Une liste loin d'être exhaustive montre une vague d'incendies et de vandalisme d'églises chrétiennes, écoles, cimetières, chapelles, basiliques et cathédrales de France et d'Europe sans qu'il n'y ait jamais une trace des responsables. Lorsque les responsables sont arrêtés, ils sont simplement qualifiés d'alcooliques, drogués, fous, irresponsables. Curieuse justice à deux vitesses. Selon que vous appartenez à la communauté chrétienne ou à d'autres communautés, la protection de l'Etat n'est pas la même.
Dans les cas suivants, où sont passées les forces Sentinelles ?
Cathédrale Notre-Dame de Paris, le 15 avril 2019
Saint Sulpice à Paris, le 17 mars 2019 (La Croix)
Cathédrale de Lavaur (Tarn) le 5 février 2019 (France Bleu)
Sainte Foy à Lyon (Rhône), le 29 janvier 2019 (Lyon capitale)
Saint Jacques à Grenoble (Isère) le 16 janvier 2019 (France 3)
Saint Georges et Sainte Foy à Sélestat (Bas-Rhin), le 14 janvier 2019 (20 Minutes)
Sainte Madeleine à Toulouse (Haute-Garonne) le 30 décembre 2018 (La Dépêche.fr )
Cathédrale Saint Maclou de Pontoise (Val-d’Oise) le 24 novembre 2018 (Le Parisien)
Basilique Saint Epvre à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 18 novembre 2018 (Est républicain)
Église évangélique à Annemasse (Haute-Savoie) le 2 novembre 2018 (France 3)
Chapelle du Sacré Cœur, aux Sables-d’Olonne (Vendée) le 25 octobre 2018 (Le Reporter Sablais)
Saint-Jean-du-Bruel à Millau (Aveyron), le 28 octobre 2018 (Midi Libre)
Sainte-Anne, à La Tour du Pin (Isère) en septembre 2018 (Dauphine / Christianophobie.fr)
Chapelle de Péré à Saint-Sever (Landes) le 3 septembre 2018 (France bleu)
Église de Villeneuve d’Amont (Doubs), le 5 aout 2018 (Est républicain)
Saint-Pierre à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 5 aout 2018 (Le Parisien)
Sainte Thérèse à Rennes (Ile et Vilaine), le 31 juillet 2018 (Ouest France)
Sainte Brigide à Plappeville (Moselle), le 21 juin 2018 (Républicain Lorrain)
Saint-Vaast à Béthune (Pas-de-Calais), le 11 juin 2018 (L'Avenir de l'Artois)
Notre-Dame des Grâces à Revel (Haute Garonne), le 7 juin 2018 (Actu.fr)
En France, deux églises sont profanées, en moyenne, chaque jour. Selon PI-News, un site d'information allemand, en 2018, 1063 attaques ont été enregistrées contre des églises ou des symboles chrétiens (crucifix, icônes, statues) : statues brisées et décapitées, tabernacles démolis, murs maculés d'excréments.
L'incendie de Notre-Dame s'est produit à un moment où les attaques contre les églises en France et en Europe se produisaient en moyenne une fois par semaine.
Entre février et mars 2019, uniquement en France, ce fut une succession de cas dramatiques. L'église Notre-Dame des Enfants, à Nîmes, a été pillée, des excréments humains ont été traînés sur un mur, des hosties consacrées ont été trouvées dans une poubelle. En février, l'église Saint-Nicolas, à Houilles, a été vandalisée à trois reprises ; une statue de la Vierge Marie du XIXe siècle, dont les dégâts sont considérés comme "irréparables", a été "littéralement pulvérisée" et une croix accrochée à un mur a été jetée par terre. Sans parler de la profanation dans la cathédrale Saint-Alain, à Lavour. Quelques jours plus tard, l'église Saint-Sulpice, à Paris, est incendiée après la messe de midi. Et ces cas rapportés ne sont que les épisodes les plus marquants, mais ils ont permis de décréter 2019 l'année où l'hostilité anti-chrétienne a atteint un niveau record : des recherches montrent qu'environ 3 000 églises, écoles, cimetières et monuments chrétiens ont été vandalisés, pillés et brûlés au cours de l'année.
Des épisodes similaires ont également eu lieu en Allemagne. Quatre églises ont été vandalisées et incendiées seulement en mars 2019. "Dans ce pays", a expliqué PI-News, "il y a une guerre rampante contre tout ce qui symbolise le christianisme."
À qui doit - on attribuer la responsabilité de ces attaques continues et toujours croissantes contre les églises d'Europe ? L'année dernière, le site d'information allemand PI News écrivait: "Les croix sont brisées, les autels détruits, les Bibles incendiées, les fonts baptismaux renversés et les portes des églises enduites d'expressions islamiques telles que "Allahu Akbar".
Pourtant, personne n'a jamais été condamné.
Mais il est certain que les épisodes les plus graves se sont produits, en France comme en Allemagne dans les zones les plus densément peuplées d'immigrants. Avant Noël 2016, dans la région allemande de Rhénanie du Nord-Westphalie, où vivent plus d'un million de musulmans , une cinquantaine de statues chrétiennes (y compris de Jésus) ont été décapitées et les crucifix ont été brisés.
En Allemagne, selon des rapports de police, des attaques contre des églises chrétiennes se produisent un peu moins de deux fois par jour.
Des actions de profanations violentes contre les églises et symboles chrétiens sont également à l'ordre du jour en Belgique, en Grande-Bretagne, au Danemark, en Irlande, en Italie et en Espagne. Mais il n'y a jamais une trace des responsables. Lorsque la police et les médias les identifient, ils censurent les informations sur leur identité et leur appartenance ethnique. De nombreux suspects souffriraient de troubles mentaux et la plupart des attaques ne sont même pas classées comme crimes de haine. Encore moins comme des attaques.
En Grande-Bretagne, près de la moitié de toutes les églises figurant sur la liste du patrimoine national de l'Angleterre ont été pillées. Bon nombre des crimes qui semblent être de nature religieuse ou spirituelle reflètent une profonde hostilité envers le christianisme. Mais beaucoup d'autres de ces attaques pourraient être l'œuvre de satanistes: car une partie du pillage a pour objectif les hosties. (La Nuova Bussola Quotidiana)