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Christ Roi

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  • : Blog d'informations royaliste, légitimiste, pour une France libre, indépendante et souveraine
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Horloge

7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 08:33

On change de "président de la république française", mais l'occupation, elle, continue. Place de la Bastille, hier soir, on a sorti les drapeaux pour la victoire de Hollande :

Source: http://www.contre-info.com/on-sort-les-drapeaux-pour-la-victoire-de-hollande-a-la-bastille

Dans le même temps, dans la douce France, dès l’annonce de l’élection de François Hollande à la présidence de la République, les riantes cités de la banlieue se sont exprimées par des manifestations de joie. 

A Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), d’où sont parties les émeutes de l’automne 2005, et où François Hollande a obtenu le score de 72,07 %, dans le quartier du Chêne-pointu, deux voitures ont été incendiées, la préfecture a signalé plusieurs caillassages de patrouilles de police. Non loin, à Aulnay-sous-Bois et Saint-Denis, des incidents semblables se sont produits.

 

De même, il y a eu plusieurs poubelles incendiées un peu partout en banlieue, à Gennevilliers et Asnières-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine, ou encore dans le quartier des Quatre Chemins à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis.

 

Comme à son habitude, le super préfet sarkozyste du 9-3, Christian Lambert, s’est limité à constater ces méfaits et à les déplorer. La chienlit hollandienne remplace la chienlit sarkozyenne.

 

Source: http://www.nationspresse.info/?p=169494

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 07:58

La défaite de Nicolas Sarkozy aux élections présidentielles de 2012 n’est pas seulement celle d’un homme qui a très rapidement dilapidé son capital politique. Car en cinq ans le président sortant a réussi non seulement à faire gagner la gauche mais aussi à remettre en selle l’extrême gauche et le parti communiste, en catalysant le rejet autant de sa personne que de sa politique, tout en décourageant ses soutiens.

 

... Dernière illustration de ce travers historique : la droite au front de taureau a coupé les ponts avec le Front national (Ndlr. notamment après l'appel de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) aux "dirigeants de la droite républicaine à dénoncer toute stratégie d'alliance avec le Front national"), tout en prétendant récupérer ses électeurs. Elle a donc fait le contraire de la stratégie victorieuse d’union de la gauche. Bravo les parangons du « vote utile » ! Cette préférence pour la désunion a eu pour seul résultat que la droite, bien que majoritaire dans le pays, s’est retrouvée prise en otage politique par une gauche minoritaire. Une performance remarquable !

 

Le 6 mai 2012, ce n’est pas la gauche qui a gagné. C’est la droite qui a perdu. Une défaite méritée, selon Michel Geoffroy. Car la droite a cumulé les erreurs : elle a délaissé la lutte des idées ; elle a adopté, dans sa pratique gouvernementale, l’idéologie de gauche ; elle a trompé en permanence son électorat ; elle a été incapable de s’unir ; elle s’est coupée du peuple. Deux mois de grand écart verbal sarkozyste ne pouvaient suffire à faire oublier des années de déceptions et d’humiliations. Le temps de l’analyse est venu.

 

Polémia (Ndlr. Polémia a été fondée par Jean-Yves Le Gallou qui le 25 avril a légitimé l'abstention au second tour de l'élection présidentielle du 6 mai 2012).

 

Suite : http://fr.novopress.info/112440/vae-victis-la-defaite-meritee-de-la-droite-la-plus-bete-du-monde-par-michel-geoffroy/

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 07:10

   [Tribune libre] L'UMP, dernier rempart de l'Occident chrétin ?

Ce texte de “mise au point” sur le vote catholique en France est une “tribune libre” de l’une de nos lectrices et correspondantes. – Novopress

Au premier tour de l’élection présidentielle, les catholiques ont voté comme suit : 47% pour Nicolas Sarkozy ; 15% pour Marine Le Pen ; 14% pour François Hollande ; 7% pour Jean-Luc Mélenchon (sondage Harris Interactive réalisé en exclusivité pour La Vie).

 

Le grand vent du « chrétinisme » a donc soufflé le 22 avril. Jean-Luc Mélenchon, le “bouffeur de curés”, obtient 7% des voix catholiques. Quant aux 47% obtenus par Nicolas Sarkozy, ils sont surréalistes si on les met en relation avec le score relatif (moins que la moyenne des Français) de la seule candidate « de souche » ET catholique revendiquée. Bêtise et masochisme sont-ils les deux mamelles du vote “catho” ? Cette élection semble le confirmer.

 

Depuis que les sondages donnent François Hollande vainqueur des suffrages, c’est d’ailleurs la panique à bord du navire chrétin : nous retrouvons le réflexe conditionné du droitard, génétiquement programmé pour voter contre son camp jusqu’à la fin des temps.L’appel se propage dans toute la cathosphère, des “cathos mous” et libéraux aux “nationaux-catholiques” : Nicolas Sarkozy est leur nouveau messie.

 

La droite des valeurs : mais de quelles valeurs ?

 

Christine Boutin : « on connaît, mon exigence par rapport à ces principes fondamentaux, j’essaye de les faire vivre à travers ma longue vie politique (…) Nicolas Sarkozy propose une société basée sur les principes judéo-chrétiens ». Christine Boutin on le sait, a vendu sa candidature à la présidentielle contre un plat de lentilles. Et contre tous les principes catholiques qu’elle prétend défendre, a cédé à l’un des cotés les plus abjects de la modernité : l’impudeur, en détaillant par le menu sa vie sexuelle sur les plateaux de télévision et dans la presse à scandales.

 

Frigide Barjot, pourtant sympathique, verse également dans le registre de catho terrorisée : « Devant l’urgence de la situation éthique et politique, brisons la tradition chrétienne de non-appel au vote… Hier soir sur KTO, je me suis lancée dans l’annonce explicite de ce que je voterai en conscience et en tant que catholique ce dimanche 6 mai, jour de la Sainte Prudence : contre le programme de François Hollande donc, pour celui de Nicolas Sarkozy. »


À ce stade d’hystérie et de peur panique, il serait temps de voir un peu le bilan de la droite en matière de valeurs « catholiques ».  


L’alpha et l’oméga du combat catho : la légalisation de l’avortement. Qui l’a faite ? Un indice : nous sommes en 1975… sous la présidence de V. Giscard D’Estaing, gouvernement Chirac. C’est donc la droite qui l’a votée.

« La droite est contre le mariage homosexuel, ça nous rassure ! » L’on se souvient de Christine Boutin brandissant sa bible dans l’hémicycle lors du vote du PACS (on attend toujours les larmes de rage de Christine Boutin pour pleurer les jeunes filles victimes de tournantes ou de crimes d’honneur dans les caves des cités). Rappelons à nos amis chrétins qu’en 2010 le mariage homosexuel était dans les tuyaux d’un gouvernement de droite. Plusieurs personnalités du gouvernement s’étaient d’ailleurs prononcées pour l’application effective de cette partie du programme de Nicolas Sarkozy en 2007 : Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Frédéric Mitterrand, Roselyne Bachelot, Chantal Jouanno, Nadine Morano, Jeanette Bougrab, François Fillon.

« Nous sommes pour les valeurs familiales ». Donc le divorce c’est mal, enfin, c’est mal quand il s’agit de Marine Le Pen : les plumes de Rivarol ne le lui pardonnent pas et l’insultent copieusement à longueur de pages. Mais que Nicolas Sarkozy ait divorcé à deux reprises, aucun problème ; que chacune de ses deux dernières épouses soit plutôt dans le registre « aventurière », pas de problème là non plus. Qu’en plus, chacune des deux donzelles en A (Carlita et Cécilia) ait déclaré ne pas avoir une goutte de sang français et en être fière, ça aussi ça n’a pas l’air d’inquiéter les « catholiques et Français toujours »…


Continuons avec une déclaration de Nadine Morano. En mars 2009 elle s’est déclarée favorable à la gestation pour autrui « si et seulement si ça répond à aider un couple qui pourrait devenir parents et qui ne peut pas l’être », et à condition que cette pratique soit strictement encadrée. De plus, la secrétaire d’État chargée de la famille a précisé qu’elle préférait le terme « femme porteuse » parce « qu’elle ne sera que la gestatrice et en aucun cas la génitrice ». Légaliser les mères porteuses ? Donc livrer l’utérus des femmes à la concurrence libre et non faussée et à la marchandisation, c’est ce qui s’appelle défendre la famille et les valeurs traditionnelles sans aucun doute.

 

Quid du travail le dimanche ? C’est bien Nicolas Sarkozy qui a voulu faire travailler les Français le dimanche, et donc supprimer cette journée non-marchande et familiale au profit de la civilisation du tube digestif.

Laissons le dernier mot à Jean-Claude Michéa sur le sujet : « Dans sa rhétorique et ses promesses électorales, un parti de droite n’hésitera jamais à défendre la famille ou la religion (laissant à la gauche moderne le soin de développer, à ses risques et périls, le vrai point de vue libéral sur la question). Mais dès qu’il s’agit de passer à l’acte, elle hésitera encore moins à étendre au jour du Seigneur lui-même (ou si l’on préfère, au jour de la famille) le droit d’exploiter son prochain. Toute la question est donc de savoir si l’on doit juger la philosophie réelle d’un parti de droite sur sa seule rhétorique électorale (l’universitaire de gauche s’en tient généralement là) ou, au contraire, sur la politique concrète qu’il applique sans phrase une fois parvenu au pouvoir. Dans une société libérale développée, c’est en effet aux universitaires de gauche qu’il incombe de fournir la véritable bande-son des modernisations capitalistes, c’est à dire de jouer les idiots utiles du système en revendiquant à voix haute (Foucault et Deleuze à l’appui) ce que la droite met silencieusement en pratique sous le masque hypocrite d’un discours « conservateur ». (Jean-Claude Michéa, Le complexe d’Orphée : la Gauche, les gens ordinaires et la religion du progrès, Flammarion 2011)

 

 

Voter pour “le moindre pire” n’est pas dans les Évangiles

 

Si nous devions résumer le cas de conscience “catho” du moment : “il faut voter pour le moindre pire, donc pour Nicolas Sarkozy”.


Bernard Antony : « Tout annonce la forte plausibilité de la victoire de François Hollande qui mènera une politique encore pire que celle de Sarkozy avec des lois encore plus liberticides et mortifères. Voilà pourquoi nous appelons pour le 6 mai à un vote du « moindre pire », celui de l’utilisation d’un bulletin Sarkozy pour ne pas voter Hollande. » Yves Daoudal : « Si on m’avait dit qu’un jour je voterais Sarkozy, j’aurais eu un fou rire cosmique, suivi d’une abyssale compassion pour le triste hurluberlu qui aurait proféré une telle ânerie. Or je ne vois pas d’autre solution pour dimanche prochain. Car on en est à devoir choisir le moindre pire, comme dit Bernard Antony. »

Le moindre pire ? Vraiment ? Voyons sommairement le bilan de la droite selon le prisme des préoccupations de l’électeur catholique moyen.

Qui a voté la toute première loi anti-raciste qui institue le délit d’injure raciste, le délit d’incitation à la haine raciale et celui de provocation à la discrimination ? C’est la même loi qui a instauré la possibilité pour les associations anti-racistes de se porter partie civile. Cette loi et celles qui suivront vont être copieusement utilisées par le système pour museler la parole de la presse libre de droite et la liberté d’expression des périodiques nationalistes. Elle ne sert même qu’à cela. Un indice : c’était en 1972. Pompidou était président …bingo ! C’est la droite qui a fait voter la loi Pleven.

 

Qui a légalisé et institué le regroupement familial, qui a permis d’ouvrir le robinet de l’immigration massive sur notre pays ? Un indice : c’était en 1976. Giscard était président et Chirac premier ministre. C’est encore la “droite”. Il est vrai que regrouper des familles est une façon comme une autre de défendre les valeurs familiales !

Qui a supprimé la « double peine », c’est à dire abrogé l’interdiction automatique de séjour pour les étrangers condamnés pour crimes à l’issue de leur peine de prison ? C’est plus récent, 2006. Le président était Jacques Chirac, et le ministre de l’Intérieur à l’initiative de cette loi n’était autre que Nicolas Sarkozy.

 

Qui s’est déclaré en faveur d’une laïcité positive, c’est-à-dire une abrogation partielle de la loi de 1905 (à la grande joie du peuple “catholique”) ? Marché de dupes : il ne s’est agit depuis le début que de donner plus de place à l’islam, de favoriser le communautarisme (notamment avec le Conseil Français du Culte musulman), et d’aider à la construction de mosquées. Il n’a jamais été question de favoriser les catholiques. Qui a fait cela ? La “droite”.

 

Quand cette politique anti-nationale s’est condensée dans l’affaire Mohamed Merah (immigration + communautarisme réislamisé), quelle fut la première idée de Nicolas Sarkozy ? « Faire de la diffusion d’idéologies extrémistes, d’appel à la violence ou à la haine un délit pénal (et non un simple délit de presse) et permettre de réprimer ce délit avec les moyens qui sont ceux de la lutte contre le terrorisme » (programme Sarkozy 2012). Entendez par là mettre dans le même panier terroristes islamistes et autres fous du djihad, et les sites internet de la mouvance identitaire / patriote. Il faut être con tout de même pour voter pour celui qui annonce qu’il va vous mettre en prison s’il est élu.

 

 

« Catholiques et Français toujours » ?

 

Français ? Vu la politique pour laquelle ils votent… certainement pas. Catholiques ? Quand on vote pour les marchands du temple et les corrompus, contre son propre peuple… là aussi ce n’est pas sur qu’on le soit encore, catholique. Laissons le dernier mot à Léon Bloy, qui lui était un vrai catholique : « Quand on demande à Dieu la souffrance, on est toujours sur d’être exaucé ». Amis chrétins, méditez…

Spoutnik, pour Novopress

 

Source : http://fr.novopress.info/112322/tribune-libre-lump-dernier-rempart-de-loccident-chretin/

via http://www.democratie-royale.org/article-l-ump-dernier-rempart-de-l-occident-chretin-104682664.html

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Le "moindre mal" de Nicolas Sarkozy remis à sa place

- "Moindre mal" et démocratie

- Second tour et vote catholique : "On peut être empêché de faire le bien; il n'est jamais permis de faire le mal"

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 19:02

Nicolas Sarkozy peut être heureux ce soir, lui qui a initié l'"ouverture à gauche" et la "discrimination positive". Le voilà comblé ! François Hollande a été élu aujourd'hui président de la république dite "française". Avec le nouveau président socialiste, la pyramide maçonnique prend un échelon supplémentaire vers l'oeil "illuminé". Après la passation de pouvoir "émouvante" d'un Nicolas Sarkozy passant le relai d'une manière lisse en félicitant son adversaire, un Hollande représentant le revers d'une même pièce, lui répondant par un "salut républicain", nous allons vivre la "République absolue" à plein régime ! 

 

Il y avait l'"Ancien Régime", il y aura dorénavant la République absolue qui tournera à plein régime. Les "citoyens" seront classés par catégories, mis dans des cases, classés par chiffres, lettres et numéros, selon la race, l'origine ethnique, sociale, le sexe, la religion.

 

Le socialisme concrétisera la division des citoyens. Le tout au nom de bases en apparence "humanistes", au nom des faux principes "républicains" et autres fausses "valeurs", tels que le "rassemblement", la "justice", la "démocratie", la "lutte contre le racisme et les inégalités" et autres bonnes paroles qui dans le cadre des institutions républicaines ne peuvent que conduire à leur contraire. Seuls les naïfs et les démocrates seront trompés.

 

Nous aurons le remplacement de la communauté nationale par une classe fermée et haineuse, le regroupement des personnes par cases, classes et catégories et non le groupement des personnes au sein d'une Patrie et d'un nation commune. Le seul lien entre les personnes sera le vague sentiment d'appartenance à une république déjà "universelle". Mais les personnes seront en réalité enfermées dans des cases d'où elles ne pourront pas sortir. C'est cela le socialisme, la république depuis 1789, la suppression de la liberté et le génocide des Français. Mais, ne pourrait-on pas dire qu'un des grands ordonnateurs et planificateurs de cette "république absolue de plein régime", est Nicolas Sarközy et la (fausse) "droite" (la droite d'affaires et d'argent) qui pendant cinq ans, de 2007 à 2012, ont organisé la "discrimination positive", le métissage obligatoire, la division et la discrimination raciste et haineuse des citoyens en fonction de leurs origines, sexes ou autres ?

 

Nous aurons la poursuite de l'agenda politique des pro-N.O.M. avec des frontières françaises toujours plus abattues, plus d'Europe, plus de mondialisme, plus d'immigration, et donc plus de pauvreté, plus de chômage, et moins de liberté, moins de souveraineté pour les Français et la France. L'UMPS au pouvoir, la loi de 1973 et les oligarches ont encore de beaux jours devant eux.  

 

Si l'on comprend que la haine et son conducteur le "suffrage universel" font tourner la République absolue à plein régime via le système des partis politiques, et le mécanisme du "moindre mal", on entrevoit les remèdes qui mettront fin à cette division et rétablira la communauté nationale :

 

(1) la restauration de la monarchie héréditaire qui a construit la France (élimine les querelles de successions et la division des citoyens tous les cinq ou quatre ans).

 

(2) la suppression du cycle maudit de la posture victimaire culpablisation-indemnisation, revendiqué par chaque communauté. 

 

(3) la suppression des "partis politiques" et des élections présidentielle et législatives.

 

Vive le Christ-Roi, vive le Roi, vive la France. 

 

 

- République absolue et nihilisme d'Etat : les moyens d'en sortir

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 20:09

Pour certains catholiques il faudrait voter demain au second tour de la présidentielle pour le "moindre mal" et néanmoins anti-vie Sarkozy... pour éviter le "pire" anti-vie Hollande, mais demain, avec ce type de raisonnement ils nous demanderont de voter pour le "moindre mal" Hollande pour éviter le "pire" Mélenchon, puis pour Hitler pour éviter Staline, et ainsi de suite !

 

Nous craignons fort de faire ainsi indéfiniment le jeu du système.

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- Le moindre mal est-il un bien ? (Père Garrigou-Lagrange)

- Le "moindre mal" de Nicolas Sarkozy remis à sa place

- La tactique politique du Moindre Mal

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 19:33

On tombe sur un vieil article de François Brigneau, dans le National Hebdo du 23 février 1995. Voyez ce qu'écrivait Brigneau au sujet du ministre du Budget, un certain Nicolas Sarkozy :

"Sarkozy ne nous fera pas le coup de l'épouvantail de gauche. Si cela était vrai, il n'aurait pas pris comme directrice du Budget une socialiste, Isabelle Bouillot, ancienne collaboratrice de Delors et de Mitterrand. L'Union sacrée pour sauver la fausse droite du retour d'une Gauche aussi fausse qu'elle, une Gauche qui est sa concurrente, mais pas son adversaire, non merci, la France a déjà donné."

 

Source

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 19:32

bilanNS.jpegElu il y a 5 ans grâce aux voix des patriotes qu'il avait conquises en brandissant les valeurs traditionnelles, Nicolas Sarkozy a déçu ses électeurs. Il n' a rien fait de ce qu'il avait promis, il n' a cessé en revanche de  donner des gages à la gauche et aux associations communautaires et antinationales.

 

On se souvient de l'entrée au gouvernement de Mrs Kouchner, Besson et Mitterand, de mmes Fadela Amara,  Rama Yade,  Dati  etc,  de l'instauration du Conseil Français du Culte Musulman, de la lettre du communiste Guy Mocquet, du parrainage des élèves avec les enfants juifs morts en déportation, de la volonté d'instaurer la  discrimination  positive dans la fonction publique et dans les grandes écoles, de sa soumission au CRIF, à SOS racisme, ....j'en passe et des meilleurs, comme l'apologie du métissage, du mondialisme, la théorie du "gender", etc.

 

 

Voici de façon  très résumée le bilan que l'on peut établir du quinquennat Sarkozy :

 

Chômage

4,3 millions de chômeurs contre 3,28 millions fin mars 2007

 

 Dette

 

 En cinq ans, de la fin 2006 à la fin 2011, on est passé de 1.152,2 milliards d'euros à 1.713 milliards, soit une progression de 560,8 milliards, plus proche de 600 milliards que de 500...


Balance commerciale

2006: -29 milliards

2011: - 75 milliards


Politique extérieure:  fin d'une politique extérieure indépendante, alignement sur les USA, entrée dans le commandement intégré de l'OTAN, guerres en Afghanistan (82 soldats français tués), Lybie , Syrie et demain l'Iran ?

  

Immigration

  

+ 9% d'immigration légale entre 2005 et 2010

 

 la France a délivré 203 000 titres de séjour en 2010, soit 28 000 de plus qu'en 2009, et 78% de plus qu’en 2000 sous Lionel Jospin (114 000) .

Signe qui ne trompe pas : on voit de plus en plus de voiles et de burkas dans nos campagnes les plus reculées. Pendant le quinquennat, le halal s' est imposé irrémédiablement dans l'alimentation et  les mosquées dans nos villes.  

 

 Sécurité

 

il est difficile de trouver des chiffres qui ne soient pas magouillés mais on voit bien que le karcher n'a pas été branché. Il suffit de se balader dans nos grandes villes à la nuit tombante. En revanche, l'automobiliste de base a été criminalisé sans vergogne ...ce qui prouve bien que quand on veut, on peut.

 

Le bilan de Sarkozy; c'est donc bien la guerre, le chômage, l'insécurité, l'immigration, l'endettement et la perte de notre identité ... et on voudrait nous faire croire que Sarkozy est le moindre mal ? !!

 

Source

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Note de Christroi. Vie : On peut malheureusement ajouter à cettre liste tout le passif anti-vie de Nicolas Sarkozy sur  : l'avortement, il a revalorisé l'acte de l'IVG, la recherche sur les embryons agravée, le quitus sur le PACS des homosexuels, les allocations accordées aux homos, le Baiser de la lune, film de propagande homosexuelle destiné aux CM1 -CM2 autorisé par Luc Chatel, etc.

 

- L’UMP, dernier rempart de l’Occident chrétin ?

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 11:13

Au sujet de notre article "Second tour Sarkozy - Hollande : Les cocus de 2007 en veulent encore", et des querelles picrocholines ridicules et sans fin autour du "moindre mal" et "moindre pire" (sic!), un lecteur (merci à Domremy) nous signale, un texte qui fait du bien, rigoureux et conséquent, publié sur le Salon Beige hier 4 mai, qui fixe parfaitement les limites morales du vote, et change du matraquage de ces derniers jours pour voter Sarkozy au second tour de la présidentielle. 

 

Ce texte, remarquable, écrit par un clerc anonyme, auquel nous souscrivons à 100% sur Christroi, est dignement présenté sur le Salon Beige comme "tribune écrite à l'intention du Salon beige et de ses lecteurs, tribune d'une profondeur et d'un recul si rares dans cette période d'agitation électoraliste" :

"Je suis sidéré de voir qu'une quasi unanimité semble se faire en vue de dimanche prochain, dans le sens de préférer le moindre mal au pire. Les argumentaires convergents nous viennent d'horizons assez diversifiés et même de milieux que l'on aurait qualifié a priori de sérieux pour ne pas dire rigoristes. Or leur propos me semble relever, sans qu'ils s'en rendent compte, de ce que Jean Paul II appelle, dans Veritatis Splendor, aux numéros 71 à 75 les théories éthiques « téléologiques » conséquentialistes et proportionnalistes : on qualifie un acte moral, et donc la légitimité de le poser, en fonction de ses conséquences positives et négatives, en faisant la proportion entre les résultats que l'on pense obtenir et que l'on obtiendra effectivement. Or ces théories ne peuvent se réclamer de la tradition et de la doctrine catholique, qui elle, qualifie l'acte moral essentiellement à partir de son objet : « la fin prochaine d'un choix délibéré », autrement dit ce que je veux faire concrètement et que je vais faire immédiatement (Veritatis Splendor, nn. 76 à 83).

Ainsi donc, la pondération du moindre mal et du pire s'applique seulement et exclusivement aux conséquences de l'acte, mais jamais à l'objet précis de l'acte concret, qui doit toujours être bon, et ne doit jamais être un mal, fût-il moindre qu'un autre. Dans le cas qui nous occupe, la légitimité de notre choix ne vient donc pas des conséquences que l'on aura empêchées ou permises, mais du contenu précis de notre bulletin. Or le bulletin ne dit pas: « je m'oppose à la victoire de un tel », il dit: « je donne pouvoir à un tel de faire ce qu'il dit qu'il va faire et je lui donne, pour autant qu'il m'appartient, les moyens de mener son action ». De plus, en fait de peser les conséquences, on donne pour évident d'écarter un pire qui n'existe pas encore, qui n'est pas encore advenu et qui n'adviendra peut-être pas -Dieu est grand- et on promeut ouvertement un mal qui est bien réel celui-là, puisqu'il est mis en oeuvre depuis cinq ans et qu'il demande explicitement à continuer de perdurer encore cinq ans; on le qualifie de moindre par rapport au pire défini avant, et on pense alors « devoir » le faire.

N'est-ce pas Balthasar qui raconte cette histoire qui illustre bien le problème? Un officier SS traîne une petite juive devant un prisonnier et ordonne à ce dernier de tuer la fille, sinon on fusillera cent otages après quoi le prisonnier aussi sera tué. En bonne morale, le prisonnier est responsable de la vie de la petite juive, et il ne lui est jamais permis de la tuer; ce n'est pas lui qui est responsable de la vie des cent otages, mais le SS; il n'est pas sûr que le SS fera fusiller les otages; il n'est pas sûr non plus qu'il ne les fera pas fusiller quand même; il n'est pas sûr non plus que le prisonnier sera tué ou épargné; pourquoi le SS ne sera-t-il pas touché par le courage et le témoignage du prisonnier refusant de tuer la fille? Et même si ce n'est pas le cas, le prisonnier ne doit pas la tuer, non seulement parce qu'elle est innocente, mais pour ne pas devenir lui-même un meurtrier, et rester libre parce qu'il est soumis non pas aux pouvoirs d'ici bas mais à l'ordre moral inviolable dont l'auteur est Dieu lui-même.

Le vrai problème est donc d'oublier que les points non-négociables ne se négocient justement pas : on ne peut jamais donner son suffrage à un programme qui va ouvertement à l'encontre de l'un ou de plusieurs d'entre eux. Et c'est précisémnt cela qui est pour nous tellement nouveau que nous n'arrivons même pas à l'envisager! En effet, il ne s'agit pas à ce propos de peser les conséquences futures possibles ou sûres du vote, mais de considérer l'objet lui-même, c'est-à-dire le contenu en lui-même du programme auquel nous accordons notre suffrage. De fait, contrairement à ce que presque tous nous disent, en votant dimanche, on ne choisit pas « d'empêcher peut-être 60 propositions iniques », on va choisir « de promouvoir et amplifier le bilan des cinq dernières années ». Se pose alors la question: ce bilan, qui lui est sûr, et le programme annoncé pour la suite, qui lui est probable,  sont-ils opposés à l'un ou plusieurs des points non-négociables? Et si oui, je n'ai pas le droit de le choisir en mon âme et conscience, ni d'en faire la promotion, ni de lui donner le pouvoir et les moyens de le faire, pour ce qui m'appartient.

N'oublions jamais la dignité et la liberté des enfants de Dieu : on peut être empêché de faire le bien, il n'est jamais permis de faire le mal. C'est typiquement ici le cas. L'attitude cohérente est celle de l'abstention, puisque le bulletin blanc n'est pas inclus aussi clairement qu'elle dans les résultats du vote. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que ce système rend impraticable le vote en conscience cohérent, en tout cas selon la doctrine catholique. Et ce n'est pas un hasard : le régime actuellement en place travaille de plus en plus ouvertement contre le bien commun véritable. Dans ce cas, la bonté formelle de l'acte de voter, comme participation à l'édification du bien commun, est elle-même disqualifiée, et c'est l'abstention qui devient un devoir, comme dissidence seule expression du « non-négociable ».

La gravité de la situation ne nous échappe pas, mais loin de nous décourager ou de nous imposer la compromission à la place de la trahison, elle devrait nous enthousiasmer : car le salut ne vient pas du président de la République ni des représentants du Peuple, il vient de Jésus Christ et de ceux qui le servent fidèlement. Quand les institutions politiques nous sont inaccessibles pour les raisons qu'on a dites, il nous reste le champ immense de la société réelle, où le Saint Père ne cesse de nous appeler à édifier une véritable contre-société qui donne envie d'y vivre. Non pas un ghetto catholique, mais bien la vraie vie à laquelle tout être humain est invité par son humanité même: il ne faut pas souscrire au credo catholique pour en être, il faut seulement être conscient et respectueux de la dignité naturelle de la personne humaine, dans l'intégralité de ses dimensions, et travailler à sa promotion en soi et dans les autres.

En n'étant pas dociles à l'écoute de Rome depuis si longtemps: Veritatis Splendor est de 1993 , qu'en avons-nous fait? Et Jean Paul II cite au coeur de son argumentation Paul VI en 1968 dans Humanae Vitae, tiens tiens.. une thèse de Science Politique pourrait être intitulée « de la contraception à la dictature »; la Note Doctrinale est de 2002 , eh oui déjà! On risque d'avoir oublié les enjeux de nos vrais combats, et surtout l'ampleur et la réalité très immédiate du pouvoir temporel qui est confié aux laïcs chrétiens par le Christ lui-même. Vous n'empêcherez pas le clerc que je suis,  d'être sûr, je l'ai lu d'ailleurs il y a quelques mois sur notre blog préféré, que si les laïcs catholiques, de leur propre initiative, -car il n'est pas besoin de mandat ecclésiastique pour cela, le Baptême et la Confirmation y suffisent-, avaient déclaré d'avance et massivement qu'ils ne voteraient pas pour des programmes s'opposant ne serait-ce qu'à l'un ou plusieurs des points non-négociables, sur lesquels par définition tous les catholiques sont unis, la donne idéologique et politique en France serait aujourd'hui très différente, et certainement pas moins favorable à l'Evangile".

 

Posté le 4 mai 2012 à 10h00 par Lahire | Catégorie(s): France : Politique en France , France : Société

Source: http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2012/05/pour-prendre-du-recul-on-peut-%C3%AAtre-emp%C3%AAch%C3%A9-de-faire-le-bien-il-nest-jamais-permis-de-faire-le-mal.html 

 

- "Il n'est pas sain de mettre aux voix de savoir ce qui est bien et ce qui est mal. Je ne crois pas que la source de la morale soit la majorité" (Monseigneur André Vingt-Trois, archevêque de Paris)

- "Moindre mal" et démocratie

 

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 22:59

Après presque deux années de négociations sur le bouclier antimissile en Europe, la Russie et l'Otan sont pratiquement dans l'impasse, et bien que le "point de non retour" ne soit pas encore franchi, Moscou n'exclut pas une frappe préventive en cas d'aggravation de la situation.

Le général Nikolaï Makarov, chef d'Etat-major général des Forces armées russes, a déclaré jeudi, lors de la conférence internationale de Moscou sur la défense antimissile que, compte tenu du caractère déstabilisant du bouclier antimissile européen, la Russie pourrait frapper de manière préventive les infrastructures du bouclier en cas d'aggravation de la situation.

Le général Makarov a notamment averti que le déploiement de nouvelles armes offensives dans le sud et le nord-ouest de la Russie, y compris des missiles Iskander à Kaliningrad, serait l'une des options éventuelles de Moscou pour détruire les infrastructures du système de défense antimissile en Europe.

Lancé en 2010, l'ambitieux projet de bouclier antimissile est essentiellement basé sur une technologie américaine et vise à déployer progressivement des intercepteurs de missiles et de puissants radars dans l'est de l'Europe et en Turquie. Il est devenu l'un des principaux sujets de discorde entre l'Alliance atlantique et la Russie, qui le considère comme une menace pour sa sécurité.

L'Otan affirme pour sa part que ce système ne vise pas la Russie mais une menace venant du Proche-Orient, en particulier d'Iran. Washington a toutefois refusé de fournir des garanties juridiques attestant que le système déployé ne serait pas dirigé contre les forces de dissuasion russes.

Le secrétaire général délégué de l'Otan Alexander Vershbow a seulement indiqué, lors de cette même conférence de Moscou, que le bouclier antimissile européen n'aurait pas le potentiel suffisant pour neutraliser les forces russes de dissuasion, n'étant capable d'intercepter qu'un nombre réduit de missiles stratégiques relativement déficients.

Il a souligné que les Etats-Unis n'avaient nullement l'intention de miner la stabilité stratégique dans le monde.

En prévision d'un sommet otanien à Chicago les 20 et 21 mai, où l'Otan a prévu d'annoncer l'achèvement de la première phase (capacité intérimaire) du bouclier, la Russie et l'Alliance ont une nouvelle fois exposé leurs positions sur la défense antimissile sans adopter de décisions, comme prévu.

L'Otan et la Russie avaient convenu lors du sommet de Lisbonne en 2010 de coopérer sur le projet de bouclier antimissile en Europe, mais cet accord de partenariat reste lettre morte.

 

Source: http://fr.rian.ru/world/20120503/194538006.html

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 16:01

Hier soir, lors du débat du second tour de la présidentielle (video intégrale), François Hollande (à partir de la 52e minute) a critiqué la gestion désastreuse de la dette publique de la France par Nicolas Sarkozy, en rappelant que la France a atteint 1800 milliards d'euros de dette, 900 milliards depuis 2002 (voir tableaux ci-dessous), et qu'elle a augmenté de 600 milliards depuis 2007 : "La dette publique a-t-il déclaré, a augmenté de 600 milliards d'euros depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy. ... Elle était de 900 milliards en 2002, elle est donc passée à 1800. Le double. Voilà la responsabilité d'une équipe sortante depuis dix ans, la dette. A part le budget de l'éducation, que je mets de côté, le premier budget du pays c'est celui des intérêts la dette. Et donc nous avons presque autant d'intérêts à payer chaque année que nous recouvrons d'impôt sur le revenu. C'est considérable. Bien sûr qu'il faut arrêter ce processus". Mais ni Hollande ni Sarkozy n'ont proposé la suppression de la loi de 1973 Pompidou Giscard Rothschild, dont la suppression n'est proposée que par Marine Le Pen. Or avant 1973 et le début de la dette, l’État français avait le droit de battre monnaie, avec cette loi de 1973, il perd ce droit qui est légué aux banques privées, qui en profitent pour s’enrichir aux dépends de l’État en lui prêtant avec intérêt l’argent dont il a besoin pour ses plans d'investissement et de croissance. L’accroissement de la dette publique trouve son origine dans cette loi (voir graphique ci-dessous).

 

En 1980 la dette atteint environ 100 milliards d'euros.

Sous les deux mandats présidentiels du socialiste François Mittérand (1981-1995), soit 13 ans, 11 mois et 26 jours, elle est passée de 100 milliards à 663 milliards en 14 ans. Soit environ 560 milliards.

 

Sous les deux mandats présidentiels du candidat de la "droite" Jacques Chirac (1995-2007), 11 ans, 11 mois et 29 jours, elle est passée de 663 milliards à 1211 milliards. Soit 548 milliards, quasiment le même accroissement que sous Mittérand pour le même temps.

 

En 2010, la dette a passé la barre des 1500 milliards, soit 80% du PIB. Et nous avons payé un équivalent en intérêts de 1500 milliards d'euros pour les banques.

 

Fin 2011, après le quinquennat présidentiel de Nicolas Sarkozy, la dette a atteint 1717,3 milliards d'euros, soit 85,8 % du PIB. Elle est passée de 1211 milliards en 2007 à 1717 en 2011, soit 506 milliards en cinq ans. Record battu en moitié moins de temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le tableau suivant fournit les données sur la dette des administrations publiques au 31 décembre de chaque année et sur le déficit annuel des administrations publiques, au sens de Maastricht (règlement n° 3605 de la Commission Européenne) en milliards d’euros courants en pourcentage du produit intérieur brut (comptes nationaux, base 2005).

Année Dette publique Solde public Dette publique Solde public
   % du PIB milliards d'Euro
1978 21,2 % -1,7 % 72,8 -5,9
1979 21,1 % -0,4 % 82,8 -1,4
1980 20,7 % -0,3 % 92,2 -1,2
1981 22,0 % -2,4 % 110,1 -12,0
1982 25,3 % -2,9 % 145,5 -16,7
1983 26,6 % -2,6 % 170,0 -16,5
1984 29,0 % -2,8 % 201,4 -19,5
1985 30,6 % -3,1 % 227,7 -22,9
1986 31,1 % -3,3 % 249,3 -26,4
1987 33,4 % -2,1 % 281,2 -17,9
1988 33,3 % -2,7 % 302,8 -24,5
1989 34,0 % -1,9 % 333,3 -18,6
1990 35,2 % -2,5 % 363,6 -25,6
1991 36,0 % -3,0 % 385,1 -32,0
1992 39,7 % -4,6 % 440,1 -51,0
1993 46,0 % -6,5 % 515,4 -72,3
1994 49,2 % -5,5 % 570,0 -63,3
1995 55,5 % -5,5 % 663,5 -65,4
1996 58,1 % -4,0 % 712,7 -49,4
1997 59,5 % -3,3 % 752,5 -41,8
1998 59,6 % -2,6 % 787,4 -34,6
1999 59,0 % -1,8 % 806,9 -24,6
2000 57,5 % -1,5 % 827,3 -21,7
2001 57,1 % -1,6 % 853,3 -24,6
2002 59,1 % -3,3 % 912,0 -50,4
2003 63,3 % -4,1 % 1 004,9 -64,7
2004 65,2 % -3,6 % 1 079,5 -59,2
2005 66,8 % -2,9 % 1 147,6 -50,2
2006 64,1 % -2,3 % 1 152,2 -41,9
2007 64,2 % -2,7 % 1 211,6 -51,6
2008 68,2 % -3,3 % 1 318,6 -64,3
2009 79,0 % -7,5 % 1 492,7 -142,5
2010 82,3 % -7,1 % 1 591,2 -136,5

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publique_de_la_France#.C3.89volutions_r.C3.A9centes

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 16:00

Le "débat" du second tour de la présidentielle 2012 organisé hier soir entre les deux agents de la tour de Babel Nicolas Sarkozy et François Hollande, a soigneusement évité d'aborder le sujet de l'insécurité.

 

En 2007 pourtant, Sarkozy fit de l'insécurité un de ses thèmes de campagnes ("karchériser les racailles"). Résultat : les chiffres donnés par le ministre de l'Intérieur au sujet des voitures brûlées lors de chaque nouvel an ont été supprimés en 2011 et 2012, mais les voitures ont continué de flamber. En 2012 : il n'y a plus de problème d'insécurité naturellement... Dormez braves gens !

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 22:59
Nous apprenions ce matin par une dépêche de "lci.tf1.fr" du 02 mai 2012 à 08h08, mis à jour le 02 mai 2012 à 08h04, que l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a appelé "les dirigeants de la droite républicaine à dénoncer toute stratégie d'alliance avec le Front national", après les propos du ministre de la Défense, Gérard Longuet, présentant Marine Le Pen comme "un interlocuteur" possible. "Considérer le FN comme un interlocuteur possible, c'est mettre en cause les acquis fondamentaux d'une lutte contre l'extrême droite" mise en oeuvre "aussi bien par les partis de droite que par les partis de gauche", estime l'UEJF dans un communiqué. Source: http://lci.tf1.fr/filnews/politique/l-uejf-appelle-la-droite-republicaine-a-refuser-toute-alliance-7209049.html
 
La réponse ne s'est pas faite attendre, quatre heures après, en tout début d'après-midi, une dépêche lci.tf1.fr publiée à 12h03, mis à jour le 02 mai 2012 à 12h16, informe que le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, s'est couché devant le Lobby qui n'existe pas, et a affirmé qu'il n'y aurait "jamais de discussion ou de négociation avec les leaders du Front national".
 
"Il n'y aura jamais d'accord électoral avec le Front national, ni de discussion ou de négociation avec les leaders du Front national", a-t-il déclaré lors de son point presse hebdomadaire, alors qu'il était interrogé sur les propos du ministre de la Défense, Gérard Longuet, voyant en Marine Le Pen "un interlocuteur" possible pour le FN. Source: http://lci.tf1.fr/filnews/politique/cope-il-n-y-aura-jamais-de-discussion-avec-les-leaders-du-fn-7209484.html
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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 08:57

"Barrer la route" à Hollande ? C'est l'argument ressassé et répété en boucles ces jours-ci sur certains blogs et sites "catholiques" qui nous rabattent les oreilles sur la nécessité de voter Sarkozy au second tour de la présidentielle pour "barrer la route à Hollande et à la gauche"... Honni soit qui ne votera pas Sarkozy ! 

 

De qui se moque-t-on ? 

 

Des blogs, sites "catholiques" (Le Salon beige rapportant "bien volontiers" un communiqué de "Résistance éthique" appelant à voter "Nicolas Sarkozy ... la candidature qui respecte le mieux nos convictions morales comme notre raison". Sic ...), des journalistes, Yves Daoudal, Guillaume de Thieulloy, des clercs, abbé de Tanoüarn, et d'autres personnalités, Bernard Antony, Carl Lang et Bruno Gollnisch, Jacques Bompard, maire d'Orange, Hubert Savon, Secrétaire général du MNR, endossent l'habit de 2007, lorsqu'au second tour il nous fut demandé à grands cris de "barrer la route" à Ségolène Royal et de voter Sarkozy. Ils oublient qu'en 2007, s'ils ont barré la route à Ségolène Royal, ils ont voté pour le gouvernement Sarkozy qui fit aussitôt une "ouverture à gauche"... Pas très logique tout ça, mais bon passons.

 

Le plus grave, les points non négociables, si importants jusque-là sont mis de côté, oubliés, effacés. Il devient tout d'un coup licite de voter pour un candidat qui rejette la loi naturelle et les points non négociables ! Au motif qu'il faudrait voter pour le moindre mal. Mis à part que voter pour "un moindre mal" reste voter pour un mal, comment justifient-ils cette acrobatie intellectuelle ? Ils la justifient en avançant qu'il faudait refuser la "politique du pire" incarnée par la gauche et François Hollande. Sarkozy serait le candidat du "moindre mal" et Hollande le candidat du "pire". 

 

De qui se moque-t-on ? à part les discours et déclarations qui n'engagent que ceux qui y croient, rien, absolument rien dans les faits ne prouve que Sarkozy ne sera pas pire que Hollande et que Sarkozy ne fera pas dans les faits l'exact contraire de ce qu'il a promis (lutte contre l'immigration, discours sur l'importance des frontières, etc.) Sarkozy est même passé dans les faits comme le roi du retournement de veste et (avec Mittérand) le roi des promesses électorales non tenues. 

 

Quelques rappels.

 

(1) les racines chrétiennes de la France : hier 1er mai au Trocadéro à Paris, Nicolas Sarkozy a développé les thèmes de la sécurité, de l'immigration, des frontières et des racines chrétiennes de la France. Il y a un an, le 9 février 2011, il soulignait les "racines juives de la France" lors du 26e dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France.

 

(2) l'immigration et la sécurité : en 2007, Sarkozy fit des promesses sur l'immigration et la sécurité ("Monsieur Karcher" karchérisant les racailles). Concrètement qu'a-t-il fait ? les cités ont flambé dès son élection. L'immigration : il y a eu plus d'immigration sous Sarkozy que sous le gouvernement de gauche Jospin. Rappelons les déclarations sur le métissage obligatoire et le Nouvel Ordre mondial : « L’objectif, c’est relever le défi du métissage. (…) Ce n’est pas un choix, c’est une obligation. (…) On ne peut pas faire autrement. Au risque de nous trouver confrontés à des problèmes considérables. Nous devons changer (…) partout en même temps, dans l’entreprise, dans les administrations, à l’éducation, dans les partis politiques. Et on va se mettre des obligations de résultat. Si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudra [sic] alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore. » a déclaré un après son élection, Nicolas Sarkozy, à Polytechnique, le 17 décembre 2008. "On ira ensemble vers ce Nouvel Ordre Mondial. Et personne, je dis bien personne ne pourra s'y opposer" a déclaré Nicolas Sarkozy, au Palais de l'Elysée, le 16 janvier 2009. 

 

(3) la défense de la famille : en 1999, la gauche au pouvoir fait voter la loi sur le Pacs. La droite, emmenée par Christine Boutin et soutenue par d'immenses manifestations, s'y oppose. Opposition sans lendemain : dès que la pression pro-famille est retombée, des députés UMP (dont Nicolas Sarkozy) ont commencé à regretter leur vote contre le PACS. Deux ans après son élection de 2007, dans un entretien au Nouvel Observateur du 2 juillet 2009, le président Sarkozy a déclaré : "Le problème de l’opposition aujourd’hui c’est d’être à ce point fermée. Nous avons connu cela nous-mêmes. L’erreur qu’a commise la droite à l’époque du Pacs ! C’était ridicule et outrancier. On s’est trompé. J’en ai tiré des conséquences définitives."

 

(4) l'éducation et le droit des parents à l'éducation de leurs enfants : il y a deux ans, Luc Chatel avait interdit la diffusion dans les écoles de ce film d'animation de propagande homosexuelle "Le Baiser de la lune". "Le baiser de la lune" a été distribué la Semaine sainte 2012 (2-8 avril) aux enseignants de CM1 et CM2. La différence entre la droite et la gauche : deux ans. Y en a-t-il qui croit encore qu'il y ait une différence entre la "droite" et la "gauche" ? 
 

Nous pouvons le dire à l'avance : si Sarkozy est élu, ceux qui auront voté pour lui et appelé à voter pour lui passeront pour d'éternels cocus. Dans deux ans, ils pleureront : il y a plus d'immigration, plus d'insécurité, le "mariage gay" est passé, peut-être plus rapidement que si nous avions été sous Hollande : "nous sommes désolés !" "L'eutha-nazie a été légalisée ! Excusez-nous!..." Sans compter qu'en terme de sécurité, voter Sarkozy c'est voter pour l'enflammement des cités comme en 2007 aux lendemain de l'élection de Nicolas Sarkozy.

 

Finalement, pendant ce temps, les seuls à ne pas se compromettre dans la folie politicarde et à rester cohérents sont ceux qui au Front national (Marine Le Pen, Louis Aliot) avaient été taxés de laxisme. En votant blanc, Marine Le Pen et ses lieutenants Louis Aliot, Florian Philippot, refusent de choisir entre la droite et la gauche, s'assurent un avenir politique quand les autres dans cinq ans auront disparu.

 

Add. 18:15. Notons que le Collectif "catholiques en campagne", "présent dans toutes les élections depuis 2007", ne se fourvoie pas : "Notre Collectif ne donne pas de consigne en vue du second tour. Surtout au vu du profil des deux vainqueurs du jour, tant ils se sont peu inspirés jusque là de la loi naturelle, pour ne pas souligner leur constance à la bafouer. Sans compter, ajoute-t-il, leur indifférence à l'égard des "points non négociables" (vie, famille, éducation) mis en exergue par le Pape régnant".

 

- L’UMP, dernier rempart de l’Occident chrétin ?

 

 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 22:59

Mélenchon a affirmé aujourd'hui lors du défilé syndical parisien que "le 1er mai est rouge depuis toujours" et a accusé la droite et l'extrême droite d'être des "usurpateurs". Rien que ça !

 

Or, l'usurpateur c'est plutôt Mélenchon le franc-maçon.

 

Ce soir, aucun journal, aucun journaliste, aucun blog, aucun site n'a relevé sa grossière erreur historique (ou mensonge délibéré ?) : le 1er mai n'est pas une invention "de gauche", mais bien une invention nationaliste.

En effet, rappelons que c'est le maréchal Pétain qui, le 24 avril 1941, a instauré officiellement le 1er Mai comme "la fête du Travail et de la Concorde sociale".

 

À l’initiative de René Belin, ancien dirigeant de l’aile anticommuniste de la CGT (Confédération générale du travail) devenu secrétaire d’État au travail dans le gouvernement de François Darlan, le jour devient férié, chômé et payé.

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 12:27

Dans un choix parfaitement cohérent, Marine Le Pen a appelé aujourd'hui dans son discours Place de l'Opéra à Paris, à voter blanc au second tour de la présidentielle dimanche 6 mai 2012, plutôt que de choisir entre François Hollande, "faux espoir," et Nicolas Sarkozy, "nouvelle déception" et qu'elle "n'accorderai[t] ni confiance ni mandat à ces deux candidats".

 

La couleur de son bulletin? Le blanc. "Dimanche, je voterai blanc, en juin bleu marine pour rendre l'Assemblée nationale au peuple de France", a-t-elle lancé en allusion aux prochains législatives qu'elle qualifie déjà de "troisième tour".

 

Ce choix de Marine Le Pen est d'autant plus cohérent qu'elle s'est présentée tout au long de la campagne présidentielle comme la candidate "ni de droite ni de gauche", "candidate de la France". 

 

Nous pouvons dors et déjà annoncer que si "poteau de boue" (en hongrois) Nagy Bocsaï Sarközy est élu dimanche 6 mai 2012 président "de la France"..., ceux qui ces jours derniers ont appelé à voter pour lui au second tour vont vite déchanter, exactement comme ceux des "nationalistes" qui en 2007, après avoir voté Sarkozy contre Ségolène Royal au second tour, se virent être les cocus de l'histoire, suite à l'"ouverture" à gauche qui vit Nicolas Sarkozy choisir des personnalités de gauche (et aucune du front national) pour constituer son gouverne-ment. 

 

Il est surprenant de noter qu'un Carl Lang, ex-Front national, président du Parti de la France, présenté dans certains milieux comme plus "nationaliste" et moins sionisé que Marine Le Pen... a appelé lundi 30 avril 2012 à voter Nicolas Sarkozy au second tour, pour soit-disant "barrer la route" à la gauche et à François Hollande, estimant du devoir "des patriotes" d'éliminer "le plus nuisible à la cause nationale".

 

Il est encore plus surpenant qu'au Front national même, un Bruno Gollnisch, présenté lui aussi comme plus "de droite", "nationaliste" et catho-compatible que Marine Le Pen avant l'élection du président du Front national qui vit Marine Le Pen élue, a lui aussi appelé à voter Nicolas Sarkozy  à la condition que Nicolas Sarkozy "laisse entendre qu’il préférerait voter FN que PS" en cas de duel FN-PS aux Législatives et qu'il désavoue les personnalités de l'UMP qui ont clairement dit qu'elles voteraient PS plutôt que Front national.

 

A croire que chez certains "nationalistes" les leçons de l'histoire ne servent jamais. D'autant que ce coup-ci ils mettent clairement de côté les points non négociables.

 

Par son choix définitif et intransigeant de ne pas choisir entre Hollande et Sarkozy, Marine Le Pen, ainsi que ses lieutenants Louis Aliot et Florian Philippot qui ont eux aussi clairement laissé entrendre qu'ils voteraient blanc ou s'abstiendraient, prouve qu'elle est réellement la candidate "ni de droite ni de gauche", la candidate de tous les Français. Elle pose ainsi un jalon, s'assure un avenir politique, et prend date pour les prochaines Législatives de juin 2012, et la présidentielle dans cinq ans.

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 16:22
Sur Christroi, nous pensons qu'il est vain d'imaginer changer le système par les urnes au niveau national : les dés sont pipés, les résultats truqués, les sondages manipulés et les institutions sont la propriété de la gauche dite "révolutionnaire", la "droite" n'en étant que la locataire, ne revient jamais sur ce que la gauche a fait.
 
Il n'en demeure pas moins que nous saluons l'utilité du travail d'information réalisé en général par Salim Laïbi, "Le Libre penseur", et en particulier au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle du 22 avril 2012. Dans cette video du 25 avril, il explique pourquoi Mélenchon est un "vulgaire rabatteur du parti socialiste", un "montage politico-médiatico-maçonnique sorti de nulle part", "qui vient de faire 11,11% : les ésotéristes apprécieront!"
 
 Le but de Salim Laïbi, "ni de droite ni de gauche", pour les prochaines Législatives à Marseille est de "dégager du champ politique" "tous ces voyous". Son slogan : "UMPS dégage". Son discours change des sempiternelles pleurnicheries communautaires. Il dénonce l'imposture de "Sos-racisme" et se place dans ceux des maghrébins qui ont été manipulés pendant des années par les juifs de Sos-racisme... contre la communauté nationale. Saluons cette prise de position courageuse, ainsi que l'évolution dans la bonne direction de la communauté maghrébine depuis quelques années.
 
Rappelons que SOS-racisme, association dite "antiraciste", est une association 100% communautaire..., que dans une sorte de jeu de billard à trois bandes, elle organise la manipulation triangulaire des communautés maghrébine, africaine et française de souche, les unes contre les autres. 
 
Remercions spécialement Salim Laïbi pour le rappel du génocide vendéen et le fait que la franc-maçonnerie n'est autre chose qu'une "association de malfaiteurs", et de parjures, avec comme méthode politique - toujours utilisée aujourd'hui - : la déshumanisation de l'adversaire, aujourd'hui, la diabolisation.
 
Comme exemple des parjures de la franc-maçonnerie, il donne le cas du général catholique vendéen Bonchamps qui, ayant fait 5000 prisionniers "révolutionnaires", les libéra contre leur promesse de cesser le combat : une fois libérés, ceux-ci sont revenus combattre, premier parjure; et leurs officiers, agents de la franc-maçonnerie, leur dirent de prétendre qu'ils avaient été maltraités, second parjure...
 
Voici la Vérité qui ne sera jamais révélée par les frères la truelle qui sont passés maîtres es-manipulation et subversion. Depuis déjà 2 siècles, ils dominent le monde grâce à leurs magouilles et tromperies. Les preuves existent et sont nombreuses. Les livres cités dans cette vidéo devraient suffirent à convaincre le plus sceptique d'entre vous. J.-L. Mélenchon, K. Zéribi, R. Bénarioua et même H. Jibrayel sont tous francs-maçons : Est-ce normal ?!! Les dés sont pipés.
Faire tourner l'info svp. Merci.
 
 
Dans la 2e partie, Salim Laïbi explique notamment, dans une formule lapidaire, que "toute la république", la Révolution a échoué puisqu'"on a coupé la tête au roi, on a abattu l'Ancien Régime et qui est au pouvoir ? Rothschild... C'est la banque qui est au pouvoir, ce n'est pas le peuple et le prolétaire". Lire notre analyse : "1789 : une aristocratie en chasse une autre, naissance de la bourgeoisie d'affaires et de l'Argent-Roi, la ploutocratie".

 

Remède proposé : la laïcité effective, séparer la franc-çonnerie de l'Etat.

  

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- Le "Monde nouveau" de Mélenchon (une video d'Alain Soral sur l'usurpateur anti-ouvriériste Mélenchon qui avait appelé à voter oui au traité de Maastricht de 1992.)

- Complot mondial contre la santé : Claire Séverac et le Libre penseur

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 16:21
Conscient que le reportage de France 3 ne restera pas présent très longtemps nous avons tenu à l'extraire afin de le mettre sur Youtube à la vu du plus grand nombre. Cet excellent reportage se décompose en 2 parties : le récit et le débat. Franck Ferrand et ses interlocuteurs n'ont pas peur de briser le tabou en prononçant le terme de Génocide. L'émission qui s'intitule « Robespierre Bourreau de la Vendée ? » aurait pu tout simplement s'appeler « contre enquête sur les massacres de Vendée ». Source: http://neochouannerie.over-blog.com/
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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 22:59
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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 09:35

Un avocat musulman veut instaurer la charia en Russie

 

Le ministère russe de l'Intérieur étudie l'interview de l'avocat moscovite Daguir Khassavov accordée à la chaîne REN TV, dans laquelle celui-ci a plaidé pour l'instauration de la charia en Russie, rapporte mercredi le service de presse du ministère.

Dans son interview, M.Khassavov a affirmé que la diaspora musulmane pourrait procéder à "une riposte sanglante" si l'on l'empêchait d'imposer ses normes.

"Nous estimons que nous sommes ici chez nous. Peut-être est-ce vous qui êtes les étrangers. Nous sommes chez nous, et nous allons instaurer les règles qui nous conviennent, que cela vous plaise ou non. Toute tentative pour l'empêcher entraînera une riposte  sanglante (…). Nous noierons Moscou dans le sang", a déclaré l'avocat.

"Nous allons étendre notre réseau (…). On commencera par la Russie, puis on passera à l'Asie, pour englober au bout du compte l'ensemble du monde arabe. Les musulmans du monde entier doivent s'unir. Ils doivent créer un système unique. La Russie doit nous offrir une telle possibilité", a-t-il poursuivi.

Le porte-parole de la Cour suprême de Russie Pavel Odintsov a déjà conseillé à l'avocat de "bien peser ses déclarations publiques".

 

Source: http://fr.rian.ru/politique/20120425/194447229.html

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 22:59

Dans la fumisterie de l'entre-deux tours de la "présidentielle", y aura-t-il un débat au sujet du paiement des fonctionnaires ?

 

Selon Jacques Attali, et son désir de "Nouvel ordre mondial" par le chaos, "notre dette est abyssale. ... A partir du mois de septembre de cette année, nos fonctionnaires, nos militaires seront payés à crédit par les emprunts de l'étranger. ... Pendant la durée de votre journal, une demi heure, la dette publique française va augmenter de six millions d'euros et toutes les demies heure elle augmente autant. Donc nous sommes dans une situation qui devient absolument cataclysmique. L'héritage des années passées est catastrophique. ... 

Il y a une sorte de connivence globale, c'est très difficile d'entendre cela... Il va falloir augmenter les impôts, c'est inévitable. Il y a une sorte d'accord général pour ne pas trop en parler, mais la réalité est qu'à partir du 6 mai (Ndlr. au lendemain des élections), cette question va être là, les taux d'intérêt vont commencer à monter.

... Nous sommes au bord de la faillite. ... Nous allons découvrir après les élections qu'en réalité les chiffres sont encore moins bons qu'on ne le dit" (Jacques Attali - Nous sommes dans une situation cataclysmique - France 2 - JT 20 H - 10/04/2012).

 

Y aura-t-il un journaliste pour rappeler au marchand de rêve mondialiste Attali qu'il fut lui-même l'éminence grise d'un certain François Mittérand, mais aussi d'un certain Nicolas Sarkozy ? Qu'il est donc en grande partie reponsable de la situation qu'il n'a pas pu ne pas prévoir.  La réalité est que cette situation a été prévue, préméditée et mise en oeuvre dans le but du Nouvel ordre mondial.

 

Y aura-t-il un journaliste pour lui dire que si nous en sommes là c'est précisément à cause de sa politique euro-mondialiste ultra-libérale d'ouverture des frontières et de libre-échange sans écluses douanières de taxation aux frontières nationales, politique soutenue et financée par la mafia bancaire qui s'enrichit et spécule sur la dette des peuples ?

 

Notez que par-dessus le marché, houtzpah incroyable... - excusez l'oxymore - Attali préconise "plus d'Europe pour créer les conditions d'avoir les moyens d'investir en Europe, de recréer les conditions de la croissance" : c'est-à-dire qu'il préconise de reprendre les mêmes recettes pourries, de s'en remettre à ceux qui nous ont conduit précisément là où nous en sommes, de valider leur politique "cataclysmique"  - pour reprendre son terme -, et d'en rajouter une couche ! On s'est rarement autant moqué du monde.  

 

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 22:58

La France sera à genoux après les élections
Analyse de Marc Fiorentino qui dit que la France sera attaquée après les élections, (ou même avant) par les marchés... Les agence de notation préparent une nouvelle dégradation de la note souveraine de la France. Ce sera pour dans très bientôt.
 
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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 07:21

24/4/12 : Un internaute pose la question suivante :
« Comment faire pour que, dans les paroisse où l’on se réclame du Concile, on puisse mettre un terme aux abus liturgiques suivants :
- distribution de la communion par des laïcs ;
- obligation de recevoir la communion dans la main ;
- célébration « face au peuple » sur des édicules dépourvus de valeur et de dignité ;
- médiocrité du répertoire musical et limitation - voir interdiction - du chant grégorien ;
- disparition des chorales au profit de l’ « assemblée-chantante » invitée à répéter n’importe quoi, n’importe quand et n’importe comment... pourvu que ce soit des airs qu’il ne viendrait à l’idée de personne de chanter ailleurs que dans une église où le mauvais goût est de bon ton ;
- geste de paix transformé en séance de «
shake your hands
» totalement anti-liturgique ;
- équipes d’animation liturgique envahissantes et totalement inefficaces... sauf, bien sûr, quand c’est pour démolir la liturgie ;
- donné du missel romain systématiquement modifié ou ignoré par les célébrants ;
- absence de dignité, de tenue, de réserve des célébrants ;
- etc.
Comment faire pour mettre un terme à ces pratiques qui trahissent les enseignements du Concile et, plus largement encore, les enseignements de l’Eglise ? »

Avouons qu’il est difficile de donner une réponse à cette question.
D’abord parce que - on l’aura constaté - on se trouve dans les paroisses face à un double problème : celui des pratiquants qui acceptent sans sourciller n’importe quelles liturgies fantaisistes truffées de n’importe quels chants insipides, et celui des prêtres qui ne connaissent pour ainsi dire rien à la liturgie et qui, dans le même temps, sont décidés à ne pas tenir compte de ce qu’enseigne l’Eglise.
Ensuite parce que - ce n’est plus un secret - les évêques de France, en dehors de trois ou quatre exceptions bien connues, sont convaincus du bien-fondé d’une erreur consistant à faire de la liturgie un outil au service de leurs projets pastoraux. Et quand cette erreur se double d’une volonté d’ignorer le Concile tout en se réclamant de lui, on voit qu’il n’y a plus grand-chose à attendre d’un épiscopat qui, il faut le souligner, n’a depuis 40 ans publié aucune directive visant à mettre un terme aux abus liturgiques devenus monnaie courante dans 99% des paroisses. On en revient à la question de départ : que faire ? Trois pistes à suivre :
1. Relevez les principales pratiques liturgiques qui, dans votre paroisse, contredisent les
normes données par le Missel romain et écrivez une lettre à votre curé pour lui demander les raisons théologiques qui le poussent à ne pas respecter la liturgie restaurée à la suite de Vatican II. (Insistez bien sur « raisons théologiques » et sur « liturgie restaurée à la suite de Vatican II »). Votre lettre devra être brève, sans circonvolutions. Exemple :
« Tel dimanche, à la messe de telle heure célébrée dans telle église, j’ai constaté que vous avez introduit les pratiques suivantes (nommez les deux ou trois qui vous semblent les plus flagrantes) qui contredisent les données de la liturgie restaurée à la suite de Vatican II telle qu’elle est précisée dans le Missel romain actuel. Je vous serais reconnaissant de me faire savoir les raisons théologiques qui vous poussent à ignorer les règles de la «
lex orandi » ou à désobéir ouvertement aux enseignements de l’Eglise. Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Monsieur le Curé, à l’expression de ma respectueuse considération. »
2. Si vous n’avez pas de réponse dans les huit jours qui suivent, informez votre curé que vous allez porter le problème à la connaissance de votre évêque. Et écrivez à votre évêque en joignant la copie du premier courrier que vous aviez envoyé à votre curé :
« Monseigneur, ayant constaté un certains nombre d’abus systématiquement introduits dans la messe paroissiale à laquelle je participe, j’ai écris comme il se doit à mon curé pour obtenir de lui des explications (voir lettre ci-jointe). Comme il n’a pas jugé bon de me répondre, c’est vers vous que je me tourne en tant que vous êtes le gardien et le promoteur de la liturgie de l’Eglise. Dans l’attente de votre réponse... etc. »
3. N’acceptez aucune réponse du genre « il faut être accueillant », « il faut être ouvert à un sain pluralisme », « il faut respecter toutes les sensibilités », « il faut nous accepter les uns les autres riches de nos pauvretés », « il faut avant tout pratiquer la charité »... etc. Toutes ces formules répétées comme des mantras ne sont que du « baratin ecclésiastique » utilisé pour noyer le poisson, pour éviter d’avoir à répondre à la question de fond : pourquoi la liturgie n'est-elle pas respectée ?
Si vous en avez la possibilité, faites savoir dans votre lettre que des membres de votre famille, des voisins, des amis... se joignent à votre démarche.
Et rappelez-vous toujours que même si vous vous sentez isolé dans votre paroisse, la démarche que vous entreprendrez est un droit qui s'inscrit dans la droite ligne des enseignements du Pape Benoît XVI, comme le prouve l’Instruction
Redemptionis Sacramentum.

 

 

Source: http://www.proliturgia.org/

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Add. Christroi, 28.04.2102.

27/4/12 : Question de droit canonique : que peuvent faire les fidèles quand on leur dit que s'ils constatent des abus liturgiques ils doivent s'adresser à leurs évêques respectifs, sachant que ces évêques eux-mêmes ne respectent pas la liturgie ?
Réponse du Siège apostolique : « Il peuvent s’adresser à la Congrégation pour le Culte divin (par elle ils s’adressent au Saint-Père) en envoyant un double de la réponse qu’ils auront reçue de l'évêque auquel ils se seront préalablement adressé. Dans «
Redemptionis Sacramentum », il est spécifié que les fidèles ont toujours le droit de s’adresser au Saint-Père directement même si, pourtant, ordinairement, il est préférable de se tourner vers l’Ordinaire du lieu - l'évêque diocésain -, dans un premier temps (ou en première instance), car c'est lui qui est le premier responsable et le « promoteur » de la Liturgie dans son diocèse. Ensuite, si la réponse de l'évêque semble insuffisante, on peut s'adresser au Saint-Père (il s’agit alors d'un appel).
De fait, dans tous les cas, la Congrégation pour le Culte divin saisit l’Ordinaire du lieu du cas en question... La réponse adressée au fidèle qui s'est plaint ne comporte jamais les moyens utilisés par la Congrégation auprès de l'évêque en vue de la résolution de la question liturgique. De toute façon, la Congrégation ne reste pas inactive. »

Source: http://www.proliturgia.org/

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 08:52

En cette veille d'"élections présidentielles", certains se posent la question : peut-on abandonner les "principes non négociables" pour aller voter ? Ces principes non négociables définis par le pape Benoît XVI qui sont la protection de la vie de la conception à la mort naturelle, la reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille, et le droit des parents d'éduquer leurs enfants (Benoît XVI, Discours aux participants au Congrès promu par le parti populaire européen le 30 mars 2006).

 

La réponse est claire : les principes non négociables sont un minimum, un niveau qui doit être atteint pour pouvoir voter.

 

 Mais ils se demandent encore, si pour aller voter, et (soit-disant) "pour gagner la guerre", ils ne doivent pas mettre de côté leurs principes, leurs valeurs,... tout ce qu'ils sont, bref se renier.

 

Promettre tout et son contraire, renier ses principes, etc. est ce qui certes peut permettre de gagner une bataille et d'être élu républic-hainement (Ex: Nicolas Sarkozy élu non pas en vertu de ses qualités mais de ses défauts, ou, ce qui revient au même: Sarkozy "n'a pas été élu en dépit de ses défauts mais grâce à eux". Emmanuel Todd), mais ce n'est certainement pas ce qui peut permettre de gouverner la France et finalement ... de gagner la guerre.

 

La droite n'est que la locataire des institutions, tout ce qu'elle fait est défait par la gauche, alors que ce que fait la gauche - qui est la propriétaire des institutions -, n'est jamais défait par la droite ensuite.

 

Après un candidat, proche de nos idées, arrivé au pouvoir par l'abandon de principes..., que verrons-nous arriver ? Nous verrons arriver à nouveau la gauche, un autre candidat menteur professionnel, chargé d'effacer et de supprimer ce qu'il aura fait.

 

Sur cette question de l'abandon des principes et du gouvernement de la France, voici la réponse limpide qui est aussi la nôtre, celle d'un royaliste, le comte de Chambord :

 

"Sachons que l’abandon des principes est la vraie cause de nos désastres"

(Henri V Comte de Chambord)

Tout est dit. 

   

Source et autres citations : Citations catholiques et royalistes (2e partie) ; Citations catholiques et royalistes (1ère partie)

 

Sur ce même sujet  :

 

- L'abstention : "une affirmation et une protestation éclatante" (Comte de Chambord)

- Mettre de l'amour entre les personnes et cesser de voter

 

 

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 09:54

Nous avions parlé l'année dernière du miracle du Feu sacré à Jérusalem, le jour du samedi saint (jour où l'Eglise se prépare à célébrer, au lever de l'aurore, la glorieuse résurrection du Sauveur) à propos de la délégation russe venue chercher du Feu sacré pour le ramener à Moscou.

Ce miracle se manifeste sous la forme d'un éclair soudain illuminant dans toutes les directions, puis de quantités d'autres éclairs blancs et bleus jaillissant du tombeau du Christ ressuscité, qui se propage aux pélerins, dont les bougies et les cierges s'allument tous seuls et ne brûlant personne.

Jusqu'à présent, ce phénomène n'a pas été expliqué d'un point de vue scientifique.

La première mention du miracle remonte au IVe siècle. Une description détaillée du miracle est contenue dans le carnet de route de l'higoumène russe Daniel, qui était présent à la cérémonie en 1106. Daniel mentionne une incandescence bleue qui descend de la coupole de la Edicula où le patriarche attend le Feu Sacré. Certains affirment avoir été témoin de cette incandescence dans les temps modernes. (Source video des éclairs et témoignages: http://gloria.tv/?media=66145)

 

Or cette année 2012, le Feu sacré a une nouvelle fois illuminé le Saint Sépulcre. ... Le Saint-Sépulcre en ce samedi saint (14 avril) déborde de fidèles orthodoxes venus à Jérusalem pour célébrer la Pâque, qui, selon le calendrier julien utilisé par l'Eglise orthodoxe, tombe cette année une semaine après la Pâque catholique.

 

La cérémonie consiste à voir le patriarche grec-orthodoxe, Theophilos III, entrer dans la chapelle du tombeau vide, et, selon la tradition, tandis qu’il est en prière, vers deux heures de l'après-midi, de façon spontanée et soudaine apparaît un faisceau de lumière, qui ne brûle pas, mais scintille et illumine. À l'extérieur, les Kyrie eleison ("Seigneur, prends pitié" en grec) se font de plus en plus pressants, les mains se tendent brandissant bougies et cierges. L'atmosphère est tendue. À la lumière miraculeuse surgit dans l’édicule au centre du Saint-Sépulcre, le patriarche allume ses cierges et, une fois transmis, le Feu Sacré se propage très rapidement parmi les fidèles.   Photos de l'évènement : http://www.flickr.com/photos/75873860@N07/sets/72157629837963487/show/

 

Source: http://www.terrasanta.net/tsx/articolo.jsp?wi_number=3853&wi_codseq=      &language=fr

via http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=630681

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Ci-dessous, une video du 27 février 2012 :

   

- Pâques et miracle du feu : une délégation russe va chercher du "Feu sacré" en Israël

Mise à jour du 31 mars 2024. Le "feu sacré" orthodoxe au St Sépulcre est une supercherie : 

 

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 10:09
Extraits de trois sources différentes :
 
Lundi 16 avril 2012, Benoît XVI aura 85 ans, et la réconciliation, orchestrée par ses soins, avec les disciples de Mgr Lefebvre, est presque un miracle.
 
Benoît XVI pourrait laisser l'image du pape de la réconciliation des catholiques dans l'histoire de l'église et de Rome.
 
En effet, Rome et Écône sont sur le point de sceller un accord, qui se traduira par la réintégration de tous les catholiques traditionalistes au sein de l'église romaine.
 
Pour Mgr Bernard Fellay (Ndlr. Supérieur de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X), joint par téléphone, "la signature d'un document fixant les relations entre le Saint-Siège et les disciples de Mgr Lefebvre est une question de jours....." (1)
 
 Le Vatican attend la réponse de Mgr Bernard Fellay, le chef de fil des lefebvristes. Sitôt reçue à Rome - «c'est une affaire de jours et non plus de semaines», indique-t-on au Vatican -, elle sera «aussitôt» analysée. Si elle est conforme aux attentes, le Saint-Siège annoncera très vite un accord historique avec cette branche de fidèles, connus sous le nom d'«intégristes».
 
 Les uns derrières les autres, Benoît XVI a abattu, de toute son autorité de pape, les obstacles qui empêchaient une pleine réconciliation avec les disciples de Mgr Marcel Lefebvre.
 
 Et si un accord final est annoncé dans les jours qui viennent, l'essentiel du travail a déjà été fourni par ce pape.
- Rétablissement en 2007 - comme rite «extraordinaire» dans l'Église catholique - de la messe dite en latin, c'est-à-dire, selon le missel de Jean XXIII en vigueur avant le concile Vatican II.
- Levée des excommunications, en 2009, qui frappaient les quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre.
- Lancement des discussions doctrinales entre le Saint-Siège et la fraternité Saint Pie X, la même année, à propos du concile Vatican II.

L'échec apparent de ces dernières, il y a un an, avait donné l'impression d'un échec total de la négociation. (2)

 

En Australie, le théologien John Lamont montre qu'une réconciliation est possible. La partie en cours entre le Saint-Siège et la communauté fondée par l'archevêque Marcel Lefebvre a atteint son point culminant lorsque la congrégation pour la doctrine de la foi a remis aux lefebvristes, le 14 septembre 2011, un "préambule doctrinal" constituant la "base fondamentale pour parvenir à la pleine réconciliation". Et elle s’est poursuivie par l'acceptation en partie seulement de ce préambule par les lefebvristes, acceptation que Rome considère comme "pas suffisante" pour réparer la "fracture".

 

Le coup de sifflet final a été donné le 16 mars dernier, sous la forme d’un communiqué émis par le Saint-Siège. Mais, le même jour, les prolongations ont commencé et elles pourraient durer encore longtemps. Dans ce même communiqué du 16 mars, Rome a offert aux lefebvristes la possibilité d’une nouvelle réponse. Celle que l’on attend d’un jour à l’autre.

 

Mais quelle est exactement la cause doctrinale de la division ? Et comment se fait-il qu’il y ait une fracture entre Rome et les lefebvristes en raison de leur refus de quelques doctrines du concile Vatican II alors que, dans le même temps, d’autres courants catholiques de signe opposé continuent à vivre au sein de l’Église sans qu’on les dérange, bien qu’ils rejettent, eux aussi, des enseignements capitaux de ce même concile ?

Ce sont ces deux questions qui constituent le point de départ de la note de John R.T. Lamont que l’on pourra lire ci-dessous.

L'auteur, qui a obtenu une licence en philosophie à Oxford et une en théologie à Ottawa avec le grand théologien dominicain Jean-Marie Tillard, vit en Australie et enseigne à Sydney à l'Institut Catholique et à l'Université Notre-Dame, avec mandat canonique du diocèse pour l’enseignement de la théologie.

Il a publié plusieurs livres et essais, y compris dans des publications non spécialisées comme la revue américaine "First Things".

Un article de lui, paru ces jours-ci dans le dernier numéro de la revue internationale "Divinitas" dirigée par Mgr Brunero Gherardini, traite de la manière d’interpréter l'enseignement du concile en matière de liberté religieuse : "Pour une lecture pieuse de Vatican II au sujet de la liberté religieuse", Divinitas vol. 55, 2012/1, pp. 70-92.

La note qui suit (Ndlr. Extraits) a été écrite par John R.T. Lamont spécialement pour www.chiesa.

__________



LES QUESTIONS D’UN THÉOLOGIEN

par John R.T. Lamont



... Les sujets de la discussion concernent non pas les détails pratiques du règlement d’une situation canonique – qui aurait bien évidemment bénéficié de la confidentialité – mais des matières de foi et de doctrine, qui concernent non seulement les parties impliquées mais aussi tous les fidèles catholiques. Cependant, assez de choses ont été dites en public à propos de la position de la FSSPX pour qu’il soit possible d’évaluer la situation. Deux éléments doivent être pris en considération ici : d’une part la fracture entre le Saint-Siège et la FSSPX qui a été produite par les problèmes doctrinaux en discussion et d’autre part la nature de ces mêmes problèmes doctrinaux.

Dans une réponse à une étude de Fernando Ocáriz qui portait sur l'autorité doctrinale du concile Vatican II, l’abbé Jean-Michel Gleize de la FSSPX a établi une liste des éléments de ce concile qui sont considérés comme inacceptables par la FSSPX :

"Sur quatre points au moins, les enseignements du concile Vatican II sont tellement en contradiction logique avec les déclarations du magistère traditionnel antérieur qu’il est impossible de les interpréter dans la ligne des autres enseignements déjà contenus dans les documents antérieurs du magistère de l’Église. Vatican II a donc rompu l’unité du magistère, dans la mesure où il a rompu avec l'unité de son objet.

"Ces quatre points sont les suivants.

"La doctrine de la liberté religieuse, telle qu’elle exprimée au n. 2 de la déclaration 'Dignitatis humanæ', contredit les enseignements de Grégoire XVI dans 'Mirari vos' et ceux de Pie IX dans 'Quanta cura', ainsi que ceux de Léon XIII dans 'Immortale Dei' et ceux de Pie XI dans 'Quas primas'.

"La doctrine de l’Église, telle qu’elle est exprimée au n. 8 de la constitution 'Lumen gentium', contredit les enseignements de Pie XII dans 'Mystici corporis' et dans 'Humani generis'.

"La doctrine relative à l'œcuménisme, telle qu’elle est exprimée au n. 8 de 'Lumen gentium' et au n. 3 du décret 'Unitatis redintegratio', contredit les enseignements de Pie IX dans les propositions 16 et 17 du 'Syllabus', ceux de Léon XIII dans 'Satis cognitum' et ceux de Pie XI dans 'Mortalium animos'.

"La doctrine de la collégialité, telle qu’elle est exprimée au n. 22 de la constitution 'Lumen gentium', y compris le n. 3 de la 'Nota prævia', contredit les enseignements du concile Vatican I sur l'unicité du sujet du pouvoir suprême dans l’Église et la constitution 'Pater æternus'".

L’abbé Gleize a participé à la discussion doctrinale entre la FSSPX et les autorités romaines et c’est également le cas d’Ocáriz. On peut raisonnablement considérer les affirmations citées comme une description des points doctrinaux sur lesquels la FSSPX n’entend pas transiger et qui ont été considérés par le Saint-Siège comme l’inévitable origine de la fracture.


Vatican II comme motif de la fracture ?


La première question qui se présente à un théologien à propos de la position de la FSSPX concerne le problème de l'autorité du concile Vatican II. L'article d’Ocáriz auquel a répondu l’abbé Gleize avait été publié dans le numéro de "L'Osservatore Romano" en date du 2 décembre 2011. Cet article semble soutenir que la base de la fracture relevée par le Saint-Siège est un rejet de l'autorité de Vatican II. Mais cette thèse est difficile à comprendre pour tous ceux qui connaissent à la fois la position théologique de la FSSPX et le climat de l'opinion théologique au sein de l’Église catholique. L’abbé Gleize mentionne seulement quatre points du volumineux enseignement de Vatican II. La FSSPX ne rejette pas Vatican II dans son intégralité : bien au contraire, l’évêque Fellay a affirmé que 95 % des enseignements de celui-ci sont acceptés par la Fraternité. Ce qui veut dire que la FSSPX est plus fidèle aux enseignements de Vatican II qu’une bonne partie du clergé et de la hiérarchie de l’Église catholique.

Examinons les affirmations suivantes de ce Concile :

"Dei Verbum" 11 :

"Notre sainte Mère l’Église, de par la foi apostolique, tient pour sacrés et canoniques tous les livres tant de l’Ancien que du Nouveau Testament, avec toutes leurs parties, puisque, rédigés sous l’inspiration de l’Esprit Saint (cf. Jn 20, 31 ; 2 Tm 3, 16 ; 2 P 1, 19-21 ; 3, 15-16), ils ont Dieu pour auteur et qu’ils ont été transmis comme tels à l’Église elle-même. Pour composer ces livres sacrés, Dieu a choisi des hommes auxquels il a eu recours dans le plein usage de leurs facultés et de leurs moyens, pour que, lui-même agissant en eux et par eux, ils missent par écrit, en vrais auteurs, tout ce qui était conforme à son désir, et cela seulement".

"Dei Verbum" 19 :

"Les quatre Évangiles, dont l'Église affirme sans hésiter l’historicité, transmettent fidèlement ce que Jésus, le Fils de Dieu, durant sa vie parmi les hommes, a réellement fait et enseigné pour leur salut éternel, jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel (cf. Ac 1, 1- 2)".

"Lumen gentium" 3 :

"Toutes les fois que le sacrifice de la croix par lequel le Christ notre pâque a été immolé se célèbre sur l’autel, l’œuvre de notre Rédemption s’opère".

"Lumen gentium" 8 :

"Cette société organisée hiérarchiquement d’une part et le corps mystique d’autre part, l’ensemble discernable aux yeux et la communauté spirituelle, l’Église terrestre et l’Église enrichie des biens célestes ne doivent pas être considérées comme deux choses, elles constituent au contraire une seule réalité complexe, faite d’un double élément humain et divin".

"Lumen gentium" 10 :

"Le sacerdoce commun des fidèles et le sacerdoce ministériel ou hiérarchique, qui ont entre eux une différence essentielle et non seulement de degré, sont cependant ordonnés l’un à l’autre : l’un et l’autre, en effet, chacun selon son mode propre, participent de l’unique sacerdoce du Christ. Celui qui a reçu le sacerdoce ministériel jouit d’un pouvoir sacré pour former et conduire le peuple sacerdotal, pour faire, dans le rôle du Christ, le sacrifice eucharistique et l’offrir à Dieu au nom du peuple tout entier ; les fidèles eux, de par le sacerdoce royal qui est le leur, concourent à l’offrande de l’Eucharistie et exercent leur sacerdoce par la réception des sacrements, la prière et l’action de grâces, le témoignage d’une vie sainte, leur renoncement et leur charité effective".

"Lumen gentium" 14 :

"Appuyé sur la Sainte Écriture et sur la Tradition, le Concile enseigne que cette Église en marche sur la terre est nécessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est médiateur et voie de salut : or, il nous devient présent en son Corps qui est l’Église ; et en nous enseignant expressément la nécessité de la foi et du baptême (cf. Mc 16, 16 ; Jn 3, 5), c’est la nécessité de l’Église elle-même, dans laquelle les hommes entrent par la porte du baptême, qu’il nous a confirmée en même temps".

"Gaudium et spes" 48 :

"C’est par sa nature même que l’institution du mariage et l’amour conjugal sont ordonnés à la procréation et à l’éducation qui, tel un sommet, en constituent le couronnement".

"Gaudium et spes" 51 :

"La vie doit être sauvegardée avec un soin extrême dès la conception : l’avortement et l’infanticide sont des crimes abominables".

La grande majorité des théologiens des institutions catholiques d’Europe, d’Amérique du nord, d’Asie et d’Australie tend à rejeter la totalité ou la majeure partie de ces enseignements. Ces théologiens sont suivis par la majorité des ordres religieux et par une partie significative des évêques de ces régions. Il serait difficile, par exemple, de trouver un jésuite enseignant la théologie dans n’importe quelle institution jésuite qui accepte ne serait-ce qu’un seul de ces enseignements. Les textes cités ne sont qu’une sélection des enseignements de Vatican II qui sont rejetés par ces groupes ; et l’on pourrait en augmenter beaucoup le nombre.

Et bien, ces enseignements font justement partie de ces 95 % de Vatican II que la FSSPX accepte. Et, à la différence des 5 % de ce concile qui sont rejetés par la FSSPX, les enseignements cités ci-dessus sont centraux pour la foi et pour la morale catholiques et ils incluent certains des enseignements fondamentaux du Christ lui-même.

La première question que le communiqué du Saint-Siège pose à un théologien est donc : pourquoi le rejet d’une petite partie des enseignements de Vatican II par la FSSPX donne-t-il lieu à une fracture entre la Fraternité et le Saint-Siège, alors que le rejet d’enseignements de Vatican II beaucoup plus nombreux et plus importants par d’autres groupes au sein de l’Église n’empêche pas ces groupes de garder tranquillement leur place et de rester en possession d’une pleine situation canonique ? Le rejet de l'autorité de Vatican II par la FSSPX ne peut pas être la réponse à cette question. En réalité la FSSPX montre davantage de respect pour l'autorité de Vatican II que la plupart des ordres religieux qui existent dans l’Église.

Il est intéressant de noter que les textes de Vatican II qui sont rejetés par la FSSPX sont acceptés par ces groupes qui, au sein de l’Église, rejettent d’autres enseignements de ce concile. On pourrait donc supposer que ce sont précisément ces textes spécifiques – concernant la liberté religieuse, l’Église, l'œcuménisme, la collégialité – qui posent un problème. La fracture entre le Saint-Siège et la FSSPX naît parce que la Fraternité rejette ces éléments particuliers de Vatican II, pas parce que le Saint-Siège entend défendre Vatican II en bloc. En revanche il n’y a pas de fracture avec des groupes n’appartenant pas à la Fraternité qui rejettent une part beaucoup plus grande de Vatican II parce que ces groupes acceptent ces éléments particuliers. Mais, si c’est le cas, la première question se pose simplement, de nouveau, avec plus de force. (3)

 


 

Sources:

 

(1) http://www.suite101.fr/news/catholiques--la-reconciliation-des-disciples-decone-et-de-rome-a34247#ixzz1rziXlASg

(2) http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/04/13/01016-20120413ARTFIG00626-rome-et-econe-sur-le-point-de-sceller-un-accord.php

(3) http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350219?fr=y

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