Gilets jaunes : la Révolution de l'amour en marche, "On est en train de refaire un peuple, au final"
Mis à jour dimanche 20 janvier 2019
La Révolution de l'amour est en marche : amour de nos aînés, amour de nos enfants (leur avenir), amour de nos pays (la patrie), amour de la planète (production et consommation locale).
"Nous voulons vivre" a interrogé des "Gilets jaunes". Florilège :
L'homme au tambour : "Vive le Christ Roi !"
« Moi je distingue la violence de la force. Je pense que la force est nécessaire contre un État violent, qui nous dépossède de toute notre dignité, de nos biens, et qui nous corrompt à la haute finance internationale. Macron trahit la France. Il a vendu des entreprises, qui ont délocalisé ensuite. Il nous trahit en vendant notre souveraineté. Et il continuera toujours de nous trahir parce qu'il n'aime pas la France, ni son art ni sa culture qui n'existe pas. Il n'aime pas le peuple français.
Le tambour, cela donne de l'énergie. C'est comme dans les armées napoléoniennes. Et vive le Christ Roi ! »
Un homme de couleur :
« On ne peut pas continuer à faire rentrer en France 200 000 personnes par an, c'est impossible. Pourquoi ? Parce que ceux qui viennent, s'ils prennent non seulement un emploi, c'est au détriment d'un français. S'ils prennent un logement, c'est au détriment d'un français. Vous savez pourquoi ? Parce que l'on a six millions de chômeurs, neuf millions de pauvres. Et si cela continue ainsi, on va jouer les uns contre les autres. Parce que le français qui est là qui attend depuis six ans une maison, il voit le syrien qui arrivait depuis deux semaines qui a un appartement, que pense le français qui est là depuis neuf ans ? La France n'est pas capable d'accueillir deux cent mille personnes par an, il faut arrêter. C'est jeter de l'huile sur le feu. »
La personne au chapelet : On a vu des tensions s'apaiser, des coeurs s'ouvrir :
« On sent qu'il y a quelque chose qui se passe, quelque chose de plus profond unit les gens. Il y a quelque chose qui les élève. Quand les gens parlent, ils ne parlent pas d'eux-mêmes, ils ne parlent pas de leurs soucis, ils parlent des soucis des autres : "Je suis là pour les autres, je suis là pour les autres." Et même quand ils parlent de leurs souffrances, ils parlent d'abord de la souffrance des autres. Ils disent : "je le sais parce que je vis cela et ce n'est pas tolérable que les gens vivent comme cela."
Dans une société où il y a un égocentrisme, un individualisme qui progresse, un taux de narcissisme qui fait dire à un psychologue qu'"on va en arriver à un point où les gens ne pourront plus vivre ensemble." On voit en fait quelque chose qui n'est pas matérialiste, qui n'est pas individualiste, qui n'est pas narcissique et les gens ont une conviction. Il y a un esprit de fraternité et de communion vraiment très fort. Et je pense que les chrétiens ont un grand rôle. Il faut prier le chapelet. C'est quelque chose d'extraordinaire. On a vu de situations de tension s'apaiser, chez les Gilets jaunes, chez les Gilets jaunes, chez les journalistes, on a vu des coeurs s'ouvrir. »
« Aujourd'hui, on voit les anciens de Mai 68 faire les louanges des CRS contre les Gilets jaunes. Qu'en pensez-vous ? :
"C'est représentatif du mouvement de mai 68, très abstrait dans ses slogans, alors qu'aujourd'hui, la différences est radicale, c'est du concret comparé à "il est interdit d'interdire."
La répression contre les Gilets jaunes est sans précédent. Est-ce parce que les Gilets jaunes sont des Blancs ?
"C'est une question intéressante. Maintenant je ne crois pas que les Gilets jaunes soient exclusivement des Blancs. C'est évident qu'il y a une majorité blanche parce que forcément la jeunesse qui n'a pas été intégrée n'a pas les mêmes problématiques, les mêmes questions et les mêmes soucis.
Ce qui est sûr c'est la différence de traitement. On n'envoie pas les flics dans les cités quand c'est le bordel ou quand ils foutent le dawa sur les Champs-Elysées pour la coupe du monde, mais quand il s'agit de Gilets jaunes qui ont la dalle, on va les envoyer."
Mis à jour dimanche 20 janvier 2019. Un article de Sputnik : "«On est gouverné par le diable!»: quand un Gilet jaune se présente en Jésus (images)"
Ce Gilet jaune se distingue des autres manifestants par sa tenue de Jésus Christ, qu’il porte sous son gilet fluorescent. Il a été repéré à plusieurs reprises à Paris, portant sa croix.
Un individu portant un costume de Jésus Christ ainsi qu'un gilet jaune a été repéré à plusieurs reprises lors des manifestations des Gilets jaunes à Paris.
«On est gouverné par le diable!» a-t-il lancé le 19 janvier, relate Stéphane Kovacs, reporter pour Le Figaro.
Selon le journaliste, il a beaucoup de succès auprès d'autres manifestants, qui lui demandent de leur «montrer le chemin». Il porte également une croix sur laquelle on peut lire: «Liberté, égalité, fraternité n'est qu'au sommet des mairies! Que ce soit enfin appliqué à tous!».
Une vidéo faite aussi le 19 janvier montre ce Gilet jaune qui dénonce le monde «devenu inhumain» et appelle à ne plus «payer les impôts». D'autres manifestants le qualifie d'un «Gilet jaune pas comme les autres».
Auparavant, il avait déjà fait parler de lui lors des manifestations des Gilets jaunes à Paris.
Un jeune homme :
« Les Gilets jaunes c'est la résurrection de la France, pour une partie, de l'esprit français essentiellement, pour le beau, le vrai, le bien. »
Une jeune femme :
« Je pense que si Macron a réussi une chose c'est de rassembler les gens. Là pour le coup il y a de la solidarité partout dans la rue !
Et je pense que c'est ce qui dérange, que les Français se retrouvent unis et se battent pour les mêmes valeurs !
On est français et on défend les valeurs de la France qui sont liberté, égalité, fraternité. (des principes monarchiques dévoyés. NDCR.) Et cela on ne l'oublie pas. »
Un homme d'âge plus mur :
« Tous les problèmes viennent de Maastricht, de l'Europe de Bruxelles. On est en train d'appauvrir tous les pays au profit de la mondialisation. C'est un retour du peuple gaulois, un retour du peuple qui a patienté pendant quarante ans. Vous vous rendez compte de la patience que l'on a eu avec ces gens-là ? »
Conclusion d'un Gilet jaune :
« Le foulard blanc c'est le signe de reconnaissance que l'on a eu aujourd'hui entre nous pour les membres du service d'ordre de la manifestation déposée en préfecture.
Cela a été un petit peu une réponse politique -le dépôt de manifestation légale - puisque hier (4 janvier 2019 NDCR.) Castaner nous a tout simplement dit que les (manifestants) Gilets jaunes étaient complices des actes de violence. Nous avons tout simplement voulu prouver que les actes de violence et les provocations étaient d'abord du fait des policiers.
Cela fait très longtemps que le gouvernement tente de jouer la division du peuple français. Deux cents ans à peu près. Depuis 1789 très exactement.
Le mouvement des Gilets jaunes est déjà pour moi une révolution politique parce que en fait il y a une prise de conscience politique.
Certains jeunes se disent apolitiques, mais ils se trompent dans le vocabulaire utilisé : ils sont apartisans, mais ils sont éminemment politiques !
Il y a une recréation du lien social entre nous.
On peut dire qu'on est en train de refaire un peuple, au final. C'est ce que j'ai constaté au sein des Gilets jaunes.
Le travail de réinformation a été fait.
On voit que les gens parlent de la loi Rothschild, de l'Union européenne, du référendum qu'on nous a volé en 2005.
Donc, il y a une prise de conscience totale, à la fois politique et spirituelle, selon moi. »