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Christ Roi

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Horloge

14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 22:11

Jérôme Cahuzac n'est pas le seul politique et ministre à avoir un compte en Suisse. C'est ce que montre un document qu'Europe1.fr déclare avoir eu en main.


Pierre Condamin-Gerbier, ex-cadre de la banque suisse Reyl et témoin dans l'enquête sur l'affaire Cahuzac, a affirmé hier à l'AFP disposer d'une liste "d'une quinzaine" de noms d'ex-ministres ou d'actuels ministres détenteurs d'un compte en Suisse (1) et estimé que Jérôme Cahuzac n'était qu'un "fusible". "[O]n dit que c’est le mensonge d’un homme, mais des Cahuzac il y en a d’autres». «C’est le mensonge d’un système et d’un Etat», a-t-il assuré ensuite à plusieurs journalistes. (2) Une allégation faite initialement la veille, mercredi (12 juin, NdCR.), devant les sénateurs.

Interrogé sur l’éventuelle divulgation des noms de la liste qu’il dit détenir, il a répondu à l’AFP : «J’attends le bon moment pour le faire», notamment lorsque cela «aura le moins de répercussions pour moi et ma famille». Il a expliqué, comme il l’a déjà fait dans d’autres médias, qu’il subissait «des menaces», notamment des «menaces de mort». Il a raconté jeudi que récemment il avait retrouvé sa moto «trafiquée», «destinée à lâcher» et qu’il avait «porté plainte» à ce sujet.

Le député PS Yann Galut, rapporteur du projet de loi de lutte contre la fraude fiscale a déclaré que dans les documents qu'il possède, se trouvent "des éléments de preuve", qui ont été remis à "une partie tiers".

Europe1.fr a annoncé aujourd'hui avoir eu accès à l'un de ces documents: le compte-rendu d'une réunion dans un cabinet d'avocats parisiens de la banque Reyl daté de 2008 et signé de la main de Pierre Condamin-Gerbier, "qui confirme ce qu'avance le banquier". Ce document, affirme Europe1.fr "confirme qu'un banquier suisse a bien géré les comptes de politiques français". (3)

 

Dans ce document à en-tête de la banque suisse, on peut lire les modalités d'une transaction entre un homme politique français et un homme d'affaires. Ainsi, figure la mention PEP, trois lettres qui signifient : Personnalité Exposée Politiquement, qui apparaît comme "un acteur important de la communauté politique française". Son nom a été volontairement modifié. Cet homme politique, dont le nom est volontairement remplacé par un autre, souhaite transférer de l'argent depuis ses comptes personnels chez HSBC en Suisse sur ceux de l'homme d'affaires, resté anonyme lui aussi. La somme est colossale : plus de 23 millions d'euros. L'opération doit se faire en toute opacité, à travers des trusts - un montage occulte, fait d'intermédiaires- dont le but est de brouiller au maximum les pistes pour échapper au fisc.

 

Ultime détail, le document est daté de mars 2008. Or, c'est précisément à cette période que court une rumeur insistante sur la place de Genève : une liste de milliers d'exilés fiscaux, tous clients de la banque HSBC, est sur le point d'être dévoilée. Tout laisse donc à penser que cet homme politique a voulu disparaître de cette fameuse liste de la banque HSBC dont il était client en Suisse, et abriter discrètement ses 23 millions d'euros sur les comptes de son ami richissime.

 

Le document ne donne aucun indice sur l'identité de cet homme politique. Le nom qui figure n'est pas le sien. Et ni sa tendance politique, ni son âge, ni ses fonctions ne sont mentionnés. Selon Europe1.fr, cela révèle en revanche que Jérôme Cahuzac n'est bien pas le seul homme politique français à avoir eu des comptes non déclarés en Suisse. Dans un communiqué envoyé à la presse, la banque suisse Reyl a démenti et dénonce des "amalgames et allégations".

 

Benoît Hamon, ministre délégué à la Consommation, a déclaré hier, que s'il existait une liste d'une quinzaine d'hommes politiques possédant un compte en Suisse, "il fallait la donner". "C'est simple, il faut la donner. Je suis pour la transparence: qu'il la donne", a lancé le ministre, à l'adresse de Pierre Condamin-Gerbier.

Ce dernier a été entendu lors de l'affaire Cahuzac, par les policiers dans un premier temps, et ensuite par le juge Van Ruymbeke dans le cadre de l'information judiciaire pour "blanchiment de fraude fiscale" visant l'ex-ministre du Budget. Les juges avaient demandé au parquet une extension de leur enquête à d'éventuels autres détenteurs de comptes non déclarés à la suite de l'audition de Pierre Condamin-Gerbier.

Fin avril, dans un entretien à l'AFP en Suisse il avait assuré qu'il n'avait pas donné aux juges les noms d'éventuels autres détenteurs de comptes non déclarés en Suisse. Le fait que de nombreux responsables politiques français ont utilisé des places financières comme la Suisse pour eux-mêmes ou pour leur parti est un "secret de polichinelle", avait-il dit. Pierre Condamin-Gerbier a été responsable de la délégation UMP en Suisse, notamment lors de la campagne présidentielle de 2007, mais a quitté son poste en 2009.

 

Sources:

 

(1) http://www.huffingtonpost.fr/2013/06/14/affaire-cahuzac-banque-reyl-politiques-compte-suisse_n_3439571.html

(2) http://www.liberation.fr/politiques/2013/06/13/un-temoin-de-l-affaire-cahuzac-evoque-d-autres-comptes-en-suisse-de-politiques_910561

(3) http://www.europe1.fr/France/Fraude-fiscale-une-enquete-sur-la-banque-Reyl-1551475/

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 21:58

 

Le rapport sur les retraites a été remis aujourd'hui au Premier ministre. La commission présidée par Yannick Moreau, qui livre plusieurs pistes, suggère notamment d'augmenter "rapidement" la durée de cotisation. La balle est désormais dans le camp du gouvernement.

 

Le rapport sur les retraites suggère d'augmenter "rapidement" la durée de cotisation à 43 ans pour la génération née en 1962, puis à 44 ans pour les personnes nées en 1966, contre une durée de 41,5 ans actuellement.

 

La commission pour l'avenir des retraites propose également de modifier le mode de calcul des retraites des fonctionnaires "en le faisant progressivement reposer sur une période plus longue que six mois". Pour les salariés du privé, cette période de référence prend en compte les 25 meilleures années. Le rapport ne tranche pas sur une nouvelle durée, mais détaille plusieurs scénarios : cette durée pour les fonctionnaires varierait "de 3 à 10 ans", et serait compensée par "l'intégration d'une partie des primes", jusqu'ici pas prises en compte.

Ces derniers jours, les syndicats sont montés au créneau pour dire que toucher au mode de calcul des retraites des quelque 5,2 millions de fonctionnaires serait un casus belli (Elle est où l'"Egalité" entre la prise en compte des derniers six mois pour le calcul de la retraite des fonctionnaires et les 25 meilleures années pour les salariés du privé ? NdCR.)

 

Le rapport Moreau plaide pour une augmentation des cotisations d'assurance-vieillesse de 0,1 point par an, pendant quatre ans au-delà d'un certain plafond de salaire. Cette hausse serait répartie à parts égales entre salariés et employeurs.


Autre piste évoquée : la création d'un "compte individuel pénibilité". Il servirait à aménager les carrières des personnes exposées à des conditions de travail pénibles et, "en dernier recours", permettre "le rachat de trimestres" afin de partir plus tôt à la retraite. Objectifs : "inciter fortement, et dès le milieu de la carrière, à la reconversion des personnes exposées à des facteurs de pénibilité" et "favoriser leur maintien dans l'emploi par l'aménagement de fins de carrières". Par exemple, 10 trimestres d'exposition à des facteurs de pénibilité déclencheraient le droit à un trimestre de congé formation. Et 30 trimestres d'exposition permettraient le rachat d'un trimestre au titre de la retraite.

 

La commission sur les retraites propose de répartir l'effort financier à parts égales entre actifs et retraités, à hauteur de 2/3 pour les actifs et 1/3 pour les retraités. Pour ces derniers, il est proposé d'aligner le taux de la contribution sociale généralisée (CSG), qui est de 6,6%, sur celui des actifs (7,5%).

 

 

Source: http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/Ce-que-propose-le-rapport-sur-les-retraites-613450

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 21:50

Seuls 30 % des adhérents UMP 2012 ont repris leur carte. Sur les 280 000 adhérents UMP en 2012, environ 84 000 ont décidé de renouveler leur carte en 2013. "Nous sommes à peine à 30 % de renouvellement. C'est effarant", alerte un poids lourd du parti.  

 

Ainsi à Paris, on compte 3 900 adhérents à jour de cotisation 2013 (contre 22 308 en 2012). Dans les Bouches-du-Rhône, on dénombre 4 000 encartés 2013 dont un millier de nouveaux adhérents (contre 13 000). Dans le Val-de-Marne, 2 500 adhérents sont à jour de cotisation (contre 5 400). En Haute-Loire, il y a 250 adhérents à jour de cotisation cette année (contre 832). Dans le Cher, on compte 330 encartés (contre 1 100).

 

Le principal parti d'opposition paye le prix du pugilat entre Copé et Fillon, avance Le Point... L'UMP paie surtout le prix de son laxisme dans la défense du mariage naturel ! Et ce n'est qu'un début ! ONLR.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 21:48

[L]es parlementaires Esther Benbassa et Sergio Coronado prévoient d’organiser, le 24 juin prochain, au Sénat, une « cérémonie d’octroi symbolique du droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers non communautaires aux élections locales » (sic !).

Une telle cérémonie est scandaleuse à bien des points de vue, mais en particulier à ce point de vue précis : des parlementaires, chargés de voter la loi, manifestent, dans une assemblée parlementaire, dans quel mépris ils tiennent la loi française et, plus grave encore, dans quel mépris, ils tiennent la citoyenneté française.

 

Source et suite: http://www.ndf.fr/poing-de-vue/14-06-2013/provocation-de-deux-elus-eelv-en-faveur-du-vote-des-etrangers-au-senat-le-24-juin-petition-au-president-jean-pierre-bel

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 21:37

Christiane Taubira s'est défilée du débat avec Xavier Bébin, secrétaire général de l'Institut pour la Justice, qui devait avoir lieu ce soir 14 juin, sur France 2, dans l'émission "Ce soir ou jamais".

 

Je reproduis ici le communiqué de l’Institut pour la Justice (site officiel, NdCR.) qui déplore qu’un débat qui devait opposer, aujourd’hui, vendredi 14 juin, sur France 2, le Secrétaire général de L’Institut pour la Justice au Garde des sceaux.

Madame, Monsieur,

Christiane Taubira devait être confrontée, ce vendredi soir sur France 2, au secrétaire général de l’Institut pour la Justice, Xavier Bébin.

Xavier Bébin s’apprêtait à porter la voix des millions de Français qui contestent le laxisme de la Justice envers les criminels.

Mais, à la dernière minute, Christiane Taubira a refusé cette confrontation et France 2 s’est soumise à ce diktat.

Voilà comment on parvient à museler ceux qui ne pensent pas comme vous. Il suffit de ne pas leur donner la parole !

Mais vous pouvez agir, aujourd’hui même, pour effectuer un acte simple et efficace contre cette dictature de la pensée unique.

Car si Christiane Taubira a fait pression pour empêcher le secrétaire général de notre association d’être sur le plateau de « Ce soir ou jamais » sur France 2, ce n’est pas seulement parce qu’elle craignait le débat.

C’est surtout parce qu’elle ne voulait pas faire de publicité au livre qu’il vient de publier « Quand la Justice crée l’insécurité » (Fayard).

Car ce livre donne à tous les citoyens les chiffres et arguments clés pour comprendre à quel point ses projets sont dangereux :

- Christiane Taubira veut en finir avec le « tout carcéral » ? En réalité, le nombre de places de prison par habitant est, en France, inférieur de près de moitié à la moyenne de l’Union européenne.
- Le gouvernement veut développer les « libérations anticipées » des délinquants? Mais par le jeu des remises de peine et de la libération conditionnelle, un détenu peut déjà sortir après avoir effectué un peu plus d’un tiers de sa peine.
- Une nouvelle loi s’apprête à supprimer les « peines plancher pour les récidivistes » ? Alors qu’il existe bien un noyau dur de la criminalité, ces 5 % de délinquants sont responsables de plus de 50 % des crimes et délits commis !
- La prison doit devenir l’exception ? Mais elle l’est déjà : Sur 1,4 million d’auteurs présentés chaque année à la Justice, seuls 80 000 sont réellement envoyés en prison.
- La garde des Sceaux veut supprimer les « tribunaux correctionnels pour mineurs » ? Les mineurs de 14 à 18 ans représentent 1 % de la population carcérale et 5 % de la population générale, mais ils sont responsables de 25 % des viols, 24 % des cambriolages et 46 % des vols avec violence.

Tous ces chiffres, mais aussi de nombreux exemples concrets, sont révélés dans Quand la Justice crée l’insécurité.

Le problème est que la plupart des médias ont décidé de passer ce livre sous silence.

Pourquoi ? Parce que ce livre est « dangereux » pour le pouvoir.

Ce n’est pas moi qui le dit mais Philippe Bilger, ancien avocat général à la Cour d’appel de Paris, et qui n’appartient pas à l’Institut pour la Justice :

Étayée par de nombreuses statistiques, illustrée par des exemples puisés dans l’actualité, fondée sur de solides arguments, l’analyse de Bébin démolit tranquillement, sans vergogne mais sur un ton mesuré, les poncifs de la phraséologie pénale, judiciaire, pénitentiaire, sociale et médiatique.
Cette démolition est d’autant plus redoutable, donc à exclure des circuits d’information et de diffusion, qu’elle est enrichie par des propositions que les politiques pourraient aisément et rapidement mettre en œuvre.
La mécanique habituelle de la disqualification s’est mise en marche. Xavier Bébin serait « de droite », et l’Institut pour la Justice, une association « très droitière ». Il faut faire litière de ces accusations (…)Il est malhonnête de le présenter comme une émanation de la droite dure – et irresponsable d’ignorer son implacable diagnostic.

 

 

Source et suite: http://www.je-suis-stupide-j-ai-vote-hollande.fr/blog/christiane-taubira-se-defile/

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 21:13

Selon Valeurs Actuelles, une circulaire adressée le 13 juin par Manuel Valls aux Préfets donne au juge des référés pouvoir d'enjoindre au maire de procéder à la célébration d'un mariage entre personnes de meme sexe, sans délai et éventuellement sous astreinte . Ce n'est plus simplement liberté de conscience des maires et de leurs adjoints qui est annulée mais leur liberté individuelle.

 

Alors que de nombreux élus se demandent comment ils pourront exercer leur « liberté de conscience » pour ne pas célébrer de mariages homosexuels -François Hollande l’avait promis devant l’association des maires de France (AMF) avant de se rétracter sous la pression du lobby LGBT- le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, vient d’envoyer une circulaire aux Préfets, intitulée « conséquences du refus illégal de célébrer un mariage de la part d’un officier d’état civil ». Pour leur indiquer comment faire face à ces refus.

La circulaire, que Valeurs Actuelles a pu consulter, est à la fois étonnante et brutale.

Avant de rappeler que les maires refusant de célébrer un mariage entre deux personnes de même sexe s’exposent à des poursuites pénales (5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende), le ministre écrit que « le juge des référés peut donner injonction au maire de procéder à la célébration sans délai, éventuellement sous astreinte ».  Ce n’est plus la « liberté de conscience » qui est cette fois mise en cause dans le paragraphe mais bien la liberté individuelle du maire ou de ses adjoints qui seront obligés, sous la contrainte s’il le faut, de célébrer un mariage entre personnes de même sexe. Comme si ce n’était pas suffisant, le ministre de l’intérieur précise que « le refus de célébrer un mariage par le maire (…) peut constituer (…) une atteinte grave portée à une liberté fondamentale ».

Enfin, ... Manuel Valls évoque la possible révocation par décret en conseil des ministres des élus récalcitrants. Ce qui pose de réelles questions sur le fonctionnement de la démocratie: que se passe-t-il si tout un conseil municipal est révoqué ? Cette situation serait inédite. Le ministre l’indique clairement aux Préfets, il suivra personnellement cette affaire : « je vous demande de me tenir informé, des situations dans lesquelles certains officiers d’état civil refuseraient de célébrer des mariages entre personnes de même sexe ».

 

Source: http://www.valeursactuelles.com/soci%C3%A9t%C3%A9/mariage-gay-manuel-valls-met-pression-maires-pr%C3%A9fets20130614.html

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 14:47

 

Père, mère, des concepts homophobes?

La famille père-mère-enfants dérange, la majorité est priée de se faire invisible au profit d'une minorité tout sauf silencieuse...

 

 

 

 

Suppression des fête des mères et des pères : agir par peur, c’est ouvrir la voie à l’injustice 
Une directrice d'école décide toute seule, sans avertir le maire ni les parents d'élèves, de supprimer la célébration de la fête des mères et de la fête des pères. Elle le fait "En raison de l'évolution sociale de la structure familiale et afin d'éviter toutes polémiques" : son action est stupide, son analyse est juste.

 

Effectivement, la structure familiale a “évolué” (elle évoluait déjà pas mal, là elle a carrément muté). Et ce qui a évolué aussi, c'est le climat social : miracle de l'apaisement hollandais, prodige de l'égalité à la mode LGBT, effet massif du texte de la loi et des décrets d'application, dire “père” et “mère” devient désormais suspect. On en est arrivé là.

 

Source: http://www.printempsfrancais.fr/2356/suppression-de-la-fete-des-meres-et-des-peres-agir-par-peur-cest-ouvrir-la-voie-a-linjustice/

 

 

- Dernière "fête des mères" avant liquidation : bientôt la fête des "parents" ?

- RDV vendredi 14 juin pour la dernière fête des pères : contre le "gender", tractez en robe!

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 14:24

Encore un crime de plus de la république française. Depuis 1968 en effet, les chirurgiens ont le droit légal en France de prélever vos organes pour faire des greffes, et ainsi s'enrichir après avoir décrété que vous étiez en état de "mort cérébrale". Personne ne viendra vous sauver à ce moment-là ni vous soustraire à l'arbitraire de médecins mercantiles: votre accord est présumé! La circulaire du 24 avril 1968, leur donne ce droit, même si vos organes sont eux encore vivants...


Histoire de la mort cérébrale

 

les artifices du consentement présumé et de la mort cérébraleHistoire et définition de la mort cérébrale

 

 

C’est en France en 1968, que la première définition de la mort cérébrale est donnée. Comment est-on passé de la définition classique de la mort cardio-vasculaire à une nouvelle définition en 1968 ? Quelle est la part des transplanteurs - dans leur réticence à prélever des donneurs vivants et leur besoin d’organes utilisables - et des réanimateurs dans cette définition ?

 

 

Concernant le donneur décédé : la détermination de la mort

 

 

La nécessité pour des raisons techniques de prélever les organes « à cœur battant » a conduit dans l’histoire de la transplantation à adopter un critère particulier concernant la détermination de la mort.Lorsque les médecins firent pour la première fois l’observation de cas dans lesquels le maintien artificiel de l’activité cardiaque et de l’oxygénation par l’assistance respiratoire coexistait avec des signes évoquant la disparition complète de toutes les fonctions du cerveau, ils posèrent le diagnostic d’un coma très profond. En 1959, la Revue neurologique, en publiant les observations faites lors d’une étude restreinte à vingt-trois cas à l’hôpital Claude-Bernard à Paris par P. Mollaret et M.Goulon employa pour la première fois les termes« coma dépassé ». Avec l’abandon du terme de « coma dépassé » et le choix du mot « mort » une évolution très importante fut franchie, traduisant la reconnaissance par les médecins que cet état correspondait à un état de mort, en raison de son caractère irréversible et du fait qu’il portait sur la totalité de l’organe irremplaçable et non transplantable qu’est le cerveau.La dénomination de « mort cérébrale » a été alors retenue afin de souligner que le cerveau était arrivé là au terme d’un processus irréversible qui lui avait fait perdre toutes ces fonctions et notamment celles qui assurent l’intégration de l’ensemble des fonctions vitales.

 

En France, c’est une circulaire du ministère de la Santé en date du 24 avril 1968 qui permit de définir la mort de l’être humain en fonction de la destruction de son cerveau, ce qui permit de réaliser la première greffe cardiaque en France trois jours plus tard.

 

Le cerveau est devenu alors l’organe essentiel puisque la mort de la personne au sens juridique est devenue la mort cérébrale au sens médical.

 

On est passé d’un système où l’état de mort était lié à l’absence de circulation sanguine à un système permettant de déclarer mort un individu qui présente néanmoins les signes apparents de vie en vue de faciliter les prélèvements sur le cadavre.Il s’agit d’un cas bien singulier : cette apparence nouvelle de la mort n’est observée à peine qu’une fois sur cent décès à l’hôpital.A la mort instantanée s’est donc substitué un laps de temps beaucoup plus incertain qui peut se prolonger avec l’appareillage de la technologie médicale, le corps est alors encore « rose » et le prélèvement d’organes possible.

 

 

Le législateur s’est toujours abstenu de définir juridiquement la mort. En effet, une telle définition serait source de nombreuses difficultés pratiques en ce qu’elle figerait une notion qui évolue au gré des connaissances scientifiques et serait donc perpétuellement obsolète.

 

 

 

Il a fallu attendre vingt-huit ans pour que le 2 décembre 1996 soient précisées, comme l’avait déjà réclamé la loi Caillavet, par voie de décret, les conditions dans lesquelles le constat de la mort doit être établi préalablement au prélèvement d’organes.

 

 

Ce décret consacre deux catégories juridiques de mort.Premièrement, dans le cas des personnes présentant un arrêt cardiaque et respiratoire persistant, le constat de la mort repose sur la réunion des trois critères cliniques suivant, simultanément réunis :

 

1. absence totale de conscience et d’activité motrice spontanée ;

 

2. abolition de tous les réflexes du tronc cérébral ;

 

3. absence totale de ventilation spontanée en réponse à une hypercapnie.On parle dans cette hypothèse de mort « cardio-pulmonaire », mort standard, naturelle, qui concerne la majorité du commun des mortels.

 

 

Deuxièmement, dans l’hypothèse où la personne défunte était assistée par ventilation mécanique et conserverait une fonction hémodynamique, le constat de la mort nécessite en outre un examen paraclinique attestant le caractère irréversible de la mort encéphalique par la réalisation soit :- de deux électroencéphalogrammes, chacun d’une durée de 30 minutes, et à 4 heures d’intervalle, attestant de la destruction encéphalique par un tracé nul et aréactif ;- d’une angiographie objectivant l’arrêt de la circulation encéphalique.

 

Cette dernière hypothèse constitue la mort dite « encéphalique » ou mort « clinique » : on peut noter que ces critères scientifiques ne s’imposent au médecin qu’en cas de dons d’organes (cf. art. R.671-1-7 du Code de la santé publique).Ces nouvelles dispositions ne changent pas le point de vue des médecins, philosophes, ou religieux qui pensent que la mort c’est l’arrêt du cœur.

 

La France pratique depuis peu le prélèvement « à cœur arrêté » malgré la réticence des praticiens vis-à-vis de cette technique qui conduit quelque part à « attendre l’arrivée de la mort ». Le passage de la conception cardio-respiratoire de la mort à la notion de mort cérébrale, ainsi que la possibilité de prélever des donneurs dans ce « nouvel état », ne se sont pas faits sans quelques prémisses.

 

 

 

 

 

 

 

Les prémisses.

 

 

La loi Lafay.

 

 

 

Pour ce qui concerne la possibilité de prélever en France, dès 1947 le prélèvement post-mortem est autorisé dans le cadre des autopsies « dans les établissements hospitaliers figurant sur une liste établie par le Ministre de la Santé publique et de la population, si le médecin chef de service juge qu’un intérêt scientifique ou de thérapeutique le commande ». Ces prélèvements peuvent être effectués sans autorisation familiale, à la simple condition que la mort soit constatée par au moins deux médecins et qu’ils consignent les faits sur un procès-verbal. Si le médecin n’est pas obligé de demander le consentement de la famille, l’hôpital ne doit pas empêcher la famille de s’opposer à l’autopsie.

 

Dès 1948, certains médecins transplanteurs dont le docteur Lafay demandent la modification de ce décret pour permettre le prélèvement des cornées sur un « de cujus » les ayant léguées par testament. Cette démarche aboutit à la loi Lafay n° 49-890 du 7 juillet 1949. Cette loi est le premier texte traitant du prélèvement d’un élément du corps humain pour son utilisation thérapeutique : elle est rédigée dans le cadre de la mort cardio-respiratoire, elle autorise « les prélèvements dans un but thérapeutique pour ceux qui ont besoin d’un élément du corps humain ». Avant même qu’une nouvelle définition de la mort apparaisse, le rôle des transplanteurs se manifeste donc par une volonté forte de réformer la loi en faveur de leurs pratiques. Ils argumentent alors au nom de la bienfaisance. L’idée est que prélever des cornées permet sans faire de mal à personne de faire médicalement le bien de ceux qui ont perdu la vue.

 

 

Les études de cas de Mollaret et Goulon.

 

 

Parallèlement, le bouche-à-bouche ou le massage cardiaque permettent de « ressusciter » des personnes en état de défaillance cardiaque ou respiratoire. Ces pratiques montrent l’aspect non nécessairement irréversible de la défaillance cardio-pulmonaire ainsi que l’importance de l’oxygénation cérébrale.

Dès 1959, Mollaret et Goulon décrivent l’état de coma dépassé. Il s’agit d’un « état dans lequel se surajoute, à l’abolition totale des fonction de la vie de relation (conscience, motilité, sensibilité, réflexes), (…) une abolition également totale des fonctions de la vie végétative ». Le maintien des fonctions végétatives de ces patients est assuré par un appareillage allant du respirateur à la perfusion permanente. Les auteurs estiment que la persistance d’un tel état pendant 24 heures traduit la perte irréversible des fonctions cérébrales dans leur totalité, c’est-à-dire la mort.

 

 

Une « nouvelle mort » bien utile.

 

 

Au cours des années 1960, « en raison d’une pression exercée par le corps médical », les signes de la mort cérébrale deviennent les signes de la mort tout court. Les lobbies des transplanteurs œuvrent pleinement en toute illégalité : dès 1963 en Belgique et dès 1964 en France, certains médecins prélèvent des patients « à cœur battant ». Et, finalement, « confrontés à la non-disponibilité des organes », les transplanteurs proposent dès 1966 une nouvelle définition de la mort ». En France, la mort cérébrale est juridiquement admise par la circulaire du 24 avril 1968 aussi dite circulaire Jeanneney. Elle définit les critères cliniques permettant d’attester de la mort cérébrale, indique quels sont les examens conseillés et quelles conséquences pratiques découlent du certificat de décès par mort « cérébrale » : autorisation de l’arrêt de la réanimation, et autorisation du prélèvement d’organes le cas échéant. La circulaire précise que les anciens procédés permettant d’attester de la mort cardiaque restent valables pour la majorité des cas, mais que pour certains cas, en particulier le cas des patients réanimés, « le recours à de nouveaux critères de la mort est indispensable ». La circulaire stipule que :« Le constat de décès d’un sujet soumis à une réanimation prolongée sera établi, après consultation de deux médecins, dont l’un sera obligatoirement un chef de service hospitalier (…), secondés, chaque fois qu’il apparaît désirable, par un spécialiste d’encéphalographie. Ce constat sera basé sur l’existence de preuves concordantes de l’irréversibilité de lésions incompatibles avec la vie. Il s’appuiera notamment sur le caractère destructeur et irrémédiable des altérations du système nerveux central dans son ensemble.Cette affirmation sera spécialement fondée :- sur l’analyse méthodique des circonstances dans lesquelles les accidents se sont produits ;- sur le caractère entièrement artificiel de la respiration entretenue par le seul usage des respirateurs ;- sur l’abolition de tout réflexe, l’hypotonie complète, la mydriase ;- sur la disparition de tout signal encéphalographique (tracé nul sans réactivité possible) spontané ou provoqué par toute stimulation artificielle pendant une durée jugée suffisante, chez un patient n’ayant pas été induit en hypothermie et n’ayant reçu aucune drogue sédative.L’irréversibilité des fonctions ne peut être établie que sur la concordance de ces divers signes cliniques et électroencéphalographiques ; l’absence d’un seul de ces signes ne permet pas de déclarer le sujet mort.(…) La constatation du décès du sujet maintenu artificiellement en survie autorise la suspension des manœuvres de réanimation cardio-respiratoires.Aucun prélèvement d’organes ou de tissu ne peut être envisagé avant que le décès ait été dûment constaté comme il vient d’être défini. Dans le cas où, après constat du décès, un prélèvement d’organes est envisagé à des fins thérapeutiques, la poursuite des manœuvres de réanimation peut-être autorisée, afin de ne pas interrompre prématurément l’irrigation de l’organe à prélever ».

 

 

Cette « nouvelle mort » permet de réglementer une pratique jusque-là complètement illégale. Elle permet de légitimer la première greffe cardiaque en France. Certains « pensent qu’elle la rendait possible, le prélèvement ne pouvant plus être considéré comme un homicide ». D’autres encore - juristes en particulier - « relèvent la coïncidence des dates et s’inquiètent qu’on puisse « mourir par circulaire » ».

 

 

 

 

L’affaire Tucker versus Lower.

 

 

La même année, certains médecins américains qui réalisent des transplantations cardiaques sont accusés d’avoir prélevé un donneur encore vivant. En effet, en mai 1968, au Medical College de Virginie, Richard Lower, ancien collaborateur de Shumway, pratiqua une greffe en prélevant le cœur d’un jeune Noir : une opération à cœur battant. Shumway et Kantrowitz n’avaient jamais pu transplanter un cœur battant dans la poitrine d’un homme : la loi ne le permettait pas. Or Lower a d’un côté Joseph Klett, un patient de cinquante-trois ans qui attend un nouveau cœur, et de l’autre Bruce Tucker qui a un cœur en bon état puisqu’il est maintenu en vie grâce à un respirateur. Lower aimerait joindre un membre de la famille de Bruce Tucker pour obtenir l’autorisation de prélever ses organes, notamment son cœur encore battant. Ni le Medical Center de Virginie, ni les forces de police de Richmond ne purent joindre un membre de la famille de Tucker, ce travailleur de cinquante-six ans qui, ivre, avait titubé et heurté le bord d’un trottoir de la rue de Venable de Richmond. Pourtant une partie de sa famille, une sœur et deux frères, résidaient dans cette même ville. Comme le procès l’a démontré, le portefeuille de ce mourant contenait une carte professionnelle stipulant le numéro de téléphone et l’adresse de William Tucker qui travaillait dans une boutique à quinze blocs de l’hôpital.Sans autorisation, Richard Lower obtint l’autorisation de sa hiérarchie de prélever le cœur de Bruce Tucker et de le transplanter dans la poitrine de Joseph Klett. Celui qui avait constaté la mort s’était appuyé sur une loi locale disant que les corps non identifiés et non réclamés pouvaient servir dans un but scientifique.La famille apprit, non par les médecins de l’hôpital, mais par un employé des pompes funèbres que le cœur de leur frère avait été prélevé. Les Tucker consultèrent un avocat qui n’eut pas de mal à trouver la définition légale de la mort : le moment où le cœur cesse de battre, la définition qui avait empêché Shumway et Kantrowitz de pratiquer leur « première » mondiale. Shumway avait beau parler de définition périmée, elle avait toujours une existence légale et Richard Lower et son équipe de transplanteurs risquaient d’être poursuivis pour meurtre. Le procès eut lieu en 1972 à Richmond.

Signalons qu’entre temps il y eut la décision de Harvard. Le jugement paraît curieux. Le juge et le jury devaient statuer à partir de la définition légale de la mort en 1968. La loi ne reconnaissait absolument pas le concept de mort cérébrale. Ce terme n’aurait même pas dû figurer dans le jugement. Le corps médical avait cité à comparaître ses experts.La motivation du jugement est étrange : le corps médical reconnaît en 1972 la mort cérébrale comme critère de la mort, qu’il y ait ou non irréversibilité. Le juge Compton prit le parti des médecins. Le verdict soulagea les préleveurs. De l’état de la Virginie, la nouvelle définition fit tache d’huile. Le juge Compton déclara que son jugement devrait mettre un terme aux allégations de l’opinion publique envers les préleveurs, prétendant qu’ils tuaient les donneurs pour prendre leur cœur.

Le concept de mort cérébrale permettait aux chirurgiens de reprendre les expérimentations.

Au Japon, il y eut le même problème. Trois mois après la fameuse transplantation de Lower, un chirurgien préleva le cœur d’un homme en état de mort cérébrale. L’anesthésiste émit des doutes sur la façon de procéder du chirurgien Juro Wada. Le donneur était un jeune homme de vingt et un ans. Il semble que le chirurgien n’ait pas fait beaucoup d’effort pour le réanimer. La poitrine du receveur était déjà ouverte, prête à recevoir le cœur du donneur avant que la famille ait donné son consentement. Il n’y eut plus de transplantation de cœur pendant vingt cinq ans. Ceux qui s’y sont risqués dans le quart de siècle suivant ont tous eu des procès. Les Japonais tolèrent uniquement la greffe de rein parce que cet organe peut être prélevé après la mort cardiaque.

 

 

 

Report of the Ad Hoc Committee of the Harvard Medical School to Examine the Definition of Brain Death.

 

C’est dans ce climat de suspicion et de procès pour homicide que le Comité Ad Hoc de la Faculté de Médecine de Harvard se réunit sous la direction de Henry Beecher, le médecin qui avait publié un article deux ans auparavant dénonçant des recherches effectuées sans le consentement des sujets. Les conclusions du rapport sont publiées en août 1968. Dès le début du propos, le comité précise pour quelles raisons il va proposer une définition du coma dépassé (irreversible coma) ou mort cérébrale. Il indique deux raisons principales.« There are two reasons why there is need for a definition: (1) Improvements in resuscitative and supportive measures have led to increased efforts to save those who are desperately injured. Sometimes these efforts have only partial success so that the result is an individual whose heart continues to beat but whose brain is irreversibly damaged. The burden is great on patients who suffer permanent loss of intellect, on their families, and on those in need of hospital beds already occupied by these comatose patients. (2) Obsolete criteria for the definition of death can lead to controversy in obtaining organs for transplantation ».

 

Le comité définit ensuite les caractéristiques de ce coma irréversible. Lorsqu’un patient est possiblement en coma irréversible, le premier point à établir est l’irréversibilité elle-même : « Our first problem is to determine the characteristics of a permanently non functioning brain ». Selon le rapport, le diagnostic de coma irréversible est un diagnostic clinique qui ne peut être posé que par un médecin et qui se fonde sur la concordance des trois points suivants :- 1. L’absence totale de réceptivité et de réponse aux stimuli même les plus douloureux (« total unawareness to extenally applied stimuli (…) complete unresponsiveness »).- 2. L’absence totale de mouvement spontané et de respiration spontanée (no movements or breathing).- 3. L’absence totale de tout réflexe (no reflexes), c’est-à-dire : pas de réflexe pupillaire à la lumière, pas de mouvement oculaire à l’irrigation de l’oreille à l’eau glacée, pas de réflexe cornéen, pas de réflexe pharyngé ni tendineux*.Ces trois points attestent de l’irréversibilité du coma, qui peut alors être confirmé par un électroencéphalogramme (EEG) plat (flat electroencephalogram). La durée recommandée pour l’enregistrement est de 10 minutes au minimum, à amplitude maximale. Il est par ailleurs recommandé de réitérer le test à 24 heures d’intervalles.

 

Le comité ajoute que deux types de patients doivent être exclus du diagnostic tel que décrit : les patients en hypothermie et des patients ayant consommé des drogues qui agissent sur le cerveau.

Le rapport conclut que lorsqu’un patient est dans un tel état il doit être déclaré mort. Le respirateur doit alors être débranché: « When the patient is hopelessly damaged as define above, the family and all colleagues who have participated in major decisions concerning the patient, all nurses involved, should be so informed. Death is to be declared and then the respirator turned off ». Cette première partie du rapport concerne la première raison évoquée, à savoir la nécessité de ne pas continuer à réanimer les patients qui se trouvent dans un état « désespéré ».

 

 

La seconde partie du rapport est juridique et tente de faire reconnaître les critères de la mort cérébrale comme les nouveaux critères légaux permettant d’attester de la mort d’un individu. L’argumentation est la suivante : si la loi accorde aux médecins le rôle de définir les critères permettant d’attester de la mort d’un individu – ce en quoi elle a raison – elle a tort de considérer que la communauté médicale est toujours d’accord sur cette définition. Il faut une définition légale, car la définition cardio-respiratoire, légalement en vigueur en 1968, ne correspond plus à celle que tous les médecins utilisent en pratique. Cette seconde partie tente de faire reconnaître les critères de la mort cérébrale comme les nouveaux critères légaux permettant s’attester de la mort d’un individu réanimé.

C’est dans cette partie uniquement que le prélèvement d’organes est évoqué, à travers la phrase suivante: « It is further suggested that the decision to declare the person dead, and then to turn off the respirator, be made by physicians not involved in any later effort to transplant organs or tissue from the deceased individual. This is advisable in order to avoid any appearance of self-interest by the physicians involved », il est suggéré de plus que la décision de déclarer la personne morte et donc d’arrêter le respirateur soit faite par un médecin qui ne soit pas impliqué ensuite dans le prélèvement des organes ou tissus de la personne décédée. Alors que le prélèvement d’organes en vue de transplantation était un des points justifiant une nouvelle définition de la mort, il est bien peu abordé dans le développement du texte, et sous un angle très particulier. Cela explique peut-être que le texte « ne suffit pas à endiguer la vague de procès en cours ». Une polémique va s’instaurer à propos de la définition de la mort cérébrale.

 

 

 

 

Histoire de la transplantation d'organes

Polémiques autour de la « nouvelle mort »

 

 

 

Comme le note Peter Singer, les mouvements idéologiques dont on aurait pu attendre une violente opposition de principe ne se sont pas manifestés. Les catholiques ne se sont pas opposés à cette nouvelle définition de la mort. Selon Singer, cela est dû à ce que cette nouvelle définition permet d’éviter un débat sur l’euthanasie : en décidant d’un moment où l’on cesse de réanimer, on limite les possibilités de demandes d’euthanasie. En effet, cela crée un point de non-retour en amont duquel on réanime, et en aval duquel on « débranche ». « So for pro-life groups, the decision not to oppose the redefinition of death was made easier still by the fact that it made good sense as a tactical retreat ».

Le débat est donc d’ordre épistémologique, scientifique et juridique. Les questions d’ordre épistémologique se centrent principalement sur le statut de la définition de la mort cérébrale : est-elle une nouvelle définition de la mort ou est-elle un ensemble de critères scientifiques permettant d’attester qu’un patient est en coma irréversible, auquel cas il reste à démontrer qu’un patient en coma irréversible est « mort ».

Les questions d’ordre scientifique concernent essentiellement le choix des critères permettant d’attester de la mort cérébrale. Par exemple la circulaire Jeanneney intègre l’électroencéphalogramme plat aux critères nécessaires au diagnostic de mort cérébrale. Le comité d’Harvard au contraire propose des critères cliniques qui peuvent éventuellement s’accompagner d’un EEG plat. L’EEG doit-il ou non être un des critères de la mort cérébrale ?

D’autres se demandent quelles sont les structures cérébrales qui doivent être détruites pour attester de la mort cérébrale : tout le cerveau ? les parties qui assurent les fonctions autres que végétatives ?

Enfin, les questions d’ordre juridiques se centrent sur le rôle de la loi dans le débat : la loi doit-elle donner une définition de la mort ou bien doit elle laisser la définition aux médecins, se contentant de définir les attitudes pratiques qui découlent du diagnostic ? Doit-elle dans ce cas se prononcer sur les critères diagnostiques ?

 

 

 

Des critères différents selon les états.

 

 

 

La conséquence majeure de cette nouvelle définition de la mort, c’est qu’on peut être déclaré mort dans un état des Etats-Unis et pas dans un autre. De plus, les critères américains ne correspondent pas aux critères européens. Le vocabulaire des médecins n’est pas précis. Lorsqu’en 1959, à l'hôpital Claude Bernard, MM. Mollaret et Goulon décrivaient, pour la première fois, cinq cas de comas dépassés. Ils ont été les premiers à proposer le terme de « coma dépassé ». Au même moment, sur une seule observation à Lyon, MM. Jouvet et Vertheimer parlaient de « mort cérébrale ». A cette époque, dans les hôpitaux, on ne parlait ni de « coma dépassé » ni de « mort cérébrale », mais de « décérébrés ». Décérébration, coma dépassé, mort cérébrale ? Comment distinguer la mort cérébrale ou encéphalique (brain death), qui, en Angleterre, correspond à la mort du tronc cérébral (cerebral death) de la mort corticale, laquelle conduit aux états végétatifs chroniques ?En cas de mort cérébrale, « le cerveau est lésé ‘si sévèrement qu’il ne peut plus maintenir l’homéostasie interne, ni a fortiori l’homéostasie externe. L’ensemble du système nerveux supramédullaire est abîmé de façon irréversible. La mort cérébrale implique la mort tout court : même avec les meilleurs soins de réanimation, la mort cérébrale entraîne au bout de quelques jours, ou quelques semaines au plus, une défaillance circulatoire irrésistible et un arrêt cardiaque ». En cas de mort corticale (cortical death), en revanche, le cerveau demeure capable de maintenir l’homéostasie interne car les structures du tronc cérébral sont fonctionnelles. Mais il ne parvient plus à assurer l’homéostasie externe, c’est-à-dire qu’il ne parvient plus à répondre de façon appropriée aux stimulations de l’environnement, parce que les hémisphères cérébraux sont irréversiblement lésés. C’est ce qui définit l’état végétatif persistant.

 

 

Que prouve un EEG ?

 

 

Le diagnostic de mort cérébrale est surtout clinique, nécessitant la présence de critères : absence totale de conscience et d’activité motrice spontanée, abolition de tous les réflexes du tronc cérébral et abolition de la respiration spontanée vérifiée par un test d’apnée. En France, la législation impose une confirmation du diagnostic à l’aide d’examens paracliniques comme l’électroencéphalogramme (EEG). Or, l’EEG dans cette indication présente de nombreuses limites. « En effet, cet examen est techniquement complexe, fréquemment contaminé par des artéfacts biologiques ou environnementaux, sources de confusion et d’ambiguïté, même pour des électroencéphalographistes entraînés. De plus, il ne peut pas être utilisé lorsqu’il existe une imprégnation de substances sédatives ou une hypothermie. Enfin, il présente également l’inconvénient majeur de ne pas explorer le tronc cérébral. » « L’analyse de la littérature médicale récente confirme le mauvais rendement de l’EEG en tant que test de confirmation diagnostique de la mort cérébrale (nombreux faux-positifs et faux-négatifs). De ce fait, plusieurs recommandations étrangères comme par exemple les recommandations canadiennes ne retiennent plus cet examen pour le diagnostic de mort cérébrale. » « Il peut donc sembler paradoxal que l’EEG puisse être utilisé à des fins de confirmation d’un état de mort cérébrale puisque cet examen d’électrophysiologie évalue l’activité électrique du cortex cérébral mais n’explore pas le tronc cérébral. La sensibilité de cet examen est donc probablement médiocre mais il continue à être préconisé en France, du fait de sa simplicité apparente et de sa symbolique. En fait, il s’agit d’un test techniquement difficile et souvent ambigu, fréquemment contaminé par des artéfacts biologiques ou environnementaux, prêtant régulièrement à confusion même pour des électroencéphalographistes expérimentés. De plus, il ne peut pas être utilisé lorsqu’il existe une imprégnation de substances sédatives ou une hypothermie. »

 

 

 

 

L’instant de la mort.

 

 

La recherche d’une définition de la mort est essentielle car « il importe en premier lieu d’éviter « l’inhumation ou l’incinération d’une personne vivante ayant les apparences de la mort. En cela, la définition de la mort est d’une importance éthique de premier plan ». Elle permet de ne pas réaliser prématurément un prélèvement d’organes.La définition de la mort s’impose aussi « en raison des implications juridiques opérées par le passage brutal du statut de personne, sujet de droit, à celui de cadavre, non-sujet de droit : effets immédiats et multiples de délivrance d’organes pour une greffe, de dissolution du couple, d’ouverture de succession, de versement d’assurance décès (…), etc. ». La définition du moment de la mort - ainsi que des critères permettant de l’attester – touchent au statut de l’individu (vivant ou mort) et permettent la réalisation de ses droits ou des obligations que la société a contractées à son égard. C’est en fait le statut moral de l’individu qui est déterminé par l’état « mort » ou « vivant ». La suspicion entoure la décision du comité d’Harvard. L’arrêt de la réanimation des patients « dans un état désespéré » vide les hôpitaux et font faire des économies.

La décision est justifiée d’une manière utilitariste. Si une forme de malaise entoure la question de la mort cérébrale, c’est en raison du lien qu’elle entretient justement avec le prélèvement d’organes. Car en distinguant précisément l’état végétatif chronique et la mort cérébrale, il s’avère que la nouvelle définition de la mort n’a en aucun cas résolu le problème des patients plongés dans un état d’inconscience permanent.

La définition de la mort cérébrale voulait éviter le maintien en survie artificielle à long terme de certains patients, en raison du traumatisme que la réanimation pouvait induire pour les proches, et du surcoût pour l’hôpital : « For the patients it didn’t really matter, because they were apparently not experiencing anything at all. For the family, however, the respirators prolonged their agony. If the person they loved could never recover consciousness, she was gone for ever. Yet she was not dead, and so their grief could not be resolved by the usual rituals of death, burial and mourning. The use of respirators on irreversibly unconscious patient was also becoming a problem for the directors of intensive care units. They began to have nightmares about wards filled with permanently unconscious patients, each one needing not only a respirator and bed, but also skilled nursing care ».Or la question des patients en état végétatif chronique (permanently unconscious patients…) ne peut pas être résolue par la définition de la mort cérébrale, car « la vie biologique du corps d’un individu en état de mort cérébrale ne peut être maintenue artificiellement que pendant une courte période de temps (quelques jours) ».

Reste alors la question des organes. Si les patients en mort cérébrale peuvent être distingués des patients en état végétatif chronique parce qu’ils ne sont maintenus en « survie biologique » qu’artificiellement et pour une durée très limitée, ils ne présentent pas de surcoût pour l’hôpital et il est difficile d’affirmer que la réanimation prolonge leur agonie. En revanche puisqu’ils sont « morts » on peut les prélever et sauver d’autres vies. Ce raisonnement a fait craindre à certains que l’utile devienne le moral, et que seuls les arguments utilitaristes déterminent la définition de la mort (et donc de la vie).

Un des premiers à se positionner dans ce sens est le philosophe Hans Jonas. Dès 1968 et jusqu’à sa mort en 1992, il prend ouvertement position contre le prélèvement d’organes post-mortem.

 

 

Source: http://transplant.e-monsite.com/pages/histoire-de-la-mort-cerebrale.html

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 14:23

Le Service fédérale des migrations (FMS) fermera les frontières russes à trois millions d'immigrés clandestins, a annoncé aujourd'hui le directeur du FMS Konstantin Romodanovski dans une interview au quotidien Rossiiskaïa Gazeta.
 
Cette mesure frappera en premier lieu ceux qui ont dépassé de 30 jours la durée légale de leur séjour en Russie. Le FMS a déjà fermé les portes du pays à 83.000 personnes. Avec les membres de leurs familles, le nombre total d'étrangers "indésirables" s'élève à 200.000 personnes. 
 
Selon M. Romodanovski, 11 millions d'immigrés résident actuellement en Russie. La moitié d'entre eux sont des ressortissants d'Asie centrale. 
 
Le directeur du FMS n'a pas soutenu l'idée de prélever une somme déterminée sur chaque étranger entrant en Russie. Ce montant devait servir à payer ses frais de déplacement en cas d'expulsion éventuelle.

 

Source: http://fr.rian.ru/politique/20130614/198543094.html

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 13:54

Depuis Moscou, le géopoliticien Aymeric Chauprade a lancé un appel à résister au projet planétaire "de domination unipolaire" de l'Amérique et à l'extension mondiale voulue par l'Occident des "droits" des minorités sexuelles,"expression" "d'un seul et même phénomène: l'alliance du mondialisme occidental avec le nihilisme anarchiste", "cette idéologie destructrice, qui, sous des formes variées dans l’Histoire, n’a eu de cesse que de s’attaquer aux fondements de la civilisation, à la dignité de la personne, à la famille, à la nation souveraine."

 

 

Description de l'image Aymeric_Chauprade.jpg.L’appel de Moscou d’Aymeric Chauprade, le 13 juin 2013

 

 

Le 13 juin 2013 à Moscou, en compagnie d’Odile Tequi, François Legrier, Hugues Revel et Fabrice Sorlin, je suis intervenu à la Douma d’État (Parlement russe) pour appuyer les efforts de la Russie visant à résister à l’extension mondiale voulue par l’Occident des « droits » des minorités sexuelles. Voici l’appel que j’ai lancé.

 

L’appel de Moscou d’Aymeric Chauprade, le 13 juin 2013


Mesdames et Messieurs les députés de la Fédération de Russie,

C’est un grand honneur que de m’exprimer devant vous aujourd’hui, l’honneur d’un Français patriote qui regarde la Russie en alliée historique.

Depuis 1989, l’Amérique tente d’accélérer son projet de domination unipolaire et de l’imposer à tous les peuples de la planète.

Avec un écrasant budget de défense, égal à la somme de tous les autres États, avec une monnaie de référence qui lui donne la main sur l’économie mondiale, avec des réseaux de recrutement des élites mondialisées, avec un pouvoir médiatique et culturel global, l’oligarchie financière américaine mène la guerre aux peuples libres sur le double théâtre de l’information et de la géopolitique. Entraînant avec elle l’Union européenne, elle dessine le visage des « Bons et des méchants », viole nos conversations et données privées, bombarde, envahit ou détruit par la guerre civile et l’embargo les États qui lui résistent.

Mais la guerre géopolitique que cette oligarchie occidentale mène contre la Russie et contre l’indépendance des Européens, se double d’une guerre idéologique. Hier, les révolutions « colorées » en Géorgie et en Ukraine, aujourd’hui, les FEMEN, les « Pussy Riot« , ou le mariage homosexuel en France, ne sont l’expression que d’un seul et même phénomène : l’alliance du mondialisme occidental avec le nihilisme anarchiste, cette idéologie destructrice, qui, sous des formes variées dans l’Histoire, n’a eu de cesse que de s’attaquer aux fondements de la civilisation, à la dignité de la personne, à la famille, à la nation souveraine.

Bien qu’ultra-minoritaire, ce nihilisme anarchiste contrôle largement les médias occidentaux, terrorise la classe dirigeante européenne, et bénéficie du soutien financier de milieux d’affaires mondialistes et pro-américains.

Face à cette nouvelle forme de terrorisme, pour défendre le monde multipolaire que nous voulons, seul garant d’une paix globale et juste, le temps est venu de constater qu’une nouvelle bipolarité idéologique se superpose à la multipolarité géopolitique.

La nouvelle bipolarité met face à face, dans un affrontement qui va s’amplifier, d’un côté ce totalitarisme planétaire, qui détruit simultanément la famille et la nation, en réduisant la personne à un consommateur esclave de pulsions marchandes et sexuelles, de l’autre côté, des peuples trahis par leurs élites, assoupis devant la perte de souveraineté et l’immigration massive, mais que l’attaque contre la famille commence à réveiller.

Mais attention ! Mis en échec sur le terrain géopolitique, grâce à la multipolarité, le projet mondialiste essaie de se relancer par une nouvelle idéologie révolutionnaire.

Dans ce nouveau combat, Mesdames et Messieurs les Députés, ceux qui ne veulent pas du bouclier anti-missiles américain, de la domination de l’OTAN, de la guerre contre la Syrie et l’Iran, sont dans le même camp que ceux qui refusent la perte de souveraineté, le grand remplacement de population, les FEMEN, la théorie du genre, le mariage des homosexuels, et bien d’autres marchandisations du corps humain encore.

Mesdames et Messieurs les Députés, c’est avec le Président Poutine et toutes les forces vives de Russie, que votre pays a engagé un redressement sans précédent, militaire, géopolitique, économique, énergétique et spirituel, qui force l’admiration des patriotes français !

Les patriotes du monde entier, attachés à l’indépendance des peuples comme aux fondations de notre civilisation, tournent en ce moment leur regard vers Moscou.

C’est plein d’espoir qu’ils voient la Russie légiférer contre le promotion publique de l'homosexualité, contre le risque d’adoptions internationales d’enfants russes par des couples unisexe et contre l’ingérence d’ONG nihilistes et manipulées par les réseaux américains.

Mesdames et Messieurs les Députés, la Russie est devenue l’espoir du monde contre le nouveau totalitarisme ! Le temps est venu de former, autour de la Russie, et avec les patriotes de tous les pays, l’Internationale de ceux qui aiment leur identité, leur famille, et qui refusent que la personne soit réduit à une marchandise !

Vive la civilisation, vive la Russie, vive la France !

 

Source: http://blog.realpolitik.tv/2013/06/lappel-de-moscou-daymeric-chauprade-le-13-juin-2013/

 

 

- Aymeric Chauprade : "je ne suis pas plus complotiste que ceux qui défendent la version officielle"

- Déprogrammé de l’émission de Frédéric Taddeï : pour Aymeric Chauprade, « manifestement ils ont très peur de moi »

- Loi votée sur le génocide arménien : le produit de l’aveuglement provoqué par la fiction des « Droits de l’Homme » (Aymeric Chauprade)

- Aymeric Chauprade sur la politique étrangère de Nicolas Sarkozy

- Manipulations, infiltrations : Pour Aymeric Chauprade, le terrorisme est d’abord un fait étatique

- Aymeric Chauprade : Le Mondialisme

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 11:39

Parce que les citoyens ne croient plus au mythe révolutionnaire de l'efficacité politique (volontarisme, constructivisme...), parce que les citoyens "ne font plus confiance" aux politiciens, parce que "les citoyens se sentent ignorés et méprisés par une classe politique qui se considère comme une élite alors qu'elle devrait se comporter comme un serviteur du peuple", "notre système démocratique démontre son inefficacité", déclare le député belge Laurent LOUIS.

"Malgré les élections, ce sont toujours les mêmes élus qui siègent dans cette assemblée. Certains sont ici depuis plus de trente ans...", explique-t-il aux parlementaires belges. Leur rappelant que "le pouvoir ne nous appartient pas" après avoir eu le micro coupé... le député Herman De Croo, siégeant dans l'Assemblée depuis 45 ans, ne prenant pas la peine d'examiner la proposition et balayant celle-ci d'un revers de la main, lui répond : "Tout ce qui est excessif est insignifiant..."


Se basant sur les travaux d'Etienne Chouard (voir une video ici), Laurent Louis propose un changement de système: remplacer les élections par le tirage au sort de citoyens volontaires. Découvrez le texte complet de la proposition de Laurent LOUIS: http://www.lachambre.be/FLWB/PDF/53/2860/53K2860001.pdf

 

 

 

Note de Christ-Roi. Le tirage au sort chez les Grecs s'en remettant au jugement des dieux se rapproche toujours davantage du droit divin que de la seule "Volonté populaire" exprimée au travers d'un bulletin de vote pour tel ou tel candidat qui aura été choisi d'abord non par le peuple mais par une instance oligarchique sur des critères et des intérêts qui ne sont pas ceux du peuple...

 

Ce tirage au sort peut donc être un moyen efficace pour courcircuiter la dérive oligarchique de la démocratie.

 

Lorsque l'échelon inférieur ne peut faire quelque chose, il peut s'en remettre à l'échelon supérieur pour qu'il le fasse pour lui (principe de subsidiarité) et pourquoi pas, notamment à un échelon tiré au sort directement parmi des représentants du  peuple issus de toutes ses composantes, au travers de ces corps intermédiaires naturels que la Révolution de 1789 a voulu détruire... 

 

Maus il reste un risque dans le tirage au sort, celui de la compétence des tirés au sort qui devront émaner des corps intermédiaires réels de la Société (familles, corps de métiers, salariés, patrons, retraités, chômeurs, etc.)

 

Enfin, en Belgique, le chef d'Etat est un monarque (dont le seul principe a pu garantir l'unité de l'Etat belge).

En France il s'agira de réflechir à nouveau sur les avantages de la Monarchie en termes de mémoire, d'unité, de durée, de représentation, de compétence, de responsabilité, de continuité, et surtout d'indépendance et de souveraineté nationale par rapport aux lobbies bancaires et d'argent, par rapport à tous les micro-lobbies (comme le lobby gay LGBT)..., de légitimité, de libertés et d'égalités (devant l'impôt, devant les factures énergétiques, etc.)

 

 

- La vraie raison de la loi du 4 août 1789 dite de "suppression des privilèges"

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 09:37

Les outils de la Résistance sont en place.

Alors toi aussi RÉSISTE face au MENSONGE et BATS-TOI pour la VÉRITÉ !

ONLR

 

 

 

/!\ ATTENTION /!\ Cette vidéo est fortement déconseillé dans les cas suivant :

- Amoureux de la démocratie et de la liberté d'expression
- Défenseur des droits de l'enfant
- Admirateur du président actuel, et de son gouvernement
- Vous préférez vivre dans l'illusion douce et rose plutôt que de regarder la réalité en face.

 

 

Les images montrées dans cette video sont exclusivement issues d'internet.

Mariage pour tous : mensonge pour tous !

 

Source: http://www.youtube.com/watch?v=cGmWM7BrdsQ via http://www.printempsfrancais.fr

 

 

. L'appel à la résistance ! Ce message qui se lève

. Béatrice Bourges : « J'ai vu de mes propres yeux des policiers en civil enlever leur brassard orange pour se confronter à d'autres policiers »

. Six mensonges du "gouvernement socialiste qui n'en finit plus de mentir" (25 mai 2013)

. "Commissaire aspergé" ? Manuel Valls en flagrant délit de mensonge… pour détourner notre attention ? (19 mai 2013)

. Le gouvernement perd la bataille de l'image (18 avril 2013)

. La provocation de trop (13 avril 2013)

. "Arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel" (Vincent Peillon au JDD du 2 septembre 2012)

. Le plus grand mensonge de la République "française" (23 décembre 2011)

. La république a menti

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 08:20

Au Sri Lanka, un groupe a attaqué l'église catholique de Saint-François-Xavier dans l'archidiocèse de Colombo. Les vandales ont détruit une statue de la Vierge, puis ils ont enlevé le tabernacle de l'autel et essayé de mettre le feu à l'Eucharistie.


Bien que le tabernacle (meuble qui abrite le ciboire contenant les hosties consacrées au cours de la messe) ait été retrouvé complètement imbibé de kérosène, les hosties consacrées n'ont pas pris feu et sont restées intact.

 

Source: http://www.avvenire.it/Mondo/Pagine/bangladesh-profanata-chiesa-cattolica.aspx via http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/06/ils-br%C3%BBlent-le-tabernacle-mais-les-hosties-restent-intactes.html

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 08:19

Lors d'une manifestation le 27 janvier 2013, Pierre et son groupuscule ont réclamé des femmes utérus (GPA).

 

 

Source: https://www.facebook.com/photo.php?fbid=554507371259757&set=a.439428389434323.99386.439425526101276&type=1&theater

 

- Ventres aux enchairs

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 22:52

 

afriqueL’historien Bernard Lugan vient de publier « Les guerres d’Afrique : Des origines à nos jours », aux Éditions du Rocher. Il répond aux questions de Boulevard Voltaire.

 

Vous rappelez que, de 2000 à 2010, 70 % des décisions des Nations unies et 45 % des séances du Conseil de sécurité ont été consacrées à l’Afrique. Est-ce à dire que ce continent est condamné à la violence et à la guerre ?

 

Je me borne à un constat : après 1960, l’Afrique fut ravagée par de multiples conflits qui firent des millions de morts et des dizaines de millions de déplacés. Alors que, jusque-là, le cœur de la confrontation entre les deux blocs avait été l’Asie (Chine, guerre de Corée, guerre d’Indochine puis du Vietnam, etc.), l’Afrique devint à son tour une zone disputée, tant au Congo que dans la Corne ou dans le cône sud.

 

Je ne dis pas que le continent est condamné à la violence, ce qui ferait de moi un déterministe alors que je suis simplement un observateur, mais j’affirme en revanche que si les trois points suivants ne sont pas réglés, l’Afrique ne connaîtra jamais la paix :

 

1- En Afrique où l’autorité ne se partage pas, la transposition des institutions politiques occidentales s’est faite sans qu’auparavant il ait été réfléchi à la création de contre-pouvoirs, au mode de représentation et d’association au gouvernement des peuples minoritaires, condamnés par la mathématique électorale à être pour l’éternité écartés du pouvoir.

2- La démocratie majoritaire, pertinente dans des sociétés homogènes et individualistes, telles celles des États-nations d’Europe occidentale, l’est apparemment moins dans les sociétés africaines où les définitions sont communautaires et hétérogènes. Or, grâce à la démocratie majoritaire, des peuples démographiquement dominants échappent par définition à l’alternance politique, détournant ainsi la finalité démocratique théorique du principe majoritaire. La contradiction est donc totale car la démocratie sert de paravent légal à des dictatures ethniques profitant aux peuples dont les femmes ont été les plus fécondes, d’où des guerres.

3- L’idée de nation n’est pas la même en Europe et en Afrique puisque, dans un cas, l’ordre social repose sur des individus et dans l’autre sur des groupes. Or, le principe du « one man, one vote » (« un homme, une voix ») interdit la prise en compte de la seule réalité politique africaine qui est la communauté.

 

Pour tenter de limiter le nombre des conflits africains, il est donc nécessaire, non pas de noyer le continent sous des aides qui, en plus d’être inutiles, l’infantilisent, mais de trouver un moyen constitutionnel permettant de répondre à une question essentielle : comment éviter que les plus nombreux soient automatiquement détenteurs d’un pouvoir issu de l’addition des suffrages ? Tant qu’une réponse n’aura pas été donnée à cette interrogation, les États africains seront perçus comme des corps étrangers prédateurs par une large partie de leurs propres « citoyens », ce qui fait que les foyers potentiels de guerre continueront d’être innombrables.

 

Vous dites que ces conflits n’ont pas de causes économiques…

 

La plupart des conflits africains contemporains présentent en effet une double caractéristique :

 

1- Au départ internes à des États, ils éclatèrent pour des raisons politiques quasiment toujours à base ethnique. Ensuite, mais seulement ensuite, et toujours dans un second temps, des facteurs économiques (ou religieux) purent les amplifier, les entretenir ou les compliquer, mais il ne s’agissait là que d’effets secondaires ; une surinfection de la plaie en quelque sorte.

2- Les éléments déclencheurs de ces affrontements ne furent ni la misère, ni le surpeuplement, ni même la compétition pour les matières premières. Les deux premiers purent certes ponctuellement les favoriser, tandis que le troisième a pu permettre leur prolongement, mais ils n’en furent pas la cause. Quelques exemples :

- les guerres du Tchad éclatèrent dès les années 1960, donc quatre décennies avant la découverte et la mise en exploitation du pétrole.

- les guerres de Sierra Leone, du Liberia, de l’Ituri et du Kivu n’eurent pas pour origine le contrôle des diamants, du bois ou du coltan ; ce furent en effet des conflits ethniques qui prirent de l’ampleur pour ensuite – mais seulement ensuite – s’autofinancer avec les diamants, le bois et le coltan.

 

Revenant sur les guérillas qui ont débouché sur l’indépendance des pays africains, vous affirmez qu’aucune d’entre elles n’a jamais été en mesure de l’emporter sur le terrain.

 

La parenthèse coloniale fut effectivement refermée sans affrontements majeurs, sans ces combats de grande intensité qui ravagèrent l’Indochine. En Afrique, les guérillas nationalistes ne furent jamais en mesure de l’emporter sur le terrain, pas plus en Algérie où les maquis de l’intérieur n’existaient quasiment plus en 1961, qu’au Kenya où les Britanniques avaient éradiqué les Mau Mau, ou encore que dans le domaine portugais — à l’exception de la Guinée-Bissau — où, et j’y insiste longuement dans mon livre, l’armée de Lisbonne était maîtresse du terrain. En Rhodésie, l’efficace petite armée de Salisbury avait réussi à tenir tête à une masse d’ennemis coalisés, massivement aidés par l’URSS et la Chine avant d’être trahie par l’Afrique du Sud qui pensa acheter son salut en abandonnant les Blancs de Rhodésie. Partout, la décolonisation fut un choix politique métropolitain ; elle ne fut nulle part imposée sur le terrain. Les combats de grande intensité apparurent après les indépendances, dans le cadre de la guerre froide, et je les décrits dans mon livre : Angola, South African Border War, Corne de l’Afrique, Congo, etc.

 

Même en Algérie ?

 

Plus encore en Algérie, qui est l’exemple le plus parfait d’une guerre militairement gagnée mais politiquement perdue. L’armée française remporta une victoire totale qui fut obtenue en trois étapes, la « bataille d’Alger » (1957), la « bataille des frontières » (21 janvier- 28 mai 1958) et le plan Challe (1959-1961) ; je développe longuement ces points dans mon livre :

 

- Durant l’automne 1956, le FLN décida de mener la guerre à Alger même, depuis le cœur de l’ancienne citadelle turque, la casbah, d’où de sanglants attentats furent organisés dans la ville européenne. La police étant impuissante, le 7 janvier 1957, le gouvernement du socialiste Guy Mollet donna ordre à la division parachutiste commandée par le général Massu de démanteler les réseaux du FLN. Ce fut la « bataille d’Alger » qui se déroula de janvier à septembre 1957. La manière forte fut employée, et cela à la hauteur du défi que l’armée avait été chargée de relever par le pouvoir civil : 24.000 personnes furent arrêtées, des suspects furent torturés afin de leur faire révéler les lieux où étaient entreposées les bombes qui tuaient des civils. Résultat : les réseaux terroristes furent démantelés et les implantations du FLN urbain éliminées.

 

- La « bataille des frontières » fut gagnée à l’époque où le général Salan était commandant supérieur de la région Algérie (1er décembre 1956-12 décembre 1958). Grâce à deux lignes fortifiées, l’une le long de la frontière marocaine et l’autre le long de la frontière tunisienne, les maquis de l’intérieur se trouvèrent dans une situation critique faute de ravitaillement en munitions. L’état-major de l’ALN tenta alors une manœuvre consistant à attaquer la ligne tunisienne, la ligne Morice, sur toute sa longueur, en lançant à l’assaut des milliers de combattants afin de saturer les unités d’intervention et les contraindre à se disperser. Des opérations furent ainsi lancées dans le secteur de Souk Ahras où, en six jours, du 28 avril au 3 mai 1958, l’ALN perdit 620 hommes et les Français 33. Une ultime tentative de franchissement en force eut lieu en novembre-décembre 1959 quand 2.500 combattants se lancèrent à l’assaut du barrage ; 800 d’entre eux réussirent à le franchirent mais tous furent tués par les unités d’intervention qui les interceptèrent. À partir de ce moment, les maquis de l’intérieur ne reçurent plus de renforts et c’est alors que fut lancé le plan Challe qui les élimina.

 

- Le plan Challe, du nom du commandant en chef qui succéda au général Salan au mois de décembre 1958, fut mis en pratique de 1959 à 1961. Les zones qui étaient les bastions de l’ALN furent systématiquement ratissées, puis quadrillées. Les maquis de l’intérieur furent alors asphyxiés et contraints de se disperser pour ne pas être détruits. Obligés de sortir de la clandestinité pour se ravitailler, ils furent alors à la portée des commandos de chasse. Le plan Challe permit d’éliminer à la fois les unités militaires de l’ALN opérant à l’intérieur du territoire algérien et de détruire l’organisation politico-administrative du FLN. Son bilan fut de 26.000 combattants tués et de près de 11.000 prisonniers.

 

En 1961, la force militaire du FLN avait cessé d’exister à l’intérieur de l’Algérie. D’autant plus que plus de 200.000 Algériens combattaient volontairement dans les rangs de l’armée française (tirailleurs, spahis, harkis, moghaznis etc.,), ce qui constituait des effectifs au moins quatre fois supérieurs à ceux des maquisards de l’intérieur ou des membres de l’ALN stationnés en Tunisie ou au Maroc. Voilà la réalité ; tout le reste n’est que mensonge et propagande.

 

Pourquoi consacrez-vous des développements aussi importants au Sahel, tant à l’époque précoloniale qu’aujourd’hui ?

 

Parce que cette zone, qui court de l’Atlantique à la mer Rouge en couvrant plus de dix pays, est un véritable rift racial et ethnique en plus d’être une barrière géographique. Ce fut toujours une terre convoitée car elle fut à la fois le point de départ et le point d’arrivée, hier du commerce, aujourd’hui des trafics transsahariens. Il s’agit d’une zone de mise en relation entre l’Afrique « blanche » et l’Afrique des savanes.

 

Aujourd’hui, la conflictualité ancienne et résurgente tout à la fois est exacerbée par des frontières cloisonnant artificiellement l’espace et qui forcent à vivre ensemble des populations nordistes et sudistes qui se détestent, le tout étant aggravé par le suffrage universel fondé sur le principe du « un homme, une voix », qui débouche sur une ethno-mathématique donnant automatiquement le pouvoir aux plus nombreux, en l’occurrence les sudistes. Voilà la cause de la guerre du Mali, mais ce problème se retrouve dans tout le Sahel, notamment au Niger et au Tchad. Au Mali, le fondamentalisme islamiste s’est greffé sur une revendication politique nordiste de manière récente et tout à fait opportuniste. Or, comme le problème nord-sud n’a pas été réglé, les causes des guerres sahéliennes subsistent.

 

 

Source: http://www.bvoltaire.fr/bernardlugan/afrique-democratie-paravent-legal-des-dictatures-ethniques,26790

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 18:47

 Une vidéo imitant les codes du collectif de hackers Anonymous, mise en ligne le 2 juin, adresse un message à François Hollande, et conteste la loi Taubira, un "mariage pour tous sans l'accord du peuple."

 

 

 

Extrait du message :

 

  • "Mr le Président, les chiffres du chômage sont catastrophiques, les impôts deviennent insoutenables. ...

  • Mr le Président, comme si la crise économique qui s'aggrave sur notre pays ne suffisait pas, vous y ajoutez des tensions sociales: un mariage pour tous sans l'accord du peuple, une liberté fondamente pour les droits de l'enfant enfreinte. Pourquoi certains enfants auraient le droit de naître dans un cadre normal en respect avec la nature, avec un père et une mère alors que d'autres n'auront jamais cette chance ? Cette loi est contre les principes mêmes de l'Humanité. Avoir deux pères ou deux mères c'est s'autoriser une liberté en trop. Anonymous se bat pour des libertés, mais des libertés justes.
  • Mr Hollande, qu'avez-vous fait de bien dans ce pays en crise ? Vous vouliez apaiser les tensions, vous vouliez réduire les inégalités sociales, vous partiez sur de bons principes mais vous avez fait exactement le contraire. Comment voulez-vous unir la France en donnant le droit de vote aux étrangers? Pourquoi faire fuir les riches en les bombardant de taxes? Aujourd'hui les Fançais sont conscients de la situation gravissime de la France et Anonymous ... veut vous transmettre le mécontentement de tout un pays, de tout un peuple que vous détruisez chaque jour.

  • Mr le Président, ôtez donc votre réputation de Flamby et agissez, sinon nous prendrons tous les mesures nécessaires pour éviter de sombrer davantage dans ce gouffre.
  •  
  • Nous sommes partout, nous sommes puissants, nous sommes une idée, nous sommes Anonymous, nous sommes légions, nous n'oublions pas, nous ne pardonnons pas, redoutez-vous." (Fin du message)

 

Source: http://www.lereel.fr/2013/06/13/anonymous-sen-prend-a-hollande-defend-droits-de-enfant/ via https://www.facebook.com/Hollandouille1er

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 17:05
"Si j'assistais à mon audience je serais déjà en train de légitimer quelque chose qui ne l'est pas"
(Louis-Joseph Gannat)
Paris, palais de justice, 12 juin 2013. Arrêté selon ses dires pour des raisons politiques lors d’un happening de « La Manif Pour Tous », regroupant les opposants au "mariage" homosexuel en France, Louis-Joseph Gannat explique les raisons de son refus de se présenter à sa convocation devant la 28ème du TGI.

Il a créé l’association « Levez-vous » (en lien avec d'autres associations de défense des victimes des arrestations arbitraires comme "Solidarité pour tous" et "Liberté pour tous") qui selon son communiqué de presse « s’est donnée pour buts la défense et la représentation des victimes de l’oppression politique et de sa judiciarisation ».

 

Source video: http://www.prorussia.tv/MANIFPOURTOUS-Louis-Joseph-Gannat-explique-les-raisons-de-son-refus-de-se-presenter-a-sa-convocation-devant-la-28eme-du_v369.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

 

Louis-Joseph Gannat explique qu'il n'a fait qu'exercer un droit qui est reconnu par la Constitution et notre conscience vu que "depuis qu'on est tout petit à l'école on nous a appris que face à l'oppression il fallait résister (art. 2 DDH 1789), que c'était un sentiment légitime", et là on se rend compte qu'en exerçant ce droit constitutionnel (de la manifestation) on est conduit à être trainé devant  un juge "alors qu'on a commis aucun acte qui devrait y conduire..." Il parle donc de "procès politique", et explique que s'il ne se rend pas au procès, c'est parce que s'il assistait à son audience, il légitimerait quelque chose qui ne l'est pas.

 

Dans cette affaire, il explique qu'il y a une violation du principe de séparation des pouvoirs (rappelons que cette séparation des pouvoirs est un mythe au service de l'Oligarchie depuis 1789... vu que le pouvoir judiciaire dit "indépendant" - le ministère de la justice - est nommé par le président de la république comme les autres ministes de l'Exécutif... NdCR.) madame Taubira, tout en ayant porté la loi, dirige le parquet et les magistrats, elle se trouve donc être juge et partie. Louis-Joseph Gannat dit donc douter "fortement de l'objectivité de ce procès."

 

Il appelle les autres personnes convoquées devant le tribubal de ne pas se rendre à ce type de procès politique sans condamner les personnes qui se rendraient à leur procès.

 

 

Communiqué DE PRESSE DE

l’Association Levez-vous !

12 juin 2013

L’Association LEVEZ-VOUS ! – intervenant au nom des victimes de l’oppression politique et en réponse à sa judiciarisation -, annonce la tenue de sa :

CONFERENCE DE PRESSE

« NON COMPARUTION DEVANT LE TGI »

12 juin 2013, à 11 h, devant le Palais de Justice de Paris

Louis-Joseph Gannat, son Président-Fondateur, exposera les raisons de son refus de se présenter à la convocation devant  la  28ème du TGI, le 12 juin 2013, faisant suite à sa participation à la manifestation du 17 mai 2013 contre la loi Taubira.

Face à la grossière instrumentalisation politique des forces de l’ordre et de la justice, il ne croit pas devoir répondre à la demande qui lui a été adressée.

Déférer à une telle convocation, en effet :

-          Ce serait légitimer par sa présence une parodie de justice ;

-          Ce serait accepter de devenir une victime consentante des moyens politiques utilisés frauduleusement en vue de faire taire un juste mouvement de résistance populaire s’étant levé pour défendre la Vérité contre le mensonge et l’oppression qui sévissent aujourd’hui ;

-          Ce serait reconnaître que Mme TAUBIRA pourrait être à la fois juge et parti : 1) comme Ministre du Gouvernement pour faire voter une loi inique, « la loi Taubira », non conforme à la Constitution et anti-démocratique ; 2)  comme chef du Parquet général pour faire condamner ceux qui s’opposent à « sa » loi contraire à la Déclaration des Droits de l’Enfant et qui prépare la marchandisation du corps humain. Ce qui constituerait une violation flagrante du principe de séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le judiciaire.

C’est pourquoi l’Association LEVEZ-VOUS ! s’est donnée pour buts la défense et la représentation des victimes de l’oppression politique et de sa judiciarisation. En réponse à l’injonction violente de déguerpir -  « LEVEZ-VOUS ! » – des gendarmes, au soir du 15 avril 2013, ayant conduit les premiers « 67 » en garde à vue, à la stupéfaction du monde entier, l’Association appelle à la résistance toutes les victimes de l’oppression politique et de sa judiciarisation, en retour au cri de « LEVEZ-VOUS ! ». Elle appelle tous les Français à se dresser pour défendre leurs enfants, à résister à une judiciarisation dégradante visant à faire passer de valeureux « politiques » pour de vulgaires « délinquants » !

Cet acte fondateur du 15 avril, annonciateur de rafles totalitaires de plus de 700 gardes à vue à Paris et en Province, de 50 procédures de justice, et de mise en demeures de police, d’écoutes téléphoniques, de convocations dans les commissariats, ne doit jamais plus être oublié ! D’autant plus qu’une grande partie des médias français a caché cette répression en faisant diversion sur la répression policière en Turquie. Nous, jeunesses d’avenir de la France, nous  avons été arrachés à nos études et notre travail, levés de force arbitrairement. Mais nous resterons dorénavant debout, quels que soient les moyens utilisés pour faire taire ce message que nous voulons porter sans faillir : «  Face à l’oppression et au mensonge, LEVEZ-VOUS en faveur de la vérité ! »

Louis-Joseph Gannat, Président de « LEVEZ-VOUS ! »

Contact presse : M. Guilloteau : 06 95 92 12 82 et courriel : bvu@live.fr

Site : levezvous2013.wordpress.com .

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 12:41

Nous nous proposons dans cet article de présenter quelques bases philosophiques de l'actuel mouvement du Printemps français.

 

En effet, à propos de la création d'un "parti politique",  Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps français, a déclaré qu'elle préfèrait d'abord "tracer un sillon des convictions, dégager une véritable philosophie, quelque chose de profond avec un fil rouge", d'où émergera ensuite une "solution". C'est exactement ce que nous pensons qu'il faut faire si l'on veut que le Printemps français soit efficace politiquement.


Dans cette perspective, nous présenterons la réflexion de Vincent Peillon, ministre de l'"Education nationale", qui dans un entretien aux Editions du Seuil pour la publication de son livre "La Révolution française n'est pas terminée", avoue qu'il veut tuer le catholicisme et, dans cette fin, trace un programme :

  • "On a laissé le moral et le spirituel à l'Eglise catholique. Donc il faut remplacer ça. On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique."

 

Il dit également - ce qui doit éveiller notre attention - s'opposer à la vision de la Révolution "française" de l'historien François Furet "et tous les historiens qui l'ont accompagné", à qui il reproche d'avoir présenté, au moment de la commémoration du bicentenaire de la Révolution, en 1989 un récit historique de "l'histoire de France et de la pensée républicaine" avec lequel il dit être "en désaccord".

 

 

 

 

Source video: http://www.gloria.tv/?media=457883
 

 

Dans cette video publiée par par Editions du Seuil le 08/10/2008), Vincent Peillon dit encore :

  • "Il faut s'enfanter soi-même et donc faire le propre récit de sa naissance.
  • ... On ne peut pas faire une révolution uniquement dans la matière, il faut la faire dans les esprits. Or on a fait la révolution essentiellement politique, mais pas la révolution morale et spirituelle. Et donc on a laissé le moral et le spirituel à l'Eglise catholique. Donc il faut remplacer ça. [...] On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique. Comme on ne peut pas non plus acclimater le protestantisme en France comme on l'a fait dans d'autres démocraties, il faut inventer une religion républicaine. Cette religion républicaine, qui doit accompagner la révolution matérielle, mais qui est la révolution spirituelle, c'est la laïcité. Et c'est pour ça d'ailleurs qu'au début du XXe siècle, on a pu parler de foi laïque, de religion laïque, et que la laïcité voulait être la création d'un esprit public, d'une morale laïque, et donc l'adhésion à un certain nombre de valeurs."
     


Dans La Révolution française n’est pas terminée (Le Seuil, Paris, 2008), il écrit :

  • « La révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi.»


Et, le 2 septembre dernier, dans le Journal du dimanche, répondant à la journaliste Adeline FLEURY, Vincent Peillon déclare :

 

 

Peillon peut bien vouloir "écrire notre histoire" (en réalité la sienne et celle de sa Secte), "chaque génération réécrit son histoire..., pour s'accoucher dans le présent", dit-il, il n'en demeure pas moins qu'une nouvelle génération d'historiens avance, à la suite de François Furet, que "la Révolution est terminée"... Lire: Patrice Gueniffey : "La Révolution est morte" (Conférence du 3 octobre 2011).

 

D'un point de vue sociologique, un marqueur actuel fort de la mort de la Révolution dans l'inconscient collectif de la jeunesse de France nous semble être l'ensemble des Résistants, allant des "Veilleurs", aux maires de France contre la loi Taubira, aux Hommens, aux Antigones, aux Résistants passifs.

 

Les Veilleurs sont ces jeunes qui au cours du Printemps français, se sont levés pour refuser la fin de l'histoire vue sous le simple angle de la dialectique marxiste matérialiste. Ils prônent une autre "fin de l'histoire", une société fondée sur le réel et non sur l'idéologie.

 

A la violence révolutionnaire, les Veilleurs opposent la douceur évangélique et le principe de non-violence, inscrit dans les principes mêmes du Printemps français. Cela fait toute la différence entre notre société et la leur.

 

Les Veilleurs s'opposent au "diviser pour régner" engendré et entretenu par la société révolutionnaire, ils s'opposent à la repentance victimaire, ils s'opposent au creusement des inégalités engendré par la société dite "révolutionnaire" en réalité réactionnaire et oligarchique.

 

Les Veilleurs sont là pour dire que notre présent se construit dans le réel et non dans l'idéologie, que la société se construit dans l'affirmation et non dans la négation. Ils sont dans l'affirmation
des principes de l'Ordre naturel et non dans l'agitation-propagande de la déconstruction à l'infini de tout repètre traditionnel et naturel qui ne conduit qu'à la société constructiviste volontariste totalitaire.

 

A l'absolutisme de la Volonté générale, ils opposent la loi naturelle.

 

A la démocratie moderne volontariste, ils opposent les principes du réalisme.

 

Leur altruisme sociétal s'oppose directement à l'égoïsme nihiliste économico-marchand de la société individualiste issue de la Révolution. A la loi du plus fort, ils invoquent la défense des plus faibles, des pauvres, de la Veuve et de l'Orphelin.

 

A l'horizontalisme d'une société morne n'offrant au monde qu'un sous-produit du matérialisme faisant continuellement du passé table rase, ils opposent le verticalisme de la transcendance et du spiritualisme en prenant ce qu'il y a de meilleur dans notre passé, le sublimant et lui donnant son véritable être. Ils sont là pour construire, quand les révolutionnaires de mai 68 sont là pour détruire. Ils sont dans la vie quand les autres sont dans la mort. Ils sont dans les principes vitaux quand les autres sont dans des principes conduisant à la mort.

 

Historiquement, comme le dit l'historien Patrice Gueniffey, dans sa conférence du 3 octobre 2011 :

  • Aujourd'hui, "a disparu tout ce qui faisait l'originalité, le sel aussi de la Révolution française, c'est-à-dire son incroyable volontarisme, sa foi dans le progrès, ses tentatives mêmes violentes pour déraciner le monde ancien..., de fonder réellement un monde nouveau. 
  •  
  • La Révolution française a subi une sorte de déclassement depuis quelques années, qui fait qu'elle n'occupe plus dans notre inconscient collectif, dans notre paysage politique, l'importance qui avait été la sienne pendant environ deux siècles. ... 
  • Ce changement s'est fait progressivement et il a commencé il y plus d'une vingtaine d'années, on pourrait dire il y a trente ans, avant même le bicentenaire de 1989. Le premier signe sur la crise qui frappait le mythe de la Révolution française comme événément fondateur, a été le film d'Andrzej Wajda, "Danton" sorti en 1983.
  •  
    En 1989, les responsables des célébrations ont fini par opté pour la célébration la plus neutre possible, en choisissant comme symboles des personnages qui risquaient de ne choquer personne. Donc exit Robespierre, exit Saint-Just, exit Danton lui-même, dont il n'a plus été question. Et à la place on a vu émergé des personnages certes importants de l'évènement révolutionnaire, mais néanmoins de second rôle, comme Condorcet, ou l'abbé Grégoire...

  • Et c'était en quelque sorte logique dans une conjoncture des années 80 où la ferveur entourant l'évènement révolutionnaire commençait à disparaître, et où, corrélativement les Vendéens eux-mêmes, qui avaient combattu la république, devenaient presque aussi populaires que les soldats bleus qui avaient défendu la Révolution et combattu la Vendée. Aujourd'hui, ce changement est devenu irréversible. La magie du romantisme révolutionnaire s'est épuisé. Nous ne vibrons plus au récit des combats politiques de Robespierre, nous ne vibrons plus à la lecture des discours de Robespierre, ni même d'ailleurs de ceux de Danton, et les valeurs elles-mêmes qu'évoquaient Robespierre et Danton nous sont devenues en partie étrangères, indifférentes, ou plutôt sont entrées dans notre patrimoine, mais elles ne nous parlent plus....

  • Ce qui s'est effondré surtout avec le communisme c'est la croyance à un sens de l'histoire, la croyance que l'histoire aurait un sens. Ce qui a disparu, c'est la croyance à l'efficacité de l'action politique qui se trouvait au coeur du message délivré par la Révolution française. Et plus généralement par l'histoire de l'avènements de nos Etats démocratiques. En effet, la Révolution française avait porté cette croyance à l'efficacité de la politique à un point de paroxysme. Elle avait cru que la volonté humaine a une efficacité illimitée, c'est-à-dire que l'on pouvait absolument tout changer. Les évènements se sont alors chargés de montrer qu'en réalité en politique on ne peut pas tout faire, que les choses résistent, ne se laissent pas faire sans limites."

 

Ainsi, avec les Veilleurs, les Hommens, les Antigones, nous voyons aujourd'hui une jeunesse se lever pour dire "stop" : la politique ne peut pas tout faire à l'infini. Non le président de la république ne peut pas se prendre pour Dieu sur terre... Non la volonté humaine ne peut pas être illimitée. Il y a un moment où la liberté a besoin de bornes et de limites pour exister. Non la Volonté générale ne peut pas changer le réel à l'infini...

 

Ils sont là pour dire que si César a pu se prendre pour dieu au Bas-empire, est venu ensuite une génération chrétienne pour se dresser contre le césarisme et lui dire non...

 

Dans ce "non", la philosophie enseigne que se trouve le début de la liberté.


 

- Est-ce une révolte ? Non, c’est une contre-révolution ! (J. de Rouen)

- Contre le Nouvel Ordre mondial : en finir avec la révolution (IIe partie)

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 18:42

Le "Prism Gate", du nom d'un vaste programme d'espionnage élaboré par la NSA depuis 2007, est ce scandale qui frappe les Etats-Unis suite aux révélations d'un ex-agent consultant de l'Agence de Sécurité Nationale (NSA) Edward Snowden, 29 ans, qui a disparu depuis hier à Hong Kong sans laisser signe de vie... Snowden a révélé la semaine dernière des programmes secrets de surveillance des Américains. Il a mis en cause Google, Microsoft, Yahoo, Facebook, PalTalk, Aol, Skype, youtube, Apple, tous les géants de l'internet,... qui bien évidemment ont nié avoir octroyé à tout service de renseignement américain un accès direct à leurs réseaux. 

 

Selon le site Lecho.be, Prism permet au services de renseignement de surveiller en temps réel les données circulant sur les serveurs des grands groupes informatiques. La sénatrice démocrate Dianne Feinstein, présidente de la Commission de renseignement et poids lourd du Congrès, a réclamé l'extradition d'Edward Snowden en parlant d'"acte de trahison"... La Russie de son côté a fait savoir qu'elle était prête à examiner une demande d'asile de l'américain.

 

Source: http://www.lecho.be/actualite/entreprises_technologie/Le_Prism_gate_ebranle_les_geants_de_l_internet.9358407-3063.art?ckc=1

 

Dans ce qui est sans doute un de ses derniers entretiens réalisé le 6 juin 2013, Edward Snowden explique qu'il a "eu accès à des listes complètes de tous ceux qui travaillent à la NSA, de la communauté du renseignement tout entière, et des agents infiltrés partout dans le monde, les emplacements de chaque bureau, ce que sont leurs mission." ... Et que "la plus grande crainte" qu'il a "quant à l'issue de ces divulgations pour l'Amérique" est que "rien ne changera". "Les gens vont voir dans les medias toutes ces divulgations, ils sauront que le gouvernement va se donner des pouvoirs de façon unilatérale, pour un plus grand contrôle sur la société américaine et la société mondiale. Mais ils ne seront pas prêts à prendre les risques nécessaires pour se lever et se battre pour changer les choses et forcer leurs 'représentants' à prendre réellement position dans leurs intérêts".


 


Le "Mouvement pour la Vérité" se demande "Où est passé le héros anti-illuminati Edward Snowden ?" :

  • "Alors que les journalistes français ne semblent pas avoir compris l’enjeu exceptionnel de ce scandale majeur, alors que les médias alignés francophones sous-estiment ou font semblant de sous-estimer cet énorme complot des élites intiées contre le Monde Libre, le Mouvement pour la Vérité se demande où Edward Snowden a bien pu passer : s’est-il caché pour échapper aux collabos du NWO et demander l’asile politique à la Russie (Poutine vient de lui proposer) ou à d’autres pays indépendants ? A-t’il été incarcéré illégalement par quelque cellule noire de la CIA et de quelques autres bras armés de la finance mondiale ?"

 

 

Nouvelles de France évoque également le scandale Prism :

 

  • Yes We ScanEn substance, tout part d’un certain Edward Snowden qui, il y a quelques jours, a permis de montrer, preuves à l’appui, que la NSA et la CIA espionnent directement toutes les sources de données informatiques comme Facebook, Twitter, Google, tous les appels téléphoniques qui passent, sans jamais calmer l’appétit de ces agences de renseignements. Bien évidemment, cette révélation n’étonne pas, à proprement parler : tout le monde se doutait déjà que les divers services d’intelligence des Etats-Unis récupéraient toutes les données qu’ils pouvaient, de toutes les façons possibles, y compris celles dont la légalité est douteuse (voire inexistante). Mais la preuve apportée, voilà un pavé dans la marre d’Obama (dont on se souvient qu’il avait, en son temps de sénateur, vertement tancé Bush pour ses écoutes). Effet secondaire amusant : les obamolâtres, nombreux dans la presse ici et outre-Atlantique, doivent faire face à un nombre assez conséquent de scandales de plus en plus importants qui remettent largement en question le mythe comique de président intègre qu’ils s’étaient employés à construire, par différentiel avec un Bush à la probité elle-même très discutable. Pour le moment, c’est surtout Internet qui s’en donne à cœur joie ; on attend les éditoriaux outrés ou larmoyants de ces journalistes qui n’ont toujours pas compris que le président actuel n’a rien à envier aux précédents en terme de mauvaise foi ou de pratiques douteuses.

  • Pendant ce temps, le fond de l’affaire (l’espionnage industriel d’une grande puissance à des échelles jamais atteintes auparavant), il faudra sans doute des jours, voire des semaines pour que les conséquences et implications soient pleinement comprises. Les spécialistes de la sécurité informatique savaient déjà que les principaux fournisseurs de services américains pouvaient, sur simple demande de leur gouvernement, livrer tout ou partie d’informations confidentielles. Pas étonnant, dès lors, que bien des firmes européennes, chinoises ou japonaises pour ne citer que ces acteurs économiques, aient choisi de ne surtout pas héberger de données dans les magnifiques « clouds » hébergés chez l’Oncle Sam.
  • Il n’empêche : compte-tenu de l’importance américaine dans le réseau internet, tôt ou tard, des données en transit d’un point à l’autre du globe ont de bonnes chances de passer par les routeurs américains, et par voie de conséquence, d’être interceptées, analysées voire stockées pour le compte de l’une ou l’autre agence de renseignement des États-Unis. À la limite, si la fibre commerciale américaine reprend le dessus, ils pourraient même envisager de commercialiser une telle fonctionnalité. Ça ne rendra pas l’opération plus éthique, mais certainement plus profitable.

  • ... [T]oute cette affaire permet de montrer deux choses : la première, évidente, est que l’État (qu’il fut américain, français ou autre ne change rien) ne reculera jamais lorsqu’il s’agira d’utiliser les technologies à son profit. Aucune constitution, aucun garde-fou juridique, aucune éthique gouvernementale ne permettra d’assurer un comportement restreint, idoine ou tout simplement moral de sa part. Dès lors qu’il existera la possibilité pour lui d’obtenir un moyen supplémentaire d’asservir sa population, il l’utilisera. Le fait d’être dans une démocratie plutôt qu’une dictature changera marginalement la vitesse à laquelle les services étatiques mettront en place ces moyens. Quant aux raisons invoquées, elles seront toujours, invariablement, les mêmes : échangez-moi un peu de votre liberté (dont vous ne savez que faire, enfants) en l’échange d’un peu plus de sécurité. Et plus l’État s’occupe de sécurité, plus il fait de l’individu un petit animal craintif ayant peur du lendemain, plus il sera facile au plus froid des monstre froid de s’approprier toute la liberté de chacun.
  • La seconde, c’est que, dans ce tableau assez noir subsiste heureusement quelques zones de lumière. Aussi puissante soit l’organisation qui décide ainsi d’espionner chacun, aussi phénoménaux soient les moyens techniques, humains, financiers dont elle dispose, il se trouvera toujours un ou plusieurs individus pour dire « Stop », pour pointer du doigt les dérives, pour dénoncer les abus, pour révéler les abominations. Tout libéral, bien sûr, comprendra cette dernière remarque, et tout individu, libéral ou non, comprendra aussi ce que de telles dénonciations, que de telles révélations peuvent comporter comme risque sur celui qui les faits. Rien qu’à ce titre, le jeune Snowden mérite le plus grand respect pour le courage dont il a fait preuve, courage qui l’amènera, au mieux, devant les tribunaux de son pays, ou à une vie d’exil et de fuite, ou, pire encore, à une mort louche, suicidé au fin fond d’une forêt avec trois balles dans le buffet. Le terme héros, largement galvaudé de nos jours, n’est probablement pas trop fort pour désigner un type qui aura choisi ainsi de foutre sa vie en l’air, aussi ouvertement, en l’échange d’une révélation ou pour avoir fichu un doigt dans l’œil de Big Brother.

  • Source et suite: http://www.ndf.fr/poing-de-vue/12-06-2013/le-panoptique-du-xxie-siecle

 

Add. jeudi 13 juin 2013. L'auteur des fuites sur le programme secret américain de surveillance électronique a accordé, mercredi (12 juin 2013, NdCR.), un entretien à un journal de Hong Kong. Il indique qu'il ne quittera pas la ville.Hong Kong.

Interviewé mercredi dans un endroit tenu secret, le jeune homme de 29 ans affirme ne pas vouloir quitter le territoire autonome du sud de la Chine. «Ceux qui pensent que j'ai commis une erreur en choisissant de me rendre à Hong Kong ne comprennent pas mes intentions: je ne suis pas ici pour fuir la justice, mais pour révéler des faits répréhensibles… Je ne suis ni un traître, ni un héros, je suis un Américain» clame-t-il. «Tremblant à chaque instant pour sa sécurité et celle de sa famille», il confie avoir eu maintes occasions de s'enfuir de Hong Kong, mais faire le choix d'y rester pour affronter le gouvernement américain. «Mon intention est de demander à la justice et à la population de Hong Kong de décider de mon destin, je n'ai aucune raison de douter de votre système» souligne t- il. Comme pour rallier les habitants de Hong Kong à sa cause, il continue en affirmant que la place financière est, elle aussi, victime du piratage informatique américain à outrance depuis des années…. «Nous piratons les systèmes centraux des réseaux -comme d'énormes routeurs internet, en général-qui nous donnent accès aux communications de centaines de milliers d'ordinateurs sans avoir à pirater chacun d'entre eux».

 

«Parmi les cibles de la NSA, des centaines sont visées depuis 2009 à Hong Kong ou en Chine», affirme Edward Snowden en s'appuyant sur des documents que le South China Morning Post a consultés, sans toutefois avoir pu vérifier leur authenticité. «Non seulement Washington le fait, mais il a tellement peur que cela se sache qu'il est prêt à utiliser tous les moyens pour empêcher ces informations d'être rendues publiques», poursuit Edward Snowden. Il affirme savoir, «selon une source fiable, que le gouvernement américain est en train d'exercer des pressions intimidantes auprès des autorités hongkongaises pour le faire extrader, conformément au traité qui lie les deux pays, et le faire taire au plus vite». Suite à la publication de cette nouvelle interview tonitruante, les autorités locales se refusent toujours à tout commentaire.

... En attendant, Hong Kong se passionne pour les tribulations du jeune fugitif américain, dignes d'un roman d'espionnage. Des centaines de militants hongkongais ont appelé à manifester samedi devant le consulat américain et le siège du gouvernement hongkongais pour empêcher son éventuelle extradition. Le club hongkongais des correspondants de presse estime, lui, que l'affaire est un test important sur la volonté de Hong Kong de faire respecter la liberté d'expression et de la presse sur son territoire.

 

Source: http://www.lefigaro.fr/international/2013/06/13/01003-20130613ARTFIG00536-nsa-edward-snowden-sort-de-l-ombre.php

 

 

- Prism: Snowden recruté pour espionner la NSA (journal) (25 juin 2013)

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 18:03
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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 17:03

 

Vendredi 14 juin : Opération “Pour la fête des pères, les papas parlent aux papas”

Ce dimanche 16 juin 2013 est certainement  la dernière fête des pères. Désormais, pour empêcher toute discrimination envers les enfants de familles dont les parents 1 et 2 sont des lesbiennes, la fête des pères doit être retirée des calendriers. Ainsi, on évitera que des enfants ne puissent, ce dimanche là, offrir un cadeau à un papa… qui n’a pas d’existence. Et puis désormais le mot père est banni de l’état civil. Il en est de même concernant la fête des mères.

En attendant, on va expliquer aux enfants qu’au nom de la théorie du « gender », de toute manière tout cela n’a pas de sens puisque « papa porte une robe ». C’est en effet le titre d’un album que l’éducation nationale de Vincent Peillon fait entrer dans le programme des CP-CE1. Pour « arracher les enfants à leurs stéréotypes familiaux » (sic). ("arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix". Vincent Peillon, Entretien au JDD le 2 septembre 2012.)
Si le port de la robe par les hommes n’était qu’une mode, cela ne nous dérangerait pas : après tout, les Ecossais portent le kilt, les Latins portaient la tunique, et dans de nombreux pays du Moyen-Orient et d’Afrique les hommes portent des robes… sans parler des prêtres catholiques avec leurs soutanes !
Sauf qu’ici, il ne s’agit pas de mode : le « papa » que Vincent Peillon propose à nos enfants ne se contente pas de porter une robe, il se maquille comme une femme, et peut-être s’épile-t-il comme elle ; passons sur le reste. L’objectif est donc bien l’indifférenciation des genres : avec le « gender », papa porte les attributs de maman, papa est une femme comme les autres.

On se demande pourquoi Vincent Peillon n’est pas venu présenter sa réforme en robe ? Peur du ridicule ? Serait-il aussi sclérosé que la société dont il condamne les modèles ?

Alors, nous, PAPAS EN COLERE, nous proposons de faire cela à sa place et d’aller présenter en robe le programme que Vincent Peillon destine à nos enfants, pour que les gens sachent de quoi il nous parle réellement, ce que nous propose en vérité le gouvernement.

Nous vous proposons donc de participer à l’opération :« Pour la fête des pères, les papas parlent aux papas »

Vendredi 14 juin, à la sortie de l’école primaire de votre quartier ou de votre village, 16h30 (sortie de classes), venez tracter contre « le gender à l’école » habillés en robe (nos épouses arriverons à coup sûr à trouver quelque chose qui nous ira !) : la robe est le point essentiel car c’est ce qui pour nous, papas, sera un attifement qui donnera son retentissement à l’opération : nous démontrerons ainsi que la question des rôles respectifs de la femme et de l’homme n’est pas une question de préjugés mais que l’apparence vestimentaire est la clef de l’identification visuelle de nos égales, inimitables et naturelles respectives dignités.

Il n’y a pas besoin de déclaration préalable à faire aux autorités publiques pour un tractage : on y va, on le fait, on explique aux parents d’élèves, aux enfants, c’est tout.

Auparavant, imprimez les tracts joints à ce message et photocopiez-les : deux tracts format B5 sur une même feuille A4 que vous coupez en deux permettra des économies de papier (pauvres arbres…), et limitez le nombre de tracts au nombre d’élèves de l’école. La BD en partie gauche est destinée aux enfants, la partie droite aux parents.

Soyez au minimum deux pour un tractage : il n’est pas donné à tout le monde d’affronter, isolé, les sarcasmes inévitables ; on tient parce qu’on se soutient.

Ne forcez pas les gens à prendre vos tracts s’ils n’en veulent pas : votre présence est en soit un témoignage et nos actions sont aussi pacifiques que transgressives.

N’en rajoutez pas sur le ridicule : il ne s’agit pas d’une gay-pride à l’envers mais d’une opération d’information des familles de vos écoles sur les dangers de l’idéologie du gender que Vincent Peillon veut introduire dans les programmes scolaires. Maquillages outranciers et autres strings doivent rester l’apanage des provocations du lobby gay. Comme toujours nous saurons agir avec la plus grande dignité.

Avant de quitter les lieux, ramassez les tracts que des gens auraient jetés par terre.

L’avant-veille ou la veille, prévenez la presse locale pour que l’opération ait du retentissement.
Pour récupérer le tract en format PDF, un modèle de communiqué de presse et un argumentaire, écrivez-nous à : papasencolere@gmail.fr

Nous voulons notre fête des pères : ni le gouvernement, ni le lobby gay ne pourront nous en priver.

Faites passer largement.

Bon courage à tous les participants et en avant les PAPAS EN COLERE contre le « gender ».

Retrouvez-nous sur Facebook : www.facebook.com/papas.encolere.fr

 

Source: http://www.printempsfrancais.fr/2230/vendredi-14-juin-operation-pour-la-fete-des-peres-les-papas-parlent-aux-papas/

 

- Dernière "fête des mères" avant liquidation : bientôt la fête des "parents" ?

- Au programme en 2013 : Lecture de "Papa porte une robe" (CP - CE1) "Tango a deux papas" (CE1, CE2, CM1,CM2) et "familles arc-en-ciel" (CP, CE1)

- Etat des lieux de l'avancement de l'idéologie du genre en France

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 16:53

 

Le 29 juin commence le Tour de France pour Tous !François Hollande nous annonçait il y a quelques jours des vacances « minimalistes » pour lui et son gouvernement cet été. Il devrait plutôt s’attendre à « pas de vacances du tout » !

 

Le « Tour Pour Tous », un événement militant et festif

 

… . L’action des Hommen à Roland-Garros nous a prouvé que si les médias veulent nous ignorer, nous devons aller à eux et profiter des directs. En concurrence les uns avec les autres, ils ne peuvent se permettre d’ « oublier » une information dès lors que leurs collègues journalistes y font référence. Ils ne pourront occulter le « Tour Pour Tous » ! Certains médias parlent déjà de « Tour de France menacé » ou de « perturbations ». Il suffit pourtant de visiter l’événement Facebook créé à cet effet pour savoir qu’il n’en est rien. L’idée n’est certainement pas de déranger la course – aucun blocage de la route ou de la course – mais d’afficher nos couleurs et nos slogans sur les directs français et étrangers à chaque étape.

 

 

Le pouvoir inquiété

Le ministère de l’Intérieur serait inquiété par les actions prévues tout le long du Tour de France. Les gendarmes se préparent à modifier leur dispositif, et certains auraient même été affectés à une veille informatique spéciale pour prévoir les actions du « Tour Pour Tous ».

Pourtant, s’il y a quelque chose dont on doit s’inquiéter aujourd’hui en France, ce n’est pas des happenings et autres actions des opposants au « mariage » gay, mais bien du deux poids deux mesures et de la répression politique du gouvernement. En effet, si les Hommen à l’origine d’une action symbolique à Roland-Garros ont été placés en garde à vue pendant 48h et accusés de « violence avec arme par destination » (sic), de leur côté les Femen n’ont rien à craindre de la police et de la justice de Manuel Valls, y compris quand elles mènent une action violente au sein de la cathédrale Notre-Dame de Paris comme ce fut le cas le 12 janvier. Ne parlons même pas des faibles condamnations récentes pour les « jeunes » qui ont attaqué le RER D

Nous l’avions promis à François Hollande et Manuel Valls : la mobilisation ne faiblira pas ! Chaque jour du 29 juin au 21 juillet, apportons drapeaux, sweats, polos, t-shirts, sifflets et tout ce que nous pouvons prévoir d’ici là pour nous faire voir et entendre. De toutes les régions de France, à toutes les étapes, participons au « Tour de France Pour Tous » !

 

 

Source: http://www.ndf.fr/poing-de-vue/12-06-2013/le-29-juin-commence-le-tour-de-france-pour-tous

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 13:32

L'ambassadeur de France en Israël a logé deux nuits dans la résidence de France le premier couple homosexuel marié en France. Il assume. Et il explique pourquoi, dans les colonnes du Monde en kiosque ce lundi 10 juin, afin de répondre aux "diplomates français chagrins [qui] ont, de façon très privée, fait part de leur étonnement", comme l'écrit le quotidien.

 

 

 

Vincent Autin et Bruno Boileau, premier couple d'hommes marié de France, le 29 mai dernier, ont passé trois jours en Israël, invités d'honneurs de la 20ème Gay Pride de Tel Aviv, par la mairie de Tel Aviv et l'agence de tourisme Tel-Aviv Global tourism .

 

 

 

Les deux hommes ont également pu passer deux nuits, du 6 au 9 juin, face à la mer, dans la Résidence de France de Jaffa, à l'invitation personnelle de l'ambassadeur de France en Israël, Christophe Bigot.

 

Source: http://lelab.europe1.fr/t/l-ambassadeur-de-france-en-israel-explique-pourquoi-il-a-loge-vincent-et-bruno-premier-couple-homosexuel-marie-en-france-invites-d-honneur-de-la-gay-pride-de-tel-aviv-9549 via https://www.facebook.com/Hollandouille1er

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 10:50

 

Il déchire le bulletin devant le professeur, il écope de 30 jours amende à 7 €, soit 210 € à régler "sinon c'est 30 jours d'emprisonnement"... Pendant ce temps les criminels et les voyous courent toujours...

 

Les faits pour lesquels est poursuivi son client, un père de famille âgé de 41 ans, sont en effet assez peu courants au tribunal. L'outrage qui lui est reproché vise la principale du collège d'Arette (pyrénées-atlantiques).

 

Le père n'apprécie pas le mot du professeur

 

Le 12 avril dernier, il déboule en effet dans le bureau de la directrice avec le cahier de correspondance de son fils. Celui-ci contient un mot d'un professeur que, visiblement, le père n'a pas apprécié. "Il estimait qu'il n'était pas justifié. Il a fait confiance à son fils, considérant que celui-ci ne ment pas. Il est venu pour avoir des explications et l'entretien s'est envenimé" explique son avocat.

 

Le parent d'élève finit par avaler, "mâchouiller" et "recracher" le mot du prof au nez de la principale ! Le geste de trop qui lui vaut de se retrouver hier sur le banc des prévenus.

 

"Déchirer un bulletin est une infraction"

 

"C'est là dessus qu'elle s'est sentie outragée. C'est un comportement qui lui a fait peur" reconnaît Maître Dana qui plaide la relaxe, estimant que les faits méritent davantage "un rappel à la loi". À la barre, le père dit d'ailleurs "regretter" son geste.

 

Mais le ministère public, par la voix du substitut du procureur Caroline Parizel, ne l'entend pas de cette oreille. Il s'agit pour elle d'un "dépassement des limites" de la part d'un père qui est "censé montrer l'exemple". Elle requiert 105 heures de travail d'intérêt général à son encontre à effectuer dans un délai de 18 mois, sinon la sanction passe à deux mois de prison !

 

Le tribunal rappelle que "le fait même de déchirer le bulletin constitue une infraction". De quoi faire réfléchir les nombreux scolaires présents dans la salle d'audience.

 

Le père de famille écope au final de 30 jours amende à 7 €, soit 210 € à régler "sinon c'est 30 jours d'emprisonnement".

 

Source: http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2013/06/12/le-pere-en-colere-avale-et-recrache-le-mot-du-professeur,1136118.php

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 18:57

Exhumation du corps de Padre Pio (1887-1968)

 

3 Mars 2008, Padre Pio est déterré à l'occasion du 40e anniversaire de sa mort : son corps est en parfait état. La décomposition et la putréfaction du corps est quelque chose qui commence immédiatement après le décès. Pour Padre Pio, aucun embaumement à sa mort n'eut lieu, c'est une conservation naturelle, on a un corps qui est non corrompu. Son corps dégage une odeur très agréable tantôt florale tantôt une odeur d'épices. Il arrive encore que ce corps ce mette à saigner lorsqu'on le pique ou lorsqu'on le coupe. Les médecins n'ont pas d'explication et ont là "quelque chose qui dépasse l'entendement et les limites" de leurs connaissances.

 

Dès son vivant, le Padre Pio eut des plaies aux mains et aux pieds, stigmates rappelant la Passion et la Crucifixion du Christ.

 

 

@07mk.amp Le 3 mars 2008, pour le 40e anniversaire de sa mort, le Vatican fait procéder à l'exhumation du corps du Padre Pio.#padrepio #eglise #fypシ゚viral #tiktok #vue ♬ son original - MK.AMP
Exhumation du corps de Padre Pio

***

Autre cas de corps de saints de l'Eglise catholique non-corrompus : celui du saint Curé d'Ars, Saint Jean-Marie Vianney († 1859), celui de Sainte Catherine Labouré ( 1876), celui de sainte Roseline ( 1329), celui de Sainte Bernadette Soubirous ( 1879).

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