

Nb. 22:31 (Balaam qui vit l’ange du Seigneur posté sur le chemin, son épée dégainée à la main. Balaam s’inclina et se prosterna sur son front.)

Is. 6: 2 (Même les séraphins se couvrent le visage devant Dieu)

Mt. 2:11 (Les hommes sages rencontrant l'Enfant Jésus)

Mt. 28: 9 (Marie-Madeleine voyant Jésus ressuscité des morts)

Apoc. 5:14 (Les anciens dans le ciel se prosternèrent)

11:16 (24 anciens qui étaient assis sur des trônes, se jetant face contre terre, se prosternèrent devant Dieu)

Ap. 1:17 (Jean voyant Jésus tomba à ses pieds comme mort)

Mt. 28: 4 (Les gardes romains apercevant Jésus ressuscité au tombeau tremblèrent et devinrent comme morts)

 

[2] Le terme approprié pour cette notion est Proskynesis.

 

[3] Est. 6: 7, Jer. 1: 9, Ez. 2: 8 à 9; 3: 1–3

 

[4] 2 Sam. 6: 7

 

[5] 1 Chro. 15: 2

 

[6] Par souci d'intégrité, je tiens à noter que dans Apocalypse 10:10, l'ange donne le livre à Jean pour qu'il le mange et Jean le lui prend des mains.

 

[7] "Le minerai" est ici dans l'ablatif; dans le contexte, cela désigne l'instrumentation. La bouche est donc le moyen par lequel la Sainte Eucharistie est reçue.

 

[8] Mgr Athanasius Schneider, «Dominus Est», p.47.

 

[9] Liber Pontificatis, éd. DUCHESNE, I (Paris, 1886), 128

 

[10] Summa Theologica, partie III, Q.82, art. 3, Rep. Obj.8.

 

[11] Catéchèse mystagogie V, xxi-xxii, Migne Patrologia Graeca, 33.

 

[12] Michael Davies est un autre érudit de ce type. Vous pouvez lire son traitement de cette question dans son travail: Communion dans la main et autres fraudes similaires, P.8

 

[13] https://taylormarshall.com/2011/01/did-church-fathers-practice-communion.html

 

[14] Mgr Athanasius Schneider, «Dominus Est», p. 23, 26 (citant Catechesis Mystagogica V, ii, xxii).

 

[15] Saint Basile, Lettre 93

 

[16] Mgr Athanasius Schneider, «Dominus Est», p.29.

 

[17] Cette pratique peut également être mentionnée dans des œuvres de Theodoret, évêque de Cyrrhus et de saint Jean de Damas.

 

[18] Is. 6: 7

 

[19] CEC 1324

 

[20] Mgr Athanasius Schneider, «Dominus Est», p. 37–38.

Note du blog Christ-Roi. Rappelons que la réception de la communion sur la langue et à genoux est un droit de tout catholique et qu'un prêtre n'a pas le droit de la refuser.

Au sujet de la distribution de la sainte Communion, il faut se rappeler que «les ministres sacrés ne peuvent refuser les sacrements aux personnes qui les leur demandent opportunément, sont dûment disposées et ne sont pas empêchées par le droit de les recevoir». Ainsi, tout baptisé catholique, qui n’est pas empêché par le droit, doit être admis à recevoir la sainte Communion. Par conséquent, il n’est pas licite de refuser la sainte Communion à un fidèle, pour la simple raison, par exemple, qu’il désire recevoir l’Eucharistie à genoux ou debout.

Tout fidèle a toujours le droit de recevoir, selon son choix, la sainte communion dans la bouche.

Instruction “Redemptionis Sacramentum”, § 91-92

Les fidèles ont le droit d’obtenir que l’autorité ecclésiastique gouverne la sainte Liturgie totalement et d’une manière efficace, afin que celle-ci n’apparaisse jamais comme «la propriété privée de quelqu’un, ni du célébrant, ni de la communauté dans laquelle les Mystères sont célébrés»

Instruction “Redemptionis Sacramentum”, § 18

Tous les fidèles du Christ disposent du droit de bénéficier d’une véritable liturgie - et cela vaut tout particulièrement pour la célébration de la sainte Messe - qui soit conforme à ce que l’Église a voulu et établi, c’est-à-dire telle qu’elle est prescrite dans les livres liturgiques et dans les autres lois et normes. De même, le peuple catholique a le droit d’obtenir que le Sacrifice de la sainte Messe soit célébré sans subir d’altération d’aucune sorte, en pleine conformité avec la doctrine du Magistère de l’Église.

Instruction Redemptionis Sacramentum

Enfin, la communauté catholique a le droit d’obtenir que la très sainte Eucharistie soit célébrée de telle manière que celle-ci apparaisse vraiment comme le sacrement de l’unité, en excluant complètement toutes sortes de défauts et d’attitudes, qui pourraient susciter des divisions et la formation de groupes dissidents dans l’Église.

Instruction Redemptionis Sacramentum, § 12

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22 août 2019 4 22 /08 /août /2019 13:38
Pourquoi la Vierge Marie est-elle Reine ?

Agnès Pinard Legry | 21 août 2019

C’est à l’octave du 15 août, c’est-à-dire le 22 août, que la mémoire de « Marie Reine » a été instituée en 1954 par le pape Pie XII. « La reconnaissance de la royauté de la Vierge Marie est une conséquence nécessaire de la mission à laquelle elle a été prédestinée par Dieu », confie à Aleteia Mgr Dominique Le Tourneau, auteur du « Dictionnaire encyclopédique de Marie » et « du Guide des sanctuaires mariaux de France ».

 

À la différence des saints représentés dans l’art depuis des siècles avec une auréole, la Vierge Marie est très souvent représentée le front ceint d’une couronne, telle une reine. La Reine. Mais d’où lui vient ce nom ? Au IVe siècle, saint Ephrem qualifiait déjà Marie de « Reine de tous les êtres, notre très glorieuse Dame, celle dont nous sommes tous les serviteurs et les clients ; le sceptre qui commande à tous ». « Elle est véritablement devenue la souveraine de toute créature quand le Créateur l’a fait sa mère », écrivait quant à lui saint Jean Damascène au VIIIe siècle dans son ouvrage De Fide orthodoxa.

 

En Occident, c’est Venance Fortunat (530-609), alors évêque de Poitiers, qui lui décerna le titre de Marie Reine en ces termes : « Heureuse Reine, tu t’assoiras sur le trône suprême, toi, blanche comme le lait, tu seras ornée de feston neigeux. La plus noble des assemblées t’entourera. Ainsi, tu es Reine près de ton Fils, le Roi éternel, couronnée à cause de ton enfantement, toi la meilleure des Mères ». « La reconnaissance de la royauté de la Vierge Marie est une conséquence nécessaire de la mission à laquelle elle a été prédestinée par Dieu », détaille pour Aleteia Mgr Dominique Le Tourneau, auteur du Dictionnaire encyclopédique de Marie et du Guide des sanctuaires mariaux de France. « Elle est la Mère du Créateur, la Médiatrice entre ce dernier et les créatures, les deux titres fondamentaux de sa Royauté ».

 

Une fête liturgique instaurée en 1954

C’est finalement en 1954, quelques années après la proclamation du dogme de l’Assomption (1950) et dans la ferveur du couronnement de Notre-Dame-de-Fatima, que le pape Pie XII institue la fête liturgique de Marie Reine. « La solennité de l’Assomption se prolonge joyeusement par la célébration de la fête de la royauté de Marie qui a lieu huit jours plus tard et dans laquelle l’on contemple celle qui, assise à côté du roi des siècles, resplendit comme reine et intercède comme mère », précise le Pape qui publie également l’encyclique Ad coeli Reginam sur la royauté de Marie :

 

L’argument principal sur lequel se fonde la dignité royale de Marie, déjà évidente dans la tradition ancienne et dans la sainte liturgie, est, sans nul doute, sa Maternité divine. Dans la Sainte Écriture, en effet, l’on affirme du Fils que la Vierge mettra au monde : « Il sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur lui donnera le trône de David, son père, et il règnera sur la maison de Jacob éternellement et son règne n’aura pas de fin » (Lc 1, 32-33) ; en outre, Marie est proclamée « Mère du Seigneur » (Luc 1, 43). Il s’en suit logiquement qu’elle est reine, puisqu’elle a donné la vie à un fils qui à l’instant de sa conception était roi et Seigneur de toutes choses. […] En outre, nous devons proclamer Marie Reine « non seulement pour sa Maternité divine, mais aussi pour la part singulière qu’elle a prise, par volonté de Dieu, dans l’œuvre de notre salut éternel ».

 

À l’appui de la déclaration de la royauté de Marie, « le pape Pie XII citait nombre d’écrivains ecclésiastiques, dont saint Grégoire de Nazianze disant que Marie est “Mère du Roi de tout l’univers”, “Mère Vierge, [qui] a enfanté le Roi du monde entier” ; Aurélien Prudence déclarant que cette Mère “s’étonne d’avoir engendré Dieu comme homme et comme Roi suprême” », précise encore Mgr Dominique Le Tourneau. « Saint Germain, évêque de Constantinople de 715 à 730, s’adressait quant à lui à la Vierge en ces termes : “Assieds-toi, ô Souveraine, il convient en effet que tu sièges en haut lieu puisque tu es Reine et plus glorieuse que tous les rois” ».

 

Les litanies de Lorette insistent également sur cette royauté : Reine des anges, Reine des patriarches, Reine des prophètes, des apôtres, Reine des martyrs, Reine des confesseurs, Reine des vierges, Reine de tous les saints, Reine conçue sans le péché origine, Reine élevée au ciel, Reine du très saint Rosaire, Reine des familles, Reine de la Paix

 

« Le servir, c’est régner »

Si sa Maternité divine et sa participation au Salut de l’humanité fondent la royauté de Marie, cette dernière est aussi indissociable de l’esprit de service qui anime Marie. Pie XII précise ainsi : « Marie est devenue la première de ceux, qui servant le Seigneur, également dans les autres, conduisent leurs frères vers le roi dont on peut dire que le servir, c’est régner ».

 

SourcePourquoi la Vierge Marie est-elle Reine ?, Aleteia, 21 août 2019.

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20 août 2019 2 20 /08 /août /2019 09:04
Seul un tiers des fidèles affirment que l’Eucharistie est le Corps et le Sang du Christ

Mardi, 20 août 2019. Au cours des années 1970-90, un certain nombre de théologiens bien en vue - certains enseignant dans des université catholiques - se sont moqués des fidèles qui croyaient qu’après la consécration, à la messe, le pain et le vin étaient réellement devenus le Corps et le Sang du Christ. Si l’on en croit les récentes statistiques, seul un tiers des fidèles affirment que l’Eucharistie est le Corps et le Sang du Christ. Deux tiers pensent que pendant la messe, le pain (et éventuellement le vin) donnés à la communion « ne sont que des symboles du Corps et du Sang de Jésus-Christ », des « moyens d’affirmer une convivialité entre les participants à une célébration commune. »

On a là le résultat d’une catéchèse qui fut longuement défaillante ajoutée à des liturgies désacralisées par leur adaptation systématique aux prétendus « goûts des fidèles » relevant plus de la subjectivité que de la foi catholique.

L’Eglise est donc confrontée à un réel problème : les catholiques ont une idée appauvrie ou fausse de ce qu’est l’Eucharistie et, par contrecoup, de ce qu’est le sacerdoce.

Une grande partie de la théologie qui aborde les questions relatives à l’Eucharistie - en particulier l’enseignement catholique sur la « transsubstantiation » - remonte au XIIIe siècle, une époque durant laquelle les fidèles communiaient rarement au cours des messes. Ils n’allaient souvent à l’église que pour adorer le Christ présent dans l’Eucharistie, la messe elle-même n’ayant pour seul objectif que la transformation du pain en Corps du Christ pour susciter l’adoration. Sur le plan purement dévotionnel, la messe n’était alors pas si différence qu’une adoration du Saint-Sacrement, lorsque l’hostie est placée dans un ostensoir afin de pouvoir être vue du plus grand nombre.

Pour expliquer comment ce qui ressemblait à du pain pouvait être réellement le Corps du Christ, les théologiens du XIIIe siècle ont utilisé une philosophie qui, à l’époque, passait pour « progressiste » : l’aristotélisme.

Dans la Grèce antique, Aristote avait décrit la réalité qui nous entoure en utilisant les concepts d’accident (la forme visible de la matière) et de substance (ce qui est « sous » la forme visible). En utilisant ces catégories de la philosophie aristotélicienne les théologiens catholiques pouvaient expliquer que la « substance » du pain - sa réalité fondamentale - était transformée en Corps du Christ, tandis que les « accidents » - les apparence que pouvaient avoir le pain - demeuraient inchangés. Pour qualifier ce mode de présence réelle du Christ dans le pain consacré, on a utilisé le mot « transsubstantiation » qui indique un changement de la « substance » du pain. A des enfants, on peut expliquer ces choses-là d’une façon peut-être plus simple et qui leur sera plus parlante : on peut leur montrer des photos de leur grand-père à des âges différents... Ça, c’est ton grand-père faisant sa première communion ; ça, c’est ton grand-père le jour de son mariage ; ça, c’est ton grand-père qui part à la pêche avec ton papa... C’est toujours « substantiellement » le même grand-père. Mais « accidentellement », on ne peut pas nier qu’il a changé ! Les « accidents » - les apparences - sont donc autre chose que la « substance » - ce que nos yeux ne voient pas mais qui cependant existe. Dans le cas de l’Eucharistie, de la « transsubstantiation », nous ne voyons que les apparences du pain, de l’hostie, mais nous croyons de foi catholique que la substance du pain a comme « cédé la place » à la réalité du Corps du Christ. Notons au passage que cette théologie faisait problème : le courant dit « nominaliste » prendra ses distances d’avec la conception de la « transsubstantiation » et aboutira, via Guillaume d’Occam et Gabriel Biel, à la théologie de l’ « impanation » professée par Martin Luther et selon laquelle le Christ est présent « dans » le pain tant que les membres d’une assemblée s’accordent pour y croire chacun à sa façon. Une fois l’assemblée dispersée, le pain retrouve ses simples qualités de pain ordinaire.

Utiliser au XXIe siècle les concepts aristotéliciens pour expliquer aux fidèles catholiques ce qu’est véritablement l’Eucharistie s’apparente, pour un prêtre ou un simple catéchiste, à un parcours d’obstacles. À quand remonte la dernière fois que, dans un séminaire catholique, des candidats au sacerdoce ont entendu un professeur leur expliquer clairement l’Eucharistie sur les bases de la philosophie aristotélicienne et thomiste ? Il est toutefois certain que quand Jésus a dit à ses disciples : « Ceci est mon Corps... Ceci est mon Sang... », il n’avait pas à l’esprit une philosophie particulière et faisait appel plus à la solidité de la foi permettant d’adhérer à un mystère qu’à une savante démonstration intellectuelle.

Quoi qu’il en soit, Jésus n’a pas dit « ceci est mon Corps : adorez-le » mais « ceci est mon Corps, prenez-le et mangez-le. » Il faudra attendre le XXe siècle pour que, grâce au pape Saint Pie X, la communion retrouve sa place et son sens dans l’Eglise catholique.

L’Eglise a également parlé de la liturgie eucharistique - la messe - comme étant l’acte qui rend présent et efficace le sacrifice du Christ sur la croix. Mais malgré cette précision, la notion de sacrifice est restée assez mal comprise. Au point qu’au synode de 2005, les évêques se demandaient encore si l’Eucharistie était un sacrifice ou un repas communautaire. Le pape Benoît XVI a dû intervenir et expliquer aux évêques que cette question relevait de ce qu’ils auraient dû apprendre au cours de leurs premières leçons de théologie sacramentelle. Le contexte de la dernière Cène est également essentiel pour comprendre ce que Jésus instituait. Benoît XVI a donc expliqué que la dernière Cène était un repas de la Pâque permettant aux Juifs de faire mémoire de l’Exode et de remercier Dieu d’avoir renouvelé son alliance avec son peuple.

Par conséquent, la messe, qui a ses racines dans la Pâque juive, doit être vue comme un repas sacrificiel nous permettant de rendre grâce à Dieu, en particulier pour le don de son fils, et de renouveler notre alliance avec Lui : nous nous attachons à Dieu par son Fils unique réactualisant sur l’autel son sacrifice auquel nous nous unissons.

La messe ne consiste donc pas à adorer Jésus, ni même à prier Jésus : au cours de la Prière eucharistique dite par le prêtre, nous prions le Père par et avec le Christ. Nous remercions et louons Dieu pour ses actions merveilleuses, en particulier pour nous avoir envoyé Jésus pour nous sauver.

La Prière eucharistique demande à ce que l’Esprit nous transforme pour que nous puissions devenir comme le Christ ou, comme l’a dit saint Augustin, « nous devenions semblables à Celui que nous recevons ». En fin de compte, la messe concerne moins le fait que le pain devienne le Corps du Christ que le fait que nous puissions devenir des membres à part entière du Corps mystique du Christ. L’Eucharistie a pour objectif premier de nous rendre plus semblables au Christ afin que nous puissions continuer sa mission qui est de conduire tous les hommes dans le Royaume de Dieu. Le souci de la justice et la paix, bien qu’étant important, n’est que secondaire puisqu’il a été très clairement annoncé que ce monde passera et que nous y demeurons que pendant un laps de temps plus ou moins court.

 

Source: Pro Liturgia, mardi 20 août 2019

Seul un tiers des fidèles affirment que l’Eucharistie est le Corps et le Sang du Christ
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