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Christ Roi

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 18:34
 

 

Outre la loi Taubira qui importe en bloc le « modèle » suédois, Vincent Peillon handicape la scolarisation à domicile. Une première étape vers sa suppression ?

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-instruction-a-domicile-en-danger-21063

 

… et l'enseignement de la théorie du gender sera bientôt obligatoire dès 6 ans dans les écoles.

http://www.theoriedugenre.fr/spip.php?article14

 

Tout sera fait pour qu'aucun enfant de France n'y échappe.

http://www.lacropole.info/politique-actualite-generale/814-la-reforme-peillon-pour-qarracher-leleve-a-tous-les-determinismesq-sauf-celui-de-letat

 

La théorie du gender attaque sur tous les fronts

 

Un rapide survol des médias étrangers suffit à constater que l'offensive pro-gender se déploie partout dans le monde occidental et qu'elle fédère, comme en France, des politiciens de tous bords. Aux USA, Barack Obama tente de court-circuiter l'opposition des états en imposant le mariage homosexuel au niveau fédéral via la Cour Suprême, avec le soutien de nombre de politiciens conservateurs et de multinationales telles qu'Apple, Microsoft ou Goldman Sachs, entre de multiples autres. Certaines entreprises américaines menacent même de couper leurs subsides aux ONG et associations qui ne se rangeraient pas sous la bannière du mariage homosexuel.

 

L'éducation sexuelle démarre généralement vers 10 ans sur le sol américain, mais à Chicago, le lobby LGBT a obtenu que, dans un souci de lutte précoce contre l'homophobie, elle soit introduite dès la maternelle. Gageons qu'ils ne s'arrêteront pas en si bon chemin et que d'autres villes, puis d'autres états, seront rapidement sommés d'emboîter le pas à Chicago.

http://abcnews.go.com/blogs/health/2013/02/28/chicago-passes-sex-ed-for-kindergartners/

 

En Espagne, le gouvernement socialiste de Zapatero a forcé le passage de la loi sur le mariage entre personnes de même sexe et introduit la théorie du gender dans la foulée. Son successeur de droite, Mariano Rajoy, n'est revenu sur aucune de ces deux « avancées sociétales ».

Aujourd'hui, la théorie du gender enseignée dans les écoles espagnoles a provoqué une levée de boucliers de parents affolés : outre une cascade de plaintes portées devant la CEDH, 70 associations d'objection de conscience et 55 000 familles ont entamé 2 300 procédures judiciaires contre l’État.

https://www.youtube.com/watch?v=NBIwz7zPu1o

 

En Allemagne, les parents récalcitrants font de la prison ferme.

http://www.zenit.org/fr/articles/allemagne-parents-condamnes-pour-avoir-refuse-des-cours-d-education-sexuelle

 

Au Royaume-Uni, David Cameron veut copier le modèle impeccablement calibré pour un endoctrinement précoce des garderies suédoises.

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/sweden/9096123/Were-just-not-ready-to-be-Swedes-Dave.html

 

Et, outre qu'on y cultive l'indifférenciation jusqu'à cataloguer « transgenres » des enfants de quatre ans, on y apprend à leur mentir. Des cours dispensés aux professionnels britanniques de la petite enfance expliquent comment raconter aux enfants de lesbiennes nés de PMA qu'ils « n'ont aucun papa ».

http://www.telegraph.co.uk/education/primaryeducation/9340632/Primary-schools-praised-for-labelling-four-year-olds-transgender.html

 

Dans chaque pays, c'est le schéma suédois qui s'impose : mariage entre personnes de même sexe et, conjointement, apprentissage précoce du gender. Pour les pays qui mettent en place cette politique d'éducation sexuelle, s'agit-il réellement de lutte contre le sexisme et l'homophobie ? Impossible. Le documentaire d'Harald Eia très pertinemment intitulé Brainwash (lavage de cerveau) qui a détrôné l'idéologie du gender en Norvège aurait dû suffire à mettre un point final mondial à une expérience sociétale dont il a amplement prouvé l'inutilité.

Pourquoi les autres pays ne suivent-ils pas l'exemple danois ? Pourquoi s'enferrent-ils dans ces inepties si dangereuses pour la santé mentale collective ?

http://www.youtube.com/watch?v=PfsJ5pyScPs

 

En France, ce ne sont pas, comme nous pouvions l'imaginer, les membres riches et influents du lobby LGBT qui influencent les groupes politiques partisans de la loi sur le mariage entre gens de même sexe, mais l'inverse. Depuis des années, nos gouvernements successifs ont accordé de très généreux subsides au lobby LGBT et porté au pinacle médiatique quelques-uns de ses représentants les plus tapageurs.

http://www.lecri.fr/2013/02/11/subventions-lobby-homo/38756

http://www.observatoiredessubventions.com/2013/centre-lgbt-clientelisme-et-grosses-subventions/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed%3A+ObservatoireDesSubventions+%28Observatoire+des+subventions%29

 

Et si les vivres gouvernementaux servaient à manipuler le lobby LGBT, à lui faire réclamer ce que le pouvoir dicte ? Et si des revendications présentées comme si progressistes et justes qu'elles ne souffrent pas de débat servaient à installer une emprise totale sur les consciences ?

 

Le totalitarisme, ça sert à quoi ? A ce qu'une minuscule élite prenne le pouvoir sur une masse décérébrée et émasculée.

Quitte à régner sur un tas de décombres.

 

 

Source: http://englishmanif.blogspot.fr/2013/04/gender-theory-as-tool-of.html?m=1

via http://www.printempsfrancais.fr/

 

- Appel à la résistance ! Ce message qui se lève

- La Russie adopte une loi punissant la "propagande" homosexuelle devant mineur

- Le documentaire qui a détruit la théorie du genre en Norvège !

- Où mène l'idéologie du genre en Suède ?

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 18:18

La Suède, un modèle de paradis social-démocrate ?

 

Depuis des décennies, la Suède est très impliquée dans la promotion de l'égalité des genres dans le monde. A travers l'ONU et le Cairo Programme of Action démarré en 1994, elle cherche à exporter son modèle d'éducation sexuelle précoce et de lutte contre l'homophobie à l'échelle de la planète.

http://www.un.org/popin/icpd/icpd5/hague/sweden.pdf

 

 

Najat Vallaud-Belkacem aime le modèle suédois et ne s'en cache pas. Au cours de son dernier séjour officiel en Suède, « elle s'est intéressée à l’expérience suédoise sur des thèmes d’actualité en France, tels que l’égalité en matière d’emploi, la garde d’enfants, la législation en matière de prostitution et celle sur les droits des personnes LGBT (…) Elle a aussi fait plusieurs visites de terrain, entre autres au centre préscolaire Kristallen à Nacka, où le personnel lui a présenté le travail de pédagogie réalisé en matière de genre ».

http://www.ambafrance-se.org/Najat-Vallaud-Belkacem-Ministre

 

Sachons qu'en Suède, l'application de la loi sur le mariage entre personnes du même sexe alliée à la doctrine dite « du gender » a permis la rupture légale des liens de filiation. Article après article du code juridique, la parentalité biologique a été vidée de sa substance au profit d'une « parentalité sociale » que l’État peut revendiquer - cette même parentalité biologique que la loi Taubira prend aujourd'hui pour cible.

En clair, les services sociaux suédois peuvent légalement enlever des enfants à leur parents sous n'importe quel prétexte. Les cours de justice ont les mains liées : plus rien, dans l'arsenal légal, ne leur permet de protéger les parents ou les enfants contre un état de plus en plus prédateur.

 

Le totalitarisme commence à l'école

 

 

N'importe quel dictateur sait que pour s'assurer une population soumise, l’embrigadement commence par les enfants.

http://www.cbcours.com/post/2012/04/05/L%E2%80%99ENCADREMENT-DE-LA-JEUNESSE-DANS-LES-ETATS-TOTALITAIRES.aspx

 

Les parents suédois sont intimés d'envoyer leurs enfants en garderie dès l'âge d'un an « pour que la mère retourne travailler » et surtout, pour « promouvoir l'égalité de genre auprès des plus jeunes ». Le refus d'obtempérer, socialement mal vu, étiquette « paresseuse » et « sexiste » celle qui décide de rester à la maison pour prendre ses enfants en charge elle-même .

http://www.nytimes.com/roomfordebate/2013/02/25/is-public-preschool-a-smart-investment/what-preschool-means-in-sweden

 

Et ce, même si des études suédoises prouvent que les enfants quotidiennement soumis à de longues heures en garderie et à un endoctrinement précoce développent des troubles psychologiques.

http://www.thetimes.co.uk/tto/health/child-health/article3712099.ece

 

Jusqu'en 2010, la scolarisation à domicile – un ultime havre de résistance à la pensée unique - était autorisée en Suède. Autorisée, mais à haut risque : des familles se sont vues arracher leurs enfants sous prétexte de mauvais traitements, sans la moindre preuve et même parfois sans avertissement.

Prenons un cas symptomatique de la mainmise gouvernementale sur les enfants de Suède, celui de Dominic Johansson.

En 2009, Dominic Johansson avait huit ans et en attendant son déménagement avec ses parents en Inde, ce fils d'une femme indienne et de son mari suédois était scolarisé à domicile. Dans l'avion, juste avant le départ de la famille Johansson, les autorités sont venues enlever Dominic à ses parents. L'enfant, en parfaite santé, jouissait d'un bon niveau scolaire et d'un excellent équilibre psychologique... ce qui n'a pas suffi à laver les Johansson des accusations de mauvais traitements retenues par les services sociaux suédois, qui sont allés jusqu'à invoquer des « caries dentaires » pour le séquestrer. A son arrivée, le foyer d'accueil de Dominic lui a affirmé qu'il ne reverrait plus jamais ses parents.

Au terme de trois ans d'une bataille juridique acharnée qui les a ballottés de dépôts de plaintes en appels, les Johansson ont fini par être déchus de leurs droits parentaux. Sans l'ombre d'une preuve de mauvais traitements. Juste parce que les Johansson, en bons parents, souhaitaient que leur enfant devienne un esprit libre.

http://hslda.org/hs/international/Sweden/201304160.asp

 

Extrait d'une conversation surréaliste entre une assistante sociale et Christer Johansson, le père de Dominic.

L'assistante sociale : « Il n'est pas socialisé. En classe, il rit, il lève les mains, il embrasse ses camarades sur les joues et leur donne des accolades. Et plus il va grandir, plus son comportement deviendra déviant. »

Christer Johansson: « Vous voulez dire, son comportement amical ? »

http://dominicjohansson.blogspot.fr/

 

Aujourd'hui, la situation suédoise a encore empiré : au motif d'une « lutte nécessaire » contre l'éducation religieuse privée, la scolarisation à domicile et l'école libre ont été interdites en 2010, un an après le début du calvaire des Johansson.

http://www.thenewamerican.com/world-news/europe/item/8576-sweden-bans-home-schooling-religious-instruction

 

Ceux qui veulent soustraire leurs enfants à l'endoctrinement gouvernemental n'ont plus qu'une solution, le départ.

http://www.cbn.com/cbnnews/world/2012/April/Swedish-Home-Schoolers-Flee-Parental-Inquisition/

 

 

[D]e l'aveu même des autorités, la Suède souffre d'un effondrement mental collectif. Le niveau moyen de santé mentale des jeunes Suédois a chuté de 80% en 17 ans. Même si l'on tient compte du conformisme social pesant qui restreint la définition suédoise de la normalité et amène à facilement déclarer des gens « hors-normes », un fait demeure : le taux de pensionnés d'invalidité a passé la cote d'alerte chez les moins de trente ans. L'institutionnalisation de l'apprentissage à l'égalité de genre dès l'enfance date précisément d'un peu plus de trente ans en Suède. Comment ne pas faire la relation ?

http://www.forwardtherapy.se/2011/11/mental-health-in-sweden-normal-behaviour-becoming-harder-to-achieve/

 

 

Et l'avenir du pays s'assombrit encore.

Aujourd'hui, un adolescent suédois de 16 à 18 ans sur quatre souffre de troubles mentaux.

http://www.thelocal.se/46560/20130306/#.UXFRnspc02g

 

Pour tout remède, la Suède, prisonnière de son idéologie et de son image de leader mondial du progressisme, renforce sa politique suicidaire d'égalité de genre !

 

Source et suite: http://englishmanif.blogspot.fr/2013/04/gender-theory-as-tool-of.html?m=1 via http://www.printempsfrancais.fr/

 

A noter que la Suède se distingue de la Norvège où, à la suite de la diffusion d'un documentaire, le gouvernement ne promeut plus cette idéologie totalitaire. Lire: Le documentaire qui a détruit la théorie du genre en Norvège ! 


 

- Etat des lieux de l'avancement de l'idéologie du genre en France

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 17:26

Lors d'une cérémonie dans la cour des Invalides, à la mémoire de l'ancien premier ministre socialiste Pierre Mauroy, le président de la République lui a rendu hommage en parlant de lui. François Hollande s'est appuyé sur l'action du disparu pour défendre la sienne...et masqué le bilan du chômage... qui depuis Mauroy n'a cessé d'augmenter sous les gouvernements socialistes (comme de "droite" d'ailleurs...)

 

«Pierre Mauroy est entré dans l'histoire pour avoir été l'artisan de grandes conquêtes sociales et de libertés nouvelles», a ainsi assuré le président de la République en référence aux grandes réformes lancées par la gauche après l'élection de François Mitterrand comme la retraite à 60 ans. Le parallèle est fait avec le vote de la loi sur le "mariage" homosexuel, présenté comme une "conquête sociale" et une "liberté nouvelle" (sic) ! Ils n'ont pas compris qu'on le lâchera rien !

 

 

De 1981 à 2012, de la rigueur à l'austérité, François Hollande a tenté de justifier des socialistes en s'efforçant de replacer son action dans le temps long pour convaincre ceux qui lui reprochent de se comporter en social-libéral. François Hollande feint d'oublier qu'en 1983, l'incapacité du Premier ministre Mauroy à résoudre les problèmes du chômage (+ 1,5 million de chômeurs...), la crise monétaire, l'inflation... le poussèrent à abandonner le Programme commun pour mettre en œuvre le « tournant de la rigueur » incarné par le ministre des Finances Jacques Delors. Il oublie qu'en 1984, devant l'échec complet de Mauroy, Mittérand le remplaça par Laurent Fabius, qui ne fit pas mieux que son prédécesseur et perdit les élections législatives deux ans plus tard en 1986. Ces gens ont décidément la mémoire courte !

 

 

Alors Hollande a malgré tout poursuivi : «La rigueur, c'était la condition pour poursuivre la réforme, le changement» (sic)... Si c'est ça leur "changement", l'augmentation du chômage, l'explosion de la dette et du fiscalisme, on n'en veut pas !

 

Cyniquement, il a ajouté : «Les choix du réformisme d'abord. Pour Pierre Mauroy, réformer ce n'était pas renoncer, c'était réussir. Réformer, c'était se défaire de l'illusion des mots pour passer à la réalité des actes, réformer ce n'était pas céder à la réalité, c'était la saisir à la gorge pour la transformer». En gros : on fait un deal, je vous fais une politique qui créera du chômage, divisera les Français, détruira l'industrie française, et vous vous me réélisez en 2017 !


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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 17:11

Alors que chez nous, la propagande homosexuelle à l'école bat son plein [au programme à la rentrée 2013 : "Papa porte une robe" (CP - CE1) "Tango a deux papas" (CE1, CE2, CM1,CM2) et "familles arc-en-ciel" (CP, CE1)], la Russie a adopté aujourd'hui une loi punissant la "propagande" homosexuelle devant mineur.

 

 

Les députés russes ont adopté aujourd'hui une loi controversée punissant tout acte de "propagande" homosexuelle devant mineur par de lourdes amendes.

 

Le texte a été adopté en troisième et dernière lecture par 436 députés : un seul s'est abstenu et aucun n'a voté contre.

 

Source: http://www.bfmtv.com/international/russie-adopte-une-loi-punissant-propagande-homosexuelle-devant-mineur-535386.html

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 16:58

Comment Hollande a augmenté la retraite de son ami Claude Bartolone et va baisser la vôtre.

 

 

ET DIRE QU’ILS RECHERCHENT 6 MILLIARDS d’ECONOMIES SUPPLEMENTAIRES…..

 

L'INCROYABLE RETRAITE PRÉFECTORALE DE BARTOLONE qui est contre la communication de son patrimoine!

 

Claude BARTOLONE est un homme heureux. (Né le 29 juillet 1951 à Tunis sous le Protectorat français de Tunisie.) (sources vérifiées ! http://www.monsieur-biographie.com/celebrite/biographie/claude_bartolone-14522.php)

 

 

 

Par décret, le Président de la République, son ami François Hollande, l'a réintégré dans le corps préfectoral -- où il ne figurait plus depuis 25 ans.

 

Un mois plus tard, il pouvait en conséquence prendre sa retraite de préfet honoraire hors cadre et hors classe.

 

(sources vérifiées : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006061224&dateTexte=20091002

 

 

 

 

Résumons la situation financière du camarade socialiste :

 

- Depuis août 2012 : retraité du corps préfectoral.

 

- Depuis le 10 mars 2008 : conseiller général du canton de Pantin (source vérifiée :http://fr.wikipedia.org/wiki/Canton_de_Pantin-Est)

 

- Depuis le 20 mars 2008 : président du conseil général de la Seine-Saint-Denis. (source vérifiée ! :http://www.seine-saint-denis.fr/Claude-BARTOLONE.html)

 

- Depuis le 17 juin 2012 : député de la neuvième circonscription de la Seine-Saint-Denis (source vérifiée ! (il est député depuis 1981) - http://petitsmatinsetgrandsoir.wordpress.com/2012/06/26/bartolone-haut-perche-un-jour-rentier-de-la-politique-toujours/)

> > > - Depuis le 26 juin 2012 : président de l'Assemblée nationale. (source vérifiée ! :http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2011-2012/20120148.asp)

> > >

 

 

Même en appliquant les plafonds de cumuls, on arrive tout de même à plus de trente mille euros par mois, cela peut aller !

 

 

+ Logement de fonction en qualité de président de l'Assemblée Nationale

 

+ le « petit » logement de fonction en qualité de président du Conseil Général du 93

Avec la gauche, la magouille institutionnelle d’État est possible !

 

Et c'est lui qui est supposé présider le débat sur le non cumul des mandats, mais pas le non cumul des retraites !

 

On croit rêver : Ces élus, donneurs de leçons et qui veulent amputer encore plus les maigres retraites durement acquises, montrent l'exemple à suivre en temps de crise, et sans état d'âme.

 

Dans le but, selon le credo socialiste, "d'améliorer" le sort de l'homme et de l'humanité. et les pratiques institutionnelles de la République…

 

 

 

Voila de quoi la France crève.

 

Cela ne sert à rien de faire des réformes tant que l'on ne réformera pas les pratiques de ces politiques qui arrivent à faire une vie et une fortune sur les dos des contribuables en nous faisant croire qu’ils s’inquiètent pour nous.

 

 

 

“Quand on vit de la naissance à la mort avec de l'argent public, que l'on ne paie pas ou peu de cotisations sociales, qu'on bénéficie d'un système de retraite réservé à sa seule catégorie, d'un système de placement financier défiscalisé, et qu'on n'a jamais investi un euro dans une entreprise mais tout placé dans des résidences secondaires, on doit à minima avoir l'honnêteté de ne jamais prononcer le mot Égalité, ni d'exiger des autres, fussent-ils devenus riches, plus de solidarité qu'on ne s'en impose à soi-même”

 

 

Ce mail doit être diffusé largement, seule la lumière dérange et peut faire reculer l'ombre.

 

 

Source: http://zebuzzeo.blogspot.fr/2013/05/bartolone-le-coup-de-pouce-de-son-ami.html

 

Rappelons que lors de l'élection à la présidence de l'Assemblée nationale en juin dernier de Bartolone, une trentaine de députés «initiés» ont été mobilisés dans les dernières heures : en coulisses, dans le dos de la démocratie et des non-"initiés", le fabiusien Philippe Guglielmi, élu de Romainville, patron de la fédération PS de Seine-Saint-Denis, terre d’élection de Claude Bartolone, et ancien Grand Maître du GO (de 1997 à 1999), a manœuvré pour favoriser l’élection au perchoir de son ami Bartolone... L'"Egalité" ne s'est jamais aussi bien portée !

 

 

. Jeunesse trahie : La Jeunesse, grande perdante de la "soi-disant" réforme des retraites du président Hollande (16 septembre 2013)

. (Retraites) La spoliation c'est maintenant : Ayrault officialise un allongement de la durée de côtisation et augmente les côtisations (27 août 2013)

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 12:14

« Mai 68 était là pour détruire, alors que Mai 2013 est là pour construire. C'est là une énorme différence. ... En mai 68, c'était "du passé faisons table rase", alors que là les jeunes sont dans la transmission, sans faire table rase du passé »

 

(Béatrice Bourges, le 10 juin 2013 sur Radio Courtoisie, Le Monde de la philosophie, "Les opposants à la loi Taubira ont-ils une philosophie ?")

 

Philippe Nemo recevait Béatrice Bourges, porte-parole du collectif pour l'enfant et du Printemps français, et Henri Hude, philosophe, pour une émission consacrée à la philosophie des opposants à la loi Taubira ?


Source audio: http://www.radiocourtoisie.fr/12329/le-monde-de-la-philosophie-du-10-juin-2013-les-opposants-a-la-loi-taubira-ont-ils-une-philosophie/


Au cours de cette émission, Béatrice Bourges a parfaitement expliqué que les jeunes de 2013 sont "en quête de sens" alors que "que madame Tabira et tous ces gens coupent le sens, coupent la spiritualité" et "sont dans cette philosophie de la toute puissance de l'homme, c'est-à-dire de l'homme qui crée l'homme et qui rejette le Créateur." ..."Ils sont dans le consumérisme", "la seule chose qui compte, c'est la société de consommation."

 

Il suffit de « lire les écrits de Vincent Peillon (son livre: "La Révolution française n'est pas terminée", NdCR.), précise-t-elle, quand il écrit "Nous allons instaurer une nouvelle église, avec de nouveaux prêtres et une nouvelle transubstantiation", ajoute Béatrice Bourges, c'est tout sauf laïque ».

 

A propos de la création d'un parti politique, Béatrice reste très justement sceptique. Elle préfère avancer ce qu'il faut d'abord faire, avant qu'une solution n'émerge :

  • "la création d'un nouveau parti politique, je ne sais pas bien, j'en suis pas sûre, il ne faudrait pas que cela soit un parti politique de plus. Donc, je crois qu'il faut tracer un sillon des convictions, dégager une véritable philosophie, quelque chose de profond avec un fil rouge et que après de là va émerger la solution, la solution va être trouvée à partir de là".

 

Béatrice Bourges défend le modèle social de la subsidiarité :

 

  • "La subsidiarité c'est que tout ce qui peut être fait à l'échelon le plus bas est fait par l'échelon le plus bas, et l'échelon qui est au-dessus pallie simplement l'incapacité de celui qui est en bas. C'est-à-dire qu'on n'est pas dans la délégation, on est dans la subsidiarité. A la limite c'est celui qui est en bas qui délègue au niveau supérieur quand il n'est pas capable de le faire lui-même. Cela c'est le vrai sens de la subsidiarité." Et Philippe Nemo ajoute: "et de la démocratie tout court, en tout cas de la démocratie américaine telle que décrite par Tocqueville".

 

Henri Hude évoque "un germe spirituel" "neuf et original" "qui a été semé", "qui va grandir", et que l'"on va va voir progressivement s'exprimer". Il explique que "la suite n'est pas difficile à prévoir" :

 

  • la loi Taubira "n'a pas été la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Elle a été cette espèce de supression, qui a provoqué une sorte de séisme mental, a fait craquer un barrage de haut en bas. Je pense que la censure du pouvoir, de la censure, du politiquement correct se trouve totalement fracturé de haut en bas. ... Je pense que le barrage va craquer complètement."

 

Philippe Nemo ajoute: "un peu comme cela s'est passé en Urss. Comme les gens n'y croit plus, il y a un moment où cela va s'écrouler comme une chose vermoulue." Mais il faut quelque chose qui "déclenche".

 

"A mon avis, explique Henri Hude:

 

  • les questions du genre comment ce grand mouvement qui vient de naître va se relier à l'UMP, au FN, aux socialistes (c'est-à-dire les tentatives de récupération du mouvement par la partitocratie oligarchique afin de le détruire, NdCR.) ou je ne sais quoi, c'est totalement hors de propos.
  •  
  • A mon avis, ce qui va se passer c'est que comme dans le cas de tout grand mouvement, on est dedans ou on est en dehors, on est pour, on est contre. Et donc l'UMP sera coupée en deux, le FN sera coupé en deux, les socialistes seront coupés en deux, et les clivages actuels n'auront pas plus d'importance que les partis politiques à la Cour de Versailles, deux ou trois ans après la Révolution française, ou même un an après. ... Je pense que nous sommes en face tout simplement d'une nouvelle révolution française. ... Le concept de la liberté, comme toute réalité humaine et toute pensée étant sujette à dégénérer, on a abouti en effet à des formulations et à des pratiques que l'on qualifiera non pas de libertarienne mais de libertaire tout court. Je pense que ce qui apparaît aujourd'hui c'est un besoin de renouer complètement la Liberté avec le Bien et plus encore, avec le Fondement avec un grand F du Bien. Et cela je crois que c'est assez nouveau."

 

Henri Hude "souhaite bien du plaisir à Vincent Peillon à la rentrée, lorsqu'il va falloir apprendre à tous les enfants issus de familles musulmanes cette aberration et cette absurdité" du genre. Il n'a pas du tout mesuré l'opposition qu'il rencontrera à ce moment-là. Parce que de vous à moi, la loi peillon est bien pire que le cochon"... "Si on a le droit de ne pas manger de cochon dans les cantines scolaires, à plus forte raison a-t-on le droit de ne pas avaler les doctrines Peillon dans les classes..."

 

 

- La République des Veilleurs : la démocratie est à recréer (Henri Hude)

- La partitocratie a-t-elle échoué à récupérer la Manif pour tous ?

- Xavier Martin : S'approprier l'homme, Un thème obsessionnel de la Révolution (1760-1800)

- Vincent Peillon le laïcard singe la religion chrétienne

- La fabrication d'un "homme nouveau" (thème obsessionnel des révolutionnaires) manipulé et heureux d'être manipulé

- "Changer le monde" avec les jeunes de l'Ump (LipDub ump changer le monde.wmv)

- Refaçonner l'homme, l'Ultime transgression (Jean-Pierre Dickès)

- Recrutement d'enseignants "messagers"

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 22:59

L'Ultime Transgression.Mardi 04 Juin 2013 à Saint-Germain-de-Prainçay en Vendée.

 

 

- Le GENDER, un nouveau totalitarisme menant à la persécution (2 janvier 2010)

 

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 15:34

L'économiste Jacques Sapir a été victime de la presse des cloportes et d'une de ces cabales médiatiques que les libéraux savent monter de toutes pièces pour ruiner la carrière de contradicteurs un peu trop dérangeants.

 

Jacques Sapir a, notamment, expliqué pourquoi le blocus monétaire de Chypre (consistant à un braquage à main armée des dépôts bancaires des chypriotes) par la Banque centrale européenne révèlait la nature profondément tyrannique de l'Union européenne et la raison pour laquelle Mario Draghi pourrait un jour se retrouver devant un tribunal pénal international..., pourquoi la crise de légitimité de François Hollande pouvait conduire à une crise du régime, préconisé la sortie de la zone euro et décrit l'amélioration de l'économie russe sous Vladimir Poutine... Crime impardonnable...

 

R. Raimondi - Rossini - il barbiere di Siviglia - "La calunnia è un venticello" - C. Abbado Je ne sais si vous vous souvenez de ce personnage dans la pièce de Beaumarchais, le Barbier de Séville, don Basile. Il est devenu célèbre car il incarne la Rumeur et la Calomnie. Il est l’incarnation de la bassesse. Dans l’opéra tiré de cette pièce qu’écrivit Rossini l’air de la calomnie, chanté par Basile, est l’un des morceaux de bravoure.

Pourquoi cette tribune commence-t-elle par une référence à l’art lyrique ? Parce que Basile est aussi devenu un symbole, un nom commun, pour désigner, en France et ailleurs, ceux qui propagent les rumeurs et les calomnies. On se croit à l’abri mais, en réalité, nul ne l’est. Et c’est bien là tout le problème de la rumeur et de la calomnie :

« La calunnia è un venticello
Un’auretta assai gentile
Che insensibile, sottile,
Leggermente, dolcemente,
Incomincia, incomincia a sussurrar.
Piano, piano, terra terra,
Sottovoce, sibilando,
Va scorrendo, va scorrendo
Va ronzando, va ronzando
Nell’orecchie della gente
 ».

Sur le site de Radio-France Internationale (RFI) a été installé vendredi 7 juin un papier sur le divorce du couple Poutine, co-signé par Anya Stroganova et Thomas Bourdeau. Ce papier contient ce qu’il faut bien appeler des allégations mensongères me concernant :

« …des rumeurs courent concernant cette même fille, qui écrirait sa thèse à l’EHESS sous la direction bienveillante de Jacques Sapir, l’expert en économie russe et un proche de papa. »

On est frappé de ce que des journalistes (mais méritent-ils encore ce nom) fassent référence à une « rumeur » et utilisent le conditionnel. D’autant plus qu’il était des plus facile de vérifier, soit en m’appelant par courriel ou par téléphone, soit en appelant le secrétariat de l’EHESS, soit enfin en vérifiant (par internet) au fichier central des thèses. Il faut croire que l’on est bien fatigué quand on travaille à RFI, car rien de tout cela ne fut fait…Le duo de bras cassés décide de laisser courir la rumeur.

 

Et c’est là où il y a calomnie. De plus, elle prouve que ces deux « journalistes » n’ont aucune idée (et n’ont pas cherché à en avoir…) sur comment on s’inscrit en thèse. Une inscription signifie un dossier qui est expertisé par le conseil scientifique de l’EHESS. Et donc, si l’une des filles du Président Poutine avait décidé de s’inscrire en thèse, que ce soit sous ma direction ou sous celle de n’importe quel autre collègue, elle aurait dû en passer par là et tout le monde serait au courant.

Deuxième calomnie, plus subtile mais en réalité plus grave car elle porte atteinte à ma réputation d’enseignant chercheur, c’est l’utilisation du mot « bienveillant ». Que signifie-t-il si ce n’est que, par « amitié » pour son papa (le Président de la Russie) ou peut-être pour obtenir on ne sait quel avantage, je favoriserai un étudiant ? C’est une accusation grave de favoritisme, mais qui est portée sur ce ton mielleux et doucereux de la rumeur. Cette demoiselle « écrirait » donc une thèse et je la dirigerais de façon « bienveillante ». Allons, Madame et Monsieur, ayez le courage de vos opinions ! Dites que j’ai touché de l’argent, que j’ai demandé une position, que j’accepte sciemment de fausser ce qui est un diplôme d’État en l’échange d’un quelconque avantage. Ah, l’on se dit grand et pur quand on est journaliste, mais tout ceci est petit et méprisable !

Troisième allégation, je serai donc « un proche de papa », comprendre Vladimir Poutine. Et bien, au risque de décevoir bien des gens, il n’en est rien. Je ne suis pas non plus de ceux qui accablent Poutine. Je cherche avec honnêteté à établir ce qu’il a fait pour l’économie de la Russie. J’ai écrit, et je le maintiens, que son action a été plutôt positive. C’est aussi l’avis des collègues russes avec lesquels nous avons rédigé La Transition Russe, Vingt Ans Après ((Sapir J., (sous la direction de), La Transition Russe, Vingt Ans Après, (avec V. Ivanter, D. Kuvalin et A. Nekipelov), Éditions des Syrtes, Paris-Genève, 2012.)). Cela ne fait pas de moi un « proche », je ne dîne pas à chacun de mes séjours à Moscou au Kremlin.

*****

De cela, je tire deux leçons. La première, c’est que RFI est tombée bien bas. Colporter de telles âneries est le signe d’un média devenu officine de propagande.

 

Source et suite: http://russeurope.hypotheses.org/1347

 

 

- Bernard Lugan descend la presse des cloportes

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 13:47

Il y a trois mois, au mois de mars, le philosophe Henri Hude évoquait l'entreprise totalitaire" à laquelle faisait face le peuple français et que n'aurait pas désavoué le Docteur Goebbels. Il revient hier avec un court essai expliquer pourquoi, ce qu'il nomme la "république des Veilleurs", qu'il qualifie d'"immense mouvement" qui "anime le peuple, mouvement "doté d’une universalité supérieure, rendant un avenir à l’humanisme", mouvement "doté d'un vrai principe spirituel, enraciné dans la Raison", autour duquel "tous seront forcés de prendre position, et de se redéfinir" est en train de remplacer l'idéologie des nihilistes oligarques actuellement au pouvoir.


Extrait :

 

Beaucoup se demandent en ce moment (juin 2013) ce que va devenir le mouvement social né en France depuis quelques mois. Mon opinion est qu’il va durer, s’amplifier et qu’il a des chances sérieuse de triompher, c’est-à-dire d’aboutir à un renouvellement profond de la vie culturelle, économique et politique en France. Peut-être au-delà même des frontières de la France. J’en donne les raisons dans un bref essai, que voici. Celui-ci est un peu plus long que les articles que je publie d’ordinaire, mais il ne m’a pas semblé opportun de le couper en plusieurs livraisons. Il a pour titre La République des Veilleurs. L’avenir de la liberté en France. Il compte trois parties :


1. La dictature du nihilisme transgressif et le nouveau départ de la dialectique historique

2. Une nouvelle république en formation

3. L’intuition d’une future civilisation humaniste

 

... La compréhension des événements de France relève à mon avis de la philosophie de l’Histoire. Nous sommes en face de ce que Hegel formule dans son langage comme « la Raison dans l’Histoire ». La situation peut en effet être résumée ainsi : la dialectique de l’Histoire occidentale s’est remise en marche en France.

 

Nous constatons d’abord l’épuisement progressif d’un potentiel mobilisateur et dynamisant qui faisait l’Histoire – celui de la Gauche. Nous observons même un renversement de la direction de cette force historique. Le principe de liberté se retourne peu à peu en principe de dictature. Mais surtout, nous discernons la présence, toute nouvelle, dans la conscience commune, d’une intuition créatrice nouvelle, d’une émotion créatrice nouvelle. La raison a fait un pas de plus. Et son expression politique, c’est ce que nous pouvons appeler la « République des Veilleurs ».

 

 

Un germe d’esprit qui s’épanouit en civilisation, à travers une restructuration d’ensemble, et ouvrant la perspective d’une nouvelle époque, c’est bien une révolution. Et cela n’enveloppe pas nécessairement la violence – cela dépend de l’esprit nouveau et de la réaction de l’ancien monde. L’origine d’un esprit nouveau est toujours invisible et remonte haut, mais son émergence se produit visiblement. Nous avons sous les yeux quelque chose de tel.

 

La Gauche, c’est-à-dire les Lumières dans l’Histoire, à la pointe de l’Histoire et la faisant, n’existe plus (Lire "La Révolution est morte", selon l'historien Patrice Gueniffey, NdCR.) Un autre principe dynamique, un autre germe spirituel est apparu. C’est ça, la Révolution.

 

... Quelque chose de neuf émerge et aspire à se matérialiser. Mais quoi donc ? Le peuple le vit et le sent, mais il manque de mots pour dire ce qu’il vit, ce qu’il attend, ce qu’il espère. Et c’est le rôle de la philosophie que de le penser. Mais il y faudra bien du temps et tout ne sera clair que quand tout aura été accompli. En tout cas, un immense mouvement anime le peuple, doté d’une universalité supérieure, rendant un avenir à l’humanisme, traversant tous les partis. Et le pouvoir n’y voit rien, n’y comprend rien. C’est pourquoi il est condamné. Il rentre à reculons dans le néant.

 

C’est par rapport à ce mouvement que tous seront forcés de prendre position, et de se redéfinir. C’est pour cela que n’ont plus de sens des questions comme celles de savoir : « Comment le mouvement social doit-il se situer par rapport à tel ou tel parti de la Droite ? » ou : « Comment doit-il se rapporter à la fraction de la Gauche qui se rapproche de lui ? » Car dès lors qu’existe un vrai dynamisme historique, doté d’un vrai principe spirituel, enraciné dans la Raison, la seule question est de savoir si on est dedans, ou dehors. Ainsi donc, à terme, le PS éclatera en deux. L’UMP éclatera en deux. Le FN éclatera en deux. Etc. Et l’Histoire ira de l’avant.

 

En outre, il ne faut pas oublier que le mouvement pour le mariage et la famille ne représente qu’un des trois pôles de ce mouvement social nouveau où un nouvel esprit est en train de se faire jour (voir plus bas).

 

Le parti socialiste français, dont nous parlerons sans aucun esprit partisan, tout comme de la Gauche dans son ensemble, se trouve au pouvoir en 2013, et il y offre un exemple accompli de ce qu’est une structure morte et mortifère, dont l’esprit et la vie se sont retirés. Leurs dirigeants ne sont objectivement qu’une des factions d’une bourgeoisie libertaire et antisociale, qui alterne avec une autre, grâce au détournement des mécanismes de la représentation, permettant de faire valider indéfiniment par un peuple découragé la politique de l’oligarchie libertaire au moyen de procédures formellement démocratiques. On ne saurait mieux dire que la démocratie est à recréer, parce que la ruse a remplacé la vérité, et que tous les êtres vivants et de bonne foi ont leur place et leur vie dans le mouvement qui nous conduit vers la nouvelle République.

 

Une République nouvelle en France ne se définit pas d’abord par un numéro 6, ou 7, ou par une réanimation d’idéologies tombées dans le coma. La République nouvelle est celle qui prend de nouveau au sérieux l’idée de la liberté absolue, sans aller la chercher dans la rapacité infinie, la transgression et la mort. La République nouvelle est une nouvelle veille des esprits dans la cité. Elle est la République des Veilleurs.

 

Ces dirigeants du PS ne sont pas socialistes, mais individualistes. Non pas ouvriers mais bourgeois. Faisant une politique ultra-libérale au niveau global, et pratiquant en même temps un socialisme régional ou municipal difficile à différencier d’un simple clientélisme. Non pas libérateurs mais dogmatiquement libertaires et très intolérants. Non plus moraux mais sans éthique, et plus moralisateurs que jamais. Non pas rationalistes, mais ayant renoncé à toute philosophie sérieuse au profit du nihilisme transgressif (où se cristallise en concepts le simple arbitraire individualiste). Là est le point important, celui auquel va s’appliquer le travail de remise en cause, celui dont la négation fait surgir la nouveauté imprévue.

 

Le nihilisme transgressif est devenu la doctrine officielle de ce Gouvernement, et d’une grande partie de la classe politique. Il est le contraire même de toute pensée éclairée de la liberté. Il est contraire à toute conviction républicaine substantielle.

 

Or, non seulement le Gouvernement de la France, aujourd’hui, a adopté cette philosophie nihiliste et transgressive, mais il a entrepris de l’imposer de force à toute la jeunesse de la nation.

 

 

 

Pour bien comprendre à quel point la Gauche, ardente ou tiède, s'est muée en son contraire, il convient de vérifier avec soin s'il est vrai, ou pas, que le nihilisme transgressif peut exister sous deux versions : la première serait celle du "Surhomme", la seconde celle du "Dernier Homme".

 

 

 

Le nihilisme transgressif du Surhomme est celui du national-socialisme. Le nihilisme transgressif du "Dernier Homme" est celui de l'idéologie libéral-libertaire. L'un préfère la violence, l'autre la ruse. Mais, c'est la même philosophie, et c'est toujours le même homme, qui veut détruire l'Homme, et montre la même fureur de mise au pas et d'uniformisation (Gleichschaltung) de la société libre.

 

 

 

La différence, c'est que le premier nihilisme appartient, selon l'expression de Nietzsche, à une "superbe bête blonde", en pleine santé, qui adhère à son destin de mort, pourvu qu'elle soit héroïque et grandiose ; le "Dernier Homme" est plutôt comme un vieillard égoïste qui, selon l'expression de La Bruyère, "achèterait un instant de survie au prix de l'extinction du genre humain". L'un comme l'autre ne veulent pas que rien puisse leur survivre. Celui qui se croit Surhomme est un guerrier criminel, qui rêve de belle mort. Le Dernier Homme est un administrateur suicidaire et gris, qui rêve d'euthanasie, de décroissance et parfois même d'extinction du genre humain.

 

 

 

La Gauche en France s’était identifiée à la liberté pratique – à la politique de Rousseau, et à la morale de Kant, qui en était l’intériorisation[1]. La liberté « pathologique », ayant rejeté la Raison transcendantale et la morale de l’obligation des grandes Lumières, mais restant travaillée par le besoin humain d’inconditionné et d’absolu, ne trouve d’horizon que dans la transgression et dans le toujours plus de transgression, à la limite, un jour, dans la violence et la cruauté.

 

Or la Gauche du nihilisme transgressif, tout en gardant parfois une phraséologie kantienne, renonce totalement à la rigueur morale effective et à l’exigence civique. Elle s’identifie à une liberté que Kant aurait appelée pathologique et donc au droit du plus fort.

 

La Gauche nihiliste et transgressive n’a pourtant pas oublié les lois de la politique pure. Elle sait que la conservation de l’initiative est la condition de la conservation du pouvoir. Ayant perdu tout critère et tout dynamisme ascensionnel, renonçant à toute sublimation culturelle, elle se livre à la fois à l’instinct de plaisir et à l’instinct de mort, et choisit d’appeler « nouvelle civilisation » la descente en vrille dans cette barbarie. Elle fuit en avant pour tenter de garder le pouvoir dans un monde qui lui échappe. Elle choisit une voie de démesure, mêlant prosélytisme et dictature. Mais, cette fuite en avant est ce qui à la fois la condamne à n'être plus que du passé, et ce qui fait surgir sa négation sublime.

 

Comme il reste toujours quelque part dans l’esprit humain un bout d’idée d’Absolu, cette liberté de transgression, rejetant la Nature, Dieu et la Raison, ne peut se fonder que sur l’absolu du Néant. Morale d’immoralisme transgressif libertaire et métaphysique nihiliste : telle est bien désormais la doctrine officielle. Ce nihilisme transgressif devient le noyau d’une culture officielle qui prétend installer une République nihiliste et une République de la transgression, et uniformiser le pays entier sous son contrôle, avec une agressivité et une intolérance qu’on n’avait plus connue à ce degré depuis bien longtemps. Par ce regain d’autoritarisme, le nihilisme du Dernier homme risque de fusionner un jour avec celui du Surhomme, dans un goût transgressif et non moins libertaire de la volonté de puissance.

 

Par habitude, la Gauche morte entretient une fausse conscience et un discours creux, comme si on était encore aux temps héroïques du jacobinisme, ou aux temps généreux du Front populaire. Mais sa rhétorique, vidée de tout son sens moral et traditionnel, couvre désormais exactement le contraire de ce qu’elle exaltait autrefois – tout comme les discours d’Hitler reprenant la philosophie de la SDN et invoquant le droit des nations à disposer d’elles-mêmes couvraient en réalité son contraire, un impérialisme bestial. Ainsi la honte fait rougir tous ceux qui aimaient sincèrement la Gauche et l’inquiétude grandit chez tous les Français. C’est dans ce contexte qu’on se met à parler de Résistance en France, avec un grand « R ». L’acception héroïque et historique de ce vocable est en train de revenir en usage.

 

 

 

... C’est une mutation soudaine qui s’est produite, et ce qu’on en voit n’est qu’un début. Nous ne sommes plus en présence d’un affrontement droite/gauche traditionnel en France, avec d’un côté les « conservateurs », ou la « réaction », et de l’autre un « front progressiste ». Nous sommes au contraire en face d’un retournement dialectique d’ampleur historique, conduisant au renouvellement complet des règles du jeu et, en particulier, à une renaissance très originale de l’idée républicaine.

 

Cette légitimité qui s’oppose aujourd’hui à cette légalité (ou apparence de légalité) qui n’a jamais fait défaut aux pires tyrannies, c’est encore et toujours, en France, la légitimité républicaine (la "légitimité" républicaine n'est pas une légitimité puisque dès le départ elle est précisément conçue comme une déconstruction totale de la légitimité au nom du "Peuple souverain" : la légitimité républicaine détruit toute idée de légitimité pour ne laisser place qu'à la seule Volonté générale qui s'incarne dans la "souveraineté nationale". Ce sont là les deux dogmes de 1789 qu'il faut dépasser si l'on souhaite réellement... instaurer une "démocratie" en France, démocratie qui n'a d'ailleurs jamais existé nulle part... Cette "démocratie" n'a jamais été qu'un prête-nom manipulatoire au service de l'Oligarchie mondialiste via le système de l'élection contrôlé par les partis... Nous avons vu que seule une représentation par corps garantissait de toute dérive oligarchique. Et pour être tout à fait complet, nous mentionnerons également une autre "représentation" qui annulerait le danger oligarchique : le tirage au sort... dont le principe est guère éloigné des nôtres, lorsque les Anciens Grecs dans leur grande sagesse rapportait le choix des dirigeants tirés au sort à un choix des dieux... Ce qui nous raccroche au droit divin... Pour une représentation par tirage au sort, voir les travaux d'Etienne Chouard, dont une vidéo ici. NdCR.) et c’est celle de l’Histoire. Mais qu'est-ce que la République ? Nous allons essayer de le dire.

 

 

 

... Si une crise politique majeure est en train de s’ouvrir dans le pays, c’est que l’opposition à une loi barbare exprime aujourd’hui, avec les mots particuliers propres à certains, non pas un conservatisme d’inertie, ou une réaction sans imagination, mais la pure essence de la doctrine républicaine française, profondément transformée par un effort infini et victorieux pour s’extirper de cette barbarie. Ce profond renouveau républicain, face au despotisme oligarchique et nihiliste, inspire la formation d’un projet d’avenir crédible et motivant, auquel l’oligarchie libertaire n’a rien à opposer.

 

L’idée française de la République avait reçu de Jean-Jacques Rousseau une première formulation assez précise. Prise à son plus haut niveau d’universalité, la République est tout simplement l’idée d’une société qui cherche à satisfaire, autant que cela est possible, la soif de liberté absolue conforme à la vraie nature de l’Homme. Et le pacte social d’une République a pour objet de constituer une société unie sur un semblable idéal de vie en société libre, à laquelle on convient de donner le nom de république – en ce sens spécial et précis. Cet idéal, pris à ce niveau le plus élevé d’universalité, n’a rien qui ne soit juste et raisonnable, d’autant que nul ne peut se dissimuler raisonnablement la différence qui subsistera toujours entre l’idéal et le réel.

 

Rousseau a donné de ce concept universel une interprétation très individualiste et dans cette mesure défectueuse, d’où se laisse malheureusement déduire le jacobinisme, matrice de toutes les idéologies (cf. Préparer l’Avenir, chapitre 14, pages 117-126, surtout 124-126).

 

Mais, si l’on considère l’Homme dans sa vérité, membre d’un « corps fait de membres pensants », comme le dit Pascal, et structuré par une loi morale naturelle qui est la loi de sa nature sociale, de sa nature rationnelle et de sa nature vivante, alors l’idée de la république reçoit sa forme authentique. Et elle devient légitimement un concept régulateur pour l’établissement des législations, autant que la prudence le permet. Et le pays qui s’unit et se constitue sur un tel idéal en reçoit un dynamisme extraordinaire. Nous assistons sûrement en France au début d’un tel phénomène. Le devenir d’un tel mouvement dépasse infiniment les avatars de tel ou tel morceau de législation, puisque le pays en faisant sa mue, se débarrassera un jour en bloc d’une entière carcasse de législation nihiliste.

 

En un mot, une idée rénovée de la République est en train d’émerger en France. Elle est susceptible d’unir à terme toutes ses traditions (politiques, philosophiques, mystiques) et de la refonder, à la fois structurée, noble, libre, démocratique, conforme à son caractère historique et génialement accueillante aux flux de la nouveauté historique.

 

Le combat pour le mariage, l’emploi et l’entreprise dans les territoires, la lutte contre une idéologie tyrannique (d’égoïsme radical libertaire et amoral[3]), tels sont les trois piliers de ce mouvement qui lutte aussi pour les droits humains fondamentaux. L’idée de la liberté absolue, une fois détachée de prémisses individualistes et rattachée au sens de la famille, de la vie et de l’action dans le monde, comporte clairement l’ouverture d’une dimension mystique, le respect de cette dimension, de la personne qui est en le siège, et une tension continuelle vers une justice à la fois utopique et patiemment raisonnable. Tel est l’esprit qui surgit, celui de la nouvelle République française.

 

L’opposition définitive du peuple des familles à une loi barbare tient d’abord à ceci, qu’installant l’arbitraire dans la cellule élémentaire de la société, c’est à dire le couple et sa descendance, elle justifie pour demain la soumission de tous à l’arbitraire indéfini des idéologues et de leurs fantasmes. Comme ces derniers sont des intolérants qui excluent tous leurs contradicteurs du cercle qui a droit de déterminer le consensus démocratique sans reconnaître en cela aucune règle objective, il est évident que ce qu’on appelle, presque par dérision, la démocratie, consiste pour le peuple à obéir sans discuter aux volontés arbitraires des idéologues et des oligarques.

 

Mais, l’opposition du peuple tient ensuite et surtout au fait que cette législation ferme radicalement l’horizon de la liberté absolue et abolit ainsi la République. La liberté se trouvant réduite à une interprétation matérialiste, individualiste, excluant Dieu, la Nature et même la Raison transcendantale, fait forcément corps avec le principe de toute idéologie, formulé dans Les Démons par Dostoïevski : « Je commence par la liberté absolue et je termine par la dictature totale. »

 

La prise de conscience des familles n’est que le début d’une prise de conscience nationale demain unanime. Celle-ci va se produire lorsque conflueront l’indignation des couches populaires économiquement opprimées par l’ordre libertaire, et la ferme détermination des familles culturellement opprimées, par ce même ordre libertaire. Se rajouteront en outre à ces deux forces la résistance des patrons et des entrepreneurs écrasés par l’ordre fiscal et administratif, qui constitue un véritable système de privilèges au bénéfice de l’oligarchie libertaire.

 

Quand les trois grands fleuves sociaux auront mêlé leurs eaux, quand l’ennemi commun aura été identifié, l’oligarchie ne pourra plus régner en divisant et il se produira un renouvellement profond à la fois de la démocratie et de la doctrine républicaine aujourd’hui corrompue. La France refera son unité, elle retrouvera un dynamisme et son Histoire, dans une nouvelle résistance mettant à bas un despotisme.

 

... Au naufrage de la Gauche comme principe spirituel, ne succède pas le néant qu’on pouvait craindre, mais une espérance de liberté substantielle et de renaissance, dont les Veilleurs sont le symbole.

 

L’histoire occidentale se laisse interpréter classiquement comme une dialectique de libération. On excusera la rapidité du survol qui suit, et qui fournit un recul indispensable, bien que sommaire. La raison hellénique, le droit romain, la foi et la religion chrétiennes ont successivement assumé la charge de cette libération. A partir de la fin du Moyen-Âge, le christianisme, qui avait été jusque-là reçu en libérateur a commencé à être rejeté comme un facteur d’oppression. La civilisation européenne s’est même organisée de plus en plus nettement autour de tel ou tel humanisme athée. Les chrétiens pouvaient sans doute démontrer qu’un humanisme sans Dieu devenait un humanisme contre l’Homme. Toutefois, cet argumentaire n’a pas réussi à persuader. Au contraire, même le libéralisme est devenu idéologique et de plus en plus libertaire. Il s'est mis à s’imposer de manière totalitaire. Il pouvait sembler viable, parce qu’il parasitait, pour ainsi dire, à la fois la culture et la civilisation chrétiennes, la culture et les institutions des grandes Lumières (kantiennes).

 

Mais le temps est venu, et nous y sommes, où le parasite lui-même ne peut plus vivre, tant il a affaibli l’organisme parasité. Les idéologies ne sont pas des cultures authentiques, suffisantes et capables de produire de l’éthique et de l’espérance. Elles sont des parasites de cultures substantielles qu’elles travaillent à détruire et sans lesquelles elles ne pourraient prétendre exister.

 

Cependant, à la différence de ce qui se produit en général dans la nature, l’atteinte de ce point d’épuisement correspond dans l’esprit, à un prodigieux retournement dialectique.

 

Dialectiquement, la liberté se redéfinit désormais dans la conscience commune comme la négation de cette liberté nihiliste qui s’est réduite à l’arbitraire et à la volonté de puissance. Confrontée à l’évidence de la transgressivité cynique et ténébreuse, la nouvelle liberté sait qu’il n’y a pas de convergence naturelle des égoïsmes et que la concurrence bien réglée de ces égoïsmes ne saurait assurer ni la paix perpétuelle, ni la prospérité, ni la liberté maximale, en somme le plus grand bonheur du plus grand nombre et la Démocratie.

 

L’esprit revient ainsi au point de bifurcation, où la liberté a cru bon de se séparer du christianisme, et réciproquement. Il fait un discernement, il tourne en lui-même à la fois les immenses idées de Dieu et de l’Homme, de l’Homme-Dieu et de la liberté, il médite sur l’avenir de l’humanisme, il retrouve la figure non athée de l’Homme-Dieu, il devine qu’on ne peut faire vivre une société libre sans une perspective d’Homme-Dieu. Mais laquelle ? Car l’Homme contre Dieu ne peut pas être un Homme-Dieu.

 

Mais il comprend à nouveau aussi que la foi en l’Homme-Dieu ne peut vivre, inversement, sans une montée humaine en commun, y compris politique, vers la liberté infinie, à la fois utopique et non utopique. Mais qu’est-ce que cela signifie ?

 

Je voudrais en donner ici une faible idée. Sans doute le rejet de « la morale » est-il au cœur du nihilisme transgressif. Aujourd’hui, face à la dictature du nihilisme, l’esprit comprend que la transgression de la loi morale par l’Homme n’est pas totalement négative, en ce seul sens précis que la simple installation de l’Homme dans un ordre légal moral et religieux ne suffit ni à l’Homme, ni sans doute à Dieu. C’est pour cela que les Veilleurs manifestent la forme de verticalité mystérieusement nécessaire à une société libre.

 

 

 

 

La transgression vile par laquelle on viole la loi qui prescrit le bien ne peut être surmontée que par une transgression noble et infinie. L’acte de vertu est une transgression de la transgression. C’est sans doute une union à une transgression infinie et sainte, opérée par Dieu, et le nom de cette transgression est « Incarnation ». C’est pour cela que le respect pour la figure et la personne de Jésus ont toute leur place au sein d’une société libre, et surtout au sein d’une République postnihiliste. Autrement, l’opposition n’est qu’un moralisme sans vigueur.

 

L’Homme-Dieu, comme simple concept, n’est qu’une figure du meilleur espoir humain, noble mais sans effectivité ; ou alors c’est le slogan de la transgression tout court. L’Homme-Dieu, comme fait réel, c’est l’objet de la foi. La société libre de l’avenir prépare ainsi consciemment sa reconstruction par une veillée en commun autour de la question de la foi et de la liberté infinie. Car elle ne veut pas de foi dans la contrainte. Elle sait qu’elle aura commencé par des veillées dans la nuit, entre des gens qui l’oppriment.

 

En un mot, la France future se prépare dans la nuit. Elle s’appuie sur le rejet méthodique de la liberté nihiliste. Elle fait un retour méditatif sur le point de bifurcation qui a rendu possible une évolution au terme catastrophique, mais elle ne condamne pas cette évolution. Elle vise plutôt ce qu’elle cherchait. Elle vise ce qu’il aurait fallu inventer jadis pour que ce chemin fût pris autrement. Elle sent que les torts historiques furent partagés et elle n’a pas, face à son passé, d’esprit exclusif, pas même envers les postmodernes, qui ont sans doute leurs propres excuses. Elle vise à trouver enfin ce chemin social qui monte vers l’absolu de la liberté, sans tomber dans l’idéologie ou dans l’utopie. Ainsi, la civilisation de l’avenir aimera-t-elle passionnément la liberté, la personne et même l’individu, mais aussi la vie et le corps social, la raison et la loi morale, l’amitié et la nature, l’Homme et Dieu et elle visera à l’Homme-Dieu[4].

 

 

 

[1] Ou, inversement, à la morale de Kant et à la politique de Rousseau, qui en était l’extériorisation.

 

[2] Ce qui est très subjectif. Platon spécule sur le sujet, dans le Banquet, sans avoir recours au nihilisme.

 

[3] Ou plutôt dont l’immoralité militante est devenue une morale paradoxale.

 

[4] Nous parlerons une fois prochaine de la position de l’islam en France, qui à la fois complexifie et enrichit la structure de la dialectique rationnelle et spirituelle que nous avons essayé de mettre en évidence.

 

 

Source: http://www.henrihude.fr/mes-reflexions/50-democratiedurable/305-la-republique-des-veilleurs

 

 

- La loi Taubira portera-t-elle l'estocade à la Révolution ?

- Le peuple français fait face à une entreprise totalitaire (Henri Hude)

- "Mai 68 était là pour détruire, alors que Mai 2013 est là pour construire" (Béatrice Bourges)

- La dérive totalitaire du gouvernement Ayrault

- République absolue et nihilisme d'Etat : les moyens d'en sortir

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 13:03
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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 13:03

Les "Inrocks", collabos et pompiers pyromanes, parlent du Printemps français et de Béatrice Bourges :

 

  • "À chaque poubelle son couvercle, à chaque mouvement son égérie. Mais aussi sûrement qu’une poubelle ne saurait s’encombrer de deux couvercles, la lutte homophobe contre les dragées arc-en-ciel n’a pas résisté longtemps à la présence en son sein d’une paire d’icônes. Exit, donc, Frigide Barjot et sa tentative vicelarde de rendre pop, fun et exubérant votre sinistre combat, avant de se faire dévorer, bien fait pour sa gueule, par l’hydre malodorante qu’elle avait enfantée.
  • ...
    Un Tea Party à la française où infuseraient toutes les droites les plus à droite ? De Copé au Bloc identitaire, de Boutin à Civitas, de Peltier au FN (tu ne crains pas le pléonasme apparemment), de Wauquiez au GUD, de la Droite populaire aux intégristes de Saint-Nicolas-du-Chardonnet ? Tu es Sarah Palin, et Buisson, c’est George Bush, c’est ça, le deal ?"

 

 

La Manif pour tous comme le Printemps français sont a-politiques. "Il n'y aura pas d'homme politique qui interviendra au micro" (Ludovine de la Rochère); "la présence de Copé hier (MPT du 26 mai, NdCR.) est clairement une tentative de récupération politique" (Béatrice Bourges, entretien à Newsring.fr le 27 mai).

 

"Le seul élément fort, le seul élément qui unie tout de cette manifestation, c'est la famille. Ce n'est pas un parti, ce n'est pas un mouvement, ce n'est pas une association, ce n'est pas une ligue, ce n'est pas une chapelle, c'est la famille. Un phénomène que vous ne pouvez plus contrôler et qui ne peut plus s'arrêter parce qu'il dépasse tout ce qu'on peut imaginer comme formule politique" (Jacques Trémolet de Villers).

 

La partitocratie oligarchique a échoué à récupérer la Manif pour tous, c'est cela qui apparemment gêne les "Inrocks"...

 


- La partitocratie a-t-elle échoué à récupérer la Manif pour tous ?

- Béatrice Bourges : «La présence de Copé hier est clairement une tentative de récupération politique»

- Ludovine de La Rochère : "il n’y aura pas d’homme politique qui interviendra au micro"

- Pour ne pas se laisser manipuler !

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 13:02

Alors que le gouvernement socialiste avait sévèrement augmenté les impôts en 2012, les rentrées fiscales qui devaient se faire ne se font pas. Pire, ces rentrées fiscales sont en baisses (!), le déficit s'accroît..., la France plonge...

Le nerf de la guerre est l'argent dit le dicton populaire. La résistance passive, notamment en cessant de con-sommer, et donc de payer la tva... commence à porter ses fruits.

 

L'état d'alerte fiscale est là.

 

 

Vous connaissez la courbe de Laffer. Vous savez qu’il arrive un moment où l’augmentation des taux provoque une diminution de la valeur absolue (ce qu’un précédent Président, qui avait retenu la musique mais pas compris les paroles, traduisait par « l’impôt tue l’impôt »).

Les recettes fiscales ne sont pas au rendez vous

 

Eh bien, il semble que nos ministres (et parlementaires) idéologues soient de nouveau rattrapés par la dure réalité économique ! De janvier à avril 2013, les recettes fiscales nettes de l’État sont quasiment stables par rapport à la même période en 2012. Celles-ci n’augmentent que de 0,5% à 88,364 milliards d’euros sur quatre mois. Or sur l’ensemble de l’année 2013, les encaissements de l’État devraient augmenter de 11,2% à 298,616 milliards d’euros selon le Budget initial fixé par la dernière loi de finances.

On ne tond pas un œuf

Les services de Bernard Cazeneuve, ministre délégué chargé du Budget, reconnaissent une « faiblesse des rentrées fiscales » depuis le début de l’année. Si les recettes d’impôt sur le revenu (IR) sont en forte hausse, de plus de 10%, celles de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) et de la TIPCE (taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers, ex-TIPP) sont en forte baisse. Le manque à gagner par rapport à 2012 se monte à 1,069 milliard d’euros pour la TVA et à 262 millions d’euros pour la taxe sur les carburants. La TVA reste tout de même le principal prélèvement fiscal de l’État...

 

 

Source et suite: http://www.contrepoints.org/2013/06/08/127190-la-france-en-etat-dalerte-rouge-fiscale-cachez-vos-economies

 

Add. 12 juin 2013. Le gouvernement français a revu en baisse de huit milliards d’euros ses prévisions de recettes budgétaires pour 2013 par rapport à la loi de finances votée par le Parlement, a annoncé mercredi le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve.

 

Source: http://www.jeanmarc-sylvestre.com/2013/06/12/budget-8-milliards-de-recettes-fiscales-en-moins-pour-2013

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 13:02

L’initiative citoyenne européenne Un de Nous, dont le but est d’interdire à l’Union européenne de financer la recherche sur l’embryon et les avortements, y compris les avortements forcés dans des pays comme la Chine et l’Inde, a déjà rempli la première condition pour adresser une proposition législative directement à la Commission européenne : dans 7 pays de l’UE, le seuil minimum de signatures a déjà été atteint. Ces pays sont la Hongrie (291,99 % du nombre minimum de signatures déjà recueillies début juin), l’Italie (287,52 %), la Pologne (267,29 %), l’Autriche (202,39 %), la Slovaquie (184,14 %), l’Espagne (101,26 %) et les Pays-Bas (100,25 %). Le nombre de signatures exigé dans chacun des 7 pays requis pour que l’initiative citoyenne soit recevable est égal au nombre d’eurodéputés du pays multiplié par 750. La deuxième condition pour contraindre la Commission à prendre en compte ce projet citoyen visant à modifier le droit européen et à faire une proposition législative au Parlement européen et au Conseil, c’est d’obtenir au moins un million de signatures en tout d’ici au 1er novembre 2013. En ce début de mois de juin, le demi-million est déjà dépassé !

...

Comment signer l’Initiative Citoyenne Européenne «Un de Nous»?

  • Sur internet : http://www.undenous.fr/
  • Sur le formulaire papier autorisé par la Commission européenne, à faire photocopier en nombre pour diffusion, ainsi que le tract. Indiquez votre nom et prénom, résidence permanente, date de naissance, nationalité, numéro de la carte d’identité, la date et signez. La récupération de votre adresse est strictement interdite par la réglementation visant la mise en œuvre de l’initiative citoyenne européenne. Une fois complétés, ces formulaires doivent être envoyés à la Fondation Jérôme Lejeune, Opération Un de Nous, 37 rue des Volontaires à 75015 Paris (France).

Pour en savoir plus, lire la présentation de l’initiative citoyenne européenne «Un de Nous» ou aller sur le site www.undenous.fr ou www.oneofus.eu pour les autres langues (avec des informations plus complètes que dans la version française).

 

Source: http://www.ndf.fr/article-2/09-06-2013/linitiative-citoyenne-europeenne-un-de-nous-progresse-rapidement-malgre-lapathie-des-francais

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 13:02

pierrette-bergeComme souvent, comme toujours, c’est le très prévisible Pierre Bergé qui a donné le la. Il n’aurait pas pleuré si une bombe avait explosé en pleine Manif pour tous. Il vient de récidiver en assurant que les maires coincés aux entournures pour célébrer l’union pour tous « devraient se faire soigner ».

Réflexe typique des régimes totalitaires d’autrefois. Le dissident de l’URSS, on le soignait aussi. En hôpital psychiatrique. Parce qu’il fallait au moins être raide cintré pour ne pas percevoir les délices du goulag fleuri d’alors.

 

Dans le même temps, « indignation » et « résistance » sont des termes très en vogue. Stéphane Hessel est passé par là, avec son best-seller aussi incongru qu’impromptu. Noël Mamère avait ainsi résisté avec indignation en célébrant la première union unisexe, dans sa mairie de Bègles. Il jouait à Antigone contre Créon, alors qu’il n’était qu’Achille Zavatta. Pardon… La comparaison n’est pas gentille pour le clown en question.

 

Source et suite: http://www.bvoltaire.fr/nicolasgauthier/qui-soigner-pierre-berge-ou-les-maires-anti-mariage-gay,26248

 

 

- Deux poids deux mesures : Quand les pro mariage homosexuels appelaient à violer la loi établie

- Pays basque : un maire et son conseil municipal refusent de célébrer un "mariage" gay

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 07:43

Entretien avec Mathias Cardet

Mathias Cardet, auteur de "L’Effroyable Imposture du rap" nous parle du rap, du rap game "arme de destruction massive du mondialisme et de conversion des couches populaires à l'idéologie ultra-libérale", et du milieu médiatique traitant de ce sujet auprès des jeunes.  A écouter pour bien comprendre le travail de sape souterrain organisé par les maîtres de l'industrie du rap, par SOS racisme ("catéchisme" sur la repentance victimaire, le diviser les Noirs et les Arabes d'un côté et les Français de souche de l'autre. Ex: Malek Boutih, ancien directeur de SOS-racisme, pris par Skyrock à partir de 1996 comme directeur des relations institutionnelles. Skyrock dont 70% du capital est détenu par Axa Assurance), les "pompiers pyromanes" ("ceux qui sont derrière cette idéologie et qui portent Booba, La Fouine: Skyrock, les Inrockuptibles, Technikart, Snatch, alors qu'ils ne vivent pas dans les quartiers"), les antifas, pour monter les jeunes contre la France et la société française. Il va falloir que ces gens-là arrêtent.

 

 

 

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 22:58

 

DR DOR Part1 Son combat...

A voir sur http://www.gloria.tv/?media=456931

 

FRANCAIS Ne Vous Laissez pas laver le Cerveau par le Démon la TV le Planning famillial et par leurs Mensonges, Attention à la Secte de l'Etat très dangereuse pour votre Âme (La FM).


Après un Avortement l'OBLIGATION de se mettre en règle avec DIEU une Confession est OBLIGATOIRE pour le salut de l'Âme de la Maman...Faites dire des Messes de réparation pour vos enfants...

 

"Légalement, tout a commencé en 1967, sous de Gaulle, signé par de Gaulle, qui peut-être ne s'était pas rendu compte de ce qu'il avait fait, la loi du franc-maçon Neuwirth du 28 décembre 1967, autorisant l’usage des contraceptifs et notamment la contraception orale. C'est la politique maçonnique : Ils veulent tuer Dieu en quelque sorte et tuer l'enfant. Et ils voulaient tuer Dieu à travers la mort de l'enfant. Ils voulaient tuer le Créateur à travers sa Création. On peut penser même à des crimes rituels. C'est-à-dire que Satan offre des sacrifices d'innocents au diable lui-même. Mais jamais dans l'histoire de l'Humanité, le Mal n'a été aussi grand, puisqueles innocents meurent par millions.

 

C'est comme cela que l'on a sinistré la médecine. Maintenant le médecin est devenu un tueur, on peut dire un tueur à gages. On a dissocié la fécondité de la sexualité. Et c'est venu de la contraception. Jamais on n'a tuer autant qu'avec la contraception.

 

DR DOR Part2 Le Silence des Chrétiens...

 

"Le préservatif est poreux. Les pores du préservatif c'est de l'ordre du micron (millième du millimètre), mais le virus du SIDA c'est de l'ordre du nanomètre (millionième du millimètre), il fait entre 100 à 150 nanomètres, soit 450 fois plus petits que le spermatozoïde, donc il passe".

 

DR DOR Part3 SUITE...

 

« Tout principe de souveraineté réside dans la nation" (article 3 DDH de 1789), article 6, cité du Contrat social de Rousseau, "la loi est l'expression de la Volonté générale", elle n'est plus l'expression de la volonté divine. C'est l'Homme en assemblée qui décide du bien et du mal, du vrai et du faux, du juste et de l'injuste. Nous vivons sur cela, tout cela est maçonnique. Le plus triste est de voir que l'Eglise se tait. »

 

 

- Contre le Nouvel Ordre mondial : en finir avec la révolution (IIe partie)

- Entretien avec le Dr. Dor : avortement, sida, préservatif, Benoit XVI... Le silence coupable de l'Eglise

- Les chiffres de l'OMS prouvent que l'usage du préservatif aggrave l'épidémie du sida

- Une étude scientifique vient d'établir le lien entre la pilule et le sida

- Préservatif : on vous ment (le virus du SIDA est de l’ordre de 100 nanomètres soit un 10ème de micron, les pores du latex atteignent 1,5 microns, soit 15 fois la taille du virus du SIDA : le VIH passe.)

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 22:58
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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 22:57
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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 14:52

Ce message qui se lève, se murmure discrètement et bientôt se criera fièrement à travers tout le pays : RESISTANCE !!!!

 

"Moi président de la République, j'aurais toujours le souci de la proximité avec les Français.

Moi président de la République, j'engagerai de grands débats.

Un président qui d'abord respecte les Français, il doit aussi être proche du peuple, être capable de le comprendre" (François Hollande)

 

 

 

"Résistance : Mot inventé pour éviter aux hommes de vivre à genoux."

"La Résistance a déjà commencé... Elle s'exprime de différentes façons."

 

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  Manif pour tous le 26 mai 2013

 

 

 

- Manif Pour Tous : La répression policière dénoncée au Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies (9 juin 2013)

- "C’est comme le mur de Berlin, même s’il faut des années, nous continuerons" (6 juin 2013)

- Béatrice Bourges : « J'ai vu de mes propres yeux des policiers en civil enlever leur brassard orange pour se confronter à d'autres policiers »

- Petite synthèse de la Manif pour tous du 26 mai 2013

- La Manif Pour Tous - Teaser 26 mai

- "Commissaire aspergé" ? Manuel Valls en flagrant délit de mensonge… pour détourner notre attention ? (19 mai 2013)

- Appel du 18 mai à la résistance de Ludovine de la Rochère contre le mensonge du "mariage" homosexuel

- Le gouvernement : un "clan aux méthodes de régime policier" (Manif pour tous) (15 avril 2013)

- Coup d'Etat historique du "mariage" pour tous

(13 avril 2013)

- Résistance : mise en garde et alerte ! Attention à l'OPA de Mélenchon ! (13 avril 2013)

- Incidents à la Manif pour tous : Le Régime est responsable

- La Préfecture de Police a-t-elle grossièrement falsifié les images aériennes de la Manif pour Tous du dimanche 24 mars ? (31 mars 2013)

- La Manif pour tous aux Champs-Elysées le 24 mars interdite par arrêté du Préfet de police de Paris (19 mars 2013)

- Entraves à la liberté de manifestation : Le gouverne-ment joue un jeu dangereux (14 mars 2013)

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 14:33

 

Ce plan social viserait l’usine de Joué-les-Tours, spécialisée dans la fabrication de pneus poids-lourds, une branche en difficulté.

 

La rumeur enflait depuis plusieurs semaines. Elle devrait se confirmer mercredi prochain. À cette date, Michelin devrait annoncer la suppression de 700 emplois sur les 927 que compte son usine de Joué-les-Tours, en Indre-et-Loire, affirment des sources syndicales. Un comité central d’entreprise se tiendra à Clermont-Ferrand, siège du groupe, le 13 juin, a précisé Olivier Coutant,du syndicat Sud. Interrogée par Le Figaro, la direction a refusé de commenter l’information hier.

 

 

Source : http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/michelin-supprimerait-700-postes-en-indre-et-loire-437089

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 14:07

 

 

Le 6 juin 2013, au siège des Nations-Unies à Genève, à l’occasion de la procédure d’Examen Périodique Universel portant sur la France, l’ECLJ, représenté par son directeur, Grégor Puppinck, s’est adressé au Conseil des Droits de l’Homme pour dénoncer la répression policière en cours à l’encontre des manifestants en faveur de la famille et des droits des enfants.

Voir ici la vidéo de l’intervention (temps de parole : 2 minutes)

 Intervention de Grégor Puppinck, directeur ECLJ à l'ONU, Genève le 6 juin 2013

L’Examen Périodique Universel (EPU) est un mécanisme des Nations-Unies par lequel le Conseil des Droits de l’Homme passe périodiquement en revue les actions de chaque Etat membre de l’ONU dans le domaine des droits de l’Homme. Chaque Etat examiné fait l’objet de critiques et de recommandations et présente en retour les mesures qu’il entreprend pour améliorer la situation sur son territoire. L’ECLJ, en tant qu’organisation non gouvernementale (ONG) accréditée auprès des Nations-Unies a la faculté d’intervenir oralement devant le Conseil des Droits de l’Homme, ce qu’elle fait régulièrement pour défendre et promouvoir en particulier les libertés de religion, de conscience et d’expression à travers le monde. C’est la première fois que l’ECLJ intervient pour dénoncer des violations des droits de l’Homme par un pays européen (voir http://www.eclj.org/un/ ). De telles interventions permettent d’exposer publiquement des violations des droits de l’Homme, et autant que possible, de contribuer à améliorer la situation dans les pays en cause.

Concernant la France, les évènements récents témoignent en particulier d’abus graves dans l’usage de la force et des procédures de garde à vue et de contrôle d’identité contre les manifestants. S’agissant des gardes à vue et des contrôles d’identité abusifs, il s’agit là d’un problème structurel, également dénoncé par d’autres ONG, et qui doit être réglé. Quant aux violences policières, les victimes doivent pouvoir exercer des recours en justice contre leurs auteurs.

 

Voici le texte de l’intervention orale

Conseil des Droits de l’Homme

23ème session – Item 6.

6 juin 2013

Intervention orale du European Centre for Law and Justice (ECLJ)

Orateur : Grégor Puppinck

 

Examen Périodique Universel (EPU)

Rapport sur la France

 

Monsieur le Président,

 

Dans le cadre de l'Examen Périodique Universel, l’ECLJ souhaite attirer l’attention du Conseil des droits de l’homme sur des événements graves qui se produisent actuellement en France en matière de contrôles d’identités, d'arrestations et de détentions arbitraires, ainsi que de violences policières.

Depuis plus de huit mois, des millions de français manifestent pacifiquement dans toute la France pour défendre la famille et les droits des enfants contre une loi nouvelle qui crée un droit à l’adoption d’enfants et au mariage par les couples de même sexe. Ce mouvement social est le plus important en France depuis Mai 68.

Plutôt que de tenir compte de ce mouvement, le gouvernement a menacé de l’interdire, il le réprime par l’usage abusif de gaz lacrymogènes contre la foule, par des violences policières, des arrestations et des détentions arbitraires par centaines, je dis bien – arbitraires et par centaines.

 

Monsieur le Président,

Du 24 au 26 mai, ce sont 350 personnes qui ont été interpellées (par la Police parisienne) et détenues en garde à vue jusqu’à trois jours durant. Sur ces 350 détenus, sept seulement ont été condamnés, et ce très légèrement. L’arrestation des 340 autres manifestants était arbitraire et politique.

En plus, des centaines d’autres personnes ont été arrêtés et retenus pendant plusieurs heures au prétexte de contrôles d’identités. Souvent, elles ont été arrêtées « au faciès », parce qu’elles portent ce vêtement marqué du symbole du Mouvement.

 

A aucun moment, la légalité de ces arrestations n’a été contrôlée par un magistrat indépendant. Ces manifestants sont à présent fichés, leurs identités et empreintes sont conservées par la police. En outre, le gouvernement a ordonné l’identification dans l’armée des officiers proche du mouvement.

 

L’ECLJ documente tous ces cas de répression : nous recevons de très nombreux témoignages, notamment de victimes de brutalités policières, y compris sur des enfants et des mères de famille.

 

Monsieur le Président, cette répression doit cesser et être dénoncée. Elle démontre en particulier un détournement des procédures de contrôle d’identité et de garde à  vue. L’ECLJ invite donc respectueusement le Conseil des Droits de l’Homme à se saisir de ces violations particulièrement graves pour un pays qui se targue d’être exemplaire dans le respect des droits de l’homme.

Je vous remercie.

 

 

* * *

L’ECLJ est une organisation non gouvernementale spécialisée dans la défense juridique des droits de l’homme et en particulier de la liberté de conscience et de religion. L’ECLJ est intervenu dans de nombreuses affaires devant la Cour européenne des droits de l’homme, ainsi qu’auprès d’autres mécanismes conventionnels de protection des droits de l’homme. L’ECLJ est accrédité auprès des Nations-Unies (ECOSOC).

EUROPEAN CENTRE FOR LAW AND JUSTICE
4, Quai Koch- 67000 Strasbourg, France
Phone : + 33 (0)3 88 24 94 40 - Fax     : + 33 (0)3 88 24 94 47
http://www.eclj.org

 

Source: http://www.lamanifpourtous.fr/fr/toutes-les-actualites/607-la-repression-policiere-denoncee-au-conseil-des-droits-de-l-homme-des-nations-unies

 

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 12:13

 

Selon une dépêche Lci publiée hier, «  une revue militaire, "Revue de l'Arsenal", appelle les membres de l'armée française à faire un coup d'Etat, rapporte sur son blog Jean-Dominique Merchet. »

 

 

Un putsch peut-il avoir lieu dans l'armée ? C'est ce que laisse entendre la "Revue de l'Arsenal", publication militaire d'extrême droite, qui appelle des haut-gradés de l'armée française à lancer un coup d'État en France. Jean-Dominique Merchet - journaliste spécialisé dans les questions de défense - évoque cette information sur son blog dans un billet intitulé, "Cette extrême-droite qui fantasme sur un coup d'Etat militaire".

 

  • "Leur appel intervient alors que les esprits s’échauffent dans les milieux militaires sur fond de rumeurs faisant état d’un fichage par les franc-maçons des officiers et de leurs familles engagés dans la Manif pour tous."

 

Le journaliste y explique qu'"un groupe royaliste qui se revendique du Printemps français appelle à un coup de force de la part d'officiers catholiques". En cause, les manifestations contre le mariage pour tous qui ont porté le mécontentement des milieux d'extrême droite catholique traditionalistes, relayé par ces militaires.

 

L'affaire est suivie de près par le ministère de la Défense. "Ce n'est pas l'appel au putsch qui est jugé préoccupant, mais le fait que plusieurs officiers généraux catholiques de renom soient, pour l'occasion, présentés comme les fers de lance d'un combat contre "le cabinet franc-maçon" du ministre Jean-Yves Le Drian", indique Le Monde (édition abonnés) qui cite Benoît Puga, chef d'état-major particulier du président de la République François Hollande, Pierre de Villiers, major général des armées, et Bruno Dary, ancien gouverneur militaire de Paris qui a quitté ses fonctions actives depuis un an.

 

"Il y a une sorte de crispation d'une minorité"

 

Dans une interview à La Dépêche du Midi, Jean-Dominique Merchet indique que les militaires "qui ne sont pas dans cette mouvance me félicitent d'avoir écrit un article, mais ceux qui sont dans la mouvance du Printemps français me font la gueule. Il y a 250 000 militaires dans le pays, mais le "Lys Noir" est une infinie minorité qui cherche à avoir un impact sur les autres, car elle est très présente". "Faut-il s'en inquiéter ?", s'interroge le journaliste. "Il y a un an, j'aurai dit c'est délirant, mais il y a une sorte de crispation d'une minorité dans l'institution militaire en France".

 

"Il faut que nous soyons vigilants, estime de son côté un officiel de la Défense interrogé par Le Monde. La cristallisation autour du mariage gay a libéré certains comportements et paroles, cela peut avoir des incidences sur de jeunes officiers pour qui défendre la "grande armée" contre les socialo-communistes francs-maçons est un combat."(1)

 

Le journaliste avançant ce possible coup d'Etat se dépêche de préciser que les généraux en question, "trois officiers" "n’ont pas encore réagi à cette feuille".

 

"Arsenal ne prend pas de gants pour désigner ses héros : les généraux Benoît Puga, Pierre de Villiers et Bruno Dary. Ils forment le casting de leur « junte » Ce n’est pas n’importe qui : le premier est le chef d’état-major particulier du président de la République, le deuxième est le numéro deux des Armées, le troisième l’ancien Gouverneur militaire de Paris. Le top de la hiérachie militaire."

 

... Joint par L’Opinion, un responsable du Lys Noir, qui ne souhaite s’exprimer que sous le pseudonyme de « Netchaev », assure que « Puga parle évidemment de cette fracture civilisationnelle (le mariage gay, NDLR) avec son frère lefebvriste. Et les officiers en discutent à table avec leurs enfants qui se font arrêter par la police » lors des actions de la Manif pour tous. Si l’on ne dispose pas de chiffres fiables, les policiers ont en effet été surpris par le nombre important de fils et de filles de militaires interpellés. Dans un milieu plus habitué aux Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ) qu’aux confrontations musclées avec les CRS, l’affaire fait sensation. « La police de Valls se comporte comme en Allemagne de l’Est », s’affole-t-on dans l’Ouest parisien.

 

... Une autre « affaire » nourrit les conversations sur les « violences policières ». Une lettre d’un jeune officier de réserve au président de la République circule sur Internet, massivement relayée par la communauté militaire. Cet officier, anonyme, affirme avoir été « arrêté arbitrairement lors de la Rafle des Champs-Élysées le 25 mai 2013 et détenu pendant 24 heures ». Il « prie » le chef de l’Etat de vouloir bien (lui) retirer (ses) décorations militaires ». En haut lieu, on s'inquiète d'une «tentation liguarde qui fait penser aux années 30 ». (2)

 

 

Sources:

 

(1) http://lci.tf1.fr/france/societe/des-haut-grades-de-l-armee-francaise-fantasment-ils-sur-un-coup-8005339.html

(2)

http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/cette-extreme-droite-qui-fantasme-coup-d-etat-militaire-752

 

 

- Manif Pour Tous : La répression policière dénoncée au Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies

- Vers une nouvelle affaire des fiches ?

- Pour la civilisation, pour l'Etat de droit : on ne lâche rien

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 10:37

Mémoires français brevetDans une interview au Monde de samedi 8 juin, Patrick Buisson, l’ancien conseiller politique de Nicolas Sarkozy et artisan de la "droitisation" de la fin du discours de campagne de Sarkozy (qui regagna ainsi des points dans l'électorat et faillit remporter la présidentielle 2012), parle de François Hollande comme d'un "César" qui a voulu se substituer à Dieu"... Superbe qualificatif pour définir l'action de ce président. Il qualifie avec raison le mouvement de contestation contre le "mariage" homosexuel de "révolution culturelle". En ce sens, la présidentielle "n'a pas été un échec, mais une défaite fondatrice".   Il pronostique enfin un échec de Nathalie Kosciusko-Morizet aux municipales à Paris : "Londres et Rome ont été reprises à la gauche en 2008 par des candidats incarnant une franche alternative."

 

Si sur Christ-Roi nous ne nous laissons pas berner par ces beaux discours servant à attirer les voix des Français pour au final faire exactement la même politique économique et sociale que la "gauche", c'est-à-dire une politique au service de l'Oligarchie mondialiste, il n'en demeure pas moins que les propos tenus sont justes quant à la contre-"révolution culturelle" qui se lève... Non pas, précisons-le, "une révolution contraire", mais "le contraire de la révolution". Non pas une révolution violente, née dans un bain de sang, mais une Contre-Révolution pacifique, non-violente, aux principes diamétralement contraires et opposés à ceux des "révolutionnaires"... : Une révolution chrétienne, centrée sur l'homme, l'écologie humaine, l'humanisme durable, la seule révolution finalement qui ait changé réellement quelque chose dans le cours de l'histoire.

 

Buisson : "Sarkozy s'imposera comme l'unique recours"

 

LE MONDE | 08.06.2013 à 09h54 • Mis à jour le 08.06.2013 à 17h14

 

La mort de Clément Méric est-elle le symptôme du basculement dans la violence d'une partie de l'extrême droite ?


  • Patrick Buisson C'est un acte abominable, mais heureusement isolé, qu'on ne peut pas rattacher à un contexte de violence globale. Pour le reste, le climat de tension que la gauche dénonçait sous Sarkozy n'a pas disparu, c'est le moins qu'on puisse dire, avec l'élection de François Hollande.


Comment interprétez-vous la mobilisation massive de La Manif pour tous ?


  • La France des invisibles est devenue visible. A travers La Manif pour tous, cette France a accédé à une conscience civique et politique. Nul ne peut mesurer l'impact qu'aura cette révolution culturelle. Nous sommes dans cette phase que décrivait Lénine de politisation de catégories jusque-là réfractaires ou indifférentes à l'égard de la chose publique. Regardez ce qui s'est passé avec les catholiques qui, en opposant la loi morale reliée à la transcendance comme légitimité supérieure à la loi, se sont redécouverts pleinement chrétiens et pleinement actifs contre la prétention de César de se substituer à Dieu. Il y a là incontestablement comme un écho à l'appel lancé par Nicolas Sarkozy lors de son discours du Latran en 2007 : "La France a besoin de catholiques convaincus qui ne craignent pas d'affirmer ce qu'ils sont et ce en quoi ils croient." (discours que nous avions qualifié historiquement de "première lézarde dans l'édifice maçonnique de construction de la société en dehors du Christ", NdCR.). D'une certaine manière, ce mouvement aura été la première manifestation de ce qu'on peut appeler un populisme chrétien.


Dans une crise économique aussi grave, la mobilisation de la droite n'est-elle pas outrancière ?

  • La place symbolique accordée par le pouvoir à cette réforme a été perçue par beaucoup comme un non-sens. La faible consommation du pacs par les homosexuels aurait dû interpeller le législateur sur la réalité d'une quelconque demande en ce domaine. Malgré cela, François Hollande a voulu en faire un marqueur politique. Du coup, il a mis simultanément en évidence l'activisme sociétal de la gauche et sa faillite sociale. Un fort ressentiment s'est développé dans les catégories populaires à l'égard de l'exécutif, qui est apparu avant tout préoccupé de donner satisfaction aux revendications purement idéologiques d'une minorité de privilégiés appartenant à la classe urbaine dominante. La fracture sociale passe aussi par là.


Quels enseignements la droite doit-elle en tirer pour revenir au pouvoir ?

 

  • Il y a un continuum parfait entre la campagne de Nicolas Sarkozy engagée en février 2012 sous la bannière des valeurs et la mobilisation, un an plus tard, de centaines de milliers de Français sur des questions sociétales dont on disait qu'elles ne passionnaient personne. La synergie dialectique créée par le candidat Sarkozy a rendu à ce peuple la fierté de se battre pour autre chose que des intérêts catégoriels. Elle lui a du même coup redonné une suprématie morale. En ce sens, la présidentielle n'a pas été un échec, mais une défaite fondatrice.

Cette ligne droitière est contestée à l'intérieur même de l'UMP. Est-elle la seule efficace pour battre la gauche ?


  • Une récente enquête de l'IFOP pour la Fondation Jean-Jaurès atteste de l'émergence de cette droite des valeurs portée par un haut niveau d'adhésion de l'opinion. D'aucuns persistent à garder les yeux grand fermés sur ce mouvement de fond. Ils voudraient vite refermer la parenthèse du sarkozysme et de La Manif pour tous. Ils rêvent d'un retour à ces temps où la droite n'était qu'une moindre gauche ou, pour reprendre le mot de Muray, une "petite gauche de confort". Avec cette mécanique implacable si bien décrite par Mark Twain : "Les gens de gauche inventent des idées nouvelles ; quand elles sont usées la droite les adopte." Ce ressort-là est cassé. On ne reviendra pas à la case ante Sarkozy. Ceux qui voudraient à nouveau faire de la gauche et des médias les arbitres de la stratégie de la droite mènent un combat d'arrière-garde.


N'est-ce pas courir encore et toujours après le Front national ?


  • J'invite ceux qui prétendent combattre mieux que d'autres le FN à un peu de modestie. Car enfin la seule stratégie qui a fait reculer électoralement le FN, c'est celle du candidat Sarkozy en 2007 quand il s'est réapproprié les thèmes de la nation, de l'identité et du travail. La droite ne peut espérer reconquérir durablement le pouvoir que si elle parvient à construire une offre politique qui prenne en charge la souffrance sociale. Nous en sommes à ce point décrit dans les années 1970 par le Prix Nobel d'économie Georges Stigler, dont les travaux ont montré que l'autorité régulatrice – l'Etat-providence – sous l'emprise des groupes de pression, n'était plus garante de l'intérêt général. Et que les pauvres étaient plus désarmés encore sur le marché politique où se distribue la manne des fonds publics que sur le marché économique. C'est à cette France du travail et de la relégation, sous-consommatrice de prestations sociales, que la droite doit s'adresser en priorité. Sans se laisser intimider par ceux qui voudraient faire des légitimes aspirations des catégories populaires la propriété du seul Front national afin de les disqualifier. Le patriotisme, le protectionnisme, le conservatisme en matière de moeurs sont des valeurs historiques de la tradition ouvrière.


Le discours économique traditionnel de la droite est-il toujours pertinent ?


  • La crise doit amener la droite à repenser son rapport à l'économie. Il n'y a pas d'économique pure. L'économique est toujours le reflet d'une métaphysique. On est passé d'un capitalisme entrepreneurial qui, en osmose avec l'éthique chrétienne, conférait une valeur morale au travail, à l'investissement à long terme, à l'ascétisme et la satisfaction différée à un capitalisme financier qui privilégie la pulsion et la compulsion, le court-termisme et la jouissance instantanée. La crise économique actuelle est en réalité une crise de civilisation, celle d'une forme de capitalisme qui favorise des comportements humainement, socialement et économiquement destructeurs. C'est la réflexion qu'avait amorcée Nicolas Sarkozy dans son discours de Toulon en septembre 2008. Elle doit maintenant être menée à son terme.


Qui, à droite, peut tenir ce discours ? François Fillon, Jean-François Copé ou Nicolas Sarkozy ?

  • Aujourd'hui, il n'y a en France qu'un homme d'Etat, c'est Nicolas Sarkozy. Face à la dynamique du FN, toute autre candidature que la sienne exposerait la droite au risque d'une élimination au premier tour. Il est le seul en capacité de rassembler. C'est pourquoi sa candidature s'imposera naturellement comme l'unique recours. Pour peu qu'il sache renouer son dialogue singulier avec le peuple français et avec son histoire. Et sur ce point, je n'ai aucun doute.


Pensez-vous, comme une majorité de sympathisants de l'UMP, qu'il faille s'allier avec le FN ?


  • La question qui se pose n'est pas celle des alliances mais de l'attractivité électorale. L'homogénéité croissante des électorats-cibles, notamment dans la "France périphérique" fait que l'UMP et le FN sont plus que jamais en situation de concurrence.


Pourquoi avez-vous pronostiqué un échec de Nathalie Kosciusko-Morizet aux municipales à Paris ?


  • Ce n'est pas un pronostic, c'est un constat. Londres et Rome ont été reprises à la gauche en 2008 par des candidats incarnant une franche alternative.

 

****

 

Ancien directeur de la rédaction de Minute puis de Valeurs actuelles, le politologue Patrick Buisson, 64 ans, inspira le virage de la fin de campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 sur le thème de l'identité nationale et voulut faire de même en 2012. Stratégie qui avait été alors critiquée par une partie de l'UMP. Ce qui fit perdre Sarkozy.

 

Source de l'interview au Monde: http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/06/08/patrick-buisson-sarkozy-s-imposera-naturellement-comme-l-unique-recours_3426588_823448.html

 

- Pour quelques dollars de plus... Nicolas Sarkozy prépare son retour en allant faire une conférence à la banque Goldman Sachs

- Une première lézarde dans l'édifice maçonnique de construction de la société en dehors du Christ (21 décembre 2007)

- Lancement du "Forum Civique", premiers Cahiers de doléance et Etats généraux du 14 juillet

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 23:21

Mis à jour le 18 janvier 2022.

Image illustrative de l'article Saturne dévorant un de ses filsSans parler des sacrifices humains dans les pays nordiques et en Gaule (voir en fin d'article), qui sont à présent plus largement attestés et reconnus, la question des sacrifices humains en Grèce et à Rome, bien que plus épineuse, n'est ni une allégorie, ni une fable inventée à plaisir, c'est un fait historique attesté par le double témoignage des historiens païens (Denys d'Halicarnasse , Plutarque, Suétone, Dion Cassius, Tite-Live, Lactance) et des historiens chrétiens (Eusèbe, Tertullien).


Il s'agit d'un sujet encore largement inabordé, qui a souvent gêné les spécialistes de la culture grecque. C'est sans doute pour cette raison que, sauf rares exceptions, on avait tendance à ignorer ce thème non seulement dans des ouvrages généraux sur la Grèce ancienne, mais aussi dans des études plus spécifiques consacrées aux pratiques sacrificielles grecques. Quelques ouvrages cependant commencent à aborder le sujet.
 

A lire : Le sacrifice humain : Une question controversée de GEORGOUDI Stella

 

Magazine : Religions & Histoire n° 14 Page : 46-51. Source : http://www.religions-histoire.com/numero-14/sacrifices-offrandes-grece-antique/sacrifice-humain-une-question-controversee.21370.php#article_21370

 

Les lignes ci-dessous sont tirées de l'ouvrage de Mgr Jean-Joseph Gaume, Pronotaire apostolique, publié en 1877 « Mort au cléricalisme ou résurrection du sacrifice humain » (Gaume et Cie Editeurs, 1877.) Un éclairage théologique des sacrifices humains, disponible en PDF : http://catholicapedia.net/Documents/cahier-saint-charlemagne/documents/C131_Gaume_mort-au-clericalisme_44p.pdf
(Ces développements sont également traités dans le "Traité du Saint-Esprit" de Mgr Gaume.)
 

«Parmi les rites prescrits à Moïse, ... celui du bouc émissaire. Deux boucs, nourris pour cet usage, étaient amenés au grand prêtre, à l'entrée du Tabernacle. Chargés de tous les péchés du peuple, l'un était immolé en expiation, l'autre chassé au désert, pour marquer l'éloignement des fléaux mérités. Le sacrifice avait lieu chaque année, vers l'automne, à la fête solennelle des Expiations.


«Dans les républiques de la Grèce et notamment à Athènes, on nourrissait aux frais de l'Etat quelques hommes vils et inutiles. Arrivait-il une peste, une famine, ou une autre calamité ? on allait prendre deux de ces victimes et on les immolait pour purifier la ville et la délivrer. Ces victimes s'appelaient Demosioi, nourris par le peuple ; Pharmakoi, purificateurs ; Katharmata, expiateurs.

 

«Il était d'usage d'en immoler deux à la fois : un pour les hommes, et un pour les femmes, sans doute afin de rendre plus complète la parodie des deux boucs émissaires.

 

Afin que tout le monde pût jouir de la fête, on choisissait un lieu commode pour le sacrifice. Un des archontes, ou principaux magistrats, était chargé d'en soigner tous les préparatifs et d'en surveiller tous les détails.

 

«Le cortège se mettait en marche, accompagné de chœurs de musiciens, exercés de longue main et superbement organisés. Pendant le trajet, on frappait sept fois les victimes avec des branches de figuier et des oignons sauvages, en disant : Sois notre expiation et notre rachat.

 

«Arrivés au lieu du sacrifice, les expiateurs étaient brûlés sur un bûcher de bois sauvage et leurs cendres jetées au vent dans la mer, pour la purification de la ville malade.

 

«D'accidentelle qu'elle était au commencement, l'immolation devint périodique et reçut le nom de Fête des Thargélies. On la faisait en automne, elle durait deux jours, pendant lesquels les philosophes célébraient par de joyeux festins la naissance de Socrate et de Platon» (Annales de philosophie chrétienne, juillet 1861, p. 46 et sv.)

 

Description de cette image, également commentée ci-après«Dans la même catégorie, on peut ranger le sacrifice annuel, offert par les Athéniens à Minos. Les athéniens ayant fait mourir Androgée, furent moissonnés par la peste et par la famine. L'oracle de Delphes, interrogé sur la cause de la double calamité et sur le moyen d'y mettre un terme, répondit : "La peste et la famine cesseront, si vous désignez par le sort sept jeunes gens et autant de jeunes vierges pour Minos. Vous les embarquerez sur la mer sacrée en représailles de votre crime. C'est ainsi que vous vous rendrez le dieu favorable.» (Tum vero dira fames, atque inclementia pestis Deseret, ac tristis melior Deus exuet iras, Cum vestro e numero, scelerisque piacula vestri Quos sors cumque petit, seu mas seu fæmina cedat, Corpora pontus agat magni Minois ad urbem. Ex. Ænomao, apud, Euseb., Præp. Evang., lib. V, c. XIX.)

 

Les malheureuses victimes étaient conduites dans l'île de Crète et enfermées dans un labyrinthe, où elles étaient dévorées par un monstre, moitié homme et moitié taureau, qui ne se nourrissait que de chair humaine. (Un documentaire diffusé sur Arte le 21 mars 2009, de nationalité franco-britannique, évoque effectivement les sacrifies humains et les cas de cannibalisme en Crète minoenne. La légende du minotaure aurait été un reflet, un lointain souvenir de sacrifices humains en Crète. Des fouilles archéologiques irréfutables ont découvert des restes humains dont la chair a été arrachée puis cuite... NdCR.)

 

«Qu'est-ce donc que cet Apollon (l'oracle de Delphes), ce dieu libérateur que consultent les Athéniens, demande Eusèbe aux auteurs païens, historiens du fait ? Sans doute, il va exhorter les Athéniens au repentir et à la pratique de la justice. Il s'agit bien de pareilles choses ! qu'importent de tels soins pour ces excellents dieux, ou plutôt pour ces démons pervers ? Il leur faut au contraire des actes du même genre, immiséricordieux, féroces, inhumains, ajoutant, comme dit le proverbe, la peste à la peste, la mort à la mort.

 

«Apollon leur ordonne d'envoyer chaque année au Minotaure sept adolescents et sept jeunes vierges, choisis parmi leurs enfants. Pour une seule victime, quatorze victimes, innocentes et candides ! et non pas une fois seulement, mais à tout jamais, de manière que jusqu'au temps de la mort de Socrate, c'est-à-dire plus de cinq cents ans après, l'odieux tribut n'était pas encore supprimé chez les Athéniens. Ce fut en effet la cause du retard apporté à l'exécution de la sentence capitale rendue contre ce philosophe ». (Euseb., ibid., lib. V, c. XVIII.)
 

 

«Outre ces immolations périodiques, les Athéniens, dans les circonstances difficiles, n'hésitaient pas plus que les autres peuples de la belle Antiquité, à recourir, sur la demande des dieux, aux sacrifices humains.» 

 

«C'était au moment de livrer la bataille à la flotte de Xerxès. 'Pendant que Thémistocle, écrit Plutarque, faisait aux dieux des sacrifices sur le vaisseau amiral, on lui présenta trois jeunes prisonniers d'une beauté extraordinaire, magnifiquement vêtus et chargés d'ornements d'or. On disait que c'étaient les enfants de Sandaque, sœur du Roi, et d'un prince appelé Artayete. Au moment où le devin Euphrandidès les aperçut, il remarqua qu'une flamme pure et claire sortait du milieu des victimes, et un éternuement donna un augure à droite. Alors, appuyant sa main droite sur Thémistocle, il lui odonna, après avoir invoqué Bacchus Omestès (mangeur de chair crue), de lui immoler ces jeunes gens, l'assurant que la victoire et le salut des Grecs seraient ainsi assurés." Thémistocle semble hésiter; mais les soldats veulent qu'on suive l'avis du devin, et les jeunes gens sont immolés. (In Themist., c. XIII, n.3). (Mgr Jean-Joseph GAUME, Traité du Saint-Esprit, 1864, Rééd. Éditions Saint-Rémi, 2019, p. 193.)



Sans compter les Thargélies, voilà pendant cinq cents ans sept mille victimes humaines, la fleur de la jeunesse athénienne, immolées au démon ! Et l'on ne cesse de nous vanter la belle antiquité : Athènes surtout comme le type inimitable de la civilisation !

 
Ce n'est pas seulement Athènes, la République modèle, qui sacrifiait des victimes humaines, c'était toute la Grèce. Chaque année au mois de mai, le sixième jour de la nouvelle lune, la ville de Rhodes immolait un homme à Saturne. Avec le temps cet usage fut modifié, mais non supprimé. À la place d'un prisonnier ou d'un esclave, on sacrifiait un condamné à mort. La fête des Saturnales étant arrivée, on conduisait cet homme hors des murs, en face de la déesse Aristobule. Là, après lui avoir fait boire du vin, on l'égorgeait.

 

À Salamine, on immolait régulièrement un homme à Aglaure, fille de Cécrops et de la nymphe Aglauris. Le malheureux condamné à mort était conduit par des jeunes gens dans le temple de la déesse, et faisait trois fois le tour de l'autel en courant ; après quoi, le prêtre le frappait dans l'estomac avec une lance ; puis, il le consumait tout entier sur un bûcher préparé à cet effet.

 

Disons en passant ce qui avait lieu en Egypte, le pays des savants. À Héliopolis les Égyptiens étaient dans l'usage d'immoler des hommes à la déesse, connue en Occident sous le nom de Junon. Ces hommes étaient choisis de la même manière que pour les taureaux sacrés ; et on les marquait d'un sceau. On en immolait trois le même jour.

 

Image illustrative de l'article Jupiter (mythologie)À Chio, aujourd'hui Scio, île de l'archipel grec, on immolait un homme à Bacchus, que l'on écartelait ; on en faisait autant à Ténédos et à Lacédémone en l'honneur du dieu Mars. Aristomène, roi de Messine, égorgea trois cents Lacédémoniens en l'honneur de Jupiter d'Ithome, croyant que d'aussi nombreuses et de telles hécatombes devaient lui être agréables. En effet, Théopompe, roi de Lacédémone, en faisait partie.

 

À Pella, ville de Thessalie, on immolait un homme de l'Achaïe en l'honneur de Pélée et de Chiron. Les Lyctiens, peuple de Crète, égorgeaient un homme en l'honneur de Jupiter ; les Lesbiens en l'honneur de Bacchus, et les Phocéens, un homme en holocauste à Diane. Erecthée l'Athénien immola sa propre fille à Proserpine.

 
L'historien Plutarque nous apprend que tous les Grecs immolaient en commun des victimes humaines avant de marcher aux ennemis. (Apud, Euseb., lib. IV, c. XVI.)

 

Telle que soit l'origine grecque ou germanique des Pélasges, nous les plaçons ici parce qu'ils habitèrent la grande Grèce. On sait que la grande Grèce était cette contrée située à l'extrémité orientale de l'Italie. Là, comme partout ailleurs, Satan demandait le sang de l'homme et surtout le sang de l'innocence.

 

«Je vais, dit Eusèbe, citer un témoin non suspect de la férocité sanguinaire des démons, ennemis implacables de Dieu et des hommes: c'est Denys d'Halicarnasse, écrivain très versé dans l'histoire romaine qu'il a embrassée tout entière dans un ouvrage écrit avec le plus grand soin.

 

Description de l'image Dionigi di Alicarnasso.jpg.«Les Pélasges, dit-il, restèrent peu de temps en Italie, grâce aux dieux qui veillaient sur les Aborigènes. Avant la destruction des villes, la terre était minée par la sécheresse, aucun fruit n'arrivait à maturité sur les arbres. Les blés qui parvenaient à germer et à fleurir, ne pouvaient atteindre l'époque où l'épi se forme. Le fourrage ne suffisait plus à la nourriture du bétail. Les eaux perdaient leur salubrité et parmi les fontaines, les unes tarissaient pendant l'été, les autres à perpétuité.

 

«Un sort pareil frappait les animaux domestiques et les hommes. Ils périssaient avant de naître ou peu après leur naissance. Si quelques-uns échappaient à la mort, ils étaient atteints d'infirmités ou de difformités de toute espèce. Pour comble de maux, les générations parvenues à leur entier développement, étaient en proie à des maladies et à des mortalités, qui dépassaient tous les calculs de probabilité.

 

«Dans cette extrémité, les Pélasges consultèrent les oracles pour savoir quels dieux leur envoyaient ces calamités, pour quelles transgressions, et enfin par quels actes religieux ils pouvaient en espérer la cessation. Le dieu rendit cet oracle : "En recevant les biens que vous aviez sollicités, vous n'avez pas rendu ce que vous aviez fait vœu d'offrir : mais vous retenez le plus précieux". En effet, les Pélages avaient fait vœu d'offrir en sacrifice à Jupiter, à Apollon et aux Cabires, la dîme de tous leurs produits.

 

«Lorsque cet oracle leur fut apporté ils ne purent en comprendre le sens. Dans cette perplexité un des vieillards leur dit : Vous êtes dans une erreur complète, si vous pensez que les dieux vous font d'injustes répétitions. Il est vrai, vous avez donné fidèlement les prémices de vos richesses, mais la part de la génération humaine, la plus précieuse pour les dieux, est encore due. Si vous payez cette dette les dieux seront apaisés et vous rendront leur faveur.

 

«Les uns considérèrent cette solution comme parfaitement raisonnable, les autres, comme un piége. En conséquence, on proposa de consulter le dieu pour savoir si, en effet, il lui convenait le recevoir la dîme des hommes. Ils députent donc une seconde fois des ministres sacrés, et le dieu répondit d'une manière affirmative.

 

«Bientôt des difficultés s'élevèrent entre eux sur la manière de payer ce tribut. La dissension eut lieu d'abord entre les chefs des villes ; ensuite elle éclata parmi les citoyens qui soupçonnaient leurs magistrats. Des villes entières furent détruites, une partie des habitants déserta le pays, ne pouvant supporter la perte des êtres qui leur étaient le plus chers et la présence de ceux qui les avaient immolés.

 

«Cependant les magistrats continuèrent d'exiger rigoureusement le tribut, partie pour être agréables aux dieux, partie dans la crainte d'être accusés d'avoir dissimulé des victimes, jusqu'à ce qu'enfin la race des Pélasges trouvant son existence intolérable se dispersa dans des régions lointaines ». (Multæ propterea migrationez, quæ Pe!asgam gentem varias in terras longe lateque deportarunt. Dieu, Haly., Hist., lib.I.)

 

Voilà ce qui se passait chez ces Grecs si vantés, avant la prédication du cléricalisme. ET AUJOURD'HUI ON VEUT L'EXTERMINER! ET ON DIT QUE TOUTES LES RELIGIONS SONT ÉGALEMENT BONNES !

 

À l'instar des Grecs, les Romains avaient aussi leurs expiateurs publics



Après notre rapide excursion dans l'ancienne Asie, dirigeons notre voyage vers l'Europe. Sans doute cette partie du monde, privilégiée entre toutes, ne nous offrira pas l'affreux spectacle des sacrifices humains. Du moins les Romains, l'admiration des collèges, des lycées et même de certains petits séminaires, eurent constamment en horreur une pareille barbarie. L'éducation classique ne les accuse jamais d'y avoir participé, il est vrai ; mais l'éducation classique n'est pas l'histoire. Celle-ci va nous ouvrir ses sanglantes annales et nous montrer ce qu'étaient, non seulement sous le rapport des mœurs, mais encore de la cruauté, ces Romains si vantés, qu'un chrétien n'a pas craint d'écrire qu`il faut adorer leurs reliques.

 

On le sait, les Romains avaient reçu des Grecs une partie de leurs institutions, de ce nombre était celle du sacrifice humain. Comme les Grecs, les Romains avaient donc leurs expiateurs publics. C'étaient des victimes choisies et dévouées d'avance. Dans les calamités publiques on allait, pour les égorger, les prendre dans le lieu où elles étaient nourries, comme le boucher va chercher au pâturage le bœuf qu'il conduit à l'abattoir.

 

Rome, la capitale de la civilisation païenne, a sacrifié des victimes humaines jusqu'à l'avènement du christianisme; et parmi les sacrificateurs, Dion Cassius cite l'homme le plus éminent de l'Antiquité, Jules César. 

 

«À la suite des jeux qu'il fit célébrer après ses triomphes (dans lesquels fut égorgé Vercingétorix), ses soldats se mutinèrent. Le désordre ne cessa que lorsque César se fut présenté au milieu d'eux, et qu'il eut saisi de sa main un des mutins pour le livrer au supplice. Celui-là fut puni pour ce motif, mais deux autres hommes furent, en outre, égorgés en manière de sacrifice. C'est dans le champ de Mars, par les pontifes et par le flamine de mars qu'ils furent immolés.» (Hist. Rom, XLIII, c. 24, in Mgr Jean-Joseph GAUME, Traité du Saint-Esprit, 1864, Rééd. Éditions Saint-Rémi, 2019, p. 193-194.)

 

Voici, d'après Denys d'Halicarnasse, comment les choses se passaient :

 

«Les anciens Romains offraient à Saturne des victimes, telles que les Carthaginois (des enfants) ne cessèrent d'en offrir tant que leur république subsista, et telles encore que celles offertes de nos jours chez les Gaulois et d'autres peuples occidentaux, c'est-à-dire qu'ils immolaient des victimes humaines.

 

«Pour une raison ou pour une autre, ce genre de sacrifice fut remplacé par le suivant : à la place des hommes dont ils liaient les pieds et les mains, et qu'ils précipitaient dans le Tibre pour apaiser la colère des dieux ils firent des images semblables à ces hommes, vêtues de la même manière. Peu après l'équinoxe du printemps, aux ides de mai, les pontifes, les vestales, les préteurs et ceux qui ont droit d'assister aux sacrifices religieux, jettent dans le Tibre du haut du pont Sacré trente images (mannequins) représentant des hommes, qu'ils nomment Argiens ou Grecs. C'est ce que les Romains n'ont cessé de mettre en pratique jusqu'à moi » (Denys d'Halycarnasse vivait vingt-cinq ans avant Notre-Seigneur. Apud Euseb., Præp. Evang., lib. IV, c. XVI.).

 

Les Romains ne se contentèrent jamais de ces symboles de victimes humaines, ni de quelques victimes isolées. D'abord, toutes les fois qu'on donnait dans l'amphithéâtre les jeux en l'honneur de Jupiter Latialis (Latialis Jupiter et nunc sanguine colitur humano. De divin. instit., lib. 1, 13) ou Latiaris, la fête commençait par le sacrifice d'une victime humaine. La fête revenait chaque année et durait quatre jours.

 

«Encore maintenant, dit Lactance, Jupiter Latialis est honoré par le sang humain».

 

Prudence, Dion Cassius et Tertullien témoignent du même fait. Le grand apologiste s'exprime ainsi :

 

«Voilà que dans cette très religieuse ville des pieux fils d'Énée, il y a un certain Jupiter que dans leurs jeux, ils arrosent de sang humain » (Ecce in illa religiosissima urbe Æneadorum piorum est Jupiter quidam quem Ludis suis humano proluunt sanguine. Apud., IX.)

 

Saint Cyprien confirme le fait et décrit la manière dont se faisait l'immolation. Le prêtre égorgeait la victime, recevait le sang tout chaud dans un vase, et le jetait à la face de l'idole, comme pour le lui faire boire (Cruor etiam de jugulo calidus exceptus patera, cum adhuc fervet, et quasi sitienti idolo, in faciem jactatur crudeliter propinatur. De spertaculi. Voir les notes sur Euseb., Præp. Evang., lib. IV, c.xv, note 2.)

 

Ensuite, les combats de gladiateurs dans l'amphithéâtre n'étaient autre chose que des hécatombes humaines offertes aux dieux, en actions de grâces de quelque victoire, ou de quelque grand événement favorable à la République. C'était l'accomplissement de la promesse faite par les généraux romains, lorsqu'ils assiégeaient une ville.

 

Leur premier soin était de prononcer la formule d'évocation par laquelle ils priaient les divinités protectrices de la ville, de l'abandonner et de venir dans leur camp. A cette condition ils leur promettaient des temples et des jeux, c'est-à-dire des combats d'hommes ou des immolations de victimes humaines.


Pour rendre grâces aux dieux de la prise de Jérusalem, Titus donna cinq mille paires de gladiateurs, c'est-à-dire qu'il fit immoler, pendant l'espace de vingt jours, dix mille victimes humaines.

 

OImage illustrative de l'article Augustectave, depuis l'empereur Auguste, lui avait donné l'exemple. Après la prise de Pérouse il offrit en sacrifice aux mânes de César trois cents chevaliers ou sénateurs romains (Trecentos ex diditiis electos, utriusque ordinis ad aram divo Julio extructam, idibus Martii hostiarum more mactatos. Suet., in Octav., n° 15.)

 

En cela il ne faisait que suivre l'exemple de César lui-même :

 

«A la suite des jeux qu'il fit célébrer après son triomphe sur Vercingétorix (qui fut égorgé), ses soldats se mutinèrent.

 

Le désordre ne cessa que lorsque César s'étant présenté au milieu d'eux, saisit de sa main un des mutins pour le livrer au supplice. Celui-là fut puni pour ce motif ; mais deux autres hommes furent en outre égorgés en manière de sacrifice.

 

C'est dans le champ de Mars, par les pontifes et par le flamine de Mars qu'ils furent immolés. Au reste, continue Tite-Live, il était permis au consul, au dictateur et au préteur, quand il dévouait les légions des ennemis, de dévouer non pas soi-même, mais le citoyen qu'il avait pris dans une légion romaine» (Hist., lib. XLIII, c. XXIV; et Iib. VIII, c. X.)

 

Le même Esprit qui ordonnait autrefois dans le monde païen, le sacrifice humain, l'ordonne aujourd'hui dans tous les pays où il continue de régner sans contrôle : là, sous le nom de Mars, de Jupiter ou d'Apollon ; ici, sous le nom de Fétiche ou de Manitou. Sous une forme ou sous une autre, l'anthropophagie suit le sacrifice. L'Océanien mange ses victimes avec les dents, tandis que le Romain les dévorait des yeux et les savourait avec délices. L'Océanien est un sauvage inculte, le Romain était un sauvage policé. Dans l'un comme dans l'autre, on trouve la soif naturellement inexplicable de sang humain.

 

«Vue à travers Rome chrétienne, dit M. L. Veuillot (Parfums de Rome. Le sot païen), l'antique Rome inspire aussitôt le dégoût. Ces grands Romains, ces maîtres du monde n'apparaissent plus que comme des saurages lettrés. Y a-t-il chez les cannibales rien de plus atroce, de plus abominable, ou de plus abject, que la plupart des coutumes religieuses, politiques ou civiles des Romains ? Y voit-on une luxure plus effrénée, une cruauté plus infâme, un culte plus stupide ? Quelle différence même de forme peut-on signaler entre le Fétiche et le dieu Lare ? Quelle différence entre le chef de horde anthropophage qui mange son ennemi vaincu, et le patrici en qui achète des vaincus pour qu'ils se combattent sous ses yeux et se tuent dans les festins ? »

 

Voilà ce qui se passait chez les Romains avant la prédication du cléricalisme ! ET AUJOURD'HUI ON VEUT L'EXTERMINER ! ET ON DIT QUE TOUTES LES RELIGIONS SONT ÉGALEMENT BONNES !

 

  • Tiré de l'ouvrage de Mgr Gaume publié en 1877 « Mort au cléricalisme ou résurrection du sacrifice humain (Gaume et Cie Editeurs, 1877.)
  •  
  • Disponible en PDF : http://catholicapedia.net/Documents/cahier-saint-charlemagne/documents/C131_Gaume_mort-au-clericalisme_44p.pdf


 

Autres sources :

 

(1) Le sacrifice humain en Grèce ancienne, de Pierre Bonnechere http://books.google.fr/books/about/Le_sacrifice_humain_en_Gr%C3%A8ce_ancienne.html?id=pvsoAAAAYAAJ&redir_esc=y

 

(2) Sacrifices humains. Dossiers, discours, comparaisons

 

Actes du colloque tenu à l'Université de Genève, 19-20 mai 2011

 

A. A. Nagy, F. Prescendi (eds.)

 

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274 p., 20 b/w ill., 155 x 240 mm, 2013

 

ISBN: 978-2-503-54809-8

 

Languages: French, English

 

PaperbackPaperback

 

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Retail price: EUR 50,00 excl. tax

 

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Les auteurs de ce volume, historiens des religions, anthropologues et archéologues, étudient des rituels traditionnellement appelés « sacrifices humains », choisis dans leurs domaines respectifs de recherche – des tombeaux royaux d’Ur aux rites anthropoctoniques égyptiens, grecs, romains ou indiens, et des mises à mort rituelles des Gaulois et anciens Mochica aux crimes d’honneur des rapports onusiens. Leur questionnement tourne autour de problèmes méthodologiques fondamentaux pour l’histoire des religions : quand et pourquoi ces rites ont-ils été décrits comme des « sacrifices humains » ? Est-il possible, souhaitable, voire nécessaire d’interpréter autrement de telles mises à mort ? Au fil des diverses interventions, on se rendra compte combien ces « sacrifices barbares » hantent notre imaginaire scientifique, aujourd’hui comme par le passé. Il s’agit en fait d’un concept opératoire, hérité de l’Antiquité classique et consolidé par la culture judéo-chrétienne, qui sert indifféremment de grille de lecture pour expliquer les rites les plus variés.

Source : http://www.brepols.net/Pages/ShowProduct.aspx?prod_id=IS-9782503548098-1

 

Mise à jour 22.10.2015. Dans son livre « Nos ancêtres les Gaulois », Jean-Louis Brunaux affirme que « la réalité du sacrifice humain en Gaule est indéniable, comme elle l'est dans la Grèce archaïque et dans la Rome royale. » (J.-L. BRUNAUX, Nos ancêtres les Gaulois, Editions du Seuil, Points Histoire, Villeneuve d'Asq 2012, p. 152)

 

Jean-Louis-Brunaux--Nos-ancetres-les-Gaulois.jpg

 

"Malheureusement, comme les Ligures, les Celtes avaient dans leurs pratiques l'horrible usage des sacrifices humains. On ne peut y penser sans un mouvement de révolte; mais il faut se dire que les premiers rites de tous les peuples ont connu ces détestables cruautés." (Frantz FUNCK-BENTANO, Les Origines, Librairie Hachette, 1925, p. 36.)

 

 

 

Les sacrifices humains en Grèce et à Rome

Plus tard, le christianisme triomphant en Gaule, "si les sacrifices ne font plus couler le sang humain, du moins sont-ils nombreux encore en l'honneur des divinités légendaires.

Et l'on comprend l'obstination des chrétiens à traquer ces survivances tenaces, non seulement en proscrivant les vieilles pratiques druidiques, mais en s'efforçant de faire oublier la langue même dont se servaient les sectateurs du culte condamné. (F. Funck-Brentano, Les Origines, ibid., p. 190.)

Les sacrifices humains en Grèce et à Rome

"On en sait beaucoup plus depuis la découverte d'un sanctuaire à Gournay-sur-Aronde (Oise) (fouillé de 1977 à 1984, NDLR.), daté d'environ 100 av. J.-C., et appartenant à un oppidum du peuple belge des Bellovaques. On y a pu reconstituer le calendrier des sacrifices à l'occasion des fêtes et déterminer les catégories des sacrifices: des objets, notamment des armes toujours détruites et déformées, des animaux - bovidés, ovins, porcins, chiens et quelques chevaux - et des hommes, au moins onze, tués rituellement comme le montrent les vertèbres coupées. ... On voit donc les druides occupés, longuement et à plusieurs reprises par ce genre d'affaire qui était visiblement de la plus haute importance pour gagner la faveur des dieux..." (Karl Ferdinand WERNER, Les Origines, Histoire de France sous la Direction de Jean Favier, tome 1, Fayard, Evreux 1984, p. 161.)

 

Il était également "habituel, au moins au cours des guerres, de procéder à l'offrande de victimes humaines en action de grâce..." (J.-L. BRUNAUX, Nos ancêtres les Gaulois, Editions du Seuil, Points Histoire, Villeneuve d'Asq 2012, p. 138.)

Dans tous les lieux où le christianisme n'a pas détruit son empire, le Roi de la Cité du mal continue la sanglante parodie.

Mgr Jean-Joseph GAUME, Traité du Saint-Esprit, 1864, Rééd. Éditions Saint-Rémi, 2019, p. 194

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 22:59

Depuis quelques temps, face au départ anticipé de François Hollande, qu'une démission soudaine ou un Printemps français viendrait chasser précipitamment, les élites, vraisemblablement, cherchent une roue de secours, un joker à tirer en cas d'évènements graves en France. Et pour cela, elles seraient prêtes à pousser de nouveau le balancier à "droite". Dans cet immense pièce de théâtre, François Fillon serait-il leur poulain tout trouvé ?

 

Les élites mondialistes membres du Bilderberg sont réunis depuis jeudi 6 juin jusqu’au 9 juin à Hertfordshire, en Angleterre, sur le thème de la croissance des économies américaine et européenne, en vue de la création d’emploi, entre autres, un volet dette et droit, nationalisme et populisme, politiques américaine et européenne, cyberguerre et prolifération des menaces asymétriques, recherche médiacale, défis de l’Afrique (alors qu’il n"y a sur place, aucun africain), sans oublier le poumon de leur économie, le Moyen-Orient.

 

La réunion est le point fort de l’année pour tous les ploutocrates, et ce, depuis 1954.
François Fillon devait y être, à moins qu’il n'ait décliné l’invitation.
Cette année, le groupe Bilderberg tente de jouer la carte de la "semi-transparence" suite aux pressions des journalistes et des militants : pour la première fois en 59 ans, il y aura un bureau de presse non officielle, avec des bénévoles. (1) Mais, nous pouvons noter comme d'habitude le silence total des media français sur cette réunion qui rassemble pourtant chaque année des dirigeants politiques de haut rang, des présidents et des directeurs généraux de hedge funds, de sociétés technologiques et d’importantes multinationales,  se rencontrant dans des hôtels luxueux, sans que la presse ni les chaînes d'information n'y trouvent sujet à enquête et n'y soient présentes pour superviser et informer les "citoyens". Dormez braves gens...

 

La réunion Bilderberg 2013 est financée par un organisme de bienfaisance enregistré officiellement : l’Association Bilderberg, qui reçoit des des sommes à cinq chiffres régulièrement de la part de Goldman Sachs et de BP. La preuve la plus récente de ceci date de 2008 (voir fichier pdf), mais depuis l’organisme ne divulgue plus les noms de ses donateurs sur ses comptes   (voir fichier pdf).

 

http://allainjules.files.wordpress.com/2011/07/fillon.jpg?w=594Biderberg a-t-il choisi François Fillon pour être le prochain président de la république dite "française" ?

 

François Fillon est l’invité de l’émission "Des paroles et des actes", présentée par David Pujadas, le jeudi 6 juin sur France 2, date du début de la 61e édition du Bilderberg. L’ex-Premier ministre devrait notamment être interrogé sur la pagaille à l’UMP et sur ses intentions concernant l’élection à la présidence du parti. (2)

 

Or, nous apprenons ce soir, un hasard sans doute..., que François Fillon, invité de France 2 hier soir, a expliqué que le chômage et les difficultés sociales nous obligeaient à limiter le nombre d'entrées des immigrés, qu'il y avait trop d'immigrés en France, et qu'on ne pouvait accueillir "dans des conditions décentes" tous ceux qui veulent venir y vivre. Il a voulu faire preuve de fermeté et tenir un "discours de vérité".

 

L'ancien Premier ministre auquel était consacrée l'émission "Des paroles et des actes" a demandé sur France 2 :

 

  • "Y-a-il trop d'immigrés en France ? Oui. La France est aujourd'hui dans l'incapacité d'accueillir dans des conditions décentes tous les gens qui veulent venir y vivre. ... Donc il faut réduire la politique d'immigration", a déclaré le député de Paris.

  • "J'avais proposé que, comme au Canada, on ait chaque année un vote du parlement sur le nombre d'immigrés, qu'on peut accueillir, les métiers qu'on veut privilégier, les régions du monde pour lesquelles on veut fixer des quotas.
  • 200 000 entrées par an, "c'est trop dans un pays de situation de chômage, de crise économique, qui doit réduire sa dépense publique et qui a des problèmes de cohésion nationale", a-t-il ajouté. (3)

 

Cette volte-face de François Fillon sur le thème de l'immigration alors que, pendant des années il a craché sur Jean-Marie Le Pen en faisant partie de ceux qui à l'UMP prônait le "cordon sanitaire" et le "pas d'alliance" avec le Front national, est symptomatique du retournement de veste de l'élite mondialiste qui change son fusil d'épaule. Après des années d'organisation de l'immigration en France et d'organisation de l'antiracisme, après avoir instrumentalisé pendant des années les immigrés contre les Français (diviser pour régner), l'Oligarchie mondialiste constatant que les enfants d'immigrés les plus conscientisés se retournent contre elle à présent, ses temples et ses loges..., elle durcit son discours contre l'immigration et les immigrés, qui ne devraient pas tarder (suite au feu vert de Bilderberg 2013 ?)  à être chargés de tous les maux... au nom d'une pseudo "résistance républicaine" (sic).

 

 

Sources:

 

(1) http://lejournaldusiecle.com/2013/06/03/la-reunion-secrete-du-groupe-bilderberg-du-6-au-9-juin-2013/

(2) http://allainjules.com/2013/06/06/elysee-2017-francois-fillon-le-groupe-bilderberg-la-t-il-choisi-comme-prochain-president-de-la-france/

(3) http://www.lexpress.fr/actualite/politique/pour-francois-fillon-il-y-a-trop-d-immigres-en-france_1255499.html?xtor=EPR-181-[XPR_Quotidienne]-20130607--146922066%40247023776-20130607101326

 

 

- La franc-maçonnerie accueillie lors du premier "mariage" homosexuel

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