La paranoïa est un trouble du fonctionnement mental qui se manifeste par une méfiance exagérée des autres, une sensation de menace permanente ( https://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1005_delire_paranoiaque_paranoia.htm )
Or, selon Sciences et avenir, le port du masque, avec l'étrangeté qui s'en dégage, risque d'accentuer les délires des personnes souffrant de schizophrénie, notamment ceux liés à des symptômes de paranoïa ( https://www.sciencesetavenir.fr/sante/port-du-masque-comment-gerer-les-effets-indesirables_144282 )
A l’époque de Jésus, « Juifs et Samaritains se haïssent cordialement : la « distanciation sociale » est absolue, l’autre est par nature un étranger voire un ennemi ; or, nous retrouvons quelque chose de cela aujourd’hui dans la psychose où l’on nous entretient sous prétexte de risque sanitaire. Notre situation est même bien plus grave car la peur du virus va jusqu’à ébranler les familles, les paroisses, les Etats : privation de contacts, absence de chaleur humaine, défiance de l’autre supposé nous donner la mort, culpabilisation des générations moins exposées etc. Et derrière cette orchestration de la peur, des fins mercantiles, politiciennes et criminelles désormais évidentes ». ( https://leglaivedelacolombe.fr/2020/08/25/ne-privez-pas-le-monde-de-votre-sourire/ )
Il y a dans le masque imposé par la puissance publique cette pensée irrationnelle que celui qui ne le porte pas est une menace pour soi et les autres. Or, techniquement à ce jour, l'épidémie est terminée, la mortalité a chuté de façon spectaculaire.
On est tous porteurs sains de différentes bactéries et virus qui interagissent avec notre organisme. Instaurer une peur collective autour des dits "porteurs sains" n'a aucun sens.
Comme l'explique le professeur Toussaint, l'irrationalité a investi tous les champs de la décision politique : "Entretenir la peur n’est plus légitime pour pouvoir réagir de façon adaptée, avec des précautions qui doivent être fondées sur des éléments scientifiquement démontrés. Or, nous n'en avons absolument aucun sur l'utilité par exemple des masques en milieu extérieur en fin de phase pandémique. […] Le danger n'est plus présent et on continue à instaurer une peur irraisonnée." (Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à Université de Paris, dans le "Grand Oral des GG" du lundi 10 août 2020, RMC.)
La question qui se pose dès lors est : peut-on bâtir une société pérenne sur l'irrationalité et la peur de l'autre ? Cette paranoïa collective n'est-elle pas la source de la violence qui se fait jour dans la société depuis la fin du confinement ?
Une autre question se pose pour le clergé : l'amour du prochain peut-il se conjuguer avec le soupçon de l'autre ? Lorsque les évêques demandent la distanciation, n'imposent-ils pas une restriction qui rend impossible l'expérience de la communion fraternelle entre croyants commandée par Romains 16:16, 1 Corinthiens 16:20, 2 Corinthiens 13:12 et 1 Thessaloniciens 5: 26 ?
La paranoïa, en langage psychiatrique est décrite comme un trouble de la personnalité. Les psychanalystes, eux, parlent de psychose. Les gens qui se regardent en chien de faïence dans la rue en se croisant parce que l'un porte le masque et l'autre non, dans des villes où la maladie est mineure et le nombre de mort de zéro, les dénonciations à la police (pour des messes pendant le confinement ou des restaurant avec terrasse qui ne respecteraient pas le port obligatoire du masque), cette psychose collective, cette anxiété générale, l'air que nous respirons n'est pas sain..., n'est pas chrétien, et n'augure rien de bon.