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Christ Roi

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 08:21

 

http://www.novi-svjetski-poredak.com/wp-content/uploads/2012/05/adam_george.jpg

 

Avec Obama, les Etats-Unis basculent dans le vote ethnique et raciste, la division de la société devient tangible

 

Lors de son discours de victoire prononcé à Chicago, le président Barack Obama s'est adressé à toutes les catégories sociales américaines. « Peu importe que vous soyez noir, blanc, hispanique, asiatique ou amérindien, jeune ou vieux, riche ou pauvre, en bonne santé ou handicapé, gay ou hétérosexuel, vous pouvez réussir ici en Amérique si vous avez la volonté d'essayer ».

 

Sous cette adresse à toutes les catégories sociales, comme en France sous le mandat du socialiste François Hollande le bien nommé, élu lui aussi grâce au vote ethnique (Rappelons que 93 % des musulmans ont voté pour François Hollande), c'est la discrimination positive et division de la société, au profit des Oligarques. 

 

93% des Noirs américains ont voté pour Obama en 2012

http://oumma.com/sites/default/files/imagecache/400xY/vote.jpg

 

Barack Obama avait remporté la présidentielle américaine en 2008 surtout grâce aux minorités noires et hispaniques. Il avait obtenu 43% du vote blanc, contre 95% du vote noir et 66% du vote latino. Quatre ans plus tard, Obama enregistre des chiffres comparables avec 93% des votes des Afro-Américains, 73% de ceux des Asiatiques et 71% de ceux des Hispaniques. Il obtient un score moins important concernant le vote blanc, avec 39% seulement des voix. Sa réélection révèle une fois de plus la forte influence communautaire qui pèse sur le processus électoral aux États-Unis.(1)

 


La division de la société américaine s'accroît.

 

La fracture entre le vote des Blancs et des minorités s'est encore accentuée entre 2008 et 2012. Obama ne recueille plus que 39% des voix chez les Blancs contre 43% en 2008.(2)

 

http://www.lefigaro.fr/assets/infographie/print/1fixe/ethnique.png

 

Les Blancs américains victimes de l'illusion démocratique

 

Les Etats-Unis étant une jeune nation d'un peu plus de deux siècles, faite et construite au départ par des Blancs, sur le mythe de la démocratie et des droits du "peuple américain" souverain (souverain comme en "république française"...), ceux-ci n'ont plus qu'à faire leurs valises, enterrer l'Oligarchie qui leur tourne le dos et leur devient de plus en plus hostile (discrimination positive), émigrer et aller enrichir d'autres pays, plus favorables, qui sauront les accueillir. L'Islande, la Suisse, la Norvège, peuvent être des destinations à envisager. Et surtout, il leur reste à ne pas emporter avec eux, dans leurs valises ...l'illusion démocratique !

 


Sources:

 

(1) http://www.jolpress.com/international-elections-americaines-barack-obama-mitt-romney-vote-communautes-noirs-blancs-hispaniques-asiatiques-femmes-jeunes-article-814753.html

(2) http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2012/11/07/01040-20121107ARTFIG00573-les-blancs-ont-vote-romney-les-femmes-obama.php

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- Présidentielle 2012 : 93 % des musulmans ont voté pour François Hollande

- François Hollande et la division de la société

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 08:05

http://news.google.com/news/tbn/z6XR-7li6YgJ/6.jpgLe cardinal André Vingt-Trois ne se laisse pas impressionner par les «injures publiques et les arguments ad hominem» dont il a été l'objet, notamment à la une de Charlie Hebdo.

 

Ce genre de réactions, a-t-il noté, hier, dans son discours de conclusion de l'assemblée plénière des évêques à Lourdes, laisse plutôt «paraître chez certains la difficulté à accepter un véritable débat». Parmi ces attaques, a-t-il souligné, «l'accusation d'homophobie est la plus habituelle». Or, a rétorqué l'archevêque de Paris: «Dénoncer la supercherie que serait un mariage entre personnes du même sexe n'empêche pas, au contraire, de comprendre le besoin de reconnaissance de personnes homosexuelles, besoin que ce supposé mariage ne satisferait d'ailleurs pas. Nous sommes convaincus que les personnes homosexuelles, comme tout un chacun, sont appelées à rencontrer et suivre le Christ. Il y a pour elles aussi un chemin vers la sainteté, à parcourir pas à pas, et l'Église est toujours disposée à les accompagner sur ce chemin.»

 

Et de constater que l'Église n'est pas si isolée que cela dans sa prise de position, car bon nombre de Français se posent les mêmes questions: «La position très ferme que nous avons prise au sujet de la transformation légale du mariage a suscité bien des remous. Les réactions, plus diversifiées qu'on ne l'imaginait, ont montré un trouble réel de nos concitoyens qui expriment de véritables interrogations sur la pertinence et l'urgence du projet.»

Combat d'autant plus crucial à mener qu'«une fois encore nous voulons rappeler les grands absents de cette discussion: les enfants». D'où, son nouvel appel lancé à tous les catholiques - appuyé par les évêques - à manifester leur opposition: «Que les catholiques de notre pays sachent que leurs évêques les encouragent à parler, à écrire, à agir, à se manifester… Ils ont le droit de témoigner de ce qui, dans la lumière de notre foi et selon la logique de la raison et du bon sens, leur semble essentiel pour le présent et pour l'avenir.»

Le président de la Conférence des évêques a également noté que cette lutte dépassait de loin l'assise des catholiques: «Nous nous réjouissons que, dans le cadre de la légalité et dans le respect des personnes, de nombreuses initiatives soient prises par nos concitoyens, croyants ou non, pour s'opposer au projet du gouvernement dans son état actuel. Beaucoup de catholiques s'engagent dans ce sens avec des personnes d'autres courants de pensée ou d'autres religions.» Ce mouvement de fond qui transcende les «clivages politiques».

En conclusion, l'homme d'église a ouvertement critiqué les priorités du gouvernement: «Nous regrettons que le choix du gouvernement polarise tellement les attentions sur un sujet qui reste second, si l'on tient compte des préoccupations prioritaires qui assaillent beaucoup de nos concitoyens en raison des conséquences de la crise économique et financière: fermeture d'entreprises, hausse du chômage, précarité croissante des familles les plus fragiles, etc. Nos associations, engagées dans la solidarité sociale, relèvent toutes l'aggravation de la situation, notamment des plus jeunes.»


Source: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/08/01016-20121108ARTFIG00598-mariage-gay-andre-vingt-trois-persite-et-signe.php

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 23:59

Extraits du nouveau livre d’Yves-Marie Adeline*, La droite impossible (éditions de Chiré). Un livre à lire de toute urgence alors que la gauche détient presque tous les pouvoirs politiques et métapolitiques.

 

(…) qu’est-ce qu’un homme de droite, ou ce qui en tient lieu, en 1789, à la convocation des États généraux ? Un sujet de Louis XVI. Il est encore trop tôt pour qu’il se dise royaliste, mais enfin c’en est un, naturellement. Dans quelques jours cependant, il sera déjà « d’extrême-droite », pour peu qu’il refuse le premier bouleversement imposé par la gauche : un serment au Jeu de Paume, et la constitution d’une assemblée nationale se substituant aux réunions par ordres – clergé, noblesse et tiers-état. Etre de droite ne commence donc que le jour où, ayant accepté, ou au moins subi passivement cette initiative de la gauche – donc acceptant d’entrer dans le mécanisme de la gauche – on se range, résolument tout de même, à la droite du Roi. Mais pour combien de temps ? Déjà la droite se subdivise entre les partisans d’une monarchie à l’anglaise et ceux qui souhaitent préserver les pouvoirs de la Couronne. À leur tour, les premiers sont d’extrême-droite : on a déjà oublié la période d’avant la Constituante, il n’est déjà plus permis d’y penser. Mirabeau, animateur du Serment du Jeu de Paume, donc de gauche, en tient pour une monarchie constitutionnelle : le temps n’est pas loin où cette idée-là passera de la gauche à la droite, puis à l’extrémité de la droite, puis au néant. « Tenir le pas gagné », dira Rimbaud : un phénomène de cliquet permet de passer d’un cran à un autre, selon un processus non-rétrogradable. Un jour, l’homme de droite, quand il sera de nouveau autorisé à l’être, après que la Révolution ait été réputée « finie », ne sera plus désigné que sous l’étiquette de « conservateur ». Mais pour conserver quoi ? Légitimiste sous Louis-Philippe, il sera royaliste au début de la IIIe République, puis républicain de droite. Hostile à l’avortement avant Giscard, partisan de la peine de mort avant Mitterrand, l’abrogation de l’un et le rétablissement de l’autre lui apparaissent aujourd’hui impensables, ou même indésirables : le cliquet est déjà fixé trop loin, il s’agit désormais du mariage des homosexuels, de leur possibilité d’adopter des enfants, de la légalisation de l’euthanasie, du droit de vote pour les immigrés, etc. La gauche poursuit sa révolution, la droite la subit, tout simplement parce que notre système politique a été imaginé par la gauche. La droite, volontiers appelée au pouvoir par le peuple, parce qu’elle ne manque pas de qualités de gouvernement, n’y sera jamais que locataire : le propriétaire est naturellement la gauche.

 

 

Imaginons que se rencontreraient aujourd’hui Danton et un homme de gauche. Quelle émotion ! Ils ont tant de choses la droite impossible à se dire, tant d’idées à comparer, et la comparaison est d’autant plus facile qu’elles s’enracinent toutes dans un terreau philosophique commun : une même méfiance à l’égard du pouvoir en soi, jugé aliénant pour l’individu, un même refus de toute valeur transcendante. Pour son interlocuteur, Danton est l’un de ces « Grands Ancêtres » que la République honore, et rassemble même par-delà la mort. Ainsi le nom de Robespierre est-il gravé sur le même marbre, tant il est vrai qu’aujourd’hui où les dissensions se sont éteintes, leurs fils spirituels retiennent ce qui les unissait, et oublient naturellement ce qui les séparait.

En revanche, la rencontre serait insolite entre l’homme de droite d’hier et celui d’aujourd’hui. Non pas que le deuxième soit devenu révolutionnaire : il ne l’a jamais été, il déteste les convulsions, il méprise l’arrogance et la bêtise des foules fanatisées autant que ses prédécesseurs. Mais il fête le 14 Juillet avec ferveur, car c’est la fête nationale, la célébration de la patrie. Pour son interlocuteur, cette gaîté est du plus mauvais goût : le 14 Juillet 1789 fut une journée de sang, la première où l’on commença à découper des têtes – avec un couteau de boucher – et à les planter sur des piques. Assurément, l’homme de droite est gêné par cette évocation, parce que, contrairement à l’homme de gauche, il réprouve la violence sauvage, aussi bien celle de la Saint-Barthélémy – qu’il regarde comme un débordement condamnable – que celle des « enragés » de la Bastille.

« Le fanatisme de la gauche est consubstantiel à son idéologie. »

C’est qu’en fait, l’intolérance n’a pas la même origine selon qu’elle vient de droite ou de gauche, même si une erreur coutumière veut qu’elles soient rangées dans un même sac d’opprobre. La gauche en effet rappelle volontiers les excès criminels parfois commis par la droite pour des raisons religieuses. Certes, il n’est pas question d’en nier l’immoralité. Pourtant, ce fanatisme-là s’appuie sur une fidélité mal comprise envers un dieu extérieur, quelqu’un ou quelque chose de supérieur à soi-même, de sorte que cette extériorité permanente, cette distance considérable entre lui-même et le sujet ou l’objet de son fanatisme fait office de chambre de décompression, permettant toujours à sa fièvre criminelle de retomber. Mais dès lors que l’idéologie de gauche supprime cette transcendance et fait de nous-mêmes notre propre dieu, au nom de la liberté de redéfinir ce qui est bien et ce qui est mal, tout ce qui menace ou contribue à menacer cette liberté fondatrice doit être impitoyablement extirpé. En cela, on observe que le fanatisme de la droite est occasionnel, circonstanciel : encore une fois, pour l’homme de droite, la Saint-Barthélémy est un excès regrettable, et il n’en éprouve aucune fierté, même s’il reste franchement du parti catholique. Tandis que le fanatisme de la gauche, fut-il moins visible quand rien ne menace sa domination, comme c’est le cas aujourd’hui, est consubstantiel à son idéologie, en raison de la nature même de cette idéologie, qui tend à s’ériger en une religion laïque dont l’individu est l’idole.

C’est pourquoi, pour l’homme de gauche, le sang qui coule à la Bastille ou ailleurs est un mal nécessaire ("La fin sanctifie les moyens" dixit Adam Weishaupt, Ndlr.) en vertu du principe selon lequel on ne fait pas une bonne omelette sans devoir casser des œufs. Plus encore, dans sa « mystique » révolutionnaire, il y a quelque chose de sacrificiel, au sens païen du terme, dans le sang ennemi qu’il répand, un « sang impur » qui doit être versé pour régénérer le monde.

 

C’est alors que l’homme de droite découvrira dans une encyclopédie quelconque qu’en réalité, le 14 juillet qu’il célèbre est celui de 1790, Fête de la Fédération. Mais rien n’est moins certain que la gauche y pense ce jour-là. Et d’ailleurs, pour l’homme de droite d’il y a deux siècles, cette journée de la Fédération, quoique pacifique, n’a rien non plus de réjouissant. D’abord, elle fêtait le 14 juillet précédent, celui de 1789… Ensuite, il se souvient de cette mascarade, de cette messe probablement invalide où le célébrant était l’évêque Talleyrand, futur défroqué, disant à ses proches : « Surtout, ne me faites pas rire ! »

L’homme de droite aujourd’hui chante à tue-tête la Marseillaise, l’hymne sacré de la Patrie française. On imagine la stupeur de son interlocuteur. Le « sang impur » dont on a « abreuvé les sillons » est le sien. Et voici que son fils spirituel en redemande ! Il peut rappeler posément que ce chant de la Révolution a toujours été entendu, dans toute l’Europe, puis dans le monde entier, comme un symbole non pas de la France elle-même, mais de ses idées révolutionnaires, avant d’être supplanté tardivement par l’Internationale. Durant les premiers jours de la Révolution russe de 1917, l’authentique révolution, celle de mars (1), l’air était rempli de Marseillaises, pas encore d’Internationales.

Enfin, l’homme de droite d’aujourd’hui baise pieusement les plis du drapeau tricolore, « qui s’est couvert de gloire sur les champs de bataille » de nos guerres franco-allemandes, mondiales et coloniales. Parce que la vie après la mort est un apaisement, son visiteur, l’homme de droite d’hier, répond sans élever la voix que pour la gauche, et pour la République française, le drapeau tricolore signifie autre chose. S’il avait fallu choisir un symbole de gloire purement militaire et nationale, les lys sur champ d’azur eussent amplement répondu à cette attente. Mais les Trois Couleurs ont un sens politique précis : elles sont d’abord cette cocarde que les Sans-Culottes enfoncèrent dans la coiffure de Louis XVI. Elles pavoisaient autour de l’échafaud quand le Roi fut guillotiné. Ces couleurs vinrent chercher leurs premières gloires militaires en Vendée, et en ce temps-là, lui, l’homme de droite, les regardaient comme ennemies, symbole de la Terreur dans toute la France, et dans le contexte du génocide vendéen, symbole de l’épouvante. Puis ce drapeau franchit les frontières : de l’Espagne à la Russie, il se fixa sur les frontons des églises transformées en écuries ; en Europe il répandit la révolution, quitte à épuiser toute la puissance française et tomber en loques à Waterloo. N’est-il pas d’autres drapeaux, exécrés aujourd’hui par l’homme de droite, qui se couvrirent d’une même gloire comme d’une même honte ? Le drapeau rouge des Russes n’a-t-il pas triomphé héroïquement à Stalingrad, puis flotté durant un demi-siècle à Berlin ? N’a-t-il pas conquis la moitié du Continent ? La Croix Gammée n’a-t-elle pas claqué aux vents du Cercle polaire jusqu’aux îles grecques ? En outre, quelles sont toutes ces guerres dont le drapeau tricolore est revenu vainqueur ? Je ne dis pas glorieux, mais vainqueur ? Celle de Crimée, celle de la Péninsule italienne au moment de son unification, et celle de 14. A tout prendre, les lys d’or ont ramené plus de gloire militaire que les Trois Couleurs n’en auront jamais.

Pourtant, de ces trois fourvoiements : fête nationale, Marseillaise et drapeau, l’homme de droite aujourd’hui ne peut pas même imaginer qu’il soit possible de s’en dégager. Il étonnera de nouveau son prédécesseur en lui exposant qu’il existe un sens de l’histoire contre lequel on ne peut rien. Voilà encore une idée de gauche, tant il est vrai que ce sens unique de l’histoire, c’est la gauche qui l’a emprunté, puis imposé à la droite : encore le fameux procédé du cliquet. Mais l’homme de droite d’aujourd’hui a un frère, un cousin – voire une cousine désormais : émancipation oblige – à Saint-Cyr. S’il est cultivé, il répondra à son prédécesseur une naïveté du même genre que pour le 14 juillet : les Trois Couleurs étaient les couleurs des livrées royales. Autrement dit, les Sans-Culottes étaient des royalistes qui s’ignoraient, de même que les Socialistes brandissent un drapeau rouge destiné sans doute à reproduire l’oriflamme de Saint-Denis… (…)

(1) On sait en effet qu’il n’y a pas eu à proprement parler de « révolution » d’octobre – l’expression a été forgée par la propagande communiste – mais un coup d’État.

 

 

* Yves-Marie Adeline est né le 24 mars 1960 à Poitiers.

Docteur de l’Université de Paris 1, il a enseigné l’esthétique musicale à l’université de Poitiers, de 1986 à 1989. Il fut aussi directeur de cabinet de Jean Arthuis, qu’il quitta avant que ce dernier n’entre au gouvernement Juppé : à cette occasion, il écrivit La droite piégée (1996).

Il préconise, en 2001, un engagement des royalistes sur la scène électorale comme moyen de faire ressurgir la question des institutions dans le débat politique contemporain en créant l’Alliance Royale, dont il fut président et candidat jusqu’à 2008. Depuis, il se consacre uniquement à l’écriture et à l’enseignement. Il a collaboré à différents périodiques, en particulier Le légitimiste, Royal-Hebdo et Lecture et Tradition. Auteur de plusieurs ouvrages de philosophie politique et d’histoire de la pensée, il a également publié quelques recueils de poésie et une pièce de théâtre.

 

Source: Ndf.fr, Les bonnes feuilles de La Droite impossible d'Yves-Marie Adeline

 

Note de Christroi. Si cette analyse d'Yves-Marie Adeline est pertinente quant à la droite locataire des institutions et d'une gauche propriétaire, d'où l'effet de cliquet et "la droite où l'on arrive jamais", il faut néanmoins préciser qu'aujourd'hui l'idée d'un "sens de l'histoire" contre lequel on ne peut rien - idée de gauche, issue du mythe de 1789 -, cette idée est morte en 1991 avec la chute de l'URSS, et qu'avec cette chute c'est le socle idéologique de la gauche qui est sapé. Ce qui a fait dire à Patrice Gueniffey: "La Révolution est morte" (Conférence du 3 octobre 2011).

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Le phénomène de cliquet

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 23:59

Bank$terthon n°8

 

Après la première guerre mondiale, le sionisme athée est mis de plus en plus avant aidé par les sociétés secrètes et nos démocrates. Deux sociétés secrètes mènent la danse : la round table, les fabians. Il s'occupent de réécrire l'histoire, de former les élites à leur convenance. En même temps, la guerre du pétrole se poursuit. Après avoir plongé le monde dans le chaos de la 1ère guerre mondiale, les pétro-financiers continuent de jouer avec l'avenir des peuples en préparant la 2nde guerre mondiale. Leur but est de contrôler l'énergie après avoir mis sous tutelle la finance et les banques mondiales. Pour arriver à leur fin, un homme sera au centre des attentions...

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- Denissto : Révolution - Monarchie - Finance - Nouvel Ordre mondial

- Bank$terthon (une synthèse du Banksterthon)

- La crise : complot financier - Denissto (chronique du 02/10/2012)

- John Perkins, confessions d'un corrupteur de nations (l'arme de la dette pour mettre les nations à genoux)

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 07:47

http://www.viveleroy.fr/local/cache-vignettes/L130xH200/arton140-c83af.jpgLE PARLEMENTARISME : VOILÀ L'ENNEMI

Deux cents ans de Révolution ont réduit les catholiques à l’état de réactionnaires. Chaque nouvelle loi inique les met en campagne pour alerter l’opinion et tenter de faire pression sur le gouvernement. Comme toujours la loi est votée, et la fièvre activiste retombée, ils se réfugient dans un attentisme providentialiste et défaitiste d’où ils ne sortent que pour voter pour le moindre mal (...) en attendant le prochain coup de l’ennemi. Plutôt que de s’acharner à combattre les symptômes (les mauvaises lois républicaines), pourquoi ne pas reconnaître enfin l’effet corrupteur de ces assemblées délibérantes qui font de l’opinion de la majorité, l’expression de la vérité ? Au lieu de subir les attaques, ne vaut-il pas mieux en reprendre l’initiative avec nos principes (la loi naturelle et l’autorité) et nos armes (la Grâce divine et la raison) pour restaurer des institutions traditionnelles ?

  Introduction 
La forme d’une institution est faite en vue d’une fin

Effectivement, selon nombre de catholiques la forme du « gouvernement » – monarchie, aristocratie, république – serait neutre, il suffirait que n’importe lequel de ces régimes soit aux mains d’hommes vertueux pour être vertueux. Or saint Thomas nous rappelle ce principe :

En toutes choses qui ne naissent pas du hasard, la forme dépend nécessairement de la fin de l’action. [1]
La fin du gouvernement dans la société traditionnelle

Ce qui distingue l’homme des autres animaux est qu’il est doué de raison, aussi Aristote définit-il l’homme comme un « animal raisonnable » [2]. En effet, contrairement aux bêtes – dont le comportement est déterminé par l’instinct – l’homme peut choisir son attitude face à une situation donnée ou régler son comportement vis-à-vis de ses semblables. Ainsi un homme réalise-t-il d’autant plus sa nature humaine qu’il agit suivant la raison ; on dit d’un tel homme qu’il est vertueux, c’est pourquoi le païen Cicéron comme le chrétien saint Thomas déclarent « la vertu est la raison même [3] ».

Dans une civilisation traditionnelle, le rôle de l’autorité est d’amener ceux dont elle a la charge à réaliser leur fin, leur nature d’animal raisonnable, et par conséquent, à les faire grandir en vertu. Comme le font les parents vis à vis de leurs enfants, la mission des rois consiste à favoriser les actes vertueux de leurs sujets par le biais des lois. Il s’agit de leur garantir les bonnes conditions de l’exercice de leur raison, autrement dit, de leur donner les moyens de mener une vie vertueuse. Ce droit naturel – ce droit pour tout homme de réaliser sa nature – est bien le fondement des lois humaines.

  • Le dirigeant qui favorise ce droit acquiert la légitimité de son commandement et obtient, non seulement l’obéissance volontaire de ses sujets, mais plus encore, leur amour.
  • Le dirigeant qui s’oppose au droit naturel ou le contrarie est appelé « tyran ».

Quand l’autorité reconnaît que la loi naturelle — la loi du bon comportement de l’homme — et les droits associés proviennent de l’Auteur de la nature, Dieu, Autorité suprême, alors on peut parler de droit naturel et divin. L’autorité devient l’auxiliaire de Dieu pour aider les hommes à accomplir leur nature, à vivre selon leur raison, à vivre vertueusement et donc à vivre heureusement ? En effet Aristote dit :

Qu’est-ce donc qui empêche de qualifier d’heureux celui qui agit conformément à la vertu parfaite, et qui est suffisamment pourvu de biens extérieurs, non pendant telle ou telle durée, mais pendant une vie complète ? [4]

Pour conserver le bien commun, cette communion des hommes dans un état qui favorise leur vertu, le roi doit veiller à la justice qui commande de rendre à chacun ce qui lui est dû – on pense à la figure archétypale de saint Louis rendant la justice sous un chêne. En tout premier lieu, il s’agit de rendre publiquement au Dieu créateur le culte qui lui est dû ; c’est la raison pour laquelle aucune monarchie ne peut exister sans la transcendance de Dieu reconnue en public — on parle d’hétéronomie.

Si, conformément à la Révélation du Nouveau Testament, l’autorité reconnaît en plus la royauté universelle du Christ [5], on aboutit à un type achevé d’autorité où le roi agit au nom du Christ : il devient son « lieu-tenant » pour gouverner ceux dont il a la charge et soutenir son Église.

C’est ainsi que, depuis Clovis – qui lors de son baptême reconnaît Dieu au dessus de lui et se soumet publiquement à sa loi –, tous les rois de France ont essayé, malgré leurs infirmités d’homme et compte-tenu de la conjoncture de leur époque, d’agir selon le droit naturel et divin et la Révélation. Telle est bien la motivation première de cette ordonnance de Philippe le Bel :

Attendu que toute créature humaine qui est formée à l’image de Notre-Seigneur doit généralement être franche par droit naturel [...] [6]

De même, un Richelieu dans son Testament exhorte le roi à la soumission à Dieu :

Tant de Princes se sont perdus, eux et leurs États, pour fonder leur conduite sur un jugement contraire à leur propre connaissance ; et tant d’autres ont été comblés de bénédictions, pour avoir soumis leur autorité à celle dont elle dérivait, pour n’avoir cherché leur grandeur qu’en celle de leur Créateur ; et pour avoir un peu plus de soin de son règne que du leur propre [...] [7]

Et tous les rois ont été bien conscients du caractère hétéronome de leur autorité à l’instar d’un Louis XV qui le rappelle à ses Cours de justice : « le pouvoir que j’ai reçu de Dieu, pour préserver mes peuples ». [8]

La forme des institutions politiques de la monarchie Très Chrétienne s’est donc modelée au fil des siècles autour d’une seule et unique fin très précise : le règne social de Jésus Christ.

La fin d’un gouvernement dans une société révolutionnaire

Tout au contraire, la Révolution réalise le vieux rêve gnostique de l’autonomie de l’homme par rapport à Dieu dont Karl Marx nous donne une définition :

Un être ne se révèle autonome qu’à partir du moment où il est son propre maître ; et il n’est son propre maître que s’il n’est redevable qu’à lui-même de sa propre existence. Un homme qui vit par la grâce d’un autre se considère comme un être dépendant. Or je vis totalement par la grâce d’autrui non seulement quand il pourvoit à ma subsistance, mais aussi quand il a, de surcroît, créé ma vie, s’il en est la source ; et ma vie a nécessairement son fondement hors d’elle lorsqu’elle n’est pas ma propre création. [9]

Une « philosophie » dévoyée, héritière des Lumières et fondée sur un a priori religieux, lui fournit un cadre théorique ; Marx nous en révèle l’objectif :

La philosophie ne s’en cache pas. Elle fait sienne la profession de foi de Prométhée : « En un mot, je hais tous les dieux. » C’est sa propre devise qu’elle oppose à tous les dieux célestes et terrestres qui ne reconnaissent pas la conscience humaine comme la divinité suprême. Elle ne souffre pas de rivale. [10]

D’où les paradigmes de la société révolutionnaire :

  • À la fin de l’homme d’accomplir sa nature en agissant selon la raison (suivant la loi naturelle), succède la liberté, le libre examen, autrement dit : l’affranchissement de l’homme à l’égard de toute loi qu’il ne s’est pas lui-même fixé. Le réel — la nature des choses — devient l’ennemi ; c’est le triomphe des utopies qui forment autant de lits pour les totalitarismes.
  • La dignité de l’homme ne consiste plus dans le bon usage de la liberté, mais un homme acquiert d’autant plus de dignité qu’il est libre, débarrassé de toute contrainte sociale et religieuse. Le révolté et l’antisocial qui « brisent les tabous » par leur liberté (ou égoïsme), dépassent désormais en dignité le religieux ou le simple croyant, ces sous-hommes qui osent aliéner la leur.
  • Au règne social de Christ succède la souveraineté du peuple ou de la nation.
  • Au droit naturel succèdent les très artificiels Droits de l’homme que l’Occident révolutionnaire prétend imposer au reste du monde.
  • À l’autorité – qui fait grandir en vertu et établit la justice – succède l’égalité. Pire ! Dans cette nouvelle société, l’autorité devient insupportable en ce qu’elle perçue comme limitant la liberté. Logiquement la nouvelle justice prend pour fondement l’Égalité, et puisque tous sont égaux, il suffit d’avoir les mêmes droits pour que « justice » soit rendue.

Ce changement radical de la fin de la société — la libéralisation maximale d’individus tous égaux — ne pouvait pas rester sans conséquences sur les institutions politiques. En effet, les institutions de la monarchie Très Chrétienne formées en vue de cette fin particulière du règne social de Jésus Christ, étaient incapables d’accomplir le règne des Droits de l’homme, le règne de la souveraineté populaire.
C’est ce que résume parfaitement Vincent Peillon, notre actuel ministre socialiste de l’Éducation Nationale, dans son livre Une religion pour la République, la foi laïque de Ferdinand Buisson :

À côté de la forme républicaine, il faut « la mentalité et la moralité républicaine ». La France a cette singularité qu’élevée dans la religion catholique, n’ayant pas su faire droit à la Réforme, elle n’a pas fait pénétrer dans ses mœurs une religion du libre examen, de l’égalité et de la liberté. Il faut donc à la fois déraciner l’empreinte catholique, qui ne s’accommode pas de la République, et trouver, en dehors des formes religieuses traditionnelles, une religion de substitution qui arrive à inscrire jusque dans les mœurs, les cœurs, la chair, les valeurs et l’esprit républicain sans lesquels les institutions républicaines sont des corps sans âme qui se préparent à tous les dévoiements. [...] Le républicain, c’est l’homme. En d’autres termes : la religion républicaine, la religion de l’homme, où chacun est digne, respectable, conscient de sa valeur, indéfiniment perfectible. [...] La religion républicaine est une religion des droits de l’homme, c’est-à-dire dire de l’Homme qui doit se faire Dieu, ensemble, avec les autres, ici bas, et non pas du Dieu qui se fait homme à travers un seul d’entre nous. [11]

Ainsi la fin de la révolution s’identifie pleinement à l’immanentisation de la divinité dans l’homme, à la religion de l’homme-dieu et c’est bien la forme républicaine qui permet de réaliser cette fin. En effet, dans une république démocratique, aucune autorité n’est reconnue au dessus de celle du parlement, et le jeu parlementaire en décidant du bien et du mal, réalise l’idéal de l’autonomie révolutionnaire.

Notre problématique : le mythe de la bonne république chez les Catholiques

Logiquement, pour rétablir le règne social de NSJC, il faudrait rétablir des institutions Très Chrétiennes. Or, de manière paradoxale, s’il y a encore des catholiques qui se disent contre-révolutionnaires aujourd’hui, non seulement ceux-ci participent au jeu des institutions parlementaires et démocratiques, mais ils affirment même que c’est le seul moyen possible d’agir pour le bien. À les écouter, il suffirait d’installer au cœur des institutions parlementaires un nombre de plus en plus important d’hommes vertueux pour que la politique soit de plus en plus vertueuse.

Il y a là un paradoxe : comment des institutions nées du mal, pour le mal, ayant accompli le mal pendant deux siècles, pourraient-elles devenir subitement le seul moyen d’action politique vertueuse ? Il y a plus qu’un paradoxe, il y a un mythe : celui de la bonne république.

C’est un mythe ancien, qui remonte au moins à Fénelon. Pour établir son vice, le vice de ce mythe, nous nous appuierons sur les faits puisque la politique est une science inductive qui consiste à partir des faits pour en induire des lois.

Nous examinerons donc trois circonstances où les catholiques « conservateurs » ont été largement majoritaires au sein des institutions démocratiques :

  • La monarchie parlementaire de Charles X (1824)
  • L’assemblée de la « République des ducs » (1871)
  • La Chambre bleu-horizon (1919)

 

Source et suite : http://www.viveleroy.fr/Le-mythe-de-la-bonne-republique.html 

Notes

[1Saint Thomas, Somme Théologique, I, 15, 1. Cité par Denis Sureau dans Retour à la politique, l’impossible neutralité des chrétiens, La Nef, DMM, p.103, 1995 (« In omnibus enim quae non a casu generantur, necesse est formam esse finem generationis cujuscumque »., Summ.Theo. diligenter emendata Nicolai/Sylvii/Billuart, et C.-J.Drioux, Decima Sexta, 1856 »). Aussi « En toutes choses qui ne naissent pas au hasard, il y a nécessité que la forme de l’être engendré soit la fin de la génération. », in Somm. Théol., A.-D. Sertillanges, O.P., Éditions de la revue des jeunes, 1933.

[2Aristote, Politique, Livre 1.

[3Cicéron, Tusculanarum diputationum, libri V, IV, 15 : « la vertu est la raison même ». Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique 1a-2ae, La loi, question 94 : « il y a en tout humain une inclination naturelle à agir conformément à sa raison. Ce qui est proprement agir selon la vertu. »

[4Aristote ; Éthique à Nicomaque ; livre I, 1101a ; Agora les classiques, Presses pocket ; 1992 ; pp.51-52.

[5« En ce temps-là, Pilate dit à Jésus [...] Tu es donc Roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis Roi. Si je suis né et si je suis venu dans le monde, c’est pour rendre témoignage à la vérité ; quiconque est de la vérité, écoute ma voix. » Évangile selon saint Jean, XVIII,33-37.

[6Philippe le Bel, Ordonnance sur l’affranchissement des serfs du Valois, rapportée par duc de Lévis Mirepoix, Le siècle de Philippe Le Bel, Amiot-Dumont, Paris, 1954, p.5.

[7Richelieu, Testament, Reprod. de l’éd. d’Amsterdam, 1689, Bibliothèque de philosophie politique et juridique, Centre de philosophie politique et juridique de Caen, 1985.<

[8Procès-verbal du lit de justice du 3 mars 1766. — Mercure historique de mars, p. 174-181. cité par J.C.L. Simonde de Sismondi, Histoire des Français, tome XXIX, Treuttel et Würtz libraires, Paris, 1842, pp. 360-364.

[9Karl Marx, Œuvres II, Économie II, Économie et philosophie, Éditions M. Rubel, Paris Gallimard, 1968, p.130.

[10Karl Marx, Œuvres III, Philosophie, Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et Épicure (1841), Paris, Gallimard éd. M. Rubel, p.14.

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- Contre le Nouvel Ordre mondial : en finir avec la "révolution" (Ière partie)

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 07:30

La tactique politique du Moindre Mal

 

Trouvé sur : http://javiergarisoain.blogspot.fr/

 

La tactique politique du Moindre Mal n'est plus limitée à la période électorale car elle consiste à proposer des maux (moindres) pour éviter que triomphent d'autres maux (pires). C'est la tentation politique qui nous assaille quand nous avons la responsabilité de faire des propositions. Et à ce sujet, je suis arrivé à une conclusion : du point de vue éthique, il ne peut jamais être licite de proposer un mal, même si c’est un mal mineur.

 

Voici quelques arguments démontrant pourquoi la tactique du Moindre Mal n’est pas bonne :

 

- Parce que la doctrine catholique est claire sur ce point quand elle affirme que la conscience ordonne "d’accomplir le bien et d’éviter le mal» (Cat 1. 1706 et 1777), que l’on ne peut "faire le mal" si l’on recherche le salut (Cat. 998) et qu’il n’est «jamais permis de faire le mal pour qu’il en résulte un bien". (Cat. 1789)

 

- Parce que la responsabilité des laïcs catholiques ne peut se limiter à choisir passivement parmi les maux que les ennemis de l'Église veulent bien offrir, mais doit être une participation active et directe, "ouvrant les portes au Christ".

 

- Parce que la tactique du Moindre Mal prétend attribuer aux catholiques un rôle médiocre et passif à l’intérieur du nouveau système "confessionnellement laïque."

 

- Parce que la tactique du Moindre Mal transforme en quotidienne une situation exceptionnelle.

 

- Parce qu'une situation de Moindre Mal prolongée fait que le moindre mal est de plus en plus grave. Les "moindres" maux d'aujourd'hui sont trop graves pour ne pas mettre en évidence une confrontation radicale avec l'Évangile : l'individualisme, la relativisation de l'autorité, la primauté de l’opinion publique, la vision scientifico-rationaliste du monde ... principes qui se manifestent par la perte de la foi, la crise de la famille, la corruption, l'injustice et les déséquilibres à l’échelle mondiale, etc.

 

- Parce que la tactique Moindre Mal s'est révélée inefficace dans le passé pour atteindre le pouvoir ou pour réduire le Mal.

 

- Parce qu'il est nécessaire d'expliquer dans son intégralité le message de l'Évangile, compte tenu que "là où le péché pervertit le climat social, il faut faire appel à la conversion des cœurs et à la grâce de Dieu" (...) et «Il n'y a pas de solution à la question sociale en dehors de l'Évangile". (Cat. 1896)

 

- Parce que la proposition d’un mal de la part de celui devrait proposer un bien donne lieu au très grave péché de scandale qu’est "l'attitude ou le comportement qui porte autrui à faire le mal". (Cat 2284). À cet égard, l’enseignement de Pie XII est très clair : "Se rendent coupables de scandale ceux qui instituent des lois ou des structures sociales menant à la dégradation des mœurs et à la corruption de la vie religieuse, ou à des conditions sociales qui, volontairement ou non, rendre ardue et pratiquement impossible une conduite chrétienne conforme aux commandements (...) Il en va de même (...) de ceux qui, manipulant l’opinion publique, la détournent des valeurs morales." (Discours du 01/06/1941. Tiré de : Cat. 2286).

 

- Parce qu'un mal est toujours un mal et "il est erroné de juger de la moralité des actes en ne considérant que l'intention ou les circonstances". (Cat. 1756).

 

 

Source: http://javiergarisoain.blogspot.fr/

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- Le moindre mal est-il un bien ? (Père Garrigou-Lagrange)

- "Moindre mal" et démocratie

- Le "moindre mal" de Nicolas Sarkozy remis à sa place

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 23:59

Le gendarme financier allemand BaFin a demandé hier aux banques du pays jugées systémiques de préparer leurs "testaments", soit les documents détaillant la façon dont elles souhaiteraient être réorganisées ou démantelées en cas de crise menaçant leur survie.

De par leur taille et la diversité de leurs activités, plus d'une quinzaine de banques allemandes représentent une menace pour l'ensemble de l'économie du pays voire au-delà en cas de faillite, selon le BaFin.

Le premier institut de crédit d'Allemagne, Deutsche Bank, devra remettre en priorité son "testament" d'ici la fin de l'année.

... L'objectif est notamment d'éviter autant que possible le recours à des aides publiques. Lors de la crise financière de 2008-2009, le gouvernement allemand avait ainsi dû sauver Hypo Real Estate et Commerzbank en leur injectant des milliards d'euros, au grand dam du contribuable.

 

(Source: http://www.romandie.com/news/n/L_Allemagne_demande_es_banques_de_prrer_leurs_testaments_BaFin_RP_021120121753-22-270205.asp)

 

En France, en octobre 2008, c'est une somme de 360 milliards qui avait été mobilisée pour renflouer les banques, au grand dam des contribuables. Ce que nous avions alors appelé le "vol du siècle"...

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- Le vol du siècle

- "Sauf accident majeur, cette opération n'aura pas de coût pour le contribuable" (François Fillon) 

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 23:58

http://www.voxnr.com/c_images/icono/1210/165034_486034184725_744634725_5622184_1874176_n.jpgC’est le sondage qui choque l’État hébreu. Une grande partie de la population juive d’Israël serait favorable à l’instauration de discriminations envers ses concitoyens arabes. Voici l’étonnante conclusion d’une étude publiée par le quotidien israélien Haaretz. Commandé par le Fonds Yisraela Goldblum, une organisation de gauche chargée de collecter des dons en faveur de projets égalitaires israélo-palestiniens, le sondage, effectué par le très sérieux institut israélien Dialog, est la conclusion de 503 interviews menées le 16 septembre dernier, veille de la fête juive de Rosh Hashanah (nouvel an). Et ses résultats sont pour le moins étonnants : la moitié des Israéliens épousent des thèses ultra-nationalistes.

Ainsi, 59 % des sondés préféreraient que les Juifs soient privilégiés par rapport aux Arabes dans l’accession à des postes ministériels. Ils sont 42 % à ne pas vouloir qu’un Arabe habite leur immeuble, et toujours 42 % à ne pas souhaiter que leurs enfants se trouvent dans les mêmes classes que de jeunes Arabes. Avec 1,5 million de personnes, les Arabes israéliens - musulmans ou chrétiens - forment 20 % de la population israélienne. Descendants des Palestiniens qui sont restés dans les frontières d’Israël après la guerre de 1948, ils ont obtenu la nationalité israélienne. Il ne faut pas les confondre avec les 300 000 Palestiniens de Jérusalem-Est, qui disposent d’une carte de résident après l’annexion de leur territoire par Israël à l’issue de la guerre de six jours, en 1967.

Si en Israël, les différentes communautés n’habitent pas les mêmes quartiers, les Arabes israéliens possèdent strictement les mêmes droits que leurs concitoyens juifs, sauf pour le droit au retour. Ainsi, le regroupement familial ou la naturalisation du conjoint sont tout simplement exclus. "S’il existe une égalité formelle devant la loi, il demeure cependant de réelles inégalités sociologiques", souligne au Point.fr Denis Charbit, professeur en sciences politiques à l’université ouverte d’Israël. Ainsi, seuls 11 % des Arabes israéliens accèdent aux bancs de l’université. Seuls 10 % d’entre eux finissent chefs d’entreprise. Des inégalités que l’on retrouve même au niveau de l’espérance de vie : 74 ans côté arabe, contre 77 ans pour les Juifs.

D’après le sondage, un tiers des Juifs israéliens souhaiteraient retirer le droit de vote aux Arabes israéliens. Ils sont même 47 % à vouloir qu’une partie de la population arabe d’Israël soit gérée par l’Autorité palestinienne.

Le sondage ne se cantonne pas aux Arabes d’Israël. Il s’intéresse également à la Cisjordanie, territoire palestinien occupé militairement par Israël en 1967, que ce dernier colonise depuis graduellement, en dépit du droit international. Et les résultats sont encore plus édifiants. En cas d’annexion du territoire, une majorité de Juifs israéliens seraient favorables à l’établissement d’un régime d’apartheid en Cisjordanie. Ils sont ainsi 74 % à se positionner en faveur de routes séparées entre Israéliens et Palestiniens en Cisjordanie. 69 % à refuser d’accorder aux 2,5 Mmillions de Palestiniens de Cisjordanie le droit de vote, conséquence inévitable d’une annexion. Plus étonnant, une majorité (58 %) de Juifs israéliens est déjà convaincue qu’Israël pratique une politique discriminatoire à l’encontre des populations arabes.

Sans surprise, ce sont les ultra-orthodoxes qui tiennent les positions les plus extrêmes. 95 % d’entre eux sont par exemple favorables aux discriminations à l’embauche. 82 % aimeraient que les Juifs bénéficient d’un traitement préférentiel, et 70 % s’opposent au vote des Arabes israéliens.

Le constat est le même sur la question des Palestiniens de Cisjordanie. D’après le sondage, 83 % des "haredim" sont favorables à une ségrégation dans les routes de Cisjordanie. La communauté ultra-orthodoxe - qui vote ultra-nationaliste - étant la plus dynamique du pays démographiquement, la tendance ne devrait pas s’inverser dans les années à venir. Viennent ensuite dans le sondage les religieux "traditionnels", les nouveaux immigrants venus de l’ex-URSS et les laïques de gauche. Ces derniers paraissent comme étant les plus tolérants.

 

Source: http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFVEuEZEpAlRJNdCDb.shtml

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 14:09

 

http://feeds.lefigaro.fr/c/32266/f/438190/e/1/s/252fbd16/l/0L0Slefigaro0Bfr0Cmedias0C20A120C110C0A30C7351d2c60E25a20E11e20E81c50E49469729e2680E493x1780Bjpg/7351d2c6-25a2-11e2-81c5-49469729e268-493x178.jpg

Lors du discours d'ouverture de l'assemblée des évêques réunie à Lourdes ce matin, le président des évêques français, le cardinal André Vingt-Trois a sonné la fin de la récréation pour les catholiques face au projet du gouvernement de légaliser le "mariage" homosexuel "pour tous", qu'il a requalifié de « mariage de quelques-uns imposé à tous » et de « supercherie », et a lancé un appel implicite à manifester.

 

 

 

 

Le cardinal André Vingt-Trois n'a pas mâché ses mots, samedi matin, en ouvrant l'assemblée des évêques de France qu'il préside à Lourdes. Il a requalifié le projet de "mariage pour tous" légalisant le "mariage" homosexuel en « mariage de quelques-uns imposé à tous », une « supercherie » (celle de ne pas «reconnaître la différence sexuelle»), et une «discrimination entre les enfants».

 

Sur le plan politique, il a récusé la légitimité de «l'élection présidentielle» et celle des «législatives» qui ne sont pas «un blanc seing automatique» quand il s'agit de réformes qui «touchent très profondément les équilibres de notre société». La démocratie comme souveraineté du peuple atteint ici ses limites: celles de la loi naturelle. Le projet de "mariage" homosexuel et d'adoption par des couples" homsexuels est un exemple type de conflit entre "volonté générale" ("souveraineté du peuple") et les droits de l'homme (droit de l'enfant d'avoir un père et une mère). Le prélat a ainsi insisté sur le droit des enfants «à être élevé» par «ceux qui l'ont engendré. Il a cité à cet égard l'article 7 de la Convention internationale relative aux droits de l'enfant.

 

Mgr Vingt-Trois a ajouté: «Dans certaines situations exceptionnelles, des personnes peuvent, pour le bien de l'enfant, assumer généreusement la responsabilité parentale. Elles ne peuvent jamais se substituer totalement à l'homme et à la femme qui ont engendré l'enfant»

 

Il a donc appelé à nouveau les chrétiens «à saisir leurs élus en leur écrivant des lettres personnelles». Et, pour la première fois, montant d'un cran, il a poussé à manifester contre ce projet de loi même s'il n'a pas prononcé ce mot. Mais il a clairement affirmé que les chrétiens «doivent» utiliser «les moyens d'expression» d'une «société participative» pour faire «entendre» leur point de vue.

 

Enfin, compte tenu de la «gravité de l'enjeu», l'archevêque de Paris a réclamé au gouvernement un «large débat national» de façon à échapper «à la pression ostentatoire de quelques lobbies». Précisant que l'Église catholique ne défend pas ici des «privilèges confessionnels» mais «la fonction sociale du mariage qui ne dépend d'aucune religion». Une fonction «d'alerte» des consciences revendiquée par l'Eglise.

 

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- "Il n'est pas sain de mettre aux voix de savoir ce qui est bien et ce qui est mal. Je ne crois pas que la source de la morale soit la majorité" (Monseigneur André Vingt-Trois, archevêque de Paris)

- "Mariage" homosexuel: un exemple de conflit entre Volonté générale et droits de l'homme

- "Mariage" homosexuel : Mgr Vingt-Trois appelle les parlementaires à résister et à s’affranchir de la discipline des partis

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 23:59

USA: S'afficher tradi ça rapporte, Chick-Fil-a bénéfices records !

 

Posted by Marucha LE 01-11-2012

 

 

Tradycyjne wartości popłacają, Chick-fil-A z rekordowymi wynikami

 

TRADUCTION

 

Suite à la déclaration du directeur de la chaîne de fast food "Chick–fil-a", affirmant que sa chaîne appuyait les valeurs traditionnelles, celle–ci s’est trouvée sous le feu de la critique.

 

On a reproché à la chaine une soit-disant discrimination des homosexuels, et elle s’est vu blamée par de nombreux politiciens autant que par de nombreux commentateurs de la vie publique américaine. Mais lle a reçu aussi le soutien de ses clients habituels autant que des Américains s’opposant aux poursuites engagés contre ceux qui expriment publiquement leur soutien au mariage chrétien traditionnel .

 

L’affaire a commencé le jour où le Directeur de Chick-fil-A ,Dany Cathy a affirmé lors du « The Ken Coleman Show » que les personnes qui veulent la légalisation du « mariage » homosexuel et promeuvent ce type de lien subiront « le « Jugement de Dieu ». En un clin d’œil la foudre s’est déchaînée sur Cathy et l’on a vu quelques maires libéraux ( parmi lesquels Rahm Emanuel , ami d’Obama +N.du.Trad. : un des sionistes les plus enragés de l’establishment US ) déclarer que pour la chaîne de Cathy il n’y aurait pas de restaurants dans leurs villes. Le maire de Boston ,Thomas Menino a clairement reproché à cette industrie de faire de la discrimination à l’égard des milieux homosexuels. Les mêmes types de reproches absurdes, venant des manifestants homosexuels, se sont déversés sur la chaine. De plus, leur exaspération s’est accrue à la nouvelle que la chaîne soutenait les organisations défendant le mariage.

 

Le maire de Washington a déclaré sur Twitter qu’il ne soutenait pas « les poulets haineux »

 

Selon USA Today, depuis le début de l’affaire, la renommée de la chaîne Chik-fil-A s’est accrue tout autant que la fréquentation de ses restaurants et l’identification de sa publicité. Sandelman and Associates a mené une enquête parmi les 30 000 sujets présent sur le marché des fast-food. Comparé au troisième trimestre de l’année 2011 la part de ce fast-food a augmenté O,6% par rapport à tout le marché des fast-food. Selon Jeff Davis, de Sandelman and Associates cette chaîne de restaurants a renforcé sa position de 80% de plus par rapport aux autres chaînes examinées.

 

Il semblerait que l’accroissement des ventes ainsi que la renommée de la chaîne a commencé le 1° Aout quand les sympathisants de la chaine ont programmé un « Chick-fi-lA Appreciation Day ». Le but en était de soutenir la liberté de parole et de défendre le mariage traditionnel attaqué par la gauche. - Ce qui fut dit alors semblait devoir nuire à Chick–fil-A, hors en réalité c’est le contraire qui s’est produit pour cette marque : elle en a été favorisée.

 

Source : lifesitenews.com

Transmis par

http://www.pch24.pl

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Merci à Truth

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 11:07

http://cdn.bvoltaire.fr/media/2012/11/boulevard-voltaire-avortement-565x252.jpegS’il est un sujet difficile à aborder, c’est bien celui de l’avortement. Même parmi les plus réac de mes proches, on ose rarement des positions tranchées, définitives. Et je ne vous parle de mon épouse ! C’est, avec la peine de mort, l’une des questions qui peut vous valoir de rompre avec vos amis de 30 ans.

 

Or, il ne vous aura pas échappé qu’on vient de reparler de l’interruption volontaire de grossesse — il ne s’agirait pas d’employer les mots qui fâchent… — à l’occasion d’un vote de nos députés qui ont décidé son remboursement à 100%. Un vote acquis à l’issue d’un débat qu’on nous présente comme « apaisé ». Où chacun y est allé de son hommage à l’icône Simone Veil et à sa loi de dépénalisation de l’IVG. Dans la foulée, les parlementaires ont adopté un amendement présenté par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, qui prévoit le remboursement à 100% de la contraception pour les jeunes filles âgées de 15 à 18 ans.

 

Coût pour la sécu : 5 millions pour la gratuité de la pilule chez les mineures. Auxquels il convient d’ajouter 13,5 millions d’euros pour la prise en charge à 100% de l’IVG. Mais au diable ces comptes d’apothicaire ! Ne s’agissait-il pas de promesses du candidat Hollande ? Et, on le sait, le désormais Président Hollande tient ses promesses…

 

Mais revenons à l’IVG. « Ce n’est pas un geste anodin » a tenu à préciser la ministre. C’est le moins qu’on puisse dire. Je me garderais bien de réclamer l’abrogation de la loi Veil et de proclamer, comme on a pu le lire lors de certaines manifestations, « l’avortement tue ». Mais je ne suis pas prêt pour autant à diaboliser les militants pro-vie. Ils ne sont pas d’affreux obscurantistes, d’obscurs partisans d’un retour au Moyen-âge, comme se complait à nous les dépeindre une presse pour qui la modernité est une ligne de conduite et la défense des valeurs traditionnelles le signe que vous êtes un néo-facho.

 

Opposants radicaux à l’avortement, ils posent de vraies questions. Comme eux, je m’interroge quand j’entends certains plaider contre la peine de mort et, dans le même mouvement, se faire les défenseurs de l’avortement. Il y a là, me semble-t-il, quelque contradiction. Et puis, le respect de la vie, c’est à partir de quand ? Douze semaines comme en France, dix-huit comme en Suède, vingt-quatre comme en Grande-Bretagne ?

 

Je me souviens d’un confrère journaliste me rétorquant à propos de la peine capitale : « Rien ne justifie qu’on enlève la vie. » Le même jeune homme aurait probablement fait l’apologie de l’interruption de grossesse.

 

Alors, le respect de la vie ? Oui, quand ça vous arrange. Non, quand ça vous gêne…

 

 

Robert Ménard, le 1 novembre 2012

 

Source: http://www.bvoltaire.fr/robertmenard/interdire-lavortement,2730

 

 

Gianna Jessen, rescapée de l'avortement. Melbourne 2008 - sous-titres en Français

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 23:59

Mgr Vingt-Trois appelle les parlementaires à résister et à s’affranchir de la discipline des partis


http://s.tf1.fr/mmdia/i/30/2/le-cardinal-andre-vingt-trois-lors-de-la-messe-requiem-2672302_1713.jpg?v=4

Lors de la traditionnelle messe de rentrée parlementaire, tenue chaque année devant le personnel politique de l'Assemblée nationale et du Sénat, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a, mardi 30 octobre, consacré l'ensemble de son  homélie au "mariage pour tous". 

Insistant une nouvelle fois sur l'opposition de l'Eglise face à "cette réforme de civilisation" que constitue, selon lui, le projet du gouvernement, il a engagé les parlementaires présents à "résister au conformisme de la pensée « prête à porter » qui évite de trop s’interroger" et dénoncé "les lobbies qui saturent les espaces de communication".

 

Au nom de "la liberté, du courage et de leur conscience personnelle", le prélat a clairement appelé les responsables politiques à s'affranchir de la ligne de leurs partis respectifs . "Le courage est nécessaire quand il s’agit pour le responsable politique de prendre ses distances par rapport à son entourage idéologique ou à son parti et d’exposer son image publique". Dans les débats à venir, a-t-il insité, "il serait choquant pour la démocratie que les parlementaires ne disposent pas de leur liberté de vote. Leur responsabilité personnelle en sera d’autant plus grande".

 

"Je ne pense pas que l’organisation des mœurs conjugales et de la transmission de la filiation fassent partie des éléments d’une alternance politique" a encore souligné Mgr Vingt-Trois, en réponse à l'argument selon lequel le "mariage pour tous" était une des mesures annoncées dans le programme de la majorité élue en mai. (1)

 

"La liberté doit se gagner et se défendre face aux lobbies qui saturent les espaces de communication", a lancé Monseigneur Vingt-Trois lors de la messe pour les responsables politiques et les parlementaires, qui se tient comme chaque année à l'église Sainte-Clotilde, voisine de l'Assemblée nationale, à Paris. "Dans le débat qui secoue notre société, bien que l'on nous eût dit qu'il était superflu puisque tout le monde était supposé d'accord, il est assez facile de comprendre qui est en train d'imposer une conception particulière du mariage à la société", a-t-il dit.

 

"Ce n'est pas nous", a poursuivi Mgr Vingt-Trois, "qui entreprenons de substituer au mariage un autre modèle qui empêchera les enfants d'identifier dans leur famille la dualité sexuelle d'un père et d'une mère, constitutive de l'humanité. (...) Ce n'est pas nous qui donnons prise à la revendication illégitime d'un ‘droit à l'enfant'". "Ce n'est pas nous qui faisons la promotion d'une réforme de civilisation, sans permettre à ceux qui en subiront les conséquences de pouvoir y réfléchir et de donner leur avis", a encore déclaré le président de la Conférence des évêques de France.

 

Evoquant les promesses de la campagne présidentielle, Mgr Vingt-Trois a expliqué que "dans la vie d'un pays, il est des sujets qui engagent la vie personnelle des citoyens et qui ne dépendent pas simplement d'une majorité électorale, même si elle est importante".

 

"Je ne pense pas", a-t-il précisé, "que l'organisation des moeurs conjugales et de la transmission de la filiation fassent partie des éléments d'une alternance politique. Elle engage trop profondément l'avenir de la société pour n'être qu'une conséquence automatique d'une élection". "Face à ces grands enjeux, c'est à la conscience personnelle du responsable politique d'exercer ses choix avec liberté et courage. La liberté doit résister au conformisme de la pensée ‘prête-à-porter' qui évite de trop s'interroger", a jugé le cardinal. (2)


Jusqu'à présent, le cardinal Vingt-Trois et la Conférence des évêques de France (CEF), dont il est le président, ont incité les fidèles à écrire à leurs députés pour leur signifier leurs réserves sur le projet de loi. Et, même si selon le porte-parole de la CEF, "manifester n'est pas tabou", les évêques n'ont pas appelé à participer aux diverses manifestations organisées mi-novembre par des organisations proches des milieux catholiques, intégristes ou classiques. Lors de l'assemblée générale des évêques, qui s'ouvre samedi 3 novembre à Lourdes, les mots d'ordre pourraient se faire plus explicites.

 

Sources:

(1) http://religion.blog.lemonde.fr/2012/10/31/mariage-pour-tous-mgr-vingt-trois-engage-les-parlementaires-a-saffranchir-de-la-discipline-des-partis/

(2) http://lci.tf1.fr/france/societe/mariage-gay-mgr-vingt-trois-appelle-les-parlementaires-a-resister-7616846.html )

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- "Il n'est pas sain de mettre aux voix de savoir ce qui est bien et ce qui est mal. Je ne crois pas que la source de la morale soit la majorité" (Monseigneur André Vingt-Trois, archevêque de Paris)

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 23:59

 

Dans son édition dominicale, la Neue Osnabrücker Zeitung a révélé par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, les objectifs profonds de la construction européenne : l’instauration vers 2015 d’un marché transatlantique sans entraves.

 

En fait, ce ministre n’est que le porte-voix d’une politique préparée en amont depuis longtemps. En effet, l’objectif consistant à créer un bloc transatlantique unifié est clairement affiché sur le site de la Commission européenne. On y découvre l’élaboration de toute une série de documents appelant à l’instauration d’un bloc euro-atlantique unifié dans tous les domaines. Chronologiquement, nous relevons : la « Déclaration transatlantique » (1990), le « Nouvel agenda transatlantique » (1995), le « Partenariat économique transatlantique » (1998) et le « Conseil économique transatlantique » (2007).

 

Tous ces documents sont relayés par le très puissant institut euro-américain, le Transatlantic Policy Network (TPN). Bénéficiant de l’appui financier d’une multitude de multinationales (Boeing, Microsoft, Nestlé…) et d’une myriade de think tanks (Chatham House, CFR, Bruegel…), le TPN est dirigé par le député anglais au Parlement européen, James Elles. Ce Parlement européen, véritable courroie de transmission, est à l’origine de l’élaboration de nombreux textes appelant entre autre à la création d’une assemblée transatlantique.

 

Près de deux milliards de dollars de marchandises et de prestations de services transitent chaque jour de part et d’autre de l’Atlantique. A l’échelle mondiale, cela représente environ un tiers du volume des échanges commerciaux et 40% du volume des prestations de services. Ce bloc de 800 millions d’habitants, un « G-2 » pour reprendre l’expression de la Fondation Bertelsmann, serait en mesure de faire le poids face à ses concurrents chinois ou indien selon ses promoteurs.

 

Cette idée d’unité transatlantique était déjà magnifiée par le président Kennedy qui, le 4 juillet 1962, appelait à une « Déclaration d’interdépendance » entre l’Europe et les États-Unis. Rendant hommage à ces paroles prophétiques dans un discours prononcé à la School of Advanced International Studies (SAIS), le 18 octobre 2005, le président de la Commission européenne, José-Manuel Barroso, en a profité pour appuyer les travaux euro-américains œuvrant dans cette voie et condensés dans l’ouvrage « Deep integration, how transatlantic markets are leading globalization ».

 

Finalement, toute cette politique élaborée depuis longtemps par les élites était déjà résumée par le fondateur de la très mondialiste Paneurope, Richard de Coudenhove-Kalergi, qui, recevant en 1950 la plus haute distinction en faveur de la construction européenne, le « Prix Charlemagne », appelait à une « Union atlantique », véritable « Fédération à trois » où l’Angleterre ferait « le pont entre l’Amérique et l’Europe ».

Pierre Hillard, le 31 octobre 2012

 

 

Source: http://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/vers-le-marche-transatlantique,2692

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 11:25

 

 

 

François Hollande a des émotions sélectives et il pratique une repentance à la carte.

 

Au nom de la France, il a ainsi cautionné le mythe de « la maison des esclaves » de Gorée alors que, pour les historiens, il s’agit d’une légende.

 

Il a ensuite fait de même avec le prétendu massacre du 17 octobre 1961 à Paris alors qu’il a été démontré qu’il s’agissait d’un montage réalisé à l’époque par le FLN et son allié privilégié, le Parti communiste français.

 

Amplement reprises par les médias d’aujourd’hui avec des commentaires décalés et contraires aux images présentées, les archives de l’INA nous montrent certes des Algériens arrêtés, parqués dans des stations de métro, entassés dans des cars de police et même recevant des coups plus ou moins violents. Mais de morts, point.

 

Ce qui n’est d’ailleurs guère étonnant puisque le 17 octobre, l’Institut médico-légal de Paris, la Morgue, n’enregistra pas d’entrée de corps de manifestants. Pas davantage d’ailleurs les jours suivants… De plus, la plupart des Algériens tués ou noyés durant ce mois d’octobre et pendant toute l’année 1961, le furent, non par la police, mais par le FLN qui pourchassait alors impitoyablement les partisans de la France et ceux du MNA de Messali Hadj.

 

Tout cela a été écrit, démontré, étayé ; je me bornerai à ce sujet à renvoyer au rapport Mandelkern et aux ouvrages de Jean-Paul Brunet. Cependant, aveuglé par l’ethno-masochisme, le président Hollande a, comme Jean-Jacques Rousseau avant lui, décidé d’écarter les faits puisqu’ils sont contraires à son idéologie.

 

Le président de « tous les Français » est en revanche demeuré bien silencieux sur un vrai massacre opéré sous l’objectif des caméras et par l’armée française dont une unité fusilla à bout portant une foule française pacifique. Sur ce massacre qui dura plus de 15 minutes, nous avons des images, nous connaissons les noms des victimes, enfants, femmes et hommes. Nous ne sommes donc ni dans le fantasme, ni dans les morts imaginaires, pas davantage dans l’inflation victimaire.

 

Il s’agit de la tuerie de la rue d’Isly qui se produisit le 26 mars 1962 devant la Grande Poste d’Alger quand des civils non armés furent « tirés comme des lapins », notamment au fusil-mitrailleur, par une section du 4e régiment de Tirailleurs. Selon les chiffres officiels, ces tirs dans la foule firent 46 morts et des centaines de blessés. En réalité bien plus.

 

A la différence du 17 octobre 1961, ici, pas de commission d’enquête, pas de reconnaissance de responsabilité. Rien de plus « normal » en somme car ces victimes-là n’ont rien pour attirer sur elles la commisération des « gentils ». Elles sont en effet françaises et elles avaient eu l’audace de demander à le rester… Une telle exigence aussi insupportable qu’anachronique ne méritait-elle pas châtiment ?

 

 

Bernard Lugan, le 31 octobre 2012

 

Source: http://www.bvoltaire.fr/bernardlugan/et-la-rue-disly-m-le-president,2689

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- Quand François Hollande cautionne le mythe de Gorée (Bernard Lugan)

- Après l’esclavage, le 17 octobre 1961… La coupe de la repentance déborde ! (Bernard Lugan)

- Droits de l'homme oligarchiques : François Hollande traite les Africains en européens à essorer

- 26 mars 1962, le massacre de la rue d'Isly

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 07:26

 

"Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle."

Traduction : "Vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes"


Sandyvd

 

Alors que tout atour les maisons ont été balayées, les murs arrachés, une statue de Notre-Dame, est retrouvée intacte au coeur de Sandy, quelque part aux Etats-Unis.

 

(Source: http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2012/10/ad-te-suspiramus-gementes-et-flentes-in-hac-lacrimarum-valle.html )

 

Selon des chiffres provisoires, la tempête Sandy aux Etats-Unis a fait 50 morts dans le pays, dont 18 dans la ville de New York. Lors de son passage dans les Caraïbes, la tempête avait déjà tué 70 personnes.

 

(Source: http://www.lepoint.fr/monde/sandy-les-etats-unis-dressent-le-bilan-31-10-2012-1523212_24.php )

 

Dans l'histoire, de nombreux cas ont pu être observés de statues de la Vierge miraculeusement conservées,  suite à une catastrophe naturelle, une profanation ou une dévastation. Exemples :

 

http://www.lefigaro.fr/medias/2009/04/17/20090417PHOWWW00146.jpgEn avril 2009, après un séisme qui frappa les Abruzzes en Italie, une statue de la Vierge fut retrouvée miraculeusement intacte, cachée sous les gravats de l’église de Paganic.


Au Sri Lanka, en janvier 2005, la statue de "Notre-Dame de Matara", une Vierge à l'Enfant-Jésus a été miraculeusement épargnée par les raz-de-marée dévastateurs qui ont noyé les rivages de l'océan Indien. La statue, emportée par une vague, fut retrouvée à quelques centaines de mètres de son abri, dans l'arrière-cour d'un habitant bouddhiste qui la rendit à l'église. Depuis, les quelque 200 catholiques du village, dont 18 ont péri dans le cataclysme, croient que la statue, emportée par la première vague, a retenu les eaux dix à quinze minutes avant le deuxième assaut de l'océan, suffisamment longtemps pour que la population puisse fuir. "Son sens de la solidarité l'a poussée à rentrer dans la même lutte que menait la population, avec Jésus, puis elle est revenue parmi nous", disent-ils. La statue n’en est pas à son premier sauvetage. En 1907, elle était retrouvée par des pêcheurs sri lankais qui n'ont pas réussi à déterminer sa provenance. Elle était alors en piètre état et l'évêque de Galle, ville dont dépend Matara, l'a envoyée dans son pays, la Belgique, pour y subir des réparations. Mais le navire qui devait la transporter au retour fit naufrage. En fait, deux semaines plus tard, la Vierge était réapparue dans un colis qu'un autre bateau avait par erreur pris à son bord. Le 8 septembre de chaque année deux cent mille fidèles viennent en pèlerinage à "Notre Dame de Matara ». (source : presse - information : archevêché de Colombo, InfoCatho ).

 

 Autres cas de statues de la Vierge miraculeusement conservées.

 

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- Séisme des Abruzzes: une statue de la Vierge miraculeusement intacte

- Espagne : La statue de la Vierge de Lépante retrouvée

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 07:16

http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/vietnam/venere-comme-un-martyr-le-p.-diep-draine-les-foules-pour-l2019annee-de-la-foi/image_miniDans le cadre de l'Année de la foi, l'Eglise du Vietnam redécouvre un authentique témoin de l’Evangile, le P. François-Xavier Truong Buu Diêp, mort en martyr en 1946.

 

Le 12 mars 1946, avec 70 de ses paroissiens de Tac Say, il est arrêté par le Vietminh. Tout le groupe est enfermé dans un grenier à riz. C'est là qu'il propose à ses gardiens d'échanger sa vie pour le salut de ses fidèles. On découvrira plus tard son corps nu et affreusement mutilé dans un étang proche du lieu où il avait été détenu.

 

[L]es catholiques sont loin d’être les seuls à avoir conservé sa mémoire. Un véritable mouvement populaire s'est en effet peu à peu développé autour de sa sépulture, attirant vers elle encore plus de non-chrétiens que de chrétiens. En 1996, la tombe du P. Truong Buu Diêp a été officiellement reconnue comme lieu de pèlerinage par le diocèse de Can Tho, malgré la réticence des autorités civiles.

 

Lors de leur première assemblée annuelle au mois de mars 2012, les évêques ont approuvé l'envoi à Rome des premiers éléments d'un dossier de demande de béatification du curé de Tac Say.

 

Source:http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/vietnam/venere-comme-un-martyr-le-p.-diep-draine-les-foules-pour-l2019annee-de-la-foi via http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=649140

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- Le sang des martyrs est semence de chrétiens. 188 martyrs japonais béatifiés à Nagasaki

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 21:54

 

A la page 143 de l’édition française du livre de Benoît XVI « Lumière du monde » (Ed. Bayard), on lit : « Concrètement, la liturgie rénovée de Vatican II est la forme variable selon laquelle l’Eglise célèbre aujourd’hui. »

Il y a là une belle erreur des traducteurs des éditions Bayard.

En effet : le texte italien que l’on trouve sur le site internet du Vatican et qui est repris de la page 153 de « Luce del mondo » (Libreria Editrice Vaticana) donne : « Per quel che riguarda la questione concreta [il MP Summorum Pontificum], la liturgia rinnovata del Concilio Vaticano II è la forma valida in cui la Chiesa celebra la liturgia. » C'est-à-dire : « Pour ce qui regarde la question concrète [du Motu proprio Summorum pontificum], la liturgie renouvelée du concile Vatican II est la forme valide dans laquelle l’Eglise célèbre la liturgie. »

Entre une « liturgie variable » et une « liturgie valide », il y a tout de même une sacrée différence !

 

Source: http://www.proliturgia.org/

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- La Bible Bayard, bible catholique ?

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 17:54

Hier dimanche 28 octobre, c'était la fête du Christ-Roi dans le rite et le calendrier extraordinaire. Dans le rite ordinaire, ce sera dimanche 25 novembre.

 

 

 

Merci à Florian

 

- Johan Livernette : La vérité qui rend libre

- La vérité qui rend libre II

- La vérité qui rend libre III

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 08:59

 

Un homme sans domicile fixe, a été découvert mort sur un trottoir , probablement de froid, hier matin dans la rue Jacques Kellner du XVIIème arrondissement au nord de Paris. Son corps a été découvert vers 08H20 après une nuit où la température a été inhabituellement basse pour la saison: 2,3 degrés contre 7 degrés habituellement. L'homme était un "familier" de ce quartier du nord de Paris.

 

Source: http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/un-sdf-decouvert-mort-a-paris-probablement-de-froid-7612770.html

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 23:59

Aujourd'hui, pratiquement tous les sites de presse alignés perdent de l'argent.

 

Mercredi 24 octobre François Hollande a affirmé aux éditeurs de la presse quotidienne régionale et magazine d'information politique et générale qu'il soutiendra l'adoption d'un texte de loi au tout début de l'année 2013. Le but : forcer les moteurs de recherche à partager les bénéfices créés grâce à l'information en ligne...

 

Les sites de réinfo n'ont qu'à bien se tenir...

 

Source : http://www.lefigaro.fr/medias/2012/10/28/20004-20121028ARTFIG00168-la-presse-marque-un-point-face-a-google.php

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 23:58

La démocratie au service de la finance

 

Après s'être emparé du pouvoir financier et lors de leur quête du contrôle de la planète, les banksters allaient mettre en place la première guerre mondiale afin de s'approprier les réserves pétrolières mondiales. A la fin de cette guerre, le traité de versailles mettait en place les rouages du nouveau système: les sociétes secrètes ont le pouvoir, elles réécrivent l'histoire et préparent la seconde guerre mondiale.

 

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 16:55

Quand le comte de Paris, via un courrier au magazine Point de Vue, s'en prend à S.A.R. le prince Louis Alphonse de Bourbon (vous noterez au passage une belle erreur dans le titre de Monseigneur). Il faut le voir (lire) pour le croire :



Petit rappel du site Démocratie Royale quant au service militaire du duc d'Anjou :

 

Citation:
"Bien que souhaitant effectuer son service militaire en France, et face au refus des autorités, Louis XX, comme avant lui son Père, Alphonse II, intègre l’Armée de l’Air le 14 décembre 1998, sur la base d’hélicoptères d’Armilla, près de Grenade, où il suit une formation militaire, qu’il a toujours souhaité compléter, en intégrant la Marine française."

Et :

 

Citation:
"Monseigneur le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou est l’aîné des Capétiens et le successeur légitime des rois de France. Chef de la Maison de Bourbon, il descend en ligne directe d’Henri IV premier roi de la branche des Bourbon. Dix générations le relient également directement à Louis XIV. De nationalité française, il possède également la nationalité espagnole."

 

Source: http://royaume-de-france.clicforum.com/t1018-Le-comte-de-Paris-s-en-prend-a-Monseigneur.htm

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Note de Christ-Roi. Rappelons qu'en France, de temps immémoriaux, on n'hérite pas de la personne qu'on assassine.

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 15:30

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/67/Hagiasophia-christ.jpg/280px-Hagiasophia-christ.jpgLa vraie laïcité chrétienne consiste en une distinction des pouvoirs temporel et spirituel (distinction que précisément ne comprennent pas les néo-païens... ou font mine de ne pas comprendre et d'ignorer). Explications.

 

Cette distinction fait que les deux pouvoirs temporel et spirituel, depuis l'arrivée du Messie, ne reposent plus sur une même tête comme du temps des Césars et autres despotes antique orientaux où, caractéristique de toutes les religions païennes d'alors, temporel et spirituel étaient confondus et reposaient sur une même tête... César était à la fois pape (souverain-pontife) et roi. Le domaine religieux n'était pas distingué du domaine politique. Cette situation de confusion et de mélange des genres, abolie par le christianisme ("Rendez à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu"), a pu trouver un nouvel écho vingt siècles plus tard sous le joug du Communisme athée où l'idéologie a fait office de religion de substitution. Mais également dans cette prétention du gouvernement de la république dite française à diriger toutes les religions, placées sous la tutelle du "ministère de l'Intérieur et des cultes", ou encore dans cette propension de l'Etat républicain à imposer son catéchisme, ses valeurs et ses dogmes, de force, de la primaire à l'âge adulte.

 

La distinction des pouvoirs fait que chacun travaille à réaliser sa vocation propre, l'un travaillant à gouverner la cité, l'autre au salut des âmes, mais cette distinction n'est pas exclusive comme en France aujourd'hui, où depuis l'arrivée de la fausse laïcité maçonnique en 1789 et surtout 1905, le christianisme est rejeté au domaine privé (la fameuse "sphère privée" où l'on entend reléguer le christianisme...), et ne collabore pas (ou plus) avec le temporel en vue du bien commun, pendant que le gouvernement républicain inculque de force aux enfants la nouvelle "religion" (dixit Vincent Peillon lui-même...) maçonnique, droit de l'hommiste et nouvel ordre mondialiste.

 

Dans ces conditions, le gouvernement républicain devient une sorte de nouveau césaropapisme où le temporel a la prééminence et tend à imposer ses normes à la société.

 

La "saine collaboration" entre les deux pouvoirs (expression de Jean-Paul II) a seule permis de garantir le progrès économique, scientifique et technique de la civilisation occidentale pendant deux millénaires. Cette saine collaboration a assuré à la France catholique et royale sa première place au XVIIIe siècle. Cette situation n'existe plus aujourd'hui, elle est balayée. Tout indique au contraire que nous entrons dans une ère de -civilisation totalitaire où la nouvelle religion des droits de l'Homme, imposée par le haut, est mélangée de force avec le politique, sans aucune distinction ni séparation... une nouvelle ère de confusion antique - et néo-paganisante - des pouvoirs temporel et spirituel.

 

Cette situation nouvelle, produisant ses fruits, conduit la société à sa dégénérescence, à sa déliquescence, sa destruction, dans tous les domaines, y compris économiques, industriels, techniques, scientifiques, mais aussi juridiques via la destruction de l'"Etat de droit" que la république parlementaire et dite "représentative" avait pourtant déclaré fonder.

  • Ex 2 : La ruine économique de la France et des pays européens fondés sur la nouvelle religion totalisante et nouvel ordre mondialiste.

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 15:29

http://img88.xooimage.com/files/9/7/f/sans-titre-38dd182.pngComment envisager les "Identitaires" ? Peut-on les lier à la tradition Légitimiste ? Ils semblent se tourner vers le glorieux passé de la France, vers la tradition française. Mais est-elle la soit-disant "tradition républicaine" ou celle que nous défendons ?

 


Les Identitaires sont une branche hétéroclite de l'extrême droite française. Il sont régionalistes mais défendent une "Europe des Nations". Ils ne sont pas contre l'Islam même, il sont contre seulement quand il s'immisce en Europe. Leur programme politique est fondé aussi bien sur des passages de la Doctrine de l'Eglise Catholique (ça c'est ce qu'ils disent) puis directement après sur les écrits du socialisme français.

Tout comme certains groupes de musique néo-nazis ou de rock anticommuniste des années 80, ils utilisent abusivement l'image de Charles Martel et de la Bataille de Poitiers pour faire avancer leurs idées républicaines (eh oui ! les élections c'est cool !).

Leur symbole représente un bouclier de soldat Spartiate avec la lettre lambda en majuscule. Lambda comme Λακεδαίμων (Lacédémone autre nom de Sparte).

Les Identitaires sont tout sauf nos alliés. Non contents d'être républicains d'extrême-droite, "patriotes" et régionalistes, ils sont anti-chrétiens contrairement à ce qu'ils affirment, et à leur manière de se présenter aux nombreux catholiques qui s'y laissent prendre.
Dans cette mouvance vous trouverez l'association Terre et Peuple de Pierre Vial, ou leur société de pensée le GRECE (Groupement de Recherche et d'Etudes pour la Civilisation Européenne) d'Alain de Benoist. Ce sont des groupements notoirement néo-païens ce qui signifie qu'ils ont en eux la haine du catholicisme et qu'ils remettent au goût du jour les anciennes religions païennes (en fait ça n'a pas grand chose à voir avec les pratiques antiques).


Ce sont des gens obnubilés par la question des "indo-européens", et de l'identité européenne. Donc fascinés par tout ce qui pourrait apparaître comme une "virilité" indo-européenne et païenne si possible. Vous comprenez certainement mieux l'usage du symbole du bouclier spartiate (lutte contre les allogènes Perses...) ou de leur passion pour le "druidisme" et les "Nordiques".

 


Le mouvement Identitaire est un mouvement qui va sur ses 10 ans et qui a été créé au lendemain de l'attentat contre Jacques chirac un certain 14 juillet ! Ce mouvement a pour vocation d'être contre le système. Son but : sortir de l'extrême droite traditionnelle, rassembler en son sein un large éventail de militant anti-système. Son domaine de prédilection, l'agit prop (Agitation-propagande de type gauchiste, Ndlr.). Un large éventail de structures dans plusieurs domaines pour marquer son empreinte dans les esprits et sur le terrain. Un combat ... au final fourre-tout où cohabitent des militants venus de tout horizons dans un esprit très régionaliste, puisque sont membres du mouvement des structures régionalistes.

Cette année une scission de certaines structures régionalistes eut lieu suite a une divergence entre différent cadres. On y retrouve de tout dans un syncrétisme politique qui va du royalisme orléaniste à l'extémisme radical.

Tout n'y est pas mauvais mais on retombe forcément dans tous les travers de tout mouvement révolutionnaire...

 

Un fil intéressant à lire sur le Forum du Royaume de France, ici : http://royaume-de-france.clicforum.com/t990-Generation-identitaire.htm

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 22:59

Rome vient de publier une note au ton très apaisant qui n'élude pas les difficultés des discussions entre le Vatican et les Lefebvristes mais qui leur accorde un large délai supplémentaire.

 

Un texte important, publié samedi, veille de la clôture du synode sur la nouvelle évangélisation, touche les négociations en cours entre le Saint-Siège et les Lefebvristes. Pour difficiles qu'elles soient, il confirme qu'elles ne sont pas rompues. Rome accorde même un «temps supplémentaire» - demandé par la Fraternité sacerdotale Saint Pie X - pour lui permettre de réfléchir encore «à sa réponse» aux propositions du Saint-Siège.

 

Le communiqué, rédigé par la Commission pontificale Ecclesia Dei - compétente pour les relations avec les Lefebvristes - justifie ainsi ce délai à durée indéterminée: «Après trente ans de séparation, il est compréhensible qu'il faille du temps (…). Puisque notre Saint-Père le Pape Benoît XVI cherche à favoriser et préserver l'unité de l'Eglise en réalisant la réconciliation, espérée depuis longtemps, de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X avec le siège de Pierre (…), il faut avoir de la patience, de la sérénité, de la persévérance et de la confiance».

 

Autre information: le ton conciliant de cette note rompt avec les propos sans appel du nouveau Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Mgr Gerhard Ludwig Müller, un Allemand nommé à ce poste par Benoît XVI, le 2 juillet dernier. Cet ancien évêque de Regensburg en Allemagne n'avait jamais caché son opposition à un rapprochement avec les Lefebvristes. La Congrégation pour la Doctrine de la Foi supervisant la commission Ecclesia Dei - son préfet, Müller, étant automatiquement le président de cette commission -, beaucoup en avaient déduit que cette nomination estivale marquaient la fin et l'échec des discussions.

 

C'était sans compter sur une autre nomination, aussi importante dans son genre, et décidée par le même Benoît XVI: celle, le 26 juin, de l'évêque américain, Mgr. Joseph Augustine Di Noia, à la vice-présidence de cette commission, Ecclesia Dei! Le 26 juin, c'était une semaine avant le 2 juillet et la nomination de Mgr Müller... Ce qui indiquait clairement que la mission de cet homme de confiance de Benoît XVI était de sortir de l'impasse apparente dans laquelle les négociations avec les Lefebvristes se sont engagées.

 

Un état des lieux des discussions en cours

 

Premier élément de contexte de la publication de ce communiqué: pour bref qu'il soit, il est le premier acte officiel de Di Noia depuis sa prise de fonction. Son intérêt est qu'il donne l'état d'esprit précis dans lequel cette commission travaille désormais. Il n'a rien à voir avec l'antipathie affichée de Mgr Müller vis-à-vis des Lefebvristes. Ce communiqué rappelle que Benoît XVI, lui-même, suit personnellement ce dossier.

 

Après avoir signifié que le Saint-siège acceptait donc volontiers un nouveau délai de «réflexion et d'études» à la Fraternité Saint Pie X, la note publiée samedi établit un état des lieux des discussions en cours. On rappelle les «trois années de colloques doctrinaux et théologiques d'une commission mixte qui s'est réunie «à huit reprises» pour «étudier et débattre, entre autres, de questions disputées à propos de l'interprétation de certains documents du concile Vatican II». Et l'étape suivante: «dès la conclusion de ces colloques doctrinaux, il devenait possible de passer à une phase de discussion plus directement orientée vers la réconciliation hautement souhaitée de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X avec le Siège de Pierre.»

 

En parallèle, analyse le texte, «d'autres étapes déterminantes» dans «ce processus positif de réintégration progressive» avaient été franchies mais du côté de Benoît XVI: la normalisation comme «rite extraordinaire» dans toute l'Eglise, de l'ancienne messe dite en latin, en 2007 (une demande des Lefebvristes) ; puis en 2009 la levée des excommunications qui frappaient les quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre contre l'avis de Rome (une autre demande des Lefebvristes).

 

Un «chemin ardu» continue la note mais qui a abouti à «un point important», le 13 juin 2012, quand «la Commission pontificale a présenté à la Fraternité sacerdotale Saint Pie X une déclaration doctrinale accompagnée d'une proposition de régularisation canonique de son statut dans l'Eglise catholique.»

 

Benoît XVI vise l'unité des catholiques, sans exclusion

 

Mais depuis les choses ont stagné: «le Saint-Siège attend la réponse officielle des supérieurs de la Fraternité sacerdotale à ces deux documents». Et la note publiée samedi justifie alors qu'après trois décennies de séparation, il est «compréhensible qu'il faille du temps pour assimiler la signification de ces développements récents». Un appel donc à la «patience, la sérénité, la persévérance et la confiance» fondée sur la volonté du Pape qui «cherche à favoriser et préserver l'unité de l'Eglise en réalisant la réconciliation, espérée depuis longtemps» avec les Lefebvristes.

 

Deux autres éléments de contexte éclairent aussi la publication de cette note. La clôture du synode sur la nouvelle évangélisation, ce dimanche, à Rome où il a été beaucoup question du Concile Vatican II tant décrié par les Lefebvristes. L'Eglise catholique n'admet pas ces critiques mais la publication de ce communiqué, ce jour là, indique que Benoît XVI vise l'unité des catholiques, sans exclusion. Et donc aussi de ce côté-là. Ce qui n'est pas du goût de tout le monde mais le Pape confirme ici qu'il tient ce cap, si caractéristique de son pontificat. 

 

Source: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/10/27/01016-20121027ARTFIG00443-negociations-en-cours-entre-les-lefebvristes-et-le-vatican.php

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