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12 décembre 2020 6 12 /12 /décembre /2020 21:30

La situation politique aux États-Unis est maintenant plus intense que jamais, et le procès du Texas a atteint un point critique.

 

Comme vous le savez certainement, la Cour Suprême a décidé hier de rejeter la plainte du Texas, ce qui a déçu de nombreux supporters du président Trump.

 

Dans leur arrêt, les juges ont rejeté la demande de l'Etat du Texas de poursuivre la Pennsylvanie, la Georgie, le Michigan et le Wisconsin, estimant que l'Etat n'avait pas cette capacité juridique en vertu de la Constitution, parce qu'il n'a pas démontré un intérêt valable à intervenir dans la manière où les autres Etats gèrent les élections. Toutes les autres requêtes sont rejetées comme étant sans objet.

 

Le 8 décembre, l'Etat du Texas avait demandé à la Cour suprême de l'autoriser à poursuivre quatre Etats, le Wisconsin, le Michigan, la Georgie et la Pennsylvanie pour des résultats électoraux contestés.

 

Cette affaire est soudainement sortie de l'Etat du Texas et n'avait pas de lien avec les équipes juridiques du président Trump, au début.

 

Toute cette affaire est devenue par la suite comme un champ de bataille, avec le risque sécessionniste, la quasi totalité des des 50 états choisissant leur camp : une situation que l'on n'avait pas vue depuis la guerre civile. En date du 11 décembre, au moins 19 Etats avaient soutenu la plainte du Texas. Avec le Texas lui-même cela faisait 20 Etats réunis pour contester le résultat des quatre Etats cités devant la Cour suprême.

 

Si le procès surprise du Texas a monopolisé l’attention pendant plusieurs jours, il est loin d’être le seul champ de bataille. Est-ce qu’il s’agissait d’une diversion ?

 

Mais notons que cette position aura au moins eu le mérite de mettre en avant l’indépendance de la cour suprême, ce qui ne ferait que donner plus de poids à une possible décision future, favorable au camp Trump.

 

Alors regardons les autres actions juridiques en cours.

 

L'équipe juridique du président Trump a depuis longtemps déclaré que le vote du 14 décembre n’impliquait pas le résultat final puisqu’il faut attendre que le nouveau Congrès certifie les résultats des élections le 6 janvier.

 

Et il ne faut pas oublier les démarches des avocats Sidney Powell et Lin Wood, qui ont la particularité de se concentrer sur les ingérences étrangères, en particulier chinoise, dans ces élections.

 

Le républicain Ron Johnson, président de la Commission sur la sécurité intérieure du Sénat a annoncé que la Commission tiendra une audition mercredi prochain, le 16 décembre, sur les élections controversées de l'élection. Comme il s'agit de sécurité intérieure cela signifie que la raison de cette audition peut impliquer des questions de sécurité nationale où des forces étrangères sont impliquées.

 

Le 10 décembre, le président Trump a envoyé neuf tweets d'affilée en une heure, de neuf heures à dix heures du matin, en mentionnant pour la première fois le mot "coup". "C'est un moment très dangereux pour notre histoire, un coup d'Etat a lieu sous nos yeux et le public ne peut plus le supporter", a-t-il dit.

 

Les analyses continuent d'avancer que le président Trump pourrait instaurer la loi martiale, considérant que des puissances étrangères tel que le Parti communiste chinois sont impliqués. Dans ce cas, ceux qui ont collaboré avec l'ennemi et commis un acte de trahison seraient jugés par un tribunal militaire. 

 

Le Wall Street Journal a rapporté le 10 décembre que le procureur général était en fait au courant du scandale Hunter Biden dès le printemps de cette année - plus de six mois avant que le New York Post ne dévoile l'histoire -, mais qu'il n'a pas voulu prendre de mesures. Pour l'animateur de Fox News, Tucker Carlson, le scandale n'aura pas d'impact sur les chances de Joe Biden d'être élu. De plus, selon Carlson, les démocrates et les médias de gauche ont besoin d'une affaire pour détourner l'attention des gens de la question controversée des fraudes électorales. Troisièmement, Carslon suggère qu'il y ait une force derrière l'enquête sur le scandale de la famille Biden, très probablement la co-équipière de Biden lui-même, Kamala Harris. Ils savent que l'enquête Hunter Biden impliquera finalement Joe Biden. Et si Joe Biden a des ennuis, il est très probable que Kamala Harris puisse rapidement prendre sa place. Elle, et ses amis de la Silicon Valley, serait finalement rapidement au pouvoir. Les medias de gauche auraient commencé à suivre le scandale Hunter Biden parce que les forces qui les soutiennent voulaient utiliser ce scandale contre Biden. Mais pour cela, il faut que Joe Biden arrive à la Maison blanche. Dans le cas contraire, l'enquête qu'ils ont laissé commencer pourrait se retourner contre eux, parce que la corruption d'hommes politiques américains par le Parti communiste chinois est loin de se limiter au clan Biden. Des affaire sortent tous les jours en ce moment. Fox News a rapporté le 10 décembre que selon d'anciens officiers des services de la Défense et du Renseignement américain, il y aurait quelques centaines, voire quelques centaines ou quelques milliers d'espions chinois aux Etats-Unis. La plupart d'entre eux seraient issus de prestigieuses écoles, parleraient couramment l'anglais. La même situation serait à déplorer en France. En juillet de cette année, deux ex-agents de la DGSE ont été condamnés pour trahison au profit de la Chine, à huit et douze ans de prison.

 

John Ratcliffe, le directeur des renseignements américains a déclaré à Fox News le dimanche 6 décembre au matin que les Etats-Unis devraient contrer le Parti Communiste Chinois avant qu'il ne soit trop tard. Il a en particulier accuser l'armée du Parti Communiste chinois de développer une technologie permettant de modifier génétiquement l'ADN de ses deux millions de soldats afin de les rendre physiquement plus forts ("gene editing"). En réponse à l'avertissement du directeur du renseignement américain, le Pentagone a réagi. Selon des medias américains, le ministre de la défense par intérim Christopher Miller a envoyé une lettre à la directrice de la CIA Gina Haspel, décidant de réduire de manière significative le soutien militaire aux opérations antiterroristes de la CIA au Moyen-Orient à partir du 5 janvier et de réorienter une quantité importante d'effectifs et de ressources pour combattre le PCC.

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