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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 08:35

"La violence n'exige de nous que notre obéissance au mensonge"

(Alexandre Soljenitsyne, à Moscou le 12 février 1974)

 

Tiré d'un article publié sur le Printemps français : "Les premiers pas du courage civique : refuser le mensonge".

 

Par A. Soljenitsyne, à Moscou, le 12 février 1974.

 

Extrait :

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a1/Alexander_Solzhenitsyn_in_Moscow%2C_December_1998.jpg/220px-Alexander_Solzhenitsyn_in_Moscow%2C_December_1998.jpg"En Occident, les gens connaissent les grèves, les manifestations de protestation, mais nous, nous sommes trop abattus, cela nous fait peur : comment ? Comme cela, brusquement, refuser de travailler ! comme cela, descendre dans la rue !

Quant aux autres voies, ces voies fatidiques dont l’histoire russe, au siècle dernier, a fait l’amère expérience, à plus forte raison, elles ne sont pas pour nous. Sincèrement, on ! Aujourd’hui que toutes les haches ont fini de faire leur travail, que tout ce qui avait été semé a levé, nous voyons dans quelle erreur étaient tombés, dans quelles fumées s’étaient égarés ces jeunes gens si sûrs d’eux-mêmes qui pensaient au moyen de la terreur, d’un soulèvement sanglant et de la guerre civile, apporter au pays la justice et le bonheur. Non, merci, ô dispensateurs de lumières ! Car maintenant, nous savons que l’infamie des méthodes se multiplie dans l’infamie des résultats. Que nos mains restent pures !
Ainsi, le cercle est fermé ? Et, de fait, il n’y a pas d’issue ? Et il ne reste plus qu’à attendre, les bras croisés, que quelque chose arrive de soi-même ?…

Mais ce qui nous colle à la peau ne se détachera pas de soi-même si nous continuons, jour après jour, à l’admettre, à l’encenser et à l’affermir, si nous ne nous arrachons pas à ce qui lui est le plus sensible.

Au MENSONGE.

Quand la violence fait irruption dans la vie paisible des hommes, son visage flamboie d’arrogance, elle porte effrontément inscrit sur son drapeau, elle crie : « JE SUIS LA VIOLENCE ! Place, écartez-vous, ou je vous écrase ! » Mais la violence vieillit vite. Encore quelques années et elle perd son assurance, et pour se maintenir, pour faire bonne figure, elle recherche obligatoirement l’alliance du mensonge. Car la violence ne peut s’abriter derrière rien d’autre que le mensonge, et le mensonge ne peut se maintenir que par la violence. Et ce n’est ni chaque jour, ni sur chaque épaule que la violence pose sa lourde patte : elle n’exige de nous que notre obéissance au mensonge, que notre participation quotidienne au mensonge et c’est tout ce qu’elle attend de ses loyaux sujets.

Et c’est là justement que se trouve, négligée par nous, mais si simple, si accessible, la clef de notre libération : LE REFUS DE PARTICIPER PERSONNELLEMENT AU MENSONGE ! Qu’importe si le mensonge recouvre tout, s’il devient maître de tout, mais soyons intraitables au moins sur ce point : qu’il ne le devienne pas PAR MOI !

Et cela, c’est une brèche dans le cercle imaginaire de notre inaction, pour nous : la plus facile à réaliser, pour le mensonge : la plus destructrice. Car lorsque les hommes tournent le dos au mensonge, le mensonge cesse purement et simplement d’exister. Telle une maladie contagieuse, il ne peut exister que dans un concours d’hommes.

Nous ne sommes pas appelés à — nous ne sommes pas mûrs pour — aller sur la place publique et proclamer à grands cris la vérité, et dire tout haut ce que nous pensons tout bas. Ce n’est pas pour nous, cela fait peur.
Mais refusons au moins de dire ce que nous ne pensons pas !

Voilà donc notre voie, la plus facile, la plus accessible, étant donné notre couardise organique et enracinée, c’est une voie bien plus facile (chose terrible à dire) que la, désobéissance civique à la Gandhi.

Notre voie : NE SOUTENIR EN RIEN CONSCIEMMENT LE MENSONGE ! Conscient de la frontière au-delà de laquelle commence le mensonge (chacun la voit de façon différente), reculer en deçà de cette frontière gangrenée. Ne pas renforcer au moyen des baleines de corset ou des écailles de l’idéologie, ne pas coudre de loques pourries, et nous serons frappés de voir avec quelle rapidité, quelle absence de résistance le mensonge tombera à terre, et ce qui doit être nu apparaîtra au monde dans sa nudité.

Ainsi donc que chacun d’entre nous, au travers de notre pusillanimité, que chacun d’entre nous fasse son choix : ou bien demeurer un serviteur conscient du mensonge (oh ! bien sûr, pas par penchant naturel, mais pour nourrir sa famille, pour élever ses enfants dans l’esprit du mensonge !), ou bien considérer que le temps est venu de se secouer, de devenir un homme honnête, digne d’être respecté et par ses enfants et par ses contemporains. Alors, à dater de ce jour :
— il n’écrira plus désormais, ni ne signera, ni ne publiera d’aucune façon aucune phrase constituant, selon lui, une déformation de la vérité ;
— des phrases de ce genre, que ce soit au cours d’une conversation privée ou publiquement, il n’en prononcera ni de lui-même, ni en répétant une leçon, ni en qualité de propagandiste, de professeur ou d’éducateur, ni sur scène dans un rôle de théâtre ;
— que ce soit picturalement, sculpturalement, photographiquement, musicalement, il ne représentera, n’accompagnera, ne diffusera la moindre idée mensongère, la moindre déformation qu’il aura distinguée de la vérité ;
— il ne produira ni oralement, ni par écrit, aucune citation « directive », par désir de plaire, à titre de contre-assurance, pour assurer le succès de son ouvrage, s’il n’est, pas entièrement d’accord sur la pensée citée ou bien si elle n’est pas exactement pertinente à son propos,
— il ne se laissera pas contraindre à aller à une manifestation ou à un meeting contre son gré ou sa volonté. Il ne prendra, il ne portera aucune banderole, s’il n’est pas entièrement d’accord sur le slogan qui figure sur elle :
— il ne lèvera pas la main en faveur d’une motion à laquelle il ne se rallie pas sincèrement ; il ne votera ni publiquement ni à bulletin secret pour une personne qu’il tient pour indigne ou douteuse ;
— il ne se laissera pas entraîner de force à une réunion où il peut s’attendre à voir discuter une question de façon coercitive, déformée ;
— il quittera sur-le-champ toute salle de séance, de réunion, de cours, de spectacle, de cinéma, dès qu’il aura entendu un orateur y proférer un mensonge, une ineptie Idéologique ou des phrases de propagande impudente ;
— il ne s’abandonnera pas (ni n’achètera au numéro) à un journal ou à une revue qui déforme l’information ou passe sous silence des faits essentiels.
Notre énumération, cela va de soi, ne recouvre pas tous les cas possibles et nécessaires où il faut s’écarter du mensonge. Mais quiconque sera entré dans la voie de la purification n’aura aucune peine à discerner d’autres cas avec une clairvoyance nouvelle.

Eh oui, les premiers temps seront difficiles. Il en est qui se retrouveront momentanément sans travail. Les jeunes gens qui voudront vivre selon la vérité se verront fortement compliquer les premiers pas de leur jeune existence : jusqu’aux leçons qu’il faut réciter à l’école, tout est truffé de mensonges, il faut choisir. Mais pour quiconque veut être honnête, il n’existe pas d’échappatoire : il ne se passe pas de jour où chacun de nous, fût-ce dans les matières scientifiques tiques et techniques les plus exemptes de danger, ne soit contraint à faire l’un ou l’autre des pas que nous venons de dire, du côté de la vérité ou du côté du mensonge ; du côté de l’indépendance spirituelle ou du côté de la servilité spirituelle. Celui qui manquera de courage au point de renoncer à défendre son âme, que celui-là n’aille pas s’enorgueillir de ses idées d’avant-garde, se targuer d’être académicien ou « artiste du peuple », personnalité émérite ou général, qu’il se dise : je suis un veau et un poltron, je n’ai besoin que d’une chose : avoir mangé et être bien au chaud.

Cette voie elle-même, la plus modérée des voies de la résistance, sera difficile à suivre pour les hommes encroûtés que nous sommes. Combien plus facile, tout de même, que de faire la grève de la faim ou de s’arroser d’essence, le corps enveloppé de flammes, les yeux éclatés sous l’effet de la chaleur ; nous autres, nous trouverons toujours du pain noir et de l’eau claire pour notre famille.

Trahi par nous, trompé par nous, ce grand peuple d’Europe, en vérité, le peuple tchécoslovaque ne nous a-t-il pas montré qu’une poitrine sans défense peut tenir même contre un char, s’il bat en elle un cœur digne ?

Une voie difficile ? La moins difficile, pourtant des voies possibles. Un choix difficile pour le corps, le seul choix possible pour l’âme. Une voie difficile, certes, mais Il y a d’ores et déjà chez nous des hommes et des femmes, par dizaines même, qui tiennent bon DEPUIS DES ANNÉES sur tous nos points, qui vivent selon la vérité.

Il ne s’agit donc pas d’être les premiers à s’engager dans cette voie, mais de SE JOINDRE AUX AUTRES ! La route sera d’autant moins longue et pénible que nous serons plus unis, plus nombreux à nous y engager ! Si nous sommes des milliers, personne ne pourra venir à bout de nous. Des dizaines de milliers, et notre pays deviendra méconnaissable !

Mais si nous cédons à la peur, cessons alors aussi de récriminer contre ceux qui ne nous laissent pas respirer librement : c’est nous-mêmes qui nous en empêchons ! Courbons l’échine, attendons encore, et nos frères biologistes ne tarderont pas à trouver le moyen de lire dans nos pensées et de modifier nos gènes.

Si nous cédons là aussi, nous prouverons que nous sommes des nullités, des irrécupérables et c’est à nous que s’applique le mépris de Pouchkine :

Que sert à des troupeaux d’être libres ?
Le lot qui leur échoit est d’âge en âge
Un joug, des grelots et un fouet."

 

Source: http://www.printempsfrancais.fr/1509/les-premiers-pas-du-courage-civique-refuser-le-mensonge/

 

. "Un combat aux proportions cosmiques, un combat pour notre planète, physique et spirituel" (Alexandre Soljénitsyne)

. Appel du 18 mai à la résistance de Ludovine de la Rochère contre le mensonge du "mariage" homosexuel

. "Mariage" homosexuel : appel à la "désobéissance civile" de Béatrice Bourges

. Contre le Nouvel Ordre mondial : en finir avec la "révolution" (Ière partie)

. Les neuf principes de fonctionnement du Printemps français

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 22:59


 Extrait de l'Homélie du pape François pour la messe de la Pentecôte 2013 :


1. La nouveauté nous fait toujours un peu peur, parce que nous nous sentons plus rassurés si nous avons tout sous contrôle, si c’est nous-mêmes qui construisons, programmons, faisons des projets pour notre vie selon nos plans, nos sécurités, nos goûts. Et cela arrive aussi avec Dieu. Souvent, nous le suivons, nous l’accueillons, mais jusqu’à un certain point ; il nous est difficile de nous abandonner à Lui avec pleine confiance, laissant l’Esprit Saint être l’âme, le guide de notre vie dans tous les choix ; nous avons peur que Dieu nous fasse parcourir des chemins nouveaux, nous fasse sortir de notre horizon souvent limité, fermé, égoïste, pour nous ouvrir à ses horizons. Mais, dans toute l’histoire du salut, quand Dieu se révèle, il apporte la nouveauté, il transforme et demande de se confier totalement à Lui : Noé construit une arche, raillé par tous, et il se sauve ; Abraham laisse sa terre avec seulement une promesse en main ; Moïse affronte la puissance du pharaon et guide le peuple vers la liberté ; les Apôtres, craintifs et enfermés dans le cénacle, sortent avec courage pour annoncer l’Évangile. Ce n’est pas la nouveauté pour la nouveauté, la recherche du nouveau pour dépasser l’ennui, comme il arrive souvent de nos jours. La nouveauté que Dieu apporte dans notre vie est ce qui vraiment nous réalise, ce qui nous donne la vraie joie, la vraie sérénité, parce que Dieu nous aime et veut seulement notre bien. Demandons-nous : sommes-nous ouverts aux « surprises de Dieu » ? Ou bien nous fermons-nous, avec peur, à la nouveauté de l’Esprit Saint ? Sommes-nous courageux pour aller par les nouveaux chemins que la nouveauté de Dieu nous offre ou bien nous défendons-nous, enfermés dans des structures caduques qui ont perdu la capacité d’accueil ?


2. Une seconde idée : l’Esprit Saint, apparemment, semble créer du désordre dans l’Église, parce qu’il apporte la diversité des charismes, des dons ; mais tout cela au contraire, sous son action, est une grande richesse, parce que l’Esprit Saint est l’Esprit d’unité, qui ne signifie pas uniformité, mais ramène le tout à l’harmonie. Dans l’Église, c’est l’Esprit Saint qui la fait, l’harmonie. Un des Pères de l’Église a une expression qui me plaît beaucoup : l’Esprit Saint « ipse harmonia est ». Lui seul peut susciter la diversité, la pluralité, la multiplicité et, en même temps, opérer l’unité. Ici aussi, quand c’est nous qui voulons faire la diversité et que nous nous fermons sur nos particularismes, sur nos exclusivismes, nous apportons la division ; et quand c’est nous qui voulons faire l’unité selon nos desseins humains, nous finissons par apporter l’uniformité, l’homogénéité. Si au contraire, nous nous laissons guider par l’Esprit, la richesse, la variété, la diversité ne deviennent jamais conflit, parce qu’il nous pousse à vivre la variété dans la communion de l’Église. Le fait de marcher ensemble dans l’Église, guidés par les pasteurs qui ont un charisme et un ministère particuliers, est signe de l’action de l’Esprit Saint ; l’ecclésialité est une caractéristique fondamentale pour chaque chrétien, pour chaque communauté, pour chaque mouvement. C’est l’Église qui me porte le Christ et qui me porte au Christ ; les chemins parallèles sont dangereux ! Quand on s’aventure, en allant au-delà de (proagon) la doctrine et de la Communauté ecclésiale et qu’on ne demeure pas en elles, on ne s’est pas unis au Dieu de Jésus Christ (cf. 2 Jn 9). Demandons-nous alors : suis-je ouvert à l’harmonie de l’Esprit Saint, en dépassant tout exclusivisme ? Est-ce que je me laisse guider par lui en vivant dans l’Église et avec l’Église ?
 

 

3. Le dernier point. Les théologiens anciens disaient : l’âme est une espèce de bateau à voile, l’Esprit Saint est le vent qui souffle dans la voile pour le faire avancer, les impulsions et les poussées du vent sont les dons de l’Esprit. Sans sa poussée, sans sa grâce, nous n’avançons pas. L’Esprit Saint nous fait entrer dans le mystère du Dieu vivant et nous sauve du danger d’une Église gnostique et d’une Église auto-référentielle, fermée sur elle-même ; il nous pousse à ouvrir les portes pour sortir, pour annoncer et témoigner la bonne vie de l’Évangile, pour communiquer la joie de la foi, de la rencontre avec le Christ. L’Esprit Saint est l’âme de la mission. Ce qui est arrivé à Jérusalem il y a près de deux-mille ans n’est pas un événement éloigné de nous, c’est un événement qui nous rejoint, qui se fait expérience vivante en chacun de nous. La Pentecôte du cénacle de Jérusalem est le commencement, un commencement qui se prolonge. L’Esprit Saint est le don par excellence du Christ ressuscité à ses Apôtres, mais il veut qu’il parvienne à tous. Jésus, comme nous l’avons entendu dans l’Évangile, dit : « Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous » (Jn 14, 16). C’est l’Esprit Paraclet, le « Consolateur », qui donne le courage de parcourir les routes du monde en portant l’Évangile ! L’Esprit Saint nous fait voir l’horizon et nous pousse jusqu’aux périphéries existentielles pour annoncer la vie de Jésus Christ. Demandons-nous si nous avons tendance à nous enfermer en nous-mêmes, dans notre groupe, ou si nous laissons l’Esprit nous ouvrir à la mission.

 

Source: http://www.news.va/fr/news/non-aux-particularismes-le-pape-invite-les-mouveme

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 20:11

Un très beau reportage diffusé sur arte sur l'évangélisation de la Bavière (Allemagne) au VIIIe siècle, terre d'expansion carolingienne, par une fratrie de religieux anglo-saxons : Willibald, Wunibald et Walburge.

 

Missionnaires au pays des Francs

(Allemagne, France, Italie, 2012, 52mn)

ZDF

Réalisateur: Peter Prestel

 

 

Source video (pour regarder le documentaire en grand écran) : http://fr.gloria.tv/?media=446532 

 

Au VIIIe siècle, l'Occident entre dans une nouvelle ère. Pour étendre et stabiliser le royaume franc, les premiers souverains carolingiens s'allient avec l'Église contre les autres peuples barbares. Enjeu politique autant que religieux, la christianisation des parties orientales de l'empire est confiée à des missionnaires. Une fratrie de nobles anglo-saxons compte parmi les pionniers de ce mouvement d'évangélisation. Willibald, Wunibald et leur soeur Walburge s'établissent ainsi en Bavière, alors peuplée de païens et de chrétiens hérétiques. Ils fondent des monastères, convertissent nobles et petites gens et contribuent à la mise en place de structures politiques nouvelles.

On connaît la vie de ces trois religieux, canonisés et objet d'une dévotion fervente tout au long du Moyen Âge, grâce aux chroniques d'une femme de lettres, Hugeburc. Le documentaire plonge dans cette époque troublée, durant laquelle les bandits guettaient les pèlerins au coin des bois, et illustre par des reconstitutions, commentées par des médiévistes, la naissance de l'Occident chrétien. 

 

Source : http://www.arte.tv/fr/programmes-a-la-semaine/244,broadcastingNum=1511351,day=1,week=21,year=2013.html?fromRSS=true

 

Hugeburc est une moniale chroniqueuse anglo-saxonne qui, seconde moitié du VIIIe siècle, écrivit les Vies des missionnaires Willibald, premier évêque d'Eichstätt (à partir de 741) et de Wynnebald (ou Wunibald), fondateur du monastère de Heidenheim, près d'Eichstätt où Hugeburc fut moniale.(1)

 

Willibald en 728 s'agrégea à la communauté bénédictine du Mont-Cassin (Italie), et acquit rapidement la réputation d'un compteur passionnant, les gens se déplaçaient jusqu'à son abbaye pour l'écouter. Il se faisait inviter à Rome pour décrire les péripéties de son pélerinage aux hôtes les plus distingués de la Curie. Même une fois qu'il eut rejoint la mission de Boniface en Allemagne et fut promu au siège épiscopal d'Eichstätt en Bavière, il continua à raconter les récits d'un voyage entrepris alors qu'il n'était encore qu'un jeune homme. Cette version orale d'un vieux prélat fut mise par écrit une quarantaine d'année après l'accomplissement du pélerinage, par sa nièce, la nonne Hugeburc.

 

Pour souligner l'authenticité de ces Vies, Hugeburc, nièce de Willibald, prit soin de préciser qu'elle consulta deux diacres de l'évêché, qui avaient maintes fois entendu les récits de leur évêque. Il semble qu'on puisse se fier à ce texte au regard d'une version indépendante, la Vita sancti Willibaldi. Le Hodoeporicon de Willibald-Hugeburc reste un document fiable, d'autant plus qu'après une lecture attentive on n'y décèle ni contradictions ni erreurs.(2)

 

Sources:

 

(1) http://books.google.fr/books?id=yNNt_cmH3lMC&pg=PA208&lpg=PA208&dq=Hugeburc&source=bl&ots=oHlsB2WJx5&sig=KU7GVxItmGU719X0kfhYpNih7Mk&hl=fr&sa=X&ei=iBWZUZDRB_HM0AWQk4GAAQ&redir_esc=y#v=onepage&q=Hugeburc&f=false

(2) http://books.google.fr/books?id=BsZhjwZGRjUC&pg=PA33&lpg=PA33&dq=Hugeburc&source=bl&ots=S7OBXGToF_&sig=l3lf4k01vO2HVXFaJUR7MKjoIvE&hl=fr&sa=X&ei=iBWZUZDRB_HM0AWQk4GAAQ&redir_esc=y#v=onepage&q=Hugeburc&f=false

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 18:34

Appel du 18 mai à la résistance de Ludovine de la Rochère contre le "mensonge" du "mariage" homosexuel

 

Suite à la promulgation par François Hollande du "mariage" homosexuel, Ludovine de la Rochère, Présidente de La Manif Pour tous était interrogée le 18 mai sur I-télé. Elle a expliqué pourquoi le "mariage" homosexuel était "un mensonge" attentatoire à l'intérêt de l'enfant, et lancé un appel à la résistance :

 

  • "On ne peut pas se résigner à cette loi qui est un mensonge. ... Deux hommes ou deux femmes ne peuvent avoir un enfant, et donc, prétendre qu'ils peuvent fonder une 'famille' c'est un mensonge. ... C'est là un bouleversement de civilisation majeur, scandaleux, qui créera des inégalités entre enfants.
  • Un enfant qui n'a pas de père ou de mère pour cause d'accident de la vie, de dueil, de misère, d'abandon, que sais-je, qu'est-ce qu'il attend ? Il attend une famille avec un père et une mère. Il n'attend pas d'être dans un contexte dans lequel il ne retrouvera pas un père et une mère. 
  • Ce soir, nous sommes le 18 mai 2013, nous lançons un appel à la résistance, nous appelons les Français, tous les Français, que chaque français qui est conscient de l'iniquité de cette loi soit avec nous le dimanche 26 mai et nous les appelons aussi à poursuivre avec nous, parce que d'abord nous ne lacherons jamais".

 

Add. 27 mai 2013. L'appel du 18 mai : http://www.lamanifpourtous.fr/fr/toutes-les-actualites/512-appel-du-18-mai

 

 

- "La violence n'exige de nous que notre obéissance au mensonge" (A. Soljenitsyne, à Moscou le 12 février 1974)

- "Mariage" homosexuel : appel à la "désobéissance civile" de Béatrice Bourges

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 18:33

Il est aujourd’hui établi que notre société, les agissements de nos dirigeants, ainsi que ceux de nos médias sont dirigés par une idéologie ultra libérale et libertaire qui cherche à détruire les fondements éthiques, moraux et anthropologiques les plus absolus de notre civilisation. En effet, il y a véritablement une volonté farouche de nier la loi naturelle en nous faisant croire, par exemple, que nous pouvons choisir notre sexe, appelé genre maintenant, par la théorie du gender, et que seule notre orientation sexuelle ainsi que nos désirs peuvent nous définir. Cette idéologie impose finalement à nos contemporains de vivre dans l’utopie de n’avoir que des droits et aucun devoir, ce qui en fait les esclaves de leur propres sentiments. En créant ainsi une société individualiste, on a créé également une société divisée, entre la droite et la gauche, les français de souche et ceux issus de l’immigration... Toutefois, le gender n’est malheureusement pas le seul danger qui plane sur notre civilisation. Nous pouvons penser aussi à la mort sur ordonnance, l’euthanasie, ou encore, ce qui est d’autant plus grave, la mise en place de ces théories liberticides dans les programmes scolaires.

Un problème grave que cela entraîne est celui de la liberté de conscience qui nous touchera tous tôt ou tard, c’est d’ailleurs un combat de l’association des Maires pour l’Enfance contre le projet de loi Taubira. Mais il n’y pas qu’à eux que ce problème de dictature idéologique se pose, il y a aussi les professionnels de la santé pour ce qui est de l’euthanasie, les enseignants qui se verront forcés, d’ici peu, à enseigner la théorie du gender dans les écoles, les juristes et encore beaucoup d’autres. Nonobstant la volonté de ces professionnels de résister contre ces lois obscènes qui ont été votées, ou qui ne vont pas tarder à l’être, ils ont une crainte : celle de se sentir, à tort ou à raison, seuls. Ces derniers jours, a été publié sur Le Rouge & le Noir un message de Luca Volontè adressé aux manifestants français, les encourageant à continuer le combat ; à plusieurs reprises, il a rappelé que « Vous n’êtes pas seuls ! ».

C’est dans l’objectif de faire en sorte que ces professionnels ne se sentent pas seuls, et ainsi, ne baissent pas les bras, que Objection ! a vu le jour. L’association pour la liberté de la conscience en France, ou Objection !, a effectivement été initiée pour, notamment, créer un réseau de solidarité entre professionnels pouvant se retrouver dans des situations où ils seront amenés à agir contre leur conscience. Cette association, parrainée par de grandes personnalités tels que John Finnis, professeur de droit à l’université de Oxford, Luca Volontè ou encore par des associations comme Alliance Vita, a mis en place un manifeste dans le but de protéger l’objection de la conscience ; ainsi, ces professionnels, et tout autre citoyen, pourront aisément trouver le soutien financier, juridique ou médical dans des périodes difficiles en raison de leur droiture morale.

Par ce biais, de nombreux de nos camarades manifestants seront moins hésitants pour mettre en corrélation leurs opinions revendiquées lors de manifestations avec leur vie professionnelle.

La solidarité est donc plus importante que jamais aujourd’hui, ayez confiance, vous n’êtes pas seuls.

Chouan Lyonnais

Source: http://www.lerougeetlenoir.org/les-controverses/face-a-l-ideologie-la-liberte-des-consciences

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 11:56

 

 

 

Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur publié samedi, le 17 mai au Panthéon, un manifestant anti-dénaturation du mariage aurait aspergé le visage d’un commissaire de police de liquide allume-feu. Les caméras de BFM TV et LinePress ont filmé la scène et montrent que le fameux liquide se retrouve tout simplement déversé à terre. Manuel Valls ment-il pour éluder les questions posées par une interpellation violente ?

 

Source: http://www.ndf.fr/articles/zoom-sur/19-05-2013/un-commissaire-asperge-manuel-valls-en-flagrant-delit-de-mensonge-pour-detourner-lattention-de-la-violence-des-forces-de-lordre

 

Video quelques secondes avant l'agression des policiers :

 

 

Aucun commissaire comme l'a dit Valls ni personne n'a été aspergé.

 

 

 

 

 

Ecrasons l'infâme ! Avec l'appui de Valls

Les nazis ont disparu. Oui mais… Leurs héritiers, où sont-ils ?
Peut-être rôdent-ils, casqués, bottés de noir, du côté du Panthéon, sous l’inscription « Aux grands hommes, la Patrie reconnaissante » ? Peut-être repèrent-ils des hommes prêts à risquer leur liberté pour allumer un brasier symbolique ? Peut-être tabassent-ils un homme entravé, à terre, déjà réduit à l’impuissance ? Peut-être s’en donnent-ils à cœur-joie parce que cet homme de liberté est Noir ? Peut-être le traînent-ils comme du bétail vers l’abattoir ? Peut-être écrasent-ils sa « sale gueule » de leurs bottes blindées ? Peut-être veulent-ils étouffer ses cris : « Jamais… Jamais… Ta loi, Hollande, on n’en veut pas… Ta loi… » Peut-être ne veulent-ils pas entendre cette voix qui faiblit, qui s’évanouit ? Les nazis ont disparu… Peut-être…


Les nazis ont disparu. Oui mais… leurs techniques de propagande, déjà bien rodées par les communistes, où sont-elles ? Peut-être dans les grands médias nationaux, occupés à fêter le PSG, à changer les prénoms des « jeunes », à qualifier de « débordements » les émeutes, casses, agressions, vols, incendies, déclarations de guerre non masquées, et à réutiliser ce même mot de « débordement » lorsque des opposants à la loi Taubira montrent leur idées ? Peut-être dans les mensonges du ministre censé garder l’Intérieur, renversant les rôles, accusant la victime d’une agression imaginaire ? Peut-être dans cette « homophobiefolie » répétant à l’envi combien « un tiers des homosexuels ont été agressés » ? Peut-être dans ce climat de pourriture sciemment entretenu pour justifier tous les matraquages, toutes les arrestations, toutes les saloperies flicardes, les « murs de cons » des juges gauchistes, et autres gardes à vue à la gueule du citoyen suspect de liberté de pensée ?


Les nazis ont disparu. Oui mais… Restent tous leurs complices, ceux qui ont voulu garder sous le coude cette vidéo de la veulerie, de la bestialité, du vrai racisme, celui qui ne s’exerce sur aucune race – puisqu’elles n’existent plus – sauf sur celle des citoyens libres. Restent leurs complices qui se moquent des cris du peuple et ne pensent qu’à devenir führer à la place du führer, remplaçant « la joie par le travail » par « la joie par la démocratie » et pour eux, la joie par la puissance du fric et du pouvoir.
Les nazis ont disparu. Oui mais… restent l’appellation, la vraie, celle qui donne le sens, celle qui, développée en allemand, et en respectant la grammaire, se traduit intégralement par « socialistes nationaux. »


Je garde en mémoire respectueuse les cris de cet homme fracassé : « Jamais… Jamais.. Ta loi… Hollande… on n’en veut pas… Jamais… Hollande… » et je la reprends : « Hollande ni ta loi, ni toi, je n’en veux pas ! »

 

Source et commentaires : http://www.ndf.fr/articles/poing-de-vue/19-05-2013/les-nazis-ont-disparu

 

 

On attend un communiqué de SOS-Racisme... Frapper un homme à terre en réunion, décidément la police républicaine n'a plus aucun honneur !

 

14h : Attention, un fake annonce le décès du manifestant violenté par la police : http://open-time.net/post/2013/05/19/Aujourd-hui-faufiler

 

 

- Gazage et violences policières pour tous !!! (Manif du 24 mars)

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 10:55

On nous parle de "loi d'apaisement" à propos de la loi Taubira légalisant le mariage et l'adoption pour les homosexuels. C'est mépriser les millions de personnes qui, depuis huit mois, ont manifesté leur opposition à cette loi qui n'en est pas une. Robert Ménard, dans un article publié sur Boulevard Voltaire, exprime très bien la responsabilité de ce qui risque d'arriver :

 

  • "[S]i, le 26 mai, la manifestation devait dégénérer, on saura qui en porte la responsabilité.
  • Frigide Barjot a raison de parler d’une « provocation ». Il n’y a pas d’autres mots. La « France bien élevée », décrite par Gabrielle Cluzel, ne peut que se sentir maltraitée, comme giflée. Et, croyez-moi, elle saura s’en souvenir. D’autant qu’elle n’est pas prête à se contenter de prendre acte de la décision des « sages » du Conseil constitutionnel, comme a commencé par le faire un Jean-François Copé, manifestement soulagé que toute cette affaire se termine et qu’on passe à autre chose.
  • Le problème pour nos stratèges de droite, c’est que les marcheurs de la Manif pour tous ne sont pas prêts à passer à autre chose. Il y aura du monde, beaucoup de monde dimanche prochain. Certains, n’en doutons pas, seront là pour en découdre. Je ne leur ferai pas la morale. D’autres, le plus grand nombre, viendront dire leur rejet, non seulement de ce mariage à la mode gay pride, dont ils ne veulent pas tant il est une insulte au simple bon sens, mais, plus généralement, d’un pouvoir d’une suffisance insupportable.
  • De François Hollande, on pouvait attendre, au minimum, qu’il apaise, qu’il pacifie les rapports entre les Français, ce que son prédécesseur n’avait pas vraiment fait, il faut en convenir. Sur ce plan aussi, il aura échoué. Derrière le « pépère » se cache un dogmatique, un arrogant, un sectaire. Nous serons dans la rue le 26 mai – et après – pour lui dire, au fond, une seule chose : il est temps qu’il s’en aille !"
  •  
  • Robert Ménard, le 19 mai 2013

 

 

Ce qui est certain, c'est qu'après huit mois d'opposition du peuple dans la rue, ce gouvernement de sourds recouvre l'entière responsabilité des évènements à venir.

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 22:59

 

Par Grégor Puppinck, Directeur du European Centre for Law and Justice (ECLJ), Docteur en droit, Expert auprès du Conseil de l’Europe.

 

Grégor PuppinckL’adoption du mariage homosexuel a provoqué une saine mobilisation des catholiques pour la défense du mariage civil dans sa conception traditionnelle. L’échec de cette défense, et la dénaturation du mariage civil justifie à présent la rupture du lien entre mariage civil et mariage religieux. Plusieurs motifs plaident en faveur de cette rupture.

 

Des motifs historiques d’abord : faut-il rappeler que le mariage civil a été institué par une loi du 20 septembre 1792 contre le mariage catholique, et avait pour ambition explicite de le remplacer ? Il est donc piquant de voir les catholiques défendre une institution mise en place pour mettre à bas leur influence.

Des motifs canonique ensuite : dans les pays christianisés, le seul mariage valide pour les catholiques est le mariage canonique, et la conclusion d’un mariage civil n’a, à leurs yeux, pas plus d’effets que ne l’a la conclusion d’un mariage religieux aux yeux de l’État, c’est-à-dire aucun. On pourrait objecter que, traditionnellement, l’Église demande à ses fidèles de contracter une union civile. Mais elle le fait, d’une part parce que le mariage civil a longtemps été le seul moyen d’acquérir, pour les époux et les enfants du couple, des droits familiaux et patrimoniaux dont les concubins étaient largement dépourvus, d’autre part et surtout, parce que, encore aujourd’hui, le ministre du culte qui procède à un mariage religieux sans que ne luit ait été justifié l’acte de mariage civil encourt une peine d’emprisonnement de six mois ainsi qu’une forte amende !

 

Enfin un motif pastoral : on ne peut demander aux catholiques de défendre et d’entrer dans le mariage civil et, dans le même temps, déplorer que ces derniers prennent au sérieux tous les aspects de ce mariage, en particulier la possibilité de le dissoudre. Ici réside sans doute une des causes essentielles de la « mentalité divorcialiste » que déplore si souvent le Pape, et en vertu de laquelle de nombreux catholiques, dès lors qu’un juge civil a prononcé leur divorce, sont persuadés que le lien conjugal qui les unit à leur conjoint est dissous et qu’ils peuvent conclure un nouveau mariage. La raison traditionnelle pour laquelle l’Église demandait à ses fidèles de se marier civilement – le bénéfice des droits familiaux et patrimoniaux qu’entraîne la célébration d’un mariage civil – est devenue largement caduque avec l’adoption du PaCS.

 

Lorsque le mariage civil est à ce point dénaturé et dégénéré (c’est-à-dire sans rapport au « genre ») que l’on n’y perçoit plus le reflet de la raison divine, faut-il encore lui rester lié ? Ne faudrait-il pas, au contraire, refuser les fourches caudines du mariage civil et s’abstenir de passer devant le maire ?

Cette obligation civile implique une identité ou similitude entre ces deux types de mariage. Or, cette identité est en train de disparaître. Certains chrétiens hésitent encore à réclamer la libération du mariage religieux, non pas par un goût civique de soumission à la République, mais par la volonté de ne pas affaiblir davantage encore le bien commun qui requiert que des personnes non catholiques puissent aussi se marier. Les catholiques défendent le mariage civil pour le bien de la société, par pour eux-mêmes, car ils ont leur mariage. Cette défense est purement altruiste, elle fait partie du devoir des chrétiens envers leurs prochains et la société en général. Les catholiques en arrivent ainsi dans la situation paradoxale à être les derniers à défendre un mariage qui n’est pas même le leur !

 

Du point de vue catholique et traditionnel, le mariage civil est vraiment utile au bien commun lorsqu’il a les caractères les plus à même de garantir le bien de la famille et de la société. Ces caractères résultent de notre compréhension de la nature de l’homme et de la femme, de la famille et de la société. Ils sont la monogamie, l’hétérosexualité et l’indissolubilité, et constituent ce que l’on appelle le mariage naturel. Ce mariage est un droit naturel qui préexiste au droit civil. Il est reconnu et protégé comme droit de l’homme notamment par la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 qui reconnaît à l’homme et la femme « le droit de se marier et de fonder une famille » et déclare que « la famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’État » (article 16).

 

Le mariage religieux quant à lui est un mariage « surnaturel ». Le mariage catholique est un mariage naturel surélevé par la grâce sacramentelle au niveau surnaturel. Tant que le mariage civil avait globalement les caractères du mariage naturel – monogamie, hétérosexualité et indissolubilité – il y a avait une certaine harmonie entre les ordres naturels, civils et surnaturels. Mais l’abandon de l’indissolubilité, puis à présent celle de l’hétérosexualité, brise cette harmonie et révèle l’incohérence et l’abus de la soumission formelle du mariage religieux au mariage civil.

 

Le mariage civil continuera, à force « d’ouvertures », à se dissoudre. L’abandon de la monogamie, troisième caractère du mariage naturel, avec « l’ouverture » du mariage à la polygamie réclamée par certains libertaires et musulmans, achèvera le processus de dissolution du mariage civil.

 

Si le mariage civil et le mariage religieux n’ont plus rien de commun, pourquoi continuer à conditionner l’un à l’autre ? À l’ouverture du mariage aux homosexuels doit s’ajouter l’abrogation de l’obligation du « passage à la mairie » qui résulte de la condamnation à six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende de tout « ministre d’un culte qui procédera, de manière habituelle, aux cérémonies religieuses de mariage sans que ne lui ait été justifié l’acte de mariage préalablement reçu par les officiers de l’état civil (article 433-21).

 

Aucun argument contre son abrogation ou contre le refus individuel de conditionner le mariage religieux au mariage civil n’apparaît décisif. En particulier, la disposition du code pénal qui interdit au ministre du culte de procéder à un mariage religieux sans que le mariage civil n’ait été préalablement contracté, n’est pas seulement contraire à la liberté de l’Église (en quoi faudrait-il que cette dernière, pour délivrer un sacrement, ait besoin d’une autorisation de l’État ?), mais elle serait sans doute sanctionnée par la Cour européenne des droits de l’homme si elle venait à y être déférée. Imaginerait-t-on conditionner la célébration d’un baptême religieux à celle d’un baptême républicain ? Cette obligation est une atteinte à la liberté de conscience et de religion des croyants ; elle a été conçue comme l’expression d’une séparation à sens unique entre l’État et l’Église, l’Église étant séparée de l’État, mais non l’inverse.

 

Lors des débats sur la loi Taubira, le gouvernement et la majorité parlementaire ont refusé de supprimer ce lien de contrainte entre mariage civil et religieux. Ce refus est purement politique, mais n’a pas de base juridique convaincante. Un prêtre qui serait condamné aurait toutes les chances d’obtenir la censure de cette disposition pénale par le Conseil constitutionnel ou la Cour européenne de Strasbourg.

 

L’Autriche puis l’Allemagne, pour ce motif, ont abrogé une pareille disposition. La France est isolée et son exception est difficilement justifiable, la majorité des pays occidentaux reconnait à l’inverse des effets civils au mariage religieux, ce qui dispense les couples mariés religieusement de la cérémonie civile.

 

 

Source: http://www.ndf.fr/articles/identite/18-05-2013/liberte-pour-le-mariage-religieux

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 22:58

Il s'agit désormais d'"une lutte, un combat pacifique, mais un combat quand même qui s'étend à beaucoup d'autres sujets, tous les sujets qui touchent à la dignité humaine tant dans le travail qu'ailleurs"

(Béatrice Bourges, sur I-télé le 18 mai 2013.)

 

 

Béatrice Bourges, invitée d'I-télé ce matin, est revenue sur la décision des soit-disant "Sages" de valider totalement la "loi" sur le mariage et l'adoption des homosexuels promulguée dans la foulée par François Hollande tôt ce matin.

A propos de l'hypocrisie maçonnique du Conseil constitutionnel précisant qu'il ne s'agit pas d'un "droit à l'enfant" mais de "l'intérêt de l'enfant", Béatrice Bourges explique qu'il "ne fait que le dire, il prouve exactement le contraire. On est dans le droit à l'enfant, parce que cela n'est pas l'intérêt de l'enfant mais c'est l'intérêt des adultes, l'intérêt d'un communautarisme, et donc on est en plein dans l'idéologie".


Béatrice Bourges appelle à la "désobéissance civile" et "à ne pas respecter cette loi" "ni sage ni légitime", "contraire à l'intérêt de l'enfant, contraire aux plus fragibles, contraire aux plus faibles". Toutefois, elle n'appelle pas à perturber les "mariages" homosexuels car elle est "pour le respect des personnes". En revanche, elle pense que cette loi "n'est pas légitime" et se demande si un gouvernement "qui oeuvre contre le Bien commun est un gouvernement légitime".

 

Elle précise qu'"il y a de nombreux maires qui ne marieront pas, et qui eux, auront beaucoup de courage et appeleront aussi à la désobéissance civile".

 

La désobéissance civile ne s'adresse pas seulement aux maires, mais peut aussi s'adresser aux organisations d'adoption d'enfants, au milieu médical (PMA, GPA), aux directeurs d'école pour empêcher l'intrusion de l'idéologie du genre dans leurs établissements, aux prêtres qui pourraient ne baptiser les enfants de duos homosexuels issus de PMA et GPA qu'à l'âge adulte (afin que l'homosexualité ne soit pas accueillie et reconnue à l'église comme comportement autorisé et permis), le boycott des enseignes homo-folles, sans compter évidemment la résistance passive de tous en cessant de consommer à la manière des Cristeros...

 

- Christroi, Manif pour tous et Printemps français cités dans "Nouvel-Obs"

- Le "mariage" homosexuel : une horrible régression visant à la mise au pas des plus faibles, des enfants et des pauvres

- La Manif Pour Tous - Teaser 26 mai

- Appel du 18 mai à la résistance de Ludovine de la Rochère contre le mensonge du "mariage" homosexuel

- "La violence n'exige de nous que notre obéissance au mensonge" (A. Soljenitsyne, à Moscou le 12 février 1974)

- Cessons de consommer

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 22:58

Mis à jour 30 janvier, 11h02. 

 

Ce que pense le gouvernement de la théorie du genre à l'école... ou quand l’État programme un LAVAGE DE CERVEAUX (extrait de la lettre de Vincent Peillon aux recteurs du 4 janvier 2013):

 


« Le gouvernement s'est engagé à "s'appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités".

 

... La lutte contre l'homophobie en milieu scolaire, public comme privé, doit compter au rang de vos priorités. J'attire à ce titre votre attention sur la mise en oeuvre du programme d'actions gouvernemental contre les violences et les discriminations commises à raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre.


  ... Je vous invite également à relayer avec la plus grande énergie, au début de l'année, la campagne de communication relative à la Ligne Azur, ligne d'écoute pour les jeunes en questionnement à l'égard de leur orientation ou leur identité sexuelles. »


Lettre de Vincent Peillon adressée aux recteurs, 4 janvier 2013

 

Français en résistance !

ONLR

 

http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/lettre-v-peillon.pdf

 

 

via http://www.printempsfrancais.fr/

 

En somme, la "lutte contre l'homophobie" est une priorité qui passe avant l'apprentissage de la lecture, de l'écriture et du calcul... On comprend mieux le degré d'illettrisme et d'inculture atteint dans notre jeunesse.


 

. Franc-maçonnerie "religion de la république" : Vincent Peillon jette le masque

. Progression de l'illettrisme : la Cour des comptes brocarde la gestion de l'"Education nationale" par le gouvernement socialiste actuel

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 11:10

"La loi est la règle conforme à la réalité naturelle". On n'a encore jamais vu deux hommes ou deux femmes avoir biologiquement des enfants. Cette loi Taubira n'est donc pas une loi, mais une mesure idéologique totalitaire ne servant pas le Bien commun et contredite par le réel.

 

Dès lors tout est possible, le gouvernement qui en est à l'origine n'a pas à être ni respecté ni obéi...

 

On peut se retrancher derrière le texte même de la déclaration des droits de l'homme 1789... en son article 2 :

 

  • "Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression".

 

. La loi Taubira: une loi déjà périmée

. La loi Taubira portera-t-elle l'estocade à la Révolution ?

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 10:51

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/92/UMP_regional_elections_Paris_2010-01-21_n2_%28cropped%29.jpg/220px-UMP_regional_elections_Paris_2010-01-21_n2_%28cropped%29.jpgAprès l'annonce de la validation par le Conseil constitutionnel de la loi légalisation le mariage et l'adoption pour les homosexuels, le président de l'UMP Jean-François Copé a déclaré hier soir que c'était une loi qu'il regrettait mais qu'il respectait.

 

  • «C’est une décision que je regrette mais que je respecte», a-t-il déclaré Jean-François Copé sur Tf1, le 17 mai 2013. «C’est désormais une loi qui sera promulguée et que nous respecterons au nom de la République», a-t-il dit.

 

Selon lui, si la droite revient au pouvoir «il y a des choses sur lesquelles il faudra se pencher» concernant cette loi, notamment la question de «l’adoption». (1)

 

Autrement dit, sans surprise aucune, la "droite" maçonnique UMP, revenue au pouvoir, ne reviendra pas sur la loi légalisant le "mariage" homosexuel, mais entérinera la "réforme de civilisation" voulue par la gauche.

 

Cette "droite" UMP n'est dès lors plus de "droite" puisque ce qui distingue la droite de la gauche, c'est le respect du droit naturel, le respect de la nature, de l'Ordre naturel et de la loi naturelle.

 

Source :

 

(1) http://www.liberation.fr/politiques/2013/05/17/mariage-homo-une-decision-que-je-regrette-mais-que-je-respecte-dit-cope_903832

 

- Validation du mariage gay : la loi au-dessus de la nature ! (François Teutsch)

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 09:02

 

http://www.bvoltaire.fr/media/2013/02/races.jpgC’est fait : jeudi soir (16 mai, NdCR), sur proposition du groupe Front de Gauche, l’Assemblée a voté la suppression du mot « race » de la législation française. Ce qu’on est content. Une nouvelle aurore se lève, oubliés la récession, le chômage, le matraquage fiscal, les émeutes sur le Trocadéro, et le pillage des cars de tourisme, dernier secteur économique encore vaillant dans notre pays. Il est vrai que la « majorité » s’est emberlificotée depuis quelques mois dans un tel micmac qu’on ne voit pas bien ce qu’elle pourrait faire d’autre que des réformes de vocabulaire.

 

Forcément, quand le pays s’écroule et que la seule politique que l’on peut encore imaginer mener est celle de l’autruche, on va s’enfermer dans le bunker de l’Assemblée nationale pour jouer au scrabble en attendant que ça se passe. RACE, quatre lettres, R-A-C-E. Mais on ne peut plus vous donner la définition, car on vient de faire ctrl z. En revanche, le racisme, rassurez-vous, lui existe encore. Le groupe socialiste, qui ne voudrait quand même pas se priver d’une très jolie arme de guerre comme celle-là, a expliqué qu’il voterait ce texte en faisant en sorte « que l’article 1 dise explicitement, que la République française interdit et condamne le racisme, l’antisémitisme et le xénophobie et ne reconnaît l’existence d’aucune prétendue race ».

 

C’est un peu comme le sexe, vous voyez. Depuis le gender, on sait que cela n’existe pas, mais le sexisme lui, oui. Je suis d’accord, essayer de suivre la logique de l’affaire est extrêmement complexe, cela peut vous donner très mal à la tête, comme, je ne sais pas moi, tenter de concevoir un marxisme sans Marx, un capitalisme sans capital ou un féminisme sans femme… Mais évitez donc de vous poser trop de questions, c’est en soi déjà suspect.

 

Je ne sais quel regard porteront les générations futures sur cette inénarrable pudibonderie sémantique, mais sans doute ressemblera-t-il fort à celui que la nôtre porte sur les rombières de l’époque victorienne qui voilaient les pieds des pianos dont elles jugeaient le galbe voluptueux suggestif et qui, pour éviter l’expression indécente de femme « enceinte » parlaient en rosissant « d’état intéressant ». Mais la réalité anatomique, ma foi, restait la même et l’accouchement n’en était pas moins pénible. L’ennui avec le vocabulaire est qu’il est très décevant : s’il peut à la rigueur cacher la réalité, il ne peut pas la changer.

 

Alors la suppression solennelle, en grande pompe, devant le ban et l’arrière ban, de ce mot si connoté, péjoratif, ayant servi d’alibi à tant d’idéologies criminelles, va-t-elle réellement changer la face du monde et surtout les sortir du pétrin ? Ce n’est pas gagné. Car manque de pot, il reste le type, que même les services de police de Manuel Valls sont bien obligés de faire préciser dans leurs procès verbaux et de consigner dans leurs dossiers, force étant de convenir qu’il constitue une caractéristique plus durable, pour identifier un individu, qu’un sweat à capuche ou des baskets noires. Et quand bien même on supprimerait aussi ce mot-là, sauf à démontrer qu’il est daltonien, la gouvernement risque d’avoir du mal à expliquer que, non vraiment, il n’a relevé parmi les gentils animateurs de la petite sauterie du PSG aucun détail pouvant présumer d’une quelconque origine…

 

Gabrielle Cluzel, le 17 mai 2013

 

 

Source: http://www.bvoltaire.fr/gabriellecluzel/le-mot-race-supprime-les-faux-culs-au-pouvoir,23186

 

 

- Le rêve égalitaire et libéral, racines du mal totalitaire détruisant le réel 

- «C'est une violence faite à la Nation que de changer le sens des mots» (Cardinal Barbarin)

- Une France où l'expression "Français de souche" aura disparu... (Nicolas Sarkozy)

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 07:18

Le premier clonage humain passe presque inaperçu...


Comme le révélait « le Quotidien du Médecin » daté du jeudi 16 mai, une équipe de chercheurs a produit pour la première fois des cellules souches embryonnaires humaines (CSEh) par le transfert d’un noyau de cellule cutanée adulte dans un ovocyte préalablement énucléé.

Pour une meilleure compréhension de ces travaux très fondamentaux détaillés dans la revue Cell nous avons demandé à Mathilde Girard, responsable de l’équipe Modélisation pathologique iPS au sein de l’Institut I-Stem dirigé par Marc Peschanski, des précisions sur cette technique de production de cellules souches qui s’apparente en tout point au clonage humain. Les travaux ont été menés aux États-Unis par l’équipe de Shoukhrat Mitalipov (Oregon Health & Science University) qui a toute la confiance des équipes françaises.

« C’est le premier clonage humain », assure Mathilde Girard. La différence est fondamentale d’avec la production des cellules iPS. « Pour la production des iPS, reprend la chercheuse, on prend une cellule somatique, en général fibroblastique, et on la modifie en introduisant des gènes extérieurs ou transgènes, pour lui faire exprimer des gènes de pluripotence qui l'amène à ce phénomène de reprogrammation. La cellule revient en arrière à un état de cellule souche pluripotente. C’est le principe de la reprogrammation iPS. Là, c’est complètement différent. L’équipe du Dr Shoukrat Mitalipov a pris un noyau de fibroblaste et l’a introduit dans un ovocyte. Ils ont réussi à activer cet ovocyte de façon à ce qu’il prenne cela pour une fécondation et qu’il commence à fabriquer un embryon. »

C’est exactement le principe du clonage. La technique est la même que celle utilisée pour Dolly. Sauf que cela n’avait jamais été fait pour un embryon humain. « Une fois qu’ils ont obtenu un embryon qui s’est développé jusqu’au stade de blastocyste, ils ont dérivé une lignée de cellules souches embryonnaires à partir de la masse cellulaire interne qui est la technique classique pour dériver une lignée de cellules souches embryonnaires », poursuit Mathilde Girard. Il n’y aucune manipulation génétique. « C’est un clonage humain avec une dérivation de lignées de cellules souches embryonnaires humaines », insiste la généticienne. On obtient effectivement une lignée de cellules souches pluripotentes parfaitement identiques génétiquement au donneur du fibroblaste comme c’est le cas pour les iPS. Mais la technique de reprogrammation n’est absolument pas la même. » Le génome est exclusivement celui du fibroblaste puisque l’ovocyte est énucléé ; en revanche, le génome mitochondrial est celui de l’ovocyte. « C’est vraiment le principe même du clonage », réaffirme Mathilde Girard. Quant aux conclusions de l'étude qui avancent l’absence d’anomalies génétiques de ces cellules souches embryonnaires, « ils le disent mais ils ne le prouvent pas », pondère Mathilde Girard.

La prochaine étape sera de comparer les cellules iPS et les CSE obtenues par transfert nucléaire ; la comparaison des lignées entre elles permettra de savoir si les anomalies que l’on connaît des iPS sont dues à la technique de reprogrammation ou à la reprogrammation elle-même « ce qui n’est pas très naturel », précise Mathilde Girard. « S’il n’existe pas de différence fondamentales entre les deux, il est beaucoup plus facile d’obtenir techniquement et éthiquement des cellules Ips que des ES par transfert nucléaire. » Pourquoi la technique avait-elle échoué auparavant ? « C’est là que l’équipe américaine produit le plus de réponse », poursuit Mathilde Girard. Il y a une qualité particulière pour la stimulation. Le milieu de culture est spécifique, supplémenté en caféine. Il y a une façon tout aussi particulière de l’activer. Ils ont eu aussi une très bonne donneuse d’ovocytes. Si la technique est celle du clonage humain, « il semble que les embryons ne soient pas viables c’est-à-dire qu’ils ne puissent pas être réimplantés. L’objectif des chercheurs est de toute évidence thérapeutique et non reproductif ». Sauf que la technique est la même.

› Dr ANNE TEYSSÉDOU-MAIRÉ

* Des cellules souches pour le traitement et l’étude des maladies monogéniques (I-Stem) dirigé par Marc Peschanski.

 

Source: http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=721554

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 22:18

 

Le conseil constitutionnel vient de valider l'inique loi Taubira en estimant "qu'elle n'était contraire à aucun principe constitutionnel" dans le sens où cette loi " n'interessait ni les droits, ni les libertés fondamentales..."

 

Le pouvoir par la voix du conseil constitutionnel aura donc ignoré une fois de plus avec mépris et autisme non seulement le bon sens élémentaire mais aussi l'intérêt général de la société toute entière que cette loi va contribuer à détruire en dénaturant le mariage et en défigurant la famille.

 

Le conseil constitutionnel composé à majorité de personnalité de "droite" nommée par l'UMP, aura donc, sans surprise, emboité le pas au législateur et à l'éxécutif socialiste dans leur entreprise concertée de destruction de la famille, c'est à dire, in fine, de la France.

 

Sans vergogne, ce même conseil aura donc piteusement avalisé une loi qui au nom de l'égalité privera certains enfants de la liberté fondamentale et du droit d'avoir un Papa et une maman, créant ainsi de nouvelles inégalités dans notre pays.Il aura été suffisament répété qu'une différence de situation pour des adultes ne permettait pas une égalité de droits.

 

Que pouvait-on attendre de mieux de Jean-Louis Debré, grand ténor du "gaullisme" et de la "droite", si ce n'est un atavisme familial. Son père Michel Debré qui après avoir été un défenseur farouche de l'algérie française et qui pourtant a participé en tant que premier ministre à son abandon, est l'icône et la parfaite illustration de la "droite" UMP qui ces dernières semaines s'est débattu pour faire croire à son attachement artificiel aux valeurs traditionnelles de notre société tout en ne cherchant simplement qu'à instrumentaliser la saine réaction populaire contre les folles dérives du gouvernement socialiste.

 

Ce soir, tout en appelant à la "responsabilité", le président de la République vient d'annoncer qu'il promulguerait dès demain cette loi contre nature qui en détruisant la famille mettra en péril l'équilibre sociétal et menace par là, la paix civile dans notre pays.

 

Une loi doit servir le bien commun de la société et en aucun cas nous ne reconnaitrons qu'une telle loi mérite obéissance ou respect.

 

C'est ce même président de la république qui a affirmé hier lors d'une conférence de presse vouloir "laisser une trace" de son mandat dans l'histoire . Cette trace ce sera la ruine organisé de notre société et un changement de civilisation qui nous conduit vers une "culture de mort".

 

Nous appellons tous les défenseurs de la famille à ne pas se décourager ou se démobiliser par les effets d'annonces calculés d'un pouvoir tous les jours un peu plus aux aboies. Car par ailleurs la situation économique, sociale, sécuritaire ne fait que se dégrader et tôt ou tard la réalité s'imposera.

 

Mais nous, le Pays réel, nous pouvons contribuer par notre mobilisation persévérante au retour du bon sens et des valeurs qui ont fait l'âme et la grandeur de notre pays.

 

Si vraiment cette infâme loi Taubira "n'est contaire à aucun principe constitutionnel" et bien c'est qu'il est temps de changer de constitution!

 

Cette décision du conseil constitutionnel, composé de ténor de la "droite", d'avaliser cette loi infâme défendue par la "gauche", prouve une fois de plus que désormais le clivage "droite-gauche" est entré dans l'histoire.

 

La réalité du clivage actuel c'est "Pour ou Contre" la pourriture révolutionnaire véhiculée et illustrée par mai 68 et ses protagonistes.

 

Un printemps français est en marche qui au lieu de s'essoufler doit se transformer en un profond sursaut puis en un tsunami contre-révolutionnaire.

 

Dans ces heures les plus sombres de notre histoire, nous prions Notre Dame de France et sainte Jeanne D'arc d'accorder à notre pays de se redresser et de donner à tous les patriotes et catholiques Français le courage de défendre la famille sans défaillir et sans se résigner.

 

Selon le président de la république cette loi inique sera une loi "de consensus, de réconciliation et de progrès".

 

Alors le 26 mai à Paris aux cotés de Civitas et de nombreuses associations, venez exprimer sans concession et avec détermination ce que les défenseurs de la famille pensent du prétendu consensus et du prétendu progrès, véhiculés par cette loi contre nature.

 

Venez dire à ce gouvernement qu'il n'y aura pas de réconciliation possible au détriment des plus faibles, ceux qui doivent être protégés, c'est à dire les enfants.

 

Venez dire stop aux arnaques et aux folies de la droite et de la gauche.

 

Retrouvons nous et conjuguons résolument nos forces sous un mot d'ordre unique et sans concession:

 

"Du Balai aux ennemis du mariage, de la Famille et de la France!"

 

CIVITAS

 

Source : http://francejeunessecivitas.hautetfort.com/archive/2013/05/17/communique-de-civitas-apres-la-validation-par-le-conseil-con.html

 

 

- Validation du mariage gay : la loi au-dessus de la nature ! (François Teutsch)

- La guerre entre le peuple réel et l'Oligarchie est déclarée le 17 mai 2013

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 21:39

 

http://www.bvoltaire.fr/media/2012/12/cathophobie-565x252.jpegLa comédie est terminée. Rideau. Le Conseil constitutionnel a tranché dans le sens attendu en validant la totalité de la loi Taubira. Nul n’en sera surpris : il n’est là que pour maîtriser les éventuels écarts de la loi, pas pour s’opposer à la politique générale d’un gouvernement.

 

En bref, cette décision ne mériterait aucun commentaire particulier si elle ne comportait un passage hautement intéressant :


En ouvrant l’accès à l’institution du mariage aux couples de personnes de même sexe, le législateur a estimé que la différence entre les couples formés d’un homme et d’une femme et les couples de personnes de même sexe ne justifiait plus que ces derniers ne puissent accéder au statut et à la protection juridique attachés au mariage ; qu’il n’appartient pas au Conseil constitutionnel de substituer son appréciation à celle du législateur sur la prise en compte, en matière de mariage, de cette différence de situation.

 

Vous avez bien lu : la différence sexuelle ne justifie plus la différence de traitement. C’est valider l’argument d’égalité avancé par les partisans du projet, au mépris du principe élémentaire selon lequel l’égalité de droits ne se conçoit que dans des situations identiques. Première atteinte à l’intelligence.

 

Mais surtout, le Conseil constitutionnel réaffirme un principe révolutionnaire : la loi est au dessus de la nature. Ou, formulée différemment, il n’existe aucun principe supérieur à la loi civile. Et, dès lors, il appartient au législateur de définir la totalité du réel.

 

Cela signifie que le législateur a, en vertu de la fiction de la volonté générale, le pouvoir de dire le bien et le mal. Il peut définir la réalité. Il s’arroge le pouvoir prométhéen de soumettre la nature à sa loi, de la faire plier sous sa loi. Le législateur a le pouvoir de dire ce qu’est l’union conjugale, et n’est pas tenu par la nature même de cette union.

 

En vertu de ce principe, il peut définir ce qu’est la vie, ce qu’est la mort. Il peut appeler homme une femme, et pomme un navet. Il peut décider, demain, que les animaux sont sujets de droits, légaliser le mariage zoophile ou dépénaliser l’inceste, comme il modifierait la loi sur les faillites…

 

La loi est l’expression de la volonté générale énonce doctement la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789. Ce n’est pas vrai. La loi est la règle conforme à la réalité naturelle, qui régit les rapports entre les hommes en société. Il existe de nombreuses réalités préexistantes à l’État. La famille et le mariage en font partie. C’est la raison pour laquelle le référendum sur le sujet n’est pas acceptable en principe : il revient à soumettre au vote la définition d’une réalité naturelle.

 

François Teutsch, le 17 mai 2013

 


Source : http://www.bvoltaire.fr/francoisteutsch/validation-du-mariage-gay-la-loi-au-dessus-de-la-nature,23206

 

 

- Le rêve égalitaire et libéral, racines du mal totalitaire détruisant le réel

- La guerre entre le peuple réel et l'Oligarchie est déclarée le 17 mai 2013

- «C'est une violence faite à la Nation que de changer le sens des mots» (Cardinal Barbarin)

- "Il n'est pas sain de mettre aux voix de savoir ce qui est bien et ce qui est mal. Je ne crois pas que la source de la morale soit la majorité" (Mgr André Vingt-Trois)

- La démocratie? Une forme de la tyrannie, l'absolutisation de la "Volonté générale"

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 19:05

 

Prisonniers français en route vers les camps de l’horreur, après la chute de Diên Biên Phu, mai 1954

 

Le dégout. Voilà ce que l’on devrait ressentir à la vue de l’odieuse bannière rouge, lorsqu’elle est agitée. En ce mois de mai, le Parti communiste dit français pavoise ! Entre les mains d’un ancien mitterrandien fort opportuniste, le cadavre bouge encore. Il faut cependant l’achever, car il a fait trop de mal. En effet, qu’importent les toilettages, le PCF est toujours le même parti, la même personne morale, et rien ne peut effacer son passé ; Rien ne peut effacer les crimes. Or, cette odieuse machine n’a pas seulement été le pendant français de Moscou. Elle a aussi saboté, menti, trompé, fait souffrir et agoniser des fils de France.

 

La sinistre affaire Boudarel en est une illustration frappante.

 

Boudarel : un communiste passé au Viet Minh et couvert par le Parti

 

Né en 1926, Georges Boudarel est un militant communiste, professeur d’université, mort en 2003. Il rejoint Saïgon en 1919 pour y enseigner la philosophie ; Son destin bascule l’année suivante, lorsqu’il rejoint le Viet-Minh. D’abord chargé de la propagande radiophonique Viet, il est ensuite affecté au Tonkin où il est nommé commissaire politique au sein du Camp 113, sinistre lieu de détention et d’agonie pour les soldats français fait prisonniers. Ce n’est pas un acte isolé, mais un agissement militant, couvert par le PCF. Complicité de trahison et de collaboration avec l’ennemi, quelle gloire pour le Parti !

 

Les témoignages, notamment ceux de Jean-Jacques Beucler, rapportent un taux de mortalité équivalent voire supérieur à celui des camps nazis. On imagine le rôle d’un commissaire de propagande au sein d’un camp de la mort : tuer, à petit feu, la conscience et la dignité de prisonniers traités tels du bétail. On l’imagine : pas seulement, car les témoignages des rescapés abondent en ce sens. D’après les survivants, il y eut 278 morts sur 320 prisonniers [1]. Boudarel n’a jamais nié son rôle d’instructeur politique au sein du camp 113. D’ailleurs, il n’a jamais été inquiété pour les sévices dont les rescapés français l’accusent. S’il fut condamné à mort par contumace, ce fut seulement pour désertion, car tandis qu’il officiait au Tonkin, Boudarel fut appelé sous les drapeaux. Il quitte le Vietnam en 1964 pour rejoindre, fort logiquement, l’Union soviétique. Tout cela, encore une fois, avec la bénédiction du Parti Communiste Français. Vous savez, ce parti qui donne toujours des leçons de morale... Mais en cavale, Boudarel a une bonne étoile. En 1966 est votée en France une loi d’amnistie [2] relative aux "crimes commis en liaison avec l’insurrection vietnamienne et antérieurs au 1er octobre 1957". On sait que Boudarel a officié dans les camps viet jusqu’en 1954, plusieurs mois après la chute de Diên Biên Phu : les actes commis entrent donc dans le champ d’application temporel de la loi d’admnistie. Ni une ni deux, Georges Boudarel saisit sa chance, et rentre en france la même année, où il n’a aucune peine pour enseigner à l’Université. Spécialiste du Vietnam (on imagine qu’il a vu du pays...), il devient maitre de conférence puis chercheur au CNRS. Comme quoi, la prestigieuse université française n’est pas toujours très regardante quant au passé de ses pontes. Georges Boudarel s’imagine alors finir sa vie de manière paisible, auréolé de son prestige de mandarin. Il mourut dans son lit, certes, mais auparavant, quelques rebondissement secouèrent sa retraite...


Les "affaires Boudarel" : quand la justice s’emmèle...

 

13 février 1991. Boudarel est universitaire et participe à un colloque sur le Vietnam, organisé au Sénat. Dans la salle, un certain Jean-Jacques Becler a pris place. Ancien secrétaire d’Etat à la Défence puis aux anciens combattants, Jean-Jacques Beucler est aussi un ancien d’Indochine, rescapé des camps Viet-Minh. Il apostrophe alors Boudarel, en public : « Vous avez du sang sur les mains. Votre présence à cette tribune est indécente ! ». Ainsi débutent les affaires Boudarel qui opposeront, dans les prétoires comme sur la scène publique, les associations d’anciens combattants et Georges Boudarel.

 

Des rescapés du camp 113 agirent donc en justice, accusant Georges Boudarel de crimes contre l’humanité. La Cour de cassation, juge du droit, ne donna cependant pas suite aux prétentions des anciens prisonniers, au motif que la loi d’amnistie votée en 1966 empêchait toute poursuite à l’encontre de l’universitaire rouge. Sans gêne, Georges Boudarel entreprit de faire condamner ses détracteurs en diffamation. Beau courage ! Cette affaire aboutit à un non-lieu.

 

Les anciens suppliciés du Tonkin, eux, entendaient toujours faire condamner Boudarel. Rappelons qu’à ce stade, ce n’était pas la participation de l’universitaire à l’emprisonnement sauvage de soldats français qui était en cause, mais bel et bien la qualification légale de "crime contre l’humanité". Or, une telle qualification ne pouvait être donnée par le juge, et ce à cause d’une loi d’amnistie. Rappelons qu’une loi d’amnistie est une simple loi, et qu’elle fut votée sous la "droite"... Belle trahison que ce vote. Les rescapés des camps de la mort d’Extrême-Orient firent une dernière tentative devant la Cour européenne des droits de l’Homme ; vaine tentative, pour cause de délais prescrits.


Une imposture d’Etat au détriment des vrais patriotes

 

Méditons un instant cette affaire. Cet homme est mort dans son lit. Rien n’a pu lui être reproché par la justice, mais une loi d’amnistie était passée par là pour le blanchir, quoi qu’il ait pu faire... Plus grave, la bénédiction lui fut donnée par la gauche et les pontes de l’université. A part Lionel Jospin, une certaine droite et les milieux militaires, peu s’émouvèrent qu’un traitre à la Patrie, passé à l’ennemi, sous les ordres du puissant PCF d’après-guerre, puisse avoir une quelconque autorité morale.

 

Oui, la morale de gauche est une imposture, et parfois la droite molle lui emboite le pas, par passivité. Pendant ce temps-là, des milliers de cadavres français sont dans la nature, loin à l’est, sans dignité ni pierre tombale.

 

NOTES

Source: http://www.lerougeetlenoir.org/les-opinantes/les-rouges-ont-du-sang-sur-les-mains

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 17:30

Être suprême Peuple souverain République française : [estampe] / [non identifié] - 1

 

Sans surprise aucune, le Conseil constitutionnel a validé aujourd'hui intégralement la loi légalisant le "mariage" et l'adoption pour les homosexuels. Il a jugé qu'"aucun «principe fondamental reconnu par les lois de la République» ne s'opposait à la réforme voulue par François Hollande". Ce texte organise ainsi l'orphelinat légalisé puisqu'il s'agit de priver l'enfant d'un père ou d'une mère par la loi. L'enfant sera doublement puni, par la vie une première fois et par la loi une seconde fois ! Ce faisant, ce conseil sombre dans l'illégitimité comme l'ensemble des institutions dites "républicaines", c'est-à-dire la chose de tous, manifestant que la "république" n'est en réalité que la chose de quelques-uns, une oligarchie ultra-libérale marchande organisant la marchandisation du corps humain, de la femme et des enfants.

 

Contrairement à la ligne de défense des collabos du "mariage" homosexuel affirmant que les résistants sont des factieux "anti-démocratiques" qui ne respectent pas le régime représentatif parlementaire, c'est ce texte de loi qui ne respecte pas la dignité de la personne humaine et son caractère indisponible, c'est ce gouvernement qui ne respecte pas les droits des enfants ni les millions de personnes descendues dans la rue pour manifester leur opposition à la marchandisation forcenée de la société, ces huit derniers mois. C'est ce gouvernement qui a ignoré la pétition montée en quinze jours de 700 000 personnes opposées au texte. C'est cette loi qui est passée en force et à main levée au sénat. C'est ce texte validé par le Conseil constitutionnel qui est donc anti-démocratique compte tenu du nombre des résistants descendus dans la rue et compte tenu surtout que depuis une certaine date de 1789...  le "peuple souverain" qui descend dans la rue reste le dernier juge dans leurs institutions.

 

Le "Peuple souverain" le sera-t-il réellement ? Alors que François Hollande annonce son intention de promulguer la loi demain, la guerre entre le peuple réel et l'Oligarchie est déclarée le 17 mai 2013.

 

 

 

- Le Printemps français est né dimanche 24 mars 2013

- "Mariage" homosexuel : un Tchernobyl de la filiation

- La dérive totalitaire du gouvernement Ayrault

- "Mariage" homosexuel: un exemple de conflit entre Volonté générale et droits de l'homme

- Une majorité de Français est désormais opposée à la loi Taubira

- Le peuple français fait face à une entreprise totalitaire (Henri Hude)

- Les contradictions juridiques du "mariage pour tous" (Aude Mirkovic)

- Le coup d'Etat historique du "mariage" pour tous (adoption en force et à main levée au sénat)

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 22:59

François Hollande sentirait-il le vent du boulet du Printemps français arriver ? Le président s'est fendu d'une sortie humoristique en forme de lapsus prophétique (?) pour achever sa conférence de presse aujourd'hui dans laquelle il a réaffirmé son engagement d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année...

 

  • "Merci beaucoup pour cette conférence et nous nous retrouverons ou dans la rue ou dans six mois !" (1)


 

 

 

Source video : http://video.lefigaro.fr/figaro/video/hollande-merci-et-rendez-vous-dans-6-mois-ou-dans-la-rue/2387082435001/

 

- Récession: «Le pire est passé» (François Hollande)

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 22:59

Le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, interrogé par Yves Thréard Talk pour Orange-Le Figaro a déclaré à propos du "mariage" homosexuel qu'il s'agissait de «violence faite à la Nation». Il a réaffirmé être «circonspect»face à la loi Taubira ouvrant le mariage aux couples homosexuels.

 

«On ne s'y attendait pas» a-t-il déclaré, considérant que cette loi apportait «des troubles dans la population» qui dépassait les partis politiques et les religions.

 

«C'est une violence faite à la Nation que de changer le sens des mots», dit-il en référence au mot mariage. Si le conseil constitutionnel valide la loi, il a assuré qu'il resterait sur sa position.

 

Source: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/16/97001-20130516FILWWW00492-mariage-gay-violence-a-la-nation.php

 

- Subversion du langage : Un poème d'Armand Robin qui explique le programme des deux derniers siècles

- Attention, subversion du langage, novlangue

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 22:58

Après avoir déclaré le 15 mai que le pire était "passé", François Hollande, lors de la deuxième grande conférence de presse de son quinquennat aujourd'hui, a souhaité un "an II du quinquennat" sous le signe de "l'offensive", plaidé pour un gouvernement économique européen... et maintenu son objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année. (1)

 

 

Le président de la république a déclaré aujourd'hui qu'il se "tenait" à son engagement d'inverser la courbe du chômage avant la fin 2013 :


  • "Je réédite ici devant vous, en prenant des risques, mais aussi mes responsabilités, que la courbe du chômage peut s'inverser d'ici à la fin de l'année".

 

  • "Tout doit être mis en oeuvre pour que les mesures qui ont déjà été engagées puissent être amplifiées pour faire reculer le chômage à la fin de l'année", a poursuivi le chef de l'État, qui a indiqué avoir demandé d'élargir les emplois d'avenir au secteur privé et le contrat de génération à la création d'entreprises. (2)

 

Sources:

 

(1) http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/05/16/hollande-se-veut-offensif-pour-la-deuxieme-annee-de-son-quinquennat_3268066_823448.html

(2) http://www.lepoint.fr/economie/chomage-hollande-se-tient-a-son-engagement-d-inverser-la-courbe-d-ici-fin-2013-16-05-2013-1667430_28.php


 

- Récession: «Le pire est passé» (François Hollande)

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 22:57

Et voilà. L’INSEE vient de reconnaître (hier, NdCR) que la France est en récession. Le temps n’est plus ou les mésanges du PS nous sifflotaient, avec toute l’assurance de ces polytechniciens qui ne connaissent rien à la réalité, que la croissance en 2013 serait de +0,8% (n’est-ce pas Madame Karine Berger….). C’était à l’automne dernier, mais qui s’en souvient ?

 

Cette nouvelle est en train de déclencher une polémique tout à fait inutile sur la « responsabilité » de la politique de François Hollande. Le graphique ci-dessous indique bien que le mouvement a commencé en 2011 (donc sous Sarkozy) mais qu’il s’est accentué avec François Hollande. À cela, pas de mystère. Ce dernier mène exactement la même politique que son prédécesseur. ...

 

[C]ompte tenue de la politique fiscale et budgétaire du gouvernement, il y a peu de chances que le mouvement s’inverse.

 

Source et suite : http://russeurope.hypotheses.org/1223

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 22:57

L’argent doit servir et non pas gouverner! Le Pape a tenu un discours très ferme devant les ambassadeurs du Kirghizstan, d’Antigua et Bardua, du Grand-duché de Luxembourg et du Bostwana. François a reçu vers 11h00 dans la salle Clémentine les nouveaux accrédités près le Saint-Siège venus lui présentés leurs lettres de créances. Le Pape leur a demandé d’être les promoteurs d’une société plus éthique tout en condamnant la spéculation financière et la soif d’argent sans limites.


L'argent et ses conséquences tragiques
L’acceptation de l’empire de l’argent sur les êtres et sur les sociétés est intolérable. C’est en substance ce qu’a voulu expliqué le Pape dans son discours. Les mots du souverain pontife n’ont jamais été aussi durs envers l’adoration de l’argent et ses conséquences tragiques. Précarité quotidienne, peur et désespérance même dans les pays riches, joie de vivre qui s’amenuise, indécence et violence qui prennent de l’ampleur et pauvreté toujours plus criante. Pire encore, l’être humain est considéré aujourd’hui comme étant lui-même un bien de consommation qu’on peut utiliser et jeter. « Le fétichisme de l’argent et la dictature de l’économie sans visage, ni but vraiment humain nous fait oublier le primat de l’homme » rappelle le Pape.
 

 

L’écart entre riches et pauvres ne fait que s’accroître
Dans un tel contexte la solidarité qui est le trésor du pauvre est souvent considéré comme contre-productive contraire à la rationalité financière et économique. L’écart entre riches et pauvres ne fait que s’accroître. S’installe alors une nouvelle tyrannie invisible qui impose ses lois et ses règles. La corruption tentaculaire et l’évasion fiscale égoïste prennent des dimensions mondiales. « La volonté de puissance et de possession est sans limite » dénonce le Pape. Derrière cette attitude se cache le refus de l’éthique, le refus de Dieu. L’éthique dérange selon François, car l’éthique conduit vers Dieu et relativise l’argent et le pouvoir.
 

 

Un appel à la solidarité désintéressée


En effet, « Dieu est considéré par les financiers, économistes et politiques comme dangereux puisqu’il appelle l’homme à sa réalisation plénière et à l’indépendance des esclavages en tous genres ». Une situation qu’il faut transformer. L’argent doit servir et non pas gouverner ! Le Pape appelle ainsi les ambassadeurs à réaliser une réforme financière qui soit éthique et qui entraine une réforme économique salutaire pour tous. Le pape aime tout le monde : les riches comme les pauvres. Mais le Pape a le devoir au nom du Christ de rappeler au riche qu’il doit aider le pauvre, le respecter, le promouvoir. C’est un appel à la solidarité désintéressée.


Discours du Pape en français :

  • Messieurs les Ambassadeurs, Je suis heureux de vous accueillir à l’occasion de la présentation des Lettres vous accréditant comme Ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de vos pays respectifs près le Saint-Siège : le Kirghizstan, Antigua et Barbuda, le Grand-duché de Luxembourg et le Botswana. Les paroles aimables que vous m’avez adressées, et dont je vous remercie vivement, témoignent que les Chefs d’État de vos pays ont le souci de développer des relations d’estime et de collaboration avec le Saint-Siège. Je vous saurais gré de bien vouloir leur transmettre mes sentiments de gratitude et de respect, et l’assurance de mes prières pour leur personne et pour leurs compatriotes.
  • Messieurs les Ambassadeurs, notre humanité vit en ce moment comme un tournant de son histoire, eu égard aux progrès enregistrés en divers domaines. Il faut faire l’éloge des acquis positifs qui contribuent au bien-être authentique de l’humanité dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la communication par exemple. Toutefois, il y a lieu de reconnaître aussi que la plupart des hommes et des femmes de notre temps continuent de vivre dans une précarité quotidienne aux conséquences funestes. Certaines pathologies augmentent, avec leurs conséquences psychiques ; la peur et la désespérance saisissent les cœurs de nombreuses personnes même dans les pays dits riches ; la joie de vivre s’amenuise ; l’indécence et la violence prennent de l’ampleur ; et la pauvreté devient plus criante. Il faut lutter pour vivre, et pour vivre souvent indignement. L’une des causes de cette situation, à mon avis, se trouve dans le rapport que nous entretenons avec l’argent, et dans notre acceptation de son empire sur nos êtres et nos sociétés. Ainsi la crise financière que nous traversons, nous fait oublier son origine première située dans une profonde crise anthropologique. Dans la négation du primat de l’homme ! On s’est créé des idoles nouvelles. L’adoration de l’antique veau d’or (cf. Ex 32, 15-34) a trouvé un visage nouveau et impitoyable dans le fétichisme de l’argent, et dans la dictature de l’économie sans visage, ni but vraiment humain. La crise mondiale qui touche les finances et l’économie semble mettre en lumière leurs difformités, et surtout la grave déficience de leur orientation anthropologique qui réduit l’homme à une seule de ses nécessités : la consommation. Et pire encore, l’être humain est considéré aujourd’hui comme étant lui-même un bien de consommation qu’on peut utiliser, puis jeter. Cette dérive se situe au niveau individuel et sociétal. Et elle est promue ! Dans un tel contexte, la solidarité qui est le trésor du pauvre, est souvent considérée comme contre-productive, contraire à la rationalité financière et économique. Alors que le revenu d’une minorité s’accroît de manière exponentielle, celui de la majorité s’affaiblit. Ce déséquilibre provient d’idéologies promotrices de l’autonomie absolue des marchés et de la spéculation financière, niant ainsi le droit de contrôle aux États chargés pourtant de pourvoir au bien-commun. S’installe une nouvelle tyrannie invisible, parfois virtuelle, qui impose unilatéralement, et sans recours possible, ses lois et ses règles. En outre, l’endettement et le crédit éloignent les pays de leur économie réelle, et les citoyens de leur pouvoir d’achat réel. A cela s’ajoute, si besoin en est, une corruption tentaculaire et une évasion fiscale égoïste qui ont pris des dimensions mondiales. La volonté de puissance et de possession est devenue sans limite.
  • Derrière cette attitude se cache le refus de l’éthique, le refus de Dieu. Tout comme la solidarité, l’éthique dérange ! Elle est considérée comme contre-productive ; comme trop humaine, car elle relativise l’argent et le pouvoir ; comme une menace, car elle refuse la manipulation et l’assujettissement de la personne. Car l’éthique conduit vers Dieu qui, lui, se situe en-dehors des catégories du marché. Dieu est considéré par ces financiers, économistes et politiques, comme étant incontrôlable, dangereux même puisqu’il appelle l’homme à sa réalisation plénière et à l’indépendance des esclavages de tout genre. L’éthique - une éthique non idéologique naturellement - permet, à mon avis, de créer un équilibre et un ordre social plus humains. En ce sens, j’encourage les maîtres financiers et les gouvernants de vos pays, à considérer les paroles de saint Jean Chrysostome : « Ne pas faire participer les pauvres à ses propres biens, c’est les voler et leur enlever la vie. Ce ne sont pas nos biens que nous détenons, mais les leurs » (Homélie sur Lazare, 1, 6 : PG 48, 992D). Chers Ambassadeurs, il serait souhaitable de réaliser une réforme financière qui soit éthique et qui entraînerait à son tour une réforme économique salutaire pour tous. Celle-ci demanderait toutefois un changement courageux d’attitude des dirigeants politiques. Je les exhorte à faire face à ce défi, avec détermination et clairvoyance, en tenant certes compte de la particularité de leurs contextes. L’argent doit servir et non pas gouverner ! Le Pape aime tout le monde : les riches comme les pauvres. Mais le Pape a le devoir au nom du Christ, de rappeler au riche qu’il doit aider le pauvre, le respecter, le promouvoir. Le Pape appelle à la solidarité désintéressée, et à un retour de l’éthique pour l’humain dans la réalité financière et économique.
  • L’Église, pour sa part, travaille toujours pour le développement intégral de toute personne. En ce sens, elle rappelle que le bien commun ne devrait pas être un simple ajout, un simple schéma conceptuel de qualité inférieure inséré dans les programmes politiques. Elle encourage les gouvernants à être vraiment au service du bien commun de leurs populations. Elle exhorte les dirigeants des entités financières à prendre en compte l’éthique et la solidarité. Et pourquoi ne se tourneraient-ils pas vers Dieu pour s’inspirer de ses desseins ? Il se créera alors une nouvelle mentalité politique et économique qui contribuera à transformer l’absolue dichotomie entre les sphères économique et sociale en une saine cohabitation. Pour terminer, je salue chaleureusement, par votre entremise, les pasteurs et les fidèles des communautés catholiques présentes dans vos pays. Je les invite à continuer leur témoignage courageux et joyeux de la foi et de l’amour fraternel enseignés par le Christ. Qu’ils n’aient pas peur d’apporter leur contribution au développement de leurs pays, en ayant des initiatives et des attitudes inspirées par les Saintes Écritures ! Et au moment où vous inaugurez votre mission, je vous offre, Messieurs les Ambassadeurs, mes vœux les meilleurs, vous garantissant le soutien des services de la Curie romaine pour l’accomplissement de votre fonction. À cette fin, j’invoque bien volontiers sur vous et sur vos familles, ainsi que sur vos collaborateurs l’abondance des Bénédictions divines

 

Source: http://www.news.va/fr/news/le-pape-soppose-au-pouvoir-de-largent

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 20:34

Les Français en révolte

 

Les Français en Révolte (sur facebook) se lèvent face à Hollande, aux mensonges gouvernementaux et à cette loi inique de "mariage pour tous".

 


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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 19:27

Trocadéro/sous-effectif de police : "C'est une demande des Qataris" (Urvoas/RMC)

 

Les deux nuits d'émeutes à Paris au Trocadéro et aux Champs-Elysées vont coûter 1 million d'euros. Dans Carrément Brunet sur RMC, Claude Goasguen reproche au Préfet de police de ne pas avoir anticipé les incidents alors que la direction du renseignement de la Préfecture de police de Paris l'avait prévenu, et d'avoir déclaré qu'il n'était "au courant de rien". Le député PS Jean-Jacques Urvoas nie et lâche une bombe sur le manque de forces de police : "c'est une demande des qataris qui effectivement ne voulaient pas qu'il y ait de policiers visibles" !

 

- Emeutes du PSG qatari : un deux poids deux mesures dont l'Oligarchie devra rendre des comptes

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