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Christ Roi

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 08:24

L'agence d'évaluation financière Moody's a abaissé d'un cran ce matin la note des banques françaises Société Générale et Crédit Agricole mais n'a pas touché à celle de BNP Paribas. (1)

 

Peu après ces annonces, le gouverneur de la banque de France, Christian Noyer, s'est voulu rassurant. Selon lui, la situation des banques françaises ne risque pas de se dégrader davantage. Au micro de RTL, ce dernier a ainsi indiqué : «Je ne pense pas que le situation continue de se dégrader et je vais peut-être vous surprendre mais je pense même que la dégradation des notes de deux banques est une relativement bonne nouvelle». (2)

 

Les chiffres de la participation de ces trois banques à la dette grecque indiquent que fin 2010, BNP Paribas possédait 5 milliards d'euros de titres de dette souveraine, la Société générale 2,7 milliards, et le Crédit agricole 600 millions. (3) Bnp Paribas se révèle l'institution financière qui détient le plus d'obligations souveraines grecques, avec un portefeuille de 5 milliards d'euros en valeur brute (3,5 milliards en net). (4)

 

L'agence de notation les punit-elle de leur gestion imprudente dans leurs parts de dette grecque ? Non. Les punit-elle de leur fragilisation à court terme, à cause de leur attachement à la dette grecque ? Non.

 

Mais alors, pourquoi l'agence de notation les punit-elle ? 

 

L'agence de notation sanctionne les banques bonnes élèves, celles qui par leur gestion prudente se sont le moins investi dans la dette grecque. Elle punit la pusillanimité et le scepticisme de banques qui n'ont pas été jusqu'ici assez nouvel-ordre-mondialistes compatibles. Elle les fait avancer à coups de schlague !

 

Les banques n'ont pas tardé à réagir sous le coup et à corriger le tir. Crédit Agricole a annoncé la mise en place, d'ici le début du mois de décembre, d'un mécanisme de soutien formel à sa banque de marché Crédit Agricole Corporate and investment banking (CA CIB), selon un communiqué. BNP Paribas a de son côté décidé d'ajuster son bilan et Société Générale avait déjà annoncé un plan d'économies.  

 

Dans ces conditions, et vu le niveau d'allégeance à l'Empire, parler d'agences de notation "privées" et "indépendantes", est une imposture de plus que les media alignés se garderont bien de relever et de commenter.

 

Sources:

 

(1) http://www.20min.ch/ro/economie/news/story/Moody-s-punit-les-banques-fran-aises-25309566

(2) http://www.lefigaro.fr/societes/2011/09/14/04015-20110914ARTFIG00413-moody-s-degrade-societe-generale-et-credit-agricole.php

(3) http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/09/12/la-menace-d-une-degradation-de-la-note-des-banques-francaises-se-rapproche_1571202_3234.html

(4) http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/09/13/04016-20110913ARTFIG00618-pourquoi-les-banques-francaises-trinquent.php

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 11:18

La Chine achète des titres de dettes européens. Cela ne fera pas se redresser les bourses européennes qui au contraire continueront de plonger.

Lundi matin 12 septembre, Rome a demandé à Pékin de procéder à d'importants rachats de titres de sa dette souveraine, rapporte le Financial Times. Le ministre italien des Finances Giulio Tremonti a rencontré la semaine dernière le patron du fonds souverain chinois Lou Jiwei, le président de China Investment Corp. CIC. pour trouver des débouchés pour les titres de dette de l'Italie.

La Chine est déjà venue à la rescousse de pays de la zone euro en difficultés ces derniers mois. Fin mai, Pékin avait fait part de son intention d'acheter des titres de dettes émis par le Fonds européen de stabilité pour le Portugal.

En janvier, la Chine avait acheté des titres européens destinés à renflouer l'Irlande.

Dès le début de la crise, la Chine était venue en aide à l'Europe malade de ses dettes.

En début d'année, la Chine avait acheté des obligations d'Etat espagnoles pour une centaine de millions d'euros. L'empire du milieu s'était également engagé à acquérir des obligations grecques. (1)

Cela n'a pas rétabli les bourses, bien au contraire ! Les petits épargnants sont en train de voir leurs économies disparaître semaine après semaine, englouties dans la crise de la dette.

Quoiqu'il en soit, à la fin, quand les Chinois auront racheté l'Europe, il suffira aux "experts" non-élus, de tout nationaliser sans indemnité.

 

« Les capitalistes sont tellement bêtes qu'ils nous vendront la corde avec laquelle on les pendra » (Lénine)...

 

Sources:

 

(1) Dette : la Chine volerait au secours de l'Italie  http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/09/13/04016-20110913ARTFIG00305-la-chine-viendrait-a-la-rescousse-de-l-italie.php

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 09:34

Sur la colline du Kahlenberg aux alentours de Vienne, le 12 septembre 1683, les 250 000 soldats turcs du grand vizir, Kara Mustafa Pacha, sont vaincus par l’armée autrichienne et allemande (70 000 hommes) commandée par le duc Charles V de Lorraine, et l’armée polonaise (30 000 hommes) du roi de Pologne Jean III Sobieski.

Les Turcs sont forcés à une retraite désordonnée et rapide. Le sultan donne l’ordre de décapiter le grand vizir vaincu. C’est la fin de la précédente expansion turque en Europe et le début de la reconquête des pays européens occupés par les Ottomans.

Les Turcs avaient mis le siège devant Vienne le 14 juillet 1683 et déjà une partie des remparts viennois étaient pris. Si Vienne tombait les Ottomans pouvaient poursuive leur invasion de l’Europe.

 

  Mais plusieurs pays européens surent s’unir pour venir au secours de Vienne et conjurer la menace. Arrivées devant Vienne depuis leurs pays respectifs les forces européennes surent également, pour plus d’efficacité, décider très vite d’avoir un commandement unique centré sur le Roi de Pologne. Celui-ci mena lui-même la charge de cavalerie finale décisive avec ses redoutables lanciers polonais et la cavalerie des autres pays ; peut-être la plus grande charge de cavalerie de l’histoire.

[NdCR. Ce religieux prince commença par faire célébrer la messe, qu'il voulut servir lui-même, ayant les bras en croix. Après y avoir communié avec ferveur, il se leva à la fin du sacrifice et s'écria : « Marchons avec confiance sous la protection du ciel et avec l'assistance de la très sainte Vierge. »]

La spectaculaire charge de cavalerie du film “Le Retour du Roi” (2003), troisième volet de la trilogie “Le Seigneur des anneaux” de Peter Jackson, présente tellement de similitudes (voir video sur Youtube) avec la situation avant, pendant et après la charge devant Vienne que cela ne semble pas pouvoir être un simple hasard !  

En reconnaissance pour cette victoire, le pape Innocent XI institue la fête du Saint Nom de Marie. Les boulangers viennois créent la brioche en forme de croissant (l’emblème ottoman) pour commémorer l’évènement. Ne mangeons plus nos croissants sans une pensée pour les valeureux et intelligents défenseurs de l’Europe qui surent s’unir pour arrêter et faire refluer cette invasion turque le 12 septembre 1683.

Hier, dimanche, cet anniversaire a été commémoré par une messe solennelle sur le site de la bataille dans l’église de Saint-Joseph sur le Kahlenberg. La messe a été célébrée par SE Mgr Gérard Bernacki de l’Archidiocèse de Katowice (Pologne) et accompagnée par la chorale de l’Archidiocèse. Mgr Bernacki a souligné l’importance de cette bataille dans l’histoire, mais a évité toute allusion à la situation actuelle, en particulier à l’expression viennoise : 1529 – les Turcs devant Vienne pour la première fois, 1683 – les Turcs devant Vienne pour la deuxième fois, 2011 – les Turcs ont fini par prendre la ville de Vienne.

Des chants et des danses folkloriques ont eu lieu après la messe ainsi qu’un événement sportif, une course en l’honneur du roi polonais Sobieski.

Il est très agréable de constater que le souvenir de la bataille de Kahlenberg est encore si vif en Pologne que chaque année de nombreux polonais, notamment des jeunes gens, viennent à Vienne pour participer aux commémorations. Par contre l’administration rouge-vert de la ville de Vienne n’avait même pas envoyé un représentant officiel pour les cérémonies.

 

Xavier Merlin

Source: http://fr.novopress.info/96917/328e-anniversaire-dune-victoire-europeenne-capitale/

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Note de Christroi. Rappellons ces autres victoires capitales contre les invasions musulmanes toujours renaissantes : Poitiers 732, Jérusalem 1099, Las Navas de Tolosa 1212, Grenade 1492, Lépante 1571, Saint-Gothard 1664, Vienne 1683, Zenta 1697, Peterwardein 1717.

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 09:22
Le saint Nom de Marie

La dévotion envers le Nom de Marie, qui a débuté dès les premiers siècles du christianisme, a traversé les siècles et a donné lieu à la fête liturgique du Saint Nom de Marie (mémoire facultative), fixée au 12 septembre.

L'amour du saint nom de Marie remonte à l'âge patristique

Saint Ambroise de Milan, docteur de l'Église (339-397), s'exclamait :

"Ô Marie, votre nom est un parfum qui répand la suave odeur de la divine grâce. Qu’il descende donc sur moi, ce parfum céleste et qu’il pénètre jusqu’aux dernières fibres de mon âme !" (Saint Ambroise de Milan, De institutione virginis et S. Mariae viirginitate perpetua, I, 13)

Saint Pierre Chrysologue, Docteur de l'Église (406-450) a commenté, dans un Sermon sur l'Annonciation, le fait que l'ange Gabriel appelle la Vierge Marie par son nom à l'Annonciation :

"De peur qu’en Marie le limon friable de notre corps ne s’affaissât sous le poids énorme du céleste édifice ; de peur que cette branche délicate qui devait porter le fruit de tout le genre humain ne se rompit, l’Ange a bientôt pris les devants et dit à la Vierge : « Ne craignez pas, Marie. » Avant d’énoncer le motif de sa mission, il lui fait entendre, par ce nom, quelle est sa dignité. Car le mot hébreu de Marie, en latin Domina, signifie souveraine. L’Ange l’appelle souveraine, pour lui ôter la crainte qui appartient à la servitude, destinée qu’elle est à devenir la Mère du Dominateur, celui qu’elle doit enfanter ayant obtenu, par son autorité même, qu’elle naquît et fût appelée souveraine. 'Ne craignez pas, Marie, car vous avez trouvé grâce.' C’est vrai : celui qui a trouvé grâce ne saurait craindre. Or, vous avez trouvé grâce."

 

La dévotion au Saint Nom de Marie s'est enrichie au fil du temps, notamment grâce aux révélations faites par la Vierge Marie à Sainte Brigitte sur la puissance de son Saint Nom, en particulier pour lutter contre les démons. (1)

 

La fête du saint Nom de Marie fut établie par le pape Innocent XI, l'an 1683, en souvenir d'une mémorable victoire remportée par les chrétiens sur les turcs, avec la protection visible de la Reine du Ciel. Cent cinquante mille turcs s'étaient avancés jusque sous les murs de Vienne et menaçaient l'Europe entière. Sobieski, roi de Pologne, vint au secours de la ville assiégée dans le temps de l'octave de la nativité de la Sainte Vierge, et se disposa à livrer une bataille générale. Ce religieux prince commença par faire célébrer la messe, qu'il voulut servir lui-même, ayant les bras en croix. Après y avoir communié avec ferveur, il se leva à la fin du sacrifice et s'écria : « Marchons avec confiance sous la protection du ciel et avec l'assistance de la très sainte Vierge. » Son espoir ne fut pas trompé : les turcs, frappés d'une terreur panique, prirent la fuite en désordre. (2)

 

La fête était célébrée le dimanche pendant l'octave de la Nativité de Marie (8 septembre-15 septembre). Au début du xxe siècle, le pape Pie X la fixa au 12 septembre en l'anniversaire de la victoire. La fête fut supprimée du calendrier romain en 1970, mais elle fut rétablie en 2002, par le pape Jean-Paul II, lui-même d'origine polonaise. Elle est la fête patronale des Sociétés de Marie (Marianistes et Maristes).(3)



Source :

 

(1) https://www.mariedenazareth.com/encyclopedie-mariale/prier-marie-prier-avec-la-vierge-marie/la-vierge-marie-dans-la-liturgie/marie-dans-la-liturgie-catholique-romaine/memoires-liturgiques-de-marie-ou-joseph/12-septembre-le-saint-nom-de-marie-memoire-facultative/

(2) www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20110912&id=190&fd=1

(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_du_Saint_Nom_de_Marie

 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 20:59

Nouriel RoubiniLe ralentissement actuel de la croissance économique mondiale constitue le début d'une nouvelle crise financière, a indiqué l'économiste juif et professeur de l'Université de New York, Nouriel Roubini, dans un entretien accordé à l'agence Bloomberg.

"Il y a quelques mois je croyais que la "tempête idéale" aurait lieu en 2013, mais le ralentissement économique des Etats-Unis, de la zone euro et du Royaume-Uni signifie qu'elle a déjà commencé", a indiqué le professeur qui avait prédit début 2007 le commencement de la dernière crise financière, qui a frappé le monde une année plus tard.

Notons qu'une école économique dite "sociétale" avait déjà annoncée la crise financière… dès 1992 ! (livre distribué à tous les parlementaires, médias et universités en 1993).  A cette époque elle dénonçait que plus de 50% de la finance était déjà dangereusement orientée vers la spéculation. En vain. Car en 2008, certaines banques avaient un taux d’activités spéculatives dépassant les 90% !

"Selon Roubini, la deuxième vague de récession secouera le monde plus tôt que prévu et culminera en 2013 voire même avant, cela dépend des moyens de la politique monétaire que l'on pourra d'utiliser".

"Dans l'immédiat, nous avons besoin de grandes mesures d'incitation, sinon nous risquons une nouvelle Grande Dépression", a déclaré l'économiste, ajoutant que la probabilité d'une nouvelle récession dans les pays développés se chiffrait à 60%.

Nouriel Roubini prévoit aussi une explosion de l'Eurozone d'ici à cinq ans. Il suggère d’accumuler du « cash » et si possible en dollars (un hasard ?)

Pour la zone euro, le «Conseil pour le futur de l'Europe» (créé par le milliardaire juif allemand Nicolas Berggruen et dont Nouriel Roubini est membre), a préconisé le 5 septembre 2011 un renforcement du fédéralisme pour sortir de l'impasse.

Joseph StiglitzLes hasards se multiplient! Les experts du "Conseil pour le futur de l'Europe" (sic) prônent davantage de fédéralisme, c'est-à-dire renforcer le FESF, le fonds de secours européen, euro-obligations et capitalisation appropriée des banques. Parmis ces élites non-élues, et autres experts non-mandatés réunis au sein du "Conseil pour le futur de l'Europe", créé par le milliardaire Nicolas Berggruen, on compte les anciens Premiers ministres britannique Tony Blair, et espagnol Felipe González, l'économiste levantin Nouriel Roubini ou le prix Nobel d'économie de cet autre juif américain, Joseph Stiglitz. S'interrogeant sur l'avenir de l'Europe, les soit-disant "spécialistes" estiment que la crise de la zone euro doit être résolue de toute urgence mais est une opportunité pour avancer vers ...une plus grande intégration économique ! Pour ce faire, la création d'euro-obligations, qui consiste à mutualiser la dette des pays de la zone euro, devrait être développée selon eux. 

 Après le crash de 2008 et l'épuisant refinancement du système par les Etats (donc par nos impôts), les banques (soi-disant "services publics") et les "experts" ont poursuivi dans cette même voie spéculative suicidaire. Pourquoi ? Parce que le maintien de la réglementation et de la législation fiscale actuelle par nos politiques incompétents rend le spéculatif plus rentable que le productif.

Roubini qui n'en est pas à une incongruité près, suggère que "l'économie européenne a besoin à court terme de mesures de relance, d'une politique monétaire plus accommodante et d'une recapitalisation des banques." On s'en doutait, donc, encore une fois après 2008, avec nos impôts ! 

 

La pensée cosmopolite de Nouriel Roubini ne se laisse mieux comprendre que lorsqu'il souligne "la nécessité de créer une forme d'entité supranationale, qui stabiliserait le système financier et éviterait l'effondrement de la zone euro" (sic) Un hasard là aussi... Ou l'ordre maçonnique par le chaos... "Le modèle actuel ne fonctionne pas, ajoute-il. Il faut se donner les moyens d'une entité supranationale qui va stabiliser le système financier. Sans cela, la zone euro va se briser." 

 

Le Nouvel Ordre mondial ou le chaos vous dis-je !

 

Sources:

(1) http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/09/07/04016-20110907ARTFIG00392-le-prophete-du-krach-de-2008-predit-une-grande-depression.php

(2) http://fr.rian.ru/business/20110907/190877533.html

(3) http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/un-systeme-bancaire-reforme-ou-100490

(4) http://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Paris-et-Berlin-doivent-opter-pour-la-relance-Roubini--13783033/

(5) http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp_00376251-les-experts-du-conseil-pour-le-futur-de-l-europe-pronent-davantage-de-federalisme-214740.php

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 20:58

Nos excellents confrères du blog La Question viennent de rédiger un nouveau billet sur le talmud, intitulé "L’Eglise et la condamnation du Talmud". Cette synthèse verse de nouvelles pièces au dossier avec la présentation de sources incontournables, celles de l'Eglise catholique.

 

Pape Jules III.jpg

« Le Talmud contient des blasphèmes

contre Dieu le Christ et la Vierge Marie. »

Innocent IV (Impia Judaeorum perfidia, 1244).

 

Très tôt l’Eglise s’est inquiétée du Talmud dont on pouvait constater l’influence nocive sur le comportement des populations juives, mais il fallut cependant attendre le XIIIe siècle pour qu’une véritable politique d’examen approfondi du contenu du texte soit entreprise afin de déterminer sa nature exacte, et surtout qu’en soient fermement condamnées les affirmations principales et les blasphèmes absolument scandaleux que l’on découvrit dans ses pages, comme ceux-ci concernant Jésus :

« En ces jours-là, il y eut de nombreux combats et de grandes dissensions en Judée entre les Pharisiens et les « brigands » en Israël qui suivirent Jeshu’ah ben Pandera le Nasoréen qui fit de grands miracles en Israël jusqu’à ce que les Pharisiens l’aient vaincu et le pendirent sur un poteau. » (Sanhedrin 67a, MS Hébr. 1280, fol. 123 v, BNF).

« La veille de Pâques, on a pendu Yéshu (Jésus). Pendant les 40 jours qui précédèrent l’exécution, un héraut allait en criant : « Il sera lapidé parce qu’il a pratiqué la magie et trompé et égaré Israël. Si quiconque a quelque chose à dire en sa faveur qu’il s’avance en son nom. » Mais on ne trouva personne qui témoignât en sa faveur et on le pendit la veille de Pâques. » (Talmud de Babylone, Sanhédrin 43a). [1]
 

I. La première condamnation : Innocent IV Impia Judaeorum perfidia

C’est à Paris, en 1240, que le premier procès du Talmud se déroula, lorsque, après avoir été expulsé de l’école juive dans laquelle il se trouvait, Nicolas Donin (+ 1287), qui s’était converti en 1235 au christianisme et devint franciscain, dénonça les principaux passages antichrétiens du texte, ceci dans une confrontation publique avec le rabbin Yehiel de Paris (+1286) qui était alors le responsable de l’école talmudique (yeshiva), confrontation où furent présents Eudes de Châteauroux chancelier de la Sorbonne,ainsi  que du côté juif, Moïse de Coucy, Juda ben David et Samuel ben Salomon. Faisant suite à sa démonstration, qui épouvanta les examinateurs et théologiens ecclésiastiques dans laquelle Donin cita des passages entiers du Talmud, dont il prouva qu’il était devenu pour les juifs une autre loi (alia lex) quasi supérieure à celle de la Torah,  montrant qu’il contenait d’horribles blasphèmes, encourageait à la haine envers les chrétiens et autorisait les juifs à se jouer des « goyim », de les voler voire les tuer, 24 charrettes remplies de manuscrits talmudiques furent brûlées en place de Grève le 20 juin 1242.

II. Les condamnations pontificales du Talmud

  

jerusalem-talmud.jpg

  

« Les Juifs n’ayant pu anéantir le peuple chrétien

en tuant le Christ,

ont voulu le bafouer par la rédaction du Talmud,

un tissu d’horreurs anti-chrétiennes. »

Martin V, Sedes Apostolica, 1425.

 

Cet acte pontifical d’Innocent IV va faire autorité pendant plusieurs siècles, et c’est sur lui que vont s’appuyer tous les pontifes ultérieurs qui auront à légiférer contre les Juifs et leurs écrits. On mesure donc combien cet examen de la doctrine du Talmud, suivi de sa condamnation, va s’avérer important au cours des périodes successives de l’Eglise afin de déterminer et fixer l’attitude officielle et magistérielle de Rome à l’égard du texte talmudique.

 

Pape Clément VIII.jpg

 

« La méchanceté des hébreux répand parmi le peuple

des volumes pernicieux,

des livres impies, et complètement détestables,

damnés dans les temps anciens.»

Clément VIII, Cum hebraeorum malitia (1593).

 

Clément VIII va ensuite se distinguer en renouvelant, le 28 février 1593 – après avoir expulsé les Juifs des Etats pontificaux par le bulle  Caeca et Obdurata  trois jours plus tôt (25 février 1593)-  dans la bulle Cum hebraeorum malitia les anciennes interdictions de lire, vendre, imprimer ou posséder des exemplaires du Talmud, s’appuyant pour ce faire sur les actes des papes antérieurs, qu’il désignait nommément : Grégoire IX, Innocent IV, Clément IV, Jean XXII, Jules III, Paul IV (Cum nimis absurdum) et Grégoire XIII, « qui ont souvent appelé ce Talmud impie, puis damné, interdit et ont souhaité que soit exterminé du monde chrétien d’autres écritures pareilles et détestées » (qui saepius impium illud Thalmud nuncuparunt, et alia similia reprobata et detestanda scripta et volumina damnarunt, et retineri prohibuerunt, seu alias ex Christiani Orbis Provinciis et Regnis pro zelo exterminarunt). Le pape Clément VIII approuvait donc et renouvelait toutes les lettres et documents qui avaient été décrétés sur ce sujet.

III. Le véritable contenu antichrétien du Talmud

Mais un des points de la controverse contemporaine dont se font l’écho les articles traitant du sujet, porte sur une prétendue « mauvaise interprétation » du Talmud par les examinateurs chrétiens, qui se seraient mépris sur les termes hébreux. Or cet argument est faux pour plusieurs raisons. Outre que les premiers censeurs du texte furent des érudits juifs convertis au christianisme comme le franciscain Nicolas Donin, ce qui laisse supposer chez eux une bonne connaissance de la signification exacte des textes talmudiques, que le nombre conséquent de condamnations pontificales assorties de l’infaillibilité laisse penser qu’il y avait sérieusement matière à légiférer, il importe également de savoir que le Talmud fit l’objet de plusieurs éditions, mais aussi de dispositions disciplinaires de l’Eglise qui peuvent tromper ceux qui ignorent ces éléments historiques, les amenant à accepter la thèse d’une injustice à l’égard du Talmud.

Rien n’est plus fallacieux. Il faut savoir que si le Talmud de Babylone en 1520 à Venise, suivi du Talmud de Jérusalem, furent édités dans une version intégrale bénéficiant d’un privilège papal, très vite le Vatican entreprit de détruire l’édition du Talmud, qu’elle avait antérieurement autorisée, en raison du scandale que provoquait la lecture du livre. En effet, le 9 septembre 1553, date du nouvel an juif, tous les exemplaires du Talmud furent brûlés à Rome, et la censure pontificale fut appliquée très sévèrement à la suite de la bulle Cum sicut nuper de Jules III en 1554, le Talmud étant mis en 1559 à l’Index Expurgatorius; le pape Pie IV en 1565 ordonnant même, mesure extrême, que le Talmud soit privé de son propre nom, ce qui entraîna la diffusion de l’appellation Sha »s pour le désigner.

 

 

Le Talmud a était mis en 1559

 à l’Index Expurgatorius par le pape Pie IV en 1565.

 

C’est donc sur une édition du Talmud « expurgé », sur laquelle se baseront la plupart des éditions ultérieures, édition publiée à Bâle de 1578 à 1581, dont est entièrement absente le scandaleux traité Avoda Zara (Idolâtrie) portant sur les non-juifs, ainsi que les passages les plus violemment anti-chrétiens; certaines phrases ou mots ayant été totalement modifiés pour ne pas susciter la colère de l’Eglise. Ainsi, les mots Min et Minim (identifiés aux judéo-chrétiens), Akoum (littéralement adorateur des étoiles mais interprété comme acronyme d’adorateurs du Christ et de Marie) etc., furent remplacés par celui, plus « neutre » de « Sadducéen ». Par ailleurs, il est tout à fait clair que le nom de Yeshou (ישו) désignant Jésus, apparaît positivement dans le texte non censuré du Talmud de Babylone, mais la bulle papale rédigée en 1554 a entraîné le retrait de toutes références à Yeshou. Toutefois on constate sans peine que les manuscrits du Talmud de Munich de 1342, de Paris et du Séminaire Théologique Juif, font apparaître le terme Ha-Notzri, alors que ce terme fut ajouté à la mention de Yeshu (Sanhédrin 107b, Sotah 47a, Sanhédrin 43a, Sanhédrin 103a et Avodah Zarah 16b-17a), Notzri étant utilisé en hébreu pour désigner les chrétiens Yeshou Ha-Notzri (Jésus le Nazaréen).

Devant ces évidences, les arguties de Yehiel de Paris, dès le XIIIe siècle (identiques à celles que l’on délivre aujourd’hui de partout), qui soutint pour défendre le Talmud que le Yeshou de la littérature rabbinique était un disciple de Yehoshoua ben Perahya, antérieur à Jésus de Nazareth de plusieurs siècles et ne doit donc pas être confondu avec lui, ne tient pas un instant, d’autant que l’épithète Ha-Notzri, compris comme « Nazaréen » dans les occurrences du Talmud, qui incitait à l’apostasie en faisant des miracles et ayant eu une mort violente, se rapportent incontestablement à Jésus-Christ.

 

 IV. La révélation du Talmud

Talmud judaïque.jpg

 

L’abbé August Rohling dans le « Juif talmudique »

révéla les passages censurés du Talmud.

  

Il faudra donc attendre le XIXe siècle, même si l’étude du Talmud en Pologne conduisit à une impression de l’édition complète avec restauration du texte original réalisée à Cracovie entre 1602 et 1605 (c’est dans un même esprit que certains demandèrent un peu plus tard qu’une traduction soit réalisée et à Vienne, demande qui fut même portée devant les corps législatifs), pour qu’un prêtre, l’abbé Chiarini(1789-1832), professeur de langues orientales à l’université de Varsovie publie à Paris, en 1830, une volumineuse Théorie du Judaïsme, dans laquelle il fit figurer une traduction partielle du Talmud dans laquelle il révéla les passages qui avaient été expurgés et censurés, Talmud de Babylone traduit en langue Française et complété par le Talmud de Jérusalem, qu’il fit d’ailleurs éditer en 1831. Ce fut ensuit un autre ecclésiastique, l’abbé August Rohling (1839-1931), docteur en théologie, professeur d’exégèse à l’Université de Münster, chanoine de la collégiale de Prague, s’appuyant sur les travaux de Johann Andreas Eisenmenger (1654-1704), professeur d’hébreu à Heidelberg, qui se pencha avec attention sur le sujet en utilisant des versions non expurgées du Talmud, et fit paraître en 1871 un ouvrage en Allemagne : Der Talmudjude (Le Juif talmudique), publié en France en 1888 par les soins de l’abbé Maximilien de Lamarque, docteur en théologie, dans lequel il citait de très nombreux passages censurés et expurgés du Talmud.

 

Le talmud démasqué.jpg

  

De nombreuses citations de Pranaitis

dans le « Talmud démasqué »,

sont identiques aux passages du Talmud

condamnés par les Papes. 

 

C’est à une initiative comparable que se consacra Justin Bonaventure Pranaitis (1861-1917), prêtre catholique lituanien, professeur d’hébreu à l’Université ecclésiastique impériale de Saint-Pétersbourg, qui édita un livre qui aura un immense succès « Le Talmud démasqué », publié en latin en 1892 avec l’imprimatur de Mgr Kozlowski, l’archevêque métropolite de Moguilev, sous le titre : Christianus in Talmude Iudaeorum, — sive Ribbinicae doctrinae de christianis secreta ( « Le chrétien dans le Talmud des Juifs – ou les doctrines rabbiniques secrètes au sujet du chrétien »), ouvrage qui fit ensuite l’objet d’une polémique au prétexte que le religieux aurait utilisé des versions fautives du Talmud pour rédiger son livre. L’ouvrage, qui se présente comme une enquête approfondie sur les enseignements juifsantichrétiens, cherche à révéler ce que le Talmud contient comme passages blasphématoires, haineux et violents à l’encontre de la religion chrétienne, offrant en regard de chacune des citations latines la version hébraïque accompagnée des références contextuelles précises afin, comme le précise Pranaitis : « d’écarter l’accusation d’avoir utilisé une version falsifiée du Talmud ou de ne pas l’avoir traduit et interprété correctement, comme cela est généralement le cas lorsque l’on entreprend de révéler les secrets des enseignements juifs. »

 

 

Les rabbins décidèrent officiellement

de retrancher les passages antichrétiens du Talmud,

tout en transmettant cet enseignement blasphématoire oralement.

  

Il y a donc sur ce point, puisqu’une polémique surgira au sujet de l’authenticité des citations, plusieurs choses à considérer. Tout d’abord Pranaitis travaillait dans un pays orthodoxe, hors les orthodoxes n’avaient pas obligé les Juifs à épurer leur Talmud comme l’avaient fait les autorités catholiques lui donnant d’accéder à des textes inconnus des catholiques. Par ailleurs il utilisa des extraits de l’Abhodah Zarah Tosepoth, qui ne fait pas partie du Talmud en effet, mais est cependant un recueil de commentaires du Talmud issu de ses enseignements, que l’on peut donc admettre, non comme étant le Talmud lui-même, mais au titre des ouvrages talmudiques. On voit donc que les reproches peuvent apparaître comme des arguties afin de disculper le Talmud et les ouvrages s’y rattachant, des blasphèmes antichrétiens qu’ils contiennent, arguant d’une absence de référence des extraits cités de Pranaitis dans les éditions du Talmud, sans préciser que lors d’un Synode tenu en Pologne en 1631, les rabbins de nombreux pays décidèrent officiellement de retrancher les passages antichrétiens afin d’éviter des persécutions, quoique un « O » ou le mot « haiah » (était) furent inscrits à l’endroit des passages censurés afin de les marquer (les noms faisant référence aux chrétiens étaient également remplacés par des mots se rapportant à des peuples païens disparus depuis longtemps donnant aux Juifs de prétendre que ces passages ne visaient pas les chrétiens mais des idolâtres polythéistes), permettant à ce que ces textes soient enseignés oralement mais échappent aux condamnations, prudence qui n’était pas celle des rabbins médiévaux et des versions du Talmud qu’ils firent éditer et auxquelles put accéder Pranaitis.

Voilà pourquoi si d’aucuns n’hésitent pas à soutenir un peu rapidement que le « Talmud démasqué » relèverait de la pure propagande et serait un faux contenant des citations imaginaires, l’assimilant aux Protocoles des sages de Sion, ce qui est pourtant très troublant c’est que les citations produites par Pranaitis sont d’une nature absolument identique à celle des passages condamnés par les Papes lorsque les versions non expurgées du Talmud furent examinées par les théologiens catholiques, ce qui entraîna la promulgation des multiples bulles pontificales qui jalonnent l’histoire de l’Eglise du XIIIe siècle à nos jours.  On trouve ainsi, pour prendre un exemple entre cent mais assez significatif, positivement dans le Talmud l’affirmation que les non juifs (goyim) ne sont pas des hommes dans  Keritot 6b, affirmation réitérée dans Yebamot 61a :

« Vous [juifs] êtes nommés  ‘‘homme’’ [adam], et les nations du monde [goyim] ne sont pas nommées ‘‘homme’’ », ce que Pranaitis reproduit avec exactitude : « Vous [les Juifs], vous êtes qualifiés d’hommes, mais les goyim ne sont pas qualifié de la sorte. »  (Cf. Kerithot 6b in Le Talmud démasqué, Imprimerie Impériale des Sciences, 1892, p. 28). [2]

Conclusion 

Clément VIII.jpg

On ne peut supposer que l’Eglise

par l’autorité des Papes,

ait jugé nécessaire de condamner

infailliblement le Talmud et ses blasphèmes,

sans avoir de véritables motifs pour le faire.

 

C’est pourquoi, sachant la constante attitude de réprobation scandalisée de Rome à l’égard de l’enseignement talmudique, il est évident que l’on ne peut soupçonner un seul instant que l’Eglise, par la voix des Papes et de leurs déclarations officielles les plus solennelles par lesquelles ils engageaient leur infaillibilité, se soit trompée pendant plusieurs siècles, et ait jugé nécessaire de délivrer un enseignement formel de dénonciation de l’impiété judaïque assortie de sa condamnation rigoureuse demandant à ce que le Talmud, chose exceptionnelle pour un livre, soit systématiquement détruit par le feu, retiré des Etats chrétiens, inscrit pour ne jamais plus en sortir à l’Index Expurgatorius. Ainsi un pontife, Pie IV, ira même jusqu’à ordonner que ce livre soit privé pour toujours de son nom « tant il contenait des horreurs inqualifiables sur Christ et sa Sainte Mère ».

Jules III dans Cum sicut nuper ordonne que le Talmud qui « mentionne Jésus Christ ignominieusement » soient damnés et brûlés, alors qu’Innocent IV dans Impia Judaeorum perfidia, exhortait saint Louis à le brûler publiquement.

En effet, la foi chrétienne peut être mise en danger par les erreurs judaïques et talmudiques ainsi que le soulignait déjà Nicolas IV dans sa bulle Turbato corde (5 septembre 1288), ce qu’il est  aisé de constater en une période où, à la faveur d’une coupable désorientation, un philo-judaïsme absolument contraire à la sainte doctrine s’est introduit dans l’Eglise :

« …De très nombreux chrétiens, reniant la Foi catholique, l’échangent pour le rite judaïque, chose digne de condamnation…Contre tous ceux qui ont commis pareille chose, comme contre les hérétiques et aussi contre ceux qui les favorisent, les protègent ou les défendent, procédez avec acharnement. » (Turbato corde, 1288).

 

ihs.jpg

Lire :

Les Papes et le Talmud

 

 

Notes.

1. La première mention de la pendaison de Jésus dans le Talmud se trouve dans Sanhédrin 43a, après la Mishna והכרוז יוצא לפניו וגו’. Les 2 Baraïtot qui lui font suite sont censurées mais sont dans les חסרונות. Il est aisé de le vérifier dans le seul manuscrit complet du Talmud, d’origine française, conservé à la Staatsbibliothek de Munich, [ BSB Cod .hebr. 95], daté, d’après le colophon, de 1342.

2. Les 35 chefs d’accusations retenus lors du procès de 1240 ont été mis par écrit dans l’ouvrage Extractiones de Talmud, ce qui permet de connaitre certains passages du Talmud condamnés par Innocent IV :

X. « Parmi eux (les scribes et les docteurs du Talmud) il y en a qui ont donné pour loi : ‘Le meilleur des chrétiens, tue-le’! » : (… ) « Rabbi Siméon dit : ‘Le meilleur des chrétiens, tue-le; le meilleur des serpents, écrase-lui la tête’… Le meilleur des chrétiens peut donc être tué comme un méchant. »

XII. « Un chrétien peut être trompé, par ruse ou artifice, sans péché. » : « Ceci se lit dans l’Ordre Yeschuot, traité Baba-Kamma (fol. 38, a), chapitre Schor, (…) ; dans la Mischna (…). Par là les docteurs prouvent et disent que Dieu a livré aux juifs tous les biens des autres nations. »

XXX. « Trois fois par jour, dans la prière qu’ils regardent comme la plus importante, ils maudissent les ministres de l’Eglise, les Rois, et tous les autres, mêmes juifs, qui sont les ennemis des juifs. »

(Cf. Le Brûlement du Talmud à Paris (1242-1244), Nouvelle Gallia Judaïca, Cerf, 1999).


Par ailleurs au XVIe siècle, Sixte de Sienne, un juif converti, a recopié dans un livre les passages du Talmud qui lui paraissaient condamnables : Ghémara de Babylone traité 1, chapitre 4 : « Nous ordonnons que tout juif, trois fois par jour, maudisse tout le peuple chrétien, et prie Dieu de le confondre et de l’exterminer avec ses rois et ses princes. Et que surtout les prêtres des juifs fassent trois fois le jour, dans la synagogue, cette prière en haine de Jésus de Nazareth (…) Dieu a prescrit aux juifs de s’approprier par n’importe quel moyen, soit par ruse, soit par violence, soit par usure, soit par vol, les biens des chrétiens. Les Etats chrétiens sont plus exécrables que les Etats des autres peuples, et c’est un moindre péché d’être au service d’un prince païen que d’un prince chrétien. Les églises des chrétiens sont des maisons de perdition et des lieux d’idolâtrie que les juifs sont tenus de détruire. »

 

Source: http://lebloglaquestion.wordpress.com/2011/09/02/leglise-et-la-condamnation-du-talmud/

 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 14:01
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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 13:59

Un document rare de 2 heures 13 minutes, le témoignage du docteur André Gernez (1923-) pour comprendre le cancer, les maladies dégénératives (parkinson, alzheimer, sclérose en plaques, les myopathies), et la volonté des autorités de tuer le maximum de gens.

 

En 1979, André Gernez reçut le prix « Hans Adalbert Schweigart » de l'Union mondiale pour la protection de la Vie décerné par un conseil scientifique de 40 prix Nobel, dont Linus Pauling. Ce dernier lui remet cette récompense pour ses travaux sur les pathologies dégénératives le 17 juin 1979 à Salzbourg en Autriche, simultanément avec Konrad Lorenz

  

Le silence sur les travaux du Docteur Gernez - La preuve du Complot Mondial contre la Santé

 

- Complot mondial contre la santé : Claire Séverac et le Libre penseur

- Les 10 commandements des Elites du NOM - Georgia Guidestones

 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 13:00

La nostalgie ne connaît décidément plus aucune limite. La Russie impériale renaît dans le Pacifique.

Le quotidien monarchiste espagnol ABC rapporte non sans une certaine émotion que le milliardaire russe Anton Bakov et cinq de ses amis ont acheté une île de dans l’archipel des îles Cook pour y refonder la monarchie russe.

Pour leur nouvel Etat, (NdCR. Site officiel : http://russianempire.org/) ils ont adopté une constitution directement inspirée de celle en vigueur à la fin de l’Empire russe en 1917.

Pour le moment Bakov et ses amis se répartissent les ministères en attendant de trouver un descendant des Romanov désireux d’accepter la couronne impériale pour cet Etat de 168 hectares menacé par la hausse du niveau des mers. (1)

 

Anton Bakov est né en 1965. Membre de la Douma de la Fédération de Russie de 2003 à 2007, il est un homme d'affaires russe bien connu, un politicien, un voyageur, un écrivain et un défenseur activiste des droits humains. Il est le vice-président du Conseil politique fédéral du Party Action.

Docteur en philosophie, Bakov est l'auteur des livres L'histoire chrétienne de l'Oural, Civilisation de la Méditerranée, et Quelle Russie je sers. is the author of the books The Christian History of the Urals, Civilization of the Mediterranean and Which Russia do I serve.

Depuis 2002 Bakov est engagé dans l'achat de terres, et à présent il se trouve être une des plus grands propriétaires terriens de l'Oural. Comme développeur, Bakov commença par l'achat actif de propriétés terriennes à vendre. En outre, il s'engagea plus activement dans le conseil politique. Ces dernières années, il se spécialisa dans le développement d'internet, des media, incluant ceux qui sont animés d'une volonté de mobiliser les gens pour combattre la corruption. (2)

 

Sources:

(1) http://fr.novopress.info/96765/kiosque-etranger-la-russie-imperiale-renait-dans-le-pacifique-video/

(2) http://en.wikipedia.org/wiki/Anton_Bakov  

-------------------------

Merci à Reconquista

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 22:59

 

 

 

                                                               

 

  

L'honneur du Christ nous y oblige, interdisons ces spectacles blasphématoires

Aidez-nous, signez la pétition !

Une pièce de théâtre demande à des enfants de caillasser le visage du Christ à coups de grenades, puis des matières fécales se répandent sur ce visage pendant qu'une phrase apparaît : "tu n'es pas mon berger".

Un autre spectacle dans d'autres théâtres tourne en dérision le Golgotha et la Croix, le Christ est appelé ici "el puto diablo" et est comparé à un terroriste.

Sa plaie ultime de crucifié est remplie de billets de banque.

Des hamburgers jonchent le sol de la scène de spectacle pour parodier de façon grotesque la multiplication des pains.

Pour plus de précisions et pour réagir, allez sur le site défendonslechrist.org

  

Sources:  http://www.civitas-institut.com/ ; http://www.defendonslecrucifix.org/

 

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 22:58

L'acteur et producteur américain Mel Gibson, critiqué pour des propos antisémites en 2006, s'attire à nouveau la colère des représentants de la communauté juive à l'occasion de son nouveau projet de film consacré à Judas Maccabée. La société Icon Productions que dirige Mel Gibson travaille en collaboration avec Time Warner au développement d'un long métrage consacré au dirigeant juif qui prit la tête de la révolte des Maccabées contre l'empire séleucide au deuxième siècle avant Jésus-Christ.

«Une insulte aux juifs»

«En tant que héros du peuple juif et en tant que héros universel dans le combat pour la liberté religieuse, Judas Maccabée mérite mieux», estime Abraham Foxman, directeur national de la Ligue anti-diffamation. Pour le rabbin Marvin Hier du Centre Simon Wiesenthal de Los Angeles, l'engagement de Mel Gibson dans ce projet est «simplement une insulte aux Juifs».

Un porte-parole de la Warner a expliqué que pour l'instant le film n'en était qu'à ses débuts et que le scénario n'était pas encore achevé. Aucune décision n'a été prise pour savoir qui tiendrait le rôle titre, a-t-il ajouté.

«Les juifs sont responsables pour toutes les guerres dans le monde»

Les dirigeants juifs avaient par le passé critiqué Mel Gibson accusant son film La Passion du Christ, datant de 2004, de ranimer des stéréotypes hors d'âge à propos des juifs.

Gibson avait été arrêté en 2006 à Malibu pour conduite en état d'ivresse et avait déclaré au policier: «les juifs sont responsables pour toutes les guerres dans le monde». Ses commentaires avaient fait la une des journaux et l'acteur s'était ensuite publiquement excusé.

Source: http://www.20minutes.fr/article/784442/cinema-projet-film-judas-mel-gibson-attire-foudres-communaute-juive

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 22:58

Plus connue sous le nom de Patriot Act, la Loi pour unir et renforcer l'Amérique en fournissant les outils appropriés pour déceler et contrer le terrorisme ... fait la bagatelle de 132 pages ce qui, pour un texte élaboré à partir du 12 septembre 2001, au lendemain des attentats, et signée par George W. Bush le 26 octobre 2001, constitue, en soi, un exploit, mais aussi et surtout par les pouvoirs qu'elle conférait au FBI, à la CIA, à la NSA, et à l'armée américaine.

Considérée comme une loi d'exception, dont certaine dispositions ne devaient être que temporaires, elle créa par exemple la notion de "terrorisme intérieur", ainsi que le statut de "combattant illégal", qui permet aux États-Unis de détenir sans limite, et sans inculpation, à Guantanamo, toute personne soupçonnée de projet terroriste.

Elle facilita grandement l'espionnage et le placement sous surveillance des "Américains ordinaires" en conférant au FBI des pouvoirs auparavant réservés aux services de renseignement dans le cadre d'affaires de terrorisme ou d'espionnage.

Ainsi, les Lettres de sécurité nationale ont permis au FBI d'obtenir d'organismes, publics ou privés, à commencer par les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) ou les bibliothèques, toute donnée personnelle, et ce, sans aucun contrôle judiciaire, et tout en interdisant à ces organismes d'informer les personnes ainsi visées par cette intrusion dans leurs données personnelles...

En 2005, le Congrès des États-Unis approuva à une large majorité la reconduction du Patriot Act. Sur les seize dispositions du Patriot Act devant expirer au 31 décembre 2005, quatorze furent rendues permanentes. Le 26 mai 2011, quelques heures avant l'expiration du Patriot Act, le Congrès le reconduit de nouveau, jusqu'en juin 2015, comme le rapportait alors l'AFP :

Trois mesures sont considérées comme cruciales par l'administration et les services antiterroristes dans le Patriot Act: la "surveillance mobile" des communications de suspects utilisant plusieurs lignes téléphoniques, le principe du "loup solitaire" qui permet d'enquêter sur une personne paraissant mener des activités terroristes pour son propre compte, la possibilité pour les autorités d'accéder à "toute donnée tangible" concernant un suspect, comme des courriers électroniques.

Reste aussi à faire le bilan de toutes ces lois antiterroristes adoptées, à l'instar du Patriot Act, au lendemain, et sous le coup, des attentats du 11 septembre 2001. A la demande de RFI, OWNI.fr a ainsi répertorié plus de 70 lois antiterroristes dans le monde, dont quatre en France.

Un certain nombre de dispositions furent ainsi rajouté, in extremis et au lendemain des attentats, au projet de Loi Sécurité Quotidienne (LSQ), qui fut adopté en octobre 2001, afin, notamment, de placer l'Internet sous surveillance en obligeant les fournisseurs d'accès à conserver les traces de ce qu'y font les internautes (qui communique avec qui, quand, au sujet de quoi, liste des sites web visités... le contenu des mails et pages web n'étant pas, lui, archivé), pendant un an… quand bien même on ait jamais démontré que les terroristes s'étaient servi de l'internet pour communiquer.  

En mai dernier, on apprenait que la France était championne d'Europe de la surveillance des télécommunications, avec 514 813 demandes d’accès en 2009 aux données de trafic conservées par les opérateurs de téléphonie fixe ou mobile et les fournisseurs d’accès à l’internet, contre 503 437 en 2008.

Largement considérée comme anticonstitutionnelle par ses opposants, la LSQ ne fut pas soumise aux bons soins des Sages du Conseil constitutionnel, les députés de l'opposition (de droite) et de la majorité (socialiste) ayant décidé de faire bloc contre le terrorisme, comme le reconnut, à l'époque, le député PS Michel Dreyfus-Schmidt dans un lapsus lourd de sous-entendus :

« Il y a des mesures désagréables à prendre en urgence, mais j’espère que nous pourrons revenir à la légalité républicaine avant la fin 2003 ».

Nous sommes en 2011. Et la quasi-totalité des "mesures désagréables" adoptées il y a maintenant 10 ans, sont toujours d'actualité. A commencer par la conservation des logs, et donc la surveillance préventive et généralisée des traces de nos télécommunications.

 

 

Source: http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2011/09/09/10-ans-apres-a-quoi-ont-servi-les-lois-antiterroristes/

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 21:52

Marine Le Pen dénonce les 15 milliards d’euros brûlés pour la Grèce. L’Assemblée nationale a voté aujourd'hui un projet de loi de finances rectificative pour renflouer la dette grecque de quinze nouveaux milliards.

 

"Cette loi de finances, indique Marine Le Pen alourdira la dette publique de notre pays de 15 nouveaux milliards d’euros, au bénéfice du deuxième plan de renflouement de la Grèce.

15 milliards d’euros, c’est deux fois ce qu’on donne chaque année à notre Justice pour fonctionner. C’est davantage que le déficit des retraites cette année !

 

... Je le dis ici le plus clairement du monde : les 15 milliards d’euros votés aujourd’hui pour la Grèce sont pure folie. ...Il y a 10 jours à peine, le gouvernement de Nicolas Sarkozy a multiplié les mauvais coups pour tenter de trouver quelques milliards. Et le voilà maintenant qui jette 15 milliards par les fenêtres. Mais quelle est cette logique absurde ? Comment peut-on imposer aux Français, aux classes populaires et moyennes, aux petites entreprises, de nouvelles taxes, des taxes sur les sodas, une hausse de la CSG de 550 millions d’euros, et d’un autre côté alimenter de 15 milliards d’euros supplémentaires en Grèce l’incendie de la zone euro ? On a même pensé à une taxe sur les parcs d’attraction !…

 

Ces 15 milliards s’ajoutent aux 45 milliards de dette supplémentaire que la France a déjà prévu de contracter pour les plans de renflouement de la zone euro : 2 plans en Grèce, un pour l’Irlande, et un pour le Portugal. Un argent qu’on ne reverra évidemment jamais, ces pays-là étant dans l’incapacité de rembourser.

 

Chaque trimestre, le ministère des Finances publie un communiqué pour expliquer par ces plans de renflouement le dérapage du déficit public. Mais pourquoi continuer alors ? Pourquoi continuer d’aggraver notre propre dette pour renflouer la dette des autres ? Et pourquoi continuer, alors qu’on voit bien que ça ne sert strictement à rien ?

 

La Grèce va très mal, sa dette continue d’exploser, à 160 % du PIB, elle aura 5 % de récession cette année, et les experts disent déjà que ce deuxième renflouement est totalement inutile. Les plans d’austérité actuels la tuent à grands feux.

Et que fera-t-on demain quand il s’agira de renflouer l’Espagne, et l’Italie ? Nos députés UMP et PS se réuniront-ils une nouvelle fois, à la demande de Nicolas Sarkozy, pour voter des centaines de milliards d’euros, scellant ainsi notre propre chute ?

...

Au nom de l’intérêt national de la France, au nom de l’impérieux devoir de lutte contre la dette, au nom de la solidarité que nous devons aux plus pauvres d’entre nous, je condamne très fermement ces 15 nouveaux milliards déversés dans le tonneau sans fonds de la dette grecque.

Nicolas Sarkozy a déjà beaucoup trop endetté la France. Il détient même le record de la Ve République en la matière. Celui qu’on peut raisonnablement appeler « le Président de la dette » a déjà creusé de 500 milliards supplémentaires notre dette publique depuis 2007, dont 100 milliards entre 2007 et 2008, avant même le déclenchement de la crise."

 

Source: Extrait du discours de Marine Le Pen, prononcé sur le Pont de la Concorde à Paris, le 6 septembre 2011 à 15h00 http://www.nationspresse.info/?p=142559

 

- Money as debt - L'argent dette

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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 21:14

Dominique Strauss-Kahn soutenu par le lobby "qui n'existe pas" pour obtenir un non-lieu à New-York ? Eric Mazet, un animateur de la radio soit-disant "libre" "Sud radio" a été mis à pied pour propos antisémites lors de l'émission du 22 août 2011 "Liberté de parole" (une vaste blague...) Le thème: "DSK est-il un homme respectable?"

 

...A noter les propos de collabos aplaventristes de cet autre animateur de "Sud radio", Michel Cardoze qui parle de "délire nauséabond"...

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 19:01

Communiqué de Bernard Lugan, 26 août 2011


 
Première remarque : personne ne regrettera le « guide satrape » libyen, ni les attentats qu’il commandita pas plus les provocations devant lesquelles cédèrent avec faiblesse tant de responsables politiques mondiaux. Pour autant, la chasse à l’homme, « mort ou vif », lancée contre lui et ses fils, prime à l’appui, par certains de ceux qui, hier encore, rampaient à ses pieds est insupportable autant que nauséabonde. Elle en dit  long sur l’ « ancrage » éthique des futurs responsables libyens…

Cette mise au point étant faite, venons-en aux considérations politiques. Le CNT (Conseil national de Transition) qui a fini par l’emporter grâce à l’Otan étant un volapuk idéologique, l’avenir de la Libye paraît bien sombre. En effet :

- Il s’est agi au départ du mouvement d’une dissidence régionaliste arabo-musulmane née en Cyrénaïque, donc à l’est du pays, renforcée d’une manière opportuniste et tout à fait artificielle par le soulèvement de la minorité berbère vivant dans le djebel Nefusa, à cheval sur la frontière tunisienne, donc à l’ouest. A la différence de la Tunisie et de l’Egypte, rien n’est parti de la capitale, mais de deux régions excentrées.

- L’épicentre de la « révolution » fut la région de Benghazi qui avait des comptes à régler avec le régime depuis la féroce répression d’un précédent soulèvement islamiste. Cette Cyrénaïque dissidente à l’époque ottomane, rebelle durant l’Impero italien et insoumise depuis les années 1990, présente plusieurs originalités : elle est le fief des partisans de l’ancienne monarchie islamo-senoussiste, le phénomène jihadiste y est fortement ancré et la contestation y a reçu le renfort des mafias locales dont les ressources étaient coupées depuis plusieurs mois à la suite de l’accord italo-libyen concernant la lutte contre les filières de l’immigration africaine clandestine.

- Toujours à la différence de la Tunisie et de l’Egypte, et cela a constamment été caché à l’opinion française afin de ne pas écorner l’image « positive » des insurgés, ce soulèvement fut extrêmement violent. Il fut en effet, dans certaines villes tombées aux mains des rebelles, accompagné de la mise à mort d’une manière cruelle et rappelant les méthodes des islamistes algériens, des partisans du régime et parfois même des membres de leurs familles.

- Ce fut donc dans une atroce guerre civile que la France s’immisça pour des raisons officiellement éthiques. Sans son intervention, le colonel Kadhafi aurait repris le contrôle de la situation.

A la date du vendredi 26 août, l’avenir de la Libye est pour le moins incertain. Le CNT qui a annoncé qu’il allait quitter Benghazi pour venir s’installer à Tripoli demande des sommes astronomiques à la « communauté internationale » pour reconstruire le pays prospère qu’il vient de détruire. Pour mémoire, avant les « évènements », la Libye était le pays d’Afrique le plus développé et le chômage des jeunes qui fut un des leviers des évènements tunisiens y était inexistant.

Politiquement, la tâche qui attend ce mystérieux CNT est immense. Reconnu par la France comme « le seul représentant légitime des populations libyennes » le 10 mars 2011, soit à peine 5 jours après qu’il se fut lui-même pompeusement auto proclamé « seul représentant du Peuple libyen », il s’agit d’un mélange instable et explosif rassemblant des monarchistes senoussistes, des républicains laïcs, des islamistes jihadistes, des islamistes modernistes, des démocrates, des fédéralistes berbères et d’anciens responsables du régime ayant fait défection au gré de leurs intérêts fluctuants.
Sa première tâche va être de prendre en compte les véritables rapports de force existant en son sein. Ensuite, il va lui falloir, et cela très rapidement, tenter de trouver une solution constitutionnelle permettant de concilier les constantes tribales, régionales et religieuses avec la définition d’un véritable Etat libyen.
Comment s’organisera la Libye de demain ? Là est en effet toute la question. La Tripolitaine et la Cyrénaïque se combattront-elles, partageront-elles le pouvoir ou bien l’une l’emportera t-elle sur l’autre ? Comment va réagir la minorité berbère quand elle constatera qu’elle aura une fois de plus été flouée ?  

Avant de se lancer dans cette guerre les autorités françaises ont-elles pris en compte l’hypothèse de l’apparition de guerres tribales et claniques, comme en Somalie ? Ont-elles bien évalué le risque islamiste, éventualité qui ouvrirait un espace inespéré pour  Aqmi qui prospère déjà plus au sud dans la région du Sahel ?
Vaincre dans une guerre aérienne et électronique sophistiquée un dictateur usé et anachronique dont l’état-major était incapable de coordonner la moindre action militaire interarmes et dont les blindés à bout de souffle manoeuvraient quasiment au fanion, presque comme en 1916, est une chose. Gérer une situation géopolitique instable née de cette guerre va en être une autre...

Bernard Lugan

 

Source: http://bernardlugan.blogspot.com/2011/08/quel-avenir-desormais-pour-la-libye.html

 

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 19:00

Laurent Glauzy : Darwin & Rockefeller 1/2 par Super_Resistence
  
Le père de l'Évolutionisme fricotait avec les forces occultes financières et maçonniques
Il faut savoir que Darwin a eu le soutien de Marx et l'argent de Rockefeller.

2e partie: http://www.dailymotion.com/video/xkqzgt_laurent-glauzy-darwin-rockefeller-2-2_news
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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 18:59

Ce que nos enfants n'apprennent plus au collège

 

778 : Roland sonnant du cor, à la bataille de Roncevaux, où les Sarrasins ont battu l'armée franque. A son côté, son épée Durandal. L'épisode a peu à voir avec la réalité historique, mais il a nourri l'imaginaire français. (Rossignol/Editions Hoebeke)
778 : Roland sonnant du cor, à la bataille de Roncevaux, où les Sarrasins ont battu l'armée franque. A son côté, son épée Durandal. L'épisode a peu à voir avec la réalité historique, mais il a nourri l'imaginaire français. (Rossignol/Editions Hoebeke)
 

Le saviez-vous ? Clovis, Saint Louis ou François I er , mais aussi Henri IV, Louis XIV ou Napoléon ne sont plus étudiés dans les collèges français !  Rayés des programmes ou relégués en option. Raison invoquée par l'Education nationale: il faut consacrer du temps, entre la sixième et la cinquième, à «l'enseignement des civilisations extra-européennes», de l'empire du Mali à la Chine des Hans. C'est ce scandale pédagogique et culturel que dénonce l'historien Dimitri Casali dans son salutaire Altermanuel d'histoire de France (Perrin), dont Le Figaro Magazine publie des extraits. Superbement il lustré, l'ouvrage se présente comme un complément idéal aux manuels scolaires recommandés (ou imposés) par les professeurs de collège. Qui fixe les programmes scolaires en histoire ? L'enquête du Figaro Magazine montre que la question engage l'avenir de notre société.

 

Clovis, Charles Martel, Hugues Capet, Louis IX, dit Saint Louis, François Ier, Louis XIII ont disparu des instructions officielles de sixième et de cinquième. Le programme de sixième passe sans transition de l'Empire romain au IIIe siècle à l'empire de Charlemagne, soit une impasse de six siècles. Les migrations des IVe et Ve siècles (les fameuses «invasions barbares»), pourtant fondamentales dans l'histoire de l'Europe, ne sont plus évoquées.

Ces absences sont incompréhensibles. Comment comprendre la naissance du royaume de France sans évoquer Clovis? Comment mesurer «l'émergence de l'Etat en France » sans appréhender le règne de Louis IX? La Renaissance sans connaître François Ier? «L'affirmation de l'Etat » sans expliquer Louis XIII et Richelieu? Tous les historiens s'accordent sur l'importance de ces personnages et de leur œuvre, non seulement politique, mais aussi économique et culturelle.

Le règne de Louis XIV est quant à lui relégué à la fin d'un programme de cinquième qui s'étend sur plus de mille ans d'Histoire. Faire étudier aux élèves en fin d'année scolaire cette longue période (1643-1715) tient de la mission impossible, sachant que les enseignants peinent à boucler des programmes surchargés. Ce règne est de plus noyé dans un thème «L'émergence du "roi absolu" » qui s'étend du début du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle. C'est ainsi tout un pan de l'histoire de France qui risque d'être partiellement ou - au pire - pas du tout traité. Le règne de Louis XIV est pourtant décisif, tant dans l'affirmation du «pouvoir absolu» que dans le rayonnement de la civilisation française, en France et à l'étranger, à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle. Le Brun, Le Nôtre, Hardouin-Mansart, Lully, La Fontaine, Corneille... Autant d'artistes et d'écrivains qui risquent de n'être jamais évoqués dans les classes.

A côté des «oubliés» et des «relégués» des programmes, il y a les «optionnels»... L'une des originalités des nouveaux programmes réside en effet dans le système des options, censé permettre à l'enseignant de construire son propre parcours pédagogique. Si cette démarche est intéressante, elle n'en montre pas moins rapidement ses limites... Ainsi, dans le thème 1 («Les bouleversements culturels et intellectuels») de la partie IV («Vers la modernité») du programme de cinquième, les enseignants doivent faire étudier «la vie et l'œuvre d'un artiste ou d'un mécène de la Renaissance ou un lieu et ses œuvres d'art». Ils pourront donc enseigner, par exemple, Léonard de Vinci ou Laurent de Médicis ou la chapelle Sixtine, mais pas les trois. Dans le thème 2 («L'émergence du "roi absolu"») de la partie IV, ils doivent choisir un règne entre le XVIe siècle et 1715. François Ier, Henri IV, Louis XIII ou Louis XIV. Le choix est impossible.

Parmi ces périodes optionnelles figure le premier Empire (1804-1815). En classe de quatrième, dans le seul chapitre consacré à la Révolution et l'Empire, «La fondation d'une France moderne», l'étude doit être menée à travers un sujet donné. Il y a cinq propositions, dont trois excluent totalement la période impériale:

- Invention de la vie politique;

- Le peuple dans la Révolution;

- La Révolution et les femmes;

- La Révolution, l'Empire et les religions;

- La Révolution, l'Empire et la guerre.

Bref, le premier Empire ne donnera lieu, au mieux, qu'à un éclairage thématique. Dans trois cas sur cinq, il ne sera pas étudié ! Ajoutons que cette période a disparu du nouveau programme de seconde.

A-t-on peur des grands personnages?

 

Elevé sur le pavois par ses soldats, comme le veut la coutume, Clovis est reconnu roi des Francs, à Tournai, en 481. Agé de 15 ans, il est alors maître de toute la Gaule. (Editions Hoebeke)
Elevé sur le pavois par ses soldats, comme le veut la coutume, Clovis est reconnu roi des Francs, à Tournai, en 481. Agé de 15 ans, il est alors maître de toute la Gaule. (Editions Hoebeke)

 

Clovis, Louis IX, François Ier, Louis XIII, Louis XIV, Napoléon Ier... La disparition ou l'amenuisement de ces souverains et de leur règne laisseraient-ils penser qu'ils n'ont plus de réalité historique? Leur importance n'est pourtant pas remise en cause par les historiens. Comment expliquer alors «l'optionnalisation» du premier Empire en quatrième et sa disparition en seconde? S'agirait-il de gommer un régime jugé trop autoritaire, trop militariste et trop expansionniste? De même, Clovis et Louis IX, dit Saint Louis, seraient-ils devenus trop politiquement «connotés» pour être cités dans les instructions officielles? La même question peut être posée concernant la relégation du règne de Louis XIV en fin de programme de cinquième. Pourquoi faire disparaître ou réduire des règnes notamment caractérisés par le rayonnement de la France à l'étranger? Il est à craindre que la règle du «politiquement correct» ait été appliquée aux programmes, conception moralisatrice de l'enseignement qui tient de la manipulation de l'Histoire.

... Ce ne sont pas seulement des personnages historiques, des périodes et des règnes majeurs qui sont écartés, réduits à la portion congrue ou devenus optionnels. Des textes fondateurs, des traités et des lois décisives sont tout simplement passés à la trappe: le serment de Strasbourg (842), l'un des plus anciens textes en langue romane, le lointain ancêtre du français; le partage de Verdun (843), qui dessine une nouvelle carte de l'Europe d'où sont issus les Etats européens; l'ordonnance de Villers-Cotterêts (1539), qui impose l'usage du français dans l'administration à la place du latin, constituant ainsi une étape clé dans l'unification du royaume de France. La relégation du règne de Louis XIV en fin de programme de cinquième rend extrêmement difficile sinon impossible l'étude de la révocation de l'édit de Nantes (1685), qui marque l'interdiction du protestantisme en France et entraîne l'exil de plus de 250.000 protestants. L'histoire des arts n'est pas épargnée. Le précédent programme de quatrième prévoyait l'étude d'extraits du Bourgeois gentilhomme (1670), des Châtiments (1853) et des Misérables (1862), permettant d'inscrire Molière et Victor Hugo dans leur époque, de mesurer l'importance historique de leur œuvre et de faire prendre conscience aux élèves de leur génie littéraire. Or, les deux plus grands auteurs de la littérature française ont disparu des nouveaux programmes.

 

Source: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/08/27/01016-20110827ARTFIG00002-ce-que-nos-enfants-n-apprennent-plus-au-college.php

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 22:59

Une info qui concerne tout le monde : "Vers la fin de l'Internet illimité pour tous". Les principaux opérateurs envisageraient de limiter les offres d'accès à Internet.

 

Et si l'internaute se retrouvait à la maison comme sur son téléphone, restreint à un accès limité à Internet ? C'est l'une des propositions de la Fédération française des Télécoms (FFT), où sont notamment présent SFR, Orange et Bouygues. Les trois principaux opérateurs seraient favorables à l'instauration de "débit IP maximum" et "plafond de consommation", rapporte Owni, qui s'est procuré un document de travail de la FFT . De son côté, Free se déclare "plus que réservé sur la pertinence d’une telle proposition".

  

L'une des raisons de l'ouverture de ce débat par la FFT serait la saturation des réseaux, qui nécessiteraient, comme pour les mobiles, une "gestion de trafic". Dans la pratique, cela pourrait amener de nouvelles offres d'abonnement, limitées et plus cadrées selon les besoins de l'utilisateur. Ce que résume Jean-Marie Culpin, porte-parole d'Orange, par cette phrase : "Il n’y a pas de raison de payer pour ceux qui consomment 2 Go si on a besoin de 200 Mo".

Bloquage de la connexion

Un compteur permettrait aux utilisateurs de gérer leur consommation mensuelle pour éviter de déborder et risquer jusqu'à une coupure de connexion, comme c'est le cas, parfois, aux Etats-Unis, où Internet n'est pas aussi libre qu'en France.

En cas de dépassement de ces limites, l'opérateur réduirait le débit de connexion, voire le bloquerait. Egalement au centre des discussions, la "VoIP", le "P2P" et "Newsgroup" pourraient carrément être exclus de certains abonnements, toujours selon le document de travail.

L'UFC juge "inacceptable"

Pressés de préciser leurs idées sur une telle mise en place, les opérateurs nuancent le document : "oui, il y a certains forfaits sur lesquels on risque de mettre des seuils", à ajouté Jean-Marie Culpin sur Owni. "S’ils ne concernent qu’ 1% des gens qui downloadent des films toute la journée, alors c’est envisageable". Mais ce serait "inacceptable si cela impacte davantage de clients”.

L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a qualifié l'initiative de "bizarre", tandis que l'UFC-Que Choisir la juge "inacceptable", tout court. (1)

 

Note de Christroi. On peut se demander si cette proposition de supprimer l'internet illimité ne vient pas du fait qu'à présent on en sait trop sur les crimes immenses de la république grâce à internet et si ce n'est pas la raison pour laquelle ils supprimeraient internet ?... 

 

Sources:

 

(1) http://info.sfr.fr/france/articles/vers-fin-de-internet-illimite-tous,677173/#sfrintid=P_actu_slide1

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Merci à duchesse du Berry.

 

- La censure du nouvel ordre mondial

 

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 22:58

Voilà le prochain "droit" qu'ils s'apprêtent à défendre

  • http://marucha.wordpress.com/2011/08/17/usa-konferencja-zwolennikow-legalizacji-pedofilii/

  • USA: konferencja zwolenników legalizacji pedofilii

    Posted by Marucha w dniu 2011-08-17 (środa)


    TRADUCTION :

    USA : CONFÉRENCE DES PARTISANS DE LA LÉGALISATION DE LA PEDOPHILIE

    Posté par Marucha ce Mercredi 18 Aout 2011-08-17


    Aujourd’hui à Baltimore s’ouvre une conférence, avec la participation de chercheurs venant de différents milieu universitaires Etats Uniens, qui se propose de débattre des moyens pouvant amener la légalisation de la pédophilie. Ces savants vont réfléchir sur les moyens de convaincre l’Association Américaine de Psychologie de la nécessité de retirer la pédophilie de la liste des troubles psychiques, tout comme cela fut fait pour l’homosexualité .

    L’organisateur de la conférence est un groupe de militants pédophiles de l’institution B4U-ACT. Elle regroupe des psychiatres qui contestent le fait que les penchants sexuels d’adultes pour des enfants relèvent d’un trouble psychique devant etre soigné.

    Participent à cette conférence un certain nombre de représentants du monde universitaire, notamment d’Harvard et de la Johns Hopkins University ainsi que d’écoles supérieures de Louisville et de l’Illinois .

    Le Président de l’organisation B4U-ACT, Howard Kline a critiqué, fin de Juillet, la définition de la pédophilie formulée par l’Association des Psychologues Américains estimant que les critères ayant donné lieu à cette classification sont « erronés et dépourvus de bases scientifiques ». Il a ajouté que se proposer de traiter les pédophiles était « inconvenant » et « erroné ». De l’avis de Kline l’Association des Psychologues Américains se base avant tout sur des recherches effectuées sur des prisonniers, hors ce ne sont pas toutes les personnes ayant des penchants sexuels envers les enfants qui s’avèrent etre des délinquants. Il a ajouté que son Organisation « peut aider » l’American Psychologists Association à changer sa classification de la pédophilie « puisqu’existent des gens qui écrivent sur ce thème ».

    Le B4U-ACT classe la pédophilie comme une simple orientation sexuelle autre et condamne « la stigmatisation » dont elle est l’objet. « Nul ne décide de ses penchants sexuels pour les enfants. La cause en est inconnue. En réalité nul ne connaît non plus les causes des penchants sexuels pour les adultes » - assurent les militants de la légalisation de la pédophilie qui n’aiment pas l’idée d’avoir à soigner ce dérèglement.

    Dans son communiqué de presse la B4U-ACT informe l’APA qu’elle a critiqué sa classification des maladies psychiques.

    Dans son interview pour LifeSiteNews le professeur de droit Judith Reisman, expert en matière d’éthique sexuelle et de pornographie, a critiqué la conférence de Baltimore. Elle a reconnu que déjà, dans les années 70, elle s’est confronté avec de multiples initiatives visant à légaliser la pornographie infantile. Les pédophiles avaient alors engagé des « savants » amenant divers « travaux scientifiques » sur la pornographie, la prostitution et sur d’autres aberrations sexuelles. Ils envoyaient ensuite leurs conclusions à divers parlementaires qu’ils voulaient convaincre d’adopter leurs scandaleuses lois.


    Cest à la suite d’initiatives du meme ordre et de moultes démonstrations que les sodomistes ont obtenus en 1973 que l’homosexualité soit effacée de la liste des maladies psychiques figurant dans la classification du guide publié par l’Association des Psychologues Américains . Quand bien meme ont paru depuis de nombreux travaux scientifiques confirmant les aspects négatifs de l’homosexualité et sa nocivité pour la santé de nombreuse associations de psychiatres gardent désormais le silence sur ce sujet.

    Sources : LIfeSiteNews.com, AS
  • via http://marucha.wordpress.com/2011/08/17/usa-konferencja-zwolennikow-legalizacji-pedofilii/ et http://www.piotrskarga.pl/ps,7707,2,0,1,I,informacje.html



(Commentaire : Depuis pas mal de temps apparaissent des commentaires démontrant que la pédophilie sera la prochaine perversion à devoir etre considérée comme norme. C’est de plus en plus clairement que l’on observe les conséquences du l’exclusion dans la sexualité humaine hors de toute évaluation morale. Espérons que l’opinion publique ne se laissera pas embobiner par le baratin de tous ces pseudo-chercheurs et s’insurgera contre la promotion scandaleuse de cette dépravation ).

Marie Immaculée priez pour nous .

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Merci à Truth pour sa traduction du texte d'origine.

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 21:11

La légalisation de l'avortement avait pour but selon Simone Veil de le "contrôler", "de faire renoncer la femme à se faire avorter", et conduire à une diminution des avortements. C'est l'inverse qui s'est produit. Résultat : 8 millions de morts en quarante ans (220 000 avortements par an). Ils savaient que cela conduirait au carnage, et ils n'ont rien fait.

 

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 17:52

Dans l'avion vers Madrid, le pape Benoît XVI a explicité les notions de liberté et de vérité, des notions étroitement liées. Il n'y aurait pas de vérité accessible sans liberté.

 

"Dans l'histoire, dit-il, il y a eu ... des abus tant de la notion de vérité que de celle de monothéisme. Il y a eu des abus, mais la réalité est totalement différente, l'argument est erroné. Parce que la vérité n'est accessible que dans la liberté. On peut imposer par la violence, les comportements, les observances, les activités, mais pas la vérité, la vérité est seulement ouverte au consentement libre et donc la liberté et la vérité sont intimement unies, l'une est la condition de l'autre. C'est d'ailleurs la recherche de la vérité, des vraies valeurs, qui donne vie à l'avenir, nous ne voulons certainement pas le mensonge, nous ne voulons pas le positivisme de normes imposées par une certaine force, seules les vraies valeurs conduisent à l'avenir, il est donc nécessaire de rechercher les vraies valeurs et ne pas se laisser aller à l'arbitraire de certains, ne pas se laisser fixer par une raison positiviste, qui nous dit que sur les questions éthiques et les problèmes majeurs de l'humanité, il n'y a pas une vérité rationnelle. Ceci signifie exposer l'homme à l'arbitraire de ceux qui ont le pouvoir. Nous devons toujours être à la recherche de la vérité, des véritables valeurs (...) Les droits fondamentaux sont connus et reconnus, et c'est cela nous qui met en dialogue les uns avec les autres. La vérité en tant que telle est ouvert au dialogue. Parce qu'elle cherche à mieux connaître, à mieux comprendre et elle le fait dans le dialogue avec les autres. Alors chercher la vérité et la dignité de l'homme, est la plus grande défense de la liberté."

Source: http://benoit-et-moi.fr/ete2011/0455009f1b06c3101/0455009f45097bd13.html

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 17:51
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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 22:59
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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 17:27
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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 22:59
1914, une tragédie européenne, Yves-Marie AdelineYves-Marie Adeline présente son dernier ouvrage “1914 Une tragédie européenne”, paru chez Ellipses en mars 2011. Première partie.
En 1914, l’Europe gouverne le monde ; un habitant sur quatre est un Européen ou de souche européenne. Mais cette civilisation est la proie de tensions idéologiques, culturelles et territoriales graves, et pour remédier à ces tensions, elle ne dispose que de valeurs qu’elle croit fortes mais qui se révéleront superficielles.

Ce livre raconte le déclenchement de la Grande Guerre de 1914 comme une tragédie, au sens que lui donnaient les Grecs anciens : dès le commencement de l’histoire, toutes les conditions sont réunies pour que les événements tournent au pire. Il n’y a donc rien à faire pour l’éviter. D’autant qu’aux tensions habituelles va s’ajouter un engrenage technique imprévu qui emporte tous les acteurs vers la catastrophe.

Après une présentation générale du théâtre du drame et des puissances d’alors, aussi bien mineures que majeures, ce récit raconte les événements depuis la fin juin à Sarajevo jusqu’au milieu du mois de Novembre (quand le piège se referme tout à fait), mettant au jour des vérités ignorées, analysant les événements sans parti pris, offrant une vision panoramique jamais atteinte, et créant peu à peu un climat de suspense qui tient le lecteur en haleine. Plutôt qu’un requiem pour une Europe défunte, il est écrit dans un esprit équitable, réconciliateur, résolument européen.

 

Yves-Marie Adeline, docteur de l’Université de Paris I, auteur d’une vingtaine d’ouvrages philosophiques ou littéraires, a publié chez Ellipses une monumentale Historie mondiale des idées politiques, une Pensée antique et une Pensée médiévale.

 

 

 

Source: http://www.realpolitik.tv/2011/08/1914-une-tragedie-europeenne-par-yves-marie-adeline/

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