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Christ Roi

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17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 17:21

Dans la gestion du coronavirus, les Français ne sont pas contre les mesures sanitaires collectives à condition que celles-ci ne changent pas tous les trois ou quatre jours !

 

Voici en effet un montage video montrant la succession ininterrompue de déclarations contradictoires venant de ministres du gouvernement ou de diverses personnalités en responsabilité.

 

A tout le moins ce qui en ressort est soit un amateurisme affligeant dans cette gestion du coronavirus, soit une succession de mensonges plus énormes les uns que les autres. Ce qui est gravissime à l'heure où le gouvernement par la voix de Jérôme Salomon annonce chaque soir le nombre des morts.

Zapping récapitulatif des déclarations du gouvernement sur les masques

Extraits :

 

"Ce confinement général, il faut bien le comprendre, c'est déjà notre première défaite. Parce que si on avait eu assez de tests, assez de masques et assez de lits avec les appareils de réanimation suffisants, on n'aurait pas eu besoin de confiner toute la population. D'autres pays l'ont fait, la Corée du Sud, Taïwan, on en a parlé hier."

 

Eric Zemmour, CNews 18 mars 2020

 

Lire : "Ces mesures de confinement général sont là pour compenser un déclassement économique, technologique et d'indépendance nationale" : Eric Zemmour et Marc Menant au top de l'analyse sur CNews, 2 avril 2020 

 

 

"Pour la population en général, il n'y a aucune indication à porter un masque aujourd'hui. Le masque bleu ne protège de rien. Et par ailleurs, nous avons des dizaines de millions de masques en stock en cas d'urgence de santé publique pour l'émergence d'un virus ou d'une bactérie. Donc, tout cela est parfaitement géré par les autorités et si  un jour il fallait porter un masque nous distribuerions des masques. Il n 'y a absolument aucune raison à aller en acheter en pharmacie."

 

Agnès Buzyn, Ministre des solidarités et de la Santé, Le Grand Jury LCI RTL, 26 janvier 2020

 

"Sur l'utilisation des masques, d'abord, aujourd'hui comme demain, je l'ai déjà dit, une personne asymptomatique qui se rend dans des lieux publics, qui se déplace en transports en commun, n'a pas à porter de masque... Ce n'est pas nécessaire."

 

Olivier Véran, Ministre de la Santé et des solidarités, Afp le 26/02 2020

 

"Personne, et je le dis et le redirai chaque jour parce que c'est important, personne n'a besoin de porter un masque si un médecin ne vous demande pas d'en porter un.

 

Olivier Véran, Ministre de la Santé et des solidarités, le 29/02 2020

 

 

"Le port du masque, en population générale, dans la rue, cela ne sert à rien."

 

Edouard Philippe, Tf1 le 13 mars 2020 

 

"Tous ceux qui n'étant pas personnel soignant, pourront trouver, avec des masques garantis, une bonne façon de s'équiper."

 

Edouard Philippe, LCI le 28 mars 2020

 

"Je ne pense pas que le coup efficacité de la mesure (que tout le monde mette des masques) soit en faveur du masque pour tout le monde."

 

Karine Lacombe, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Antoine à Paris, LCI, 17 mars 2020

 

"Le fait que tout le monde porte un masque, évidemment cela protège tout le monde."

 

Karine Lacombe, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Antoine à Paris, LCI, 04 avril 2020

 

"Les Français ne pourront pas acheter de masques dans les pharmacies parce que ce n'est pas nécessaire quand on n'est pas malade."

 

Sibeth Ndiaye, Porte-parole du gouvernement, Conseil des ministres du 17 mars, Bfmtv, le 17 mars 2020

 

"Nous recherchons tous des masques chirurgicaux, tous des masques FFP2. Et donc, il y a évidemment des tensions d'approvisionnement qui existent. Nous avons fait la transparence pleine et entière. Nous sommes extrêmement attachés à dire les choses telles qu'elles sont, au moment où nous les savons."

 

Sibeth Ndiaye, Porte-parole du gouvernement, Conseil des ministres du 17 mars, LCI 04 avril 2020

 

"Le lavage des mains et le port de masques sont très utiles pour éviter la transmission des virus par gouttelettes."

 

Jérôme Salomon sur LCI 21, janvier 2020

 

"Il ne faut pas mettre de masque quand on n'est pas professionnel de santé."

 

Jérôme Salomon sur LCI, 17 mars 2020

 

"Si nous avons des masques, nous encourageons effectivement le grand public, s'il le souhaite, à porter des masques, en particulier ces masques alternatifs qui sont en cours de production."

 

Jérôme Salomon sur France 2, 04 avril 2020

 

"Il y a bel et bien un changement de discours.

 

David Pujadas, commentant l'actualité sur LCI, le 04 avril 2020.

 

"Porter un masque toute la journée et partout, c'est une des stratégies qui avaient été proposées par certains pays asiatiques justement pour éviter des mesures de confinement. C'est deux stratégies très différentes. Si effectivement nous étions tous protégés en permanence, si on ne se touchait pas, si on se lavait les mains et si on savait porter un masque, cela pourrait être une stratégie."

 

Jérôme Salomon sur Bfmtv le 20 mars 2020

 

 

"Et vous savez quoi ? Moi je ne sais pas utiliser un masque. Je pourrais dire 'je suis ministre je pourrais porter un masque'. Mais en fait je ne sais pas l'utiliser."

 

Sibeth Niaye,  Porte-parole du gouvernement, Bfmtv 20 mars 2020

 

"On me dit qu'Emmanuel Macron arrive à l'instant. Emmanuel Macron qui met un masque, et qui arrive à Mulhouse sur ce parking à côté de l'hôpital civil, l'hôpital de campagne militaire qui a été déployé en un temps record."

 

Bfmtv 25 mars 17h31

 

"Dire les maques ne servent à rien, en sachant que c'est faux, expose les gens qui font confiance, et expose les gens à des risques immédiats de morts ou de blessures. ... Et l'article 221-6 combiné au 121-3 du code pénal fait que tous ceux qui ont pris cette décision et l'on fait appliquer devraient normalement être poursuivis. "

 

Cercle Aristote, Entretien avec Régis de Castelnau du 03 avril 2020

 

"Lorsqu'on engage une guerre, on s'y engage tout entier."

 

Emmanuel Macron sur Bfmtv le 25 mars 2020

 

"Il faut rappeler qu'au moment de justifier les élections municipales, il a bien été répété que toutes les dispositions avaient été mises en place, qu'il n'y avait aucun problème (pour organiser ce premier tour d'élection), etc. Et on a appris cinq, six, sept jours plus tard qu'effectivement il y avait des assesseurs qui étaient positifs au covid-19." 

 

Cercle Aristote, Entretien avec Régis de Castelnau du 03 avril 2020

 

"Quand j'ai quitté le ministère j'avais tout préparé malgré une inertie. ... L'hôpital va avoir besoin de moi. Il va y avoir des milliers de morts."

 

Agnès Buzyn, candite LREM à la mairie de Paris, citée sur BFMTV le 17 mars 2020, premier jour du confinement

 

"C'est quand même une ministre de la Santé qui laisse partir le 17 février, 17 tonnes de matériel médical vers la Chine. Alors que le 30 janvier elle sait qu'il y aura un tsunami viral sur la France, et le 19 février elle ne le sait plus ?"

 

Sud Radio 18 mars 2020

 

Note du blog Christ Roi. "Cet envoi de matériel a-t-il eu lieu ? Oui, comme en témoigne un communiqué du ministère des Affaires étrangères, daté en effet du 19 février dernier. "La France a décidé de manifester sa solidarité à l’égard du peuple chinois confronté à l’épidémie de Coronavirus", précise le quai d'Orsay.

"Un Airbus A 380 affrété par la France a décollé ce soir de l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à destination de Wuhan", précise encore le communiqué. "Cet appareil transporte des équipements médicaux dédiés à la lutte contre le coronavirus destinés aux personnels soignants mobilisés, qui luttent contre l’épidémie de coronavirus." Il s'agissait alors d'un "fret de solidarité", qui comprenait "17 tonnes" de matériel : "notamment des combinaisons médicales de protection, des masques, des gants et des produits désinfectants".

 

https://www.lci.fr/politique/coronavrius-la-france-a-t-elle-envoye-a-la-mi-fevrier-17-tonnes-de-masques-et-de-materiel-medical-vers-la-chine-2148148.html

 

LCI 18 mars 2020, La France a-t-elle envoyé à la mi-février 17 tonnes de masques et de matériel médical vers la Chine ? 

 

[ Note du blog Christ Roi.

 

Emmanuel Macron, dans son allocution télévisée lundi 13 avril 2020 :

 

"Comme tous les pays du monde, nous avons manqué de blouses, de gants, de gels hydro alcooliques. Nous n’avons pas pu distribuer autant de masques que nous l’aurions voulu pour nos soignants, pour les personnels s’occupant de nos aînés, pour les infirmières et les aides à domicile.

 

... Les commandes sont désormais passées. Surtout, nos entreprises françaises et nos travailleurs ont répondu présent et une production, comme en temps de guerre, s’est mise en place : nous avons rouvert des lignes pour produire et nous avons réquisitionné.

D’ici trois semaines, nous aurons, imaginez-le, multiplier par cinq la production de masques pour nos soignants en France et nous aurons produit 10 000 respirateurs supplémentaires de plus sur notre sol. Ces respirateurs si précieux en réanimation.

Grâce à ces efforts, nous saurons faire face et nous allons continuer à distribuer davantage d’équipements.

Mais comme vous, j’ai vu des ratés, encore trop de lenteur, de procédures inutiles, des faiblesses aussi de notre logistique. Nous en tirerons toutes les conséquences, en temps voulu, quand il s’agira de nous réorganiser."

 

Emmanuel Macron, le 13 avril 2020 ]

 

 

 

Sibeth Ndiaye a réuni les plateformes numériques pour faire le point sur la lutte contre les fausses informations et les contenus haineux, en forte hausse durant cette crise sanitaire.

 

Tweet du 13 avril 2020

 

[Au vu de ses déclarations contradictoires, Sibeth Ndiaye s'auto-embastillera-t-elle pour ses multiples déclarations contradictoires mettant en danger la santé et la vie des Français ? Nldr.]

 

"Il (Emmanuel Macron) se met à l'extérieur des critiques : 'J'ai vu comme vous, les ratés', et il se met à l'intérieur de la résolution de ces critiques ('Nous en tirerons toutes les conséquences, en temps voulu'). Il fait comme si les problèmes n'étaient pas de son ressort. Donc il n'est pas comptable des critiques. En revanche, il est comptable de l'amélioration du système après coup. Cela ce n'est pas possible. En termes de rhétorique (c'est un sophisme ! Ndlr.), c'est de la déresponsabilisation. ... Dès qu'il y a eu des difficultés il les as vues, ce n'est pas de sa faute, dès qu'il y a des réussites c'est nous, collectivement,... voire même 'je', puisque la dernière partie du discours est au 'je'."

 

Analyse de l'allocution télévisée de Emmanuel Macron du 13 avril, par  Clément Viktorovitch, Canal + , 13 avril 2020

 

"Nous avons été plutôt, je crois, dans l'anticipation de ce qu'il s'est passé. Je crois qu'on a pris dès le début la mesure de cette crise. Je crois que l'on ne peut pas dire qu'il y a eu un défaut d'anticipation de cette crise. Bien au contraire."

 

Sibeth Ndiaye, Porte-parole du gouvernement, RMC Bfmtv, 23 mars 2020

 

"On ne va pas fermer toutes les écoles de France. Comme quand il y a une épidémie de grippe en France, on ne ferme pas toutes les écoles de France. Il n'y a franchement pas de raison d'annuler ces élections. On ne va pas arrêter la vie de la France."

 

Sibeth Ndiaye, Porte-parole du gouvernement sur France Inter le 04 mars 2020

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Publié par Ingomer - dans Démocrature - caste - oligarchie - empire
17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 16:08
https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article15541

https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article15541

SourceÉtatisme (L’) coupable : la France en meurt ; le système politique en vit (D’après « Le Gaulois », paru en 1906)

Publié / Mis à jour le DIMANCHE 12 AVRIL 2020,

par LA RÉDACTION LA FRANCE PITTORESQUE

 

Dénonçant en 1906 le dépérissement progressif d’une France jadis puissante mais aujourd’hui gouvernée par une caste n’ayant pourtant « à la bouche que les mots retentissants de liberté, de progrès et d’émancipation », le journaliste et député Jules Delafosse y voit l’œuvre de l’étatisme régnant en maître, mainmise de l’État sur toutes les manifestations de l’activité humaine, héritage de la Révolution française privilégiant une fonction publique budgétivore au détriment des initiatives individuelles et favorisant des responsables politiques qui, mangeant au râtelier du pays, sont directement coupables de sa ruine

Il y a quelques mois, un jeune Français qui faisait un voyage d’étude et d’agrément autour du monde trouva, dans le salon du bateau qui le transportait de Yokohama à San-Francisco, un atlas américain. C’était le grand atlas universel de Gram, aussi répandu aux États-Unis que peut l’être celui de Vidal-Lablache chez nous.

 

La carte de chaque nation était accompagnée d’une notice. Notre jeune compatriote eut la curiosité de savoir ce que l’on pensait en Amérique de notre pays, et voici ce qu’il lut : « Lorsqu’on observe les événements et que l’on connaît la marche de l’humanité, il est impossible de ne pas pressentir la décadence imminente de l’État français et de sa population. Les symptômes sont nombreux et indéniables. »

 

Il y a des atlas et des géographies qui sont des œuvres de polémique nationale. Cela s’est vu et cela se voit encore, par exemple, en Allemagne et en Italie. C’est une façon très adroite et très efficace d’imprégner l’âme des jeunes générations de ce que l’on veut y mettre, de créer en elles un état d’esprit qui les associe d’avance et les prépare aux revendications futures. Mais c’est un souci qu’on ignore aux États-Unis. On n’y connaît personne qui nourrisse contre la France de mauvais sentiments ou de mauvais desseins. On pourrait même dire que les Yankees, s’ils étaient capables de s’intéresser à une autre nation que la leur, seraient plutôt enclins à une vague sympathie pour nous, renchérit Jules Delafosse. Ils se souviennent de l’aide chevaleresque que prêta la France aux insurgents de la guerre de l’Indépendance, et ils la célèbrent à l’occasion.

 

Ils admirent du mieux qu’ils peuvent nos artistes et paient royalement leurs œuvres. Ils sont pleins de prévenances pour nos littérateurs en tournée de conférences. Il n’est point de folie qui les arrête lorsqu’il s’agit de faire fête à nos comédiens et à nos comédiennes. Il ne faudrait pas se méprendre, d’ailleurs, sur le caractère de cette admiration : elle se tempère d’un peu de pitié. C’est la pitié instinctive qu’éprouvent tous les êtres vigoureux et puissants, en pleine force et en plein essor, pour les grandeurs déchues. C’est évidemment sous cet aspect que l’auteur de la notice envisageait la France et les Français de notre temps. Et il le disait avec le sans-façon qui caractérise ses compatriotes, sans y mettre ni hostilité ni malice, poursuit Delafosse.

 

Lorsque le jeune voyageur fut de retour en France, il s’aperçut que chaque dimanche nos ministres se dispersaient aux quatre coins de l’horizon pour aller inaugurer une statue, un lycée de filles ou un lavoir. Et chacune de ces cérémonies était l’occasion de discours ostentatoires où l’on célébrait avec une triomphante impudence la puissance, la beauté, la grandeur, le rayonnement, la gloire même de la France démocratique et républicaine. Les ministres de la République parlent de la France comme l’auraient pu faire ceux de Louis XIV ou de Napoléon, c’est-à-dire à des époques où la France exerçait sur le monde une hégémonie incontestable et incontestée. Ils sont ses ministres et se contemplent amoureusement en elle. C’est leur propre génie qu’ils célèbrent, et ils sont assez contents d’eux-mêmes pour embrasser l’univers entier, dans le témoignage d’admiration qu’ils se décernent.

 

Malheureusement cette infatuation est un thème abondant pour la gouaillerie des autres, et ils ne s’y épargnent guère. On dirait qu’ils se vengent de notre longue supériorité et de l’envie recuite qu’il nous ont si longtemps portée par l’injurieux affront de leurs dédains. Quiconque a passé la frontière et s’est enquis de l’opinion de l’étranger sur notre compte, suivant les manifestations diverses et multiples qu’on en peut saisir dans les journaux, les revues, les livres, le théâtre et même les conversations, y reconnaît, sous des formes variées qui vont de l’insolence à la pitié, que le jugement sommaire du géographe américain sur la France répond à cet état d’opinion à peu près universel. La France est une nation qui s’éteint, parce qu’elle n’a plus la force de vivre.

 

On incline généralement à croire que les nations vieillissent de la même façon que les individus. Or, nous sommes, après la Chine, la plus vieille nation de la terre, je veux dire l’État dont la formation remonte le plus loin. Si donc la décadence nationale était une loi de nature, notre fortune de peuple serait désespérée. Mais cette conception est absurde. En fait, il n’est de peuples ni vieux ni jeunes, puisque les individus qui les composent se renouvellent incessamment.

 

Un Français de vingt ans est aussi jeune qu’un Américain du même âge. Les générations d’une même année, de ce côté-ci comme de l’autre côté de l’Atlantique, comportent, à dose égale, les mêmes puissances physiques, les mêmes aptitudes intellectuelles et les mêmes virtualités. Cependant, il est certain que la génération américaine sera merveilleusement féconde en œuvres de toute sorte, tandis que la génération française restera lamentablement stérile, assène Jules Delafosse.

 

Pourquoi ? Parce qu’il y a de vieilles habitudes, de vieilles routines et de vieux moules, et que les peuples qui laissent enfermer leur jeunesse dans ces vieilleries sont voués fatalement à l’ankylose, à l’atrophie et au dépérissement. Et ce sont là précisément les symptômes de la vieillesse. C’est en cela, et par cela que certains peuples sont vraiment vieux, alors que d’autres, soumis à d’autres disciplines, sont jeunes. C’est aussi de cette façon que la Chine a vieilli. Elle s’est figée au cours des siècles dans l’étroitesse des moules archaïques et rituels où l’oligarchie mandarine avait cloîtré son activité. On peut noter chez nous les mêmes phénomènes d’appauvrissement, dus à des causes sensiblement analogues. Mais ce ne sont point des fatalités. Il dépend de nous de nous rajeunir. Seulement il faudrait pour cela casser beaucoup de moules.

 

Le cadre d’un article de journal est beaucoup trop étroit pour embrasser une pareille réforme dans son ensemble, poursuit Jules Delafosse. Il y faudrait un livre. Je me contenterai de dénoncer, parmi ces moules à détruire, celui qui est à la fois le plus banal et le plus nuisible, je veux dire le « fonctionnarisme ». Le mot est barbare, mais il dit bien ce qu’il veut dire. Le fonctionnarisme doit s’entendre à la fois de l’abus des formalités administratives et de la multiplicité croissante des fonctions publiques.

 

Tout le monde sait, pour en avoir souffert, ce qu’est la paperasserie administrative. Comme l’État français a mis la main sur toutes les formes de l’activité individuelle ou collective des citoyens, il faut, pour travailler, commencer par lui demander sa permission. Or, cette formalité comporte une procédure administrative interminable, avec enquêtes, rapports, communications de bureau à bureau, de ministère à ministère, et stations prolongées à chaque étape ; si bien qu’au bout de six mois ou deux ans, l’État a dépensé une tonne de papier pour une affaire qui ne comportait pas même une minute d’examen.

 

Mais la paperasserie bureaucratique, toute exaspérante qu’elle apparaisse, est de beaucoup le moindre vice du fonctionnarisme. Ce qui fait de lui le grand fléau de notre nation, c’est l’effroyable consommation d’hommes qu’il fait. La bureaucratie française dévore plus d’existences humaines qu’une guerre permanente, et la perte qui en résulte pour la société est incalculable. Pour s’en rendre compte, il faut savoir comprendre que tout homme, qui entre à vingt ans dans une fonction publique, est une force irrémédiablement perdue. Sa jeunesse, son activité, sa puissance créatrice, ses facultés physiques et morales sont, à l’heure même, frappées d’une paralysie professionnelle qui les rend à jamais stériles. II passe à l’état de parasite, vivant de la substance des autres et ne produisant jamais.

 

Supposez, par contre, que cet homme jeune, actif, vigoureux, intelligent, n’ait pas trouvé une fonction publique où se caser : qu’eût-il fait ? Je n’en sais rien. Mais je sais bien qu’il eût été forcé pour vivre de faire quelque chose, et ce quelque chose, si peu que ce fût, aurait augmenté d’autant le patrimoine général de la nation. Industriel ou commerçant, il aurait produit, au lieu de consommer ; colon, il aurait contribué à mettre en valeur nos colonies inutiles ; émigrant, il aurait servi l’influence française, le commerce français, à l’étranger, dans la mesure de ses moyens ; il aurait fait ce que font les émigrants allemands, qui multiplient les relations de leur pays avec toutes les contrées du monde. En un mot,. il serait une force féconde, au lieu d’être un parasite.

 

C’est ce que font les jeunes Anglais et les jeunes Américains. Ils seraient humiliés qu’on offrît à leur jeunesse ardente une place de 1 800 francs, avec perspective d’un traitement final de 3 000 francs et la retraite, ajoute Delafosse. Une pareille destinée leur paraîtrait ignominieuse. Ils se sentent faits pour tirer d’eux-mêmes leur propre fortune, et non pour vivre au râtelier. Et c’est aussi pour cela que l’Allemagne, l’Angleterre, les États-Unis sont des nations de plein essor, alors que la France, stérilisée par le parasitisme d’État, s’isole, s’étiole, se ratatine et meurt de dessèchement. Et ce phénomène de dépérissement sénile s’accomplit sous la tutelle de gens qui n’ont à la bouche que les mots retentissants de liberté, de progrès et d’émancipation !...

 

C’est la République qui a donné aux fonctions publiques cette extension meurtrière. L’administration générale de l’État coûte aujourd’hui cinq ou six cents millions de plus que sous l’Empire, non compris les budgets de la marine et de la guerre. Il faut en chercher la cause dans le népotisme de parti qu’elle cultive comme un jardin. Tout sénateur et tout député ministériel traîne après lui une bande de clients électoraux dont on paie les services ou la parenté en grugeant le budget. C’est pour cette marmaille budgétivore qu’on a élargi les cadres, multiplié les emplois, et tout cela mange au râtelier de l’État. La France en meurt : mais le régime en vit.

 

On parle de réformes. En voilà une, et des plus pressantes qui soient au monde. Réduire des trois quarts les fonctions publiques, quelle économie d’argent ! s’exclame Delafosse. Et surtout quelle économie d’hommes ! Quelle magnifique rénovation d’activité et d’énergie pourrait s’ensuivre ! Malheureusement ce n’est pas du régime actuel qu’il faut l’attendre. Son idéal est tout contraire ; c’est l’étatisme, c’est-à-dire la mainmise de l’État sur toutes les manifestations de l’activité humaine.

 

C’est pour cela qu’il songe à racheter les chemins de fer, à exproprier les Sociétés minières, à créer des monopoles d’État qui se substituent à l’industrie libre. Son rêve est de faire de la République une nourrice universelle dont la fonction essentielle sera de donner la becquée à un peuple d’infirmes ou de mineurs éternels. Et ces gens-là s’appellent des prophètes du progrès ! O misère !... conclut Jules Delafosse.

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15 avril 2020 3 15 /04 /avril /2020 18:40

Une information importante publiée aujourd'hui traduit la séquence qui animera inévitablement le débat les prochains jours et l'après confinement en France : comment l'Islande a limité l'impact du Covid-19 ? Comment l'Islande a limité "le nombre de décès (huit) rapporté à la population, un chiffre dix fois moindre qu'en France" ( Le Courrier du Vietnam ) ?

 

Réponse : en testant massivement. Ce que recommandait le professeur Raoult dès le début de l'épidémie en mars.

 

Lire : Coronavirus : la France au 20e rang mondial du diagnostic et du traitement

 

La France n'a pas pu suivre la même stratégie sanitaire que l'Islande car nous n'avons toujours pas les tests ni le matériel de dépistage nécessaire pour dépister toutes les personnes "présentant des symptômes". "D’ici là (le 11 mai date du déconfinement. Ndlr.) et dans les prochaines semaines, nous allons continuer d’augmenter le nombre de tests faits chaque jour. C’est ce qui, depuis 15 jours, est fait. Durant les semaines à venir, j’ai demandé que ces tests, soient d’abord pratiqués sur nos aînés, nos soignants et les plus fragiles. Et que nous puissions continuer de mobiliser partout tous les moyens de faire des tests, c’est-à-dire tous les laboratoires publics et tous les laboratoires privés. Le 11 mai, nous serons en capacité de tester toute personne présentant des symptômes.") Le 11 mai : Il était temps !

 

Lire : L’intégralité du texte de l’allocution d’Emmanuel Macron du 13 avril 2020 

 

Le nombre de décès (huit) du coronavirus en Islande rapporté à la population est dix fois moindre qu'en France. Source: https://lecourrier.vn/comment-lislande-a-battu-le-reste-du-monde-pour-le-depistage-du-coronavirus/776322.html

Le nombre de décès (huit) du coronavirus en Islande rapporté à la population est dix fois moindre qu'en France. Source: https://lecourrier.vn/comment-lislande-a-battu-le-reste-du-monde-pour-le-depistage-du-coronavirus/776322.html

Comment l'Islande a battu le reste du monde pour le dépistage du coronavirus ( Le Courrier du Vietnam

L'Islande a testé 10% de sa population pour le nouveau coronavirus, et le petit pays de 364.000 habitants a commencé le dépistage un mois avant que le premier malade ne soit confirmé sur son territoire. Un cas d'école pour la gestion de la pandémie.

 

À ce jour, plus de 36.000 tests ont été réalisés en Islande. Ce qui fait de l'île la championne du monde du dépistage par habitant, de loin. Elle a testé dix fois plus que la République de Corée (10 tests pour 1.000 habitants, selon le site Our World in Data), un autre pays montré en exemple pour avoir rapidement misé sur les tests pour surveiller l'évolution de la pandémie.

 

43% sans symptômes

 

À quoi a servi ce dépistage massif ? Il a apparemment aidé à freiner la circulation du virus en permettant de repérer des personnes infectées et contagieuses, mais qui n'avaient pas de symptômes ou croyaient seulement avoir un rhume ou une grippe.

 

Quand elles apprenaient que leurs tests étaient positifs, les personnes devaient s'isoler chez elles jusqu'à dix jours après la fin de la fièvre ou jusqu'à un test négatif, et toutes les personnes les ayant rencontrées devaient se placer en quarantaine pendant deux semaines. Si elles n'avaient pas été testées, elles ne se seraient sans doute pas isolées et auraient contaminé d'autres gens à leur insu.

 

L'Islande s'est distinguée d'autres pays car elle n'a pas fermé les crèches et les écoles primaires (les lycées et universités ont fermé le 16 mars, suivis des piscines, salles de sport, cinémas, bars et restaurants).

 

L'Islande a détecté actuellement 1.720 cas, ce qui est proportionnellement élevé par rapport à d'autres pays qui ne testent que les patients hospitalisés, mais le nombre de décès (huit) rapporté à la population est dix fois moindre qu'en France. Le gouvernement islandais estime le pic passé et rouvrira lycées, universités, musées et salons de coiffure le 4 mai. ( AFP/VNA/CVN  )

https://www.lci.fr/international/pandemie-ncov-coronavirus-comment-l-islande-a-limite-l-impact-du-covid-19-2151063.html

https://www.lci.fr/international/pandemie-ncov-coronavirus-comment-l-islande-a-limite-l-impact-du-covid-19-2151063.html

Avec 10 % de la population testée et huit morts du Covid-19 à déplorer, l’Islande fait office de modèle concernant la stratégie de dépistage à adopter, relève une étude, selon LCI.

 

La stratégie de dépistage du gouvernement islandais est un cas d’école. C'est le satisfecit que délivre une étude publiée mardi 14 avril dans la revue américaine New England Journal of Medicine. Ces chercheurs d’universités islandaises et de la société deCODE Genetics (filiale du géant américain Amgen) dévoilent ainsi l’importance du programme lancé par l'île nordique dès le 31 janvier.

 

Aujourd’hui, 10 % des 364 000 d’Islandais ont déjà été testés, soit plus de 36 000 tests réalisés, un chiffre qui place l’Islande à la tête des pays ayant le plus dépisté sa population, en proportion de son nombre d’habitants.

L’île a ainsi testé dix fois plus que la Corée du Sud, qui avait pourtant développé elle aussi une stratégie fondée sur le dépistage massif.

 

Dans le détail, deux campagnes de tests ont été réalisées auprès des habitants, l’une conduite par les autorités, l’autre par la société deCODE Genetics. La première a consisté à dépister dès la fin janvier toute personne présentant des symptômes ou ayant été en contact avec un malade, ainsi que tout voyageur revenant de zones à risques, à l’époque la Chine, les Alpes autrichiennes, italiennes et suisses. 13,3 % des 9 000 personnes dépistées se sont révélées positives au Covid-19, selon le bilan fin mars.

 

La seconde, lancée le 13 mars, a quant à elle ciblé au hasard des personnes volontaires, qu’elles présentent des symptômes ou non, qu’elles soient confinées ou non. Quelques jours plus tard, 14 000 Islandais avaient déjà répondu favorablement à cet appel à un dépistage massif. Concrètement, les volontaires se sont faits interroger par des infirmiers équipés de masques, lunettes et gants, sur leurs récents déplacements à l'étranger ou leurs contacts avec des personnes infectées, avant de se faire prélever des échantillons de cellules dans le nez puis dans la gorge à l'aide d'un coton-tige. Ici, entre 0,6 et 0,8 % des cas ont été diagnostiqués positifs.

 

Toute personne détectée positive au Covid-19 a eu ensuite pour consigne de s'isoler pendant dix jours une fois la fièvre passée, ou bien jusqu'à ce qu'un nouveau test se révèle négatif, et tous ceux ayant été en contact avec une personne infectée ont également été contraints de se confiner durant deux semaines.

 

Huit morts, les écoles restées ouvertes

En attendant, la politique du gouvernement islandais semble porter ses fruits : si 1 720 personnes ont été diagnostiquées positives au Covid-19, ce qui est proportionnellement élevé par rapport à d’autres pays ne testant que les patients hospitalisés, le nombre de décès, lui, est faible, dix fois plus qu’en France. Ainsi, depuis le début de l’épidémie, huit personnes sont mortes du coronavirus en Islande.

 

Une gestion de la situation sanitaire qui semble sous contrôle, à tel point que les crèches et écoles sont restées ouvertes tout du long et que les lycées, universités, musées et salons de coiffure, fermés le 16 mars, doivent rouvrir le 4 mai prochain. Le pic épidémique a été franchi, considèrent à ce jour les autorités.

 

Selon les analyses du génome de 600 échantillons, le Covid-19 aurait été apporté sur le sol islandais par des voyageurs revenus d’Italie et d’Autriche. De plus, il apparaît que 43 % des personnes testées positives ne présentaient aucun symptôme, semblant confirmer le fait que les porteurs sains sont très nombreux parmi les malades.

 

En Islande, le dépistage du coronavirus est à grande échelle au sein de la population

Pour connaître l'ampleur de la propagation du coronavirus Covid-19, le pays a testé une partie significative de sa population. (France Info)

 

C’était l’une des recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé : "tester, tester, tester". L’Islande ne l'a pas attendue et a débuté dès vendredi dernier (13 mars Ndlr.) des tests à grande échelle au sein de sa population pour déterminer l’ampleur de la propagation du coronavirus Covid-19.

 

14 000 Islandais volontaires

Une société islandaise spécialisée dans la recherche génétique a ainsi offert son aide aux autorités sanitaires et lancé un appel au volontariat. Et pas moins de 14 000 Islandais y ont répondu. Une partie significative de la population a donc été testée complètement au hasard.

 

Concrètement, le patient arrive dans une pièce où des infirmières en blouse de protection verte, les mains gantées, équipées de lunettes et masque sur le nez posent des questions sur les antécédents médicaux, les voyages récents ou les contacts avec des personnes déjà contaminées. Puis, avec un coton-tige sera prélevé des échantillons de cellules dans le nez puis au fond de la gorge.

 

Une expérience courte d’environ cinq minutes qui n'est pas forcément très agréable mais indispensable. Et c’est la raison qui a poussé le Président islandais, Guðni Jóhannesson, à faire partie de ce dépistage massif. "Je veux mettre en lumière ce que nous faisons en Islande. Grâce à ces tests, nous pourrons en savoir plus sur le virus, comment il se propage et pourquoi il se propage. Nous contribuons ainsi à protéger ceux qui sont le plus à risque", explique le président islandais. Ces tests ont démarré il y a presque une semaine et ont déjà livré leurs premiers résultats.

 

DeCode Genetics, la société islandaise spécialisée à l’origine dans les recherches du génome humain et qui conduit ces tests pour le compte de la direction de la Santé en Islande, veut aussi aider à comprendre les spécificités de ce coronavirus. Des données qui n’intéresseraient d’ailleurs pas seulement l’Islande mais aussi le reste du monde. "Ce que nous voulons faire également, c’est prélever les échantillons où nous trouvons le virus afin de le séquencer pour déterminer à quelle fréquence il mute et quelle partie du génome du virus mute. Cela permet de retracer les infections", explique Kári Stefánsson, PDG de DeCode Genetics.

 

En parallèle de DeCode Genetics, les laboratoires des hôpitaux de Reykjavík et d’Akureyri dans le nord du pays mènent leurs propres tests sur des personnes qui, elles, présentent des symptômes. Le cumul de ces dépistages conjoints dépasse 6 500, faisant de l’Islande le premier testeur au monde en proportion.

 

Pour lutter contre la propagation du coronavirus, l'Islande a pris plusieurs mesures. Depuis lundi (13 mars Ndlr.), tous les rassemblements de plus de 100 personnes sont interdits. Les universités et les lycées sont fermés. Toutes les compétitions sportives ont été annulées. Et cela pour les quatre prochaines semaines, au moins.

 

Coronavirus. En Islande, un malade sur deux s’ignore (Ouest-France)

La petite île ne vit pas confinée mais propose à tous ses habitants de se faire tester. Les premiers résultats sont troublants : un malade sur deux ne s’est pas rendu compte qu’il était contaminé.

 

L’Islande compte quatre morts du coronavirus et 1 364 cas, pour 364 000 habitants. Si l’île n’a pas imposé de confinement général, elle n’a pas attendu pour agir. Dès février, les autorités ont proposé à tous ceux qui le souhaitaient de se faire tester. Jeudi, 22 195 personnes avaient déjà sauté le pas. Parmi elles, 1 % se sont révélées positives.

 

Sur dix personnes infectées, neuf passées inaperçues

Plus troublant : la moitié des contaminés assurent n’avoir ressenti aucun symptôme. Ou seulement des troubles bénins, comme un léger rhume , relate le Dr Kari Stefansson, dirigeant de la société DeCode Genetics, spécialiste du génome humain et chargée de mener l’essentiel des tests. Pour la Direction de la Santé, cela prouve qu’il est primordial, pour les bien-portants, de prendre toutes les mesures pour éviter de contaminer les autres . À commencer par porter un masque.

 

C’est aussi la conclusion d’une étude menée dans le Hubei, en Chine, par des chercheurs américains de l’université de Columbia, avec l’Imperial College de Londres. Leurs savants calculs – une modélisation de l’épidémie – montrent que, sur dix personnes infectées, neuf sont passées inaperçues . Elles n’ont pas été détectées, parce qu’elles ne présentaient aucun symptôme.

 

Deux fois moins contagieux

Ces malades qui s’ignorent seraient deux fois moins contagieux que les autres. Mais s’ils s’avèrent aussi nombreux, ils peuvent contaminer un nombre considérable de personnes. Cela expliquerait la propagation fulgurante du virus sur la planète.

 

Même avis de l’Académie française de médecine : Il est établi que des personnes en période d’incubation ou en état de portage asymptomatique excrètent le virus et entretiennent la transmission de l’infection. Elle recommande donc au gouvernement de rendre le port du masque obligatoire pour les sorties nécessaires en période de confinement .

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Publié par Ingomer - dans Sciences
14 avril 2020 2 14 /04 /avril /2020 18:28
https://www.20minutes.fr/societe/2755815-20200414-coronavirus-entassait-morts-quand-france-frappee-grippe-hong-kong-1969

https://www.20minutes.fr/societe/2755815-20200414-coronavirus-entassait-morts-quand-france-frappee-grippe-hong-kong-1969

Source: 20 Minutes : Coronavirus : « On entassait les morts », quand la France était frappée par la grippe de Hong Kong en 1969

 

Les statistiques sont parfois trompeuses. Sept semaines après le premier décès lié au coronavirus en France, les chiffres de la mortalité, dévoilés au jour le jour par l'Insee, dénombrent moins de morts en mars 2020 (57.400) qu’en mars 2018 (58.600).

 

On comptait pourtant déjà 3.000 décès liés au Covid-19 dans les hôpitaux, le 30 mars. Or, en mars 2018, la grippe saisonnière était encore virulente, contrairement à cette année. Et même par rapport à 2019 – année moins morbide que 2018 –, le nombre de décès vient de diminuer dans environ la moitié des départements, et ce malgré l’épidémie.

 

Les 31.000 morts de la grippe de Hong Kong

 

« Ces chiffres montrent que, jusqu’à présent, ce n’est pas un phénomène de mortalité si exceptionnel, même s’il est vrai que la marche naturelle de l’épidémie est bouleversée par le confinement », explique Patrice Bourdelais, historien des épidémies, lequel n’hésite pas à mettre en parallèle les épisodes de grippe que connaît régulièrement la France. Et de rappeler un autre épisode de crise sanitaire passé totalement inaperçu dans l’inconscient collectif à l’hiver 1969-1970, il y a cinquante ans : la grippe de Hong Kong avait fait 25.000 morts en un mois, et 31.000, entre décembre et janvier. Dans le monde entier, c’est un million de personnes qui en était décédé.

 

La stratégie du confinement en question

 

[...] A en croire les premières projections, « l’épidémie du Covid-19 va avoir une incidence croissante dans les statistiques de la mortalité au mois d’avril », précise l’Insee. Ce qui, pour l’historien, interroge sur la stratégie du confinement et de sa sortie. « C'est une construction politique, conclut-il. Il s’agit d’un système de gestion des épidémies instauré au XIVe siècle dans les grandes villes marchandes italiennes, lors de la grande peste. Devant la panique créée par l’ampleur surprise de la gravité et de la mortalité du Covid-19, l’Italie a reproduit ce qu’elle a connu dans son histoire. Une fois terminé, la crainte du rebond est présente car c’est ce qui s’était produit en 1918 avec la grippe espagnole, puis en 1957 avec la grippe asiatique. Et si la population n’a pas développé d’anticorps… »

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14 avril 2020 2 14 /04 /avril /2020 09:54

En janvier 1737, une terrible épidémie de peste désola la ville de Mexico. Beaucoup fuirent la capitale et allèrent s'établir sur les hauteurs de la Guadalupe. Or, parmi ses habitants, on ne déplora aucun décès dû à l'épidémie, ce qui démontra le pouvoir de protection de l'image miraculeuse. Des neuvaines étaient célébrées et l'image miraculeuse de Notre-Dame de Guadalupe allait de paroisse en paroisse..., sans confinement.

283 ans plus tard, face à l'épidémie du coronavirus, ce dimanche 12 avril 2020, solennité de la Résurrection du Seigneur, les peuples des Amériques et des Caraïbes ont été consacrés à leur sainte patronne, Notre-Dame de Guadalupe, depuis la basilique nationale de Mexico. 

https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2020-04/consecration-ameriques-notre-dame-guadalupe-coronavirus.html

https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2020-04/consecration-ameriques-notre-dame-guadalupe-coronavirus.html

En ce dimanche 12 avril 2020, solennité de la Résurrection du Seigneur, les peuples des Amériques et des Caraïbes ont été consacrés à leur sainte patronne, Notre-Dame de Guadalupe, depuis la basilique nationale de Mexico. 

 

«Aujourd’hui, nous nous sentons de nouveau petits et fragiles face à la maladie et à la douleur, et nous te demandons de protéger tous les hommes, surtout les plus vulnérables de tes enfants : les personnes âgées, les enfants, les malades, les indigènes, les migrants».

 

En ce jour de consécration des peuples d’Amériques et des Caraïbes à Notre-Dame de Guadalupe, Mgr Miguel Cabreros Vidarte, président du CELAM (Conseil épiscopal latino-américain) a rappelé l’ardente dévotion démontrée depuis des siècles par les Américains envers leur sainte patronne, surtout en temps d’épreuves, et l’a priée pour la fin de l’actuelle pandémie.

 

[...] Mgr Cabreros Vidarte a remercié les évêques mexicains d’avoir adhéré à l’initiative du CELAM et d'avoir organisé cet acte de consécration qui s’est déroulé après la messe célébrée ce dimanche par le primat du Mexique, le cardinal Carlos Aguiar Retes.

 

Les évêques d’Amérique latine, des Caraïbes, des États-Unis, du Canada et des Philippines ont pris part à la célébration grâce à sa retransmission en direct à la radio, à la télévision et sur les réseaux sociaux. Plus de 40 000 personnes ont également pu prier et suivre la messe ensemble, via facebook.

 

L’Amérique latine compte plus de 60 000 cas de contagion au Covid-19 et recense plus de 2 500 décès. Le Brésil figure en tête des pays les plus touchés, parmi lesquels figurent l’Équateur, le Chili et le Pérou.

 

[...] [L]es États-Unis sont à l’heure actuelle, le nouvel épicentre de la pandémie avec ce terrible bilan : plus de 22 000 morts pour environ 550 000 cas déclarés.

 

***

Notre-Dame de Guadalupe - église d'Irapuato, Mexique

Notre-Dame de Guadalupe - église d'Irapuato, Mexique

Note du blog Christ Roi.

Historique du rôle joué par Notre-Dame de Guadalupe dans la formation de l'État du Mexique :

 

Les apparitions de Notre-Dame de Guadalupe ont joué un rôle capital dans la formation du Mexique. Le rôle de Notre-Dame de Guadalupe pendant la lutte pour l'indépendance du Mexique en est une illustration éclatante.

 

Son rôle est certainement appelé encore à se développer en un siècle d'incroyance et de sécularisme. Aujourd'hui, cette image miraculeuse est appelée à jouer un rôle véritablement universel.

 

En janvier 1737, une épidémie de peste désola la ville de Mexico. Les autorités religieuses et civiles eurent l'idée de demander l'aide de la Vierge de Guadalupe. Le clergé refusa d'abord de s'adresser à Notre-Dame de Guadalupe; il cherchait plutôt à acclimater parmi les Indiens le culte des Vierges espagnoles auxquelles il était habitué. Cependant, les Indiens, eux, se sentaient davantage attirés par la Vierge de Guadalupe. Au cours du XVIIe et du XVIIIe siècle, son culte s'était tellement développé parmi les Indiens et les métis qu'il était devenu, de fait, la manifestation religieuse la plus importante du Mexique. Mais pour les autorités civiles, c'était un peu comme détrôner leur propre Vierge pour introniser à sa place celle des Indiens (rebeca Lopez Mora, Guadalupe de mexico, el fin de una epidemia y el inicio de un reinado, Historica, Coleccion V.) Beaucoup fuirent la capitale et allèrent s'établir sur les hauteurs de la Guadalupe. Leurs maisons furent bientôt si nombreuses qu'elles réunirent les deux agglomérations. Or, parmi ses habitants, on ne déplora aucun décès dû à l'épidémie, ce qui démontrait le pouvoir de protection de l'image miraculeuse. Des neuvaines étaient célébrées et l'image miraculeuse allait de paroisse en paroisse.

 

Le chapitre de la cathédrale entreprit alors les démarches pour que la Vierge de Guadalupe soit reconnue comme Patronne principale de la ville de Mexico. Un édit royal autorisa cette reconnaissance le 27 avril 1737, 206 ans après l'apparition. Peu à peu, les autres cités du Mexique adoptèrent aussi la Vierge de Guadalupe comme Patronne et protectrice, en 1746. (François BRUNE, La Vierge du Mexique, ou le miracle le plus spectaculaire de Marie, Le Jardin des Livres, Référence, Paris 2008, p. 111 et p. 138.)

Notre-Dame de Guadalupe - Colline du Tepeyac Mexico

Notre-Dame de Guadalupe - Colline du Tepeyac Mexico

Le 25 avril 1754, Benoît XIV proclama Notre-Dame de Guadalupe Patronne du Mexique en citant à son sujet le Psaume 147,20 : "Il (Dieu) n'en a fait autant pour aucune nation", phrase aujourd'hui célèbre dans tout le Mexique.

 

En 1810, durant la guerre du Mexique pour l'Indépendance contre l'Espagne, son image précéda les Insurgés dans la bataille. (Niceto de ZAMACOIS, Historia de Mexico, Barcelona-Mexico, 1878-1882, VI, 253, cité in Eric R. WOLF, The Virgin of Guadalupe : A Mexican national symbol, p. 64 ). La bannière de la Guadalupe mena les insurgés ; et leur cause est appelée "sa loi." (Luis GONZALEZ y GONZALEZ, El Optimismo nacionalista como factor en la independancia de Mexico, Estudios de historiografia americana, Mexico 1948, p. 194, cité in Eric R. WOLF, The Virgin of Guadalupe : A Mexican national symbol, p. 68 ). Le Père Miguel Hidalgo y Costilla rejoignit les premiers groupes révolutionnaires en s'emparant de l'image de la Guadalupe pour en faire la bannière des Insurgés. "L'intuition de Hidalgo", écrit l'historien D. Luis Castillo Ledon, "d'adopter la Vierge de Guadalupe comme drapeau de l'armée libératrice, était, sans aucun doute, une grande pensée politique. Comme le mouvement qu'il venait de lancer devait s'appuyer sur les masses indigènes et métisses, il comprit que la seule idée de liberté était un peu abstraite pour entraîner les foules. Il fallait l'unir à la religion et adopter un symbole qui représentât, à la fois, les croyances de la multitude et le sentiment national." ( D. Luis CASTILLO LEDON, cité dans  François BRUNE, La Vierge du Mexique, ou le miracle le plus spectaculaire de Marie, Le Jardin des Livres, Référence, Paris 2008, p. 138. )

Détail révélateur : à la fin de la guerre, le traité de paix fut appelé très officiellement "Traité de Guadalupe-Hidalgo".

 

En 1828, le Congrès de Mexico déclarait le 12 décembre, fête de Notre-Dame de Guadalupe, fête nationale.

 

Le 2 février 1848, c'est à la sacristie de la basilique de la Guadalupe que fut signé le traité de paix mettant fin à la guerre avec les États-Unis, et le traité porta aussi le nom de "traité de Guadalupe". (François BRUNE, La Vierge du Mexique, ou le miracle le plus spectaculaire de Marie, Le Jardin des Livres, Référence, Paris 2008, p. 111 et p. 138.)

 

Dans la Grande Révolution de 1910, Emiliano Zapata et ses rebelles agrariens combattirent sous son emblème (Antonio POMPA y POMPA, Album del IV centenario guadalupano, Mexico, 1938, p. 173, cité in Eric R. WOLF, The Virgin of Guadalupe : A Mexican national symbol, p. 64.)

 

Le 4 août 1910, la Vierge de Guadalupe est proclamée Patronne de toute l'Amérique latine par saint Pie X. Pie XI renouvela cette proclamation.

 

Durant la persécution du gouvernement socialiste franc-maçon en 1926, qui vit le culte public suspendu, les Cristeros combattirent sous son emblème, au cri de ¡Viva Cristo Rey! ("Vive le Christ Roi !". (Jean Sévillia, Boulevard Voltaire, 12 mai 2014)

 

Durant les terribles séismes de 1985, beaucoup vinrent se réfugier pour un temps au pied de la colline comme l'avaient fait les habitants lors de la peste de 1737.

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Publié par Ingomer - dans Religion
12 avril 2020 7 12 /04 /avril /2020 13:20

Selon le docteur Gérard Delepine, le confinement général est "une mesure inefficace et dangereuse ... pour la santé." (Medias-presse.info)

Confinement général : une mesure inefficace et dangereuse pour la santé

PAR G. DELEPINE, CHIRURGIEN ET STATISTICIEN

Introduction

Et si le juge de paix pour définir la stratégie à adopter était le taux de mortalité par pays ? Je vous invite à découvrir les statistiques officielles de pays dont les données sont fiables pour évaluer les résultats des différentes stratégies. Alors que l’Etat réfléchit à la suite des opérations, il faut se mobiliser pour que la stratégie réponde le plus efficacement possible à la situation dramatique. Pour cela l’analyse des chiffres parle d’elle-même et il faut absolument la mobilisation de tous pour que l’état prenne pour la suite la bonne décision, celle de sortir de ce confinement aveugle et mortifère.

Regardons la mortalité des pays imposant le confinement généralisé

Au 5 avril 2020, les pays subissant le confinement généralisé du peuple sont ceux dont les populations souffrent d’une mortalité maximale. Ils atteignent malheureusement le record mondial de décès :

256/1000000 en Espagne (11744 morts)

254/1000000 en Italie (15362 morts),

116/1000000 en France (7546 morts),

111/1000000 en Belgique (1283 morts).

A l’opposé, ceux qui ont appliqué les mesures classiques de confinement sélectif et de port généralisé de masques sont ceux qui ont protégé efficacement leurs populations :

Mortalité de 17/100000 en Allemagne (1342 morts),

21/1000000 en Autriche (186 morts),

15/1000000 en Suède (373 morts),

3/1000000 en Norvège (50 morts).

Les résultats avérés démontrent donc que l’enfermement généralisé aveugle représente la plus inefficace des mesures de prévention de la mortalité anti covid19, avec une mortalité moyenne 5 à 10 fois plus élevée que le confinement sélectif.

Analyse des situations européennes

Au Sud, l’Italie, l’Espagne et la France, ont imposé des mesures dictatoriales envers leurs populations astreintes à résidence.

Au Nord, les pays ont adopté des mesures moins contraignantes, proches des recettes médicales qui ont fait leurs preuves en cas d’épidémie : dépistage, isolement des infectés et de leurs contacts, interdiction des réunions de foule, port de masques, renforcement des hôpitaux et de leurs moyens (achat de respirateurs…).

Valeurs très relatives des nombres bruts de malades atteints.

Test ou pas test. Pour comparer l’efficacité médicale de ces mesures, on ne peut guère se fier au nombre de contaminations publiées, car on ne trouve que ce que l’on cherche.

Certains pays comme l’Allemagne cherchent opiniâtrement le Covid19 en pratiquant près de 500000 tests par semaine et leurs estimations de prévalence (nombre total de cas anciens et récents par habitants) sont robustes.

D’autres, comme la France, ont déclaré « les tests inutiles » [3] et en pratiquent très peu, sous estimant ainsi massivement la prévalence de la maladie. Les comparaisons de prévalence -nombre total de cas observés dans une population donnée – par nombre d’habitants / 100000 ou par million selon les pays [4], d’un pays à l’autre sont donc actuellement inadaptées pour une estimation objective.

Les chiffres donnés chaque jour n’ont de fait que peu de sens sur le nombre d’infectés en France (ne prenant pas en compte les porteurs sains, ni même les malades plus ou moins graves que les hôpitaux refusent de recevoir et de tester). Pas plus de valeur sur le nombre de morts, oubliant jusqu’à peu tous les décès hors hôpital et principalement dans les EHPAD, et mélangeant de fait les malades morts de l’atteinte virale, ou morts avec le Covid (tests post mortem) d’une autre affection. Les malades chroniques abandonnés de suivi, en raison de l’enfermement imposé sans évaluation préalable des conséquences, sont à l’évidence à risque de décompensation et en tous cas de plus grande agressivité du virus, s’ils le rencontrent.

Les statistiques italiennes sont à cet égard éloquentes, 90% des décès en Lombardie ont touché des personnes âgées et atteints de plusieurs comorbidités sévères.

Quant aux EHPAD, combien de personnes décédées avec le Covid n’ont-elles vu leur mort accélérée par l’absence de toute prise en charge (médicamenteuse en particulier, et interdiction et/ou refus de transfert en milieu hospitalier en raison de leur âge !) et le syndrome de glissement lié à l’isolement forcé de ce qu’ils leur restaient de joie au monde, les visites de leurs familles, amis et bénévoles qui comblaient leur journée.

Valeurs approximatives du nombre de décès liés au Covid19 : « mortalité »

La mortalité (nombre des décès /100 000 habitants) attribuée au Covid19 constitue donc, pour l’instant, le critère le moins mauvais pour estimer l’efficacité des mesures sanitaires adoptées. Nous prendrons comme base de données de la mortalité, celle de l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS, réactualisée quotidiennement.

Le modèle chinois (enfermement généralisé policier de toute la population d’une région) a été appliqué en Italie, puis en France, en Espagne et en Belgique.

Le modèle japonais-coréen-taiwanais (confinement sélectif guidé par les tests diagnostic et le port généralisé de masques) a été au contraire adopté par l’Allemagne, l’Autriche, la Suède et la Norvège. Plus de trois semaines se sont écoulées depuis la mise en œuvre de ces mesures et leurs efficacités relatives peuvent donc être évaluées d’après la mortalité observée.

[...]

IL EST URGENT DE LEVER LE CONFINEMENT GENERALISE ET DE LE REMPLACER PAR LES MESURES DE CONFINEMENT CIBLE AUX MALADES ET CONTACTS ET DE GENERALISER LE PORT DU MASQUE JUSQU’EXTINCTION DE L’EPIDEMIE

Il faut sans attendre lever cette mesure inefficace et dangereuse tant pour la santé des français[5], [6] que pour l’économie du pays (perte de 6% du PIB en ce premier trimestre 2020).

Il est indispensable de permettre aux médecins, lorsqu’ils le jugent utile et selon leur serment d’Hippocrate en leur âme et conscience et responsabilité individuelle, de prescrire les traitement tels que l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine selon les doses, et sous surveillance, et surtout en début d’infection clinique, schéma maintenant largement préconisé et distribué en Italie, aux USA , et dans les pays du Maghreb, avec des résultats encourageants (diminution des nouveaux cas de contamination) confirmés dans de nombreux pays du monde.

APPEL DE SOMMITES MEDICALES FRANCAISES POUR LIBERER LA PRESCRIPTION D’HYDROXYCHLOROQUINE PAR TOUT MEDECIN

Serons-nous les derniers à tenter de guérir les patients, malgré les pétitions et les appels à la raison de grands professeurs de médecine tels, entre autres, le PR Perronne, le PR Douste Blazy et très récemment l’illustre professeur Maraninchi qui fut directeur de l’ANSM,

Ce n’est pas aux politiques de dire aux médecins ce qu’ils doivent prescrire. Le rôle d’un ministre est d’organiser les conditions de fonctionnement des établissements sanitaires, et non de prescrire telle ou telle campagne pour un dépistage ou un vaccin.

Les politiques doivent donner aux médecins et soignants tous les moyens qu’ils sont capables d’utiliser.

Se tromper est humain, persévérer dans l’erreur lorsqu’elle est avérée est impardonnable !

Le plan d’action le plus réaliste passe par

1°) la levée de l’enfermement généralisé aveugle le plus vite possible,

2°) le port de masques (que les citoyens sauront fabriquer eux-mêmes si besoin),

3°) l’accès aux tests diagnostic en levant toutes les restrictions bureaucratiques actuelles

4°) le confinement sélectif uniquement sur les porteurs de germes (malades ou porteurs sains)

5°) dispensation autorisée par les médecins de la chloroquine pour qu’elle puisse être administrée sous contrôle médical lorsqu’elle parait utile, c’est-à-dire dans les formes débutantes et sur décision du généraliste ou spécialiste en fonction d’un colloque singulier, selon les bases de la vraie médecine, celle qui n’est pas que science mais art fondé sur l’humain, et la science. En diminuant rapidement la charge virale, elle prévient l’évolution vers les formes graves, tout en diminuant la contagiosité du malade.

Contact

Gerard Delepine

 

[1] Dont on voit le bilan catastrophique en EHPAD

[2] Les barbares au sens historique du terme : les hommes qui ne parlent pas grec. Le terme actuel a évidemment évolué dans une autre acception.

[3] Jusqu’à très récemment et un changement opportuniste de « doctrine ».

[4] L’incidence relate le nombre de nouveaux cas par nombre d’habitants (en général /100000).

[5] Tant les malades chroniques qui ne sont plus suivis, que les malades aigues, type infarctus, AVC qui ont disparu. (Dans le flot des malades Covid ?) et de plus les malades du confinement, suicides, dépression etc…

[6] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/confinement-mesure-sanitaire-ou-222478

 

( Fin de l'article du docteur Gerard Delepine )

***

Pourquoi ne pas confiner en 1968 et pourquoi confiner en 2020 ?

Un article de Floris de Bonneville sur Boulevard Voltaire évoque la grippe de Hong Kong 1968. Selon les recherches de l'épidémiologiste Antoine Flahault en 2003, cette grippe de Hong Kong de 1968 fit 31 226 morts en deux mois en France. Elle toucha un quart de la population, et il n'y eut pas de confinement. Le Monde écrivait alors : "L’épidémie de grippe n’est ni grave ni nouvelle. Est-il bien utile d’ajouter à ces maux les risques d’une psychose collective ?"

L'épidémiologiste, ancien directeur général de la Santé de 2003 à 2005, William Dab, ne comprend pas pourquoi quatre semaines après le début du confinement la courbe des contaminations ne soit pas encore sur sa phase descendante. 

"... Je pense que nous ne sommes pas loin de ce moment de bascule où le confinement généralisé va avoir plus d'inconvénients que d'avantages.

"Mais à ce moment là, on risque de tout perdre parce qu'on risque de perdre le front économique. On risque de perdre le front social et on risque de perdre le front épidémiologique." ( France Inter )

https://www.ledauphine.com/sante/2020/04/12/13-832-deces-en-france-ou-bien-plus

https://www.ledauphine.com/sante/2020/04/12/13-832-deces-en-france-ou-bien-plus

À ce jour, officiellement, 13 832 personnes sont mortes du Covid-19 en France: 8 943 à l’hôpital et 4 889 dans les Ehpad et établissements médico-sociaux. Ces derniers sont comptabilisés depuis une dizaine de jours. Mais le bilan pourrait en réalité être beaucoup plus lourd, ces chiffres ne prenant pas en compte les victimes mortes à leur domicile. ( LeDauphine

Or, en Suède, qui compte 10,3 millions d'habitants, au 10 avril, depuis le début de l'épidémie un peu plus de 770 décès liés au Covid-19 et un peu plus de 8 900 cas ont été recensés. Depuis le début de l'épidémie de coronavirus, la Suède a rejeté toute idée de confinement sur ses terres. ( LaDepeche.fr )

En France il y a 13832 décès en confinant pour une population de 66 524 000 habitants.

Au 12 avril, il y a donc en France 0.02079249594% de décès par rapport à la population totale.

Et en Suède il y a donc 0.00747572815% de décès par rapport à la population totale.

Cela fait quasiment trois fois plus de morts en France en confinant qu'en Suède, en ne confinant pas

Add. 14 avril, 19h20

La stratégie du confinement en question

 

Source: 20 Minutes : Coronavirus : « On entassait les morts », quand la France était frappée par la grippe de Hong Kong en 1969

 

Les statistiques sont parfois trompeuses. Sept semaines après le premier décès lié au coronavirus en France, les chiffres de la mortalité, dévoilés au jour le jour par l'Insee, dénombrent moins de morts en mars 2020 (57.400) qu’en mars 2018 (58.600).

 

On comptait pourtant déjà 3.000 décès liés au Covid-19 dans les hôpitaux, le 30 mars. Or, en mars 2018, la grippe saisonnière était encore virulente, contrairement à cette année. Et même par rapport à 2019 – année moins morbide que 2018 –, le nombre de décès vient de diminuer dans environ la moitié des départements, et ce malgré l’épidémie.

 

Les 31.000 morts de la grippe de Hong Kong

« Ces chiffres montrent que, jusqu’à présent, ce n’est pas un phénomène de mortalité si exceptionnel, même s’il est vrai que la marche naturelle de l’épidémie est bouleversée par le confinement », explique Patrice Bourdelais, historien des épidémies, lequel n’hésite pas à mettre en parallèle les épisodes de grippe que connaît régulièrement la France. Et de rappeler un autre épisode de crise sanitaire passé totalement inaperçu dans l’inconscient collectif à l’hiver 1969-1970, il y a cinquante ans : la grippe de Hong Kong avait fait 25.000 morts en un mois, et 31.000, entre décembre et janvier. Dans le monde entier, c’est un million de personnes qui en était décédé.

 

La stratégie du confinement en question

 

[...] A en croire les premières projections, « l’épidémie du Covid-19 va avoir une incidence croissante dans les statistiques de la mortalité au mois d’avril », précise l’Insee. Ce qui, pour l’historien, interroge sur la stratégie du confinement et de sa sortie. « C'est une construction politique, conclut-il. Il s’agit d’un système de gestion des épidémies instauré au XIVe siècle dans les grandes villes marchandes italiennes, lors de la grande peste. Devant la panique créée par l’ampleur surprise de la gravité et de la mortalité du Covid-19, l’Italie a reproduit ce qu’elle a connu dans son histoire. Une fois terminé, la crainte du rebond est présente car c’est ce qui s’était produit en 1918 avec la grippe espagnole, puis en 1957 avec la grippe asiatique. Et si la population n’a pas développé d’anticorps… »

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Publié par Ingomer - dans Sciences Société Suède
12 avril 2020 7 12 /04 /avril /2020 12:26
www.legitimite.fr/single-post/2020/04/09/Paques2020

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Message de Monseigneur le Duc d'Anjou :

 

Chers compatriotes,

Chers Français,

Rappelons-nous : Pâques 2019 et la France pétrifiée par l’incendie qui venait de ravager la cathédrale Notre-Dame de Paris.

 

Pâques 2020, une épreuve d’une toute autre nature dans un domaine où l’on ne l’attendait pas, atteint la France qui, avec l’Italie et l’Espagne, se partage le record des décès en Europe. Tous les continents sont frappés. Une mondialisation du risque !

 

Hier c’était l’âme du pays qui était touchée, et aujourd’hui ce sont les hommes et les femmes ; les enfants et les vieillards. Selon les mots forts prononcés par le Saint-Père dans son homélie du 27 mars, « nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse ». Devant le danger saurons-nous réagir et à l’ombre de cette cruelle épreuve, refonder nos actions sur plus de bon sens et redonner du sens à nos vies ?

 

Réagir, au-delà de la compassion que l’on a vis-à-vis des milliers de victimes et de leurs familles affrontant la mort souvent en grande solitude et sans secours spirituel; au-delà de l’admiration vis-à-vis des soignants aux moyens parfois si dérisoires et de tous ceux qui se dévouent souvent en prenant des risques pour que le pays continue à vivre ; au-delà des encouragements adressés à ceux qui, confinés, doivent assumer une vie familiale bouleversée et exercer leurs activités dans des conditions précaires ; au-delà de l’angoisse face aux situations désespérées que nombre d’artisans, de commerçants, d’entrepreneurs auront à affronter après le brusque arrêt de la vie économique.

 

Les Français courageux et fidèles à l’image de l’idée qu’ils ont de leur pays –celui du baptême de Clovis, celui de la justice de Saint-Louis, celui des quinze siècles de gloire et d’honneur-, doivent faire front animés d’une énergie à toute épreuve. Ils doivent résister pour sauver leur pays, retrouver l’esprit de Bouvines. Si l’oriflamme de saint Denis n’est plus élevée pour précéder les combattants, son esprit doit être là. Vivant.

 

L’actuelle situation dramatique doit ouvrir sur une période de sursaut qui soignera après les corps, les âmes et l’esprit public. En effet, au-delà de la crise sanitaire n’est-ce pas toute notre société qui est malade depuis des années et qui a besoin de se retrouver à travers un grand dessein partagé par tous et des valeurs essentielles.

 

En France, déjà, plus de vingt-cinq évêques ont placé leur diocèse sous la protection divine par l’intercession du Sacré-Cœur, de la Vierge Marie, de Saint-Joseph ou encore de saints locaux ayant déjà été invoqués lors d‘épidémies plus anciennes. Je me plais à songer au poids qu’aurait une consécration solennelle de la France effectuée par l’ensemble de son épiscopat à laquelle s’associerait le maximum de fidèles. Pâques, la fête de la résurrection, pourrait en être l’occasion. En tant que successeur légitime des rois de France qui ont toujours compris leur fonction dans sa double dimension terrestre et divine, ce serait de mon devoir de m’y associer et je le ferais en mon âme et conscience.

 

Demandons, en cette fête de la Résurrection, le secours de Saint Louis, de Sainte Geneviève et de Sainte Jeanne d’Arc et leur protection sur la France.

 

Louis,

Duc d’Anjou

 

(Fin du Message)

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Publié par Ingomer - dans Religion Société Royalisme
11 avril 2020 6 11 /04 /avril /2020 12:36
Coronavirus : "Un avertissement divin expresse pour les hommes d’Église, et en particulier pour la hiérarchie ecclésiastique" (L'Homme Nouveau)

Après le Père Abbé de Fontgombault, le professeur Mattei, et le Cardinal Sarah, une nouvelle voix dans le monde catholique crie dans le désert : 

"Cette terrible crise sanitaire mondiale ressemble bien quand même à un avertissement divin expresse pour les hommes d’Église, et en particulier pour la hiérarchie ecclésiastique"

 

L'Homme Nouveau

https://www.hommenouveau.fr/3143/religion/paques-2020---le-retrait-de-la-gloire-de-dieu.htm

 

Pâques 2020 : le retrait de la gloire de Dieu

Rédigé par Abbé Henri Vallançon, Bibliste le 10 avril 2020 dans Religion

 

Pâques 2020 : le retrait de la gloire de Dieu

Dans le malheur qui frappe actuellement notre monde, avec cette épidémie, nombre d’hommes d’Église ont tenté, ici ou là, des interprétations de la situation présente. Il est troublant de ne trouver presque jamais, venant de clercs, une tentative d’éclairage spécifiquement religieux de cette crise. Leurs propos dénoncent : le « système » dans lequel nous vivons, la difficulté à prendre conscience que les ressources ne sont pas illimitées, la course folle et trop rapide de notre monde, la machine financière, la crise écologique, l’égoïsme, l’individualisme, la recherche du profit, le consumérisme outrancier, le manque de solidarité, l’avidité du gain, les guerres et les injustices, le cri des pauvres et de notre planète gravement malade… Pour être sans doute réelles, ces causes invoquées ne visent que des facteurs socio-économiques. Venant d’hommes d’Église, détachés de responsabilités temporelles pour se consacrer aux choses de Dieu, cela ne revient-il pas à battre la coulpe des autres, sans faire retour sur soi et voir si notre propre responsabilité spirituelle de clercs n’est pas aussi concernée ? Ne nous exonérons-nous pas de l’effort que nous réclamons du monde ? Ne faudrait-il pas chercher dans l’épidémie actuelle un message de Dieu pour son Église ?

 

 

 

L’inouï de cette crise

Le coronavirus Covid-19 est à la fois très contagieux et faiblement mortel (la courbe de mortalité dans les pays atteints augmente à peine, si on la compare aux années antérieures à la même époque de l’année : il meurt habituellement 17 millions de personnes de maladie infectieuse par an dans le monde). Mais il interrompt le culte public de l’Église. N’est-ce pas là l’inouï de cette crise ? Personne ne conteste le bien-fondé de l’interdiction actuelle des rassemblements pour limiter la propagation du virus. Il faut bien faire tout ce qu’il est possible pour l’enrayer et les assemblées de fidèles dans les églises ne sont pas raisonnables à ce moment. Pas de messe publique à Saint-Jean-de-Latran, à Saint-Pierre de Rome, ni au Saint-Sépulcre à Jérusalem dans aucun des rites liturgiques – et Dieu sait qu’elles sont suivies par une foule dense –, ni dans la quasi-totalité des cathédrales et églises du monde. Quel événement spirituel majeur ! En deux-mille ans d’histoire de l’Église, cela n’est jamais arrivé. Au pire des persécutions, on célébrait dans les maisons. Là, non. Il faut remonter à la grande crise des années 167-164 avant Jésus-Christ, dont parle le livre de Daniel et les livres des Macchabées, pour trouver le dernier épisode de l’interruption du culte public de Dieu dans son peuple.

 

Dans cette situation extrême, même les courants du christianisme les plus strictement attachés à l’observance de la loi de Dieu ne se distinguent plus des autres : les communautés catholiques traditionalistes ont aussitôt emboité le pas à la Conférence des évêques de France, sans mot dire ; le Saint-Synode permanent de l’Église orthodoxe de Grèce avait commencé par déclarer que la communion eucharistique n’était pas le danger mais le remède, avant de revenir huit jours plus tard sur ses déclarations, invitant chacun à rester chez soi. Tous ont fini par s’y résoudre : le culte public de l’Église est suspendu. Comment ne pas penser qu’il y a là un message que Dieu nous adresse ? Comment ne pas souligner en plus que cette suspension du culte public de l’Église a lieu précisément en cette période liturgique-là : la célébration du mystère pascal ?

 

Retourner à la Parole de Dieu

Rien ne vaut, pour le chrétien, face aux événements troublants, que de retourner à la Parole de Dieu, aux Saintes Écritures. Au mois de septembre 592 avant Jésus-Christ, Ézéchiel, le prêtre-prophète, fut transporté en vision, depuis Babylone où il était déjà en exil, au temple de Jérusalem :

 

« L’Esprit m’enleva entre la terre et le ciel, et me transporta dans des visions divines à Jérusalem, à l’entrée de la porte intérieure, du côté du nord, où était l’idole de la jalousie, qui excite la jalousie du Seigneur » (Ez 8,3). « Et il me dit : Fils de l’homme, vois-tu ce qu’ils font, les grandes abominations que commet ici la maison d’Israël, pour que je m’éloigne de mon sanctuaire ? Mais tu verras encore d’autres grandes abominations » (Ez 8,6). « Je regardai et voici, il y avait toutes sortes de figures de reptiles et de bêtes abominables, et toutes les idoles de la maison d’Israël, dessinées tout autour sur le mur. Soixante-dix hommes des anciens de la maison d’Israël, au milieu desquels était Jaazania, fils de Shaphan, se tenaient devant ces idoles, chacun l’encensoir à la main, et il s’élevait une épaisse nuée d’encens. Et il me dit : As-tu vu, fils d’homme, ce que font les anciens de la maison d’Israël, dans l’obscurité, chacun dans les chambres consacrées à son idole ? Car ils disent : le Seigneur ne nous voit pas, le Seigneur a abandonné le pays. Et il me dit : Tu verras encore d’autres grandes abominations qu’ils commettent (…). Et voici, il y avait là des femmes assises, qui pleuraient Thammuz. Et il me dit : Vois-tu, fils de l’homme ? Tu verras encore d’autres abominations plus grandes que celles-là. Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison du Seigneur. Et voici, à l’entrée du temple du Seigneur, entre le portique et l’autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple du Seigneur et le visage vers l’orient ; et ils se prosternaient à l’orient devant le soleil » (8,10-16).

 

Cette vision décrit quatre formes de pratique idolâtrique commises à Jérusalem, de plus en plus proches du sanctuaire de la présence de Dieu. La suite de la vision montre la gloire du Seigneur quitter son temple ainsi profané (Ez 9,3 ; 10,4.18-19) et la ville de Jérusalem tout entière (Ez 11,22-23). L’analogie entre la gloire de Dieu quittant son sanctuaire, son temple et sa ville en Ézéchiel, et la suspension du culte public de l’Église du Christ aujourd’hui, au sommet de l’année liturgique, est particulièrement frappante. Cette terrible crise sanitaire mondiale ressemble bien quand même à un avertissement divin expresse pour les hommes d’Église, et en particulier pour la hiérarchie ecclésiastique...

 

Face au relativisme doctrinal

Les descriptions bibliques de cérémonies cultuelles idolâtriques ne seraient-elles qu’un motif pittoresque de l’ancien Israël, une aimable fable destinée à divertir le lecteur ? Même si c’est avec des raisons plus sophistiquées que les Hébreux d’autrefois, n’avons-nous pas vu reparaître au contraire en notre temps, de telles offenses abominables au premier commandement du Décalogue, « qui excitent la jalousie du Seigneur » ? Le relativisme doctrinal sévissant à tous les niveaux de la vie de l’Église, une vision naïve des éléments de vérité contenus dans les autres religions, ont ébranlé les affirmations les plus nettes des apôtres :

 

« Jésus : il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (saint Pierre en Ac 4,12) ; « il y a un seul Dieu et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme » (saint Paul en 1 Tm 2,5).

 

À mesure que la culture de nos sociétés occidentales s’éloigne de la foi chrétienne, nous observons une tendance exponentielle à transformer périodiquement les sanctuaires de la présence de Dieu que sont nos cathédrales, nos églises, en scènes de concerts indécents ou profanatoires. Que de musiques indignes de la maison de Dieu, étrangères à la liturgie catholique, aux paroles souvent blasphématoires si on les traduit de l’anglais, diffuse-t-on sans vergogne lors des baptêmes, mariages, inhumations… Il est devenu banal, et même louable, de célébrer l’office des funérailles pour des pécheurs publics, en contradiction avec le Code de Droit Canonique (§ 1184), rendant ainsi dérisoires les rites de l’Église. La profanation des sacrements a pris des proportions jamais atteintes. Le manque de respect vis-à-vis de l’eucharistie, la banalisation des gestes du clergé et des fidèles pour en disposer, la disparition dans la plupart des communautés chrétiennes de l’agenouillement et des génuflexions sont généralisés. Nous, hommes d’Église, avons-nous le souci aigu, jusqu’au tourment, que, par respect pour l’honneur dû à Dieu et aux choses de Dieu, les sacrements soient reçus en état de grâce ? Ce principe est radicalement ébranlé aujourd’hui dans l’Église et partout bafoué : combien communient sans se confesser une fois l’an ? Combien de mariages célèbre-t-on, combien d’onctions des malades sont données à des personnes sans confession préalable ?

 

Le chemin de l'espérance

À Pâques 2020, la gloire de Dieu, lassée d’être autant méprisée, se retire. Elle se dérobe à nos offices, elle se refuse à notre ministère.

 

Mais la Parole de Dieu continue à nous indiquer le chemin de l’espérance par la conversion. Ainsi, à la fin du livre d’Ézéchiel, le prophète décrit sa vision du retour de la gloire de Dieu dans le Temple (Ez 43,1-12), puis du renouveau du culte, de la vie du peuple de Dieu. Cet oracle, que nous lisons chaque année à la veillée pascale, forme la charnière entre le retrait et le retour de la gloire du Dieu et donne la clé de compréhension de son action dans l’histoire :

 

« J’ai voulu sauver l’honneur de mon saint nom, que profanait la maison d’Israël parmi les nations où elle est allée. C’est pourquoi, dis à la maison d’Israël : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Ce n’est pas à cause de vous que j’agis de la sorte, maison d’Israël ; c’est à cause de mon saint nom, que vous avez profané parmi les nations où vous êtes allés. Je sanctifierai mon grand nom, qui a été profané parmi les nations, que vous avez profané au milieu d’elles. Et les nations sauront que je suis le Seigneur, dit le Seigneur Dieu, quand je serai sanctifié par vous sous leurs yeux. Je vous prendrai d’entre les nations, je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous ramènerai dans votre pays. Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon Esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois » (Ez 36,21-27).

 

 

 

Abbé Henri Vallançon, Bibliste

 

Fin de citation

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Publié par Ingomer - dans Religion
10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 21:15

L'oligarchie qui a plongé la France dans le chaos entend maintenant nous faire croire qu'elle est à même de créer le "Monde d'après" le coronavirus. 

En pleine pandémie la préoccupation de Macron est ne pas laisser la place aux populistes.

 

Quatre sources

 

Premier article :

https://fr.sputniknews.com/france/202004101043527425-souverainete-patriotisme-economique-le-gouvernement-mise-sur-le-made-in-france-pour-de-bon/

https://fr.sputniknews.com/france/202004101043527425-souverainete-patriotisme-economique-le-gouvernement-mise-sur-le-made-in-france-pour-de-bon/

«Souveraineté», «patriotisme économique», le gouvernement mise sur le made in France. Pour de bon?

 

L’épidémie de coronavirus met à mal la politique de l’État français qui consistait à vendre une partie de ses entreprises stratégiques à l’étranger. Après les pénuries de masques de protection, le gouvernement souhaite désormais reprendre son indépendance dans les secteurs de «première nécessité». Le made in France, grand gagnant de cette crise?

 

«S’affranchir de la dépendance» aux autres pays et «ne plus subir», c’est le nouveau projet d’Emmanuel Macron. Après avoir vendu plusieurs fleurons de l’industrie française comme Alstom, Technip ou encore laissé Sanofi délocaliser sa production de paracétamol, notamment en Chine, l’épidémie de Covid-19 rappelle cruellement les limites de cette stratégie. Désormais, le chef de l’État appelle à un sursaut de «souveraineté» pour ne plus être à la merci des importations dans les secteurs de «première nécessité».

 

Un constat partagé… et dénoncé par Arnaud Montebourg dans les colonnes de Libération. Selon lui, si Emmanuel Macron change maintenant de paradigme, il porte une part non négligeable de responsabilité dans la situation actuelle, notamment lorsqu’il était ministre de l’Économie de François Hollande. «Il a malheureusement abandonné les 34 plans industriels de reconquête de notre souveraineté technologique, et il y a en avait un important dans le secteur des équipements de santé, dont aujourd’hui nous aurions bien besoin», regrette l’ancien ministre de l’Économie, du redressement productif et du numérique.

 

«Une politique industrielle qui est allée à vau-l’eau»

 

Interrogée par Sputnik, Amandine Hesse, présidente de la Fédération indépendante du Made in France (FIMIF), estime que «la pénurie de masques de protection est l’illustration du fait que l’on a eu une politique industrielle qui est allée à vau-l’eau.» Selon elle, il est crucial de mettre en place une vraie politique de relance qui mette à l’honneur les entreprises françaises.

«Aujourd’hui, on manque cruellement de moyen de production pour assurer les opérations nécessaires à une survie en temps de crise […] C’est quand même ce qui est réalisé localement, par des solidarités individuelles ou plurielles, qui fait que l’on est capable de s’en sortir.»

En témoigne le nombre d’entreprises qui ont participé à l’effort national. Le groupe LVMH s’est lancé dans la production de gel hydroalcoolique et a offert 10 millions de masques. D’autres ont multiplié les dons. Décathlon a suspendu par exemple la vente aux particuliers de ses masques de plongée Easybreath pour mettre son stock à disposition des établissements de santé. D’autres entreprises ont aidé localement. C’est le cas notamment du groupe Altesse, fabricant des manchettes «Les Georgettes»– régulièrement portées par Brigitte Macron–, qui a donné plus de 4.000 masques aux gendarmes et personnels hospitaliers.

 

Les entreprises mettent l’accent sur la solidarité

Au micro de Sputnik, Thomas Huriez, créateur de la marque de jeans 1083, dont l’usine est située dans la Drôme, raconte comment du jour au lendemain, son entreprise est passée de la production de pantalons à celle de masque de protection.

 

«On a été contacté par des professionnels de santé et des médecins locaux qui nous ont dit être en manque de masque. Dans une note, le CHU de Grenoble les a invités à fabriquer leurs propres masques, sauf que ces médecins, pharmaciens, radiologues et ambulanciers n’avaient pas forcément de machines à coudre ni de temps. Ils nous ont donc demandé de les aider. C’est ce que l’on a fait immédiatement.»

 

Désormais, plusieurs centaines de masques sortent chaque jour des lignes de production de 1083 et sont donnés localement. «Il y a une superbe chaîne de solidarité qui s’est mise en place, puisque des magasins nous donnent du tissu. On coupe et coud. Une cinquantaine de couturières bénévoles nous aident à augmenter les capacités de production. Enfin, une dizaine de volontaires nous aident à les distribuer», se félicite Thomas Huriez.

«Cette crise montre à tous la valeur de nos savoir-faire et quelque part, met en exergue l’importance d’être souverain pour répondre à nos besoins primaires. C’est essentiel. Il faudrait arrêter de penser la consommation publique, professionnelle ou personnelle que de manière financière et court-termiste afin de l’appréhender de manière plus globale», explique le créateur de 1083.

Amandine Hesse, de la FIMIF, rappelle qu’un «mouvement de réindustrialisation» s’amorçait déjà avant la pandémie de Covid-19, notamment à cause de l’envolée des prix du pétrole. Or avec l’économie chinoise qui s’est arrêtée de longs mois et entraînera forcément un manque de biens manufacturés importés, l’idée de réimplanter une partie des usines en France fait son chemin chez certains dirigeants.

 

Consommer local pour soutenir le modèle économique français

 

Le gouvernement, par la voix de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, lance des appels au «patriotisme économique», les entreprises réfléchissent à un retour dans l’Hexagone. Le made in France peut-il réussir à tirer son épingle du jeu auprès des Français, une fois cette crise passée? Amandine Hesse l’appelle en tout cas de ses vœux. Et pour cause, «en achetant Français, on soutient aussi notre modèle économique. Dans le sens où nos entreprises contribuent en payant les salaires, mais également les cotisations sociales», détaille la présidente de la FIMIF.

«Je pense que les consommateurs se rappelleront des entreprises françaises qui étaient là lorsque cela allait mal. Il peut y avoir un vrai changement. Malheureusement, ça se fait dans la douleur, mais il y a des choses bien qui peuvent en sortir», conclut Amandine Hesse.

 

Source: SputnikNews https://fr.sputniknews.com/france/202004101043527425-souverainete-patriotisme-economique-le-gouvernement-mise-sur-le-made-in-france-pour-de-bon/

2e article :

 

 

http://www.leparisien.fr/politique/covid-19-en-coulisses-macron-prepare-un-grand-discours-de-la-refondation-09-04-2020-8296707.php

http://www.leparisien.fr/politique/covid-19-en-coulisses-macron-prepare-un-grand-discours-de-la-refondation-09-04-2020-8296707.php

Covid-19 : en coulisses, Macron prépare un grand discours de la refondation

 

S’il a demandé mercredi à ses ministres de cesser de parler de l’après-confinement alors que le coronavirus frappe encore, le président planche en catimini sur une grande adresse à la Nation pour définir les défis et priorités du monde de demain.

 

« Une nouvelle ère », « une refondation », « sur le modèle du Conseil national de la Résistance en 1945 », murmurent les happy few dans la confidence. Selon nos informations, de sources concordantes, Emmanuel Macron, qui fera une nouvelle allocution à la télévision lundi, travaille aussi dans le secret de l'Elysée sur un grand discours de sortie de crise, que certains prévoient pour le mois de juillet, une fois seulement que les Français auront pu sortir dans des conditions sécurisées du confinement. Il s'agira de dessiner « le monde d'après » et d'ébaucher des mesures « puissantes », dit-on, pour sauver l'économie d'un marasme digne de la Seconde Guerre mondiale, et d'une catastrophe sociale.

 

« Il prépare en catimini un très grand discours sur le monde d'après, confirme un important ministre. Un discours fondateur qui acterait la fin du confinement, marquerait le début d'une nouvelle ère et s'accompagnerait de grandes annonces, potentiellement la suppression de certaines réformes. Dans sa ligne de mire, il y a celles des retraites et de l'audiovisuel public ».

 

3e article

Coronavirus, Monde d'Après et Chemin de Damas de Macron : en pleine pandémie, la préoccupation de la Macronie est de "ne pas laisser la place aux populistes" !

“Une nouvelle ère” : Macron prépare en secret un discours sur “le monde d'après” la crise

 

D’après les témoignages recueillis par Le Parisien, cette allocution pourrait entériner les grandes priorités du monde de demain : la sauvegarde de l’Etat-providence, le sauvetage de l’économie, la lutte contre les inégalités sociale, le pouvoir d’achat, la mise en place d’un « Green deal » écologique, et la modernisation urgente du système de santé. Selon les informations du Parisien, une « cellule anticipation » a même été constituée secrètement à Matignon, pour réfléchir à ces pistes sur « le monde d’après ».

 

[…] En filigrane, il faut sans doute voir dans ce discours une façon pour Emmanuel Macron de préparer également son avenir politique. « Il faut qu’on sorte de tout ça avec un énorme programme, pour ne pas laisser la place aux populistes », fait ainsi valoir un conseiller du président. « Les gens n’ont pas saisi l’ampleur de la crise économique qui nous attend ! L’enjeu fondamental sera la reprise du combat contre les inégalités », plaide, quant à lui, un pilier de la majorité, ajoutant : « Le président des riches, c’est le moment d’en sortir ». Lui-même l’a déjà annoncé en Conseil des ministres, mercredi 8 avril. « Il est faux de penser qu’on passera d’un monde tout noir à un monde tout blanc », après la crise, a martelé le chef de l’Etat. « Ce sera un monde gris. Ne croyez pas qu’il y aura des scènes de liesse », a-t-il mis en garde. Et un macroniste historique de dresser un parallèle avec la Libération de 1945 : « D’une certaine façon, c’était presque plus simple au lendemain de la Seconde guerre mondiale, car il fallait tout reconstruire. Là, le pays va être économiquement très abîmé et psychologiquement fragilisé ».

 

Sourcehttps://www.valeursactuelles.com/politique/une-nouvelle-ere-macron-prepare-en-secret-un-discours-sur-le-monde-dapres-la-crise-118034

Quatrième article :

https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/19/coronavirus-emmanuel-macron-pense-deja-au-jour-d-apres_6033654_823448.html

https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/19/coronavirus-emmanuel-macron-pense-deja-au-jour-d-apres_6033654_823448.html

Coronavirus : Emmanuel Macron pense déjà au « jour d’après »

 

« Le président considère qu’il faut réfléchir à des changements de paradigme, notamment en matière économique, analyse la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye. On perçoit que cette crise révèle des dysfonctionnements, notamment sur nos chaînes de production. » L’exécutif aurait notamment été interloqué par la part prise par la Chine dans certaines filières. « Nous avons un enjeu de souveraineté », dit-on à l’Elysée.

 

Un avis partagé au gouvernement, y compris par les ministres venus de la droite. « Il faudra réfléchir, c’est une conviction profonde que j’ai depuis longtemps, à refaire venir dans notre continent européen, et singulièrement en France, une production de ce qui nous paraît être essentiel pour la vie de la nation », a estimé le ministre des comptes publics, Gérald Darmanin, mercredi 18 mars sur BFM-TV.

 

« Nous irons jusqu’à la nationalisation de certains fleurons industriels », a abondé Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, alors que des entreprises comme Air France sont aujourd’hui au bord de la faillite. « L’Etat paiera », a lui-même martelé M. Macron, lundi, après avoir déjà assuré dans sa précédente allocution, le 12 mars, que les entreprises et salariés français seront soutenus par la puissance publique, « quoi qu’il en coûte ».

 

Lire aussi Coronavirus : vers l’instauration d’un « état d’urgence sanitaire » en France, où le nombre de contaminations augmente

Retisser le fil rompu

Cet éloge en faveur de l’Etat et des services publics de la part d’un homme qui a construit son identité politique sur l’idée de liberté et de l’émancipation individuelle n’a pas manqué de frapper les esprits. « Son discours de jeudi [12 mars], on aurait dit le grand discours d’un homme de gauche d’après-guerre, comme s’il préparait la reconstruction après la seconde guerre mondiale », souligne un conseiller ministériel. « Le président se félicite tous les jours dans cette crise de la solidité de l’Etat et de ses fonctionnaires », explique un de ses proches.

 

Source: https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/19/coronavirus-emmanuel-macron-pense-deja-au-jour-d-apres_6033654_823448.html

 

Note du blog Christ Roi. Eric Zemmour a justement résumé cette réorientation doctrinale de Macron comme son "chemin de Damas" ! (C News du 24 mars 2020) : 

 

Lire"Ces mesures de confinement général sont là pour compenser un déclassement économique, technologique et d'indépendance nationale" : Eric Zemmour et Marc Menant au top de l'analyse sur CNews

 

"Le quinquennat d'Emmanuel Macron est un chemin de Damas. C'est absolument passionnant ce qui se passe. C'est Paul, Saül, ce juif qui était contre le christianisme et qui était un juif strict et qui sur le Chemin de Damas il rencontre le Christ et il devient le plus grand propagateur du christianisme. 

 

"Et Emmanuel Macron est élu sur le marché, l'individu, l'Europe, et il est en train de ramener l'Etat, le social, la nation. C'est un Chemin de Damas ! Le seul chemin de Damas comparable dans l'histoire récente c'est celui des socialistes en 1983, exactement à l'envers. C'est-à-dire que les socialistes en 1981 avaient été élus sur l'Etat, le social, la nation, et en 1983 ils sont allés chercher l'individu, l'entreprise et l'Europe. Emmanuel Macron qui se croyait le nouveau monde n'était que la fin, la queue de comète de 1983. Et là, il nous ramène à avant 1981. C'est inouï. 

 

LirePandémie : Charles Gave / Hervé Juvin : Une nouvelle page se tourne

 

"Et quand Bruno Le maire nous dit qu'il va nationaliser des entreprises (notamment Air France-KLM) personne ne le critique. Même les libéraux se font tout petit. Emmanuel Macron a arrêté sa réforme sur le chômage, sur les retraites." ( Fin de citation d'Eric Zemmour )

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Publié par Ingomer - dans Economie Doctrine politique
8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 20:46

"C'est l'effondrement de l'Église que nous vivons aujourd'hui. Quelque chose qui a été annoncé dans le catéchisme, quelque chose qui a été annoncé par la Vierge à Fatima, par Mélanie Calvat à La Salette. Marthe Robin, même, disait que des pans entiers de l'Église vont disparaître." Ceci a été déclaré par le Père Dominique Duten, il y a un peu plus d'un an, en mars 2019 durant le Carême. Le Père Duten est un prêtre du diocèce d'Avignon.

 

"Ce n'est plus chrétien ce que l'on voit dans l'Église, dans nos paroisses, partout, dans les mouvements, on est enfermé dans des choses qui ne sont plus les vérités de l'Évangile. Ce n'est plus l'Évangile. Et pour cela le Seigneur va devoir nous purifier. Des églises fermeront, des prêtres partiront... Et le monde aura main mise sur l'Église et l'Église ne sera plus crédible. ... Et cela est voulu par Dieu.

"Et comme le dit le prophète Esaïe, ils auront des oreilles pour ne pas entendre, des yeux pour ne pas voir !

 

"[...] Et même au niveau mondial on parle d'un collapsus, on parle d'un effondrement.

 

"L'Église va devenir un désert. La souche est sainte. Il ne restera plus que la souche. Tous les autres vont disparaître.

 

"[...] Écoutez bien, ouvrez vos oreilles ! Que celui qui a des oreilles, qu'il entende. Aujourd'hui ne tiendront la route (que) ceux qui sont décidés à une vraie sainteté, à une vraie union avec Jésus, à une vraie vie avec Dieu, à une intimité de chaque jour, de chaque instant avec Dieu. Les autres ne tiendront pas. Je vous le dis et cela se réalisera. Ne tiendront que ceux qui sont pleins du Saint-Esprit, dans le désert dans lequel nous sommes en train d'entrer. Dites-le à vos enfants. Dites-le à vos petits enfants. Allez le crier dans le monde, allez le dire. Soyez témoins, évangélisez." 

 

Un mois après ce sermon s'est produit l'incendie de Notre-Dame de Paris, le 15 avril 2019 en entrée de Semaine sainte. Un an après cette prophétie de l'effondrement de l'Église, il n'y a plus de messe du tout "dominicales, de semaine, de funérailles" le troisième dimanche de Carême 15 mars ("Recommandation de l'épiscopat concernant les sacrements", Famille Chrétienne du 13 mars). ​Plus de ​sacrement, mais plus de Parole de Dieu non plus !

 

Le Père Duten donne des clés d'explication des événements que nous traversons. Et ce que nous devons faire. Merci à lui !

 

"C'est la première tentation : je ne changerai pas. J'ai besoin de changer, moi. Vous avez besoin de changer ; l'Église a besoin de changer. La Curie romaine a besoin de changer. Les prêtres ont besoin de changer. Nous devons changer. Il faut changer, si nous ne changeons pas nous serons ravagés... Et il ne restera plus rien.

 

"Nous voulons nous bouger. Et nous allons nous mettre à genoux, pour que la Nouvelle Église naisse, d'une nouvelle et divine sainteté." 

 

"Le don de la divine volonté, c’est l’accomplissement du Notre Père. Au temps de Jésus, les disciples ont demandé au Seigneur de leur apprendre à prier et Jésus a donné cette prière du Notre Père disant : Que ton règne vienne et que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Ce règne ne vient sur terre que quand l’homme accomplit la volonté de Dieu sur terre…comme au ciel : ce n’est pas peu de choses. Donc, pour pouvoir faire ça, il faut ce don agissant en nous, de la divine volonté. C’est un don pour la fin des temps, et donc une préparation au retour glorieux du Seigneur.

"Dieu purifie son Eglise- c’est le cas en ce moment- ; Dieu purifie l’humanité pour qu’elle soit capable de recevoir ce don.

"[...] Jésus nous dit que les œuvres de Dieu sont belles, que la Création est belle, que seul, l’homme, devient un déshonneur, car l’homme n’est plus relié à Dieu, ne prie plus, ne croit plus et il vit sans Dieu.

"Cela explique la situation actuelle !

"Exactement. Jésus dit que l’homme marche la tête en bas, les pieds en haut, ayant oublié que nous ne sommes que de passage et que le Ciel existe.

"C’est très grave !

"[…] Que faut-il faire ?

"Il faut Lui confier nos pensées, nos actions, nos affections, tous nos sentiments et ainsi, Il pourra rentrer complètement dans nos cœurs, dans notre volonté. Il aimerait que sa volonté divine puisse entièrement s’installer en nous." (Fin de citation. Diocèse d'Avignon, le 16 décembre 2019 )

 

"L’effondrement de l’Église annoncée dans le catéchisme de l’église catholique, par Notre Dame de Fatima, Notre Dame de La Salette, Marthe Robin", par le Père Dominique Duten, dans cette video ci-dessous de mars 2019. Prophétique. Que les Coeurs s'examinent :

Autre video remarquable du père Dominique Duten publiée en juillet 2019 : "Pauvre Jésus, les gens s’en foutent  de Jésus aujourd’hui…, Bientôt vous aurez à rendre compte à Dieu" : 

Le Père Duten a fait une video le 14 mars dernier dans laquelle il avertit : "Dieu est en train de nous donner un avertissement, Vivons dans la Divine Volonté de Jésus" :

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Publié par Ingomer - dans Religion
8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 16:34

Nous ne sommes pas virologues sur ce blog et ne pouvons donc pas préciser dans quelle mesure le confinement ou le non confinement d'une population placée en face d'une épidémie a un réel impact sur l'indicateur le plus important dans une épidémie qui est l'entrée des contaminés en services de réanimation. 

Seulement, interrogé aujourd'hui au Sénat sur le confinement, le Premier ministre Édouard Philippe - qui n'est pas virologue non plus mais qui doit justifier sa décision politique de confinement général de la population - n'a pas semblé animé de la même réserve dans sa communication. Il n'a pas hésité une seconde à dresser un premier bilan en évoquant "un plateau" qui semble atteint dans les admissions en services de réanimation, "plutôt une bonne nouvelle" qu'il associe à un effet du confinement. Ce lien est-il pertinent ou s'agit-il d'une fake-news d'Edouard Philippe ?

Le "plateau" atteint dans le nombre des admissions en réanimation, un "effet" du confinement. Edouard Philippe le 08-04-2020. Source : https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/edouard-philippe-l-heure-du-deconfinement-n-est-pas-venue-181804

Le "plateau" atteint dans le nombre des admissions en réanimation, un "effet" du confinement. Edouard Philippe le 08-04-2020. Source : https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/edouard-philippe-l-heure-du-deconfinement-n-est-pas-venue-181804

"Un « plateau » atteint ?

"Édouard Philippe a précisé que « le nombre d’admissions en réanimation est en ralentissement », et, prenant de très grandes précautions oratoires, il a évoqué « peut-être quelque chose qui ressemblerait à un plateau. C’est plutôt une bonne nouvelle et c’est très certainement l’effet du confinement » a-t-il salué.

"Mais il a mis en garde contre tout relâchement qui selon lui provoquerait une nouvelle hausse des cas les plus graves." ( Fin de citation de Public Sénat )

 

 

Ce lien réalisé par le Premier ministre entre le plateau atteint dans le nombre des entrées en réanimation et le confinement ne semble pas prouvé. D'autres facteurs doivent nécessairement entrer en jeu, compte tenu que la Suède, sans avoir confiné, atteint le même "plateau" d'admissions en réanimation avec "seulement 7 nouveau patients admis en réanimation ces 24 dernières heures".

 

"La Suède aurait même "passé le pic de l'épidémie il y a environ une semaine, début du mois d'Avril, avec trois jours de suite à plus de quarante cas admis en services de réanimation".

 

"La Suède serait vers la fin de l'épidémie sans nécessité de déconfiner parce que la Suède n'a pas confiné." (Source : Video Lci, encore visible à cette heure-ci. Une information de Baptiste Morin dans sa chronique "Les indispensables", une émission animée par David Pujadas du lundi au vendredi à partir de 18h.)

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8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 12:57

Philippe Douste-Blazy et Christian Perronne (COLLECTIF 3 AVRIL) ont lancé cette pétition il y a cinq jours pour demander au Premier ministre et à son Ministre de la Santé de "modifier d'urgence" le décret n° 2020/337 du 26 mars 2020 qui ne permet l'utilisation de l'hydroxychloroquine qu'"après décision collégiale, dans le respect des recommandations du Haut-Conseil de la Santé Publique et, en particulier de l'indication pour les patients atteints de pneumonie oxygéno-requérante ou d'une défaillance d'organe", c'est-à-dire à un niveau aggravé de la maladie. Un stade jugé trop tardif pour que le traitement soit efficace.

La pétition demande donc de mettre à disposition immédiate dans toutes les pharmacies hospitalières de l'hydroxychloroquine ou, à défaut, de la chloroquine pour que chaque médecin hospitalier puisse en prescrire à tous les malades atteints de forme symptomatiques de l'affection à Covid-19, en respectant les dosage, les contre-indications (en vérifiant la compatibilité avec d'autres médicaments pris simultanément, en contrôlant le taux de potassium dans le sang et en réalisant préalablement un électrocardiogramme).

Plus de 430 000 signataires aujourd'hui.

En temps de guerre on soigne, on n'attend pas ! 

Présentation de la video :

 

Nous vivons une crise sanitaire mondiale d'une grande ampleur et notre pays est fortement frappé par la vague épidémique de Covid-19.

 

Chaque jour, nous déplorons de nombreux décès. Contre cette maladie, nous ne disposons ni de vaccins, ni de traitement antiviral même si les données scientifiques actuelles sont parcellaires et discordantes.

 

Des données chinoises récentes ont suggéré l'efficacité de la chloroquine ou de l'hydroxychloroquine au laboratoire et chez les malades. Une étude publiée par Chen et coll. (Efficacy of hydroxychloroquine in patients with Covid-19 : results of a randomized clinical trial) montre l'efficacité de l'hydroxychloroquine chez les malades atteints par le Covid-19 souffrant de pneumonie moyennement sévère ; les quelques patients qui se sont aggravés ne recevaient pas le traitement.

 

Des cartes publiées par Santé Publique France montrent un taux de mortalité chez les personnes hospitalisées beaucoup plus faible à Marseille que dans le reste du territoire.

 

Au vu des données scientifiques internationales ainsi que des expériences de terrain remontant de médecins au contact direct de l'infection et en l'attente de nouvelles données scientifiquement contrôlées, les autorités italiennes, puis américaines ont pris, dans ce domaine, des décisions thérapeutiques hardies.

 

Le 17 mars 2020, l'agence de médicament italienne considérant l'urgence sanitaire a autorisé la prescription de l'hydroxychloroquine par tous médecins, y compris les médecins des villes.

 

Pour éviter tous risques ou dérives, ce médicament doit être délivré en pharmacie hospitalière avec obligation d'assurer une traçabilité des prescriptions et un retour des données médicales.

 

Le 29 mars, après avis favorable de la FDA (agence américaine du médicament), le ministère de la santé des Etats-Unis d'Amérique (US Department of HHS) a décidé de mettre de la chloroquine et de l'hydroxychloroquine à la disposition des pharmacies hospitalières sur l'ensemble du territoire fédéral.

 

Le Gouvernement américain utilisera sa réserve stratégique faite de millions de traitements constitués depuis plusieurs semaines.

 

Dès maintenant, la FDA autorise tous les médecins hospitaliers américains à prescrire ces deux médicaments y compris en dehors d'essais thérapeutiques. Elle demande, comme en Italie, que toutes les données médicales des malades traités soient collectées afin de les analyser.

 

Le Portugal vient de recommander ces traitements pour les cas de Covid-19 avec pneumonie.

 

La tolérance de ces médicaments prescrits à des millions d'individus depuis des décennies est bonne à condition expresse de respecter le dosage et les contre-indications, de vérifier la compatibilité avec d'autres médicaments pris simultanément, de contrôler le taux de potassium dans le sang et de réaliser préalablement un électrocardiogramme surtout en cas de prescription associée d'azithromycine.

 

Il faut éviter à tout prix l'automédication.

 

En attente de nouvelles données scientifiquement contrôlées, dans la situation aigüe que nous connaissons, de plus en plus de médecins pensent que cette stratégie s'impose, conforme à leur serment d'Hippocrate, de traiter leurs malades en leur âme et conscience.

 

Or le décret en vigueur en France n° 2020/337 du 26 mars 2020 ne permet l'utilisation de l'hydroxychloroquine qu'"après décision collégiale, dans le respect des recommandations du Haut-Conseil de la Santé Publique et, en particulier de l'indication pour les patients atteints de pneumonie oxygéno-requérante ou d'une défaillance d'organe".

 

A ce stade trop tardif de la maladie, ce traitement risque d'être inefficace. Si l'efficacité de l'hydroxychloroquine se confirme, il faudra rapidement ouvrir le protocole aux médecins libéraux pour éviter la saturation des hôpitaux.

 

Nous demandons donc au Premier ministre et à son Ministre de la Santé de modifier d'urgence ce décret et de mettre à disposition immédiate dans toutes les pharmacies hospitalières de l'hydroxychloroquine ou, à défaut, de la chloroquine pour que chaque médecin hospitalier puisse en prescrire à tous les malades atteints de forme symptomatiques de l'affection à Covid-19, particulièrement à ceux atteints de troubles pulmonaires si leur état le requiert.

 

Nous appelons l'Etat à effectuer des réserves ou des commandes d'hydroxychloroquine afin que, si l'efficacité se confirmait dans les prochains jours, nous ne soyons pas en manque de traitement.

 

Pr. Philippe Douste-Blazy, Professeur de santé publique et d’épidémiologie, ancien Ministre de la Santé,

 

Pr. Christian Perronne, Chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Raymond Poincaré de Garches,

 

Dr. Michèle Barzach, ancienne Ministre de la Santé,

 

Pr. Isabelle Bourgault Villada, Professeur de dermatologie à l’hôpital Ambroise Paré,

 

Pr. François Bricaire, ancien Chef du service de maladies infectieuses à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Membre de l’Académie de Médecine,

 

Pr. Marc Gentilini, Professeur de parasitologie, de santé publique et de clinique des maladies infectieuses, Membre de l’Académie de Médecine,

 

Pr. Olivier Goulet, Professeur de pédiatrie de l’hôpital Necker,

 

Pr. Jacques Marescaux, Président Fondateur de l’IRCAD, Membre de l’Académie de Médecine,

 

Pr. Catherine Neuwirth, Professeur de microbiologie au CHU de Dijon,

 

Dr. Patrick Pelloux, Président de l’Association des médecins urgentistes de France,

 

Pr. Paul Trouillas, Professeur de neurologie au CHU de Lyon,

 

Dr. Martine Wonner, psychiatre, députée LREM du Bas Rhin.

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Publié par Ingomer - dans Sciences Société
7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 18:49

Surprise : il y a proportionnellement moins de cas de personnes contaminées admises en réanimation en Suède, pays de 10 millions d'habitants qui ne pratique pas le confinement, qu'au Danemark ou en Norvège, pays qui pratiquent, eux, le confinement et qui ont une population moitié moindre (5 millions respectivement). Source : Lci.

https://www.france24.com/fr/20200402-coronavirus-la-suède-l-exception-européenne-au-confinement

https://www.france24.com/fr/20200402-coronavirus-la-suède-l-exception-européenne-au-confinement

En Suède, la population continue de vivre presque normalement. Les autorités ont adopté une stratégie toute différente de celles des autres pays pour enrayer le Covid-19. ( France 24 )

 

Avec les Pays-Bas, ce sont les deux exceptions en Europe.

 

Il ne s’agit visiblement pas de laxisme mais d’un réel désir de responsabiliser les citoyens. C’est pour cette raison que le pays a beaucoup misé sur les directives volontaires. ( Science Post )

 

https://www.huffingtonpost.fr/entry/la-suede-et-les-pays-bas-ne-confinent-pas-leurs-habitants-et-cest-tres-culturel_fr_5e86f263c5b6a949183464cd?xtor=AL-32280680

 

Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a annoncé vouloir mettre en place la stratégie de “l’immunité collective”. Une méthode qui consiste à laisser une grande partie de la population être infectée par le virus pour mieux l’en prémunir à l’avenir.

 

Les Pays-Bas ont, au fil des jours, adopté des mesures de plus en plus restrictives comme la fermeture des écoles, des bars, des restaurants, et de tous les lieux de rassemblement. Mais les habitants sont encore autorisées à sortir, sans attestation dérogatoire ou contrôle policier. “Un confinement intelligent” possible grâce à la “confiance” et à la grande discipline des Néerlandais, qui pratiquent finalement le confinement sans en être obligés. ( Huffington Post)

 

L'immunité collective était une tradition sanitaire chez les Vikings qui plongeaient leurs mains dans des bassines entières de bactéries passées préalablement à d'autres pour se les passer sur le visage et s'immuniser.

 

Un reportage video ce 07 avril à 18h40 sur Lci a évoqué le sujet.

Ce mardi 7 avril 2020, Baptiste Morin, dans sa chronique "Les indispensables", a fait le point. Cette chronique a été diffusée dans 24h Pujadas du 07/04/2020 présentée par David Pujadas sur LCI. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Extrait :

 

"La Suède a fait le pari de l'immunité collective, pas du confinement, laisser circuler le virus, le laisser agir quasi librement. L'argument est de dire que de toutes façons le confinement ne règle pas la situation. C'est une période intermédiaire et il faudra à un moment en sortir. Alors autant ne pas bloquer le pays : c'est la position de la Suède. Pour la ministre des Affaires étrangères, 'chaque pays prend des mesures en fonction de leurs traditions selon la manière de gouverner la société'.

"Comparons la Suède à ses voisins nordique. Trois pays, le Danemark, la Norvège, et la Finlande, trois pays qui, eux, ont fait le choix du confinement total. Des pays en moyenne de 5 millions d'habitants, deux fois moins qu'en Suède qui a deux fois plus d'habitants (10 millions). En Suède, on compte aujourd'hui 7693 cas. En valeur absolue c'est plus qu'au Danemark (4978), c'est plus qu'en Norvège (5866), ou qu'en Finlande (2308).

"Et si vous ramenez ces chiffres à la population de chacun de ces pays, il y a moins de cas proportionnellement en Suède qu'au Danemark ou en Norvège. Il y en a plus qu'en Finlande qui est un pays qui est très peu touché.

"Prenons maintenant le nombre de cas de décès liés au coronavirus. La Suède compte 591 décès. Là c'est plus que les trois autre pays en valeurs absolues (203 au Danemark, 83 en Norvège, 34 en Finlande). Ramenés en proportion de la population c'est deux fois plus qu'en Norvège, et près de 10 fois plus qu'en Finlande, un pays très peu touché. [...] Ce bilan dramatique c'est presque une étape dans la logique de l'immunité collective, parce que le virus n'est pas contraint en Suède, il n'y a pas le confinement. 

"Et puis surtout, les autorités disent de regarder cette courbe-là, le nombre de cas supplémentaires de patients admis en réanimation chaque jour. C'est l'indicateur le plus important.

 

La Suède aurait passé le pic de l'épidémie au 7 avril sans nécessité de déconfiner parce que la Suède n'a pas confiné.

 

"Et bien (selon cette courbe) la Suède aurait passé le pic de l'épidémie il y a environ une semaine, début du mois d'Avril, avec trois jours de suite à plus de quarante cas admis en services de réanimation. Et seulement 7 nouveau patients admis en réanimation ces 24 dernières heures. C'est très peu.

"Si cela se vérifie, la Suède serait vers la fin de l'épidémie sans nécessité de déconfiner parce que la Suède n'a pas confiné, sans nécessité de relancer une économie qui serait à l'arrêt. Autrement dit, la Suède sortirait de cette crise sanitaire sans connaître forcément la même crise économique que les autres pays européens." (Fin de citation) ( Video Lci )

 

La Suède estime qu’un confinement strict est une mesure provisoire qui a trop de répercussions à long terme sur le pays, sans réelle efficacité sur le virus qui reviendra en Octobre et où un second confinement plongerait le pays dans le chaos. Un second confinement en octobre n'est simplement pas envisageable.

 

Les habitants sont autorisés à sortir, sans attestation dérogatoire ou contrôle policier. “Un confinement intelligent” possible grâce à la “confiance”, au “bon sens” et à la grande discipline des Néerlandais, qui pratiquent finalement le confinement sans en être obligés.

 

La population est cependant priée de se laver les mains, de pratiquer la distanciation sociale et de protéger les personnes de plus de 70 ans en limitant les contacts avec elles. ( Courrier International )

 

Pour l’historien Lars Trägårdh, cette stratégie est avant tout une question de politique basée sur la confiance du gouvernement envers les citoyens et inversement.

 

“Ici, nous avons une politique moins portée sur les restrictions, les interdictions et la criminalisation”, affirme-t-il. “La confiance implique une large part de liberté et d’autoriser les citoyens à prendre leur responsabilité” ajoute Lars Trägårdh. ( Huffington Post )

 

Le 13 janvier, un premier cas fut découvert hors de Chine continentale. À partir de janvier 2020, le gouvernement chinois a placé en confinement limité plusieurs villes (Wuhan) puis la région de Hubei en quarantaine. Dans la province de Hubei, le confinement limité est terminé depuis mercredi 25 mars ( Rtl ), on n'y trouve plus de contaminé. Le confinement a été levé le 24 mars dans toute la province du Hubei, désormais considérée comme une zone à "faible risque". ( Lci ) La ville chinoise de Wuhan, au centre du pays et berceau de l'épidémie, lève le confinement le 8 avril.

 

Ce 7 avril selon le Figaro : "Chine: aucun décès pour la première fois depuis le début de l'épidémie." La Chine n'a recensé aucun nouveau décès du Covid-19 au cours des dernières 24 heures, ont annoncé ce mardi les autorités, trois mois après le premier mort enregistré dans ce pays. Le géant asiatique, où le coronavirus est apparu fin 2019, avait fait état d'un premier décès le 11 janvier dernier. 3331 personnes ont officiellement succombé à la maladie dans le pays. Mais le pays est confronté à une deuxième vague d'infections importées de l'étranger, avec près d'un millier de cas cumulés, selon le ministère. L'organisme a fait état mardi de 32 nouveaux cas de contamination, tous d'origine importée. Le pouvoir local réfléchit à un test massif des 11 millions d’habitants de la mégalopole pour recenser les cas asymptomatiques. ( 24 heures )

 

Selon le professeur Didier Raoult le confinement général n'est pas une solution adaptée : "la dernière fois que l'on a instauré une quarantaine c'était pour le choléra à Marseille et cela n'a pas marché".  Il faut diagnostiquer, c'est-à-dire se donner les moyens de faire les diagnostics (tests que nous n'avons pas et dépistages massifs que nous ne pouvons pas faire du fait de la carence en tests), isoler les personnes contaminées et les traiter. ( IHU Méditerranée-Infection : Coronavirus : diagnostiquons et traitons ! Premiers résultats pour la chloroquine )

 

Pour Eric Zemour, "ces mesures de confinement général sont là pour compenser un déclassement économique, technologique et d'indépendance nationale".

"La Suède serait vers la fin de l'épidémie sans nécessité de déconfiner parce que la Suède n'a pas confiné, sans nécessité de relancer une économie qui serait à l'arrêt. Autrement dit, la Suède sortirait de cette crise sanitaire sans connaître forcément la même crise économique que les autres pays européens." (Lci 7 avril 2020)

"La Suède serait vers la fin de l'épidémie sans nécessité de déconfiner parce que la Suède n'a pas confiné, sans nécessité de relancer une économie qui serait à l'arrêt. Autrement dit, la Suède sortirait de cette crise sanitaire sans connaître forcément la même crise économique que les autres pays européens." (Lci 7 avril 2020)

***

Edit. 21 avril 2020. 21H05. En Suède [pays où il n'y a pas eu de confinement général. Ndlr.], Stockholm a passé le pic de l'épidémie de coronavirus, selon les autorités sanitaires

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/en-suede-stockholm-a-passe-le-pic-de-l-epidemie-de-coronavirus-selon-les-autorites-sanitaires-20200421

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/en-suede-stockholm-a-passe-le-pic-de-l-epidemie-de-coronavirus-selon-les-autorites-sanitaires-20200421

Par Le Figaro avec AFP

Publié le 21 avril 2020

Les autorités sanitaires suédoises ont estimé mardi que la région de Stockholm, épicentre de l'épidémie de nouveau coronavirus dans le pays, a passé le pic du virus la semaine dernière. Selon un rapport de l'Agence publique de santé, 86.000 habitants de la capitale suédoise et sa région - sur 2,3 millions de personnes - étaient potentiellement porteurs du virus au 15 avril, date à laquelle le pic a été enregistré.

 

Tous n'ont cependant pas pu être dépistés car les tests concernent seulement les patients hospitalisés et le personnel soignant. Officiellement, le royaume scandinave recensait mardi 15.322 cas confirmés de contamination par le nouveau Covid-19 et 1765 décès. Quelque 6200 de ces cas officiels ont été enregistrés à Stockholm. Pour estimer le pic, les autorités sanitaires expliquent s'être appuyées sur des statistiques basées sur les cas signalés, conjuguées à une étude conduite sur des résidents de la capitale suédoise sélectionnés au hasard.

 

«Selon ce modèle, le pic a été atteint à ce moment-là, nous pouvons ensuite nous attendre à une baisse du nombre quotidien de cas - mais cela ne signifie pas pour autant que l'infection s'est arrêtée», a déclaré Anders Wallensten, épidémiologiste adjoint de l'agence, lors d'une conférence de presse.

***

France Tv Info publié le 20/04/2020

Le gouvernement suédois continue de parier sur la stratégie de l’immunité collective, selon laquelle près de 60% de la population contracte le virus et développe des anticorps, ce qui protégerait mécaniquement les 40% restants.

 

L’épidémiologiste qui conseille les pouvoirs publics, Anders Tegnell, persiste et signe et demeure confiant dans cette stratégie. Selon lui, la capitale Stockholm, est proche d’avoir atteint cette immunité collective, et le pays tout entier pourrait l’atteindre le mois prochain. La Suède maintient donc ce pari en se disant qu’elle sortira aussi économiquement moins affaiblie de la crise, puisqu’elle n’a pas vraiment mis ses activités à l’arrêt. ( FranceTvInfo )

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Publié par Ingomer - dans Suède Société Sciences
5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 21:14

La "mondialisation heureuse" est derrière nous. Un article de FranceTvInfo du 04 avril reconnaît entre les lignes que la pénurie médicale est due à la délocalisation de la production en Chine et en Inde. Après les masques, les tests, les appareils respiratoires, les médicaments et l'oxygène pourraient manquer. 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/notre-stock-se-compte-plutot-en-jours-des-medicaments-de-premiere-ligne-risquent-de-manquer-en-pleine-epidemie-decovid-19_3894583.html

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/notre-stock-se-compte-plutot-en-jours-des-medicaments-de-premiere-ligne-risquent-de-manquer-en-pleine-epidemie-decovid-19_3894583.html

Après les masques, ce sont les médicaments qui inquiètent les professionnels de santé. Neuf grands hôpitaux européens, dont l'AP-HP, sonnent l'alerte. "Nous serons bientôt à court de médicaments essentiels pour traiter les patients atteints du Covid-19, hospitalisés en unités de réanimation", préviennent-ils, dans une lettre publiée par Le Monde, mardi 31 mars. Dans le contexte de l'épidémie mondiale, cette pénurie pourrait prendre une dimension inédite.

 

… Des "médicaments de première ligne", dont les stocks s'amenuisent à grande vitesse.

 

 

… Au même titre que les respirateurs, certaines molécules sont indispensables. "Quand on réanime les patients, on a besoin de les faire dormir, donc, on a besoin d'hypnotiques", … midazolam, un anxiolytique, et le propofol, un anesthésique. "Ensuite, il faut faire respirer ces patients à l'aide d'appareils et pour qu'il n'y ait pas de contracture musculaire et qu'ils soient correctement oxygénés, on est obligés d'utiliser les curares".

 

Troisième catégorie : les antibiotiques, "pour éviter les surinfections". ... "Normalement, il y a énormément d'antibiotiques, mais il n'y a quasiment plus aucune usine en dehors de Chine et d'Inde qui en produit", déplore-t-il. Ainsi, 90% de la pénicilline, utilisée dans les antibiotiques, est produite en Chine, premier pays touché par l'épidémie. De son côté, l'Inde a décidé de limiter l'exportation de 26 médicaments et principes actifs, parmi lesquels plusieurs antibiotiques.

 

 

...Nombre de ces médicaments "n'ont pas d'équivalent, ou très difficilement", prévient Bernard Bégaud, pharmacologue. Pour assurer la continuité des soins, il faut donc garantir leur approvisionnement.

 

… En fin de semaine dernière, le directeur général de l'AP-HP, Martin Hirsch, révélait que les stocks des hôpitaux franciliens étaient "très courts sur certains médicaments". Dans des régions moins touchées comme la Nouvelle Aquitaine, les tiroirs à pharmacie sont encore fournis, mais pour combien de temps ? "On observe des retards d'acheminement", s'inquiète la cheffe de la pharmacie d'un CHU de Nouvelle-Aquitaine, qui a souhaité garder l'anonymat. "Je n'ai pas de boule de cristal, mais notre stock ne se compte pas en semaines, plutôt en jours !", prévient-elle.

 

… Emmanuel Macron a annoncé avoir passé des "commandes massives" de médicaments pour renflouer les stocks. Toutefois, comme le précise l'ANSM, la pénurie "...s'exprime à l'identique à l'échelle européenne et internationale". Les raisons sont identiques : le circuit pharmaceutique mondial est dépendant de l'Asie et les besoins ont été démultipliés. Le prix des médicaments "simples à produire" et "peu chers" pourrait ainsi exploser.

 

 

… L'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament et plusieurs associations de soignants ont déposé lundi une requête devant le Conseil d'Etat pour demander la "réquisition des moyens de production". "Quand on est en guerre, on réquisitionne", justifie Pauline Londeix, qui souligne que les molécules de première urgence sont simples et les brevets tombés dans le domaine public. Il serait donc possible de les produire dans l'espace national ou européen. Le Conseil d'Etat a rejeté la demande, estimant que la "carence" dénoncée était "sérieusement contestable".

 

"Nous n'accepterons pas un scénario identique à celui des masques", prévient l'Union nationale des associations agréées d'usagers du système de santé, qui pointe aussi les besoins croissants en oxygène médical : "Oui, nous avons besoin d'oxygène, et oui, il est possible d'en produire plus."

 

Source: FranceTvInfo 

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5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 13:25

Dans l'émission "Facealinfo" (CNews) du 2 Avril 2020, Eric Zemmour explique que "le confinement, c'est le Moyen-Âge" : 

 

Extraits, à partir de la 46e minute :

 

Eric Zemmour : "Cela fait trois semaines que l'on voit que l'on n'est pas du tout sur la bonne voie, et que je répète que si le confinement général est une mesure du Moyen-Âge, les seuls pays qui s'en sortent beaucoup mieux, Hong kong comme la Corée du Sud et même l'Allemagne se débrouillent mieux que nous, je ne peux pas laisser dire que l'on est dans les meilleurs situations : c'est faux. On est dans les pires situations des pays riches.

 

"Comme on n'a pas de test on est obligé de confiner", objecte l'animateur Pascal Praud.

 

"Non, mais est-ce que vous vous rendez compte de ce que vous dites ? Vous raisonnez comme l'Afrique du Sud et le Kenya ! Donc, la France c'est le Kenya ?! 

 

"[...] On a un système de santé ? Et bien, non, la preuve, on ne l'a pas !"

 

Marc Menant : "(Dans la situation qui était la nôtre où nous n'avions pas de test), l'autre solution c'était de confiner les gens à risque, des gens qui sont bien répertoriés avec des dossiers médicaux.  

 

"On a la chance tous ici autour de la table d'avoir des appartements à peu près confortables, il y a beaucoup de personnes aujourd'hui qui sont dans un confinement qui tient de la détention plus que d'autre chose."

Dans un entretien video au Figaro le 1er avril, Eric Zemmour explique pourquoi "le confinement, c'est le Moyen Âge" : 

"Je suis très frappé dans tous les pays d'ailleurs, au-delà de la France, il y a une acceptation, une soumission à ce qui est quand même la privation de la liberté élémentaire qui est la la liberté d'aller et venir. Je sais bien que l'on donne toutes les raisons du monde, et que c'est pour la santé de tous, etc. Je ne vais aller contre cela. Je dis simplement que je suis très frappé d'abord par l'acceptation globale, même s'il y a des exceptions, et surtout, et ce qui me marque encore plus, ce sont les médias qui en sont à houspiller les autorités parce que elles ne sont pas assez sévères, et à vitupérer la population sur le confinement. Il y a une espèce de pousse-au-crime médiatique. Je trouve cela assez intéressant sur les mentalités collectives et sur ce que cela révèle.

 

"Le Figaro. Le président de la république a plus de facilité à décider le confinement des Français que la fermeture des frontières ?

 

"Alors, cela, on voit les ravages de l'idéologie européiste et sans-frontierriste, qui a atteint jusqu'aux plus hautes autorités de l'Etat : c'est-à-dire qu'il n'a pas voulu fermer les frontières alors qu'il a finalement accepté la fermeture des frontières Schengen, comme si l'Europe avait une frontière mais pas la France. 

 

"Et qu'est-ce que le confinement finalement qu'une frontière personnelle ? On s'enferme soi-même, et on réinvente les frontières d'origine à l'aube de l'humanité où chacun se défend contre tous, alors que la nation était la façon la plus civilisée de sortir de cette guerre de tous contre tous. On se souvient tous des leçons de Hobbes.

 

"Et dans tous les pays c'est la même chose.

 

"Et ce qui est terrible c'est qu'on sait que ce confinement général est une mesure du Moyen-Âge, et qu'il n'est là que pour pallier nos carences.

 

Lire : Les Français "inquiets et de plus en plus critiques contre le gouvernement" reprochent le manque de masques et l'absence de dépistage

 

"Ce qui veut dire, c'est que si l'on avait fait assez de test, et si on avait assez de masques, si on avait assez d'appareils respiratoires, comme en Corée du Sud, on n'a pas besoin de ce confinement général."

 

"Le Figaro. Est-ce que finalement les Français sont plus attachés à l'égalité qu'à la liberté, selon vous ? 

 

"C'est la vieille thèse tocquevillienne qui est de dire que les Français préfèrent l'égalité à la liberté. Ce qui est très probable. Mais regardez en Angleterre, où c'était l'opposition classique entre les Anglais et les Français, les Anglais préférant la liberté à l'égalité, là aussi, ils se résolvent au confinement, et à la fin de la liberté.

 

"Le Figaro. Vous semblez considérer que cette privation de liberté que vivent les Français est en quelque sorte la conséquence ou le prix à payer de notre déclassement économique. Pourquoi ?"

 

"C'est-à-dire que si dans les pays à la pointe technologique comme la Corée du Sud, comme Taïwan, ou même Israël, les mesures de confinement général sont remplacées par des mesures de ciblage, de tests généralisés de masse (que maintenant recommande l'O.M.S. un mois après la bataille), et de masques pour tout le monde, on cible, on suit à la trace, on  géolocalise les gens en fonction de ceux qui sont infectés (qui doivent dire où ils vont et qui ils ont vu) et ceux qui ne le sont pas.

 

"(La géolocalisation), vous allez me dire c'est aussi des mesures coercitives, c'est aussi des mesures liberticides, mais je trouve cela moindre que le confinement général. (Cette géolocalisation) cela permet au moins de cibler les choses. 

 

"Et l'on voit bien que les pays européens qui ont pris un retard fou dans la recherche médicale, qui ont (comme la France) d'autre part sous-traité à la Chine toute leur industrie médicale (masques, appareils respiratoires, tests), tout ce que l'on ne fabrique plus. Et quand les Chinois en ont besoin pour eux, nous ne les voyons plus et là on est dépendant comme jamais.

 

"C'est pour cela que je dis que ces mesures de confinement général sont là pour compenser un déclassement économique, technologique, et finalement d'indépendance nationale.      

 

Dans l'émission "Facealinfo" (CNews) du 24 Mars 2020, Eric Zemmour avait déjà dit : "Ce confinement est une folie".

 

Pascal Praud introduit le sujet en disant : "Ces nationalisations, c'est le nouveau monde qui est mort, c'est le vieux monde qui fait son retour. Les nationalisations ? Qui l'eut cru ?"

 

Eric Zemmour :

 

"Le quinquennat d'Emmanuel Macron est un chemin de Damas. C'est absolument passionnant ce qui se passe. C'est Paul, Saül, ce juif qui était contre le christianisme et qui était un juif strict et qui sur le Chemin de Damas il rencontre le Christ et il devient le plus grand propagateur du christianisme. 

 

"Et Emmanuel Macron est élu sur le marché, l'individu, l'Europe, et il est en train de ramener l'Etat, le social, la nation. C'est un Chemin de Damas. Le seul chemin de Damas comparable dans l'histoire récente c'est celui des socialistes en 1983, exactement à l'envers. C'est-à-dire que les socialistes en 1981 avaient été élus sur l'Etat, le social, la nation, et en 1983 ils sont allés chercher l'individu, l'entreprise et l'Europe. Emmanuel Macron qui se croyait le nouveau monde n'était que la fin, la queue de comète de 1983. Et là, il nous ramène à avant 1981. C'est inouï. 

 

Lire : Pandémie : Charles Gave / Hervé Juvin : Une nouvelle page se tourne

 

"Et quand Bruno Le maire nous dit qu'il va nationaliser des entreprises (notamment Air France-KLM) personne ne le critique. Même les libéraux se font tout petit. Emmanuel Macron a arrêté sa réforme sur le chômage, sur les retraites.

 

"Jusqu'au 28 avril le confinement, six semaines: c'est cela que l'on va retenir de l'annonce de l'Elysée ce soir de la bouche du ministre de la santé et du ministre de la recherche ?" demande Pascal Praud.

 

"C'est une folie, répond Eric Zemmour.

 

"Je le répète, cela fait dix jours que je dis la même chose: les Coréens du Sud n'ont pas confiné tout le monde, ils ont testé en masse et ils ont confiné les malades. Vous vous rendez comte de ce que vous dites, on est quoi, on est le Gabon ? 

 

Lire : Coronavirus : la France au 20e rang mondial du diagnostic et du traitement

 

"On a laissé l'Etat en déshérence, l'Etat est désorganisé. On en est arrivé au point où il a été incapable de prévoir, il a bazardé ses stocks de masques, il a désindustrialisé, il a délocalisé la fabrication des médicaments en Chine et en Inde, etc, etc.

 

Marc Menant

 

"Il y a une sorte de vérité qui pointe dans les propos d'Eric Zemmour. Il y a aussi un autre point, c'est qu'en réalité, pour avoir beaucoup lu sur toutes les épidémies, si on avait simplement repéré les personnes fragiles (c'est facile: les personnes qui souffrent soit de diabète, soit ceux qui sont en fragilité cardiaque, soit les personnes d'un certain âge et qui sont fragiles), rien qu'en les isolant eux, en prenant soin d'eux, on avait là la possibilité d'avoir une interaction qu'on appelle la pandémie nécessaire pour que tout le monde soit auto-vacciné naturellement."

 

Eric Zemmour :

 

"Le professeur Didier Raoult le dit : c'est uniquement par des tests massifs qu'on pourra éviter ce confinement général.

 

"Et il faut se rappeler ce que disait soir après soir Jérôme Salomon (le directeur général de la santé) 'les tests en masse ce n'est pas nécessaire'. Souvenez-vous, il faut quand même le rappeler !

 

"[...] Avec les nationalisations c'est le retour de l'Etat, c'est le retour de la nation, c'est tout ce qu'on avait brocardé, et bazardé depuis 30 ans et qui revient en force."

Note du blog Christ Roi. Le confinement, c'est le Moyen-Âge" parce que depuis, la technologie médicale a permis de progresser un tout petit peu : masques, tests, dépistages massifs, appareils respiratoires... Tout ce qui manquait à la France vu que la fabrication de ces produits a été délocalisée par l'UE en Chine.

 

Lire : Après les masques, les tests, les appareils respiratoires, les médicaments et l'oxygène pourraient manquer dans les prochains jours

 

En Chine, la ville chinoise de Wuhan (au centre du pays), berceau de l'épidémie de Covid-19, va lever le 8 avril ses restrictions aux déplacements, après plus de deux mois de confinement, ont annoncé les autorités chinoises le 24 mars. Le reste de la province du Hubei bénéficiera de cette mesure dès le mercredi 25 mars. (Rtl) Le confinement a été levé le 24 mars dans toute la province du Hubei, désormais considérée comme une zone à "faible risque." (Lci) Alors que les chiffres de contaminations se stabilisent, ... le pouvoir local réfléchit à un test massif des 11 millions d’habitants de la mégalopole pour recenser les cas asymptomatiques. Des cas asymptomatiques qui ont longtemps été oubliés du comptage officiel avant d’être réintégrés cette semaine. Ces personnes sans symptôme mais positives au Covid-19 et contagieuses sont la réelle inconnue qui pourrait participer à une nouvelle vague de l’épidémie. (24heures.ch) En Corée du Sud, il y a eu des tests massifs pour endiguer le coronavirus et un lancement tôt de la production industrielle de kits de dépistage, une stratégie de tests massifs et rapides, conjuguée à un traçage des contacts. ( Le Monde)

 

La REM "arrière" (adjectif mérité) n'a eu d'autre choix que de revenir au Moyen-Âge en confinant tout le monde et en lançant des campagnes de pub pour tousser dans le coude, se moucher avec un mouchoir en papier unique, jeter son mouchoir à la poubelle, respecter les gestes barrières, stopper les embrassades... Ce serait risible s'il n'y avait pas des morts. Le scandale du coronavirus et du confinement général s'annonce bien pire que celui du sang contaminé pour les responsables "pas coupables".

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31 mars 2020 2 31 /03 /mars /2020 22:23
Coronavirus : le bois de la "Croix de la Peste" s'effrite lors de la bénédiction “Urbi et orbi”

Lundi, 30 mars 2020. La « Croix de la peste », considérée comme une croix miraculeuse, a toujours été vénérée par les Romain et ce depuis des siècles.

Très récemment, en raison de l’épidémie de coronavirus, elle avait été exposée sur la place Saint-Pierre à l’occasion de la bénédiction “Urbi et orbi” donnée (vendredi 27 mars. Ndlr.) par le pape François. Malheureusement, on avait oublié de la protéger alors qu’il pleuvait ce jour-là... Le bois de la croix séculaire a gonflé après avoir absorbé l’eau durant deux heures. Des bulles se sont formées dans certaines zones du vernis et les couleurs ont disparu en plusieurs endroits. Des spécialistes tentent actuellement de sauver la célèbre croix.

 

Source : Kathnet / Pro Liturgia, Actualité du lundi 30 mars 2020

 

Il a sauvé Rome de la grande peste de 1522.

 

L’histoire de ce crucifix a marqué la vie romaine. En 1519, dans la nuit du 22 au 23 mai, l’église de San Marcello est entièrement détruite par un terrible incendie. Pourtant, à l’aube, les riverains, totalement désolés devant les décombres encore fumants, trouvent le crucifix accroché au maître-autel providentiellement intact, éclairé par une lampe à huile qui, bien qu’attaquée par les flammes, brûle encore à ses pieds… On crie alors au miracle, et les plus dévots vont commencer à se rassembler chaque vendredi pour prier et allumer des lampes au pied du crucifix, créant par la suite « l’Archiconfrérie du Saint Crucifix », qui existe encore aujourd’hui.

 

La terrible peste de Rome

Mais ce n’est pas le seul miracle du crucifix. À peine trois ans plus tard, en 1522, une terrible peste secoue Rome au point de craindre que la ville ne perde tous ses habitants. Désespérés, les frères des Serviteurs de Marie décident alors de porter le crucifix lors d’une procession pénitentielle de l’église de San Marcello à la basilique Saint-Pierre. Les autorités, craignant la contagion, tentent d’empêcher la procession, mais le désespoir collectif ne tient pas compte de l’interdiction, et le crucifix est porté à travers la ville, sous les acclamations des Romains. La procession dure plusieurs jours, le temps de parcourir tout Rome, et lorsque le crucifix revient à sa place, la peste est terminée et la ville sauvée de l’extermination.

 

Un siècle après ces deux miracles, il est décidé, à partir de 1650, que le crucifix miraculeux sera apporté à Saint-Pierre de Rome chaque année sainte.

 

Source: Aleteia

 

Qui fut le protagoniste de la veillée de prière du pape François en temps de pandémie du Coronavirus, le 27 mars 2020 ? Le Christ crucifié, répond Andrea Tornielli. Le directeur éditorial du Dicastère pour la communication du Vatican revient sur la bénédiction Urbi et Orbi historique donnée par le pape « sur une place Saint-Pierre vide et enlisée dans un silence irréel ».

 

Le protagoniste, écrit-il, c’était « Lui », le crucifix, « avec la pluie battante qui lui arrosait le corps, ajoutant au sang dépeint sur le bois cette eau dont l’Évangile raconte qu’elle a jailli de la blessure infligée par la lance ».

 

Ce Christ Crucifié dit de « San Marcello », que les Romains portaient en procession contre la peste. 

 

Source: Zenit.org

https://www.vaticannews.va/it/papa/news/2020-03/editoriale-tornielli-papa-francesco-preghiera-fine-coronavirus.html

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Publié par Ingomer - dans Religion
31 mars 2020 2 31 /03 /mars /2020 20:20

Après l'arrêté du 15 mars 2020, un nouveau décret du gouvernement, en date du 23 mars, en son article 7, assouplit les règles du confinement lors des rassemblements.

 

Source du nouveau décret : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041746694&categorieLien=id

 

Comme nous le disions nous-même le 25 mars, des messes qui respecteraient toutes les directives sanitaires peuvent être organisées en France. 

 

Selon un article de Valeurs Actuelles publié hier : 

 

"Les décrets de confinement laissent la possibilité aux fidèles de célébrer les grandes fêtes religieuses des prochaines semaines."

 

https://www.valeursactuelles.com/societe/tribune-religion-et-confinement-le-gouvernement-ne-doit-pas-empecher-les-croyants-de-celebrer-leurs-grandes-fetes-117642

https://www.valeursactuelles.com/societe/tribune-religion-et-confinement-le-gouvernement-ne-doit-pas-empecher-les-croyants-de-celebrer-leurs-grandes-fetes-117642

"Pour Guillaume Drago, professeur à l’Université Paris II Panthéon-Assas, Christophe Eoche-Duval, haut fonctionnaire et Geoffroy de Vries, avocat à la Cour, les décrets de confinement laissent la possibilité aux fidèles de célébrer les grandes fêtes religieuses des prochaines semaines." 

 

"En avril 2020, trois grandes fêtes ont lieu : la fête de Pessah pour la confession israélite, mercredi 8 avril, la fête de Pâques dimanche 12 avril pour les chrétiens, le début du Ramadan jeudi 23 avril pour les musulmans.

 

"Contrairement au discours de l’État, les rassemblements de moins de 100 personnes restent autorisés

 

"A la lecture du décret n°2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, on comprend que, contrairement au discours tenu jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, et malgré une contradiction interne au texte, les « rassemblement(s), réunion(s) ou activité(s) mettant en présence de manière simultanée » « en milieu clos ou ouvert » sont autorisés dès lors qu’ils rassemblent moins de 100 personnes, selon l’article 7 du décret.

 

"Il apparaît donc que les responsables des cultes de notre pays peuvent utiliser cette possibilité, en prenant les mesures de précaution adéquates, afin de permettre à leurs fidèles de manifester l’expression de leur foi en ces trois fêtes fondamentales pour leur confession." 

 

Fin de citation de l'article de Valeurs Actuelles

Citation du décret du 23 mars, article 8

 

"IV. - Les établissements de culte, relevant de la catégorie V, sont autorisés à rester ouverts. Tout rassemblement ou réunion en leur sein est interdit à l'exception des cérémonies funéraires dans la limite de 20 personnes.

 

Rien de changé donc par rapport au décret du 15 mars: 

 

 "Les établissements de culte, relevant de la catégorie V, sont autorisés à rester ouverts. Tout rassemblement ou réunion de plus de 20 personnes en leur sein est interdit jusqu'au 15 avril 2020, à l'exception des cérémonies funéraires." ( Arrêté du 15 mars 2020 complétant l'arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19, article premier https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041723302&categorieLien=id )

Note du blog Christ Roi. Mais n'est-il pas déjà trop tard pour les évêques après le deuxième dimanche où Jésus est abandonné, seul sur Son Autel ?

 

Après avoir vidé les bénitiers de leur Eau bénite pour l'entrée en Carême, laissé entendre que le Corps du Christ pouvait nous rendre malade (les prêtres donnant la consigne de prendre la Sainte Hostie dans la main et non dans la bouche), après avoir participé à une réunion le 23 mars organisée par Macron avec des francs-maçons excommuniés de facto  (réunion qui aboutit à la décision de Macron d'organiser des fêtes religieuses d'avril "sans rassemblement". 20 Minutes), et après avoir supprimé toutes les messes "dominicales, de semaine, de funérailles" le troisième dimanche de Carême 15 mars ("Recommandation de l'épiscopat concernant les sacrements" Famille Chrétienne du 13 mars), il sera difficile de se contenter d'une simple messe de Pâques le 12 avril ! 

 

En effet comment convaincre désormais les athées et les incroyants de la toute-puissance de Dieu et de devenir chrétien ?

https://www.famillechretienne.fr/eglise/vie-de-l-eglise/en-direct.-l-eglise-face-au-coronavirus-271119

https://www.famillechretienne.fr/eglise/vie-de-l-eglise/en-direct.-l-eglise-face-au-coronavirus-271119

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Publié par Ingomer - dans Religion
25 mars 2020 3 25 /03 /mars /2020 19:54

Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé que le confinement durera "tant qu'il devra durer", a-t-il annoncé alors que le Conseil scientifique vient de préconiser une durée d'"au moins six semaines".

 

L’Espagne veut prolonger le confinement jusqu’au 11 avril. Le gouvernement espagnol souhaite prolonger de quinze jours l’état d’alerte qui devait initialement prendre fin le 29 mars. 1720 personnes sont mortes du coranovirus en Espagne depuis le début de la crise.

 

En France, les règles du confinement concernant nos églises et lieux de culte, selon l'arrêté du 15 mars 2020, sont les suivantes : "Les établissements de culte, relevant de la catégorie V, sont autorisés à rester ouverts. Tout rassemblement ou réunion de plus de 20 personnes en leur sein est interdit jusqu'au 15 avril 2020, à l'exception des cérémonies funéraires." ( Source: Arrêté du 15 mars 2020 complétant l'arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19, article premier https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041723302&categorieLien=id )

 

"Les établissements de culte" "sont autorisés à rester ouverts" pour les rassemblements "de plus de 20 personnes", selon l'arrêté gouvernemental du 14 mars.

 

Un article de La République des Pyrénées du 18 mars publie les réponses officielles aux questions les plus posées : 

 

"Puis-je me rendre dans mon lieu de culte ?

"Je ne peux pas participer à rassemblement ou une réunion de plus de 20 personnes au sein d’un lieu de culte."

 

Un article de la préfecture de l'Orne du 20 mars mentionne la même question et la même réponse :

 

"Puis-je me rendre dans mon lieu de culte ?

 

Oui, les lieux de culte ont été autorisés à rester ouverts. Mais je ne peux pas participer à un rassemblement ou une réunion de plus de 20 personnes au sein d’un lieu de culte."

 

Tout rassemblement en-dessous de 20 personnes est donc autorisé dans un lieu de culte de catégorie V.

 

Or, "dans une lettre adressée à tous les évêques de France, le président de la CEF (Conférence des Evêques de France), Mgr Eric de Moulins-Beaufort, rappelle que « aucune messe (dominicale, de semaine, de funérailles) avec une assemblée, de quelque taille qu’elle soit, ne doit être célébrée, mais précise que « les églises peuvent ouvertes, avec moins de 20 personnes en prière individuelle et à distance les unes des autres ». (Famille chrétienne )

 

Si 19 personnes se trouvaient déjà dans l'église pour prier, en ajoutant le prêtre, on se retrouverait au nombre maximum de 20 personnes dans l'église, nombre maximal autorisé par le gouvernement. Il ne manquerait plus que le prêtre pour assurer une messe ! Alors pourquoi devient-il persona non grata dans son église ?

 

De plus, le mouvement général de suppression de la messe par des évêques a été initié dès le premier dimanche de Carême, le 1er mars 2020, comme dans l'Oise avec la suspension des messes "jusqu'à nouvel ordre" (Le Figaro), soit 8 jours avant l'annonce le 8 mars d'une limitation des rassemblements à 1000 personnes et 16 jours avant le premier jour de confinement officiel limitant à 20 le nombre maximum, mardi 17 mars (arrêté du 14 mars). 

 

Pendant ce temps, il semblerait que les Juifs à shabbat, le samedi, et les Musulmans le vendredi continuent d'assister à leurs cultes, en respectant les directives sanitaires de limitation à 20 personnes. De même, chaque soir à 19h c'est la grand-messe à la télé sur toutes les chaines d'infos, sans aucune suppression.

 

Pour quelle raison le président de la CEF outrepasse-t-il l'arrêté du gouvernement? 

 

En Espagne, un évêque continue d'organiser des messes tout en respectant les consignes sanitaires :

https://www.riposte-catholique.fr/archives/155308

https://www.riposte-catholique.fr/archives/155308

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Une grande nuit religieuse s’étend sur la France, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne : sous prétexte d’épidémie et de “principe de précaution”, appliqué de manière manifestement disproportionnée, toutes vies sont suspendues, même la plus importante de toute, la vie sacramentelle de l’Église. En France, dans de nombreux diocèses, plus de messes publiques, en tout cas de messes dominicales, plus de baptêmes, plus de mariages, les évêques ayant anticipé ou amplifié les décisions gouvernementales. Les cours de catéchisme ont cessé dans les paroisses. On semble revenu aux pires heures de la Révolution.

 

Pour l’honneur de l’Église, un évêque diocésain, Mgr Juan Antonio Reig Pla, évêque d’Alcalá de Henares, près de Madrid, dans un entretien du 20 mars donné à Andrea Zambrano a fait savoir qu’il avait décidé de maintenir messe et communion dans son diocèse pendant l’épidémie actuelle, avec toutes les précautions nécessaires pour éviter la propagation de la contagion : « En tant qu’évêque, j’ai décidé de maintenir les églises ouvertes et de respecter l’horaire habituel des célébrations de la Sainte Messe. Je veux ainsi offrir aux fidèles le signe que l’Église n’abandonne pas ceux qui ont besoin de l’aide de Dieu, en particulier des sacrements. À cette fin, nous organisons les célébrations en suivant toutes les directives préventives recommandées par les autorités sanitaires.

 

[...]

 

Dans l’article qu’il consacre à la consolante nouvelle venue d’Espagne, L’Homme nouveau pose la question : « À quand un évêque français ? » (Riposte catholique / L'Homme nouveau )

Selon l'abbé Claude Barthe, dans un article sur L'homme nouveau, publié aujourd'hui, "en Pologne, en Espagne, la messe continue" :

 

"Il s’avère que d’autres évêques d’Espagne, où le degré de contagion de l’épidémie est plus grave qu’en France, ont fait de même, ceux de Grenade, Salamanque, Asidonia-Jerez, Cadix-Ceuta, Cordoue, Huelva, Almería, Segorbe-Castellón, Minorque, Orihuela-Alicante. Au total, ils sont onze évêques à avoir pris les mêmes dispositions que leurs confrères polonais.

 

Ainsi en informe Andrea Zambrano, dans La Nuova Bussola Quotidiana, en invitant l’Italie à suivre cet exemple. Les déclarations de Mgr Reig, d'Alcalá de Henares sont connues. Mgr Javier Martínez, archevêque de Grenade, dit pour sa part : « L'Église ne ferme pas parce qu'elle est porteuse de l'espérance du monde ». […] Tout cela a été d’autant plus facile que la Conférence épiscopale espagnole n’a pas pris de décision générale (en aurait-elle le droit ?).

 

« J’ai pitié de cette foule […] Si je les renvoie dans leurs maisons sans avoir mangé, les forces leur manqueront », dit le Christ avant de procéder à la multiplication des pains (Mc 8, 2-3). Prudemment, dans le respect des règles auxquelles ils sont tenus, les évêques de France ne pourraient-ils faire de même ? Et pas seulement les évêques, mais en conscience, les curés, les supérieurs de communautés religieuses, les prêtres ?" (Fin de citation)

 

 

En respectant toutes les directives préventives recommandées par les autorités sanitaires, à ce jour et à cette heureil est possible en France d'organiser des messes dominicales en divisant l'heure habituelle en trois ou quatre petites messes de 15 minutes (des messes basses, avec ou sans communion pour respecter la règle du 1m de distance) avec un nombre limité à 20 personnes, célébrant compris. Un portier pourrait se tenir à la porte d'entrée du lieu de culte pour  compter le nombre maximum de participants. 

*** Add. 31 mars 2020. Après l'Arrêté du 15 mars 2020 complétant l'arrêté du 14 mars 2020 évoqué plus haut dans notre article, un nouveau décret du gouvernement, en date du 23 mars, assouplit les règles du confinement lors des rassemblements.

 

Source du nouveau décret : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041746694&categorieLien=id

 

Selon un article de Valeurs Actuelles, notre information est confirmée : « Pour Guillaume Drago, professeur à l’Université Paris II Panthéon-Assas, Christophe Eoche-Duval, haut fonctionnaire et Geoffroy de Vries, avocat à la Cour, les décrets de confinement laissent la possibilité aux fidèles de célébrer les grandes fêtes religieuses des prochaines semaines. » 

 

« En avril 2020, trois grandes fêtes ont lieu : la fête de Pessah pour la confession israélite, mercredi 8 avril, la fête de Pâques dimanche 12 avril pour les chrétiens, le début du Ramadan jeudi 23 avril pour les musulmans.

 

« Contrairement au discours de l’État, les rassemblements de moins de 100 personnes restent autorisés

 

« A la lecture du décret n°2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, on comprend que, contrairement au discours tenu jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, et malgré une contradiction interne au texte, les « rassemblement(s), réunion(s) ou activité(s) mettant en présence de manière simultanée » « en milieu clos ou ouvert » sont autorisés dès lors qu’ils rassemblent moins de 100 personnes, selon l’article 7 du décret.

 

« Il apparaît donc que les responsables des cultes de notre pays peuvent utiliser cette possibilité, en prenant les mesures de précaution adéquates, afin de permettre à leurs fidèles de manifester l’expression de leur foi en ces trois fêtes fondamentales pour leur confession. » (Fin de citation de l'article de Valeurs Actuelles)

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Publié par Ingomer - dans Religion Espagne
23 mars 2020 1 23 /03 /mars /2020 16:15

Dans la ligne du Message de Fontgombault "Dieu nous aurait-il abandonnés ?", le professeur Mattei s'interroge dans cette video : "le coronavirus est-il un châtiment divin ? Considérations politiques, historiques et philosophiques".

Dans cette video, le professeur dit qu'il n’aborde pas la question d’un point de vue médical ou scientifique : il n'en a pas la compétence, mais il traite cette question sous trois autres angles, celui du spécialiste de sciences politiques et sociales, celui de l’historien, et celui du philosophe de l’histoire.

 

Extraits:

 

"Le système global est fragile parce qu'il est trop inter-connecté.

 

"Il n'y a pas que l'écroulement du système santiraire, il peut aussi y avoir un écroulement de l'Etat et de l'autorité publique. En un mot l'anarchie, la révolte dans les prisons en Italie, en est un indicateur. Les épidémies ont des conséquences psychologiques et sociales du fait de la panique qu'elle peuvent provoquer. Entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle la psychologie sociale a fait son apparition et un de ses premiers représentants est le français Gustave Le Bon, auteur de 'Psychologie des foules', où il analyse les comportements collectifs et explique que dans une foule l'individu subit un changement psychologique.

 

"La théorie de la contagion sociale moderne qui s'inspire de Le Bon explique que protégé par l'anonymat de la masse, même l'individu le plus calme peut devenir agressif en agissant par imitation et suggestion. La panique est l'un de ces sentiments qui se transmet par contagion sociale, comme cela fut le cas dans la Révolution française dans la période dite de la 'Grande peur'.

 

"Et si, outre la crise sanitaire, nous avons aussi une crise économique, une vague incontrôlée de panique peut déchaîner les pulsions violentes de la foule. L'Etat est supplanté par les tribus, les bandes, surtout dans les périphéries, dans les grands centres urbains. Nous pensons à la ville de Paris. L'anarchie a ses agents et est déjà à l'oeuvre de la Bolivie au Chili, du Venezuela à l'Equateur, et peut se répandre rapidement à l'Europe.

 

"Ce processus révolutionnaire répond certainement au projet des lobbys globalistes, mais si c'est là une vérité, il faut dire aussi que cette crise signe précisément la défaite de l'utopie de la globalisation présentée comme la voie principale qui doit mener à l'unification du genre humain. En effet, la globalisation détruit l'espace et abat les distances. Aujourd'hui, pour échapper à l'épidémie, la règle est la distance sociale, l'isolement de l'individu. La quarantaine s'oppose diamétralement à la société ouverte, appelée de ses voeux par George Soros. La conception de l'homme comme relation caractéristique d'un certain personnalisme disparaît. 

 

"Le pape François comptait beaucoup sur le congrès dédié au 'Global compact' prévu au Vatican le 14 mai. Il se trouve que ce congrès a été décalé. Et non seulement il s'éloigne dans le temps, mais ses hypothèses idéologiques se dissolvent : le coronavirus nous ramène à la réalité.

 

https://www.assau.org/le-pact-educatif-lance-par-le-pape

 

"Ce n'est pas la fin des frontières telle qu'elle avait été annoncée après la chute du mur de Berlin. C'est plutôt la fin d'un monde sans frontières. Ce n'est pas le triomphe du Nouvel ordre mondial, c'est le triomphe du nouveau désordre mondial.

 

"Le scénario politique et social est celui d'une société qui se désagrège et se décompose. Tout cela a-t-il été planifié ? C'est possible. Mais l'histoire n'est pas une suite déterministes d'événements. Le maître de l'Histoire est Dieu, et non les maîtres du chaos. C'est la fin du village global. Le killer de la globalisation est un virus global, le coronavirus.

 

"Une expression biblique nous dit 'Iudicia Dei abyssus multa', les jugements de Dieu sont un vaste abîme (Ps 35,7 Ta justice, une haute montagne ; tes jugements, le grand abîme ! Ndlr.)

 

Le théologien de l'histoire se soumet à ces jugements et cherche à en comprendre le sens. Saint Grégoire le Grand, nous invitant à comprendre la signification de l'oeuvre divine affirme : 'Celui qui dans les oeuvres de Dieu ne cherche pas à découvrir la raison pour laquelle Dieu les accomplit trouvera dans sa mesquinité et bassesse une cause suffisante à expliquer pourquoi ses recherches sont vaines.'

 

La philosophie et la théologie moderne, principalement sous l'influence de Hegel, ont remplacé les jugements de Dieu par ceux de l'histoire. On a renversé le principe selon lequel l'Eglise juge l'histoire. Selon la nouvelle théologie, ce n'est pas l'Eglise qui juge l'histoire, mais l'histoire qui juge l'Eglise parce que l'Eglise ne trace pas l''histoire mais en est immanente, et fait partie intégrante de l'histoire.

 

"L'histoire en réalité est une créature de Dieu, comme la nature, comme tout ce qui existe, parce que rien de ce qui existe n'échappe à Dieu. Tout ce qui arrive dans l'histoire, est prévu, réglé, et ordonné par Dieu de toute éternité.

 

"Dieu, non seulement existe, mais s'occupe de ses créatures, récompense ou châtie les créatures rationnelles selon les mérites et les fautes de chacun.

 

"La théologie de l'histoire affirme que Dieu récompense et punit non seulement les hommes mais les collectivités et les groupes sociaux, familles, nations, civilisations. Mais tandis que les hommes reçoivent leurs récompenses  ou châtiments parfois sur cette terre mais toujours dans l'éternité, les nations qui n'ont pas de vie éternelle ne peuvent recevoir punitions et récompenses que sur cette terre. Dieu est juste et donne à chacun ce qui lui revient. Tremblements de terre, famines, épidémies, guerres et révolutions ont toujours été considérés comme des châtiments divins.

 

Comme l'écrit le Père Pedro de Ribadeynera (1526-1611) un jésuite espagnol,  'Guerres, pestilences, sécheresses, famines, incendies, et toutes autres calamités sont les châtiments pour les péchés des populations.'

 

"Le grand péché contemporain est la perte de foi des hommes d'Eglise, dans l'ensemble, en dehors de quelques exceptions grâce auxquelles l'Eglise ne perd pas sa partie visible. Cette infidélité produit l'aveuglement de l'esprit, un endurcissement du coeur, et l'indifférence devant la violation de l'ordre divin de l'univers. C'est une indifférence qui masque la haine de Dieu. Comment se manifeste-t-elle ? Non pas de façon directe. Ces hommes d'Eglise sont trop lâches pour défier Dieu directement. Ils préfèrent déverser leur haine sur ceux qui osent parler de Dieu. Qui ose parler de châtiment de Dieu, est lapidé. C'est un déversement de haine contre lui. Ces hommes d'Eglise, tout en professant verbalement qu'ils croient en Dieu, vivent en fait dans l'athéisme pratique, concret, le dépouille de tous Ses attributs, le réduisant à un pur être, et en somme, à rien. Tout ce qui arrive est le fruit de la nature émancipée de son auteur et seule la science, non l'Eglise, est en mesure d'en déchiffrer les lois. Et pourtant la saine théologie comme le sensus fedei nous enseignent bien que tout le monde physique et matériel qui est indépendant de la volonté de l'homme dépend de la volonté de Dieu. 'Tout ce qui arrive ici contre notre volonté, écrit saint Alphonse de Liguori, sache que cela n'arrive que par la volonté de Dieu.'

 

"Le 19 juillet, la liturgie de l'Eglise commémore saint Loup, évêque de Troyes. C'était le frère de saint Vincent de Lérins, qui a avait épousé une cousine de saint Hilaire d'Arles, une famille sénatoriale de grande sainteté. Durant son long épiscopat de 52 ans, la Gaule fut envahie par les Huns. Attila, à la tête d'une armée de 400 000 hommes franchit le Rhin, dévastant tout sur son passage. Comme il arriva devant la ville de Troyes, l'évêque Loup, ayant revêtu se shabits pontificaux et suivi de son clergé en procession vint  à sa rencontre et lui demanda : 'Qui es-tu pour menacer cette ville?' Et Attila lui répondit: 'Tu ne sais pas qui je suis ? Je suis Attila, dit le Fléau de Dieu.' Et Loup lui répondit : 'Sois le bienvenu fléau de Dieu parce que nous méritons le courroux de Dieu, mais ne déverse tes coups que sur ma personne et non sur la cité.' Les Huns traversèrent la cité sans faire de mal à personne.

 

"Aujourd'hui les évêques, non seulement ne parlent pas des fléaux divins, mais n'invitent pas même les fidèles à prier pour que Dieu les libère de l'épidémie. Il y a en cela une cohérence. Pourquoi donc Dieu devrait-il écouter nos prières si Il se désintéresse de l'univers qu'Il a créé ? Si, en revanche Dieu peut, par des miracles, changer les lois de la nature, en évitant les souffrances et la mort d'un homme, ou l'hécatombe d'une cité, Il peut aussi décider de punir une cité ou un peuple parce que le péché collectif appelle des châtiments collectifs.

 

"Pour les péchés, dit saint Charles Borromée, Dieu permit que la peste se répandit dans toute la ville de Milan et à la veille du concile du Vatican le 6 janvier 1870, saint Jean Bosco, eut une vision où il lui fut révélé que la guerre, la peste, la famine sont les fléaux pour lesquels seront ébranlés l'orgueil et la malice des hommes.

 

"Et ainsi s'exprima le Seigneur : Vous prêtres, pourquoi ne courez-vous pas pleurer entre le vestibule et l'Autel, demandant l'arrêt des fléaux ? Pourquoi ne prenez-vous pas le bouclier de la foi et ne passez-vous pas sur les toits, dans les maisons, dans les rues, sur les places, partout, même inaccessibles, pour porter la semence de ma parole ? Ignorez-vous que c'est l'épée à deux tranchants qui abat mes ennemis et abat la colère de Dieu et des hommes ? 

 

"Aujourd'hui les prêtres se taisent, les évêques se taisent, le pape se tait. 

 

"La Semaine sainte de Pâques approche et bien pour la première fois depuis de siècles, des églises sont fermées en Italie, les messes sont suspendues et même la basilique saint Pierre est fermée. Les cérémonies religieuses de Pâques urbi et orbi ne rassembleront pas les pèlerins du monde entier.

 

"'Mais Dieu punit aussi par spoliation, affirme saint Bernardin de Sienne. Il semble bien aujourd'hui qu'Il nous ait enlevé les églises, enlevé la Mère de toute l'Eglise, l'a enlevée aux pasteurs suprêmes, tandis que le peuple catholique erre désorienté dans l'obscurité, privé de cette lumière de la vérité, qui de la basilique saint Pierre devrait illuminer le monde.

 

"Comment ne pas voir dans ces effets du coronavirus une conséquence symbolique de l'auto-démolition de l'Eglise ?

 

"Iudicia Dei abyssus multa', (les jugements de Dieu sont un vaste abîme. Ps 35,7 ), nous devons avoir la certitude que les événements actuels n'annoncent pas les succès des fils des ténèbres, mais bien leur défaite. Parce que comme l'explique le père Carlo Ambrosio de Catane de la compagnie de Jésus, le nombre des péchés d'un homme ou d'un peuple est compté. [...] Le centre de l'histoire ce ne sont pas les ennemis de l'Eglise, mais bien les saints. C'est autour des élus que tourne l'histoire, dit saint Paul. Et l'histoire dépend des saints de la divine Providence. 

 

"'Le chemin de l'Eglise, à travers les siècles, dit Pie XII, est un chemin de croix mais il est aussi, en tout temps, un chemin de triomphe. Le Christ est votre guide, de victoires en victoires. Suivez-le.'

 

"Ne reculons pas, et confions-nous à Marie, à l'heure tragique des événements annoncé par le message de Fatima."

 

Professeur Roberto de Mattei, Président de la Fondation Lépante.

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Publié par Ingomer - dans Religion Histoire
23 mars 2020 1 23 /03 /mars /2020 15:17
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23 mars 2020 1 23 /03 /mars /2020 14:05
https://www.lefigaro.fr/coronavirus-le-gouvernement-se-prepare-a-prolonger-le-confinement-20200323

https://www.lefigaro.fr/coronavirus-le-gouvernement-se-prepare-a-prolonger-le-confinement-20200323

En ces temps d'épidémie, selon cet article du Figaro :

 

"Le gouvernement se prépare lundi 23 mars à prolonger le confinement de la population au-delà de la date initiale de fin mars pour contrer l'épidémie de coronavirus, qui a fait au moins 674 morts en France.

"[…] Autre signe indiquant cette direction : Emmanuel Macron réunira lundi (23 mars Ndlr.) à 10 heures par audioconférence «les autorités morales et religieuses» pour échanger sur «la cohésion morale du pays face à la crise», en comprenant les représentants des cultes, des francs-maçons et d'associations laïques, a indiqué l'Élysée." (Fin de citation)

Parmi les participants figurent le président de la Fédération protestante de France François Clavairoly, le président de la Conférence des évêques de France Éric de Moulins-Beaufort, le grand rabbin de France Haïm Korsia, le président du Conseil français du culte musulman Mohammed Moussaoui, le co-président de l'Union des Bouddhistes de France Olivier Reigen Wang-Genh ainsi et le métropolite orthodoxe Emmanuel Adamakis.La réunion comprendra également le secrétaire général de la Fédération nationale de la Libre-Pensée Christian Eyschen, le président du Comité Laïcité République Jean-Pierre Sakoun, le Grand Maître de la Grande Loge de France Pierre-Marie Adam et le Grand Maître du Grand Orient de France Jean-Philippe Hubsch, ainsi que la Grande maîtresse de la Grande Loge féminine de France Marie-Claude Kervella-Boux. (Source: Jean-Marc Morandini)

 

Ces temps d'épidémie où les évêques discutent avec les francs-maçons, prolongent le confinement et oublient leur fidèles

C'est une demande expresse de l'Église dans une Bulle apostolique frappée de l'infaillibilité du Pape Clément XII, In Eminenti de 1738, que de défendre de "propager" les francs-maçons, les "recevoir", "leur donner conseil, secours ou faveur ouvertement ou secrètement, directement ou indirectement par soi ou par d'autres", une Bulle où le Pape Clément XII parle en tant que successeur de Saint Pierre, en vertu de son «plein pouvoir apostolique»-, afin de fermer «l'entrée aux erreurs et aux vices» :

 

« Nous défendons sérieusement et en vertu de la sainte obéissance, à tous et à chacun des fidèles de Jésus-Christ, de quelque état, grade, condition, rang, dignité et prééminence qu'ils soient, laïques ou clercs, séculiers ou réguliers, méritant même une mention particulière, d'oser ou de présumer, sous quelque prétexte, sous quelque couleur que ce soit, d'entrer dans les dites sociétés de francs-maçons ou autrement appelées, ou de les propager, les entretenir, les recevoir chez soi; ou de leur donner asile ailleurs et les cacher, y être inscrits, agrégés, y assister ou leur donner le pouvoir et les moyens de s'assembler, leur fournir quelque chose, leur donner conseil, secours ou faveur ouvertement ou secrètement, directement ou indirectement, par soi ou par d'autres, de quelque manière que ce soit, comme aussi d'exhorter les autres, les provoquer, les engager à se faire inscrire à ces sortes de sociétés, à s'en faire membres, à y assister, à les aider et entretenir de quelque manière que ce soit, ou leur conseiller : et Nous leur ordonnons absolument de s'abstenir tout à fait de ces sociétés, assemblées, réunions, agrégations ou conventicules, et cela sous peine d'excommunication à encourir par tous, comme dessus, contrevenants, par le fait et sans autre déclaration, de laquelle nul ne peut recevoir le bienfait de l'absolution par autre que par Nous, ou le Pontife Romain alors existant, si ce n'est à l'article de la mort.

« Qu'il ne soit permis à aucun homme d'enfreindre ou de contrarier, par une entreprise téméraire, cette Bulle de notre déclaration, condamnation, mandement, prohibition et interdiction. Si quelqu'un ose attenter, qu'il sache qu'il encourra l'indignation du Dieu Tout-Puissant, et des bienheureux apôtres Pierre et Paul.

« Donné à Rome, près de Sainte-Marie Majeure, l'an de l'Incarnation de Notre Seigneur 1738, le IV des Calendes de mai (28 avril), la huitième année de Notre Pontificat. »

 

Source: Les Enseignements originaux des Papes sur la franc-maçonnerie, De 1717 à nos jours, Pierre Tequi éditeur, Saint-Céneré 1998, p. 15-17

Les Enseignements originaux des Papes sur la franc-maçonnerie, De 1717 à nos jours, Pierre Tequi éditeur, Saint-Céneré 1998, p. 15.

Les Enseignements originaux des Papes sur la franc-maçonnerie, De 1717 à nos jours, Pierre Tequi éditeur, Saint-Céneré 1998, p. 15.

Les Enseignements originaux des Papes sur la franc-maçonnerie, De 1717 à nos jours, Pierre Tequi éditeur, Saint-Céneré 1998, pp. 16-17.

Les Enseignements originaux des Papes sur la franc-maçonnerie, De 1717 à nos jours, Pierre Tequi éditeur, Saint-Céneré 1998, pp. 16-17.

Clément XII précise que cette constitution est «valable à perpétuité.» 

Rappelons - ce qui est condamné par la Bulle In Eminenti -, que les francs-maçons font un "pacte" couvert du "secret", que par ce "pacte" ils ouvrent des portes "aux erreurs et aux vices" (c'est la raison de la condamnation), et qu'ils sont de plus en nombreux à devoir aujourd'hui consulter des prêtres exorcistes pour être délivrés de troubles divers (vexations, obsessions, et, dans les cas les plus graves, possessions diaboliques). Ces troubles, pour être guéris, nécessitent d'abord une conversion à Jésus-Christ et à son Eglise. Il faut une confession, la récitation d'actes d'abjuration, des prières de délivrance. Ensuite, il faut une vie quotidienne de prière, chaque jour, en particulier le matin et le soir, où il est bon de répéter régulièrement des actes d'abjuration pour recouvrir avec la grâce de Dieu une paix intérieure.

 

La tradition de l'Église dit aussi que, depuis la tentation d'Ève au jardin d'Eden (Gn 3), "on ne discute pas avec Satan"; elle le dit afin de nous éviter de tomber dans les filets du démon qui, parce qu'il est plus intelligent que nous les hommes, gagne toujours dès qu'on commence à discuter avec lui en paroles, ou même seulement, en pensée. 

 

L'excommunication est latæ sententiæ, c'est-à-dire qu'elle est automatique, encourue du fait même de la commission du délit (le droit canonique prévoit expressément ces cas). 

 

L'appartenance à la franc-maçonnerie est une cause d'excommunication latæ sententiæ, selon la bulle pontificale de Clément XII, In eminenti apostolatus specula.

 

L'excommunié ne peut plus célébrer et recevoir les sacrements et sacramentaux ni remplir des offices ecclésiastiques, ministères et charges, ni poser des actes de gouvernement (can. 1331).

 

On peut dès lors se demander si en France nous n'avons tout simplement pas un clergé excommunié depuis des années, du fait même des délits énoncés dans la Bulle In Eminenti, dont on sait que nombre de prélats les commettent ?

 

La Bulle apostolique In Eminenti constitue aujourd'hui encore le droit canonique en vigueur sur la franc-maçonnerie.

 

Conclusion 

 

https://www.famillechretienne.fr/eglise/vie-de-l-eglise/en-direct.-l-eglise-face-au-coronavirus-271119

 

 

Depuis le premier dimanche de Carême, nous assistons à la suppression en direct des cultes publics pour la première fois dans l'histoire depuis les persécutions sous l'empire romain. Nous assistons à l'abolition du Saint Sacrifice (la suppression des messes publiques), et à la fermeture du sanctuaire de Lourdes où la Vierge Marie guérissait, croyait-on jusqu'à présent, les malades. Le pape saint Grégoire le Grand, lors de l'épidémie de peste à Rome en 590, invita le peuple romain à suivre — contrit et pénitent — l'exemple des habitants de Ninive et ordonna "pour apaiser le courroux divin", une procession de toute la population romaine depuis les différentes églises romaines en direction de la basilique Saint-Pierre au Vatican, chantant des litanies en chemin. Mais contrairement à l'époque romaine, nous n'avons même pas la possibilité aujourd'hui de nous réunir collectivement pour faire nos prières et dire nos chapelets, ni même la possibilité d'assister aux messes dans les caves ou les catacombes.

Il a été décidé ce matin que les fêtes de Pâques auront lieu "sans rassemblement" (Source: RMC info à 14h). Pendant ce temps, c'est la grand-messe tous les soirs à 20h sur tous les plateaux télés, avec de nombreux invités présents (plus les techniciens en coulisses) pour commenter les mesures de confinement.

Un deux poids deux mesures insupportable.

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22 mars 2020 7 22 /03 /mars /2020 22:50

Le docteur Christian Perronne, chef du service Infectiologie à l'hôpital Raymond-Poincaré, était l'invité ce soir sur Bfmtv. Il a réagi à la polémique créée par les adversaires de la chloroquine :

 

"Moi je suis désolé, il ne faut pas attendre le résultat des études cliniques contre placebo et tout cela qui vont durer des semaines avant d'agir ! On sait qu'il y a un médicament, la Chloroquine et l'Hydroxychloroquine qui semblent marcher. Il y a tout de même des données en Chine. Les Chinois ne sont pas idiots, même si les données ne sont pas très bonnes sur le plan scientifique. Il y a le professeur Raoult à Marseille qui l'a confirmé sur 24 malades. J'ai eu l'équipe de Raoult au téléphone aujourd'hui qui va encore confirmer des données avant la fin de la semaine. Il faut arrêter de dire on attend pour voir si c'est intéressant. C'est un médicament qui coûte pas cher à produire. Il faut que Sanofi dès demain lance les chaines de fabrication jour et nuit pour produire des millions de doses.

"Quand on a entendu Sanofi dire il y a quelques jours on fournira 300.000 traitements, les bras m'en tombent : 300.000 traitements c'est rien. Face à une épidémie il faut qu'il y en ait partout dans les hôpitaux en France. [...] Aujourd'hui on a que cela (comme traitement), et en plus c'est un médicament qui est bien toléré. Donc, franchement, je ne vois pas pourquoi on ne va pas tout de suite de l'avant et arrêter de dire il faut attendre deux ou trois semaines pour voir si cela marche !

"Moi je suis très choqué par cela. On est dans une médecine de guerre aujourd'hui? Et bien il faut faire la guerre au virus et sauver nos malades.

"[...] Ceux qui bloquent l'Hydroxychloroquine ou la Chloroquine aujourd'hui veulent promouvoir des médicaments antiviraux de labos qui font des antiviraux pour l'infection à VIH, pour le sida, en disant voilà on a des super molécules, on va les évaluer contre placebo tranquillement, mais on n'a pas de données sur ces médicaments. Le plaquenil (Hydroxycloroquine) ou la Nivaquine (Chloroquine), cela fait cinquante ans que des millions de gens (les prennent). On connaît leur profil de sécurité. On n'est pas face à un nouvel antiviral inconnu. [...] Ses effets secondaires ne sont pas très méchants. C'est un médicament qui a un profil de sécurité archi-connu dans le monde depuis longtemps. Donc voilà : il faut le donner." 

 

Il y a 674 morts en France, et pendant que les gens meurent, les détracteurs de l'Hydroxychloroquine parlent d'"effets secondaires", et de "respect du principe de précaution" pour justifier le classement, le 13 janvier par Agnès Buzyn, avant qu'elle parte, de la molécule chloroquine, comme substance vénéneuse, pour un médicament utilisé contre le paludisme depuis 50 ans. 

Demain, lorsque vous saurez que la vie d'un ou de plusieurs de vos proches sera en danger à cause du COVID-19, et qu'il ne leurs restera plus qu'à attendre de mourir, demanderez-vous, comme Check News de Libération, à rester prudent, et d'attendre des tests cliniques qui dureront plusieurs semaines pour éviter tout "effet secondaire" ?

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Publié par Ingomer - dans Sciences Société
22 mars 2020 7 22 /03 /mars /2020 14:23

Le 15 avril 2019, il y a presque un an, Notre-Dame de Paris était en feu. Aujourd’hui la nef de la cathédrale, comme celle de bien des églises du monde, est vide et silencieuse. Les routes, les places, sont désertes. Dieu nous aurait-il abandonnés ?

Le père abbé de Fontgombault Jean Pateau soulève une question que nous avions abordée au lendemain de l'incendie de Notre-Dame en ces termes : "à l'heure actuelle, il n'y a plus ni la flèche, ni la toiture, ni les quatre évangélistes, ni les Douze Apôtres : il n'y a plus de protection sur la France. Prions pour que ce drame fasse réfléchir de nombreux Français."

 

Dans l'épidémie de coronavirus qui nous frappe dom Jean Pateau rapporte le mot de Monseigneur Jérôme Beau, archevêque de Bourges :

 

«La situation sanitaire que notre monde traverse nous révèle beaucoup sur la fragilité humaine, et particulièrement de nos sociétés. Dans quelque temps, il sera nécessaire d’y réfléchir aussi théologiquement. Aujourd’hui, nous sommes d’abord invités à la prière, à la charité et à la prudence. »

 

Voici le texte du "Message de Fontgombault" :

Message de Fontgombault : Notre-Dame de Paris incendiée, coronavirus : "Dieu nous aurait-il abandonnés ?"

Le 15 avril 2019, il y a presque un an, Notre-Dame de Paris était en feu. Aujourd’hui la nef de la cathédrale, comme celle de bien des églises du monde, est vide et silencieuse. Les routes, les places, sont désertes. Dieu nous aurait-il abandonnés ? En ces temps difficiles, je veux vous rejoindre pour vous manifester la proximité des moines et l’assurance de leur prière.

 

Beaucoup parmi vous vivent la privation imposée de la Messe et de l’Eucharistie comme une grande souffrance. L’occasion douloureuse vous est donnée de vous souvenir que l’Eucharistie est un don gratuit, non un dû. C’est aussi le moment d’un examen de conscience sur la façon dont nous nous préparons à recevoir ce sacrement, et sur la manière dont nous le recevons : les sacrements ne sont-ils pas trop souvent traités à la même enseigne que les biens de consommation ? Ce temps vous invite à une prière familiale et personnelle renouvelée et plus intense. Les diocèses développent heureusement des moyens pour y initier les fidèles. Heureusement aussi, les églises restent encore ouvertes, et le Saint-Sacrement y est parfois exposé. Notre prière doit vraiment s’intensifier en ces périodes de détresses corporelles et spirituelles.

 

Oculi mei semper ad Dominum : « Mes yeux toujours tournés vers le Seigneur », chantions-nous dimanche dernier à l’introït de la Messe. Ces mots résonnent comme une invitation pressante, alors que le fléau d’une épidémie particulièrement contagieuse dévaste la terre, sans que personne ne puisse dire aujourd’hui quelles en seront les conséquences.

 

Il y a déjà et il y aura encore des morts. Les médias en offrent le décompte quotidien, ajoutant le nombre des nouveaux cas diagnostiqués, et celui des gens dont l’état se révèle particulièrement grave.

 

Monseigneur Jérôme Beau, archevêque de Bourges, remarquait: «La situation sanitaire que notre monde traverse nous révèle beaucoup sur la fragilité humaine, et particulièrement de nos sociétés. Dans quelque temps, il sera nécessaire d’y réfléchir aussi théologiquement. Aujourd’hui, nous sommes d’abord invités à la prière, à la charité et à la prudence. »

 

Contre la propagation de ce virus inconnu, des mesures de prudence ont été recommandées par les pouvoirs publics et spécifiées dans les diocèses par les évêques. Ces mesures dérangent nos habitudes. Il ne viendrait pourtant à l’idée de personne de supposer qu’elles ont été prises dans un autre but que de préserver la santé de la population et d’éviter autant que faire se peut une contagion massive, en particulier des personnes vulnérables que les services hospitaliers ne pourraient prendre en charge. Les respecter relève de la charité. N’oublions pas l’avertissement de saint Paul aux Romains : « Que chacun se soumette aux autorités en charge. Car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent sont constituées par Dieu. Si bien que celui qui résiste à l’autorité se rebelle contre l’ordre établi par Dieu. Et les rebelles se feront eux-mêmes condamner. » (Rm, 13, 1-2) Tant que rien de contraire à la loi divine ne nous est commandé, il faut obéir. Mieux vaut obéir que de commenter sans fin, au risque de s’épuiser et d’épuiser les autres, les décisions prises par ceux qui sont responsables et qui cherchent de façon évidente le bien de tous. Les plus loquaces dans le genre de la critique sont souvent ceux qui ont le moins de responsabilités. C’est dans ce contexte que des restrictions d’accès à l’église abbatiale vous sont imposées.

 

Cette crise sanitaire mondiale révèle aussi la petitesse de l’homme en face de la nature. Un virus, ce n’est pas très gros et pourtant... Le colosse fait d’or et d’argent qui asservit le monde tremble et révèle ses pieds d’argile. Les bourses s’effondrent. Les frontières se ferment. Aurions-nous oublié que notre planète si confortable poursuit une course fulgurante dans un univers hostile ? Que la nature est généreuse, mais qu’elle peut s’épuiser ? Que le petit homme qui naît a besoin d’être accueilli, aimé ? Que tout homme a besoin d’être aimé ?

 

Confronté au fléau, l’homme moderne, si sûr de lui, apparaît impuissant. Acheter la mort d’un enfant, acheter le silence des hommes en face d’une enfance ou d’une humanité exploitées et avilies ne lui pose pas de problème ; mais ce petit virus, lui, nul ne peut l’acheter. Il ne se vend pas. Sans foi ni loi, il contamine, offrant au monde l’image de ce qui se passe de manière beaucoup plus discrète, silencieuse et depuis longtemps, dans le domaine moral. Évoquons à titre d’exemple la double et récente décision particulièrement révoltante de trois juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), rendue publique le 12 mars dernier, qui prive les sages-femmes en Europe de la garantie de leur droit à l’objection de conscience face à l’avortement. Comment imposer à ceux qui font profession de lutter pour la vie de poser des gestes de morts, et leur refuser une légitime liberté de conscience en face d’un acte qui demeure objectivement un crime ? Notre monde est devenu fou, incohérent.

 

Que faire ? L’angoisse devant ce monde, devant cette épidémie serait-elle la seule réponse ? Ou plutôt, ne serions-nous pas invités à regarder ailleurs ?

 

[…] Est-il plus exaltant de se considérer comme le fruit du hasard, ou de se reconnaître modelé par un Dieu qui accomplit toute chose par amour ? Si je sais que toute chose a pour Maître et Seigneur le Dieu qui m’a créé, alors l’univers, les pays voisins, le frère ou l’ami d’hier peuvent bien devenir hostiles : en Lui se trouve ma confiance et mon salut. La terreur ou l’anxiété ne sont plus la seule réponse à la souffrance. La consolation de la présence de Dieu, seule, la rend supportable. Alors, au cœur de l’épreuve, la lumière paraît. La vie de l’homme retrouve un sens. Le monde n’est plus cet univers liquide et gluant où tout homme, comme en apesanteur et sans repères, lutte contre un inéluctable destin : retourner au néant. Non, la vie de l’homme a un sens. Elle est grande. Elle est belle.

 

L’épreuve que nous vivons aujourd’hui, si elle rappelle la faiblesse de l’homme, invite aussi à méditer la grandeur, la miséricorde et la bonté de Dieu. Elle nous invite à l’adoration. Si nos yeux se tournent vers le Seigneur, il ne faut pas douter que Dieu, lui aussi, nous regarde toujours. Comme l’affirme saint Paul : « Cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés. Vivez dans l’amour, comme le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous... Conduisez-vous comme des enfants de lumière. » (Eph 5,1-2.8)

 

Que doivent faire des enfants de lumière en ces temps si sombres ? Plusieurs fois par jour, le moine redit avec le psalmiste : « Notre secours est dans le Nom du Seigneur, qui a fait le ciel et la terre. » (Ps 123, 8) Invoquons ce nom par la prière, pour l’éloignement de ce fléau, pour le personnel soignant particulièrement sollicité, pour les malades et leurs familles, pour les gouvernants qui ont à gérer cette situation difficile dans un pays en état de profonde crise économique, éthique et, osons le dire, spirituelle. Si la crise que nous vivons nous conduit à implorer le secours de Dieu, elle nous invite aussi à y associer le monde, à l’inviter à adresser, au mépris de tout respect humain, une prière à Dieu.

 

Les moines portent dans leur prière tous ceux qui sont touchés par les cataclysmes que nous vivons, les familles dont la vie est bouleversée, les entreprises, les salariés fragilisés, tous nos amis.

 

En ces temps, la tentation peut se faire plus grande de se replier sur soi-même et d’oublier les autres. Ce repli doit être combattu par une charité inventive. En cela, l’épreuve que nous vivons devra porter du fruit. L’homme de notre temps a besoin de s’ouvrir à l’autre, de respecter sa propre humanité, de respecter la nature, et cela commence au sein même des familles souvent si disloquées. Regardez comment tant de soignants payent de leur personne, mettent en danger leur vie au service de la vie des autres. Quel beau témoignage !

 

Le confinement imposé est aussi l’occasion de redécouvrir le cœur du foyer, ce lieu si sacré de la vie de famille et en famille. Devant le mal, les hommes redécouvrent ce lieu où ils ont été conçus, où ils ont grandi, où ils ont appris à vivre ensemble sous le regard de Dieu ; ce creuset de l’amour familial si malmené se révèle un refuge béni. Puissiez-vous prendre en ces jours le temps du silence, le temps de vivre la vraie vie.

 

Pour nous moines, la charité passe par l’offrande de notre prière. Unissez-vous spirituellement à nous chaque mardi, lors des Messes pro tempore mortalitatis, « pour les temps d’épidémie », que célèbrent les prêtres de l’abbaye en réponse à la demande de notre évêque.

 

Unissez-vous aussi à la neuvaine à Notre-Dame de Lourdes, et au geste proposé par les évêques de France, qui invitent à déposer, le mercredi 25 mars prochain, fête de l’Annonciation, une bougie sur le rebord de la fenêtre, au moment où sonneront les cloches des églises. Ce signe, expliquent-ils, « sera une marque de communion de pensée et de prière avec les défunts, les malades et leurs proches, avec tous les soignants et tous ceux qui rendent possible la vie de notre pays. Ce sera aussi l’expression de notre désir que la sortie de l’épidémie nous trouve plus déterminés aux changements de mode de vie que nous savons nécessaires depuis des années. »

 

Notre-Dame est notre Mère, tout particulièrement en ces temps difficiles. Nous nous adressons à elle chaque jour après None, en chantant la séquence dont le texte est joint à ce message.

 

Soyez assurés, chers amis, de la prière des moines pour vous, pour les soignants, pour ceux qui assurent le service de la charité auprès des personnes faibles, malades ou âgées, et pour le monde entier in hac lacrimarum valle, dans cette vallée de larmes. Une vallée qui peut devenir aussi le lieu d’une renaissance, comme nous l’espérons, comme nous le confessons, et comme nous voulons y travailler. Saint Chemin vers Pâques.

 

+ fr Jean Pateau abbé

 

Fin de citation.

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Publié par Ingomer - dans Religion Société
22 mars 2020 7 22 /03 /mars /2020 13:51
https://eglise.catholique.fr/espace-presse/communiques-de-presse/495268-covid-19-message-eveques-de-france-aux-catholiques-a-nos-concitoyens

https://eglise.catholique.fr/espace-presse/communiques-de-presse/495268-covid-19-message-eveques-de-france-aux-catholiques-a-nos-concitoyens

L’ensemble des évêques de France invite les Français à un geste commun le mercredi 25 mars prochain. Les catholiques lui donneront une signification particulière en raison de la fête de l’Annonciation, mais tout le monde peut s’y joindre : déposer une bougie sur sa fenêtre au moment où les cloches sonneront sera une marque de communion de pensée et de prière avec les défunts, les malades et leurs proches, avec tous les soignants et tous ceux qui rendent possible la vie de notre pays. Ce sera aussi l’expression de notre désir que la sortie de l’épidémie nous trouve plus déterminés aux changements de mode de vie que nous savons nécessaires depuis des années. Nous, catholiques, demanderons en même temps à la Vierge Marie de remplir nos cœurs de foi, d’espérance et de charité en ces temps et de nous obtenir la grâce de l’Esprit-Saint pour que nous sachions trouver les gestes nécessaires.

 

Mgr Éric de Moulins-Beaufort

Archevêque de Reims

Président de la Conférence des évêques de France

 

Notre pays, avec de nombreux autres, traverse une grande épreuve. Le chef de l’État nous appelle à laisser de côté nos divisions et à vivre ce temps dans la fraternité. C’est pourquoi nous avons voulu que ce message destiné en premier lieu aux catholiques s’adresse aussi à tous nos concitoyens sans distinction.

 

Nous le faisons dans un esprit d’humilité, mais avec la certitude que la foi chrétienne a une mission spécifique dans ce monde et qu’elle ne doit pas s’y dérober. Nous pensons aussi à tous ceux et celles qui partagent avec nous la foi en Dieu et la conviction qu’Il accompagne notre vie. Nous pensons enfin à tous ceux et celles qui ne croient pas mais souhaitent que la solidarité et l’esprit de service s’accroissent entre les hommes.

 

À tous, nous disons notre désir que notre communauté nationale sorte grandie de cette épreuve. Depuis bien des années déjà notre humanité a l’intuition qu’elle doit changer radicalement sa manière de vivre. La crise écologique nous le rappelle sans cesse, mais la détermination a fait largement défaut jusqu’ici pour prendre ensemble les décisions qui s’imposent et pour s’y tenir. Osons le dire, l’égoïsme, l’individualisme, la recherche du profit, le consumérisme outrancier mettent à mal notre solidarité. Nous avons le droit d’espérer que ce que nous vivons en ce moment convaincra le plus grand nombre, qu’il ne faut plus différer les changements qui s’imposent : alors, ce drame porteur d’angoisse n’aura pas été traversé en vain.

 

Le mercredi 25 mars, à 19h30

 

Un peu partout en France, les cloches de toutes les églises sonneront pendant dix minutes, non pour appeler les fidèles à s’y rendre, mais pour manifester notre fraternité et notre espoir commun.

 

Elles sonneront comme elles ont sonné aux grandes heures de notre histoire, la Libération par exemple. En réponse à ce signe d’espoir, nous invitons tous ceux qui le voudront à allumer des bougies à leur fenêtre. Ce geste, qui est de tradition dans la ville de Lyon, est un signe d’espérance qui transcende les convictions particulières : celui de la lumière qui brille dans les ténèbres !

 

 

 

CE QUI SUIT S’ADRESSE MAINTENANT AUX CATHOLIQUES.

 

Mercredi 25 mars, nous fêterons l’Annonciation du Seigneur. Elle eut lieu à Nazareth, chez une jeune fille, Marie. Dans sa maison, le Ciel rencontre la terre ; dans sa maison, le salut du monde est conçu ; dans sa maison, une joie nouvelle apparaît, la joie de l’Évangile, une joie pour le monde: «Car rien n’est impossible à Dieu» (Lc 1, 37).

 

Cette année, sans l’avoir voulu, nous fêterons l’Annonciation, confinés, dans nos maisons ! Pouvons-nous célébrer cette fête plus en vérité, plus intensément, plus en communion?

 

Quand les cloches sonneront, le 25 mars, à 19h30, que chaque disciple de Jésus, dans sa maison, ouvre sa Bible (ou son ordinateur) et lise, seul ou en famille, le récit de l’Annonciation, dans l’Évangile selon saint Luc, chapitre 1, versets 26 à 38.

 

Et qu’au même moment chaque maison allume une ou plusieurs bougies, à sa fenêtre, pour dire son espérance et conforter celle de ses voisins.

 

Nous prierons en communion par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie en nous unissant au chapelet récité, à Lourdes, chaque jour à 15h30. Nous demanderons à Marie de nous protéger et de nous aider à mieux accueillir Jésus dans nos maisons, dans nos cœurs, dans nos vies comme elle l’a fait elle-même pour nous: «Que tout m’advienne selon ta parole» (Lc 1, 38) – [1re dizaine].

 

Nous confierons à Marie qui devient Mère du Sauveur et qui deviendra notre Mère, nos frères et sœurs malades, nos frères et sœurs soignants, notre communauté humaine éprouvée. Nous lui dirons que nous voulons les aimer comme nous aimons Jésus, «le fruit béni de ses entrailles» (cf. Lc 1, 42), Lui qui a pris sur lui nos souffrances et nos péchés [2e dizaine].

 

Nous pourrons aussi confier nos craintes et nos doutes à celle qui fut toute bouleversée et s’interrogea: «Comment cela va-t-il se faire?» (Lc 1, 34). La peur d’une vie remise à Dieu, différente de celle dont nous rêvons, rejoint la peur de la mort. Marie la connaît de l’intérieur et nous pouvons lui dire sans cesse: «Prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort», comme l’Église nous l’a appris [3e dizaine].

 

Enfin, poussés par l’Esprit, nous pourrons dire à Jésus: «Guéris-nous !» Nous ne savons pas quelle sera la réponse sinon que, dans quelques jours, nous fêterons la passion, la mort et la résurrection de Jésus, le premier-né d’une multitude de frères qu’il fait entrer dans la vie de Dieu [4e dizaine.]

 

[5e dizaine avec intentions particulières].

 

Ouvrir sa fenêtre, allumer une bougie est un geste de communion que nous voulons offrir à toute la nation pour qu’elle rende hommage aux défunts, victimes du Covid-19, et aussi à ceux qui donnent de l’espoir, soignants, autorités mais aussi famille, amis, voisins.

 

C’est pourquoi nous vous demandons de relayer ce message très largement autour de vous, par tous les moyens autorisés à votre disposition !

 

LES ÉVÊQUES DE FRANCE

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Publié par Ingomer - dans Religion
22 mars 2020 7 22 /03 /mars /2020 11:15
https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/exclusif-coronavirus-le-gouvernement-confirme-le-lancement-dun-essai-clinique-de-grande-ampleur-de-la-chloroquine-1187599

https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/exclusif-coronavirus-le-gouvernement-confirme-le-lancement-dun-essai-clinique-de-grande-ampleur-de-la-chloroquine-1187599

EXCLUSIF - Coronavirus : lancement d'un essai clinique de grande ampleur de la chloroquine

Le traitement controversé contre le coronavirus de Didier Raoult rejoint l'essai européen Discovery dont la part française est conduite par l'Inserm. Il portera sur plusieurs centaines de patients hospitalisés. Réponse probable dans six semaines.

 

Une semaine aura suffi pour que la chloroquine passe du statut de fake news vilipendée par une majorité du milieu scientifique, à celui de candidat médicament contre Covid-19. De source gouvernementale, on confirme que l'autorisation accélérée d'un essai clinique randomisé de grande ampleur supervisé par l'Inserm va être accordée ce mardi.

 

Ce produit controversé rejoindra les trois candidats déjà inclus dans le vaste essai Discovery que conduit l'institut de recherche médicale dans le cadre du consortium multidisciplinaire Reacting (Research and action targeting emerging infectious diseases) qui réunit plusieurs groupes de recherche français d'excellence. Cette étude est prévue pour inclure au total 3.200 patients en Europe, dont 800 en France.

 

Quand il a été inauguré en mars 2018, l'IHU Méditerranée Infection de Didier Raoult n'a pas obtenu d'Yves Lévy, alors patron de l'Inserm et encore époux de l'ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn, le label qui lui donnerait une reconnaissance indiscutable. Le chercheur iconoclaste a donc dû batailler auprès du gouvernement pour faire entendre la voix de son pôle de recherche qui figure pourtant parmi les plus prolifiques du pays.

 

« Nous parlons ensemble plusieurs fois par semaine et j'ai donné toutes les impulsions nécessaires pour que son étude puisse être expérimentée de façon indépendante ailleurs, à plus grande échelle, pour confirmer ou infirmer ses résultats », a expliqué samedi Olivier Véran, ministre des Solidarité et de la Santé.

 

Plusieurs dizaines de centres impliqués

 

L'étude Discovery qui démarre ce dimanche sera conduite dans une poignée de CHU (Paris, Lyon, Nantes, Lille) et progressivement étendu « à plusieurs dizaines de centres », selon l'infectiologue Jad Ghosn, qui supervisera l'essai à l'hôpital Bichât de Paris Nord. Les patients seront répartis en cinq groupes : un groupe placebo traité pour les symptômes uniquement, un pour tester l'efficacité d'un médicament anti-VIH (le Kaletra), un autre qui l'associera à de l'interféron bêta pour moduler la réponse immunitaire, un troisième pour vérifier l'effet d'un antiviral développé contre le virus Ebola (le Remdesivir).

 

Le « bras chloroquine » sera ajouté vendredi prochain. Il implémentera Discovery de plusieurs centaines de patients « par vagues successives », en France mais aussi en Italie et en Espagne notamment. Les résultats pourraient être connus dans moins de 6 semaines.

SourceLes Echos.fr

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Publié par Ingomer - dans Sciences Société

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