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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 07:11

Un lecteur (merci à Domremy) nous informe qu'en Syrie, « les rebelles se servent des catholiques comme boucliers humains », selon le Patriarche Gregoire III Laham.

 

Vendredi 1 Juin

 

Gregoire III Laham

 

LE PATRIARCHE CATHOLIQUE : « LES REBELLES SE SERVENT DES CATHOLIQUES COMME BOUCLIERS HUMAINS » .

 

Il Sussidiario : Interview de Gregoire Laham.

 

(INTROD. Les Chrétiens sont utilisés comme boucliers humains par les rebelles dans les fusillades contre l’Armée régulière d’Assad. Ceci est dénoncé par le Patriarche Gregoire III Laham, la plus haute autorité catholique Melkite de Damas, Patriarche d’Antioche, de tout l’Orient, d’Alexandrie et de Jérusalem. Le Patriarche parle des enlèvements nocturnes de fidèles de son diocèse et des rançons allant jusqu’à 200 000 dollars de l’usage pour le rachat des confiscations des maisons, leur dynamitage, les incursions armées des musulmans sunnites dans les quartiers catholiques. Au cours de son interview à Ilsussidiario.net

Gregoire III révèle les détails de sa dernière audience par le Pape Benoit XIII au cours de laquelle il se sont longuement entretenu sur la situation Syrienne. Et notamment sur le massacre de Hula « Il est contraire à toute logique qu’il ait été commis par le gouvernement. L’artillerie de l’Armée se trouvait en dehors du village, alors que les exécutions ont été perpétrées par certains infiltrés au centre du village.)

 

 

 

INTERVIEW :

 

 

 

Patriarche Grégoire III quelle est la situation des chrétiens de Syrie ?

 

 

 

Leur situation est inquiétante non seulement en tant que chrétiens mais aussi en tant qu’habitants en difficulté. Les rebelles entrent dans leurs quartiers, les obligeant à fuir de leurs maisons : c’est arrivé à Homs, Yahroud, Rabli et ailleurs dans la Vallée des Chrétiens. Le résultat est un véritable et pur exode des chrétiens syriens qui ne se sentent plus en sécurité dans leur Pays.

 

 

 

A qui appartiennent les groupes qui chassent les chrétiens de leurs maisons ?

 

Ce sont les musulmans sunnites appartenant à la faction rebelle mais le plus souvent des terroristes et des bandits. Il faut le dire clairement : en Syrie ce n’est plus seulement un affrontement entre le gouvernement et l’opposition mais il y a un tiers élément qui ne vise qu’à subvertir la loi. Les Chrétiens sont victime du chaos causé par les opposant dans le pays.

 

 

 

Que font les « bandits » un fois entrés dans les quartiers catholiques ?

 

Leur présence est déjà en soi un facteur d’insécurité car elle crée une atmosphère terroriste. Sitôt installés en un lieu les combats contre l’Armée régulière commencent. Les terroristes massacrent les soldats et les fonctionnaires comme cela est arrivé à Homs et dans les villages autour de la ville.

 

 

 

Les rebelles agressent-ils les chrétiens ?

 

Les rebelles utilisent les civils chrétiens, leurs quartiers et leurs maisons comme boucliers humains dans leurs combats contre l’Armée. Et il arrive ce qui arrive. Je ne comprends pas pourquoi ces musulmans sunnites viennent dans des villages qui ne sont pas les leurs.

 

 

 

Quelles sont les autres violences subies par les chrétiens ?

 

Les bandits extorquent de l’argent aux chrétiens et procèdent à des rapines des nuits durant ; ils procèdent aussi à des enlèvements des chrétiens et les libèrent deux, trois jours après contre des rançons pouvant s’élever jusqu’à 200 000 dollars. Dans certains cas ces groupes ont confisqué des maisons de civils parfois pour les détruire.

 

 

 

Qu’est-il possible de faire pour protéger les chrétiens syriens ?

 

Si l’Europe voulait sauver les chrétiens syriens elle devrait encourager le plan de paix de Kofi Annan (qui est le plan de la Russie, Ndlr). Tout autre plan alternatif, comme par exemple l’hypothèse de nouvelles sanctions, ne fait qu’affaiblir les forces du médiateur de l’ONU. La communauté internationale a confié la mission de médiation à Annan et il faut le laisser travailler. Le problème est que l’Europe lui a confié un mandat et maintenant elle est contre lui. C’est cela qui empêche que le plan Annan fasse une avancée.

 

 

 

Qui est responsable des violations de la trêve ?

 

La trêve a été violée par les rebelles et non par Assad. Le régime n’a aucun intérêt à l’échec du plan Annan. Sur les 10 000 morts depuis le début de la révolte on comptabilise aussi les milliers de morts survenues chez les soldats. Le gouvernement doit protéger le pays entier et pas seulement les manifestants qui sont toujours armés. Au nom des autres évêques syriens je peux affirmer qu’il n’est jamais arrivé qu’une manifestation sans armes soit attaquée par l’Armée. Le gouvernement n’attaque pas s’il n’est pas attaqué. A Hula 15 soldats ont été tués avant le massacre qui n’a pas été commis par les partisans d’Assad.

 

 

 

En etes-vous sûr ?

 

Je ne peux imaginer qu’un gouvernement et une armée organisée puisse tuer ainsi des enfants. Surtout à un moment où ils sont sous le regard du monde entier.

 

 

 

Au premier moment c’est l’artillerie de l'Armée qui a été accusée…

 

L’artillerie de l’armée était en dehors du village et il est bien plus probable que le massacre a été réalisé par les forces d’opposition qui elles étaient à l’intérieur du centre habité. Je n’ai pas d’éléments de certitude pour l’affirmer mais la chose me paraît plus logique.

 

 

 

Les rebelles qui ne demandent que la démocratie à l’inverse auraient-ils des motifs pour tuer des enfants ?

 

La démocratie n’a rien à voir, à l’origine des révoltes nous avons la volonté internationale et locale de détruire la Syrie. Nous avons déjà pas mal de démocratie même si ce n’est à cent pour cent et nous sommes en voie de la renforcer. Dans la dernière décennie la climat de mon Pays et devenu plus libéral et plus démocratique malgré l’existence des services secrets. Nous les chrétiens , sommes les premiers à demander un changement mais nous considérons que ce dernier ne peut advenir par la voie d’une révolution armée.

 

 

 

Pourquoi les chrétiens se sentent-ils plus en sécurité avec Assad qu’avec l’opposition ?

 

Parce que nous ne savons pas qui sont ces opposants. Les chrétiens sont protégés quand existe la sécurité dans le Pays. Actuellement, au contraire, la Syrie est dans le chaos et celui qui le provoque n’est certainement pas le gouvernement.

 

 

 

Avez -vous parlé avec la Pape de la crise syrienne ?

 

J’ai rencontré Benoit XVI le 15 Mars dernier. Je lui ai confié ma conviction que la Syrie doit etre réellement un pays libre et qu’il convient que les syriens puissent trouver une solution quant à leur avenir et la conquièrent par leurs propres forces. Et qu’il ne faut donc aucune ingérence des puissances étrangères.

 

 

 

Et qu’a donc répondu le Pape ?

 

Le Pape m’a écouté comme il le fait toujours dans ces circonstances. Du reste Benoît XVI est intervenu plusieurs fois en faveur du dialogue en Syrie et sa voix est la plus forte parmi celles qui cherchent une solution pacifique. Je ne peux que le remercier pour cette position si positive et si objective. La France L’Allemagne et le Royaume Uni au contraire ne sont capables que de se déchainer contre Assad. Le Pape, au contraire en appelle au dialogue. Si l’Europe suivait la ligne du Saint Père la crise syrienne pourrait trouver une solution.

 

 

 

(Pietro Vernizzi)

 

http://www.ilsussidiario.net/News/Esteri/2012/6/1/SIRIA-Il-patriarca-cattolico-cristiani-usati-come-scudi-umani-dai-ribelli/3/286497/

 

 

Pubblicato da Fraternità Maria Gabriella a 10:04

 

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VOIR AUSSI SUR LA SYRIE :

 

http://oraprosiria.blogspot.fr/2012/06/il-patriarca-cattolico-cristiani-usati.html

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- Moscou a procédé à deux tirs de missiles balistiques intercontinentaux le 7 juin

- La vérité sur le nombre de morts en Syrie et le mensonge de nos médias

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 21:29

Dans une interview publiée jeudi par le quotidien Haaretz, le vice-Premier ministre israélien Moshé Yaalon a déclaré: "Si le choix doit se faire entre la bombe (iranienne) ou le bombardement (israélien), de mon point de vue mieux vaut le bombardement", a affirmé M. Yaalon, ancien chef d'état major et actuel ministre chargé des affaires stratégiques.

Selon lui, les Iraniens ont accéléré ces derniers mois leurs activités d'enrichissement d'uranium. "Si l'Iran n'est pas stoppé, ce pays disposera d'ici un an de suffisamment d'uranium enrichi pour produire sept à huit bombes atomiques et sera en mesure de produire une bombe sale, une arme plus primitive, en moins de six mois", a ajouté le ministre.

 

Source: http://lci.tf1.fr/filnews/monde/israel-un-ministre-evoque-publiquement-une-attaque-contre-l-7359597.html

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 08:12

Au revoir l'Etat de droit, bienvenue dans l'Etat totalitaire européen, l'Union des républiques socialistes soviétiques d'Europe de l'Ouest ! Après la proposition du socialiste Michel Rocard d'envoyer un "pouvoir militaire" en Grèce, voici venu le temps du cassage de bras des Grecs et l'invention par la force et la violence de la nation européenne "en commençant par la case grecque, celle par qui tout a débuté il y a maintenant de longs et longs millénaires." Vu sous l'angle religieux, cet appel ahurissant et d'une violence inouïe du journaliste néo-mondialiste Christophe Barbier à tordre le bras des Grecs s'ils venaient à rejeter l'euro, transpire la haine juive recuite et ancestrale contre la Grèce et une certaine volonté de revanche contre les Grecs et l'hellénisme.

 

"C'est le moment, dit-il de rendre à la Grèce ce qu'elle nous a apporté, c'est-à-dire une gouvernance moderne. Il faudra que de l'extérieur, de Paris, de Berlin, viennent les instruments, viennent les hommes, viennent les méthodes, pour remettre la Grèce dans le bon sens. Cela veut dire, réinventer un Etat, réinventer une fiscalité, tordre le bras à ceux qui ne jouent pas le jeu, que ce soit l'Eglise, les armateurs, ou les gros contribuables. Il faudra remettre les Grecs devant leur défi, se réinventer un esprit national, sauver le pays, mais dans le cadre d'une nouvelle nation qui s'appelle la nation européenne. Oui, il serait formidable finalement qu'on inventât la nation européenne en commençant par la case grecque, celle par qui tout a débuté il y a maintenant de longs et longs millénaires." (Fin de citation)

 

Outre le fait que la méthode du tordage de bras a été employée par Nicolas Sarkozy pour contourner par le soit-disant "parlement" le non des Français au referendum sur le traité européen en 2005, les tenants de la démocratie et des "droits de l'Homme" (sans Dieu) conduisant toujours dans les faits à l'exact inverse des belles déclarations d'intention et à la barbarie, devraient tout de même se poser la question de la pertinence de leurs présupposés idéologiques lorsque ceux-ci systématiquement dans l'histoire justifient la violence (1789, 1917-1945, 2012). C'est qu'à la base il y a bien une aporie, une contradiction, à tout le moins une défaillance qui conduit toujours à la violence... Nous attendons toujours les remarques des droits de l'hommistes à ce sujet.

 

 

 

- Michel Rocard propose un "pouvoir militaire" en Grèce

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 07:46

LE PRINTEMPS SYRIEN

 

« Ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux » (1 Jean, 1)

 

par Monseigneur Tournyol du Clos Archimandrite Grec-Catholique Melkite

 

La paix en Syrie pourrait être sauvée si chacun disait la vérité.

 

De retour à Damas en ce mois de mai 2012, il me faut bien constater qu'après une année de conflit, la réalité du terrain ne cesse de s'éloigner du tableau catastrophiste qu'en imposent les mensonges et la désinformation occidentale. Le mois de février a marqué un coup d'arrêt aux provocations des islamistes radicaux. Les troubles, en majorité circonscrits à Hamma et à Homs, auraient d'ailleurs été plus vite résorbés si la pression internationale n'avait freiné l'intervention de l'Armée.

 

Les zones frontalières de la Turquie, de la Jordanie et du Liban - par lesquelles s'infiltrent les mercenaires - restent encore sensibles. Dans la capitale, ce que l'on appréhende le plus sont les voitures piégées et les attentats à la bombe, la plupart du temps, le fait de kamikazes alléchés par l'appât du gain, le désir du paradis d'Allah, ou bercés du rêve sunnite de la fin des Alaouites au terme de 40 ans de règne et l'avènement de Jésus au haut du minaret, accompagné du dernier prophète Al Mahadi pour le Jugement dernier.

 

Il faut dire et redire que l' idéologie fanatique est d'importation étrangère et que la Syrie n'a jamais été confrontée à un cycle de manifestations/répression, mais à une déstabilisation sanguinaire et systématique par des aventuriers qui ne sont pas syriens. Cette information, qui va à rencontre des journaux et des reportages télévisés, l'ex-ambassadeur de France, Éric Chevallier, n'avait eu de cesse de la faire entendre à Monsieur Juppé ; mais le ministre français refusa toujours de tenir compte de ses rapports et falsifiait sans vergogne ses analyses pour alimenter la guerre contre la Syrie.

 

Nos lecteurs ont encore en mémoire l'invitation du Patriarche maronite à Paris, Sa Béatitude Bchara Raï, par Nicolas Sarkozy qui, s'étant renseigné sur le nombre des chrétiens au Liban et en Syrie, lui proposa de les installer en Europe. La réponse indignée et courageuse du haut prélat qui prit la défense de Bachar Al-Assad - et qui devait, selon le protocole, être décoré de la légion d'honneur - lui valut d'en recevoir l'écrin de la main sèchement tendue de l'ex-président français.

 

Arrivée à Damas

 

L'on respire à Damas un autre air qu'on voudrait nous le faire croire partout ailleurs.

 

Certes, depuis quatre mois, dans la banlieue, les voitures piégées ont fait de sanglants dégâts ; plusieurs fanatiques suicidaires se sont fait exploser dans la foule d'innocentes victimes. L'on entend parfois, la nuit, des échanges de coups de feu, c'est l'armée qui veille à la protection des habitants et parvient souvent à empêcher les attentats meurtriers. Ces jours-ci, deux minibus bourrés de TNT ont explosé simultanément selon un schéma terroriste désormais classique. Toujours disposée à proximité d'une cible d'intérêt stratégique, la première charge est destinée à semer la panique et à attirer le plus grand nombre d'intervenants pour déclencher la seconde explosion. Cette fois-ci, c'était le Quartier Général du contre espionnage syrien, où avaient été détenus les officiers étrangers pris les armes à la main et que les salafistes projetaient de faire évader. Leur tentative échoua mais se solda par un bilan terrible : 130 morts (dont 34 chrétiens), 400 blessés et autant de logements endommagés.

 

La consternation est générale, le chagrin indescriptible et les nombreuses funérailles déchirantes. Pourtant, en ce mois de Marie les églises abondamment fleuries se remplissent chaque soir et j'ai vu les mosquées bondées le vendredi à midi ; la concentration de la prière aux Omeyyades évoquait pour moi celle des coptes en Egypte ; tandis que les espaces verts sont régulièrement envahis par des familles heureuses de se retrouver pour des piqueniques qui se prolongent tard dans la nuit. Le peuple syrien est un peuple simple et enjoué. Malgré l'insécurité et les dramatiques difficultés économiques engendrées par les sanctions internationales (l'inflation de la livre syrienne, l'anéantissement total du tourisme, la croissance du chômage et la cherté grandissante des denrées de base), la vie continue normalement.

 

Les chrétiens soufflent

 

Bien que partageant avec leurs congénères l'inquiétude générale, les chrétiens avouent volontiers qu'ils ne se sont jamais sentis aussi libres par le passé. Ils attribuent ce sentiment à la pleine reconnaissance de leurs droits lors de l'accession à la présidence de la famille Assad. Certains s'estiment même mieux traités aujourd'hui qu'à l'époque où ils étaient pris entre les deux feux des partisans opposés de De Gaulle et de Vichy. Un ami damasquin évoque pour moi le souvenir de son grand-père qui, suivant une coutume alors répandue, avait échangé le sang d'une légère blessure faite à la main avec celui d'un cheikh musulman pour devenir frères de sang ; il me confie : « Les ennemis de la Syrie ont enrôlés les Frères Musulmans dans le but de détruire les relations fraternelles qui existaient depuis toujours entre les musulmans et les chrétiens. Pourtant, à ce jour, ils n'y sont pas parvenus : ils ont même provoqué une réaction contraire et rapproché comme jamais auparavant tant les communautés que les individus. »

 

[Petit rappel historique. La conquête de la Syrie par les arabes (636) n'a jamais été sanglante. À Damas, tandis que les chrétiens byzantins tentaient de leur résister, les chrétiens syriaques leur ouvraient les portes de la ville et leur offraient spontanément leurs services pour construire des habitations. Sait-on que pendant 70 ans, chrétiens et musulmans prièrent ensemble dans l'Église Saint Jean-Baptiste ? Quand celle-ci fut devenue trop petite, sur la demande des musulmans, elle devint la Mosquée des Omeyyades (705) que l'on admire encore aujourd'hui ; et pour dédommager les chrétiens, les musulmans leur construisirent les quatre premières églises damascènes.]

 

La première impression qui me frappe est donc de retrouver Damas pareille à elle-même, son charme désuet, ses souks hauts en couleurs aux effluves d'épices, l'animation égayée des ruelles de la vieille ville et sa circulation qui n'a rien à envier à celle du Caire ; dans les quartiers verdoyants des bords du Barada, les restaurants sont pleins. La seconde, c'est la dignité et la modestie du petit peuple de la rue : guère de mendicité, d'apitoiement ou de plainte de la part des pauvres qui fourmillent pourtant et cachent bien leur misère derrière leurs murs lézardés. On n'imaginerait jamais ici personne dormant dans la rue, comme à Paris.

 

Sur le terrain

 

L'Armée n'est intervenue que plusieurs mois après le commencement des événements. L'insurrection s'est caractérisée par une cruauté d'une sauvagerie oubliée en Syrie depuis les massacres de 1860 où 11 000 chrétiens furent assassinés par des fanatiques mahométans encouragés par les ottomans.

 

[Les turcs d'alors étaient pires que les salafistes d'aujourd'hui. Petite évocation historique. Qui se rappelle qu'en 1859, la maladie du ver à soie avait provoqué la disparition de sa culture tant en Chine qu'en France ? Seule la Syrie avait échappé au fléau. (Le brocart, inventé par la famille Boidad avait déjà conquis le monde). Or tous les soyeux syriens étaient chrétiens. Il n'en fallut pas plus pour que le gouvernement français du Second Empire «suggère» à l'occupant ottoman de provoquer - par musulmans exaltés interposés - les troubles sanglants que l'on sait et la persécution contre les chrétiens qui se solda par l'expatriation de tous les soyeux vers la France et le rachat à bas prix de leur production.]

 

Un militaire, actuellement sous les armes au sud du pays, me fait part de sa stupéfaction quand il s'est trouvé affronté à des combattants qui n'étaient pas syriens mais étrangers, et me rapporte quelques faits surprenants dont il a été témoin : « Quand nous avons commencé à nous battre, nous avons trouvé en face de nous des libyens, des libanais (mercenaires sunnites de Saad Hariri), des qatari, des saoudiens et, bien sûr, des Al Qaeda. Quand nous avons fait des prisonniers, nous avons constaté que beaucoup d'entre eux ne parlaient pas l'arabe, c'étaient des afghans, des français, des turcs ». Cent vingt soldats ["étrangers" nous avons volontairement refusé d'indiquer leur nationalité (N. de l'AFS)] ont été arrêtés entre Zabadani et Bludan, près de la frontière du Liban, qui étaient spécialisés dans le matériel de détection sophistiqué ; [Des] officiers généraux ["étrangers" d'une autre nationalité que nous avons volontairement refusé d'indiquer (Note de l'AFS)] faits prisonniers "sont aujourd'hui officiellement réclamés par leur gouvernement ". Chacun s'attend, ici, à des révélations de nature à mettre en porte-à-faux bien des pays.

 

« Parmi ces étrangers, me dit-il, bon nombre d'entre eux ne savent pas où ils sont : on a fait passer les libyens par le Golan à proximité de la frontière israélienne pour leur montrer le drapeau israélien et les convaincre qu'ils sont bien sur la route de Gaza où ils vont combattre avec leurs frères musulmans... A Homs, a été arrêté un libyen persuadé de se trouver en Irak pour combattre les américains. »

 

Il a été prouvé à maintes reprises que les dits combattants - en fait une minorité de voyous et de déserteurs manipulés de l'extérieur - étaient drogués ; on en a vu rire pendant des heures sous les brutalités graduelles que leur infligeaient des éléments de l'armée régulière, avant de ressentir la moindre souffrance.

 

Près de la frontière israélienne, de nuit, des voitures télécommandées bourrées d'explosifs ont pu être interceptées, exemple, parmi d'autres, des interventions sporadiques de commandos qui traversent chaque jour les frontières jordanienne, israélienne, libanaise et turque.

 

Homs, ville martyre

 

À Homs, il est faux de dire que les Alaouites centralisent dans leurs mains tous les pouvoirs ; au nombre de 24, les notable comptent 18 sunnites, 4 chrétiens et 2 alaouites.

 

Homs a toujours été la ville du pays la plus peuplée de chrétiens. Ceux-ci occupaient à 98% deux quartiers, Bustan El Diwan et Hamidieh (le Vieux Souk), où se trouvent toutes les églises et les évêchés. Le lacis de ses ruelles et les nombreux passages souterrains rouverts pour la circonstance ne permirent pas aux mercenaires d'y pénétrer avant la reprise de Baba Amro. Le spectacle qui s'offre maintenant à nos yeux est celui de la plus absolue désolation : l'église de Mar Élian est à demi détruite et Notre-Dame de la Paix saccagée (près de laquelle on a trouvé plusieurs personnes égorgées) est encore occupée par les rebelles. Les maisons, très endommagées par les combats de rue sont entièrement vidées de leurs habitants qui ont fui sans rien emporter ; le quartier d'Hamidieh constitue encore aujourd'hui le refuge inexpugnable de bandes armées indépendantes les unes des autres, fournies en armes lourdes et en subsides par le Qatar et l'Arabie Saoudite.

 

Tous les chrétiens (138 000) ont pris la fuite jusqu'à Damas ou au Liban ; ceux qui n'y avaient pas de parents se sont réfugiés dans les campagnes avoisinantes, chez des amis, dans des couvents, jusqu'au Krak des Chevaliers. Un prêtre y a été tué ; un autre, blessé de trois balles dans l'abdomen, y vit encore ainsi qu'un ou deux autres, mais ses cinq évêques se sont prudemment réfugiés à Damas ou au Liban. On dit que les chrétiens amorcent un timide mouvement de retour.

 

Aujourd'hui, mis à part quelques coups de feu nocturnes, la ville a retrouvé le calme. C'est le cas d'Arman, quartier où les alaouite sont aussi proportionnellement plus nombreux que dans les autres villes, où l'on peut circuler en voiture. Quant au quartier sunnite, on peut y pénétrer (même un étranger, s'il est accompagné d'un sunnite), mais c'est à ses risques et périls car les tireurs isolés ne sont pas rares. Les magasins sont fermés et les destructions impressionnantes. Je trouve étrange de n'apercevoir dans toute la ville aucune présence militaire, aucun soldat en armes. Ceux-ci se contentent d'en contrôler les accès et d'occuper des casernes, à l'extérieur.

 

Rappel des faits récents...

 

On se souvient que pendant huit longs mois, les Homsiotes avaient réclamé l'intervention de l'Armée, qui se refusait à prendre le risque d'atteindre la population civile.

 

Après avoir essayé sans succès de s'établir à Daraa, (près de la frontière jordanienne), puis à Idleb (près de la frontière turque) dont ils furent également délogés, les opposants au régime avaient choisi Homs pour sa proximité avec le Liban, comme Quartier Général. Dès lors, on ne compta plus les exactions et les crimes d'une férocité tout-à-fait étrangère au comportement syrien. Pour exemple, l'enlèvement de 200 alaouites, en août de l'an dernier, à fin de les EGORGER pour la fête de Y Aid al-Adha. En provenance du Liban, un armement sophistiqué considérable, suffisant pour approvisionner toute la rébellion, avait été stocké dans le quartier de Baba Amro autoproclamé Émirat Islamique Indépendant. De nombreux combattants y avaient d'ailleurs été enrôlés de force, sous menace d'éliminer leur famille. Parmi des atrocités sans nom, on a retrouvé les corps de 48 jeunes hommes EGORGES parce qu'ils voulaient rendre les armes ; c'est ce que m'a personnellement raconté un survivant qui avait perdu dans cette circonstance son père et ses deux frères. Il faut savoir que, pour le fanatique sunnite, égorger son ennemi manifeste sa fierté d'être en Guerre Sainte ; pour l'alaouite, c'est un acte de vertu qu'il offre aux yeux d'Allah.

 

... et de la guerre de Vendée

 

Lorsque des terroristes veulent vérifier l'identité religieuse d'un suspect, s'il se dit chrétien, ils lui font réciter le Je crois en Dieu et le laissent partir (les chouans l'exigeaient en latin). S'il se dit ismaélite, il lui est demandé de donner les généalogies qui remontent à Moïse. S'il se dit sunnite, ils exigent qu'il récite une prière dont les alaouites, eux, ont retiré un passage. Les alaouites n'ont aucune chance de s'en tirer vivant. Nombre d'entre eux ont été kidnappés sur simple présentation de leur carte d'identité ; quand des chrétiens l'ont été, c'était par erreur. Depuis les temps immémoriaux, en effet, les chrétiens vivent en paix dans les quartiers sunnites et alaouites, heureux de leur présence.

 

Toujours au contact avec la population, Bachar Al-Assad (dont on sait que la mère a été l'élève d'un collège de Latakieh tenu par des religieuses) s'est rendu personnellement sur place après les événements et a promis de reconstruire les quartiers martyrs.

 

Le dessous des événements

 

Dans une villa de la banlieue de Homs dont ils avaient exproprié les habitants, des officiers [étrangers] avaient installé leur chambre d'opération... Que l'on nous permette de revenir quelque peu sur les événements d'Homs présentés par la presse française et internationale à la honte du "barbare" Bachar El-Assad.

 

9 février 2012. Après épuisement de toutes les tentatives de médiation, l'Armée loyaliste syrienne donne l'assaut à «l'Armée syrienne libre » qui s'était emparé du quartier de Baba Amro et pris ses habitants en otage. Ce que la presse française ne dit pas, c'est qu'à cette occasion furent faits prisonniers seize officiers [étrangers], agents des services de renseignement qui dispensaient là leur savoir-faire en matière de combat urbain. Lorsqu'au terme de batailles qualifiées de « répression sanguinaire » par la presse internationale, les Forces gouvernementales vinrent à bout des rebelles, une partie d'entre eux trouva refuge dans le labyrinthe du quartier chrétien, tandis que les derniers éléments armés de l'Émirat prenaient la fuite, en massacrant les chrétiens des deux villages qu'ils traversèrent avant de trouver refuge au Liban. Mais qu'advint-il des journalistes-combattants de l'émirat islamique autoproclamé ?

 

Deux y trouvèrent la mort, Marie Colvin et Rémi Ochlik qui furent identifiés sur des vidéos par les ambassadeurs de France et de Pologne, en tenue de combat. Le « photographe » Paul Conroi appartenait à une agence de renseignement britannique ; Edith Bouvier était entrée clandestinement en Syrie aux côtés des rebelles. Elle, qui aurait dû tomber sous le délit d'immigration illégale, osa à l'époque manipuler la compassion des téléspectateurs français en réclamant la création d'un « couloir humanitaire », se faisant la porte-parole d'Alain Juppé qui cherchait par là à exfiltrer les mercenaires de l'Armée Syrienne Libre et leurs instructeurs occidentaux. D'autres éléments laissent à imaginer que l'envoyée du Figaro Magazine travaillait pour la DGSE.

 

La veille de l'assaut final, s'échappant nuitamment à l'insu des insurgés (mais avec la connivence des Forces loyalistes), les dits journalistes (sic!) gagnèrent le Liban où ils furent récupérés à un point de passage illégal par l'ambassadeur de France à Beyrouth, Denis Pietton, le même qui avait insolemment pris position contre Sa Béatitude Bchara Raï, trop bacharisé à son goût. Sous le faux prétexte de visiter les entours de Baalbek, à l'est du Liban, le diplomate avait rejoint le nord de la Bekaa, (région frontalière limitrophe de la province de Homs) avec une équipe sécuritaire française. Là, il récupérait les exfiltrés français ; comme, en vertu de la Convention de Vienne, les voitures diplomatiques ne peuvent être perquisitionnées, le convoi ramena les agents français à l'ambassade, au nez et à la barbe de la police.

 

Les villages chrétiens de la campagne d'Homs

 

Puisqu'on n'est pas éloigné de la frontière du Liban, les points de contrôle et les barrages sont nombreux, ainsi que le mouvement des véhicules de l'armée loyaliste. Du haut de ses sept ans, Jacques s'époumone auprès de moi : « Dieu protège l'armée !» ; je le verrai ce soir prier pour elle comme il le fait chaque jour avec ses frères et sœur. Dans le village chrétien où je passe les nuits, les grand'mères se font un devoir de porter de la nourriture aux soldats. Un habitant me confie : « Si l'armée quitte notre village, nous risquons d'être EGORGES. Si la répression sauvage dont l'accusent vos médias était réelle, pourquoi les militaires seraient-ils les bienvenus dans nos villages ? » qui sont, j'ai pu le constater de mes yeux, sous la protection attentive des troupes fidèles au Président Bachar. Pourtant, le jour de l'Ascension, une roquette est arrivée dans le jardin, heureusement sans faire de dégâts, mais l'explosion a terrifié les enfants. Le village, pour la première fois, a été la cible de trois RPG dont l'un a provoqué la mort d'un grand-père, parent de la famille, et de ses deux petits enfants (13 et 8 ans).

 

La campagne jouit donc d'un calme très relatif. On entend des échanges de tirs, la nuit : c'est que nous ne sommes qu'à une quinzaine de kilomètres de la frontière libanaise. Douze personnes qui se rendaient à Kafr Nam en minibus ont été kidnappées contre rançon. Un autobus a été mitraillé sur la route. Au village, un cousin a été enlevé quelques heures, le temps de lui voler son taxi (habilité à passer la frontière libanaise). Tout cela relève d'actions isolées des bandes armées.

 

La frontière évanescente du Liban

 

L'Armée Nationale syrienne renforce son dispositif pour empêcher les infiltrations. Mais des combattants étrangers se regroupent toujours aux frontières turque et jordanienne ; après avoir transité par Amman, des centaines de libyens d'Al-Qaïda takfiristes (ex-groupe islamique agressif en Libye) continuent d'affluer, tandis que plusieurs milliers d'autres sont rassemblés à Hattay (en Turquie) et encadrés par l'Armée turque ; ces jours-ci, sont arrivés en renfort plus de 5 000 libyens.

 

Les incidents se multipliant, on dit que l'Armée libanaise aurait démantelé un camp de regroupement et une base de communication sur son territoire. Pourtant les preuves prolifèrent sur la responsabilité du gouvernement dans la transformation du Liban en base arrière pour frapper la Syrie et y commettre des actes de violences. En collaboration avec des ambassades occidentales, un vaste trafic d'armes a été mis en place via Tripoli (où arrivent par cargos des milliers de tonnes d'armement lourd) grâce à l'installation de bases logistiques et médiatiques notamment animées par le Courant du futur de Saad Hariri et les Forces libanaises de Samir Geagea. La tâche de ces cellules est de former et d'entraîner les groupes terroristes syriens. Tout se passe comme si, sur décision américaine, le Liban était devenu une plateforme pour agresser la Syrie.

 

Damas, une écharde dans la chair

 

Alors que la Syrie semblait trouver sa place dans le concert des nations, voici qu'un nombre inattendu de protagonistes s'intéresse à elle, pas toujours de façon cordiale ou désintéressée. L'homme de la rue se demande si une nouvelle guerre mondiale n'a pas commencé dans son pays. Et les conjectures vont bon train.

 

La Russie n'a-t-elle pas besoin de la région comme débouché indispensable vers les mers libres ? Comment l'Amérique pourrait-elle supporter l'idée de son émergence au rang des puissances mondiales ? La Chine elle-même ne nourrit-elle pas le projet d'une ligne de chemin de fer en direction du Golfe et de l'Afrique ? L'acheminement du pétrole et du gaz iraniens à destination de Banyias se fait à travers l'Irak, mais les hydrocarbures du Qatar à destination d'Haïfa ne seraient-ils pas programmés pour transiter par la Syrie ?.... Israël considère que sa sécurité exige à n'importe quel prix la chute de Bachar, dont la force est devenue une menace. L'origine juive (de Turquie) de la famille royale d'Arabie Saoudite, wahabite (et non sunnite) explique son allégeance au Mondialisme. Nul n'ignore que lorsqu'il devint premier ministre, le sunnite Saad Hariri (dont la fortune doit beaucoup aux fonds américain, saoudien et qatari) n'était libanais que depuis huit ans. Son alliance avec l'Arabie Saoudite s'explique aisément par le fait qu'il est le fils de l'épouse que son père, Rafic, a offert en présent au roi Abdallah. Saoudiens et Qatar sont alliés des USA qui les soutiennent à cause du pétrole mais leur tiennent la bride courte, en menaçant - par des troubles populaires qui ont déjà commencés - la stabilité de leurs trônes. La tribu du prince qatari Hamad, ... fait de fréquents séjours dans son château près de Tel Aviv. On peut noter qu'il y a aussi du pétrole dans la région de Deir Ezzor, à l'est de la Syrie (où vient d'exploser un véhicule contenant 1000 kg de TNT), et beaucoup de gaz dans la région de Qara et au large des côtes de Latakieh. En fait, tout ce beau monde ne s'est-il fédéré contre la Syrie que lorsqu'elle a commencé d'émerger au niveau des grandes puissances et Washington ne provoquerait-il les changements de régime du monde arabe que pour réaliser ses objectifs géopolitiques concernant la maîtrise de l'énergie ?

 

Quand - à l'appui de la Russie et de la Chine, au soutien de l'Iran et celui du Hesbollah libanais (qui menace directement Israël) - la Syrie ajoute sa puissance de feu et l'efficacité de la protection de son territoire (par des moyens électroniques capables d'intercepter toutes communications ou de mettre en panne tout appareillage électronique), Bachar devient une écharde insupportable dans la réalisation du plan ... de dépècement du Moyen-Orient destiné à assurer la survie d'Israël.

 

Les chrétiens ne sont pas persécutés comme en Egypte

 

Mon hôte me dit : « Avant le commencement des événements, nul n'aurait jamais eu l'idée de revendiquer son appartenance religieuse. On vivait tous ensemble, sans toujours savoir quelle religion l'autre pratiquait. On était syrien, et cela nous définissait. C'est en 2011 que tout a commencé de changer et que nous y avons prêté attention. »

 

On pourrait presque dire que les malheurs des chrétiens relèvent des dommages collatéraux. En effet, les incidents dont ils ont été victimes ne se sont produits que dans la région d'Homs, (précédés des affrontements entre sunnites et alaouites), mais l'on n'en déplore à ce jour aucun dans les autres provinces.

 

Ils sont inquiets, bien sûr, mais leur peur n'a vu le jour qu'avec le Printemps arabe et la crainte de la prise du pouvoir par les Frères musulmans. Avec l'immense majorité des syriens, ils aiment leur Président dont on sait aujourd'hui qu'il ne tient plus au pouvoir mais, ne voulant pas céder à la pression actuelle, attend les élections de 2014 sans intention de se porter candidat. Ils jugent enfin les bandes armées fanatisées pour ce qu'elles sont, la plupart du temps, composées de jeunes délinquants entre 18 et 26 ans à peine sortis de prison. Avec tous les syriens et comme le Président lui-même, ils désirent des réformes. Mais pas sa chute qui entraînerait immédiatement l'irakisation de la Syrie (qui a accueilli, faut-il le rappeler, plus de trois millions de réfugiés irakiens).

 

Il a fallu attendre cette guerre pour que les chrétiens soient personnellement menacés par des combattants salafistes encouragés et excités chaque soir à la télévision par le « cheikh » Al Araour. Ancien officier de l'Armée syrienne, ce personnage peu recommandable a été jugé et condamné aux geôles syriennes pour ses mœurs dépravés ; mais il a pris la fuite et s'est réfugié au Qatar d'où il ne cesse d'inciter ses troupes à massacrer alaouites et chrétiens.

 

Il y a, pour l'observateur, une évolution évidente des « révolutions ». Les troubles avaient commencé en Tunisie, puis ce fut le tour du Yémen, de l'Egypte et de la Libye, avec le « succès » que l'on sait. Il restait la Syrie. Pourtant il faut reconnaître ceci : si les chrétiens ne sont pas directement persécutés dans leur pays, c'est leur existence même qui est menacée de l'extérieur par les alliés du Golfe et les prises de position iniques de nations comme la France, à la remorque des États-Unis, eux-mêmes assujettis à Israël.

 

Les chiffres réels des victimes

 

Les chiffres réels (selon le rapport sur la Syrie aux Nations Unies) en mars dernier : 6 143 victimes civiles tuées par les rebelles

 

En un an : 1 500 enlèvements, 3 280 soldats de l'Armée réguière, 478 policiers, 931 disparus.

 

Printemps syrien

 

II plane dans le petit peuple chrétien le sentiment qu'une renaissance doive suivre les événements actuels, leurs ennemis conjugués n'ayant obtenu d'autres résultats que des destructions partielles et celui de souder les syriens autour de leur président ; les attentats des derniers kamikazes sont même perçus comme des combats d'arrière-garde.

 

C'est sous les murs de Damas que saint Paul, futur Apôtre des Nations, a été saisi par le Christ Jésus, Lumière du Monde. Ni à Jérusalem, ni autre part. En 2001, dans l'humble quartier de Soufanieh où la Sainte Vierge avait commencé de se manifester une vingtaine d'années auparavant, Jésus annonçait : « Des jours difficiles vous attendent, des troubles à l'intérieur de l'Église... Vous aurez beaucoup à souffrir, mais ne craignez pas, je suis avec vous ». Le tout dernier message (2004) disait : « Une lumière nouvelle a surgi au milieu de vous, vous devrez la rayonner sur ce monde apostat et englué dans le matérialisme. Mais gardez bien votre orientalité. » La Mère de Dieu et son Fils ne seraient-ils venus chez les leurs que pour les abandonner ?

 

Et le terme singulier à l'orientalité (proche d'authenticité) n'exprimerait-il pas la qualité de convivialité historique qui a toujours existé entre chrétiens et musulmans ? On sait que la Mosquée des Omeyyades abrite le crâne de saint Jean-Baptiste, que vénèrent côte-à-côte chrétiens et musulmans. Mais sait-on que beaucoup de musulmans cultivés prient le Christ ? Pèse-t-on à leur juste mesure les visites régulières du président Bachar au monastère de Notre-Dame de Sayidnaya, comme à l'humble Sanctuaire de Saint Ananie où il a lui-même demandé de l'huile bénite ? ; et sait-on que l'image miraculeuse de la Vierge de Soufanieh - devant laquelle viennent se recueillir des cheikhs musulmans - fut rapportée du Kazanska, où musulmans et chrétiens honorent depuis toujours l'icône prodigieuse de Notre-Dame de Kazan ? Ne se pourrait-il que la lumière qui a baigné Damas au début de l'ère chrétienne y jaillisse à nouveau et prélude une nouvelle ère chrétienne ?

 

Enfin, ne faudrait-il détruire la Syrie que parce qu'elle apparaît comme le cœur d'un Islam modéré ? Pour justifier sa politique de domination, l'Occident ne veut avoir affaire qu'à l'Islam pur et dur qu'il suscite, alimente et bouffit. En opposant au monde occidental (soi-disant chrétien) un monde de barbus fanatiques, il peut justifier sa guerre pour le pétrole.

 

Les politiciens font des plans. Les sages de Sion ont peut-être le leur. L'ultime raison d'espérer des chrétiens de Syrie - comme de tout le Proche-Orient - repose sur leur foi dans le plan du Seigneur. La terre d'Orient est gorgée d'Espérance. N'a-t-elle pas engendré au cours des siècles passés des victoires aussi fulgurantes que mystérieuses : David face à Goliath, Cirrus face à Nabuchodonosor, Gédéon face aux Madianites ? N'oublions pas que le sort du monde se joue autour du mont Moriah, à portée de canon de Damas.

 

Damas, ce 20 mai 2012

 

 

 

 

Au début du mois de mai, la presse officielle faisait état d'un Rapport de la Syrie daté du 21 mars à l'ONU qui recensait les victimes du conflit depuis le début des affrontements. Le nombre des victimes des rebelles s'élevait à 6 000 et se décomposait ainsi : 3 000 soldats de l'Armée régulière et 3 000 civils, (500 policiers abattus, 1 500 enlèvements et 1 000 disparus). Dans le même temps, l' Observatoire Syrien des Droits de l'Homme évaluait le nombre de syriens tués à 11 000. Les rebelles - rebaptisés « déserteurs» par l'OSDH - ne comptabilisaient que 600 pertes et ne mentionnaient évidemment pas les nombreux combattants étrangers tombés en "martyrs du djihad".

 

Même compte tenu de la difficulté de l'exactitude en la matière, la marge entre les deux chiffres était démesurée. Mais la manipulation ne s'arrêtait pas là puisque la responsabilité des 11000 morts devait incomber à la répression gouvernementale, les médias de masse occidentaux se faisant immédiatement l'écho indigné des chiffres de l'OSDH.

 

 

SOURCE : Association Saint Pierre d'Antioche et de tout l'Orient, dans son numéro 45 de mai 2012.

 

 

via http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=636331

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 07:17

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a démenti hier 13 juin devant les journalistes à Téhéran la déclaration de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton sur des livraisons par la Russie d'hélicoptères de combat à la Syrie.

"J'ai déjà dit, il y a quelques jours, lors d'une conférence de presse à Moscou, que nous achevons à présent la réalisation des contrats signés et financés depuis longtemps. Tous ces contrats portent exclusivement sur la livraison d'armes de défense antiaérienne", a souligné M.Lavrov, commentant les propos de Mme Clinton.

Et d'ajouter qu'après cette déclaration de la chef de la diplomatie américaine, le porte-parole du Pentagone avait indiqué n'en savoir rien.

"Nous ne livrons ni en Syrie ni ailleurs des armements qui pourraient être utilisés contre des manifestants pacifiques (…) Moscou ne fournit à Damas que ce qui peut servir à la Syrie si elle est victime d'une agression armée de l'extérieur", a souligné le ministre.

Source: http://fr.rian.ru/world/20120613/195034966.html

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 17:51
Dans sa dernière video "La vérité qui rend libre", Johann Livernette aborde le sujet du complot judeo-maçonnique. Il définit la république comme "la façade visible de la franc-maçonnerie".
 
Comme anti-libéral, il rappelle l'unicité de la vérité. 
 
 Il fait une critique conséquente du "front de la foi" (Ex : "une homélie islamo-chrétienne" de Dieudonné), une certaine tendance à une "alliance" entre islam et catholicisme et les religions en général (projet qui est aussi celui d'une religion mondiale porté par la franc-maçonnerie soit-disant "a-dogmatique" dont le but n'est autre que de détruire les religions...) Ce qu'ici sur Christroi nous résumons depuis 2006 par cette position : "pas d'alliance (avec l'islam) mais entente" et mutuelle compréhension de l'ennemi. Il n'y a pas de dialogue à proprement dit "inter-religieux". Les concepts dogmatiques venant parfois en opposition, ce dialogue reviendrait à mettre sa foi dans sa poche et se résumerait à de l'hypocrisie. En revanche, il peut et il doit y avoir dialogue entre les cultures et les personnes, notamment dans le cadre plus large de la lutte contre le projet dissolvant du Nouvel Ordre Mondial métisseur et syncrétiste.
 

 

- La Conjuration antichrétienne de Mgr Delassus (1910), Livre II disponible en lecture numérisée sur Canadian Libraries

- Illuminés de Bavière : l'illuminisme au XVIIIe siècle

- Franc-maçonnerie "religion de la république" : Vincent Peillon jette le masque

- Génocide par substitution: programmé par le Grand Orient de France, discuté dans les "clubs de réflexion" et loges maçonniques, appliqué par le gouvernement de la "république française"

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 10:25

Syrie/Topol M: vers une guerre mondiale? , par Thierry Meyssan

 

Le Président Vladimir Poutine a placé son troisième mandat sous le signe de l'affirmation de la souveraineté de son pays face aux menaces directement lancées contre la Fédération de Russie par les États-Unis et l'OTAN. Moscou a maintes fois dénoncé l'élargissement de l'OTAN, l'installation de bases militaires à ses frontières et le déploiement du bouclier antimissile, la destruction de la Libye et la déstabilisation de la Syrie. Les jours suivant son intronisation, M. Poutine a passé en revue l'industrie militaire russe, ses forces armées, et son dispositif d'alliance.

 

Il a poursuivi cette mobilisation en choisissant de faire de la Syrie la ligne rouge à ne pas franchir. Pour lui, l'invasion de la Libye par l'OTAN est comparable à celle de la Tchécoslovaquie par le IIIe Reich, et celle de la Syrie —si elle devait avoir lieu— serait comparable à celle de la Pologne qui déclencha la Deuxième Guerre mondiale.



... [D]epuis des mois, les médias occidentaux et du Golfe leur martèlent à longueur de journées que le Président al-Assad incarne une dictature sectaire au profit de la minorité alaouite, tandis que son opposition armée incarne la démocratie pluraliste. Un simple regard sur les événements suffit à discréditer cette présentation mensongère. Bachar el-Assad a convoqué successivement des élections municipales, un référendum et des élections législatives. Tous les observateurs se sont accordés à dire que les scrutins se sont déroulés de manière sincère. La participation populaire a atteint plus de 60 % alors même que les Occidentaux les ont qualifiés de «farces» et que l'opposition armée qu'ils soutiennent a empêché les citoyens de se rendre aux urnes dans les quatre districts qu'ils contrôlent. Dans le même temps, l'opposition armée a multiplié les actions non seulement contre les forces de sécurité, mais contre les civils et tous les symboles de la culture et du multi-confessionnalisme.

Ils ont assassiné les sunnites progressistes, puis tué au hasard alaouites et chrétiens pour contraindre leurs familles à fuir. Ils ont brulé plus de mille cinq cents écoles et églises. Ils ont proclamé un éphémère Emirat islamique indépendant à Baba Amr où ils ont institué un Tribunal révolutionnaire qui a condamné à mort plus de 150 mécréants, égorgés un à un en public par leur bourreau. Et ce n'est pas le pitoyable spectacle de quelques politiciens dévoyés, réunis au sein d'un Conseil national syrien en exil, affichant un projet démocratique de façade sans rapport avec la réalité de terrain des crimes de l'Armée «syrienne» libre, qui masquera plus longtemps la vérité. Au demeurant, qui peut croire que le régime laïque syrien, dont l'exemplarité était célébrée il y a peu, serait devenu une dictature confessionnelle, tandis que l'Armée «syrienne» libre, soutenue par les dictatures wahhabites du Golfe et obéissant aux injonctions de prédicateurs takfiristes serait un parangon du pluralisme démocratique ? L'évocation par des dirigeants US d'une possible intervention internationale hors mandat de l'ONU, à la manière dont l'OTAN avait démembré la Yougoslavie, a suscité inquiétude et colère à Moscou. La Fédération de Russie, qui jusqu'ici se tenait en position défensive, a décidé de prendre l'initiative. Ce changement stratégique est dû à l'urgence de la situation du point de vue russe, et à l'évolution favorable sur le terrain en Syrie. Moscou a proposé de créer un Groupe de contact sur la Syrie qui réunirait l'ensemble des États concernés, c'est-à-dire à la fois les Etats voisins, les puissances régionales et internationales. Il s'agit de substituer un forum de dialogue à l'actuel dispositif belliqueux mis en place par les Occidentaux sous le vocable orwellien de «Conférence des Amis de la Syrie». La Russie continue à soutenir le Plan Annan —qui est en fait la reprise à peine modifiée du plan présenté par Sergey Lavrov à la Liguer arabe—. Elle déplore que ce plan ne soit pas appliqué, mais rejette la culpabilité sur la faction de l'opposition qui a pris les armes.

 

Selon A.K. Lukashevich, un des porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l'Armée «syrienne» libre est une organisation illégale au regard du droit international. Bien qu'elle assassine chaque jour 20 à 30 soldats syriens, elle est publiquement soutenue par les États de l'OTAN et du CCGP en violation du Plan Annan. Se posant en faiseur de paix face à une OTAN faiseur de guerre, Vladimir Poutine a demandé à l'OTSC de se préparer à déployer des «chapkas bleues» en Syrie, à la fois pour séparer les belligérants syriens et pour combattre les forces étrangères. Nicolai Bordyuzha, secrétaire général de l'OTSC, a confirmé qu'il dispose de 20 000 hommes formés pour ce type de mission et immédiatement disponibles.

 Ce serait la première fois que l'OTSC déploierait une force de paix hors de l'ancien espace soviétique. Piqué au vif, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a tenté de saboter cette initiative en proposant soudainement d'organiser lui aussi un Groupe de contact. Réunissant à Washington le groupe de travail sur les sanctions de la Conférence des Amis de la Syrie, la secrétaire d'Etat US Hillary Clinton a fait fi de la proposition russe et a surenchéri en faveur d'un changement de régime.

 

La journée du jeudi 7 juin a été riche en événements. Alors que Ban Ki-moon et Navi Pillay, respectivement secrétaire général et Haut-commissaire aux Droits de l'homme, dressaient leur réquisitoire contre la Syrie devant l'Assemblée générale de l'ONU, Moscou a procédé à deux tirs de missiles balistiques intercontinentaux. Le missile Boulava tire son nom d'une antique masse d'arme slave faisant office de bâton de maréchal des armées cosaques.

Le colonel Vadim Koval, porte-parole du RSVN, a admis le test d'un Topol —lancé depuis un silo près de la Caspienne—, mais n'a pas confirmé celui d'un Boulava depuis un sous-marin en Méditerranée. Cependant, le tir a été observé dans tout le Proche-Orient, d'Israël à l'Arménie, et il n'existe aucune autre arme connue qui puisse laisser de telles traces dans le ciel. Le message est clair : Moscou est prêt à la guerre mondiale, si l'OTAN et le CCG ne se plient pas aux obligations internationales telles que définies par le Plan Annan, et persistent à alimenter le terrorisme. Selon nos informations, ce coup de semonce avait été coordonné avec les autorités syriennes. De Même que Moscou avait encouragé Damas à liquider l'Émirat islamique de Baba Amr sitôt l'autorité du président el-Assad confirmée par le référendum constitutionnel, de même il a encouragé le président à liquider les groupes de mercenaires présents dans le pays sitôt le nouveau Parlement et le nouveau Premier ministre installés. L'ordre a été donné de passer d'une stratégie défensive à une action offensive pour protéger la population du terrorisme. L'armée nationale est donc passée à l'attaque des bastions de l'Armée « syrienne » libre. Les combats des prochains jours s'annoncent difficiles, d'autant que les mercenaires disposent de mortiers, de missiles anti-chars et désormais de missiles sol-air. Pour faire baisser la tension, la France a immédiatement accepté la proposition russe de participation à un Groupe de contact ad hoc. Washington a dépêché en urgence Frederic C. Hof à Moscou. Contredisant les propos tenus la veille par la secrétaire d'État, Hillary Clinton, M. Hof a à son tour accepté l'invitation russe. Il n'est plus temps de se lamenter sur l'extension des combats au Liban, ni de pérorer sur une possible régionalisation du conflit. Depuis 16 mois qu'ils déstabilisent la Syrie, l'OTAN et le CCGP ont créé une situation sans issue qui peut désormais dégénérer en guerre mondiale.

 

Source et article complet : http://french.irib.ir/analyses/articles/item/193681-thierry-meyssan-coups-de-semonce-russes-le-conflit-syrien-risque-de-d%C3%A9g%C3%A9n%C3%A9rer-en-guerre-mondiale via http://www.armementetmaterielmilitaire.com/

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- Israël prend position en faveur des "insurgés" syriens

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 08:38

Quand le libéralisme et le capitalisme actuels n'étaient pas.

 

"Nos ancêtres n'étaient pas les brutes de travail qu'on imagine. Autour de l'an mil nous avions 190 jours de congès par an... Les fêtes de village, les fêtes des saints locaux, les fêtes des corporations, cela n'arrêtait pas, bref on travaillait moins d'un jour sur deux... Il n'est jamais question de travailler plus pour gagner plus".

 

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 22:59

Israël renonce à sa «neutralité» en estimant que la chute de Bachar el-Assad affaiblirait aussi l'Iran.

 

«Je souhaite la victoire des rebelles syriens que j'admire pour leur courage»: cette petite phrase du président israélien Shimon Pérès traduit le changement de ton d'Israël. Il y a un mois encore, la discrétion restait de rigueur. Mais cette prudence n'est plus de mise.

 

... les dirigeants israéliens ont choisi leur camp. Officiellement, ce tournant a été provoqué par la «barbarie» des partisans de Bachar el-Assad... «Nous n'agissons pas par opportunisme, mais tout simplement parce que les massacres ont atteint un niveau sans précédent», assure Yigal Palmor, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

 

Source: http://www.lefigaro.fr/international/2012/06/11/01003-20120611ARTFIG00751-israel-prend-position-en-faveur-des-insurges-syriens.php

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 14:36

Comment un régime né dans un bain de sang peut-il être légitime ? 

 

 Ce message est adressé à tous ceux qui s’offusquent des massacres et de crimes contre l’humanité à travers le monde. ... 

A ces gens là je veux dire : regardez la république dite française et pouvez vous me dire dans les yeux qu’elle est légitime après avoir commis des atrocités autant, voir plus barbare que ce que l’on voit actuellement ? Ces massacres qui ont proportionnellement fait plus de morts en France que durant la seconde guerre mondiale !

 

 

Source

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- Génocide par substitution: programmé par le Grand Orient de France, discuté dans les "clubs de réflexion" et loges maçonniques, appliqué par le gouvernement de la "république française"

 

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 14:35

8/6/12 : Si l’on en croit les courriers que nous recevons, il n’y a plus un seul diocèse de France où les fidèles qui se rendent dans une église sont assurés d’y trouver la liturgie célébrée comme l’Eglise demande qu’elle soit célébrée.

Le Missel romain - dont on attend toujours la version française corrigée - est superbement ignoré par l’immense majorité des clercs ainsi que par les membres des « équipes liturgiques » qui, avec le soutien des évêques - imposent leurs vues dans des secteurs paroissiaux entiers.

Par conséquent, la liturgie de l’Eglise est en passe de disparaître totalement de la mémoire des fidèles. On assiste donc, dans le silence assourdissant d’un épiscopat terne, à l’effondrement de la vie chrétienne.

 

Source: http://www.proliturgia.org/

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 14:32

Et non, la fin du monde n'est pas pour 2012... Un nouveau calendrier maya découvert en 2010 recule de 7000 ans la fin présumée du monde chez les Mayas.

 

Le plus ancien calendrier Maya découvert au Guatemala 

 

Pour la première fois, des archéologues procédant à des fouilles sur le site monumental Maya de Xultún au Guatemala ont découvert une structure comportant des peintures murales du 9e siècle avec des chiffres et des calculs liés aux calendriers mayas. On y retrouve aussi des données numériques des cycles lunaires et peut-être planétaires.

Cette découverte est antérieure de plusieurs centaines d'années aux plus anciens calendriers connus à ce jour: ceux qui ont été trouvés dans les célèbres codex Maya.

Niché dans la végétation dense de la région forestière pluvieuse de Peten au Guatemala, la structure serait la maison d'un scribe lié aux rois Mayas ou bien avec la famille royale de Xultún.

"Pour la première fois nous pouvons voir ce que peuvent réellement être les enregistrements tenus par un scribe, dont le travail consistait à être le gardien officiel des compte rendus d'une communauté maya", a déclaré l'archéologue et chef de l'expédition William Saturno de l'Université de Boston.

Les peintures ont été trouvées dans une pièce de la structure de la maison. Elles représentent le premier art Maya se trouvant sur les murs d'une maison. Toutes les autres peintures Maya ornaient des édifices tels que des temples, des tombes royales et d'autres structures rituelles.

La maison a été découvert en 2010 par l'étudiant Max Chamberlain qui, en collaboration avec Saturno, enquêtait sur des tranchées faites par des pillards. Une fois qu'ils ont réalisé le potentiel de la découverte, Saturno et son équipe ont lancé une fouille officielle avec l'aide de subventions de la National Geographic Society.

Travaillant avec ferveur et contre la montre, ils ont dû fouiller avant la prochaine saison des pluies: en effet, ce qui a été mis au jour par le biais des fouilles pouvait être menacé par les chutes d'eau.

 ... Le mur nord comprend une peinture d'un roi assis portant des plumes bleues. Non loin se trouve une peinture bien conservée d'un homme en orange vif et tenant un stylet. Des glyphes mayas à proximité l'identifient comme «jeune frère Obsidien». Selon ce qui a été appris à partir d'autres sites mayas, Saturno suggère qu'il pourrait être le fils ou le plus jeune frère du roi, et peut-être l'artiste ou le scribe qui a vécu dans la maison.

Quatre longs numéros sur le mur représenteraient tous les cycles astronomiques, comme ceux de Mars, Vénus et les éclipses lunaires, s'étendant jusqu'à 7000 années dans le futur.

Le mur ouest représente trois personnages assis, des hommes peints en noir avec un pagne blanc, portant des médaillons autour de leur cou et une coiffe avec une plume. Une des figures a été identifiée comme "le grand frère Obsidien".

 

"C'est bizarre que les découvertes de Xultún existent encore," s'étonne Saturno, "ces écrits et dessins sur les murs ne se conservent pas bien dans les basses terres mayas, surtout dans une maison enterrée à un mètre sous la surface."

En ce qui concerne les caractéristiques calendaires, les chercheurs suggèrent que les symboles représentent la vision du monde Maya, qui est en réalité différente de la vision populaire d'aujourd'hui faisant prédire la fin du monde par les Mayas.

D'après Saturno, "les anciens Mayas ont prédit que le monde continuerait. 7000 ans après aujourd'hui, le monde sera identique. Les Mayas étaient à la recherche d'une garantie comme quoi rien ne changerait. C'est un état d'esprit totalement différent."

 

Xultún, l'ancien site maya sur lequel se trouve la structure de la maison, a été découvert il y a environ 100 ans par des travailleurs guatémaltèques, puis cartographié dans les années 1920 par Sylvanus Morley. Il a de nouveau été cartographié par une équipe de l'Université Harvard dans les années 1970.

 

On y retrouve 56 structures, bien que des milliers d'autres restent non comptabilisées.

 

Les fouilles de Saturno ont révélé que la construction des grands monuments a commencé au cours de la Période Classique (premiers siècles avant JC), et que le centre a prospéré jusque vers la fin de cette même période (autour de la fin du 9e au 10e siècle de notre ère).

 

Source

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 22:45

Le 19 mars 2011, en accord avec la résolution 1973 du Conseil de Sécurité des Nations unies, une intervention militaire aéronavale était déclenchée par la France contre la Libye, suivie par le Royaume-Uni et les États-Unis. Après la Libye de Nicolas Sarkozy, la Syrie de François Hollande (en attendant l'Iran) ? L'agenda guerrier des faiseurs de paix du Nouvel Ordre Mondial semble bien lancé. 

 

Dans une déclaration au JT de France 2 ce soir, François Hollande n'a pas exclu en effet une intervention en Syrie. Il a proposé de renforcer les sanctions contre le régime de Bachar el-Assad dans le cadre de l'ONU, et a assuré qu'une intervention militaire en Syrie «n'est pas exclue à condition qu'elle se fasse dans le respect du droit international, c'est-à dire par une délibération du Conseil de sécurité» de l'Onu.

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 12:59
Bernard Lugan, fait une critique sévère et sans concession d'une presse de "cloportes". 
 
Le fait que Bernard Lugan soit ignoré par la grande presse et les grands mediats devrait être pour lui un indice de son authenticité. Le jour en effet où un dissident est validé, promu ou cité dans la grande presse, c'est qu'il a déjà un pieds dans le système.
 
Alors qu'il avait prévu l'arrivée des évènements en Egypte, en Tunisie et en Libye, en réponse à une presse qui l'ignore totalement, l'universitaire et journaliste Bernard Lugan, spécialiste de l'Afrique, expert pour l'O.N.U. au tribunal pénal international, explique dans la Revue Médias n°32, partir du réel, des faits, sans être aveuglé par l'idéologie.
 
Bernard Lugan dit se moquer de la reconnaissance de cette presse de "cloportes" et de "queues plates de sous-préfectures", une presse de "lecteurs et prompteurs de dépêches", qui ne peuvent pas aller en profondeur, une presse de "butors de la sous-culture journalistique" qui "ne travaillent pas comme cela" (en partant du réel) et où l'analyse de l'actualité n'est vue que sous l'angle de l'immédiateté.
 
Bernard Lugan, prenant l'exemple de la colonisation en 1880 ou la décolonisation, rappelle que la France est "intellectuellement en guerre civile depuis 1789", qu'il y a deux camps, et que la presse elle-même est "coupée en deux blocs". 
 
Défenseur de la France "réalité charnelle" d'avant 1789, il explique son indifférence envers cette presse du "camp de la république chevauchant une lubby, une idéologie", qu'il qualifie de presse "ignorante", "mensongère" ou "malhonnête à quelques rares exceptions près", comme "Spectacle du Monde" ou "Valeurs actuelles".
 
Enfin, Bernard Lugan loue et remercie internet qui "a totalement changé les données du problème".

- Tunisie: Bernard Lugan annonçait le 16 janvier 2011 le basculement de l’Égypte

- Libye : La guerre de BHL et de l'Elysée ? par Bernard Lugan

- La victoire des polygames « modérés » par Bernard Lugan

- L'Afrique en proie aux universalismes

- Quel avenir désormais pour la Libye ?

 

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 19:00

Après avoir évoqué la sortie de la Grèce de la zone euro, comme option à envisager "techniquement", dans une interview au quotidien britannique The Guardian, la directrice du FMI Christine Lagarde demande à présent aux Grecs de payer leurs impôts ! Elle estime que les Grecs ont trop profité de la situation ! Faute de casting ou erreur de communication et faute de goût inqualifiable ?

 

Alors que ce sont les assassins économiques du FMI et de la Banque mondiale qui ont soutenu depuis des dizaines d'années l'endettement économique des nations, et les politiques financières européennes folles (argent-dette, loi de 1973) qui ont plongé les Etats européens dans la crise de la dette, Christine Lagarde prétend aujourd'hui que les Grecs ont une part de responsabilité dans leur situation (notez la belle inversion accusatoire au passage, elle a bien appris la leçon la Christine...), elle leur demande de payer leurs impôts et déclare être bien plus compatissante à l'égard des enfants d'Afrique. A croire qu'ils font tout pour mettre de l'huile sur le feu !...

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- John Perkins, confessions d'un corrupteur de nations

- L’Allemagne conseille à la Grèce de vendre ses îles pour payer ses créditeurs

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 15:09
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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 15:08

L'africaniste Bernard Lugan s'interroge sur son blog sur la signification de l'hommage rendu par le nouveau président de la république, François Hollande, au colonialiste franc-maçon Jules Ferry, et émet l'hypothèse d'un "grand retour aux sources idéologiques de la gauche française", une gauche qui "établit en effet une hiérarchie entre les 'races', entre les 'civilisations'".

 

Ce que nous avions appelé "République absolue : François Hollande et la division haineuse des citoyens en classes, catégories et groupements d'hommes".

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Derrière l’éloge fait à Jules Ferry

 

Lorsque l’on est président de la République, l’on se doit d’être prudent avec l’Histoire et de demander à ses conseillers de relire soigneusement leurs fiches. Nicolas Sarkozy et François Hollande l’ont tous deux appris à leurs dépens. Le premier avec son « Discours de Dakar », dans lequel, voulant paraître avoir compris des Afriques dont il ignorait tout, il humilia gravement les Africains. Le second avec son éloge de Jules Ferry, quand, pensant placer son mandat sous la figure tutélaire d’un homme de gauche consensuel, il provoqua la polémique, une grande partie de ses millions d’électeurs issus de notre ancien Empire colonial considérant le « père de l’Ecole républicaine » comme un odieux « raciste ». Adieu le consensus…

 

Faut-il que la culture historique des conseillers du nouveau président soit à ce point partielle qu’ils aient pu ignorer que Jules Ferry a, en son temps, tenu des propos qui, aujourd’hui, le feraient très sévèrement condamner par les tribunaux ? Dans son fameux discours du 28 juillet 1885 prononcé devant les députés, il déclara ainsi : « Il faut dire ouvertement qu’en effet, les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures ; mais parce qu’il y a aussi un devoir. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures ». Précisant sa pensée, il ajouta même que la colonisation est le « devoir d’hommes de race supérieure »…

 

Pour Jules Ferry, la conquête coloniale n’était brutale qu’en apparence puisque son but était civilisateur. La République n’avait-elle pas agi de même avec les « fanatiques » Vendéens pour les libérer de leur « obscurantisme », avec les Bretons, les Occitans ou les Basques et toutes ces « peuplades inférieures » qu’elle brisa et accultura par « altruisme », pour les transformer et les « sublimer » en Français ? Il devait donc en être de même avec les « sauvages » d’Afrique. Toujours par amour de la Liberté et du genre humain.

 

Chez Jules Ferry se retrouvent à la fois la notion de conquête émancipatrice et celle d’une France patrie des Droits de l’Homme ne pouvant se dérober devant les exigences de cette croisade laïque, libératrice et pour tout dire républicaine, qu’était la colonisation. D’ailleurs, pour lui, « la race supérieure ne conquiert pas pour le plaisir, dans le dessein d’exploiter le faible, mais bien de le civiliser et de l’élever jusqu’à elle » (Discours du 28 juillet 1885).

 

Ceux qui ont applaudi le discours prononcé au pied de sa statue dans l’attente fébrile de maroquins tant espérés, Madame Taubira en tête, ainsi que les édiles socialistes qui ont fait débaptiser des universités et des rues portant le nom d’Alexis Carrel, ont donc une mémoire curieusement sélective, pour ne pas dire hémiplégique…

 

Pour justifier une politique coloniale qui était à l’opposé du Contrat social, la gauche française établit en effet une hiérarchie entre les « races », entre « les civilisations ». Etant ses héritiers sans même le savoir, par simple imbibition à l’air du temps, messieurs Sarkozy et Guéant firent de même… et il leur en coûta médiatiquement… Pourtant, aussi tard que le 9 juillet 1925, Léon Blum, cette autre grande conscience républicaine elle aussi irréprochable, n’avait pas craint d’affirmer devant les députés : «Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d'attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de les appeler aux progrès réalisés grâce aux efforts de la science et de l'industrie. »

 

Lors du congrès de la Ligue des droits de l’Homme qui se tint à Vichy en 1931, Albert Bayet, son président, déclara quant à lui sous les applaudissements nourris des ennemis de toutes les intolérances, que la colonisation française était légitime car porteuse du message des « grands ancêtres de 1789 » et que, coloniser revenant à : « Faire connaître aux peuples les droits de l’Homme, ce n’est pas une besogne d’impérialisme, c’est une tâche de fraternité ».

 

A la différence des partisans des lois mémorielles, mille-feuilles historicide interdisant toute recherche, l’universitaire est bien conscient qu’il ne s’agit évidemment pas ici d’oublier le contexte qui prévalait à l’époque. Condamner les propos de Jules Ferry, d’Albert Bayet ou de Léon Blum en ayant l’œil fixé sur l’étalon mètre du politiquement correct que leurs héritiers ont déposé dans le pavillon de Flore de la pensée unique serait en effet une aberration scientifique. Ceci ne doit cependant pas dispenser les héritiers des « grands ancêtres », aujourd’hui si prompts à la repentance et aux condamnations hors contexte, d’oublier de « balayer devant leur porte ».

 

En définitive, derrière l’éloge en apparence « innocent » de Jules Ferry prononcé par François Hollande, se cachent deux hypothèses :

 

1) La première est qu’à Sciences-Po et à l’ENA, les professeurs d’histoire du futur président devaient être particulièrement incompétents et que ses actuels conseillers ont de singulières lacunes historiques. Nous aurions là la preuve par 9 des résultats obtenus par ces « pédagogistes » enkystés au ministère de l’Education nationale depuis la Libération et qui, tant sous les régimes de gauche que sous les régimes dits de « droite », n’ont eu de cesse d’assassiner l’enseignement de l’histoire.

 

2) La seconde serait au contraire celle d’une volonté clairement affichée d’un grand retour aux sources idéologiques de la gauche française, François Hollande raccrochant ainsi une famille doctrinalement déboussolée par le « mitterrandisme » aux mythes fondateurs de la République, tout en occultant prudemment le fait que le « père de l’école républicaine » fut le chantre d’un certain « racisme philanthropique ».

 

Les années à venir nous diront laquelle de ces hypothèses était la bonne…

 

Bernard Lugan

17/05/2012

 

Source: http://bernardlugan.blogspot.fr/2012/05/derriere-leloge-fait-jules-ferry.html  

 

. République absolue : François Hollande et la division haineuse des citoyens en classes, catégories et groupements d'hommes

. Colonisation à rebours : Bernard Lugan dénonce "un système parfaitement pervers qui a commencé avec la Révolution française"

. François Hollande l’imposteur

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 15:01

Il y a quelques jours, en réponse à une droite catholique libérale rêvant d'une alliance entre le Front national et l'UMP pour faire barrage à l'arrivée d'une gauche parlementaire aux prochaines Légilisatives de juin, nous rédigions deux articles. Le premier pour dire pourquoi la "normalisation" (sic) appelée de ses voeux ne se fera pas, le second pour expliquer la raison obscure de l'impossibilité d'une alliance de la droite avec le Front national.

 

 Aujourd'hui, le Figaro vient réveiller tout ce petit monde : "Législatives : l'UMP ne s'alliera pas avec le FN".  Réunis à Paris après une semaine mouvementée, les cadres de l'UMP ont en effet "appelé au 'rassemblement' en vue des législatives". "Rassemblement", comprenez rejet de toute alliance avec le Front national.

 

A la tribune, Alain Juppé a souligné qu'il n'y avait «aucune espèce de possibilité d'entente avec le Front national pour des raisons idéologiques, programmatiques et stratégiques», avec cette conclusion: «Ils veulent notre peau!».

 

Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, a rappelé une nouvelle fois, qu'il n'y aura «jamais d'alliance avec le FN». Et il a fustigé le président socialiste en lançant: «Nous demanderons matin, midi et soir à François Hollande s'il ne rougit pas de faire alliance avec l'extrême gauche de Jean Luc Mélenchon, un leader populiste et démagogique (sic) dont les propos n'ont rien à envier à ceux du FN». Sauf que Marine Le Pen n'est pas franc-maçonne comme Mélenchon et ... la plupart des cadres de l'UMP, ni pro-européenne comme Mélenchon qui a appelé à voté oui à Maastricht en 1992. 

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 11:54

Il est aisé de constater que le traitement médiatique aurait été bien différent si ces manifestations (anti-immigrés, ndlr)  s’étaient déroulées dans un pays occidental. Des clandestins africains auraient été interviewés afin de dénoncer le racisme des blancs, les autorités politiques auraient fermement condamné, la communauté internationale se serait émue etc… Ici la conclusion est quelque peu différente ! 

 

Source: http://www.contre-info.com/les-sionistes-goutent-aux-joies-de-limmigration  

Israël : Violences anti-Africains à Tel Aviv

 

Le ministre israélien de l'Intérieur, Eli Yishai s'est ainsi exprimé :"Nous ne sommes pas racistes...

Nous allons continué à tout faire pour conserver une majorité juive dans l'Etat d'Israël. Nous allons garder le projet sioniste si nous ne voulons pas une autre guerre d'indépendance dans quelques années".

 

Nous attendons les protestations des officines soit-disant "anti-racistes" juives Sos-racisme et Licra... Ou l'"antiracisme" selon que l'on se place du point de vue d'Israël ou de la France ! 

 

- LE PEUPLE ELU - "Rapport Attali" vs "Discours Les Juifs au XXIe siècle, un avenir incertain", selon que l'on se place du point de vue de la France ou selon le point de vue d'Israël ...

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 10:04

Une région en France résiste au cartel bancaire : la zone Eusko, nom de la future monnaie locale basque, écologique et solidaire, mise en place au 1er janvier 2013. Les Basques entrent en résistance.

 

Le journal Sud-Ouest rapporte cette information dans son édition du 21 mai. Publiée en ligne le 22/05/2012.

 

 

Bientôt la zone Eusko

 

L'avant-dernière étape de la tournée de présentation de la monnaie locale basque, l'Eusko, s'est tenue mercredi soir à la mairie de Saint-Palais. Ce cycle d'une dizaine de rencontres sera clôturé le 1er juin, à Bayonne. Elorri Larzabal, Yves-Marie Moal et Adrien Kempf, ont a animé la réunion, qui a rassemblé une vingtaine d'Amikuztars, et ont également rencontré les commerces de Saint-Palais afin d'expliquer la démarche.

Rien de mieux que la pédagogie par l'exemple sur un sujet, la monnaie, a priori technique et complexe. Ainsi, la soirée débuta par un film sur le succès du Chiemgauer, monnaie locale lancée en 2003 en Bavière qui fut suivi d'une présentation du projet de l'Eusko. Au départ, un principe simple, la monnaie est un moyen d'échanges. Il s'agit d'utiliser cet outil afin d'orienter ces échanges vers les commerces et prestataires agréés selon des critères précis.

Dans le cas de l'Eusko, le but est de défendre une économie écologique et solidaire. C'est-à-dire favoriser les échanges locaux, réduire l'impact écologique et développer le lien social ainsi que l'utilisation de l'euskara (Langue basque, ndlr). Quant au fonctionnement de cette monnaie complémentaire, il s'apparente à celui des tickets restaurant ou des chèques vacances mais pour un usage au quotidien dans un cadre local.

 

Regrouper des prestataires

Après le temps des pionniers et l'association de lancement, s'ouvre le temps de la mise en place. Une période qui s'étalera jusqu'à l'automne vise à constituer des groupes de bénévoles locaux qui auront pour mission de créer une Eskualde, une « zone Eusko » en regroupant un réseau de prestataires prêts à s'engager (associations, commerces) tout en promouvant l'utilisation de l'Eusko auprès des particuliers.

Contact, Elorri au 06 15 45 16 71. Tous les détails sur www.euskalmoneta.org

 

Source: http://www.sudouest.fr/2012/05/22/bientot-la-zone-eusko-721965-4018.php
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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 22:27

Rome, 22 mai 2012 (Apic) Le cardinal Walter Brandmüller, ancien président du Comité pontifical des sciences historiques, a affirmé le 21 mai que la déclaration Nostra Aetate (1965, ndlr) qui a marqué un tournant décisif dans les relations entre les juifs et l’Eglise catholique, n’avait pas un caractère “contraignant“ du point de vue doctrinal. Il intervenait devant la presse à l’occasion de la présentation du livre Les "clés" de Benoît XVI pour interpréter le Concile Vatican II, dont il est l’un des co-auteurs.

 

Interpellé par les journalistes, le cardinal Brandmüller a ainsi affirmé que la déclaration Nostra Aetate, l’un des grands documents du Concile Vatican II (1962-1965), qui reconnaît notamment le lien particulier qui unit juifs et chrétiens, n’avait pas de caractère doctrinal “contraignant“.

 

Source: http://www.kipa-apic.ch/index.php?pw=&na=0,0,0,0,f&ki=231888 via http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=633773

 

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 18:45

 

"A nous ils nous doivent pas grand chose, ils nous demandent juste d'aller mettre le bulletin dans l'urne, ils nous demandent de les cautionner, de les légitimer, de leur donner une 'légimité'. Après cela ils doivent des comptes aux gens qui les font élire, c'est-à-dire aux gens qui financent leurs campagnes"

 

- Complot mondial contre la santé : Claire Séverac et le Libre penseur

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 17:37

 

”Christiane Taubira déclare sans ambages qu’il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les «jeunes Arabes» «ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes». 


L’Express du 4 mai 2006  

Source

 

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre nommé par François Hollande, nouveau président de la République dite française, a présenté son gouvernement. La principale surprise vient de la nomination de Christiane Taubira (60 ans) au poste stratégique de ministre de la Justice (garde des sceaux).

Le site "Démocratie royale" fait le pari "que les premières difficultés du gouvernement viendront de cette faute originelle et de la personnalité imprévisible de la nouvelle garde des sceaux… Née en Guyane, celle-ci est entrée tardivement en politique à 40 ans en se faisant élire députée d’un parti indépendantiste guyanais (!). Puis elle a rejoint le parti radical de l’affairiste Bernard Tapie et s’est portée candidate aux élections présidentielles de 2002.

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- François Hollande et la division haineuse des citoyens en classes, catégories et groupements d'hommes

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 17:27

Sylvain Marcou a réalisé un premier ouvrage sur la Vendée. Il est en train d’en écrire un second. Photo G. J.

Sylvain Marcou a réalisé un premier ouvrage sur la Vendée. Il est en train d’en écrire un second. Photo G. J.

 

Le Chagnotin Sylvain Marcou a publié un premier livre sur la Vendée militaire. Un autre est en cours. Mais derrière ses ouvrages se cache un autre combat.

Plus jeune, Sylvain Marcou prenait tout le temps la même direction pour partir en vacances en famille. De la Bourgogne, il partait vers la Vendée. Petit, son père lui a transmis un savoir, celui de l’histoire. Plus grand, Sylvain Marcou a décidé d’approfondir ce sujet. Plus âgé et professeur de français, il a décidé de réaliser son doctorat en histoire sur « Hegel et la Révolution française, de la liberté à l’élimination des particularismes. » En toile de fond de ce sujet : la guerre de Vendée ou plutôt le génocide franco-français des Révolutionnaires envers une région plus conservatrice.

 

L’histoire

 

La guerre de Vendée débute en mars 1793 quand les révolutionnaires lèvent le peuple en masse pour défendre les frontières. Mais ici, les paysans ne veulent pas quitter leur terre. Ils se révoltent, cherchent à emmener les nobles avec eux contre le pouvoir en place. Quelques événements tragiques plus tard, la République décide de planifier le génocide de la population vendéenne. Selon certains chiffres, entre 180 000 et 200 000 personnes sont mortes. La guerre prend fin en 1796. La période de Terreur est terminée, Napoléon arrive et redonne à la France des valeurs chrétiennes, tant appréciées des Vendéens.

 

La polémique

 

Mais cette page de l’Historie de France n’est que très peu évoquée. « On ne parle pas de génocide. Le débat est très tendu sur le sujet », indique-t-il. À travers ses ouvrages, il veut donc montrer qu’il a bien eu lieu. Pour cela, il se base sur la philosophie. D’où son doctorat en prenant Hegel pour base de travail. « C’est bien plus difficile de casser un concept philosophique que de contester des chiffres. Cela permettrait peut-être également de réconcilier tous ceux qui s’opposent aujourd’hui », confie-t-il.

 

Ses travaux ont été reconnus. Le centre vendéen de recherches historiques lui a proposé de le rejoindre en tant qu’auteur. « Je veux maintenant que les manuels scolaires accordent autant d’importance au génocide qu’à la mort de Louis XVI », termine-t-il. Sera-t-il entendu un jour ?

 

Source: http://www.lejsl.com/edition-de-chalon/2012/05/13/changer-l-histoire-officielle

via http://www.democratie-royale.org/article-vendee-ou-le-genocide-franco-fran-ais-changer-l-histoire-officielle-105431450.html

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 11:07
Le théocrate franc-maçon Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale, jette le masque et explique que "La Franc-maçonnerie" est la "religion de la République'' ! Vous avez dit séparation de l'église et de l'état ?
Cet homme a la responsabilité de l'endoctrinement, des petits Français, aux valeurs maçonniques via l'Éducation Nationale.
 
 
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