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16 janvier 2019 3 16 /01 /janvier /2019 20:12

Lors du Grand Débat du Président de la République avec les maires de Normandie à Grand-Bourgtheroulde dans l'Eure le 15 janvier 2019, Emmanuel Macron a reconnu que le contournement du référendum négatif sur le traité européen en 2005 par la voie parlementaire en 2007 a été une erreur. Toutefois, il se livre immédiatement après à une critique du Référendum d'Initiative Citoyenne en ces termes (à 4:54:27 dans la video youtube) :

Emmanuel Macron :

 

« Sur le référendum d'Initiative Citoyenne que vous avez évoqué, vous avez parfaitement raison, il ne faut absolument pas l'éluder. Moi, je pense qu'on doit collectivement avoir une réflexion sur nos différentes formes de démocratie. Je n'ai pas la solution et j'attends beaucoup de ce débat qu'on aura avec vous et avec vos citoyens qui vont se mener dans vos communes. Je pense qu'il y a une frustration, si vous voulez le fond de ma pensée, qui est née dans le pays, entre 2005 et 2007. En 2005, la France a voté non à ce traité européen. Moi, ce n'était pas mon opinion. Mais qu'importe, la France a voté non. Et en 2007 on est revenu à l'équivalent du oui par une voie parlementaire. Et, je dois bien dire que, plus de dix ans après, ce qui s'est passé, là, a créé une frustration. Les gens disent même quand on s'est exprimé, qu'on a dit quelque chose, nos représentants reviennent (dessus) quand cela les arrange pas ce qu'on dit. On vit avec cela. Je pense qu'il ne faut pas l'éluder. C'est dans le pays. Il faut l'entendre. Qu'est-ce que cela veut dire? Cela veut dire que l'on ne doit pas créer une situation de concurrence entre les formes de démocratie (indirecte et directe. Ndlr.). Et là, on s'est trompé et donc il faut qu'on mette une forme de verrou quand le peuple s'est exprimé sous forme de référendum sur un sujet, le peuple souverain par la voie de ses représentants ne peut pas y revenir avant une période, en tout cas pas dans les mêmes termes. De la même façon, si on disait que l'on peut créer un référendum d'initiative citoyenne, qui chaque matin peut revenir sur ce que les parlementaires ont voté. Là, on tue la démocratie parlementaire. [...] Vos représentants ne servent plus à rien. On tue la démocratie. » (Fin de la citation)

 

Or il se trouve que si le RIC « tue la démocratie » parlementaire c'est que cette démocratie n'est pas authentiquement démocratique pour les raisons qu'en a donné l'historien Patrice Gueniffey. Faisons donc oeuvre d'un peu de pédagogie en direction d'Emmanuel Macron et des « marcheurs » de la « république en marche » : 

 

« Un peuple est libre lorsqu'il dispose des moyens qui lui permettront d'approuver ou de sanctionner régulièrement l'usage fait par les gouvernants des pouvoirs qu'il leur avait confiés. La démocratie ne se définit pas seulement par le droit d'élire; elle réside aussi dans ce qu'on nommait au XVIIIe siècle la "censure", c'est-à-dire le pouvoir de révoquer ou, au contraire, de renouveler la confiance précédemment accordée. » (Patrice Gueniffey, La Politique de la Terreur, Essai sur la violence révolutionnaire, Fayard 2000, réed. Tel Gallimard, Mesnil-sur-l'Estrée 2003, p. 210.)

Macron critique le RIC

Note du blog Christ-Roi. Au moment où Macron déclare qu'«on tue la démocratie», il utilise ce mot dans un sens contraire à ce qu'il signifie, un vrai langage de subversion maçonnique du sens des mots. (Cf. le poème d'Armand Robin qui explique le programme des deux derniers siècles).

Source: http://www.leparisien.fr/politique/macron-exprime-des-reserves-sur-le-referendum-d-initiative-citoyenne-15-01-2019-7989525.php

Source: http://www.leparisien.fr/politique/macron-exprime-des-reserves-sur-le-referendum-d-initiative-citoyenne-15-01-2019-7989525.php

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16 janvier 2019 3 16 /01 /janvier /2019 17:46

Vous étiez au courant ? Les chaînes d'info ne vous en ont pas parlé ?

"Ils ont voté une loi pour que l'on ne sache pas à qui appartient la dette française ! J'invente rien, c'est l'Agence France Trésor. Pourquoi cet anonymat ?

Pierre Jovanovic, sur Tv Libertés, janvier 2019

Pierre Jovanovic à 32:37 dans la video

L'Agence France Trésor est un "service à compétence nationale" qui "a pour mission de gérer la dette et la trésorerie de l'État au mieux des intérêts du contribuable et dans les meilleures conditions de sécurité." (Source: https://www.aft.gouv.fr ). 

 

L'Agence France Trésor (AFT) est chargée de la gestion de la dette et de la trésorerie de l'État. Elle a été créée le 8 février 2001.

 

Qui détient de la dette française?  Il n'existe pas d'information publique détaillée sur la décomposition des détenteurs de la dette de la France. (Le Figaro)

Source: http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2015/09/30/29006-20150930ARTFIG00203-qui-detient-la-dette-de-la-france.php

Source: http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2015/09/30/29006-20150930ARTFIG00203-qui-detient-la-dette-de-la-france.php

Démocratie transparente ? "Ils ont voté une loi pour que l'on ne sache pas à qui appartient la dette française" !

Jusqu'en 1972, la Banque de France pouvait prêter à l’État sans intérêt 10,5 milliards de francs (équivalant à 10 milliards d'euros de 2015 (Source).

 

Graphiques de l'évolution de la dette depuis la loi de 1973 Giscard Pompidou Rothschild modifiant les conditions d'emprunt de l'État auprès de la Banque de France : 

Démocratie transparente ? "Ils ont voté une loi pour que l'on ne sache pas à qui appartient la dette française" !

L'endettement de la France s'est aggravée encore depuis que l'article 104 du traité de Maastricht puis l'actuel article 123 du traité de Lisbonne ont instauré l'interdiction pour l'État de se financer auprès de la Banque de France. En effet, la France a en 2014 une dette de plus 2 000 milliards d’euros et a payé plus de 1 400 milliards d’euros d'intérêts à ses créanciers depuis quarante ans... (Budget de la france depuis 1960 : solde des administrations publiques », France Inflation)

Démocratie transparente ? "Ils ont voté une loi pour que l'on ne sache pas à qui appartient la dette française" !
Démocratie transparente ? "Ils ont voté une loi pour que l'on ne sache pas à qui appartient la dette française" !
Source: http://lagauchematuer.fr/2017/02/21/la-dette-publique-plombe-la-france-menace-son-independance-et-lavenir-de-ses-enfants-personne-nen-parle/

Source: http://lagauchematuer.fr/2017/02/21/la-dette-publique-plombe-la-france-menace-son-independance-et-lavenir-de-ses-enfants-personne-nen-parle/

Démocratie transparente ? "Ils ont voté une loi pour que l'on ne sache pas à qui appartient la dette française" !
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16 janvier 2019 3 16 /01 /janvier /2019 16:02

L'oligarchie organise un Grand débat national, "débat dans le vide" pour Natacha Polony : "il n'aura échappé à personne qu'Emmanuel Macron a cadré ce débat. Ce qui signifie qu'il y a des choses dont on peut débattre et d'autres non. La souveraineté du peuple est donc limitée !" Exemples de limitations à la souveraineté du peuple :

 

- c'est "un exercice "sans tabou", mais borné par des lignes rouges, notamment sur la question de l'impôt sur la fortune (ISF)" (La Tribune.fr);

- Macron a assuré qu’il n’y aura "pas de questions interdites", mais a tracé des "lignes rouges", excluant notamment de revenir sur les réformes votées sur la fiscalité sur le patrimoine et la suppression de l’ISF. (20minutes.fr). Emmanuel Macron trace des lignes rouges, en excluant de revenir sur la suppression de l'ISF et de remettre en cause le droit d'asile, dans cette lettre communiquée par l'Elysée, qui devait initialement être diffusée lundi. Dans sa lettre, le président de la République salue une "initiative inédite", tout en prévenant que ce débat n'est "ni une élection, ni un référendum". (Europe 1)

- Au moment de l'ouverture du "Grand débat", des ministres ont annoncé sa fermeture. Pour Marlène Schiappa, "il y a des lignes rouges, on ne peut pas faire n'importe quoi. [...] On ne fera pas de référendum pour remettre en cause le mariage pour tous", " j'ai des lignes rouges. [...] Au-delà d'être secrétaire d'état, je suis progressiste. Ce n'est pas un mot en l'air ce mot progressisme. Cela veut dire que l'on défend les valeurs du progrès et les acquis qui ont été conquis de haute lutte pendant les dernières années, donc je suis fermement opposée à tous référendums sur la question du mariage pour tous, parce que sinon où va-t-on ? Cela veut dire que l'on va avoir derrière quoi ? Un référendum pour interdire l'avortement ? On va revenir sur les acquis de Simone Veil ? On va avoir un référendum pour rétablir la peine de mort ? Et puis quoi aussi pendant qu'on y est, le droit de cuissage ?" (Notons ici la fake new du gouvernement sur le "droit de cuissage" qui est une légende qui a été démontée par les historiens médiévistes comme Jacques Heers dans "Le Moyen-Âge, une imposture". Ndlr.) Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement", a déclaré mercredi 9 janvier que : "L'IVG, la peine de mort et le mariage pour tous "ne sont pas sur la table" du grand débat national et "il n'est pas question" de revenir sur ces "avancées conquises de haute lutte."  (Le Figaro)

- En septembre 2018, Macron avait dit : "Je ne changerai pas de politique." (Le JDD). Face aux maires réunis à Grand Bourgtheroulde pour le lancement du grand débat hier mardi 15 janvier, Macron a de nouveau annoncé : "Je ne changerai pas". (Huffingtonpost) En son temps, François Hollande et son gouvernement avait également déclaré, en 2013, et en 2015, maintenir "le cap" et confirmer "la stratégie" du gouvernement. 

 

La liberté républicaine, liberté d'un prisonnier de se promener le long des quatre coins de sa cellule ?

 

Le Cercle Richelieu organise aujourd'hui le "Grand débat national de la France réelle", avec la possibilité de mettre tous les sujets sur la table ,autour de trois grands sujets, "la situation économique de la France," le deuxième sur "la situation migratoire de la France", et le troisième sur "la situation de la société française", avec cette question : "Comment imaginer que les gens qui nous ont mis dans cette situation depuis fort longtemps vont être ceux qui vont nous en sortir ?". "Au sein du Cercle Richelieu, c'est une belle occasion de laisser la parole à des gens qui d'habitude ne l'ont pas, ou peut-être pas assez. Et c'est pour cela que l'on a voulu créer un contre-débat national de la France réelle." Le Cercle Richelieu annonce vouloir inviter le maximum de gens possible: "On va inviter des Gilets jaunes, des grosses personnalités comme Alain Soral, Adrien Abauzit, Papacito, Etienne Chouard, Virginia Vota, Tatiana Ventôse, [...] énormément de gens qui aimeraient bien participer à ce grand débat national." Le Cercle Richelieu annonce que "ce n'est d'ailleurs pas obligé d'organiser ce grand débat sur la chaîne du Cercle Richelieu. On lance l'idée si il y a une plus grosse chaîne qui peut le faire. [...] Faire un débat de la France réelle, tout simplement."

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15 janvier 2019 2 15 /01 /janvier /2019 11:16

Après Patrick Buisson au sujet de "la fin du cycle ouvert par les Lumières", la "fin des mythes", Marion Sigaut au sujet de la "fin de deux siècles de dictature totale de la bourgeoisie",  un autre spécialiste de la Révolution dite française, issu de la gauche, Éric Hazan, auteur d'une Histoire de la Révolution française (2012), annonce à son tour que "ce système (de démocratie "représentative" et de "régime parlementaire") vit ses derniers temps." 

Éric Hazan : «Ce système vit ses derniers temps»

Fondateur de la Maison d'édition La Fabrique et auteur d'ouvrages historiques, Éric Hazan a accordé un entretien à RT France. Il a notamment fourni un éclairage historique sur le mouvement des Gilets jaunes. Pour lui, «c'est sans précédent». (Source)

 

Dans un entretien accordé à RT France, Éric Hazan, à la fois fondateur de la Maison d'édition La Fabrique et auteur, notamment d'ouvrages historiques tels que Une histoire de la Révolution française, paru en 2012, analyse le mouvement des Gilets jaunes en le replaçant dans une perspective historique. Pour lui, ce qui se passe actuellement est «sans précédent». Il souhaite que les Gilets jaunes ne cherchent pas à reproduire une formule, qu'ils restent autonomes, afin que surgisse un peuple qui s'organise en un grand nombre de communes à la fois autonomes et connectées.

À propos de la comparaison faite par Jean-Luc Mélenchon du mouvement des "Gilets jaunes" avec la Révolution dite française, Éric Hazan explique que :

« Le schéma de la Révolution française c'est plein de choses très différentes les unes des autres puisque entre la prise de la Bastille, le procès du roi, la guerre, je ne sais pas s'il n'est pas un peu artificiel d'essayer à toute force de trouver des antécédents historiques avec ce qui se passe en ce moment. Il me semble que c'est sans précédent. Il me semble qu'un mouvement aussi massif, aussi national, aussi étendu dans le pays, pas parisien, cela c'est vraiment important : jusqu'à présent les "révolutions", c'était Paris. On n'entend pas parler de la "Révolution à Bourges", un peu Marseille, parce que c'était la "Marseillaise". C'est un peu artificiel de lui trouver des antécédents historiques. [...] On a la chance de vivre des moments historiques. Je ne pensais pas que je vivrai assez vieux pour voire cela. Et je suis ravi. »

 

La journaliste de RT explique qu'on a beaucoup dit que parmi les Gilets jaunes il y avait beaucoup de gens affiliés à l'extrême-droite » :

 

« Les médias et le gouvernement - c'est de bonne guerre, ils défendent leur camp, leur bifteck, explique Éric Hazan. Donc les "Gilets jaunes", ils les accusent de tout, et en particulier d'être noyautés par des fascistes. J'ai pas mal marché, promené, parlé, je n'en ai pas vu. Mais admettons que cela soit sans valeur parce que c'est un témoignage très partiel. Mais les médias et le gouvernement les accusent de tous les maux au fond. »

 

Le clivage gauche - droite qui prévaut en France depuis de nombreuses années n'était pas un obstacle à la révolution, demande la journaliste ?

 

« C'est de cette époque là (1789) que date le clivage droite-gauche. les montagnards étaient à gauche et les Girondins et les bourgeois étaient à droite du président (d'assemblée). Donc on disait la gauche, la droite, déjà.

 

Avec ce système-là, quand la droite était au pouvoir, on (les gens de gauche) disait toujours: "aux prochaines élections, on va les gagner et à ce moment-là on va voir ce qu'on va voir." Mais là on peut dire vraiment que l'épisode Hollande a été là-dessus une clarification formidable. On l'a vu, la gauche l'emporte largement, très largement, très majoritaire partout, et... politique de droite. Je pense que l'épisode Hollande, il est très important pour cela, d'avoir cassé l'idée que la gauche au pouvoir allait changer quoi que ce soit, pour les gens qui y croyait encore. Je pense que cela a été un moment important. Et ce que l'on vit en ce moment, c'est clairement consécutif à cela. Les gens, il ne faut plus leur bourrer le mou en leur disant "les prochaines élections on va les gagner." On ne peut plus dire cela. Donc, les gens, le peuple qui n'est pas content doit trouver d'autres manières d'exprimer son mécontentement que des échéances électorales. 

 

D'une certaine manière, cela consacre, cela manifeste clairement que ce système-là (de démocratie représentative et de démocratie parlementaire) ne fonctionne plus. On a tendance à considérer que le système parlementaire a toujours existé et qu'il n'y a pas d'autres systèmes. En fait, ce n'est pas très ancien, cela des débuts de la IIIe république, de la fin du XIXe siècle, le XXe siècle et un début de XXIe siècle. Pas plus. Avant, en France, il n'y avait pas de régime parlementaire avant la Révolution française. L'Ancien Régime n'était pas du tout un régime parlementaire, il n'y avait pas d'élections, tout simplement [NdCR. Il y avait de nombreuses élections au niveau régional et local, rarement au niveau national avec les États généraux où les députés étaient désignés par poids dans les corps intermédiaires et non élus par tête - suffrage actuel -, et les députés aux États généraux avaient un mandat direct, alors que le mandat aujourd'hui est indirect depuis 1791 et le début de la démocratie dite "représentative". Lire : Le self-government rural ou la "démocratie" et des élections à la pluralité des voix dans chaque village (F. Funck-Brentano, La société d'Ancien Régime)] Donc je pense que ce qui se passe en ce moment, c'est la fin de la crédibilité du système parlementaire. Et c'est très bien. »  

 

« Justement, demande la journaliste, les "Gilets jaunes" ont une défiance vis-à-vis de la "représentation" et de la "représentation politique",  vous avez dit dans un autre média, que vous considérez que ce que nous vivons actuellement avec les "Gilets jaunes", "un évènement historique irréversible", qu'est-ce que vous vouliez dire par là ? »

 

« On ne reviendra pas à un système parlementaire paisible. [...] Oui, je pense que ce système vit ses derniers temps. Il vit sa fin, il vit son agonie. Je pense que les gens n'en veulent plus. Ils veulent avoir directement accès à la formation et à l'application des lois, à leur échelle. [...] Quand est-ce que vous avez influé en quoi que ce soit concernant l'évolution de votre quartier ? Jamais. »

 

« Avez-vous un souhait ? »

 

« Un souhait négatif d'abord. Je ne souhaite pas du tout qu'ils (les Gilets jaunes) se structurent. Je pense justement que ce côté désorganisé qu'on leur reproche - on leur reproche de ne pas avoir de leaders -, mais c'est tant mieux qu'ils ne soient pas organisés, qu'ils n'aient pas de leaders. Les partis organisés avec des leaders, on connaît, on a payé ! Là, c'est quelque chose de neuf, de sans précédent. Et mon souhait c'est que cela évolue dans ce sens, dans le sens non pas d'une fragmentation, parce qu'ils sont très conscients - je ne veux pas me faire le porte-parole des Gilets jaunes - de faire partie d'un ensemble. Cet ensemble ne doit pas se désagréger, s'émietter, mais il ne doit pas non plus qu'ils se structure, qu'il cherche à reproduire une formule - on dit qu'ils vont participer aux élections européennes, j'espère que non -. Mon souhait, c'est qu'ils évoluent dans le sens de l'autonomie, de l'indépendance d'esprit [importance du libre-arbitre. NdCR], et d'une action à la fois fragmentée et cohérente. À terme, on aura un système où l'idée d'une "gouvernance", comme vous dites, sera une idée obsolète, une idée caduque. Et où la société - je n'aime pas tellement ce mot -, où le peuple, s'organisera en un grand nombre de communes à la fois autonomes et connectées. » 

Note du blog Christ-Roi. Comme on l'a vu sur ce blog, il est erroné de dire que les Gilets jaunes sont apolitiques , ils sont apartisans, mais ils sont éminemment politiques. Beaucoup sont royalistes, parce que dans un sens bien compris, la monarchie héréditaire, est le système où le roi gouverne par la grâce de Dieu sans chercher à diriger, sans chercher à être un leader ou un chef, un guide... (il a déjà le pouvoir). Ce système reste le meilleur des gouvernements (Cf. Le roi libérateur). Les Gilets jaunes tiennent leur vie d'une manière autonome, ils sont un contre-pouvoir qui vit par lui-même, en dehors de l'Exécutif, qui ne leur donne pas la vie ni l'action... Ne parlons pas du "législatif" puisque les Gilets jaunes savent, à présent, que la loi leur appartient, en dehors de tout représentant et autres leaders ou guides. Aux Français à trouver, à présent, la meilleure façon d'allier autonomie et efficacité politique.

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14 janvier 2019 1 14 /01 /janvier /2019 20:29

Les Gilets jaunes n'ont pas été entendus pour les revendications des manifestations dans la rue, ils ne voient pas comment ils pourraient être plus entendus sur un cahier.

Entretien du JT de RT France du 14/1/2019 avec Isabelle Poulain, et Elodie Crisias, Gilets jaunes, qui interviennent pour commenter la mise en place du "Grand débat national" par le gouvernement. 

Les demandes des Gilets jaunes sont connues: le Référendum d'Initiative Citoyenne constituant, législatif en toutes matières et révocatoire, la fin de l'évasion fiscale, le rétablissement de l'ISF, la diminution du nombre de députés et sénateurs, la baisse des taxes sur les produits de première nécessité.

Les Gilets jaunes n'ont pas été entendus pour ces revendications dans la rue, ils ne voient pas comment ils pourraient être plus entendus sur un cahier.

Note du blog Christ-Roi. Les Gilets jaunes ne voient pas non plus comment un débat, organisé du 15 janvier au 15 mars, peut se tenir quand plusieurs plusieurs membres du gouvernement en ont fermé l'ouverture à plusieurs sujets (mariage homo, ivg, peine de mort) et que Macron a averti qu'il n'y aurait pas de discussion sur l'ISF, et que ce débat n'était ni une élection ni un référendum

Entrer dans le "Grand débat", c'est entrer dans la démocratie "représentative" qui a confisqué la démocratie entre les mains de l'Oligarchie à partir de 1789. Les cahiers de doléance de 1789 n'ont servi à rien puisque dans ces cahiers il n'y avait aucune trace d'un renversement de la monarchie, mais simplement des demandes de plus d'égalité et des demandes d'ordre fiscal avec appel au roi. Les oligarques de l'époque se servirent de ces cahiers et de la réunion des États généraux pour détourner les cahiers eux-mêmes, et les mandats politiques pour lesquels ils avaient été élus en décrétant illicitement le passage à une assemblée dite "nationale" (en réalité oligarchique) et pour assassiner le roi, prendre le pouvoir et éliminer toutes les protections qui protégeaient le peuple.

 

Lire : Marion Sigaut : Gilets jaunes, Ancien régime et Révolution

 

La démocratie dite "participative" aujourd'hui est une nouvelle imposture de la part des mêmes personnes issus des mêmes milieux. Elle ne remet pas en question fondamentalement la démocratie "représentative". Au final, le président de la "république" décidera quelles mesures il retiendra, et s'assiéra sur les mesures des Gilets jaunes; l'oligarchie gardera la main et le peuple aura perdu.

Trois des cinq garants de l'«indépendance» du grand débat sont nommés... par l'entourage de Macron. Cité par l'AFP, le cabinet du Premier ministre Edouard Philippe a fait savoir que deux de ces cinq personnes seraient désignées par le gouvernement. Un autre garant d'«indépendance» sera choisi par Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, ancien président du groupe LREM à l'Assemblée et compagnon de route d'Emmanuel Macron dès 2016. Les deux derniers élus seront désignés par Patrick Bernasconi, président du Conseil économique, social et environnemental et ancien membre du bureau exécutif du MEDEF, et par le président du Sénat Gérard Larcher (LR). (Source)

Les Gilets jaunes sont un contre-pouvoir qui s'organise et vit par lui-même en dehors de l'Exécutif dont le rôle devrait être simplement d'accepter que la loi appartienne au peuple sans chercher à le dominer ou à le manipuler. Les Gilets jaunes sont les maîtres de l'horloge. Et le chef de l'État, le roi dans notre pays, n'est là que pour servir le peuple.

Emmanuel Macron a publié sa lettre au lendemain d'un neuvième samedi de mobilisation des "Gilets jaunes" marqué par un regain de mobilisation.

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14 janvier 2019 1 14 /01 /janvier /2019 19:56

Cet article est une réponse à l’article de Jacques Sapir «Les débats sur la souveraineté révélés par les évolutions des représentations de la Res Publica »

 

 

Cet article se veut un commentaire critique de l’article de Jacques Sapir commentant un ouvrage de Madame Claudia Moatti, professeur « d’histoire intellectuelle », qui traite de « l’évolution de la chose publique, de la Res Publica dans le monde romain »… c’est-à-dire des interprétations de la notion de « chose publique mais aussi des notions de légitimité et de droit ». Le présent article ne commentera pas ledit ouvrage, que l’auteur n’a pas lu, mais se revendique en tant que critique constructive à la présentation de cet ouvrage faite par Jacques Sapir.

 

Il est en effet intéressant, et sans doute non contestable, de savoir que le concept de « Res Publica » a subi, au temps de la Rome antique, de sérieuses variations tant quantitatives que qualitatives.

 

Néanmoins, ce genre d’analyse comporte, en particulier lorsqu’elle est mise en parallèle avec les temps républicains actuels, un biais intellectuel et cognitif. Une telle mise en perspective historique du concept de république a pour effet direct de tronquer les débats institutionnels en les enkystant définitivement autour du seul concept de République, avec, en arrière-fond, l’idée que la République instaurée en 1789 est incontournable.

 

Or, précisément, les républiques du XVIIIe siècle ne sont pas nées par hasard ou par la simple nostalgie des temps antiques. Les républiques du XVIIIe siècle sont nées de la volonté d’une nouvelle caste dominante, celle de la bourgeoisie menée par les banquiers, de prendre le pouvoir politique à un ordre ancien dominé par l’aristocratie et le clergé.

 

Il est ici impératif de constater que l’ordre politique de l’Ancien Régime était donc, tout imparfait qu’il était, fondé sur deux forces de valeur quasi égale et qui se faisaient face ; ces deux pouvoirs agissaient comme un contre-pouvoir l’un sur l’autre, libérant au passage un espace public libre. C’est justement sur cet espace de liberté qu’a pu se développer la bourgeoise commerçante et financière.

 

Or, avec l’avènement des républiques du XVIIIe siècle, la domination par, d’une part l’aristocratie et, d’autre part, le clergé catholique, a laissé la place, sous couvert de « bien public », à la domination de la seule caste de la bourgeoisie, menée par les banquiers commerçants. Pour résumer, une domination bicéphale a laissé la place à une domination monocéphale, dont nous voyons aujourd’hui l’aboutissement. Or, cette domination des banquiers commerçants est restée anonyme, elle s’est hypocritement cachée derrière :

 

Des institutions politiques organisées autour du principe de « mandat représentatif » ;

De belles pétitions de principes telles que la revendication de la liberté pour tous, alors qu’il s’agissait principalement de la liberté du commerce… de la libre concurrence qui bénéficie au bien commun, en oubliant de préciser qu’en système concurrentiel, seuls les plus forts s’en sortent…. Alors précisément que les critères de détermination « des plus forts » étaient fondés sur des règles, non dites, d’interprétation extrêmement flexible : ainsi, acquérir une fortune par malversations, assassinats et autres vilénies, n’en reste pas moins un signe que l’auteur de ces méfaits est « le plus fort ». La liberté de laquelle sont nées les républiques du XVIIIe siècle fait bon cas de la morale, de la droiture et de la Justice au profit de ce qui s’apparente juridiquement de facto à la glorification de la « voie de fait ».

Pour résumer, il faut constater que la liberté proclamée par les républiques du XVIIIe siècle se cache derrière des institutions politiques fondées sur la prééminence des Parlements dont les membres sont cooptés par des partis politiques avant que leur élection ne soit entérinée, sur fond de nombreuses et très opaques tractations médiatico-politiques, par un public pris en otage. Ce public – le peuple – étant dans l’incapacité totale et définitive de sanctionner les actions particulières prises par ses représentants autrement que quelques années après les faits en votant pour d’autres individus élus dans des conditions tout aussi fallacieuses et pernicieuses.

 

Pour parler clairement, les parlements, d’origine anglaise, généralement déployés dans le monde depuis le XVIIIe siècle ne sont rien d’autres que la vitrine présentable du fait que le pouvoir politique échoit désormais à des « partis politiques ». Or, lesdits partis ne peuvent vivre que s’ils sont financés, ce qui permet aisément aux puissances d’argent d’en prendre le contrôle. Cette prise de contrôle est d’autant plus aisée que l’accaparement généralisé des richesses, par ces mêmes puissances d’argent, est atteinte.

 

Ainsi, le retour à l’analyse de la Res Publica des temps antiques ne doit pas cacher les raisons et le contexte de la naissance des Républiques des temps modernes ! Il est donc impératif, pour éviter toute manipulation intellectuelle, de rappeler que si l’on peut trouver des points de ressemblance – notamment dans la terminologie utilisée – entre la Res Publica antique et les républiques modernes, il faut impérativement garder à l’esprit que les raisons profondes de la réapparition, en Occident, de la République ne sont pas tant dues à la nostalgie d’un passé glorieux et libre, plus ou moins bien interprété et réapproprié, qu’aux contraintes de la prise de pouvoir politique par une nouvelle caste arrivée à maturité : celle des banquiers commerçants.

 

Valérie Bugault est Docteur en droit, ancienne avocate fiscaliste, analyste de géopolitique juridique et économique

 

Source : Medias Presse Info

Note du blog Christ-RoiL'impasse des "droits dits de l'homme", c'est précisément qu'ils sont les principes de la pseudo démocratie dite "représentative", de la société marchande et du capitalisme financier qui rendent esclave l'humanité, en organisant la libre concurrence entre eux des pauvres, divisés avec les partis politiques, et forcés à se combattre les uns les autres. Bref, c'est la loi du plus fort, celui qui a l'argent.

Si les droits de l'homme proclament l'égalité, c'est pour organiser la libre concurrence des citoyens et les forcer à se combattre. La démocratie rétablit les combats de gladiateurs, non plus à l'échelle de l'arène mais à l'échelle du marché. Elle contraint les hommes à vivre dans un monde d'individus toujours plus inégaux, et d'inégalités sans cesse croissantes. L'égalité des uns présuppose comme condition préalable l'inégalité économique et sociale des autres, la liberté de l'enrichissement indéfini des 1%, l'appauvrissement des 99%, un écart toujours plus grand entre les plus riches et les pauvres. 

 

Lire : Les 1 % les plus riches du monde possèdent plus que les 99 % restants (Le Point) 

Belle réussite du capital, mais impasse totale des principes de 1789.

La solution se trouve dans le règne du Christ, la monarchie française catholique traditionnelle, de droit divin, qui laisse une plus grande place au libre-arbitre, interdit l'usure et le prêt à intérêt, défend les pauvres, la veuve et l'orphelin.

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14 janvier 2019 1 14 /01 /janvier /2019 00:57

Mis à jour dimanche 20 janvier 2019

Gilets jaunes : la Révolution de l'amour en marche, "On est en train de refaire un peuple, au final"

La Révolution de l'amour est en marche : amour de nos aînés, amour de nos enfants (leur avenir), amour de nos pays (la patrie), amour de la planète (production et consommation locale).

"Nous voulons vivre" a interrogé des "Gilets jaunes". Florilège :

 

L'homme au tambour : "Vive le Christ Roi !" 

 

« Moi je distingue la violence de la force. Je pense que la force est nécessaire contre un État violent, qui nous dépossède de toute notre dignité, de nos biens, et qui nous corrompt à la haute finance internationale. Macron trahit la France. Il a vendu des entreprises, qui ont délocalisé ensuite. Il nous trahit en vendant notre souveraineté. Et il continuera toujours de nous trahir parce qu'il n'aime pas la France, ni son art ni sa culture qui n'existe pas. Il n'aime pas le peuple français.

 

Le tambour, cela donne de l'énergie. C'est comme dans les armées napoléoniennes. Et vive le Christ Roi ! »

 

Un homme de couleur :

 

« On ne peut pas continuer à faire rentrer en France 200 000 personnes par an, c'est impossible. Pourquoi ? Parce que ceux qui viennent, s'ils prennent non seulement un emploi, c'est au détriment d'un français. S'ils prennent un logement, c'est au détriment d'un français. Vous savez pourquoi ? Parce que l'on a six millions de chômeurs, neuf millions de pauvres. Et si cela continue ainsi, on va jouer les uns contre les autres. Parce que le français qui est là qui attend depuis six ans une maison, il voit le syrien qui arrivait depuis deux semaines qui a un appartement, que pense le français qui est là depuis neuf ans ? La France n'est pas capable d'accueillir deux cent mille personnes par an, il faut arrêter. C'est jeter de l'huile sur le feu. »

 

La personne au chapelet : On a vu des tensions s'apaiser, des coeurs s'ouvrir :

 

« On sent qu'il y a quelque chose qui se passe, quelque chose de plus profond unit les gens. Il y a quelque chose qui les élève. Quand les gens parlent, ils ne parlent pas d'eux-mêmes, ils ne parlent pas de leurs soucis, ils parlent des soucis des autres : "Je suis là pour les autres, je suis là pour les autres." Et même quand ils parlent de leurs souffrances, ils parlent d'abord de la souffrance des autres. Ils disent : "je le sais parce que je vis cela et ce n'est pas tolérable que les gens vivent comme cela."

 

Dans une société où il y a un égocentrisme, un individualisme qui progresse, un taux de narcissisme qui fait dire à un psychologue qu'"on va en arriver à un point où les gens ne pourront plus vivre ensemble." On voit en fait quelque chose qui n'est pas matérialiste, qui n'est pas individualiste, qui n'est pas narcissique et les gens ont une conviction. Il y a un esprit de fraternité et de communion vraiment très fort. Et je pense que les chrétiens ont un grand rôle. Il faut prier le chapelet. C'est quelque chose d'extraordinaire. On a vu de situations de tension s'apaiser, chez les Gilets jaunes, chez les Gilets jaunes, chez les journalistes, on a vu des coeurs s'ouvrir. »

Gilets jaunes : la Révolution de l'amour en marche, "On est en train de refaire un peuple, au final"

« Aujourd'hui, on voit les anciens de Mai 68 faire les louanges des CRS contre les Gilets jaunes. Qu'en pensez-vous ? : 

 

"C'est représentatif du mouvement de mai 68, très abstrait dans ses slogans, alors qu'aujourd'hui, la différences est radicale, c'est du concret comparé à "il est interdit d'interdire." 

 

La répression contre les Gilets jaunes est sans précédent. Est-ce parce que les Gilets jaunes sont des Blancs ? 

 

"C'est une question intéressante. Maintenant je ne crois pas que les Gilets jaunes soient exclusivement des Blancs. C'est évident qu'il y a une majorité blanche parce que forcément la jeunesse qui n'a pas été intégrée n'a pas les mêmes problématiques, les mêmes questions et les mêmes soucis.

 

Ce qui est sûr c'est la différence de traitement. On n'envoie pas les flics dans les cités quand c'est le bordel ou quand ils foutent le dawa sur les Champs-Elysées pour la coupe du monde, mais quand il s'agit de Gilets jaunes qui ont la dalle, on va les envoyer."

Gilets jaunes : la Révolution de l'amour en marche, "On est en train de refaire un peuple, au final"

Mis à jour dimanche 20 janvier 2019. Un article de Sputnik : "«On est gouverné par le diable!»: quand un Gilet jaune se présente en Jésus (images)"

Ce Gilet jaune se distingue des autres manifestants par sa tenue de Jésus Christ, qu’il porte sous son gilet fluorescent. Il a été repéré à plusieurs reprises à Paris, portant sa croix.


 

Un individu portant un costume de Jésus Christ ainsi qu'un gilet jaune a été repéré à plusieurs reprises lors des manifestations des Gilets jaunes à Paris.


 

«On est gouverné par le diable!» a-t-il lancé le 19 janvier, relate Stéphane Kovacs, reporter pour Le Figaro.

 

Selon le journaliste, il a beaucoup de succès auprès d'autres manifestants, qui lui demandent de leur «montrer le chemin». Il porte également une croix sur laquelle on peut lire: «Liberté, égalité, fraternité n'est qu'au sommet des mairies! Que ce soit enfin appliqué à tous!».


 

Une vidéo faite aussi le 19 janvier montre ce Gilet jaune qui dénonce le monde «devenu inhumain» et appelle à ne plus «payer les impôts». D'autres manifestants le qualifie d'un «Gilet jaune pas comme les autres».


 

Auparavant, il avait déjà fait parler de lui lors des manifestations des Gilets jaunes à Paris.

Source: https://twitter.com/AgnesLeclair/status/1081608324104310786

Source: https://twitter.com/AgnesLeclair/status/1081608324104310786

Un jeune homme :

 

« Les Gilets jaunes c'est la résurrection de la France, pour une partie, de l'esprit français essentiellement, pour le beau, le vrai, le bien. »

 

Une jeune femme :

 

« Je pense que si Macron a réussi une chose c'est de rassembler les gens. Là pour le coup il y a de la solidarité partout dans la rue !

 

Et je pense que c'est ce qui dérange, que les Français se retrouvent unis et se battent pour les mêmes valeurs ! 

 

On est français et on défend les valeurs de la France qui sont liberté, égalité, fraternité. (des principes monarchiques dévoyés. NDCR.) Et cela on ne l'oublie pas. »

 

Un homme d'âge plus mur :

 

« Tous les problèmes viennent de Maastricht, de l'Europe de Bruxelles. On est en train d'appauvrir tous les pays au profit de la mondialisation. C'est un retour du peuple gaulois, un retour du peuple qui a patienté pendant quarante ans. Vous vous rendez compte de la patience que l'on a eu avec ces gens-là ? »

 

Gilets jaunes : la Révolution de l'amour en marche, "On est en train de refaire un peuple, au final"

Conclusion d'un Gilet jaune

 

« Le foulard blanc c'est le signe de reconnaissance que l'on a eu aujourd'hui entre nous pour les membres du service d'ordre de la manifestation déposée en préfecture. 

 

 Cela a été un petit peu une réponse politique -le dépôt de manifestation légale - puisque hier (4 janvier 2019 NDCR.) Castaner nous a tout simplement dit que les (manifestants) Gilets jaunes étaient complices des actes de violence. Nous avons tout simplement voulu prouver que les actes de violence et les provocations étaient d'abord du fait des policiers.

 

Cela fait très longtemps que le gouvernement tente de jouer la division du peuple français. Deux cents ans à peu près. Depuis 1789 très exactement

 

Le mouvement des Gilets jaunes est déjà pour moi une révolution politique parce que en fait il y a une prise de conscience politique.

 

Certains jeunes se disent apolitiques, mais ils se trompent dans le vocabulaire utilisé : ils sont apartisans, mais ils sont éminemment politiques !

 

Il y a une recréation du lien social entre nous.

 

On peut dire qu'on est en train de refaire un peuple, au final. C'est ce que j'ai constaté au sein des Gilets jaunes.

 

Le travail de réinformation a été fait.

On voit que les gens parlent de la loi Rothschild, de l'Union européenne, du référendum qu'on nous a volé en 2005.

Donc, il y a une prise de conscience totale, à la fois politique et spirituelle, selon moi. »

Sources : Video GloriaTv / YouTube

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13 janvier 2019 7 13 /01 /janvier /2019 21:15

Après avoir tenté toute la journée d'exciter la violence des manifestants par des tirs de gaz et de canon à eau, lors de l'acte 9 samedi 12 janvier, la police a subitement fait demi-tour en fin d'après-midi. La scène étonnante a été filmée. Manifestement un ordre a été donné d'arrêter de réprimer et d'empêcher les manifestants, la police a fait demi tour, et... tout s'est bien passé bien pour la fin de la manifestation. Une belle victoire du pacifisme des "Gilets jaunes" ? Cris de joie et bonne humeur ont succédé au départ de la police. 

La scène montre que l'alignement de cars de CRS et de forces de police, loin de sécuriser les manifestations peut volontairement les déstabiliser, à des fins politiques, comme le retrait volontaire des forces de polices peut calmer et apaiser les tensions.

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13 janvier 2019 7 13 /01 /janvier /2019 12:59

Et si l'ouverture du "Grand débat national" n'était qu'une énième imposture pour... fermer le débat ? Macron en effet emploie la triangulation, qui en communication politique signifie prendre et s'approprier les mots et les concepts des adversaires pour faire l'exact inverse. Macron annonce un grand débat national ? Attendez-vous à la fermeture du débat ! Explications :

"Grand débat national" : Au moment de l'ouverture du "Grand débat national", la secrétaire d'état Marlène Schiappa annonce sa fermeture

Au sujet de la cagnotte de soutien au boxeur Christophe Dettinger, qui a reconnu avoir frappé un gendarme lors de l'acte 8 des "Gilets jaunes" (cagnotte fermée moins de 48 heures après son ouverture), Marlène Schiappa, secrétaire d'État à l'égalité entre les hommes et les femmes, a fait sienne la théorie du complot en déclarant, au micro de Bfmtv (video) : "je crois que là, nous devons poser la question pour savoir, qui finance, qui soutient, qui est complice de ces violences graves ? Réussir à collecter plus de 120 000 euros en 24 à 48 heures, cela veut dire qu'il y a derrière des gens qui financent, et qui sont complices de ces violences. Il ne faut rien laisser passer." Nous avons là un exemple significatif de complotisme républicain. 

 

Source: https://www.huffingtonpost.fr/2019/01/10/cagnottes-marlene-schiappa-soupconne-les-puissances-etrangeres-au-vu-de-la-position-de-litalie_a_23639004/

 

La tendance des professionnels de la politique à dénoncer un complot est ancienne. Depuis 1789, cette tendance à voir des complots ourdis par l'étranger vise à discréditer l'opposant politique. En 1789, « Le fantasme du "complot aristocratique" envahit très vite l'espace du discours révolutionnaire. [...] [I]l suffit de considérer le flot ininterrompu des dénonciations qui sont adressées au Comité des recherches de l'Assemblée constituante (Pierre Caillet, Comité des recherches de l'Assemblée nationale 1789-1791, Inventaire analytique de la sous-série D XXIX bis, Paris, Archives nationales, 1993.) [...]. Il convient de préciser que cette frénésie dénonciatrice témoigne autant de l'irruption de l'esprit révolutionnaire que de la persistance de cette mentalité traditionnelle déjà évoquée et accoutumée à incriminer des conspirateurs. » (Patrice Gueniffey, La Politique de la Terreur, Essai sur la violence révolutionnaire, Fayard 2000, réed. Tel Gallimard, Mesnil-sur-l'Estrée 2003, p. 64.) 

 

En 1792 la république du soupçon « ArgusSurveillantsDénonciateursSentinelles et Aveugles clairvoyants » (Patrice Gueniffey, La Politique de la Terreur, Essai sur la violence révolutionnaire, Fayard 2000, réed. Tel Gallimard, Mesnil-sur-l'Estrée 2003, p. 70) repose tout entière et seulement dans l'exercice du soupçon. 

 

« L'idéologie révolutionnaire est à la recherche d'auteurs, de responsables, d'un ou plusieurs "individus" à désigner. » (Lucien Jaume, Le Discours jacobin et la démocratie, Fayard, Saint-Amand-Montrond 1989, note 65, p. 170.) 

 

« La recherche et la dénonciation nominale des ennemis de la Nation ou du Peuple n'a pas été le propre des Jacobins; il s'agit d'une conduite généralisée dès le début de la Révolution... » (Lucien JaumeLe Discours jacobinibid., p. 192.) 

 

« L'imaginaire du complot remplit une autre fonction encore. La crainte du "complot aristocratique" est en effet le vecteur par lequel la nation se constitue. [...] La nation [révolutionnaire. NdCR.se définit par ce qu'elle rejette; elle prend forme matérielle, consistance et réalité, à travers la mobilisation qu'entraînent les rumeurs sur les complots qui le menacent. » (Patrice Gueniffey, La Politique de la Terreur, Essai sur la violence révolutionnaire, Fayard 2000, réed. Tel Gallimard, Mesnil-sur-l'Estrée 2003, p. 65.) 

 

Au sujet du "grand débat national"..., lancé lundi 14 janvier par le président Macron, et censé permettre à toutes et à tous de débattre de questions essentielle (sic), une fois de plus la république se définit par ce qu'elle rejette. Marlène Schiappa, a donc tranquillement déclaré au micro de Bfmtv, qu'il y aurait des sujets interdits (les référendums sur le "mariage pour tous", l'"avortement", la "peine de mort") : "Je crois, déclare-t-elle, que ce grand débat, il faut s'en saisir dès lors que les kits seront mis à disposition sur le site du grand débat. Maintenant, moi, j'ai des lignes rouges. [...] Au-delà d'être secrétaire d'état, je suis progressiste. Ce n'est pas un mot en l'air ce mot progressisme. Cela veut dire que l'on défend les valeurs du progrès et les acquis qui ont été conquis de haute lutte pendant les dernières années, donc je suis fermement opposée à tous référendums sur la question du mariage pour tous, parce que sinon où va-t-on ? Cela veut dire que l'on va avoir derrière quoi ? Un référendum pour interdire l'avortement ? On va revenir sur les acquis de Simone Veil ? On va avoir un référendum pour rétablir la peine de mort ? Et puis quoi aussi pendant qu'on y est, le droit de cuissage ?" (Notons ici la fake new du gouvernement sur le "droit de cuissage" qui est une légende qui a été démontée par les historiens médiévistes comme Jacques Heers dans "Le Moyen-Âge, une imposture". Ndlr.)

 

"[...] Dans le cadre de la république en marche, poursuit Marlène Schiappa, je vais m'occuper des questions de la démocratie. Je crois que nous devons réfléchir ensemble pour davantage et mieux faire participer les citoyennes et les citoyens de la république française à la démocratie représentative. Donc toutes les propositions seront étudiées. Il faut s'emparer de ce débat. Il faut en parler. Mais il y a des lignes rouges. On ne peut pas faire n'importe quoi. [...] On ne fera pas de référendum pour remettre en cause le mariage pour tous," conclut Marlène Schiappa.

 

En somme, la démocratie dont va s'occuper Marlène Schiappa est une démocratie de rejet de tout ce qui ne correspond pas aux intérêts et vues de l'oligarchie jacobine. Cette "démocratie" ne représente en rien les citoyens mais seulement les intérêts opaques d'une oligarchie déconnectée des volontés du peuple réel. Au moment de l'ouverture du "grand débat national", une secrétaire d'état se charge d'annoncer la fermeture du débat !

 

 

Marlène Schiappa n'est pas la seule à fermer le Grand débat. Mercredi dernier, 9 janvier, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a déclaré que « l'IVG, la peine de mort et le mariage pour tous "ne sont pas sur la table" du grand débat national et "il n'est pas question" de revenir sur ces "avancées conquises de haute lutte". » (Le Figaro, Griveaux: IVG, mariage pour tous et peine de mort exclus du grand débat)

Par ailleurs, alors que les citoyens attendaient des réponses politiques aux manifestations des "Gilets jaunes", le gouvernement n'a qu'offert le visage d'un gouvernement autoritaire fermé et remettant en question le droit de manifester. Le Premier ministre a en effet annoncé une "loi anti-casseurs" avec un fichier à l'image de celui du fichier anti-hooligans.

Un membre du Bureau de la LDH, Arié Alimi, avocat au barreau de Paris, a réagi, au micro de Bfmtv, en mettant à l’amende le gouvernement. Ce qui est assez rare pour être souligné : "En fait, il n'y a pas que le fichier qui est prévu par cette loi qui a été adoptée par le Sénat, il y a [...] les interdictions de manifester par l'autorité administrative. Ces interdictions de manifester reposent sur des critères assez vagues, à savoir le simple fait de pouvoir causer un trouble à l'ordre public, et puis ces personnes qui ont fait l'objet d'une interdiction de manifester figureraient [...] dans un fichier. Ces dispositions me semblent totalement contraires au droit constitutionnellement garanti de manifester, et elles correspondent à des lois qui avaient déjà été annulées par François Mitterand en 1970 et annulées par François Mitterand devenu président de la république, tout simplement parce que ce sont des lois qui sont rétrogrades, qui ne peuvent pas être appliquées dans la mesure qu'elles font que le gouvernement peut décider de qui va pouvoir aller dans une manifestation, ses opposants politiques. Nous sommes comme en Russie si ce texte était adopté, avec une possibilité laissée au souverain, au président de la république, au Premier ministre d'empêcher des opposants politiques de manifester."

 

L'avocat Arié Alimi a également recadré Marlène Schiappa au sujet de la condamnation de la cagnotte en soutien du boxeur : "Je ne vois pas le problème qu'il y aurait avec la légalité de cette cagnotte. En revanche, je m'étonne des propos qui viennent d'être tenus par Madame Schiappa à votre antenne, puisque si je ne m'abuse, elle est scandalisée par le fait que l'on puisse apporter une cagnotte pour des frais de justice d'une personne qui va être jugée, ou placée en garde à vue. Je rappelle que ces propos peuvent être qualifiés d'anti-républicains, d'anti-démocratiques, parce que remettre en cause le libre choix de l'avocat et les modalités de paiement des honoraires qui sont également des principes constitutionnellement garantis, c'est ce qui fait l'état de droit, c'est ce qui fait qu'une personne puisse avoir droit à être défendue, qu'elle est présumée innocente. Et ce que j'entends dans les propos de Marlène  Schiappa et du gouvernement c'est une véritable attaque contre l'intégralité des libertés, mais également contre la possibilité d'avoir un avocat, contre les droits de la défense. Je suis absolument scandalisé par ce type de propos parce que c'est une attaque en règle tant sur le droit de manifester que sur les droits de la défense dans ce type de manifestation, qui est menée actuellement par le gouvernement."

CONCLUSION

 

Macron annonce un grand débat national ? Attendez-vous à la fermeture du débat.

La république est une oligarchie franc-maçonnique.

Jamais les oligarques n'adopteront un outil politique qui pourrait remettre en question la domination des 1% sur le reste de la société, les 99%.

Si un référendum sur le RIC en toutes matières et révocatoire devait être organisé, les "progressistes" s'arrangeront pour que les moyens de son application soient contrôlables (seuil minimum de citoyens; sujets autorisés, d'autres interdits...) et (on ne sait jamais) résultats neutralisables.

La liberté du prisonnier de se promener le long des quatre murs et coins de sa cellule.

 

Point de vue d'un autre avocat : 

Gilet jaune et avocat : «Dans ce pays règne une dictature»

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12 janvier 2019 6 12 /01 /janvier /2019 13:44

Malgré sa profession d'avocat, André soutient les "Gilets jaunes" chaque samedi. Il donne son point de vue sur la politique française au micro de Nadège Abderrazak. Corruption, privilèges, justice à deux vitesses... un bilan inquiétant (source: RT France):

Extrait :

 

André: « Sachant que nous sommes en théorie dans un pays démocratique, je m'aperçois que de plus en plus règne une dictature. Alors je voudrais également parler de la corruption qui règne dans ce pays, qui devient absolument insoutenable pour tous les Français. la corruption c'est tout simplement l'évasion fiscale, cela veut dire tous les privilèges, dont beaucoup de gens au niveau du gouvernement, des gens qui sont beaucoup et pour beaucoup corrompus. Donc c'est complétement inadmissible dans un pays comme la France. Je voudrais également parler de la justice qui est véritablement une justice à deux vitesses, à savoir que tous ces gens, tous ces élus qui ont volé le peuple n'ont jusqu'à présent subi que des condamnations très légères. Les exemples, on peut les citer, par exemple, François Fillon, a volé le peuple et est toujours en liberté; Cahuzac, ministre du Budget, s'est permis d'avoir un compte à l'étranger et a été très peu condamné; Fabius et le sang contaminé, tout va bien pour lui (remercié et nommé comme président du Conseil constitutionnel par le président Hollande en 2016. Ndlr.); Sarkozy, se permet de déclarer des guerres, de détruire des populations entières, uniquement pour son intérêt personnel, on fait traîner le procès alors que la Libye a financé sa campagne électorale.

[...] Elle (la crise des Gilets jaunes) était inévitable. On est en train d'inventer un tas de taxes, depuis que Macron est au pouvoir, c'est taxes sur taxes sous le couvert d'autres choses : la taxe carbone qui sert à autre chose (financer le budget et dette sous couvert d'écologie qui a bon dos. Ndlr.); le prix de l'essence qui ne cesse de monter alors que nous sommes au plus bas sur les cours du pétrole, à savoir à 50 dollars le baril, on devrait aujourd'hui payer l'essence en France 80 centimes; nous devrions aujourd'hui avoir un smic à 3000 euros comme au Luxembourg si la France arrêtait l'évasion fiscale, si on taxait tous les grands groupes qui actuellement ne sont pas taxés en France et ont pignon en France. Il y a des sommes colossales à récupérer.

On a également un gros problème : on taxe, mais actuellement aucune dépense au niveau de l'État n'est réduite ! On continue de mener la grande vie. On a un tas de gens qui ne servent absolument à rien. Le sénat ne sert absolument à rien, cela nous coûte une fortune. Donc il est normal que Gilets jaunes aient lancé ce mouvement et je les soutiens de tout mon coeur. »

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12 janvier 2019 6 12 /01 /janvier /2019 11:16
Source: https://www.midilibre.fr/2019/01/09/gilets-jaunes-luc-ferry-appelle-les-policiers-a-se-servir-de-leurs-armes,7562847.php

Source: https://www.midilibre.fr/2019/01/09/gilets-jaunes-luc-ferry-appelle-les-policiers-a-se-servir-de-leurs-armes,7562847.php

L'oligarchie jacobine terroriste de 1793 a des héritiers. Luc Ferry que l'on a connu mieux inspiré quand il dénonçait "la guerre de Vendée" comme "le premier grand génocide dans l'Histoire de l'Europe", eut mieux fait de réfléchir avant de parler et d'appeler les policiers à se servir de leurs armes contre les gilets jaunes "violents", le 7 janvier 2019 dans l'émission Esprits libres de Radio classique.

 

La république gouverne mal, mais se défend bien. Souvenez-vous :

- 1789, fausse révolution, massacres et coup d'État à la solde du capitalprès de 80% des personnes guillotinées étaient des petites gens (ouvriers, paysans, artisans envoyés par charrettes entières à la guillotine);  

- 1793, génocide vendéen,

- 1797, les républicains tirent sur la foule quand la république perd les élections (4-5 septembre 1797, la république annule les élections, déporte, tire sur la foule et met à mort les mal-pensants),

- 1848, fausse révolution à la solde du capital,

- 1871, la république tire sur la Commune, massacrée (consécration d'une pseudo 3e république au service du capital),

- 1968, fausse révolution à la solde du capital, les gauchistes et syndicalistes flinguent la lutte sociale.

 

2018-2019 ? Deux siècles de dictature contre le peuple.

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11 janvier 2019 5 11 /01 /janvier /2019 15:33

Les Gilets jaunes doivent toujours se rappeler "rien par force, tout par amour" (St François de Sales). Les Gilets jaunes sont un mouvement pacifique dès le départ, et si révolution il doit y avoir cela devra être une révolution de l'amour, amour de nos aînés, amour de nos enfants (leur avenir), amour de nos pays (la patrie), amour de la planète (production et consommation locale). Et le problème est que les Gilets jaunes sont infiltrés de gauchistes et syndicalistes violents à la solde du capital qui au final ne font que réformer le système qui reste au service du capital (1848, 1871, 1968), jamais en profondeur.

 

Lire: Francis Cousin : Gilets Jaunes, mensonges du capital et impostures citoyennes ?

François de Sales priant la Vierge Noire de Paris où il sera délivré de ses angoisses (vitrail de la chapelle des sœurs de Saint-Thomas-de-Villeneuve, Neuilly-sur-Seine)

François de Sales priant la Vierge Noire de Paris où il sera délivré de ses angoisses (vitrail de la chapelle des sœurs de Saint-Thomas-de-Villeneuve, Neuilly-sur-Seine)

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11 janvier 2019 5 11 /01 /janvier /2019 07:02

Une manifestation déclarée mais des témoignages de manifestants empêchés de manifester, bloqués, enfermés et gazés devant l'assemblée dite "nationale" par des forces de l'ordre (ou du désordre ?) qui utilisent contre le peuple, gaz et grenades qui devraient être envoyées à terre car pouvant blesser envoyées en l'air (comme sur la passerelle Sédar-Senghor) et visent délibérément la tête, lors de l'acte 8 des "Gilets jaunes" samedi 5 janvier. La réalité des tirs de flash-ball en pleine tête… sur des personnes totalement pacifiques. Un homme bras en l'air reçoit un tir de flash ball quasiment à bout portant. Dans le même temps une grenade est envoyée sur la presse pourtant clairement identifiée. Autant de techniques qui visent à faire mal, à terroriser. Bref, à empêcher de manifester.

Si bien que l'on peut dire qu'il n'y aurait aucune violence dans ces manifestations d'un mouvement pacifique s'il n'y avait pas de CRS et de forces de l'ordre ou de policiers infiltrés déguisés en casseurs ! 

Des images qui ne sont pas passées sur les chaines d'infos. Reportage de Vincent Lapierre :

 

Alors qu'une réponse politique était attendue du gouvernement "progressiste" de Macron, le gouvernement a annoncé des mesures purement sécuritaires avec 80000 forces de police dans toute la France et davantage d'interpellations pour samedi 12 janvier. La prison de la Bastille sera bientôt pas assez grande pour recevoir tous les gardés à vue et les emprisonnés ! La promesse de "Nouveau Monde" de Macron, qui n'est que le vieux monde oligarchique qui tente de se survivre.

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10 janvier 2019 4 10 /01 /janvier /2019 15:49

"L'ennemi de l'intérieur veut nous détourner et nous emmener vers les voix constitutionnalistes et citoyennistes de l'amélioration marchande". RIC et Gilets jaunes, mensonges du capital ?

 

Si on oublie que, grâce au droit divin (interdiction de l'usure et du capitalisme financier) pendant mille ans la monarchie a empêché l'arraisonnement de la démocratie par le capital ("les voix constitutionnalistes et citoyennistes de l'amélioration marchande"), le raisonnement de Francis Cousin, auteur marxiste critique du RIC, est pertinent.

 

Pourtant, une solution existe qui a fait ses preuves. C'est la solution de la royauté traditionnelle française, système de l'anarchie + 1 (la loi appartenant au peuple uni indissociablement au roi, le peuple avait moins à faire à l'État avant 1789). De sorte, qu'"il y avait plus de démocratie avant 1789 qu'après" (Francis Dupuy-Déri, auteur de "Démocratie. Histoire politique d'un mot", Lux éditeur, 2013.)

 

Lire: 

Des Gilets Jaunes devant la banque Lazard Paris, un banquier donne son avis

 

Cependant, la proposition qui reste marxiste de Francis Cousin, c'est-à-dire de se débarrasser définitivement de l'État nous apparaît comme une illusion funeste, qui dans l'histoire n'a jamais pu être réalisée nulle part dans le monde, fusse au prix tragique de millions de morts.

 

Le reste du raisonnement du raisonnement de Francis Cousin est pertinent et mérite une oreille attentive :

Extraits:

 

Francis Cousin :

 

« "Nuit debout", c'est l'envers des "Gilets jaunes". Les "Gilets jaunes", c'est le prolétariat combattant de tout ce qui a été exclu de la grande métropole mondialiste, et "Nuit debout", c'était les couches moyennes narcissiques du coeur de la métropole de la mondialisation réussie. Et aujourd'hui, on a un ricochet de "Nuit debout", qui vient polluer la dynamique de lutte des classes des Gilets jaunes.

 

Les Gilets jaunes, c'est le prolétariat qui en l'état actuel n'a pas encore franchi le seuil où il y a une invalidation de la lutte réformiste en lutte révolutionnaire, mais il y a dans les "Gilets jaunes" quelque chose d'intransigeant et de radical qui naît contre la domination de l'argent. Et on a toute une série de porteurs de pancartes "RIC, RIC, RIC" qui arrivent et qui disent "mais non, mais non, on va jacasser pour restructurer le constituant." Mais, cela n'a jamais intéressé le prolo qui est parti sur les ronds-points au début. [...] Donc, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que tout cela s'explique par la lutte des classes.

 

[...] Tout ce qu'on nous ressort aujourd'hui avec les couches moyennes néo-pourdhonnistes qui ont fétichisé le mode de la décision, on l'avait déjà dans la Ière internationale (1864 Londres) avec toute une série de cénacles péri ou para proudhonniens qui ont été balayés par l'histoire et qui ont surtout été balayés par les révolutions de 1848 et de 1871 qui ont montré que tout ceux qui viennent se greffer sur une lutte sociale pour lui expliquer qu'elle doit d'abord se constituer en sujet de décision pour réagencer, etc., sont l'élément le plus contre-révolutionnaire et le plus utile au pouvoir !

 

Le pouvoir, il peut écraser le mouvement avec les CRS, il peut écraser un mouvement avec les gardes-mobiles, voire même avec l'armée, mais il a toujours eu besoin de supplétifs essentiels, qui sont, effectivement, ces cénacles qui organisent la démobilisation sociale pour déplacer la lutte sociale radicale sur la lutte réformiste, constitutionnaliste (Ndlr. Ce que l'auteur nationaliste Philippe Ploncard d'Assac appelle pour décrire la même réalité, l"infiltration, le noyautage et déviation"). 

 

Et on l'a eu en 1848. Relisez les luttes de classe en France. Que ceux qui ne les ont pas lu les lise. Toute l'histoire du mouvement révolutionnaire a été gangrénée de mouvements régénérateurs qui ont structuré le discours de la domination sur la démocratie directe. Puisque la démocratie directe, qui est toujours la démocratie directe du capital n'est que le mode supérieur de l'auto-gestion aliénatoire qui fait que le citoyen esclave demeure un esclave citoyen. 

 

[...] Le développement des "Gilets jaunes" épouse de manière substantielle le développement dialectique tel qu'il est posé par Marx dans "Le Capital", dans les luttes de classe en France, tel que cela renvoie à la science de la logique de Hegel, la fameuse triade, les trois temps. On a eu un premier temps, le temps du surgissement, qui a été le temps du mépris condescendant, parce qu'on pensait que cela ne durerait pas.

 

Derrière les "Gilets jaunes" on a un retour de mai 68, sous une autre forme, dans des conditions différentes, dans des projections différenciées, dans des perspectives nouvelles, mais c'est le retour de la lutte de classes.

 

La lutte de classe de mai 68 a été écrasée dans l'esprit soixante-huit de la novation marchande de la gauche et de l'extrême-gauche de la marchandise. Et, cela fait cinquante ans que l'on vit le totalitarisme économique, industriel, bancaire et culturel de la marchandise gaucharde qui a écrasé les luttes de 68 !  

 

Mais, comme le disent Marx, Rosa Luxembourg, ce cycle à un moment donné, il s'auto-invalide, et les "Gilets jaunes", c'est effectivement le retour de 68, mais avec une perspective bien plus radicale, parce qu'en 68, le mouvement était gangréné de toute une chapelle gauchiste, politique et syndicale, qui toute de suite pesait. Le mouvement qui surgissait au chantier naval de Saint-Nazaire, le mouvement qui surgissait aux usines Renault, il était immédiatement cadenassé par les appareils de la gauche du capital, de l'extrême-gauche du capital : les menottes politiques et syndicales étaient là.

 

Aujourd'hui, dans le grand mouvement d'éclatement de l'urbanisme du capital et de la géographie française, le mouvement n'est pas parti des entreprises. Il est parti du vivier éclaté des provinces à travers ces zones périphériques. Le prolétariat expulsé des villes et des banlieues s'est retrouvé dans ces vastes zones péri-urbaines où les "Gilets jaunes" ont surgi. C'est un mouvement qui, d'emblée, sort de l'entreprise, sort du cadenassage politique et syndical traditionnel, alors même que l'imaginaire politique et syndical qui existait en 68 a été totalement invalidé par la marche de l'histoire. Il n'y a plus de clownerie trotskyste, il n'y a plus de clownerie maoïste, il n'y a plus d'espérance de la gauche. Donc le roi est nu. Le capital, aujourd'hui, n'a plus les moyens pour écraser ce mouvement. Et on a vu Macron, de manière désespérée, en appeler aux corps intermédiaires mais qui n'existent plus.

 

[...] Aujourd'hui, la phase de synthèse, soumission, négociation, cahiers de doléances, RIP, RIC (signifie) : prenez vos affaires en main, dans le cadre du capital. On nous appelle à prendre nos affaires en main dans le cadre du capital, dans le cadre d'une constitution régénérant le capital. D'un RIC régénérant le capital, de cahiers de doléances modifiant les données du capital.

 

[...] Marx dit que le législatif est une imposture par essence. On ne transforme pas une société par le législatif, on transforme la société par l'abolition du législatif et de l'État, et par la constitution de la Commune. Et la Commune n'a pas de constitution, elle est l'immanence du vivre radical. Toute constitution marque qu'il y a une production collective à partir d'atomes dissociés, narcissiques, échangistes. La constitution, la démocratie, sont nées avec l'agora de la valeur d'échange, ils disparaîtront avec l'abolition de l'agora de la valeur d'échange.

 

[...] La constitution de 1789, elle n'a rien crée, elle formalise l'état de la société existante. [...] Une constitution formalise toujours l'état de la dépossession et de l'aliénation.

Là où il y a constitution, là où il y a démocratie, il y a valeur d'échange, puisque la démocratie, "liberté, égalité, fraternité", Marx le dit, (c'est) la liberté de circulation des hommes marchandisés, égalité des hommes dans la marchandisation circulatoire, fraternité circulatoire des hommes marchandisés. Et la constitution est le lieu majeur où les hommes marchandisés établissent leurs directives et leurs cheminements de décision pour le bien commun de la marchandisation universelle. Donc à bas la marchandisation universelle, à bas l'État, à bas la constitution, vive l'émancipation, et retrouvons l'esprit radical de la Commune universelle.  » 

 

Note du blog Christ-Roi. Francis Cousin analyse parfaitement l'incohérence fondamentale des droits de l'homme et leur impasse déjà relevée sur ce blog en ces termes : "Si les droits de l'homme proclament l'égalité, c'est pour organiser la libre concurrence entre eux et les forcer à se combattre, car cela est bon pour le marché. La démocratie en quelque sorte rétablit les combats de gladiateurs, non plus à l'échelle de l'arène mais à l'échelle du marché. Elle contraint les hommes à vivre dans un monde d'individus toujours plus inégaux, et d'inégalités sans cesse croissantes. L'égalité des uns présuppose comme condition préalable l'inégalité économique et sociale des autres ! Belle réussite du marché, mais impasse totale des principes de 1789."

 

S'agissant du RIC, l'analyse de Francis Cousin est pertinente tant qu'elle critique le risque d'arraisonnement par les baronnies de l'argent, mais si un RIC décidait par exemple de revenir sur la loi Giscard de 1973, d'interdire l'usure, ou de sortir de l'Union européenne, on pourrait difficilement tenir que le RIC serait une arme du capital.

 

Quelque soit le régime politique, nul régime politique pérenne ne peut tenir dans le temps sans une adhésion de la population. La participation du peuple à sa gestion ne peut pas être écartée. Et dans l'histoire, le meilleur système qui a permis de combiner les intérêts du peuple et les exigences de la gestion politique a été la monarchie française traditionnelle. 

 

Le Référendum d'Initiative Citoyenne constituant, révocatoire et législatif est ainsi une excellente proposition, et le sera d'autant plus qu'il sera associé à la royauté traditionnelle qui permettrait, effectivement, de contrôler les baronnies modernes de l'argent et non de se laisser diriger par elles.

 

Lire: Quels sont les intérêts et avantages de la monarchie?

 

Dans le cas contraire, il y a effectivement un risque d'infiltration et de préemption de la lutte sociale par le capital. "La constitution, qu'elle soit bleue, jaune, rouge ou orange, c'est la mort", explique Francis Cousin. Pendant deux millénaires, les Gaulois sous Vercingétorix, en passant par Clovis, sainte Jeanne d'Arc, Charles VII ou Louis XVI, n'avaient pas de constitution, mais une constitution coutumière (orale non écrite). Le pouvoir appartenait aux peuples au niveau local. Les constitutionnalistes qui n'avaient pas besoin d'exister, n'offraient pas de prises aux démagogues ni à l'amélioration marchande. A contrario, depuis 1789, jamais le capital n'a eu autant de pouvoir. Ce n'est sans doute pas un hasard.

 

Lire: Gilets jaunes, Ancien régime et Révolution

Vercingétorix, Alesia

Vercingétorix, Alesia

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9 janvier 2019 3 09 /01 /janvier /2019 07:44

Des gilets jaunes devant la banque Lazard Paris demandent la séparation des banques d'affaires et de dépôt, des banques citoyennes nationalisées, à crédits productifs qui puissent relancer l'économie. 

Un banquier qui défend les Gilets jaunes affirme que la solution "serait de contrôler et limiter les pouvoirs des banquiers comme la monarchie l'a fait pendant cinq siècles ou dix siècles."

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9 janvier 2019 3 09 /01 /janvier /2019 00:14

L'historienne Marion Sigaut encourage le mouvement des Gilets jaunes :

 

« Il faut comparer les Gilets jaunes aux jacqueries, à la Guerre des farines et à toute la violence pré-révolutionnaire populaire. La Révolution française, c'est la prise du pouvoir de la bourgeoisie. Dans l'affaire des Gilets jaunes, la bourgeoisie ne prendra pas le pouvoir parce qu'elle l'a déjà. 

On est à la fin d'un cycle. Le cycle qui vient de s'ouvrir c'est le retour du peuple après vraiment deux siècles, virgule quelque chose, de dictature totale idéologique de la bourgeoisie capitaliste. Et là c'est la fin de cela. 

C'est le réveil du peuple français. Ce peuple français qu'on calomnie, qu'on bafoue, qu'on exaspère depuis des décennies, se réveille et il est encore là. La France n'est pas morte. Le peuple français est encore là.

Tout est possible. Sauf que les gens rentrent chez eux en disant "on s'est trompé." Il y a un foisonnement d'intelligence, de prise de conscience, c'est extraordinaire ce qui se passe. Je ne dis pas qu'on va gagner. Je dis que la conscience collective est en train de progresser, de faire un saut qualitatif tel, qu'il n'y aura pas de retour en arrière possible. 

Je pense que dans l'histoire de France, jamais la France n'est tombée aussi bas. On atteint le fond. Et on atteint l'autre face, c'est le peuple français qui se réveille : il dormait. On le croyait anesthésié, on l'avait mis dans la marmite d'eau chaude ! Et non il est là, et c'est magnifique ! »

Gilets jaunes, Marion Sigaut : "la fin de deux siècles, virgule quelque chose, de dictature totale de la bourgeoisie"
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8 janvier 2019 2 08 /01 /janvier /2019 23:34

Sur la passerelle Léopold Sédar-Senghor, samedi 5 janvier 2019 lors de l'acte 8, Christophe Dettinger, le boxeur champion de France a défendu une femme et l'a sauvée en légitime défense. La jeune femme qui a déposé plainte pour violences volontaires, témoigne aujourd'hui au micro de Rtl :

Video de l'avocat en compagnie de la jeune femme :

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7 janvier 2019 1 07 /01 /janvier /2019 17:21

Sur la passerelle Léopold Sédar-Senghor, samedi 5 janvier 2019 lors de l'acte 8, Christophe Dettinger, le boxeur champion de France a défendu une femme et l'a sauvée en légitime défense.

Sur les vidéos de CRS qui jettent des pavés sur la tête des gens, vidéos que j'ai partagées tout à l'heure, quand un boxeur tape un CRS qui est en armes et en bouclier, cela vous offusque. Quand je vois un représentant de l'État jeter des pavés qui sont plus gros que mon poing sur la tête de gens qui ne sont pas protégés de l'autre côté, c'est quoi cela ? Comment cela s'appelle ? Tentative de meurtre, violences aggravées, tentative de violences avec volonté de blesser ? J'aimerais bien savoir ce que c'est.

[...] Deux poids deux mesures ? Benalla qui voyage avec des passeports diplomatiques, et de l'autre côté, des gens (comme Eric Drouet) qui se font arrêter parce qu'elles se déplacent dans la rue ? D'un côté un boxeur à mains nues, de l'autre 5 CRS ? Un commandant de police, 5 CRS qui tiennent un manifestant, un qui le tape ? Et j'en passe. Les pavés, les coups de matraque en pleine tête. C'est une volonté de faire mal. Ce n'est pas de la gestion de foule en disant vous ne passez pas. C'est on gaze, on charge et on défonce, et ensuite on recule.

[...] Il n'y a pas que cela : sur le pont, ils ont balancé des grenades de dispersion dans l'air et c'est arrivé sur la foule ! C'est de la volonté de blesser.

Maxime Nicolle, 7 janvier 2019

Le Gilets jaune Maxime Nicolle analyse le deux poids deux mesures de Benalla et des manifestants Gilets jaunes, et le traitement politico-médiatique des violences policières contre celles de manifestants Gilets jaunes, passerelle Léopold Sédar-Senghor, samedi 5 janvier.

Il arrive un moment où les Gilets jaunes se retrouvent en légitime défense. Emmanuel Macron a dépeint les Gilets jaunes en "foule haineuse". En fait, on s'aperçoit que c'est un mouvement de l'amour ! La Révolution de l'amour de nos retraités, de nos enfants, de notre pays, de la planète ! "Boxeur au grand coeur irréprochable" selon son entraîneur sur RMC, le boxeur Christophe Dettinger, avant de se rendre, s’est expliqué en vidéo aujourd'hui. Il explique avoir fait tous les actes des Gilets jaunes du samedi sur Paris :

 

"J'ai vu la répression, la police nous gazer, la police faire mal à des gens avec des flash balls, des gens blessés, des retraités se faire gazer. Je manifeste pour les retraités, le futur de mes enfants, les femmes célibataires. Je suis un Gilet jaune. Je suis français, je ne suis pas d'extrême-gauche, je ne suis pas d'extrême-droite. Je suis français, j'aime mon pays, j'aime ma patrie, j'aime tout !

 

Christophe Dettinger reconnaît avoir "mal agi", mais s'être "défendu". Il demande au "peuple français", aux Gilets jaunes de "continuer pacifiquement le combat"  :

 

"À force de se faire taper, je me suis fait gazer avec mon amie, ma femme, et à un moment la colère est montée en moi et j'ai mal réagi, mais je me suis défendu. [...] Peuple français, Gilets jaunes, il faut continuer pacifiquement, mais continuez le combat s'il vous plaît, s'il vous plaît !" 

 

Sur RMC info, Jacky Trompesauce, l'entraîneur de Christophe Dettinger a expliqué avoir eu dans la nuit l'information selon laquelle "il y a eu un élément déclencheur": une femme l'a appelé en lui disant que "le boxeur l'a en réalité défendue", "une femme agressée par un CRS". "Une femme m'a prévenu comme quoi il l'a sauvée !

Add 8 janvier. La jeune femme qui a déposé plainte pour violences volontaires, témoigne aujourd'hui au micro de Rtl : 

Video de la jeune femme en compagnie de son avocat :

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5 janvier 2019 6 05 /01 /janvier /2019 18:00
Gilets jaunes : pourquoi les insultes de la Macronie doivent-elles cesser ?

"Séditieux d'ultra-droite" (Christophe Castaner), "peste brune" (Gérald Darmanin), la diabolisation des Gilets jaunes a été entreprise dès le début du mouvement. Ce modeste article a pour objectif de montrer qu'il est temps à présent que les insultes de la Macronie sur les Gilets jaunes cessent.  

 

Dès le 21 novembre 2018, un des premiers sites résistants à la pointe de la clairvoyance et à annoncer la diabolisation a été le site nationaliste "Jeune nation", rapportant une page de "Rivarol" (n°3353) :

 

Libération s’en étrangle de rage : les gilets jaunes, du nom de ce mouvement protestant contre la hausse continue du prix du carburant, seraient racistes, antisémites et homophobes. [...] Alors qu’ils voulaient forcer un barrage dans l’Ain avec leur voiture, un conducteur et son passager ont été pris à partie, nous assure-t-on, par des gilets jaunes. [...] [I]l en va de la prétendue homophobie comme de l’antisémitisme, il suffit que les minorités visibles, surprotégées et surreprésentées accusent et se lamentent pour qu’on les croie sur parole. Alors que l’on recense des millions de crimes et de délits dans notre pays chaque année, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a cru bon de poster un tweet alarmiste, à propos d’un incident mineur dont n’est donnée de surcroît qu’une seule version des faits : « Rien. Absolument rien ne saurait justifier ces actes odieux. Chaque insulte, chaque agression homophobe est une injure à notre pacte républicain. Solidarité avec les victimes. Confiance en nos enquêteurs qui feront toute la lumière sur ces faits ». [...] Les officines spécialistes de la délation ont également pointé du doigt des gilets jaunes qui faisaient la fameuse quenelle de Dieudonné, que la LICRA assimile, avec un grand sens de l’imagination, à « un salut nazi inversé » voire à une « sodomisation des victimes de la Shoah ».

 

[...] Le quotidien anarcho-bancaire en a fait des tonnes également sur la mésaventure supposée d’une automobiliste de couleur qui aurait tenté de forcer le passage et qui aurait été prise à partie, avec des propos jugés racistes, sur les déboires d’une conductrice mahométane qui aurait été contrainte par des gilets jaunes à enlever son voile. Sachant que la journée du 17 novembre a réuni sur les routes de France plusieurs centaines de milliers de manifestants, on constate une nouvelle fois la volonté de désinformation des media mainstream qui braquent le projecteur sur des faits mineurs, accessoires, et dont de plus nous ne connaissons ni le contexte exact ni la réalité. (Source)

 

Cinq jours après la une de Rivarol, presstv.com rapportant l'acte II du 24 novembre et un rapport du quotidien français Le Temps, paru le 25 novembre, titrait le 26 novembre : "En France, le gouvernement veut diaboliser les Gilets jaunes".

 

« Séditieux de l’ultra-droite », « peste brune »: dans la majorité, les éléments de langage sont clairs: mettre les violences des «gilets jaunes» sur le compte de la présidente du Rassemblement national. Mais, pour l’instant, aucune force politique n’est en mesure de récupérer l’inclassable mouvement.

 

[...] [L]e ministre français de l’Intérieur Christophe Castaner est passé directement de la case « maintien de l’ordre » à la case « offensive politique ». Il a directement mis en cause la présidente du Rassemblement national (ex-Front national), Marine Le Pen, l’accusant d’avoir appelé à manifester sur les Champs-Élysées et d’avoir ainsi ouvert la voie à des « séditieux de l’ultra-droite ».

 

La réalité est plus complexe. Marine Le Pen s’est en effet interrogée en fin de semaine dernière sur le fait que les «gilets jaunes» n’auraient pas droit à ce qu’on appelle « la plus belle avenue du monde » (du moins quand il n’y a ni casse, ni incendie, ni barricade). Mais elle n’a pas formellement appelé à manifester.

Dans la manifestation, on y voyait surtout des « gilets jaunes » sans appartenance politique, lassés de tout, déçus par tout et qui ont tendance, depuis quelques jours, à passer de la demande de baisse des taxes à la démission d’Emmanuel Macron.  Le piège tendu par le président de la République et sa majorité (le ministre Gérald Darmanin a évoqué « la peste brune ») est gros comme une maison: tenter d’imposer l’idée que le mouvement des « gilets jaunes » est une affaire de l’extrême droite et que la politique française se résume à un face-à-face entre Marine Le Pen et lui-même, entre « les nationalistes » et les « progressistes », à six mois des élections européennes, explique le journal. (Source)

 

Se tenant à distance de tout commentaire des évènements après l'acte II, Emmanuel Macron jouait alors la carte du pourrissement du mouvement.  

 

Deux jours après l'acte III des Gilets jaunes samedi 1er décembre 2018, le ministre de l'Intérieur Castaner à l'Assemblée nationale assurait que les manifestations étaient «de fait interdites», qualifiant ces rassemblements d'«attroupements». (Source: Le Figaro, 03/12/2018 21:17)

 

Dans ses voeux 2018 pour 2019, Emmanuel Macron, pompier pyromane parlant derrière un pentacle, traitait les Gilets jaunes de "foule haineuse".

 

Réagissant aux propos du chef de l'Etat sur les «porte-voix d'une foule haineuse», des internautes partagent une photographie de deux Gilets jaunes assis près d'un feu : une femme reposant sa tête sur l'épaule d'un homme âgé appuyé sur une canne.  [...]  Il avait en effet, notamment eu cette phrase : «Que certains prennent pour prétexte de parler au nom du peuple [...] et n'étant en fait que les porte-voix d'une foule haineuse, s'en prennent aux élus, aux forces de l'ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels, c'est tout simplement la négation de la France.» (Source)

 

Ce soir, pour le huitième samedi du mouvement, l'espoir d'essoufflement du mouvement par le gouvernement a été déçu, le mouvement ne faiblit pas avec des milliers de manifestants dans toute la France, 3500 à Paris au lieu de 800 samedi dernier (Bfmtv en direct.). Ceci montre que l'entêtement du gouvernement Macron à insulter les Gilets jaunes ne produit aucun effet bénéfique. Luc Ferry, remettant en question, dimanche 23 décembre dernier, la légitimité du chef de l’État et sa compréhension de la situation actuelle, a comparé Emmanuel Macron, à un "gamin qui ne comprend rien" et qu'on allait le "payer très cher". (Source) Du point de vue de la simple image, cette séquence montre en effet combien l'entêtement de Macron confine à l'image d'enfant mal-éduqué. Il y a un moment où Macron devra donner des explications.

 

Le gouvernement qui a pour vocation d'être le garant de l'ordre public ne doit pas servir à être le porte-parole d'un parti. Cette gestion de la part de la Macronie qui consiste à jeter de l'huile sur le feu et à faire constamment de la surenchère dans le mépris et l'insulte doit cesser immédiatement. La cohésion de la nation en dépend.

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4 janvier 2019 5 04 /01 /janvier /2019 04:29

Éric Drouet, l'un des porte-parole du mouvement des gilets jaunes, a été interpellé ce mercredi soir vers 21 heures dans le centre de Paris "pour manifestation non déclarée", a appris BFMTV de la préfecture de police. Il allait, avec des bougies, rendre hommage aux personnes blessées et décédées lors du mouvement.

Libéré jeudi après 20 heures de garde à vue, Éric Drouet est convoqué au tribunal correctionnel de Paris le 15 février pour être jugé pour organisation de manifestations sans autorisation. (Source : Jean-Marc Morandini.com)

En 1789, l'article 431-9 du code pénal n'existait pas ! Cet "article 431-9 du code pénal punit aujourd'hui de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende le fait "d'avoir organisé une manifestation sur la voie publique n'ayant pas fait l'objet d'une déclaration préalable dans les conditions fixées par la loi". (Source)

Vous imaginez les révolutionnaires de 1789 aller gentiment demander le petit bon d'autorisation pour manifester ? Ubuesque n'est-ce pas ? C'est pourtant le cas aujourd'hui au pays des "droits de l'homme" où les incohérences et les contradictions règnent.

Ce que les républicains appellent la "liberté de manifestation" est soumis "au régime de la déclaration préalable (art. L 211-1 du code de la sécurité intérieure), déclaration faite par ses organisateurs auprès de l'administration préfectorale (préfet de police à Paris et Marseille). Cette procédure a pour but d'informer les autorités chargées de maintenir l'ordre et de permettre au juge judiciaire de poursuivre d'éventuelles infractions." (Source)  

Le motif invoqué par les autorités pour interpeller Eric Drouet – organisation d'une manifestation sans déclaration préalable – a été tourné en ridicule sur Twitter, où les internautes ont rivalisé d'imagination pour en démontrer l'absurdité.

Pour justifier l'interpellation et la garde à vue du Gilets jaune Eric Drouet le soir du 2 janvier, lors d'un rassemblement visant à rendre hommage aux morts et aux blessés au cours de la mobilisation, les autorités ont fait valoir «l'organisation d'une manifestation sans déclaration préalable».

Cette justification est loin d'avoir convaincu sur les réseaux sociaux, nombre d'internautes la tournant en dérision, employant le hasthag #DeclareTaManif. «Il y a un groupe de vieux qui font de la pétanque dans le village [...] Ils sont sept. On déclare ou pas ?», s'interroge par exemple l'un d'eux sur un ton résolument ironique.

Un autre renchérit, racontant avoir stoppé immédiatement son voisin «séditieux», qui comptait aller faire des courses sans en avoir informé les autorités.

[…] Une dernière interpelle directement le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, pour lui faire part de son programme : «Je voudrais pas finir en garde à vue, alors que je veux juste refaire le monde autour d'un Bourgueil et d'un camembert.» (Source: RT)

#DeclareTaManif : « Il y a un groupe de vieux qui font de la pétanque dans le village [...] Ils sont sept. On déclare ou pas ?» Quand les internautes tournent en dérision le motif de l'arrestation de Drouet
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3 janvier 2019 4 03 /01 /janvier /2019 17:31
Gilets jaunes : Éric Drouet interpellé alors qu'il allait rendre hommage aux personnes blessées et décédées lors du mouvement !

Dans l'Antiquité, c'était l'épisode d'Antigone contre Créon qui lui interdisait d'organiser des obsèques pour son frère. Aujourd'hui, c'est Éric Drouet, interpellé alors qu'il allait rendre hommage aux personnes blessées et décédées !  

 

Jusqu'où le totalitarisme ira-t-il ? À sa sortie du commissariat du IIe arrondissement aujourd'hui vers 16h30, Éric Drouet a déclaré (paroles retransmises en direct sur Bfmtv à 16h30, puis à 17h30) qu'il était venu hier soir avec des amis pour aller « au restaurant » et qu'il devait ensuite aller « rendre hommage aux blessés et aux personnes décédées durant le mouvement. »

 

Un article d'Europe 1 indique : « Porte-parole des "gilets jaunes", Éric Drouet a été placé en garde à vue mercredi soir à Paris alors qu’il participait à une cérémonie d’hommage aux victimes blessées et tuées en marge du mouvement de contestation

 

[...] Figure médiatique du mouvement des "gilets jaunes", Éric Drouet a été interpellé mercredi soir à Paris et placé en garde à vue, pour "organisation d'une manifestation sans déclaration préalable", a appris Europe 1 auprès du parquet de Paris.

 

Environ 70 personnes présentes. Réuni avec environ 70 personnes place de la Concorde, Éric Drouet participait à une "cérémonie" pour rendre hommage aux manifestants blessés et aux personnes décédées en marge du mouvement des "gilets jaunes", avait-il expliqué dans un Facebook live dans l'après-midi.

 

Des bougies ont ainsi été déposées sur la place, par des personnes qui ne portaient pas de gilets jaunes. »

 

Source : Europe 1

Gilets jaunes : Éric Drouet interpellé alors qu'il allait rendre hommage aux personnes blessées et décédées lors du mouvement !

« La rencontre des gilets jaunes sur les Champs-Élysées ce mercredi 2 janvier devait être un "hommage" aux personnes blessées ou décédées depuis le début des manifestations. Mais aux alentours de 21h, Éric Drouet a de nouveau été interpellé au niveau de la place de la Concorde. » (Source)

Gilets jaunes : Éric Drouet interpellé alors qu'il allait rendre hommage aux personnes blessées et décédées lors du mouvement !
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29 décembre 2018 6 29 /12 /décembre /2018 23:44

C'est un article tout ce qu'il y a de plus "complotiste" de Bfm-Tv qui le dit : "Le candidat d'En Marche !, qui avait d'abord été donné vainqueur avec un score de plus de 65%, a remporté 66,06% des suffrages exprimés, soit plus de 20,7 millions de voix. Sa rivale Marine Le Pen aurait remporterait 33,94% des suffrages, soit plus de 10,6 millions de voix, toujours selon ce même décompte non encore définitif." (Source

Source: https://www.bfmtv.com/politique/emmanuel-macron-emporte-le-second-tour-avec-6606percent-des-voix-1159358.html

Source: https://www.bfmtv.com/politique/emmanuel-macron-emporte-le-second-tour-avec-6606percent-des-voix-1159358.html

Le résultat définitif du ministère de l'Intérieur le 9 mai 2018 arrondira le chiffre à 66,10%. Un nombre moins révélateur !

 

Le nombre 666 est une inscription diabolique, révélée en Ap 13:18, qui "rend semblable à Satan et députe à la peine éternelle." (Père Jean-Baptiste Golfier, Tactiques du diable et délivrances, Artège-Lethielleux, 2018, p. 556-557)

#666 Un Monarc (anagramme de Macron) “élu” par et pour un groupe occulte, qui œuvre contre les intérêts de la nation France. Et le pire, c’est que cela est montré ouvertement, pour qui veut le voir...

 

 

 

Plus récemment, un autre 666 était caché dans le logo du forum de Paris sur la paix (11-13 novembre 2018), conférence destinée à avoir lieu annuellement à Paris, en France. La première édition a eu lieu du 11 novembre au 13 novembre 2018 à la Grande halle de la Villette. L'idée de ce forum est née après le constat que le monde va mal, l'incapacité des Nations unies à régler le conflit syrien, les crises migratoires, l'émergence de gouvernements nationalistes et populistes. C'est donc cent ans après la signature de l'Armistice de 1918, que Paris organise une conférence avec pour but d'œuvrer à l'"amélioration de la gouvernance mondiale"... Tout un programme sous le signe du 666.

 

En 2009 Nicolas Sarkozy fit la promotion du Nouvel Ordre Mondial ("On ira ensemble vers ce Nouvel Ordre Mondial. Et personne, je dis bien personne, ne pourra s'y opposer...") [1], tout en faisant lui aussi le signe du 666, le même que celui fait par Emmanuel Macron... Un hasard...

Il y a un an, lors de ses voeux du 31 décembre 2017 pour l'année 2018, Emmanuel Macron fit au moins deux promesses non tenues. Il promit "d'apporter un toit à tous les sans-abri" (source) : promesse non tenue, puisqu'il y a toujours autant de sans-abri.  Il promit (à 9:50 dans la video) que "sur le plan national l'année 2018 sera, à mes yeux, celle de la cohésion nationale. Nous nous sommes trop longtemps, trop souvent, divisés" : promesse non tenue ! Le mouvement des Gilets jaunes est un démenti spectaculaire aux voeux 2017 d'Emmanuel Macron.   

 

Chose commentée nulle part, Emmanuel Macron fit sa promesse de cohésion nationale avec en toile de fond... un poster comportant (dans le blanc) une étrange étoile à cinq branches, inscrite dans un cercle, également appelée pentacle par les ésotéristes ("pantacle" dans la Thelema de Aleister Crowley) et les satanistes (pentagramme inscrit sur un disque utilisé sur un autel ou en tant que tel comme espace sacré...) L'étoile elle-même comportait un dessin ressemblant à une tête : 

Un article de Reinformation.tv explique : "Sur l’image derrière Macron, on note donc immédiatement ce pentagramme avec la pointe en haut : ce n’est pas la stylisation de la tête de bouc que l’on trouve couramment dans la symbolique sataniste, mais un symbole fortement présent dans les représentations franc-maçonnes, souvent adopté par l’iconographie de la république américaine naissante... Pouvant symboliser les cinq plaies du Christ comme ce fut le cas aux origines du christianisme, il a pourtant été bien davantage utilisé dans des temps plus récents par l’occultisme kabbalistique chrétien et au sein de la tradition gnostique... Surmontant le visage, un triangle comme celui que l’on voit sur le dollar américain. Sans vouloir chercher les explications occultistes partout, on se demande ce que vient faire cette symbolique sur une représentation du drapeau français."

 

 

"... [C]omment ne pas voir qu’il (le symbole) illustre en même temps, de manière dialectique, une volonté de toute-puissance, dès lors qu’il est utilisé par le pouvoir lui-même." Mis à part cet article de Reinformation.tv, aucun media mainstream n'a jugé opportun de commenter cette nouveauté...

 

En revanche, imaginez une croix catholique à la place du pentagramme, l'émoi que cela aurait causé dans les medias. On en parlerait encore !

 

Notons brièvement s'agissant de cette étoile à cinq branches, que dans la tradition chrétienne, l'étoile est le symbole de l'astre que virent les mages venus d'orient et arrivant à Jérusalem quand ils demandèrent "où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu en effet son astre à son lever et sommes venus lui rendre hommage." (Mt 2:1-2 et 9-10) Le prophète Isaïe écrivit: "Le peuple des nations, qui vivait dans les ténèbres, a vu se lever une grande lumière, et sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre, une lumière a resplendi" (Is 9, 1). Dans le livre des Nombres (Ancien Testament), une prophétie annonçait le Messie, astre issu de Jacob devenant roi, un sceptre levé, issu d'Israël (Nb 24:17.) Jésus, dans Apoclypse 22,16, dit : "Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange vous apporter ce témoignage au sujet des Églises. Moi, je suis le rejeton, le descendant de David, l’étoile resplendissante du matin."

 

Une des tactiques du diable est d'utiliser une vérité (ici l'étoile) en y mélangeant un ou des mensonges en vue de tromper les hommes ou de de leur nuire (Jean-Baptiste Golfier, Tactiques du diable et délivrances, Artège-Lethielleux, 2018.) C'est le cas de l'étoile utilisée par les ésotéristes ou encore du triangle baroque, symbole de la Trinité, malheureusement plus connu aujourd'hui comme symbole maçonnique (la pyramide avec l'oeil en son centre). 

 

La Trinité

 

Autres exemples d'utilisation du triangle comme symbole de la Trinité, dans l'église Notre-Dame de l’Assomption de Bramans (73500).

 

 

Autel cathédrale d'Orléans

 

Et avec l'oeil de Dieu :

Cathédrale d'Aix-la-Chapelle

 

Eglise de Kraków (Pologne)

 

Images avec commentaires tirées du Forum Te Deum.

 

Conclusion. Comme dans tous les discours des élites maçonniques, pour connaître la réalité, il faut prendre l'inverse de ce qui nous est proposé. Ce qui donne, ce mois-ci, au lieu de la "cohésion de la nation" et de la paix, la révolte des Gilets jaunes... Emmanuel Macron élu à 66,06% des voix, un forum international annuel placé sous le signe du 666, qui peut s'attendre à mieux, qui peut s'attendre à la paix ? On ne peut pas se placer sous la "protection" du démon et s'attendre en même temps à la paix et à la sécurité... Du moins pas longtemps !

Quant aux temps et aux moments il n'est pas besoin, frères, de vous en écrire. Car vous savez très bien vous-mêmes que le jour du Seigneur vient ainsi qu'un voleur pendant la nuit. Quand les hommes diront: " Paix et sûreté! " c'est alors qu'une ruine soudaine fondra sur eux comme la douleur sur la femme qui doit enfanter, et ils n'y échapperont point.

I Thessaloniciens 5:3

Notes

 

[1] Nicolas Sarkozy, au Palais de l'Elysée, le 16 janvier 2009

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29 décembre 2018 6 29 /12 /décembre /2018 22:57

Un peuple est libre lorsqu'il dispose des moyens qui lui permettront d'approuver ou de sanctionner régulièrement l'usage fait par les gouvernants des pouvoirs qu'il leur avait confiés. La démocratie ne se définit pas seulement par le droit d'élire; elle réside aussi dans ce qu'on nommait au XVIIIe siècle la "censure", c'est-à-dire le pouvoir de révoquer ou, au contraire, de renouveler la confiance précédemment accordée.

Patrice Gueniffey, La Politique de la Terreur, Essai sur la violence révolutionnaire, Fayard 2000, réed. Tel Gallimard, Mesnil-sur-l'Estrée 2003, p. 210

Les Gilets jaunes ont ceci d'inédit dans l'histoire de France et sans doute dans l'histoire du monde, qu'ils proposent, outre des mesures de justice sociale, une mesure concrète qui permettra d'injecter de la démocratie directe dans la démocratie dite « représentative » qui n'est qu'une oligarchie, composée de professionnels de la politique, et une ploutocratie.

 

Bfm-Tv a rapporté en ces termes des propositions de Priscillia Ludosky, porte-parole des Gilets jaunes évoquant la solution d'un « Référendum d'Initiative Citoyenne (RIC) constituant, révocatoire et législatif » :

 

"Résoudre la crise démocratique"

Priscillia Ludosky conclut sa diatribe en réitérant les propositions des gilets jaunes pour sortir de la crise: baisse "sérieuse" de toutes les taxes et impôts sur les produits de première nécessité, baisse "significative" de "toutes les rentes, salaires, privilèges et retraites courantes et futures des élus et hauts fonctionnaires", suppression de la hausse de la CSG pour les retraités et geste en faveur des adultes handicapés et mise en place d'un Référendum d'Initiative Citoyenne (RIC) constituant, révocatoire et législatif.

Source

Gilets jaunes : le Référendum d'Initiative Citoyenne (RIC) constituant, révocatoire et législatif 
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29 décembre 2018 6 29 /12 /décembre /2018 21:42

Le linguiste Noam Chomsky est l'auteur de "Manufacturing Consent, The Political Economy of the Mass media" ("la Fabrication du Consentement, l'économie politique des mass media"). Il a expliqué que les grandes sociétés d'information et les médias de masse font souvent plus oeuvre de propagandes gouvernementales que de journalisme. Dans un entretien diffusé sur Arte, il déclarait :

 

"La fabrication du consentement permettait de s'assurer que la majorité ignorante qui se mêle de tout soit exclue. Durant des années les gens ont voulu une assurance maladie ? Ils ne savent pas de quoi ils parlent. Alors tenons-les à l'écart de ce débat. Ils veulent plus d'impôt pour les riches ? Ne les écoutons pas, ils ne comprennent pas le problème ! Ils sont contre les guerre ? C'est parce qu'ils ne comprennent pas à quel point il est important pour nous de bombarder la Libye ou tout autre pays !" 

 

Les medias de masse jouent sur les basses fréquences et les émotions des citoyens qui correspondent à l'offre politique. 

 

Une étude de l'Insee a montré que nous passons plus de 2h par jour, plus de 15h par semaine, plus de 60h par mois, plus de 720h par an derrière la télévision. Le but premier des médias, c'est de vendre votre attention aux publicitaires. Donc plus ils arrivent à vous maintenir longtemps devant la télévision, plus ils gagnent d'argent. Et la meilleure stratégie connue aujourd'hui, découverte par les neuro-scientifiques, est de vous proposer de l'information qui provoque des émotions négatives fortes comme la peur, la colère ou la révolte.

 

Le but premier des media n'est pas de vous informer, c'est de vous faire ressentir des émotions, sous le masque de l'information, c'est de vous diviser et de vous orienter vers les différentes offres du marché politique (partis politiques). Diviser pour régner est le but même des medias. L'ensemble politico-médiatique est soutenu par les grands groupes mondialistes, qui financent en priorité les partis et les groupes qui vont dans leurs intérêts.

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28 décembre 2018 5 28 /12 /décembre /2018 21:13
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