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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 00:01
Albert Camus explique que l'assassinat de Louis XVI "symbolise la désacralisation" de l'"histoire" "et la désincarnation du Dieu Chrétien".

Il y a cinquante ans, jour pour jour, Albert Camus se tuait dans un accident de voiture. Ce fils des rivages d’Afrique du Nord, malheureusement fort éloigné du christianisme, n’en avait pas moins saisi le sens profond de l’assassinat de Louis XVI, beaucoup mieux que la grande majorité des hommes politiques et même que ces hommes d’Eglise qui rêvent plus que jamais de “baptiser” la Révolution :
Le 21 janvier, avec le meurtre du Roi-prêtre, s’achève ce qu’on a appelé significativement la passion de Louis XVI. Certes, c’est un répugnant scandale d’avoir présenté, comme un grand moment de notre histoire, l’assassinat public d’un homme faible et bon. Cet échafaud ne marque pas un sommet, il s’en faut. Il reste au moins que, par ses attendus et ses conséquences, le jugement du roi est à la charnière de notre histoire contemporaine. Il symbolise la désacralisation de cette histoire et la désincarnation du Dieu Chrétien. Dieu, jusqu’ici, se mêlait à l’histoire par les Rois. Mais on tue son représentant historique, il n’y a plus de roi. Il n’y a donc plus qu’une apparence de Dieu relégué dans le ciel des principes.

Les révolutionnaires peuvent se réclamer de l’Evangile. En fait, ils portent au Christianisme un coup terrible, dont il ne s’est pas encore relevé. Il semble vraiment que l’exécution du Roi, suivie, on le sait, de scènes convulsives, de suicides ou de folie, s’est déroulée tout entière dans la conscience de ce qui s’accomplissait. Louis XVI semble avoir, parfois, douté de son droit divin, quoiqu’il ait refusé systématiquement tous les projets de loi qui portaient atteinte à sa foi. Mais à partir du moment où il soupçonne ou connaît son sort, il semble s’identifier, son langage le montre, à sa mission divine, pour qu’il soit bien dit que l’attentat contre sa personne vise le Roi-Christ, l’incarnation divine, et non la chair effrayée de l’homme. Son livre de chevet, au Temple, est l’Imitation de Jésus-Christ. La douceur, la perfection que cet homme, de sensibilité pourtant moyenne, apporte à ses derniers moments, ses remarques indifférentes sur tout ce qui est du monde extérieur et, pour finir, sa brève défaillance sur l’échafaud solitaire, devant ce terrible tambour qui couvrait sa voix, si loin de ce peuple dont il espérait se faire entendre, tout cela laisse imaginer que ce n’est pas Capet qui meurt mais Louis de droit divin, et avec lui, d’une certaine manière, la Chrétienté temporelle. Pour mieux affirmer encore ce lien sacré, son confesseur le soutient dans sa défaillance, en lui rappelant sa « ressemblance » avec le Dieu de douleur. Et Louis XVI alors se reprend, en reprenant le langage de ce Dieu : « Je boirai, dit-il, le calice jusqu’à la lie ». Puis il se laisse aller, frémissant, aux mains ignobles du bourreau.
Source : Albert Camus, L’homme révolté, La Pléïade, p. 528-529. Via Le Forum catholique

Chansons historiques de France 120 : Quand les lys blancs refleuriront 1934


interprétation : enregistrement d'époque par Fanny Lancret

quand les lys blancs refleuriront
bientot finira notre peine
avec entrain nous chanterons
quand les lys blancs refleuriront

de la délivrance prochaine
notre espérance n'est pas vaine
quand les lys blancs refleuriront
allez dire au roi qu'il revienne

quand les lys blancs refleuriront
vive le roi vive la reine
a pleine voix nous crierons
quand les lys blancs refleuriront

ah pour la france quelle aubaine
quand elle brisera ses chaines
quand les lys blancs refleuriront
allez dire au Roi qu'il revienne

quand les lys blancs refleuriront
parfumant l'air de leur haleine
délivrés enfin nous serons
quand les lys blancs refleuriront

personne alors qui ne comprenne
que notre victoire est certaine
quand les lys blancs refleuriront
allez dire au roi qu'il revienne

quand les lys blancs refleuriront
la joie au coeur l'ame sereine
au combat gaiement nous irons
quand les lys blancs refleuriront

notre sang rougira la plaine
c'est Charette qui nous entraine
quand les lys blancs refleuriront
allez dire au Roi qu'il revienne !


-------------------------------------------
- Le testament politique de Louis XVI retrouvé : "Français,... méfiez-vous des suggestions et des mensonges de vos faux amis, revenez à votre Roi" (Louis XVI)
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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 00:00

Image-5.png Tradinews nous informe de cet article paru dans La Marseillaise :


« Quand les intégristes catholiques défient ouvertement la République… », titre le communiqué de la fédération varoise de la Libre Pensée. ... Le motif : une messe en l’honneur de Louis XVI programmée le 21 janvier prochain (jour anniversaire de sa décapitation) à 18h30 à la paroisse Saint-François de Paule, à Toulon. Et de citer en référence l’annonce sur le site Internet du diocèse de Fréjus où le pèlerin est informé qu’à l’issue de cette « messe chantée en grégorien, le testament du roi défunt » sera lu.

« Cette messe est l’occasion de prier pour notre pays ». Alors, même si on n’en est plus par chez-nous à bouffer du cureton à longueur de journée, c’est vrai qu’il est encore des principes qui méritent l’extrême vigilance des observateurs attachés aux valeurs de la laïcité, du respect de la loi dite de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, bref des valeurs qui fondent notre République. »

 

Attention, l'abbé Loiseau et sa Société des missionnaires de la Miséricorde divine met la République en danger…

Source

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 20:49
PACT vise à favoriser l’entraide entre catholiques, par diffusion d’informations locales. PACT est indépendant de toute structure officielle. Il n’y pas d’association PACT.

D’un point de vue religieux, Pact est attaché à l’Enseignement de l’Eglise, dans toute sa cohérence multiséculaire. En particulier, participer à ce que le Saint Père appelle la lutte contre le relativisme. « La Vérité vous rendra libres ».

D’un point de vue entraide quotidienne, 
Pact souhaite appliquer la parole de Saint Paul, qui nous demande de « faire du bien à tout le monde, mais surtout à vos frères dans la Foi » (St PAUL, Galates 6-10).

Quelques citations :

Jean Raspail : « Il faudra se réfugier dans un très puissant communautarisme français, afin de sauver l’essentiel. La France sera habitée par des Français et des « Franciens » qui formeront la majorité future. Il faudra se replier derrière nos familles, derrière nos valeurs morales, notre culture, notre langue etc., et vivre dans une solidarité très unie entre Français ».

« Etant donné qu’il existe une culture hédoniste qui veut nous empêcher de vivre selon le dessein du Créateur, nous devons avoir le courage de créer des îlots, des oasis, puis de grands terrains de culture catholique, dans lesquels vivre les desseins du Créateur
».

Benoît XVI – L’Essence de la foi, Une parole pour tous.


«L’Eglise prendra d’autres formes. Elle ressemblera moins aux grandes sociétés, elle sera davantage l’Eglise des minorités, elle se perpétuera dans de petits cercles vivants où des gens convaincus et croyants agiront selon leur foi. Mais c’est précisément ainsi qu’elle deviendra, comme le dit la Bible, le sel de la terre.»

Joseph Cardinal Ratzinger - Le sel de la Terre


« Comme tu ne peux être utile à tous, tu dois surtout t’occuper de ceux qui, selon les temps et les lieux, te sont étroitement unis comme par un certain sort ; par sort en effet, il faut entendre quiconque t’est lié temporellement et qui adhère à toi, ce qui fait que tu choisis de l’avantager ».

Saint Augustin (cité dans Présent du 07/01/05)

Site :
http://www.entraide-pact.fr/index.php
via
Le Salon Beige

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 19:35
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 19:33

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/ca/Pyrenees-Atlantiques_topographic_map-fr.jpg/295px-Pyrenees-Atlantiques_topographic_map-fr.jpgUn patron de bar de 57 ans demeurant à Barzun (dans les Pyrénées-Atlantiques) était jugé jeudi dernier par le tribunal correctionnel de Pau pour négation de crime contre l’humanité en récidive. À la barre, Michel Piermee ne s’est pas rétracté.

L’affaire remonte à mai 2009. Un gendarme de Sallanches (74) découvre une lettre qui l’intrigue dans le courrier de la brigade. Son titre : « La vérité face au complot mondialiste ». Verbatim : « Ce sont les juifs qui déclenchèrent les atrocités dont ils ont été victimes, après avoir favorisé la naissance des idéologies communiste et hitlérienne. Il leur fallait des martyrs pour sensibiliser les peuples et parvenir à imposer leurs lois et dominer le monde ».

300 lettres du même type avaient été envoyées par courrier à des brigades de gendarmerie, mais aussi des évêchés, des préfectures, des mairies… Aujourd’hui, le prévenu le confesse : « je continue d’en distribuer, à la main, dans les boîtes aux lettres ». Le prévenu l’assure : « je suis catholique. Et la charité, c’est de dire la vérité. Quand le peuple juif s’apercevra qu’on lui a menti, il se convertira ».

Le problème, c’est que la république ne rigole pas avec la Shoah. Le magistrat a requis six mois de prison ferme. Des réquisitions que le tribunal a suivies, au terme d'une audience sous forme de dialogue de sourds. 

[Q]
uand le président Magnon invite le prévenu à diversifier ses lectures du côté des éditions du Mémorial de la Shoah. Piermee répond : « J'ai raison, jusqu'à la preuve du contraire. Et c'est impossible de prouver le contraire. Les seuls qui détiennent la vérité, c'est la maçonnerie et les Illuminati ».

Source : Sudouest.com, via
Contre-Info

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 19:32

Mgr de Namur André Léonard, préfère les orthodoxes, les protestants, les droits de l’homme, les musulmans et les francs-maçons aux intégristes qui "ont des visions étriquées sur le plan intellectuel, philosophique et théologique" (sic) !

Il va de soi que dans ces conditions, la "
pétition de soutien" à Mgr Léonard - que nous avons mis en ligne ce matin un peu vite... - ne peut être signée par un catholique. Et que nous supprimons aussitôt cette pétition de Christ-Roi, où elle n'a rien à faire...

L'information selon laquelle "l'Eglise catholique belge
est entrée dans une phase de fortes turbulences avec la nomination de l'évêque de Namur, André-Mutien Léonard", comme archevêque de Malines-Bruxelles et primat de Belgique, nous a tout l'air d'un montage prémédité pour rallier les catholiques belges à un évêque maçonnicophile... C'est la méthode maçonnique hégellienne, thèse, anti-thèse, synthèse...

Nous devons nous pincer quand nous lisons dans la même dépêche : "Annoncée par le Saint-Siège au gouvernement d'Yves Leterme
, la désignation devait être officialisée lundi 18 janvier par le Vatican. Mais, d'ores et déjà, la nomination par Rome d'un homme de 69 ans incarnant le courant le plus conservateur du catholicisme belge pour succéder à Gottfried Danneels, atteint par la limite d'âge, agite tous les milieux. Rome lui reprochait depuis longtemps sa "mollesse" face au rapide mouvement de sécularisation de la société belge, longtemps structurée autour du pilier catholique. Cette évolution s'est traduite, au cours du mandat de trente ans de
Gottfried Danneels, par une crise des vocations, une diminution de la pratique religieuse et l'acceptation résignée, par les catholiques, de lois qui ont libéralisé l'avortement, l'euthanasie et le mariage homosexuel." 

(
Source : Le Monde, Polémique autour de la nomination du nouveau primat de Belgique, LE MONDE | 18.01.10 | 15h26  •  Mis à jour le 18.01.10 | 15h26).

Or qu'apprenons-nous ce soir du remplaçant de Mgr Dannels, "incarnant le courant le plus conservateur" ? Ceci : à la question de la "laïcité", Mgr Léonard répond que "(l)a laïcité belge repose sur la neutralité de l’Etat" ... Et que "l'Eglise catholique ne réclame aucun privilège" ! Oui, vous avez bien lu, "la neutralité de l'Etat" exactement comme si l'Etat ne devait pas être catholique, ne pouvait pas être catholique ! Un franc-maçon eut pu en dire tout autant ! Où est la proclamation de la royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui n'est pas optionnelle (Pie XI,
Lettre encyclique Quas primas, 1925) ? Quel retournement soudain et inattendu !

Suite des questions posées à Mgr Léonard :

Vous arrivez à Malines-Bruxelles dans une Belgique moins chrétienne dont le monde politique veut accroître la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

Je suis très favorable à la distinction entre les deux registres, car tout le monde a à y gagner. Ce qui ne signifie pas qu’il n’y ait pas de rapports. La laïcité belge repose sur la neutralité de l’Etat, ce qui ne l’empêche pas de reconnaître et de subsidier les cultes et les morales non confessionnelles. Et surtout, l’Eglise catholique ne réclame aucun privilège.

...

Vos prédécesseurs furent tous très attachés à l’œcuménisme. Sera-ce aussi le cas pour vous ?
 
J’ai été formé à bonne école grâce à Chevetogne. Dans mon diocèse, j’ai aussi donné des chapelles aux orthodoxes grecs et russes et je fréquente régulièrement le temple protestant de Namur. Cela prendra évidemment plus d’ampleur à Bruxelles de par sa position, mais Chevetogne a été très précieux aussi pour l’œcuménisme belge. Et puis lundi soir, archevêque ou non, j’étais au lancement de la semaine pour l’unité à Namur !

Et les intégristes, les voyez-vous vraiment réintégrer l’Eglise, quand on voit leur rejet de Vatican II ?

Je suis assez dubitatif sur la réussite de l’entreprise généreuse amorcée par Benoît XVI. D’accord pour l’ouverture sur le principe, mais mes préférences ne vont pas à ceux qui s’attachent farouchement au missel de 1962. Les supporters de Mgr Lefebvre ne manquent pas de générosité ou de zèle mais ont des visions étriquées sur le plan intellectuel, philosophique et théologique. Ils ont encore beaucoup de chemin à faire !

Vous avez dit ne pas être hostile à dialoguer avec les laïques.
Et avec les francs-maçons ?

J’ai déjà eu plusieurs contacts avec eux à Namur. J’aime beaucoup chez eux et chez les laïques pointus qu’ils soient des amis de la raison. J’ai aussi un côté un peu rationaliste; si je n’étais pas chrétien, je serais spinoziste ou hégélien. C’est notre grand bien commun : dans les sciences et ailleurs, la raison nous inspire. J’aime débattre avec eux et m’y sens en très bonne compagnie plus qu’avec certains confrères bizarroïdes.[...]

C’est un message aux islamophobes…

Je ne dis pas qu’il n’y a pas de risques dans une immigration trop forte, mais le défi de la rencontre doit être relevé et permettra des redécouvertes étonnantes : des catholiques ont redécouvert le carême grâce au ramadan.


Source lalibre.be, via Le Forum catholique

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 19:27

Arve Moen Bergset- Haslebuskane

Norwegian folk  
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 07:18
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 06:51

19/01/2010 – 10h55
PARIS (NOVOpress) –
Incroyable ! En période crise financière et économique, c’est l’Etat qui vient finalement de racheter l’ancien siège de l’Humanité à Saint-Denis. Un siège historique en vente depuis plus de trois ans. Montant de l’addition : 12 millions d’euros !

« C’est un cadeau de Noël auquel on ne croyait plus » , a déclaré un journaliste de l’Humanité en apprenant que l’ancien siège du journal avait enfin trouvé un acquéreur. Et le père Noël, dans cette affaire, c’est le contribuable. L’opération s’est faite très discrètement le 22 décembre à la préfecture de Bobigny.

Suite

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 19:34

Video de la Norvège durant l'hiver
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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 18:18

...[L]e respect des rites pas plus que l'usage du latin et du grégorien ne sont à proprement parler "optionnels" au sens où l'entendent de nombreux célébrants. Ils sont une norme liturgique à respecter et à mettre en oeuvre dès qu'il est possible de le faire. Quelques rappels à ce sujet :

- "Le gouvernement de la liturgie dépend uniquement de l'autorité de l'Eglise (...) C'est pourquoi absolument personne d'autre, même prêtre, ne peut de son propre chef ajouter, enlever ou changer quoi que ce soit dans la liturgie." (Const. SC, n°22)

- "[le célébrant] se souviendra (...) qu'il est le serviteur de la liturgie et qu'il ne peut de son propre chef ajouter, enlever ou changer quoi que ce soit dans la célébration de la messe." (IGMR, n°24)

- "L'usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins." (Const. SC, n°36)

- "Je demande que les futurs prêtres, dès le temps du séminaire, soient préparés à comprendre et à célébrer la Messe en latin, ainsi qu'à utiliser des textes latins et à utiliser le chant grégorien; on ne négligera pas la possibilité d'éduquer les fidèles eux-mêmes à la connaissance des prières les plus communes en latin, ainsi qu'au chant en grégorien de certaines parties de la liturgie." (Benoît XVI, Exhortation Sacramentum Caritatis, n°62)

- "L'Eglise reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine; c'est donc lui qui, dans les actions liturgiques, toutes choses égales d'ailleurs, doit occuper la première place." (Const. SC, n°116)

- "On achèvera l'édition typique des livres de chant grégorien; bien plus, on procurera une édition plus critique des livres déjà édités postérieurement à la restauration de saint Pie X. Il convient aussi que l'on procure une édition contenant des mélodies plus simples à l'usage des petites églises." (Const. SC, n°117)

- "Le chant grégorien, en tant que chant propre de la liturgie romaine, doit, toutes choses égales d'ailleurs, occuper la première place." (IGMR, n°41)

- "Je désire que (...) le chant grégorien, en tant que chant propre de la liturgie romaine, soit valorisé de manière appropriée." (Benoît XVI, Exhortation Sacramentum Caritatis, n°42)

- "Les gestes et les attitudes du corps, tant ceux du prêtre, du diacre ou des ministres, que ceux du peuple doivent viser à ce que toute la célébration manifeste une belle et noble simplicité, que soit perçue toute la vraie signification de ses diverses parties et que soit favorisée la participation de tous. On devra donc être attentif aux normes de cette Présentation générale [du Missel] et à la pratique reçue du rite romain ainsi qu'au bien commun spirituel du peuple de Dieu, plutôt qu'à ses goûts personnels et à son propre jugement." (IGMR, n°42)

Source : Association Pro Liturgia

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 18:04

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:rXb7-qGQhkpwVM%3Ahttp://2.bp.blogspot.com/_N__SuU-FBg4/R06jbrQrDaI/AAAAAAAAAWo/8BUVSLfnjgU/s400/guido%2Bmarini%2B2.jpgLe 6 janvier dernier, lors d'une conférence organisée par une fraternité de prêtres australiens, Mgr Guido Marini, Cérémoniaire "en chef" du Pape, a estimé qu'il était urgent de penser à une "réforme de la réforme" de la liturgie.

"En favorisant une meilleure compréhension d'un authentique esprit de la liturgie,  a déclaré Mgr Marini,  une telle réforme devrait permettre un nouveau pas en avant dans le domaine liturgique." Une telle  liturgie renouvelée devrait refléter "la tradition ininterrompue de l'Eglise", et incorporer dans cette tradition les propositions du concile Vatican II.  Les réformes conciliaires doivent, en effet, être comprises à la lumière de la tradition des siècles passés."
"La seule façon d'obtenir un authentique esprit de la liturgie est de considérer aussi bien la liturgie actuelle que la liturgie passée comme un héritage unique en continuelle évolution."
La nécessité d'un tel renouveau est évidente, d'autant plus que les déviations liturgiques se font de plus en plus nombreuses, a encore déclaré Mgr Marini: "Il est facile de se rendre compte à quel point certaines pratiques ou attitudes sont éloignées d'un authentique esprit liturgique. Et nous, les prêtres, sommes largement responsables de cette situation."
 Mgr Marini souligne que la liturgie a été élaborée par l'Eglise tout entière, et ne peut donc être modifiée à volonté par un prêtre en particulier. Et de citer des écrits du Cardinal Joseph Ratzinger. "La liturgie, poursuit Mgr Marini,  ne nous a pas été donnée  pour se plier  à nos interprétation personnelles, mais pour être mise à la disposition de tout un chacun dans toute son intégrité, et ce hier comme aujourd'hui, et encore demain." C'est dans cette vision de la liturgie qu'il qualifie de "despotique" l'attitude des prêtres qui ne s'en tiennent pas aux règles liturgiques: "Il y a, en effet, quelque chose comme une douce folie dans le fait  de nous attribuer ainsi à nous-mêmes le droit de modifier de manière subjective les signes sacrés mûris et discernés à travers les âges par lesquels l'Eglise parle d'elle-même, de son identité et de sa foi!" 
Comme exemple concret, Mgr Marini cite la célébration "ad orientem", une tradition qui remonte aux origines de la chrétienté. Lorsque prêtre et fidèles regardent ensemble vers l'orient, "ils témoignent d'une expression caractéristique d'un authentique esprit liturgique." Dire que la célébration se fait "face au peuple"  est à la rigueur acceptable lorsque cela traduit le fait que, en effet,  vu la position de l'autel, le prêtre est souvent amené à se tourner vers le peuple. Mais cette expression serait  tout à fait inacceptable si par là on entendait affirmer une position théologique. Car comme le dit encore Mgr Marini: "du point de théologique, la messe est un acte toujours adressé à Dieu, par le Christ, Notre Seigneur, et ce serait une grave erreur de penser que le principal destinataire de l'acte sacrificiel est la communauté des fidèles."
 Chaque aspect de la liturgie devrait être conçu pour favoriser l'adoration. Le pape a ainsi commencé à donner la communion dans la bouche à des fidèles agenouillés. Pourquoi fait-il ainsi, si ce n'est pour rendre plus visible l'attitude d'adoration qui sied devant la grandeur du mystère de la Présence eucharistique.
Mgr Marini accueille sans réserve la "participation active" de tous les fidèles à la liturgie. Mais cette participation des laïcs ne serait pas "pleinement active" si elle ne menait pas à l'adoration du mystère du Salut en Jésus-Christ, mort et ressuscité pour notre salut.

Source: Kathnet. Trad. MH/APL

viaAssociation Pro Liturgia

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 21:40

Benoît XVI a insisté, lors de son allocution à la synagogue, sur ce qui selon lui unit le judaïsme et le catholicisme, invitant – à la suite de Jean-Paul II – les catholiques à « vivre une authentique fraternité avec le peuple de l’Alliance », et affirmant que « les chrétiens et les juifs ont une grande partie de patrimoine spirituel en commun, qu’ils prient le même Seigneur, qu’ils ont les mêmes racines, mais qu’ils demeurent souvent inconnus les uns des autres ».

Certes ce discours est en parfaite continuité avec la Déclaration Nostra Aetate du Concile Vatican II, mais guère avec l’enseignement du premier pape. En effet, devant le peuple d’Israël, saint Pierre s’exprimait en ces termes : « Vous êtes les fils des prophètes et de l’alliance que Dieu a établie avec nos pères, en disant à Abraham : ‘En ta race seront bénies toutes les familles de la terre’. C’est pour vous premièrement que Dieu a suscité son Fils, et il l’a envoyé pour vous bénir, afin que chacun se convertisse de son iniquité. » (Actes, 3, 25-26) Mais il précisait, s’adressant aux princes du peuple et aux anciens : « C’est lui (Jésus-Christ) qui est la pierre rejetée par vous les constructeurs, et qui est devenu la pierre d’angle, et il n’y a de salut en aucun autre : car aucun autre nom sous le ciel n’a été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes, 4, 11-12)

Et saint Paul ajoutait : « Sachez-le donc, frères : c’est par lui (Jésus-Christ) que la rémission des péchés vous est annoncée. Et de tout ce dont vous n’avez pu être justifiés par la loi de Moïse, c’est par lui que quiconque croit en obtient la justification. » (Actes, 13, 38-39)

A l’instar des saints Pierre et Paul, on ne peut que vouloir que soit annoncé aux juifs le salut apporté par Jésus-Christ à tous les hommes. Mais il est impossible de concevoir que ce salut puisse leur être annoncé par une prédication foncièrement différente de celle des apôtres qui sont les deux colonnes de l’Eglise catholique.

Dici, via le Forum catholique
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 07:24
20 000 à 25 000 personnes, selon les organisateurs, ont défilé dimanche après-midi à Paris, 17 janvier 2010, de la place de la République à la place de l'Opéra.

MARCHE POUR LA VIE 2010 - REPORTAGE CEC
envoyé par catholiques-en-campagne.

via Catholiques en campagne
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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 23:41
Sous le Haut Patronage de
Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou
et de la Princesse Marie Marguerite, duchesse d'Anjou

le Prince de Bauffremont, Président,
et les membres du Conseil d'Administration de l'Institut de la Maison de Bourbon

vous prient de bien vouloir assister à la messe qui sera célébrée pour

La France et la Famille Royale

à la Chapelle Expiatoire  Square Louis XVI  62, rue d'Anjou  Paris VIIIe

le dimanche 24 janvier 2010, à 10 heures 30

Renseignements : IMB  81, avenue de la Bourdonnais 75007 Paris
Tél. : 01 45 50 20 70 - Courriel : contact.royaute@wanadoo.fr



Sur les sites de l'IMB et de l'UCLF, retrouvez le lieu, la date et l'heure des messes célébrées, en France,
pour le 217ème anniversaire de la mort du Roi Louis XVI,
à la demande de l'IMB, des associations et cercles adhérents de l'UCLF
ou des associations amies


Ne manquez pas de visiter les sites Internet de l'IMB et de l'UCLF.
Retrouvez, au quotidien, toutes les informations utiles que vous souhaitez obtenir.
http://www.royaute.org
http://www.uclf.org
http://www.cercle-henri4.com
http://www.viveleroy.fr
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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 22:15

Le numéro deux du cabinet israélien, Sylvan Shalom, devait accueillir le pape lors de sa visite historique dimanche à la Grande Synagogue de Rome. Interrogé sur ... les démarches de Benoît XVI en vue de la béatification du pape Pie XII, auquel les juifs reprochent son silence durant le génocide nazi, M. Shalom a répondu : "Nous lui demanderons de retarder ce procès" en béatification...

Plusieurs dirigeants de judaïsme mondial ont fait le voyage, pour cette troisième visite du pape allemand dans une synagogue, après celles de Cologne, dans son pays natal, et New York. Cette visite du souverain pontife allemand dans un sanctuaire juif intervient 24 ans après que son prédécesseur, feu Jean Paul II, soit devenu le premier pape à pénétrer dans une synagogue en près de 2.000 ans et s'y soit adressé à des "frères aînés bien-aimés".

"Malgré les problèmes et les difficultés, on respire un climat de grand respect et de dialogue entre les croyants des deux religions", a dit le pape lors de la prière de l'angélus au Vatican. Il a répété que le déplacement avait pour but de marquer "une nouvelle étape sur le chemin de concorde et d'amitié entre catholiques et juifs".

Le président de l'Assemblée rabbinique italienne Giuseppe Laras
a boycotté la visite, estimant que "durant l'actuel pontificat, le rapport fraternel (entre juifs et catholiques) est devenu plus faible".

L'ambassadeur israélien près du Saint Siège, ... présent, a jugé de son côté que "l'anti-judaïsme catholique existe encore".

D'autres personnalités invitées, comme le Français Richard Prasquier, président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) et membre de plusieurs comités internationaux de liaison avec les catholiques, ont décliné l'invitation. Il explique : «Le Crif sera représenté, mais j'ai préféré m'abstenir.»

A l'intérieur du temple, devaient notamment être présents les présidents des communautés juives de Rome et d'Italie, tout comme une délégation de musulmans romains.


Dans la synagogue, le président de la communauté juive de Rome, a estimé que Pie XII, pape de 1939 à 1958, aurait dû dénoncer l'Holocauste."Le silence de Pie XII face à la Shoah continue de faire mal car quelque chose aurait dû être fait", a déclaré Riccardo Pacifici au pape. "Cela n'aurait peut-être pas arrêté les trains de la mort mais cela aurait constitué un signe, un mot d'extrême réconfort, de solidarité humaine, pour ceux de nos frères transportés vers les fours d'Auschwitz". Riccardo Pacifici lui a demandé solennellement l'ouverture des archives du Vatican sur Pie XII.

Benoît XVI,
interpellé, a répondu en défendant l'attitude de son prédécesseur Pie XII pendant la Seconde Guerre mondiale, affirmant qu'il avait oeuvré de manière discrète, en coulisse, en faveur des juifs persécutés par les nazis. "Le Siège apostolique a procuré son assistance (aux juifs), souvent de façon discrète et cachée", a dit le pape dans son intervention.

Sources :
1 ; 2 ;  3 ; 4 ; 5
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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 20:01
Dans le discours au corps diplomatique, Benoît XVI déclarait :

"Malheureusement, dans certains pays, surtout occidentaux, se diffuse dans les milieux politiques et culturels, ainsi que dans les médias, un sentiment de peu de considération et parfois d'hostilité, pour ne pas dire de mépris, envers la religion, en particulier la religion chrétienne. Il est clair que si le relativisme est considéré comme un élément constitutif essentiel de la démocratie, on risque de ne concevoir la laïcité qu'en termes d'exclusion ou, plus exactement, de refus de l'importance sociale du fait religieux. Une telle approche, cependant, crée confrontation et division, blesse la paix, perturbe l'écologie humaine et, en rejetant par principe les attitudes différentes de la sienne, devient une voie sans issue. Il est donc urgent de définir une laïcité positive, ouverte, qui, fondée sur une juste autonomie de l'ordre temporel et de l'ordre spirituel, favorise une saine collaboration et un esprit de responsabilité partagée. Je forme des voux afin que, dans la construction de son avenir, l'Europe sache toujours puiser aux sources de sa propre identité chrétienne. Comme je l'ai dit, durant mon voyage apostolique en République tchèque, au mois de septembre dernier, celle-ci a un rôle irremplaçable pour la formation de la conscience de chaque génération et la promotion d'un consensus éthique de base qui est utile à toute personne qui appelle ce continent "ma maison" !"

Nous en sommes loin, spécialement en France!

Source:
VIS

via Osservatore Vaticano
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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 12:51
E-Deo rapporte une analyse du site Polemia au sujet du soit-disant "débat" "Marine Le Pen vs Eric Besson", jeudi 14 janvier, sur France 2, dans l'émission "A vous de juger" présentée par Arlette Chabot, analyse que malheureusement je partage. Marine Le Pen, par un triste aplaventrisme,  s'est complètement alignée sur les définitions républicaines révolutionnaires de la nationalité et de la nation. Après ce débat, nous ne voyons plus ce qui différencie le front national de l'Umps sur ces deux sujets. Il est encore temps pour Marine Le Pen de se rattraper d'urgence, avant les prochaines "élections régionales"... Pour nous tous Français de souche, européens de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne... il est inutile d'imaginer que nous nous veau-trerons pour ça...

Sous l’œil faussement critique d’Arlette Chabot, il [Eric Besson] a disposé de 50 minutes sans vraie réplique pour développer sa conception de l’identité française. Il a repris de manière subliminale la formule qu’il a utilisée à La Courneuve, le 5 janvier dernier : « La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y qu’une France du métissage. » Voir « Sarko/Copé/Besson : négationnistes de l’identité française » :
http://www.polemia.com/article.php?id=2476

A aucun moment Marine Le Pen n’a cherché à contester cette sextuple négation.

Quand de Gaulle fait peur à Marine…

Elle a ainsi laissé le champ libre à Eric Besson. Sur l’essentiel, elle a choisi d’éviter l’affrontement. Elle a même battu en retraite lorsqu’Arlette Chabot a tenté de l’amener à se prononcer sur la phrase du Général De Gaulle : « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. » Marine Le Pen, horrifiée, a clairement refusé d’assumer cette définition. La dictature de l’antiracisme est-elle donc si forte qu’à la simple évocation de ce que De Gaulle disait, la fille de Jean-Marie Le Pen …se débine ?

La République suffit-elle à défendre l’identité française ?

La seule valeur haute que Marine Le Pen a revendiquée est la République. Sans doute a-t-elle eu raison face à la « discrimination positive » : rien en effet n’est plus contraire à l’égalité et au mérite républicain que ce concept américain. Mais considérer la République comme le seul marqueur de l’identité française, c’est se rallier au discours officiel. Et c’est une thématique sur laquelle le FN est – à tort ou à raison - difficilement audible, sinon crédible.

Les limites de la pasteurisation?

En tout cas, l’attractivité de Marine Le Pen paraît s’émousser :

- Eric Besson lui disant « vous êtes jeune, mais vous êtes un dinosaure » : de fait, Jean-Marie Le Pen ou Marie-France Stirbois auraient pu tenir un discours voisin, il y a 20 ans ou 25 ans.
- Le politologue Pascal Perrineau affirmant dans Le Monde du 15 janvier: « Le FN n’a pas retrouvé le parfum de soufre qu’il a pu dégager dans le passé. Un parti peut aussi s’user dans la contestation. » (…) « la rupture avec le système politique et une stratégie de dénonciation tous azimuts, Marine Le Pen peut incarner cela mais sur un mode mineur et sans doute avec moins d’efficacité.»
- Un point de vue conforté par la faible audience de l’émission de France 2 : 10% de parts de marché, 2,7 millions de téléspectateurs.

Tous éléments qui conduisent à s’interroger sur l’efficacité électorale et politique de la stratégie de « pasteurisation » du discours national portée par Marine Le Pen : sa forme, mélange de pugnacité et de sourire, est souvent efficace mais son logiciel idéologique et stratégique est il adapté au XXIe siècle ?

Correspondance Polémia
16/01/2010

Image : Marine Le Pen et Eric Besson 

 

Correspondance Polémia via E-Deo

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Marine Le Pen / Eric Besson : vidéo intégrale du débat
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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 08:01
Michel De Jaeghere explique la manière dont ont évolué au fil du temps, et en fonction des circonstances, les conditions d'acquisition de la nationalité française. Le droit du sol apparaît alors pour ce qu'il fut : essentiellement une mesure législative destinée à fournir des conscrits aux armées de la République et éviter une concurrence sentimentale et économique déloyale entre jeunes gens astreints au service militaire et ceux qui en étaient exemptés.

"Sous l’Ancien Régime, la notion de nationalité est encore confuse. On parle plutôt de la qualité de regnicole qui fait de l’individu un sujet du roi.Toute la société est cependant organisée autour des liens du sang : l’orgueil de la race, les solidarités de clan. Voyez Corneille. Le roi est le père de famille des familles françaises. Il lui appartient, s’il le souhaite, d’en adopter de nouvelles, en délivrant des « lettres de naturalité » qui confèrent à ceux qu’on appelle les aubains (les étrangers résidant en France) la qualité de regnicoles. La règle est celle du droit du sang, tempérée par l’adoption. Un Français installé à l’étranger pourra toujours, sur sa demande, récupérer sa qualité de Français. Le droit du sol n’intervient que comme règle de preuve : toute famille installée depuis plusieurs générations en France est présumée française. En l’absence de droits politiques, de conscription, et compte tenu de la rareté des voyages, cela ne représente pas un véritable enjeu. La Révolution va tout bouleverser en introduisant une conception de la nationalité fondée sur l’idée rousseauiste de Contrat Social. C’est ainsi que la Constitution de 1791 ne reconnaît plus seulement comme Français l’enfant né en France d’un père français, mais aussi l’enfant né en France d’un père étranger, pour peu qu’il fixe sa résidence en France et même l’étranger résidant en France s’il accepte de prêter le serment civique. Dans le même temps, l’enfant né à l’étranger d’un père français ne se voit reconnaître la nationalité française que s’il fixe sa résidence en France et s’il prête le serment civique. Il s’agit d’éliminer les émigrés. Vous voyez ainsi que l’apparition du jus soli, la stricte limitation du jus sanguini, répondent à la conception révolutionnaire qui fait de l’appartenance à la nation non pas un héritage, mais le résultat d’un acte volontaire, d’une adhésion au projet révolutionnaire que manifestent le choix de résider en France et le serment civique. Le citoyen français, c’est celui qui a choisi de vivre sous les lois que s’est donnée la nation française. On a fait table rase du passé. On ne s’intéresse plus qu’à l’adhésion volontaire, au nationalisme idéologique dont Jean de Viguerie nous a brossé l’histoire et les méfaits. La Constitution de 1793 va pousser cette logique à son terme en présumant Français tous ceux (et ceux-là seuls) qui résident en France depuis une année. Le jus soli, en France, triomphe en même temps que la Terreur. Il en est le reflet. Le Code Civil de 1804 va marquer, en cette matière comme en un certain nombre d’autres, un retour à l’ordre et aux traditions juridiques de l’ancienne France, qu’il va seulement systématiser. Contre le jus soli révolutionnaire, il institue, en effet, un monopole de la transmission automatique de la qualité de Français en faveur du droit du sang, le jus sanguini : « Est Français, l’enfant né d’un père français ». Sur intervention de Bonaparte, le législateur prévoit cependant que l’enfant né en France d’un père étranger puisse « réclamer » au gouvernement la qualité de Français, pourvu qu’il réside en France ou décide de s’y installer. Réclamation que le gouvernement peut refuser, comme dans le cadre d’une procédure de naturalisation. Sa situation le dispense seulement du délai de 10 ans de résidence qui est exigé du naturalisé. Ce qui est intéressant, cependant, c’est que les débats nous apprennent que Bonaparte était partisan de proclamer que : « Tout individu né en France est Français » et que sa proposition avait été rejetée par les juristes qui l’entouraient. Cela nous permet de dégager deux enseignements. Le premier réside dans les justifications que donnait le Premier Consul à l’appui de sa revendication du jus soli : elles tenaient à ceci que si les individus nés en France de parents étrangers n’étaient pas considérés comme Français, « on ne pourrait soumettre à la conscription et aux autres charges publiques les fils de ces étrangers qui se sont établis en grand nombre en France (…) Le Premier Consul pense qu’on ne doit considérer la question que sous l’angle de l’intérêt de la France… ». Le second est que, dépositaires des traditions juridiques de l’Ancien régime, Tronchet et Portalis avaient fait prévaloir le jus sanguini. Ce qui ressort de ces débats, c’est donc que loin de correspondre à une tradition française, le jus soli est apparu en France comme un reflet de l’idéologie révolutionnaire ; qu’il s’y est enraciné comme une réponse aux nécessités de la conscription, dans ce qui était considéré comme l’intérêt de la France.

L’étape suivante sera la loi du 7 février 1851 qui consacre le double droit du sol : l’enfant né en France de parents étrangers, eux-mêmes nés en France, est Français de naissance. L’affaiblissement démographique de la France et la Révolution industrielle avaient alors attiré en France de nombreux étrangers (Belges, Suisses, Allemands). La loi fut assouplie pour éviter, dit son rapporteur « le grave inconvénient de “tolérer” l’établissement sur notre territoire d’individus destinés, quel que soit le nombre des générations, à rester indéfiniment étrangers à la famille française ». Cela serait, dit-il, absurde et inéquitable.Absurde parce qu’« à la suite d’un long séjour sur la terre française », ils avaient oublié « la langue et parfois même jusqu’au nom du pays dont leurs ancêtres étaient originaires. » Ils étaient devenus « Français par les affections, les mœurs et les habitudes. » Inéquitable parce que leur qualité d’étranger les faisait échapper au tirage au sort pour le service militaire « privilège d’autant plus odieux que généralement, ces étrangers prennent leur part dans les affermages, les pâtis communaux, et qu’ils jouissent de droits civils, quelquefois même de droits politiques les plus importants. » Nouvelle leçon qui vient infirmer le mythe selon lequel le droit du sol serait une tradition française. Le double jus soli est en effet institué en considération de l’assimilation de ses bénéficiaires (ce sont des Européens devenus français par les affections, les mœurs, les habitudes) et dans le but exprès de leur imposer la charge du service militaire. Le Droit de la nationalité va être, cependant, entièrement refondu par la loi de 1889, qui va instituer deux nouvelles dispositions. La faculté prévue par la loi de 1851 pour les bénéficiaires du double jus soli de « répudier » la nationalité française à leur majorité est supprimée. Désormais, l’enfant né en France de parents nés en France, est Français dès sa naissance,de gré ou de force, au même titre que le Français par filiation. Deuxième réforme clé : la loi institue l’acquisition automatique de la nationalité française à sa majorité pour l’enfant né en France de parents étrangers. Il n’a plus besoin de la réclamer (comme en 1804) au terme d’une procédure s’apparentant à celle de la naturalisation, même si le gouvernement garde le droit de s’y opposer « pour indignité ou défaut d’assimilation ». C’est donc un retour au jus soli tempéré par le droit d’opposition du gouvernement. Dans quel contexte cette réforme est-elle adoptée ? Il est intéressant de le rappeler. Deux objectifs sont en effet évoqués lors des débats parlementaires. Le premier est de faire face aux menaces qui pèsent sur l’intégrité du territoire, et notamment sur les départements algériens : « Une population étrangère composée pour les 8/10e d’Espagnols et d’Italiens augmente chaque année par l’immigration et par l’excédent des naissances lit-on dans le rapport d’Antonin Dubost. Elle sera bientôt plus nombreuse que la population française. Il n’est pas possible que sous prétexte de doctrine ou sous l’emprise de préjugés juridiques, on ne fasse rien pour conjurer un danger si pressant. » Le danger, en effet, c’est de voir l’œuvre colonisatrice de la France revendiquée par l’Italie ou par l’Espagne, en s’appuyant sur le nombre de leurs nationaux. Deuxième objectif : mettre fin à la discrimination que la situation fait peser sur les travailleurs français. Les bénéficiaires du double jus soli, en effet, ont profité en masse de la faculté de répudier la nationalité française pour échapper aux obligations militaires. Intervenant à la tribune pour l’adoption de la loi, le député Maxime Lecomte avait ainsi cité la lettre de l’un de ses électeurs : « Voyez tel ou tel atelier où travaillent des Français et des fils d’étrangers. Arrive le tirage au sort. C’est le moment où ces travailleurs allaient passer de seconds à premiers ouvriers. C’est ce qui arrive seulement pour les étrangers, parce que les Français vont faire un an, trois ans, quarante mois, et reviennent ensuite pour se retrouver sous les ordres de leurs anciens compagnons (…). Chez nous, tous les contremaîtres sont étrangers. Autre chose : des parents ont une fille à marier et peuvent lui donner de l’argent en dot. Elle est courtisée par un Français et un fils d’étranger, qui ont à peu près la même position. Les parents se disent : celui-ci ne fera pas ou peu de service ; il n’aura ni les vingt-huit jours ni les treize jours. Il n’ira jamais en campagne en cas de guerre. Notre fille sera bien plus heureuse avec lui. Vous voyez l’intérêt des patrons et l’intérêt des familles. C’est ainsi que les étrangers nous prennent nos places, nos emplois, nos fiancées. »

On voit donc ce qui est au fond de la loi de 1889, loi de circonstance, loi d’opportunité, adoptée à une époque où nul ne songe à donner la nationalité française aux indigènes d’Algérie, où se bâtit un Empire colonial sur la base d’une inégalité assumée. C’est la priorité à accorder à l’intérêt national et à la défense de la souveraineté, et la volonté de dissiper les fictions juridiques qui permettent aux résidents étrangers d’échapper aux trois ans de service militaire, instituant, par là, une sorte de préférence étrangère.
Nouvelle étape avec la loi du 10 août 1927. Après la saignée de 1914 (1,55 million de Français tués et 2 millions d’handicapés), le déficit démographique s’accroît, créant un puissant appel d’air pour la main d’œuvre venue d’Italie et de Pologne. Afin de faciliter l’assimilation de ces nouveaux venus, la nouvelle loi prévoit une réduction de la durée de résidence préalable à la procédure de naturalisation, de dix à trois ans. Elle dispose également que seront considérés comme Français les enfants d’une mère française et d’un père étranger.
La réforme de la naturalisation permettra, de 1927 à 1938, la naturalisation d’une moyenne de 38 000 personnes par an (avec un sommet à 81 000 en 1938). Contestée par la droite nationale, cette mesure sera abrogée par la loi du 22 juillet 1940 qui posera le principe d’une révision des naturalisations accordées depuis 1927, la nationalité pouvant être retirée par décret après avis d’une commission spécialisée. 400 000 dossiers seront examinés, 15 000 radiations prononcées.
Si elle constituait indéniablement une ouverture des conditions d’acquisition de la nationalité, il faut observer que la loi de 1927 continuait à s’appuyer principalement sur le droit du sang (pour les enfants de mère française), et sur la procédure de naturalisation dont le délai était raccourci, l’ensemble restant cependant entouré des précautions que j’ai énumérées.
À la Libération, les lois de la IIIe République sont rétablies, en l’état, par De Gaulle, par l’ordonnance du 19 octobre 1945. Au nom de l’égalité des époux, il y ajoute la transmission de la nationalité par le mariage : le conjoint d’un Français pourra devenir Français sur simple déclaration. Pour résumer les principes directeurs que l’on retrouve, en dépit des variations de détails, dans l’ensemble des lois républicaines qui ont organisé depuis deux siècles l’accès à la nationalité française, on voit donc que, passée la fièvre révolutionnaire, qui avait privilégié une conception idéologique aux termes de laquelle la nationalité correspondait à l’adhésion à un projet politique, voire à une idéologie révolutionnaire, ces lois s’accordaient sur quelques données simples : la constance de la priorité donnée à la filiation, au droit du sang, le jus sanguini  ; l’acceptation de la prise en compte de la naissance en France (jus soli), mais toujours pour répondre aux exigences de l’intérêt national, qu’il s’agisse de permettre la conscription, de mettre fin aux discriminations anti- françaises, de maintenir l’intégrité du territoire national, de compenser les faiblesses de notre démographie ; troisième constante : depuis 1804 toutes ces lois maintenaient l’exigence d’assimilation, qu’elle soit vérifiée par la procédure de naturalisation, présupposée dans le cas du double jus soli ou garantie par le droit d’opposition du gouvernement à toute acquisition de la nationalité.

Or, tout va changer avec la décolonisation, la ruine consécutive des pays décolonisés et le déclenchement de l’immigration de masse des peuples du tiers-monde vers l’eldorado européen. Parce que ces dispositions conçues pour des Européens chrétiens vont cesser de fonctionner pour des populations arabo-musulmanes, des noirs animistes, des Turcs, des Tamouls ou des Pakistanais. Il est évident qu’en 1804, ou en 1889, on pouvait supposer que l’Italien ou le Polonais né en France serait assimilé à l’âge de sa majorité. On pouvait donc, sans risque, leur permettre d’acquérir la nationalité française. Il n’en ira pas de même lorsque l’immigration aura pris la dimension d’une colonie de peuplement, transportant sur notre territoire des communautés étrangères à nos traditions, à nos mœurs, à notre culture, à notre race. La France comptait en son sein des Antillais, des Guyanais, des Réunionnais qui étaient Français par la culture et par l’histoire. Mais ils étaient des exceptions et ils avaient vocation à le rester. Jamais cela n’avait, sans doute, été précisé. Parce que cela allait de soi. Parce que c’était une évidence. Évidence qu’exprimait par exemple, le général De Gaulle quand il écrivait : « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne », reflétant par là ce qui était alors la conviction de 99% des Français. Conviction qui allait d’ailleurs le pousser à rejeter l’idée d’“intégration” des populations d’Algérie dans la France, le conduire à l’abandon des départements français d’Algérie parce qu’il refusait l’idée que les indigènes d’Algérie fussent Français. Le même général avait entériné, quelques années plus tôt, les dispositions libérales de notre Code de la nationalité (par l’Ordonnance de 1945). C’est dire que jamais, il n’avait imaginé que ces dispositions pourraient un jour servir à donner notre nationalité à des masses arabo-musulmanes, asiatiques ou africaines. Aussi peut-on certes lui reprocher son aveuglement. Dénoncer l’illusion qu’il y avait à croire qu’en abandonnant ces territoires, on allait éviter que Colombey-les-deux-Églises s’appelle un jour Colombey-les-deux-Mosquées. L’histoire nous a montré les limites de cette politique à courte vue puisque c’est la décolonisation qui a provoqué l’immigration des populations dont on prétendait se débarrasser : il aurait fallu au contraire se maintenir sur place pour garder la frontière en faisant vivre ces populations chez elles dans la prospérité. N’empêche : ce qui compte, dans ces propos, c’est ce qu’ils révèlent. De Gaulle y exprimait là ce qui était alors la conviction universellement partagée des Français, acceptée comme telle par nos minorités. « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. » De Gaulle, quand il dit cela, profère à son époque un lieu commun du type : « Fécamp, port de mer, fier de l’être et qui entend le rester ». Le drame, c’est que ce lieu commun aurait aujourd’hui le caractère d’une provocation. Ce qui compte, dans ces propos, c’est qu’ils montrent l’imposture qu’il y a à prétendre que l’ouverture de la “frontière” de la nationalité à des populations déracinées du monde entier correspondrait à une tradition française, aux grands principes de ces lois de la République auxquelles le Conseil Constitutionnel a donné depuis 1971, valeur constitutionnelle. La vérité est que cette frontière ne leur avait pas été fermée, parce qu’on n’avait pas imaginé jusqu’alors que ces populations oseraient un jour s’y engouffrer. On n’avait pas pensé que nous serions un jour si lâches, si frileux, si lobotomisés que nous ne ferions rien pour nous y opposer. Or nous n’avons rien fait. Nos politiciens n’ont rien fait. Au contraire. L’immigration prend son essor au début des années 1970, et dès lors, les dispositions de notre Code vont changer de nature. Elles vont devenir une machine à fabriquer en masse des Français de papier. La loi de 1851, qui a institué le double jus soli, attribuait la nationalité française aux enfants étrangers nés en France de parents eux-mêmes nés en France. Avec les premières vagues de l’immigration algérienne, on va se souvenir que l’Algérie c’était la France. Les enfants d’immigrés algériens seront Français de naissance, parce que leurs parents, nés en Algérie avant l’indépendance, étaient nés sur le sol français. Mieux encore : en 1973, le Gouvernement Mesmer fait adopter une nouvelle réforme du Code de la nationalité qui étend ce double jus soli à tous les enfants nés en France dont les parents sont nés dans une colonie française ou un TOM au moment où ceux-ci étaient français. Formidable geste d’amitié fait aux ressortissants des pays qui nous avaient mis à la porte. Aux termes de cette loi, les enfants nés en France de parents nés en Afrique noire française ou à Madagascar avant 1960, comme ceux dont les parents sont nés en Algérie avant 1962, seront automatiquement français à la naissance sans que le gouvernement puisse s’y opposer, sans que leur assimilation et leur indignité puissent être prises en compte, sans même qu’ils apparaissent dans les statistiques des Français d’acquisition ! La loi est adoptée sans rencontrer d’opposition ! On allait en payer, pendant vingt ans, les conséquences. Jusqu’en 1993, il suffisait à une Sénégalaise, une Gabonaise, une Ivoirienne, une Malienne née avant 1960 (elle ou son mari) de venir accoucher en France pour que son enfant soit français de naissance (et donc elle-même inexpulsable). Aujourd’hui ces dispositions continuent de s’appliquer aux enfants d’Algériens nés en Algérie avant 1962.

Dans le même temps, les dispositions instituées par l’ordonnance de 1945, qui permettaient à l’époux (l’épouse) d’une Française (d’un Français) d’acquérir la nationalité française sur simple déclaration, vont susciter un trafic de mariages blancs. Le divorce des époux étant sans effet sur la procédure, se répand la pratique des mariages fictifs qui permettent à un étranger (une étrangère) d’acquérir la nationalité française. Il suffit ensuite, après six mois de vie commune, de divorcer et d’épouser alors un conjoint étranger qui deviendra à son tour Français (les enfants de ce couple étant eux-mêmes Français de naissance !).
Ce mode d’acquisition bénéficie bientôt à 20 000 étrangers par an (34 000 aujourd’hui). Simultanément, la procédure permettant au gouvernement de s’opposer à ces acquisitions, comme à celles des enfants étrangers nés en France à leur majorité, pour indignité ou défaut d’assimilation, va tomber en désuétude à l’instigation du Conseil d’État. Interprétant à sa manière les dispositions de la loi, la plus haute juridiction administrative estime en effet que ni la clandestinité de l’entrée en France, ni l’usage de stupéfiants, ni le caractère intéressé d’un mariage, ni l’absence de ressources et d’activités ne peuvent être retenus comme des motifs légaux d’opposition, au titre de l’indignité.
Dans le même temps, le même Conseil d’État refusera de retenir le défaut d’assimilation contre l’épouse chinoise d’un Français de Tahiti qui réclamait la nationalité française, alors qu’elle ne parlait ni le français ni le tahitien, au motif qu’elle était de toute manière appelée à vivre dans le milieu de l’immigration chinoise.
Bilan : de 1973 à 1988, sur 87 000 demandes de nationalité par mariage, seules 39 allaient faire l’objet d’un décret d’opposition. De 1973 à 1988, jamais le gouvernement n’a fait opposition à l’acquisition de la nationalité française par un étranger né en France.
L’opposition allait venir de l’opinion, à partir de 1983, avec l’irruption de la question de l’immigration dans le débat politique, l’émergence du Front National et la radicalisation de la droite UDF-RPR dans l’opposition. Un mot d’ordre s’impose dans le peuple de Droite : il n’est pas normal que l’on devienne Français sans le savoir. Il faut donc revenir sur les dispositions assurant l’automaticité de l’acquisition de la nationalité. Ce mot d’ordre n’est pas sans ambiguïté. Il ne sera pas sans conséquence. Sur le moment, il n’en suscite pas moins des propositions qui ont le mérite de rétablir la frontière de la nationalité. En 1985, le député RPR Pierre Mazeaud rédige une proposition de loi qui fait de la naturalisation le mode exclusif d’acquisition de la nationalité. Le Front National défend un projet voisin. à la veille des élections de 1986, ces propositions suscitent une levée de boucliers des autorités morales, avec à leur tête, le cardinal Decourtray. Le Gouvernement Balladur, une fois installé, tente de mettre au point un projet plus modeste, rien n’y fait. Le Conseil d’État, le Président de la République (c’est encore François Mitterrand), le Parti socialiste, la Ligue des droits de l’homme, la CGT, la Conférence épiscopale lancent des brûlots qui accusent le gouvernement de renouer avec les lois de Vichy, de violer la fameuse tradition républicaine qui ferait du droit du sol le mode privilégié d’acquisition de la nationalité. Devant l’orage, Chirac baisse les bras (l’affaire Malik Oussekine –qui a vu en décembre 1986 la mort accidentelle d’un jeune étudiant beur, lors de la répression des émeutes étudiantes contre le projet Devaquet de réforme de l’Université– est passée par là) et confie le dossier à une commission de sages réunissant quelques illustrations de la pensée française : à droite, Pierre Chaunu et Jean-Marc Varaut ; à gauche un sociologue rocardien : Alain Touraine ; au centre : Pierre-Patrick Kaltenbach et Hélène Carrère d’Encausse. Mission : mettre à plat l’ensemble du dossier, mais dans une perspective résolument biaisée par les consignes que leur donne, en les installant le 1er mai 1987, Jacques Chirac. « Le Code de la nationalité ne saurait avoir pour objet de réguler les flux migratoires, et encore moins d’exclure quiconque de la communauté nationale. » Tout est dit en quelques mots de la démission de la droite parlementaire. Car si la réforme est nécessaire, c’est précisément parce que la loi a été rendue obsolète par les flux migratoires ; si les mots ont un sens, le Droit de la nationalité vise à rejeter certains de la communauté nationale.
La commission des Sages n’en procède pas moins à une série impressionnante d’auditions de personnalités de tous bords (de Harlem Désir de SOS-Racisme à Henry de Lesquen du Club de l’Horloge) qui vont lui permettre de brosser, dans son rapport, un tableau très complet des problèmes posés par notre Droit de la nationalité. Elles déboucheront paradoxalement, en janvier 1988, sur l’adoption, à l’unanimité, de propositions consacrant les règles qui font de notre Droit de la nationalité un instrument de camouflage statistique de l’invasion étrangère, une machine à produire des Français de papier, à savoir :
  • le maintien en l’état du double droit du sol pour les Franco-algériens et les Africains,
  • la suppression du droit d’opposition du Gouvernement aux acquisitions de la nationalité française pour défaut d’assimilation,
  • la stricte limitation des empêchements de nature pénale à l’acquisition de la nationalité (l’homicide n’en faisant plus partie),
  • l’instauration, en contrepartie, d’une démarche positive, par laquelle les immigrés de la seconde génération seront invités à demander la nationalité française, sans qu’on ait la faculté de la leur refuser.

« L’idée maîtresse, résumera l’un des Sages, le sociologue Alain Touraine, est que la volonté de l’individu doit être substituée à l’intérêt démographique et militaire de l’État »  : disparition du bien commun qui a été ratifiée à l’unanimité par les représentants des élites françaises ! Que s’était-il passé ? Le philosophe Alain Finkielkraut avait fait paraître, en cette même année 1987, un livre capital par l’influence qu’il allait exercer, La Défaite de la pensée. Disqualifiant comme hérité du racisme allemand le culte barrésien de la patrie charnelle, Finkielkraut y prenait, dans le même temps ses distances avec la revendication (alors dominante parmi les intellectuels de gauche) d’une société multiculturelle. Aux uns et aux autres, il opposait une prétendue “tradition française” qui identifierait l’appartenance à la France à l’adhésion au projet philosophique et politique exprimé par la Déclaration des droits de l’homme. Reprochant à la droite de faire le lit du racisme, à la gauche de brader l’idéal républicain en faisant le jeu du communautarisme, il semblait ainsi proposer une voie moyenne : la France devait imposer son modèle et non subir les différences. Mais ce modèle devait être celui des Lumières, et donc ouvert à tous les déracinés de la terre.

Loin d’être une voie médiane, cette doctrine constituait, en réalité un retour pur et simple à la doctrine révolutionnaire telle que nous l’avons vu se manifester en 1791 et en 1793, en faisant l’impasse sur le retour à l’ordre opéré en 1804, lors de la rédaction du Code Civil, et en prenant à contre-pied les motivations que nous avons vues se manifester, jusqu’en 1973, dans toutes les réformes qui avaient suivi. Cette doctrine subversive ne s’en présentait pas moins comme l’expression même du génie français en invoquant à son appui le témoignage d’Ernest Renan. En 1882, lors de sa célèbre conférence « Qu’est-ce qu’une nation ? », celui-ci avait en effet défini l’existence d’une nation comme « un plébiscite de tous les jours. » Ce qui faisait la nation française, c’était donc le désir de lui appartenir, le consentement des populations. Il ne fallait en exclure personne au nom de la race, de la religion ou de la langue. Il fallait exiger de chaque impétrant à la nationalité une chose et une seule : qu’il la demande. Cette condition étant remplie, nul ne pouvait en revanche s’opposer à ce qu’elle fut conférée. L’argumentaire était en réalité faussé par un nouveau mensonge. Il occultait le fait que Qu’est ce que la nation ? était un texte de circonstance. Et que loin de témoigner de la quintessence de la tradition française, il entendait répondre au nationalisme allemand, après l’annexion de l’Alsace-Lorraine. Guillaume Ier avait annexé les deux provinces en invoquant leur culture germanique. Renan lui répondait en fourbissant les armes dont disposait la France : l’absence de consentement des populations concernées. Mais l’argumentaire de Finkielkraut occultait surtout un aspect de celui de Renan : Que lit-on un effet dans Qu’est-ce que la France ? : « Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire-valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. L’homme, Messieurs, ne s’improvise pas. La nation, comme l’individu, est l’aboutissant d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements. Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime ; les ancêtres nous ont faits ce que nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j’entends de la véritable), voilà le capital social sur lequel on assied une idée nationale. Avoir des gloires connues dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple. »Vous conviendrez qu’il y a quelque abus à tirer d’un tel texte la justification d’une règle de droit qui donne à tout étranger né en France par le hasard de l’anarchie migratoire un droit absolu à la nationalité française, pour peu qu’il la demande ! C’est pourtant ce que l’on va faire admettre, à l’unanimité, aux Sages, au terme d’une véritable manipulation. À l’unanimité, car les tenants de l’identité nationale (Chaunu, Varaut, Carrère d’Encausse) vont être victimes d’une habile manœuvre. Les partisans d’une réforme restrictive du code de la nationalité avaient focalisé, on l’a dit, leur opposition aux lois en vigueur autour d’une contestation : celle du caractère automatique de l’octroi de la nationalité française (il fallait que l’on cesse d’être français sans le vouloir). Symétriquement, le lobby de l’immigration avait concentré ses critiques du projet du gouvernement sur la dénonciation de l’obligation faite aux impétrants de « demander la nationalité française ». Très habilement, Alain Touraine allait s’appuyer sur la théorie de Finkielkraut pour réduire les oppositions. Abandonnant, en apparence, la position “immigrationiste”, il allait se rallier à l’idée de mettre fin à l’automaticité et accepter d’imposer une demande aux candidats à la nationalité française. En échange de quoi il demandait à l’aile droite de la commission de faire une concession symétrique mais d’une tout autre portée : renoncer à ce que l’État puisse faire le tri parmi ceux qui auraient fait cette demande. Accepter l’idée que cette demande une fois exprimée, nul ne puisse y répondre non. Tel est le traquenard dans lequel sont tombés les Sages. Leur réforme ne sera pourtant pas immédiatement adoptée. Remis en janvier 1988, le rapport est alors publié au moment où se profile l’élection présidentielle. Jacques Chirac préfère repousser cette réforme pour ne pas rallumer la fièvre. Elle sera adoptée cinq ans plus tard, en 1993 lors du retour de la droite aux affaires, à l’initiative de Charles Pasqua, le gouvernement ayant interdit d’emblée à sa majorité d’y introduire des amendements pour s’en tenir strictement aux propositions qui avaient fait l’unanimité. Sans doute, à la décharge de Charles Pasqua, faut-il reconnaître qu’il y aura introduit en contrebande quelques modifications de son cru, qui passeront curieusement inaperçues. Ainsi le rétablissement des condamnations pour homicide parmi les empêchements à l’acquisition de la nationalité, ou l’exclusion des ressortissants des colonies d’Afrique noire du bénéfice du double jus soli.

Reste que sa loi avalisera l’essentiel de la réforme des Sages : le démantèlement des procédures qui permettaient à l’État de refuser les candidats à la nationalité, pour indignité ou défaut d’assimilation, dès lors que ceux-ci étaient nés en France. Cinq ans plus tard, en 1998, Lionel Jospin n’en confiera pas moins à Elisabeth Guigou le soin de revenir sur ce qui, dans la loi Pasqua, restera encore à ses yeux trop restrictif : l’exigence d’une demande de la nationalité pour les jeunes nés en France de parents étrangers. Celle-ci est donc supprimée. Mais sans bien sûr que soit rétabli le droit d’opposition du gouvernement qui avait été abrogé en compensation de son institution.

À une conception qui faisait prévaloir le bien commun et l’intérêt de la société ; à une autre, qui faisait de la nationalité le fruit d’un choix personnel, individualiste de l’intéressé, succédait ainsi un droit du sol sans contrôle qui permet à tous ceux qui parviennent à franchir les frontières physiques de la France et à s’y installer, d’obtenir pour leurs enfants la nationalité française sans qu’aucune barrière juridique, aucune frontière du droit ne puisse s’y opposer.

Telle est l’histoire de notre Droit de la nationalité. Au départ, des dispositions coutumières inspirées par le bon sens. Avec la Révolution, l’imposition du droit du sol comme un principe subversif visant à changer la nature de la société et à transformer la patrie, la terre des pères, en un projet idéologique. Un retour à l’ordre avec le Code Napoléon, suivi de lois de circonstance, inspirées par le souci du bien commun. En 1973, une législation imprudente, dans le maelström né de la décolonisation. Enfin, un retour en force de l’idéologie révolutionnaire, s’appuyant sur ces lois de circonstance, pour inventer une tradition imaginaire et sur cette imprudence pour détruire méthodiquement la nation.

... La bataille a été livrée sur le terrain du droit. Elle a été perdue sur celui des idées. Elle a été perdue le jour où Alain Finkielkraut a fait admettre à l’unanimité des représentants de nos élites sociales et intellectuelles que la France était porteuse d’une conception « élective » de la nation, qu’elle était « une association » dépendant « de l’adhésion de ceux qui vivent en elle », qu’elle était « l’ouvrage des individus », le fruit de leur « adhésion réfléchie ». Telle est l’erreur fondamentale, autour de laquelle tout le reste est ordonné. Car la nation n’est pas, ne peut pas être l’œuvre d’individus. Nous le savons au moins depuis Aristote. « La première union nécessaire, écrit-il au Livre I de La Politique, est celle de deux êtres qui sont incapables d’exister l’un sans l’autre : c’est le cas pour le mâle et la femelle en vue de la procréation (et cette union n’a rien d’arbitraire, mais comme dans les autres espèces animales et chez les plantes, il s’agit d’une tendance naturelle à laisser après soi un autre être semblable à soi). » Au commencement, il n’y a pas l’individu. Au commencement, il y a la famille, qui n’est pas une association puisque les enfants ne choisissent pas d’y adhérer : ils lui appartiennent ; les parents ne choisissent pas leurs enfants : ils leur sont donnés. « La première communauté formée de plusieurs famille en vue de la satisfaction des besoins qui ne sont plus purement quotidiens, poursuit Aristote, c’est le village. Par sa forme la plus naturelle, le village paraît être une extension de la famille : ses membres ont suivant l’expression de certains auteurs sucé le même lait et comprennent enfants et petits-enfants. Et c’est ce qui fait qu’à l’origine, les cités étaient gouvernées par des rois et que les nations le sont encore. (…) Toute famille, en effet, est régie dans la forme monarchique par le mâle le plus âgé, de sorte qu’il en est de même pour les extensions de la famille en raison de la parenté de leurs membres ».

La politique naît quand la nécessité d’atteindre l’indépendance économique, de se défendre contre des ennemis conduit plusieurs villages, qui ne sont pas du même sang, à s’unir. Ce sera la Cité qui, nous dit Aristote, permettra au bonheur de l’existence de s’épanouir et aux hommes d’échanger leurs expériences pour parvenir à distinguer l’utile du nuisible et le juste de l’injuste. La Cité est une famille de familles, réunie par la recherche d’un bien commun. Elle n’a pas été constituée par des individus. Elle est le fruit d’un développement organique qui tient à la nature de l’homme, animal politique. « Personne ne s’est trompé autant, nous dit Charles Maurras, que la philosophie des immortels principes, quand elle a décrit les commencements de la société humaine comme le fruit de conventions entre des gaillards tout formés, pleins de vie consciente et libre, agissant sur le pied d’une espèce d’égalité, quasi-pairs sinon pairs, et quasi-contractants pour conclure tel ou tel abandon d’une partie de leurs droits dans le dessein exprès de garantir le respect des autres. Les faits mettent en pièces et en poudre ces rêveries ». Comment ce développement organique, dont Aristote a fait la description, s’est-il produit dans l’Histoire ? Nous le savons par le maître livre d’un historien visionnaire, dont la chronologie ou les détails peuvent être discutés, dont les intuitions profondes n’ont cessé d’être confirmées : La Cité antique de Fustel de Coulanges.


Source et suite :  http://www.renaissancecatholique.org/Comment-peut-on-etre-francais.html
via Reconquista

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- L'invention du droit du sang

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 08:00

Madame, Monsieur,

Tous les ans, des centaines de milliers de Français en souffrance consultent un psy. C’est le cas notamment des victimes traumatisées par un viol ou une agression violente.

Mais tous les ans, bon nombre de ces victimes sortiront du cabinet de leur psy dans le même état, sans amélioration ou même dans un état PIRE ENCORE.

C'est tout particulièrement le cas des victimes de violences incestueuses, à qui certains psy expliquent encore qu’elles en sont en partie RESPONSABLES ! Pour Françoise Dolto, l’une des représentantes les plus connues de la psychanalyse en France, en cas d’inceste, « il n’y a pas de viol du tout, elles sont consentantes » !!! (
Entretien avec le magazine Choisir). Tout cela à cause du soi-disant « complexe d’Œdipe », réfuté depuis des années par la science moderne.

Dans un autre domaine, les parents d’enfants autistes ont été culpabilisés pendant des décennies par des psychanalystes qui leur expliquaient qu’ils étaient responsables du handicap de leur enfant.

Le psychologue V. C. témoigne dans cet entretien lumineux – A LIRE D'URGENCE en cliquant ici – de la persistance de ce genre de DELIRES.

Tout récemment, une femme, qui avait vécu une fausse couche et le vivait comme un échec personnel, s’est vu dire par son psychanalyste « qu’elle avait des tendances « masochistes », qu’elle avait provoqué (inconsciemment) cette fausse couche, et qu’il fallait qu’elle assume cette « pulsion de mort » ! »

Pourquoi ces dérapages ? Essentiellement à cause de l'omniprésence, dans notre pays, d’une idéologie archaïque appelée psychanalyse. Elle continue d'imprégner l’université française ainsi qu’une partie des élites dirigeantes, alors qu'elle est en voie de disparition dans les autres pays européens.

De fait, tous les organismes internationaux – comme l’Organisation mondiale de la Santé – le disent : LA PSYCHANALYSE N'ENTRAINE PAS EN MOYENNE UNE AMELIORATION NOTABLE DE L'ETAT DES PATIENTS.

En France, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a publié en 2004 un rapport démontrant l'INEFFICACITE des thérapies d’inspiration psychanalytique dans 15 troubles sur 16.

Cette inefficacité a notamment été observée dans le cas des troubles consécutifs à un traumatisme comme le viol.

Les victimes qui ne choisissent pas leur psy avec précaution dépensent donc des milliers d’euros – non remboursés – et perdent plusieurs années de thérapie SANS RESULTAT VISIBLE.

Des résultats, il existe pourtant des thérapies qui en obtiennent ! L’Inserm a par exemple validé l’efficacité des thérapies cognitives et comportementales dans 95 % des troubles – et leur efficacité a été tout particulièrement saluée dans le traitement des troubles de stress post-traumatiques qui affectent les victimes d’agression.

Le drame est que nous ne pouvons pas compter sur le gouvernement pour prendre les mesures qui s’imposent. Après la sortie du rapport de l’Inserm, le ministre de la Santé a promis à l’influent lobby psychanalytique qu’il « n’en entendrait plus parler » (Le Monde du 07.02.2005). C'est un véritable scandale de santé publique, dénoncé par quelques psychiatres courageux comme
Christophe André ou David Servan-Schreiber.

C’est pourquoi nous COMPTONS SUR VOUS pour diffuser à tout votre carnet d’adresses ce courriel de synthèse, ainsi que cet entretien avec le psychologue V. C., extrêmement pédagogique et complet sur ces questions.

Vous seuls, par votre action, pouvez faire en sorte que les victimes d’un traumatisme puissent choisir leur psy en connaissance de cause et évitent de tomber dans les mains de personnes incompétentes.

Les victimes, plus encore que d’autres, ont le droit de recevoir des soins dont le résultat est évaluable et probant.

Le droit des victimes, c’est l’une des préoccupations centrales de l’Institut pour la Justice depuis sa création, comme en témoignent les actions menées par l'association dans ce domaine en 2009 :

  • L’Institut pour la Justice a été auditionné en janvier 2009 par la commission Léger, chargée par le Président de la République de réformer la procédure pénale.

Devant le comité, les représentants de l’Institut ont défendu vigoureusement le principe de l’égalité des droits entre la victime et l’accusé tout au long de la procédure pénale (actuellement, l’accusé a davantage de droits que la victime)

  • L’Institut pour la Justice a organisé en octobre un colloque à l’Assemblée nationale, sous le haut patronage de Michèle Alliot-Marie, ministre de la Justice.

Les intervenants y ont défendu l’idée que la victime doit pouvoir être représentée devant les juges d’application des peines, afin qu’elle puisse donner son avis sur la remise en liberté anticipée d’un criminel.

L’Institut pour la Justice a obtenu UN PREMIER RESULTAT : lors du vote de la loi pénitentiaire à l’automne dernier, les députés ont élargi les possibilités pour la victime d’être représentée devant les juridictions d’application des peines.

Mais l’Institut pour la Justice a entamé un autre combat en 2009, et entend l’amplifier en 2010 : donner le droit aux victimes de faire appel d’une décision de justice qu’elles jugent inéquitable.

  • Pour ce faire, l’Institut a organisé en avril 2009 une rencontre parlementaire pour sensibiliser les députés sur ce sujet

Cet événement a permis de faire connaître la proposition de loi du député Maurer en faveur du droit d’appel des victimes. Vous avez d’ailleurs été nombreux à écrire à votre député, pour lui demander de cosigner cette proposition de loi.

Notre action commence à faire du bruit, comme l’a indiqué le journal
La Croix (07/08/2009) : « L’Institut pour la justice s’active, lui, pour que les victimes décrochent le droit de faire appel des peines prononcées à l’encontre des accusés, prérogative reconnue actuellement au parquet et au condamné. »

Tout au long de cette année 2010, l’Institut pour la Justice va redoubler d’efforts pour défendre les victimes.

Mais vous pouvez agir dès maintenant pour les victimes en diffusant le plus largement possible ce courriel et
l’entretien de V. C..

Merci de votre
soutien et de votre confiance,

L’équipe de l’Institut pour la Justice 

Source :
http://newsletter.mp6.ch/visu-9F462220-3D26-4FAA-BE20-1C3EFA42654A-6753366-21796.html

Merci à Reconquista

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 10:00
La doctrine maçonnique du naturalisme est "répulsion de la nature à l'égard de l'ordre surnaturel et révélé" (Jean Ousset, Pour qu'Il règne, DMM, Niort 1998, p. 88-89).

C'est la révolte de Satan contre le Fils de Dieu, le non serviam satanique. Cette révolte fut celle des Juifs refusant que le Christ règne sur eux : Evangile selon saint Jean, XIX, 12-22 : "Dès lors Pilate cherchait à le relâcher. Mais les Juifs vociféraient, disant : "Si tu le relaches, tu n'es pas ami de César : quiconque se fait roi, s'oppose à César". ... Les Grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : "N'écris pas : 'Le Roi des Juifs', mais : 'Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs'. Pilate répondit : 'Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit'."; Evangile selon saint Luc, XIX, 14 : "Mais ses concitoyens le haïssaient et ils dépêchèrent à sa suite une ambassade chargée de dire : 'Nous ne voulons pas que celui-là règne sur nous'."

Par une parenté satanique, ce refus de la Royauté du Christ est celle des républicains prétendus "laïques" et irrigue toute la pensée politique moderne de l'Ump au parti socialiste. Cette doctrine assimile la créature (l'homme) au Créateur (Dieu) et octroie à l'homme les pouvoirs du Créateur. C'est l'Hérésie Humaniste selon laquelle l’homme, placé au centre de l'Univers, à la place de Dieu, agirait dans le “processus de création universelle”, tel un "superman"... (attention, lien renvoyant vers un site martiniste rejettant des pans entiers de la foi catholique...).

Il s'agit là de la quintessence du "martinisme", (illuminisme dit “français”), ce maçonnisme ésotérique gnostique qui a été fondé au XVIIIe s. par le juif Martines de Pasqually (source) auquel le lien ci-dessus renvoie.

Notez qu'à part cela, et selon l'Anti-France, la franc-maçonnerie n'aurait pas de liens avec le "judaïsme", "le judéo-maçonnisme n'existe pas" (!)... Propos tenus de la part de soit-disant "monarchistes"..., mais aussi de soit-disant nationalistes tels que Bernard Antony, auteur d'un ouvrage sur la franc-maçonnerie, réalisant le tour de force d'occulter les liens entre le judaïsme et la Secte maçonnique. Le site en lien ci-dessus donne cette définition très claire du martinisme :

"Le martinisme est un courant de pensée Théosophique dont les origines sont, dans l'absolu, aussi anciennes que la tradition à laquelle il se rattache : la mystique judéo-chrétienne, elle même héritière de la connaissance qui a essaimé dans tout le bassin méditerranéen.
Louis-Claude de Saint Martin (1743 - 1803), sous l'égide duquel l'Ordre Martiniste a été fondé, est un théosophe. "La Théosophie est la doctrine chrétienne des XVIe et XVIIe, tantôt populaire et mystique, tantôt érudite et philosophique, représentée par Paracelse, Boehme, Weigel, Fludd, etc., et qui se caractérise par la réflexion analogique ou l'illumination intérieure, l'expérience spirituelle, les notions : d'émanation, de chute originelle, d'androgynat, de sophia, de réintégration, d'arithmosophie, et surtout de double force". (A. Faivre, Encyclopaedia Universalis, t. 15). ...
Certains chercheurs n'ont pas hésité à donner comme source de ce mouvement les confréries hermétiques du XIe siècle. Robert Ambelain, notamment, cite l'Ordre des Frères d'Orient, qui aurait été fondé à Constantinople en 1090, et fait remonter la généalogie de l'Ordre aux courants gnostiques alexandrins des Ier au Ve siècles.
La Martinisme constitue l’ésotérisme orthodoxe du Christianisme, c’est en cela qu’il est gnostique, la Gnose étant la Sagesse intérieure à une Tradition. ... Le christianisme éclairé auquel le martinisme se rattache est issu de la rencontre entre l’hellénisme platonicien et pythagoricien et le judaïsme initiatique.
... Il  existe une  distinction  historiquement fondamentale  entre le martinisme du XVIIIe siècle et de ses pionniers et celui fondé par Papus en 1891. Trois hommes sont à l’origine du martinisme : Martinez de Pasqually, Louis Claude de Saint-Martin et Jean-Baptiste Willermoz.
Martines de Pasqually : le théurge (Ndlr. forme de magie, qui permettrait à l'homme de communiquer avec les « bons esprits », c'est-à-dire en réalité le "spiritisme", qui n'est rien d'autre que le commerce avec les démons et, selon les exorcistes comme Don Gabriele Amorth, l'occasion pour Satan de posséder les âmes)

 Le Martinisme est un courant de pensée issu de la doctrine transmise par Martinés de Pasqually. Sans cette doctrine dont les grandes lignes furent fixées dans le « Traité sur la réintégration des Êtres * » il n’y pas de Martinisme.

* écrit à Bordeaux aux alentours de 1770/1771. "

(Fin de citation) Source : http://rhely.blogspot.com/2009/11/le-martinisme-en-son-essence.html

Le monde a été créé par Dieu, l'homme est une créature de Dieu, l'homme n'a aucune part dans la Création et ne saurait RE-crée le monde. La (les) créature(s) ne saurai(en)t être confondue(s) avec le Créateur. Pourtant, comme par hasard, - car « il n'y a pas de complot » (sic) -, cette doctrine satanique plaçant l’homme au centre de l’univers comme égal à Dieu et participant à la Création, avec l’aide des Anges (doctrine ésotérique gnostique martiniste) - non non vous ne rêvez pas (!) - est également celle de l’Umps (!), refourguant ce vieux thème jacobin révolutionnaire, à chaque élection : “changer le monde”, "faire un monde nouveau", “recréer le monde”, (dixit le protestant franc-maçon Rabaut-Saint-Etienne à la "Constituante" en 1790). Ceci aboutit au dernier clip de l'Ump, « Lipdub jeunes Ump 2010 ».

Cette entreprise prométhéenne (Prométhée, personnage mythologique qui créa l'homme avec de l'argile et l'anima avec le feu qu'il avait dérobé aux dieux...) se retrouve ainsi dans tous les totalitarismes au XXe siècle, faire l'homme soviétique (homo sovieticus), l'homme aryen dans l'Allemagne "nationale-socialiste", et à présent faire l'homme métissé dans la "France d'Après" de Nicolas Sarközy...


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- Pour en finir avec l'expression "judéo-christianisme"
- "Changer le monde" avec les jeunes de l'Ump
- Jean-Paul II a condamné l'illuminisme
-
Illuminés de Bavière : l'illuminisme au XVIIIe siècle
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 18:13
Comme chaque année, des conférences de carême sont organisées à Notre Dame de Paris. Ces 6 conférences se dérouleront du dimanche 21 février au 28 mars sur le thème «Vatican II, une boussole pour notre temps - Plus de quarante ans après qu'est devenu le Concile ?». Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris - et président de la conférence des évêques de France -, a choisi pour thème le Concile Vatican II, de façon à mettre en évidence «la perspective historique dans laquelle il s'inscrit, l'actualité et la force de ses principaux documents, le sens de la réforme liturgique qui lui est lié et le renouvellement qu'il permet dans l'œcuménisme et dans les rapports de l'Eglise au peuple d'Israël et aux autres religions».

Parmi les 6 conférenciers, on remarque le Rabbin Rivon Krygier. Selon la présentation qu'en fait
Zenit, "les Déclarations de Vatican II sur la permanence d'Israël, sur l'œcuménisme, sur le dialogue interreligieux, sur la liberté civile de religion sont le fruit d'un nouvel enracinement et d'une ouverture. La reconnaissance d'Israël comme partie intégrante du dessein de salut a permis de renouer les liens spirituels de l'Église catholique avec le peuple juif après la Shoah. Ce renouveau est inséparable de l'ouverture à l'œcuménisme, des rencontres interreligieuses comme celle d'Assise et du dialogue avec les humanismes séculiers."

Il y a là une ambigüité entretenue sur le non-besoin des Juifs de se convertir. Pourtant, on lit dans la déclaration conciliaire
Nostra Aetate :

"Au témoignage de l'Ecriture sainte, Jérusalem n'a pas reconnu le temps où elle fut visitée ; les Juifs, en grande partie, n'acceptèrent pas l'Evangile, et même nombreux furent ceux qui s'opposèrent à sa diffusion. Néanmoins, selon l'Apôtre, les Juifs restent encore, à cause de leurs pères, très chers à Dieu, dont les dons et l'appel sont sans repentance. Avec les prophètes et le même Apôtre, l'Eglise attend le jour, connu de Dieu seul, où tous les peuples invoqueront le Seigneur d'une seule voix et "le serviront sous un même joug" (Sophonie, 3, 9). [...] S'il est vrai que l'Eglise est le nouveau peuple de Dieu, les Juifs ne doivent pas, pour autant, être présentés comme réprouvés par Dieu ni maudits, comme si cela découlait de la Sainte Ecriture."

Et le Cardinal Kasper
indiquait, à propos de la prière du Vendredi Saint :
"La vraie question qui pose problème est : les chrétiens doivent-ils prier pour la conversion des juifs ? Peut-il y avoir une mission envers les juifs ? Le mot conversion ne figure pas dans la nouvelle formule de la prière, mais il est présent indirectement quand on prie Dieu pour qu’il éclaire les juifs afin qu’ils reconnaissent Jésus-Christ. De plus, dans le Missel de 1962, chacune des prières a son propre titre. Celui de la prière pour les juifs n’a pas été modifié: "Pro conversione Judæorum", pour la conversion des juifs."

Au-delà de cela, est-il normal qu'un non-catholique vienne prêcher une conférence de Carême dans une cathédrale ? Non.

Source :
http://www.perepiscopus.org/article-un-rabbin-va-precher-a-notre-dame-de-paris-42778774.html

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- Verus Israël : les Juifs d'aujourd'hui n'ayant pas reçu le Christ ne peuvent se prévaloir de la promesse de Dieu à Abraham (Saint Paul)
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 18:12


La création de la franc-maçonnerie en 1717, ses principes (nominalisme, naturalisme, l'homme au centre du monde), le rôle méconnu aux deux extrémités de l'action de la franc-maçonnerie juive des B'Naï B'Rith, avec la rédaction du "Traité de Versailles" (thèse écrite en 1929 par un juif, une pièce d'archive à l'appui), et la collaboration dans les années 1920 avec les Pangermanistes... (tiré du livre de Pierre Hillard, "Minorités et régionalismes").

Emission complète (plus de 4 heures), parties 1, 2 et 3.
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 18:11
Jessica Sebaoun-Darty et Jean Sarkozy viennent d’avoir leur premier enfant.

Le jeunes couple lui a donné le joli prénom de Solal. Après des recherches, il nous a fallu conclure qu’il n’existait pas de Saint Solal dans notre calendrier. En réalité, le prénom du chérubin est bien peu traditionnel dans notre pays mais très porté en Israël.
Précisons pour nos lecteurs peu ouverts sur les richesses culturelles du monde qu’il s’agit d’un prénom masculin.
En plein débat sur l’identité, la famille présidentielle apporte une réponse à tous les partisans de l’"identité française"...

Source
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 17:01

Conférence de Mgr Bernard Fellay

Le Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, Mgr Bernard Fellay, était à Paris les 8,9 et 10 janvier 2009 à l’occasion du IXe congrès du Courrier de Rome. Dans le contexte des discussions doctrinales entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X, nous avons choisi de vous proposer un long extrait de sa conférence du 10 janvier sur le thème de « Vatican II : Un débat à ouvrir »
Source : 
Dici.org via Le forum catholique

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    Figure majeure de la "Renaissance de l'ascèse érémitique" du XIe siècle, Saint Romuald naquit à Ravenne, vers 952, d'une des plus illustres familles d'Italie. Sa jeunesse fut orageuse, mais bientôt la grâce, qui le poursuivait, triompha de ses résistances,...
  • Saint Léonce de Tripoli, martyr (Ier siècle)
    Soldat phénicien engagé dans une des légions romaines basées à Tripoli (Liban), Léonce fut arrêté à cause de sa foi. Reniant les dieux romains et s'en moquant, il fut condamné à être décapité. D'après la tradition, il aurait été martyrisé avec deux autres...
  • L’Église catholique n’a pas cautionné la chasse aux sorcières
    L’image de l’Église brûlant des milliers de sorcières est profondément ancrée dans l’imaginaire populaire. Mais la vérité est bien plus complexe. En fait, l’Église catholique n’a pas cautionné la chasse aux sorcières. Commençons d’abord par définir la...
  • Saint Hervé, Ermite en Bretagne († VIe s.)
    Saint Hervé - statue de S. Hervé dans l'église de Guimiliau Hyvarnion, barde renommé de l'île de Bretagne, est convié à la cour de Childebert, mais, pieux et chaste, la vie de cour ne lui convient pas. Résolu à se consacrer totalement à Dieu, il retourne...
  • Pourquoi devrions-nous croire que Dieu est ''bon'' ?
    Pourquoi devrions-nous croire que Dieu est ''bon'' ? De nombreux athées posent des questions à ce sujet. Voici donc trois raisons pour lesquelles nous devrions croire que Dieu est bon. 1. Nier la bonté de Dieu est contre-productif. Si Dieu n'était pas...
  • Saint Jean-François Régis (1597-1640)
    Jésuite français, apôtre du Velay et du Vivarais, missionnaire des campagnes et en particulier de l'Ardèche. Saint Jean-François Régis fut l'un des plus illustres missionnaires de la Compagnie de Jésus et l'émule de saint François-Xavier. Il fut ordonné...
  • Sainte Trinité, solennité
    La trinité de personnes en Dieu est un concept divin concernant la réalité de Dieu que l'on trouve dans toute l' Écriture sainte. Même si le mot lui-même ne s'y trouve pas, d'autres mots ne sont pas dans la Bible (comme le mot bible lui-même) ; Pourtant...
  • Le Dr Peter McCullough soutient la mission de LifeSiteNews
    Lorsque je sonnais l’alarme concernant les obligations de port du masque, les confinements et les vaccins génétiques dangereux, presque tous les médias m’ont ignoré, à l’exception de LifeSiteNews. Début 2020, lorsque je tirais la sonnette d’alarme concernant...
  • Les catholiques devraient-ils croire à l’évolution ?
    Si vous parlez de la théorie de Darwin… alors non. Mais de nombreux catholiques fidèles hésitent encore à rejeter Darwin… alors parlons-en. Voici ce que l’Église enseigne : Dieu a créé l’univers à partir de rien. Toutes choses existent parce qu’Il les...
  • Saint Elisée, disciple et successeur d'Elie (IXe siècle av. J.-C.)
    Icône Russe d’Élisée (XVIIIe siècle) Monastère de Kiji, Russie À une époque troublée où les rois d'Israël successeurs de Salomon s'adonnaient à l'idolâtrie et à la débauche, Elisée, fils de Shafath, prophète de l'ancienne Loi, disciple et successeur...