Devant l'échec de l'Union européenne, la crise mondialiste, et les crises engendrées par la modernité, dont la première, la crise de l'autorité, les républicains se trouvent désemparés. De marine Le Pen [1] à Jean-Pierre Chevènement , ils avancent tous que la nation aurait une vertu particulière. Pour les uns la nation aurait la vertu d'être un rempart au mondialisme (nationalistes et souverainistes de droite), pour les autres la nation serait "le cadre privilégié de la démocratie" (Jean-Pierre Chevènement et souverainistes de gauche). Ces deux assertions sont fausses bien évidemment. On a pu voir par exemple au XXe siècle combien la nation entendue comme source de la légitimité démocratique (souveraineté nationale) en Urss ou en Allemagne a pu effectivement conduire à la démocratie, comme aujourd'hui en France, en Chine ou en Corée du nord ! On peut voir également combien la conception d'une nation coupée de son héritage historique et de la loi naturelle peut sombrer aujourd'hui dans le totalitarisme du genre et du Grand remplacement assumé et planifié.
Le seul cadre privilégié capable d'assurer la démocratie, en France, c'est Dieu. Le Dieu trine de la catholicité qui a façonné la France depuis Saint Martin, Apôtre des Gaules, en passant par Clovis, sainte Jeanne d'Arc, Henri IV ou Louis XVI. Dieu qui, par ses commandements, est le seul capable de contraindre moralement les consciences, et d'être un rempart au totalitarisme, qui aujourd'hui est le mondialisme anglo-saxon déconstructeur (le changement de civilisation de Christiane Taubira et sa loi de "mariage" homosexuel), avec ses bras financiers, et militaires.
Des deux sources de la légitimité (l'homme et la nation depuis 1789 ou Dieu depuis l'Antiquité), il y en a une qui a suscité le totalitarisme, et ce n'est pas la légitimité venant de Dieu mais celle venant des assemblées "représentatives" et notamment la Terreur terroriste révolutionnaire de 1793, qui a inspiré les terroristes bolchéviques de 1917 et leurs répliques.
Entre les deux sources de la légitimité, entre Dieu et Mamon, il faut choisir.
Notes
[1] "La nation, meilleur rempart au magma mondialisé", Marine Le Pen part en croisade contre le mondialisme au zénith de Rouen, FN Villeurbanne, 16 janvier 2012.
[2] "Les politiques ont trompé les Français sur l'Europe", Jean-Pierre Chevènement sur France 5, samedi 28 février 2015
. La démocratie ne peut pas être fondée sur le relativisme (Benoît XVI)