Video du débat entre Paul Veyne, Lucien Jerphagnon et Marie-Françoise Baslez sur publicsenat.fr
« Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, [...] qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile. » (Testament de Louis XVI)
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Réponse au «Quand notre monde est devenu chrétien» de Paul Veyne, cet essai de Marie-Françoise Baslez montre comment s'est déroulée pendant trois siècles la christianisation de l'Empire romain : évolution non brutale, sur la longue durée, stratégies missionnaires des apôtres, positionnement des chrétiens dans le monde.
Dans "Quand notre monde est devenu chrétien", Paul Veyne montrait en quoi le basculement de l'Empire romain vers le christianisme en 312 aurait été le fait du prince (Constantin). Une thèse à laquelle répond Marie-Françoise Baslez, spécialiste des premiers âges du christianisme et de saint Paul. Pour cette historienne, le basculement fut préparé par le bas: des conversions individuelles existaient, des maillages plus ou moins distendus s'étaient formés. Les persécutions violentes des années 250 ont, d'une certaine façon, popularisé la nouvelle religion. Des notables, des intellectuels l'ont adoptée - bien avant le ralliement de Constantin. Un livre clair et synthétique.
Comment notre monde est devenu chrétien
En trois siècles, le christianisme est passé de la situation de religion minoritaire, illégale et parfois persécutée, éclatée en communautés dispersées et très hétérogènes, au statut de religion d'Empire, dans le cadre unifié de l'Église.
Comment un tel événement a-t-il pu se produire ? Le débat porte aujourd'hui sur le rythme et les acteurs de cette évolution remarquable.
Fut-elle réellement brutale et inattendue jusqu'au choix personnel de Constantin qui transforma en religion d'Empire une secte que rien ne prédisposait à un tel destin ?
Ou, cette évolution, s'inscrit-elle dans la longue durée, par la volonté même des chrétiens d'être dans le monde, d'utiliser au mieux réseaux et moyens de communication pour médiatiser le message évangélique, et ce, à l'instar de saint Paul.
Les enjeux de ce débat sont à l'évidence cruciaux et profondément ancrés dans l'actualité (racines chrétiennes de l'Europe, multiculturalisme et communautarisme, etc.).
Se basant sur une approche sociologique permettant de renouveler questions et réponses, fruit de plus de vingt ans de recherches et de publications, Comment notre monde est devenu chrétien offre au grand public la synthèse qui manquait.
Marie-Françoise Baslez, Comment notre monde est devenu chrétien, CLD, octobre 2008
Les ouvrages de Marie-Françoise Baslez
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Souvent des personnes se demandent ce qu'elles doivent faire pour être sauvées et un jour gagner le paradis. C'est très simple, pas de "secret", pas d'"initiation"..., le Christ a toujours enseigné dans le Temple "où tous les Juifs s'assemblent", Il "n'a rien dit en secret" (Evangile selon saint Jean, chapitre XVIII, verset 20)..., les Apôtres sont allés au quatre coins du monde annoncer un Christ crucifié et ressuscité. Pour être sauvé il suffit de croire au Seigneur Jésus, et d'être baptisé. Si la personne décède avant son baptême, cette personne est quand même sauvée par le baptême "d'intention". Où trouve-t-on confirmation de cela ? Dans l'Ecriture.
"Dans la ville de Philippes, la foule se souleva contre Paul et Silas; les magistrats ordonnèrent de les dépouiller de leurs vêtements pour leur donner la bastonnade.
Après les avoir roués de coups, on les jeta en prison, en donnant au gardien la consigne de les surveiller de près.
Pour appliquer cette consigne, il les mit tout au fond de la prison, avec les pieds coincés dans des blocs de bois.
Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les autres détenus les écoutaient.
Tout à coup, il y eut un violent tremblement de terre, qui secoua les fondations de la prison : à l'instant même, toutes les portes s'ouvrirent, et les entraves de tous les détenus sautèrent.
Le gardien, tiré de son sommeil, vit que les portes de la prison étaient ouvertes ; croyant que les détenus s'étaient évadés, il dégaina son épée et il allait se donner la mort.
Mais Paul se mit à crier : « Ne va pas te faire de mal, nous sommes tous là. »
Le gardien réclama de la lumière ; tout tremblant, il accourut et se jeta aux pieds de Paul et de Silas.
Puis il les emmena dehors et leur demanda : « Que dois-je faire pour être sauvé, mes seigneurs ? »
Ils lui répondirent : « Crois au Seigneur Jésus ; alors tu seras sauvé, toi et toute ta maison. »
Ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu'à tous ceux qui vivaient dans sa maison.
A l'heure même, en pleine nuit, le gardien les emmena pour laver leurs plaies. A l'instant même, il reçut le baptême avec tous les siens.
Puis il invita Paul et Silas à monter chez lui, fit préparer la table et, avec toute sa maison, il laissa déborder sa joie de croire en Dieu. " (Livre des Actes des Apôtres 16,22-34, Lectures du jour)
Fdesouche continue son travail de sape, publie une video incroyablement christianophobe sous le titre « Le multiculturalisme, c’est la peste intégrale », sorte de coup de pied à l'âne, notre sainte religion est sournoisement et vilainement attaquée, assimilée au masochisme, noyée sous un amas d'amalgames et de notions différentes. "Mots clés : masochiste - culpabilité - s’aplatir - s’abaisser - demander pardon - paillasson - rachat".
alain laurent
« En tant que professeur occasionnel de science politique et de droit international, je n’utilise pas le terme totalitaire à la légère. Il n’y a pas de camps de concentration ou de goulags, mais une campagne en vue de modifier la psychologie du peuple pour créer un nouvel Homo britannicus. Des polices de la pensée imposent des modes de pensée et détectent les hérésies, et les dissidents peuvent se voir imposer de lourdes peines. »
(...)
Comme en Grande-Bretagne, nous avons au Canada une florissante industrie de l’anti-racisme dont les pouvoirs tentaculaires sur les pensées, les paroles et les actes des citoyens sont exercés avec un zèle qui dépasse celui des forces de l’ordre dans la répression de la criminalité violente et du terrorisme.
(...)
En septembre 2006, une élève de 14 ans, Codie Stott, a demandé à un enseignant si elle pouvait se joindre à un autre groupe pour réaliser un projet scientifique, car les filles de son groupe ne parlaient que l’urdu. Selon Stot, la première réaction de l’enseignant a été de lui crier : « C’est du racisme, tu auras affaire à la police ! » Bouleversée et terrifiée, l’élève est sortie pour se calmer. L’enseignant a appelé la police et quelques jours plus tard - les autorités ayant vraisemblablement mûrement réfléchi - elle a été arrêtée et emmenée à un poste de police où ses empreintes digitales et sa photo ont été prises. Selon sa mère, elle a été placée dans une cellule dénudée pendant 3 heures et demie.
Elle a été soumise à un interrogatoire sur des soupçons d’avoir commis un crime racial d’ordre public, puis relâchée sans inculpation. Il semblerait que l’école se penche sur d’autres mesures à prendre, non pas contre l’enseignant, mais contre Stott. La directrice Edkins Anthony aurait déclaré : « Il y a eu une allégation sérieuse concernant une remarque raciste. Nous cherchons à garantir une attitude empreinte d’égards et de tolérance envers les élèves de toutes origines ethniques, et rejetons le racisme sous toutes ses formes.
Un enfant de 10 ans a été arrêté et traduit devant un juge pour avoir appelé un garçon de 11 ans « Paki » et « Ben Laden » lors d’une dispute dans la cour de récréation d’une école primaire (l’autre garçon l’avait traité de moufette et de Télétubbie). Au moment de l’audience, l’affaire avait déjà coûté 25 mille livres sterling aux contribuables. L’accusé a été tellement bouleversé qu’il a cessé de fréquenter l’école. Le juge Jonathan Finestein a déclaré : « Sommes-nous vraiment arrivés au point où nous poursuivons des enfants de 10 ans à cause du politiquement correct ? Des crimes majeurs sont commis ailleurs et la police ne prend pas la peine de porter des accusations. Cela n’a aucun sens ».
Finestein a été attaqué sans relâche par les dirigeants du syndicat de l’enseignement, comme dans ces procès de chasse aux sorcières où ceux qui prenaient la défense d’un accusé ou relevaient des failles dans les poursuites étaient immédiatement ciblés pour sorcellerie et promis au bûcher.
A cette occasion, les évêques polonais ont écrit : « La vie de Saint André Bobola, qui se termina par un martyre, fut comme un grain tombé dans la terre dans la période difficile de la Pologne, pour donner après des siècles, du fruit dans la renaissance de la Pologne, d'abord après la première guerre mondiale, et ensuite après la chute du communisme. Saint André est patron d'évangélisation dans les temps de difficultés. La liberté politique et sociale aujourd'hui retrouvée est pour nous toujours un défi qui exige un renouveau religieux et moral. Nous avons besoin d'un esprit de renaissance aussi bien en face des divisions qui se sont montrées après la chute du communisme, que dans la perspective de la nouvelle évangélisation de l'Europe qui s'unit. »
Saint Simon Stock
Général des Carmes
(1164-1265)
Anglais d'origine, saint Simon Stock naquit d'une très illustre famille du Kent dont son père était gouverneur. Lorsqu'elle le portait, sa mère le consacra à la Sainte Vierge. On le voyait souvent tressaillir entre les bras de sa mère lorsqu'elle prononçait le doux nom de Marie.
Pour apaiser ses cris et ses pleurs, il suffisait de lui présenter une image de la Vierge Marie. Il n'avait pas encore un an qu'on l'entendit plusieurs fois articuler distinctement la salutation angélique. Cette dévotion précoce ne peut provenir que d'un mouvement extraordinaire de l'Esprit-Saint.
A douze ans, Simon se retira au désert dans le creux d'un arbre, d'où lui vint le surnom de Stock qui signifie "tronc", en langue anglaise. Sa nourriture consistait en herbes crues, quelques racines et pommes sauvages, un peu d'eau claire lui servait de breuvage. Bien que le tronc d'arbre où il avait élu domicile ne lui offrît pas la liberté de s'étendre pour dormir, il prenait son bref repos dans ce gîte précaire. Au sein de cette retraite sauvage, ses prières montaient sans interruption vers le ciel. Saint Simon Stock passa vingt ans dans la plus entière solitude, nourrissant son âme des célestes délices de la contemplation.
S'étant privé volontairement de la conversation des hommes, il jouissait de celle de la Vierge Marie et des anges qui l'exhortaient à persévérer dans sa vie de renoncement et d'amour. La Reine du Ciel l'avertit qu'il verrait bientôt débarquer en Angleterre des ermites de la Palestine. Elle ajouta qu'il devait s'associer à ces hommes qu'elle considérait comme ses serviteurs. En effet, Jean lord Vesoy et Richard lord Gray de Codnor revinrent de Terre Sainte, ramenant en effet avec eux quelques ermites du Mont-Carmel.
Docile aux directives de la Mère de Dieu, saint Simon Stock se joignit à ces Pères, en 1212. Élu vicaire général de l'Ordre des Carmes en 1215, le Saint travailla de toutes ses forces à obtenir de Rome la confirmation de son Ordre pour l'Occident. Il ne manquait pas d'adversaires pour en empêcher l'extension en Europe. Mais Simon Stock supplia la Vierge Marie par d'instantes prières et beaucoup de larmes de défendre elle-même cet Ordre qui lui était consacré. Apparaissant en songe au pape Honorius III, la Mère de Dieu lui fit connaître ses volontés, et en 1226, ce pape confirma la Règle des Carmes. La vierge apparut un jour à son serviteur, toute éclatante de lumière et accompagnée d'un grand nombre d'esprits bienheureux, Elle lui remit un scapulaire en disant: «Reçois mon fils ce scapulaire, comme le signe d'une étroite alliance avec moi. Je te le donne pour habit de ton ordre; ce sera pour toi et pour tous les Carmes un excellent privilège et celui qui le portera ne souffrira jamais l'embrasement éternel. C'est la marque du salut dans les dangers et de l'heureuse possession de la vie qui n'aura jamais de fin.»
« Voici le privilège que je te donne, à toi et à tous les enfants du Carmel. Quiconque meurt revêtu de cet habit sera sauvé. »
La dévotion au scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel se répandit non seulement parmi le peuple, mais aussi parmi les rois et les princes qui se trouvèrent fort honorés de porter cette marque des serviteurs de la Vierge.
Saint Simon Stock, présent au concile général de Lyon tenu sous le règne du pape Innocent IV, y prononça un éloquent discours contre les divisions qui agitaient alors l'Église. Il mourut dans la vingtième année de son généralat et la centième de son âge, après avoir laissé d'admirables exemples de vertu. La mort le cueillit dans la ville de Bordeaux, alors qu'il visitait ses monastères. On lui doit aussi la dernière phrase de l'Ave Maria.
L'Église ajouta ses dernières paroles à la salutation angélique: «Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.»
Il adressait souvent à la Vierge Marie cette prière qui est devenue la prière mariale par excellence de l’Ordre :
Flos carmeli Vitis florigera Splendor caeli Virgo puerpera SingularisMater mitis Sed viri nescia Carmelitis Esto propitia Stella MarisFleur du Carmel Vigne fleurie Splendeur du Ciel Vierge féconde UniqueDouce Mère Qui ne connus pas d’homme, Aux enfants du Carmel Sois propice Étoile de la mer
Tiré de Mgr Paul Guérin, édition 1863, p. 229-233 -- Bollandistes, Paris, éd. 1874, tome V, p. 582, Les saints du jour; MariedeNazareth; Catholique.org; Le Carmel en France
Lors de son discours que le pape Benoît XVI a adressé ce jeudi après-midi aux responsables religieux qu’il a rencontrés à Nazareth, dont figuraient parmi eux des responsables chrétiens, musulmans, juifs et druzes, le Saint-Père a expliqué : "La paix durable a sa source dans la reconnaissance que le monde, en dernière analyse, ne nous appartient pas, mais qu’il est plutôt l’horizon à l’intérieur duquel nous sommes invités à participer à l’amour de Dieu et à lui apporter notre coopération pour guider le monde et l’histoire sous son inspiration. Nous ne pouvons pas agir avec le monde selon notre bon plaisir ; mais, plutôt, nous sommes appelés à rendre nos choix conformes aux lois subtiles mais néanmoins perceptibles inscrites par le Créateur dans l’univers [loi naturelle] et à mettre nos actions en accord avec la bonté divine qui imprègne tout le monde créé.
Représentant différentes traditions religieuses, vous partagez le désir de contribuer au mieux-être de la société, rendant ainsi témoignage aux valeurs spirituelles et religieuses qui sont un soutien pour la vie publique. Je peux vous assurer de l’engagement de l’Église catholique à s’unir à vous dans cette noble entreprise. Avec les hommes et les femmes de bonne volonté, elle cherchera à faire en sorte que la lumière de la vérité, de la paix et de la bonté continue à briller depuis la Galilée, conduisant ainsi les peuples de toute la planète à rechercher tout ce qui peut favoriser l’unité de la famille humaine. Que Dieu vous bénisse tous !"
Add. La Commission théologique internationale, dont le Président est le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, vient de publier les résultats de son travail, mis à l'ordre du jour en 2004 par le Pape Jean Paul II et le cardinal Ratzinger, sur la loi morale naturelle.
Le document est publié en France par les éditions du Cerf (mai 2009) et est intitulé : "Commission théologique internationale. A la recherche d'une éthique universelle. Nouveau regard sur la loi naturelle". Avec une courte préface de Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon et une longue postface du thomiste Serge-Thomas Bonino o.p.
Via Le Forum catholique
ROME, Jeudi 14 mai 2009 (ZENIT.org) - « La crise économique actuelle révèle une crise spirituelle et une fausse hiérarchie des valeurs », souligne Mgr Adrianus Van Luyn, président de la Commission des conférences épiscopales de la Communauté européenne (COMECE), dans son analyse face aux présidents de la Commission européenne et du Parlement européen à l’occasion du Sommet annuel des représentants des religions monothéistes avec les présidents des institutions de l’Union européenne (UE).
A l’invitation du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, une vingtaine de représentants des religions chrétienne, juive et musulmane de 12 États membres ainsi que de Russie, se sont rencontrés à Bruxelles pour débattre de la crise économique et financière et de l’apport éthique des religions pour la gouvernance économique, tant à l’échelle européenne que mondiale, précise un communiqué de la COMECE.
Pour Mgr Van Luyn, le manque de responsabilité qui a conduit à la crise économique ne devrait pas être uniquement attribué aux banquiers et aux grands groupes industriels, mais également aux responsables politiques qui ont fait des promesses qui allaient au-delà des engagements qu’ils voulaient vraiment tenir, un exemple étant les objectifs du millénaire en matière de développement .
... Pour sa part, poursuit la COMECE dans son communiqué, Mgr Diarmuid Martin, archevêque de Dublin, a appelé à l’établissement d’un cadre éthique et juridique approprié pour permettre à l’économie de fonctionner de manière efficace et de réaliser sa fonction sociale. Afin de préparer une croissance renouvelée, il est essentiel selon lui de se focaliser sur les plus faibles dans notre société.
« Si nous ne parvenons pas à mettre en place des politiques qui visent à mettre en valeur les talents des plus vulnérables, les marginalisés se retrouveront, à l’issue de la récession, encore plus marginalisés et la société s’en trouvera encore plus fragilisée », a-t-il mis en garde.
Dans le cadre de l'Assemblée plénière de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) en octobre 2003, Mgr Diarmuid Martin, avait été invité à aborder le thème de la justice sociale. Voici quelques extraits de son intervention : Lorsque Dieu a créé l’humanité, il a créé une famille. De cet énoncé découlent les principes de la responsabilité commune, de la solidarité et du lien d’amour familial qui devraient caractériser les relations entre les peuples. Tel est le principe fondamental qui devrait guider le processus de mondialisation. La mondialisation ne sera digne de ce nom que si elle renforce l’unité de la famille humaine. Une forme de mondialisation qui engendre l'exclusion, la marginalisation et une inégalité flagrante n’a pas le droit de se dire globale. La mondialisation doit devenir synonyme d’inclusion. La mondialisation de la solidarité, fait remarquer le Pape [Jean-Paul II] dans Pastores Gregis [2003] est «la conséquence directe de la charité universelle, qui est l’âme de l’Évangile» (#69). ...Pour être au service de la personne humaine, l’activité économique exige un cadre éthique et juridique. Ce cadre doit faire en sorte que la liberté économique trouve sa place à l’intérieur d’un système plus vaste de valeurs humaines fondamentales et que soient protégés certains «biens collectifs» (CA, #40) – notamment les droits des travailleurs et des travailleuses - et assurés certains besoins humains fondamentaux qui «ne peuvent être satisfaits par le marché» (#34). ... Les systèmes de propriété intellectuelle peuvent constituer une mesure d’incitation importante pour stimuler la créativité individuelle, mais ils ne sauraient être invoqués pour justifier une thésaurisation du savoir -- en particulier dans le domaine médical, essentiel aujourd’hui à la survie des personnes -- dans le but de multiplier les revenus à venir.
Le cardinal Miloslav Vlk, archevêque de Prague, a lancé un appel en faveur d’une éducation à la responsabilité qui soit tournée vers le bien commun et qui s’adresse à tous les niveaux : agents financiers, familles, entreprises, autorités publiques, société civile. « Cette éducation à la responsabilité peut trouver un fondement solide dans les principes de la doctrine sociale de l’Eglise : le bien commun universel, la destination universelle des biens, et la priorité du travail sur le capital », a-t-il souligné.
Xavier Mirabel, président de l'Alliance pour les droits de la vie, s'exprime dans Valeurs Actuelles notamment sur le projet de légalisation des mères porteuses :
"Même s’il n’est pas question d’argent, l’enfant fait l’objet d’un contrat. Aux États-Unis, le contrat peut stipuler, par exemple,que la mère porteuse ne doit ni boire ni fumer, qu’elle doit suivre une batterie d’examens, qu’elle devra avorter si l’enfant est mal formé… Même s’il n’y a pas commerce, il y a contrat et,comme l’a rappelé le philosophe Dominique Folscheid au Sénat, «il y a longtemps qu’on sait ce qu’est un contrat sur une personne humaine: c’est de l’esclavage»."
Via Le Salon Beige
FATIMA (Portugal), 13 mai 2009 (AFP) - Les célébrations des apparitions de Fatima marquées par la crise économique
Des dizaines de milliers de pèlerins catholiques étaient rassemblés mercredi au sanctuaire de Fatima, dans le centre du Portugal, pour célébrer les apparitions de la Vierge en 1917, lors d'une cérémonie marquée cette année par la crise économique mondiale.
"La main invisible [allusion à la main invisible du "libéral" Adam Smith] qui devait en théorie guider le marché est devenue une main malhonnête et pleine de cupidité", a déclaré dans son homélie le cardinal Oscar Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa, au Honduras, et président du réseau Caritas Internationalis.
"Le monde est plongé dans de profondes crises de foi, d'éthique, d'humanité et semble avoir perdu le sens moral (...) et la crise financière que nous vivons en est simplement un signe", a déclaré le prélat.
De son côté, l'évêque de Fatima Antonio Marto a lancé un appel à "la solidarité envers tous ceux que souffrent des conséquences les plus graves de cette crise". Mardi, Mgr Marto avait déjà défendu "une réflexion sur les règles de la finance et de l'économie" afin "que la crise économique ne se transforme pas en violente explosion sociale".
Israël a opposé une fin de non-recevoir à une demande du Vatican d'accorder des visas multi-entrées à quelque 500 prêtres de pays arabes désirant se rendre dans l'Etat hébreu, a déclaré jeudi un responsable.
Cette décision a été prise par le ministre israélien de l'Intérieur, Eli Yishai, a précisé cette source sous couvert de l'anonymat.