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Christ Roi

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  • : Blog d'informations royaliste, légitimiste, pour une France libre, indépendante et souveraine
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Horloge

19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 22:57

Le Sénat a adopté le 18 juin dans la soirée le projet de loi réformant son mode d'élection. Le texte, défendu par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a été approuvé par 175 voix contre 170. La réforme s'appliquera lors des élections sénatoriales de septembre 2014. La moitié des sénateurs seront alors renouvelés. La quasi-totalité des sénateurs socialistes, les communistes, les écologistes et les radicaux de gauche ont voté pour le projet de loi. La droite et le centre ont voté contre.

 

Le Sénat, chargé de "représenter" les collectivités locales, est à gauche depuis 2011. Pour la première fois sous la Ve République, le PS et ses alliés disposent d'une courte majorité de six sièges. Or, les sénateurs sont désignés par un corps électoral de 150.000 élus locaux composé, pour 95 %, de délégués des conseils municipaux. Si les municipales de mars 2014 sont une défaite pour la gauche, le Sénat pourrait rebasculer mécaniquement à droite lors des sénatoriales de septembre 2014.

 

Afin de contrer une bérézina de la gauche aux municipales 2014, le texte augmente donc le poids des villes moyennes et grandes - en grande majorité gérées par la gauche - dans le collège électoral qui élit les sénateurs... Bel exemple de "valeurs républicaines" et de "république exemplaire" !

 

Dans une belle inversion accusatoire, le président du groupe PS à la Haute Assemblée, François Rebsamen, a salué «une réforme qui permet une représentation plus équitable des grandes villes au Sénat».

 

... Le scrutin majoritaire, plus favorable à la droite et au centre, cessera d'être en vigueur dans 25 départements. Le gouvernement socialiste fait valoir que la proportionnelle permettra de faire progresser la "parité" à la Haute Assemblée.

 

Le président du groupe UMP Jean-Claude Gaudin a dénoncé «une manœuvre destinée à empêcher la droite et le centre de reconquérir la Haute Assemblée en 2014».

 

Le projet de loi adopté le 18 juin n'est pas le seul qui va modifier le mode d'élection du Sénat. Un autre texte est sur les rails pour réformer le mode de scrutin des 12 sénateurs des Français de l'étranger. Ceux-ci devraient être élus par un corps électoral de 509 personnes, contre 155 actuellement. Enfin, une loi récemment adoptée a supprimé deux conseillers municipaux dans les communes de moins de 3500 habitants à partir des municipales de 2014. L'UMP a protesté, car ces petites communes sont en majorité gérées par la droite et le centre. Cette loi va donc diminuer le nombre de délégués de ces petites communes dans le collège électoral qui élit les sénateurs.

 

 

Source: http://www.lefigaro.fr/politique/2013/06/19/01002-20130619ARTFIG00289-senat-un-projet-de-loi-pour-modifier-le-mode-de-scrutin.php

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 17:25

Un petit tour sur des sites d'infos non-alignés montre que les appels à la Résistance se répandent. Des journalistes ouvrent les yeux. Les méthodes du gestapiste Manuel Valls commencent à choquer bien au-delà des défenseurs du mariage naturel.

 

 

Un article d'Eric le Boucher publié le 16 juin 2013 sur Slate.fr et intitulé "Messieurs Hollande et Valls, rangez vos flics" constate que, suite aux violences policières du samedi 15 juin, rue Saint-Sulpice, messieurs Hollande et Valls ont perdu "en un quart d'heure" "une centaine d'électeurs dans un quartier" où ils avaient "de nombreux sympathisants". Il conclut : "Libérez ces jeunes au plus vite et rangez vos flics"! (1)

 

Ce soir-là, selon Slate.fr, des policiers sortirent des voitures, sautèrent sur un des jeunes, le ceinturèrent, le poussèrent brutalement vers une voiture. Une fille sortit son portable pour prendre une photo. Elle fut immédiatement ceinturée et emmenée à son tour. D’une voiture banalisée sortirent deux hommes, qui foncèrent sur un autre jeune, et le jetèrent par terre avec violence. D'autres voitures passèrent à fond, freinant à mort, des policiers en sortirent, attrapant d'autres jeunes. Des passants s'émurent de ces comportements de cowboys. Le journaliste Eric Le Boucher montra sa carte de presse, s'approcha des voitures et demanda : "pourquoi les arrêtez-vous? Qu'ont-ils fait". Pas de réponse. Il brandit sa carte devant les yeux du motard qui semblait être le chef avec ses trois galons, mêmes questions. Celui-ci s'approcha, furieux : "demandez au service de presse de la préfecture, nous n’avons rien à vous dire". Le journaliste insista, demanda s’ils avaient cassé quelque chose… «Demandez au service de presse» et comme il se retournait pour essayer de poser les mêmes questions à d’autres, il le poursuit, sans le repousser ni le toucher, mais avec un ton qui montait.

Les voitures partirent. D’autres jeunes vinrent le voir, ils le virent poser des questions, il leur dit qu'il était journaliste. Un certain Maxime lui raconta qu’ils étaient une centaine à aller manifester devant le Conseil constitutionnel, puis ont traversé le Louvre et se sont retrouvés place Saint-Michel en montant vers le Sénat.

Là, les CRS les bloquèrent. Certains descendirent alirs la rue de Tournon et c’est là que la police entra en action pour les poursuivre et  les arrêter. Course des manifestants, virage à gauche dans la rue Saint-Sulpice, où il les vit.

Combien étaient-ils? Une dizaine ou une vingtaine, sans doute, âgés de 18-22 ans. La manif n’est pas autorisée? Sans doute. ... Mais là, une poignée de jeunes a peur, et court pour échapper aux flics qui, eux, font preuve d’une violence complètement hors de propos et se plaisent à faire les cowboys dans la rue. Tous les passants sont choqués de la disproportion. Le journaliste cet épisode pour, dit-il, arriver à ceci: messieurs Hollande et Valls, vous venez en un quart d’heure de perdre une centaine d’électeurs dans un quartier où vous avez de nombreux sympathisants. Les jeunes qu’on pourchasse dans le quartier latin qu’on arrête pour les envoyer à «Beaujon» et les ficher, me rappellent mes années Pompidou. Apprenez donc Manuel Valls, que la matraque c’est la «contingence» sartrienne, celle qui vous fait voter, pour des décennies, contre le pouvoir qui cogne."

 

 

Dans le même temps, pendant que l’on montre du doigt les petites fraudeurs élus qui tremblent pour leur petit magot suisse, la masse colossale d’argent détourné par les banquiers apatrides (Goldman, Meryll Lynch, City Bank, BNPP, et j’en passe...), maîtres véritables du chaos occidental plannifié, continue d’être siphonnée jusqu’à mise à genoux des états ex-souverains d’Europe.


Seule une énorme connexion de tous les peuples occidentaux (européen, canadien, américain...) organisés grâce à internet, à des bases concrètes partout et à une puissante ligne de résistance active permettra la neutralisation de ce qui apparaît à l’évidence comme le plus grand projet d’esclavage mondial planifié par une ultra minorité de grands malades disposant à présent de pratiquement tous les pouvoirs utiles : médiatiques (médias), politiques (systèmes d’élections présélectifs), sociétaux (circuits d’enseignements idéologiques, réseaux d’ONG ad hoc).


... Mais pour qu’une véritable et générale résistance se produise, encore faudrait-il que nous cessions juste de râler derrière nos écrans et que nous passions tous à l’action concrète en agissant avec les quelques groupes résistants déjà existants... CHICHE ?
(2)

 

Sources:

 

(1) http://www.slate.fr/france/74035/messieurs-hollande-et-valls-rangez-vos-flics

(2) http://zebuzzeo.blogspot.fr/2013/06/le-seisme-cahuzac-et-ses-suites-un.html

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 16:57

 

nicolas prisonnier politique

Le jeune homme, qui avait été interpellé suite à la Manif Pour Tous près du siège de M6 à l’occasion de l’intervention de François Hollande, a été condamné.

 

Dimanche 16 juin, alors que le chef de l’Etat était l’invité de l’émission Capital sur M6 (qui a fait un bide, NdCR.), la Manif Pour Tous avait appelé à manifester près des locaux de la chaîne. Nicolas était là, parmi une foule estimée à 1.500 personnes par les autorités.

 

Après la dispersion, une partie des manifestants s’était lancée dans un « cache cache pour tous », consistant à poursuivre la manifestation de façon improvisée dans les rues de Paris.

 

Interpellé violemment par une dizaine de policiers équipés de tazers, le jeune homme aurait tenté de se rebeller, et se serait réfugié dans un restaurant.

 

Après six jours de garde à vue, au cours desquels Nicolas aurait refusé de se soumettre à un prélèvement d’ADN, le militant a été déféré en comparution immédiate au tribunal de grande instance de Paris ce mercredi 19 juin vers 16h.

 

Conformément à la demande du Procureur, le juge l’a rapidement déclaré coupable et condamné à quatre mois de prison, dont deux fermes. Les policiers qui l’avaient brutalisé s’en tirant pour leur part avec une amende de 1000 euros, soit beaucoup moins que les 2500 euros requis par le procureur. Il s’agissait de la seconde comparution immédiate de Nicolas en deux mois.

 

La collectif La Manif Pour Tous, qui tient dans la soirée une conférence de presse sur les procédures engagées contre la répression abusive dont elle fait l’objet, devrait s’exprimer sur cette condamnation d’une invraisemblable sévérité.

 

En toute logique, le jeune manifestant devrait faire appel de cette décision, dont le caractère politique a été immédiatement dénoncé par des élus et de nombreux citoyens opposés à la loi Taubira.

 

Source: http://www.lereel.fr/2013/06/19/deux-mois-de-prison-ferme-pour-nicolas-un-opposant-a-la-loi-taubira/

 

Add. 18:09. Prison immédiate pour Nicolas. Coupable d'avoir couru devant des flics. Qui le traquaient. On invente le délit, on poursuit et on condamne. Bienvenue en. Normalie

 

Source: https://www.facebook.com/prisonnierpolitique.fr/posts/597006610330925

 

Add. 19:42. Nicolas aurait mieux fait d'attaquer un RER D en bande organisée, il aurait eu au maximum du sursis... En Normalie on appelle ça la "justice".

 

Source: http://www.printempsfrancais.fr/

 

Me Frédéric Pichon : «Le jeune Nicolas dormira ce soir à côté des dealers, des assassins et des violeurs pour lesquels Christiane Taubira estime que la prison n’est pas la solution».

 

Source: http://www.ndf.fr/poing-de-vue/19-06-2013/frederic-pichon-le-jeune-nicolas-dormira-ce-soir-a-cote-des-dealers-des-assassins-et-des-violeurs-pour-lesquels-christiane-taubira-estime-que-la-prison-nest-pas-la-solution

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 16:35

 

Le ministre de l'Intérieur français serait un dissimulateur. Futur premier ministrable déclaré et déjà ménagé par tous les media de l'hexagone, Valls serait plus lié à la Suisse qu'il ne voulait le dire, selon le journal suisse La Côte (www.lacote.ch/fr, article ...payant!).

 Manuel Valls (de mère Suisse italienne) aurait plusieurs comptes bancaires en Suisse, selon des anciens de la diplomatie américaine ayant travaillé à l'ambassade américaine de Genève sous le règne de François Mitterrand: les rapports de la DGSE sur le bureau de Hollande en attestent...

Mais peut-on compter sur Le Monde et Libération pour nous dire toute la vérité ?

 

Ni le Canard Enchaîné, ni Mediapart n'a eu le courage de fuiter.

Le gazeur de manifestants pacifiques inspire-t-il la peur aux media indépendants ? Existe-t-il encore une presse libre en France ?

Moscovici ne sait rien. Quant à Hollande, il découvrira...

 

 

Source: http://pasidupes.blogspot.fr/2013/06/valls-aurait-plusieurs-comptes-secrets.html

 

 

 

- Cahuzac va "balancer du lourd" dans un livre monnayé très cher

- Affaire Cahuzac: Un document de la banque Reyl prouve qu'il n'est pas le seul politique à posséder un compte en Suisse (14 juin 2013)

- République des menteurs : Jérôme Cahuzac estime avoir moins menti que François Hollande

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 14:22

Alexandre Latsa, journaliste français qui vit en Russie et anime le site Dissonance, revient sur l'appel du 13 juin d'Aymeric Chauprade, appel de résistance au projet planétaire "de domination unipolaire" de l'Amérique. Dans cet article, Alexandre Latsa évoque le renouveau démographique russe entamé depuis 2005 qui inclut un projet de politique familiale allant jusqu'à 2025, affirmant que "la famille traditionnelle est la base de la souveraineté d'une nation". Dans cet énoncé, on trouve une synthèse de l'article 3 de la DDH de 1789 ("'le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation'") et de la loi naturelle.

 

La conception révolutionnaire issue de 1789 du fondement de la légitimité politique s'étant épuisée dans la mort de la Révolution française (fin de la croyance des peuples européens dans le mythe progressiste de l'efficacité politique, du constructivisme et du volontarisme illimités), l'incise d'une grande originalité de la "famille traditionnelle" "base de la souveraineté" est une manière de fonder la légitimité politique nouvelle - comme nous l'avions vu en septembre 2012 - sur la loi naturelle (et non plus sur la seule "souveraineté nationale" qui a pu être l'otage de l'oligarchie et conduire au totalitarisme).

Nous pourrions nous inspirer de cette invention politique russe en France dans le cadre du "Forum civique de l'Espérance" qui prépare actuellement les Etats généraux du 14 juillet 2013, afin de fonder la légitimité politique nouvelle française sur un socle plus solide et plus assuré que celui que nous avaient proposé les oligarques jacobins de 1789 qui, depuis deux siècles, ont confisqué le pouvoir à leur avantage et conduit la France dans l'auto-destruction de sa propre civilisation (Ex: le "mariage" pour tous conçu comme une "réforme de civilisation" selon les propres mots de Christiane Taubira). Il en va de la survie de la justice, de l'Etat de droit et de la civilisation en France !

 

Continuons de scruter du regard la Russie car il s'y passe de grandes choses.

 

Cette semaine a été riche en actualité russe et le moins qu’on puisse dire est que si la Russie a fait parler d’elle, il n’y a eu aucune surprise pour les lecteurs réguliers de RIA-Novosti. Les élites russes actuelles, que l’on est libre d’apprécier ou non, ont au moins cette habitude de généralement faire ce qu’ils disent.

La défense des croyants.

Mardi 12 juin la Douma russe (la chambre basse du parlement russe) a adopté un projet de loi visant à lourdement sanctionner les offenses aux croyants, via une amende allant jusqu’ à 500.000 roubles (12.500 euros) et un an de prison aux personnes "menant une action publique qui témoigne d'un évident manque de respect envers la société dans le but d'offenser les sentiments religieux des croyants". La loi comprend aussi un volet qui augmente la peine de prison si l’offense est commise au sein d’un lieu de culte et enfin vise aussi la "profanation intentionnelle de littérature religieuse et d'objets de culte" ou encore le fait "d'empêcher illégalement l'activité religieuse".

Le terme d’offense (d’outrage peut on dire) aux croyants a sans aucun doute été grandement inspiré des actions menées par quelques groupuscules qui on s’en souvient avaient l’été dernier entamé une véritable croisade contre les églises et les croyants en Russie et en Ukraine, continuant leurs activités d’agents provocateurs aujourd’hui principalement en France, en s’attaquant d’ailleurs aux croyants Chrétiens comme musulmans.

Cette défense des croyants devrait être sous peu renforcée par un autre projet de loi actuellement en cours d’élaboration qui devrait viser à neutraliser les menaces contre la sécurité nationale liées à l'activité des organisations religieuses en Russie. Le projet prévoit notamment un alourdissement des peines pour appels publics à l'activité extrémiste, incitation à la haine, organisation d'une communauté extrémiste ou encore organisation de l'activité d'une organisation extrémiste.

Une conception religieuse de la famille.

Les menaces et pressions de l’UE et des divers lobbys n’y ont rien fait, la Russie a confirmé qu’elle est un pays souverain qui ne cède pas aux pressions. La Douma a donc aussi voté ce Mardi 12 juin une loi instaurant des amendes allant jusqu'à un million de roubles pour "propagande des relations sexuelles non-traditionnelles auprès de mineurs", c'est-à-dire la propagande, y compris par le biais d'Internet et des médias, de "la pédophilie, de l'homosexualité, de la bisexualité et du transsexualisme auprès des mineurs".

La loi votée a en vu les niveaux d’amendes être augmentés par rapport aux projets initiaux, passant de 4.000 à 5.000 roubles d'amende (100 à 125 euros) pour les personnes physiques, de 40.000 à 50.000 roubles (1.000 à 1.250 euros) pour les personnes dépositaires de l'autorité publique et de 800.000 à un million de roubles (20.000 à 25.000 euros) pour les personnes morales. La même propagande menée dans les médias ou sur Internet sera passible de sanctions encore plus sévères. Les personnes physiques risquent 50.000 à 100.000 roubles d'amende  (1.250 à 2.500 euros), les personnes dépositaires de l'autorité publique 100.000 à 200.000 roubles (2. 500 à 5.000 euros) et les personnes morales un million de roubles (25.000 euros).

Ce dispositif légal s’inscrit sans aucun doute dans le cadre plus large du renouveau démographique russe entamé depuis 2005 et qui inclut un projet de conception de la politique familiale allant jusqu'à 2025, qui affirme que "la famille traditionnelle est la base de la souveraineté d’une nation" et dont les grands traits sont définis ici.

L’ingérence Washington-Bruxelles-Berlin mais le soutien des patriotes français?

Malgré les appels de l'Union européenne et de la chancelière allemande Angela Merkel souhaitant que la Russie s’abstienne d'adopter cette loi qui serait "susceptible de renforcer les discriminations et les violences contre les personnes LGBT" (imagine-t-on la Russie appeler l’UE ou l’Allemagne à ne pas adopter de lois nationales?), la loi a été votée par une majorité écrasante des voix puisque ce sont les 436 députés présents (sur 450) qui ont voté pour, un seul député s’abstenant.

Immédiatement, la diplomatie américaine à réagi, l’ambassadeur américain en Russie exprimant publiquement ses préoccupations en affirmant que "La discrimination et l'intolérance ne sont pas conformes à l'esprit d'une société démocratique". A ce titre et contrairement aux pressions americaines et euro-bruxelloises, une délégation française représentative des manifestations contre le mariage pour tous qui ont secoué l’hexagone était à Moscou la semaine dernière, pour témoigner devant la Douma russe du soutien du peuple français au modèle de société conservateur qui est en train de s’établir en Russie.

L’intellectuel et analyste français Aymeric Chauprade a pu à ce titre lancer de Moscou un vibrant "appel du 13 juin" qui non traduit bien ce que pense sans aucun doute une très grande partie de la population française.

L’homosexualité n’est pas acceptée par la société russe.

La loi a soi-disant beaucoup choqué en France et en Europe, ou les lobbys homosexuels sont très influents dans les sphères étatiques, politiques et médiatiques, mais elle semble pourtant tout à fait conforme aux attentes du peuple russe. Deux sondages des centres Levada et Vtsiom donnent en effet à peu près la même image de l’opinion des russes au sujet de l’homosexualité. Seulement 16% des sondés pensent que l’homosexualité est une orientation sexuelle comme une autre, 88% des russes soutiennent ce projet de loi et 42% des personnes interrogées estiment pour leur part que l'orientation sexuelle non traditionnelle doit être sanctionnée au pénal contre 19% en 2007, une hausse assez importante en seulement cinq ans.

Pourtant dans le monde un tel dispositif légal aurait sans doute le soutien d’une bonne partie de la population, et sans doute même de la majorité de la population, les relations entre la foi, l’état et divers pans de la société étant ouvertement troublés par les évènements récents. Je rappelle que l’actuelle Douma russe est composée de 238 députés du parti centriste/conservateur Russie-Unie, de 92 députés communistes, de 64 députés du parti de centre gauche Russie Juste (dont est issue l’auteur de la loi Elena Mizoulina, par ailleurs ancienne cadre de Iabloko, le principal parti libéral d’opposition anti-poutine) et enfin de 56 députés nationalistes du parti LDPR.

 

Source: http://fr.rian.ru/blogs/20130619/198574474.html

 

 

- L’appel de Moscou du 13 juin 2013 d’Aymeric Chauprade à résister au mondialisme occidental

- Traité transatlantique: Entretien d'Hervé Juvin à Pro Russia

- Bases philosophiques du Printemps français

- Lancement du "Forum Civique", premiers Cahiers de doléance et Etats généraux du 14 juillet

(7 juin 2013)

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 11:10

Le 3 avril dernier nous évoquions l'affaire Cahuzac comme d'une boîte à gigognes. Le 15 mai, l'ancien ministre du Budget socialiste, Jérôme Cahuzac, mis en examen début avril pour blanchiment de fraude fiscale, estima avoir moins menti que François Hollande... Aujourd'hui, le "fusible" Cahuzac est en train d’écrire sa version de l’affaire, qu’il aurait « tenté de monnayer très cher » auprès d’éditeurs : « On parle d’un chèque à cinq voire six chiffres », écrit la radio sur son site. Dans son livre, Jérôme Cahuzac va « balancer du lourd » d’après « un de ses amis proches », cité par le journaliste Cyril Graziani.

 

Source: http://www.rue89.com/2013/06/19/cahuzac-va-balancer-lourd-livre-monnaye-tres-cher-243455

 

 

 

- Affaire Cahuzac: Un document de la banque Reyl prouve qu'il n'est pas le seul politique à posséder un compte en Suisse (14 juin 2013)

- République des menteurs : Jérôme Cahuzac estime avoir moins menti que François Hollande

- Affaire Cahuzac : Pierre Moscovici savait en décembre

- L'affaire Cahuzac : une boîte à gigognes ? (3 avril 2013)

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 22:59

Entretien d'Hervé Juvin, essayiste, économiste et chroniqueur de RealPolitik.tv à Pro Russia

 

 

 

Thèmes abordés:

la France, chambre d'enregistrement de Bruxelles,

la colonisation des Etats-Unis

les années 70, années de la révolution de l'individualisme capitaliste et libéral,

l'importation volontaire ou forcée du vocabulaire et des normes d'origine anglo-américaine. Ex: le culte de la "gouvernance", entendue comme la dépossession des peuples de leurs élus et de leur démocratie au profit de modèles de gouvernement contractuel privé qui assurent la privatisation du monde (dont en France le plus grand privatiseur a été le socialiste Lionel Jospin)

la destruction de l'autonome des peuples,

l'abandon d'une Europe-identité, d'une Europe-puissance. Reste: des promesses de récession, de régression sociale à peu près partout et de colonisation

le sourd mécontentement qui croît à peu près partout en Europe. Un peuple européen divisé, désorganisé qui tôt ou tard trouvera les moyens de son expression.

le traité de libre échange transatlantique "très favorable" selon Obama "à l'intérêt national américain" puisqu'il va créer des millions d'emploi aux Etats-Unis, mais devrait en faire perdre aux européens.

le droit du vivant, l'industrie des semences, industrie des péages, le hold-up sur les vivants pratiqués par les semenciers et chimistes qui sont en train de détruire la diversité animale et végétale et de nous interdire de replanter les graines de nos plantes et légumes, parce que rien ne doit être sosutrait à l'industrie des semences, industrie des péages que les Américains sont en train de mettre en place... Un modèle où l'imposition mondiale du contrat et des brevets va permettre à nombre de sociétés américaines de vivre des péages qu'elles feront payer à tous, partout dans le monde.

Ex: en Inde en 2012, des dizaines de milliers de paysans ruinés par l'achat de semences à Monsanto ou à d'autres fabriquants du vivant breveté et sous contrôle, qui n'ont pas obtenu les rendements escomptés (cas de plantations de tabac, un Etat indien Andhra Pradesh est en procès avec Monsanto). Il y a des dizaines de milliers de suicides de paysans indiens que l'on a en quelque sorte expropriés vu qu'ils n'ont même plus le droit de replanter leur propres semences. Une économie de péages que l'Amérique sait pouvoir imposer par la force des armes partout dans le monde, une entreprise criminelle et terroriste que l'on veut nous imposer à nous européens. Une dépossession de notre droit à vivre de notre terre, à semer comme nous le voulons et à récolter les fruits de ce que nous avons semé. Une nouvelle étape de la colonisation de l'Europe par les Etats-unis d'Amérique.

 

Hervé Juvin, qui avait été dans les années 90 un des premiers à avertir des risques qu'encourait l'Union européenne à miser tout son projet de construction sur la monnaie unique, avance dans cette video que depuis le début, l'affaiblissement des nations européennes a été voulu par un agenda explicite dans un certain nombre d'institutions internationales, explicite dans un certain nombre de groupements plus ou moins occultes de dirigeants de multinationales qui se retrouvent dans différentes villes du monde pour détuire l'unité des nations européennes et pour détruire toute aspiration à la puissance européenne. Et depuis les années 80, depuis la désastreuse action de Jacques Delors et de ses séides comme Pascal Lamy et quelques autres, on a assisté à la construction d'une Union européenne contre les peuples, contre la puissance des nations européennes et contre toute idée de puissance et de souveraineté européenne. Cet agenda a été  servi par la mise en place de la monnaie unique. L'Euro qui bien de loin de sonner le glas du règne du dollar, n'a fait que renforcer la suprématie du dollar, qui joue actuellement de la liberté donnée par le statut de la Fed (banque centrale américaine).

 

La solution avancée par Hervé Juvin est le retour des frontières, le retour des grandes ambitions nationales. Hervé Juvin explique que l'avidité du traité transatlantique peut paradoxalement s'interpréter comme une grande peur américaine devant un monde qui échappe aux Etats-Unis, qui apprend à se passer d'eux et qui apprend qu'il accèdera à la prospérité, à l'indépendance et à la souveraineté contre l'Hyper-puissance ou contre l'Empire du Bien d'Outre-atlantique. La peur des Etats-Unis de voir un monde qui ne sera pas américain, un monde qui ne se ralliera pas à leur Empire.

 

 

Source: http://www.prorussia.tv/Herve-Juvin-essayiste-et-economiste_v372.html

 

- Nouvel Ordre Mondial: l'Accord transatlantique pour le commerce et l’investissement (TTIP)

- Zone de libre-échange transatlantique : ce que les médias n’ont jamais dit… (Pierre Hillard)

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 22:58

Les Editions de Chiré nous informent de la publication du livre « "Bonne Maman" - Marie Tribou et la Miche de Pain. »

 

    Dans cet ouvrage, vous découvrirez toute la vie de Marie Tribou racontée par ses propres enfants. Vous y lirez ce qu'ont été son enfance, son mariage, les moments difficiles des deux guerres qu'elle a traversées, l'histoire de la Miche de Pain dont elle est l'auteur, toutes les qualités et vertus qui l'ont animée tout au long de cette vie si remplie et mise au service des enfants et de leur formation religieuse.
  • Un livre incontournable à qui s'intéresse à l'histoire du catéchisme et de tout enseignement quel qu'il soit !

 

Source: http://www.chire.fr/A-181803-bonne-maman-marie-tribou-et-la-miche-de-pain.aspx

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 21:50

Au fou ! Une mairie socialiste s'apprête à démolir encore une église alors que le Conseil d'etat le lui a interdit ! Empêchons-les de toute urgence ! Faites tourner l'information ! 

 

En dépit des décisions de justice (arrêt du Conseil d'Etat du 5 décembre 2012), la démolition de l’église de Gesté (Maine et Loire) va commencer

 

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Gesté (Maine et Loire)

L’Église Saint-Pierre-aux-Liens en passe d’être détruite à partir du 18 juin 2013

 

17/6/13 - Patrimoine - Gesté, église - Lorsqu’un meurtre menace d’être commis en pleine rue, il est d’usage que la police intervienne pour empêcher le crime. Il semble qu’en France un maire puisse, malgré des décisions de justice en sa défaveur, décider de détruire une église sans que la force publique ne s’interpose.

 

On se rappelle que le Conseil d’État avait rejeté la demande de pourvoi en cassation de la Mairie de Gesté contre la décision du Tribunal Administratif qui interdisait la démolition de l’église. Le maire s’en moque et prétend désormais que le permis de démolir (qui a été annulé) n’est pas nécessaire. Et que le permis de construire, qui fait l’objet d’un recours, n’est pas suspensif.

Comme nous l’avions écrit récemment, le conseil municipal a donc à nouveau voté la démolition le 6 mai, et le maire a passé un appel d’offre pour qu’une entreprise mène ce chantier. Aujourd’hui 17 juin, il a convoqué la presse locale à 16 h pour annoncer sa décision, la démolition devant commencer incessamment.

 

L’avocat de l’association a déposé ce jour un référé en suspension et une requête en annulation de la délibération du conseil municipal, mais il est probable que la démolition commencera dès demain. Il ne reste que peu d’alternatives possibles pour empêcher ce vandalisme. La première serait que le ministère de la Culture, qui est au courant de la situation, prenne ses responsabilités comme à Saint-Gemmes-d’Andigné (ou à Fontainebleau) et prenne un arrêté d’instance de classement. Mais celui-ci doit intervenir immédiatement.

Extérieur de l'église Saint-PierreLa deuxième serait que l’on suive l’exemple de la Halle de Fontainebleau, où les défenseurs du patrimoine se sont opposés physiquement aux bulldozers. Nous parlions récemment de la leçon turque, peut-être est-il temps de la suivre même s’il est facile de parler depuis Paris, loin du Maine-et-Loire. Quelle que soit l’issue de cette bataille, il reste à espérer que les responsables n’en sortiront pas impunis. Va-t-on accepter qu’en France, désormais, un élu local puisse décider de la destruction d’une église en bon état, dont la qualité artistique est reconnue même par un tribunal administratif ? Sommes nous encore dans un État de droit ou le temps de la barbarie est-il définitivement revenu ?

 

 

 

Didier Rykner, lundi 17 juin 2013

 

Source: http://www.latribunedelart.com/en-depit-des-decisions-de-justice-la-demolition-de-l-eglise-de-geste-va-commencer

 

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3. Intérieur de l’église de Gesté
le 14 mai 2013
L’autel a été détruit
Photo : AMVPG



Merci à Truth

 

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4. Intérieur de l’église de Gesté
le 14 mai 2013
L’eau et les fientes de pigeon jonchent le sol.
Le chemin de croix a disparu.
Photo : AMVPG

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 14:59

Aux milliers de participants du Congrès ecclésial du diocèse de Rome tenu hier, le pape François a souhaité des chrétiens "révolutionnaires" qui propagent l'Évangile par leur "témoignage".

 

"Aujourd'hui, un chrétien, s'il n'est pas révolutionnaire, n'est pas chrétien!", a lancé le pape argentin.

 

Dans la Salle Paul VI, parfois grave et parfois blagueur, le pape a notamment fustigé les communautés chrétiennes "fermées". "Je ne comprends pas les communautés chrétiennes qui sont fermées", a-t-il confié avant de s'exclamer :

  • "Il y a eu beaucoup de révolutionnaires dans l'histoire, mais aucun n'a eu la force de la révolution apportée par Jésus, une révolution (...) qui change en profondeur le coeur de l'homme. ... Dans l'histoire, les révolutions ont changé les systèmes politiques, économiques, mais aucune n'a vraiment modifié le coeur de l'homme".

 

"La vraie révolution, celle qui transforme complètement la vie", a été "accomplie" par Jésus, a-t-il soutenu, dans une salle d'audiences noire de monde et enthousiaste.

Citant Benoît XVI, le pape François a assuré que cette révolution était "la plus grande mutation de l'histoire de l'humanité".

 

Source : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/18/97001-20130618FILWWW00296-le-pape-veut-des-fideles-revolutionnaires.php

 

Sur ce thème de la "révolution" chrétienne et ce que le christianisme a réellement apporté de neuf au monde depuis l'Antiquité (et que la modernité a souvent fait disparaître : droits des femmes, esclavage, sacrifices humains..., laïcité), on peut lire : 

 

- Les sacrifices humains en Grèce et à Rome

- Apocalypto : Mythes-Mystères-Polémique (sur les sacrifice humain chez les Mayas et les Aztèques)

- Histoire et actualité du satanisme : Les évêques du Gabon contre les sacrifices humains

- L'abolition de l'esclavage : qui a aboli l'esclavage le premier ?

- La femme au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime : l'exclusion des femmes ne date pas des "siècles obscurs" mais vient plus tard, de la modernité

- L'invention de la laïcité

- Les exigences chrétiennes : "des préceptes radicalement révolutionnaires que notre société ne peut que refuser" (J.-L. Marion)

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 12:22

 

Les députés de la Douma (chambre basse du parlement russe) ont adopté en deuxième lecture les amendements interdisant l'adoption d'enfants russes par des couples homosexuels étrangers.
Selon les députés, revoir les textes sur l’adoption est devenu pertinent depuis la légalisation du mariage homosexuel par certains pays, notamment en France.

 

Source : http://french.ruvr.ru/news/2013_06_18/Russie-la-Douma-interdit-ladoption-dorphelins-par-des-couples-gay-9827/

 

 

Add. 18:35. Ce projet de loi a été approuvé par 443 députés. Aucun n'a voté contre.

Selon l'agence Ria Novosti, il doit être voté en troisième lecture à la Douma le 21 juin. Puis, il devra encore être approuvé par le Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement), et signé par le président russe Vladimir Poutine, qui a annoncé le 4 juin que si une telle loi était adoptée par le parlement, il la signerait.

 

Elena Mizoulina, un des auteurs des amendements, a déclaré : "L'adoption de ce projet de loi élimine de facto tout possibilité que des étrangers ayant, comme on dit, une orientation sexuelle non-traditionnelle, puissent adopter des enfants russes".


Source: http://www.lepoint.fr/societe/russie-les-couples-gays-etrangers-bientot-interdits-d-adopter-18-06-2013-1682280_23.php

 

 

Add. 19 juin, 11:54. Le parlement russe a approuvé hier le projet de loi interdisant aux couples homosexuels étrangers d'adopter des enfants russes. Cette initiative pourrait concerner la France, les Pays-Bas, la Norvège et le Canada, écrit le quotidien Novye Izvestia du 19 juin 2013.

[L]es amendements n'autorisent pas l'adoption d'orphelins par des personnes célibataires dans les pays où les mariages gays sont autorisés. Rappelons que le problème des orphelins russes est redevenu d’actualité pour les députés en décembre dernier, quand pour réagir à la "liste Magnitski" interdisant à des hauts fonctionnaires russes de se rendre aux USA la Douma a interdit aux Américains d'adopter des orphelins russes.

 

Quant aux amendements actuels au Code de la famille, ils ont été initiés après la légalisation en mai dernier des mariages gays en France, autorisant de facto les couples homosexuels à adopter des enfants. Le 30 mai déjà l'ombudsman pour les droits de l'enfant Pavel Astakhov avait proposé d'interdire l'adoption des enfants en France. Il a été soutenu par les députées Elena Mizoulina et Ekaterina Lakhova. Au final le comité pour la famille, les femmes et les enfants à la Douma a proposé d'apporter des amendements au Code de la famille pour interdire aux couples homosexuels étrangers d'adopter des enfants russes. Par ailleurs, selon la présidente de ce comité Elena Mizoulina, les enfants qui ont déjà été adoptés par des couples gays ne seront pas retirés de ces familles.

Hormis ces mesures d'interdiction, le projet de loi prévoit une procédure simplifiée d'adoption en Russie. Entre autres, la subvention pour l'adoption d’enfants handicapés et d’enfants de 7 ans et plus passera de 13 000 à 100 000 roubles (soit 2 500 euros) et l'Etat prendra en charge les soins à l'étranger des enfants restés sans la tutelle des parents. La troisième et dernière lecture des amendements aura lieu vendredi 21 juin.


Rappelons qu'à l'heure actuelle les mariages gays sont officiellement autorisés en France, aux Pays-Bas, en Belgique, en Norvège, en Suède, au Portugal, au Danemark, au Canada, en Argentine, au Brésil, ainsi que dans 13 Etats américains. Prochainement donc, les chances des orphelins russes d'être adoptés par les citoyens de ces pays se réduiront.

 

Source: http://fr.rian.ru/presse_russe/20130619/198575914.html

 

- Le parlement européen collabo s'en prend à la loi russe anti-propagande homosexuelle

- L’appel de Moscou du 13 juin 2013 d’Aymeric Chauprade à résister au mondialisme occidental

- La Russie adopte une loi punissant la "propagande" homosexuelle devant mineur

- "Mariage" homosexuel: un exemple de conflit entre Volonté générale et droits de l'homme

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 12:41

«Nous sommes en plein ball-trap, l'électorat est perdu».


Hier, l'élection législative partielle de Villeneuve-sur-Lot pour la succession de Jérôme Cahuzac dans le Lot-et-Garonne, a vu l'élimination au premier tour du candidat socialiste Bernard Barral (1) et a placé le Front national très haut avec 26,04 % des voix.

Interrogé par le Figaro sur ce résultat, le sociologue et sondeur, président de Viavoice, François Miquet-Marty, a expliqué que nous étions "en plein ball-trap", que  l'électorat se cherchait « entre l'abstention et la protestation sur une patinoire politique sans frontière».

 

L'abstention a atteint 54,12 % contre à peine 37,31 % au premier tour de juin 2012... Ce qui fait des abstentionnistes le mouvement majoritaire et non la partitocratie...

 

A Villeneuve-sur-Lot, la ville dont Jérôme Cahuzac a été maire de 2001 à 2012, c'est le candidat Front national Étienne Bousquet-Cassagne, 23 ans, qui arrive en tête. Il appelle les abstentionnistes à faire un « véritable choix » en sa faveur pour l'envoyer à « l'Assemblée nationale » et attribue la défaite du socialiste à un « gouvernement d'incapables », ainsi qu'à un climat général politique assez délétère », la « débâcle du gouvernement PS », « puisqu'ici le parti socialiste perd plus de la moitié de ses voix », et que l'UMP n'a pas augmenté ses scores par rapport à la dernière élection législative.

 

Sans surprise aucune, l'oligarque socialiste Bernard Barral appelle les électeurs à «faire barrage» au Front national». «À titre personnel, dit-il, je voterai UMP dimanche prochain. Ça me brûlera, mais je le ferai pour la deuxième fois de ma vie. Je l'avais déjà fait en 2002» lors du deuxième tour de la présidentielle opposant Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen.

 

Son confrère de « droite », l'oligarque Jean-Louis Costes, lui répond en écho qu'il appelle de son côté «tous les électeurs socialistes à se mobiliser contre le Front national. L'essuie-glace fonctionne bien  !

 

Sans surprise non plus, le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, appelle dans un communiqué les électeurs à faire "barrage au candidat du Front national" au second tour dimanche prochain. (2)

 

Le socialiste Bernard Barral paye indiscutablement le contrecoup de l'affaire Cahuzac et du "mariage" homosexuel... L'élection de Villeneuve-sur-Lot est la huitième législative partielle perdue par le Parti socialiste depuis 2012.

 

 

 

 

Le sociologue François Miquet-Marty explique que cette élection « donne le sentiment d'une histoire qui s'accélère, d'un précipité politique. L'affaire Cahuzac devient le révélateur du discrédit des sensibilités politiques de gouvernement. Nous sommes en plein ball-trap. Après la droite modérée, la gauche modérée est très vite devenue la cible à atteindre. L'électorat est perdu… Il se cherche entre l'abstention et la protestation sur une sorte de patinoire politique sans frontière. »

 

Cette élection législative partielle, explique-t-il, est « un révélateur, d'autant plus dans la perspective des municipales et des discussions d'alliances en cours ou à venir… » Et juge à propos des appels des oligarques parlementaires à faire barrage au FN, que le « cordeau sanitaire autour d'une droite et d'une gauche modérée ne fonctionne plus ».

 

Auteur chez Michalon de «Les oubliés de la démocratie», François Miquet-Marty prépare une suite qui sera publiée à la rentrée chez le même éditeur sur la vie quotidienne des Français et ce qui les préoccupe.(3)

 

Sources:

 

(1)http://www.lefigaro.fr/politique/2013/06/16/01002-20130616ARTFIG00214-duel-ump-fn-au-second-tour-a-villeneuve-sur-lot.php

(2) http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/16/97001-20130616FILWWW00193-legislative-lot-et-garonne-desir-appelle-a-faire-barrage-au-fn.php

(3) http://www.lefigaro.fr/politique/2013/06/17/01002-20130617ARTFIG00544-villeneuve-sur-lot-nous-sommes-en-plein-ball-trap-l-electorat-est-perdu.php

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 20:50

Un expatrié brosse un tableau assez réaliste de la situation actuelle. "Vous êtes les progressistes, les modernes ne vous leurrez pas", écrit-il. En face, nous rencontrons le camp de la Réaction violente, celui du fascisme totalitaire et policier de l'Ancien Régime révolutionnaire... pro Nouvel ordre mondialiste, dont la violence est un des marqueurs identitaires profonds depuis 1789.

 

Constat d’un expat 

 

  • Quand je vois ce qui se passe depuis mon ordi, ne me contentant pas de lire le monde, rue 89 ou le figaro, j'ai comme une nostalgie de ne pas être là parmi vous. Opposant a une révolution sanglante dont les " héros " sont au Panthéon pour avoir promené des têtes sur des piques, une révolution qui perturbe les habitudes Françaises. Serions-nous capables en France de s'opposer et de reformer dans le calme ?
  • Vous déstabilisez une idéologie qui ne trouve pas de réponse juste a votre action. Vous avez une longueur d'avance. Vous êtes les progressistes, les modernes ne vous leurrez pas.
  • Internet a permis d'échapper aux canaux traditionnels de communication. Il a ouvert un espace d'expression incontrôlable pour une certaine dictature intellectuelle, il a activé des caisses de résonances insoupçonnées.
  • Voilà ce qui se passe: vous menez une guerre asymétrique. Mais votre asymétrie réside dans la non-violence. Vous êtes offensif, mais vous ne voulez pas offenser. À la civilisation de la jouissance, vous proposez celle de l'Amour.
  • Vous imposez votre mode de combat, la non-violence, vous réaffirmez vos buts, le bien commun.
  • Vous prenez les initiatives, vous choisissez et imposez vos terrains d'action. Chacune de leur réponse est disproportionnée et ne fais que renforcer votre popularité. Vos guérillas de veilleurs, les usent, votre calme les abats. Subissez des pertes, elles ne sont que le reflet de l'incapacité gouvernementale. Vous menez la danse.
  • Les guerres asymétriques modernes perturbent les Occidentaux qui subissent le temps. Le temps joue pour vous et contre le gouvernement qui n'a que 5 ans.
  • Ce que vous défendez a plusieurs millénaires.
  • Le temps, le calme, la non-violence aura raison de cet aveuglement idéologique. Le sociétal-socialisme verra sa fin comme toute autre idéologie...

  • Un expatrié

  • Source: http://www.printempsfrancais.fr/2374/constat-dun-expat/

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 11:00

Que répondre à un Témoin de Jéhovah

La question de l’autorité dans l’interprétation des Écritures

 

 

Par essence, la modernité prétend construire des sociétés libres de toute autorité. En religion, cet esprit de révolte se manifeste au XVIe siècle avec le libre examen protestant : personne n’aurait autorité pour expliquer la Bible, Dieu parle sans intermédiaire au croyant à travers les seules Écritures. En réalité aucune société ne subsiste sans un principe de cohésion, et si celui-ci n’est pas une autorité clairement identifiée et acceptée, alors — de façon occulte car non légitime —, une petite minorité commande la foule en la persuadant qu’elle est libre quand elle n’est que robotisée. Le fonctionnement des Témoins de Jéhovah illustre bien cette dérive.

 

Table des matières

 

HISTOIRE : D'où viennent-ils ?

PRATIQUE : Comment discuter ?

DOCTRINE : Faut-il une autorité ?

TÉMOIGNAGES : Les témoins de Jéhovah

 

Nous remercions les Éditions du Sel de nous avoir permis la mise en ligne de cette petite étude.

 

 

HISTOIRE : D’où viennent-ils ? 

 

Une origine protestante

 

Premier fondateur : C.T. Russell (1852-1916), protestant adventiste.

 

Le protestantisme apparaît au 16e siècle quand Luther et Calvin, révoltés contre l’Église, la quittent, en emportant la Bible, qu’ils prétendent pouvoir interpréter librement. — Résultat : des centaines de sectes qui se contredisent.

 

L’adventisme est l’une d’elles. Son fondateur, Miller (1782-1849), interprétant librement la Bible, prédit la fin du monde pour 1843, puis 1845. La date passée, une de ses disciples, Ellen White, affirme avoir eu une vision montrant que le Christ a spirituellement commencé la fin du monde en 1845. — Le mouvement adventiste se divise ensuite en cinq sectes concurrentes.

 

Les prophéties de Russell

 

Au sein du courant adventiste, C.T. Russell (1852-1916) interprétant librement la Bible, annonce, lui, la fin du monde pour 1874 puis pour 1914. Il fonde en 1878 son propre mouvement : la Tour de garde (Watchtower society), à Brooklyn (USA).

En 1914, il rectifie ses calculs pour annoncer la fin du monde en 1918. Il n’aura pas besoin de les modifier une troisième fois, car il meurt en 1916.

 

 

 

 

Les prophéties de Rutherford

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/aa/J.F._Rutherford_a.1917.jpg/220px-J.F._Rutherford_a.1917.jpgJ.F. Rutherford (1869-1942), qui succède à Russel, explique que la fin du monde a spirituellement commencé en 1914. Il réinterprète la pensée de son prédécesseur, remplaçant ses écrits par les siens et excluant les réfractaires (qui lui reprochent d’avoir modifié l’enseignement du fondateur sur plus de 100 points doctrinaux). Il annonce le retour d’Abraham, Isaac et Jacob pour 1925. En 1931, malgré certaines oppositions, il impose à son groupement le nouveau nom de Témoins de Jéhovah.

 

Les prophéties de Knorr

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/87/NathanHomerKnorr-WTPres.pngN.H. Knorr (1905-1977), chef du « service publicité », lui succède. La transfusion sanguine (jusque là autorisée) est déclarée interdite par la Bible, et Harmageddon (fin du monde actuel) est annoncé pour 1975. L’échec de cette prophétie provoque une crise interne. Les pouvoirs du Président sont limités, au profit d’un « Collège central » d’une quinzaine de membres.

 

 

 

Les réinterprétations de Franz, Henschel et Adams

 

Ses successeurs F.W. Franz (1893-1992), F.M.G. Henschel (1920-2003) et D.A. Adams évitent de proférer de nouvelles prophéties. En 1980, ils autorisent la transplantation d’organes (condamnée en 1967 comme du cannibalisme). Ils gomment peu à peu la thèse selon laquelle la génération née en 1914 verrait le retour du Christ (défendue en 1920 dans la brochure : Des Millions actuellement vivant ne mourront jamais). Cependant, en 1981, le propre neveu du président, Raymond Franz, est exclu du Collège central pour avoir mis en doute la réalité de l’événement fondateur de 1914.

 

 

PRATIQUE : Comment discuter ? 

 

Les « Témoins de Jéhovah » (TJ) aiment beaucoup discuter. Bible à la main et pied dans la porte, ils invitent au débat. — Connaissez-vous les règles du jeu ?

 

La seule Bible ?

 

« Notre seule autorité, c’est la Bible » affirment les TJ (comme tous les protestants). Et là-dessus, pilotés par l’index thématique qui figure à la fin de leur Bible, ils commencent à vous bombarder de citations. Mais...

 

SENS STRICT OU SENS FIGURÉ ?

 

En parlant, on utilise les mots tantôt en leur sens strict (un manteau de laine) tantôt en un sens plus ou moins figuré (un manteau de neige, etc.)

Il en va de même dans la Bible. Avant de s’y référer, il est donc indispensable de s’entendre sur les règles d’interprétation. Comment savoir si tel passage doit être pris au sens propre, ou au sens figuré ? Et comment déterminer avec certitude ce sens figuré ?

 

L’UNANIMITÉ DES TJ

 

Les TJ, par exemple, sont unanimes à dire que la phrase de Jésus à la Cène : Ceci est mon Corps, doit être prise au sens figuré. Dans leur Bible, ils traduisent sans scrupule « Ceci est mon Corps » par « Ceci représente mon corps ».

Les mêmes TJ sont tout aussi unanimes à affirmer que le nombre des élus indiqué par saint Jean [Ap 7] doit, lui, être pris au sens strict : 144 000 élus ; mais attention, avec la même unanimité, ils assurent que la mention qui vient juste après, « De la tribu de Juda, 12 000 » [Ap 7, 5], doit être prise, elle, au sens figuré.

D’où vient cette certitude, et, surtout, cette unanimité ?

 

L’AUTORITÉ SUPRÊME DE NEW-YORK

 

Dans le monde entier, les TJ prêchent tous la même doctrine. D’où vient leur unité, alors que les protestants — qui prétendent également ne se référer qu’à la seule Bible — sont divisés en milliers de sectes concurrentes ?

L’unité de pensée des TJ vient évidemment de leur autorité centrale, la Watchtower Society, à Brooklyn (un des arrondissements de New York, aux USA).

 

Les TJ prétendent ne s’appuyer que sur la Bible, mais en fait une autorité extérieure dicte leur interprétation. C’est donc de cette autorité qu’il faut discuter, d’abord, et non de telle ou telle phrase de la Bible, sous peine de tourner en rond.

 

Les questions cruciales

 

Avant d’invoquer la Bible, les TJ doivent répondre à la question : Admettez-vous, oui ou non, dépendre d’une autorité doctrinale ?

 

Si NON, d’où vient votre unanimité ? Et à quoi servent le Collège central de Brooklyn, les surveillants locaux, la revue La Tour de garde, etc. ?

 

Si OUI, alors, d’où vient cette autorité ?

 

Pourquoi n’est-elle apparue qu’au 19e siècle ?

Quelles preuves peut-elle donner de sa mission divine ?

Quelle est sa légitimité pour interpréter la Bible ?

De quel droit envoie-t-elle prêcher partout cette interprétation ?

Qui l’a établie dépositaire de la vérité révélée ?

Quand a-t-elle reçu la charge d’organiser les croyants et de surveiller leur foi ?

Au nom de quoi exclut-elle en condamnant ceux qui ne pensent pas comme elle ?

 

Ces questions se posent de façon cruciale aux « Témoins de Jéhovah ».

 

DOCTRINE : Faut-il une autorité ? 

 

A-t-on besoin d’une autorité pour comprendre la Bible ?

 

Jusqu’au 16e siècle, l’ensemble des chrétiens répond : Oui !

Jésus n’a pas écrit de livre. Il n’a pas ordonné : Allez et écrivez un livre qui contiendra tout ce qu’il faut croire. Il a transmis son autorité à ses Apôtres en leur disant : Allez, enseignez toutes les nations. Certains Apôtres n’ont rien écrit. D’autres ont écrit selon les nécessités du moment, sans prétendre tout dire. Ils ont surtout enseigné oralement. Et ils ont transmis leur autorité à leurs successeurs : les évêques.

 

Jusqu’au 16e siècle, les chrétiens considèrent que l’enseignement du Christ n’est pas seulement dans la Bible. Pour bien comprendre l’Écriture, il faut être guidé par une autorité, celle que le Christ a lui-même instituée : l’autorité des évêques — successeurs des Apôtres—, et celle du pape, successeur de Pierre comme évêque de Rome). En effet Jésus dit : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église (Mt 16) ». L’apôtre Pierre meurt martyr le 13 octobre 64, dans le cirque de Néron (sur le Mont Vatican). Auparavant, il a sacré évêque son successeur saint Lin (témoignages de Jules l’Africain, Irénée de Lyon, Eusèbe de Césarée, etc.).

 

Au 16e siècle, une partie des chrétiens dit : Non !

Avec Luther et Calvin, un certain nombre de chrétiens se révoltent contre l’Église. Ils la quittent, mais en emportant la Bible. Ils prétendent désormais l’interpréter librement, sans l’autorité instituée pour cela par le Christ.

 

Mais le Non se change en Oui !

Très rapidement, ceux qui ont refusé l’autorité de l’Église se disputent. Ils se posent à leur tour en autorité et veulent imposer aux autres leur propre interprétation de l’Écriture ! Ainsi Luther, Calvin et les centaines de fondateurs de sectes protestantes.

 

Que votre oui soit oui, que votre non soit non ! (Mt 5,37)

 

Contre l’Église catholique, les TJ nient qu’une autorité soit nécessaire :

 

Jéhovah ne fait point acception de personnes. Il n’a confié à aucune organisation ni à aucun homme, qu’il s’agisse du pape, des prêtres ou des hommes de loi, le privilège d’interpréter sa parole. (J.F. Rutherford, Intolérance, 1934, p. 59.)

 

Mais en même temps, ils ont, à Brooklyn, une organisation centrale qui :

 

surveille l’enseignement dispensé dans le monde entier,

exclut ceux qui ne suivent pas son interprétation de la Bible, et

se prétend (sans l’ombre d’une preuve) le serviteur fidèle (Mt 24) chargé de donner la nourriture spirituelle à tous les chrétiens.

 

Saine autorité ou manipulation ?

 

Demandez compte à un catholique de son interprétation de la Bible : il fournira des explications plus ou moins pertinentes selon son degré de science, mais se référera toujours, en dernier ressort, à l’autorité de l’Église : autorité clairement affirmée, sainement exercée, consciemment acceptée et entièrement assumée. L’autorité du pape et des évêques catholiques remonte aux Apôtres.

 

Demandez à un jéhoviste pourquoi son interprétation de la Bible vaudrait plus que les milliers d’autres interprétations protestantes. Il soutiendra mordicus qu’elle s’impose logiquement par la seule force de la Bible et prétendra vous le prouver à grands renforts de citations, sans vouloir admettre qu’il reproduit le schéma interprétatif de la Watchtower Society. Il est pourtant évident qu’il n’est que le propagandiste d’une doctrine élaborée à Brooklyn ! Il est soumis à une autorité, mais imposée par manipulation au lieu de s’exercer franchement. Pourquoi donc, sinon parce que cette autorité n’est pas légitime ?

 

TÉMOIGNAGES : Les témoins de Jéhovah Retour à la table des matières

 

Günther Pape (1963) : les changements de doctrine

 

Son père est mort en camp de concentration pour sa foi jéhoviste. Mais en consultant de vieux numéros de La Tour de garde, il constate d’importants changements de doctrine. Il rejoint finalement la véritable Église du Christ : l’Église catholique.

 

Günther Pape, J’ai été témoin de Jéhovah (Salvator, 1977).

 

Ken Guindon (1976) : un grand vide spirituel

 

Jéhoviste pendant 20 ans (depuis 1957). Lors d’une controverse, il s’apprête à justifier ses négations habituelles (pas de Trinité, pas d’âme immortelle, pas d’enfer...), lorsque son interlocuteur lui sort : « M. Guindon, pourquoi ne pas parler de l’essentiel, Jésus-Christ et le salut ? » La parole le touche ; il réalise ensuite, progressivement, le vide de son « apostolat », essentiellement négatif et polémique.

 

Ken Guindon, La Vérité vous rendra libres, Le retour à l’Église d’un ancien témoin de Jéhovah, (1989) et Les Témoins de Jéhovah, l’envers du décor (1990).

 

Jean-François Blanchet (1979) : les fausses prophéties

 

41GNFRR22SL._.jpgJéhoviste à 17 ans (1966), il découvre en 1979 les fausses prophéties des TJ :

 

Ils disent aujourd’hui que 1914 est la date de la venue invisible du Royaume de Dieu. Alors qu’à l’époque, ils entendaient bien que ce serait la fin du monde, et que le Royaume de Dieu allait venir littéralement sur la terre. [...] Or il est dit dans Deutéronome 18, 22 que celui qui fait une fausse prophétie est un faux prophète, et qu’on ne doit ni le craindre, ni lui obéir. L’un d’eux me répondit alors : « Ce verset-là, tu le lis à ta façon ! » Je tendis alors ma Bible : « Eh bien toi, dis-moi comment tu le lis ». — Silence.

 

J.F. Blanchet et Nicolas Hesse, Si des témoins de Jéhovah viennent vous voir, Téqui, 1992 (un des meilleurs ouvrages sur la question).

 

Karl-Heinrich Geis (1998) : les inventions humaines

 

Membre « oint » des TJ, il est bouleversé par le témoignage de Raymond Franz (1922-2010), exclu du « Collège central » pour avoir clouté de la version officielle des TJ sur la date de 1914. — Il lit dans la revue des TJ :

 

[Question : ] Pourquoi les Témoins de Jéhovah ont-ils exclu (excommunié) pour apostasie des personnes qui pourtant affirment croire en Dieu, à la Bible et en Jésus Christ ?

 

[Réponse : ] Pour être accepté comme un compagnon agréé des Témoins de Jéhovah, il faut :

 

[1] adhérer à l’ensemble des vérités bibliques,

[2] y compris aux croyances basées sur les Écritures qui sont spécifiques des Témoins.

 

En voici quelques-unes : [...] En 1914, les temps des Gentils ou des nations ont pris fin, le Royaume de Dieu a été établi dans les cieux et la présence annoncée du Christ a commencé. (La Tour de garde 1/4/1986, p. 30)

 

Retournant judicieusement contre les Témoins de Jéhovah l’argumentation qu’ils emploient à tort contre l’Église catholique, Geis commente :

 

Donc [1] la Parole de Dieu, et en plus [2] les enseignements des hommes. Voilà ce que Jésus condamna sévèrement dans Marc 7, 9-13 en disant : Vous mettez habilement de côté le commandement de Dieu pour garder votre tradition [par exemple, Jésus a dit : « Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison vient », mais vous, vous dites : 1874, 1878, 1914, 1925, 1975] et de cette façon vous annulez la Parole de Dieu par votre tradition.

 

Voir en ligne : Éditions du Sel http://www.seldelaterre.fr/

 

 

Source: http://www.viveleroy.fr/?Que-repondre-a-un-Temoin-de

 

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Add. Christ-Roi 11 août 2013 19:00.  

 

"Témoins de Jehovah, les missionnaires de Satan", par Laurent Glauzy.  

 

Source video : http://www.gloria.tv/?media=484974

 

Présentation de l'éditeur sur Amazon.fr :

  • La secte des Témoins de Jéhovah, issue du groupe des Étudiants de la Bible fondé dans les années 1870 par le pasteur et homme d’affaires nord-américain Charles Taze Russell, se présente comme une formation apolitique et chrétienne. Implantée à Brooklyn, elle s’engage avec ferveur dans les premières revendications sionistes en 1880. Russell, qui entretient des liens étroits avec les Morgan, Rockefeller, Rothschild et Warburg, entreprend plusieurs voyages aux États-Unis et en Europe pour appeler la population juive à un retour vers la Terre promise. À ce titre, il est considéré comme un des chantres du sionisme.
  • Autres temps, autres mœurs : en 1933, en Allemagne, Adolf Hitler est nommé chancelier. Sans renier ses premiers engagements, le mouvement occulte et anticlérical des "Témoins de Jéhovah" – appellation adoptée en 1931 – défend sans ambages l’idéologie de l’Allemagne nationale-socialiste. Le président Rutherford se plaît alors à exalter les thèses antisémites. Dans le cadre de l’occupation de la Russie par le IIIe Reich, Heinrich Himmler favorise les Témoins de Jéhovah dans le but de subvertir l’Église orthodoxe. Fin 1942, le chef de la SS émet l’instruction de les traiter avec les meilleurs égards dans les camps de concentration. En 1945, dès la fin de la guerre, la coopération indéfectible de la secte aux idéaux nationaux-socialistes n’empêche pas les États-Unis d’impliquer cette Société dans sa politique internationale.
  • Ce best-seller international, rédigé par Robin de Ruiter, investigateur néerlandais ayant infiltré les Témoins de Jéhovah de 1983 à 1985, a été l’occasion d’une réelle prise de conscience pour des milliers d’adeptes qui quittèrent cette dangereuse organisation. La traduction en français de cet ouvrage révisé et actualisé, a été réalisée grâce à la précieuse collaboration du journaliste Laurent Glauzy.
  • Ces deux écrivains ont mené un véritable travail de documentation. Décrivant les prises de positions contradictoires de cette immense nébuleuse, ils dénoncent avec la même force les liens de la secte avec le Département d’État des États-Unis et la Franc-maçonnerie.
  • La présente étude révèle en passant les nombreux scandales de pédophilie [Barbara Anderson, une ex-adepte ayant travaillé au siège mondial, constate que de nombreuses affaires de pédophilie sont étouffées en interne, la politique du mouvement décourageant les Témoins de Jéhovah ayant connaissance des faits de porter plainte contre leurs coreligionnaires. William H. Bowen, un autre ex-adepte, constate le même genre de dérives, ce qui le pousse à créer le site internet SilentLambs (« agneaux silencieux ») dans le but d'aider les victimes et de dénoncer les coupables. En juin 2012, suite à un procès pour pédophilie, la Cour supérieure du comté d'Alameda, en Californie, condamne la société Watchtower à verser 21 millions de dollars de dommages punitifs, plus 40 % des 7 millions de dollars de dommages compensatoires à la plaignante, Candace Conti. Cette condamnation du mouvement résulte de sa politique de non-dénonciation des pédophiles aux autorités compétentes, NdCR.], les rituels ésotériques et les techniques du Contrôle mental. Elle montre aussi l’importance du pouvoir financier de la secte. Ses deux périodiques, La Tour de Garde et Réveillez-vous, truffés de messages subliminaux et sataniques, constituent une redoutable arme de prosélytisme.
  • Proches de la puissante Église de Scientologie et du Mouvement de l’Unification (Moon), les Témoins de Jéhovah, prônant l’établissement d’un Nouvel ordre mondial, ont été affiliés aux Nations unies, de 1992 à 2001, en tant qu’organisation non gouvernementale.
  •  

 

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"Méfiez-vous des faux prophètes. ... C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez." (Mt., 7, 15-16.)

 

La Sainte Bible nous enseigne que l'on reconnaîtra l'arbre à ses fruits. Le moins que l'on puisse dire est que les fruits des "prophètes" et fondateurs des "Témoins de Jéhovah" ne sont pas très bons.

 

En 1908, Charles Taze Russell (1852-1916) fait publier par la société Watchtower l'annonce de la découverte d'un nouveau « blé-miracle » au rendement extraordinaire, puisque multiplié par neuf par rapport au blé courant. Cela intéresse certains Étudiants de la Bible, qui achètent ce blé à prix d'or à Russell (soixante fois le prix normal). En peu de temps, la société Watchtower encaisse 1 800 dollars grâce à ce commerce, jusqu'à ce qu'un journal, le Brooklyn Daily Eagle, n'accuse Russell d'escroquerie (en 1911). Russell entame alors une procédure en diffamation contre le journal. L'affaire est jugée au tribunal en 1913, mais Russell perd le procès, et est alors condamné par la cour à payer 15 dollars de frais (Bernard Blandre, Les Témoins de Jéhovah : un siècle d'histoire, Éditions Desclée de Brouwer, 1987, p. 33-36.)  

 

En 1879, Russell épouse Maria Frances Ackley. De cette union ne nait aucun enfants. En 1894, Maria se plaint ouvertement des relations que son mari entretient avec Rose Ball, une jeune employée du siège central, et avec une servante du nom d'Emily. Ces affaires, entre autres choses, conduisent le couple à la séparation. Celle-ci est prononcée en 1906, et confirmée en appel en 1908 (Bernard Blandre, Les Témoins de Jéhovah : un siècle d'histoire, Éditions Desclée de Brouwer, 1987, p. 39-40.)

 

 

Charles Taze Russell annonce la fin des temps pour 1874 sur "une fausse interprétation des Ecritures", une "erreur". Cela est maintenant admis par les autorités des Témoins de Jéhovah, depuis 1954.  

 

Dans une cour de justice qui se tint en Écosse en 1954, “l’affaire Walsh” sur une réclamation portant sur le statut ministériel d’une partie des témoins de Jéhovah du comité de la présidence de la congrégation d’Écosse, l'oncle de Raymond Franz, Frederick William Franz (président du Collège central des Témoins de Jéhovah de 1977 à sa mort en 1992), à l’époque vice président de l’organisation, répondit aux questions en admettant que cette date de 1874 n’était plus acceptée par la direction de la société, qu'il s'agissait d'une fausse interprétation des Écritures, "à juste titre" une "erreur", déclara-t-il :

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c9/FrederickWilliamFranz-atBrooklynBethel.png/220px-FrederickWilliamFranz-atBrooklynBethel.pngQuestion : N’a-t-il pas fixé 1874 comme une date cruciale ?

Réponse : 1874 était la date alors comprise comme étant la deuxième venue de Jésus. Cette venue étant spirituelle.

Q : dites vous bien que la date était alors comprise ?

R : C’est vrai.

Q : ceci était considéré comme un fait qui devait être accepté par tous ceux qui étaient Témoin de Jéhovah ?

R : Oui.

Q : Cette date est elle maintenant toujours acceptée ?

R : Non,

Q : Le Pasteur Russell en concluant ainsi sa vision passée, n’a-t-il pas fait une interprétation particulière du livre de Daniel ?

R : Partiellement.

Q : Particulièrement Dan 7:7, Dan 12:12 ?

R : Dan 7:7, et 12:12, disiez vous qu’il basa quelque chose sur ces passages ?

Q : Sa date de 1874 comme étant une date cruciale, était elle la date de la seconde venue du Christ ?

R : Non

Q : que dites vous qu’il fixa alors concernant cette date ? J’ai compris que c’est ce que vous disiez, vous ai-je mal compris ?

R : Il n’a pas basé la connaissance de cette date sur les Écritures.

Q : A-t-il basé ces vues sur les Écritures en les associant avec ses vues sur la monarchie Babylonienne en vigueur en 539 ?

R : oui, 539 était une date utilisée dans le calcul. Mais 1874 n’était pas basé là-

dessus.

Q : Mais c’est une date qui n’est plus acceptée par la direction de la société ?

R : C’est juste.

Q : Donc si ce que je dis est juste, je suis inquiet de connaître votre position, les Témoins furent ils obliger d’accepter cette erreur de calcul ?

R : oui.

Q : Si donc ce qui est publié comme une vérité aujourd’hui par la société, peut- être

considéré comme une erreur dans le futur ?

R : nous devons attendre et voir.

Q : Est-ce que en attendant l’ensemble des témoins de Jéhovah a suivi l’erreur ?

R : Ils ont suivi la fausse interprétation des Écritures.

Q : l'erreur ?

R : à juste titre l’erreur

 

(Source : Raymond Franz, " À la recherche de la liberté chrétienne", p. 18-20 du fichier Pdf)

 

« Le procès écossais en 1954, le “Cas Walsh“, fut instruit pour déterminer si Douglas Walsh, le surveillant président d'une congrégation des Témoins de Jéhovah, était un ministre ordonné selon la classification officielle des services de la réglementation britannique. (Le tribunal reconnut la religion des Témoins comme une religion “établie“ mais refusa à Walsh la qualité de ministre “ordonné“).

Dans le but d'obtenir une telle classification, les représentants officiels de la Watchtower firent l'opposé de ce qui avait été déclaré dans les numéros de la Tour de Garde dans les premiers temps. Il avait été dit que les Témoins de Jéhovah étaient très différents des religions établies de la Chrétienté qui possédaient leurs structures autoritaires et leurs credos officiels. À présent, les représentants officiels de la Watchtower, essayèrent de présenter les Témoins de Jéhovah comme faisant partie d'une religion essentiellement semblable aux autres, que dans les faits ils avaient un credo auquel chacun devait adhérer, et que, quelle que soit la qualification attribuée aux membres du clergé des religions établies, les surveillants président des Témoins de Jéhovah devaient recevoir la même...

 

... [Q]uand il fut demandé, eu égard aux déclaration dignes de foi de la Société Watchtower: “Leur acceptation est-elle une question de choix ou est-elle une obligation pour tous ceux qui souhaitent devenir ou demeurer membre de la Société?“, la réponse donnée par Fred Franz fut: “c'est obligatoire“. Quand la question concerna les enseignements erronés à propos de la date de 1874, si “ c'était un devoir imposé aux Témoins d'accepter cette erreur de calcul“, le vice président répondit “Oui“. Quand il lui fut affirmé: “Un Témoin n'a pas l'alternative, n'est-ce pas, d'accepter comme autorité et d'obéir aux instructions émises dans la Tour de Garde ou l'Informateur. [aujourd'hui le ministère du Royaume] ou Réveillez-vous!?“ sa répartie fut: “Il doit les accepter. Quand il lui fut demandé “si, privé des informations contenues dans les publications de l'organisation, un homme pouvait interpréter correctement les Écritures“, il répondit: “Non“.

Quand on demanda à Hayden Covington si l'unité était recherchée même si “elle était basée sur une acceptation forcée de fausses prophéties“, il répondit: “ Il faut admettre que c'est vrai“; Quand on lui demanda si le refus d'admettre une fausse interprétation officielle conduisait quelqu'un à l'excommunication, le plaçant ainsi dans une position “méritant la mort“, il répliqua: “Je répondrai oui, sans hésitation“.

Pareillement, quand il fut demandé à Grant Suiter si une personne pouvait avoir une juste compréhension des Écritures en dehors des publications des Témoins de Jéhovah, il répondit: “Non“. Au vu des enseignements erronés concernant 1874 et 1925, quand il lui fut demandé “si l'acceptation et l'acceptation absolue (de ces enseignements) étaient imposés aux Témoins de Jéhovah à cette époque?“ Il dit: “C'est juste“. » (Raymond Franz, " À la recherche de la liberté chrétienne", p. 77-78.)

 

Ainsi, le Témoin est incompétent pour comprendre les Écritures en dehors de “l'organisation“.

« La Watchtower est “la seule organisation sur la terre capable de comprendre les 'choses profondes de Dieu'!“ (La Tour de Garde du 1er Juillet 1973 page 402.) Cette dépendance et cette incapacité individuelle ont été clairement argumentées dans la Tour de garde du 1er octobre 1967, qui déclarait la Bible comme étant le livre de l'organisation (pages 587, 590) : ... "Ainsi la Bible est un livre d’une organisation et appartient à la congrégation chrétienne reconnue comme une organisation, mais n’appartient pas aux personnes prises individuellement, en dépit de leur sincérité à pouvoir interpréter la Bible. Pour cette raison la Bible ne peut pas être correctement comprise sans l'organisation visible de Jéhovah. ... Ceux qui reconnaissent l'organisation théocratique visible de Jéhovah, doivent donc reconnaître et accepter cette nomination de “l’esclave fidèle et avisé“ et lui être soumis."

 

La Tour de garde du 1er septembre, 1954 (page 529), avait fait essentiellement la même l'affirmation, en disant : “en raison de son rapport indissoluble avec l'organisation Théocratique chrétienne, la Bible appartient par l’esprit à l'organisation et elle ne peut pas être complètement comprise sans ce que nous ayons la compréhension de l'organisation théocratique.... Toutes les brebis dans le troupeau de Dieu doivent être organisée par l’esprit, comme la Bible.“

Comparez ces déclarations avec l'article précédent de 1946 démentant catégoriquement l'affirmation selon laquelle ils avaient la propriété' spirituelle de la Bible. Il ne pouvait pas y avoir un renversement de position plus marqué, l’adoption réelle et absolue d’une prétention hiérarchique qui auparavant était condamnée. Les prétentions du catholicisme d’être la “Mère Église “ étaient maintenant égalées par celles de la Watchtower qui revendiquait d’être “l’organisation Mère“ » (R. Franzibid., p. 84.)

 

« Avant 1946, la Watchtower avait rejeté catégoriquement l’idée d’une “Église Mère“ habilitée par Dieu pour enseigner ses “enfants“. L’idée qu'une organisation visible soit chargée, comme une sorte “d'autorité doctrinale“, d’interpréter la bible pour ses adhérents avait été également rejeté.  » (R. Franzibid., p.79.) Moins de huit ans plus tard, la position de l'organisation avait été retournée.

En réalité il y a une appropriation, même une revendication sans droit, de l'autorité qu’avait les apôtres non pas d’une manière équivalente mais à beaucoup d’égards supérieure à, ce que ces derniers possédaient. “La chaîne de commandements“ et le moyen de communication employé par Dieu du haut vers le bas sont ci après illustrés dans la Tour de Garde du 15 décembre 1971, page 749): (15:3:72 p. 173 en français) :

 

 

Organisation théocratique moderne des témoins chrétiens de Jéhovah

 

JÉHOVAH DIEU

Jésus-Christ

Chef de la congrégation chrétienne

Classe de l’“esclave fidèle et avisé” que Jésus a ‘établi sur tous ses biens’ — Mat. 24:45-47.

COLLÈGE CENTRAL

Aînés dans les congrégations

Serviteurs ministériels

 

 

En réalité la structure de l’autorité actuelle allant du haut vers le bas, est plus conforme à la présentation suivante:

 

COLLÈGE CENTRAL

|

COMITÉS DE FILIALES

|

SURVEILLANTS DE DISTRICTS

|

SURVEILLANTS DE CIRCONSCRIPTIONS

|

ANCIENS

|

ASSISTANTS MINISTÉRIELS, PIONNIERS, ET PROCLAMATEURS

 

 

Comme finalement est apparu aux premiers siècle, un conseil supérieur religieux à caractère permanent, avec un contrôle, exercé sur la terre, la Tour de garde du 15 mai 1986 contenait un article posant la question, “les Conseils supérieurs Religieux sont-ils Approuvés par Dieu ?“ A la page 24 l’article définissait le “conseil ecclésiastique“ comme suit : ...une assemblée représentative de l’église, une autorité législative délibérant souvent de questions de foi, morales et de discipline propres à l’église.

Le rédacteur, qui écrit et soutient que Dieu n'apprécie pas de tels conciles, ne s'est apparemment pas rendu compte que la définition qu’il en donne décrit tout à fait le Collège central des Témoins de Jéhovah. Ses séances ont le même but, celui de délibérer souvent, en légiférant sur des “questions de foi, morales et discipline de l’église.“ C’est ce que nous avons fait pratiquement chaque semaine pendant les neuf ans pendant lesquels je fus membres de ce collège.   » (R. Franzibid., p.86-87.)

 

En 1876, C. T. Russel contacte Nelson Barbour, un prêcheur adventiste indépendant. Il lui offre son soutien financier pour publier un livre de 196 pages intitulé Three worlds, and the harvest of this world. (Traduction littérale : Les trois mondes, et la moisson de ce monde). De ce dernier, Russell reprend les théories annonçant la fin des temps : le Christ est de retour de façon invisible depuis 1874 (James Penton, Apocalypse Delayed : The Story of Jehovah's Witnesses, Université de Toronto, 1985, p. 18), et la destruction de toutes les institutions de ce monde suivie de l'établissement du Royaume de Dieu, est prévue pour 1914 (Massimo Introvigne, Les Témoins de Jéhovah, Éditions Fides, coll. « Bref », 1990, p. 40.) « Contrairement à ce que soutient la littérature apologétique du jéhovisme actuel, dans les années précédent le conflit, Russell n'avait pas annoncé simplement de « grands évènements » pour l'année 1914, mais avait affirmé que cette année-là précisément, le présent ordre de choses s'achèverait » (Massimo Introvigne, ibid.,  p. 40). « Les Témoins de Jéhovah se félicitent de la précision du calcul aboutissant au début de la Première Guerre mondiale. On peut en penser ce que l'on veut, mais la lecture des publications de Russell prouve que ses disciples attendaient tout autre chose. Non seulement on ne pensait pas qu'une ère de désordres commencerait en 1914, mais on considérait qu'à cette date tout le système politique et ecclésiastique aurait laissé place nette au royaume de Dieu qui inaugurerait mille ans de bonheur. Juste avant, Russell et ses amis changés en être spirituels auraient été enlevés au ciel. » (Bernard Blandre, Les Témoins de Jéhovah : un siècle d'histoire, Éditions Desclée de Brouwer, 1987, p. 43).  Bernard Blandre est professeur agrégé d'histoire, et président de l'association d'étude et d'information sur les mouvements religieux.

 

En 1894, des opposants s'attaquent à la réputation de Russell en l'accusant d'être impudique et d'accaparer les biens de ses fidèles (Bernard Blandre, Les Témoins de Jéhovah, Brepols, coll. « Fils d'Abraham », 1991, p. 18.) Ils l'accusent de leur interdire de se marier afin que la société Watchtower puisse bénéficier de leur patrimoine sans avoir à partager avec d'éventuels héritiers (Bernard Blandre, Les Témoins de Jéhovah : un siècle d'histoire, Éditions Desclée de Brouwer, 1987,p. 37-38.) Russell se sépare rapidement d'eux et l'affaire n'aura pas de suite (Bernard Blandre, ibid., p. 38-39)

 


Russell décéde le 31 octobre 1916 dans un train à Pampa au Texas, à l'âge de 64 ans. La cérémonie funèbre est célébrée au Temple de New York ainsi qu'au Carnegie Hall de Pittsburgh. Sa tombe, à Allegheny, est une concession des membres du Béthel. L'oraison funèbre est prononcée par Paul S.L. Johnson, futur fondateur du Mouvement missionnaire intérieur laïc, et publiée dans La Tour de garde du 1er décembre 1916. (Bernard Blandre, Les Témoins de Jéhovah, Brepols, coll. « Fils d'Abraham », 1991, p. 79-80.) Une biographie succincte de Russell ainsi que son testament sont également publiés dans La Tour de garde du 1er décembre 1916 (anglais) et mai 1917 (français), et dans le premier volume des Études des Écritures. Pendant les dix années suivantes, le pasteur a continué à être regardé par ses fidèles comme étant le « messager de Laodicée » et l'« esclave fidèle et avisé ».

 


http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/aa/J.F._Rutherford_a.1917.jpg/220px-J.F._Rutherford_a.1917.jpgJoseph Franklin Rutherford (1869-1942), second président des Témoins de Jéhovah, il succède à Russel, remplace et modifie ses écrits par les siens, explique que la fin du monde a spirituellement commencé en 1914, réinterprètant ainsi la pensée de son prédécesseur.

 

En 1906, il devint le conseiller juridique du mouvement. Il servit dans ce rôle lors des affaires opposant Charles Russell à sa femme Maria en 1908 en vue de leur séparation, et dans l'affaire du Blé miraculeux (1908.) En 1915, il publia une défense dithyrambique du pasteur Russell, appelée Une grande bataille dans les cieux ecclésiastiques, panégyrique de Russell dans le rôle de David contre Goliath, représentant tous ses opposants religieux, étendus à la totalité des autorités ecclésiastiques du monde entier !


À la mort de Russel en 1916, la Société Watchtower était une société d'édition dont la nomination des dirigeants revenait aux actionnaires. Avait droit à un vote, toute personne donnant 10$. Chaque donation supplémentaire de 10$ donnait droit à un vote supplémentaire. C'est le 6 janvier 1917, que Rutherford finalement seul candidat, est élu par les actionnaires comme président, Pierson comme vice-président et Van Amburgh comme secrétaire et trésorier. Un fait parmi bien d'autres montre que Rutherford savait qu'il allait être élu président : avant même cette élection, sa biographie a été envoyée aux journaux éloignés une semaine avant l'élection, pour qu'elle paraisse le jour de l'annonce de son élection.Avant cette élection Rutherford avait pris soin d'interdire au comité des 5 « sœurs » de voter. Ce comité était chargé par Russell de gérer les droits de vote qu'il possédait de son vivant et représentait, avant sa mort, près de 1/5 des droits de vote. Par la suite, c'est Rutherford qui utilisera ces droits de vote, contre la volonté de Russell qui n'avait pas prévu qu'ils soient utilisés par le président. Sachant qu'il allait être élu, Rutherford, prépara avant l'élection des arrêtés (ou 'By-Law') à faire voter par les actionnaires. Le jour de l'élection, un comité de trois 'frères' a été chargé d'examiner et de modifier ces arrêtés. Néanmoins, ayant pris le droit de le faire, Rutherford leur interdira l'accès de l'estrade jusqu'à ce qu'ils décident de ne pas en modifier une ligne. Ces arrêtés donnaient les pleins pouvoirs au président et à lui seul. [C]ette action n'avait aucune légalité, les actionnaires n'avaient pas le droit de faire passer des 'By-Laws', Rutherford utilisa cet artifice pour obliger les directeurs à les voter par la suite, eux seuls en ayant le droit. Ce vote eut lieu un jour où 5 des 7 directeurs étaient présents au Béthel. Ainsi l'idée de Russell d'un « Collège Central » dirigeant l'œuvre après sa mort, était enterrée chez les Témoins de Jéhovah pour 60 ans encore.

 

Joseph Franklin Rutherford est connu comme ayant eu des problèmes avec l'alcool, les femmes et l'autorité. Il chassa du siège de la Société des Témoins de Jéhovah Olin Moyle qui avait dénoncé ses agissements d'ivrogne brutal, mais ce dernier remporta son procès contre Rutherford en octobre 1940.

 

Bill Cetnar ou Hayden Convington anciens membres du Béthel de Brooklyn, affirment que Rutherford n'avait été juge temporaire que durant 4 jours et qu'il usurpait donc le titre de "Juge".

 

Le 1er avril 1937, Walter F. Salter de la filiale du Canada révéla que Rutherford se faisait livrer au Béthel des caisses de Whisky, Brandy et autres alcools pour des milliers de dollars de l'époque, ne respectant pas les lois de la prohibition.

 

Nathan Homer Knorr, l'un des Présidents de l'Organisation des Témoins de Jéhovah expliquera que Rutherford « pouvait faire ce qu'il veut avec l'argent de la Société sans contrôle des directeurs ». Pratiquement tout le monde à l'époque l'appelait « Papa ». Ainsi Rutherford au moins au Béthel de Brooklyn semblait exercer une sorte de pouvoir papal.

 

Dès son arrivée au pouvoir, Rutherford vécu séparé de sa femme et de son fils. Georges H. Fisher, l'un des auteurs du livre « Le Mystère Accompli » rapporta que lors du show « Artists and Models » au Al Jolson's Winter Garden Theater de New-York en 1926, lieu de danses pour femmes nues, Rutherford avait été vu au bras d'une jeune inconnue.

 

En 1920, Rutherford publie la brochure Des millions de personnes actuellement vivantes ne mourront jamais qui met en avant (comme cela avait été déjà fait en 1917) la résurrection des prophètes Abraham, Isaac et Jacob, ainsi que le début du millénium pour 1925 (James Penton, Apocalypse Delayed : The Story of Jehovah's Witnesses, Université de Toronto, 1985, p. 56-57.) Ce livre est traduit en onze langues et devient rapidement un best-seller, ce qui marque le début d'une importante campagne de prosélytisme. Or, l'année 1925 passe sans que les évènements annoncés se produisent. Dans ce livre, pages 75 à 83 on pouvait lire :

 

« La chose principale qui doit être restituée à la race humaine, c'est la vie ; et puisque d'autres passages montrent d'une façon positive qu'Abraham, Isaac et Jacob et les autres fidèles des temps anciens ressusciteront et qu'ils seront les premiers favorisés, nous pouvons nous attendre à ce que 1925 voit le retour de la condition de mort de ces hommes fidèles alors ressuscités et complètement rétablis à la position humaine parfaite, et comme représentants visibles et légaux du nouvel ordre de choses ici-bas. [...] ». Cité par R. Frantz, Crise de Conscience, p. 256-260

 

Durant sa « présidence » Rutherford interdit de nombreuses pratiques : la célébration de Noël (1928), les anniversaires, la fête des Mères, le salut au drapeau et les vaccinations (L'Âge d'Or, Watchtower Bible and Tract Society, 4 novembre 1935, p. 293) (mesure abolie par son successeur). De plus, toute participation à la vie politique est prohibée.

En 1931, le mouvement prend le nom de « Témoins de Jéhovah » pour se démarquer des autres « Étudiants de la Bible » (Raymond Franz, À la recherche de la liberté chrétienne, Commentary Press, 2002, p, 71-72). Il se démarque encore un peu plus du reste de la Chrétienté lorsqu'en 1936, la croix est considérée comme un symbole païen, Rutherford déclarant alors que Jésus est mort sur un poteau (Bernard Blandre, Les Témoins de Jéhovah : un siècle d'histoire, Éditions Desclée de Brouwer, 1987, p. 66.)  Depuis, les témoins de Jéhovah croient que Jésus fut cloué sur un poteau vertical sans barre horizontale .

  « En ce qui concerne Noël, écrit Raymond Franz, je me rappelle sa célébration par notre famille jusqu’en 1930 environ. Noël était également célébré au quartier général de Brooklyn (avec des cadeaux, des guirlandes et tous les traditionnels éléments utilisés pour cette fête) au moins jusqu’en 1926.

  « De même la croix (maintenant considérée comme un symbole d’origine païenne) apparaissait sur la page de couverture de chaque Tour de Garde jusqu’au 15 octobre 1931... » (Raymond Franz, À la recherche de la liberté chrétienne, p. 118.)

 

Watch Tower, 1 January 1909. Source image : https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Tour_de_garde#/media/Fichier:Watch_Tower,_1_January_1909.jpg

 

Ainsi, Raymond Franz donne l'exemple de la page de couverture de la Tour de Garde du 15 juillet 1930. « L’utilisation de la croix était supposée contribuer à ce que Christ considère la Watchtower comme ‘impure’ pendant la période 1914-1918. Cependant la croix a figuré sur la page de couverture jusqu’au 15 octobre 1931 approximativement, une douzaine d’années après la sélection de l’organisation Watchtower par Christ pour être son canal en 1919. ‘La couronne et la croix’ figurant ainsi sur le coin gauche supérieur de la publication, étaient aussi reproduites en métal et portées comme un pins d’ornement par les affiliés à la Watchtower. » (ibid., p. 118-119, voir l'image.) Vous trouverez également une photo en noir et blanc, p. 118, des « membres du siège de la WatchTower célébrant Noël dans la salle à manger du Béthel, J.F. Rutherforf au milieu de la table centrale ! »

 

Le doctrinaire des Témoins de Jéhovah sur la doctrine du poteau est le spirite John Denham Parsons, dont les thèses dans The Non-Christian Cross (1896), ont inspiré presque mot pour mot le passage sur la « croix » du dictionnaire The Companion Bible de Ethelbert William Bullinger (1909-1922), qui est la première source citée par le mouvement des Témoins de Jéhovah dans la revue L'Age d'Or parue en novembre 1935. John Denham Parsons a directement influencé les membres de Frères de Plymouth ou certains des auteurs cités par la Watch Tower qui étaient étroitement associés à eux (Vine, Bullinger, Welch, Hislop). Le spiritisme pratiqué par ce doctrinaire des Témoins de Jéhovah n'est-il pas interdit par Dieu ? (« Vous ne pratiquerez ni incantation ni astrologie.  […] N’interrogez pas les nécromanciens et ne consultez pas les voyants : ils vous rendraient impurs. Je suis le Seigneur votre Dieu. » Lévitique XIX: 26-31).

 

La Bible rapporte deux détails significatifs sur la crucifixion. 
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Sur les illustrations de la Watchtower représentant Jésus cloué à un poteau depuis 1931, on remarque que, de fait, un seul clou transperce les poignets ou les paumes de Jésus et que l'écriteau est placé au-dessus de ses mains.
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Source: http://watchteaser.blogspot.fr/2012/03/une-croix-des-clous.html


Le changement de doctrine concernant la Croix est particulièrement grave puisqu'il s'agit du moyen et de l'instrument du Salut et de la Rédemption, choisi par Notre Seigneur, que les TJ ont entrepris de supprimer, dans une ambition proprement satanique.

Dans leur traduction de la sainte Bible, dite « Traduction du Monde nouveau », ils ont subtilisé l'utilisation du terme « poteau de supplice » à la place de la « croix » à travers le Nouveau Testament : James Penton, Apocalypse Delayed, « Apocalypse retardée », University of Toronto Press, 1997, pages 174–176).

S'agissant de la traduction du Monde nouveau, Raymond Franz a précisé que des quatre hommes qui constituaient le comité de la « Traduction du Monde nouveau », seul un, le traducteur principal, son oncle Frederick Franz, avait suffisamment de connaissance des langues bibliques pour se lancer le projet (Frederick Franz a étudié le grec pendant deux ans et s'est auto-formé en hébreu : Raymond Franz, Crise de Conscience, Commentary Press, 2007, page 56). Durant le procès écossais de 1954, Frederick Franz, invité à traduire un passage de la Genèse d'anglais en hébreu, refusa, disant qu'il en serait incapable : Translator's proof, page 102-103. Heather et Gary Botting ont déclaré, page 98, qu'il ne pouvait comprendre « un simple passage en hébreu provenant de la Genèse ». 

 

Tout au long de sa présidence, Rutherford est critiqué pour son mode de vie. En pleine crise des années 1920, il possède deux Cadillac et de nombreux logements luxueux, dont une villa du nom de « Beth Sarim » (Time Magazine, 31 mars 1930), construite grâce aux offrandes des fidèles en Californie afin d'accueillir les patriarches de l'Ancien Testament : cette attente ne s'étant pas réalisée, Rutherford y vécut, avant que la Société Watchtower ne décide de la vendre après la mort de ce dernier.

 

Cette vie dispendieuse fit contraste avec le mode de vie de sacrifices encouragé chez les fidèles (R. Frantz, Crise de Conscience, p. 18 et Les Témoins de Jéhovah, prédicateurs du Royaume de Dieu, p. 351 : « Ceux qui sont acceptés pour accomplir un service spécial à plein temps au siège mondial des Témoins de Jéhovah doivent faire vœu de pauvreté. »). Walter Salter, le responsable de la filiale canadienne lui en fait le reproche (Lettre de Walter Salter à Joseph Rutherford) ainsi que l'avocat du mouvement Olin R. Moyle. Ces derniers, ainsi que d'autres Témoins de Jéhovah, lui reprochent en outre ce qu'ils considèrent comme une consommation excessive de boissons alcoolisées (James Penton, Apocalypse Delayed : The Story of Jehovah's Witnesses, Université de Toronto, 1985, p, 225.)

 


NathanHomerKnorr-WTPres.png Nathan Homer Knorr  (1905-1977), successeur de Rutherford en 1942, troisème président des Témoins de Jéhovah, annonce Harmageddon (la fin du monde), pour 1975

 

L'échec de cette prédiction amène une nouvelle crise, qui est amplifiée par une tentative du Collège central de régenter la vie sexuelle des couples mariés. Sur un total de plus de 2 millions de Témoins de Jéhovah, 551 000 quittent le mouvement entre 1975 et 1979, alors qu'ils n'étaient que 95 000 en 1973-1974 (Bernard Blandre, Les Témoins de Jéhovah : un siècle d'histoire, Éditions Desclée de Brouwer, 1987, p. 114. et Crise de Conscience, p. 298.) Les rapports annuels montrent une progression de 1,38 millions de fidèles en 1970, à plus de 2,13 millions en 1976, puis une régression jusqu'en 1978.

 

En 1986, le mouvement met en rapport la proclamation cette année-là par l'ONU de l' « année internationale de la paix » avec le texte de 1 Thessaloniciens 5 : 2, 3 prédisant « une destruction soudaine » à ceux qui diront « paix et sécurité » (Bernard Blandre, Les Témoins de Jéhovah, Brepols, coll. Fils d'Abraham,  1991, p. 96-97).

 

En 1992, ils s'affilient pourtant secrètement en tant qu'ONG à l'O.N.U. (Stephen Bates, «Jehovah's Witnesses, link to UN queried », The Guardian, 8 octobre 2001). En 2001, lorsque l'affaire est rendue publique par le journal anglais The Guardian, les dirigeants Témoins de Jéhovah demandent immédiatement leur désaffectation, ce qui leur vaut d'être qualifié d'hypocrites par le journal (Stephen Bates, « 'Hypocrite' Jehovah's Witnesses abandon secret link with UN », The Guardian, 2001).

 

  • Fonctionnements, doctrines et pratiques.

Les Témoins de Jéhovah sont une secte dissidente de l'adventisme primitif, proche du judaïsme par sa conception de Dieu (celui de l'Ancien Testament), et fondamentaliste par sa lecture littérale de la Bible.

  • La doctrine de ne pas accepter des transfusions sanguines a été introduite sous la présidence de Knorr. « Les transfusions sanguines sont dangereuses pour la santé, aussi dangereuses qu'un pistolet chargé » (La Tour de Garde, 1978) : ordre appliqué par des parents jéhovistes qui ont laissé mourir leurs enfants plutôt que de leur faire faire une transfusion salvatrice.
  •  

Interdits majeurs : chanter l'hymne national et l'hymne propre à l'école; participer aux délégations de classe : ni vote, ni fonction élective; célébrer les fêtes religieuses, nationales et laïques (jour de l'An, Saint-Valentin, 1er Mai, fête des Mères, Noël, etc.). Les participations aux activités hors programme clubs ou associations, spectacles théâtraux, soirées dansantes, etc. sont interdites pour raison de moralité.

  • L'École du ministère théocratique est un cours d'une heure où les proclamateurs s'exercent chaque semaine à prononcer un discours sur un thème illustré de « vérités bibliques ».
  •  Tout Témoin baptisé participe chaque semaine, en sus des Assemblées et de ses études personnelles, à trois réunions ; il doit consacrer dix heures par mois au minimum à la prédication à domicile. Le pionnier ordinaire est un proclamateur prêchant cent heures par mois (il conduit sept Études bibliques et fait 35 nouvelles visites durant cette période). Les activités sont comptabilisées dans les Rapports d'activités de la Congrégation (chaque Témoin doit remettre régulièrement son rapport de service). L'organisation centralisée et l'inter-surveillance sont rigoureuses et poussées. 

Vie entièrement conditionnée par la pratique religieuse : réunions dans les « salles du Royaume », où l'on étudie, se prépare au service du porte-à-porte, s'exerce pour la prédication. Lectures assidues et exclusives des publications de la Société, prosélytisme (porte-à-porte des « pionniers », 90 heures par mois), vie privée et vie professionnelle assujetties aux obligations religieuses.

  • La doctrine fondamentaliste confine à l'isolement social. Les Témoins et leurs enfants ne doivent pas rencontrer les profanes, « ennemis de la vérité », en dehors des heures de travail, d'école et de prédication à domicile; ne pas collaborer aux œuvres sociales et humanitaires (seul Jéhovah peut agir).
  • 220px-Watchtower_headquarters.jpgLa Surveillance : l'organisation très structurée, est centralisée au Collège central, un directoire d'hommes âgés qui définissent la doctrine à Brooklyn (New York), au « béthel ».
  •  
  • Le groupe de base est la Congrégation (jusqu'à 200 membres) qui se réunit dans la « Salle du Royaume » (le « Royaume de Dieu », destiné à préparer un nouvel état de l'humanité et qui sera bientôt visible sur la terre, a commencé à gouverner depuis 1914, date à laquelle le Christ a été intronisé au ciel : doctrine contradictoire avec les écrits de la Secte avant 1914). La circonscription est l'unité administrative couvrant une vingtaine de congrégations. Plusieurs circonscriptions forment un district et plusieurs districts une zone. Chaque pays constitue une filiale, avec un « Béthel » lui-même relié au Béthel du Collège central. A chaque instance on trouve des « surveillants » assurant le fonctionnement rigoureux de chaque unité administrative et le contrôle mutuel entre niveaux. 

 

La doctrine des Témoins de Jéhovah est

  •  . utopique (théologie de la prospérité) : vie idyllique pour les humains ayant accepté la souveraineté divine sur terre (gouvernement théocratique) ;
  • . apocalyptique fausse : anéantissement du monde actuel par une bataille imminente entre forces du Mal et armées de Dieu, déjà prédite quatre fois (1874, 1914, 1925 et 1975). 
  • Har-Maguédon c'est-à-dire la bataille du grand jour de Dieu le Tout-Puissant, est proche (Rév. 16-14, 19, 11 à 21); guerre sera suivie du Règne millénaire de Christ qui rétablira le Paradis sur toute la terre. 
    • La doctrine apocalyptique jéhoviste actuelle n’annonce plus officiellement la fin du monde des hommes à une date précise (encore qu'aujourd’hui, c’est 2034 qui semblerait tenir la corde…), mais la fin du système de choses caractérisé par la domination de l’homme par l’homme, la violence et l’injustice, même si réuni en assemblée annuelle à Québec en juin 2009, le mouvement a réaffirmé sa foi dans l’approche de l’Armageddon et une fin du monde imminente. La guerre, les catastrophes naturelles, la crise économique mondiale et la pandémie de grippe A(H1N1) sont autant de signes précurseurs de la fin du monde. «La guerre, les pestes, la situation économique, ce sont toutes des choses qui nous préoccupent. On sent qu’il y a une imminence, quoi qu’on n’a pas de date mais pour nous, c’est de plus en plus clair», a exprimé Hyans Toussaint, d’un air sérieux, lorsque le Journal de Québec l’a rencontré dans les coulisses du Colisée Pepsi, le 27 juin 2009, à l’occasion de l’Assemblée annuelle des Témoins de Jéhovah. «On vit les derniers jours. Nous pensons que c’est très proche. Les prophéties de la Bible, on les voit se réaliser», a renchéri le porte-parole des Témoins de Jéhovah, Doug Dunsire. «Pour nous, la fin du monde, c’est la fin d’un système de choses méchant et le début d’un autre système de choses bon et prospère. On essaie d’en discuter de façon analytique et non apocalyptique. On pense que ça ne sera pas une hécatombe nucléaire. On s’y prépare spirituellement. C’est ça l’idée de l’Assemblée. Il y a moyen d’y survivre.»  
  • . millénariste : règne millénaire du Christ sur le paradis terrestre restauré ;
  • . élitiste : seuls survivront à l'apocalypse les convertis au jéhovisme, et seuls connaîtront la résurrection céleste les 144 000 témoins rachetés de la Terre ;
  • . sectaire: prétention d'avoir la véritable interprétation des Écritures et de détenir l'unique Vérité ; monde partagé en deux fractions rivales : celle dirigée par Satan (monde profane) et celle dirigée par Dieu (Société des Témoins) ; d'où le rejet du monde extérieur, un isolement social, un enfermement et un communautarisme exacerbé.
  • . non-inclusive, non-oecuménique : rebaptême des chrétiens issus d'autres confessions chrétiennes (y compris protestantes et adventistes...), baptême non chrétien.
  • . exclusive et séparatiste : tout Etat, groupe, groupement, société étant l'œuvre du diable, le Témoin ne peut y adhérer ni par le vote, ni par la participation à une association même de bienfaisance, ni par le service militaire ou civil. Il en est exempté parce que relevant d'un autre gouvernement, celui de Jéhovah. D'où le refus de tout œcuménisme et un fort repliement sur le groupe.
  • Les Témoins condamnent toutes les autres religions et les institutions profanes comme d'origine diabolique. Concrètement, ils se retirent de tout ce qui n'est pas leur monde : fêtes religieuses (Noël), nationales, familiales (anniversaires) et laïques (les voeux de Nouvel An ne doivent pas être souhaités car considérés comme païens), sociales et humanitaires, votes, service militaire, etc. Chaque année, en France, plusieurs centaines de jeunes Témoins sont condamnés à une peine de prison ferme un an ou plus pour refus d'obéissance : ils n'ont pas accepté le statut d'objecteur de conscience permettant d'effectuer le service civil de remplacement.
  • Isolante : les membres suspects de déviations ou de péchés sont isolés à l'intérieur même de la dite communauté de "frères" et "soeurs" (ostracisme), l'organisation fait que les personnes suspectes de déviation ou d'"apostasie" se retrouvent du jour au lendemain ignorées et mises à l'écart par leurs proches, leurs propres parents et propres amis à l'intérieur même de l'organisation : c'est l'excommunication ou l'ostracisme. La personne est mise en quarantaine. D'où la peur de se retrouver dans cette situation, l'incapacité mentale et psychologique de sortir de ce mouvement; l'enfermement.
    • À lire, fait vécu: 6 Témoins de Jéhovah contre une femme âgée. Six Témoins de Jéhovah, tous anciens, se sont ligués contre une femme de 78 ans, veuve, psychologiquement faible et sous traitement, pour la couper de tous ses proches, la priver désormais de toutes relations avec les amitiés qu'elle avait liées depuis plus de 50 ans; ses amies TJ eurent l'obligation de ne plus lui adresser la parole... Motif : elle a osé lire le livre de Raymond Franz, un ancien membre du Collège central des TJ (dirigeant des Témoins de Jéhovah de 1971 jusqu'au 22 mai 1980, qui fut lui-même exclu en 1981) : "La liberté de conscience", poser une question sur un enseignement de la société Watchtower. 

      Quatre des oncles de Raymond Franz étaient Témoins de Jéhovah. Un d'eux a quitté l'organisation après l'échec de la fausse prophétie de 1925 selon laquelle Abraham, David et d'autres personnages bibliques devaient ressusciter de façon imminente. Mais un autre, Frederick William Franz, fut fortement influent s'agissant du développement, des pratiques, des doctrines du mouvement, et est resté un membre éminent de l'organisation jusqu'à sa mort en 1992. 

    • Le doute commença à s'installer chez cette dame avec cette "grande prophétie annonçant avec grand fracas l'arrivée de 1975 et de ces conséquences pour les humains". Cette petite femme fragile représentait un danger car elle posait des questions de fonds qui faisait réfléchir. Elle osa leur demander de prouver, à l'aide de la Bible, leurs affirmations. Ce qu'ils n'ont pu faire. À propos de l'organisation qualifiée de "divine"  "porte parole du Christ", et du collège central, elle leur demanda "expliquez moi la signification de divin"; à propos de la date erronée de la fin du monde en 1918, elle leur dit que Russel s'était prétendu être l'"esclave fidèle",  et que l'organisation servait à "remettre (la doctrine) sans cesse à jour", "puisque ce que nous avons appris il y a 10 ou 20 ans n'est plus d'actualité". Cela s'est passé en janvier 2008, la vieille dame fut excommuniée par un tribunal de six hommes, après 55 années passées dans l'organisation à donner du temps et de l'argent.
    •  
    • Dans son livre en lecture libre (fichier pdf) "Crise de conscience" (2003), Raymond Franz évoque l'excommunication en 1980 d'Eward Dunlap, ancien surintendant de l’unique école missionnaire des Témoins de Jéhovah, p. 6 :  
      • « C’est là, je pense, une des étranges caractéristiques de notre époque: certaines des mesures les plus strictes pour restreindre la libre expression de la conscience individuelle proviennent de groupes religieux autrefois réputés pour avoir défendu la liberté de conscience.

        L’exemple de trois hommes—tous des instructeurs de renom dans leur propre religion, et dont la situation atteint un point culminant la même année—illustre bien cela:

        Le premier a, pendant plus de dix ans, écrit des livres et donné régulièrement des conférences au cours desquelles il exposait des opinions qui ont frappé au cœur même de la hiérarchie de sa religion.

        Le second prononça un discours devant un auditoire de plus de mille personnes en exprimant son désaccord avec l’enseignement d’une date clé et sa signification dans l’accomplissement de prophéties bibliques.

        Le troisième n’a jamais fait de telles déclarations publiques. Il s’est contenté d’exprimer ses divergences d’opinions lors de conversations privées avec des amis intimes.

        Pourtant, la sévérité des sanctions prises à l’encontre de ces trois hommes par leurs organisations religieuses respectives a été inversement proportionnelle à la gravité de leurs actes. Qui plus est, celle qui fit preuve de la plus grande sévérité est bien la dernière à laquelle on aurait pensé.

        Le premier, c’est Hans Küng, prêtre Catholique Romain et professeur à l’université de Tübingen, en Allemagne. Il a fallu dix bonnes années pour que le Vatican commence à réagir à ses critiques ouvertes, notamment sur son refus de la doctrine de l’infaillibilité papale et des conciles des évêques ; finalement, en 1980, le Vatican lui a retiré le statut officiel de théologien catholique. Mais il est toujours prêtre et une personnalité en vue à l’institut de recherche œcuménique de l’université ; quant aux étudiants séminaristes qui suivent ses cours, ils ne risquent pas d’encourir la discipline de l’Eglise.

        Le second est un enseignant d’origine australienne, Adventiste du Septième Jour, Desmond Ford. Son discours devant un public profane d’environ mille personnes dans un collège californien, au cours duquel il engagea une controverse sur l’enseignement adventiste concernant l’année 1844, le conduisit à une audition devant son Eglise. Un congé de six mois pour préparer sa défense lui fut accordé, et en 1980, il put présenter sa défense pendant une cinquantaine d’heures devant cent représentants de l’Eglise. Sa hiérarchie décida de le relever de son poste d’enseignant et de lui retirer son statut de ministre. Mais il ne fut pas exclu (excommunié), bien qu’il ait publié ses opinions et qu’il continue à en parler dans des cercles Adventistes.

         

        Le troisième est Edward Dunlap, qui fut pendant des années surintendant de l’unique école missionnaire des Témoins de Jéhovah, l’Ecole biblique de Galaad de la Watch Tower, ainsi que l’un des principaux rédacteurs du dictionnaire biblique de l’organisation (Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible) et l’auteur de son unique commentaire biblique (Commentaire sur la lettre de Jacques). Il a exprimé ses divergences d’opinions sur certains enseignements uniquement pendant des conversations privées avec des amis de longue date. Au printemps de 1980, un comité de cinq hommes, dont aucun n’était membre du Collège Central de l’organisation, l’a rencontré pour une audition à huis clos de quelques heures, afin de l’interroger sur ses idées. Après plus de quarante ans de collaboration, Dunlap fut renvoyé de son travail, expulsé de son logement au siège mondial, et exclu de l’organisation.

         

        Ainsi donc, la religion qui fut, pour beaucoup et pendant longtemps le symbole même de l’autoritarisme le plus extrémiste (la religion catholique), fit preuve de la plus grande tolérance envers son enseignant dissident (Hans Küng); par contre, l’organisation qui s’enorgueillit de son combat pour la liberté de conscience fut la plus intransigeante ».(Fin de citation)

        Ce que le bienheureux Cardinal John Henry Newman (1801-1890), ex-anglican converti au catholicisme au XIXe siècle, résuma dans cette belle formule : « L'Eglise catholique est intolérante dans les principes et tolérante dans la pratique, les ennemis de l'Eglise c'est le contraire »...

 

Une lecture littérale de la Bible fournit aux autorités les arguments nécessaires pour présenter les thèses du mouvement, régulièrement reformulées et adaptées par le Collège central de Brooklyn. Toutefois, sous l'apparence d'une grande fermeté, la doctrine Jéhoviste a connu des variations notables et contradictoires :

  • . sur la fixation des dates successives pour « la fin du présent système de choses mauvaises » : 1914, 1918, 1925, 1930, 1975, 1986.
  • . sur des dogmes centraux comme la Croix ou Noël.
  • . Sur des pratiques tenues pour fondamentales actuellement et qui furent interprétées différemment en d'autres temps : l'interdiction de la transfusion sanguine ou des fêtes anniversaires (qui furent acceptées à certains moments), le refus du service militaire (qui n'a pas été toujours objet de veto) et du service civil alternatif ( participation autorisée depuis 1996 : "une question de conscience". Il fallut près de 50 ans à la Secte pour admettre cette solution. Pendant des dizaines d'années des jeunes firent de la prison afin d'obéir à un précepte d'homme, une tradition humaine définie au "Collège central"), l'interdiction de représenter Jésus cloué sur une croix (qui a figuré sur des illustrations antérieures)...

 


Conclusion.

 

Pendant que les autorités à Brooklyn mènent une vie grand train en s'achetant des immenses villas (Beth Sarim, achetée grâce aux offrandes des fidèles en Californie, en pleine crise de 1929), trompent ou abandonnent leurs femmes, escroquent les gens (Blé miraculeux, 1908), usurpent des fonctions, changent la doctrine et les interdits à leur guise (doctrine régulièrement mise à jour), les adeptes de la base donnent leur argent et leur temps sans compter en annonçant la Bonne Nouvelle le pied dans la porte.

 

Russel fut un adultère, un escroc et un faux prophète de fin du monde (1874, 1914, 1918). Son successeur, Rutherford, un ivrogne brutal qui abandonna sa famille, un usurpateur, et un faux prophète lui aussi (1925); Knorr, le troisième président, fut également un faux prophète de fin du monde (1975).  

 

Leurs conduites et leurs fausses prophéties leur aurait valu la peine de mort sous les Juifs de l'Ancien Testament (que les TJ aiment citer) qui leur auraient appliqué Deutéronome 18, 20-21 :

  • « "Si un prophète a l'audace de dire en mon nom une parole que je n'ai pas ordonné de dire, ... ce prophète mourra. Peut-être vas-tu dire en ton coeur: "Comment saurons-nous que cette parole, Yahvé ne l'a pas dite ?" Si ce prophète a parlé au nom de Yahvé, et que sa parole reste sans effet et ne s'accomplit pas, alors Yahvé n'a pas dit cette parole-là" »;

 

et Lévitique 20,10 :  

 

  • « "L'homme qui commet l'adultère avec la femme de son prochain devra mourir, lui et sa complice".»

  •  

On serait curieux de savoir comment les TJ interprètent ces deux passages bibliques au regard de la vie, des oeuvres et des prédictions avortées de leurs prophètes ?

 

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Add. Blog Christ-Roi, le 07/07/2018. Voici ci-dessous quelques autres questions à poser à un témoin de Jéhovah :

 

Pourquoi y a-t-il des gens qui quittent les Témoins de Jéhovah et qu'on retrouve à l'hôpital psychiatrique?

 

Est-il juste que le Collège central disent aux Témoins de Jéhovah de vivre des vies simples alors que certains de ses membres portent des montres Rolex, ou se font payer des villas avec l'argent des fidèles (Beth Sarim de Rutherford en 1930) ?

 

L'isolation et la mise à l'écart à l'intérieur de la communauté des TJ par d'autres TJ (parfois des amis et même des parents) quand vous leur posez des questions dérangeantes, ne sont-elles pas le signe clair qu'il s'agit d'une secte irrationnelle ?

 

Pourquoi dans toutes les traductions bibliques on lit Jean 1.1 : "... et le Verbe était Dieu" (ou "... et la Parole était Dieu") quand dans la "bible" des TJ on lit "... et la Parole est UN Dieu" ?

 

Pourquoi les TJ enseignent que Saint Michel Archange est Jésus, mais passent sous silence Daniel 10:13 qui dit que Saint Michel est "l'un des principaux anges" ? Dans le Nouveau Testament Jésus est le Fils de Dieu, le Verbe de Dieu venu dans la chair ("Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous". Jn 1:14fête de Noël, que les TJ interdisent de célébrer). Dans l'Ancien Testament, le Verbe est le Créateur (Gn 1) et dans le Nouveau Testament, Jésus est le Verbe venu dans la chair : le Verbe fait chair n'est-ce pas bien plus que "l'un des principaux anges" ?

 

Jésus serait-il un petit Dieu ?

 

Si on compare : 

 

Jérémie 17.10 "Moi, le Seigneur, qui pénètre les cœurs et qui scrute les reins, afin de rendre à chacun selon sa conduite, selon le fruit de ses actes."

 

et

 

Apocalypse 2:23 "Toutes les Églises reconnaîtront que moi, je suis celui qui scrute les reins et les cœurs, et je donnerai à chacun de vous selon ses œuvres." ? 

 

Quand la vérité est-elle vérité ? Avant ou après les changements qu'a fait la Watch Tower sur sa doctrine ?

 

Pourquoi les changements de doctrine sont appelés "nouvelle lumière" quand ils viennent du Collège central des TJ , mais sont appelés "fausses prophéties" quand ils viennent d'autres religions ?

 

Comment Charles Russell a-t-il pu être choisi par Jésus alors qu'il était dans la numérologie et avait des liens avec l'Occulte qu'il n'a jamais cessé de pratiquer ?

 

Lorsque les dirigeants des TJ ont choisi en 1931 d'abandonner leur doctrine sur la croix pour la remplacer par celle du poteau inspirée directement du spirite John Denham Parsons, pouvaient-ils être inspirés par Dieu ?

 

Pourquoi la société des Témoins de Jéhovah a-elle été membre des Nations-Unies pendant presque dix ans jusqu'à ce que The Guardian le découvre et annonce la nouvelle ?

 

Pourquoi les TJ appellent-ils Dieu "Jéhovah" alors que le judaïsme interdit de prononcer le nom de Dieu ? 

 

Les rédacteurs de la bible des Témoins de Jéhovah ont remplacé chaque occurrence du mot "Seigneur" dans la bible grecque (Septante) par le mot "Jéhovah". Mais dans le nouveau testament, le "Seigneur", c'est Jésus. Donc ils ont retiré le titre de "Seigneur" au Dieu de l'Ancien Testament parce que les premiers chrétiens appelaient le Christ "Seigneur". De sorte que les TJ sont les "témoins" de "Jéhovah", en effet, mais certainement pas de Jésus.

 

Or, "Jéhovah" : est-ce vraiment le nom de Dieu ? 

Pourtant, les Témoins de "Jéhovah" accordent une grande importance à l'utilisation du nom personnel de Dieu. Ils revendiquent bien souvent être les seuls à employer ce nom, qu'ils considèrent être "Jéhovah" (avec ces trois voyelles). Ils se servent de cet argument pour démontrer qu'ils sont (selon eux), la seule vraie religion sur terre. Voici par exemple ce que nous pouvons lire dans leurs publications :

 

LA PLUPART des Églises évitent d’utiliser le nom de Dieu. Par exemple, dans l’introduction d’une bible, il est dit que les croyants ne devraient jamais appeler Dieu par un nom propre. Nous, les Témoins de Jéhovah, nous pensons le contraire. Nous sommes fiers de porter le nom de Dieu et de lui rendre gloire (lire Psaume 86:12 ; Isaïe 43:10). - La Tour de Garde du 15/03/2013 page 24 (édition simplifiée)

Dans cette citation on constate que les Témoins de Jéhovah établissent une généralité à partir d'une seule phrase (tronquée) tirée d'une seule Bible.

 

La chrétienté, pour sa part, mérite d’être détruite, car elle a favorisé l’ignorance spirituelle de ses fidèles et a manifesté un mépris flagrant à l’égard du nom de Dieu [...] Quant aux chefs des autres religions, de la chrétienté ou non, ils ont eux aussi caché à des millions de croyants l’identité du vrai Dieu. - La Tour de Garde du 15/01/2011 page 4

Ces affirmations sont-elles justifiées ? Les Témoins de Jéhovah ont-ils raison de juger et de condamner ainsi les autres chrétiens ?

 

Quel est le nom de Dieu dans la Bible ?

Dans les manuscrits bibliques disponibles, le nom de Dieu apparaît sous la forme d'un "tétragramme", soit quatre caractères hébraïques que l'on peut retranscrire dans notre alphabet par "YHWH". Ce tétragramme apparaît 6519 fois dans les manuscrits de l'Ancien testament. Je ne vais pas développer davantage car les Témoins de Jéhovah connaissent déjà très bien ces choses. Pour en savoir plus vous pouvez consulter les liens suivants :

 

Voir la page Wikipedia sur YHWH

Etude sur le Tétragramme dans la Bible

 

Ce qu'il faut retenir ici c'est que le nom biblique de Dieu n'est pas "Jéhovah" mais "YHWH". La prononciation exacte de ce nom s'est malheureusement perdue avec le temps depuis que les Juifs, par superstition [ou par respect, Note de Christ-Roi], ont cessé de le prononcer. Donc prétendre que les Témoins de Jéhovah sont la vraie religion parce qu'ils appellent Dieu "Jéhovah" est une erreur. De fait, le nom "Jéhovah" n'existe dans aucun manuscrit et n'est qu'une construction tardive, datant du Moyen-Âge. Mais alors comment peut-on aujourd'hui prononcer ce tétragramme ?

[...]

Pourquoi certaines Bibles remplacent-elles le tétragramme par "SEIGNEUR" ?

Certaines Bibles ont choisi de remplacer le tétragramme par le titre "SEIGNEUR" dans l'ancien testament. Pourquoi ? Elles font ce choix pour harmoniser l'ancien testament avec le nouveau testament dans lequel le tétragramme n'apparaît pas (aucun manuscrit du nouveau testament ne contient le tétragramme). De plus la Septante [IIIe s. av. J.-C.], première traduction en grec de l'ancien testament [bible hébraïque], remplaçait également le tétragramme par "kurios" ("Seigneur"). Remplacer le tétragramme par "Seigneur" dans l'ancien testament dans un souci d'harmonisation, ou pour se conformer à la Septante du premier siècle utilisée par les chrétiens de l'époque est donc un choix de traduction. D'ailleurs les Témoins de Jéhovah ont choisi de faire la même chose dans l'autre sens, à savoir harmoniser le nouveau testament avec l'ancien en remplaçant "kurios" par "Jéhovah" à de nombreux endroits dans le texte grec. Toutefois, là où dans le premier cas on peut facilement prouver à l'aide des manuscrits originaux que "Seigneur" correspond bien au tétragramme, dans le cas de la Traduction du Monde Nouveau il est impossible de prouver que le nom "Jéhovah" a été inséré à raison dans le nouveau testament (voir l'article La Traduction du Monde Nouveau).

 

[...]

Le tétragramme, pour les hébreux, n'était pas qu'une succession de quatre lettres mais c'était un mot qui avait un sens bien particulier, sens qui n'est malheureusement pas préservé par les prononciations "Jéhovah" ou "Yahweh". C'est pour cela que, dans le souci de respecter le sens du nom divin, certains traducteurs bibliques ont choisi de rendre le tétragramme par "L’Éternel". On retrouve dans ce terme une idée du sens originel tel que révélé à Moïse à savoir "JE SUIS", "JE SERAI", "L'Etant", "l'Existant" (voir aussi Apocalypse 1:4, 8; 11:17; 16:4). Ce nom, contrairement à ce que disent certains Témoins de Jéhovah n'est donc pas un titre mais une tentative de traduction du tétragramme tandis que "Jéhovah" ou "Yahweh" sont des tentatives de prononciation (ou vocalisation) du tétragramme. Vaut-il mieux vocaliser le tétragramme ou le traduire ? Préserver la prononciation ou la signification ? 

 

[...]

Peut-on appeler Dieu par son nom ?

Nous pouvons bien sûr appeler Dieu par son nom ! La Bible nous relate les exemples de nombreux serviteurs fidèles du passé qui l'ont fait et qui ont été bénis. Toutefois, en tant que chrétiens, nous n'avons plus la même relation avec Dieu que celle que pouvaient avoir les Juifs de l'ancien testament. En effet Jésus, en venant sur terre et en mourant pour nos péchés, a ouvert la voie à un nouveau type de relation avec Dieu : la relation paternelle. Le nouveau testament nous apprend en effet que grâce à Jésus, à son sacrifice et à notre foi en lui nous pouvons être sanctifiés et nous approcher de Dieu en devenant ses fils (Jean 1:9-13; Galates 3:26). A l'exception de David (Psaume 89) et Salomon (2 Samuel 7:14) cette relation individuelle "Père/fils" n'existait pas dans l'ancien testament.

 

Quel exemple nous a laissé Jésus quant à l'utilisation du nom de Dieu ? Si Jésus connaissait certainement le nom de son Père, ce n'est pas ainsi qu'il s'adressait à Lui. Il nous a plutôt encouragé à donner de l'importance à notre relation avec notre Père céleste :

 

“ Vous devez donc prier ainsi : “ ‘ Notre Père dans les cieux, [...]. - Matthieu 6:9

Il a lui-même prié Dieu ainsi :

 

Jésus dit ces choses, et, levant les yeux vers le ciel, il dit : “ Père, l’heure est venue ; glorifie ton fils, pour que ton fils te glorifie - Jean 17:1

Dans cette prière poignante relatée en Jean 17, Jésus s'adressera à Dieu en l'appelant "Père" à six reprises. De la même manière, lorsqu'il parle de Dieu à ses disciples il n'emploie jamais "Jéhovah" ou une quelconque forme du tétragramme mais il l'appelle "votre Père" à plus de vingt reprises, par exemple en Matthieu 5:16 :

 

De même, que votre lumière brille devant les hommes, pour qu’ils voient vos belles œuvres et rendent gloire à votre Père qui est dans les cieux. - Matthieu 5:16

Les premiers chrétiens, d'après la Bible, ne désignaient pas non plus Dieu par un nom particulier mais par "le Père" ou "notre Père" :

 

À vous faveur imméritée et paix de la part de Dieu notre Père. - Colossiens 1:2

En conclusion, tout comme il ne viendrait pas à l'idée à un enfant d'appeler son père par son prénom même si il le connaît, les chrétiens préféreront généralement s'adresser à Dieu en l'appelant Père, ainsi que nous l'ont montré Jésus et les premiers chrétiens.

 

Les Témoins de Jéhovah sont-ils les seuls à utiliser le nom de Dieu ?

Non, les Témoins de Jéhovah ne sont pas les seuls à utiliser le nom de Dieu. Ils ne sont même pas les seuls à l'appeler "Jéhovah" puisque certains groupes évangéliques utilisent aussi cette prononciation. Comme nous l'avons vu, plusieurs Bibles utilisent le nom "Yahvé" ou "l’Éternel". Si l'Eglise catholique n'utilise officiellement plus le nom de Dieu, mais "Seigneur" depuis 2001, de nombreuses Eglises protestantes, évangéliques ou non, l'utilisent toujours dans leur culte ou dans leurs chants. (Source: Jw-verite.org )

 

Il ne faut plus dire « Yavhé » : le synode adopte cette disposition

 

Une lettre de la congrégation romaine pour la liturgie du 29 juin 2008 indique qu'il ne faut plus dire Yavhé "Par respect pour le Nom de Dieu, pour la Tradition de l’Eglise, pour le Peuple Juif, et pour des raisons philologiques, il ne faut plus prononcer le nom de Dieu en disant «Yavhé »". Le synode des évêques sur la Parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Eglise a mis en pratique cette nouvelle disposition de la Congrégation romaine pour le culte divin qui demande – « par directive du Saint-Père » – qu’on n’emploie plus la transcription des quatre consonnes hébraïques – « le Tétragramme sacré » – vocalisées en « Yavhé » ou « Yahweh », dans les traductions, « les célébrations liturgiques, dans les chants, et dans les prières » de l’Eglise catholique. 

A une question de Zenit sur ce point, Mgr Gianfranco Ravasi président du Conseil pontifical de la culture, bibliste, et président de la commission du Message du synode des évêques, a révélé que quelque membre du synode avait employé ce mot et qu’on a alors rappelé cette disposition nouvelle. Mgr Ravasi a souligné l’importance de respecter l’usage de la communauté juive sur ce point et il a avancé les raisons philologiques.

 

En effet, les quatre lettres hébraïques désignant le nom de Dieu, révélé à Moïse (Cf. Exode 3), sont quatre consonnes, le « Tétragramme » (Yod-Heh-Waw-Heh, souvent transcrites dans notre alphabet: YHWH). Ces quatre consonnes sont imprononçables parce qu’on ignore comment ce nom était vocalisé. Ou plutôt, dans la tradition de l’Ancien Testament, le nom de Dieu est imprononçable.

 

Seul le grand prêtre pouvait le prononcer, une fois l’an, lorsqu’il pénétrait dans la Saint des Saints du Temple de Jérusalem. La vocalisation a ainsi été gardée secrète et perdue. Certains suggèrent même qu’il n’y a jamais eu de vocalisation, personne ne pouvant prétendre mettre la main sur Dieu en prononçant son Nom.

 

Le livre de l’Ecclésiastique par exemple dit du grand prêtre Simon : « Alors il descendait et élevait les mains, vers toute l’assemblée des enfants d’Israël, pour donner à haute voix la bénédiction du Seigneur et avoir l’honneur de prononcer son nom » (Ecclésiastique, ch. 50, v. 20).

 

Mgr Ravasi a rappelé que la traduction de la bible de l’hébreu en grec par les « Septante » sages juifs (72 traducteurs, vers 270 av. J.-C.), a remplacé le Tétragramme par le mot grec « Kurios », signifiant « le Seigneur ». La traduction de la « Vetus latina » et la « Vulgate » de saint Jérôme a traduit « Dominus » « le Seigneur », comme le rappelle le document de la Congrégation romaine qui demande donc de revenir à cet usage de dire « le Seigneur », à chaque fois que le texte emploie le Tétragramme.

 

Dans sa Lettre aux conférences des évêques du monde entier sur le Nom de Dieu, la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements demande ainsi la suppression de cette transcription du tétragramme dans les livres destinés à la lecture liturgique.

 

Ce document, en date du 29 de juin 2008, a été publié dans la revue « Notitiae » de la Congrégation. Il est signé par le préfet de cette congrégation, le cardinal Francis Arinze, et par Mgr Albert Malcom Ranjith, secrétaire de ce même dicastère.

 

La congrégation rappelle son document « Liturgiam Authenticam », de 2001, sur les traductions liturgiques, où il est demandé que « le nom du Dieu tout-puissant », exprimé par « le tétragramme hébreu » et rendu en latin par le mot « Dominus », soit rendu « dans les langues vernaculaires » par un mot de sens « équivalent ».

 

Or, la pratique s’est répandue de « prononcer le nom propre au Dieu d’Israël », de le vocaliser dans la lecture des textes bibliques des lectionnaires liturgiques, mais aussi dans les hymnes et les prières : « Yahweh », « Jahweh » ou « Yehovah ».

 

En France, les textes liturgiques n’utilisent pas la vocalisation « Yavhé », mais elle apparaît dans les traductions de la Bible – qui ne sont pas normatives pour la liturgie – ou des chants.

 

Après une argumentation scripturaire, le document affirme : « L’omission de la prononciation du tétragramme du nom de Dieu de la part de l’Eglise a donc sa raison d’être. En plus d’un motif d’ordre purement philologique, il y a aussi celui de demeurer fidèle à la tradition ecclésiale, puisque le tétragramme sacré n’a jamais été prononcé dans le contexte chrétien, ni traduit dans aucune des langues dans lesquelles on a traduit la Bible ».

 

Les différents courants du judaïsme moderne maintiennent cette tradition que le Tétragramme ne peut être prononcé que par le Grand Prêtre dans le Temple, et même que celui-ci ne le prononçait généralement qu’à Yom Kippour (le jour du Grand Pardon, des « Expiations »).

 

Le Temple de Jérusalem ayant été détruit, ce Nom n’est jamais prononcé par les Juifs lors de rituels religieux, ni lors de conversations privées. Dans la prière, le Tétragramme est remplacé par « Adonaï » (« le Seigneur »), et dans la conversation courante par HaShem (« le Nom »).  (Source: Anita S. Bourdin, ZENIT)

 

L'ouvrage "Les mots du christianisme, Catholicisme, orthodoxie, protestantisme", du Père Dominique Le Tourneau, publié chez Fayard en 2005, indique au mot "JEHOVAH" (p. 341):

 

"Transcription médiévale du nom de Dieu, Yahvé, à partir d'une lecture errronée du texte hébreu, vocalisé par les massorètes - des savants juifs des VIIIe et IXe siècles - qui ont fixé le texte hébreu de la Bible.

[...] Cette transcription est abandonnée. Elle ne subsiste que dans le nom de l'organisation religieuse dite des 'Témoins de Jéhovah'", et chez les francs-maçons.

 

Ne jamais prononcer le nom de Dieu. Les Juifs ne prononcent pas le nom de Dieu en vain (pour ne pas manquer de respect). Quand les Juifs lisent le nom du tétragramme de Dieu, ils pensent Adonaï.

La vérité sur les Témoins de Jéhovah | Watchtower | JW.ORG

Sarkis Pachaian

jw-verite.org

Dieu a-t-il un nom ? S'appelle-t-il Jéhovah ?

 

Doctrines Des Témoins De Jéhovah (JW.ORG) Mis à jour : 17 janvier 2017

 

Extraits: 

Pourquoi la Bible désigne-t-elle Dieu avec son nom personnel ?

Le contexte polythéiste de l'antiquité exigeait que le Dieu de la Bible soit désigné et invoqué par un nom propre. Chaque culture, chaque peuple adorait des multiples de divinités ou déesses. Toutes ces divinités étaient connues, adorées et invoquées par leur nom. La Bible mentionne certains noms de ces faux dieux tels que Dagon, Baal, Nisrok, Kemosh, etc (1S 5:2 ; 2R 19:37; Jg 11:24). Il était donc tout à fait normal que le Dieu de la Bible soit connu par un nom personnel qui le distingue de tous ces faux dieux. De même, dans ce contexte polythéiste les adorateurs devaient bien préciser le nom de leur dieu, celui qu'ils adoraient et servaient. C'est aussi dans ce contexte polythéiste que Dieu a révélé son nom personnel à Moise lorsque celui-ci le lui a demandé (voir Exode 3:14-16).

 

Que signifie YHWH et comment le prononcer ?

Nous savons à peu près la signification du Tétragramme mais nous ne savons pas sa prononciation exacte. En effet, c'est Dieu qui révèle la signification de son nom dans l'Exode (3:14) lorsqu'il se présente comme «Je suis celui qui suis» ou «Je serai qui je serai». La Septante, la plus ancienne traduction de la Bible hébraïque en grec, traduit par «Moi, je suis l’étant ». Ce nom se rapproche du verbe «être» en hébreu «hyh». Ce nom souligne l'auto-existence éternelle de Dieu et exalte Dieu comme l'origine ou la cause première de tout ce qui existe. Il est également celui qui accomplit ses projets ou tient ses promesses.

 

Concernant la prononciation de YHWH, il est presque impossible de la connaitre étant donné qu'elle est perdue au fil du temps. D’après les transcriptions de Clément d’Alexandrie et d’Origène (2e et 3e siècles apr. J.-C.) il est prononcé Yahwo ou Yahou et parfois, (4e et 5e siècles apr. J.-C.) Yahvé, Iabè, Iauè (Dictionnaire biblique et théologique de Segond 21). Les spécialistes se penchent surtout sur la prononciation «Yahweh» ou « Yahouah» sans être dogmatiques. Alors que penser de la prononciation «Jéhovah» qu'on trouve dans certaines anciennes traductions de la Bible et que les Témoins de Jéhovah utilisent et diffusent partout. Est-elle la bonne prononciation? Les Témoins de Jéhovah, en confondant souvent YHWH et Jéhovah dans leurs publications, créent sournoisement l'impression que c'est sous la forme «Jéhovah» que le nom divin se trouve dans les écrits hébraïques. Ils insistent maintes fois sur «Dieu s'appelle JEHOVAH». Par exemple, dans le livre «Ecoutez le grand enseignant», écrit pour les enfants, l'Organisation essaie d'ancrer dans les esprits des petits enfants ce qui suit concernant le nom divin : «Sais-tu quel est ce nom?- Dieu lui-même nous l'a révélé. Il a dit: «Je suis Jéhovah. C'est là mon nom.» Dieu s'appelle donc JEHOVAH.- Isaïe 42:8 ... Comme Jésus savait que «Jéhovah» est un nom très important, il a dit à ses disciples de l'utiliser. Même dans leurs prières... Tu vois, ça signifie que Dieu gardera le nom «Jéhovah». Jamais il n'en changera. Il veut qu'on le connaisse pour toujours sous ce nom: Jéhovah... Aimerais-tu ressembler à Jésus? Alors, dis aux autres que le nom de Dieu est Jéhovah... Comment peut-on montrer à Jéhovah qu'on l'aime? - Tout d'abord, en cherchant à le connaître comme on connaît un ami. Et ensuite, en disant aux autres comment il s'appelle» (p. p. 26,-28,30-31).

Mais cette présentation est fausse et trompeuse. D'abord, comme nous l’avons souligné le nom divin ne se trouve jamais sous la forme «Jéhovah» mais comme «YHVH». De plus, Jésus-Christ n'a jamais utilisé le nom «Jéhovah» et il n'a jamais demandé à ses disciples de l'utiliser dans la vie courante et dans leurs prières. Même les prophètes et le peuple d’Israël n'ont jamais prononcé ce nom comme «Jéhovah». Dire que Dieu veut qu'on le connaisse sous le nom «Jéhovah» et qu'on montre notre amour envers lui en disant aux autres comment il s'appelle sont des déformations évidentes. Alors une question se pose; si la forme «Jéhovah» ne se trouve pas dans la Bible, d'où vient cette prononciation ?

 

L'origine de la prononciation de «Jéhovah»

Les Juifs, environ quatre cents ans avant Jésus-Christ, en s'appuyant sur le troisième commandement «tu n'utiliseras pas le nom de Dieu en vain», avaient commencé à ne plus prononcer le nom divin (voir Ex 20:7 Tu n’invoqueras pas en vain le nom du Seigneur ton Dieu, car le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoque en vain son nom.). L'utilisation de ce nom était strictement interdite dans le temple, dans les synagogues ou ailleurs (seul le grand prêtre pouvait l'utiliser dans des célébrations spéciales). Chaque fois qu'ils lisaient les écrits sacrés et qu'ils rencontraient le Tétragramme YHWH, ils disaient à haute voix «Adonaï» ou «Elohim». Progressivement l'utilisation du nom divin est mise de côté et ainsi la prononciation exacte de YHWH disparait. Par la suite, les voyelles de ces deux noms substitutifs ont été superposées au Tétragramme, comme un rappel qu'il faut dire chaque fois «Adonaï» ou «Elohim». Mais, vers l'année 1100 de notre ère., ne comprenant pas la signification de cette façon d'écrire, les voyelles d’Elohim (e o i) et celles d'Adonaï (e o a) ont été intercalées entre les lettres qui constituent le nom divin YHWH. Ainsi avec les voyelles d'Elohim, on a obtenu la prononciation de YéHoWiH, et avec celles d'Adonaï YéHoWaH. L'emploi «Yéhowih» n'a pas eu trop de succès, mais «Yéhovah» est devenu rapidement d’un usage courant. Donc, presque tous les spécialistes sont d'accord pour dire que la prononciation «Jéhovah» est le produit d'une erreur linguistique, né par le mélange des voyelles d'Adonaï avec les consonnes YHWH. Depuis, ce nom est utilisé dans les églises, dans les cultes, dans les cantiques, dans les traductions de la Bible, et même gravé sur les murs ou portes des bâtiments religieux. Les chrétiens l’utilisaient souvent et ne le cachaient pas comme prétendent les Témoins de Jéhovah; mais, au début du XIXème siècle, lorsque des spécialistes tels que Driver, Thierry et Alfrink, ont mis en évidence l’erreur de prononciation «Jéhovah», les chrétiens ont commencé à le remplacer par Yahweh ou Seigneur dans leurs traductions de la Bible. Ceux qui préfèrent «le Seigneur» se basaient sur le fait que, déjà, le Nouveau Testament et la traduction de la Septante en grec (250 ans av. J.-C.) utilisaient «le Seigneur» à la place de Yhwh (Tétragramme).

 

[...]

 

Le Nouveau Testament et la traduction grecque de la Septante contenaient-ils le nom divin ?

Une chose est certaine: des milliers de manuscrits du Nouveau Testament parvenus jusqu'à nous dont une centaine remontent au IIème ou au IIIème siècle, aucun ne contient le nom divin, même une seule fois. La Septante, ainsi que la traduction classique de l'Ancien Testament utilisée par Jésus et les premiers disciples, rendent aussi le nom divin par «Seigneur». L’Organisation est tellement attachée à l'utilisation de ce nom, et gênée du fait que le nom divin ne se trouve pas dans le Nouveau Testament, qu’elle va jusqu'à prétendre que les premiers copistes ont altéré le texte grec, enlevant le nom divin pour le remplacer par «le Seigneur»:

 

«Alors pourquoi le nom divin est-il absent des manuscrits aujourd'hui disponibles des Ecritures grecques chrétiennes ou de ce qu'on appelle le «Nouveau Testament»? De toute évidence parce que, à l'époque où ces copies ont été faites (à partir du troisième siècle), le texte original des écrits des apôtres et des disciples avait été altéré» (Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible, p. 772).

C'est une affirmation très grave, qui remet en question toute l'autorité, la fiabilité du Nouveau Testament. Quelle attitude irrespectueuse de la part d'une organisation qui prône un attachement exclusif à la Bible, tout en avançant de telles affirmations! L’Organisation ose s’attaquer à la fiabilité de la Parole de Dieu dans le seul but d'étayer et de justifier ses propres idées préconçues. De plus, s'il y a eu une altération sur ce point important, comment pouvons-nous être certains qu'il n'y a pas eu d'autres altérations sur d'autres points capitaux de la foi chrétienne ?

 

Sur quelle preuve l'Organisation se base-t-elle pour affirmer cela? L'Organisation s'appuie essentiellement sur les travaux de professeur George Howard, qui a étudié certains manuscrits découverts de la traduction Septante contenant le nom divin et datant du Ier siècle. Il a émis l’idée que «comme la Septante utilisée et citée par l'Église du Nouveau Testament contenait le nom divin sous sa forme hébraïque, les rédacteurs du Nouveau Testament ont sans doute conservé le Tétragramme dans leurs citations.» Donc, selon l’Organisation, si le nom est absent dans le Nouveau Testament, c'est parce que les premiers copistes l'ont altéré à la fin du Ier siècle après la disparition des apôtres. Mais est-il sage de tirer une telle conclusion à partir de ces manuscrits? (d'autant que la thèse de Professeur Howard n’est qu’une théorie, comme il l’admet lui-même); mais l'Organisation érige son enseignement sur cette théorie en déclarant :

 

«Nous souscrivons à ce que dit l’auteur, à ceci près : nous ne considérons pas cette manière de voir comme une «théorie», mais comme une présentation de faits historiques sur la transmission des manuscrits bibliques.» (Traduction du monde nouveau, édition de référence de 1995, Appendice 1d, p. 1682)

Ces manuscrits prouvent-ils réellement l'altération des textes du Nouveau Testament et de la Septante? Pas du tout! Un autre Professeur, Albert Pietersma, remettant en questions les travaux de Howard, a montré que ces manuscrits ne sont que des révisions ou corrections de la Septante. Donc, un texte révisé ou corrigé ne nous dit pas exactement ce qu' était le texte d'avant. Les réviseurs, ne voyant pas le nom, pourraient bien l'y introduire. Effectivement, Alexandre Philon, juif d’Alexandrie de la premier moitié du Ier siècle (avant la rédaction du Nouveau Testament) lorsqu’il lisait et citait la Septante, n'y voyait pas «YHWH» mais «Seigneur» (De Mutatione nominum Du changement des noms 11ss). L'absence totale du nom dans le Nouveau Testament témoigne aussi que la Septante utilisée par les chrétiens ne contenait pas le nom. Les indices montrent qu'il n'y avait pas une traduction unique et standardisé de la Septante. Par la suite, il y a eu des révisions de la Septante (pour les juifs) qui contenaient le nom (surtout lorsque les chrétiens se sont approprié la traduction de la Septante); les juifs hébraïsants et opposants à la foi chrétienne ont commencé à faire leur propre traduction, dans le but de combattre cette foi (surtout la divinité du Christ) et consolider la tradition juive, comme on le constate dans les versions de la Septante d'Aquila (IIe siècle) et de Théodotion (IIe siècle) qui, tous les deux, étaient d’abord convertis à la foi chrétienne puis en la reniant sont devenu judaïsant. Ils ont introduit tétragramme dans leurs versions voyant que la Septante utilisée par les chrétiens ne le contenait pas. Ce sont des chrétiens apostats, devenus hébraïsants, qui ont introduit le nom divin dans ces révisions postérieures de la Septante. Au cours de l'histoire toutes ces versions ont disparu (sauf quelques fragments) et seule la version classique de la Septante, qui ne contient pas le nom divin, est parvenue jusqu'à nous. Ces manuscrits révisés ou corrigés témoignent, en effet, le contraire de ce que l'Organisation essaye de montrer. En conséquence, la théorie de l’altération de la Septante et du Nouveau Testament, à partir de ces quelques fragments, est une parfaite ineptie.

 

Même si le nom était dans la Septante, cela ne changerait, rien étant donné qu'on avait l'habitude de le prononcer comme «Seigneur». Comme nous l’avons souligné le nom Yhwh se trouvait déjà environ sept mille fois dans l'Ancien Testament . Toutes les preuves convergent pour dire que cette coutume était en vigueur bien avant Jésus-Christ. Par exemple, on voit dans le Talmud de Babylone (Yoma, 39b; Tosephta, Sota, XIII, 8) que les prêtres du Temple cessent de prononcer ce nom à la mort de Simon le juste, vers 195 av J.-C.. L’historien juif Flavius Josèphe (37-100), issu d’une famille de prêtres, et contemporain des apôtres, dit vers 94 ap. J.-C. :

 

«Alors Dieu lui révèle son nom qui n’était pas encore parvenu aux hommes, et dont je n’ai pas le droit de parler» (Antiquités Judaïques, II, XII, 4, p. 276).

Donc, au temps des apôtres, il n'était pas permis de prononcer le nom divin et celui qui prononçait le nom divin était considéré comme quelqu’un n'ayant pas part au monde à venir.

 

Une telle altération de la Septante et du Nouveau Testament n'est ni possible ni acceptable. Est-ce réalisable et logique qu'on réunisse tous les manuscrits existants, diffusés dans les différents continents du monde, pour ensuite supprimer le nom divin en le remplaçant par «le Seigneur» et cela sans laisser aucune trace ? Est-ce possible que 15000 manuscrits du Nouveau Testament, dont plus de 5000 en grec, soient tous altérés ? Est-il raisonnable de penser que Dieu, qui veille sur sa Parole, permette une telle falsification ? Pourquoi Dieu n’a-t-il pas permis qu’un seul manuscrit du Nouveau Testament en grec contenant son nom subsiste ? Une autre question importante encore: pourquoi ces premiers copistes n’ont pas pu aussi enlever le nom divin de l’Ancien Testament en hébreu, et pourquoi les juifs n’ont-t-ils jamais faits de reproches aux chrétiens d’altérer la Septante en enlevant le nom ? Il faut aussi préciser que non seulement le Nouveau Testament, mais aussi les écrits apostoliques (La Didachè, Epitre de Clément, Polycarpe etc. fin du 1ère et début de 2ème siècle) les écrits des pères d'église (Tertullien, Irénée, Justin, Ignace, Origène etc) ne contiennent pas le nom divin, même lorsqu’ils citent l’Ancien Testament contenant le nom divin. Les premiers copistes les ont-ils aussi altérés ?

 

De plus, les plus anciens manuscrits découverts du Nouveau Testament, montrent la fausseté de cette théorie. Dans le Papyrus Bodmer II qui est daté début du IIème siècle, et qui contient Jean 12:34-38, 38-42, et 12:12-16, n’apparait pas le nom divin. Pourtant ces versets citent Psaumes 118:25-26 et Esaïe 53:1, où le nom divin est mentionné. Malgré ces preuves évidentes, l’Organisation ajoute le nom divin dans ces versets et 237 fois dans le Nouveau Testament !

 

 

L'emploi du nom divin est-il une condition pour le salut ?

Pour les Témoins de Jéhovah, connaître ce nom et l'utiliser est une condition du salut et de l'exaucement des prières. L'utilisation de ce nom est aussi pour eux une caractéristique de la vraie religion, de sorte que ceux qui n'adorent pas Dieu avec le nom «Jéhovah» ne font pas partie du peuple de Dieu, et par conséquent, sont des apostats (Vivre éternellement, p. p. 44,185; Comment raisonner, p. 386).

 

Pour appuyer leur enseignement les Témoins avancent Romains 10:13 et Actes 2:21nous lisons dans leur traduction «quiconque invoquera le nom de Jéhovah sera sauvé». Il y a deux vérités à souligner ici:

 

D’abord, dans le texte original, nous ne trouvons pas ici «Jéhovah» mais «Seigneur».

Puis, même si c’est une citation de l’Ancien Testament qui concerne Dieu le Père, l’auteur inspiré l’applique à Jésus-Christ comme le contexte le montre clairement.

Donc, il est question ici de l’invocation du nom du Christ et non de celui du Père. En effet, nous lisons que si nous confessons Jésus comme Seigneur, et si nous croyons que Dieu l’a ressuscité, nous serons sauvés (v. 9 voir aussi v. 14). Dans le livre des Actes des Apôtres, on invoque et on fait connaître le nom du Christ pour le salut de l’humanité (3:6, 16; 4:12; 9:14-16, 21; 10:43; 15:26; 16:18). Il est clair que notre salut ne dépend pas de la prononciation d'un nom quelconque qui aurait un pouvoir magique. Etudions quelques faits qui démontrent la fausseté de cet enseignement de l'Organisation.

 

1. L'absence complète du nom divin dans le Nouveau Testament nous montre que notre salut ne dépend pas de son utilisation.

Si l'utilisation du nom divin était une condition pour le salut et un signe distinctif de la vraie adoration, ne devrions-nous pas nous attendre à le voir employé dans les écrits du Nouveau Testament qui sont la base de la foi chrétienne ? Comme nous l’avons souligné, aucun des milliers de manuscrits grecs parvenus jusqu'à nous, ne le contient pas même une seule fois, tandis que les différents noms et expressions hébraïques ou araméens tels que «Amen», «Hosanna», «Maranatha», «Emmanuel», «Talitha koumi», «Eli, Eli, lama sabachtani» y sont préservés. L’Organisation avance souvent l'expression «Alleluya» pour dire que le nom s'y trouve. Mais cela ne peut pas être une preuve de leur théorie, étant donné que celui-ci n'est pas un nom mais une expression de louange.

 

2. La permission divine de la disparition de la vraie prononciation du nom YHWH nous montre également que notre salut ne dépend pas de la prononciation ou de l’utilisation du nom divin.

Si la vraie prononciation de celui-ci a disparu, et si la prononciation «Jéhovah» est née des mélanges des voyelles des noms substitutifs avec le Tétragramme, pourquoi faut-il encore insister sur son emploi erroné ? Pourquoi affirmer encore que Dieu s'appelle «Jéhovah» ? N'est-ce pas du fanatisme ?

 

3. Jésus-Christ et ses disciples connaissent bien Exode 3:15 et Esaïe 42:8, malgré cela ils n'utilisent pas le nom divin à la manière de l'Organisation.

Ils n'enseignent jamais que notre salut, l'exaucement de nos prières et la véracité de notre adoration dépendent de l'utilisation de ce nom. On ne voit aucune exigence ou encouragement dans ce sens dans le Nouveau Testament. Contrairement à cela, nous constatons que Jésus-Christ et ses disciples suivent sans critiquer ou dénoncer la coutume de l'époque concernant l'utilisation du nom divin qui demande de le prononcer par des noms substitutifs (Adonaï ou Elohim). Ils utilisent d'autres expressions pour éviter d’utiliser ce nom. Par exemple lorsque Jésus-Christ dit «le royaume des cieux», il utilise «les cieux» à la place du nom divin «YHWH». Lorsque l'apôtre Jean dit «celui qui est, qui était», il l'emploie à la place du nom divin (Ap 1:8). On peut multiplier les exemples, mais cela nous suffit pour montrer que l’emploi du nom divin n’est pas une condition de salut, et qu'il est tout à fait légitime d'utiliser les noms substitutifs à la place du nom YHWH.

 

4. Le Nouveau Testament nous encourage à nous adresser à Dieu comme notre Père au lieu de Jéhovah.

Jésus-Christ et ses disciples enseignent et encouragent les chrétiens à glorifier Dieu en utilisant le nom «Père». Le Nouveau Testament est rempli d’exemples où Jésus-Christ et ses disciples s'adressent à Dieu en l'appelant, non pas Jéhovah, mais «Abba, Père». Jésus-Christ utilise le mot «Père» seize fois dans les seuls trois chapitres du sermon sur la montagne (Mt 5-7) et «le Père», est mentionné dans le seul Evangile de Jean plus de cent dix fois ! La Bible nous l’assure: lorsque nous acceptons par une foi réelle Jésus-Christ comme notre Seigneur et Sauveur personnel, nous devenons les enfants de Dieu (voir Jn 1:12). Dans cette position d'enfant, il est tout à fait légitime que nous le reconnaissions comme notre Père. Comment appelez-vous votre père terrestre ? Par son nom personnel ou par le terme «père» qui révèle un tendre lien de famille ? Même si nous connaissons le nom personnel de notre père terrestre, nous préférons toujours l'appeler: «père». Quand éprouvez-vous le plus de plaisir ? Lorsque votre enfant s’adresse à vous par votre nom ou lorsqu'il vous appelle: papa ou père ?

 

5. Le Saint-Esprit, que Jésus a envoyé, poussait aussi les chrétiens à appeler Dieu, non pas Jéhovah, mais: «Père».

«Et parce que vous êtes des fils, Dieu a envoyé dans notre cœur l'Esprit de son Fils, qui crie: «Abba! Père!» (Ga 4:6).

 

Et encore:

 

«En effet, vous n'avez pas reçu un esprit d'esclavage, qui ramène à la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d'adoption filiale, par lequel nous crions: «Abba!-Père» (Rm 8:15).

Oserait-on affirmer que le Saint-Esprit encourage la voie de l'apostasie, en poussant les croyants à appeler Dieu «Père», et non «Jéhovah» ? L’Organisation avance souvent les versets suivants dans le but de prouver que Jésus utilise le nom divin: «Que ton nom soit sanctifié» (Mt 6:9). «J'ai fait connaître ton nom et je le ferai encore» (Jn 17:26); pourtant ces versets ne prouvent absolument pas l'emploi du nom divin par Jésus. D'un côté pour justifier son ajout le nom divin dans le Nouveau Testament l'Organisation prétend que le nom était déjà utilisé couramment à cette époque et de l'autre elle déclare que Jésus fait connaître ce nom à ses contemporains. Est-ce qu'on peut faire connaître quelque chose qu'on connaît déjà ? De ce fait, comme les Juifs connaissent déjà le nom divin (même s'ils ne le prononcent pas), Jésus n'avait pas besoin de le leur faire connaître au sens propre du terme. Dans l’usage biblique, le nom ne sert pas seulement à identifier une personne, mais aussi à désigner son caractère et sa personnalité. En effet, selon le langage biblique, «glorifier le nom de Dieu» revient à dire «glorifier Dieu lui-même», «oublier le nom de Dieu» revient à dire «oublier Dieu», «connaitre le nom de Dieu» signifie «connaître Dieu lui-même», «sanctifier le nom de Dieu» revient à «sanctifier la personne de Dieu», «faire connaître le nom de Dieu» signifie aussi «faire connaître Dieu lui-même» et non le vocal de son nom. C'est pourquoi dans les versets avancés par l'Organisation, il est question de faire connaître le caractère et la personne de Dieu. Comme il est dit en Jean 1:18, Jésus-Christ, effectivement, fait connaître ce Dieu invisible et inapprochable par sa vie et par ses paroles, d'une façon très personnelle et intime. Surtout, lorsqu’il le révèle comme notre «Père céleste».

 

Quand nous prions en disant «que ton nom soit sanctifié», nous disons que la personne ou l'être de Dieu soit connu et respecté dans l'univers entier, par toutes ses créatures, et non par la simple évocation d'un nom littéral. Si Jésus sous-entendait l'utilisation du nom divin, il aurait dû l’utiliser dans cette prière. Or il ne la commence pas en disant «Jéhovah» mais: «Lorsque vous priez, dites: «notre Père qui es aux cieux !» (voir aussi Jn 17:11, 12). Dans ses conversations, dans ses enseignements et dans ses prières, Jésus-Christ utilise couramment le nom «Père» (voir Mt 6:9; Jn 11:41; Mc 14:36) et il veut que ses disciples fassent de même. C'est pourquoi les disciples, suivant son exemple, emploient le nom de Père dans leurs conversations et dans leurs lettres envoyées aux croyants. Peut-on affirmer que tous ces chrétiens suivent la voie de l'apostasie?

 

L'absence du nom divin dans le Nouveau Testament n’est absolument pas une indication de l’altération du texte sacré. Cela témoigne d'une réalité et d'une volonté divine. Rappelons que le contenu de l'Ancien Testament est l'ombre des réalités à venir. Les différentes cérémonies, les fêtes, les sacrifices etc. trouvaient leur place réelle et leur signification dans l'œuvre et la personne de Christ. Serait-il inadéquat de dire que le nom divin de l'Ancien Testament trouve sa vraie place et sa signification dans le Nouveau, à travers le «Père» que Jésus-Christ nous a révélé ? Serait-il inapproprié aussi de dire que ce nom divin trouve son accomplissement ultime et sa réelle signification dans la personne et dans l'œuvre du Christ, qui porte le nom de son Père (voir Jn 17:11, 12)) ? Ne serait-il pas plus juste de reconnaître que le Saint-Esprit a conduit toutes choses pour qu’ainsi l'unité divine de Jésus-Christ avec son Père soit plus visible et confirmée ?

 

[...]

 

 

Un peuple choisi pour le nom de Dieu

En s'appuyant sur Actes 15:14 et Esaïe 43:10 les Témoins de Jéhovah se vantent d'être un peuple choisi pour porter le nom de Dieu. Ils insistent en disant que les vrais adorateurs de Dieu doivent porter ce nom. Pourtant lorsque Dieu adresse ces paroles au peuple d’Israël (Esaïe 43:10) il ne leur donne pas le nom de Témoins de Jéhovah pour qu'ils le portent et qu'ils soient connus par ce nom. La preuve en est que ce peuple n'a jamais porté ce nom au cours de son histoire.

 

L’Organisation prétend que ce nom leur est donné par la bouche de Jéhovah selon Esaïe 43:10. Mais en réalité ce n’était qu’un nom inventé et donné par Rutherford. Jusqu'en 1931 ils étaient connus comme les Etudiants de la Bible. Mais quand qu’il y a eu plusieurs divisions et que ceux-ci revendiquent également cette appellation, Rutherford décide de changer le nom de son mouvement dans le but de se distinguer de ces groupes dissidents. S’il n’y avait pas eu ces divisions ils n’allaient jamais porter le nom de Témoins de Jéhovah ! (voir Le Royaume, l’espérance du monde, 1931, p.p. 29-34)

 

Quant aux chrétiens du Nouveau Testament, tout en étant au courant de ces versets Actes 15:14, Esaïe 43:10, ils ne les ont pas interprétés comme l’Organisation. Pour eux, «prendre parmi les nations un peuple qui porte son nom» signifie la création de l’Eglise de Jésus-Christ, composée des chrétiens de toutes les nations, et non de «Témoins de Jéhovah». Ni dans l'histoire, ni dans le Nouveau Testament, ni dans les écrits postérieurs, nous ne trouvons d'indice montrant que les chrétiens portent le nom de Témoins de Jéhovah. Mais nous avons des preuves abondantes qu’ils ont porté le nom de chrétiens:

 

«Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens» (Ac 11:26).

Les premiers disciples, mettant leur foi et leur espérance en la personne du Christ, ont porté avec beaucoup de fierté et de joie le nom de «chrétien». Ils ont ainsi glorifié Jésus-Christ et Dieu (voir 1Pi 4:16). D'ailleurs, à l’époque du Nouveau Testament, le témoignage doit concerner exclusivement l'œuvre et la personne du Christ. En reprenant en quelque sorte les paroles d'Esaïe 43:10, Jésus-Christ déclare à ses disciples:

 

«Vous recevrez la puissance quand l'Esprit-Saint viendra sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et en Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre» (Ac 1:8; voir aussi Ap 2:13; 17:6).

Il faut souligner que, dans le Nouveau Testament, les disciples annoncent en toute circonstance le nom de Jésus-Christ. Ils proclament que le salut et le pardon se trouvent dans le nom et dans la personne du Christ-Jésus. Ils font tout pour que le nom de Jésus soit connu et glorifié sur toute la terre. C’est à cause de ce nom qu'ils sont torturés, persécutés, et haïs dans le monde (voir Ac 1:8; 5:40-41; 1Pi 4:14-16; Mt 10:22; 24:9). Par ce nom, les disciples accomplissent de grands miracles, des merveilles. Il est invoqué et glorifié par tous les chrétiens (voir Ac 3:6, 16; 4:12; 9:14-15,21; 10:43; 19:17; 2Th 1:11-12; Phl 2:10; ICo 1:3; Lc 8:28 etc.).

 

Voir aussi : La place de Jésus Christ dans le culte des Témoins de Jéhovah

 

 

Conclusion

Effectivement, Dieu a un nom : c’est Yhwh. Même si nous ne savons pas le prononcer exactement, il est quand même important de connaitre le nom de notre Créateur. Bien sûr, nous avons tout à fait la liberté de l’utiliser comme Yahvé, Yahouah, ou toute autre prononciation, sans tomber dans l’extrémisme comme le font les "témoins de Jéhovah". Notre Créateur est tellement grand et infini que nous pouvons nous adresser à lui aussi par d’autres appellations, comme la Bible le fait déjà: Dieu, Seigneur, l’Eternel, Souverain, Très Haut, Père céleste etc. Par contre nous n’avons pas besoin d’un nom exclusif pour que Dieu soit plus réel (comme certains fabriquent des images afin de mieux imaginer Dieu dans leur prière et adoration). L’essentiel c’est de savoir à qui nous nous adressons et avec quel esprit (voir Jn 4:24).

 

Par conséquent, l'utilisation du nom divin n’est pas une condition de salut, un signe distinctif du vrai christianisme ou de l'adoration. On ne peut pas déclarer «apostats» ou «faux chrétiens» ceux qui ne le portent pas ou ne l'utilisent pas. On ne peut pas accuser d’outrager Dieu ceux qui ne le choisissent pas dans leurs traductions, étant donné que le Nouveau Testament ne le contient pas. Sinon, il faudrait en déduire que les rédacteurs du Nouveau Testament, Jésus-Christ, ses disciples et les premiers chrétiens sont tous apostats, faux chrétiens, puisqu''ils n'ont pas employé ce nom à la manière des témoins de Jéhovah d'aujourd'hui!

 

Connaître le nom de Dieu ne signifie pas nécessairement connaître et prononcer son nom oralement mais cela signifie connaître sa personne, avoir une relation intime et personnelle avec lui à travers son Fils Jésus Christ. C’est communier, marcher et vivre avec lui à travers son Esprit-Saint. Cher lecteur, chère lectrice, connaissez-vous simplement le nom de votre Créateur ou sa PERSONNE ? Avez-vous accepté personnellement Jésus-Christ comme votre Sauveur et Seigneur ? Sachez que sans faire appel à son nom, vous ne pouvez pas obtenir le salut !

 

«Il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.» (Ac 4:12)

 

Sarkis Pachaian

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Extrait de l'article wikipedia Les noms de Dieu :

 

[...]

 

Le Tétragramme

Le nom du Dieu d'Israël et de Juda apparaît près de 6800 fois dans la Bible hébraïque sous la forme du Tétragramme יהוה, c'est-à-dire YHWH1. Ce nom est aussi attesté, sous une forme incomplète (Yah), dans un grand nombre d'anthroponymes. Il provient de la racine hébraïque HWH/HYH, verbe qui signifie « être » ou « devenir ». [...]

 

Dans le judaïsme, le Tétragramme ne doit pas être prononcé, par respect pour le Nom divin. Pour le christianisme, la question de la transcription s'est posée. En effet, l'écriture sémitique est, à l'origine, purement consonantique et plusieurs hypothèses ont été proposées pour reconstituer les voyelles du Tétragramme. Une prononciation du Tétragramme reconstituée à partir des transcriptions grecques de Gesenius a conduit à lire Yahwêh. Cette transcription a été abandonnée en 2008 par l'Église catholique, à la fois par respect envers le judaïsme, par souci des règles philologiques et par conformité à la tradition instaurée par la Vulgate [Note 2 : Article de Zenit, 24 octobre 2008], Jérôme de Stridon (340-420) traduit « YHWH » par une périphrase : « le Seigneur » (Dominus). [Note 3 : Jérôme reprend ici la tradition juive de ne pas prononcer le Nom, en l'occurrence de ne pas le transcrire. ]

 

Extrait de l'article wikipedia YHWH :

 

Certaines traductions chrétiennes de la Bible l’ont parfois transcrit par « Yahvé », « Yahweh », « Jéhovah » ou « Jéhova ». Depuis le pontificat de Benoît XVI, l’Église catholique préconise, entre autres par respect pour les juifs, de ne plus prononcer « Yahvé » mais d’employer à la place l'expression « le Seigneur »[Note 2 : Directive de Benoît XVI répercutée dans une disposition de la Congrégation pour le culte divin.] selon l’usage de la Vulgate, laquelle suit elle-même la Septante, qui avait transcrit le Tétragramme par Κυρίος (Kyrios, « Seigneur »).

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Pourquoi les TJ se passent-ils le pain et le vin sans le consommer ? Quand les TJ passe leur pain et leur vin, qui représentent le sang de Jésus et le corps de Jésus à leur mémorial, ce rituel de passer le pain et le vin sans le consommer est un rituel qu'exercent les sectes sataniques. Ce rituel signifie que toutes lesfois où ils font cela, ils rejettent, ils refusent ce vin, ils rejettent ce pain, ce qui est l'inverse du rituel chrétien (chez les protestants, comme chez les catholiques ou les orthodoxes) où on se passe le corps et le sang du christ mais aussi on consomme ce pain et ce vin : 

"Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne." (1 Co 11:26)

 

Ce rejet rituel et religieux du pain et du vin du Seigneur chez les TJ est là la preuve que les TJ ne sont pas chrétiens.

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L'annuaire des Témoins de Jéhovah existe depuis 1922. Pourquoi en 2018 n'y a-t-il plus d'annuaire ? 2017 était le dernier annuaire des TJ. Pourquoi ? Deux raisons : la première est l'économie d'argent. La seconde raison concerne les chiffres de la "croissance des Témoins de Jéhovah". En 2017 les chiffres n'étaient pas bons. Il y avait des pays stagnants, il y avait des pays où la courbe était descendante comme au Danemark. Et donc, en ne publiant pas cet annuaire 2018, la Watch Tower fait deux choses en même temps, elle économise de l'argent et elle ne montre pas ces chiffres descendants. Et si vous entendez encore que la Watch Tower est une organisation en train de croître, vous vous trompez, c'est un mensonge.

 

La raison de la baisse du nombre de "témoins de Jéhovah" dans le monde est qu'il y a de plus en plus de "témoins de Jéhovah" qui se réveillent et qui arrêtent d'aller à la salle. Beaucoup d'ex-TJ parlent et publient sur internet leurs témoignages de leur passé dans la secte des "Témoins de Jéhovah" (écrits ou chaines youtube d'une victime de la secte, chaine de LivingNow ex-TJ, chaine de Dtrx, ex-TJ, chaine de Wow World of Watchtower, ex-TJ aussi, et d'autres), afin d'avertir les gens et pour que d'autres personnes ne vivent pas ce qu'ils ont vécu. Tout le monde n'envoie pas une lettre ou ne se fait pas exclure. Beaucoup arrêtent simplement d'aller à la "salle", se disant qu'ils ne doivent rien aux organisateurs. Grâce à internet, chaque témoignage compte, chaque article, chaque video, chaque document publié et partagé permet à une vie de ne pas être détruite, à une personne de se réveiller et de découvrir la vérité sur l'organisation des "Témoins de Jéhovah".    

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 17:43

 

Pourquoi tant de honte ?

 

Melenchon embarrassé à l’idée que les français comprennent que c’est un franc-maçon ?

 

FM : Ses membres doivent en premier lieu une obéissance aux directives de la secte et n’ont une liberté de conscience qu’à l'intérieur du cadre des ordres qui leur sont imposés.

 

 

 

 

 

 

 

Source: http://bestofactus.wordpress.com/2013/06/15/frere-meluche-ne-souhaite-pas-que-lon-sache-quil-est-fm/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

 

 

- Michel Onfray tacle le franc-maçon en tablier Mélenchon

- Mélenchon le franc-maçon : La Vérité !

- Le "Monde nouveau" de Mélenchon

- Le nouveau piège à cons de Mélenchon : la VIe République (Adrien Abauzit)

- Sommet de la désinformation - Mélenchon : "la laïcité inventée par les juifs"

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 16:58

File:Vote solennel loi mariage 23042013 24.jpg

Erwann Binet (à droite) lors du vote solennel de la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe.

 

« L'église catholique mais aussi les musulmans de France, les autres religions, ont toute légitimité pour exprimer leur point de vue. En revanche, elles ne peuvent pas, je pense, refuser ou ignorer que la vraie légitimité législative, elle est issue de la représentation élective, de la représentation politique et donc du Parlement. »

(Erwann Binet, le député PS rapporteur du projet de loi sur le mariage homosexuel, à propos des déclarations du pape François appelant à abroger des lois si nécessaire, le 15 juin 2013.)

Source: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/15/97001-20130615FILWWW00377-pape-francois-pas-lieu-de-polemiquer.php

 

 

C'est là tout le problème de la démocratie moderne qui fonde la légitimité politique sur la soit-disant "représentation" nationale portée au parlement ("souveraineté nationale": "le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation". Article 3 DDH de 1789), ce qui conduit à une "souveraineté illimitée" (Benjamin Constant), à l'"absolutisme parlementaire" (Carré de Malberg), à une "démocratie illimitée" (Hayek)... et à des lois totalitaires...

 

Il va bien falloir un jour que d'aucuns se décident à se saisir de ce problème tant nous avons l'impression nous légitimistes de mouliner dans le vent ! A la "légitimité" politique fondée sur le nombre (Volonté générale, "souveraineté nationale", volontarisme, constructivisme...), nous proposons la loi naturelle comme fondement solide de la légitimité politique. Ceux qui viennent aujourd'hui dénoncer les lois totalitaires de la république feraient bien d'y songer, d'être conséquents et d'aller jusqu'au bout du raisonnement !


 

- "La Volonté générale ne pouvait que finir par vouloir changer toutes les lois, aujourd'hui la loi naturelle, demain peut-être les lois de la gravitation universelle" (Jean-Claude Martinez)

- Le parlement européen collabo s'en prend à la loi russe anti-propagande homosexuelle

- Tirage au sort des "élus": le député Laurent LOUIS ébranle le Parlement belge, émoi dans la communauté parlementaire

- Pourquoi s'attaquer aux effets et jamais aux causes ?

- La Volonté générale et l'asservissement de la liberté

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 13:26

 

 

Des tombes chrétiennes ont été taguées dans un cimetière de Jaffa, dans l’agglomération de la ville israélienne de Tel-Aviv, vraisemblablement par des extrémistes juifs, a indiqué la police israélienne jeudi (13 juin, NdCR.).

Les vandales ont écrit en hébreu « Prix à payer » et « revanche » sur les pierres tombales de ce cimetière orthodoxe de Jaffa, peuplée à la fois de juifs et de musulmans, a précisé à l’AFP le porte-parole de la police Micky Rosenfeld.

 

 

Source: http://www.christianophobie.fr/breves/15194

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 12:53

Le pape François qui, en fin de matinée, recevait au Vatican une délégation de sénateurs et députés venus de France, s'est adressé aujourd'hui pour la première fois à la France et a invité les parlementaires français à ne pas hésiter à "abroger" les lois si nécessaire, pour leur "apporter l'indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine".

 

Les propos du pontife ... faisaient clairement allusion à toutes les législations pouvant être considérées comme contraires aux principes de l'Eglise catholique, de l'avortement à l'euthanasie en passant par le "mariage" homosexuel ou les nouvelles normes de "bioéthique". (1)

 

"Votre tâche est certes technique et juridique, consistant à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger", a rappelé le pape.

 

Le pape a aussi jugé "nécessaire" de "leur insuffler (à ces lois, ndlr) un supplément, un esprit, une âme qui ne reflète pas uniquement les modes et les idées du moment, mais qui leur apporte l'indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine".

 

"Le principe de laïcité qui gouverne les relations entre l'État français et les différentes confessions religieuses ne doit pas signifier en soi une hostilité à la réalité religieuse, ou une exclusion des religions du champ social et des débats qui l'animent", a poursuivi le pape dans son discours à la délégation.

 

Il a souligné que l'Eglise "désire apporter sa contribution spécifique sur des questions profondes qui engagent une vision plus complète de la personne et de son destin", une contribution qu'elle souhaite donner non seulement au niveau "anthropologique ou sociétal, mais aussi dans les domaines politique, économique et culturel".

 

Il a rappelé que la France où une loi autorisant le "mariage"  homosexuel a été légalisé, est une "nation vers laquelle les yeux du monde se tournent souvent".

 

***


Discours du pape François aux parlementaires français

 

  • Monsieur le président, chers Parlementaires,
  • Faisant suite à votre demande, je suis heureux de vous recevoir ce matin, membres du Sénat et de l’Assemblée nationale de la République française.
  • Au-delà des différentes sensibilités politiques que vous représentez, votre présence manifeste la qualité des relations entre votre pays et le Saint-Siège.
  • Cette rencontre est pour moi l’occasion de souligner les relations de confiance qui existent généralement en France entre les responsables de la vie publique et ceux de l’Église catholique, que ce soit au niveau national ou au niveau régional ou local. Le principe de laïcité qui gouverne les relations entre l’État français et les différentes confessions religieuses ne doit pas signifier en soi une hostilité à la réalité religieuse, ou une exclusion des religions du champ social et des débats qui l’animent. On peut se féliciter que la société française redécouvre des propositions faites par l’Église, entre autres, qui offrent une certaine vision de la personne et de sa dignité en vue du bien commun.
  • L’Église désire ainsi apporter sa contribution spécifique sur des questions profondes qui engagent une vision plus complète de la personne et de son destin, de la société et de son destin. Cette contribution ne se situe pas uniquement dans le domaine anthropologique ou sociétal, mais aussi dans les domaines politique, économique et culturel. En tant qu’élus d’une Nation vers laquelle les yeux du monde se tournent souvent, il est de votre devoir, je crois, de contribuer de manière efficace et continue à l’amélioration de la vie de vos concitoyens que vous connaissez particulièrement à travers les innombrables contacts locaux que vous cultivez et qui vous rendent sensibles à leurs vraies nécessités.
  • Votre tâche est certes technique et juridique, consistant à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger. Il vous est aussi nécessaire de leur insuffler un supplément, un esprit, une âme dirais-je, qui ne reflète pas uniquement les modes et les idées du moment, mais qui leur apporte l’indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine. Je vous formule donc mes encouragements les plus chaleureux pour continuer dans votre noble mission, cherchant toujours le bien de la personne en promouvant la fraternité dans votre beau pays.(2)

 

Lire aussi l'article de Jean-Marie Guénois pour le Figaro, "Le pape François s'adresse pour la première fois à la France." (3)

 

Sources:

 

(1) Le Nouvel Obs s'étrangle et titre : "Le pape s'en prend aux lois de la République française" (comme si ces lois étaient inscrites dans le marbre...) http://tempsreel.nouvelobs.com/mariage-gay-lesbienne/20130615.OBS3464/le-pape-s-en-prend-aux-lois-de-la-republique-francaise.html

(2) http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/DOCUMENT-Discours-du-pape-Francois-aux-Parlementaires-francais-2013-06-15-973826

(3) http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/06/15/01016-20130615ARTFIG00326-le-pape-francois-s-adresse-pour-la-premiere-fois-a-la-france.php

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 12:18

Le Fonds Monétaire International vient de rendre public un rapport particulièrement critique sur la situation de la Grèce1. Ce rapport conclut à la domination de politiques restrictives qui conduisent à un ajustement qui se fait essentiellement par la récession.

« Greece is adjusting mainly through recession, not through productivity-enhancing reforms.»

Ce rapport s’est attiré l’ire de la Commission Européenne2 et, aujourd’hui, on peut dire que le torchon brûle au sein même de la Troïka (ensemble composé du FMI, de la BCE et de la Commission Européenne) qui est chargée d’administrer les « réformes » imposées à la Grèce. C’est même là l’essentiel. En effet, les critiques portées par le FMI contre la politique imposée à la Grèce sont relativement modérées, même si elles s’appuient très souvent sur un constat fort juste. L’important est donc plutôt dans l’éclatement du front existant entre les institutions européennes et le FMI, chose que l’on pressentait depuis le début de cette année, avec la polémique sur les effets des politiques d’ajustement fiscal et budgétaire. Cela va contribuer à dessiller certains yeux. La politique meurtrière conduite en Grèce, et ceci au premier sens du terme car les suicides ont augmenté d’un quart dans ce pays, est de la responsabilité pleine et entière des dirigeants européens, et au premier chef des dirigeants allemands mais aussi, hélas, français.

- See more at: http://russeurope.hypotheses.org/1338#sthash.RxAgVFFW.d

Le Fonds Monétaire International vient de rendre public un rapport particulièrement critique sur la situation de la Grèce (FMI, Country Report No. 13/154, Juin 2013, Washington DC). Ce rapport conclut à la domination de politiques restrictives qui conduisent à un ajustement qui se fait essentiellement par la récession.

FMI, Country Report No. 13/154, Juin 2013, Washington DC - See more at: http://russeurope.hypotheses.org/1338#footnote_0_1338. Ce rapport conclut à la domination de politiques restrictives qui conduisent à un ajustement qui se fait essentiellement par la réce

« Greece is adjusting mainly through recession, not through productivity-enhancing reforms.»

 

Ce rapport s’est attiré l’ire de la Commission Européenne (L’Expansion, « Bruxelles et le FMI en désaccord ‘fondamental’ sur la Grèce », le 6 juin 2013) et, aujourd’hui, on peut dire que le torchon brûle au sein même de la Troïka (ensemble composé du FMI, de la BCE et de la Commission Européenne) qui est chargée d’administrer les « réformes » imposées à la Grèce. C’est même là l’essentiel. En effet, les critiques portées par le FMI contre la politique imposée à la Grèce sont relativement modérées, même si elles s’appuient très souvent sur un constat fort juste. L’important est donc plutôt dans l’éclatement du front existant entre les institutions européennes et le FMI, chose que l’on pressentait depuis le début de cette année, avec la polémique sur les effets des politiques d’ajustement fiscal et budgétaire. Cela va contribuer à dessiller certains yeux. La politique meurtrière conduite en Grèce, et ceci au premier sens du terme car les suicides ont augmenté d’un quart dans ce pays, est de la responsabilité pleine et entière des dirigeants européens, et au premier chef des dirigeants allemands mais aussi, hélas, français.

 

... Ces problèmes seront amplifiés par l’existence désormais d’une dépression généralisée dans la zone Euro qui compromet assez gravement la capacité de la Grèce de renouer avec une forte croissance. Le maintien d’une dépression, ou au mieux d’une stagnation, va rendre ingérable le problème de la dette à relativement court terme. C’est la raison pour laquelle une restructuration – un défaut ordonné – de la Grèce est aujourd’hui une quasi-certitude. ...

La société grecque est en train d’imploser avec des signaux extrêmement préoccupants. Ceci pose le risque d’une rupture politique entraînant à terme la sortie de la Grèce de la zone Euro.

 

... Si l’on ne partage pas le point de vue du rapport quant aux conséquences d’une sortie de l’Euro pour la Grèce, et il faut rappeler à cet égard que le FMI s’est régulièrement et massivement trompé sur les conséquences des importantes dévaluations de ces dernières années (Russie, Argentine) qui ont été en réalité très favorables aux économies concernées, on ne peut que partager le sentiment que cette possibilité est aujourd’hui bien réelle.

La société grecque est en train d’imploser avec des signaux extrêmement préoccupants. Ceci pose le risque d’une rupture politique entraînant à terme la sortie de la Grèce de la zone Euro. - See more at: http://russeurope.hypotheses.org/1338#identifier_1_1338

 

 

Tout cela est une histoire connue. Les politiques d’ajustement budgétaire et fiscal entraînent une contraction de l’activité, qui entraîne une chute de la collecte fiscale, à la fois parce que la base fiscale se réduit mais aussi parce que le taux de collecte se détériore devant l’insolvabilité d’un nombre grandissant d’agents économiques. Il faut constamment recourir à l’emprunt, jusqu’au moment où un défaut (faute d’avoir procédé en son temps à une restructuration) s’imposera. Clairement, les experts du FMI n’ont pas tiré toutes les leçons de l’histoire de la Russie dans les années 1990 et jusqu’à la crise financière d’août 1998. Il y a donc bien des zones d’ombre et des trous dans ce rapport, mais il a au moins le mérite d’exister et de mettre crûment en lumière la responsabilités des dirigeants européens.

 

Source : http://russeurope.hypotheses.org/1338

 

L'article de l'Expansion du 6 juin, "Bruxelles et le FMI en désaccord 'fondamental' sur la Grèce" indique :

 

  • "Dans son rapport publié mercredi, le FMI fait son mea culpa, admettant que le premier plan de sauvetage de la Grèce en 2010 s'est soldé par "des échecs notables", en raison notamment de désaccords avec ses partenaires européens au sein de la troïka. Il regrette l'absence de "division claire du travail" au sein de la troïka et reproche aux Européens d'avoir manqué d'expérience et de "compétences" sur le programme d'aide à la Grèce, lié à de très strictes conditions en matière budgétaire et de réformes structurelles.

Un porte-parole de la Commission, M. O'Connor défendant la Commission sur ce point, a bien évidement déclaré : "Nous sommes en désaccord fondamental avec l'idée selon laquelle il n'y a pas eu assez d'efforts faits pour identifier les réformes structurelles favorisant la croissance", jugeant que la Commission avait été "une force motrice importante" en la matière... C'est plutôt l'inverse qui est vrai !

 

La troïka "n'existait pas il y a trois ans " et "a été mise sur pied à partir de rien", a argumenté O'Connor, sans que l'on ne sache trop ce que la Troïka vient faire ici...

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 11:36

Arcangues (64) : le maire ne veut toujours pas de mariage gay

 

 

Le maire a redit hier son refus de marier un couple gay. 

 

[C]ommuniqué de la mairie, tombé hier : « Les adjoints ont renouvelé leur confiance et leur solidarité avec le maire, dans le refus de célébrer des mariages gays. Les élus, à l’unanimité (sic), ne céderont pas au tribunal médiatique qui préannonce leur décision […]. Bonjour les démocrates. »


... De son côté, Jean-Michel Colo s’obstine. « Je ne me suis pas entretenu avec les conseillères, dit-il. Si elles veulent faire des mariages, tant mieux pour elles. Mais ce n’est pas leur rôle. » En effet, c’est celui des maires. Mais reprenons la lecture du communiqué municipal : « L’exécutif a […] décidé de se retrouver prochainement pour reconsidérer sa position, souhaitant avancer à son rythme ».

 

Source: Publié le 15/06/2013 à 06h00 | Mise à jour : 15/06/2013 à 09h41 http://www.sudouest.fr/2013/06/15/il-fait-durer-le-deplaisir-1086065-3958.php

 

 

- Arcangues : Les adjoints ont renouvelé leur confiance et leur solidarité avec le maire dans le refus de célébrer des mariages gay (Sud Ouest)

- Vers une plainte contre les Résistants d'Arcangues

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 11:08
Nouveau scandale : (Communiqué de la Manif pour tous) les Mères Veilleuses de Lille ont été agressées par un individu muni d'un couteau et proférant insultes et injures. Après une garde à vue de seulement 12h, il est en liberté... !

Deux poids - deux mesures : le scandale continue
Agression à Lille de pacifiques mères veilleuses
 
Dalila S., mère veilleuse de Lille de 47 ans se souviendra longtemps de sa nuit du 12 au 13 juin.
 
Alors qu’elle veillait comme tous les soirs sur la grand place de Lille avec 4 autres mères veilleuses, et débattait avec deux jeunes favorables à la loi Taubira, un individu s’approcha et se mit à l'injurier ("fachos - connasses - bonobo") et à la menacer.
 
Un homme de passage s’interposa pour protéger les mères veilleuses. Loin de se calmer, l'individu a alors sorti un couteau, qu'il a brandi  en continuant d'invectiver les mères veilleuses de ses injures haineuses ("fachos", "on va vous raser comme après la guerre").
 
Comme elle se reculait, l’agresseur a essayé de porter un coup de couteau à l'homme qui la protegeait.
 
Appelée sur les lieux la police a interpellé l’agresseur au moment où il tentait de cacher son arme. Il a été placé en garde à vue et Dalila a porté plainte.
 
Nouveau cas d’illustration du « deux poids – deux mesures » à l’encontre des sympathisants de La Manif Pour Tous.
 
L’agresseur, libéré au bout d'une douzaine d'heures de garde à vue, ne sera pas poursuivi malgré la gravité objective des faits. Il est simplement convoqué en octobre pour une "composition pénale", mesure alternative aux poursuites pénales au terme de laquelle, s'il donne son accord, il sera au pire sanctionné d'une amende ou d'un travail d'intérêt général. Contacté par l’avocat de Dalila S, le parquet n’a pas souhaité apporter d'éclaircissements sur cette étrange décision.
 
Ainsi donc, alors qu'à Paris, des jeunes sont arrêtés, interpellés, retenus jusqu'à 48h en garde à vue et jugés par le Tribunal correctionnel pour le port d'un sweat "La manif pour Tous" ou l'utilisation d'un fumigène sur un cour de Tennis, à Lille, un individu qui menace une femme d'un couteau n'est pas poursuivi...
La multiplication des exemples laisse craindre que ceci ne soit pas lié à la géographie...
 
L’outrance dans l’application à deux vitesses des règles de droit devient un scandale !
 
Il faut que cesse l'usage politique de la police. Il faut que cesse l'usage politique de la justice. Ni l'un ni l'autre ne feront taire le peuple.
.

 

 

- Deux poids deux mesures encore : Femen à Notre-Dame: 0 GAV, Hommen à Roland-Garros: 11 GAV

- "Indignés" contre "Printemps français" : deux poids deux mesures

- Emeutes du PSG qatari : un deux poids deux mesures dont l'Oligarchie devra rendre des comptes

- Deux poids deux mesures : Quand les pro mariage homosexuels appelaient à violer la loi établie

- Deux poids deux mesures: "Sur le concept du visage du fils de Dieu"

- Démocratie française et violence contre les personnes : deux poids deux mesures

- Avignon ("Piss Christ") : deux poids deux mesures

- Mariage "homosexuel" : Deux poids deux mesures dans la "neutralité" de l'enseignement

- Deux poids deux mesures : A quand la dissolution des LGBT et autres Femen ?

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 09:05

DrapeauLe retour au pouvoir de la droite en Islande le 28 avril 2013, après que les sociaux-démocrates de l’Alliance aient perdu plus de la moitié de leurs députés, devait marquer l’arrêt des négociations d’adhésion de l’Islande à l’Union européenne (UE). C'est chose faite : le nouveau ministre des affaires étrangères Gunnar Bragi Sveinsson, s’est rendu jeudi 13 juin à Bruxelles pour dire officiellement et de vive voix à la Commission européenne que les négociations d’adhésion étaient « suspendues »... « C’est ainsi que fonctionne la démocratie », leur a-t-il lancé.

 

La coalition de centre droit en Islande est traditionnellement hostile à l’adhésion. Les élections d'avril ont été remportées par deux partis qui tous deux étaient contre l’adhésion. Dans les sondages la proportion de citoyens favorables à l’UE ne dépasse jamais les 25%. L'Islande reste toutefois un pays encore très intégré dans l'UE à travers l'appartenance à l’Association européenne de libre échange (AELE) ainsi qu‘à l’espace Schengen.

 

Pendant que l'Union européenne enfonce les pays européens dans la récession, le chômage et la dette (atteignant près de 100% du PIB en Belgique, en France...), l'Islande a le meilleur taux de croissance en 2013.

 

Add. 12 septembre 2013 Le ministre des Affaires étrangères islandais Gunnar Bragi Sveinsson a annoncé jeudi (12 septembre 2013 NdCR.) avoir suspendu pour toute la durée de la législature les négociations d'adhésion à l'Union européenne.


Lors d'un discours au Parlement, M. Sveinsson a déclaré: «Nous avons dissous l'équipe et les groupes de négociation, et plus aucun sommet n'aura lieu. L'UE a décidé qu'il n'y aurait plus de dotation IAP. ... Le gouvernement est à l'unisson sur ce sujet. Le processus a été suspendu, rien n'a été fermé, et nous voulons améliorer notre communication et renforcer nos liens avec l'UE sans y adhérer».

 

Source: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/09/12/97001-20130912FILWWW00465-ueislande-fin-des-negociations-d-adhesion.php

 

- L'Islande réussit à sortir de la crise (mars 2013)

- Les Islandais se prononcent sur une nouvelle Constitution écrite par "des gens ordinaires" (octobre 2012)

- Islande: un non massif l'emporte au referendum sur le remboursement de la dette (avril 2011)

- Islande: révolte démocratique islandaise anti-banksters (janvier 2010)

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 07:51

Il y a manifestement deux conceptions différentes des "droits de l'homme", en Europe et en Russie. La première, sexualiste, libertaire, régimiste et idéologique, s'assoit sur les droits de l'enfant, la seconde, réaliste, les défend vaillamment. Il reste maintenant à la Russie, par une résolution solennelle, à condamner fermement les dites déclarations des "droits de l'homme" et notamment la DDH de 1789 permettant aux parlements maçonniques occidentaux de se prendre pour Dieu sur terre... (ce qui a été défini par Benjamin Constant comme une "souveraineté illimitée", par Carré de Malberg, un "absolutisme parlementaire" ou un "parlementarisme absolu", et par Hayek comme une "démocratie illimitée"...) au travers du dogme de la "Souveraineté nationale", exprimée par la Volonté générale (article 3: "le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation"). Ces deux mythes qui fondent le pouvoir totalitaire des gouvernements occidentaux dits "démocratiques" doivent à présent être épinglés, indexés et définitivement condamnés.

 

 

Moscou qualifie de document politisé et inamical la résolution adoptée jeudi 13 juin par le Parlement européen sur la situation en Russie dans le domaine de la suprématie de la loi, a indiqué hier le délégué du ministère russe des Affaires étrangères aux droits de l'Homme, Mikhaïl Dolgov.

"Nous avons retenu la résolution adoptée le 13 juin par le Parlement européen sur la situation en Russie dans le domaine de la suprématie de la loi. Il s'agit d'un nouveau document politisé et manifestement inamical qui n'a rien à voir avec la situation réelle dans le domaine de la démocratie et des droits de l'Homme en Russie ", lit-on dans le commentaire publié sur le site de la diplomatie russe.


Dans cette résolution adoptée jeudi 13 juin, le Parlement européen a exprimé sa profonde préoccupation au sujet des lois russes sur les ONG-agents étrangers et sur la "propagande des relations sexuelles non-traditionnelles auprès de mineurs", cette dernière loi instaurant des amendes allant jusqu'à un million de roubles.

Aux termes de la loi sur les ONG-agents étrangers, les organisations non-gouvernementales exerçant des activités politiques et bénéficiant d'un financement étranger sont soumises à un régime juridique particulier qui prévoit, en cas d'infraction, une amende allant jusqu'à un million de roubles (environ 25.000 euros) ou des peines pouvant atteindre quatre ans de prison.

 

 

 

Source: http://fr.rian.ru/world/20130614/198546508.html

 

 

- Russie : l'adoption d'enfants par des couples homosexuels étrangers interdite (18 juin 2013)

- L’appel de Moscou du 13 juin 2013 d’Aymeric Chauprade à résister au mondialisme occidental

- La Russie adopte une loi punissant la "propagande" homosexuelle devant mineur

- "Mariage" homosexuel: un exemple de conflit entre Volonté générale et droits de l'homme

 

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 06:34

Un article publié sur Le Bréviaire des Patriotes évoque la monarchie comme "une idée moderne pouvant parfaitement répondre aux attentes légitimes du peuple au XXIème siècle". Extrait: 

 

Le Château de Versailles en 1668 | Huile sur toile de Pierre Patel (1668), Château de Versailles. 

Le Château de Versailles en 1668 | Huile sur toile de Pierre Patel (1668), Château de Versailles.

 

Divagation ou exaspération réelle du corps militaire français pouvant amener à une tentative de coup de force ? Dans tous les cas de figure, face au délabrement évident du système, envisageons ensemble une autre voie institutionnelle que peut fort bien représenter une Monarchie.

 

Qu’il se nomme Louis XX, Henri VII ou encore Napoléon VII, le Roi (ou l’Empereur) peut-il être le sauveur de la France ; l’instigateur de la restauration de cette Monarchie française moult fois séculaire qui fut à l’origine de la grandeur de notre beau pays ; le juge inflexible de cette république bananière dont la plupart des coreligionnaires font la une des rubriques judiciaires depuis trop longtemps ; mais surtout, le Père du peuple qui incarne la France, au dessus des partis politiques, loin de cette démocratie d’apparence où seul l’argent permet d’arriver à la tête de l’État à coup de campagne publicitaire démagogique ?

Il n’est certes pas aisé de débattre sur ce sujet sans se heurter aux quolibets ou caricatures absurdes ; mais il faut bien comprendre que l’idée monarchique est loin d’être désuète mais bien moderne, pouvant parfaitement répondre aux attentes légitimes du peuple au XXIème siècle. Comment cela ? En citant un exemple du quotidien.

 

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Dans un régime monarchique, la Nation est organisée sur le modèle traditionnel de la Famille.

  • Le père, en qui réside le pouvoir ;
  • La mère, qui modère le pouvoir paternel et le maintient dans de justes limites ;
  • Les enfants, qui obéissent.

À moins de faire montre d’une mauvaise fois sans borne ou de citer des exemples minoritaires, l’autorité du père n’est point arbitraire, tout comme la sujétion des enfants à ce dernier n’est point absolue, dans le sens où les actes du chef de famille sont déterminés par les besoins des enfants.

En transposant tout cela, le rôle du père est confié au Roi, qui règne et gouverne ; le rôle de la mère est dévolu aux Groupements sociaux qui limitent le pouvoir monarchique, et les gouvernés sont les citoyens.

Tout comme la Famille, si l’une des trois parties venait à disparaître, elle entrainerait la dissolution de l’ensemble. Ils ont donc un intérêt commun, celui d’être constamment unis dans le but d’assurer leur conservation mutuelle.

 

De plus, l’on constate chaque jour que le manque de continuité au sein de l’État nuit gravement à situation de la France (suppression des réformes du candidat étant au pouvoir précédemment, restriction des libertés des adversaires par une justice à deux vitesses, etc…) ; seul l’hérédité peut assurer la pérennité d’une Nation du fait que le sort du Monarque soit intimement lié au sort de cette dernière. Peut-on supposer, chez un père de famille, l’inconscience de servir les intérêts d’une famille étrangère au détriment de la sienne propre ? Non, car il agirait contre ses propres intérêts.

Terminons en citant Mgr Louis de Bourbon, duc d’Anjou, de jure Louis XX : « La monarchie est une forme de continuité, un lien avec l’Histoire. C’est une notion évolutive, moderne. Avec la mondialisation, on perd parfois le nord … La monarchie est un repère. Vous ne pouvez pas vous construire un futur si vous ne connaissez pas votre passé. »

 

Source et suite: http://www.lebreviairedespatriotes.fr/2013/06/12/la-monarchie-simpose-t-elle-a-la-france/

 

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 00:26

L'info du Monde selon laquelle le maire d'Arcangues aurait cédé serait-elle fausse ? SudOuest d'hier indique en effet: «  Mariage gay refusé à Arcangues (64): le maire et les élus font bloc ».

 

  • « Dans un communiqué de la mairie diffusé ce vendredi (14 juin, NdCR.), on peut lire que "les adjoints ont renouvelé leur confiance et leur solidarité avec le maire dans le refus de célébrer des mariages gay. Les élus, à l’unanimité, ne céderont pas au tribunal médiatique qui pré annonce leur décision avant même qu’ils ne se soient réunis". »

 

Sud Ouest ajoute: Le Conseil municipal a décidé de se retrouver prochainement pour "reconsidérer sa position".

 

Source: http://www.sudouest.fr/2013/06/14/mariage-gay-refuse-a-arcangues-64-le-maire-et-les-elus-font-bloc-1085586-4018.php

 

- Vers une plainte contre les Résistants d'Arcangues

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