« Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, [...] qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile. » (Testament de Louis XVI)
Christ Roi
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Superbe action de communication des Hommen à la "gaypride" samedi 29 juin, qui permettent de voir d'où vient la violence !
Observez la foule des "plusieurs dizaines de milliers de personnes" (sic) ! ...
"Dictature des minorités, peuple bâillonné, LGBT vs KID's RIGHTS. HOMMEN".
Pour protester contre la dictature d'une minorité, les Hommen ravissent la vedette aux gays obscènes, en déployant une énorme banderole sur le parcours de la gaypride parisienne au lendemain du coup de force par le gouvernement sur le Mariage Pour Tous contre la volonté de la grande majorité du peuple. Samedi 29 mai 2013.
Demain le 1er juillet, les Américains du Nord fêtent le 150e anniversaire de la commémoration de labataille de Gettysburg (1er - 3 juillet 1863), en Pennsylvanie, durant la Guerre de Sécession 1861-1865 (un million de morts, dont 600.000 soldats tués pour 400.000 civils massacrés). Cette bataille qui vit la défaite des Sudistes, fut la plus lourde en termes de pertes humaines (53.000 victimes confondues de l'Union et de la Confédération). Elle est souvent considérée comme le tournant de la guerre.
La ville de Gettysburg, fondée en 1786, est un carrefour de routes : Baltimore est à 52 miles (84 km), Washington D.C. à 90 miles (145 km) et New York à 266 miles (367 km). Une victoire sudiste eut ouvert la porte vers la capitale.
L'Angleterre abolit l'esclavage le 2 mars 1807, et interdit à cette date la traite atlantique, c'est-à-dire la déportation des Africains en Amérique (la France l'abolit en 1794). Selon certains historiens, cette abolition (annoncée de longue date), serait en 1775 une des causes cachées de la Guerre d’indépendance des USA contre l’Angleterre (1775-1783), par la peur qu'elle suscita chez les propriétaires d’esclaves américains francs-maçons comme George Washington, qui ne virent leur salut que dans l’indépendance pour que la loi anglaise ne s’applique pas.
Cemetary in Gettysburg park. Cimetière dans le "Parc Gettysburg"
Le régime américain commence donc son entrée dans l’histoire par deux atteintes majeures aux droits de l’homme : le massacre des Indiens et l’esclavage des Noirs.
Les Confédérés n'ont eu pour seul tort que de pratiquer l'esclavage. Hormis cela, ils ont tenté de défendre un style de vie, une véritable culture populaire, isolationniste, teintée d'anti-impérialisme yankee, qui prédomine encore aujourd'hui aux USA.
militant non violent pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis, soutenu par John F. Kennedy.
Les Nordistes, anti-esclavagistes, après leur victoire, instaurèrent la ségrégation raciale pour un siècle jusqu'aux années 1960 et les actions de Martin Luther King.
Le "pays de la liberté" était et est resté de longues années le pays esclavagiste et néo-esclavagiste par excellence.
L'esclavage était une conséquence particulière d’une conception anglo-saxonne qui réduisait les hommes à des matières premières. C’est cette conception utilitariste qui fut mise au service du racisme à l’égard des Noirs. Mais c’est cette même conception que nous retrouvons dans l’antiracisme dogmatique du système américain actuel. La "race" biologique comme l’ethnie culturelle sont des obstacles au besoin économique de rendre la main-d’œuvre parfaitement interchangeable, comme des blocs de charbon ou de marbre sont interchangeables lorsqu’ils sont stockés à des fins de production. Il faudrait donc les effacer dans le grand "melting pot". Des biologistes américains ont pu montrer que si le mélange intégral des races se faisait aux USA les Noirs disparaîtraient totalement car ils ne sont que 12% et la loi de la régression à la moyenne ferait disparaître leurs traits physiques spécifiques dans la population majoritaire : une forme de solution finale du problème noir par le métissage en quelque sorte. Les plus lucides des porte- parole de la communauté noire de ce point de vue, comme Louis Farrakhan, l’ont bien vu.
Dans les années 1920, les membres du Klan continuent de pourchasser les Noirs, les immigrants, les catholiques, les juifs et tous ceux qui les côtoient et qui les aident.
Pendant la seconde guerre mondiale, l'armée US est une armée qui pratique la ségrégation raciale à grande échelle.
La ségrégation dans l'armée n'est supprimée qu'en 1948.
La capitale des Etats-Unis porte le nom d’un propriétaire d’esclaves franc-maçon, Washington.
(Aujourd'hui, en Israël, la ségrégation continue. Le 3 mars 2013, le ministre israélien des Transports a annoncé la mise en place de lignes de bus réservées aux usagers palestiniens travaillant dans l'État hébreu. Les lignes de bus partant du point de passage d'Eyal, situé près de Qalqilya rejoignant la métropole de Tel-Aviv sont concernées.)
Un film très réaliste, que nous conseillons, a été produit sur la bataille de Gettysburg en 1993 :
titre original
"Gettysburg"
année de production
1993
réalisation
Ronald F. Maxwell
interprétation
Tom Berenger, Jeff Daniels, Martin Sheen
Extrait du film Gettysburg. Le général sudiste Robert E. Lee, parmi ses soldats à Gettysburg.
Devils Den à Little Round To.
"Little Round Top", au sud de Gettysburg, la plus petite des deux collines, fut le site de l'assaut infructueux des troupes confédérées contre le flanc gauche de l'Union, le 2 juillet 1863, lors du deuxième jour de la Bataille de Gettysburg.
Considéré par nombre d'historiens comme le lieu clé de la ligne défensive de l'Armée de l'Union à la bataille de Gettysburg, Little Round Top fut défendue avec succès par la brigade du colonel Strong Vincent, le 20ème Maine Volunteer Infantry Regiment commandé par le colonel Lawrence Chamberlain. Ce dernier mena en ce lieu le plus fameux des engagements, culminant par une charge à la baïonnette qui est resté comme l'un des faits d'armes les plus connus de la Guerre de Sécession.
Little Round Top (à gauche) et (Big) Round Top, photographiées depuis la Plum Run Valley en 1909.
General George Gordon Meade, général nordiste (Valencian's, avr. 2013)
General Robert E Lee (Valencian's, avr. 2013)
Vue de la charge de Pickett, Gettysburg
Une vue du champ de bataille regardant vers la Charge de Pickett.
La Charge de Pickett, vue du camp Confédéré (Sudiste)
Cemetery Hill (warrengoblue, mars 2009) Gettysburg
La première banque centrale américaine vit le jour en 1790 sur l'initiative du secrétaire au Trésor franc-maçon Alexander Hamilton, lors de la première session du Premier Congrès de 1790.
Son modèle était la banque d'Angleterre (première banque centrale européenne et du monde qui fut fondée en 1694).
La première banque centrale en France (en réalité un groupe de représentants de banques privées dont Pergot Mallet et compagnie) sera créée 113 ans avant la Fed par Napoléon Ier, sur ordre des banquiers en 1800.
On nous a appris petits que l'on ne devait pas prendre de crédit si l'on ne gagnait pas assez, cette sagesse populaire et domestique semble totalement ignorée quand il s'agit de l'Etat.
Le Secrétaire d'État Thomas Jefferson (futur 3e président de 1801 à 1809), franc-maçon comme Alexander Hamilton, s'opposa à ce dernier (Ces oppositions factices - un coup toi un coup moi - sont montées de toutes pièces afin de duper un public nourri de démocratisme).
Hamilton et Jefferson s'écharpèrent.
Les invectives fusèrent.
Jefferson arguait que la banque violait les traditions propres aux lois :
"Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu'une armée ennemie... Si jamais le peuple américain autorise les banques privées à contrôler la création de leur monnaie, premièrement par l'inflation, puis par la déflation, les banques et les corporations qui croîtront de tous côtés vont déposséder les gens de toutes leurs possessions jusqu'à ce que leurs enfants se retrouvent sans maison sur le continent que leurs pères avaient conquis. Le pouvoir de génération monétaire devrait être pris aux banques et restauré au peuple, à qui cela appartient proprement." Thomas Jefferson (1743-1826).
Hamilton lui répondait que l'utilisation de la puissance fédérale pour moderniser la nation était nécessaire... Il convainquit le Congrès d'interpréter largement la Constitution "pour passer des lois audacieuses", dont, bien évidemment, la création d'une dette nationale, la garantie fédérale des dettes des États, la création d'une banque nationaleet un système de taxes à travers des tarifs sur les importations et une taxe sur le whisky qui paierait le tout !...
En affaires étrangères, ce personnage cynique favorisa les Anglais; il donna les instructions pour le traité de Londres signé en 1794, tout en s'opposant bien évidemment vigoureusement à la Révolution dite "française", qui pourtant suscitée et financée par la franc-maçonnerie "française" et britannique vit l'"Angleterre gagnante" sur tous les tableaux, dans "un recul sans appel" pour la France. (René Sédillot, Le coût de la Révolution française, Vérités et Légendes, Perrin Mesnil-sur-l'Estrée 1987, p. 222.)
Hasard... Hamilton fut proclamé "citoyen français" par l’Assemblée "nationale" législative de France le 26 août 1792 (Décret du 26 août 1792). Cette assemblée dite "nationale" essayait de rallier l'opinion internationale en faisant "citoyen français" tous ceux qui, passant par là, professaient les mêmes doctrines "démocratiques" et "républicaines".
La Patrie n'était plus conçue comme la réunion et l'amour commun de tous ceux qui habitaient un même sol, non, elle était désormais conçue comme un creuset, la fédération passionnée de tous ceux qui professaient la même idéologie, et qui pour l'imposer, ne reculaient devant rien, pas même devant le massacre, la torture, la terreur ou le génocide : "La fin sanctifie les moyens" (Adam Weishaupt).
Hamilton se défendit en disant qu'aussi longtemps que la Constitution stipulera qu'aucun gouvernement seul ne pourra émettre de monnaie courante, il n'y a aucune raison de se méfier de ce que le gouvernement fédéral permette la création de cette banque centrale...
Un autre franc-maçon vint mettre tout le monde d'accord: George Washington...
Ainsi naquit la première banque centrale américaine par la signature d'une loi le 25 avril 1791 pour une durée de 20 ans...
Deux pas en arrière.
Selon le principe léniniste "Un pas en avant, deux pas en arrière"
(Lénine, Réponse à Rosa Luxembourg), la Révolution avance toujours...
Vingt ans plus tard, la majorité démocrate-républicaine vota contre le renouvellement de la dite banque centrale, et la première Banque centrale des États-Unis ferma officiellement ses portes le 3 mars 1811.
La guerre de 1812.
Nathan Mayer Rothschild, fils de Mayer Amschel Rothschild est cité par certains historiens pour avoir averti :
"que les États-Unis se trouveraient impliqués dans une guerre des plus désastreuses si la charte de la banque centrale n'était pas renouvelée"...
Nouvel hasard..., cinq mois après la fermeture de la première banque des États-Unis, l'Angleterre déclara une guerre financée par des prêts faits aux Rothschilds qui étaient déjà les banquiers prééminents en Europe à cette époque-là (y compris sous la Restauration puisque James de Rothschild finança le gouvernement de Louis XVIII, "puis celui de la monarchie de Juillet, et gèrera la fortune personnelle du roi Louis-Philippe". Il financera également l’État Belge nouvellement indépendant, l’Indépendance Grecque, l’Unité Italienne, secourut les trésoreries de l’Espagne, de l’Autriche et des États-Unis... Source Wikipedia)
La guerre de 1812 des banquiers contre les Etats-Unis résulta de la première création significative de bons du trésor par les États-Unis d'Amérique. Ces bons différaient des bons des banques privées européennes parce qu'ils étaient échangés sans aucune existence d'intérêts (dette) à payer sur la somme. Les banques ne pouvaient accepter que les nations ne leur payassent pas la dîme !
La guerre de 1812 se termina donc sans vainqueurs en 1814.
Les britanniques étaient occupés à combattre Napoléon sur le Continent.
Un NOUVEAU pas en avant...
La seconde banque "centrale" des États-Unis.
En 1816, une seconde banque des États-Unis fut autorisée durant une période de vingt ans sous le président franc-maçonJames Madison.
Elle fut fondée avec un mandat similaire à celle de la précédente banque centrale des États-Unis, dont la charte avait expiré cinq ans plus tôt.
Ces mandats avaient pour but de générer de la monnaie courante, acheter la dette du gouvernement, et servir comme dépositaire officiel pour les fonds du Trésor.
En 1832, la Secte fit deux pas en arrière pour un peu plus tard faire à nouveau un pas en avant.
Le slogan de ré-élection du président franc-maçon Andrew Jackson était "JACKSON and NO BANK!" (Jackson et pas de banque).
Le 10 juillet 1832, Jackson mis son veto sur la décision du Congrès de renouveler la charte de la seconde banque centrale des États-Unis et travailla à créer une véritable banque fédérale qui, dans l'intérêt du peuple, serait sous le contrôle de l'Etat et non des banques privées.
Près du peuple, Jackson ne supporte pas les politiciens et les institutions telles que la Banque centrale, ancêtre de la FED créée en 1791 par Alexander Hamilton qui tendaient à acquérir un pouvoir indépendant.
Son héritage est vu de manière contrastée aujourd'hui : décrit comme un protecteur de la démocratie populaire et de la liberté individuelle, Andrew Jackson est critiqué pour son soutien à la déportation des Amérindiens à l'ouest du Mississippi et à l'esclavage.
En 1835, Jackson paya le montant final de la dette nationale. Il fut le premier et seul président à l'avoir jamais accompli. Quelques semaines plus tard, Richard Lawrence essaya de tirer sur Jackson. Cependant, les deux révolvers - nouvel hasard - n'atteignirent pas leur cible (voilà comment on fabrique une légende aux Etats-Unis), et il fut arrêté et jugé mais ne fut pas considéré coupable pour raison d'"insanité" (en gros, déclaré fou, il fut relâché pour bons et loyaux services !...) Prétendument, il déclara à quelques amis que de riches personnes d'Europe l'avaient engagé pour faire cela et lui avaient promis de le faire relâcher s'il était pris.
Quoiqu'il en soit, pris ou pas il était quand même relâché.
Pour la petite histoire, la résistance de Jackson aux puissances d’argent qu'il considérait comme très dangereuses était si cruciale à ses yeux qu’il fit graver comme épitaphe : "I killed the Bank" (J'ai tué la banque) sur sa pierre tombale...
En 1836, il mit de nouveau son veto à la création d’une banque centrale (la Réserve fédérale des États-Unis n’aura le monopole de l’émission de monnaie qu’à partir de 1913).
Jackson mourut le 8 juin 1845 ; son décès est aujourd’hui attribué à un empoisonnement au plomb à la suite d’une blessure reçue en 1813.
La guerre de Sécession (1861-1865): un héritage ambigu
Forcer le pays à avoir besoin d'argent, donc à emprunter était une manière pour les banquiers de reprendre la main.
Ils exploitèrent les dissensions entre Nord et Sud et exacerbèrent les tensions, ce qui aboutit à la Guerre de Sécession.
La confiance dans l'utilisation quotidienne du papier-monnaieà une époque où seul l'or comptait dans les échanges commerciaux, fut progressivement répandue. Le budget de guerre finit par intégrer des outils de gestion modernes comme l’endettement, l’émission de papier-monnaie et de bons du Trésor ou le recours à l’emprunt de guerre. D'une certaine façon, la Guerre de Sécession est la deuxième phase d’une Révolution commencée au XVIIIe siècle. Elle a permis à la société américaine de s'immerger dans la passion nationale du XIXe siècle, aussi active en Europe qu'en Amérique latine. Elle fut longtemps considérée comme une proto guerre totale, annonciatrice des deux grands massacres mondiaux du XXe siècle...
L’Union a gagné grâce à un afflux permanent de liquidités générées par une économie prospère (exportation de céréales vers l’Europe, dynamisme de l’industrie textile lainière, lignes de chemin de fer modernes), des troupes fraîches (le flux migratoire ne s’est pas tari entre 1861et 1865), une urbanisation et une industrialisation forte de forte de matières premières minières et agricoles abondantes et bien exploitées, unesociété attachée à une totale liberté, mais coupée des traditions et de l'héritage du passé. A ce modèle s'opposeun Sud confédéré rural, écartelé entre des grands propriétaires cotonniers bénéficiaires de l’esclavage, et une paysannerie pauvre vivant d'expédients dans de petites exploitations vivrières. Au-delà du problème de l’esclavage, se dessine un conflit idéologique national, une opposition générale de principes. Ce conflit touche aux fondements d’une République inachevée : sur le socle constitué par la Déclaration d’Indépendance, la Constitution et les dix premiers Amendements, le peuple doit-il privilégier l’unité du pays ou la liberté des états ?
La guerre a redéfini la place des Noirs au sein de la nation, sans pour autant que ces derniers en aient tiré de substantiels avantages, exceptée l’abolition de l’esclavage.
Peu opérants dans l’armée nordiste (1/10e des combattants sont d'anciens esclaves mal utilisés, souvent indécis de leur engagement dans les armées de l'Union, brimés et effrayés à l’idée de combattre les maîtres de la veille), les Noirs sont peu nombreux à quitter le Sud après 1865.
Incapables d’acquérir les parcelles des grandes propriétés mises en vente par le gouvernement fédéral, les Noirs sont contraints d'accepter un métayage qui reproduit la servitude économique du passé, aggravée par l'individualisme de la culture Yankee, seuls et isolés.
Le film "Glory", réalisé en 1989 par Edward Zwick, raconte l'histoire des volontaires du 54e régiment du Massachusetts, constitué uniquement d'enrôlés Afro-Américains dans un État du Nord (sans les officiers) et la tentative de prise du Fort Wagner (Caroline du Sud), réputé imprenable.
Durant l’assaut une grande partie des hommes du 54e périt, le colonel Robert Gould Shaw y compris.
Ce film montre assez bien parfois les difficultés des Noirs, à choisir lors du conflit entre les deux camps, à choisir entre deux cultures différentes, l'une moderne mais tout aussi brutale et violente, l'autre traditionnelle.
Joan Baez 1971 Lincoln freed me today The slave
La chanson de Joan Baez, L'Esclave, raconte que quand il était jeune un vieil esclave rêvait d'être libre. Aujourd'hui, vieux, il conclut que finalement il se trouve très bien chez son maître, parce que trop vieux, libre, il serait bon à rien. A la fin, il apprend l'abolition de l'esclavage de la bouche de son maître...
Si le Sud n’a pu longtemps assumer sa mission de conservatoire de civilisation, de gardien de valeurs traditionnelles anéanties ou ignorées par le Nord, il a triomphé dans la représentation du conflit et dans la constitution du mythe du "vieux Sud" au XXe siècle, porté par Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell et sa célèbre adaptation cinématographique.
Armement. Si de nouvelles armes ont été testées : le blindage pour les cuirassiers de la flotte confédérée ; les premiers essais de sous-marins (le Hunley en 1865) afin de contourner le blocus ; le fusil à chargement par la culasse et la mitrailleuse, déjà expérimentée au Mexique, ces innovations sont peu déterminantes. La Guerre de Sécession reste une guerre du XIXe siècle, une guerre de paysans plutôt pauvres, maniant des fusils Einfeild et Renfield à longue portée (300 mètres) avec de plus en plus d’adresse, peu aidés par une cavalerie marginale et inopérante sur des terrains vallonnés ou encaissés, une artillerie statique peu efficace, et une médecine militaire dépassée par son ignorance (les amputations à la chaîne, l’absence de recours à l'antisepsie) et responsable de deux tiers des morts au combat.
Source: John Keegan, La Guerre de Sécession, Paris, édition Perrin, 2011.
Le plan des banquiers
Diviser les États-Unis entre l’Angleterre contrôlée par Lionel Rothschild (fils de Nathan Rothschild, fondateur de la branche londonienne de la banque) et la France, contrôlée par James de Rothschild.
La France gouvernée par le carbonari Napoléon III devait prendre en charge tout le Sud tandis que le Canada devait annexer le Nord vaincu.
En 1863, la France et l’Espagne envahirent le Mexique avec 30 000 soldats. Les États Confédérés en conflit offrirent la Louisiane et le Texas à la France en échange d’une aide. La Grande-Bretagne et la France étaient prêtes à étouffer la jeune république, mais en furent dissuadées par la Russie, la seule puissance européenne n’étant pas encore sous l’emprise des Rothschild. Le Tsar Alexandre II envoya sa flotte à New York et à San Francisco et déclara qu’une attaque sur Lincoln serait une attaque contre la Russie.
En 1861, Abraham Lincoln était confronté au problème du financement de son armée et des efforts de guerre de l'Union contre le Sud confédéré. Il approcha les banques européennes alors contrôlées par les Rothschilds. Celles-ci demandèrent de 24 à 36% de taux d'intérêt...
Lincoln éventa le piège, il refusa, et passa à la place le "Legal Tender Act" de 1862.
Sous cette nouvelle pièce de législation, Lincoln généra 449.338.902 dollars de monnaie libre d'intérêts, connue comme les Greenbacks, ainsi appelées pour l'encre verte qu'elles utilisaient.
Le gouvernement devrait créer, contrôler et faire circuler toute la monnaie courante et le crédit demandé pour satisfaire pouvoir dépensier du gouvernement et le pouvoir d'achat du consommateur.
Le privilège de créer et contrôler la monnaie n'est pas seulement la prérogative suprême du gouvernement, mais c'est la meilleure opportunité de création du gouvernement.
Par l'adoption de ces principes, la volonté longuement sentie d'avoir un moyen constant sera satisfaite.
Les payeurs de taxe seront sauvés des immenses sommes d'intérêts...
Abraham Lincoln
En 1863, Lincoln instaura donc la "National Bank Act", banque américaine dépendant du gouvernement, grâce à laquelle toute monnaie en circulation (greenbacks) serait créée à partir de la dette des banquiers achetant des bons du gouvernement en échange de bons de banque.
Le Greenback Party lui-même (connu successivement sous le nom de Parti indépendant, Parti national indépendant et Parti travailliste vert) était un parti politique américain à l'idéologie anti-monopole, actif de 1874 à 1889. Le parti présenta des candidats à trois élections présidentielles, en 1876, 1880 et 1884, avant de disparaître absorbé par l'aile Bryan du Parti démocrate. Le nom du parti faisait référence à la monnaie papier non garantie par l'or, communément appelée "greenbacks", qui avait été émise par le Nord pendant la guerre civile américaine et peu après. Le parti s'opposait à la baisse déflationniste des prix payés aux producteurs qu'impliquait le retour à un système monétaire basé sur les lingots, politique privilégiée par les partis républicain et démocrate. On pensait que l'utilisation continue de monnaie non garantie favoriserait les affaires et aiderait les agriculteurs en augmentant les prix et en facilitant le paiement des dettes.
À l'origine une organisation agraire associée aux politiques de la Grange, l'organisation prit le nom de Greenback Labor Party en 1878 et tenta de forger une alliance entre les agriculteurs et les ouvriers en ajoutant des réformes industrielles à son programme, comme le soutien à la journée de 8 heures et l'opposition à l'utilisation de la force publique ou privée pour réprimer les grèves syndicales. L'organisation tomba dans l'oubli dans la seconde moitié des années 1880, son programme de base renaissant peu de temps après sous l'égide du People's Party (Parti des gens ou Parti populaire), communément appelé les "populistes". Plus tard, au début du XXe siècle, certaines parties du programme des deux partis furent réalisées par les progressistes. Les historiens voient les populistes comme une réaction au pouvoir des intérêts des grandes entreprises, ils débattent du degré auquel les populistes étaient anti-modernes et "nationalistes"...
Abraham Lincoln, seizième président des Etats-Unis, né dans l'Etat esclavagiste du Kentucky en 1809, n'était pas franc-maçon, mais plutôt déiste.
De culture chrétienne baptiste, il n'a jamais appartenu à aucune communauté religieuse.
Les baptistes prônaient la séparation des églises et de l'état (ils en ont été les pionniers avec Roger Williams dans le Massachusetts), ils n'avaient quasiment pas de dogme et laissaient chacun libre de ses interprétations de la Bible (ce qui est ridicule car à partir de là on peut faire dire tout et n'importe quoi à la Bible...,)
En 1817, les Lincoln émigrèrent en Indiana. A partir de cette date, ils n'adhérèrent plus à aucune église. Le jeune Abraham ne reçut que peu d'instruction religieuse et celle qu'il eut, avant l'âge de huit ans, était pour l'essentiel une invitation à lire la Bible et à se laisser aller à ses émotions au moment des cérémonies.
Partisan d'une laïcité chrétienne de distinction des pouvoirs temporel et spirituel (ce qui ne signifie pas séparation étanche), dans son premier grand texte politique, le "Discours sur la préservation de nos institutions politiques", lu le 27 janvier 1838, au Young Men's Lyceum de Springfield (Illinois), Lincoln dénonça le principe de l'union de l'église et de l'état, et évoqua "la plus noble des causes, la fondation et la préservation de la liberté civile et religieuse". The noblest of causes, the establishment and maintenance of civil and religious liberty. (in The Collected Works of Abraham Lincoln, ed. Roy P. Basler (New Brunswick : Rutgers University Press, 1953 et 1974 (Supplément), ci-après CW, CWS, 1, 114).
Pendant sa présidence, Lincoln, n'a pas été confronté à des tentatives de remise en cause du principe de séparation. Le seul problème touchant aux rapports entre l'état et les religions auquel il fut confronté concerna les Juifs. Le général nordiste Grant, qui n'était pas encore général en chef, publia une instruction excluant les Juifs des zones sous son autorité, au motif que les marchands juifs qui suivaient l'armée "violaient toutes les règles sur le commerce" en temps de guerre. Lincoln, saisi de l'affaire, jugea qu'il était illégal de prendre une mesure contre les Juifs, "en tant que groupe" "as a class" et chargea le Général en chef, Halleck, de révoquer cet ordre, ce qu'il fit. Lincoln se montra favorable à une demande de modification de la législation pour permettre la présence d'aumôniers juifs dans les armées à côté des aumôniers chrétiens, et cette modification intervint le 17 juillet 1862. Face à une opinion publique largement antisémite, et un corps des officiers plus antisémite encore, Lincoln maintint le principe de neutralité religieuse de l'état (Neely, Mark. E, Jr., The Fate of Liberty : Abraham Lincoln and Civil Liberties, New York, Oxford University Press, 1991, 107-109).
Si en France en 2013, le Régime républicain franc-maçon n'a pas fait la promotion du 150e anniversaire de la commémoration de la bataille de Gettysburg, ni parlé de Lincoln d'ailleurs..., c'est sans doute, d'une part, parce que la Secte ne souhaite pas communiquer sur la proposition d'abolition de l'esclavage aux Etats-Unis n'a pas été le fait de francs-maçons (les francs-maçonsau XVIIIe siècleétaient majoritairement impliqués dans la traite atlantique !) mais de personnalités chrétiennes, protestantes ou catholiques.
Et d'autre part, comme on l'a vu, parce qu'à sa manière, Lincoln a représenté un modèle de souveraineté financière nationale (les greenbacks), indépendant des banques privées, ce qui est insupportable pour les banquiers.
Concernant l'abolition de l'esclavage aux Etats-Unis, alors qu'il n'y était pas encore décidé avant juillet 1862, Lincoln se trouva confronté à la pression des anti-esclavagistes chrétiens. Bien qu'anti-esclavagiste, il estimait que l'abolition remettait en cause le droit de propriété, et que les conditions politiques n'étaient pas réunies. Il reçut des dizaines de visiteurs tous les jours, et les ecclésiastiques, les "délégations de chrétiens" étaient assidus auprès de lui pour plaider la cause de l'abolition de l'esclavage. Parfois, il céda, signa une proclamation ordonnant un jour de jeûne national à la demande du Congrès (Le 12 août 1861, CW 4, 482) et, lorsqu'un autre anti-esclavagiste pieux, Salmon P. Chase, lui suggéra d'inclure une référence à Dieu dans la Proclamation d'émancipation des esclaves, il y consentit. Et de fait, à partir de ce tournant qui vit la cause du début de la guerre du Nord devenir l'abolition de l'esclavage et non plus seulement la restauration de l'Union, on trouvera la mention de Dieu de plus en plus fréquemment dans les déclarations du président.
Après sa réélection en 1864 et quelques semaines avant la victoire sur les Sécessionnistes et son assassinat, le deuxième discours inaugural de Lincoln, de mars 1865, est un texte de deux pages, dont la moitié ou presque est consacrée à une réflexion sur le sens de l'histoire et où Dieu intervient à chaque ligne (4 mars 1865, CW 8, 332-333) :
« Chacun [des deux camps] s'attendait triompher plus facilement, et à ce que l'issue soit moins radicale et moins incroyable. Les deux camps lisent la même Bible, prient le même Dieu, et chacun invoque son aide contre l'autre. Il peut paraître étrange que quiconque ose demander le secours d'un Dieu juste pour continuer à gagner son pain à la sueur du front des autres ; mais ne jugeons pas, de peur d'être jugés. Les prières des deux camps ne pouvaient pas être exaucées toutes les deux, et aucune des deux ne l'a été complètement. Les desseins du Tout-puissant sont impénétrables.»
Lincoln fut assassiné le 14 avril 1865, par John Wilkes Booth, vraisemblablement un agent des banquiers internationaux, cinq jours après que le général Lee se soit rendu à Grant.
En 1913, la Banque centrale américaine (FED) ou Réserve fédérale estcréée par le Federal Reserve Act.
Le Congrès la dote de trois objectifs : plein emploi, stabilité des prix, et taux d'intérêt à long terme modérés.
La Fed est "indépendante" : ses décisions ne sont pas sujettes à l'autorisation du Président des États-Unis ou d'une autre partie du gouvernement fédéral, elle ne reçoit pas de budget du Congrès. Le pseudo droit de surveillance du Congrès sur la Fed, dans la pratique, est réduit à néant.
La Banque "Goldman Sachs" sera une nouvelle fois en 2008 à l'origine d'une crise financière. L'argent-dette plongera de nouveau les Etats dans la spirale de la dette cumulative.
L'acte de création de 1913 transférait le contrôle de la masse et de la création monétaire détenue par le Congrès (Parlement américain) à l'élite des banquiers privés.
Ceci revenait à transférer la souveraineté financière du "peuple", à des entreprises privées, reléguant la nation en question au rang d'esclave d'entreprises privées...
La terminologie même de "Réserve fédérale" est mensongère puisque la FED n'est pas une entité du gouvernement fédéral, mais un cartel légalisé opérant pour le bénéfice de quelques-uns sous le faux nez de la protection de l'"intérêt public" (sic).
Le président Woodrow Wilson, pourtant à l'origine de la création de la FED, écrivit un livre, "The New Freedom" (La Nouvelle Liberté) dans lequel il semblait condamner le principe de la Réserve fédérale :
"Notre grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit.
Notre système de crédit est concentré dans le privé.
La croissance de la nation, cependant, et toutes nos activités sont tenues par quelques hommes...
Nous sommes devenus l'un des pays les plus mal gouvernés, l'un des gouvernements les plus complètement contrôlés et dominés de tout le monde civilisé.
Plus un gouvernement de libre opinion, plus un gouvernement créé par la conviction et le vote de la majorité, mais un gouvernement fait par l'opinion et la contrainte de petits groupes d'hommes dominants." (Woodrow Wilson, The New Freedom: Un appel pour l'émancipation des énergies généreuses d'un peuple.)
En 1913, il n'y avait pourtant pas de dette de l'Etat américain.
Mais, du jour où l'Amérique consentit à se financer auprès de banques privées la dette explosa. Un nouvel hasard sans doute ?
En France, le même hasard engendrera la même conséquence...
Il est intéressant de noter que 1913 est également l'année de l'introduction aux Etats-Unis du Seizième Amendement, qui donna au gouvernement fédéral le droit de collecter des taxes basées sur le revenu.
Un autre hasard sans doute...
"La création de la FED en 1913 était indispensable pour permettre de financer la boucherie de 14-18...
Sans cette finance, les hostilités se seraient arrêtés rapidement faute d'argent.
Et qui a bénéficié du massacre des peuples français et allemands?
L'oligarchie américaine et les banquiers de Londres qui finançaient la boucherie !
-Vente d'armes et prêts (économique)
-avancée vers la gouvernance mondiale- "le nationalisme, c'est la guerre" (politique)
-sacrifices humains à grande échelle (religieux)
Les trois piliers de toute action de la secte mondialiste..." Stanislas Berton
La Iere Guerre mondiale 1914-1918
En 1914, quand la guerre éclata en Europe, le public américain ne voulait pas être impliqué dans cette guerre. Pendant que le président Wilson déclara publiquement que les États-Unis demeureraient neutres, des efforts étaient faits en coulisses pour faire entrer l'Amérique dans le conflit.
Les guerres sont extrêmement profitables pour les banquiers centraux parce que cela force les gouvernements à emprunter davantage d'argent à intérêt. Le secrétaire d'État, William Jennings Bryan, écrivit:
"Les larges intérêts banquiers étaient profondément intéressés par la guerre mondiale à cause des larges opportunités de profits".
Finalement, le 7 mai 1915, le Lusitania, un bateau transportant des passagers américains, fut délibérément envoyé dans les eaux contrôlées par les Allemands. L'ambassade Impériale Germanique avait envoyé des avertissements à environ cinquante journaux de la Côte Est, incluant ceux de New York, comme quoi les passagers à bord du Lusitania y monteraient à leurs propres risques et périls. L'avertissement n'apparut seulement que dans le Des Moines Register.
Comme prévu, un bateau allemand torpilla le Lusitania. Les enregistrements de l'Allemagne indiquèrent qu'une seconde explosion suivit le coup de la torpille, causée par les stocks de munitions. En conséquence, 1198 des 1959 passagers perdirent la vie et les États-Unis entrèrent en guerre peu après.
La révolution bolchévique de 1917
En 1920 Churchill déclara :
« Depuis l'époque de Spartakus Weishaupt (pseudonyme du chef des illuministes allemands au XVIIIe siècle, NdT) jusqu'à celle de Karl Marx puis, plus tard encore, celle de Trotski (Russie, Bela Kun (Hongrie), Rosa Luxembourg (Allemagne) et Emma Goldman (Etats-Unis) cette conjuration mondiale visant à renverser la civilisation et à révolutionner la société … sous prétexte de réaliser une égalité impossible, est en pleine croissance. […] [Ce mouvement] fut la force motrice qui se cachait derrière chacun des mouvements subversifs du XIXe siècle ; aujourd'hui, ce ramassis de personnalités extraordinaires venues des bas-fonds des grandes villes européennes et américaines a pris le peuple russe au collet et s'est pratiquement rendu le maître incontesté d'un immense empire »
(Alex P. Schmid, Churchills privater Krieg. Intervention und Konterrevolution im russischen Bürgerkrieg, november 1918-märz 1920, Zurich 1974, p, 312, cité in Ernest Nolte, La Guerre civile européenne, National-socialisme et bolchévisme 1917-1945, Collection Tempus 2011, p. 169.)
La crise de 1929
Le "Jeudi Noir", le crash initial, est survenu le 24 octobre. Le crash qui causa la panique générale fut le "Mardi Noir", cinq jours plus tard, le 29 octobre.
Au lieu d'étendre la masse monétaire, la Réserve Fédérale la contracta, créant ainsi la période connue sous le nom de Grande Dépression. Le député Wright Patman, dans "A Primer On Money", reporte que la masse monétaire baissa de 8 milliards de dollars de 1929 à 1933, causant la banqueroute de 11 630 banques sur le total de 26 401 existantes aux États-Unis. Cela permis aux banquiers centraux de racheter des banques rivales et des corporations entières à des prix désiroires...
Il est intéressant de noter que dans les biographies de J.P. Morgan, Joe F. Kennedy, J.D. Rockefeller et Bernard Baruch, il est indiqué qu'ils ont tous réussi à transférer leurs capitaux hors du marché et à les convertir en or juste avant le crash de 1929... Joe Kennedy passa d'une fortune de 4 millions de dollars en 1929 à 100 millions de dollars en 1935.
Comme aujourd'hui, les élites bancaires sont tellement certaines de la réussite de leur forfait qu'elles peuvent se permette le luxe de déclarer au grand jour les plans de leurs politiques oligarchiques. Paul Warburg, un fondateur et membre de la Réserve Fédérale, avait averti de la crise et de la dépression dans un rapport annuel aux détenteurs de stocks de son "International Acceptance Bank":
"Si l'on permet aux orgies de spéculations de s'étendre, la crise qui en viendra n'affectera clairement pas seulement les spéculateurs eux-mêmes, mais prendra le pays entier dans une dépression générale." Paul Warburg, mars 1929...
Le 10 juin 1932, le député Louis Thomas McFadden, un banquier président de la Pennsylvania Bankers' Association (1914-15), représentant de Pennsylvanie pacifiste (critique de l'engagement militaire des États-Unis dans la Première Guerre mondiale), adversaire de longue date de la Réserve Fédérale qu'il considérait comme contraire aux intérêts du peuple, fit un discours de 25 minutes devant la Chambre des Représentants, dans lequel il accusa la Réserve Fédérale d'avoir délibérément causé la Grande dépression, " appauvri et ruiné le peuple des États-Unis", un peuple "outragé, volé, pillé, insulté et trahi". Dans ce discours Mcfadden préconisait "un retour à la Constitution des États-Unis", "un divorce complet de la Banque et l'État", l'abrogation de la Réserve fédérale, la liquidation des banques de la Réserve fédérale "ayant violé leurs chartes", la mise en accusation de fonctionnaires ayant violé leurs serments et l'expulsion des "manipulateurs de la monnaie hors du temple".
En 1933, McFadden introduisit la "House Resolution N°158," "Articles of Impeachment for the Secretary of the Treasury", le "Comptroller of the Currency", et le "Board of Governors of the Federal Reserve", pour de nombreux actes criminels, incluant mais ne s'y limitant pas, la conspiration, la fraude, la trahison et leur conversion en hors-la-loi.
McFadden a été la cible de plusieurs tentatives de meurtres. On lui tira deux fois dessus à Washington, D.C. alors qu'il descendait d'un taxi devant l'un des hôtels de la capitale, les deux balles s'encastrèrent dans le taxi. Il survécut à un violent malaise lors d'un banquet politique à Washington, D.C. grâce à la présence d'un médecin qui lui fournit un traitement d'urgence. Ce médecin annonça ultérieurement qu'il s'agissait d'un empoisonnement.
Le 3 octobre 1936, la mort soudaine de McFadden est attribuée à une crise cardiaque, lors d'une visite à New York; l'hypothèse d'un empoisonnement a rapidement été émise. Il est enterré dans le East Canton Cemetery de Canton en Pennsylvanie.
Un lointain descendant de McFadden, Ron Paul, représentant du Texas à la Chambre des représentants des États-Unis, déposera le 15 juin 2007 un amendement visant à supprimer la Réserve fédérale.
La Seconde Guerre mondiale
Il existe quelques preuves évidentes que l'Administration Roosevelt a provoqué les Japonais pour provoquer l'attaque de Pearl Harbor contre les forces américaines qui y étaient stationnées.
Le 4 décembre, trois jours avant l'attaque sur Pearl Habor, les services de renseignements australiens avertirent le franc-maçon Roosevelt ( À Paris son nom a été donné à une avenue du rond-point des Champs-Élysées et à la station de métro qui le dessert Franklin D. Roosevelt), qu'un groupe de forces japonaises se dirigeaient vers Pearl Harbor. Mais il n'en tint pas compte. L'attaque causa la mort de 2400 soldats américains et l'entrée en guerre des États-Unis.
Avant l'attaque sur Pearl Harbor, 83% du public américain ne voulait pas entrer en guerre. Après l'attaque, un million d'hommes se portèrent volontaires pour le service militaire.
En 1952, avec la publication des Secrets de la Réserve fédérale, Eustace Mullins dénonça la création de la Réserve Fédérale comme un complot pour asseoir l'économie et la politique américaine dans le giron de la finance internationale.
L'assassinat de kennedy
Le Président catholique John Fitzgerald kennedy(1960-1963), le dernier président à s'être dressé contre la FED,autorisa le 4 juin 1963 l'émission de nouveaux United States Note (les fameux greenback de Lincoln) adossés aux réserves d'argent du gouvernement fédéral (ordre exécutif 11110). Quelque 4 milliards de dollars en petites coupures furent émis, menaçant le monopole d'émission de la monnaie de la Réserve Fédérale et de ses actionnaires privés. (Source: Les secrets de l’institut d’émission des Etats-Unis, par Wolfgang Freisleben).
Six mois plus tard, JFK alla à Dallas et n'en revint jamais.
Selon certains historiens, l'assassinat du Président kennedy et celui de son assassin, résulterait d'un complot mis en place par un groupe en ayant à la fois les moyens et les motifs.
Dans un discours enregistré à l'Université de Columbia, le 12 novembre 1963, Kennedy divulgua une "conspiration monolithique impitoyable", d'"anéantissement de la liberté du peuple américain" :
JFK-10 jours avant - sous-titré français
« Le mot "secret" est en lui-même répugnant dans une société libre et ouverte. Et en tant que peuple, par nature et historiquement, nous nous opposons aux sociétés secrètes, aux serments secrets et aux procédures secrètes. Parce que nous devons faire face tout autour du monde à une conspiration massive et impitoyable qui s'appuie d'abord sur des moyens déguisés permettant le déploiement de leur sphère d'influence, basée sur l'infiltration plutôt que l'invasion, utilisant la subversion plutôt que les élections, et de l'intimidation au lieu du libre-arbitre. C'est un système qui a nécessité énormément de ressources humaines et matérielles dans la construction d'une machine étroitement soudée et d'une efficacité remarquable, elle combine des opérations militaires, diplomatiques, de renseignement, économiques, scientifiques et politiques. Leurs planifications sont occultées et non publiées. Leurs erreurs sont passées sous silence ou non relayées par la presse. Leurs détracteurs sont réduits au silence et leurs avis non sollicités. Aucune dépense n'est remise en question, aucun secret n'est révélé. C'est pourquoi le législateur athénien Solon décrète comme crime tout citoyen se désintéressant du débat. Je sollicite votre aide dans l'immense tâche qui est d'informer et d'alerter le peuple américain, avec la certitude qu'avec votre aide l'homme deviendra ce pourquoi il est né: libre et indépendant. »
John Fitzgerald kennedy, dans un discours à l'Université de Columbia le 12 novembre 1963, soit dix jours avant son meurtre le 22 novembre.
United States Note de 5 dollars à l'effigie de Lincoln, introduit par le président Kennedy en 1963. Ordre exécutif 11110
Plus aucun greenback n'a été mis en circulation depuis le 21 janvier 1971.
Le 15 août 1971, le président Richard Nixon (1969-1974) rendit le dollar inconvertible en or directement, excepté sur les marchés ouverts.
En 1982, la dette publique américaine s'évaluait à 1.250 milliards de dollars. Actuellement, elle est de plus de 9.000 milliards de dollars.
"Nous avons devant nous l'opportunité de forger pour nous-mêmes et pour les générations futures un Nouvel Ordre Mondial, un monde où les règles de la loi, pas les règles de la jungle, gouvernent la conduite des nations. Quand nous serons victorieux, et nous le serons, nous aurons une vraie chance pour ce Nouvel Ordre Mondial, un ordre dans lequel des Nations Unies crédibles pourrait utiliser leur rôle de maintien de la paix pour réaliser la promesse et la vision des fondateurs des Nations Unies."
En 1994, G. Edward Griffin dans son livre qui fut un bestseller populaire ainsi que dans les milieux des affaires The Creature from Jekyll Island: A Second Look at the Federal Reserve, et qui en est à sa sixième édition, dénonce « les banques privées qui possèdent effectivement la Réserve fédérale », qui génère les taxes et impôts les plus injustes, elle encourage la guerre et déstabilise l'économie.
En 1995, dans Le complot de la réserve fédérale (Federal Reserve Conspiracy), Antony Cyril Sutton dénonce la Réserve fédérale américaine comme une institution contrôlée par des banquiers privés afin de s'arroger le droit exclusif de battre monnaie aux États-Unis. Il y expose le grand danger que représente une telle organisation pour une nation qui se voudrait "démocratique" et un peuple qui se croirait "souverain".
Malgré les déclarations d'intention d'Obama aux banquiers, en novembre 2008, dès son arrivée au pouvoir ("dehors le peuple vous attend avec des fourches et veut voir des têtes tomber"...), les politiques économiques mondiales continuent de plonger les nations dans la crise de la dette. Les États-Unis continuent de profiter de réserves courantes garanties par leur passé historique et un arrangement fait avec l'OPEP en 1973 stipule que le prix du pétrole du monde serait fixé en dollars...
La cause de la crise financière n'est pas le résultat du libre-marché capitaliste comme on le croit communément. Le capitalisme de libre-marché a toujours existé depuis le Moyen-Âge, comme la banque (banquiers lombards, guildes, templiers pratiquant le change, le virement et l'avance aux rois, Médicis, Fugger) sans que les peuples soient pour autant endettés et sommés de rembourser jusqu'aux générations futures.
L'argent-dette, les manipulations monétaires des banques centrales, ne diffèrent pas, dans le principe, des interventions soviétiques sur le marché pendant l'époque de l'URSS.
La dette publique qui ne doit pas être confondue avec le déficit budgétaire (recettes fiscales de l’État inférieures à ses dépenses) augmente à chaque fois qu'une dépense publique est financée par l'emprunt (avec intérêts).
L'objectif assigné à la Fed du plein emploi n'ayant pas été atteint, la dette doit cesser d'être conçue comme un outil efficace du développement économique.
La crise est la conséquencedirecte de l'intervention de l'Etat dans le domaine économique, monétaire et financier et du financement des politiques publiques(investissement ou fonctionnement) par la dette. Que ce soit des banques "nationales" publiques ou que ce soit des banques "centrales" privées d'ailleurs, cette intervention enfreint, outre le principe de non-ingérence de l'Etat dans le domaine économique sauf à la marge (colbertisme, protectionnisme), le principe de sagesse populaire et domestique selon lequel on n'emprunte pas plus que ce que l'on gagne... Pourquoi ce qui s'applique au niveau familial ne devrait-il pas s'appliquer au niveau national ?
Hormis l'ouverture des frontières, la libre circulation des hommes (jusqu'à un certain point, il y a toujours autant de péages...), des marchandises et des capitaux, on ne vit pas dans un monde "libéral", ni même "ultra-libéral", mais dans un monde communiste, plus inégalitaire que jamais, avec d'un côté la Nomenklatura, ses élites politiques et leurs satellites oligarchiques, et de l'autre côté la masse des peuples appauvris, ruinés et enchaînés.
Ce système a été conçu dès le départ comme un "régime dominateur universel" (ancien terme du "Nouvel Ordre mondial") qui sous couvert de philanthropie et d'élimination des inégalités dans le monde devait creuser en réalité incroyablement l'écart de richesse entre riches et pauvres (cet écart ne cesse de croître avec des fortunes individuelles dépassant des PIB de nations... et des banques qui se gavent sur le dos des peuples).
La destruction méthodique et régulière de la morale naturelle, des dogmes religieux, de la propriété, de la famille, de l'amour de la patrie et de la nation (lire AugustinBarruel, citant les archives de la Secte Illuminée dans son ouvrage "Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme" en 1798), tous ces éléments qui agissaient comme autant de barrières naturelles intermédiaires devaient sauter pour ne plus rien laisser entre l'individu et le Léviathan.
Mots-clefs :ACPE, Antigone, Antigones, Béatrice Bourges, Bien commun, Conseil de l'Europe, Ecologie, Enfants des Géants, Génération Garde à vue, humanisme durable, idéologie, liberté, Mai 68, Manif pour Tous, non-violence, ordre mondial, Printemps Français, Révolution des Jonquilles, totalitarisme, transgression, Valls, veilleurs
Voici le texte de l'allocution prononcée devant l'Assemblé parlementaire du Conseil de l'Europe, le 26 juin 2013, par Béatrice Bourges*
* porte-parole du Collectif pour l'enfant, auteur de : « L’homoparentalité en question - Et l’enfant dans tout ça ? » (Ed. du Rocher, Mai 2008) et « De la théorie du genre au mariage de même sexe… L’effet dominos » (Ed. Peuple Libre, Janvier 2013)
« Je tiens d'abord à remercier Monsieur le Député Luca Volontè et Monsieur Gregor Puppinck de nous avoir invités à parler de ce grand mouvement de contestation né en France, il y a quelques mois, à l'occasion de la loi Taubira autorisant le mariage et l'adoption par les couples de même sexe – mais qui va bien au delà de cette loi.
La France est dans une mutation très profonde.
Vous m'avez demandé de venir parler du Printemps Français, ce que je fais bien volontiers. Je parle en tant que soutien, je témoigne de ce que nous vivons.
Qu’est-ce que le Printemps Français ?
Le Printemps Français est né le 24 mars 2013, sur les Champs-Élysées, à l’issue de la deuxième grande manifestation nationale contre le projet de loi Taubira. Il est un état d’esprit. Ce n’est pas une organisation. Il n'appartient à personne, mais chacun peut s’y reconnaître et nul ne peut le récupérer.
Le Printemps Français est une insurrection pacifique, une insurrection des consciences. Comme c'est un mouvement qui dérange, le pouvoir en place mais aussi les tenants du conformisme - ceux qui critiquent le pouvoir mais s'en accommodent assez bien - lui ont collé des étiquettes pour essayer de l'étouffer et de le tuer avant qu’il ne s’épanouisse. On l'a accusé d'extrémisme et de violence : comme le dit si bien l'expression populaire, "Quand on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage". Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, cherche même à le dissoudre. Mais on ne peut dissoudre une idée. On ne peut dissoudre un souffle de justice et de liberté.
À l'instar du Tiers État en 1789, une majorité silencieuse a décidé de rompre son silence.
Le Printemps Français rassemble les personnes engagées dans cette contestation de masse qu'est la manifestation pour tous, désemparées de n’avoir pas été entendues pendant 6 mois, et très inquiètes du déni de démocratie auquel elles sont confrontées. Elles sont décidées à se faire entendre d’un gouvernement méprisant et arrogant, par toutes sortes de moyens. Et il rassemble aussi tous ceux qui ne se reconnaissent plus dans ce gouvernement qui a trompé leurs attentes, dans ce système qui ne veut pas les écouter, dans cette mécanique qui tourne à vide – ou les écrase.
Cette contestation est fondée sur la générosité(et l'altruisme, NdCR.): nous nous battons pour des idées et non pour des avantages. Nous ne nous battons pas pour nous-mêmes mais pour une conception de la civilisation, pour les générations à venir.
Nous nous battons, mais le Printemps Français est non-violent car nous croyons à la puissance de la non-violence :
• d'un point de vue philosophique et spirituel. Nous cherchons à bâtir un monde de paix et ne pouvons prôner la violence pour l'obtenir. La violence est une insulte à la civilisation. Lech Walesa, Gandhi, Martin Luther King, Vaclav Havel font partie de nos modèles.
• d'un point de vue politique. Ce sont ceux qui utilisent la violence qui doivent se justifier devant l’opinion publique. Manuel Valls devra répondre de sa violence face aux manifestants pacifiques. Le violent perd toute crédibilité et toute légitimité.
Et c’est parce que ce gouvernement n’est plus légitime que le Printemps Français est transgressif. Quand on a épuisé les moyens légaux, quand un parti définit la justice comme un rapport de force, quand la civilisation et même notre humanité sont en danger, transgresser est un devoir. Quand une loi n’est pas légitime, elle doit être transgressée. En réalité, comme Antigone, nous considérons que ce sont ceux qui ont fait voter cette loi qui sont transgressifs par rapport aux lois immuables qui transcendent la loi des hommes. La violence dont ils usent prouve leur volonté d’imposer par la force ce qui n’est ni juste, ni sensé.
Comment fonctionne le Printemps Français et quel est son objectif ?
Le Printemps Français ne cherche pas à avoir une organisation centralisée. Chacun peut se revendiquer de lui, du moment qu'il est dans cet état d'esprit de résistance pacifique. De nombreux mouvements jaillissent dans toute la France et agissent, parlent, manifestent, portés par ce souffle :les Enfants des Géants, Génération Garde à Vue, les Antigones, les Veilleurs, la Révolution des Jonquilles, etc (1). Et au-delà de ces mouvements, tous ceux qui luttent contre un système déshumanisé participent de l’esprit du Printemps Français.
Il est trans-courants politiques, car ce ne sont pas les étiquettes politiques qui l'intéressent mais un humanisme dont nul courant politique ne peut se passer. Il défend le socle de la vie démocratique, les fondements du vivre ensemble, les libertés sans lesquelles la société n'est plus vivable – et d’abord la liberté d’être des femmes et des hommes, et non pas des neutres dont l’humanité se dissout dans un rêve révolutionnaire morbide.
Il n'est pas confessionnel, car croire en Dieu n’est pas nécessaire pour aimer et défendre notre civilisation.
C’est un mouvement qui souhaite la chute du système actuel et de son idéologie, qui réduisent l’homme à un simple consommateur-producteur mondialisé et déraciné, esclave du marché, poussé à assouvir des désirs incessants qui l’empêchent de penser librement et de vivre pleinement.
Le Printemps français souhaite une recomposition du pouvoir politique fondée sur le Bien commun, il souhaite qu’advienne une société de l’Espérance, une société de l’Humanisme durable. Cet humanisme renouvelé doit permettre de retrouver le juste sens de l'Écologie : la réconciliation de l'homme et de la nature ne peut se faire aux dépens de l'un ou de l'autre.
Au-delà des partis politiques existants qui sont dépassés et qui cherchent, sans succès, à étouffer ou récupérer cette contestation, il s'agit d'un renouveau de la France en profondeur, abandonnant l’idéologie de 68, qui a asservi l’homme au marché, à la finance, alors qu’elle prétendait libérer la société.
Les gouvernants, les femmes et les hommes politiques, en France, en Europe, auront-ils le courage de changer de paradigme ? Le courage de choisir une société fondée sur le réel, posant des limites, abandonnant l’utopie d’une égalité parfaite.
Ou au contraire, choisiront-ils une société fondée sur la toute puissance de l'Homme qui doit assouvir tous ses désirs, sans limite ? Choisiront-ils ce totalitarisme, cet ordre mondial qui déjà écrase les plus faibles ?
Le virtuel l'emportera-t-il sur le réel avec ses dérives folles, en France, mais aussi dans le monde et en particulier en Europe?
Quelle idée de l'homme l'Europe veut-elle donner au futur ? »
Il n’y a pas un « Islam de France » mais des Islam en France
Analyse de Bernard Lugan (23/06/13)
Fondé pour donner aux musulmans de France une représentation officielle dégagée des influences étrangères, le CFCM (Conseil français du culte musulman) s’est désintégré à la veille de l’élection de son président. Dix ans après sa création par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur chargé des Cultes, le CFCM qui est plus déchiré que jamais, apparaît comme une juxtaposition de groupes de pression aux ordres des pays d’origine de leurs membres.
Cet échec illustre d’une manière criante une réalité obstinément niée par les hommes politiques français, à savoir que l’ « Islam de France » est un mythe. Les composantes musulmanes sont en effet à ce point diverses, les financements et les rattachements à des pays étrangers (Maroc, Algérie, monarchies du Golfe, Turquie etc.,) à ce point prégnants, qu’il convient en revanche de parler des Islam en France puisque les obédiences se font plus en fonction des pays d’origine des croyants que de la religion.
Un groupe de 26 sénateurs, dont 22 démocrates, ont demandé au directeur du renseignement américain James Clapper des informations complémentaires sur les programmes de surveillance dont l'existence a été révélée par l'ex-employé de la CIA Edward Snowden.
Les sénateurs redoutent que la réalisation des programmes en question soit fondée sur des "lois secrètes", et que les affirmations selon lesquelles l'Agence nationale de sécurité (NSA) ne collecte pas d'informations sur les citoyens américains soient fausses. Clapper avait assuré devant le Congrès en mars que la NSA ne possédait aucunes données de ce genre.
Il s'est cependant avéré, grâce aux informations fournies par Snowden, qu'une décision judiciaire a autorisé les services secrets américains à contrôler les communications téléphoniques assurées par l'opérateur Verizon. D'autres compagnies pourraient avoir été contraintes de fournir des données similaires.
M. Snowden a également révélé les détails du programme Prism, qui permet à la NSA et au FBI d'accéder à des données concernant des personnes vivant hors Etats-Unis via neuf géants dont Apple, Facebook, Google, Microsoft, PalTalk, Skype, et Yahoo. Le renseignement américain assure que ces informations sont nécessaires à la lutte contre le terrorisme.
Les sénateurs demandent également à M. Clapper de préciser combien de temps a été utilisé le Patriot Act, des normes juridiques adoptées après les attentats du 11 septembre 2001, afin de collecter des informations sur les Américains. Ils prient également le chef du renseignement d'indiquer si ses services ont étudié la durée des conversations téléphoniques et la localisation géographique des abonnées.
Une autre question concerne le nombre d'attentats déjoués grâce à ces écoutes, et l'utilité concrète de ces dernières dans le cadre de telles affaires. Enfin, M. Clapper est invité à préciser qui a accès aux informations concernant les appels des Américains, et selon quelles conditions.
Sans aucune surprise et comme nous le pressentions hier, après le bide du premier salon du "mariage" gay le 23 juin dernier (150 visiteurs), voici le bide de la "gay pride" 2013, avec sur la photo ci-dessous quelques centaines de collabos du N.O.M. tout au plus.
Voici quelques photos prises à 14h00 Place du 18 juin 1940. Les premiers camions se sont mis en route, et l’habituel bon-goût de ce genre de manifestation s’étale dans les rues de Paris.
Le char de la région Ile de France, payé par vos impôts.
Le Parti Socialiste et les mouvements LGBT font front commun. Comme ça les choses sont claires.
14h30 : Cela avance lentement. Nous avons vu passer plusieurs journalistes, notamment de France bleu. La sécurité a fermé la terrasse des galeries Lafayette à côté de la tour Montparnasse. Ambiance morne. On sent que la manifestation est un véritable flop. La musique est forte, aucun slogan.
14h45 : Présence de l’association « David & Jonathan », qui a pignon sur rue à l’église saint Merry... Il y a des chars SNCF, SFR, etc.
15h00 : 15 personnes maximum derrière la banderole du Front de Gauche. La CGT est là aussi
15h15 : Des vides abyssaux entre les camions.
Il y a vraiment peu de monde. Les Hommen, en revanche, sont là pour défendre les droits de l’enfant.
L’ambiance est morne. Aucun slogan.
La densité d’un marché de province en hiver...
15h30 : Estimation honnête : 5.000 personnes maximum. Tout le monde est parti depuis déjà au moins 20 minutes, malgré l’extrême lenteur du cortège.
Sommet du non-sens, une mutuelle étudiante, la LMDE, utilise l’argent des étudiants pour soutenir la PMA...
15h35 : Voilà, c’est fini, on commence le nettoyage.
Crédits photos : Thomas-Gabriel C. & Carl Moy-Ruifey pour le R&N
Add. 19:14. Désinformation du Figaro, de BFM-TV et de Lci.tf1.fr qui parlent de "plusieurs dizaines de milliers de personnes. Aucune image vue de haut n'est montrée dans les reportages de BFM-Tv, mais des interviews au sol, des images au sol ou rasantes (à comparer avec les photos du reportage du Rouge & le Noir ci-dessus). Au Figaro, des photos de près afin de donner une image grossissante sans perspective, une impression de foule. Les collabos du Nouvel Ordre Mondial se sont donnés le mot et parlent en choeur de "plusieurs dizaines de milliers de personnes" :
« Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé en musique du quartier de Montparnasse (XVe arrondissement) jusqu'à la place de la Bastille, où un concert géant clôturait comme chaque année la journée (avec notamment Guéna LG, Kiddy Smile, The Young Professionals...).
Plusieurs personnalités politiques de gauche ont fait le déplacement, comme le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, le président PS du conseil régional d'Ile-de-France Jean-Paul Huchon, la ministre du Logement EELV Cécile Duflot et le premier secrétaire du PS Harlem Désir, réunis derrière une grande banderole "LGBT (Lesbienne, gays, bi et trans, ndlr), allons au bout de l'égalité". »
A comparer également avec l'affluence de la dernière Manif pour tous du 26 mai : plus d'un million. Pour les medias collabos on était 150.000 ! Le Monde, L'Express citant d'une manière inhabituelle les chiffres de la police...:
Add. 30 juin 2013 23:35. Video des Hommen à la gaypride.
"Dictature des minorités, peuple bâillonné, LGBT vs KID's RIGHTS. HOMMEN". Pour protester contre la dictature d'une minorité, les Hommen ravissent la vedette aux gays obscènes, en déployant une énorme banderole sur le parcours de la gaypride parisienne au lendemain du coup de force par le gouvernement sur le Mariage Pour Tous contre la volonté de la grande majorité du peuple. Samedi 29 mai 2013.
Que n’avais-je entendu et lu dans les grands médias sur la Gay Pride ? Son ambiance bon enfant, sa bonne humeur, sympathique et déjantée, son caractère festif et entraînant, et les foules innombrables de centaines de milliers de personnes qui s’y presseraient.
Je m’y suis rendu cet après-midi, entre 13h30 et 16h00, après avoir quitté les veilleurs au Palais de Justice, que j’accompagnais depuis 9h30.
En arrivant, je crus m’être trompé d’endroit : une place vide : les photos, prises depuis les terrasses situées au-dessus des galeries Lafayette en témoignent. Petit-à-petit, bon an, mal an, la place s’est un peu remplie (elle ne fut jamais pleine !). Et, à 14h00, la Gay Pride se mit en branle. De cette expérience, je retiens quatre éléments essentiels : l’ambiance est malsaine, l’affluence est naturellement bidon, la Gay Pride est surtout une opération commerciale … par la grâce de vos impôts.
... En fait, on a le sentiment que la foule est essentiellement constituée d’acteurs qui jouent une tragi-comédie, ou plus exactement, une tragédie dans les costumes d’une (indécente) comédie.
En fait, il n’y a aucun slogan crié ou repris en cœur par l’ensemble des personnes. Il n’y a d’ailleurs que les cortèges du NPA, d’Act Up, des antifascistes et du Front de Gauche qui reprennent des slogans :ils sont au maximum une centaine de personnes. Bref, il n’y a pas d’enthousiasme commun.
... Car il faut bien le dire, j’ai moi-même été surpris du peu d’affluence. J’imaginais un peu naïvement qu’entre les convaincus et les badauds souhaitant s’amuser, au moins plusieurs dizaines de milliers de personnes devaient prendre part à la Gay Pride. En réalité, il n’en est rien. Je pense pouvoir honnêtement avancer le chiffre de 7000 personnes. Mais guère plus.
Les LGBT ont plusieurs techniques pour faire croire à une fort affluence :
les fameux chars de la Gay Pride sont longs et larges : par exemple, il faut plusieurs dizaines de mètres pour étaler le convoi du magazine Têtu : cinq ou six voitures électriques (généreusement offertes par Renault) sont suivies par un gros fourgon ;
il n’y a pas ou presque pas de manifestants le long des camions ;
dans les deux derniers tiers du cortège, il n’y a pas de manifestants, ou presque pas (une trentaine au maximum) entre les différents chars ;
dans le premier tiers, se concentre l’essentiel des personnes présentes, mais elles vont et viennent, d’avant en arrière, et inversement, ce qui fausse les comptes ;
le cortège avance très lentement ;
la moitié seulement de la largeur de l’avenue est occupée, et les personnes présentes ont tendance à s’arrêter de part et d’autres du cortège pour regarder passer les chars, ce qui forme une espèce de double-haie, ce qui peut donner faussement l’impression du nombre.
Cette double-haie, elle est d’ailleurs due à ce fait que, depuis les chars, on lance quantité d’objets : préservatifs, tracts, autocollants, paillettes, jets d’eau, ballons, etc. Cela forme d’ailleurs un amas de détritus qui tapisse le sol. Et c’est ce qui rend cocasse la présence d’Europe-Écologie ou du NPA et du Front de Gauche à cette grande opération capitaliste, libérale-libertaire, et foncièrement commerciale.
Les grandes entreprises « gay-friendly » se pressent toutes à cette orgie qui est une gigantesque opération marketing habilement menée sous le nez de tous les prétendus anticapitalistes d’extrême-gauche. Renault, la SNCF, la RATP, SFR, le Thalys … On ne comptait pas les candidats au portillon pour profiter de l’argent des homosexuels, dont les statistiques affirment qu’ils sont plus riches que la moyenne des Français.
... L’évènement est financé directement mais aussi indirectement. La Gay Pride est bourrée de subventions, cela est su, mais il suffisait de lire les différents tracts, comme celui de la FIDL [1], ou de la LMDE, pour comprendre que tout le monde paie : la mairie de Paris, naturellement, mais toutes les associations de la sphère LGBT bourrées de subventions. La situation de la FIDL est d’ailleurs particulièrement intéressante : syndicat gauchiste, issu de la fameuse UNEF, est financé avec l’argent public au mépris de la neutralité théorique de l’État.
Et il faisait peine à voir ici et là, les nouveaux réflexes totalitaires. Ainsi cette « famille » de deux « mères » qui avaient intelligemment amené leurs trois jeunes enfants de moins de six ans à ce cortège où tout évoque l’érotisme et la sensualité homosexuelles. Ou encore, cette « mère scrupuleuse » expliquant avec beaucoup de détails à son très jeune fils (cinq ans environ) pourquoi deux hommes doivent mettre un préservatif.
Add. 1 juillet 2013 18:20. Le message des Hommen aux participants de la gay pride de dimanche
Voici le message inscrit sur les tracts lâchés par les Hommen samedi sur les milliers de participants à la gay-pride parisienne :
« Activistes LGBT,
Vous instrumentalisez les homosexuels qui ne vous ont rien demandé pour faire adopter des lois dont les français ne veulent pas. Sachez que désormais les Hommens n’auront de cesse de révéler à nos compatriotes l’étendue de votre escroquerie.
Oui vous êtes des escros ! Vous n’oeuvrez pas à l’acceptation de l’homosexualité, vous enfermez les homosexueles dans une image de folle en string panthère qui est aussi irréelle que dégradante.
Vous ne défendez pas les homos, vous les réduisez à leurs pratiques sexuelles en voulant faire de votre sexualité une identité. Mano Solo chantait: « je suis esprit avant d’être un corps », le poète doit se retourner dans sa tombe…
Vous ne luttez pas contre l’homophobie, vous en vivez ! Vous savez pertinemment que malgré vos happenings provoquants et vos slogans haineux comme « un hétéro une balle, sa famille une rafale », l’écrasante majorité des français n’a rien contre les homosexuels. Qu’à cela ne tienne vous montez en épingle le moindre fait divers pour culpabiliser nos concitoyens et tenter de légitimier votre lobbying communautaire.
Nous refusons ce chantage à l’homophobie. Nous défendons l’ordre naturel, le bon sens et les enfants. Vous pourrez pleurnichier tant que vous voudrez et nous accuser de tous les maux, nous ne varierons pas d’un iota. Chaque enfant a le droit à un père et à une mère. Beaucoup d’homosexuels moins égoïstes que vous l’ont compris. En adultes capables de gérer leurs frustrations, ils refusent de faire passer leurs désirs avant l’équilibre des enfants. A dire vrai la grande majorité des homosexuels ne veut pas de votre activisme et de vos prétenues avancées. Combien il y a-t-il eu de participants à votre Grand Salon du Mariage Gay? A peine 150! Et encore la moitié étaient des figurants de l’Inter-LGBT!
Vous ne représentez rien ! Vous n’êtes qu’une poignée de professionnels de l’agitation médiatique arrossés par les millions de Pierre Bergé. Certes ces millions vous ont acquis la classe politique et les médias, mais malgré toute la propagande que vous lui avez fait ingurgiter depuis 30 ans, le pays réel continue à penser, bonhomme, que s’il faut un homme et une femme pour faire un enfant, c’est peut-être qu’il faut aussi un homme et une femme pour l’élever. Vous pouvez contraindre les maires à vous marier, faire placarder des affiches sur lesquelles des types se taillent des pipes, remplacer les drapeaux français par des drapeaux gay sur le fronton des mairies, vous n’éteindrez pas les braises de bon sens qui subsistent chez nos compatriotes. Comptez sur nous pour souffler franchement dessus.
"Comme il ya deux semaines en Turquie, il s'agit d'émeutes contre l'Oligarchie au pouvoir, contre ce que l'on appelle la "classe politique" et toutes ses collusions affairistes. Dans les deux cas, l'émeute surprend dans un pays en plein boom économique, là où des gouvernements populaires dans l'électorat rural docile est littéralement pris à froid dans ses grandes villes par des classes moyennes conscientes, révolutionnaires et prêtes à en découdre sur des prétextes politiques mineurs (le prix du ticket de bus au Brésil, ou l'abattage des arbres d'un jardin public à Istambul...) Au Brésil, l'Oligarchie maçonnique est elle-aussi cernée par l'émeute." (Le Lys noir)
« Le Brésil, qu'on n'a cessé de se présenter comme l'un des "pays du futur, est, beaucoup plus sûrement, un pays d'Amérique latine, ce qui implique un certain nombre de traits politiques et culturels qui ne se surmontent pas si aisément. Notamment parce que le Brésil répubicain naquit il y a un peu plus d'un siècle d'un complot oligarchique maçonnique contre l'empereur social Pedro II et que l'inconscient collectif en reste encore profondément marqué, notamment dans la population noire où le culte dePedro II, de la régente Isabel et du "prince parfait" Luis est devenue une sorte de religion irrationnelle proche du sébastianisme dans son expression... »
«Le Brésil est en meilleure posture que d'autres pays de la région, tels que le Mexique, ou le Venezuela, qui est en train de s'effondrer et de se disloquer dans la confusion et la pénurie (ce qui explique sans doute qu'on n'en parle pas en Europe, car il ne faut pas faire de peine aux admirateurs de feu Hugo Chavez), mais il n'a pas du tout la flexibilité libérale qui existe au Chili et ne semble pas prêt de se doter de celle-ci.
Malgré tout ce que l'on raconte sur son miracle, le Brésil reste un pays sous-développé (son PIB le place au sixième rang des économies de la planète mais son PIB par tête d'habitants, le fait dégringoler au 76ème rang selon les statistiques de la Banque mondiale). L'index of Economic Freedom de la Heritage Foundation le classe au 99èlme rang mondial.
Dilma Roussef, comme Lula da Silva avant elle, n'est pas fasciste, mais elle est très socialiste. ... Dilma Roussef vient de promettre l'injection de cinquante milliards de reals (18,5 milliards d'euros) dans l'économie, sans dire où elle les prendrait, et un "referendum", dont nul ne sait sur quoi il portera. »
Comme le dit Boulevard Voltaire, « seuls les lecteurs titulaires d’un BAC + 6 en combines et magouilles » parviendront à suivre le parcours de l’argent de Thomas Fabius. Essayons tout de même de résumer la situation du fils d’un ministre régalien issu d’un gouvernement moralisateur qui se pose en défenseur de la justice fiscale, à l’image de son ancien ministre du budget.
En 2012, une plainte est déposée contre Thomas Fabius pour « tentative d’escroquerie et faux ». C’est lors de l’enquête préliminaire pour cette plainte, à laquelle s’ajoute un signalement de la cellule anti-blanchiment de Bercy, Tracfin, que les manœuvres financières de Thomas Fabius sont mises à jour par les brigades financières. C’est notamment le rapatriement depuis Macao d’un million d’euros, qui met la puce à l’oreille des enquêteurs. Pour se défendre, le fils de l’ex de Carla Bruni na rien trouvé de mieux que d’évoquer un « gain exceptionnel d’une partie de poker ».
Selon l’enquête publiée cette semaine par le Parisien, les policiers de l’Office central de la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) parlent du dossier Fabius comme d’un dossier « très sensible », car il s’agirait de blanchiment d’argent (un socialiste ? non !) et d’exil fiscal, sur des sommes très importantes (plusieurs millions d’euros), qui concernent le fils d’un ministre de premier plan.
En effet, les enquêteurs ont découvert l’existence d’une société civile immobilière (SCI), Poopie Woopie, appartenant à une certain Irma S., et à un dénommé Thomas Fabius. Thomas Fabius aurait acheté via cette entreprise, un appartement énorme dans les beaux quartiers de Paris, pour un montant de 7,4 millions d’euros.
Mais il y a plusieurs problèmes : Thomas Fabius aurait apporté lui même 3,4 millions d’euros, alors qu’il n’avait déclaré aucun revenu l’année précédente (sans payer d’impôts, donc) et qu’aucune dotation familiale n’avait été déclarée. Pire, on apprend ensuite que pour sortir cette somme faramineuse, le fils socialiste a bénéficié d’un prêt de 4 millions de la part d’une banque italienne, la banque Monte dei Paschi, et ce sans avoir à payer de mensualité jusqu’en 2022, ce qui laisse à penser aux journalistes du Parisien et aux enquêteurs de Tracfin, que la gentillesse magique de la banque cacherait d’autres actifs appartenant à Thomas Fabius « y compris à l’étranger ».
Thomas Fabius, le fils de notre ministre des Affaires étrangères (lui même vraisemblablement étranger aux combines de son fils et à son immunité médiatique…), a déjà été condamné en 2011, au cours d’une procédure de « plaider-coupable », dans une affaire d’abus de confiance.
Revenant d'un tour de France à pied, à la rencontre des Français, Jean Lassale,vice-président du Mouvement démocrate (MoDem),député de la 4e circonscription des Pyrénées Atlantiques, a déclaré:
"Neuf personnes sur dix me disent: ça va péter. Et encore, j' ai du mal à trouver la dixième. On nous déteste, nous les politiques, on n' a plus confiance en nous. Alors, tout y passe: les affaires, le mariage gay... l'actualité. Mais l'on sent que le rejet est plus profond, c' est un rejet total".
Parti à partir de l'Assemblée nationale le 3 avril,le député basco-béarnais a expliqué avoir souhaité par cette "marche à travers routes et chemins de France", "entendre la souffrance, le doute, mais aussi les aspirations et l’espoir des Français". Il a expliqué dans son communiqué, reproduit sur sa page Facebook, que sa marche était "mue par la conviction que le jour où l’Homme retrouvera l’Homme, chemin faisant, paisiblement, ils reconstruiront un destin partagé".
Déjà connu nationalement pour avoir chanté en béarnais dans l'Hémicycle ou avoir mené une grève de la faim à l'Assembléede plus d'un mois pour obtenir le maintien dans sa circonscription d'une usine Toyal (aluminium), Jean Lassalle, à ceux qui s'inquiétaient de l'effort physique imposé par cette démarche, a répondu : "Quand j'étais jeune, j'ai beaucoup marché, car j'assurais la transhumance des brebis".
Dans un communiqué lu devant caméras, Jean Lassale a aussi déclaré :
"Un brutal changement de monde nous a pris au dépourvu. Nous avons perdu nos repères, et notre pouvoir au nom du peuple souverain s'efface. Une fois encore, nous n'avons pas su éviter le piège de l'hégémonie financière. ... Pour enrayer la résignation et reprendre en main le fil de notre histoire, il me paraît urgent de rendre la parole aux citoyens."
"Renouveau légitimiste" est un blog qui "a pour vocation de diffuser le plus largement possible, le principe Monarchique de légitimité. Celui-ci est incarné aujourd'ui par le Prince Louis de BOURBON, Duc d'Anjou, Roy de France. LOUIS XX de France."
Comme on le voit sur ce Tweet , les Français sont en train de se faire remarquer par le nombre grandissant de signatures concernant la pétition UN DE NOUS .
Mais ce n'est pas suffisant !
Il faut mettre le paquet pour faire sauter les compteurs ! Comme le rappelle la Fondation Jérôme Lejeune, l'objectif avec cette pétition est "de stopper le financement européen de la recherche sur l’embryon, actuellement en discussion pour la période 2014-2020".
Chaque voix compte. Il en va de l’avenir de la recherche et du respect de l'être humain.... AVANT LE 11 JUILLET !
De toutes façons, c'est simple, si nous avons notre million de signatures d'ici le 11 juillet, il vivra parce que nous l'aurons voulu.
"Financer nos déficits par des avances de la banque de France comme le font les Japonais, les Anglais, les Américains" (Eric Zemmour), est-il une si bonne idée ?
Selon Eric Zemmour, sur Rtl dans l'émission "on n'est pas dupes" :
« Hollande pourrait régler la question de la dette et de la compétitivité de notre économie, autrement que par des coupes dans les dépenses publiques. Il pourrait par exemple financer nos déficits par des avances de la banque de France comme le font les Japonais, les Anglais, les Américains, mais c’est interdit par Berlin et les statuts de la banque centrale européenne.
Il pourrait dévaluer massivement notre monnaie pour dynamiser notre économie, comme le font les mêmes Japonais, Américains et Anglais mais c’est impossible avec l’euro. Certes, une dévaluation reprendrait d’une main ce que les déficits de l’état donnent de l’autre ! Pauvre Hollande, même ces ponctions les moins douloureuses lui sont interdites !»
Note de Christ-Roi. Ce que dit Zemmour est exact. Hollande pourrait financer le déficit budgétaire avec des avances de la Banque de France (mais c'est interdit par la loi de 1973 et les statuts de l'Union européenne : c'est désormais aux banques privées de prêter à intérêts...)
Le problème - que ne soulève pas Zemmour - est que d'une part, historiquement, le pouvoir et la domination de la banque sur le politique (et donc sur les peuples) s'est toujours développé à partir de la première pratique folle et inconséquente au XIXe siècle en Europe et aux Etats-Unis, du financement du déficit budgétaire de l'Etat et de ses frais de fonctionnemlent par des prêts des banques dites "centrales". Que ces prêts émanent de la banque "centrale" ou de banques ouvertement privées... (comme actuellement en zone euro) cette pratique aggrave la dette publique, n'a jamais réglé le problème du chômage, et accrédite le rôle des banques comme auxiliaires de gestion des frais de l'Etat.
D'autre part, si les Japonais, les Anglais, les Américains le font, c'est parce que leurs banques "centrales" ne sont en réalité que des consortiums de banques privées qui prolifèrent sur ce financement des frais de fonctionnement de l'Etat par des prêts bancaires.
En réalité, la bonne politique consisterait à dire que l'Etat ne doit pas dépenser plus qu'il ne gagne. L'adage populaire voulant que tu n'empruntes pas plus que ce que tu gagnes semble en effet totalement ignoré dès lors qu'il s'agit de l'Etat, alors que c'est d'en haut que l'exemple devrait être donné.
Le deuxième point de la dévaluation de la monnaie pour dynamiser l'économie est exact.
Au moins quatre personnes ont été tuées et une dizaine d'autres blessées dans un attentat suicide qui a frappé jeudi 27 juin un quartier chrétien dans la vielle ville de Damas.
Moscou condamne l'attentat meurtrier perpétré hier dans un quartier chrétien de Damas, près de l'église mariamite, de tels actes attisant des animosités interconfessionnelles en Syrie, déclare vendredi Alexandre Loukachevitch, porte-parole de la diplomatie russe.
"Moscou est extrêmement préoccupé par le fait que des actions terroristes de l'opposition armée en Syrie visent de plus en plus souvent les lieux de culte. Nous insistons sur le caractère absolument inadmissibilité des attaques contre les lieux de culte de toute confession et des violences dirigées contre les religieux", souligne le diplomate dans son commentaire publié sur le site du ministère russe des Affaires étrangères.
Moscou appelle la communauté internationale à condamner fermement de tels actes, susceptibles de provoquer l'escalade de la tension interconfessionnelle en Syrie et dans l'ensemble de la région. A cette occasion, la Russie appelle une fois de plus à redoubler d'efforts visant à régler la situation en Syrie, notamment pour préparer la conférence internationale Genève 2, proposée le 7 mai dernier par Moscou et Washington.
Dans un enregistrement incroyable d'une conversation téléphoniquedatant de 2008, un bankster se vante d'avoir grugé les Irlandais en ayant sorti des chiffres de son cul ! Cet enregistrementfait scandale en Irlande depuis quelque jours... Et le gouvernement irlandais parle defaire des lois pour aider à faire la lumière sur les causes de la crise financière.
La Banque centrale d'Irlande sur Dame Street
Après son spectaculaire effondrement en 2008, l'AIB,première banque irlandaise (en 2009),a été nationalisée en janvier 2009 (le coût de sauvetage et de recapitalisation s'évalue à 34 milliards d'euros...) Puis finalement, l'AIB a été mise en liquidation par les députés irlandais, le 7 février 2013, pour délester les banques du pays de leurs actifs toxiques. Les deux autres banques irlandaises,Allied Irish Banks et Irish Nationwide, ont également été recapitalisées par l'Etat irlandais, c'est-à-dire, comme en France en 2008, par les contribuables... Une «bad bank», la National Asset Management Agency (Nama), fut montée de toutes pièces pour racheter les actifs risqués des banques afin de les isoler des entités saines. Selon les analystes de Standard & Poor's, la facture totale du sauvetage bancaire atteint 90 milliards d'euros, soit 58 % du PIB irlandais. 50 milliards dédiés aux recapitalisations, dont 39 milliards pour le seul sauvetage d'Anglo Irish Bank. Le solde de 40 milliards serait dépensé dans le rachat des actifs toxiques par la «bad bank».
Or, pendant que leur banque plongeait au paroxysme de la crise financière en 2008, que l'Irlande elle-même croulait sous le poids d'une dette colossale, que les Irlandais payaient le renflouement de la banque endettée, les cadres banksters de l'AIB se sont réjouis de pouvoir «taper du blé» à l'institut d'émission, avec la garantie implicite de Berlin ! On peut même les entendre chanter l'ancienne version de l'hymne national allemand, Deutschland Uber Alles ("l'Allemagne au-dessus de tout"). C'est ce que révèle un enregistrement qui fait scandale en Irlande depuis quelques jours...
En septembre 2010, Dublin affirma que la facture d'Anglo Irish Bank "sera supportable car elle sera étalée dans le temps..."
Les Irlandais ne sont pas les seuls à se sentir grugés. Selon le Figaro, la chancelière Merkel a affiché aujourd'hui son «mépris» pour les banquiers de l'île, piégés au téléphone pendant qu'ils ridiculisaient la banque centrale de Dublin et le gouvernement allemand, venus à leur secours à coups de milliards d'euros...
C’est à la suite de l'effondrement de l'AIB que Dublin a été obligé de voler au secours de ses banques à la fin de 2008, au prix d’un énorme endettement qui a finalement contraint le pays à solliciter une aide internationale en 2011... La facture d'Anglo Irish Bank a fait exploser la dette publique à plus de 100% de son PIB, contrecontre 64% fin 2009. Ici, en France, après le sauvetage des banques en 2008, on n'en est pas loin puisque la dette atteint aujourd'hui 91,7% du PIB. Il est bon ici de se rappeler du mensonge du siècle du Premier ministre de l'époque, François Fillon, et de ce vol du siècle : "sauf accident majeur, cette opération (de renflouement) n'aura pas de coût pour le contribuable" !
Le peuple irlandais qui a sacrifié sa souveraineté et des milliards d’euros s’est réveillé lundi 24 juin avec la gueule de bois, compte tenu des révélations de l’Independent.Le journal a publié l’enregistrement sonore d’une conversation téléphonique entre deux cadres de haut niveau de l’Anglo Irish Bank, John Bowe, qui dirigeait le service des marchés de capitaux, et le directeur du département de banque de détail, Peter Fitzgerald. Au cours de la conversation, Bowe, qui a participé aux négociations avec la banque centrale pour le sauvetage de l’Anglo Irish Bank, lui raconte en riant comment l’équipe de direction de la banque a convaincu le gouvernement de se porter à son secours pour des milliards d’euros, n’hésitant pas à employer des chiffres fantaisistes pour s’assurer de son accord (Fitzgerald n’avait pas participé à ces tractations).L’enregistrement provient du propre système téléphonique de la banque et il date du cœur de la crise financière de 2008.
Au cours de la conversation, Bowe explique à son collègue comment la banque a rusé en ne réclamant initialement qu’une somme de 7 milliards d’euros à l’Etat irlandais, alors que ses dirigeants savaient déjà que le montant réellement nécessaire était largement supérieur à cette somme. La stratégie des banquiers était de convaincre l’Etat d’accepter de se porter au secours de la banque, et de faire payer cette charge aux contribuables, en leur expliquant que c’était pour leur propre bien.
Ils ont spéculé qu’une fois que l’Etat aurait commencé à payer, il n’aurait plus été capable de s’arrêter. Ce qui importait donc, c’était de convaincre le gouvernement que ce sauvetage était faisable. Alors qu’on lui demande comment ils ont déterminé le chiffre de 7 milliards d’euros, Bowe se met à rire et il on l’entend dire sur l’enregistrement : « Comme Drummer [David Drumm, qui était alors le CEO de l’Anglo Irish Bank] le dirait lui-même, il est sorti de mon cul ».
« S’ils [la banque centrale] voient d’emblée l’énormité [des difficultés de la banque], ils vont peut-être décider qu’ils ont un choix à faire. Tu vois ce que je veux dire ? Ils pourraient dire que le coût pour le contribuable est trop élevé… Si ça ne semble pas trop important au début, assez pour être important, mais pas au point de tout remettre en cause, alors je pense que l’on a une chance. Je pense donc qu’il pourra être augmenté sournoisement », explique Bowe. « Ouais », répond Fitzgerald. « Ils mettent leur peau en jeu, et c’est ça, la clé ».
Dans l’enregistrement, on entend également Bowe et Fitzgerald rire ensemble en se disant qu’il serait irréaliste de croire que les prêts accordés à la banque pourraient être remboursés un jour.
« Pour la première fois, les contribuables peuvent avoir un aperçu exclusif des manigances banquières qui ont coûté sa souveraineté à l’Irlande », conclut amèrement le journal.
Selon le Monde, les contribuables du pays ont aujourd'hui la certitude d'avoir été "pigeonnés" par des financiers sans scrupule. En témoignent les conversations d'anciens dirigeants d'Anglo Irish Bank révélées par le quotidien Irish Independent, lundi 24 et mardi 25 juin.
Les bandes, en écoute sur le site du journal, font état d'une conversation téléphonique entre une personne identifiée comme John Bowe, ancien chef du département des marchés de capitaux, et Peter Fitzgerald, ex-directeur de la banque de détail. Ainsi qu'un autre enregistrement entre M. Bowe et David Drumm, l'ancien directeur de l'établissement.
Entre deux éclats de rire et grossièretés, MM. Bowe et Fitzgerald confient avoir floué "la centrale", la Banque centrale, pour obtenir l'argent du sauvetage. " Un prêt relais, dit M. Bowe. Donc, donc... un relais jusqu'à ce que nous puissions vousrembourser. Ce qui veut dire jamais", poursuit-il sans réprimer un fou rire. Ces propos auraient été échangés le 18 septembre 2008, quelques jours après la faillite de la banque américaine Lehman Brothers. Une période où le monde financier était tétanisé par la crise des "subprimes".
Le cynisme des dirigeants ne s'arrête pas là. Quand M. Fitzgerald demande à M. Bowe d'où vient ce chiffre de 7 milliards d'euros, il se voit répondre : "Comme dirait Drummer, [David Drumm], tout droit sorti de mon c...".
Sur la seconde bande son dévoilée, l'ancien patron d'Anglo Irish, M. Drumm témoigne de la perversité de cette garantie. Sûr que les dépôts d'épargnants européens, notamment allemands, vont affluer sur l'île, il ricane tandis que M. Bowe entonne "Deutschland, Deutschland über Alles" (l'ancien hymne allemand). Il faut "récupérer ce p... d'argent", ajoute M. Drumm.
La Banque centrale d'Irlandeétudie actuellement soigneusement les transcriptions diverses des conversations...
Deux des plus grands services de presse du monde, Reuters et Bloomberg, ont couvert le scandale. Le gouvernement irlandais est déterminé à mettre en oeuvre de nouvelles lois pour aider à lancer la première grande enquête sur les causes de la crise bancaire.
Remarque de Christ-roi. Cette histoire d'un enregistrement sorti du chapeau 5 ans après, et tombé miraculeusement entre les mains d'un journaliste, sent la manoeuvre destinée à dédouaner de toute responsabilité dans la crise de la dette les gouvernements impliqués dans le renflouement des banques en 2008, en jetant le discrédit sur des banquiers malhonnêtes alors que les gouvernements en place étaient complices. Rappelons-nous comment ils ont traité Chypre (blocus monétaire) quand le parlement de l'Île annonça le 19 mars 2013 qu'il refusait le "plan de sauvetage" de la troïka qui comprenait une taxe sur les dépôts bancaires.
Dans cette histoire, il y une double moquerie qui premièrement, consiste à dire qu'un gouvernement européen comme l'Allemagne de Merkel ne vaut pas mieux qu'une mère de famille qui se trompe en faisant ses comptes... Et deuxièmement, vu que nous-mêmes, nous disions ici en 2008 queces plans de "recapitalisation" n'étaient que des plans de vols organisés en réunion et à grande échelle..., à combien plus forte raison ces gouvernements avec leurs outils de calcul... savaient-ils ce qui se passait et de quoi il en retournait ! Ou bien c'est qu'ils sont vraiment incompétents !...
Le salon du premier "mariage" gay, soit-disant "très convoité", a fait un bide complet dimanche 23 juin, à Paris. C'était prévisible et très éclairant.
La nouvelle n'a fait à peu près aucun bruit dans les monuments de la presse française. Un timide article du Figaro évoque cependant l'affaire, avec un titre factuel : le salon du mariage gay tourne au fiasco. Et même si l'information de base est sans grand intérêt, ce qu'elle implique mérite mieux qu'un entrefilet dans un canard subventionné.
Le salon du mariage gay, qui se tenait à Paris le samedi 22 juin, a eu toutes les peines du monde à intéresser la population, malgré une publicité d'enfer, une promotion de la part de célébrités plus ou moins en vue (dont Pulvar, la frétillante journaliste de la gauche riche qui aime les pauvres), malgré des montagnes de petits-fours, de champagne et de bons sentiments. Le salon n'a compté, au mieux, que 150 visiteurs. Les exposants, qui avaient payé fort cher (plusieurs dizaines de milliers d'euros) leur emplacement pour un stand sur place, en seront pour leurs frais. Un bijoutier, sur place, pète festivement un câble :
« Il n'y a toujours pas un chat. En quarante ans de métier, je n'ai jamais vu ça. J'ai investi 30.000 euros et je n'ai vendu qu'une seule paire d'alliances à des hétéros! »
Toute l'opération ne pouvait aboutir qu'à ce résultat. En effet, si l'on se reporte simplement à quelques statistiques de base, on comprend que le mariage homosexuel ne peut intéresser, directement, qu'une population extrêmement restreinte. Ainsi, en 2010, il y a eu 250.000 mariages constatés, et sur les 200.000 PACS formés, 9143 furent homosexuel (soit 4.5% du total et 2% des unions civiles). D'autre part, le salon annuel du mariage (mariage traditionnel, dirons-nous), à Paris, rassemble 10.000 personnes environ. Un simple ratio amène donc à penser que la catégorie du mariage homosexuel devrait drainer environ 10.000 x 2% , soit 200 personnes, disons 300 et n'en parlons plus. Les 150 personnes constatées lors du premier salon sont, finalement, un bon démarrage pour un événement bien médiatisé.
Il reste donc un décalage particulièrement puissant entre les manifestations populaires nombreuses et très larges qui occupèrent les opposants au mariage homosexuel, et la réalité de terrain qui semble n'intéresser qu'une partie microscopique des Français.
Le premier Salon du mariage gay tourne au fiasco. Les exposants ont vu à peine 150 visiteurs. (Le Figaro)
Allées désertes, hôtesses désœuvrées, agents de sécurité apathiques, en fin de matinée, Le Figaro n'avait pu rencontrer que trois clients. «Les gays se lèvent tard », avait hasardé l'attachée de presse. Mais quelques heures plus tard, «il n'y a toujours pas un chat, s'énerve le bijoutier du Comptoir La Fayette. En quarante ans de métier, je n'ai jamais vu ça. J'ai investi 30.000 euros et je n'ai vendu qu'une seule paire d'alliances à des hétéros!»
L'organisatrice du salon,Sandra Bibas, met en cause les «homophobes».
Certes, une exposition photo contre l'homophobie, affichée à l'extérieur de la mairie du IIIe arrondissement, a été vandalisée deux fois en 48 heures. Mais personne n'a vu la «trentaine d'opposants au mariage gay», qui, selon Sandra Bibas, auraient tenté samedi de perturber le salon pas même les responsables de la sécurité du Parc floral à Paris (XIIe), qui abritait l'événement.
Fallait-il organiser un salon spécifique pour les homosexuels?, se sont demandé les exposants. «Je trouve ça dommage de les stigmatiser encore davantage en ouvrant un salon à part, indique Joffrey, réalisateur de vidéos. Peut-être qu'ils se sont sentis insultés?»
Sur le même registre,la prochaine "gay pride" qui se tient demain à Paris, samedi 29 juin, fera certainement un bide aussi. Questions: doivent-ils organiser cette "gay pride" spécifique ? Cela ne revient-il pas à les stigmatiser encore davantage ? Qui est derrière tout ça ?
Un enregistrement audio de Bernard Faÿ (1893-1978) présente une histoire de la franc-maçonnerie, une histoire non maçonnisée, compte tenu que Bernard Faÿ, croix de guerre 1914-1918 reçue à la bataille de Verdun en août 1917, fut l'administrateur général de la Bibliothèque nationale sous le régime de Vichy, chargé par le Maréchal Pétain, après les mesures d'interdiction du "Grand Orient de France" et des autres sociétés secrètes (loi du 13 août 1940), de recueillir, de classer et d'étudier toutes les archives saisies dans les loges.
Une conférence intéressante du nationalisteFlorian Rouanet présente l'histoire du Front national vue sous l'angle de l'"histoire d'une trahison".
Front National, histoire d'une trahison par Florian Rouanet
Si nous ne sommes pas d'accord avec toutes les idées développées dans cette video (notamment, nous sommes légitimiste et pas "nationaliste", nous sommes contre l'oligarchie, et donc évidemment contre tout fascisme d'un parti unique), cette video présente des éléments intéressants. Des citations permettent de comprendre l'évolution, l'infiltration du front national par le club de l'horloge (club crypto-maçonnique), de la "nouvelle droite" (mix de néo-païens et d'athées), l'ambiguïté du discours du front national sur le droit du sang et le droit du sol (l'acquisition de la citoyenneté par le sang versé est devenu l'acquistion de la nationalité pourvu qu'on "aime la France"), l'opinion des citoyens formée par les medias tenus par les puissances d'argent, le Front national "RPR des années 80", l'"UMP conservatrice des idées de gauche", le FN miroir d'une pseudo opposition politique pendant 40 ans.
Rappelons que si le Front national n'existait pas le système l'aurait inventé, car il en a besoin dans le cadre de la dialectique du pouvoir républicain basée sur l'opposition factice et la division.
A la fin de la conférence, un auditeur fait d'ailleurs une remarque très juste :
"Le FN est une soupape de sécurité du système pour canaliser le mécontentement populaire. Marine Le Pen est à la droite parlementaire ce que la gauche de Mélenchon est à la gauche parlementaire. Une soupape de sécurité. Ce sont de fausses oppositions".
Mais ce constat dressé, aucun intervenant n'amène de vraies solutions au problème oligarchique (l'oligarchie est le danger intrinsèque et la dérive habituelle du régime politique démocratique). Pire, ils ne perçoivent pas que si le FN n'est pas une solution, un parti nationaliste plus radical encore le serait encore moins.
C'est le système qu'il faut changer, et en particulier deux ou trois principes : la souveraineté nationale (article 3 DDH de 1789), arme mythique de l'Oligarchie maçonnique depuis 1789 aboutissant au parlementarisme absolu et au totalitarisme, le constructivisme, le volontarisme (ce que veut la Volonté générale peut tout faire, y compris changer le réel et la nature elle-même). Ces principes permettent au système partitocratique de la dite "représentation" nationale par le nombre, de faire des politiques anti-civilisationnelles contraires aux intérêts du peuple.
Nous proposons simplement deux ou trois réformes toutes simples à réaliser et à partir desquelles le peuple pourrait commencer à respirer :
(1) supprimer cette fausse "représentation" par un système de représentation plus sincère, par le poids des corps dans la société (familles, ouvriers, salariés, artisans, patrons, chômeurs..., clercs, fonctionnaires), le tirage au sort à l'échelon supérieur des responsables dans les domaines où l'échelon le plus bas n'est pas compétent (respect du principe de subsidiarité),
(2) la fondation de la légitimité politique sur la loi naturelle et non plus sur la "souveraineté nationale" maçonnique (art. 3 DDH de 1789"Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation"),
(3) et enfin un principe de souveraineté et d'indépendance absolue (par rapport aux lobbies) incarnée par le Roi qui nomme son cabinet le plus proche pour l'orientation des grandes politiques nationales engageant l'intérêt public.
Selon les statistiques publiées vendredi par l'Insee,la dette publique de la France a augmenté de 36,5 milliards d'euros au premier trimestre pour atteindre 1.870,3 milliards fin mars, soit 91,7% du PIB. Le ratio de dette sur PIB a ainsi augmenté de 1,5 point par rapport à fin 2012.
La dette de l'Etat a augmenté de 37,3 milliards d'euros sur le trimestre pour s'élever à 1.477,2 milliards, précise l'Insee dans un communiqué.
Outre la dette de l'Etat, la dette publique au sens de Maastricht inclut celles des administrations de sécurité sociale (212,7 milliards fin mars), des administrations publiques locales (170,5 milliards) et des organismes divers d'administration centrale (9,9 milliards).
La dette nette des administrations publiques s'élevait à 1.697,1 milliards d'euros fin mars, soit 83,3% du PIB, contre 82,4% fin 2012, en progression de 21,9 milliards sur trois mois, ajoute l'Insee.
À Paris, ils pèsent un tiers du «noyau dur» des mis en cause par la police. L'ONDRP détaille même leur proportion par nationalités et par types de délits.
L'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) s'attaque à un sujet délicat: la part des étrangers dans les «multimises en cause pour crimes et délits». En clair: ce qu'ils pèsent dans le «noyau dur» de la délinquance constatée par les forces de police. Cette étude scientifique, qui puise dans le fichier des antécédents judiciaires (STIC) du ministère de l'Intérieur, passe au crible un large échantillon d'environ 1500 personnes mises en cause pour cinq infractions ou plus ayant eu lieu en 2009 et 2010 à Paris ou dans sa proche couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne). Elle a déjà révélé, d'une manière générale la part prépondérante des mineurs (53,4%) dans les infractions commises par les délinquants suractifs,.
Mais, concernant plus spécifiquement les étrangers, les résultats sont tout aussi instructifs. On y découvre qu'ils pèsent un tiers des multimis en cause dans l'agglomération parisienne. Et encore ces chiffres ne sont-ils pas rapportés à ce que représente dans la population globale du Grand Paris chaque communauté, Français, d'un côté, forcément les plus nombreux, et étrangers, de l'autre. Ce qui aurait abouti à des écarts encore plus importants. Bien entendu, l'étude ne concerne pas les Français d'origine étrangère.
Premier enseignement donc: «Les étrangers multimis en cause présentent une part d'atteintes aux biens supérieure à celle des Français (76,4%, à comparer à 58,6%)», écrit l'auteur principal de ce travail de fourmi, Étienne Perron-Bailly, chargé d'études à l'ONDRP. En clair: si l'on s'en tient aux arrestations réalisées par la police et la gendarmerie, les étrangers sont davantage impliqués dans les vols ou les cambriolages notamment. En revanche, dans l'hexagone, Français et étrangers multimis en cause sont au coude-à-coude en matière d'escroqueries et d'infractions financières. Les Français sont plus représentés dans toutes les violences qui n'ont pas pour objet l'acquisition d'un bien ou d'une somme d'argent.
Deuxième enseignement: les Français sont davantage mis en cause pour les infractions révélées par l'action des services, comme les affaires de drogue, de recel, de port d'armes prohibées. Ce qui contribue à relativiser les accusations récurrentes de «chasse au faciès» de la part des forces de l'ordre.
Mais surtout, l'étude de l'ONDRP s'intéresse au profil des mis en cause par nationalités (voir notre infographie). Et le portrait se précise. Chez les étrangers mis en cause au moins cinq fois par les agents (450), ceux de nationalité roumaine représentent plus de la moitié de l'effectif (231). Parmi ces derniers, 89,6% sont mineurs: 37,7% de garçons et 51,9% de filles.
C'est dire si certaines catégories donnent du fil à retordre à la police. «Les femmes mineures multimises en cause (131 au total) sont essentiellement originaires de Roumanie ou d'Europe balkanique (120 femmes mineures). Les autres nationalités présentent des nombres de filles mineures très faibles», euphémisent les statisticiens de l'observatoire dirigé par le criminologue Christophe Soullez. Et pour cause: dans leurs tableaux, on trouve un seul cas d'une étrangère mineure d'une autre nationalité.
Quel que soit l'âge des étrangers plusieurs fois mis en cause, sur les 450 cas isolés par les statisticiens comme représentatifs, selon eux, après les Roumains et les ressortissants des Balkans viennent les étrangers du Maghreb (105 cas), d'Afrique (63 cas) et de Chine (12 cas). Les autres nationalités représentent 39 cas.
Les experts de l'ONDRP précisent: «Les multimis en cause de Roumanie ou d'Europe balkanique présentent un profil très porté sur les atteintes aux biens (92,7% des multimis en cause)». Parmi cette catégorie, les hommes majeurs ont été mis en cause en moyenne plus de onze fois. Ce qui laisse à penser qu'ils influent fortement sur la statistique de la multirécidive (plusieurs fois le même délit) ou de la multiréitération (des délits successifs de natures différentes) dans l'agglomération parisienne.
Pour les autres nationalités, l'ONDRP révèle que «la quasi-totalité des multimis en cause du Maghreb sont des hommes (24,8% de mineurs et 73,3% de majeurs)» et que «le nombre moyen d'infractions principales par mis en cause» les concernant est de huit environ.
Par ailleurs, «les multimis en cause d'Afrique hors Maghreb sont en grande partie des hommes, principalement majeurs (65,1%)», décryptent les scientifiques.
À les lire, «les hommes mineurs d'Afrique hors Maghreb sont assez souvent mis en cause pour atteintes volontaires à l'intégrité physique», c'est-à-dire de faits de violence.
Arcangues (64) : un adjoint se dit prêt à célébrer le mariage gay (Sud Ouest)
SudOuest.fr Publié le 27/06/2013 à 18h48
La municipalité était menacée de sanction disciplinaire
Le maire Jean-Michel Colo et ses six adjoints se sont de nouveau concertés en réunion restreinte ce jeudi.
Un adjoint a accepté de célébrer les mariages homosexuels.
Depuis un mois, le maire et ses adjoints refusaient de procéder à ces unions malgré les propositions de deux conseillères municipales qui étaient prêtes à recevoir une délégation de pouvoir pour célébrer ces mariages.
Les services de l'Etat avaient menacé la municipalité de sanctions si elle ne se conformait pas à la loi.
Le "mariage" de Jean-Michel Martin et Guy Martineau-Estel pourra avoir lieu.
La Manif pour tous a publié un communiqué informant le public du rappel à l'ordre de la France par le Conseil de l'Europe à propos des atteintes aux "droits de l'homme" et à l'"Etat de droit" en France (résolution 13255), les"menaces pour la liberté de réunion, la liberté des médias et la liberté d'expression" en France (résolution 1947 2013).
Paris le 27 Juin 2013
COMMUNIQUE DE PRESSE
Une première pour la France, « pays des droits de l'homme » :
Suite à la répression policière contre les opposants à la loi Taubira, le Conseil de l'Europe rappelle la France à l'ordre et conduira ses rapporteurs à enquêter en France dans les semaines à venir.
Une procédure de « monitoring » sur la France a été initiée par l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe le 27 juin 2013 par l'introduction d'une résolution (13255) sur les « Graves revers dans le domaine des droits de l'homme et de l'Etat de droit en France » à la demande de 25 députés de 12 pays européens. Elle conduira dans les mois qui viennent à l'ouverture d'une enquête menée par la « Commission de suivi de l'Assemblée pour le respect des obligations et engagements des États membres du Conseil de l'Europe ».
De plus, ce même 27 juin 2013, l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe a adopté une résolution 1947 (2013) « Manifestations et menaces pour la liberté de réunion, la liberté des médias et la liberté d'expression ». Dans cette résolution l'Assemblée rappelle à l'ordre la France, la Turquie et la Suède et condamne l'usage disproportionné des forces de l'ordre face aux manifestations populaires.
Ces résolutions font suite à une audience publique organisée le 26 juin au Conseil de l'Europe à l'initiative du Parti Populaire Européen et du European Centre for Law and Justice et dénonçant la répression policière du mouvement social français. Un rapport sur ces répressions fut présenté à cette occasion.
La Manif Pour Tous a pleinement collaboré à cette initiative et se réjouit de la prise de conscience de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe sur les graves manquements aux libertés individuelles en France contre les opposants à la loi Taubira. Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, a stigmatisé cette situation intolérable lors de son audition du 26 juin 2013 au Conseil de l'Europe.
Comme La Manif Pour Tous le dénonce depuis des mois, la réponse policière à l'encontre des opposants à la loi Taubira, à la PMA pour tous et à la GPA, est scandaleusement disproportionnée : utilisation de gaz lacrymogène, notamment sur des enfants sur le parcours de la manifestation nationale du 24 mars, interpellations arbitraires massives (1000 environ depuis fin mai), gardes à vue injustifiées (500), condamnations contraires à la justice la plus élémentaire (dont deux mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour des faits conséquents à une interpellation injustifiée)…
A cela s'ajoute la difficulté de La Manif Pour Tous à faire respecter les libertés fondamentales, en particulier liberté de réunion, d'expression, d'aller et de venir, de conscience. Ainsi, les droits de manifester (qui légalement n'est pas sous régime d'autorisation, mais seulement de déclaration), de tracter, de porter librement les couleurs de La Manif Pour Tous, d'aller et venir, ont été particulièrement mis à mal par les pouvoirs publics.
En outre, compte-tenu de la circulaire Valls menaçant de sanctions très lourdes les maires qui refuseraient de célébrer le « mariage » de deux personnes de même sex, la liberté de conscience est très gravement menacée.
M. Hollande et le gouvernement n'ont pas voulu entendre le peuple français. Ils cherchent désormais à le faire taire. Ils manipulent la peur pour intimider les opposants à leur projet.
C'est pourquoi le Conseil de l'Europe, informé des faits, enverra ses rapporteurs enquêter plus avant en France.
Ils ne pourront que constater que le Pouvoir, en dépit de ses nombreuses déclarations sur la démocratie, est très loin de la respecter !
L'ONU a également été informée de la situation ; elle va également être saisie.
Add. 22:36. Le FigaroPublié le 27/06/2013 à 22:11 : Manif pour tous : le Conseil de l'Europe tance la France
L'Assemblée parlementaire a épinglé un « recours excessif à la force » contre les manifestants opposés au mariage gay.
L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) vient d'épingler la France pour ses «recours excessifs à la force» contre les opposants au mariage homosexuel.
Dans le texte, les représentants des Parlements des 47 pays membres du Conseil de l'Europe demandent aux autorités de «veiller à ce que l'action de la police, si elle est nécessaire, reste proportionnée», dénonçant notamment le «recours aux gaz lacrymogènes à l'encontre de manifestants pacifiques». «Quatre personnes ont été blessées et plusieurs centaines ont été arrêtées», souligne-t-il.
L'Assemblée appelle également les États «à mener des enquêtes diligentes concernant le recours excessif ou disproportionné à la force par des membres des forces de l'ordre» et «à élaborer des directives claires relatives à l'usage de gaz lacrymogène (gaz poivre)», à proscrire «dans des espaces confinés».
Le collectif de la Manif pour tous s'est aussitôt «réjoui de la prise de conscience de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe sur les graves manquements aux libertés individuelles en France contre les opposants à la loi Taubira». Depuis des mois, il s'indignait de «la réponse policière scandaleusement disproportionnée», avec l'utilisation de gaz, «y compris sur des enfants», mais aussi des «interpellations arbitraires massives» - 1000 depuis fin mai, selon le collectif - et de nombreuses «gardes à vue injustifiées». Sans compter, commente la Manif pour tous, «l'irrespect des libertés fondamentales, en particulier celle de réunion, d'expression, d'aller et de venir, de conscience». On se souvient que le seul fait de porter les couleurs de la Manif pour tous avait fait l'objet d'une vague d'arrestations et de verbalisations.
Interrogée sur cette forme de rappel à l'ordre du Conseil de l'Europe, la ministre française des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a estimé qu'elle résultait d'«un jeu politique» visant à «mettre sur le même plan un pays comme la France et un pays comme la Turquie».
Évoquant les débordements «marginaux», selon elle, qui ont eu lieu lors de certaines manifestations hostiles au mariage homosexuel, elle a défendu que l'«action des forces de l'ordre à cette occasion a été proportionnée et a visé à garantir tout simplement le respect de l'ordre public».
La "nouvelle politique économique de la Russie" soulève selon nous quelques dangers qui n'ont pas été relevés ni décrits par l'économiste Jacques Sapir dans sonrésuméde la « nouvelle politique économique de la Russie », qui fut,lundi 24 juin à Paris, le thème du séminaire Franco-Russe,sur les « problèmes financiers du développement de la Russie » présentée par Victor V. Ivanter, directeur de l’Institut de Prévision de l’Économie Nationale – Académie des Sciences de Russie.
Ce séminaire s'est fixé des objectifs de grande ampleur, comme«vaincre la pauvreté» par une « forte croissance » et une « hausse de la productivité pour amener la Russie à la hauteur des autres pays développés»... Déjà quand on nous annonce ça, c'est que cela ne sent pas très bon...Cet objectif de vaincre la pauvreté fait penser aux ambitions modernes d'élimination des inégalités par le totalitarisme jacobin ou bolchévique. Hors ces inégalités et les écarts de richesse n'ont jamais été aussi importants que depuis 1789 ! La pauvreté a toujours existé, jamais aucun système humain ne l'éradiquera. Et lorsque un système a tenté de le faire cela s'est toujours terminé par un génocide et la régression des droits de la personne. Tout au plus peut-on, à la suite du Christ, éduquer les riches à donner aux pauvres et axer la culture sur l'adage médiéval« Nos seigneurs les pauvres»...
D'autre part, quand on sait ce qu'est devenu la liberté en Occident (néo-esclavagisme par la dette, mères porteuses, destruction de la famille, néo-colonialisme...), il est capital que la Russie post-bolchévique ne suive pas le modèle emprunté par l'Occident consistant pour l'Etat à financer son fonctionnement (paiement du fonctionnement des services de l'Etat) par la dette et qu'elle ne suive pas non plus le mauvais exemple des interventions des banques centrales occidentales sur le marché qui ne diffèrent pas dans le principe des interventions soviétiques sur le marché durant l'Urss...
Ce séminaire a rappelé celui qui a été tenu en septembre 1998.
« La Russie, à cette époque, avait connu le défaut et la dévaluation, mais aussi le début d’une nouvelle politique économique. Aujourd’hui nous allons aussi connaître une nouvelle politique économique mais heureusement sans crise majeure. Et cette nouvelle politique est d’une certaine manière le couronnement de celle qui l’a précédée. La Russie a vaincu durant ces dix dernières années la misère mais pas la pauvreté. L’objectif de vaincre la pauvreté est bien plus difficile et implique la poursuite d’une forte croissance et d’une hausse de la productivité pour amener la Russie à la hauteur des autres pays développés. »
Ce séminaire a
« une certaine importance dans la définition de la nouvelle politique économique. Car, dans cette nouvelle politique, la dimension financière sera importante. En principe notre économie n’est pas différente dans ses principes des économies européennes. Mais, les caractéristiques de notre économie sont néanmoins différentes. Ainsi, le taux de chômage relativement faible en Russie ne signifie pas que notre situation soit bonne.
Nous avons un problème de pauvreté qui touche les personnes ayant un emploi (salariés pauvres). Ceci s’explique par la différence de la productivité du travail entre la Russie et l’Europe et les États-Unis.
Il y a 3 facteurs explicatifs :
L’écart technologique dans le capital fixe. Cet écart peut être réduit relativement rapidement par l’investissement. Mais il implique aussi un effort d’investissement dans la formation des opérateurs des nouvelles machines. Il faut ici signaler qu’il y a un déficit de la main-d’œuvre qualifiée en Russie.
La présence d’un emploi excédentaire dans les activités demandant peu de qualifications, lié à des salaires qui restent faibles. Ce niveau des salaires décourage l’introduction des nouvelles techniques. Ceci implique aussi que l’on améliore le niveau d’organisation du travail (au sens large) et ceci doit être mis en place par les entrepreneurs.
Le facteur social est aussi important. Pour liquider le sur-emploi il faut dans le même temps créer de nouveaux emplois. Ceci implique aussi un fort niveau d’investissements, et une forte croissance. Or ceci se heurte à la volonté de thésauriser les revenus des exportations.
La crise de 2008-2009 a été très différente en Russie, car les ménages ont été préservés de la crise. L’utilisation d’une partie des revenus a permis de traverser la crise. Aujourd’hui la situation est devenue en un sens plus sérieuse. La croissance est en train de s’arrêter. La croissance du passé a été payée par le déclin des dépenses de réparation. Et aujourd’hui nous n’avons plus le choix. Nous devrons remplacer une partie de nos infrastructures. Et ceci nous coûtera 2% du PIB. Si nous ne faisons rien, alors, à terme, le coût pour l’économie pourrait être plus élevé de 50%, soit être de l’ordre de 3% du PIB par an. Nous voyons bien que la question essentielle est celle des investissements. »
Cette question est à la base de la nouvelle politique économique qui est discutée et qui sera mise en œuvre probablement à la fin de cette année. L’Institut est très engagé dans la définition de cette politique.
Le départ de M. Koudrine du Ministère des Finances a signalé la fin de l’ancienne politique économique, mais n’a pas déclenché en tant que tel cette nouvelle politique économique. Ce n’est que depuis le début de 2013 que la décision a été prise. La décision a donc été prise d’utiliser l’argent du « Fonds pour les Générations Futures ».
Ces dépenses devront et seront étroitement contrôlées par la Présidence dans le cadre de nos institutions.
Lors du Forum de Saint-Pétersbourg il a été décidé d’engager des fonds importants (à hauteur de 13 milliards d’Euros) dans 3 projets qui ne sont que le début de cette politique :
Restructuration du Transsibérien.
La construction d’une ligne TGV Moscou-Kazan .
Construction d’une 3ème périphérique autour de Moscou.
Ces projets viennent s’inscrire dans la continuité avec des projets déjà en cours.
Dans les projets liés aux Jeux Olympiques et à la Coupe du Monde sont parfois contestés mais il y a dans ces projets une très forte dimension d’investissements en infrastructures et pas seulement pour le sport. Donc, ces projets d’infrastructures seront faits et serviront l’économie dans son ensemble. Ils ne sont pas du gaspillage, même si des détournements de fonds peuvent survenir et sont survenus.
La question se pose ensuite de l’investissement privé. Il dépend largement du taux de marge car les capacités d’emprunts des entreprises (sauf les plus importantes) sont relativement faibles. Les banques russes sont engagées dans des opérations d’investissement mais essentiellement au profit des très grandes entreprises, et elles empruntaient sur les marchés occidentaux dans ce but.
Les banques semblent disposer à accroître leur niveau de crédit et à servir les entreprises de taille moyenne. Mais cela pose le problème des ressources financières des banques. Aujourd’hui les taux d’intérêts sauf présence de collatéraux à forte liquidité sont de l’ordre de 16-18%.
Ces taux découragent la plus grande part des industries et des entreprises. Et l’on est toujours dans une situation très anormale pour le financement de l’activité économique. De plus la Banque Centrale de Russie(BCR, NdCR.)ne joue pas son rôle de « prêteur en dernier ressort ». Ceci est dû tant à la structure du système bancaire qu’au statut de la BCR.
La question réelle posée est celle de la politique financière prise dans sa globalité. On a pris la décision d’autoriser le refinancement des obligations liées à l’économie par la BCR. Mais quels sont les obstacles ? Si l’on donne de l’argent à notre économie il faut que les banques puissent comprendre ce que sont les activités qu’elles financent. Or, les banques ont perdu cette capacité qui existait du temps soviétique.
Le séminaire préconise donc de
«créer des structures d’évaluation des projets au profit des banques, que ces structures soient externes ou internes par rapport aux banques.
La nouvelle politique économique, qui va être mise en place dans les mois à venir, et elle sera marquée par une priorité donnée à l’investissement. Mais il faudra en un sens planifier ce changement. Cette politique sera accompagnée d’une hausse modeste du revenu des ménages. Elle permettra cependant d’atteindre des niveaux de productivité comparables à ceux des principaux pays européens à l’horizon 2020 ce qui assurera par la suite une hausse bien plus forte du revenu réel des ménages dans les années 2020-2030 nous permettant d’éradiquer la pauvreté.»
(Fin de citation)
A ce rythme, la banque pourrait bien remercier Poutine ! A suivre...
Le sénateur républicain américain Lindsey Graham a déclaré jeudi dans une interview à Newsweek/The Daily Beast qu'il préparait un projet de sanctions contre la Russie pour le cas où cette dernière refuserait d'extrader Edward Snowden.
"Nous étudions les leviers d'influence dont nous disposons. Je tente de réunir un train de mesures pour montrer aux Russes tout le sérieux de nos intentions. Nous devrons répondre, car il s'agit d'un moment crucial dans nos relations", a déclaré M. Graham.
Un avis soutenu par ses collègues démocrates.
"Je pense que les Russes ont réellement les moyens nécessaires pour l'extrader, et ils doivent le faire. S'ils refusent, ce sera un défi flagrant à nos relations", a indiqué le président de la commission des relations internationales, le sénateur démocrate Robert Menendez.
Le démocrate Carl Levin, qui dirige la commission des forces armées du sénat, a fait remarquer quant à lui que l'affaire Snowden entraînerait un nouveau refroidissement des relations avec la Russie. Il a pourtant constaté que le Congrès n'avait pas en réalité de moyens substantiels pour "exercer un effet positif" sur cette affaire.
Diacre et martyr espagnol du IVe siècle, Vincent est l'un des plus illustres martyrs de Jésus-Christ.
Saint Vincent de Saragosse en prison. Peinture à l'huile. Auteur anonyme, école de Francisco Ribalta
Saint Vincent est né à Saragosse, en Espagne, où...
Trump passe la journée à signer une série de décrets importants tandis que les médias passent la journée à chercher une signification dans la façon dont Elon Musk a bougé le bras.
À peine intronisé, le président américain Donald Trump a paraphé lundi...
Patronne des couples, des chastes, des victimes de viols et des scouts.
Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011, p. 8.
La fête de ce jour nous rappelle un des plus touchants et des plus beaux triomphes de la foi chrétienne ; elle nous...
La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, pétrie des meilleurs sentiments philosophiques, achèvera d'immoler les libertés et franchises concrètes de l'Ancien Régime sur l'autel d'une Liberté théorique, d'une Égalité formelle et d'une Fraternité...
Si les chrétiens étaient d'accord avec les valeurs du monde, il n'y aurait pas de martyrs... et pas d'Église.
Saint Sébastien, dans Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011, p. 165.
Gaulois, dont le père était de Narbonne et la mère,...
Marius était un notable perse qui s'était converti avec son épouse Marthe et ses deux enfants Audifax et Abacum. Venus en pèlerinage à Rome sous le règne de Claude-le-Gothique (268-270) pour vénérer le tombeau des saints apôtres Pierre et Paul, ils se...
Prisca fut martyre sous le règne de Claude le Gothique (268-270). Elle est vénérée à Rome où une église lui est dédiée dur l'Aventin. Les Acta Sanctorum racontent l'histoire d'une fillette de 13 ans qui fut emprisonnée du temps de l'empereur Claude pour...
Tableau de Francisco de Zurbarán.
Antoine le Grand, également connu comme Antoine d'Égypte, Antoine l'Ermite, ou encore Antoine du désert, est un moine considéré comme le père du monachisme chrétien. Sa vie nous est connue par le récit qu'en a fait Athanase...
Dans son entretien avec Joe Rogan, Mark Zuckerberg, PDG de Meta (Facebook, Instagram, Whatsapp), a confié combien de pressions il avait reçu de l'administration Biden pour censurer les contenus, notamment sur les vaccins. Lors d'un entretien fleuve avec...
En Algérie, toutes les églises protestantes sont désormais fermées, a pointé l'ONG Portes ouvertes dans son index mondial 2025 publié ce mercredi. Le constat est sans appel. Si quatre demeuraient encore ouvertes en mai dernier, toutes les églises protestantes...