« Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, [...] qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile. » (Testament de Louis XVI)
La Porte latine, portail officiel de la Fraternité sacerdotale Sainte-Pie X ,vient d’annoncer que « le District de France » de cette Fraternité « a projeté de réaliser un film sur la vie de cet étonnant évêque appelé parfois “l’évêque rebelle” et qui a été à la fois délégué apostolique du grand pape Pie XII, archevêque de Dakar, Supérieur Général des Pères du Saint-Esprit et participant actif du Concile Vatican II. »
Via Summorum Pontificum observatus
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La bande annonce sur Gloria TV :
La scandaleuse décision du tribunal administratif de Besançon qui autorise l’adoption d’enfants par les duos homosexuels constitue un cas d’école du dessaisissement du pouvoir du peuple au profit d’une oligarchie dans une affaire de principe de la plus haute importance.
Un exemple concret de perte de la souveraineté populaire française
Ainsi donc, sans que les Français ni leurs représentants élus n’en aient décidé, sur simple décision d’une instance européenne et de la Halde, structure technocratique sans légitimité démocratique, on assiste à un bouleversement du droit de la famille, à la mise à bas d’une conception multimillénaire de la famille à laquelle l’immense majorité des Français est attachée. Comme dans l’affaire Mitterrand, cette décision consacre la disparition d’une certaine morale d’Etat et le triomphe d’une société hédoniste où les volontés de certains adultes priment sur les droits légitimes des enfants.
L’Etat fuit ses responsabilités
Dans cette affaire, Marine Le Pen, député français au Parlement européen, appelle l’Etat à prendre ses responsabilités. Personne ne peut se contenter de la déclaration apeurée de Luc Chatel sur « l’opposition » d’un gouvernement qui manifestement entend laisser le processus de légalisation se réaliser de fait.
Porte parole de la majorité silencieuse, elle demande que contrairement à ce qu’a annoncé précipitamment le ministère public, il soit immédiatement interjeté appel de cette décision.
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Communiqué de presse de Bruno GOLLNISCH
Une nouvelle étape vient d’être franchie dans l’adoption d’enfants par des homosexuels. Cette décision, et cette mesure, constituent une nouvelle régression du droit, et creuse un fossé de plus entre le droit naturel et la loi positive.
Les homosexuels, qu’il ne s’agit ici ni d’injurier ni de mépriser, ont fait un choix de vie qui exclut la procréation. Quoi que l’on en pense par ailleurs, cela relève de leur liberté. Mais ils ne sauraient dès lors exiger je ne sais quel « droit à l’enfant ».
Il y a là une inversion complète de l’institution de l’adoption. L’adoption existe dans l’intérêt de l’enfant, privé de sa famille naturelle par la disparition ou la carence de celle-ci. L’adoption n’a pas pour but premier la satisfaction des besoins de l’adoptant.
En revanche, les enfants adoptés ont droit, eux, pour leur formation et pour leur équilibre, à un papa et une maman, autant que faire se peut.
De très nombreux couples ainsi composés, qui auraient ardemment voulu transmettre la vie, souhaitent adopter des enfants, et ne le peuvent pas, faute d’enfants «adoptables». Le fait qu’on leur préfère demain des couples homosexuels est une anomalie et un scandale, qui n’a d’autre raison d’être que la promotion systématique, dans notre société décadente, de tout ce qui peut nuire à la famille traditionnelle. L’âpreté des lobbies, la lâcheté des autorités, la passivité de la majorité silencieuse, le bourrage de crânes quotidien, tout y concourt.
La langue française n'est pas un élément de l'identité nationale "française" car la nation française a préexisté à l'homogénité du langage. La nation française, et avant elle la nation gauloise (Vercingétorix), a pu exister pendant deux millénaires (Gaule gallo-romaine, royaumes des Francs, puis royaume de France) sans qu'il n'y ait aucune unanimité de langue, mais au contraire la plus grande diversité. La langue ne conditionne donc pas l'identité nationale.
Jusqu'au XXe siècle, les Basques, les Bretons, les Corses, les Alsaciens, et d'autres, ne parlaient pas un mot de "français", pourtant ils se sentaient tous "français", ils se sentaient tous appartenir à la nation "française", et lorsque la nation fut en danger à cause d'invasions (Bataille de Bouvines, 1214, première apparition historique du "sentiment national français", Guerre de Cents Ans, Ière Guerre mondiale) tous ces français qui parlaient des langues différentes, décidèrent de défendre la nation française, d'aller se battre pour elle.
- Histoire du peuple français
- "Nous sommes tous des enfants d'immigrés, des descendants d'étrangers"
Les différentes analyses des discours et des propos tenus lors de la dernière conférence des évêques de France à Lourdes auront montré que nos pasteurs diocésains ont, sur bien des problèmes qui se posent à l'Eglise, des vues divergentes, parfois même opposées.
Ces vues se basent sur des théologies différentes dont certaines sont aux limites de la théologie catholique: elles conduisent aux défaillances pastorales que l'on sait et expliquent que l'on soit, en matière de liturgie, de catéchèse, d'ecclésiologie, souvent passablement éloignés des enseignements de l'Eglise.
Eglises vides, séminaires vides, communautés religieuses vieillissantes... Il se trouve toujours des fidèles pour se réjouir de cette situation; elle fait partie, selon eux, du printemps de l'Eglise. On peut toujours rêver!
Nos évêques font aujourd'hui un autre diagnostique: leurs diocèses sont devenus des déserts et le temps passé en réunions épuisantes s'avère stérile. Les "laïcs en responsabilité" auront fait le vide autour d'eux et les prêtres qui se voulaient des copains ("on se dit tu") nauront suscité aucune vocation. Mais qu'on réfléchisse: quel jeune voudrait être prêtre aujourd'hui si c'est pour être l'otage d'équipes interparoissiales qui lui disent comment exercer son ministère? Quel jeune voudrait être prêtre si c'est pour se voir marginalisé dès lors qu'il avoue aimer la liturgie fidèlement et dignement célébrée? Quel jeune aimerait être prêtre dans un diocèse dirigé par un évêque affirmant ouvertement son désaccord avec le Souverain Pontife?
... A Lourdes, les évêques de France ont invité tous les fidèles à "retrousser les manches". C'est exactement le même discours qu'ils tenaient lors de leur assemblée en 1987. Le problème vient de ce que nos évêques ne semblent toujours pas avoir compris que si les fidèles veulent bien retrousser leurs manches, il n'est par contre pas sûr du tout qu'ils aient envie de travailler dans des chantiers épiscopaux dont il ne sort rien. Source
- "Le réservoir traditionaliste n'existe pas"
- Fossoyeurs de la foi : Denis Crouan parle de programmation de la chute des vocations et de la pratique religieuse
Après le débat sur la moralisation de l'économie, nous devrions ouvrir le débat sur la moralisation de l'immmigration. Il y a là tout un champ libre à travailler.
"Il n’y aurait aucun inconvénient, ... à ce que les autorités spirituelles laissent à l’autorité temporelle la responsabilité pratique de régler la situation inextricable qu’elle a elle-même créée, et de la ramener à une situation normale. Cela n’empêcherait pas les autorités spirituelles d’énoncer la morale de toute cette histoire d’intégration, et notamment de proposer une morale de l’immigration, d’abord en clarifiant ce concept.
Il est profondément immoral que la République prolonge encore une «intégration» dont l’échec évident s’aggrave par son aveugle prolongation. Il y a quand même beaucoup d’intégrations réussies ? Ce sont des cas particuliers, et surtout, ce sont en réalité des cas d’assimilation.
Car l’intégration a toujours été un concept creux, un concept négatif, n’ayant pas d’autre sens que d’écarter et remplacer le concept d’assimilation. Quand on nous dit, pour justifier ou excuser l’immigration sans tri et sans limite, que la France l’a toujours pratiquée, c’est un mensonge : la France a toujours pratiqué une assimilation, ce qui comporte forcément une limite, un tri, un contrôle.
Seulement, voilà : l’assimilation pose de soi la question de savoir à quoi on veut assimiler. Aujourd’hui ce serait une assimilation à l’état misérable de notre société, de ses mœurs, de ses lois :
- une assimilation à l’assassinat chaque année de 200 000 enfants dans le sein de leur mère ;
- une assimilation au totalitarisme d’une éducation des enfants survivants confisquée par l’Etat : totalitarisme mou si l’on veut, mais totalitarisme étouffant les âmes ;
- une assimilation à la promotion juridique et morale de l’homosexualité ;
- bref, l’assimilation à une vie politique et sociale officiellement sans Dieu, sans foi ni loi supérieures aux volontés changeantes et tyranniques des supposées majorités électorales."
Source : Perepiscopus, les évêques désemparés face à l'immigration
- 1°) ... Les Juifs ne se sont pas retrouvés par hasard de nouveau sur cette terre, ni par l’effet d’une intervention de Dieu. Les conditions de ce retour en 1948 sont absolument criminelles, injustifiables et scandaleuses.
- 2°) le Retour n’est pas de l'ordre du miracle, ce « mouvement », ne relève pas d’une origine divine ! Il sont, conjointement, une entreprise de brigandage et de terrorisme de haut niveau. ...
Certes Notre Seigneur dans les Ecritures parle du retour en Terre Sainte des Juifs (Luc XXI, 24), bien qu'il convienne de voir ce qu’il faut entendre par là, mais jamais d’un retour obtenu dans les horribles conditions qui accompagnèrent le mouvement sioniste !
Nous sommes là en présence d’une histoire, caricaturale, parodique, immorale, antéchrist et, autant dire le mot : satanique !
Jamais en effet, l’élection du peuple Juif ne lui donne pour mission de devoir reconquérir, comme une sorte de profanation incroyable, la Terre Sainte par les armes, l’occupation militaire et l’oppression criminelle des peuples de la région. On ne peut trouver à tout ceci aucune justification théologique et aucune trace dans l’Ecriture.
Ce qui est donc certain, c’est qu’il n’y a aucune dimension spirituelle et divine dans le projet sioniste. Ni dans son intention (vision matérialiste, athée, laïque, raciale), ni dans ses méthodes scandaleuses (meurtres, attentats, violences, oppressions, spoliations, humiliations, etc.). Dieu, fut et est totalement absent du plan actuel d’occupation de la Palestine par les Juifs.
Le « Fait » de leur présence, qui donne d’amusantes extases de fin de l’Histoire aux sionistes chrétiens, est la conséquence des pires exactions commises par des voyous et des assassins !
Rien de divin là-dedans, bien au contraire !
Rien qui ne corresponde à ce « retour », dont nous allons voir de quelle façon il faut l’entendre, qui serait le signal de la "fin des temps". Suite (fichier pdf)
Sur le parvis à la sortie de la messe, lors d'une distribution de tracts pour une enquête concernant le Motu Proprio "Summorum Pontificum", un groupe de fidèles aurait eu comme réponse, de la part de Monseigneur Gueneley, à la demande d'application du Motu Proprio:
"Monseigneur Centène, on l’a fait plier. Monseigneur Aillet, on lui donne trois ans. Après, nous verrons. Dominique Rey, son diocèse finira par couler !!!"
La Fédération Saint Gélase-Sainte Apolline demande dans une lettre (fichier au format pdf) adressée au Cardinal Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France, des explications sur ces étranges déclarations. E-deo
La réponse de la dite "Conférence" risque d'être surpenante eu égard à la dernière déclaration du Cardinal Vingt-Trois, fustigeant un des rares évêque de France dont les vocations sont nombreuses :
"On peut avoir un évêque qui croit aux communautés nouvelles : il sonne la cloche, appelle six communautés nouvelles dans son diocèse et pense que ça va marcher ! Cela va peut-être marcher tant qu’il sera là, mais après".
Source : http://www.la-croix.com/-Le-travail-d-un-eveque-n-est-pas-d-imposer-un-modele-a-tout/article/2400260/4078 via Le Forum catholique
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Add. lettre Paix liturgique 203 bis - 10 novembre 2009
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Communiqué de Paix liturgique concernant les propos tenus par Mgr Gueneley le 23 août 2009
Dans notre lettre 202 du 2 novembre 2009, nous avons rapporté les propos tenus par Mgr Philippe Gueneley, évêque de Langres, le dimanche 23 août 2009, à la sortie de la messe de 10h 30 qu’il avait célébrée dans l’église paroissiale de Joinville, à l’encontre de trois de ses frères dans l’épiscopat ne partageant pas ses vues ecclésiologiques : « Monseigneur Centène, on l’a fait plier. Monseigneur Aillet, on lui donne trois ans. Après, nous verrons. Dominique Rey, son diocèse finira par couler ».
A une demande de confirmation faite auprès de l’évêché de Langres, il a été répondu par Mme Véronique Gallissot, déléguée épiscopale à l'information : « Monseigneur Gueneley, de retour de Lourdes, me charge de vous dire qu'il n'a pas tenu les propos qui lui sont attribués ».
Nos sources sont parfaitement dignes de foi : témoignages directs et réitérés de la conversation publique tenue par l’évêque à la sortie de la messe, le 23 août 2009. Les paroles prononcées par l’évêque de Langres que nous avions rapportées nous ont été à nouveau confirmées expressément. Nous admettons très volontiers que Mgr Gueneley, que l’on dit grandement fatigué et prêt à prendre sa retraite, ne se souvienne pas qu’il les a proférées, ou bien qu’il ait oublié leur contenu exact. Nous devons à la vérité de dire que ces paroles étaient même plus dures, dans la mesure où nous avons volontairement omis un qualificatif que Mgr Gueneley avait appliqué à l’un de ses trois confrères, lequel constituait une injure qui n’ajoutait rien à l’information que nous nous faisions un devoir de délivrer.
Cette information, en effet, il ne servirait à rien de la taire. Il serait même malsain de masquer ces tensions notoires entre évêques de France, manifestées de manière anecdotique mais très significative par cet épisode. Elles mettent en lumière l’un des aspects, et non le moindre, des difficultés que rencontre l’application du Motu Proprio : la disparité ecclésiologique existant au sein de l’épiscopat français. La nécessité d’une saine information nous fait donc obligation de confirmer que ces critiques ont bien été formulées par un évêque de France à l’encontre de trois autres évêques, dans les termes où nous les avons rapportées.
Remarquable contribution de Bruno Gollnisch, Vice-Président du Front national, qui élève le débat au niveau universel et apporte jusqu'ici à mon sens la seule contribution véritablement catholique vu qu'il prône la reconnaissance de valeurs supérieures à l'Etat et à la nation (l'exact contraire du programme totalitaire et maçonnique de Jacques Chirac : "non à une loi morale qui primerait la loi civile". Jacques Chirac, Journal du Dimanche, avril 1995).
Il précise que l'identité nationale française est "une aspiration universelle" parce que tous les peuples partout et à toutes les époques partagent cette norme... On attend les objections des "républicains" et autres "démocrates" subjectivistes et non "universalistes" comme ils se plaisent à se qualifier en parlant de "république française"... pour qui il ne devrait pas y avoir de norme morale au-dessus de la loi civile... et où "la culture apparaît marquée par une tendance au relativisme éthique : seul le moi décide ce qui serait bon pour moi, en ce moment" (Benoît XVI, Le subjectivisme moral : un danger très actuel.) ...
Dans cette analyse Bruno Gollnisch a aussi le mérite de rappeller qu'il y a un peuple français, "réalité charnelle"...
Extraits retenus, source et texte complet : Nationspresse.info :
Que les choses soient claires là aussi : notre nationalisme n’est pas le nationalisme révolutionnaire. Il ne procède pas de l’idolâtrie d’une entité collective, aussi condamnable que le serait n’importe quelle autre idolâtrie : d’idéologie, de classe sociale, de race, de nation ou d’Etat. Il n’est pas d’essence totalitaire. Il reconnaît l’existence, par-delà la nation, de valeurs supérieures, et en deçà d’elle, de corps intermédiaires.
Une réalité charnelle : il y a un peuple français.
Mais cette population, quelle en est l’ethnicité, physique, aussi bien que culturelle ? Question rendue taboue par la police de la pensée. Pourquoi cependant serions-nous le dernier peuple à ne pas avoir le droit de s’affirmer tel qu’il est ? N’en déplaise à l’excellent M. M. Albert Jacquard du MRAP et du Parti Communiste, et à tous autres qui prétendent que les races humaines n’existent pas. Sans doute les races humaines n’existent pas en ce sens qu’il n’y a pas de différence ontologique entre les hommes, tous créatures de Dieu. Mais de là à nier l’importance des caractères ethniques ! Si l’on mélangeait cinquante Vikings et cinquante Bantous, M. Jacquard lui-même, qui affirme que les races humaines n’existent pas parce que, dit-il, l’on passe de l’une à l’autre de façon absolument insensible, arriverait quand même bien à dire qui habite la Suède et qui vient du Zaïre. Si la Suède était peuplée de Bantous, ce ne serait pas tout à fait la nation suédoise telle que nous la connaissons, pas plus d’ailleurs que si le Congo était peuplé de Vikings. Ce serait autre chose, ce seraient d’autres nations, ce seraient d’autres cultures, peut-être d’ailleurs également attachantes, mais ce ne seraient pas les mêmes.
Les patriotes français, quant à eux osent encore constater que la Nation française résulte principalement de la synthèse des Celtes, des Latins et des Germains.
Si la conquête de la Gaule par Rome a été brutale, le conquérant a su apporter aux peuples conquis les bienfaits d’une civilisation supérieure : celle de Rome, et par la même celle d’Athènes, et c’est pourquoi l’héritage gréco-latin est indissociable de notre civilisation française. De ces apports, on trouve, encore aujourd’hui, des traces impressionnantes : aqueducs, ports, routes, ponts, basiliques, théâtres. Je pense à cette fameuse adresse de l’empereur Claude gravée dans le bronze et qu’on peut encore voir à Lyon, accordant aux Gaulois la citoyenneté romaine et leur permettant d’accéder au sénat romain. Je pense à la jalousie ancienne entre Lyon et Vienne parce que, Vienne étant fondée par des légionnaires vétérans, ses habitants avaient de droit la citoyenneté romaine alors que les Lyonnais l’ont acquise plus tard et plus difficilement.
Et puis vint le désastre des invasions barbares ; et la nouvelle alliance entre les gallo-romains et cette fois-ci un peuple germanique, les Francs de Clovis.
A propos de Clovis beaucoup de gens font la fine bouche, et pratiquent ici ce qu’ils récuseraient s’agissant d’autres cultures : porter des jugements anachroniques, voir cette époque avec les yeux de la nôtre. Clovis n’était certainement pas un enfant de chœur, mais sa première démarche a été de se faire remettre par le basileus, l’Empereur d’Orient, les insignes de Consul romain, et de s’intégrer par conséquent dans une tradition.
Cette synthèse que réalise Clovis, est unique. Germains, Celtes, Latins : la France est tout cela à la fois, mais rien de cela séparément.
A peine l’alliance entre les Francs et les Gallo-romains est-elle consacrée qu’apparaît un mythe complètement oublié aujourd’hui mais d’une très grande importance au long du Moyen-Age et même au-delà. Il n’y a d’ailleurs pas qu’en France que la recherche de l’unité nationale transparaît dans l’émergence de mythes fondateurs, aujourd’hui plus ou moins oubliés. Les Japonais eux-mêmes, par exemple, ont longtemps affirmé sans vraiment y croire que leur Empire avait été fondé, 660 ans avant notre ère, par l’arrière-petit-fils de la déesse du soleil, lui-même ancêtre de la lignée impériale « unique depuis une myriade de générations ».
Comme il était gênant, au regard de leur légitimité, que les Francs fussent des envahisseurs, on suscita très tôt le mythe étonnant de leur origine troyenne : on prétendit qu’ils descendaient des Troyens fuyant les Grecs, vaincus par eux, après la guerre de Troie, tout comme Enée fils d’Anchise qui aurait été un fondateur de Rome. On s’égalait ainsi en prestige aux Romains, tout en se distingant des Latins et des Germains.
A ce mythe Ronsard rend encore hommage dans la Henriade, avant que l’on ne prenne conscience de sa faiblesse. Alors, pour éviter une grve crise de légitimité, on lui en substituera un autre : les Francs, certes, ne seraient pas des Troyens, mais une tribu gauloise chassée par Jules César et revenue, chez elle, après la chute de Rome. Nouvelle théorie qui ne résista qu’un siècle, à la découverte de l’évidente origine germanique des Francs.
Mais cette découverte comportait en germe un risque d’éclatement du corps social ; car c’est avec les études sur l’origine franque de l’aristocratie française, et qu’apparut la théorie du sang bleu, un sang issu de l’envahisseur germanique, et différent de celui du reste de la population. Théorie à laquelle répond peut-être dans la Marseillaise la phrase terrible du sang impur dont nous devrions abreuver nos sillons…
Eh bien, en ce qui concerne la France, la synthèse admirable à laquelle préside le baptême de Clovis, est une synthèse chrétienne. Nous entendons l’objection : « mais Clovis n’était pas un bon chrétien » : Clovis n’était évidemment pas conforme à l’image du parfait honnête homme selon les critères droits-de-l’hommesque des démocrates-chrétiens du Parlement européen – que je crois dans leur doctrine beaucoup plus démocrates, que chrétiens. Il est vrai que sa conversion présentait pour partie un caractère interessé, et qu’il faillit même la renier après la mort de son fils, qu’il pensait due au courroux des anciens dieux. Clovis était aussi vindicatif, sans doute parce que son autorité eut été autrement contestée. Les Francs comme d’ailleurs tous les peuples indo-européens, mais celui-là particulièrement, n’aimaient pas beaucoup les faibles ; ils suivaient le chef tant que le chef avait de la poigne et du succès, parce que ce succès était précisément la marque de la bénédiction des forces supérieures. Songez à l’histoire du vase de Soissons : une vengeance longtemps après l’offense subie ! Poussé en cela par les dures lois politiques qui régissaient les partages successoraux chez les Francs, il a éliminé bien des membres de sa famille, y compris après sa conversion. On a donc trouvé de bonnes âmes imbues d’idées libérales et humanitaires, y compris bien sûr des clercs pour s’en formaliser, et pour ratifier la campagne qui s’est élevée à l’époque contre la célébration du 1500ème anniversaire de la France. Mais, de la même façon que nous ne prétendons pas être des modèles de vertu ni de sainteté, nous nous fichons complètement du point de savoir si Clovis était un modèle des vertus chrétiennes ou pas, ce n’est pas cela qui nous intéresse du tout dans son baptême ; le problème c’est de savoir s’il a été meilleur après qu’avant. Si nous persistons à voir dans cet événement l’un des événements fondateurs de notre civilisation c’est qu’il a été le point de départ d’une amélioration constante des mœurs, des coutumes, des pratiques de ce peuple rude, cruel, barbare mais fort qu’étaient les Francs.
Notre tradition juridique
[L]a civilisation française, fidèle à l’héritage romain, a porté le droit à un très haut degré d’achèvement, de justice, de concision, de clarté. Le droit français fut à l’origine de la tradition dite « romano-germanique », qui s’est répandue en Allemagne, en Italie, en Espagne, dans les pays latins et ceux d’Europe Centrale, puis en Afrique et en Asie.
Mais la première chose à laquelle s’efforce la subversion que nous connaissons, c’est de couper le droit de toutes référence morale, du lien avec la justice supérieure que reconnaissait cependant la législation humaine dès le code assyrien d’Hamourabi, gravé dans la pierre, le plus ancien qui soit parvenu jusqu’à nous.
Il s’agit désormais de ne plus en faire qu’un instrument aveugle au service, soit de l’idéologie, soit des intérêts conjoncturels du moment.
Les symptômes de cette dégénérescence du droit sont multiples : Mépris de la personne humaine, de la vie innocente, du droit naturel. Multiplication des textes. Dégradation de l’Etat. Persistance de la Corruption. Développement de l’ineffectivité, de l’arbitraire et de l’insécurité. Inadaptation du système pénitentiaire. Multiplication des lois de police de la pensée, etc.
Bruno Gollnisch, Vice-Président du Front national.
et stoppés dans leur avancement par des expressions telles que: "à barrer!"
Des fiches en revanche signalent les éléments à promouvoir:
Source: Jean Sévillia, Quand les catholiques étaient hors la loi, Perrin, 2005, p. 148-150
* Quand les catholiques étaient hors la loi
Le problème porte aujourd’hui sur la nature même de du débat. Celui-ci n’est pas destiné à retrouver un équilibre national mais à entériner un certain nombre de positions liées à l’immigration subie depuis un quart de siècle.
La question est d’ailleurs très bien posée par certains journalistes comme celui de la Dépêche du Midi du 2/11/2009, le journal du Président des radicaux de gauche : « La question de l’identité, de la nation, de savoir ce que c’est que d’être Français en 2009 interpelle en tout cas les citoyens d’un pays qui a profondément changé. Notre modèle républicain d’intégration est-il adapté à la France black-blanc-beur ? »
Le patron des radicaux, ami de Sarkozy, ajoute : « les radicaux brandiront encore une fois très haut le flambeau Républicain, car à nos yeux notre identité nationale se confond avec l’histoire de la République et avec ses valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, mais aussi avec ses principes de laïcité, de solidarité et de mixité. » Manifestement le Grand Orient est à la manœuvre.
"[L]a laïcité (pas le laïcisme !) est un concept qui s’inspire de la chrétienté : « Tu rendras à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ». Cette laïcité défensive s’oppose au « globalisme » de l’Islam qui ne fait pas de différence entre le spirituel et le temporel." [Voilà un élément de l'identité française et chrétienne qui devrait être développé afin de ne pas laisser la Secte dite "libérale" et "adogmatique" se l'approprier pour le déformer.]
... Parler de république sans l’inscrire dans ce creuset multimillénaire, c’est refuser la réalité et la cantonner à des valeurs philosophiques...
L’identité nationale est un tout, enracinée dans une terre, façonnée par une histoire dont la république fait partie intégrante. Non pas les valeurs de la république qui ne veulent rien dire et qui sont l’héritage de nos adversaires, mais la république en tant que schéma d’organisation des pouvoirs. Pas plus, mais pas moins. Pas de valeurs mais des outils au service de la chose publique. Vous connaissez la formule de Peguy, « la république est la quatrième dynastie qui a régné sur la France. » A ce titre, elle fait partie intégrante de l’identité pour peu qu’elle garde sa caractéristique de française. Et c’est là que le bât blesse. Notre république n’est plus française, elle est autre, elle est mondialiste et impose un modèle monoculturaliste mondial destructeur de notre identité, dont l’immigration est l’une des armes.
...L’Histoire donne des repères incontestables : première nation chrétienne et plus ancien État d’Europe après la chute de l’Empire Romain. L’étymologie, aussi, est éclairante : la France, pays des Francs, le pays des hommes libres.
Dans le même esprit, De Gaulle ajoutait : « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »
Louis Aliot Nationspresse.info
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LA "REFORME DE LA REFORME" EST EN ROUTE
Au cours d'une interview qu'il vient de donner à Catalunya Cristiana, le Cardinal Antonio Cañizares Llovera, Préfet de la Congrégation pour le Culte divin, a confirmé que la Congrégation se prépare à donner des propositions allant dans le sens de la "réforme de la réforme" de la liturgie.
Cette réforme visera à faire redécouvrir la "crainte révérentielle" qui fait souvent défaut dans la façon avec laquelle le nouvel Ordo Missae est mis en oeuvre. Le cardinal a déclaré que des propositions allant dans ce sens ont déjà été présentées au Saint-Père qui les a approuvées. La Congrégation pour le Culte divin travaille actuellement dans le calme pour parvenir à une mise en ordre applicable de ces projets.
A propos de la nature de la liturgie, le Cardinal Llovera a rappelé que "la liturgie doit toujours être orientée vers Dieu et non vers la communauté qui célèbre".
Tout ceci correspond bien à ce que nous annoncions dans nos articles des jours précédents: pas de nouvel missel, mais des orientations pour être davantage dns la ligne de ce que le Concile a vraiment demandé en matière de liturgie.
Source : Association Pro Liturgia
Cette confirmation du cardinal Antonio Cañizares Llovera, selon laquelle la Congrégation pour le Culte divin va faire des propositions approuvées par Benoît XVI pour une "réforme de la réforme" de la liturgie vérifie l'information que nous avions publiée le 1er septembre 2009 selon laquelle un document d'orientation avait été remis au pape le 4 avril dernier par le même cardinal espagnol Antonio Cañizares, préfet de la Congrégation pour le culte divin, dans le but de redonner au rite ordinaire une sacralité qui lui ferait défaut, et aux fidèles, le sens de l'adoration eucharistique.
Le message porté le cardinal Cañizare est clair : il s'agit de s'inscrire dans le sillage du Concile, tout en rectifiant le tir des interprétations jugées abusives. « Il y a eu un changement dans les formes, une réforme, mais pas un vrai renouvellement comme le demande cette constitution (Sacrosanctum Concilium, sur la sainte liturgie (1963) ndlr). Il est parfois arrivé que l’on ait changé par pur goût du changement par rapport à un passé perçu comme totalement négatif et dépassé», a-t-il déclaré en 2008.
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