Comme pour la guerre en Libye en 2011, deux tiers des Français désapprouvent leurs guerres.
Et comme d'habitude (même si c'est pas encore fait), nous pouvons dire que c'est un gouvernement de gauche qui déclare la guerre, et un gouvernement de droite qui l'arrêtera : un sondage BVA pour I-télé CQFD et Le Parisien Aujourd'hui montre que parmi les sympathisants de gauche, les sentiments sont partagés quant à une intervention (50% pour, 49% contre) tandis que l'opposition est la plus forte chez les sympathisants de droite (74% contre).
Depuis 1789 c'est toujours la gauche qui a déclaré la guerre et la droite qui y a mis fin. Ordo (maçonnique et révolutionnaire) ab chao oblige. Morale de l'histoire: si vous ne voulez plus la guerre, arrêtez de voter à gauche ! Le mieux est de ne pas voter du tout afin de cesser d'alimenter le moteur révolutionnaire.
7h19. Syrie : près de deux Français sur trois opposés à une intervention militaire
64% des Français sont opposés à une intervention militaire en Syrie d'une coalition internationale incluant la France, selon un sondage BVA pour i-Télé-CQFD et Le Parisien-Aujourd'hui en France publié aujourd'hui.
D'après la même enquête, réalisée jeudi et vendredi (29 et 30 août NdCR.), 58% des Français ne font pas confiance au président François Hollande pour mener cette possible action militaire de la France, contre 40% d'un avis contraire. 2% ne se prononcent pas.
A la question de savoir s'ils approuvent ou non "une intervention militaire d'une coalition militaire en Syrie composée notamment de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis contre les forces de Bachar al-Assad" (l'enquête a commencé avant le "non" du Parlement britannique jeudi soir, ndlr), 64% des sondés répondent par la négative, 30% "plutôt pas favorable" et 34% "pas du tout favorable". Seuls 34% approuvent (8% "tout à fait favorable" et 26% "plutôt favorable"), tandis que 2% ne se prononcent pas. Des chiffres que l'institut BVA rapproche de ceux enregistrés lors d'un sondage similaire réalisé une quinzaine de jours avant l'intervention militaire des occidentaux en Libye, en mars 2011. A l'époque 36% des Français seulement s'étaient dits favorables à une telle intervention, 63% la désapprouvant (1% NSP), selon le même institut.
Vendredi, François Hollande a réaffirmé sa détermination à agir militairement en Syrie au côté des Américains en dépit du "no" britannique, assurant partager avec Barack Obama "la même certitude" sur la "responsabilité indubitable du régime" syrien dans l'attaque chimique du 21 août. Le président français n'a pas exclu une intervention avant mercredi (4 septembre NdCR.). Selon le sondage BVA, l'opposition à cette intervention est particulièrement forte chez les sympathisants de droite (74% sont contre). Parmi les sympathisants de gauche, les sentiments sont très partagés (50% pour, 49% contre).
Enquête réalisée auprès d'un échantillon de 1.010 personnes (recruté par téléphone et interrogé par internet) représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.
7h45. Un sixième navire américain en position.
L'USS San Antonio, un navire de débarquement qui transporte plusieurs centaines de Marines, a rejoint les cinq destroyers déployés au large des côtes syriennes.
8h06. Les experts de l'ONU partis, des frappes peuvent intervenir dès aujourd'hui.
Les enquêteurs de l'ONU sur les armes chimiques ont quitté Damas tôt ce samedi matin et sont arrivés au Liban moin d'une heure après. Une "fenêtre d'opportunité" pour d'éventuelles frappes va alors s'ouvrir comme l'a indiqué vendredi le secrétaire d'Etat américain John Kerry.
12 heures. Pour Poutine les accusations d'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien sont «une absurdité totale».
Le président russe demande aux Etats-Unis de fournir des preuves de l'emploi d'armes chimiques par la Syrie.
Poutine trouve absurdes les affirmations sur l’utilisation des armes chimiques en Syrie
« Dans les conditions des attaques de l’armée syrienne, insister sur le fait que les armes chimiques ont été utilisées par le gouvernement syrien – c’est absurde », a indiqué le président russe Vladimir Poutine dans un entretien lors de sa visite à Vladivostok.
Comme l’a indiqué le président russe, « s'il y a des preuves de l'utilisation des armes chimiques – ces preuves doivent être présentées. Si elles ne sont pas présentées, il n'y a pas de preuves. »
« Avant de prendre une décision d’éventuelles frappes en Syrie, les Etats-Unis devraient réfléchir à leurs opérations dans les différentes régions du monde qui n’ont pas résolu les problèmes », a déclaré le chef de l'Etat.
Le président russe Vladimir Poutine déclare ne pas croire à l'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien et demande aux Etats-Unis de fournir des preuves.
Source: http://french.irib.ir/galeries/videos/item/272727-vladimir-poutine-et-les-armes-chimiques-en-syrie
via http://www.youtube.com/watch?v=P4dNmPeDA-I
Dans le même temps, Poutine a exprimé son approbation de la décision du parlement britannique qui n’a pas soutenu la participation de Londres lors d’une éventuelle opération contre la Syrie.
Source: http://french.ruvr.ru/2013_08_31/239084589/
Moscou RiaNovosti 12h30 Syrie: la menace US d'user de la force inadmissible (Moscou)
La menace américaine d'user de la force contre la Syrie est inadmissible, et toute action militaire unilatérale, même limitée, sans l'aval du Conseil de sécurité de l'Onu est tout aussi inacceptable, a indiqué samedi le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch.
"Toute action militaire unilatérale, aussi +limitée+ qu'elle soit, sans l'aval du Conseil de sécurité de l'Onu serait une violation flagrante du droit international, compromettrait les perspectives de règlement politico-diplomatique du conflit en Syrie, ne manquerait pas de relancer la confrontation et de faire de nouvelles victimes. On ne doit pas admettre un tel scénario", lit-on dans le commentaire du diplomate publié sur le site du ministère russe des Affaires étrangères.
Le président américain Barack Obama a déclaré vendredi qu'il n'avait pas encore pris de "décision définitive" sur la Syrie, mais qu'il réfléchissait à une action militaire "limitée" contre le régime syrien, affirmant que l'attaque chimique près de Damas était un défi au monde et menaçait aussi la sécurité nationale des Etats-Unis.
Face à "l'impuissance" du Conseil de sécurité de l'Onu", la Maison-Blanche a laissé entendre que le président Obama pourrait décider d'une action unilatérale américaine.
Source: http://fr.rian.ru/world/20130831/199164575.html
Moscou RiaNovosti 14h41 Poutine surpris par le refus du parlement britannique
La décision du parlement britannique ayant rejeté les plans gouvernementaux d'opération militaire en Syrie a été une grande surprise, a reconnu samedi devant les journalistes à Vladivostok (Extrême-Orient) le président russe Vladimir Poutine.
"Pour moi, c'est une surprise absolue (…). Ces dernières années, nous nous sommes habitués à ce que toutes les décisions sont adoptées en Occident sans trop de discussions (…) conformément aux souhaits et à la position du principal partenaire, c'est-à-dire des Etats-Unis", a déclaré le chef de l'Etat.
Et d'avouer que la position des parlementaires britanniques le surprenait et étonnait à la fois.
"Cela signifie que même en Grande-Bretagne qui est le principal allié géopolitique des Etats-Unis, il y a des gens qui se guident sur les intérêts nationaux et le bon sens, qui tiennent à la souveraineté", a estimé M. Poutine.
Le parlement britannique a rejeté l'idée d'une intervention militaire contre la Syrie, et le premier ministre David Cameron, dont le gouvernement avait déjà lancé les préparatifs militaires a dû revenir sur son intention de soutenir une intervention militaire immédiate. L'opposition travailliste et les députés de son propre parti lui ont réclamé des "preuves convaincantes" de la responsabilité du régime de Bachar el-Assad dans l'attaque chimique dans une banlieue de Damas.
Source: http://fr.rian.ru/world/20130831/199165200.html
15h55. Le républicain John McCain critique d'éventuelles frappes «cosmétiques» d'Obama en Syrie.
Le sénateur américain, ancien rival de Barack Obama à la présidentielle américaine, appelle depuis des mois à un engagement militaire américain plus ambitieux contre le régime de Damas. «Apparemment, le président veut une sorte de frappe cosmétique, lancer quelques missiles et dire: ça y est, on a réagi», a-t-il lancé vendredi soir sur la chaîne américaine NBC.
17h15. «L'armée syrienne a le doigt sur la gâchette» a déclaré le Premier ministre syrien Waël al-Halqi dans une déclaration écrite diffusée par la télévision d'Etat.
«L'armée est prête à faire face à tous les défis et à tous les scénarios» a-t-il encore affirmé. Alors que les derniers observateurs des Nations Unies ont quitté ce matin le pays, les autorités syriennes ont assuré qu'elles se préparaient à encaisser et à réagir à des frappes aériennes américaines. «Cette agression (occidentale) non justifiée ne passerait pas sans une riposte», a ajouté ce responsable. «Les partisans de frappes défendent «une mauvaise cause, qui n'a rien à voir ni avec la morale, ni le droit international».
17h30. Téhéran prévient qu'une frappe américaine provoquera des réactions «au-delà» de la Syrie.
En Iran, le chef des Gardiens de la révolution islamique, l'armée d'élite du régime iranien, met en garde contre une intervention militaire américaine en Syrie. «Le fait que les Américains croient qu'une intervention militaire sera limitée à l'intérieur des frontières de la Syrie est une illusion» a déclaré le commandant Mohammad Ali Jafari, cité par l'agence Isna.
19h55. Syrie: Volte-face d'Obama qui va demander un vote du congrès américain tout en se déclarant prêt à donner l'ordre d'attaque "quand nous le choisirons"
Lors d'une intervention sur l'intervention militaire en Syrie ce soir, Barack Obama a déclaré qu'il allait « demander l'autorisation pour utiliser la force militaire auprès du congrès américain ». Source: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/08/31/97001-20130831FILWWW00322-syrie-obama-va-demander-un-vote.php
.... tout en en se déclarant «prêt à donner l'ordre d'attaquer quand nous le choisirons». «J'ai décidé que les Etats-Unis doivent prendre des actions militaires contre le régime syrien» déclare le président Américain. «L'action sera limitée aussi bien dans sa portée que dans sa durée» ajoute-t-il. «Notre armée a déjà des moyens sur place» précise-t-il. «La mission peut avoir lieu demain, dans une semaine, ou dans un mois».
20h30. Les attaques américaines, pas pour tout de suite.
Barack Obama a assuré qu'il ne convoquerait pas le Congrès de façon anticipée. Les frappes ne devraient donc pas avoir lieu avant le 9 septembre, date de rentrée prévue pour le Congrès.
21h15. Nouveau coup de téléphone Hollande / Obama
L'entourage de François Hollande annonce que le président français et Barack Obama ont eu un nouvel entretien téléphonique peu avant l'intervention télévisée du président américain. «Au cours de cet entretien d'une quarantaine de minutes, Barack Obama a informé le président Hollande de sa décision de saisir le Congrès américain, réaffirmant sa détermination à agir». Dans la foulée, le président français a convoqué un conseil restreint de défense pendant lequel la situation internationale, le dispositif militaire français, les questions diplomatiques et le retour des inspecteurs ont été évoqués.