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Christ Roi

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Horloge

12 septembre 2017 2 12 /09 /septembre /2017 11:07

Entre la baisse de l'Apl, la hausse de la csg, la "loi travail", ceux qui s'imaginaient changer quoi que ce soit en votant pour le candidat de Bruxelles et du mondialisme Emmanuel Macron doivent être déçus en ce moment... Le ministre de l'économie Bruno Le Maire en rajoute une ce matin en annonçant que les intérêts produits par les plans épargne-logement ouverts après le 1er janvier prochain seront soumis à un impôt de 30%. L’imposition forfaitaire de 30% s’appliquera également pour les assurances-vie au-delà de "150 000 euros d’encours nets, tous contrats confondus, pour une personne seule".

 

Par ailleurs, le ministre annonce que la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) va augmenter de 2,6 centimes par litre de gazole "chaque année pendant quatre ans".

 

Sud-Ouest

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12 septembre 2017 2 12 /09 /septembre /2017 10:59

Dans l'avion de retour de Colombie, en réponse à un journaliste qui lui demandait ce qu'il pensait des nouvelles mesures prises par l'Italie pour faire face au flux de migrants, le Pape François a déclaré qu'il est légitime, pour un pays qui a tant fait comme l'Italie, de réguler les flux migratoires et de les arrêter si le nombre devient ingérable.

Le Pape a admis avoir rencontré le premier ministre italien, M. Gentiloni mais a nié avoir discuté de ce sujet avec lui. Selon les journalistes italiens, cela fait pourtant plusieurs semaines que le Secrétaire d'Etat du Vatican, le card. Parolin et le gouvernement italien tentent de modérer les larges appels du pape à un accueil total et inconditionnel de tous les migrants.

Le pape sur les migrants: "il faut les accueillir, les intégrer mais aussi les arrêter si leur nombre devient ingérable"
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12 septembre 2017 2 12 /09 /septembre /2017 10:40

Les petits partis eurosceptiques deviennent des faiseurs de roi. La coalition de droite a remporté les législatives hier en Norvège, permettant à la cheffe du gouvernement Erna Solberg d'être la première "conservatrice" en plus de 30 ans à rempiler dans le riche pays nordique.

 

Après décompte de 93,2 % des suffrages, la coalition sortante regroupant le Parti conservateur et les populistes du Parti du Progrès (anti-immigration) était créditée, conjointement avec ses alliés démocrates-chrétiens et libéraux, d'une courte majorité de 89 sièges sur les 169 que compte le Parlement.

 

Même si le Parti du progrès fait moins de voix depuis qu'il participe au gouvernement, la coalition de droite euro-sceptique a remporté l'élection. Il y a deux autres mouvements eurosceptiques à gauche en Norvège, le "Parti socialiste de gauche" et le Parti du centre.

 

"Nous devons rester prudents mais il semble que l'on aura une majorité non-socialiste", c'est-à-dire de droite, a déclaré Mme Solberg. Le principal opposant de Mme Solberg, le travailliste Jonas Gahr Støre a concédé la défaite à demi-mot et félicité sa rivale: "Cette élection est une grosse déception pour le parti travailliste", a admis le multimillionnaire de 57 ans. Les travaillistes semblent devoir perdre six sièges par rapport aux législatives de 2013. Les écologistes, que les sondages voyaient potentiellement dans une position charnière, ressortiraient sous le seuil fatidique des 4 % qui donne droit a un surcroît de mandat. (Le Point)

 

Le taux de chômage, qui avait atteint son plus haut niveau depuis vingt ans avec 5 %, est retombé à 4,3 % tandis que l’indice de confiance des consommateurs s’établissait au plus haut depuis dix ans. (Le Monde)

 

Le gouvernement "conservateur" a abaissé la pression fiscale pour relancer l'économie et la préparer à l'âge post-pétrolier. En face, Jonas Gahr Støre, un millionnaire diplômé de Sciences Po Paris, promettait de réduire les inégalités et de relever les impôts des plus riches pour consolider l'État-providence. (Les Echos)

 

Très bonne analyse du scrutin par TV libertés hier soir : "la Norvège réussit une prouesse : alors que le pays n'est pas dans l'UE, de plus en plus de norvégiens en ont après Bruxelles.

 

Alors que la Norvège n'est pas membre de l'UE, ce sont bien des eurosceptiques qui pourraient tirer profit de la Chambre unique. Aujourd'hui, la Norvège est membre de l'AELE (l'Association européenne de libre-échange) réunissant la Suisse, le Liechtenstein, et l'Islande, ainsi que de l'espace économique de l'UE, qui lui donne accès au marché unique. C'est cette coopération que les euro-sceptiques souhaitent abandonner considérant qu'elle compromet leur souveraineté nationale.

 

Du côté d'Oslo, certains envisagent déjà une redistribution des cartes diplomatiques et commerciales en se tournant vers le Royaume-Uni, et à long terme, favoriser un peu plus les relations avec les états européens non membres de l'UE. Un désengagement du pays du marché unique ne serait pas vraiment une bonne nouvelle pour Bruxelles, la Norvège étant le principal pays producteur d'hydrocarbures d'Europe de l'Ouest et l'un des pays les plus riches au monde." (JT de Tv-Libertés du lundi 11 septembre 2017)

 

Cette tendance, étant confirmée au lendemain des législatives en Norvège, cela constitue un nouveau camouflet pour l'UE après le Brexit.

Une chose est sûre : le pouvoir d'attraction de Bruxelles semble se réduire un peu plus à peau de chagrin.

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12 septembre 2017 2 12 /09 /septembre /2017 09:35

Dans la démocratie républicaine, ce système où n'existe aucun fondement ultime à la politique, un candidat qui produirait les meilleurs arguments pourrait être parfaitement défait dans les urnes, du moment que son adversaire remporte non pas la bataille des arguments mais celle de l'image et du vide. La démocratie est le règne de la rhétorique et du sophisme.

 

Dans ces conditions, ce que redoute le plus le système ce n'est pas d'avoir en face de lui un adversaire redoutable, aux arguments affûtés, rigoureux et intelligents, un adversaire offensif et déterminé. Non, ce que redoute le système c'est de ne pas avoir d'adversaire du tout... L'absent est insupportable au système.

 

Le système basé sur l'action / réaction ne craint pas l'opposition, il craint l'absence d'opposition. D'où l'orchestration de divisions artificielles volontairement entretenues sur tous les sujets pour submerger les gens d'émotion et les pousser à réagir dans l'une ou l'autre des formations de l'offre politique que le système produit.

 

Cette hystérisation de la politique réduit les individus à ne plus être que des personnes se définissant par opposition. On est "de droite", "de gauche", "nationalistes", "mondialistes", pro-migrants, anti-migrants, etc.

 

Pour entretenir chaque jour  et maintenir un niveau élevé d'hystérisation, sont organisés des "débats" télévisés entre personnalités politiques différentes, entre journalistes et rédacteurs en chef à opinions "différentes". Les gens s'imaginent vivre dans une démocratie, quand tout ceci n'est que du théâtre.

 

Dans un tel système, celui qui contrôle son émotion, celui qui sait se dominer, a une bonne chance de vaincre l'orateur, le tribun..., l'acteur de la pièce de théâtre, y compris dans les urnes. Il ne répond pas à la dépersonnalisation de l'individu par une dépersonnalisation symétrique. Mais le système déshumanisant continue de se reproduire et de produire ses effets néfastes dans le futur. La non participation en revanche sera fatale au système. Un exemple qui le montre est la sortie du système par les Russes lors de la fin de l'Urss : ce qui produisit l'effondrement de l'Urss, telle une coquille vide, vidée de sa substance, c'est que plus personne n'y participait.

 

Idéalement, il faut refuser le terrain choisi par l'ennemi, refuser le plateau de jeu "républicain" qui organise la guerre civile à l'intérieur et n'attend que nos réactions. Il faut donc ne pas réagir à la provocation par une provocation symétrique, ne pas être dans le contre, mais dans le pour.

 

Et pendant que les acteurs de la pièce de théâtre se mettent en scène, soyons chacun à notre niveau des acteurs de la vie réelle sur laquelle nous pouvons agir.

 

"La contre-révolution ne sera point une révolution contraire, mais le contraire de la révolution" (Joseph de Maistre, Considérations sur la France, fin du chapitre X, in J. de Maistre, Oeuvres, Edition établie par Pierre Glaudes, Bouquins Robert Laffont, p. 276).

Le système ne craint pas l'opposition, il craint l'absence d'opposition
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11 septembre 2017 1 11 /09 /septembre /2017 14:15
Instant royal dans l'île de Saint-Martin dévastée par un ouragan

Alors que le président français est attendu demain dans l'île de Saint-Martin où règne un chaos sécuritaire, sanitaire et alimentaire et que le gouvernement français se défend de l'impossibilité matérielle d'avoir fait plus (selon la ministre de l'Outre-Mer Annick Girardin, "l'Etat a fait le maximum. On est ici sur une île au bout du monde, ce n'est pas la métropole"), et qu'il communiquait encore hier soir sur le sujet ("il - le président Macron- y sera mardi au matin. Il passera la journée sur l'île pour pouvoir s'entretenir avec les habitants et les élus de l'île", a déclaré dimanche soir Gérard Collomb), le roi Guillaume-Alexandre de Nassau est arrivé en urgence dans l'île de Curaçoa dès ce week-end, afin de coordonner lui même l'aide humanitaire dans l'île, dévastée par l'Ouragan Irma :

 

Instant royal dans l'île de Saint-Martin dévastée par un ouragan.

Le roi Guillaume-Alexandre de Nassau est arrivé en urgence dans l'île de Curaçoa, ce week-end, afin de coordonner lui même l'aide humanitaire dans l'île, dévastée par l'Ouragan Irma.

Dès les premières heures de l'ouragan qui a dévasté les îles néerlandaises de Saint-Martin, le gouvernement royal avait ordonné à deux navires militaires de se porter au secours des sinistrés dans les îles de Curaçao, de Saint-Eustache et de Saba.

Dans un message posté sur les réseaux sociaux, le roi des Pays-Bas a déclaré que "toutes les personnes victimes de l'ouragan Irma, frappées par une violence naturelle dévastatrice, étaient dans le coeur des néerlandais".

Une gestion de la crise, largement saluée par les néerlandais, qui contraste singulièrement avec celle de son voisin français, attaqué de toutes parts pour son incapacité à maîtriser une crise qui manifestement lui échappe.

[...] De nombreuses informations et contre (et fausses) -informations (venant de sites déontologiquement controversés) continuent néanmoins de circuler à travers les réseaux sociaux mais reflètent dans leur globalité l'image de carence étatique au quelle doit faire face la partie francophone de Saint-Martin.

[...] L'île de Saint -Martin est divisée entre sa partie française et néerlandaise depuis la signature de la convention de Concordia en 1648 .Cette dernière, qui représente 37% de l'île, est depuis octobre 2010, un des 4 états qui forment le royaume des Pays-Bas.

Frederic De Natal

VEXILLA GALLIAE

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11 septembre 2017 1 11 /09 /septembre /2017 07:18

3 vaccins étaient exigés jusqu'ici pour les petits enfants, 11 vaccins seront dorénavant obligatoires pour eux en 2018. Le 3 septembre, l'actrice Isabelle Adjani s'est exprimée sur le sujet. Extrait :

 

"L'aluminium est un toxique qui ne devrait pas exister dans les adjuvants. [...] En Allemagne, en Autriche, en Angleterre, aux Pays-Bas, en Suisse, en Espagne, en Finlande, en Islande, au Luxembourg, en Norvège, en Suède, l'obligation vaccinale a été levée. Etonnant non? Je vous parle comme une mère qui n'a pas fait vacciner ses enfants et qui le revendique... depuis que j'ai découvert la démarche propagandiste de l'industrie pharmaceutique des laboratoires pour ramener cet argent sur le dos de la santé des gens. [...] Mon jeune fils de 20 ans n'a jamais pris d'antibiotiques de sa vie. [...] J'ai des parents qui ont été sur-médicalisés, sur-traités chimiquement et dont je peux dire qu'ils en sont à moitié morts. Je peux dire que 50% de leur déclin physiologique, et biologique, ils le doivent à la médecine allophatique.

 

[...] Un nourrisson n'a pas son système immunitaire suffisamment développé pour pouvoir lutter contre l'inoculation de 11 maladies. Pour moi, c'est vraiment une façon de détruire l'éclat biologique d'un être dès sa naissance.

 

[...] Pour clore ce plaidoyer, je dirais que c'est un crime contre l'immunité qui probablement dans les quarante, cinquante prochaines années serait appelé un crime contre l'humanité." (Fin de citation)

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10 septembre 2017 7 10 /09 /septembre /2017 21:48

Un gouvernement qui parle de "sentiment d"insécurité bien réel" à Saint-Martin, alors que des témoignages youtube que vous n'avez pas entendus ni vus sur les chaines d'infos aujourd'hui à propos de la situation dans l'île de Saint-Martin (Antilles françaises, 75 000 habitants) ravagée par l'ouragan "Irma" évoquent une situation apocalyptique :

 

"Beaucoup de cadavres, beaucoup de violence. Il y a des corps qui refont surface dans la mer. Les gens se battent dans les rues, se donnent des coups de machettes pour se voler des morceaux de taules, de la boue. [...] Les gens s'entretuent."

 

"C'est juste l'apocalypse, l'état français n'en a rien à foutre. Tout ce qu'ils savent faire, c'est de passer à la télé ! Venez nous aider ! Il y a des coups de feu, ils tuent tout le monde. Qu'est-ce que tu fais Macron ! Il n'y a pas dix morts, il y en a des milliers. On retire des morts tous les jours par la vague de douze mètres. On voit des corps flotter à Saint-Martin."

 

L'ouragan a traversé mercredi 6 septembre "l'île française de Saint-Barthélemy puis celle franco-néerlandaise de Saint-Martin, avec des rafales à 360 km/h. Irma a fait 10 morts dans la partie française de Saint-Martin, deux morts dans la partie néerlandaise", selon une dépêche Afp d'hier...

 

Autrement dit, pendant des jours et des jours, les habitants de Saint-Martin, abandonnés, n'ont vu l'arrivée d'aucune assistance ni aide quelconque. Depuis le 31 août cet ouragan avait été identifié et rien n'a été fait par le gouvernement pour protéger les habitants.

Selon une video de France 24 aujourd'hui : "le gouvernement ne promet toujours pas d'évacuation de masse, mais promet de doubler les effectifs militaires et sanitaires et d'envoyer sur l'île davantage de vivres et de groupes électrogènes". Il était temps que le gouvernement communique sur le sujet !

Ce soir, selon le ministre de l'Outre-Mer, Annick Girardin, "l'Etat a été à la hauteur du défi" (Source : video yahoo, France Info France 2, "Saint-Martin : la colère des habitants monte, l'État se défend")

La situation à Saint-Martin : un état absent, les gens abandonnés s'entretuent

Le Figaro, ce dimanche soir, dans un article publié à 20h32, mis à jour à 21h51 : "Des attaques à la voiture bélier contre des commerces, des pillages massifs, des rumeurs de «chasse aux Blancs», d'évasion de détenus dangereux et armés, des milices de riverains, bien réelles celles-là, constituées pour protéger certains quartiers. [...] L'ampleur du désastre se confirme notamment dans les témoignages chocs de fonctionnaires ultramarins.

 

[...] Le président Macron s'envolera ce lundi soir pour Saint-Martin. «Il y sera mardi au matin. Il passera la journée sur l'île pour pouvoir s'entretenir avec les habitants (...) et les élus de l'île», a déclaré Gérard Collomb dimanche soir.

 

[...] Sur le chaos régnant sur place, le général Jean-Marc Descoux, qui dirige les forces de gendarmerie en Guadeloupe, à Saint-Martin et Saint-Barthélemy, a livré son analyse de militaire. Il a d'abord confirmé sur France Info que les forces de l'ordre ont désarmé «des gens avec des couteaux» qui «terrorisaient» les habitants. [...] Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement, a bien été forcé de le reconnaître: «Je ne nie pas le sentiment d'insécurité, il est réel (…)"

 

Le premier ministre fait bloc avec son ministre de l'Intérieur. Il a annoncé que deux escadrons de gendarmerie mobiles, arrivés dimanche en renfort, «seront opérationnels dès lundi». Un autre arrivera de métropole dans «les jours qui suivent». «Cela représente 240 gendarmes supplémentaires, auxquels s'ajoutent des moyens militaires, avec la mobilisation de trois compagnies», issues de l'infanterie de marine, avec ses «paras», et de la Légion. Le GIGN a envoyé 30 hommes, et le GIPN, une quinzaine de superflics. Les forces d'élite mobilisées pour réprimer les troubles."

Add. La journaliste Audrey Pulvar, présidente de la fondation pour la Nature et l’Homme (l'ex-fondation Nicolas-Hulot) a évoqué dimanche à Sud-Ouest un "scandale national" : "Savoir que nous sommes la 6e puissance économique mondiale et constater la faiblesse des moyens engagés par l’Etat est un scandale national."

 

A Bordeaux où elle participait à "Tous migrants", une conférence autour des actions nationales et internationales d’Emmaüs, lors du festival Darwin Climax, elle a ajouté :

 

"Il est ahurissant que le gouvernement ne soit pas foutu 5 jours après le drame, de rétablir l’ordre et la sécurité sur les deux îles".

La situation à Saint-Martin : un état absent, les gens abandonnés s'entretuent

Pendant à l'inaction de l'état français, le roi Guillaume-Alexandre de Nassau est arrivé en urgence dans l'île de Curaçoa, ce week-end, afin de coordonner lui même l'aide humanitaire dans l'île, dévastée par l'Ouragan Irma.

Dès les premières heures de l'ouragan qui a dévasté les îles néerlandaises de Saint-Martin, le gouvernement royal avait ordonné à deux navires militaires de se porter au secours des sinistrés dans les îles de Curaçao, de Saint-Eustache et de Saba.

Dans un message posté sur les réseaux sociaux, le roi des Pays-Bas a déclaré que "toutes les personnes victimes de l'ouragan Irma, frappées par une violence naturelle dévastatrice, étaient dans le coeur des néerlandais".

Une gestion de la crise, largement saluée par les néerlandais, qui contraste singulièrement avec celle de son voisin français, attaqué de toutes parts pour son incapacité à maîtriser une crise qui manifestement lui échappe.

[...] De nombreuses informations et contre (et fausses) -informations (venant de sites déontologiquement controversés) continuent néanmoins de circuler à travers les réseaux sociaux mais reflètent dans leur globalité l'image de carence étatique au quelle doit faire face la partie francophone de Saint-Martin.

[...] L'île de Saint -Martin est divisée entre sa partie française et néerlandaise depuis la signature de la convention de Concordia en 1648 .Cette dernière, qui représente 37% de l'île, est depuis octobre 2010, un des 4 états qui forment le royaume des Pays-Bas.

Source: Frederic De Natal, VEXILLA GALLIAE

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10 septembre 2017 7 10 /09 /septembre /2017 18:38

L’édition de l’Université d’été Saint-Louis 2017 est maintenant téléchargeable.

 

Au sommaire :

- Qu'est-ce que la légitimité ?
- Boniface VIII et Philippe le Bel, retour sur les rapports Église/État
- La formation des coutumes d'hérédité et de masculinité
- Des principes de la société parmi les hommes, par BOSSUET
- De l'autorité : que la royale et héréditaire est la plus propre au gouvernement, par BOSSUET
- La légitimité selon Joseph de MAISTRE
- Nietzsche, ou l'esprit de subversion, par Jacques GALY (1976)
- Portrait du révolutionnaire, par Richard HOOKER (1554-1600) et Éric VOEGELIN (1901-1985)
- Inventaire des techniques de subversion des forums
- Voter : du moindre mal au vote utile

 

Source: Vive le Roy

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10 septembre 2017 7 10 /09 /septembre /2017 17:06

Que pensez-vous des affrontements sanglants de Charlottesville aux Etats-Unis faisant suite à l'enlèvement d'une statue du général Lee, héros sudiste ?

 

Philippe Ploncard d'Assac :

 

"Je ne sens pas le truc. Pour moi, c'est une provocation. Là encore, à qui profite l'affaire? A l'establishment.

 

[...] Ce qui attire l'attention, c'est que le Richard Spencer, partisan de la 'suprématie blanche', est soutenu par un curieux personnage qui s'appelle David Duke, qui est le 'Grand Magicien' (c'est le titre) du Ku Klux klan. Or, qui a fondé le Ku klux klan ? Le haut maçon Albert Pike. Or, qu'a fait le Ku klux klan depuis ses débuts au moment de la guerre de sécession, à part brûler des baraques et tuer des Noirs ? Il ne s'est jamais opposé au système américano-sioniste au pouvoir. Donc vous voyez, quand on nous parle de suprématie blanche, attention à la provocation... Toujours analyser avant de réagir. Qui est derrière, qui tire les ficelles ? Cela ne serait pas la première fois que des régimes hostiles à ce que nous sommes, nous Français, Américains, etc., utilisent des gens d'extrême-droite, soit en les payant simplement, soit en jouant sur leur patriotisme et ils tirent sur les ficelles."

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10 septembre 2017 7 10 /09 /septembre /2017 16:47
Les Églises de Jérusalem tirent la sonnette d'alarme : Israël "tente de saper la présence chrétienne"

Les principales Églises chrétiennes de Jérusalem ont, fait rare, publié un communiqué mardi dénonçant des tentatives "systématiques" d'Israël "d'affaiblir la présence chrétienne" dans la Ville sainte.

Le communiqué a été rédigé par les chefs des Églises catholique, grecque orthodoxe, arménienne et luthérienne ainsi que des représentants d'autres communautés chrétiennes.
Le texte vise le récent jugement d'un tribunal israélien ayant permis à un groupe qui milite pour la colonisation de Jérusalem-Est -secteur palestinien occupé et annexé par Israël-, de s'emparer de terres appartenant aux Églises dans cette partie de la ville. Il critique également un projet de loi israélien sur le statut des terres appartenant à des Églises en cours de discussion au Parlement israélien.
"Nous voyons dans ces actions une tentative systématique d'affaiblir l'intégrité de la Ville Sainte de Jérusalem et la Terre Sainte et de saper la présence chrétienne", souligne le communiqué.

Le 31 juillet, un tribunal de Jérusalem a confirmé la validité d'une vente immobilière impliquant l'organisation ultra-nationaliste israélienne, Ateret Cohanim et l'Église Grecque orthodoxe portant sur l'acquisition de deux hôtels situés près de la porte de Jaffa dans la Vieille ville.
L'Église a démenti avoir vendu le terrain et affirmé que le jugement était "politiquement motivé".

Parallèlement, une proposition de loi au Parlement prévoit de transférer à l'État d'Israël, tous les terrains ayant appartenu à des Églises qui ont été vendues à des investisseurs privés en échange de compensations, ont indiqué les médias israéliens. Ce texte s'il est adopté pourrait porter atteinte à de futures transactions portant sur des biens appartenant aux Églises.

Dans leur communiqué mardi, les Églises estiment que ces deux mesures menacent un accord vieux de plusieurs décennies sur la gestion des sites religieux.
"Nous ne pouvons pas souligner avec assez de force l'extrême gravité de la situation (et des effets) que ces agressions récentes et systématiques ont eu sur le statu-quo, l'intégrité de Jérusalem et le bien-être des communautés chrétiennes en Terre sainte", ajoute le texte.

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10 septembre 2017 7 10 /09 /septembre /2017 11:15
La révolution dite française (Marion Sigaut - Claire Colombi)

Les fake news ne sont pas d'hier ! Dans leur conférence à Narbonne le 14 juillet 2017 sur la révolution dite française, les historiennes Marion Sigaut et Claire Colombi ont rapporté un certain nombre des fake news colportées par les révolutionnaires en 1789, dont celui des Parisiens révoltés contre la monarchie (quand il s'agissait en fait d'émeutiers soudoyés et financés par des conjurés qui avaient décidé de détrôner le Roi), et celui des régiments étrangers, qualifiés de régiments "au sang impur", envoyés contre la population parisienne, c'est-à-dire les paroles de la Marseillaise... plus de deux ans avant leur rédaction en avril 1792 par un certain Rouget de Lisle.

Extrait :

 

"Tout ça, cela se fait autour de Philippe d'Orléans, qui va de a à z, depuis le début jusqu'à la fin, financer et exciter toutes ces émeutes.

[...] Le 'Palais royal' est l'état-major de Philippe d'Orléans, 'Grand Maître du Grand Orient', il est le maître absolu de la franc-maçonnerie de France...

 

Le 9 juillet, le jeudi 9 juillet 1789, se réunissent aux Mousseaux (Pac Monceau à Paris), dans un propriété au nord-ouest de Paris, l'abbé Sieyès, Mirabeau, Necker, Bailly (qui deviendra le premier maire de Paris), La Fayette, le général d'Estaing (tous francs-maçons... NdCR.), et cent députés amis qui étaient à Versailles... La réunion des Mousseaux a lieu une semaine, une toute petite semaine avant la 'prise de la Bastille', et on va y préparer le plan de ce qui va se préparer. On a des textes et des témoignages sur ce qui s'est dit à Mousseaux. Le plan de Philippe d'Orléans, qu'on appellera Philippe Egalité, est raconté par l'abbé Sieyès, qui dit : 'Messieurs, il ne reste à la nation française que la ressource de se mettre sous la protection du grand prince qui préside à cette assemblée. Jurons donc tous ici de ne rien négliger pour conduire ce prince immortel au sommet du gouvernement...'

 

Cela s'appelle un complot, et cela se fait au jardin des Mousseaux le 9 juillet 1789. Il s'agit en fait de renverser le trône. Tous les invités prêtent serment, le serment demandé par Sieyès. Au dessert, ils proclament le duc 'régent du royaume', en 'consistoire secret'. Mais les secrets sont comme tous les secrets, il y a toujours des gens pour délivrer les secrets par la suite... C'est comme cela qu'on le sait, et on se jure l'expulsion du roi. On prévoit d'organiser une insurrection générale à Paris le 13, le lundi 13 juillet... Il s'agit de prévoir des mesures d'intimidation contre les ennemis du prince, qui feront obstacle au plan. Le prince est très connu. Il sait qu'il a des ennemis dans la place de Paris. Et parmi ses ennemis, on a un certain Flesselles, prévôt des marchands, équivalent au maire, l'intendant Bertier, Foulon et Durocher, prévôts de la maréchaussée. D'emblée, on décide des mesures d'intimation contre ces gens, dont on pensait qu'ils seraient les ennemis du duc d'Orléans. On décide de remplacer Flesselles par Bailly, qui sera le premier maire de la commune de Paris. Décidé aux Mousseaux, ce sera chose faite dans quelques jours... On va éliminer les barons Bésenval et Breteuil, qui sont responsables de la sécurité parisienne, pour les remplacer par une sécurité municipale... Les deux officiers supérieurs de la sécurité à Paris devront être éliminés...  On veut proclamer Philippe, régent du Royaume, et créer une 'garde bourgeoise'. Il s'agit maintenant d'armer les Parisiens qui vont être d'accord avec les insurgeants.

 

On fait croire, on fera croire à la population que les régiments du roi sont des 'mercenaires étrangers au sang impur'... On décide de faire croire à la population que les régiments étrangers, le 'royal allemand' et le 'royal bâlois', sont des régiments au sang impur, qui sont des 'féroces soldats', 'employant le drapeau de la tyrannie'... Deux ans avant, les paroles de la Marseillaise sont déjà dans le plan de Philippe d'Orléans.

La révolution dite française (Marion Sigaut - Claire Colombi)

[...] Et on fait une liste de proscription. C'est-à-dire qu'on élabore une liste de gens qu'il faudra éliminer. Et d'ici quatre jours, une grande partie de ces gens-là seront effectivement éliminés, leur tête se promenant au bout d'une pique !... Alors si cela ne s'appelle pas un 'complot', trouvez-moi un autre nom ! Cela s'appelle un complot. C'est le complot des Mousseaux.

 

Deux groupes se constituent. Un va aller au Palais royal et distribuer la liste de proscriptions, liste de nom de personnes qu'il va falloir assassiner, et l'autre groupe se répand dans Paris avec la proclamation suivante: 'Depuis longtemps, il est question d'armer la bourgeoisie de Paris. Le moment est plus pressant que jamais, et je m'étonne de l'insouciance des habitants. Seront-ils mieux défendus par des étrangers que par eux-mêmes? [...] Parisiens, [...] les ennemis du Bien public sont aux portes et font marcher contre vous des soldats étrangers !' C'est-à-dire que l'on prétend que le roi envoie contre la population parisienne des régiments étrangers ! C'est évidemment un mensonge.

 

Lire: ""Qu'un sang impur abreuve nos sillons""

 

Simultanément, on fait entrer dans Paris des brigands qui étaient retenus aux barrières. Ils vont désarmer les patrouilles, piller les corps de garde...

 

[...] On fait courir le bruit que le duc arrêtera la disette et la cherté. Le duc a beaucoup d'argent. S'il achète du blé et le distribue, il passera pour un bienfaiteur. Or, le duc d'Orléans fait partie de ces spéculateurs. Il se fait de l'argent en vendant du blé plus cher qu'avant la libre circulation des subsistances....

 

Note de Christ-Roi. Dans son ouvrage "Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme", l'abbé Barruel indique : "Necker affamera ce peuple pour le forcer à l'insurrection..." (Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, Ed. de Chiré, Poitiers 2005, tome 2, p. 458.)

La révolution dite française (Marion Sigaut - Claire Colombi)

A l'hôtel-de-ville, les partisans de Philippe d'Orléans, proposent la formation d'une 'commune', c'est-à-dire d'un gouvernement municipal, et d'une 'garde nationale', c'est-à-dire d'armer les bourgeois.

 

A Versailles, au Conseil du roi, le Roi comprend que Necker appuie les opinions de Mirabeau et est désormais un ennemi. Et le Roi a raison, puisque Mirabeau fait partie des conjurés des Mousseaux. le Roi a compris que Necker est contre lui. Le Chapelier et le Club breton, futur club des Jacobins, comprennent ce qui est en train de se passer. Ils prennent peur et menacent de dénoncer les conjurés, et tous les gens qui étaient partie prenante pour transformer les états généraux en (soit-disant) 'assemblée nationale'... ne sont pas d'accord. Et le duc d'Orléans ne va pas retrouver l'intégralité de ceux qu'il aurait aimer mobiliser.

 

Samedi 11 juillet (1789). Il est 21 heures au café de foire dans l'enceinte du Palais royal, Danton est avec Choderlos de Laclos (l'agent de Philippe d'Orléans). Mirabeau arrive tout pâle, il dit qu'il est allé aux Champs de Mars et que les 8 à 10 000 hommes commandés par Bésenval ne sont pas du tout gagnés à la propagande : ils ne se sont laissés avoir ni par l'argent qu'on leur a proposé..., ni par les filles qu'on leur avait envoyées. Il pensait pouvoir compter sur un retournement des soldats du Champ de Mars et vraisemblablement cela ne sera pas le cas, ils ne sont pas du tout gagnés à la propagande. Donc il annonce un plan que les 'contre-révolutionnaires' (le mot est celui d'un franc-maçon, NdCR.), lui ont remis. Et il dit qu'il arrive de Versailles, où on lui aurait donné le plan que les contre-révolutionnaires auraient élaboré à Versailles. Or, le plan en question, c'est lui qu'il l'a rédigé avec Danton ! (le complot dans le complot... NdCR.) Il raconte que les 'contre-révolutionnaires' à Versailles (c'est-à-dire le roi et le gouvernement), veulent dissoudre l''assemblée nationale', arrêter tous ses membres, ainsi que ceux de l'assemblée des électeurs de Paris. Il annonce que si le peuple se porte aux Invalides en pensant s'emparer des armes, parce que les Invalides sont également un arsenal, on a ordre de 'tirer au canon sur le peuple'... Au même instant, le Champ de Mars vomira ses colonnes de troupes sur Paris et le Royal allemand avec Lambesc se répandra dans Paris et sabrera les femmes et les enfants. Voilà le plan préparé par le Roi, dixit Mirabeau et son ami Danton, qui ont tout inventé. La ville sera canonnée et livrée à 6000 brigands et on pendra les électeurs du conseil municipal de Paris. Il est urgent d'imprimer et de diffuser cette nouvelle, qui est une fausse nouvelle... On imprime et on diffuse dans Paris !  [...] A 11 heures du soir, on apprend que le Roi a renvoyé Necker. Ils ne l'avaient pas su avant : ils n'avaient pas le téléphone. Les fausses nouvelles de Mirabeau et Danton circulent déjà. Paris est persuadé que le Roi prépare un coup de force sanglant contre Paris..."

(Fin de citation)

Deuxième partie de la conférence. Claire Colombi :

 

"La république a été une grande pourvoyeuse de mensonges en tout genre !"

Dans cette deuxième partie, Claire Colombi aborde la raison économique et financière du choix par les francs-maçons de la date de la 'prise de la Bastille' comme jour de fête nationale :

 

Extrait :

 

"C'est peut-être pour cela qu'en loge, ils ont décidé que la prise de la Bastille deviendrait notre fête nationale. C'est que la Bastille a été construite par le roi Charles VI, le père de Charles VII, le gentil dauphin de Jeanne d'Arc, parce que au milieu du XIVe siècle, Etienne Marcel, prévôt des marchands, avait mené une révolte parisienne des corporations et des gens qui voulaient déjà prendre le pouvoir (le roi Charles VI, tout jeune, était parti dans les Flandres faire la guerre durant la Guerre de Cent Ans) et ils avaient décrété une espèce de commune de Paris durant quelques semaines (cela avait duré deux mois). Ils réclamaient que le Roi ne puisse plus voter ni l'impôt ni le Budget sans l'accord de la Commune de Paris, et il est retiré au Roi le droit de battre monnaie. C'est-à-dire qu'en 1350, quand il y a des types qui veulent prendre le pouvoir, ils décident que c'est eux qui vont battre monnaie et qui décident combien on va en tirer et que c'est eux qui tiennent la planche à billets... On est en 1350. C'est-à-dire que les méthodes ont pas trop évolué !

 

Et aujourd'hui, Etienne Marcel a une statue : les républicains de 1880 lui ont fait une statue à côté de l'Hôtel-de-Ville. Terrifié parce qui s'était passé, Charles VI avait fait édifié la Bastille, pour se protéger de la Commune de Paris."

 

Les questions du public:

Marion Sigaut : "Toutes les décisions qui ont été prises par le roi à partir de 1789, c'est le pistolet sur la tempe."

La révolution dite française (Marion Sigaut - Claire Colombi)
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29 août 2017 2 29 /08 /août /2017 10:15

Ou l'art de faire passer la soumission à l'idéologie du monde pour de l'"indépendance" :

En Californie, des sœurs dominicaines – les Dominican Sisters of San Rafael – se sont mises d’accord avec la directrice de leur école San Domenico à San Anselmo pour déboulonner des statues religieuses et enlever autres tableaux et icônes afin de rendre l’école plus « inclusive ». De nombreux parents se sont émus de la démarche, qui altère l’identité de cette école fondée en 1850 en tant qu’école indépendante par des religieuses dominicaines. La direction veut aujourd’hui insister sur son identité d’école indépendante.

 

[...] Un changement de taille : cette école catholique affiche désormais un énoncé de mission d’où le mot catholique est exclu, tandis que les sacrements ne sont plus proposés dans le cadre scolaire, il n’y a plus d’enseignement du catéchisme mais une initiation aux religions du monde, et aussi bien les logos que l’uniforme ont été modifiés pour paraître moins catholiques. C’est l’inclusion pour tous, sauf les catholiques !

 

[...]

 

En tout cas, les jeunes élèves dans cette école hors de prix n’y reçoivent plus la proposition de la foi ni la grâce des sacrements, puisque la préparation à la première confession et à la première communion a été définitivement abandonnée l’an dernier, après une première étape qui a consisté à enseigner le catéchisme après les heures d’école. « Peu de familles étaient intéressées. Je crois que l’an dernier, il y en avait moins de cinq », souligne Cecily Stock, la directrice. « C’était tout simplement plus intelligent de laisser les élèves se préparer à la première communion dans leurs paroisses locales avec un groupe plus important de jeunes. »

 

Le journaliste commente, admiratif : « Plutôt que d’endoctriner les enfants en théologie catholique, San Domenico assure aux élèves une instruction sur les religions du monde et la philosophie. » La directrice lui avait expliqué : « Il s’agit véritablement de rendre chaque élève autonome en lui donnant l’information afin qu’il puisse découvrir le sens de sa propre vie, sa propre vérité. Nous pensons que le meilleur moyen de comprendre sa propre foi, c’est d’être instruit sur les croyances d’autrui. »

SOURCE et suite : Reinformation.tv

"Sous le Ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver" (Actes des Apôtres 4:12) : apparemment, cette école soit-disant "dominicaine" a dû l'oublier ! L'indépendance de cette école n'est rien d'autre que la soumission à la soupe New-Age du moment.

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29 août 2017 2 29 /08 /août /2017 09:23

Par Maike Hickson, One Peter Five, le 24 août 2017

 

[...] Beaucoup de nos lecteurs pourraient être d'accord avec nous quand nous disons - en citant une fois de plus le frère André Marie ici - que ces deux groupes sont deux mauvaises solutions, dont aucune ne représente une réponse chrétienne appropriée à des défis révolutionnaires de notre époque:

 

"Comme dans le cas de beaucoup de notre discours national, la discussion entourant cet incident manque la cible. Les néo-païens "alt-droite" et les suprématistes blancs d'un côté, et les progressistes "antifa" et "Black Live Matters" de l'autre sont vraiment les deux mêmes faces de la même mauvaise pièce de monnaie: une vision de la société qui affirme les droits de l'homme (tels que perçus par les idéologies belligérantes) tout en ignorant les droits de Dieu. C'est une version américaine domestique de ce qui est arrivé au Continent pendant la Seconde guerre mondiale: les socialistes allemands et les socialistes russes tentent de diviser l'Europe, la population étant forcée de prendre le côté athée ou l'autre.

 

Des provocateurs professionnels des deux côtés de cette fausse dialectique actuelle apparaissent lors de ces événements pour faire une pièce de théâtre, pour attirer l'attention et (s'ils ont de la chance) pour frapper un rival détesté ou causer des dommages matériels insensés. Rien de bon ne pourrait effectivement être accompli, car les deux parties ont de faux principes."

 

[…]

 

Combien d'Américains savent qu'en Allemagne en ce moment, une personne qui s'oppose publiquement à l'immigration musulmane dans le pays - et qui parle publiquement de l'augmentation des crimes commis depuis 2015 par bon nombre de ces mêmes immigrants - serait accusée d'être "de droite", "Pro-nazie", ou même "non-chrétienne" ? Les filles et les femmes ne sont plus en sécurité dans les rues allemandes, mais aucun Allemand ne peut dire quelque chose contre ce développement sans loi, sans amour et barbare. Comment un homme protège-t-il sa famille en Allemagne? Ne peut-on pas trouver des parallèles avec les temps communistes en Allemagne où l'on ne pouvait pas critiquer la politique proposée de son propre gouvernement? Est-ce un accident que l'Allemagne est gouvernée - depuis 12 ans maintenant - par une femme qui avait fait sa propre carrière académique (et politique) dans la partie communiste d'Allemagne?

 

Qui, finalement, est la véritable cible de tous ces mouvements révolutionnaires à voie rapide et à voie lente, pour inclure les immigrés massifs musulmans soutenus par Soros en Europe?

 

Quels sont certains des critères aujourd'hui qui font de la personne un membre d'un 'groupe de haine' ? Ne sommes-nous pas 'contre-révolutionnaires' aujourd'hui lorsque nous nous opposons aux deux partis violents du conflit actuel, ou encore le meurtre des bébés dans le ventre de leurs mères; Ou quand nous insistons pour qu'un mariage soit entre un homme et une femme ? (Il convient de mentionner ici que récemment, le journal traditionaliste catholique, The Remnant , est déjà passé sous de telles accusations!)

 

 

[…] finalement, ces conflits qui sont en train d'être construits et exacerbés ont pour cible ultime les restes du christianisme loyal aux États-Unis. En outre, le matérialisme dialectique ("DIAMAT") - et l'idéalisme dialectique hégérien-gnostique, encore plus subtil - sont des ennemis formidables et des processus subversifs érosifs, qui également se manifestent actuellement dans l'Église catholique.

SOURCE : Les racines de la violence sont la haine de la vérité - Le néo-communisme dialectique en Amérique, Par Maike Hickson, One Peter Five, le 24 août 2017

 

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28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 15:19

Une légende tenace laissa entendre qu'en des temps immémoriaux nos ancêtres étaient incultes, illettrés. les pauvres : ils ne connaissaient pas encore Jules Ferry ! Qu'en est-il vraiment ? Le concile de Vaison en 529 prescrivit aux prêtres d'enseigner les Saintes Ecritures aux jeunes lecteurs destinés à leurs succéder au sein de petites écoles paroissiales et épiscopales. Ces établissements eurent pour mission de former les clercs.

 

Ce fut donc avec la christianisation de la société que ces écoles virent le jour au VIe siècle. De jeunes laïques pouvaient aussi intégrer ces écoles. Plus tard, Charlemagne, dans un capitulaire en 789, ordonna aux prêtres de créer des écoles pour apprendre à lire aux enfants. 

 

En 797, l'évêque d'Orléans, Théodulf, tiendra ces propos :

 

"Que les prêtres établissent des écoles dans les villages et les bourgs, et si quelqu'un de leurs paroissiens veut leur confier ses enfants pour leur apprendre les lettres, qu'ils ne les refusent pas et qu'ils accomplissent cette tache avec une grande charité."

 

A partir du XIe s., ces petites écoles gratuites se développaient. Les élèves pouvaient y apprendre à lire en latin à partir d'un psautier. Ils pouvaient également écrire, compter et aussi chanter.

 

Dès le XIIIe s., dans certaines villes, les filles pouvaient aller à l'école, et nul besoin d'appartenir à la noblesse pour y avoir droit. La fréquentation de ces établissements scolaires n'étaient pas obligatoire, mais vivement encouragée. Ainsi, au XIVe s., l'évêque de Mende, Guillaume VI Durand recommanda l'ouverture d'une école par village. Au XVe s., on dénombrait pas moins de 100 petites écoles répandues rien qu'à Paris. A la fin du 'Moyen Âge', même les paysans apprenaient à lire. Selon l'Eglise, pour pratiquer sa foi correctement, il fallait savoir lire.

 

Toutefois l'alphabétisation progressa difficilement par manque de temps, et d'argent pour certains. Au 'Moyen Âge', l'ascenseur social existait déjà. Jean Gerson, futur philosophe et théologien, était issu d'un milieu paysan. Sa mère, paysanne de son état, savait lire et écrire. C'est elle qui s'occupa de son éducation.

 

En dehors des écoles du cloître, les enfants pouvaient être éduqués, soit par un maître, soit par une maîtresse laïque, soit par un chapelain dans un château, ou par un professeur privé. Pour enseigner, les maîtres devaient être titulaires d'une licence obtenue à l'Université. Ils étaient rémunérés par leurs élèves. C'est pourquoi, ils devaient parfois s'adonner à la publicité. Ainsi, un maître toulousain mettra sur sa porte cette affiche publicitaire : 'Il y a un maître en cette bonne ville qui apprend à bien lire et écrire et compter. Je vous apprendrai bien, vraiment, et sans tromperie. Pauvres pour Dieu, riches pour argent, vous serez reçus.'

 

Après la petite école, plusieurs choix pouvaient s'offrir à vous. Vous pouviez apprendre un métier : l'enseignement professionnel était accessible dès douze ans. Ou alors, vous continuiez les études vous alliez au Collège. Au 'Moyen Âge', le Collège est bien souvent une fondation pieuse, ayant pour objectif de favoriser l'éducation des enfants pauvres désirant étudier à l'Université. Au Collège de Robert de Sorbon, qui fondera la Sorbonne, en est l'illustre exemple. Pour les plus capables, ils pouvaient poursuivre et aller à l'Université, comme celle de Paris, par exemple, qui fut une des plus importantes universités de l'époque médiévale.

Vie de Théodulphe en l'église éponyme de Trigny.

Vie de Théodulphe en l'église éponyme de Trigny.

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28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 15:09

Nicolas Bay (Secrétaire général du Front National) :

 

"Quand on fait comme le gouvernement qui va verser 300M€ pour l'accueil des migrants, qui achète des hôtels Formule 1 au groupe Accor pour accueillir les migrants, c'est-à-dire que ce qu'on fait pour les clandestins, ce qu'on n'a pas fait pour des SDF en France, on incite évidemment beaucoup de malheureux à venir et prendre des risques car ils se disent qu'il y a un Eldorado en France, un Eldorado Européen, et à la clef qui gagne ? Les mafias et les passeurs."

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28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 14:41

PHOENIX, Arizona, le 24 août 2017 (LifeSiteNews) - Avant que le président Trump ait explosé les médias traditionnels lors d'un événement en Arizona mardi (à Phoenix le 22 août. Ndlr.), la militante pro-vie, le Dr Alveda King, a pris la parole pour demander à Dieu un pardon pour l'avortement et l'euthanasie, entre autres péchés capitaux.

 

Les propos de King servent à rappeler clairement que l'administration Trump adopte l'approche toute opposée de son prédécesseur le Parti démocrate envers Dieu et le meurtre de l'innocent.

 

"Cher Père céleste, au nom de Jésus, par la puissance de votre Saint-Esprit, nous venons; En vous remerciant de votre amour, de votre grâce et de votre grâce; Demandant que Votre pitié tempe le jugement que nous méritons certainement", commença King.

 

"Nous prions avec un regret profond et sincère en demandant votre pardon pour nos péchés", a-t-elle ajouté.

 

"Nous avons massacré notre plus faible dans le ventre, les pauvres, les personnes âgées et les infirmes au nom des droits reproductifs et de la justice sociale. Nous avons embrassé l'inhumanité de l'humanité au nom de l'humanisme. En construisant et en détruisant des statues artificielles au nom des mémoriaux, nous avons adoré des idoles et récoltons aujourd'hui les raisins amers de la colère. Oh Seigneur, pardonne-nous."

 

Elle supplia alors l'aide de Dieu.

 

"Jetez de l'huile sur le feu de la renaissance. Aujourd'hui, nous prions pour nos dirigeants, qu'ils marchent dans vos voies; En acceptant la sagesse et le conseil divin de votre parole".

 

Le Dr King a été suivi par le révérend Franklin Graham, un opposant résolu à l'avortement et à l'ordre du jour des LGBT.

 

Dans sa prière, Graham a observé que l'Amérique est rompue spirituellement et à la dérive moralement, "suivant n'importe quelle direction souffle le vent de la culture populaire, sans tenir compte de votre Parole".

 

"Nous prions pour que vous guérissiez notre terre".

 

Le Révérend Graham a également évoqué les péchés d'orgueil de l'Amérique, l'immoralité sexuelle et la complaisance qui l'ont "paralysé", aboutissant à un pays qui semble avoir oublié la distinction entre le bien et le mal.

SOURCE : LifeSiteNews

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27 août 2017 7 27 /08 /août /2017 14:07

Extrait du communiqué du duc d'Anjou pour la fête de la Saint-Louis :

 

 

Chers Français,

 

En ce 25 août, fête de mon aïeul Saint Louis, premier laïc canonisé, mais aussi modèle des gouvernants ayant su concilier, par sa foi, les rigueurs du pouvoir et le respect des hommes, nous pouvons, une nouvelle fois nous interroger sur la France.

 

Quinze siècles d’histoire de la royauté, dont on s’accorde à dire qu’elle l’a fondée et formée, me donnent toute légitimité pour m’exprimer au nom de la tradition dont je suis l’héritier et montrer ce qu’elle peut encore apporter aujourd’hui et pour demain.

 

En effet, les interrogations et inquiétudes partagées sont grandes.

 

Fidèle à ma ligne de conduite je m’abstiens de toute polémique vis-à-vis de ceux qui ont en charge les affaires publiques, me plaçant résolument sur un autre plan.

 

J’observe que la France est soumise à d’importantes tensions. Certaines proviennent de l’extérieur. Elles concernent à la fois sa sécurité mise à mal par des forces hostiles qui voudraient imposer leurs pratiques archaïques par des actes aveugles et barbares au coeur même de notre société et le développement des communautarismes brisant l’unité et la solidarité, piliers constitutifs de la France.

 

Mais les tensions viennent aussi de l’intérieur quand la France ne semble plus avoir exacte conscience de ce qu’elle est. Entre des repentances sans objet et l’abandon de ses racines gréco-latines et chrétiennes, le pays est plus que dérouté et ne sait plus ni d’où il vient ni sur quoi il s’est bâti.

 

[...] Une attitude négative, voire passéiste ou nostalgique d’un passé révolu, une attitude de regret permanent et de résignation, n’aide en rien à construire l’avenir. Cela d’autant plus que la France est, désormais, insérée dans le cadre de la mondialisation. Regarder plus en arrière qu’en avant, arc boutés sur des pratiques dépassées, ne ferait que jouer en notre défaveur. Bien au contraire, les rois nous ont appris à réagir et à anticiper dans les moments où tout semblait perdu. C’est alors qu’ils ont toujours fait preuve de plus d’audace. Retrouvons donc cet esprit conquérant qui fut celui des grandes heures de l’Histoire de France et qui demeure toujours en chacun d’entre nous.

 

Il passe par un état d’esprit à retrouver. Il commence par la confiance à redonner à la jeunesse notamment en répondant mieux à ses besoins et attentes, se poursuit par l’acceptation des évolutions et enfin en sachant redonner place aux valeurs et à un certain sens de la gratuité. Or mes déplacements en France au long de l’année et les rencontres que j’y fais dans tous les milieux, me montrent que tout cela est possible même si parfois une chape de plomb semble exister pour décourager les initiatives les plus heureuses. La génération montante me paraît être celle qui porte déjà cette nouvelle approche qu’il convient donc de favoriser.

 

La jeunesse est le temps de l’initiative et de l’action créatrice. Ces dernières années, elle a montré combien elle savait s’adapter. Ainsi, elle a su maîtriser et comprendre les enjeux des nouvelles technologies avec une aisance naturelle ponctuée d’une grande sagesse en comprenant qu’un instrument n’était pas un but. Elle a su employer la technologie comme un moyen tant pour créer une nouvelle économie, une nouvelle dynamique de travail, que pour recréer des réseaux humains adaptés au nouveau rapport à l’espace et au temps et à la prise en compte de la préservation de notre environnement. Surtout elle sait ne pas être dupe sur leurs limites, afin que la technologie demeure au service de l’homme et du bien commun, et non le contraire. Entrée totalement dans le monde moderne, elle n’en veut pas être esclave. Sur ce point elle est en avance et joue son rôle d’éveilleur et d’éclaireur de notre société.

 

Cette jeunesse a montré par ailleurs tout son dynamisme, toute sa générosité, toute son exigence dans des combats de civilisation essentiels comme la défense de la vie et de l’intégrité de la personne humaine, de la conception à la mort, la défense de la famille, composée d’un père, d’une mère et de leurs enfants, comme cellule de base de toute société humaine. Les jeunes se retrouvent également dans la défense de la Foi et des valeurs de la Chrétienté, notamment en portant aide et assistance aux Chrétiens d’Orient menacés dans leur existence même par une idéologie barbare.

 

Voilà l’essentiel et les ferments de l’espérance. En effet, cette nouvelle société déroute peut-être les générations plus anciennes et sans doute, à la différence des plus jeunes, sont-ce elles qui sont le plus angoissées et désenchantées par, finalement, ce qu’elles ont laissé se créer sans le maîtriser. [...] De même qu’il faut repousser toutes les manipulations contre-nature, il convient de faire attention à ne pas créer cette société à deux vitesses que les observateurs dénoncent aussi, à juste titre. La réussite des uns ne doit pas se faire aux dépends des autres. Un pays est une aventure collective. Il ne doit pas y avoir de laissés pour compte. Ce ne serait pas conforme à la tradition française qui a toujours été le pays de l’ascenseur social. Le pouvoir a ainsi une responsabilité notamment en matière d’instruction – donner à chacun, selon ses talents, de quoi s’épanouir – et d’éducation en sachant faire de la formation non pas une matière froide et un simple acquis de connaissance, mais un des éléments de l’éthique qui permet à un jeune de devenir un adulte responsable. Tel est bien ce que ma femme et moi ressentons et que nous voulons transmettre à nos enfants. Ce supplément d’âme est nécessaire. Les décennies passées furent sans doute bien fautives sur ce point, ayant trop privilégié les aspects matériels, la consommation et les profits à court terme. Or l’homme n’est pas qu’un corps dont il faut satisfaire les besoins immédiats et à qui il faudrait octroyer toujours plus de droits, ignorant des devoirs essentiels vis-à-vis des autres et notamment des plus fragiles. Les jeunes adultes rappellent en permanence qu’il y a une nécessité à donner du sens à la vie, à retrouver de saines limites, à voir haut. Ainsi la société d’aujourd’hui et celle de demain seront réenchantées.

 

Dès lors les notions de solidarité et de bien commun doivent redevenir les moteurs de l’action politique et sociale. Le sens de cette action est celui de l’homme, de l’homme corps et âme, seule vraie mesure de l’action politique. Ce n’est pas un hasard si les deux rois les plus appréciés des Français sont Saint Louis et Henri IV. Le premier a assuré la justice dans un temps où la force primait encore trop souvent sur la justice ; le second a redonné la paix et la prospérité dont le peuple a été le premier bénéficiaire.

SOURCE et suite : Blog du Mesnil

 

Note de Christ-Roi. Ce communiqué du duc d'Anjou est important. Il dénonce "les tensions" contre la France "à l'intérieur" et "à l'extérieur", indique que l'économie doit être au service de l'homme et non l'inverse, et rappelle que la "seule mesure de l'action politique" réside dans le développement de l'"homme corps et âme". Ce "développement vraiment humain et intégral", dont parlait le pape Benoît XVI en 2009.

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27 août 2017 7 27 /08 /août /2017 13:47
Pourquoi le Prince n’habite-t-il pas en France ?

Aux célébrations liturgiques du 24 août, s’ajoute l’anniversaire de la sainte mort de Sa Majesté le Roi Henri V, couramment appelé par le titre de courtoisie qu’il prit en exil : « comte de Chambord ».

 

A cette occasion, je souhaite attirer votre attention, chers Amis, sur un point particulier pour lequel la noble et exemplaire attitude de ce Prince, qui n’a jamais sacrifié les principes de la royauté capétienne traditionnelle, demeure une forte leçon en nos temps, et nous permet de répondre aujourd’hui de manière particulièrement claire et juste à la question qui nous est tant de fois opposée, à propos de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Sa Majesté le Roi Louis XX, à la manière d’un reproche ou comme un pseudo argument contre la validité de son caractère dynaste : « Et d’abord, votre Prince, pourquoi n’habite-t-il pas en France ? »

 

Dans son journal, Monseigneur le comte de Chambord, à la date du 30 octobre 1849, note ceci : « Berryer, par un discours très adroit fait repousser à une g[ran]de majorité la proposition de rappel de nos familles ».

 

De quoi s’agit-il ?

Tout simplement de ce que l’on appelle du terme générique « lois d’exil » ; et à ce propos, il n’est pas inutile de faire ici un petit rappel historique.

 

- Loi d’exil contre la branche aînée des Bourbons (1832) :

Le 10 avril 1832, la « monarchie de juillet » promulgua une loi condamnant à un bannissement perpétuel et à la déchéance de leurs droits civils, Sa Majesté le Roi Charles X et tous les membres de la branche aînée des Bourbons.

 

- Loi d’exil contre les Orléans (1848) :

Le 26 mai 1848, la deuxième république adopte une loi qui interdit à perpétuité au roi Louis-Philippe et à sa famille l’entrée sur le territoire français ; ce texte ne leur ôte cependant pas leurs droits civils, comme cela avait été fait en 1832 pour les Princes de la branche aînée.

 

A la séance du 24 octobre 1849, le parlement de la deuxième république, où siégeaient de nombreux députés légitimistes et orléanistes, examina une proposition d’abrogation des lois d’exil de 1832 et 1848.

C’est à cette occasion que l’avocat et député légitimiste Pierre-Antoine Berryer (1790-1868) argumenta contre l’abrogation de ces lois d’exil en ces termes :

 

« [...] Dans tout gouvernement un principe doit dominer : le principe électif ou le principe héréditaire. L’un exclut l’autre. Y a-t-il un membre de cette Assemblée qui puisse croire que, sous le principe qui régit la France, il y ait un seul membre de la famille des Bourbons qui consente à rentrer en France ! [...]

« Messieurs, vous républicains, vous pouvez bien regarder les princes de la Maison de Bourbon comme de simples citoyens, comme des hommes ordinaires ; mais vous ne pouvez pas faire qu’il restent eux-mêmes fidèles à leur principe.

« Les révolutions peuvent bien déshériter l’avenir, elles n’ont pas la puissance d’anéantir le passé. Vous ne pouvez pas faire que la Maison de Bourbon ne soit pas la plus ancienne et la plus illustre représentation du principe héréditaire, et qu’elle ne s’honore d’avoir régné tant de siècles sur cette grande nation qu’on appelle la France » (cité dans « Henri, comte de Chambord – Journal (1846 – 1883) Carnets inédits ». Ed. François-Xavier de Guibert 2009 p. 133 note 106).

 

Dans son diaire, à la date du 30 octobre (puisque les journaux de France qu’il lit avec attention mettent quelques jours pour lui parvenir à Frosdhorf ou à Venise, ses principaux lieux de résidence à l’époque), Monseigneur le comte de Chambord montre donc qu’il est au courant du débat qui a eu lieu à la chambre des députés 6 jours plus tôt ; il note la teneur de l’intervention de Berryer, et… il ne la blâme pas ni ne la regrette.

 

Au contraire.

En effet, sur le fond, Henri V est en plein accord avec l’argumentation de Berryer : puisque la France renie les principes incarnés par l’aîné des Capétiens, il est préférable que l’aîné des Capétiens soit officiellement exilé.

La cohabitation des principes de la révolution et des principes de la monarchie traditionnelle incarnés par le Prince est impossible.

 

Pourtant, à première vue, beaucoup de royalistes seraient enclins à penser que l’abrogation de ces lois d’exil est une bonne chose, et qu’un prince français – surtout s’il veut reprendre la place qui est la sienne à la tête du Royaume – , se devrait de résider en France plutôt que de demeurer dans un exil qui le tient éloigné de ses fidèles sujets et de ceux qui, en France, se battent pour lui dans la sphère politique.

Or, vraiment, il n’en est rien !

Au contraire, une présence continue de l’aîné des Capétiens sur le territoire français dans le temps où les pseudo institutions qui régissent la France sont l’exacte négation des principes de la royauté traditionnelle qu’incarne le Prince, se révèlerait à la longue plus néfaste et plus destructrice que l’exil.

 

En juin 1871, sur proposition de Monsieur Alfred Giraud, député de la Vendée, les deux lois d’exil de 1832 et 1848 furent abrogées.

Cela permit aux princes Henri d’Orléans, « duc d’Aumale », et François-Ferdinand d’Orléans, « prince de Joinville », tous deux fils de Louis-Philippe, de siéger à la chambre des députés.

Toutefois, Monseigneur le comte de Chambord, s’il fit un rapide et très discret voyage en France, ne revint pas s’y installer.

Pourquoi ?

Parce que l’aîné des Capétiens, successeur légitime de tous nos Rois, depuis Clovis jusqu’à Charles X, ne peut résider durablement en France qu’en étant officiellement le Roi de France, dans un Royaume de France pleinement restauré en toutes ses traditions.

 

Le 26 juin 1886, la troisième république adopta une nouvelle loi d’exil à l’encontre de tous les chefs des familles royales et impériales ayant régné en France, et à l’encontre de leurs fils aînés. Cette même loi interdisait à tous les hommes de ces familles de servir dans l’armée française.

Cette loi du 26 juin 1886 fut abrogée par la loi du 24 juin 1950 sur proposition du député MRP du Morbihan Paul Hutin-Desgrées, fondateur de Ouest-France.

 

Aux termes des lois républicaines actuelles, rien ne s’oppose donc à ce que Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, de jure Sa Majesté le Roi Louis XX, et sa famille s’installent en France, ainsi que l’ont d’ailleurs fait les princes de la maison d’Orléans depuis 1950.

Cependant, même s’il vient fréquemment en France, à l’occasion de commémorations ou de visites officielles, ou pour des réunions de travail avec ses collaborateurs français, Monseigneur le Prince Louis, tout comme feu son père Monseigneur le Prince Alphonse, et comme son grand’père avant eux, tout en affirmant de manière claire et ferme ses droits à la Couronne de France, s’en tient aussi fidèlement à la ligne directrice initiée par Monseigneur le comte de Chambord.

 

De fait, si l’aîné des Capétiens, Roi de droit, choisissait de résider en permanence en France avec sa famille, cela signifierait par le fait même qu’il consentirait à devenir un « citoyen de la république » et à se soumettre dans la vie quotidienne à toutes les lois de la république.

Or, si le Prince Louis, son épouse et ses enfants, possèdent la nationalité française (quoi que prétendent un certain nombres d’ignorants), il leur est, par principe, impossible de vivre dans une sujétion continue au régime républicain.

Il est, au contraire, de leur devoir le plus strict de continuer à montrer que, même si l’exil ne leur est pas à proprement parler imposé par la loi, il leur est cependant imposé par les faits : il ne peut y avoir de cohabitation entre les principes de la royauté traditionnelle incarnés par le Prince, et les faux principes de la république maçonnique.

 

Certains diront : mais les princes de la maison d’Orléans vivent bien en France, eux !

Mais c’est que, justement, les princes de la maison d’Orléans n’incarnent en rien les principes de la royauté traditionnelle !

Les princes de la maison d’Orléans sont sans doute les successeurs de Louis-Philippe, ils ne sont cependant en aucune manière les successeurs légitimes de Charles X et de tous les Rois de France qui avaient précédé.

Les princes de la maison d’Orléans tiennent pour une forme de royauté qui n’est pas la monarchie traditionnelle, mais une royauté constitutionnelle qui a intégré une bonne partie des faux principes de la révolution. Il n’y a donc aucun antagonisme avec les pseudo principes de l’actuelle république et les idées des princes de la maison d’Orléans concernant le gouvernement. D’ailleurs on connaît leurs liens « traditionnels » avec la maçonnerie, depuis « Philippe Egalité » jusqu’à nos jours.

 

Par ailleurs, les faits corroborent la justesse de l’attitude maintenue par Monseigneur le comte de Chambord et par tous les princes de la branche aînée jusqu’à nos jours.

En effet, lors de ses déplacements en France, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, lorsqu’il est reçu par les autorités républicaines, est malgré tout toujours reçu en tant qu’aîné des Capétiens, descendant direct de Hugues Capet, de Saint Louis, d’Henri IV et de Louis XIV ; et les représentants de la république eux-mêmes, quand ils s’adressent à lui, l’appelent : « Monseigneur ».

S’il vivait ordinairement en France et y exerçait sa profession, nous verrions bientôt ce « Monseigneur » remplacé par un ordinaire « Monsieur », utilisé dans la vie courante.

C’est ce qui est arrivé à Sa Majesté le Roi Siméon II des Bulgares : roi à 6 ans, en 1943, il fut exilé de son pays en 1946. Lorsque, au terme de 50 années d’exil, il revint dans son pays en 1996, il y fut accueilli et acclamé en souverain, bien que le pays soit officiellement une république : les hommes politiques et les membres du gouvernement le saluaient en l’appelant « Sire ». Mais à partir du moment où le Roi Siméon II décida de s’installer de manière stable en Bulgarie et de s’engager dans la vie politique de son pays, jusqu’à devenir premier ministre de la république bulgare (!), il fut dès lors officiellement appelé « Monsieur ».

 

Nous ne pouvons souhaiter cela pour l’actuel aîné des Capétiens, de jure Sa Majesté le Roi Louis XX, et nous lui savons un gré infini de maintenir, envers et contre tout, et malgré les pressions de certains royalistes opportunistes qui tablent sur des combinaisons politiques très humaines et sur pas mal de compromissions avec les idées de la révolution, les principes pérennes qu’ont toujours incarnés les Princes de la branche aînée des Bourbons depuis Monseigneur le comte de Chambord, de jure Sa Majesté le Roi Henri V.

 

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Coeur.

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24 août 2017 4 24 /08 /août /2017 17:21

Philippe de Villiers, ancien Secrétaire d'Etat français à la Culture et député, revient sur les propositions du pape François sur les migrants, publiées lundi 21 août. Il s’inquiète d’une rupture conceptuelle dans le discours de l’Église et d’un message favorisant le déracinement et le mondialisme.

"On dirait qu’il veut punir l’Europe dont il ne parle jamais des racines chrétiennes. Chez Jean-Paul II, Benoit XVI et ses prédécesseurs, il existe une « théologie des nations ». Elle repose sur le quatrième commandement : « Tu honoreras ton père et ta mère ». Ce commandement implique de rendre un culte à ses parents et à ses ascendants et donc à sa patrie. Cela implique un amour de prédilection à laquelle la nation appartient car elle constitue une famille de familles."

"Dans son point 21, le pape prône le refus de l’assimilation. Concrètement, cela porte le risque de l’islamisation de l’Europe avec le voile, le halal, etc. Les chrétiens d’Orient nous ont avertis : « regardez ce qui nous arrive car demain il vous arrivera la même chose. »"

"Dans son catéchisme, l’Église a toujours défendu le droit du migrant de migrer en cas de nécessité, mais aussi le droit légitime des États à limiter les flux migratoires (Article 2241 du Catéchisme de l'Eglise catholique. Ndlr.). C’est ce balancement et cet équilibre que le pape semble envoyer aux oubliettes."

"Ce discours « migrationiste » du pape François risque de générer beaucoup d’incompréhension chez les chrétiens et de réjouir certains imams radicaux. L’islam fait le pari que l’Europe va se coucher : qu’il n’y aura de sursaut ni démographique, ni spirituel, ni civilisationnel."

"À l'heure où un certain capitalisme cherche les bras les moins chers du monde, la position du Pape semble incompréhensible."

"La sollicitude de François est hémiplégique. D’abord pour les pays d’accueil submergés et qui souffrent dans leur chair des attentats ; ensuite pour les pays d’Afrique où tant de gens dans la misère refusent malgré tout de quitter leur pays. Dans son livre « Dieu ou rien », le cardinal Sarah demande aux africains de développer l’Afrique et de ne pas se déraciner. Faute de quoi, ils seront malheureux.  Car un homme déraciné est un homme appauvri, coupé de sa sève et de sa mémoire. Il faut aider les peuples pauvres là où ils vivent plutôt que les pousser à l’errance et à la misère du déracinement."

Philippe de Villiers: le discours du pape va réjouir les imams radicaux
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24 août 2017 4 24 /08 /août /2017 15:56
“Amoris Laetitia”: une « bombe atomique » à retardement qui menace l’ensemble de l’enseignement moral catholique (Josef Seifert)

Pour le Dr Josef Seifert, directeur et fondateur de l’Académie internationale de philosophie du Liechtenstein, il n’y a qu’une seule manière de désamorcer la « bombe atomique théologique » que constitue l’exhortation Amoris laetitia : c’est de rétracter au moins une erreur fondamentale dans ce texte qui selon le philosophe, menace l’ensemble de l’enseignement moral catholique.
 
Cette erreur peut se résumer ainsi : un passage de l’exhortation du pape François suggère que Dieu veut activement que des personnes, dans des situations données, commettent des actes qui ont toujours été considérés comme objectivement mauvais dans l’enseignement de l’Eglise catholique, résume le Pr Seifert.
 
Le passage en question se situe dans l’article 303 d’Amoris Laetitia (AL) où le pape François évoque des couples « dits irréguliers », pour reprendre le langage de l’Exhortation, en disant (nous reprenons ici verbatim la formulation boiteuse de la traduction officielle) : « Mais cette conscience peut reconnaître non seulement qu’une situation ne répond pas objectivement aux exigences générales de l’Évangile. De même, elle peut reconnaître sincèrement et honnêtement que c’est, pour le moment, la réponse généreuse qu’on peut donner à Dieu, et découvrir avec une certaine assurance morale que cette réponse est le don de soi que Dieu lui-même demande au milieu de la complexité concrète des limitations, même si elle n’atteint pas encore pleinement l’idéal objectif. »

 

“Amoris Laetitia” en déclarant un acte immoral conforme à la volonté divine menace tout l’enseignement moral catholique

 
La formulation est doublement problématique, souligne Seifert : « Outre qu’elle qualifie par euphémisme un état objectif de péché grave comme ne constituant “pas encore pleinement l’idéal objectif”, AL infirme qu’on peut savoir “avec une certaine assurance morale” que Dieu lui-même nous demande de continuer de commettre des actes intrinsèquement mauvais, tels l’adultère ou l’homosexualité active. »
 
Il faut pousser cette logique dans ses conséquences ultimes : s’il est vrai que Dieu peut vouloir qu’un couple adultère vive dans l’adultère en contradiction avec le sixième commandement, alors rien n’empêche que ce principe soit appliqué à « tous les actes considérés comme “intrinsèquement mauvais” », raisonne Josef Seifert. Pourquoi ne pas justifier dans certains cas le meurtre, l’avortement, l’euthanasie, le suicide, mensonge, le vol, le parjure et la trahison au motif que Dieu lui-même les demande « parmi la complexité concrète des limites de la personne, quoique ne constituant pas l’idéal objectif » ?
 
« La logique pure n’exige-t-elle pas que nous tirions cette conséquence de la proposition du pape François ? », demande Seifert, montrant qu’une réponse positive à cette question entraîne logiquement ceci : « Alors la conséquence purement logique de cette seule assertion d’Amoris Laetitia semble détruire l’ensemble de l’enseignement moral de l’Eglise. »

 

Le philosophe catholique Jozef Seifert désigne le problème fondamental d’“Amoris laetitia”

 
« Si c’est bien cela qu’affirme AL, toute inquiétude concernant les affirmations directes d’AL en matière de changement de discipline sacramentelle ne vise que le sommet d’un iceberg, les débuts timides d’une avalanche ou encore les tout premiers édifices détruits par une bombe atomique en matière de théologie morale qui menace de détruire l’ensemble de l’édifice moral des Dix commandements et de l’enseignement moral catholique », avec pour conséquence « rien moins qu’une destruction totale de l’enseignement moral de l’Eglise catholique », a-t-il conclu.
 
L’article du Pr Seifert a été publié dans la revue scientifique AEAMET en anglais.

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22 août 2017 2 22 /08 /août /2017 13:04

Après les attentats en Espagne, Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur a indiqué qu'il envisageait de "mobiliser l'ensemble des hôpitaux psychiatriques (et) des psychiatres libéraux, de manière à essayer de parer" aux menaces terroristes individuelles.

 

Le psychiatre David Gourion a signé hier une tribune dans Le Monde, pour exprimer son mécontentement :

"Penser que les terroristes sont tous ou pour la plupart des malades mentaux, c'est faire insulte aux malades mentaux. Est-ce qu'Hitler, Goebbels, Himmler, étaient des malades mentaux ? Est-ce qu'ils sont passés par des hôpitaux psychiatriques, par des circuits psychiatriques ? Non. Considérer que les terroristes sont un peu en dehors c'est probablement passer un peu à côté des choses.

 

[...] Penser que les terroristes sont tous ou pour la plupart des malades mentaux, c'est faire insulte aux malades mentaux. Est-ce qu'Hitler, Goebbels, Himmler, étaient des malades mentaux ? Est-ce qu'ils sont passés par des hôpitaux psychiatriques, par des circuits psychiatriques ? Non. Considérer que les terroristes sont un peu en dehors c'est probablement passer un peu à côté des choses.

 

[...] Les patients jeunes schizophrènes, quand ils rentrent dans la maladie, font souvent des bouffées délirantes aigües avec des idées très mystiques qui font partie de leur maladie. Ils ont l'impression que Dieu leur parle, leur donne une mission. C'est très caractéristique, mais ils ne sont pas dangereux. S'il est musulman et qu'il se met à dire Allah, le jihad, etc, on serait dans le cadre d'une sorte de protocole, tenu de le signaler, il y a quelque chose qui ne colle pas. Et d'un point de vue secret médical, une vaste collaboration entre psychiatres, médecins et ministère de l'Intérieur, ce n'est absolument pas possible. Il faut connaître un peu l'histoire des persécutions des malades mentaux et de ce que ça a donné quand on a collaboré avec les autorités politiques. Ce n'est pas notre rôle.

 

[...] C'est une réalité. Je ne dis pas qu'aucun terroriste n'est un malade mental, je dis juste que on ne va pas noyauter les filières terroristes dans les hôpitaux psychiatriques. Certaines trajectoires individuelles existent. Vous imaginez bien que les cadres recruteurs de Daech, pour organiser un attentat, ne vont pas aller recruter chez les grands déprimés, chez les schizophrènes délirants désorganisés, chez les autistes. Mon propos n'est pas de dire qu'aucun terroriste n'est malade mental, mais de dire que des études montrent que la plupart ne le sont pas. Les psychiatres ne sont pas des collaborateurs du ministère de l'Intérieur." [1]

 

Dans la tribune du Monde, le psychiatre David Gourion résume :

 

"les patients dépressifs, schizophrènes ou autistes ne sont absolument pas représentatifs des bataillons terroristes. De plus, il a été montré que les patients qui souffrent de troubles psychiques ne commettent pas plus d’homicides que la population générale (ils en sont en revanche plus souvent victimes).  [2]

 

Cet avis public d'un professionnel de la santé ramènera-t-il à la raison les "déséquilibrés" qui nous gouvernent avec le même déni depuis quarante ans ?

 

Sources:

 

[1] FranceTvInfo

[2] Le Monde

Un psychiatre répond à Gérard Collomb : "Vous imaginez bien que les cadres recruteurs de Daech, pour organiser un attentat, ne vont pas aller recruter chez les grands déprimés, chez les schizophrènes délirants désorganisés, chez les autistes"
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21 août 2017 1 21 /08 /août /2017 18:25

Epidémie de "déséquilibrés"... :

Valérie Boyer (Députée Les Républicains des Bouches-du-Rhône) : «Ecoutez, moi je suis surprise du nombre de "déséquilibrés" que nous avons aujourd'hui. Il est certain que pour assassiner des gens, il ne faut pas avoir toutes ses facultés mentales. Mais je crois que les Français sont lassés de ces explications de "déséquilibre" alors que les actes sont commis visiblement par imitation, ou en tout cas inspiration morbide. Comment ne pas être surpris de constater qu'au lendemain des attentats de Barcelone, après la tragédie de Nice, ces deux actes terroristes revendiqués, et bien nous avons des personnes qui s'inspirent de ces faits pour commettre les mêmes, en tout cas dans des conditions similaires ? Je rappelle que ça fait plus de 2 ans maintenant que nous sommes en Etat d'Urgence, que notre vie a changé du fait du terrorisme islamique, et que ces attaques, cette inspiration vis-à-vis de personnes qui "n'ont pas toutes leurs facultés mentales psychiatriques ou psychologiques", nous dit-on, rajoute à l'inquiétude qui est la notre. Si toutes les personnes qui ont des problèmes psychiatriques foncent sur les autres, qu'est-ce que ça veut dire, quoi ? Moi, y'a 20 ans, 30 ans, on n'entendait pas de "déséquilibrés" qui fonçaient sur les abribus avec une voiture !»
- LCI, 21/08/17, 12h00

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21 août 2017 1 21 /08 /août /2017 16:21

Selon la légende, la ligne sacrée représente le coup d’épée que l'archange asséna au diable pour le renvoyer en enfer.

 

Une mystérieuse ligne imaginaire unit entre eux sept monastères, de l’Irlande jusqu’en Israël. Simple coïncidence ? Ces sanctuaires sont très éloignés les uns des autres, mais parfaitement alignés. La ligne sacrée de saint Michel archange serait, selon la légende, le coup d’épée que le saint asséna sur le diable pour le renvoyer en enfer.

 

Quoi qu’il en soit, le parfait alignement de ces sanctuaires est surprenant : les trois sites les plus importants – le Mont-Saint-Michel en France, l’abbaye Saint-Michel–de-la-Cluse et le sanctuaire du Mont-Gargan en Italie – sont équidistants. Un avertissement du saint afin que les lois de Dieu soient toujours respectées et que les fidèles restent sur le droit chemin. Par ailleurs, cette ligne sacrée s’aligne parfaitement avec le soleil levant du solstice d’été.

 

1) SKELLING MICHAEL

 

La ligne commence en Irlande, sur une île déserte, là où l’archange Michel serait apparu à saint Patrice pour l’aider à délivrer son pays du démon. C’est ici que se trouve le premier monastère, celui de Skelling Michael (“Le Rocher de l’archange Michel”).

 

2) SAINT MICHEAL’S MOUNT

 

La ligne se dirige ensuite vers le Sud et s’arrête en Angleterre, au St. Michael’s Mount (« Mont Saint-Michel »), une petite île dans les Cornouailles, accessible à marée basse. À cet endroit-même saint Michel aurait parlé à un groupe de pécheurs.

 

3) LE MONT-SAINT-MICHEL

 

Puis la ligne sacrée se poursuit en France, sur une autre île célèbre, le Mont-Saint-Michel, où l’archange Michel serait également apparu. La beauté de son sanctuaire et de l’immense baie qui l’entoure sur la côte normande, en fait l’un des sites touristiques les plus visités de toute la France. Il est inscrit au patrimoine de l’Humanité de l’Unesco depuis 1979. Déjà au temps des Gaules, ce lieu était imprégné d’un fort mysticisme, puis en 709 l’archange apparut à l’évêque d’Avranches, saint Aubert, à qui il demanda de construire une église dans le rocher. Les travaux commencèrent mais ce n’est qu’en 900, avec les moines bénédictins, que l’abbaye fut construite.

 

4) L’ABBAYE SAINT-MICHEL-DE-LA-CLUSE

 

À 1000 kms de distance, à l’entrée du Val de Suze, dans le Piémont (Italie), se dresse le quatrième sanctuaire: L’abbaye Saint-Michel-de-la-Cluse (en italien Sacra di San Michele). La ligne droite unit ce lieu sacré au reste des monastères dédiés à saint Michel. La construction de l’abbaye commence vers l’an 1000, mais lui seront ajoutées de nouvelles structures au fil des siècles. Les moines bénédictins l’ont développée en lui ajoutant aussi une dépendance pour loger les pèlerins parcourant la voie Francigena, réseau de routes et chemins empruntés par les pèlerins venant de France.

 

5) SANCTUAIRE DE SAINT-MICHEL-ARCHANGE

 

Mille kilomètres plus loin, la ligne franchit les Pouilles et l’on tombe sur le Gargan, où une caverne inaccessible est devenue un lieu sacré : le Sanctuaire de Saint-Michel-Archange. La construction du site remonte à l’an 490, année de la première apparition de saint Michel à saint Laurent Maiorano, l’évêque local.

 

6) MONASTERE DE SYMI

 

Puis de l’Italie, la ligne sacrée de saint Michel arrive au sixième sanctuaire, en Grèce, sur l’île de Symi: le monastère orthodoxe de l’archange Michel « Mixalis » abrite une effigie du saint de 3 mètres de haut, une des plus grandes au monde.

 

7) MONASTERE DU CARMEL

 

La ligne sacrée se termine en Israël, au Monastère du Mont-Carmel à Haïfa. Ce lieu est vénéré depuis l’Antiquité et sa construction, comme sanctuaire chrétien et catholique, remonte au XIIe siècle.

 

Article traduit de l’italien par Isabelle Cousturié.

 

SOURCE: ALETEIA

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20 août 2017 7 20 /08 /août /2017 11:01
"Les Britanniques ont choisi le Brexit pour des raisons de protection et de sécurité et non d’un quelconque anti-islamisme"  (Nigel Farage)

L’ancien leader de l’UKIP et chef de file de la campagne pour le Brexit, Nigel Farage, dénonce dans un entretien sur Fox News, Tucker Carlson Tonight, l’inaction des dirigeants de l’Union européenne qui est selon lui responsable de la poursuite des actions terroristes dans l’UE revendiquées par l’Etat islamique. Ils se contentent d’affirmer leur « solidarité » face au terrorisme, « mais pas une seule fois nous n’entendons un seul dirigeant de l’Europe proposer quelque solution politique que ce soit ».
 
« Ils sont toujours dans le déni parce qu’ils sont tellement gênés par le fait qu’ils sont à la racine de tout cela », estime Farage.
 
Il commentait l’attaque à la camionnette qui a fait au moins 14 morts à Barcelone jeudi, ainsi qu’une centaine de blessés.

 

Nigel Farage relie l’action de l’Etat islamique et la politique migratoire de l’UE

 
« Il y a un lien direct et une relation entre le nombre de personnes de religions et de cultures différentes que vous faites entrer et le nombre d’attaques terroristes », a affirmé l’eurosceptique. Nigel Farage a rappelé que l’Europe centrale et orientale est à l’abri des attaques terroristes de l’Etat islamiques, dans les pays où les gouvernements s’opposent aux quotas de migrants que tente de leur imposer Bruxelles. La Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie refusent d’accueillir les migrants islamiques d’origine africaine et proche-orientale qui réussissent à pénétrer dans les pays frontaliers de l’Union – Italie, Espagne, Grèce…
 
C’est encore la meilleure protection face au terrorisme islamique.


Farage a d’ailleurs souligné que ces pays d’Europe de l’Est ont encore le souvenir de l’oppression nazie et communiste que nombre de leurs citoyens ont personnellement connue. Une bonne raison pour qu’ils ne se soumettent pas à la pression de l’UE en vue de leur faire accepter la « migration islamique  », analyse Farage.

 

[...] Les Britanniques, qui ont eu la possibilité d’exprimer ce refus, ont choisi le Brexit pour des raisons de protection et de sécurité et non d’un quelconque « anti-islamisme », afin de mieux pouvoir contrôler leurs frontières, a ajouté Farage : « En réalité, nous voulons contrôler nos frontières, non parce que nous en avons contre tel ou tel, mais parce que nous croyons avant toute chose au contrôle sensé des frontières. »

 

[...] Mais il a également dénoncé la véritable volonté de l’Union européenne qui est d’ôter toute forme de pouvoir aux Etats individuels pour les soumettre à Bruxelles.

 

Source: Reinformation.tv

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20 août 2017 7 20 /08 /août /2017 08:00
La légitimité politique (Yves-Marie Adeline)

Dans son livre Philosophie de la Royauté, Yves-Marie Adeline donne cette définition de la légitimité politique :

 

"La légitimité politique est indissociable d'une légitimité morale : il ne suffit pas de reconnaître dans une personne l'incarnation d'un principe politique commun, il faut aussi que l'exercice de la souveraineté obéisse à des règles communément acceptées.

 

[...] [L]e caractère sacré de l'autorité royale se traduit en termes inverses de ceux qui honorent l'Inca ou le Mikado. Ainsi, c'est en vertu de sa personne a priori sacrée que le Mikado est souverain, tandis que sous la légitimité, la déférence obéit à un mouvement contraire : le roi n'est honorable que parce qu'il est roi. En cela, on honore la fonction, la légitimité elle-même, et non pas le souverain en tant qu'il est seulement un homme...

 

[...] L'intérêt de la philosophie est de pouvoir démontrer que le principe de légitimité reste le même quel que soit le système étudié.

 

[...] [U]n ordre politique suppose un ordre moral qui, en dernière mesure, le justifie. 

[...] La légitimité du pouvoir [...] ne connaît son plein épanouissement que dans la mesure où la souveraineté répond aux exigences morales de la cité."

 

Yves-Marie ADELINE, Philosophie de la Royauté, Via Romana, Versailles 2015, p. 17, 202-203.

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