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Christ Roi

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Horloge

30 août 2020 7 30 /08 /août /2020 13:54

Robert Kennedy Jr à Berlin samedi 29 août 2020 : "ils utilisent la peur comme les nazis ! [...] pour obtenir l'obéissance des populations."

Les gouvernements aiment les pandémies pour la même raison qu'ils aiment la guerre. Parce que cela leur donne la possibilité d'imposer un contrôle sur la population qu'elle n'accepterait jamais autrement.

SourceStilum Curiae - Marco Tossati

Marco Tosatti

Chers Stilumcuriali, hier à Berlin (et de même qu'à Londres et à Zurich), il y a eu des manifestations contre l'utilisation politique et dictatoriale que de nombreux gouvernements font de la crise du coronavirus; quelque chose dont nous avons l'expérience directe en Italie, où le gouvernement, les télévisions contrôlées par la gauche et les journaux soumis aux intérêts économiques et politiques depuis des mois poursuivent un programme similaire.

L'un des orateurs à Berlin était Robert Kennedy, petit-fils de John Fitzgerald Kennedy [erreur, il s'agit en fait de son neveu. Ndlr]. Vous trouverez ici la vidéo, sous-titrée en italien [pour les anglophones, dans les paramètres cocher Anglais (généré automatiquement). Et un peu plus bas la version sous-titrée en français. Ndlr.], ainsi que quelques photographies, captures d'écran de la vidéo et des photographies prises de ce qui, selon la police allemande, était une manifestation de 18 000 (dix-huit mille personnes). Maintenant, en cinquante ans de cette profession, j'ai participé à un certain nombre de manifestations, et s'il n'y en avait que 18 000 Mattarella est le meilleur président de la République, Jorge Mario Bergoglio le meilleur pape de l'histoire, et je suis Marilyn Monroe. Bonne écoute. 

§§§




 

***

 

Robert Kennedy Jr à Berlin à la manif COVID 29/08/20 Sous titres français

Traduction du discours de Robert Kennedy Jr à Berlin :

 

"Chez moi dans les Etats-Unis, les journaux affirment que je suis venu ici pour parler à environ 5000 nazis. Demain, ils vont rapporter que j'étais en effet ici, et que j'ai peut-être parlé à entre 3000 et 5000 nazis. Mais je regarde cette foule et je vois le contraire de nazis. Je vois des gens qui aiment la démocratie, des gens qui désirent un gouvernement ouvert, des gens qui veulent des dirigeants qui ne vont pas leur mentir, des dirigeants qui ne vont pas inventer des règles et des réglementations arbitraires pour orchestrer l'obéissance de la population. Nous voulons des responsables de la santé qui n'ont pas de conflit d'intérêt avec l'industrie pharmaceutique, qui travaillent pour nous et non pas pour Big Pharma. On veut des responsables qui se soucient de la santé de nos enfants et non pas du profit pharmaceutique ou du contrôle gouvernemental.

 

"Je regarde cette foule; je vois tous les drapeaux d'Europe; je vois des humains de toutes couleurs; je vois des personnes de différentes nations, différentes religions, qui se soucient tous de la dignité humaine, de la santé des enfants, de la liberté politique. C'est le contraire du nazisme.

 

"Les gouvernements aiment les pandémies pour la même raison qu'ils aiment la guerre. Parce que cela leur donne la possibilité d'imposer un contrôle sur la population qu'elle n'accepterait jamais autrement.

 

"Les grandes institutions et mécanismes de contrôle sont en train d'orchestrer et d'imposer notre obéissance.

 

"Je vais vous dire quelque chose: c'est un mystère pour moi, comment toutes ces grandes personnes importantes, comme Bill Gates, Anthony Fauci, ont pu planifié et penser cette pandémie pendant des décennies pour pouvoir tous nous sauver le jour où cette pandémie arriverait..., et malgré cela, maintenant qu'elle est là, ces personnes n'ont pas l'air de savoir de quoi elles parlent.

 

"C'est comme si elles avançaient constamment de nouveaux éléments en avançant, elles inventent les nombres, elles ne peuvent pas vous dire quel est le taux de létalité du Covid, elles ne peuvent même pas nous donner un test PCR qui fonctionne.

 

"Ils sont constamment obligés de changer la définition du Covid sur les certificats de décès pour que ce virus ait l'air de plus en plus dangereux. Une chose qu'ils maîtrisent est faire monter la peur.

 

"Il y a 75 ans, Hermann Göring a témoigné pendant les procès de Nuremberg et on lui a demandé : Comment avez-vous réussi à embarquer le peuple allemand dans tout ça ? Et il a dit: c'est facile, cela n'a rien à voir avec le nazisme. Cela correspond à la nature humaine. Vous pouvez faire cela dans un régime nazi, dans un régime socialiste, dans un régime communiste, dans une monarchie et une démocratie. La seule chose dont un gouvernement a besoin pour transformer le peuple en esclave est la peur. Et si vous pouvez trouver quelque chose pour les effrayer, vous leur faites faire tout ce que vous voulez.

 

"Il y a 50 ans, mon oncle, John F. Kennedy est venu dans cette ville; il est venu ici à Berlin, parce que Berlin représentait la dernière ligne avant le totalitarisme mondial, et encore une fois aujourd'hui, Berlin fait front contre le totalitarisme mondial.

 

"Mon oncle est venu ici, et il a dit fièrement au peuple berlinois: Ich bin ein Berliner. Et nous tous qui sommes ici aujourd'hui, nous pouvons une fois de plus dire fièrement : ich bien ein Berliner!

 

"Et vous êtes le front contre le totalitarisme.

 

"Je voudrais dire une dernière chose : ils n'ont pas fait un bon travail pour protéger la santé publique mais ils ont fait du très bon travail en utilisant le confinement pour installer la 5G dans toutes nos communes. Et ils ont commencé le processus pour nous faire adopter la monnaie numérique, ce qui est le début de l'esclavage parce qu'ils contrôlent votre compte en banque, ils contrôlent votre comportement.

 

"Et nous voyons toutes ces pubs à la télé  qui nous disent la 5G va être installée dans votre commune, cela va être un truc super pour vous tous. Cela va changer votre vie, cela va nettement améliorer la vie de tout le monde. Et c'est vraiment convaincant, je dois le reconnaître, parce que je regarde ces pubs, et je me dis, c'est chouette, je suis impatient d'avoir cela chez nous. Parce que je vais être capable de télécharger un jeu video en 6 secondes au lieu de 16 secondes. Est-ce pour cela qu'ils dépensent 5 billions de dollars pour la 5G. Non, la vraie raison c'est pour la surveillance et la collecte de données. Ce n'est pas pour vous et moi. C'est pour Bill Gates, pour Zuckerberg... et tous les autres. Bill Gates dit que sa flotte de satellites pourra observer n'importe quel centimètre carré de la planète 24 heures sur 24.

 

"Et c'est seulement le début. Il va être capable aussi de vous suivre sur tous vos appareils intelligents à travers la reconnaissance faciale biométrique, à travers votre Gps. Vous pensez que Alexa travaille pour vous? Elle ne travaille pas pour vous, elle travaille pour Bill Gates qui vous espionne.

 

"Cette pandémie est une crise confortable pour les élites qui dictent cette politique. Cela leur donne la possibilité d'éliminer la classe moyenne, de détruire les institutions démocratiques, de transférer les richesses de nous tous vers une poignée de milliardaires qui s'enrichissent en appauvrissant le reste de la société.

 

"Et la seule chose qui se dresse entre eux et nos enfants est cette foule venue à Berlin. Et nous leur disons aujourd'hui: Vous n'allez pas voler notre liberté, vous n'allez pas empoisonner nos enfants, nous allons réclamer notre démocratie. Merci beaucoup à vous tous de vous battre !"

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30 août 2020 7 30 /08 /août /2020 13:15
Dressage en cours : la MUSELIERE et l'INFANTICIDE - Curé Enragé #62

On nous dresse ! Port de la muselière obligatoire, même si l'épidémie est terminée... Infanticide autorisé par nos députés jusqu'à la veille de l'accouchement normal, pour raisons "psycho sociales", c'est-à-dire pour n'importe quelles raisons...

Circulez, il n'y a plus rien à voir ! Le règne du mensonge nous dresse !

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Publié par Ingomer - dans Sciences Religion Contre-information
30 août 2020 7 30 /08 /août /2020 11:52
https://premiers-secours.ooreka.fr/astuce/voir/451775/hypercapnie

https://premiers-secours.ooreka.fr/astuce/voir/451775/hypercapnie

Le fait de porter le masque d'une manière prolongée entraîne des sensations de difficultés respiratoires. Le premier risque pour la santé est l'hypoxie, ou diminution de l'apport en oxygène dans l'organisme.

 

Quelques petites recherches permettent de découvrir les effets secondaires sur la santé dû au port prolongé des masques. Ces effets secondaires peuvent être très graves. 

 

L'anoxie est une forme extrême de l'hypoxie ou de privation de l'oxygène. Elle peut avoir des conséquences graves, potentiellement mortelles :

 

Les symptômes de l'anoxie sont :

un flux sanguin diminué aux organes vitaux, y compris le cerveau, le rein, le coeur, et les tissus.

des difficultés respiratoires.

des modifications cognitives (perte de mémoire, conditions modifiées de jugement)

des maux de tête ou vertige.

des difficulté au mouvement de muscle.

 

L'anoxie est un état dangereux qui peut avoir des conséquences potentiellement mortelles, avec des effets empirant avec du temps. Tandis que l'hypoxie (une version moins extrême de la privation de l'oxygène), peut être remarquée dedans dans presque n'importe quelle circonstance, l'anoxie est type déclenchée dans les environnements à haute altitude où les niveaux de l'oxygène sont relativement bas.

 

Plusieurs conditions potentiellement mortelles ont été liées aux environnements anoxiques ou oxygène-déshérités, tels que l'infarctus du myocarde, la rappe, et le cancer.

Les études proposent également que l'anoxie puisse augmenter le risque de cancer, car elle produit une pression sélectrice pour les cellules qui peuvent s'adapter rapidement et se développer faute d'oxygène (métabolisme anaérobie).

 

Le danger le plus grand provoqué par l'anoxie est dommage au cerveau, car les cellules dans cette région du corps dépendent hautement de l'oxygène. Le début de l'anoxie dans le cerveau peut mener au vertige, à la perte de mémoire, et à un risque accru de plusieurs conditions, y compris la démence.

 

Dans plus des cas sévères d'anoxie, les patients peuvent également remarquer des grippages ou des hallucinations. Le choc subit de l'anoxie peut sévèrement influencer les capacités fonctionnelles et professionnelles qui pourraient mener aux mois ou aux années de la demande de règlement.

 

Diagnostiquant et traitant l'anoxie

Quand on soupçonne l'anoxie, les médecins effectuent un certain nombre de tests, y compris les prises de sang et le neuroimagery, qui confirment le diagnostic. Le compte de sang et le contrôle de gaz du sang sont les formes les plus courantes des outils de diagnostic utilisés dans l'anoxie de confirmation. Pour plus de cas sévères, les médecins peuvent réaliser les essais neuroimaging tels que l'IRM, le fMRI, ou la tomodensitométrie pour produire d'une synthèse plus détaillée du cerveau et pour déterminer les endroits spécifiques qui ont été affectés.

 

Quand les médecins confirment un diagnostic de l'anoxie maniable, un inhalateur est habituellement prescrit. Cependant, quand le cas est plus sévère, un déflecteur peut être utilisé. La demande de règlement pour le dommage au cerveau et/ou les grippages peuvent également être exigés, et sont effectués par un spécialiste. ( https://www.news-medical.net/health/What-is-Anoxia-(French).aspx  )

 

Dans une phase intermédiaire de l'hypoxie, l'hypercapnie, ou augmentation de la concentration de gaz carbonique (CO2) dans le sang :

 

L’hypercapnie désigne une augmentation de la concentration de gaz carbonique (CO2) dans le sang :

 

C'est un signe d’hypoventilation alvélolaire : diminution des entrées et des sorties d’air dans les alvéoles pulmonaires.

Si elle survient brutalement, elle s’accompagne d’un changement du pH sanguin (acidification du sang), on parle d’acidose respiratoire.

Si elle est progressive ou chronique, l’organisme met en place un moyen de compensation : le taux de bicarbonate augmente et contrôle l’acidité.

Bon à savoir : les alvéoles pulmonaires sont de petites poches microscopiques situées au plus profond des poumons. Elles sont le siège des échanges gazeux avec le sang.

 

Le médecin diagnostique une hypercapnie à la suite d’un examen des gaz du sang effectué sur un échantillon de sang artériel :

 

l’examen mesure la pression partielle d’oxygène et de gaz carbonique, ainsi que le pH sanguin ;

il y a hypercapnie quand le dosage indique une pression artérielle partielle en gaz carbonique supérieure à 42 millimètres de mercure (5,6 kilopascals).

L'examen permet d’évaluer les échanges pulmonaires et de détecter une modification anormale des concentrations d’oxygène et de dioxyde de carbone dans le sang artériel allant vers les tissus.

 

Il existe deux facteurs à l’origine de la survenue de l’hypercapnie :

 

L’inhalation d’un air trop riche en dioxyde de carbone :

en cas de pollution de l’air par du gaz carbonique ;

dans une atmosphère confinée, comme par exemple sous la neige ou dans une cavité dans une grotte.

La diminution de la ventilation pulmonaire, on parle d’hypoventilation :

en cas d’insuffisance respiratoire ;

à cause d’une baisse de la sensibilité des centres respiratoires ;

ou encore lors d’une diminution de la fréquence respiratoire.

 

Quelles sont les conséquences de l’hypercapnie ?

Le CO2 est un vasodilatateur périphérique (c’est-à-dire qu’il entraîne une augmentation du diamètre des vaisseaux sanguins) et un vasoconstricteur central (les vaisseaux sanguins deviennent plus étroits).

 

Un excès de gaz carbonique dans la sang a de ce fait plusieurs conséquences, et notamment :

 

des sueurs ;

des larmoiements ;

une injection conjonctivale ;

une hypertension artérielle ;

un trouble de la conscience ;

un état de somnolence, de la fatigue. ( https://premiers-secours.ooreka.fr/astuce/voir/451775/hypercapnie  ) 

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Publié par Ingomer - dans Sciences
30 août 2020 7 30 /08 /août /2020 10:17
Les masques consacrent une paranoïa collective

La paranoïa est un trouble du fonctionnement mental qui se manifeste par une méfiance exagérée des autres, une sensation de menace permanente ( https://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1005_delire_paranoiaque_paranoia.htm )

 

Or, selon Sciences et avenir, le port du masque, avec l'étrangeté qui s'en dégage, risque d'accentuer les délires des personnes souffrant de schizophrénie, notamment ceux liés à des symptômes de paranoïa ( https://www.sciencesetavenir.fr/sante/port-du-masque-comment-gerer-les-effets-indesirables_144282 )

 

A l’époque de Jésus, « Juifs et Samaritains se haïssent cordialement : la « distanciation sociale » est absolue, l’autre est par nature un étranger voire un ennemi ; or, nous retrouvons quelque chose de cela aujourd’hui dans la psychose où l’on nous entretient sous prétexte de risque sanitaire. Notre situation est même bien plus grave car la peur du virus va jusqu’à ébranler les familles, les paroisses, les Etats : privation de contacts, absence de chaleur humaine, défiance de l’autre supposé nous donner la mort, culpabilisation des générations moins exposées etc. Et derrière cette orchestration de la peur, des fins mercantiles, politiciennes et criminelles désormais évidentes ». ( https://leglaivedelacolombe.fr/2020/08/25/ne-privez-pas-le-monde-de-votre-sourire/ )

 

Il y a dans le masque imposé par la puissance publique cette pensée irrationnelle que celui qui ne le porte pas est une menace pour soi et les autres. Or, techniquement à ce jour, l'épidémie est terminée, la mortalité a chuté de façon spectaculaire.

 

On est tous porteurs sains de différentes bactéries et virus qui interagissent avec notre organisme. Instaurer une peur collective autour des dits "porteurs sains" n'a aucun sens.

 

Comme l'explique le professeur Toussaint, l'irrationalité a investi tous les champs de la décision politique : "Entretenir la peur n’est plus légitime pour pouvoir réagir de façon adaptée, avec des précautions qui doivent être fondées sur des éléments scientifiquement démontrés. Or, nous n'en avons absolument aucun sur l'utilité par exemple des masques en milieu extérieur en fin de phase pandémique. […] Le danger n'est plus présent et on continue à instaurer une peur irraisonnée." (Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à Université de Paris, dans le "Grand Oral des GG" du lundi 10 août 2020, RMC.)

 

La question qui se pose dès lors est : peut-on bâtir une société pérenne sur l'irrationalité et la peur de l'autre ? Cette paranoïa collective n'est-elle pas la source de la violence qui se fait jour dans la société depuis la fin du confinement ?

 

Une autre question se pose pour le clergé : l'amour du prochain peut-il se conjuguer avec le soupçon de l'autre ? Lorsque les évêques demandent la distanciation, n'imposent-ils pas une restriction qui rend impossible l'expérience de la communion fraternelle entre croyants commandée par Romains 16:16, 1 Corinthiens 16:20, 2 Corinthiens 13:12 et 1 Thessaloniciens 5: 26 ?

 

La paranoïa, en langage psychiatrique est décrite comme un trouble de la personnalité. Les psychanalystes, eux, parlent de psychose. Les gens qui se regardent en chien de faïence dans la rue en se croisant parce que l'un porte le masque et l'autre non, dans des villes où la maladie est mineure et le nombre de mort de zéro, les dénonciations à la police (pour des messes pendant le confinement ou des restaurant avec terrasse qui ne respecteraient pas le port obligatoire du masque), cette psychose collective, cette anxiété générale, l'air que nous respirons n'est pas sain..., n'est pas chrétien, et n'augure rien de bon.

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Publié par Ingomer - dans Sciences Religion Contre-information
29 août 2020 6 29 /08 /août /2020 20:51
David Pujadas démontre en une minute l'escroquerie de la "carte des 21 départements classés en zone rouge"

Extrait tiré de l'émission "24H Pujadas", diffusée sur LCI le 27 Août 2020 :

 

"Quand on regarde la carte qui nous a été présentée aujourd'hui ce matin lors du point presse, on nous présente une carte et on nous dit qu'il y a désormais '21 départements en alerte (zone rouge)'. Sauf que on a oublié de nous dire que les indicateurs n'étaient plus du tout les mêmes. Et c'est là que l'on peut s'interroger sur la démarche. 

 

"À gauche, la carte qui nous est présentée ce matin c'est le nombre de contaminations, à droite qui est la carte qu'on nous présentait tous les jours il y a trois mois, ce n'était pas du tout le nombre de contaminations, c'était trois indicateurs dont on nous disait qu'ils étaient essentiels et qui avaient trait I - Aux entrées dans l'hôpital, II – Aux entrées en réanimation, III – à la capacité de tests.

 

"Donc aujourd'hui sans rien dire on nous indique que 21 départements sont passés dans le rouge, sauf que l'échelle a complétement changé. Si on reprend nos deux cartes et si on reprend les mêmes indicateurs on aurait exaxtement la même carte. Mais non, on nous a présenté une autre carte.

 

"Voilà. C'est un petit exemple. Mais est-ce qu'il n'y a pas là une petite confusion qui nourrit l'anxiété ?", demande justement David Pujadas.

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Publié par Ingomer - dans Sciences Contre-information
26 août 2020 3 26 /08 /août /2020 11:42

Harvey A. Risch a déclaré à Fox News que les opposants au médicament HCQ sont engagés dans `` une campagne massive de désinformation '

LifeSiteNews

(Traduction) 

Mer.26 août 2020 - 6 h 00 HNE
L'image sélectionnée
STOCK FOOTAGE INC / SHUTTERSTOCK.COM

PÉTITION: Dites à la FDA de renverser son opposition à l'hydroxychloroquine et d'aider à sauver des vies! Signez la pétition ici.

NEW HAVEN, Connecticut, 25 août 2020 ( LifeSiteNews ) - Un épidémiologiste de la Yale School of Public Health a salué les avantages prouvés de l'hydroxychloroquine (HCQ) dans la lutte contre le COVID-19, soulignant dans le même temps que les opposants au HCQ n'ont aucune science à l'appui eux.

«Je conclus que les preuves sont accablantes», a déclaré Harvey A. Risch à l' animateur Mark Levin lors de l'émission Fox News de ce dernier dimanche dernier: «Il ne fait aucun doute que chez les personnes qui ont besoin d'être traitées et qui sont traitées tôt, [l'hydroxychloroquine] a un bénéfice très substantiel dans la réduction du risque d'hospitalisation ou de mortalité. »

Risch a accusé les opposants à l'utilisation du HCQ d'être engagés dans «une campagne massive de désinformation qui s'étend du gouvernement aux médias, soit en supprimant ce message, soit en le contrant avec un faux message.

Il a admis ne pas connaître les raisons exactes de cette campagne de désinformation, mais a déclaré plus tard: «C'est une situation absurde que les gens ont comparée ... à 1984 et au ministère de la Vérité, et quelqu'un qui limite ce que les gens peuvent dire sur des faits objectifs. C'est incroyable. »

En réalité, «la science est tellement unilatérale pour soutenir ce résultat qu'elle est plus forte que tout ce que j'ai jamais étudié dans toute ma carrière», a déclaré Risch. «Les preuves en faveur du bénéfice de l'hydroxychloroquine chez les patients à haut risque traités tôt en ambulatoire sont plus solides que tout ce que j'ai jamais étudié.»

Risch a déclaré que la plupart des scientifiques travaillant pour le gouvernement, ainsi que leurs institutions, «citent des études portant sur des patients hospitalisés, ou ils citent des études ... qui traitent des patients à faible risque. Ce sont des personnes de moins de 60 ans sans problèmes de santé chroniques, etc. Des gens qui survivront seuls au virus, presque entièrement sans traitement. »

D'un autre côté, Risch et d'autres scientifiques comme lui soulignent les avantages de l'utilisation du HCQ chez les personnes âgées et celles souffrant d'autres affections sous-jacentes, qui courent un risque plus élevé de contracter le COVID-19 et d'avoir une progression plus sévère du virus.

Il a expliqué qu'il n'avait jamais été contacté par Anthony Fauci, le chef de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) et un membre clé du groupe de travail sur les coronavirus du président Donald Trump, pour discuter de la façon dont leur compréhension de la science diffère.

Risch a admis que certains effets indésirables peuvent être mesurés chez certaines personnes qui prennent HCQ.

«Le médicament lui-même a chez certaines personnes, peut-être 10 pour cent des personnes normales - [il] peut modifier le rythme des contractions du muscle cardiaque, appelé le rythme cardiaque. Ce changement n'a qu'une valeur de mesure. En d'autres termes, si vous le mesurez sur un électrocardiogramme, vous pouvez voir qu'il n'a pratiquement aucune incidence pour presque tous ceux qui en souffrent, quant aux risques d'une véritable arythmie qui a des conséquences potentiellement mortelles. "

Risch a déclaré que la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis "est une organisation très étrange qui n'a pas l'habitude de prendre des décisions fondées sur la science et rationnelles concernant ses approbations."

Selon Risch, cela a commencé en 1987, la FDA n'ayant pas approuvé la création de directives officielles selon lesquelles les médecins devraient envisager d'utiliser un certain antibiotique pour potentiellement empêcher les personnes séropositives de contracter un type spécifique de pneumonie.

À l'époque, Anthony Fauci, qui est devenu le chef du NIAID en 1984, a joué un rôle déterminant.

Fauci a déclaré en 1987 qu'il voulait «des preuves d'essais contrôlés randomisés, contrôlés en aveugle» comme «l'étalon-or», a raconté Risch. En l'espace de deux ans, «17 000 personnes atteintes du sida sont mortes à cause de l'insistance du Dr Fauci à ne pas autoriser même une déclaration appuyant l'examen de l'utilisation» de l'antibiotique.

«Maintenant, nous avons le Dr Fauci niant qu'il existe des preuves de bénéfice», a poursuivi Risch, «et c'est imprégné de la FDA. La FDA s'est appuyée sur le Dr Fauci et ses groupes consultatifs [National Institutes of Health] pour faire une déclaration disant qu'il n'y a aucun avantage à utiliser l'hydroxychloroquine en ambulatoire. Et cela va à l'encontre des faits de l'affaire.

«C'est scandaleux», a-t-il conclu. «Les gens doivent écrire ou appeler leurs membres du Congrès et sénateurs et se plaindre que ce n'est pas ainsi que le pays devrait fonctionner.»

«Une bureaucratie qui est au lit avec d'autres forces qui les poussent à prendre des décisions qui ne sont pas fondées sur la science - qui tue les Américains.»

En juillet, Sten H. Vermund, le doyen de la Yale School of Public Health, a défendu Risch contre les critiques pour des résultats qui ne correspondent pas à l'opinion dominante. «J'ai défendu le maintien d'un discours académique ouvert, y compris ce que certains pourraient considérer comme des voix impopulaires. La tradition universitaire veut que les professeurs puissent faire des recherches, interpréter leurs travaux et diffuser leurs résultats.

«Si les personnes ne sont pas d'accord avec l'examen de la littérature par le Dr Risch, il serait souhaitable de diffuser les interprétations scientifiques alternatives, peut-être par le biais de lettres ou d'autres publications avec des points de vue alternatifs à l' American Journal of Epidemiology , Newsweek ou d'autres médias», a-t-il ajouté. «Mon rôle en tant que doyen n'est pas de supprimer le travail de la faculté, mais plutôt de soutenir la liberté académique de notre faculté, que ce soit dans le courant de la pensée ou à contre-courant.

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Publié par Ingomer - dans Sciences
25 août 2020 2 25 /08 /août /2020 13:58

Dieu a exalté sur Terre un roi chrétien qui a utilisé son autorité pour promouvoir la foi, notre plus grand bien ici-bas, et pour prendre soin de son peuple, y compris les pauvres et les emprisonnés.

LifeSiteNews Mar 25 août 2020 - 6 h 00 HNE
 
(Traduction rapide
L'image sélectionnée
STLJB / SHUTTERSTOCK.COM

25 août 2020 ( LifeSiteNews ) - Aujourd'hui, 25 août, est la fête de l'un des dirigeants les meilleurs et les plus sacrés que la race humaine ait jamais connus: Louis IX, roi de France (25 avril 1214 - 25 août 1270).

Br. André Marie écrit :

Alors que l'Occident autrefois chrétien s'enfonce encore plus dans la tyrannie du libéralisme, il est bon pour l'âme de considérer que le peuple de la France de Louis était plus libre que nous ne le sommes aujourd'hui. Ils étaient libres de toute ingérence gouvernementale dans leur vie et leur portefeuille. Et ils étaient libres de la manière la plus importante, car saint Louis croyait en un ordre chrétien dans lequel l'État n'était ni hostile ni neutre à l'Église, mais aidait l'Église à assurer le bonheur, temporel et éternel, de ses sujets. Notre «liberté» moderne, en revanche, est la servitude.

 

Malheureusement, il semble que les dirigeants de l'Église catholique aient été embarrassés par l'exemple de ce grand roi. Dans son article «Les principes théologiques qui ont guidé la rédaction du missel romain (1970)» dans The Thomist 67 (2003), la grande érudit liturgique Lauren Pristas a écrit, entre autres , sur les modifications qui ont été apportées dans la réforme liturgique aux siècles. ancienne collecte ou prière d'ouverture de sa messe.

La vieille prière se lisait (et, où la messe latine traditionnelle est célébrée, se lit encore):

Deus, qui beatum Ludovicum confessorem tuum de terreno regno ad caelestis regni gloriam transtulisti: eius, quaesumus, meritis et intercessione, Regis regum Iesu Christi Filii tui facias nos esse consortes. Qui tecum vivit et regnat ...

Ô Dieu, qui a enlevé le bienheureux Louis, ton confesseur, d'un royaume terrestre à la gloire du royaume céleste, accorde, nous te supplions, par ses mérites et son intercession, que nous soyons les époux de Jésus-Christ, ton Fils, le roi des rois, qui avec toi vit et règne ...

La nouvelle prière, rédigée à la fin des années soixante, se lit comme suit:

Deus, qui beatum Ludovicum, e terreni regiminis cura ad caelestis regni gloriam transtulisti, eius, quaesumus, intercessione concede, ut, per munera temporalia quae gerimus, regnum tuum quaeramus aeternum.

Ô Dieu, qui a amené Saint Louis des soucis de la domination terrestre à la gloire d'un royaume céleste, accorde, nous prions, par son intercession, qu'en accomplissant nos devoirs sur la terre, nous puissions rechercher votre Royaume éternel.

Les changements ici sont importants. Commentaires de Pristas (mentionnant également l'empereur Henri, dont les collections ont été modifiées de la même manière):

La collection originale pour Louis ne mentionne pas explicitement son règne en tant que roi. Ceci est fourni dans la révision - mais, encore une fois, en des termes plus reflétant nos circonstances historiques que les siennes. La révision peut avoir été conçue pour s'adapter à une mentalité moderne. Son effet, cependant, est d'obscurcir la vérité selon laquelle la sainteté se trouve chez les personnes de tous âges et de tous rangs sociaux. Henry et Louis n'étaient pas simplement chargés du soin du gouvernement terrestre; c'étaient des dirigeants chrétiens qui devinrent saints en gouvernant à cause de la manière chrétienne dont ils gouvernaient.

Elle continue:

Le changement dans la pétition de la collecte révisée pour Louis est frappant et partage des caractéristiques communes avec le nouveau discours pour Henry. La prière de 1962 pour Louis demande que nous puissions avoir un partenariat avec le Christ qui est le roi des rois - ici, en particulier, le roi du roi Louis - alors que le texte révisé demande que nous puissions chercher, mais ne précise pas que nous trouvons aussi, " votre royaume éternel. La pétition du texte révisé est donc étonnamment effacée par rapport à celle de la collection originale qui ne cherche rien de moins qu'une incorporation complète dans le Christ. De même, l'ancien rassemblement pour Henry prie Dieu de nous faire atteindre, ou atteindre ( pervenire ), lui-même, alors que la nouvelle version demande seulement que nous nous hâtions ( festinimus ) vers lui. Le verbe pervenirestipule l'arrivée, mais pas le tarif . Une deuxième caractéristique commune aux deux collections révisées [c.-à-d., Louis et Henry] est un nouvel accent sur les choses de ce monde qui, en plus, sont présentées sous un jour entièrement positif.

Pristas note enfin que la Collecte originale demande que nous puissions atteindre le Roi des rois du ciel par les mérites  et l'intercession de Saint-Louis; dans le nouveau Collect, les mérites ont étrangement disparu.

Le secret et la postcommunion de la messe traditionnelle pour Saint-Louis sont également éloquents. Le secret se lit comme suit:

 

 

Praesta, quæsumus, omnípotens Deus: ut, sicut beátus Ludovícus Conféssor tuus, spretis mundi oblectaméntis, soli Regi Christo placére stúduit; ita ejus orátio nos tibi reddat accéptos. Per eúmdem Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum, qui vivit et regnat ...

Accorde, nous te supplions, ô Dieu tout-puissant, qu'en tant que bienheureux Louis, ton confesseur, méprisant les délices du monde, ne se soit efforcé que de plaire au Christ, son Roi, afin que sa prière nous rende agréables à toi. Par le même Seigneur Jésus-Christ, ton Fils, qui vit et règne ...

«Rejeter les délices du monde» était le genre de langage «négatif» qui (comme Pristas le démontre dans le même article) a été systématiquement retiré du missel Novus Ordo. «S'efforcer uniquement de plaire au Christ Roi» n'est pas moins gênant pour une mentalité qui ne voit plus l'Incarnation comme le centre de la vie de l'Église, de l'histoire humaine et du cosmos tout entier. Inévitablement, cette prière devait disparaître; il ne sera pas trouvé - même sous forme bowdlerized - dans le nouveau missel. La Postcommunion frappe une note militante:

Deus, qui beátum Confessórem tuum Ludovícum mirificásti in terris, et gloriósum in cœlis fecísti: eúmdem, quæsumus, Ecclésiæ tuæ constítue defensórem. Per Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum, qui vivit et regnat ...

Ô Dieu, qui a rendu ton bienheureux confesseur, Louis, merveilleux sur terre et glorieux dans le ciel, constitue-le, nous t'en supplions, le défenseur de ton Église. Par notre Seigneur Jésus-Christ, ton Fils, qui vit et règne ...

Dieu a exalté sur Terre un roi chrétien qui a utilisé son autorité pour promouvoir la foi, notre plus grand bien ici-bas, et pour prendre soin de son peuple, y compris les pauvres et les emprisonnés. De cette manière, Louis s'oppose absolument à la perspective démocratique moderne qui privatise et relativise la religion, tout en favorisant une «prise en charge» humaniste des défavorisés qui ne respecte pas leur dignité ou leur destin surnaturel. La prière demande également à Dieu de faire de Louis un défenseur céleste de l'Église. La défense est réservée à ceux qui ont des ennemis belligérants. Sans surprise, cette prière a également été coupée du nouveau missel.

Il convient également de souligner, en passant, que la coutume s'était développée d'honorer la Sainte Trinité à la fin des trois oraisons (Collecte, Secret et Postcommunion) avec une doxologie complète. Avec un antiquarisme réducteur typique, les réformateurs liturgiques ont coupé les doxologies de la prière sur les offrandes et de la prière après la communion. De cette manière a été obscurcie non seulement la reconnaissance de la nature trinitaire de toute prière chrétienne, mais la seigneurie du Christ: «qui vit et règne. » La doxologie complète, qui se multiplie dans la liturgie tridentine (elle apparaît dans les prières au pied de l'autel, les oraisons, les prières de l'offertoire, les prières avant la communion - tout cela aboli dans le nouveau rite de la messe), sert ainsi comme un rappel constant que le Christ, en tant que Dieu et homme, est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs - une leçon que nous devons entendre aujourd'hui plus que jamais.

Un prêtre de 35 ans, le P. Dylan Schrader, n'est pas gêné par la gloire royale de Saint-Louis ou la royauté du Christ. Fr. Schrader a collaboré fréquemment avec le P. Samuel Weber, OSB dans l'écriture d'hymnes qui peuvent être chantés sur des mélodies de chant traditionnelles. Voici les paroles composées par Fr. Schrader pour la fête d'aujourd'hui (par courrier électronique du P. Samuel):

Très chrétien roi et homme de Dieu,
Saint Louis, amoureux des pauvres,
Tu as servi les humbles de Christ sur la terre
Et tu régnes avec lui pour toujours.

Lève-toi, ô prince et champion,
fais à nouveau campagne pour le Christ Seigneur,
dont la croix, les clous et la couronne épineuse
Vaincre la tyrannie du péché.

Défendez cette Église, qui porte votre nom,
son berger, et votre ville aussi;
Offrez l'amour du Christ que nos coeurs poussent,
Notre soif de justice se renouvelle.

Sois notre foi notre bouclier et espère notre barre,
Sois charité notre cuirasse, Seigneur,
ta vérité une lumière à nos pieds
Et plus tranchante qu'une épée à deux tranchants.

O Père, Fils et Saint-Esprit,
Un seul Dieu que nous adorons;
Par la grâce, guidez les pèlerins chez vous
Pour demeurer dans la gloire à jamais.

Amen. Roi Saint Louis IX, priez pour nous.

 

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25 août 2020 2 25 /08 /août /2020 11:49

23 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste.

24 Guides aveugles ! Vous filtrez le moucheron, et vous avalez le chameau !

25 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous purifiez l’extérieur de la coupe et de l’assiette, mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance !

26 Pharisien aveugle, purifie d’abord l’intérieur de la coupe, afin que l’extérieur aussi devienne pur.

Matthieu 23, 23-26

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Publié par Ingomer - dans Religion
23 août 2020 7 23 /08 /août /2020 12:04

Il y a eu neuf morts de covid-19 en France depuis une semaine. 

"Je ne sais pas ci cela (le vaccin anti covid) aura son utilité. Réellement, si vous voulez, si la maladie reste ce qu'elle est maintenant, je ne sais pas qui voudra se faire vacciner pour un truc qui ne tue pas..." , a déclaré le professeur Didier Raoult dans l'émission "L'heure des Pros" diffusée sur CNews le 19 Août 2020.

Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à Université de Paris, dans le "Grand Oral des GG" du lundi 10 août 2020 présenté par Alain Marschall sur RMC, rapporte quant à lui un certain nombre d'erreurs qui ont été commises par le conseil "scientifique" chargé de gérer l'épidémie. 

 

"La semaine dernière, on a entendu le patron du conseil scientifique nous mettre en garde contre un danger de - c'est l'expression qu'il a employée - 'super-contamination à la rentrée'", explique Alain Marschall.

 

Pourtant, techniquement à ce jour, l'épidémie est terminée, la mortalité a chuté de façon spectaculaire.

 

Le professeur Jean-François Toussaint déplore donc un "danger" qui "n’est plus présent" : "on continue à instaurer une peur irraisonnée", un port du masque "sans le moindre intérêt". Le conseil "scientifique" est "en fait un comité politico-sanitaire". Le "confinement aveugle", lui-même est responsable de la mort dans le monde de 60.000 enfants et de nombreux effets secondaires à long terme : 

 

"On a eu de multiples avis du conseil scientifique qui sont pour beaucoup restés dans une grande forme d'incohérence, le 12 mars, le 14 mars, autorisant un certain nombre de grands événements en France, le 15 mars, et puis légitimant ensuite le confinement de l'ensemble de la population. On a eu une expression dès le 12 mars par le premier avis du conseil scientifique qui a donné le ton de tous les autres avis qui étaient de rendre les Français responsables d'une certaine forme de 'relâchement' alors que le confinement n'était même pas instauré. Et donc l'idée était déjà écrite. Et cette idée perdure dans l'esprit du conseil scientifique, qui devient illégitime de par sa propre demande, puisque le président du conseil scientifique lui-même, le 7 juin, a annoncé qu'il fallait que le conseil scientifique achève ses travaux en juillet, qu'il n''était pas sain' - je reprends ses mots - qu'une structure créée de toute pièce perdure au-delà des résolutions de l'urgence', qui ont été importantes, qui ont été incertaines, et qui ont été tendues dans le moment où les connaissances scientifiques étaient très faibles. Le problème est que ses conséquences apparaissent de plus en plus. La connaissance, elle-même, progresse. Et il n'en est pas tenu compte. Et l'on reste sur les croyances du 12 mars. Donc, on est dans un monde qui est de plus en plus un monde de croyances, qui est de moins en moins scientifique, qui est de plus en plus irrationnel.

 

"C’est sur les décès que l’on comprend une épidémie. En France, depuis une semaine, on a eu moins de dix morts par jour.

 

"[...] On a des taux de létalité qui sont en train de s'effondrer actuellement.

 

"[...] Entretenir la peur n’est plus légitime pour pouvoir réagir de façon adaptée.

 

"[...] Avec des précautions qui doivent être fondées sur des éléments scientifiquement démontrés. Or, nous n'en avons absolument aucun sur l'utilité par exemple des masques en milieu extérieur en fin de phase pandémique. Nous sommes actuellement à la fin de cette phase pandémique. Peut-être est-ce une première phase, peut-être y en aura-t-il une autre en fonction de la saisonnalité. Si c'est le cas et que le virus revient en automne, à ce moment-là, il sera temps de reprendre les comportements, de dire où est le danger et de le montrer. Là, le danger n'est plus présent et on continuer à instaurer une peur irraisonnée."

 

"Si une deuxième mi-temps survient, elle sera essentiellement sociale, économique, et sanitaire parce que l'économie d'aujourd'hui c'est la prévention de demain et c'est la santé d'après-demain... Or, nous venons de montrer actuellement que plus de 60.000 enfants dans le monde sont déjà décédés des causes du confinement général, d'un confinement aveugle qui ne leur a pas permis d'avoir la nutrition nécessaire, d'avoir les apports alimentaires qui leur permettent de survivre dans l'ensemble des pays qui ont confiné de façon aveugle. Et on voit bien que sur la totalité de ces pays, il n'y a aucune relation entre l'intensité du confinement et le résultat derrière.

 

"[...] Les effets secondaires du confinement - on les connaissait très tôt -, et on les voit maintenant, et on sait qu'ils sont de longs termes, et ceux-là devaient être anticipés."

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Publié par Ingomer - dans Sciences Histoire
20 août 2020 4 20 /08 /août /2020 21:59
Le pape François félicite une religieuse d'avoir ouvert un ``foyer trans'' pour les hommes prétendant être des femmes et les appelle `` filles ''
Le pape François a dit à la "religieuse des trans" que "Dieu qui n'est pas allé au séminaire ou n'a pas étudié la théologie vous remboursera abondamment. Je prie pour vous et vos filles."

NEUQUÉN, Argentine, 18 août 2020 ( LifeSiteNews ) - Après qu'une religieuse controversée a ouvert en Argentine une résidence pour "femmes trans" - des hommes qui choisissent de s'identifier comme des femmes - le Pape François a fait l'éloge de son travail, qualifiant les hommes de "filles".

 

Sœur Mónica Astorga Cremona, 53 ans, connue localement en Argentine sous le nom de "Nonne des Trans", a coupé le ruban sur le nouveau complexe de douze petits appartements dédiés uniquement au logement des hommes qui prétendent être femmes et leurs partenaires.

 

 

En entendant la nouvelle, le Pape a répondu dans une communication, selon la religieuse: "Chère Monica, Dieu qui n'est pas allée au séminaire ou n'a pas étudié la théologie vous récompensera abondamment. Je prie pour vous et vos filles."

 

Le Souverain Pontife, selon la religieuse, a qualifié les hommes, qui auraient entre 40 et 70 ans, de "filles".

 

"N'oubliez pas de prier pour moi. Que Jésus vous bénisse (sic) et que la Sainte Vierge prenne soin de vous", a-t-il ajouté, selon un rapport de Newsflare.

 

L'année dernière, le cardinal Raymond Burke et l'évêque Athanasius Schneider, rejoints par d'autres prélats, ont publié une déclaration publique des vérités de la foi dans laquelle ils qualifiaient de rébellion et de «péché grave» qu'un homme "tente de devenir une femme".

 

"Les sexes masculin et féminin, homme et femme, sont des réalités biologiques créées par la sage volonté de Dieu (voir Gen. 1: 27; Catéchisme de l'Église catholique, p. 369). C'est donc une rébellion contre la loi naturelle et divine et un péché grave qu'un homme puisse tenter de devenir une femme en se mutilant, ou même en se déclarant simplement telle, ou qu'une femme puisse de la même manière tenter de devenir une femme. un homme, ou de considérer que l'autorité civile a le devoir ou le droit d'agir comme si de telles choses étaient ou pourraient être possibles et légitimes (voir Catéchisme de l'Église catholique, 2297)", déclare le document.

 

Prêtre jésuite pro-LGBT, le P. James Martin a été ravi des paroles de félicitations du Pape à Sœur Monica Cremona, en disant das un Tweet: "Wow. Le pape François envoie son soutien à une sœur catholique en Argentine qui s'occupe des femmes transsexuelles.

 

 


 

Sœur Monica affirme depuis 2015 que le Pape François connaît son œuvre et qu'il la soutient. Sa relation personnelle avec le pontife remonte bien avant cela, "avant qu'il ne soit évêque", selon un rapport Crux de 2017.

 

La Carmélite Déchaussée l'a expliqué dans une "Queering l'Eglise" au moment où le pape lui a dit dans un courriel, "A l'époque de Jésus, les lépreux ont été rejetés comme ça. Ce sont [les femmes trans] les lépreux de cette époque. Ne laissez pas ce travail sur la frontière qui est la vôtre."

 

"Bien qu'indistinct en anglais ... François a utilisé le pronom féminin pour dire que les personnes transgenres sont les lépreux d'aujourd'hui", selon Inés San Martín de Crux.

 

 

En 2016, le pape François a qualifié une femme qui avait subi une opération de changement de sexe un "homme", et l'a également mentionnée comme ayant "épousé" une autre femme et admis l'avoir reçue au Vatican l'année dernière.

 

Faisant référence à la femme post-trans chirurgicale, le pape a déclaré: "Il s'est marié.

 

"Celui qui était "elle" mais c'est lui", a expliqué le pape François.

 

Sœur Monica, dans une interview vidéo à l'ouverture de la maison "trans, a déclaré que les catholiques ont fait "vivre dans l'obscurité" des personnes qui se présentent comme un membre du sexe opposé.

 

"Mon rêve était que les Trans aient une maison digne parce qu'ils n'ont jamais cette opportunité. Ils n'ont aucun droit sur quoi que ce soit. Les appartements sont très "lumineux" et ils ont vécu dans l'obscurité à cause de nous - nous les avons fait vivre dans l'obscurité. Parce que nous leur avons tourné le dos et qu'ils ont toujours vécu dans l'obscurité", a-t-elle déclaré.

 

"Ils doivent donc profiter de cette lumière, comme je l'appelle, de cet endroit qui est le seul au monde. Il n'y a pas de maisons pour trans dans aucune partie du monde", a-t-elle ajouté.

 

Un homme, qui vivra dans le nouveau complexe tout en s'identifiant comme une femme, a déclaré que des gens comme lui font face à de nombreuses difficultés.

 

"Les lieux que nous avons toujours vécu et que nous avons toujours loués, les gens ont toujours profité de notre condition d'être des femmes trans. Pour un bail qui facturait 5 000 pesos, à titre d'exemple, nous en paierions 15 000 simplement parce que nous étions trans. Juste parce que nous étions des femmes trans", a-t-il déclaré dans le reportage vidéo .

 

"Et ce n'est pas comme un endroit comme celui-ci qui est propre, avec tous les services. Nous avons vécu dans des endroits humides, rats, insectes. Les femmes trans vivent toujours mal", a-t-il expliqué.

 

Le "condominium social encadré pour les femmes trans", conçu par sœur Monica, a été construit par l'Institut provincial du logement et de l'urbanisme (IPVU) avec des fonds gouvernementaux en Patagonie argentine. Son fonctionnement a été confié aux carmélites déchaussées.

 

Traduction espagnole fournie par Katarina Carranco.

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Publié par Ingomer - dans Religion
20 août 2020 4 20 /08 /août /2020 21:16

Le visage est l'expression de la personne. Des instituteurs et professeurs s'interrogent en ce moment de savoir s'ils peuvent rester toute une journée avec un masque devant des enfants, le masque cachant les expressions de leurs visages, et les enfants ne pouvant voir le visage de leurs professeurs. Au-delà de cette simple question liée à la rentrée scolaire, la question touche plus profondément notre relation à Dieu.

 

Yves Daoudal sur son blog explique l'importance d'avoir le visage découvert.

 

Dans la Vulgate il y a près de 740 fois le mot « facies » (la face), et plus de 100 fois le mot « vultus » (le visage). Ces mots traduisent généralement le mot hébreu panim / paneh.

 

C’est qu’en hébreu (et en grec – prosopon- et en latin, qui traduisent vraiment l’hébreu) le mot face, visage, désigne la personne. On ne dit pas que tel roi fuit devant son ennemi, mais qu’il fuit de devant la face de son ennemi. On ne dit que tel personnage est en présence de tel autre, mais qu’il est devant sa face. Etc. Quand on prie (particulièrement les psaumes) ce n’est pas en présence de Dieu, mais devant la face de Dieu.

 

Le mot face, visage, désigne la personne. Il n’y a pas de personne sans visage, et le visage est l’expression de la personne. C’est au point qu’un dérivé direct de panim / paneh est penimah, qui veut dire vers l’intérieur, et tout simplement intérieur, dedans. Le visage est le reflet de l’intérieur de l’homme, de son âme. Si l’on efface son visage, on supprime sa face (ef-facer), on efface son âme, on détruit sa présence. Et l’on ne voit plus qu’une armée de zombies masqués, de plus en plus inquiétants.

 

Dieu cherche le visage de l’homme, et l’homme cherche le visage de Dieu. Pour en arriver dans l’éternité à la vision « face à face ». C’est presque un résumé de toute la sainte Ecriture. Dieu veut voir notre face pour que notre face puisse voir la face de Dieu.

 

Et c’est pourquoi c’est (presque ?) un blasphème que des hiérarques de l’Eglise du Christ osent se montrer en ornements sacerdotaux en effaçant leur visage, sous prétexte d’une « crise sanitaire » qui il y a quelques mois faisait dire aux spécialistes et donc aux politiques qu’il ne fallait pas porter de masque, surtout dehors…

Les masques cachent l'expression de nos visages
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Publié par Ingomer - dans Religion Sciences
20 août 2020 4 20 /08 /août /2020 12:24

De rares découvertes mettent en lumière la vie secrète catholique dans la maison Tudor durant les guerres de religion au XVIe siècle en Angleterre.

Catholic News Agency (Traduction) 

CNA, 20 août 2020 / 04h30 MT ( CNA ) .- Un projet de restauration dans une maison de campagne de Norfolk a permis la découverte d'éléments qui jettent un nouvel éclairage sur la foi inébranlable d'une famille catholique à la suite de la Réforme anglaise. 

Les découvertes incluent un manuscrit enluminé du XVe siècle trouvé par un constructeur dans l'avant-toit d'Oxburgh Hall, un manoir à douves dans le village d'Oxborough, a annoncé l'organisme de bienfaisance de conservation National Trust le 17 août.

 

L'œil du constructeur a été attiré par le parchemin par l'éclat de la feuille d'or et les initiales bleues illuminées, qui sont restées brillantes bien que le texte soit resté pendant des siècles au milieu des débris. 

 

Les chercheurs pensent que le manuscrit a peut-être été utilisé lors de messes secrètes célébrées dans la maison de campagne, qui abrite la famille Bedingfeld depuis 500 ans.

 

La famille occupait autrefois une position de premier plan dans la cour royale des Tudor, mais a été ostracisée après que Sir Henry Bedingfeld (photo ci-dessous) ait refusé de signer l'acte d'uniformité de 1588, qui imposait des amendes à ceux qui refusaient d'assister aux services anglicans.
 

Les Bedingfeld ont défié les autorités en continuant à pratiquer la foi catholique, en construisant un trou de prêtre pour abriter le clergé en cas de raid. La pièce étroite était accessible par une trappe qui se fondait dans le sol carrelé lorsqu'elle était fermée.
 

 

 

Anna Forest, la conservatrice qui supervise les travaux de restauration, a déclaré que le texte du manuscrit enluminé faisait partie du Psaume 39 de la traduction de la Bible en latin Vulgate. 

James Freeman, spécialiste des manuscrits médiévaux à la bibliothèque de l'Université de Cambridge, a suggéré que le parchemin aurait pu appartenir à un livre d'heures, un livre de prières pour les laïcs contenant une forme abrégée de l'Office divin récité dans les monastères.

 

Forest a déclaré: "L'utilisation du bleu et de l'or pour les initiales mineures, plutôt que du bleu et du rouge plus standard, montre que cela aurait été un livre assez coûteux à produire. Il est tentant de penser que cela pourrait être un vestige d'un splendide manuscrit et nous ne pouvons nous empêcher de nous demander s'il appartenait à Sir Edmund Bedingfeld, le constructeur d'Oxburgh Hall.
 

Le parchemin a été retrouvé lors d'un projet de 7,8 millions de dollars visant à refaire le toit d'Oxburgh Hall, qui a obligé les travailleurs à soulever les planchers des combles pour réparer les solives de plancher.


Après que le gouvernement a imposé un verrouillage à l'échelle nationale pour empêcher la propagation du virus du coronavirus en mars, l'archéologue indépendant Matt Champion (photo ci-dessus) a accepté de continuer à travailler, portant un équipement de protection individuelle complet et observant la distanciation sociale.

 

Il a effectué une "fouille du bout des doigts" sous les planches: un examen minutieux d'une zone qui implique de ramper sur le sol.

 

Fouillant dans d'anciens nids de rats dans le coin nord-ouest de la maison, il a découvert des centaines d'artefacts, y compris des morceaux de musique manuscrite du XVIe siècle. La musique peut avoir été jouée lors de messes secrètes à la maison. 

Lorsque les constructeurs sont revenus à la propriété, qui est maintenue par le National Trust, ils ont découvert un livre presque intact connu sous le nom de King's Psalms (photo ci-dessous), imprimé à Londres en 1568. Auparavant, un seul exemplaire du livre était connu pour avoir survécu. Il est conservé à la British Library.

 

 

Le livre, qui a été trouvé dans un vide de grenier, a été écrit par Saint John Fisher, l'évêque catholique de Rochester qui a été exécuté sur ordre d'Henri VIII en 1535.

Les chercheurs espèrent que les découvertes seront éventuellement exposées dans la maison, qui a rouvert aux visiteurs suite à l'assouplissement des mesures de verrouillage. La maison est encore partiellement occupée par des membres de la famille Bedingfeld.

 

Russell Clement, directeur général d'Oxburgh Hall, a déclaré: "Ces objets contiennent autant d'indices qui confirment l'histoire de la maison comme la retraite d'une famille catholique pieuse, qui a conservé sa foi à travers les siècles. Nous raconterons l'histoire de la famille et de ces découvertes dans la maison, maintenant nous avons rouvert après le confinement.

"C'est un bâtiment qui abandonne lentement ses secrets. Nous ne savons pas ce que nous pourrions rencontrer d'autre - ou ce qui pourrait rester caché pour les générations futures à révéler." 

Toutes les photos sont une gracieuseté du National Trust. Le portrait de Sir Henry Bedingfeld a été photographié par Jim Woolf. 

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Publié par Ingomer - dans Histoire Religion
19 août 2020 3 19 /08 /août /2020 18:15

Napoléon créa le "Code civil" en 1804. Article 1er du Code civil "Les lois sont exécutoires dans tout le territoire français, en vertu de la promulgation qui est faite par le Premier Consul."

 

Lorsque la royauté en 1815, se réinstalla, les termes "Premier Consul" furent remplacés par le Roi. 

 

"La dénomination du Roi a remplacé celle de l'Empereur du fait de l'ordonnance royale du 17 juillet 1816" (Bull. CI, n° 914). (Legifrance)

 

Sous la II République du 25 février 1848, l'on conserva sans changement la formule "Le Roi". Faute de le faire, les lois républicaines de la Seconde république perdaient ipso facto leur base légale. (Source)

 

Or, jusqu’à l’ordonnance n° 2004-164 du 20 février 2004, soit 156 ans plus tard, la formule de l'article 1 du Code civil est restée inchangée jusqu'à ce qu'un Premier ministre de Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin, ne la modifie en ces termes :

 

Sont abrogés :

- la loi du 12 vendémiaire an IV qui détermine un mode pour l'envoi et la publication des lois ;

- l'ordonnance royale du 27 novembre 1816 concernant la promulgation des lois et ordonnances ;

- l'ordonnance royale du 18 janvier 1817 additionnelle à celle du 27 novembre 1816 concernant la publication des lois et ordonnances ;

- le décret du 5 novembre 1870 relatif à la publication des lois et des décrets ;

- la loi du 19 avril 1930 substituant l'insertion au Journal officiel à l'insertion au Bulletin des lois dans tous les cas où elle est prévue par les textes législatifs et réglementaires et supprimant le Bulletin des lois. (Source : ordonnance de 2004)

 

Aujourd'hui l’article 1 du Code civil, tel qu'affiché sur Legifrance, est remplacé par les dispositions suivantes :

 

"Les lois sont exécutoires dans tout le territoire français, en vertu de la promulgation qui en est faite par le Roi (le Président de la République)." (Legifrance)

 

Toutefois lorsque l'on recherche l'ordonnance de Jean-Pierre Raffarin qui modifia l'article 1 du Code civil, Legifrance mentionne ceci, sans plus de précisions :

 

"L'article 1er du code civil est remplacé par les dispositions suivantes : « Art. 1er. - Les lois et, lorsqu'ils sont publiés au Journal officiel de la République française, les actes administratifs entrent en vigueur à la date qu'ils fixent ou, à défaut, le lendemain de leur publication." (Ordonnance n° 2004-164 du 20 février 2004 relative aux modalités et effets de la publication des lois et de certains actes administratifs.)

 

Jean-Pierre Raffarin avait-il la capacité juridique pour changer le texte vu qu'il n'était pas le roi qui promulgue la loi ? 

 

Or, puisque nous n'avons plus de Roi depuis 1848, toutes les lois passées après cette date sont inapplicables sur tout le territoire français. Sans base légale, toutes ces lois sont nulles et non avenues. Nous n'avons pas de constitution. De sorte que "c'est un cataclysme juridique. De loin en loin, le cataclysme affecte tout l'édifice juridique."

 

Telle est l'argumentation que tient depuis des années Maître Fortabat-Labatut, Docteur en droit - Avocat pénaliste - droit des affaires - droits des sociétés. Une argumentation jusqu'ici encore jamais contredite.

 

"Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation", dit l'article 3 de la DDHC de 1789.

 

La loi appartient au peuple, et le roi promulgue la loi !...

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16 août 2020 7 16 /08 /août /2020 09:20
Michelade à Nîmes le 29 et 30 septembre 1567  La Michelade est le nom donné au massacre de quatre-vingts à quatre-vingt-dix catholiques (moines, clercs) par des émeutiers protestants le 29 septembre 1567 à Nîmes.

Michelade à Nîmes le 29 et 30 septembre 1567 La Michelade est le nom donné au massacre de quatre-vingts à quatre-vingt-dix catholiques (moines, clercs) par des émeutiers protestants le 29 septembre 1567 à Nîmes.

Aujourd'hui encore, si l'on écoute la narrative officielle, les catholiques du XVIe siècle auraient naturellement dû se laisser égorger sans se défendre : ils auraient dû laisser les œuvres d'art, les églises et leurs lieux de culte se faire saccager, incendier et détruire, ils auraient dû laisser les religieux et religieuses se faire assassiner dans leurs églises..., sans broncher.

 

Le massacre dit de la Saint-Barthélémy (24 août 1572) est encore de nos jours une date de repentance collective obligatoire que chaque français est tenu de commémorer en se frappant la poitrine. Ce moment de commémoration occulte cependant les meurtres de catholiques commis par des protestants avant cette date, et avant même le début officiel des "guerres de religion" suite au massacre de Wassy, en 1562, lequel, dans la narrative anticatholique, devait entraîner les représailles des "réformés".

 

De même, parmi les préjugés qui courent le monde, il en est un autre, assez courant, non-seulement dans les rangs du protestantisme, mais aussi chez certains catholiques. Ce préjugé est le suivant : "Si la Réforme a fait du mal et démoralisé des pays entiers, du moins a-t-elle apporté au monde un bien inappréciable: la tolérance religieuse." Or, il n'y a rien de plus faux et de moins fondé que ce préjugé historique. Partout où il est le maître, le protestantisme a été intolérant et persécuteur. Sans doute, il ne l'a pas été partout au même degré; mais d'où cela vient-il? De ce qu'il n'a pas partout le même degré de puissance. Pour persécuter, il ne suffit pas de vouloir, il faut pouvoir. Le protestantisme, heureusement, ne put pas toujours ce qu'il voulait; mais toujours, qu'on lui rende cette justice, en fait d'intolérance, il fit ce qu'il put.

 

Partout où la Réforme s'est introduite, elle l'a fait violemment, et ses premiers fruits en Allemagne, en Angleterre, à Genève, en Suède, ont été invariablement la guerre civile, les proscriptions et les meurtres. C'est tout simple: la Réforme est une révolution, et toute révolution est tyrannique de sa nature.

 

Une fois établi, le protestantisme s'est maintenu par les mêmes violences. Chacun sait ce qu'est le protestantisme anglais vis-à-vis des catholiques, quelles sanglantes lois il a portées et exécutées, et avec quel despotisme féroce il a écrasé la fidèle et malheureuse Irlande.

 

Car rien n'est ou tout noir ou tout blanc, cet article se propose de mentionner simplement quelques faits historiques soigneusement occultés par la narrative officielle, dont il s'agirait enfin de parler pour avoir une vision impartiale de notre histoire, et pour donner à nouveau aux Français le goût et la fierté de leur histoire. La repentance éternelle, boulets aux pieds et sac sur la tête, ne sont pas des lectures constructives de notre histoire. La responsabilité collective, d'ailleurs, n'est ni catholique, ni française.   

 

Le premier état protestant au monde fut établi, hors du Saint-Empire, en Prusse, dès 1525

 

C'est le grand maître de l'ordre teutonique, Albert de Brandebourg, qui, poussé par Luther, a facilement sécularisé ce territoire qu'il s'appropria avant de se marier et de chercher à fonder une dynastie. Le passage à la Réformation rencontra d'abord peu de résistances. Dans le nord des pays germaniques ainsi qu'en Scandinavie, le prince régnant ou le magistrat dans les villes d'Empire ou helvétiques adoptèrent telle ou telle modalité de réforme de l'Eglise et l'appuyèrent de leur autorité, organisant des églises d'Etat. [...] En 1534-1535, les anabaptistes établirent leur dictature sur la ville épiscopale de Münster, transformée en "Nouvelle Jérusalem". [...] Plus tard, un juriste germanique allait énoncer la règle qui permettait d'imposer aux sujets la religion du roi : "Cujus regio, ejus religio."

 

 

Par suite des bûchers et des échafauds, la population catholique de l'Angleterre fut décimée en moins de six ans.

 

En Angleterre, le roi Henri VIII établit en 1534 une église nationale dont il était le chef suprême dès 1531. Il se saisir des biens des monastères entre 1536 et 1539. Des aristocrates du nord du royaume prirent les armes en 1538 mais furent vaincus.

 

Un célèbre historien anglais protestant, William Cobbet, a été forcé par sa conscience de rendre contre son Église nationale (l'anglicanisme. Ndlr.), cet écrasant témoignage :

 

"Cette Église, dit-il, la plus intolérante qui ait existé, se montra au monde armée de couteaux, de haches et d'instruments de supplice; ses premiers pas furent marqués du sang de ses innombrables victimes, tandis que ses bras ployaient sous le poids de leurs dépouilles."

 

Il a rapporté des actes officiels du Parlement britannique, constatant que, par suite des bûchers et des échafauds dressés contre les catholiques, la population de l'Angleterre fut décimée en moins de six ans.

La peine de mort était prononcée et impitoyablement exécutée contre tout prêtre catholique qui entrait dans le royaume d'Angleterre, ou qui était convaincu d'avoir célébré la Messe. PEINE DE MORT contre quiconque refusait de reconnaître que la reine Élisabeth I (1558-1603) était le chef de l'Église de JÉSUS-CHRIST. Une forte amende était prononcée contre tout citoyen qui n'assistait pas aux offices protestants, et "la liste des personnes mises à mort pour le seul crime de catholicisme, pendant le règne d'Élisabeth, formerait, ajoute l'historien protestant, une liste dix fois plus longue que celle de notre armée et de notre marine réunies.

 

"L'Eglise d'Angleterre n'a point changé; elle a gardé le même caractère depuis le jour de son établissement jusqu'à présent; en Irlande, ses atrocités ont surpassé celles de Mahomet, et il faudrait un volume pour rapporter ses actes d'intolérance." (Lettre de sir William Cobbet à Lord Tenderden, chef de la justice d'Angleterre, qui avait, en plein Parlement, vanté la tolérance du protestantisme anglais, in Mgr de Ségur, Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui, Libraie Saint-Joseph, Tolra libraire-éditeur, Rennes 1894, rééd. Editions Saint-Rémi, p. 172-174.)

 

Un exemple de tolérance protestante fut la décapitation le 7 juillet 1535 de Thomas More (1478-1535), un catholique humaniste resté fidèle à Rome, décapité parce qu'il refusa de cautionner le divorce d'Henri VIII auto-établi comme l’unique chef de l'Église par l'Acte de suprématie de 1534.

 

L’Acte de suprématie et l’Acte d’uniformité de 1559 par lequel Elisabeth rétablit l'anglicanisme abrogeaient la législation religieuse de la reine Marie et imposaient de nouveau le Book of Common Prayer. Ces deux lois faisaient du protestantisme la seule forme légale de religion autorisée en Angleterre et au Pays de Galles. Tout clerc qui refusait de faire usage du nouveau Prayer Book, ou qui se servait de tout rite, cérémonie, ordre, forme ou manière de célébrer la sainte cène, que ce fût en public ou en privé, ou de Matins (prière du matin), d’Evensong (prière du soir), de rite pour l’administration des sacrements ou de toute prière publique autres que ceux qui étaient prévus dans ce livre, ou qui parlait avec dédain du livre lui-même, était privé d’une année de revenus et emprisonné pendant six mois. Ceux qui récidivaient faisaient un an de prison et perdaient ipso facto tous leurs bénéfices. À la troisième infraction, le châtiment était la prison à vie.

 

D’autres peines étaient prévues pour empêcher les laïcs de critiquer les changements liturgiques. Quiconque parlait en mal de ce qui était contenu dans le livre, que ce fût de vive voix ou par écrit, ou agissait de manière à amener un clerc à faire usage d’une autre forme de service que ce que contenait le livre, ou interrompait ou gênait le déroulement d’un service, était passible, la première fois, d’une lourde amende de quarante-quatre marcs ; la seconde fois, de la même amende multipliée par quatre ; la troisième fois, de la perte de tous ses biens, y compris des biens mobiliers, et d’emprisonnement à perpétuité. En outre, l’absence à l’office dominical en l’église paroissiale constituait une faute. Ce qui s’était passé au moment de l’imposition de la liturgie de Cranmer de 1549 à 1553 avait montré que, lorsque la liturgie en latin n’était plus célébrée, les fidèles cessaient d’assister à l’office : sous le règne d’Élisabeth, tous les Anglais furent donc obligés d’être présents à l’église paroissiale chaque dimanche et jour de fête, sous peine d’une amende de douze pence pour chaque absence. De lourdes peines étaient aussi prévues pour quiconque serait jugé coupable d’avoir assisté à la messe latine proscrite : six mois de prison la première fois ; douze mois la seconde ; la troisième fois, l’emprisonnement à vie. C’est par la privation prolongée de nourriture spirituelle que fut accomplie l’éradication du catholicisme.

 

L’arrestation des évêques, au début du règne d’Elisabeth, en privant les catholiques de leurs chefs spirituels, eut pour conséquence inéluctable une absence complète de direction et de conseils. Leur emprisonnement s’ajoutant à l’imposition renouvelée de l’ordinal de Cranmer signifia qu’il n’y aurait plus en Angleterre de prêtres validement ordonnés, et qu’à la mort des derniers prêtres ordonnés pendant le règne de Marie Tudor, le peuple anglais serait privé de la messe, même occasion-nelle et célébrée en secret. Le gouvernement espérait bien qu’à la longue cette situation finirait par produire le résultat escompté. C’est au cours des années 1560-1570 que le protestantisme en Angleterre s’établit sur des bases solides ; et pourtant, pendant cette décennie, la situation religieuse établie par l’Acte d’uniformité était si précaire, le pouvoir était si faible et, dans l’ensemble du pays, la résistance des catholiques était si forte qu’une action résolue de la part du Saint-Siège et des puissance catholiques aurait fort bien pu faire pencher la balance en faveur du catholicisme, et entraîner peut-être la déposition d’Élisabeth ; mais, faute d’une telle action, le combat fut perdu dès le départ. Ce n’est qu’en 1574 que les premiers prêtres missionnaires arrivèrent dans le royaume ; à cette date, l’immense majorité des catholiques avait déjà succombé à l’habitude du compromis ; cette habitude devait être irréversible. Voici ce que dit à ce sujet l’historien allemand A. O. Meyer : « Dans leur immense majorité, les catholiques furent entièrement laissés à eux-mêmes, sans aucun lien avec leur Église. Certes, au cours de leur longue histoire de souffrances, les catholiques anglais ont connu des périodes d’oppression bien plus aiguës que ne le furent les douze premières années du règne d’Élisabeth ; mais jamais ils ne se sentirent si totalement abandonnés par l’Église, si radicalement coupés de toute communication avec Rome que pendant les sept années qui vont de la conclusion du concile de Trente à l’excommunication de la reine. Ni pape, ni concile, ni empereur ni roi d’Espagne ne firent rien pour eux ; aucun prêtre ne leur fut dépêché. Qui aurait pu croire que, jusqu’à cette date (1570), la cour de Rome aurait fait si peu pour reconquérir cette île qui avait toujours été si fidèle ?... Ce n’est donc pas de propos délibéré et tout d’un coup que la grande apostasie conduisit la masse du peuple anglais à s’éloigner de l’Église ; cet éloignement fut la conséquence de compromis délibérés dans l’intime des consciences.» [1]

 

En 1541 ce fut la naissance de la première église calviniste à Genève. La théocratie genevoise

 

Berne, en Suisse, qui s'était déclaré pour la Réforme en 1528, dépêcha plusieurs "évangélistes" à Genève en 1530 (tels que Ami Perrin, Malbuisson, Clauder Roger et surtout Farel). La religieuse Jeanne de Jussie, du couvent de Sainte-Claire, relata les troubles qui secouèrent Genève à partir de l'arrivée des troupes et des "évangélistes" bernois :

 

"Et le jour de Monsieur Saint François (d'Assise), un mardi [1530], à dix heures du matin, arrivèrent à Morges les fourriers des Suisses pour prendre logis pour l'armée. Le mercredi, jeudi et vendredi, arrivèrent les troupes des deux cantons de Berne et Fribourg, audit Morges, et firent de grands maux... ils commencèrent à piller, dérober, à fourrager les pauvres gens, et ne laissèrent blé, vin, chair ni meubles par les maisons et châteaux des nobles, et puis brûlèrent tout, qui ne fut pas petite perte... Non contents encore, ces hérétiques rompirent la sacristie et toutes les armoires... et prirent tous les ornements qu'ils trouvèrent et emportèrent tout avec l'horloge du couvent, toutes les couvertures et linges des frères, tellement qu'il ne resta chose aucune... Et tous les prêtres [catholiques] qu'ils trouvaient portant longue robe la leur ôtaient, les dépouillaient et battaient, à toutes les images qu'ils trouvaient tant en plate peinture (fresque) qu'en tableaux, ils leurs crevaient les yeux avec la pointe de leurs piques et épées, et crachaient contre... ils brûlèrent tous les livres, tant de la chanterie qu'autres..."

 

"Le lundi, environ midi [1530], l'armée entra dedans Genève; ils menaient dix-neuf grosses pièces d'artillerie... Les luthériens se firent ouvrir l'église cathédrale Saint-Pierre. Le prédicateur Guillaume Farel se mit en chaire et prêchait en langue allemande. Ses auditeurs sautaient par-dessus les autels comme chèvres et bêtes brutes... Ces chiens abattirent l'autel de l'Oratoire et mirent en pièces la verrière où était en peinture l'image de monsieur Saint Antoine... Ils rompirent aussi une belle croix de pierre... et au couvent des Augustins rompirent plusieurs belles images, et au couvent des Jacobins rompirent de belles croix de pierre..."

 

Au mois d'août 1532, les hérétiques firent descendre les cloches du prieuré de Saint-Victor, et puis abattre jusqu'au fondement tout le monastère. En ce même mois, le jour de la Décollation de Saint Jean Baptiste, ils abattirent une petite et fort jolie église de Saint Laurent, et fut aussi abattue l'église de Madame Sainte Marguerite... 

 

L'an 1534,... la veille de Pentecôte, à dix heures de nuit, les hérétiques [luthériens] coupèrent les têtes à six images [statues] devant la porte des Cordeliers, puis les jetèrent dans les puits de Sainte-Claire. Le jour de la Saint-Denis fut découverte [le toit démonté] l'église paroissiale de Saint-Léger hors la ville, et puis entièrement rasée et abattue, et tous les autels rompus et mis en pièces. [2]

 

(En 1535) Expulsion des soeurs de Sainte-Claire. Le dimanche dans les octaves de la Visitation vinrent les syndics [réformés]... Le syndic ordonna à la mère abbesse d'ouvrir les portes (les Soeurs de Ste Claire ou Clarisses appartenaient à un ordre cloîtré). [L]es soeurs s'étant assemblées, Farel les harangua, ... vantant le mariage, la liberté. La mère abbesse l'arrêta mais fut expulsée. Le jour de monsieur saint Barthélémy, vinrent grandes compagnies tous en armes et bien embâtonnées [bien armés] et de toutes sortes d'armes.... ils vinrent heurter à la grande porte du couvent Sainte-Claire. La porte une fois ouverte, le chef de la troupe ordonna aux soeurs 'de par messieurs de la ville que plus ne dites aucun office, haut ni lus, et de ne plus ouïr la messe'. Il fut convenu entre la mère abbesse et le syndic que les soeurs quitteraient le couvent sans rien emporter... Le syndic promit de les conduire à la porte de la ville, sous bonne garde. La sortie se fit alors tant bien que mal, car plusieurs des soeurs étaient âgées et malades. ... Parties de Genève à cinq heures du matin, elles arrivèrent à Saint-Julien en fin de journée, où elles purent prendre du repos, avant de rejoindre Annecy, où le duc de Savoie leur avait fait préparer un couvent.

 

Le 5 août [1535], il (Farel) prêcha à Saint-Dominique et le 8 à Saint-Pierre. Après chacun de ses prêches, la foule de ses partisans abattit les statues et les croix, renversa les autels et les tabernacles, brûla les reliques et jeta les cendres au vent. [3]

 

Pierre de la Baume, le dernier évêque résidant avait quitté Genève le 1er octobre 1535, après que les syndics eurent publié un décret (le 27 août) par lequel ils ordonnaient 'que tous les citoyens et habitants eussent à embrasser la religion protestante, abolissant entièrement et absolument celle de la catholique'".

 

"Le 3 avril 1536, il fut donné un mois aux prêtres catholiques pour qu'ils se convertissent et, en attendant, il leur fut interdit de 'se mêler de dire la messe, de baptiser, confesser, épouser [marier]'. Le 5 avril, pareille défense fut faite aux chanoines. Enfin, le 21 mai 1536, 'le peuple réuni en Conseil général, adhérait unanimement à la Réforme religieuse'. En juin 1536, le Conseil abolit la célébration des fêtes, à l'exception du dimanche. Genève était une ville protestante".[4] La ville, dont l'évêque a été chassé, est devenue une république.

 

Le 2 novembre 1536, le bailli de Lausanne, jugeant que les réformés l'avaient emporté, se mit à la tête d'une troupe d'archers et fit le tour des paroisses du lausannois, 'parcourant les campagnes, rasant les chapelles, renversant les autels et abattant les croix... aux cris de 'À bas les papistes'". [5]

 

Appelé à Genève en 1536, Calvin en fut banni deux ans après, mais il y fut rappelé en 1540. Il exercera alors l'influence la plus absolue, faisant reconnaître comme loi d'État un formulaire réglant les principaux articles de foi. "De lourdes amendes punirent les catholiques qui restaient chez eux au lieu d'aller au prêche; harassés, traqués, les fidèles se lassèrent, beaucoup se soumirent pour avoir la paix. La Réforme, assez vite, régna en maître dans le Chablais." [6]

 

Fondateur de la théocratie genevoise, Calvin forge toute la future démocratie européenne. Du fer antique : l'Ancien Testament - la Loi, il forge une nouvelle Jérusalem terrestre... Calvin confond simplement la nouvelle Sion avec l'ancien Sinaï. Il ne voit pas ou ne veut pas voir la loi nouvelle de l'Évangile par rapport à l'Ancien Testament, à la Loi. "La fin de la loi est le Christ", dit l'apôtre Paul (Rom 10:4); "La fin du Christ, c'est la Loi", aurait pu dire Calvin.

"Composé de pasteurs et de laïcs (les "Anciens"), un consistoire est notamment chargé de la surveillance de la vie privée des citoyens. Jeux, spectacles, bals, chansons et tavernes sont interdits, toute infraction morale (adultère, violence, impiété) étant considérée comme un crime." [7]

 

"La profession de foi de 1536 doit être jurée par les habitants. [...] Pour Luther, la volonté humaine ne pouvait que faire le mal, pour Calvin, elle ne veut que le mal et sa responsabilité est entière.

 

[...] Dieu prédestine au salut (Traité de la prédestination, 1552).

 

Calvin fait exiler ses contradicteurs, l'humaniste Castellion, en 1544, le pasteur Bolsec, qui rejetait la prédestination, en 1551." [8]

 

Le 12 novembre 1537, le Conseil ordonne à tous ceux qui avaient refusé de jurer la Réformation [accepter le formulaire] de quitter la ville.

 

"Calvin inféode l'Église à l'État" : "Les seigneurs sont des dieux. Le peuple est Satan".

Il "fait de l'État le serviteur et l'instrument de l'Église.

À Genève il proscrit les jeux et le théâtre, impose l'assistance aux sermons, détermine les prénoms permis, règle la coupe des habits.

[...] Les huguenots (de l'allemand eidgenosse, lié par serment), les huguenots de religion se transforment en huguenots d'État.

[...] [L]'Église calviniste devient une coalition d'idées et d'intérêts, un parti et une armée." [9]

 

"Tous doivent prêter serment au nouveau Credo; ceux qui y manqueraient seront chassés de la ville; car, [...] l'Église, 'Cité de Dieu', et l'État, 'Cité des hommes', dans l'action, ne font qu'un, aux yeux de Calvin. Être ou ne pas être dans l'Église signifie être ou ne pas être dans l'État. Les dizenniers, ou hommes du guet, font irruption dans les maisons et traînent le peuple, par groupe de dix, à la prestation de serment.

 

"Plusieurs Eidgnots firent remarquer, en se gaussant, que Farel et Calvin 'qui étaient venus pour faire triompher le libre examen [la liberté de conscience] l'étouffaient à la première manifestation de dissidence'. Quelques-uns d'entre eux allèrent jusqu'à se moquer des 'deux papes qui étaient apparus pour ressusciter la lettre et qui l'emprisonnaient après la lutte de Lausanne.' Très vite ces propos se répandirent dans Genève, et firent rire, le peuple ne tarda pas à appeler leurs auteurs des libertins (car ils défendaient la liberté de penser), et le surnom leur resta ; injure qui devait bientôt se propager et dont on allait flétrir tout individu qui jouerait aux dés, qui n'aurait point éteint sa lumière après le signal du couvre-feu, qui boirait pendant les offices, danserait le dimanche, critiquerait les actes du syndic, ou garderait une image [pieuse] au logis.' (J.M. Aulin)." [10]

 

Après la théocratie de l'Ancien Testament, ici, à Genève, se manifeste à nouveau non pas un homme sacré, mais un peuple sacré; le but de l'État et de l'Église devient non plus la sainteté individuelle, mais la sainteté commune. 'Vous êtes un genre élu, une sainteté royale, un peuple saint.' (I P 2:9), dit Calvin aux Genevois. La ville grouille de limiers, dénommés 'Gardiens', dont l'oeil, tel 'l'oeil qui voit tout', pénètre partout (Ordonnances Ecclésiastiques de 1541). On ne juge pas seulement les actes, mais aussi les pensées et les sentiments. Toute tentative, même la plus secrète, de s'élever contre le 'Règne de Dieu', est soumise, en tant que 'trahison envers l'État', aux plus féroces châtiments de la loi: au fer et au feu. Tout le peuple genevois deviendra une sorte de Prisonnier de Chillon, et la Théocratie de Calvin - une ténébreuse prison souterraine dans l'azurée lumière du Léman." [11]

 

Calvin va plus loin que Luther : le salut est offert aux uns, refusé aux autres (Traité sur la Prédestination, 1552). En outre, la volonté humaine est totalement corrompue et l'homme ne peut sortir de cette corruption par aucune oeuvre. Seule la foi peut le sauver. "Ainsi, ... du plus profond pessimisme, le calvinisme débouche sur un certain orgueil, celui d'appartenir à une élite, d'être une sorte de nouveau peuple élu, donc d'être investi d'une mission de régénération du monde.

 

[...] La marque calviniste, même si elle déborde le milieu protestant, est présente dans la manie moderne de tout remettre en question, dans l'interventionnisme moralisateur à propos de tout, [...] dans ce besoin de décerner des bons et des mauvais points aux quatre coins du monde, dans ces discours politiques qui prennent souvent le ton du prêche. [...] Les conformismes qui pullulent aujourd'hui, dont celui du 'politiquement correct', voire du 'sexuellement correct', ne sont pas étrangers à l'influence protestante dans les milieux de la politique ou de l'édition", résume A. Richardt. [12] 

 

De 1541 à 1546 seulement, 76 citoyens sont bannis, et 58 genevois sont envoyés au bûcher par Calvin. [13] Ce qui fait quasiment une personne de la ville envoyée au bûcher tous les mois en cinq ans.

 

Les prisons étaient pleines de délinquants. Aimé Richardt, donne des "exemples de la tyrannie mesquine qu'exerçaient les ministres protestants" à Genève. "C'est ainsi que, en date du 20 mai 1537, nous trouvons : 'Une épouse étant sortie dimanche dernier avec les cheveux plus abattus [plus tombant sur les épaules] qu'il ne se doit faire, ce qui est un mauvais exemple et contraire à ce qu'on évangélise, on fait mettre en prison la maîtresse, les dames qui l'ont menée et celle qui l'a coiffée.'

 

Un autre jour, on saisit à un pauvre diable un jeu de cartes. 'Que va-t-on faire du coupable? Le mettre en prison?' La peine eût été trop douce aux yeux de Calvin. On le condamna donc à être exposé au pilori, son jeu de cartes autour du cou."

 

[...] Les rieurs ne manquèrent pas de protester... L'un demandait 'où le Saint-Esprit avait marqué dans l'Écriture la forme des coiffures des femmes?'. ... Un autre voulait savoir si la barbe de bouc que portait Farel ressemblait à celle d'Aaron !" [14]

 

Dmitri Mèrejkovski donne d'autres exemples de cette tyrannie

- un marchand fort connu, fut condamné à mort pour fornication; il monta sur l'échafaud en remerciant Dieu de ce qu'il allait être exécuté "suivant les lois sévères, mais impartiales de sa patrie";

- Le libertin athée Jacques Gruet fut le premier à être décapité le 26 juillet 1547, après avoir été torturé matin et soir, pendant un long mois, du 28 juin au 25 juillet. Sa tête fut clouée au pilori sur le Champel pendant de longs jours. La flamme des bûchers s'éleva.

Lors de la peste de 1543 à Genève, on brûla quinze sorcières; les sorciers, on les châtiait avec 'une plus grande sévérité' : après des tortures inouïes, on les écartelait ! Plusieurs s'étranglaient dans leur cachot pour échapper à la question.

On brûla également le médecin et ses deux aides de l'hôpital des pestiférés. Le 'Règne de Dieu' à Genève équivalut au règne du diable à Munster.

[...] En novembre 1545, les pasteurs de Genève faisant jeter au feu une de leurs fournées de sorcières, Calvin requit les Conseils de la ville, de 'commander aux officiers de la dicte terre de faire légitime inquisition contre telles hérégies, afin de extyrper telle rasse de la dicte terre.'" [15]

 

En 1555. Deux bateliers, les frères Comparet furent soumis à la question et condamnés à mort. "Je suis certainement persuadé que ce n'est pas sans un spécial jugement de Dieu qu'ils ont tous deux subi, en dehors du verdict des juges, un long tourment sous la main du bourreau" (le fer ayant glissé sur leurs vertèbres). Après l'exécution, les corps des deux frères, suivant la sentence, furent écartelés et l'une des quatre parties de chaque corps, fut clouée au pilori, devant la porte Cornavin, afin que quiconque pénétrait dans la ville sût ce qu'il en coûtait de ne pas se soumettre à la parole de Dieu ou à celle de Calvin.

 

Le 15 septembre 1555, sur le Champel, fut mis à mort ce même Berthelier qui, trois ans auparavant, presque à la veille de l'affaire Servet, avait causé un soulèvement des plus dangereux pour Calvin. Debout au pied de la chaire où prêchait Calvin, des indicateurs observaient la manière dont les gens l'écoutaient.

 

Deux personnes furent arrêtées parce qu'elles sourirent quand quelqu'un tomba, endormi, de son banc; deux autres, parce qu'elles avaient prisé.

 

On jeta en prison celui qui avait dit : "Il ne faut pas croire que l'Église soient pendue à la ceinture de maître Calvin!" On faillit brûler une vieille femme comme sorcière parce qu'elle avait regardé Calvin trop fixement.

 

Calvin est le maître à penser de la cité. "Je vous défends d'obéir au pape, répète-t-il, mais je veux que vous obéissiez à Calvin."

 

Une jeune femme fut condamnée à l'exil perpétuel parce qu'elle avait prononcé en sortant de l'Église : "Il nous suffit bien ce que Jésus-Christ a prêché !" 

 

Deux enfants, qui avaient mangé pour deux florins de gâteaux sur le parvis de l'église, furent fouettés des verges. On était jeté en prison pour la lecture de Amadis; pour le port de chaussures à la mode et de manches à gigots; pour trop bien tresser la chevelure, ce dont Dieu se trouvait 'grandement offensé'; pour un coup d'oeil de travers; pour avoir dansé ou avoir simplement regardé d'autres le faire. Plusieurs personnes qui avaient ri pendant un de ses prêches (de Calvin) furent jetées en prison.." [16] 

 

Le 3 juin 1555. "Ami Perrin fut condamné (ainsi que ceux des libertins qui s'étaient enfuis avec lui, Philibert Berthelier, Michalet, Vernat) par contumace, à avoir 'le poing du bras droit duquel il a intenté aux bâtons syndicaux coupé.' Il sera ensuite décapité puis 'la tête et le dit poing seront cloués au gibet et les corps mis en quatre quartiers (Annales Calviniani, O.C., 21, p. 608)."

 

"Les deux Comparet [...] qui, après avoir eu les têtes décapitées, furent mis en quartiers et les quartiers pendus chacun à une potence, aux quatre coins des franchises de la ville, et la tête d'un chacun d'eux avec l'un des quartiers. [...] L'on ne fit que couper les têtes à (François-Daniel) Berthelier et au Bastard [Claude Genève] sans les écarteler; la tête de Berthelier et son corps demeurèrent au gibet, aussi fut le corps du Bastard, mais sa tête fut clouée à un chevron sur la muraille du Mollard." [17]

 

L'épisode le plus connu de ces dérèglements meurtriers est celui de Michel Servet. Ce médecin aragonais professait publiquement que Dieu n'était pas trinitaire. Ignorant le ressort intime du régime de la ville-église, il eut l'audace d'en discuter avec le maître qui l'envoya brûler en 1555.

 

À Genève, les protestants, jaloux des progrès du catholicisme, ont formé, d'un commun accord, une ligue ou association dans laquelle ils prennent l'engagement:

 

de ne rien acheter des catholiques;

de ne les employer à aucun travail, et de chercher ainsi à les réduire à la plus complète indigence;

de faire en sorte que les protestants obtiennent seuls les charges et les emplois.

 

Le calvinisme en France et en Europe: un siècle de révoltes, de séditions et de pillages commis par les Huguenots

 

Le massacre de Vassy en 1562, selon la narrative protestante, déclencha les "guerres de religion".

 

Mais de 1559 à 1562, de nombreux catholiques furent massacrés par les Huguenots, et cela, la narrative de la repentance n'en parle pas.

 

Or, "c'est de la même manière [qu'en Angleterre] que le calvinisme a tenté de s'introduire en France.

Pendant plus d'un siècle, l'histoire de notre patrie ne retentit que de révoltes, de séditions et de pillages commis par les huguenots, partout où pénétraient leurs prédicants. Toute cette période n'est qu'un tissu de désordres, de perfidies, de cruautés! Et il n'y a point lieu de s'en étonner, puisque Calvin prêchait hautement qu'il fallait jeter à bas les rois et les princes qui ne voulaient pas embrasser le protestantisme, et leur cracher au visage plutôt que de leur obéir.

 

En 1560, la conspiration ou "Conjuration d'Amboise" vit les calvinistes révolutionnaires sous les ordres de Coligny, et selon le plan de La Renaudie, former le projet d'enlever dans son palais le roi de France encore enfant, François II selon le plan de La Renaudie, et de convoquer les états généraux et proclamer les Bourbons. Ayant manqué leur coup (la conjuration fut éventée par le Cardinal de Lorraine), ils s'emparèrent d'Orléans, dévastèrent les bords de la Loire, la Normandie, l'Île de France, et particulièrement le Languedoc, où ils commirent cruautés et profanations plus odieuses les unes que les autres. 

Le duc de Guise devança La Renaudie qui fut tué au moment où il rassemblait ses bandes. Par cette aventure, le parti protestant qui s’était mis en tort grave, fut sévèrement réprimé par le duc de Guise. Le prince de Condé fut condamné à mort (il ne sera sauvé que par la mort de François II, et l’avènement de son frère Charles IX.) Ce fut alors que Catherine de Médicis confia la charge de Chancelier de France (garde des sceaux et Premier ministre) au sage Michel de l'Hospital, qui prévint l'introduction de l'Inquisition en France et tenta aux états généraux d'Orléans, en décembre 1560, de rapprocher les partis (Édit de Janvier ou édit de tolérance de Saint-Germain 1562.

 

En France, le 7 janvier 1562 l'édit de tolérance de Saint Germain (ou Edit de janvier) donnait liberté de culte aux réformés.

 

Les protestants obtinrent le droit de pratiquer publiquement leur culte : droit de se réunir à l'extérieur des villes fortifiées.

 

La paix dite de Saint–Germain consacrait l’influence de Coligny et provoqua en fait le début des guerres de religion de 1562 à 1598, et à 1629 - Paix d’Allès (en d’autres pays elles ne cesseront qu’en 1648). C'est que paradoxalement, l’édit de tolérance de 1562 attisa la haine entre les deux communautés. Le Parlement de Paris refusa de ratifier l'Édit de Janvier. Protestants et catholiques se tinrent sur le qui-vive, prêts à en découdre. On estime que plus d'un tiers de la noblesse française est à ce moment acquise au protestantisme. Les tensions entre les deux communautés ont été avivées par la rivalité entre la famille catholique des Guise et celle, protestante, des Condé.

 

Les protestants qui criaient à la persécution, prirent les armes en mars 1562 : la véritable guerre civile commençait, et c'est un manifeste du prince de Condé qui l’ouvrit.

 

François de Guise (catholique) avait pour lui Paris qui restera jusqu’au bout catholique, et la résistance passionnée de la capitale annonçait l’échec de la nouvelle religion, car déjà la France ne pouvait plus être qu’à l’image de Paris.

 

C'est le début des "guerres de religion". Elles dureront plus de trente ans. 

 

Des villes - Orléans, Poitiers, La Rochelle, Caen, Le Havre, Dieppe, Rouen... - tombèrent, puis furent reprises. La reine Elisabeth d'Angleterre subventionna les protestants "français", et convint d'un secours de six mille hommes envoyé sur le continent, moyennant la livraison du Havre et la restitution de Calais... [18]

Les informations suivantes sont tirées du livre de Jean Guiraud, Histoire partiale histoire vraie, tome II, Moyen Age – Renaissance – Réforme, 4° édition, Gabriel Beauchesne & Cie Editeurs, Paris 1911, p. 345 :

 

"L'intolérance protestante s'est attaquée aux monuments religieux, aux statues et en général aux œuvres d'art, […] la mutilation des églises, martelages au point de bas reliefs, destruction des trésors avec leurs collections artistiques ou archéologiques, statues mutilées ou décapitées, disparition ou destruction de richesses d'orfèvrerie accumulées dans les sacrisities, destruction des boiseries, stalles de chœur, salle capitulaire 'ouvréees et maniérées' (Aubeterre, mai 1562), magnifiques vitraux du XIIIe siècle, cassés et brisés à coups de bâtons, destruction d'un des plus bels orgue du royaume (Cathédrale St Germain d'Auxerre en 1567), manuscrits, parchemins précieux, riches miniatures et livres saints brûlés, destruction d'un grand nombre de châsses et reliquaires, profanations des sépulcres et des corps (cathédrale d'Angoulême en mai 1564 où les corps de messire Jean et Charles, comtes d'Angoulême, aïeul et bisaïeul du roi, furent mis à l'air et découverts, et celui dudit comte Jean, trouvé entier, ils lui avaient coupé la tête et massacré son corps en plusieurs endroits à coups de dague…), dispersion des reliques des saints Ausone, Aptone, Cybard, Groux, Fredebert, etc. (FOURGEAUD, Origine et introduction du protestantisme à Angoumois, p. 115-117.), reliques jetées au vent ou confondues avec les ossements des animaux, sépultures violées (Lyon, avril 1562, tombe au pouvoir des protestants. C 'est le sac d'une ville prise d'assaut)

 

"[…] C'est par fanatisme religieux plutôt que par de légitimes représailles que les réformés de toute confession ont multiplié les actes de vandalisme. La vraie raison de ces mutilations d'églises,[…] c'est que, au XVIe et au XVIIe siècle, tout protestant se doublait d'un iconoclaste.

 

[…] Trente ans avant les guerres de religion, les premiers huguenots français brisaient dans les rues de Paris les images vénérées de la Vierge. Leurs maîtres, les prédicateurs de la Réforme, leur en faisaient un devoir.

 

[…] Thédore de Bèze, le plus fidèle élève de Calvin, s'élevait surtout contre les crucifix qu'il avait en abomination et dont il eût voulu que les autorités chrétiennes ordonassent la destruction. Zwingle demandait encore la démolition des églises pour mieux anéantir le catholicisme. "Quand on détruit leurs nids, disait-il, les cigognes ne reviennent plus !"

 

Un grand nombre des profanations, actes de vandalisme et meurtres que nous signalons ont été commis avant le massacre de Vassy (1er mars 1562), au cours duquel une cinquantaine de protestants furent tués, qui aurait attiré aux catholiques les naturelles représailles des "réformés" et déclenché les "guerres de religion" :

 

Paris. Le 31 mai 1528, nuit de la Pentecôte, les huguenots abattirent la tête d'une figure de la Vierge, dans le mur de la rue des Rosiers qui faisait coin de la rue des Juifs; ils rompirent aussi la tête de l'enfant qu'elle tenait, les jetèrent toutes les deux derrière des pierres, donnèrent quelques coups de poignard dans la robe de la statue et plongèrent son couvre-chef dans la boue…. Elle fut remplacée par une image d'argent à l'issue d'une cérémonie de réparation. Celle-ci fut dérobée en 1545; on en mit une en bois, qui fut brisée en 1551; on en mit une quatrième de marbre (DOM LOBINEAU, Histoire de Paris, II, p. 983-985.)

Près de la rue Saint-Martin, une image de la Vierge et deux autres de Saint Fiacre et de Saint Roch furent défigurées dans la nuit du samedi 21 mai 1529; les protestants leur crevèrent les yeux…. (ibid., p. 988.)

La nuit du 8 au 9 septembre 1554, une image de la Sainte Vierge qui était devant l'hôtel de Châlons fut mise en pièces; une autre de Notre-Dame de Pitié, qui était auprès, fut lacérée de coups de poignard (ibid., p. 988.)

En 1562, les huguenots profanent l'église Saint-Médard (LEBOEUF, Histoire de la ville et du diocèse de Paris, ed. 1883, I, p. 257.)

Dans la nuit du 17 au 18 octobre 1534, ils affichèrent à Paris et en Province des placards violentes contre les catholiques. Ils y traitaient de menteurs et blasphémateurs "le pape et toute sa vermine de cardinaux, d'évêques et de prêtres, de moines et autres cafards,…" et annonçaient "que leur règne serait détruit à jamais" (LAVISSE, Histoire de France, V, partie I, p. 380.) Les pamphlétaires huguenots prêchaient la destruction du catholicisme et demandaient à François Ier de la proclamer ! à l'exemple des princes luthériens de l'Allemagne, ses alliés.

 

Les actes de vandalisme avant le "Massacre de Vassy" en 1562, n'étaient pas particulier à la France. Partout où "la Réforme" avait eu des succès, elle les avait multipliés : Allemagne, Pays-Bas, Flandre, Suisse, Autriche, Angleterre, etc.

 

Augsbourg. En 1528, Michel Cellarius fait briser les images. En janvier et février 1537, le Conseil abolit le catholicisme, s'empare de force de la cathédrale, des églises, des couvents; il ordonne la destruction des autels et des tableaux…; tous les autels et statues de pierre furent enlevés. Le chapitre écrivait à Charles-Quint que "les tableaux qu'il eût fallu respecter, rien que par égard pour leur antiquité et pour l'amour de l'art," avaient été en grande partie détruits, les épitaphes et les mausolées brisés et dispersés. (JANSSEN, L'Allemagne et la Réforme, Plon, tome III, Paris 1889-1905, in 8°, p. 107, 370.)

 

Strasbourg (1528). A l'instigation du disciple de Luther, Bucer, la cathédrale est saccagée… On y brise 50 autels, des tableaux, des croix… On fait servir aux travaux de fortification les pierres tombales enelvées aux églises… JANSSEN, L'Allemagne et la Réforme, Plon, tome III, Paris 1889-1905, in 8°, p. 105.)

 

Paris (1534). Dans la nuit du 17 au 18 octobre 1534, des placards, sortis des presses de Neuchâtel en Suisse furent affichés à Paris, dans certaines grandes villes et jusque sur la porte de la chambre du roi à Amboise. Paris se réveille avec des statues de la Vierge brisées, et un placard contre la messe cloué jusqu'à la porte de la chambre royale (affiches apposées contre le culte des Saints, contre l’Eglise et contre le pape). L'auteur des textes, le pasteur Antoine Marcourt, n'y allait pas de main morte. Il qualifiait de diabolique la doctrine eucharistique de la transsubstantiation, selon laquelle, sous les espèces matérielles du pain et du vin, le corps et le sang de Jésus étaient réellement présents (Présence réelle). Avec ce "Dieu de pâte", dénonçait-il, le clergé romain exploite la crédulité du "pauvre peuple". Il raillait la messe papale, parodie odieuse de la "sainte Cène de Jésus-Christ". Or, l'eucharistie est le cœur même de la vie de l'Église, bâtie autour de ce mystère depuis les temps apostoliques. Le roi avait jusque-là fait preuve d'une grande ouverture d'esprit, n'hésitant pas à s'allier avec les protestants d'Allemagne. La répression fut violente avec 40 luthériens brûlés vifs tandis que s’enfuyait Jean Calvin. En représailles de cette "affaire des placards", le roi François Ier ordonna la chasse aux hérétiques. Une grande procession expiatoire fut décidée de Saint-Germain-des-Près à Notre-Dame: tête nue, vêtu de noir, un cierge à la main, le roi suivit les reliques de la Sainte-Chapelle, dont la couronne d'épines et le morceau de la Vraie Croix. Toute la catholicité du royaume fut convoquée, la reine, ses filles, les cardinaux, les archevêques et évêques, les ordres mendiants, le clergé local avec ses bannières, l'Université, les chanoines, les chantres... Après quelques années de répit, l'intolérance religieuse reprit le dessus.

 

Le calvinisme. Un autre courant réformateur allait prendre en France plus d'ampleur que le luthéranisme. Ses idées connurent en France un grand succès, suivi de violences abominables, dignes des temps barbares. Pendant ce temps, Genève, sous l'influence des prêches incandescents de Guillaume Farel, avait basculé dans le protestantisme et interdit le culte catholique sur son territoire. En 1541, la république y était proclamée sous le nom de seigneurie de Genève. Calvin s'y installa en maître incontesté et transforma les institutions en une dictature théocratique (interdictions des jeux de cartes, de l'ivrognerie ou de l'adultère, suivies de pendaisons, décapitations et bûchers pour les dissidents.).

 

Bergerac. Le 16 janvier 1544, les huguenots entrent aux couvents des Carmes, et des Cordeliers, dont ils emportent les croix, calices, encensoirs. Le 10 juillet, ils brisent la statue de Notre-Dame du Pont particulièrement vénérée par les matelots. Plus tard, ils détruisent l'église du prieuré de Sainte-Catherine de Mercadil (NEYRAC, Les geurres de religion dans nos contrées, p. 25.)

 

Lubéron. En 1545, les Vaudois du Lubéron, qui avaient adhéré à la réforme calviniste, prirent les armes, sous la direction d'un chef fanatique, Eustache Marron. En réponse aux attaques et aux pillages, le baron d'Oppède, Jean Maynier, premier président du parlement d'Aix, déclencha la répression: vingt-trois villages furent rasés, des centaines de personnes de toutes conditions furent égorgées.

 

Toulouse. En 1547, les huguenots troublaient les cérémonies du culte catholique; la veille de Noël 1547, ils faisaient irruption dans l'église Saint-Pierre en tenant un lièvre embroché et en criant à tue-tête : Christus natus est ! Le 29 mars suivant, ils empêchaient une procession et un sermon. Cinq ans plus tard, en 1553, les Etats du Languedoc signalaient la destruction d'un grand nombre de croix dans toute la province; et deux après, des statues de saints étaient mutilées à Toulouse (1555.) Après la mort d'Henri II (1559), l'audace des huguenots augmente en Languedoc et ils s'emparent par la force de beaucoup d'églises catholiques pour en faire des prêches protestants. (Jean Guiraud, Histoire partiale histoire vraie, tome II, Moyen Age – Renaissance – Réforme, 4° édition, Gabriel Beauchesne & Cie Editeurs, Paris 1911, p. 391.)

 

Nîmes. En 1548, les protestants brûlaient, dans la cathédrale de Nîmes, un tableau représentant la sainte Vierge (BOREL, Histoire de la réforme à Nîmes.)

 

Le 29 septembre 1560, le prédicant huguenot Guillaume Maugé, à la tête des huguenots, s'empare de l'église paroissiale Saint-Jacques du Capitole, brise les images, renverse les autels et en fait un temple (Histoire du Languedoc, XI, p. 330.) Le dimanche 21 décembre 1561, les huguenots au nombre de deux mille, envahissent la cathédrale pendant l'office pontifical, renversent les autels, pillent les vases sacrés, brisent les images. Ils en font autant chez les Carmes, les Jacobins, les religieuses de Saint-Sauveur et de Sainte-Claire. L'après-midi, ils allument un grand feu devant la cathérale et brûlèrent les archives, les tableaux, les reliques, les ornements, les saintes hosties. On fait de même dans toutes les églises des environs (Histoire du Languedoc, XI, p. 371.) Du 2 au 12 février 1562, le pastreur Viret préside un synode protestant de 70 ministres; ils décident qu'on démolira toutes les églises de la ville et du diocèse. Le 25, à la suite d'une nouvelle assemblée du synode, au signal de la cloche de l'Hôtel-de-Ville, on pille toutes les églises de Nîmes et on détruit les tableaux qui restent. La cathédrale était un grand monument à trois nerfs, rebâti sous Urbain II (XIe siècle). Il n'en resta que la façace (Histoire du Languedoc, XI, p. 374-375.) L'église Sainte-Eugnénie fut transformée en un magasin de poudres (Histoire du Languedoc, XI, p. 686.)

 

Bretagne. En 1558, quatre ans avant l'échauffourée de Vassy, "les catholiques bretons étaient chassés de leurs propres églises et la messe était transformée de force en prêche protestant !" (Jean Guiraud, Histoire partiale histoire vraie, tome II, Moyen Age – Renaissance – Réforme, 4° édition, Gabriel Beauchesne & Cie Editeurs, Paris 1911, p. 390.)

 

Dauphiné. En 1559, les huguenots de Valence s'emparèrent par la force de l'église des Cordeliers. "Tous ceux de leur parti s'y rendirent en foule; la plupart étaient armés…, si on leur en voulait faire, comme ils disaient (31 mars). Les seigneurs des environs, Claude de Miribel et Jean de Quintel, leur prêtèrent main forte. On opéra de la même manière à Romans et à Montélimar. Dans cette dernière ville, l'église des Cordeliers fut transformée en un prêche protestant, grâce à l'intervention armée des seigneurs de Montbrun, de Saint-Auban, de Vesc, de Compset et de Candorce. Ces nobles "avaient tellement abattu le courage des catholiques, par leur autorité et par leur nombre, que ceux-ci n'osaient même prendre la liberté de se plaindre ni de parler pour leur religion…. Ils commencèrent à exhorter leurs sujets de changer de religion comme eux, et leurs paroles n'ayant pas un assez prompt effet, ils les contraignirent de le faire par les mauvais traitements et par les menaces. Mais Montbrun fut le plus violent de tous: il avait appelé de la ville de Genève des ministres qui prêchaient dans son château et forçait ses sujets à coups de bâton de les venir ouïr" (Nicolas Chorier, Histoire générale de Dauphiné, 1672, p. 542-545.)

 

Bearn (Noël 1560) Jeanne d'Albret, reine de Navarre, se déclare protestante, elle fait dresser l'inventaire de tous les biens ecclésiastiques de la Navarre et du Béarn, puis les confisquent ! les églises devinrent des temples, le culte protestant est le seul permis, le culte catholique est interdit.

 

Languedoc. 1560. Le 15 décembre à Carcassonne, les calvinistes renversent et traînent dans la boue, à travers les rues de la ville, une statue de la sainte Vierge, "la corde au col"; une procession expiatoire ayant été faite à cette occasion par les catholiques, une émeute a lieu mettant aux prises les deux partis. Bientôt, des bandes protestantes armées parcourent tout le Languedoc, pillant sur leur passage les sanctuaires et les maisons des catholiques; le 13 juillet 1560, six cents huguenots de Montauban marchent sur Saint-Antonin dont ils brûlent les églises. Après une violente émeute qui éclate le 19 octobre 1561, […] le culte catholique est aboli dans toute la ville et un prêche est établi dans le palais épiscopal. Des émeutes du même genre font tomber aux mains des calvinistes les villes de Montauban, Nîmes, Lunel, Gignac, Sommières, Négrepelisse, Alais, Castres, Rabastiens, Annonay, etc. et partout ils interdisent l'exercice du culte catholique; à Castres, ils conduisent de force les religieuses clarisses aux prêches des ministres (tous ces faits sont empruntés à l'Histoire du Languedoc, note de J. Roman, tome XII, p. 71-89.)

 

Orange. En septembre 1561, avec la complicité du prince, les huguenots convertissent en temples la grande église Notre-Dame et l'église des Jacobins, après avoir renversé les autels, brûlé les crucifix et les images de la Sainte Vierge qui étaient au coin des rues, ravi les croix, les calices, les châsses d'argent des corps des saints Eutrope et Florent, évêques de la ville (BOUCHE, Histoire de Provence, II, 633.)

 

Montauban. En Juillet 1561, les huguenots s'emparent des églises des Cordeliers et de Saint-Louis; en octobre, ils ravagent toutes les autres églises excepté la cathédrale qui était bien défendue (Histoire du Languedoc, XI, p. 372.)

 

Montpellier. Le 24 septembre 1561 (six mois avant Vassy), les protestants prennent les armes, s'emparent de Notre-Dame des Tables, l'église devient le temple de "La Loge"…

 

Le 19 octobre suivant, ils assiègent les catholiques réfugiés dans la cathédrale Saint-Pierre. Les catholiques ayant capitulé, la cathédrale est pillée avec une fureur extrême, les autels sont renversés, les retables, tableaux, images, statues sont mis en pièces. Cette église que son fondateur, Urbain V, avait merveilleusement ornée au XIVe siècle, fut entièrement saccagée en sept heures.

 

"Dans ses rapports au roi, M. de Joyeuse, lieutenant général du Languedoc, décrivait la terreur que les bandes protestantes faisaient régner dans toute la province. […] Le 24 octobre (1561), il écrivait:

 

"A Montpellier, deux mille hommes armés sont entrés par la force dans l'église Saint-Pierre, et après l'avoir pillée, ont tuée vingt-cinq à trente personnes dans ladite église et, entre autres, quelques chanoines et deux prêcheurs qui prêchaient tous les jours, et ayant fait cela, ils sont allés piller tous les couvents, jusqu'à tirer hors de la religion les religieuses réformées…."

(Jean Guiraud, Histoire partiale histoire vraie, tome II, Moyen Age – Renaissance – Réforme, 4° édition, Gabriel Beauchesne & Cie Editeurs, Paris 1911, p. 358 et 393 sur les morts.)

"Ce n'était pas seulement en Languedoc que les huguenots essayaient de détruire par la force le catholicisme; leurs émeutes, leurs pillages, leurs profanations se répétaient, de la même manière, dans toutes les provinces du royaume." (ibid., p. 393.)

 

Toutes les églises, chapelles, de Montpellier, au nombre de soixante, furent pillées. Le 26 octobre, on recommença et on pilla les églises des Carmes, des Augustins, des Cordeliers et des Jacobins qui étaient hors la ville. "En moins de huit jours, les messes furent abolies, les prêtres chassés, les ornements, les livres d'église et les reliques brûlés, déchirés, dissipés, les images et les croix brisées." On agit de même peu de temps après,… à Lunel, Gignac, Sommières et dans plusieurs autres villes de la province (Histoire du Languedoc, XI, p. 363-364.)

 

En novembre (1561), les protestants, maîtres absolus de Montpellier mirent en pièces tous les anciens tombeaux qui étaient dans les églises, en déterrèrent les corps et les ossements qu'ils abandonnèrent à la merci des chiens (Histoire du Languedoc, XI, p. 365.)

 

Agen. A la fin de 1561, les huguenots pillent les couvents des Augustins, des Carmes et des Cordeliers, détruisent les autels dont les débris furent brûlés de la main du bourreau. Les jours suivants, on en fit de même aux couvents de femmes (GAULLIEUR (protestant), Histoire de la Réformation à Bordeaux, I, 337.)

 

Bourges. L'émeute le dimanche 17 août 1561 entre quatre et cinq heures du soir… En un instant, il y a plus de deux mille combattants sur les remparts, "tous armés de garrots, de pistollets, de pierres et autres ferremens." […] Forcés de battre en retraite, les catholiques se replient sur la ville. Toute la lutte se concentre autour du portail de Bourbonnoux. L'on se bat avec une telle fureur sous la voûte "qu'il s'en fût ensuivi une telle effusion de sang" si le poste n'eût réussi à fermer les portes pour séparer les combattants (De Brimont, Les XVIe siècle et les guerres de religion en Berry, t. I, chap. 3.) (p. 396.)

 

Bazas. A la fin de 1561, les protestants mettent en pièces les statues de toutes les églises, les orgues, les vases sacrés, les ornement sacerdotaux (GAULLIEUR, (protestant), Histoire de la réformation à Bordeaux, I, p. 115-117.)

 

Castres. Le 31 décembre 1561 et le 1er janvier 1562, les protestants détruisent les images et les autels de la cathédrale Saint-Benoît et de toutes les autres églises de la ville; le 2 février, on brûle tous les ornements sacerdotaux de l'église des Mathurins (Histoire du Languedoc, XI, p. 373.)

 

Saint-Paul-Trois-Châteaux. Les huguenots, en 1561, pillent l'église, prennent les croix, calices et ornements et brûlent les reliques de saint Restitut (BOUCHE, Histoire de Provence, II, 633.)

 

Vienne. En mars 1561, quarante huguenots armés brisent, la nuit, les statues du portail de la cathédrale. Ils en font autant à Saint-Pierre, Saint-Martin et Saint-André-le-Haut (NICOLAS CHORIER, Histoire du Dauphiné, I, 553.)

 

Valence. En 1562, les protestants mettent le feu aux églises, brûlent les images et battent les autels (BOUCHE, Histoire de Provence, II, p. 638.)

 

Toulouse. En mai 1562, les huguenots essaient de prendre Toulouse, ils réussissent à en occuper une grande partie. Ils s'emparent de l'église Saint-Paul qu'ils mettent au pillage, tentent d'en faire autant de la cathédrale Saint-Etienne et de la Daurade. Le 14 mai, ils visent à coups de canon les clochers des Augustins, des Cordeliers, des Jacobins, de Saint-Sernin; […] Ils prennent d'assaut les couvents de Saint-Orens, des Cordeliers, de la Merci, de Saint-Antoine, des Béguines, des Augustines, l'église paroissiale de Notre-Dame du Taur, les églises de Saint-Pantaléon et de Saint-Quentin. Ils enlèvent les objets précieux de ces églises. Le 15 mai, ils échouent devant Saint-Sernin, mais prennent et saccagent l'églises des Chanoinesses de Saint-Sernin (Histoire du Languedoc, XI, p. 387 et suiv.)

 

Vendôme. En mai 1562, Jeanne d'Albret…, reine protestante de Navarre, s'empara de vendôme et laissa ses soldats piller la collégiale de Saint-Georges, profaner les tombeaux, briser les statues et les autels… L'orgue, qui avait été construit en 1487, fut détruit et ses tuyaux d'argent enlevés. La reine fit briser les tombeaux des Bourbons, aïeux de son mari (Antoine) et même celui de son beau-père… (METAIS, Jeanne d'Albret et la spoliation de l'église Saint-Georges de Vendôme.)

En même temps, Jeanne d'Albret fit piller un grand nombre d'églises du Vendômois, celles de Saint-Sauveur, de l'Etoile, de Notre-Dame de Villethion.

 

Poitiers. En 1562, les huguenots pillent l'église et l'abbaye de Saint-Hilaire. Ils saccagent la "fameuse bibliothèque et librairie dudit lieu qui était munie de si grand nombre de bons et anciens livres, tant grecs, hébreux que latins, et où de toutes parts, les gens doctes accouraient pour en tirer quelque chose".

 

Le Puy. En 1562, le baron des Adrets avec une troupe de protestants, pille le faubourg de l'Aiguille et les autres faubourgs du puy, saccage les églises des Carmes, des Cordeliers, des Jacobins (Histoire du Languedoc, XI, p. 413.)

 

"La raison de ces troubles est facile à comprendre. Tant que François Ier avait subi l'influence de leur protectrice, Marguerite de Valois, sa sœur, les protestants avaient espéré gagner le gouvernement royal à leurs doctrines et, par le bras séculier, devenu huguenot, les imposer de force à la France. Mais, dans les dernières années de son règne, soit qu'il cédât au Parlement, gardien des traditions catholiques et gallicanes du pays, soit qu'il redoutât lui-même le triomphe du protestantisme, François Ier se montra fidèle catholique; son fils, Henri II (1547-1559), accentua encore ce zèle en faveur de la religion nationale et il le prouva en sanctionnant les mesures de rigueur prises par le Parlement contre les protestants. Ceux-ci changèrent alors de tactique ! Et, le coup de force contre les catholiques qu'ils avaient tout d'abord espéré de l'Etat, ils essayèrent de l'accomplir eux-mêmes : au lieu de la loi générale qui aurait aboli la messe (comme en Angleterre ou en Suisse), confisqué les biens du clergé, forcé les prêtres et les fidèles à l'apostasie, comme cela s'était produit en Allemagne, en Angleterre, en Suisse, en Suède, en Norvège et Danemark, ils essayèrent de supprimer en détail le culte catholique, profitant de toutes les occasions qui paraissaient s'offrir à leur fanatisme" (Jean Guiraud, Histoire partiale histoire vraie, tome II, Moyen Age – Renaissance – Réforme, 4° édition, Gabriel Beauchesne & Cie Editeurs, Paris 1911, p. 388-389.)

 

1er mars 1562 : le Massacre de Vassy en Champagne, (23 morts et plus de cent blessé : LAVISSE, Histoire de France, t. IV, p. I, p. 58-59, in Jean Guiraud, Histoire partiale histoire vraie, tome II, Moyen Age – Renaissance – Réforme, 4° édition, Gabriel Beauchesne & Cie Editeurs, Paris 1911, p. 402) par des soldats du duc de Guise, contre 200 Huguenots qui célèbrent leur culte dans une grange.

 

"Or, il (le massacre de Vassy) fut précédé de massacres de catholiques et d'excès de toutes sortes commis sur plusieurs points du territoires par les huguenots. Excitées par "les appels sauvages" de leurs pamphlétaires, les passions protestantes 'faisaient rage dès 1560.'

 

Dans les provinces du Midi surtout, il y avait des prêches en armes, des pillages, saccagements d'églises, des courses, des combats entre les bandes huguenotes et les troupes royales. […] En 1561, les huguenots avaient saccagé l'église saint-Médard et plusieurs autres.

 

Dans un certain nombre de villes du Languedoc, ils s'étaient emparés à main armée de plusieurs églises : à Montauban, Béziers, Castres, Nîmes, ils avaient interdit tout culte catholique, arraché les religieuses de leurs couvents et forcé ces innocentes victimes à assister aux prêches; à Montauban, il y avaient poussé le peuple à coups de fouet et de nerfs de bœufs.

 

Ceux qui avaient essayé de résister avaient été mis en prison et fouettés jusqu'au sang; plusieurs mêmes avaient expiré sous les coups.

 

Il n'y eut pas à Vassy un "massacre" de protestants; mais […] une bagarre sanglante, une échauffourrée où il y eut des morts des deux côtés, Guise lui-même étant blessé par les protestants" (ibid. p. 403.)

 

"[…] Les guerres de religion étaient déjà commencées avant le massacre de Vassy. […] On vit des bandes ou plus exactement de vraies armées protestantes organisées, dès 1559, 1560, 1561, c'est-à-dire un an, deux ans, trois ans auparavant, dans toute l'étendue du territoire, occupant de force les églises, saccageant les villes, promenant la dévastation dans les campagnes. […] Qu'étaient-ce donc que ces émeutes suscitées délibérément par les protestants, ces rixes et ces batailles sinon des guerres de religion ? […] Et le tableau que Ronsard (Discours des misères de ce temps adressé à la reine régente Catherine de Médicis) et Mézeray nous ont tracé de la France en 1562, nous montre qu'elle était livrée depuis longtemps aux luttes à main armées des factions politiques et religieuses." (p. 404.)

 

Après 1562, à Montauban, à Castres, à Béziers, à Nîmes (la "Michelade" en 1567), à Montpellier, dans le Béarn, les grands prôneurs de la "tolérance" interdirent, sous les peines les plus rigoureuses, tout exercice du culte catholique.[19]

 

La Michelade est le nom donné au massacre le jour de la Saint-Michel, le 29 septembre 1567, à Nîmes, de quatre-vingts à quatre-vingt-dix catholiques (moines, clercs) par des émeutiers protestants.

 

Tel est à peu près le traitement que les protestants firent subir à toutes les villes qui tombèrent en leur pouvoir: églises profanées, vol de vases sacrés, prêtres ou religieux chassés ou tués, atrocités les plus barbares jointes aux sacrilèges les plus abominables. [20]

 

Les persécutions et les dévastations dont les prétendus "réformés" se rendirent coupables à partir de 1560 anticipèrent sur ceux commis pendant la Révolution dite "française". Le prince de Condé avait appelé à son secours 18 000 reîtres du prince - protestant - Casimir d'Allemagne. Ils restèrent dix-huit jours dans la région de Vichy.

 

Une tentative monarchique d'éliminer quelques chefs huguenots dont l'amiral de Coligny, à Saint-Barthélémy (24 août 1572) tourna à une succession de massacres à Paris d'abord puis en province.

 

Au total, il y eut peut-être 3000 victimes à Paris et 7 ou 8000 dans le reste de la France. Nombre de familles huguenotes partirent se réfugier à Genève. [21]

 

Le royaume n'allait pas devenir protestant, mais le protestantisme disposait désormais de solides assises territoriales, de la Saintonge au Dauphiné en passant par le Languedoc.

 

En 1576, ils ruinèrent le village d'Escolles.

La plupart des maisons avec leurs dépendances furent livrées aux flammes.

La tour sainte et le château d'Escolles furent anéantis

Dix hommes furent massacrés

Une femme indignement mise à mort

Tous les biens et les animaux furent pillés

 

Le chroniqueur qui nous décrit ce désastre signale que seules cinq maisons furent épargnées. C'était au début de l'an 1576 (Abbé Alain Delagneau, Douze siècles de tradition catholique au Pointet, Fideliter Novembre-décembre 2001, n° 144, p. 16.)

 

A la fin du siècle, tandis qu'Elisabeth avait établi l'Eglise d'Angleterre et marginalisé un catholicisme criminalisé, les "réformés" français n'avaient pas réussi à faire de la France un royaume protestant mais bénéficiait grâce à l'édit de Nantes (1598) d'un statut privilégié.

 

L'affrontement se poursuivit aux Pays-Bas de 1566 à 1648, puis, dans le Saint-Empire, la guerre de Trente Ans de 1618 à 1648.

Les atrocités commises par les protestants aux Pays-Bas

 

On ne saurait lire, sans frissoner d'horreur, les atrocités commises par les Hollandais pour étendre le protestantisme dans les Pays-Bas, et particulièrement les tortures et les supplices auxquels eut recours le zèle religieux des envoyés du prince d'Orange, Lamark et Sonoi... Ce dernier était passé maître dans l'art de tourmenter les corps pour perdre les âmes. Voici la description qu'une plume protestante et hollandaise nous a laissée des moyens employés par ce tigre pour martyriser les catholiques fidèles à leur religion:

 

"Les procédés ordinaires de la torture la plus cruelle, écrit Kerroux, ne furent que les moindres tourments qu'on fit endurer à ces innocents. Leurs membres disloqués, leurs corps mis en lambeaux par les coups de verges, étaient ensuite enveloppés dans des linges trempés d'eau-de-vie auxquels on mettait le feu, et on les laissait dans cet état jusqu'à ce que leur chair noircie et ridée laissât voir à nu les nerfs sur toutes les parties du corps.

 

"Souvent on employait jusqu'à une demi-livre de soufre pour leur brûler les aisselles et les plantes des pieds. Ainsi martyrisés, on les laissait plusieurs nuits de suite étendus sur la terre sans couverture, et à force de coups, on chassait loin d'eux le sommeil. Pour toute nourriture, on leur donnait des harengs et d'autres aliments de cette espèce propres à allumer dans leurs entrailles une soif dévorante, sans leur accorder seulement un verre d'eau, quelque supplice qu'on leur fit endurer. On appliquait des frelons sur leur nombril. Il n'était pas rare que Sonoi envoyât au service de cet épouvantable tribunal un certain nombre de rats qu'on plaçait sur la poitrine et sur le ventre de ces infortunés, sous un instrument de pierre ou de bois façonné pour cet usage et recouvert de combustibles. On mettait ensuite le feu à ces combustibles, et on forçait ainsi ces animaux à ronger les chairs de la victime et à se faire un passage jusqu'au coeur et aux entrailles. Puis on cautérisait ces plaies avec des charbons allumés, ou bien on faisait couler du lard fondu sur ces membres ensanglantés...

 

"D'autres horreurs plus dégoûtantes encore furent inventées et mises à exécution avec un sang-froid dont on pourrait à peine trouver des exemples parmi les cannibales; mais la décence nous interdit de continuer." (M. Kerroux, Abrégé de l'histoire de Hollande, t. II, p. 319, cité in Mgr de Ségur, Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui, Libraie Saint-Joseph, Tolra libraire-éditeur, Rennes 1894, rééd. Editions Saint-Rémi, p. 175-176.)

 

Partout où il domine, le protestantisme se montre l'ennemi acharné et l'aveugle destructeur des catholiques

 

"Ce que la tolérance protestante a fait en Angleterre, ce qu'elle a voulu faire en France et en Hollande, elle le fait encore en 1894 en Suède. Là aussi, la "Réforme" s'est établie par la violence et par le sang, et les lois religieuses de ce pays ont conservé toute la barbarie que comporte l'esprit de notre siècle. En cette année, plusieurs familles viennent d'être condamnées à l'exil et dépouillées de tous leurs biens uniquement pour avoir embrassé la foi catholique. En Norvège, en Danemark, en Prusse, à Genève, partout où il domine, le protestantisme se montre l'ennemi acharnée et l'aveugle destructeur des catholiques. Ayant là ses coudées franches, il dédaigne tous ces ménagements hypocrites qui lui donnent si souvent chez nous l'apparence de la modération; il dit hautement ce qu'il veut et ce qu'il espère.

 

Poursuite des exécutions de sorcières en Suisse protestante jusqu'en 1782 

 

Au Synode protestant de Brême (Allemagne), un pasteur d'Elberfeld, M. Sangler, s'écriait, en parlant du Pape et des Religieux de la Compagnie de Jésus:

 

"Des autorités protestantes ne doivent pas souffrir qu'ils existent, encore moins doivent-elles supporter qu'ils soient libres." (Mgr de Ségur, Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui, Libraie Saint-Joseph, Tolra libraire-éditeur, Rennes 1894, rééd. Editions Saint-Rémi, p. 176-177.)

 

Alors même que les princes-évêques de Bamberg et Wurtzbourg, de par leur double fonction seigneuriale, étaient évidemment impliqués dans les persécutions, l'historien allemand Rainer Decker, directeur d'études et spécialiste des sorcières, dans son étude remarquable Les Papes et les Sorcières (2003), en arrive au résultat étonnant, mais bien prouvé, que dans les régions luthériennes d'Allemagne, la part des femmes poursuivies pour hérésie était plus grande que dans les régions catholiques... La douceur bientôt proverbiale de l'Inquisition finit par se traduire par des demandes de transfert à Rome de plus en plus fréquentes de la part des accusées, car elles savaient que là-bas, la procédure la plus équitable et une sentence plus clémente les attendaient. Nonobstant cela, les bûchers continuaient comme avant de crépiter au nord des Alpes... Ainsi le nonce apostolique à Lucerne déplora-t-il en 1654 que "les autorités séculières des communes" entendaient condamner à mort quinze jeunes garçons et jeunes filles entre 8 et 12 ans pour sorcellerie présumée... Les instructions de la lointaine Rome restaient lettre morte en Allemagne... La pratique se perpétua encore 125 ans jusqu'à l'extinction du dernier bûcher en 1756, avec l'exécution des dernières sorcières dans l'Empire. En 1775, le dernier procès allemand en sorcellerie se tint à Kempten dans les Alpes d'Allgäu. La sentence ne fut pas exécutée. En revanche, la Suisse réformée exécuta la dernière sorcière présumée Anna Göldin en 1782 ! [22]

Sources 

 

[1] M. DAVIES, La Réforme liturgique anglicane

[2] Aimé RICHARDT, Saint François de Sales et la Contre-Réforme, François-Xavier de Guibert, Paris 2013, p. 18-21 ; 

[3] Aimé RICHARDT, Calvin, François-Xavier de Guibert, Clamecy 2009, p. 76-78 ; 

[4]  Aimé RICHARDT, Saint François de Sales et la Contre-Réformeibid., p. 15 et 21 ; 

[5] RUCHAT, t. VI, p. 334 ; 

[6] Aimé RICHARDT, Saint François de Sales et la Contre-Réformeibid., p. 76 ; 

[7] Jean SÉVILLIA, Historiquement correct, Pour en finir avec le passé unique, Perrin, Saint-Amand-Montrond 2003, p. 104 ; 

[8] Bartolomé BENNASSAR, Jean JACQUART, Le XVIe siècle, Armand Colin Poche, Paris 2013, p. 154-158 ; 

[9] Pierre GAXOTTE, de l'Académie française, Histoire des Français, Flammarion, Saint-Amand, 1972, p. 374; 377 ;[10] Aimé RICHARDT, Calvin, ibid., p. 91 ; 

[11] Dimitri MEREJKOVSKI, Calvin, Traduit du russe par Constantin Andronikoff, Nrf, Gallimard, Paris 1942, p. 19; 91-92; 113; 117- 118; 124-125 ;

[12] Aimé RICHARDT, Calvin, ibid., p. 8; 223-234 ;

[13] Yves-Marie ADELINE, Histoire mondial edes idées politiques, Ellipses, Paris 2007, p. 254 ; 

[14] Aimé RICHARDT, Calvin, ibid., p. 102-103 ; 

[15] Jean DUMONT, L'Église au risque de l'histoire, préface de Pierre CHAUNU de l'Institut, Éditions de Paris, 2002, p. 579 ; 

[16) Dimitri MEREJKOVSKI, Calvin, ibid, p.  118;157-158; 167; 176 ; 

[17] Aimé RICHARDT, Calvin, ibid., p. 180-181 ;

[18] Jean-Christian PETITFILS, Histoire de la France, Le Vrai Roman national, Fayard, Lonrai 2018, pp. 246-259

[19] Jean GUIRAUD, Histoire partiale histoire vraie, tome I Des origines à Jeanne d'Arc, neuvième édition, Gabriel Beauchesne & Cie Editeurs, Paris 1911, p. 70-71

[20] Mgr de Ségur, Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui, Librairie Saint-Joseph, Tolra libraire-éditeur, Rennes 1894, rééd. Editions Saint-Rémi

[21] Jean-Christian PETITFILS, Histoire de la France, Le Vrai Roman national, Fayard, Lonrai 2018, p. 263

[22] Michael HESEMANN, Les Points Noirs de l'Histoire de l'Église, Pour en finir avec vingt siècles de polémiques, Artège, Paris 2017, pp. 277-292

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14 août 2020 5 14 /08 /août /2020 17:16
L'existence de Dieu prouvée par l'existence du mal

Extrait de Robert AUGÉ, Osb, Dieu veut-il la souffrance des hommes ?, Du mystère à la contemplation, Artège, Lethielleux, Sed Contra, Paris 2020, pp. 53-54 et 84-85 : 

 

Le mal est une privation

On distingue deux formes de négativité, l'une absolue, l'autre relative. la première est une négativité du néant, la seconde est une négativité de privation.

[...] Le mal est donc l'absence d'une perfection indispensable à l'intégrité d'un être, à sa structure interne ou à son dynamisme vital. Ainsi, Thomas définit le mal comme une privation, dans la continuité de l'enseignement d'Augustin (Confessions, liv. III, chap. 7, n°12) et de Denys (Pseudo-Denys l'Aréopagite, Les Noms divins, chap. 4, n° 18-35). C'est précisément cette privation qui fait que le mal est un scandale : il s'agit d'une réalité qui devrait être et qui n'est pas.

On comprend alors que le mal ne peut être appréhendé qu'à partir du bien auquel il s'oppose. Celui-ci a deux caractéristiques essentielles : d'une part, c'est un bien que le sujet est apte à posséder et devrait avoir (ce qui distingue le mal d'une simple absence); d'autre part, c'est un bien qui n'est que particulier (De malo, q. 1, a 1 c.) (ce en quoi le mal diffère du néant). Voilà qui manifeste la relativité des maux : certains nous touchent superficiellement, d'autres nous atteignent au plus profond de notre être et contrarient nos légitimes aspirations.)

 

[...]

 

Le mal, preuve de l'existence de Dieu

L'argument de la présence du mal dans le monde apparaît à beaucoup de nos contemporains comme l'objection majeure à l'existence de Dieu. Reconnaissons qu'un tel raisonnement cache une noble aspiration de l'esprit créé : le refus d'un Dieu pervers qui se plairait à créer un univers de mal et de souffrance. Étrange paradoxe: cet argument de l'existence du mal constitue au contraire pour saint Thomas une preuve supplémentaire de la réalité de l'être divin et de son action. Voilà qui ne nous étonnera guère si nous avons à l'esprit les considérations précédentes sur la nature du mal comme privation, impliquant nécessairement l'existence d'un bien comme cause ou comme sujet. Au terme d'une longue énumération des raisons pour lesquelles la divine providence n'exclut pas totalement les maux (défectuosités des causes secondes, hiérarchies des êtres, perfection de l'univers, etc.), Thomas conclut :

 

Par là se trouve exclue l'erreur de certains qui, à la vue des maux survenus dans le monde, disaient que Dieu n'existe pas : ainsi Boèce, dans la Consolation de la Philosophie, I [prose 4], introduit un certain philosophe qui demande: "Si Dieu existe, d'où vient le mal ?" Il faudrait au contraire raisonner ainsi : Si le mal existe, Dieu existe. Il n'y aurait pas de mal, en effet, si l'on enlevait l'ordre du bien, dont la privation est le mal. Or cet ordre ne serait pas, si Dieu n'était pas. ( III Summa Contra Gentiles, cap. 71, § 10.)

 

Ce n'est donc pas par le problème du mal qu'il faut engager la réflexion, mais par la question de l'existence du bien, dont le mal est une privation. Puisque ce bien ne peut exister sans Dieu, la question du mal, à son tour, ne peut être abordée que sur le fondement de l'existence de Dieu. 

 

Ajoutons à l'argumentation objective de saint Thomas cette considération plus subjective d'Étienne Gilson, L'Athéisme difficile, Paris, Vrin, 2014, p. 89 : "[...] S'il est absurde qu'il y ait du mal dans un univers créé par Dieu, l'expérience universelle, constante, inéluctable de la douleur, du mal et de la mort, devrait rendre impossible la formation naturelle de la notion de Dieu. Le monde est trop mauvais, semble-t-il, pour être l'oeuvre d'un créateur divin. Or non seulement les hommes pensent à Dieu malgré l'existence du mal, mais à cause d'elle. Ils pensent particulièrement à lui lorsqu'ils souffrent, lorsqu'ils ont peur et particulièrement lors la peur de la mort les inquiète."

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13 août 2020 4 13 /08 /août /2020 16:02

Source : Stilum Curiae

Marco Tosatti

13/08/2020

(Traduction) 

 

Marco Tosatti

Chers Stilumcuriali, comme vous connaissez bien Black Lives Matter par les médias de masse et la télévision, il doit s'agir de vies noires particulières; pas de celles des enfants noirs avortés (beaucoup plus que chez les blancs, aux USA), ni même de celles des chrétiens et catholiques qui font l'objet d'un véritable génocide dans certaines régions d'Afrique et du Nigeria, notamment par des ethnies musulmanes. Il nous a semblé intéressant alors à ce moment historique particulier d'évoquer un communiqué des évêques d'Owerri, au Nigéria, qui en substance, vu le non-respect de la police, appellent les catholiques à la vigilance et à la légitime défense. Nous remercions Sahara Reporters , dont nous avons tiré la nouvelle.

Les évêques catholiques de la province ecclésiastique d'Owerri ont demandé une vigilance totale de la part des citoyens, face à l'insécurité croissante au Nigeria.

Les évêques ont fait cette demande dans une déclaration qu'ils ont publiée après leur deuxième réunion plénière tenue à Bishop House, Okigwe.

§§§

 

"Sachant qu'aucune initiative économique ou éducative ne peut prospérer dans un environnement instable et peu sûr, la sécurité et la sûreté de la nation en général et d'Igboland en particulier méritent une attention particulière", ont déclaré les religieux.

Ils ont souligné que les cas récents et fréquents de déplacement et d'occupation illégale des terres agricoles des populations autochtones par des bergers en maraude sont préoccupants.

De janvier à juillet 2020, au moins 178 personnes ont été tuées dans les zones du gouvernement local du Sud Kaduna, comme en témoignent les données de Civic Media Lab et le rapport des médias sur les meurtres recueillis par Sahara Reporters.

Les hommes armés peuls auraient perpétré la plupart des attaques.

"Les enlèvements, le banditisme, les vols à main armée, les meurtres incessants, qui se poursuivent sans relâche, ont sérieusement remis en question la volonté et la capacité de nos forces de sécurité à assumer leurs responsabilités constitutionnelles", ont déclaré les évêques catholiques.

Ils ont demandé aux gouverneurs de l'Imo et des États de Hia de "protéger la vie de notre peuple, ses maisons et ses terres".

Les prélats ont exhorté le peuple à "s'élever dans la prière à Dieu dans la vigilance et la légitime défense, car le droit à la vie, à nos maisons et à nos terres, est donné par Dieu".

Abordant les problèmes liés aux coronavirus, les évêques ont dit que rien dans la mémoire récente n'avait secoué le monde autant que la pandémie.

"Au milieu de la panique, de la tension et de la confusion sans précédent causées par la pandémie de Covid-19, et face à la résurgence de l'insécurité dans notre pays et à travers le pays, nous avons toutes les raisons de remercier Dieu, qui nous a gardés en vie, dans sa miséricorde", ont dit les évêques.

§§§

(Archevêque Obinna)

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Publié par Ingomer - dans Religion
13 août 2020 4 13 /08 /août /2020 07:31

Source : Stefano Fontana 

La Nuova Bussola Quotidiana

13/08/2020

(Traduction) 

Le pouvoir politique peut être questionné: dans quelle mesure êtes-vous prêt à reconnaître le droit à la liberté de religion? Si le pouvoir ne sait pas comment y répondre, c'est un gros problème car soit le pouvoir lui-même décidera à chaque fois de manière arbitraire (et donc totalitaire), soit il acceptera tout, même les religions sataniques pour le seul fait qu'elles existent. L'autorité légitime ne parvient à utiliser la raison politique à cette fin que si elle reste en contact avec la vraie religion , mais ce faisant, elle sape le principe de la liberté de religion, car elle donne la préférence à une religion sur les autres. Voilà la situation dans laquelle on tombe à vouloir placer la liberté de religion et aussi ses limites.

Ainsi, le temple satanique dit que les lois pro-vie violent le principe de la liberté religieuse parce que l'avortement est un rite pour eux. La chose, qui pourrait être déclassifiée comme l'une des nombreuses bizarreries passagères du moment, a plutôt la capacité d'exposer les difficultés et les incertitudes philosophiques et théologiques du concept de liberté de religion. On se réfère ici à la vision sérieuse de ce droit et non aux nombreuses versions relativistes et libertaires qui ne sont pas justifiées car, au fond, elles réclament une liberté sans règles. Je fais plutôt référence à la vision de la liberté religieuse en tant que droit naturel de la personne humaine lié à sa dignité. Oui, cela pose aussi des problèmes, et les satanistes nous obligent à en prendre note.

Ceux qui considèrent sérieusement la liberté de religion reconnaissent qu'elle ne peut être sans limites. Le pouvoir politique qui l'envisage peut se demander: jusqu'où êtes-vous prêt à reconnaître le droit à la liberté de religion? Si le pouvoir ne sait pas comment y répondre, c'est un gros problème car soit le pouvoir lui-même décidera à chaque fois de manière arbitraire (et donc totalitaire), soit il acceptera tout, même les religions sataniques pour le simple fait qu'elles existent.

La potestas publique : elle doit répondre et jusqu'à hier elle a toujours répondu ainsi: la liberté de religion ne doit pas contredire "l'ordre public juste" qui est le bien commun, les principes naturels de la coexistence humaine. Par exemple, une religion qui envisage la mutilation du corps humain ou qui ne reconnaît pas une dignité égale aux hommes et aux femmes ne peut être politiquement reconnue, du moins dans les dispositions spécifiques. Il est évident qu'en limitant un droit, on ne peut pas simplement recourir à une décision politique, mais il faut se référer aux principes d'un ordre objectif. "Vous ne pouvez pas le faire parce que je le dis" ne s'applique pas dans ces cas, car il n'est pas légal de refuser l'exercice d'un droit de manière arbitraire. Il ne suffit même pas de limiter un droit "parce que la Constitution le dit" parce qu'après tout la Constitution est aussi là parce que "quelqu'un l'a dit" , même s'il s'agit de quelqu'un d'une assemblée savante de gens éclairés ou de la majorité d'un peuple. La légitimité ultime de la Constitution réside dans sa capacité à protéger juridiquement et politiquement le bien de l'homme et de la communauté politique indépendamment de la  Constitution qui l'établit.

Si demain les satanistes demandent à participer aux huit pour mille sur quelle base alors leur dites-vous non? Vous leur dites sur la base d'un ordre du bien humain inscrit dans sa nature et qui était autrefois appelé loi naturelle. Cela semble une conclusion claire et que tout va bien, et c'est exactement là que vient le plaisir.

La raison humaine est grande mais aussi faible. Elle sait peut-être beaucoup de choses mais elle se perd souvent en ayant confiance en elle au point de penser qu'elle est incapable de connaître cette loi non écrite présente dans la nature humaine. Avortement, euthanasie, suicide, embryons, procréation, sexes… beaucoup disent aujourd'hui: "ça dépend…!" . Même les parlementaires disent aujourd'hui "ça dépend ...!" et approuvent toutes les demandes en se limitant à réglementer les circonstances. Une église sataniste? "Ça dépend …!" Une raison tellement affaiblie au point de n'être capable que de mesurer quantitativement les choses, comme le disait Benoît XVI, mais non plus de les évaluer. 

Mais pourquoi la raison, y compris la raison politique , n'est-elle plus capable de connaître un ordre naturel objectif des choses? Parce qu'elle a perdu sa relation avec la religion chrétienne. A propos de cela, Benoît XVI nous a raconté une avalanche de choses fondamentales. Le relativisme est le dogme d'une raison qui n'est plus soutenue par la foi: sans croire au Créateur, la nature finit aussi par n'être qu'un tas de pierres et l'homme juste un tas de cellules. En l'absence de Dieu, tous les dieux sont admis car la raison (pas la foi) n'a plus d'arguments pour les réfuter.

Nous sommes ici confrontés au nœud le plus important de la question de la liberté de religion qui - à mon humble avis - n’a pas encore été résolue, ni par le Concile ni par l’après-Concile. Les limites de la liberté religieuse sont fixées par une autorité légitime pour la défense du bien commun, c'est-à-dire de l'ordre public juste - comme le dit aussi la Dignitatis humanae - mais l'autorité légitime ne peut utiliser la raison politique à cette fin que si elle reste en contact avec religio vera, mais ce faisant, elle sape le principe de la liberté de religion, car elle donne la préférence à une religion par rapport aux autres. Voilà la situation dans lequel on tombe à vouloir placer la liberté de religion et aussi ses limites. Tant que ce cercle ne sera pas défini, il n'y aura aucune raison valable pour dire non même aux religions les plus irréligieuses.

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12 août 2020 3 12 /08 /août /2020 07:05

Un examen plus approfondi des objectifs marxistes des émeutes de gauche à travers le pays.

 

LifeSiteNews

 

Par John Horvat II

Lun 10 août 2020 - 12 h 48 HNE

Comment le mouvement d'extrême gauche Black Lives Matter promeut une révolution qui détruira l'Amérique

10 août 2020 ( LifeSiteNews ) - Une révolution fait rage en Amérique. Si une image pouvait caractériser cette révolution, ce serait la scène récente de l'incendie du drapeau américain et des Bibles lors d'une des émeutes nocturnes de Portland.

 

L'incendie est une provocation claire, destinée à offenser et scandaliser. Son objectif est d'attaquer ces choses qui ont encore un sens pour d'innombrables Américains - Dieu, la patrie, la famille. L'acte symbolique communique un désir incendiaire de voir ces choses réduites en cendres.

 

Le mouvement Black Lives Matter (BLM) est le parapluie sous lequel cela se passe en Amérique. Ses militants circulent dans ces manifestations. Le slogan «les vies noires comptent» est peint et scandé partout par des émeutiers. Le président du Greater New York Black Lives Matter, Hawk Newsome, a menacé de « brûler le système et de le remplacer » si leurs demandes n'étaient pas satisfaites.

 

Pourquoi les gens sympathisent avec BLM

La plupart des gens pensent que le mouvement BLM ne s'occupe que de ceux qui souffrent de racisme. Beaucoup de gens se sentent émotionnellement désolés pour les victimes de l'injustice et sympathisent avec l'indignation généralisée. Certains peuvent même ne pas être au courant de l'incendie de Portland des Bibles et du drapeau américain.

 

Ces partisans peu profonds du BLM excusent la violence comme étant les excès de ceux qui expriment leur juste colère contre un établissement «raciste» et la brutalité policière. Les médias tournent les rapports sur les manifestations pour soutenir ce mythe.

 

Très peu se donnent la peine de creuser plus profondément. S'ils faisaient cela, ils verraient que le mouvement BLM ne correspond pas à l'image mentale véhiculée par les médias. Les co-fondatrices de BLM, Patrisse Cullors et Alicia Garza, sont reconnues et «formées à des marxistes ». Ils ne cachent pas leur programme de destruction de l'Amérique, comme la plupart le savent.

 

Creuser plus profond

Leurs objectifs radicaux peuvent être trouvés sur le site Web du BLM et dans de nombreux articles, tweets et interviews. Ils vont bien au-delà de la lutte des droits civiques d'autrefois. Le manifeste des croyances du BLM veut renverser la société «raciste» actuelle et la remplacer par une société égalitaire et socialiste qui englobe tous les groupes et identités «opprimés» - y compris la classe, l'identité de genre, l'orientation sexuelle et le statut d'immigration.

 

Par exemple, le mouvement cherche à «perturber l'exigence de structure familiale nucléaire prescrite par l'Occident en se soutenant mutuellement en tant que familles élargies et« villages »qui prennent soin les uns des autres». Le leur est «un réseau affirmant queer. Lorsque nous nous réunissons, nous le faisons avec l'intention de nous libérer de l'emprise serrée de la pensée hétéronormative.

 

Sa croyance la plus dangereuse est peut-être son adhésion obstinée à l'idéologie de la lutte des classes, l'appliquant à leur cause. Dans ce cas, il réduit tous les problèmes à un racisme «systémique» auquel il faut lutter dans toutes les structures et institutions sociales. Il crée une fausse division de la société et met toutes les catégories raciales et identitaires en guerre avec l'ordre établi actuel.

 

Ainsi, par exemple, le mouvement BLM veut abolir la police et les prisons en tant qu'instruments de «l' impérialisme hétéropatriarcal capitaliste suprémaciste blanc. «Il cible toutes les manifestations du capitalisme en tant qu'outils d'oppression et cherche à reporter et finalement à abolir les loyers, les hypothèques et les frais de services publics.

 

Sa position religieuse recourt à la théologie de la libération sans cesse recyclée qui applique l'Évangile au récit marxiste de la lutte des classes. Le Christ est devenu le rédempteur des opprimés contre l'establishment oppressif. Sa co-fondatrice Patrisse Cullors se tourne vers d'anciens rituels païens pour les ancêtres et les esprits pour l'aide dans la lutte.

 

L'idée de lutte de BLM cible également l'Église traditionnelle et hiérarchique qu'elle considère comme un outil d'oppression blanche. Ainsi, des militants et sympathisants comme Shaun King appellent au renversement des représentations, des saints et des vitraux «blancs» de Jésus . Toutes les choses qui représentent traditionnellement Dieu et sa loi morale doivent disparaître.

 

Présenter un faux dilemme

Avec des objectifs aussi radicaux, il est difficile d'imaginer pourquoi le public sympathiserait avec le mouvement. Encore plus déroutant est le soutien de l'establishment «raciste» que BLM veut sans équivoque détruire. Les personnalités du sport, les PDG de la technologie et les ecclésiastiques semblent trébucher les uns sur les autres pour voir qui peut faire preuve d'empathie envers l'autre en chouchoutant la cause BLM.

 

BLM a réussi à encadrer le débat pour obtenir le soutien des nombreux Américains qui sont contre le racisme. BLM et la gauche attribuent les souffrances de tous les Noirs au racisme. De plus, ils ont rendu le racisme «systémique» de sorte que seul un changement radical du système américain donnera des résultats. Aucun individu ne peut faire quoi que ce soit à ce sujet, sauf pour se racheter de sa participation au système. Les Américains ont le choix de soutenir la lutte «antiraciste» ou de risquer d'être qualifiés de racistes. Comme toutes les alternatives de gauche, les deux options représentent un faux dilemme.

 

Tant que ce faux dilemme n'est pas dénoncé et rejeté, la cause BLM continuera à avancer.

 

Pourquoi le récit BLM est faux

Les Américains doivent rapidement comprendre que ce récit BLM est faux. Cela ne correspond pas à la réalité et détruira l'Amérique chrétienne.

 

Le récit du BLM est faux parce que la principale cause de la souffrance de la communauté noire n'est pas le racisme. Le racisme peut influencer le problème mais n'est pas la principale cause du sort de grandes parties de la communauté noire.

 

Ce qui plonge les Américains de toute couleur dans la pauvreté, c'est l'effondrement de la famille et de la vie morale. La communauté noire américaine souffre en particulier de pères absents, de mères célibataires en difficulté et d'enfants sans vie de famille stable et morale.

 

Cette rupture familiale et morale crée un cycle de pauvreté et de souffrance qui rend difficile, mais pas impossible, la bonne éducation des enfants. En général, les personnes de toute race qui établissent une vie de famille stable et suivent fidèlement le code moral chrétien prospéreront dans la société américaine. Etude après étude étaye cette conclusion . Toute action visant à affaiblir ces deux éléments alimente le feu de l'effroyable crise au sein de la communauté noire - et de toutes les communautés américaines.

 

Le récit du BLM est faux car il prend ce problème moral et se transforme en un problème racial. Ce faisant, l'individu qui se conduit mal est dispensé de l'obligation de vivre moralement et de tous les devoirs envers la famille, la communauté, la nation et Dieu. Tout le blâme est attribué à un système raciste imposé par une majorité blanche.

 

Pire encore, le discours du BLM est faux car il propose de détruire les institutions, les traditions et les structures sociales nécessaires pour aider à résoudre le problème. Au lieu de renforcer la famille, BLM vise à «perturber la structure de la famille nucléaire prescrite par l'Occident» en faveur de modes plus fluides de vivre ensemble. Au lieu de travailler à l'intérieur d'un système éprouvé qui apporte la prospérité, BLM propose des schémas socialistes et marxistes qui sont tous des échecs avérés. Le communisme a apporté une misère et une mort indescriptibles à des centaines de millions de personnes tout au long du XXe siècle et le fait encore aujourd'hui. BLM favorise l'agenda LGBTQ + qui subvertit la structure familiale traditionnelle si nécessaire. Le mouvement soutient l'avortement qui tue les bébés noirs dans l'utérus et détruit la fibre morale des individus et des communautés.

 

Le récit du BLM est également faux car il ne reflète pas les vrais sentiments de la communauté noire, qui est religieuse, patriotique et manifeste généralement une plus grande désapprobation de l'homosexualité que les autres groupes.

 

Cibler la loi morale

Les objectifs des mouvements marxistes sont toujours les mêmes. Ils veulent démolir toute manifestation de la loi morale naturelle et établir une société égalitaire et immorale, dans laquelle les individus ne sont pas responsables de leurs actes. En fin de compte, ils se révoltent contre Dieu, qui est l'auteur de cette loi. C'est pourquoi les marxistes attaquent l'Église; l'Église enseigne aux gens à connaître, à aimer et à servir Dieu.

 

L'Amérique n'a jamais été et n'est pas parfaite. Mais il conserve quelques restes précieux de la civilisation chrétienne. La plus grande menace pour l'Amérique est la destruction de ce qui reste de la loi morale chrétienne. Si cela se produit, la nation sera submergée par le chaos. Ce danger met en péril toute l'Amérique, pas seulement la communauté noire. Toute l'Amérique est dans un état de décadence morale et souffre de familles brisées, de communautés brisées et d'églises vides. Tout le monde, toutes les races, devrait s'unir pour combattre ces maux communs. Au lieu de cela, BLM poursuit une politique de division, de rage et de lutte de classe qui met en danger la nation en cette période de crise suprême.

 

Il n'est donc pas surprenant que les Bibles et les drapeaux américains soient incendiés. Ils représentent l'ordre à renverser dans la révolution à venir. Les Américains doivent comprendre que la tournure BLM des médias est un gros mensonge qui doit être rejeté. Le mouvement est radicalement marxiste et homosexuel et s'efforce de détruire une Amérique chrétienne. L'avenir de la nation est en danger. Seul un retour à Dieu et à sa loi peut éviter le désastre.

 

John Horvat II est un universitaire, chercheur, éducateur, conférencier international et auteur du livre Return to Order , ainsi que l'auteur de centaines d'articles publiés. Il vit à Spring Grove, en Pennsylvanie, où il est vice-président de l'American Society for the Defence of Tradition, Family and Property.

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Publié par Ingomer