De Saint-Côme d'Olt à Saint-Jean-Pied-de-Port,
Histoires autour du pélerinage de Compostelle
« Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, [...] qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile. » (Testament de Louis XVI)
Saint Boniface, Patron de l'Allemagne, dans Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 2, 2011, p
Ordonné prêtre en 710, le bénédictin anglo-saxon Boniface gagne la Frise en 716, où il devient l'assistant de son compatriote saint Willibrord.
Puis il évangélise la Hesse, la Thuringe et la Bavière avec succès.
Consacré évêque en 722, il établit son archevêché à Mayence. Retourné en Frise, il y est assassiné par des païens. On le trouva criblé de blessures, tenant en main le livre de saint Ambroise: Du bienfait de la mort.
Saint Boniface , qui "parcourut toute la Frise, prêchant sans cesse la parole de Dieu, bannissant les rites païens et extirpant les coutumes immorales païennes. Avec une énergie débordante, il construisit des églises et renversa les idoles des temples. Il a baptisé des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants." (Vita S. Bonifatii, Augustine Willibaldo, éd. Levison, p. 47).
Consacré évêque en 722, il établit son archevêché à Mayence. Retourné en Frise, il y est assassiné par des païens. On le trouva criblé de blessures, tenant en main le livre de saint Ambroise: Du bienfait de la mort.
Au cours de l'audience générale du 11 mars 2009, Benoît XVI a tracé un portrait de saint Boniface, un des apôtres des peuples germaniques. Saxon né en Angleterre vers 675 sous le nom de Winifred, il fut très jeune attiré par l'idéal monastique. Ordonné prêtre à trente ans, il entendit l'appel de Dieu à se consacrer à la conversion des païens du continent. En 716, avec quelques compagnons, il prend le chemin de la Frise, "où échoua sa première initiative d'évangélisation à cause de l'opposition d'un chef local. S'étant rendu à Rome deux ans plus tard pour y rencontrer le Pape, Grégoire II l'encouragea, lui donna le nom de Boniface et le chargea de mission officiellement auprès des peuples germaniques".
Un jour, il abattit de sa propre main un chêne dédié à l’idole Thor ou Donar, qui était non seulement un symbole religieux, mais aussi un symbole de la protection des soldats, de la végétation et même de la fertilité dans la culture autochtone des tribus germaniques. (Mgr Athanasius Schneider, évêque d'Astana.) Et quand la foule en fureur allait se jeter sur lui, un prodige vint soudain la calmer: l'arbre énorme se plia sous une main invisible et alla tomber en quatre tronçons aux pieds du Saint. Le Christ avait vaincu; des milliers de païens demandèrent le baptême.
Mgr Rudolf Voderholzer, évêque de Regensburg en Allemagne a expliqué dans une homélie du 31 octobre 2019 que "Boniface n'a pas dansé autour ni embrassé le chêne, mais plutôt, il l'a abattu et a fait de son bois une croix et une chapelle Saint-Pierre". (sources 1 et 2).
L'apôtre, secondé par de vaillants missionnaires, travaillait avec plus d'ardeur que jamais à étendre le règne de l'Évangile. Ses saintes audaces furent bénies du Ciel... et le Pape le fit évêque.
Archevêque, légat du Pape, Boniface ne s'attribue point la gloire de ses oeuvres; Dieu est sa seule force et son seul recours; voilà le secret de ses conquêtes pacifiques.
Grâce à sa prudence, le futur saint "parvint à restaurer la discipline ecclésiastique. Il convoqua des synodes pour le respect des canons et renforça la communion des Eglises de Germanie avec Rome". Puis Benoît XVI a rappelé un autre aspect de l'oeuvre de Boniface, qui fonda de nombreux monastères, masculins et féminins, lesquels constituèrent "des phares de diffusion de la foi et de la culture chrétienne dans ces régions.
"À près de 80 ans, il projeta une nouvelle mission évangélisatrice dans le pays qui avait vu ses premières expériences. Mais, en 754 probablement, des frisons païens l'assassinèrent à Dokkum tandis qu'il célébrait la messe".
"Après tant de siècles, quel message pouvons-nous retenir de la prodigieuse oeuvre de ce grand missionnaire martyr?", s'est demandé Benoît XVI: "D'abord, la centralité de la Parole, vécue et interprétée dans la foi de l'Eglise, que Boniface prêcha jusqu'au sacrifice suprême du martyre". Ensuite, "sa fidélité au siège apostolique, le principe central de son action missionnaire. Cet esprit de cohésion autour du Successeur de Pierre s'est transmis aux Eglises sujets de sa prédication, unissant à Rome l'Angleterre, l'Allemagne et la France. Ce facteur a grandement contribué à la constitution des racines chrétiennes de l'Europe, qui ont produit tant de fruits au cours des siècles suivants".
Le Saint-Père a alors souligné combien saint Boniface avait favorisé la rencontre de la culture germanique avec la romano-chrétienne, en portant l'ancien héritage chrétien aux populations qu'il évangélisait, avec un nouveau mode de vie plus respectueux des droits et de la dignité de la personne".
"Le courageux témoignage de Boniface -a ajouté Benoît XVI- nous invite à accueillir dans nos vies la Parole de Dieu comme première référence, à aimer sincèrement l'Eglise, à se sentir coresponsables de son avenir dans l'unité autour du Successeur de Pierre. Il nous rappelle aussi qu'en favorisant la diffusion de la culture, le christianisme aide au progrès de l'humanité. Nous devons être à la hauteur de ce prestigieux héritage pour le faire fructifier en faveur des nouvelles générations". En comparant l'appel de la foi et le service de l'Evangile de Boniface à "notre foi, souvent chancelante et bureaucratique, il faut nous demander comment nous renouveler pour transmettre ce don précieux à notre temps".
(source: VIS 090311) via Nominis.cef.fr; Les saints du jour
La force de l'âme est dans ses puissances, ses passions et ses facultés. Si la volonté les tourne vers Dieu et les tient à l'écart de tout ce qui n'est pas Dieu, l'âme garde pour Dieu toute sa force ; elle l'aime vraiment de tout son pouvoir, comme le Seigneur lui-même le commande.
Se rechercher soi-même en Dieu, c'est rechercher les douceurs et les consolations de Dieu, et cela est contraire au pur amour de Dieu.
C'est un grand mal d'avoir en vue les biens de Dieu plutôt que Dieu lui-même, l'oraison et le détachement.
Il y en a beaucoup qui cherchent en Dieu leurs consolations et leurs goûts, et désirent que sa Majesté les comble de ses faveurs et de ses dons ; mais le nombre de ceux qui prétendent lui plaire et lui donner quelque chose à leurs dépens, en méprisant leur propre intérêt, est très petit.
Il y a peu d'hommes spirituels, même parmi ceux que l'on regarde comme très avancés dans la vertu, qui acquièrent une parfaite détermination pour le bien. Ils n'arrivent jamais à se renoncer entièrement sur quelque point de l'esprit du monde ou de la nature, ni à mépriser ce qu'on dira ou ce qu'on pensera d'eux, quand il s'agit d'accomplir par amour pour Jésus Christ des oeuvres de perfection et de détachement...
Celui qui ne veut que Dieu seul ne marche pas dans les ténèbres, quelque pauvre et privé de lumière qu'il puisse être à ses propres yeux...
L'âme qui, au milieu des sécheresses et des délaissements, conserve toujours son attention et sa sollicitude pour servir Dieu, pourra avoir de la peine et craindre de ne pas réussir ; mais, en réalité, elle offrira à Dieu un sacrifice de très agréable odeur (Gn 8,21).
Source : Saint Jean de la Croix (1542-1591), carme, docteur de l'Église, Avis et maximes (121-143 in trad. Seuil 1945, p. 1199) Commentaire du jour
Deux citations sur le "sacrifice" :
"Une armée formidable et une nuée de barbares va fondre sur cette isle (Malte) ce sont les ennemis de Jésus-Christ : ... Heureux ceux qui, pour une si bonne cause, consommeront les premiers leur sacrifice ! Mais, pour nous en rendre dignes, allons mes chers frères, renouveler nos voeux aux pieds des autels, et que chacun puise dans le sang-même du Sauveur des hommes, et dans la pratique fidèle des sacrements, ce généreux mépris de la mort qui peut seul nous rendre invincibles." (Jean de la Valette Parisot, Grand Maître de l'Ordre de Malte, à l'occasion du grand siège de Malte en 1565).
[L]e sacrifice est une loi de la vie. [...] Il n'y a ni grandeur, ni beauté, ni sainteté sans sacrifice. Mais le sacrifice n'est pas une vertu réservée aux héros ou aux saints. Il doit être pratiquer par tous, car il est une nécessité spécifique de la vie humaine." (Alexis Carrel, Réflexions sur la conduite de la vie).
ROME, Mercredi 3 juin 2009 (ZENIT.org) - Après l’attentat meurtrier de l’église de l’Assomption, les chrétiens refusent de céder aux menaces des extrémistes hindous et manifestent pour la paix, rapporte « Eglises d’Asie » (EDA), l’agence des Missions étrangères de Paris.
Une grande manifestation organisée conjointement par les catholiques et les protestants a réuni, dimanche 31 mai, plus de 7 000 chrétiens à Katmandou, ainsi que de nombreux autres groupes dans une quinzaine de localités népalaises.
Tous protestaient contre l’attentat à la bombe meurtrier du 23 mai dernier dans l’église de l’Assomption, principale église catholique du Népal, qui a fait deux morts et plus d’une quinzaine de blessés graves dont l’un, la mère de l’une des victimes, vient de décéder des suites de ses blessures.
Malgré les fortes pluies de la mousson, les participants, comprenant un grand nombre de protestants (au nombre de 4 000 environ), de catholiques (plus de 3 000, venus des trois paroisses de Katmandou) ainsi que des hindous et des musulmans, ont rallié le cœur de la capitale en une « Marche de la paix et de la non-violence, contre le meurtre, la violence et le terrorisme ».
... Comme les premiers indices trouvés sur les lieux du drame le laissaient supposer, le groupuscule hindouiste, l’Armée de Défense du Népal (Nepal Defence Army, NDA), a confirmé le 29 mai sa responsabilité dans l’attentat, par une déclaration menaçante : « Nous voulons que le million de chrétiens quitte le pays, sinon nous mettrons un million de bombes dans toutes les maisons où vivent les chrétiens et nous les ferons exploser. » Suite
ROME, Mercredi 3 juin 2009 (ZENIT.org) - Les jeunes ne connaissent aujourd’hui « plus rien ou presque de la doctrine catholique », a déploré le Secrétaire de la Congrégation pour l’éducation catholique et Président de la Commission doctrinale des évêques de France Mgr Jean-Louis Bruguès, de en évoquant l’impact de la sécularisation qui a « profondément transformé nos Eglises ».
Lors d’une rencontre avec les recteurs des séminaires pontificaux, le secrétaire de la Congrégation pour l’éducation catholique a souligné l’importance de revoir les « programmes de formation » de ces jeunes qui n’ont plus aucun « background culturel ». Son intervention a été publiée le 3 juin dans L’Osservatore Romano.
« Je suis convaincu depuis longtemps que la sécularisation est devenue un terme-clé pour penser dans notre société, aujourd’hui, mais aussi dans notre Eglise », a affirmé Mgr Bruguès.
« Quelle que soit la forme qu’elle a prise, la sécularisation a provoqué dans nos pays un écroulement de la culture chrétienne », a-t-il expliqué. « Les jeunes qui se présentent dans nos maisons de formation ne connaissent plus rien ou presque de la doctrine catholique, de l’histoire de l’Eglise et de ses coutumes ». « Cette inculture généralisée nous oblige à effectuer des révisions importantes dans la pratique suivie jusqu’à aujourd’hui ».
Pour le haut prélat français, cette « confrontation avec la sécularisation dans nos sociétés a profondément transformé nos Eglises ». « Nous sommes passés d’une Eglise ‘d’appartenance’, dans laquelle la foi était donnée à la naissance, à une Eglise de ‘conviction’, où la foi se définit comme un choix personnel et courageux, souvent en opposition avec son groupe d’origine ».
... Pour Mgr Bruguès, « l’environnement social d’appartenance ne les soutient plus : ils ont choisi d’être prêtres par conviction et ont renoncé, pour cette raison, à toute ambition sociale ».
Pour ces jeunes à qui il manque « le background culturel nécessaire », Mgr Bruguès a prescrit « une période - d’une année ou plus - de formation initiale, de ‘rattrapage’, d’un genre en même temps catéchétique et culturel ». « Les programmes peuvent être conçus de manière différente, en fonction des besoins spécifiques du pays ». « Personnellement, je pense volontiers à une année complète pour l’assimilation du Catéchisme de l’Eglise catholique, qui se présente comme un compendium très complet », a-t-il ajouté.
Ces Saints habitaient une contrée au milieu de l'Afrique, appelée Ouganda. Personne n'y avait jamais prononcé le nom de Dieu et le démon y régnait par l'esclavage, la sorcellerie et le cannibalisme. Deux Pères Blancs, le P. Lourdel et le P. Livinhac débarquèrent un jour chez ces pauvres indigènes. Ils se présentèrent aussitôt au roi Mutesa qui les accueillit pacifiquement et leur accorda droit de cité.
Les dévoués missionnaires se faisaient tout à tous en rendant tous les services possibles. Sept mois à peine après l'ouverture du catéchuménat, ils désignaient quelques sujets dignes d'être préparés au baptême. Le roi Mutesa s'intéressait à ce que prêchaient les Pères, mais leur prédication alluma bientôt la colère des sorciers jaloux et des Arabes qui pratiquaient le commerce des Noirs.
Pressentant la persécution, les Pères Lourdel et Livinhac baptisèrent les indigènes déjà préparés et se retirèrent au sud du lac Victoria avec quelques jeunes Noirs qu'ils avaient rachetés. Comme la variole décimait la population de cette contrée, les missionnaires baptisèrent un grand nombre d'enfants près de mourir.
Après trois ans d'exil, le roi Mutesa vint à mourir. Son fils Mwanga, favorable à la nouvelle religion, rappela les Pères Blancs au pays. Le 12 juillet 1885, la population ougandaise qui n'avait rien oublié des multiples bienfaits des missionnaires, accueillait triomphalement les Pères Lourdel et Livinhac. Les Noirs qu'ils avaient baptisés avant de partir, en avaient baptisé d'autres; l'apostolat s'avérait florissant. Le ministre du nouveau roi prit ombrage du succès des chrétiens, surtout du chef des pages, Joseph Mukasa, qui combattait leur immoralité.
Ami et confident du roi, supérieurement doué, Joseph aurait pu devenir le second personnage du royaume, mais sa seule ambition était de réaliser en lui et autour de lui, les enseignements du Christ. Le ministre persuada le jeune roi que les chrétiens voulaient s'emparer de son trône ; les sorciers insistaient pour que les prétendus conspirateurs soient promptement punis de mort. Mwanga céda à ces fausses accusations et fit brûler Joseph Mukasa, le 15 novembre 1885.
«Quand j'aurai tué celui-là, dit le tyran, tous les autres auront peur et abandonneront la religion des Pères.» Contrairement à ces prévisions, les conversions ne cessèrent de se multiplier. La nuit qui suivit le martyre de Joseph, douze catéchumènes sollicitèrent la grâce du baptême. Cent cinq autres catéchumènes furent baptisés dans la semaine qui suivit la mort de Joseph, parmi lesquels figuraient onze des futurs martyrs.
Le 25 mai 1886, six mois après l'odieux meurtre de Joseph, le roi revenant de chasse fit appeler un de ses pages, nommé Denis, âgé de quatorze ans. En l'interrogeant, Mwanga apprit qu'il étudiait le catéchisme avec Muwafu, un jeune baptisé. Transporté de rage, il l'égorgea avec sa lance empoisonnée. Les bourreaux l'achevèrent le lendemain matin, 26 mai, jour où le despote déclara officiellement la persécution ouverte contre les chrétiens.
Le même jour, Mwanga fit mutiler et torturer le jeune Honorat, mit la cangue au cou à un néophyte appelé Jacques qui avait essayé autrefois de le convertir à la religion chrétienne. Ensuite, il fit assembler tous les pages chrétiens et ordonna qu'on les amena pour être brûlés vifs sur le bûcher de Namugongo. Jacques périt sur ce bûcher en compagnie des autres martyrs, le 3 juin 1886, fête de l'Ascension.
«On avait lié ensemble les jeunes de 18 à 25 ans, écrira le Père Lourdel ; les enfants étaient également liés, et si étroitement serrés les uns près des autres qu'ils ne pouvaient marcher sans se heurter un peu. Je vis le petit Kizito rire de cette bousculade comme s'il eût été en train de jouer avec ses compagnons.» Ils sont en tout quinze catholiques. Trois seront graciés à la dernière minute. On compte officiellement vingt-deux martyrs catholiques canonisés dont le martyre s'échelonne de l'année 1885 à 1887.
Le groupe des condamnés marchait vers le lieu de leur supplice, lorsqu'ils rencontrèrent un Noir nommé Pontien. «Tu sais prier ?» questionna le bourreau ; sur la réponse affirmative de Pontien, le bourreau lui trancha la tête d'un coup de lance. C'était le 26 mai 1886. Le soir venu, on immobilisa les martyrs dans une cangue et on ramena de force à la maison, le fils du bourreau, au nombre des victimes. Après une longue marche exténuante, doublée de mauvais traitements, les captifs arrivèrent, le 27 mai, à Namugongo. Les bourreaux, au nombre d'une centaine, répartirent les prisonniers entre eux.
Les cruels exécuteurs travailleront jusqu'au 3 juin afin de rassembler tout le bois nécessaire au bûcher. Les prisonniers doivent donc attendre six longues journées de privations et de souffrances, nuits de froid et d'insomnie, mais plus encore d'ardentes prières, avant que la mort ne vienne couronner leur héroïque combat. Le martèlement frénétique des tam-tams qui se fit entendre toute la nuit du 2 juin indiqua aux martyrs qui languissaient, garrottés dans des huttes, que l'immense brasier de leur suprême holocauste s'allumerait très bientôt.
Charles Lwanga, magnifique athlète d'une vigueur peu commune, à qui le roi avait confié un groupe de pages auxquels il avait enseigné le catéchisme en cachette, fut séparé de ses compagnons afin d'être brûlé à part, d'une manière particulièrement atroce. Le bourreau alluma les branchages de manière à ne brûler d'abord que les pieds de sa victime. «Tu me brûles, dit Charles, mais c'est comme si tu versais de l'eau pour me laver !» Lorsque les flammes attaquèrent la région du coeur, avant d'expirer, Charles murmura : «Mon Dieu! mon Dieu !»
Comme le groupe des martyrs avançait vers le bûcher, un cri de triomphe retentit : Nwaga, le fils du chef des bourreaux, avait réussi à s'enfuir de la maison pour voler au martyre ! Il bondissait de joie en se retrouvant dans la compagnie de ses amis. On l'assomma d'abord d'un coup de massue, puis il fut roulé avec les autres dans des claies de roseaux pour devenir dans un instant la proie des flammes.
Après leur avoir brûlé les pieds, ils reçurent la promesse d'une prompte délivrance s'ils renonçaient à la prière. Mais ces héros ne craignaient pas la mort de leur corps et devant leur refus catégorique d'apostasier, on commença à incendier le bûcher. Par-dessus le crépitement du brasier et les clameurs des bourreaux sanguinaires, la prière des saints martyrs s'éleva calme, ardente et sereine : «Notre Père qui êtes aux cieux...» On sut qu'ils étaient morts lorsqu'ils cessèrent de prier.
Le dernier des martyrs s'appelait Jean-Marie. Longtemps obligé de se cacher, las de sa vie vagabonde, il désirait ardemment mourir pour sa foi. Malgré les conseils de ses amis qui essayaient de le dissuader de ce projet, Jean-Marie résolut d'aller voir le roi Mwanga. Nul ne le revit plus jamais, car le 27 janvier 1887, Mwanga le fit décapiter et jeter dans un étang.
La dévotion populaire aux martyrs de l'Ouganda prit un essor universel, après que saint Pie X les proclama Vénérables, le 16 août 1912. Leur béatification eut lieu le 6 juin 1920 et ils reçurent les honneurs de la canonisation, le 18 octobre 1964.
L'annonce parue au Bulletin officiel de la Principauté du 30 janvier 2009, autorise la création d'une Grande Loge Nationale Régulière de la Principauté de Monaco (G.L.N.R.P.M.). L'archevêché, par la voix de Mgr René Giulano, vicaire général de l'archidiocèse de Monaco, a exprimé sa défiance, et souligne les «points de divergences» qui subsistent toujours entre les «frères» et l'Eglise, à plus forte raison dans un pays où «la religion catholique, apostolique et romaine est religion d'Etat». (Article 9 de la constitution monégasque).
Face à cette réaction, les maçons initiés à la Grand Loge Nationale Française (G.L.N.F.) ont tenté de se montrer rassurant :
"Nous ne nous plaçons pas dans un rapport de force ; c'est aux maçons de prouver qu'il n'existe pas d'opposition avec l'Eglise. Il n'y a pas d'incompatibilité à être franc-maçon et chrétien, bien au contraire. Nous sommes de bons chétiens et, il vaut mieux pour l'Eglise qu'il y ait ici des francs-maçons chrétiens, qui soutiendront l'Eglise en Principauté, plutôt qu'ils ne le soient pas...".
Mgr René Giulano rappelle à ce sujet les déclarations du cardinal Joseph Ratzinger en 1983, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi devenu Benoît XVI :
Selon lui, des cérémonies païennes d'inspiration druidique y auraient lieu. Ces dirigeants sont supposés être des modèles de rationalité matérialiste. Mais chaque année au mois de Juillet, ils se rendent en jet privé à Monte Rio en Californie, à 120km au Nord de San Francisco, dans un immense domaine de 1500 hectares de nature sauvage, de forêts de séquoias et de lacs.
Ils y discutent des affaires du monde et s'entendent sur des stratégies politiques ou économiques. Mais surtout, ils participent à des cérémonies païennes d'inspiration druidique et souvent satanique, avec notamment un bûcher nocturne devant une immense statue de hibou, et qui est en fait une représentation de Moloch, une divinité babylonienne, et de Lilith, une divinité sumérienne. Le hibou est aussi le logo du Bohemian Club.
Moloch était une divinité à laquelle les Babyloniens offraient des sacrifices humains. Or selon des témoignages, des sacrifices humains ainsi que des rites sataniques à caractère sexuel auraient lieu dans les parties éloignées du parc. Il est probable que seule une partie des convives y participent.
La cérémonie du Cremation of care qui ouvre les deux semaines annuelles de séminaire au Bomemian Grove reprend des rites druidiques et babyloniens au bord d'un lac artificiel et au pied d'une statue de hibou en ciment de 12 mètres (le hibou est le symbole du club, que l'on retrouve sur son logo). Durant la cérémonie, des haut-parleurs sont posés à côté du hibou, donnant l'illusion qu'il parle, agissant ainsi en tant que maître de cérémonie. La voix enregistrée de l'ancien-journaliste Walter Cronkite, un membre Bohemian Club, est utilisée comme voix du hibou pendant la cérémonie. Les parties du manuscrit peuvent contenir des allusions aux prisonniers prétendus des druides représentant les tribus ennemies. À la fin de la cérémonie, une barque contenant un cercueil dérive jusqu'au pied du hibou. Le cercueil contient une effigie d'enfant, qui est alors brûlée sur un bûcher, ce qui fait penser au culte des démons Baal ou Moloch.
Membres (comme par hasard tous sionistes) : les participants sont en majorité des Américains, souvent proches du Parti Républicain. Mais quelques Européens sont aussi invités, comme Michel Rocard (ancien premier ministre français) Valery Giscard d'Estaing (ancien président français, et concepteur de la Constitution Européenne), ou John Major (ancien premier ministre britannique).
et quelques 2 000 autres… depuis 1872
Alex Jones évite de parler en termes de « libéraux (au sens américain, de gauche) contre conservateurs » ; il considère les deux camps comme étant différents spectres de la même menace ou comme « les deux faces d’une même monnaie », comme il le dit dans son monologue dans le film Waking Life.
Affirmant avoir d’abord été « particulièrement laïc » durant less années 1990, mais qu’il est devenu plus ferme dans ses convictions chrétiennes après avoir pris conscience de la nature satanique et occulte des élites. Alex Jones déclare qu’il n’est pas important qu’on croie ou pas dans le satanisme, mais que ce qui est grave soit que les élites y croient.
En 2007, il a interviewé le cinéaste Aaron Russo à propos d'un plan de domination mondial. L'acteur est mort quelques moirs après, le 24 août 2007, officiellement "des suites de son cancer".
Source : wikipedia
« Il faut remarquer que les efforts pacifiques des pro-vie à Wichita était sur le point d’aboutir à la révocation de la licence de Tiller. Il avait été jugé voici peu pour avoir enfreint plusieurs dispositions de la loi du Kansas relative aux avortements tardifs. Un jury l’avait acquitté, mais d’autres instructions étaient en cours sur d’autres violations de la loi. S’il advenait que fut révélé que l’assassinat de ce jour le fut au motif de tenter de mettre un terme à l’avortement (et, répétons-le, ce n’est absolument pas évident), il ne faudrait pas oublier que l’assassinat d’autres avorteurs ou de membre de leurs personnels (David Gunn, 1993 ; John Britton, 1994 ; Shannon Lowney et Leanne Nichols, 1994, Barnett Slepian, 1998) se sont produits dans un environnement marqué par une grande frustration née des initiatives pro-avortement du président Clinton. Aujourd’hui, on ressent une frustration semblable en raison de la présidence Obama et de son soutien à l’avortement. Il ne s’agit pas de faire porter le reproche sur nos présidents des actions dévoyées de quelques-uns. Mais nous ne devons pas non plus ne pas constater ce qui peut se manifester comme modèle. Quand diminue l’espoir que le gouvernement va faire quelque chose pour protéger les vulnérables, la tentation de faire justice soi-même grandit. »
En Christ Dieu nous fait passer de son image à sa ressemblance (Gn 1,27)
"Pourquoi, homme, te méprises-tu tellement, alors que tu es si précieux pour Dieu ? Pourquoi, lorsque Dieu t'honore par la naissance du Christ en notre chair, te déshonores-tu à ce point ? Pourquoi cherches-tu comment tu as été fait et ne recherches-tu pas en vue de quoi tu es fait ? Est-ce que toute cette demeure du monde que tu vois n'a pas été faite pour toi ? C'est pour toi que la lumière se répand et dissipe les ténèbres, c'est pour toi que la nuit est réglée, pour toi que le jour est mesuré ; pour toi que le ciel rayonne des splendeurs diverses du soleil, de la lune et des étoiles ; pour toi que la terre est émaillée de fleurs, d'arbres et de fruits ; pour toi que cette foule étonnante d'animaux a été créée, dans l'air, dans les champs, dans l'eau si belle, pour qu'une lugubre solitude ne gâte pas la joie du monde nouveau...
En outre, le Créateur cherche ce qu'il peut bien ajouter à ta dignité : il dépose en toi son image (Gn 1,27), afin que cette image visible rende présent sur terre le Créateur invisible, et il te confie la gérance des biens terrestres, afin qu'un aussi vaste domaine n'échappe pas au représentant du Seigneur... Et ce que Dieu a fait en toi par sa puissance, il a eu la bonté de l'assumer en lui-même ; il a voulu se manifester vraiment dans l'homme en qui, jusqu'alors, il n'était apparu qu'en image. Il a donné à l'homme d'être en réalité ce qu'il n'était auparavant que par une simple ressemblance... Le Christ naît donc pour rendre toute son intégrité à la nature déchue."
Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Sermon 148, Sur le mystère de l'Incarnation (trad. bréviaire rev. ; cf Orval) Commentaire du jour