Après le complot mondial contre la santé, voici comment fonctionne le complot mondial contre l'éducation.
Dans un article publié sur Nationspresse.info intitulé "Le fil à la patte et la corde au cou", avec ses commentaires, Oriane Borja montre comment le système scolaire français actuel tend à s'inscrire dans le cadre d'un programme mondial pour "l'éducation" via "nouvelles méthodes d'éducation", "sciences de l'éducation" et autres "nouvelles pédagogies". Une formation toute superficielle en réalité dispensée afin de fabriquer de parfaits crétins, asociaux et égoïstes, une main d’oeuvre docile, stupide, esclave de leur système mondial marchand.
Quand on sait qui est derrière les programmes d'éducation des enfants à l'échelle planétaire, via Banque mondiale, Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture), et autres appendices de leur "Nouvel Ordre Mondial", il y a de quoi s'inquiéter.
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Georges Charpak, ce français qui reçut le prix Nobel de physique en 1992, est décédé le 29 septembre dernier. Ce fut pour tous les médias l’occasion de faire son panégyrique et de tresser des lauriers à cet immigré qui s’était si bien intégré.
La rédaction de Nations presse info est plus réservée et explique comment Georges Charpak est la preuve que l’on peut à la fois recevoir un Nobel et être le plus parfait des idiots utiles du système mondialiste.
Pourquoi cette réticence ? Parce que bénéficiant de l’aura de son Nobel, Georges Charpak, à partir de 1996, prit la tête d’un important mouvement de rénovation de l’enseignement des sciences à l’école primaire dénommé « La main à la pâte ». Un programme qui touche aujourd’hui près d’une école française sur trois.
Ce qui est intéressant de savoir, c’est que Charpak ne fut nullement l’inventeur du concept. Il a tout simplement importé des États-Unis le « Hands on », une pédagogie que son ami Léon Lederman avait développé dans les ghettos de Chicago.
Dans ses souvenirs, Georges Charpak considère comme un tour de force le fait que, dans les huit jours qui suivirent sa décision d’adapter le « Hands on » au public français, le ministre de l’Éducation nationale de l’époque lui ait envoyé rien moins que son directeur de cabinet, son chef de cabinet, ainsi qu’un certain nombre d’inspecteurs généraux, afin d’examiner avec lui comment appliquer en France, ce bouillon de culture du nouveau monde.
Charpak ignorait peut-être, à moins qu’il ne le feigne, que son « modèle » collait en fait parfaitement aux directives de l’OCDE dont les experts avaient déjà planifié l’évolution mondiale de l’éducation dans l’objectif d’une contractualisation progressive et indolore de l’école.
La technique du système Lederman consiste à signer un contrat avec une école si 70 % des instituteurs y sont favorables. Lorsque le contrat est conclu, un centre de pilotage intervient pour prendre l’école en main, former les enseignants et fournir des remplaçants le temps de la formation. Un moniteur peut ensuite être mis à la disposition de l’école. Tous les deux mois, on livre aux instituteurs un manuel et le matériel nécessaire. Le manuel constitue une sorte de colonne vertébrale pour l’instituteur qui n’a reçu que deux cents heures de formation et il le dispense de tout effort d’organisation lorsqu’il veut réaliser une expérience.
Il est à noter que la sous-traitance ne se limite pas seulement à ce seul aspect, et nombreux sont les autres programmes, délivrés aux enseignants clefs en main, pour lesquels on demande aux parents d’élèves des sommes plus ou moins modiques (allant de cinq à plusieurs centaines d’euros par enfant) pour chaque projet pédagogique, en fonction du niveau social des parents du secteur.
L’école à la carte selon la technique dite de l’ajustement de l’OCDE est née aux forceps mais sans douleur, l’enfant est vilain mais les parents, d’élèves, évidemment, n’y voient que du feu. Il va croître sans que l’on distingue ses monstruosités. Car outre les coups tirés dans les structures institutionnelles de notre école, c’est bien aussi au nom des nouvelles pédagogies qu’on a mis à bas l’ensemble de l’édifice.
Or, celles-ci vont à l’encontre des lois biologiques qui régissent notre cerveau.
Platon lui-même avait montré l’absurdité avec le petit esclave du Ménon, de la maïeutique socratique selon laquelle on serait acteur de son instruction et on tirerait tout de son propre fond. On oublie ce faisant que Socrate n’interroge que des adultes déjà instruits. La généralisation de ces méthodes a consisté à mettre la charrue avant les bœufs, à proposer, dans un aveugle souci de sens, le sens du savoir avant le savoir et à sa place.
C’est le Nobel de médecine Roger Sperry (Prix en 1981) qui a démontré que l’instruction classique, celle-là même que Charpak a reçue de la France et qui lui a permis l’accès à la science, est la seule qui permette la structuration la plus correcte du cerveau.
L’instruction s’oppose à l’éducation dans le sens où la première est la construction méthodique du savoir partant du plus petit élément en allant vers le toujours plus complexe avec force répétition d’exercices d’application afin de l’ancrer définitivement, quand la seconde répond à une approche globale partant du but à atteindre en essayant de comprendre le mécanisme, tel un chercheur.
Or l’enfant n’est pas un chercheur, il lui manque tout le bagage qui permet à celui-ci d’affronter la science.
Roger Sperry a montré que l’hémisphère gauche de notre cerveau, qui traite l’information en partant du plus simple pour aller vers le plus compliqué, travaille de manière analytique, en revanche, l’hémisphère droit utilise pour traiter toutes les informations dont il a la charge, des techniques analogiques.
Né du cerveau de l’homme, le langage écrit, qu’il soit scientifique ou pas, s’utilise grâce à des structures anatomiques qui mirent des milliers d’années à devenir efficaces, il faut savoir respecter ce que le temps a construit si lentement.
Les méthodes d’enseignement traditionnelles, activent les deux hémisphères du cerveau, les nouvelles méthodes, globales, activent de manière générale, essentiellement la partie droite, répétitive, et délaissent la partie gauche du cerveau, logique, qui permet l’analyse, la réflexion.
Ces travaux ont été confirmés par IRM, ces mêmes IRM dont les travaux de Charpak et d’autres scientifiques, sont ironiquement à l’origine.
En faisant de notre façon de transmettre les savoirs, table rase, Charpak et son idéologie mondialiste des pseudo « sciences de l’éducation » dont il était devenu un des fers de lance, ont condamné les générations futures à ne plus savoir raisonner, et ce, au nom même de l’accès au raisonnement.
Tout cela par ignorance du fonctionnement neuronal, et il faut bien l’écrire, par un manque d’intuition et d’observation, inhibés par l’idéologie.
Le médaillé Fields de Mathématiques Laurent Lafforgue, le docteur Wettstein-Badour, ou encore le Professeur au Collège de France, neuroscientifique et linguiste, Stanislas Dehaene, l’ont bien compris, eux, mais ils sont, à l’instar de Maurice Allais, d’illustres lumières laissées sous le boisseau.
« La Main à la pâte » n’est pas autre chose que la mise en recherche de l’enfant. Si Charpak avait eu une démarche un tant soit peu scientifique, il aurait attendu la validation de ses théories, or précisément, elles n’ont pas fait leurs preuves, ce qui était évident au regard des travaux antérieurs et sans appel sur les lois biologiques qui régissent notre cerveau.
Charpak et consorts ont condamné nos enfants à de la répétition stupide et improductive, et ce, sous les applaudissements de tous les néo-pédagogues bien-pensant mais mal-raisonnant.
La France avait tout donné au petit immigré qu’était Georges Charpak, que ne l’a-t-il pas remerciée de tout ce qu’elle avait fait pour lui en la laissant seulement être elle-même, permettant aux autres de bénéficier des mêmes bienfaits que lui.
Oriane Borja
Voir aussi les commentaires forts éclairants d'Oriane Borja:
Commentaire par Oriane Borja le 17 juillet 2011 @ 19:26
Je m’inscris en faux contre cette dernière affirmation.
J’ai pour élèves des enfants parfaitement européens et dont les parents sont responsables de grandes sociétés et se targuent d’une grande culture, qui répondraient parfaitement à ces critères d’hyperactivité et d’échec scolaire, si ces symptômes ne revelaient pas entièrement du fait du laxisme éducatif de ces mêmes parents, qui entendent bien se décharger sur le premier venu de leurs propres carences.
Des méthodes scolaires qui avaient fait leurs preuves, il n’existe aujourd’hui que quelques relicats et souvenirs, les nouvelles méthodes ayant totalement inversé la logique.
L’immigration de masse, si elle est concomitante, pour cause d’être elle aussi un mondialisme, n’est en rien responsable de la politique éducative que nos dirigeants nous ont imposée, même si évidemment, le fait de laisser la « construction de leur propre savoir » à des enfants déracinés, brossés dans leur communautarisme, et pour l’ensemble, sans autorité nécessaire à l’apprentissage, n’arrange certes pas les choses, ni pour les uns ni pour les autres.
Commentaire par Oriane Borja le 17 juillet 2011 @ 21:09
Les cours magistraux avec exercices d’application, sont globalement les méthodes traditionnelles qui permettaient lorsqu’elles étaient appliquées, de mener l’enfant, quelles que soient ses origines, à l’excellence, en fonction de ses capacités et de son mérite.
C’est l’école d’aujourd’hui qui n’est faite que pour les bons élèves, la mise en recherche, l’apprendre à apprendre, n’est qu’une formation superficielle seulement destinée à mettre en adéquation la main d’oeuvre esclave d’un système marchand.
On ne demande ni culture générale, ni réfléxion, ignorant même l’utilité que cela peut avoir, on ne veut que des spécialistes immédiatement opérationnels allant de formations qualifiantes en formations qualifiantes que la Banque mondiale a prévu à rapide échéance de rendre payantes du début à la fin de la vie en généralisant le système de la formation continue qui n’était que la première marche du nouvel ordre éducatif mondial qui entend mettre en place l’éducation tout au long de la vie en privatisant le système de façon la plus indolore possible.
L’éducation (comme la santé), sera organisée comme un système d’assurances privées.
Le tout au service d’une fléxibilité maximale et dans tous les domaines : géographique, dans l’objet de la formation et de l’éventuel job jetable à la clef, et de la rémuération, l’assurance formation remplaçant l’assurance chômage.
L’école telle que nous la connaissons, va disparaître, de plus en plus se met en place le E Learning (des milliers de petits français travaillent déjà en E Learning, en Chine, ils sont des millions car les chinois ont immédiatement fait mettre en place le système par le nouvel ordre éducatif mondial, et en Corée du Sud, meilleur élève de l’Ocde qui le place premier au rapport Pisa et pour cause, c’est le système général, ce sont les grandes multinationales qui élaborent l’ensemble) beaucoup moins cher, le « présentiel » sera réduit au strict minima.
Voilà pourquoi de plus en plus de nos enfants sont mis en classes mixtes pour les habituer à l’autonomie (travail seul sans professeur, et de plus en plus avec un ordinateur dont on prévoit d’équiper chacun) : le cartable électronique est destiné à remplacer le professeur.
L’enseignant lui-même, va passer non seulement par la réduction d’effectifs mais de plus en plus à un simple formateur de base qui pourra tout encadrer puisque c’est l’enfant qui ira chercher son propre savoir avec les outils dont on lui aura vaguement appris à se servir. Au portugal, ces formateurs de base ont été très rapidement mis en place à grande échelle, problème budgétaire oblige :
http ://www.liberation.fr/monde/0101630037-obligation-de-service-precaire
Déjà ces dernières années, sont recrutés en France, des enseignants sur diplômes ou en voie d’acquisition de diplôme (un simple étudiant qui vient d’avoir son bac suffit pour faire des suppléances, et au bout de quelques années de suppléances, on peut relativement s’installer, si l’on suit bien la pédagogie de groupe, tout va bien), payé au Smic horaire.
Il est inutile de préciser que l’Organisation mondiale du travail est partie prenante, et que les pseudo syndicats collaborent totalement.
Source: http://www.nationspresse.info/?p=139035