"Je demande au nom des socialistes qu'un autre débat, cette fois-ci avec vote, puisse être prévu au parlement avant que la France n'ait à faire connaître sa décision" (François Hollande en 2003 lors d'un discours à l'Assemblée nationale en 2003, autour d'un débat sur la guerre contre l'Irak, suivi d'un vote).
Source: http://www.huffingtonpost.fr/2013/09/02/video-intervention-militaire-en-syrie-quand-francois-hollande-voulait-vote-parlement-irak-2003_n_3854828.html
via https://fr-fr.facebook.com/Hollandouille1er/posts/589853881058439
Add. 2 septembre 14:42. Alors que l'opposition et une partie de la majorité réclament sans succès un vote au Parlement sur une éventuelle action militaire en Syrie - les sénateurs et députés doivent débattre mercredi (4 septembre NdCR.) de la crise syrienne, sans voter -, le président doit se souvenir de son discours du 26 février 2003 devant les députés, dans le cadre d'un débat sur la guerre en Irak. S'il soutenait alors la position du premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, qui menaçait les États-Unis d'un veto à l'ONU pour empêcher une intervention, il appelait aussi à ce que le parlement soit associé à la position du gouvernement.
Ce jour-là, François Hollande, qui est alors député et premier secrétaire du Parti socialiste, défend «la primauté du droit» et le «rôle des Nations Unies» face à la volonté américaine de recourir à la force, dans sa réponse à Jean-Pierre Raffarin. «Nous devons poursuivre, vous l'avez dit, monsieur le premier ministre, tous les efforts de désarmement par la paix», assure-t-il, avant d'évoquer la menace d'un veto français à l'ONU contre une intervention américaine. «Le recours éventuel au veto, comprenons-le tous, est la suite logique de la position de la France, dès lors qu'elle considère sincèrement que cette guerre est inutile et dangereuse. Certes, nous n'en sommes pas encore là», souligne François Hollande, qui va plus loin: «Mais le moment décisif approche, à mesure que la discussion de la résolution au Conseil de sécurité se précise. C'est pourquoi je demande, au nom des socialistes, qu'un autre débat, cette fois-ci avec vote, puisse être prévu au Parlement avant que la France n'ait à faire connaître sa décision».
Le vote réclamé par François Hollande n'a jamais eu lieu. Trois semaines après son discours devant les députés, les États-Unis renonçaient à l'examen d'une résolution à l'ONU en raison du veto annoncé de Paris et Moscou.
Le 20 mars 2003, le président américain George W. Bush déclarait formellement la guerre à l'Irak.