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Christ Roi

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Horloge

14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 18:38
Soutien total à Ségolène Royal dans sa défense de la femme lorsqu'elledit: « En tant que femme et présidente de la région Poitou-Charentes, je n'ai absolument pas envie de sponsoriser sur mon territoire une personne qui vante les violences faites aux femmes ». « Même si je n'ai pas à me mêler des choix artistiques, j'assume, et je me réjouis qu'il ne chante pas ses paroles de haine et de meurtre aux Francofolies », ajoute-t-elle.

En disant cela, sans rentrer dans les considérations politiciennes, et en se positionnant courageusement ainsi (contre, certainement d'ailleurs une partie de ses propres troupes et contre il faut le dire même un certain conformisme de bon aloi...), elle fait oeuvre d'une authentique avance humaine et applique ici ce que nous ne cessons de réclamer en politique depuis deux siècles : le primat de la Morale sur la "liberté", y compris sur la "liberté d'expression".

D'une certaine façon, Ségolène Royal, en défendant l'image de la femme, et aussi le parti socialiste lorsqu'il refuse le travail dominical comme anti-civilisationnel, sont en train de se positionner contre la république relativiste et anti-civilisationnelle française à faire le boulot que la "droite" a depuis longtemps abandonné. Et une fois encore, dans cette histoire, c'est la "droite" qui défend l'immoralité, le tout au nom de la soit disant "liberté" d'expression... Rappelons qu'il ne peut y avoir de liberté dans la destruction de la dignité de la personne humaine (appel à la haine, appels au meurtre d'une partie de la population comme au "hellfest"...) mais corruption de la liberté.

J'ajoute que je trouve particulièrement mal venu que de soit-disant nationalistes, dans nos milieux, prennent partie pour l'auteur d'une chanson nommée "sale pute"..., destinée à une femme qui l'aurait trompé et dans laquelle il couvre d'injures et d'ignominies l'image de la femme, au seul motif qu'il s'opposerait ainsi à la socialiste. Une telle attitude, lâche et indécente, et particulièrement ignoble, n'a rien de "nationaliste" et encore moins de français.

"Il va sans dire, qu'Orelsan  ne souhaite bien évidemment plus participer à un évènement incapable de défendre  et de respecter des valeurs aussi essentielles que celle de la liberté d'expression.»" (sic)... 

Alors Ségolène, bientôt avec nous ?
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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 16:53
Biographie wikipedia de Bernard Lugan
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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 07:01
Saint Henri, roi d'Allemagne, puis roi d'Italie, dans Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 2, 2011, p. 90-91.

Saint Henri, roi d'Allemagne, puis roi d'Italie, dans Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 2, 2011, p. 90-91.

 

Saint-Henri-II--empereur--972-1024-.jpg

Saint Henri II, empereur d'Allemagne (973-

1024).

Sixième et dernier empereur du Saint Empire romain germanique de la dynastie saxonne et ottonienne, l’empereur germanique Henri II est reconnu pour sa piété. Il a joué un rôle important dans la réforme de l’Église. Il était le fils du duc de Bavière et, en raison de la mort prématurée de son parent Otton III, il fut couronné empereur. Comme tel, il régna sur l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse, les Pays-Bas et l'Italie du Nord.

 

Touché d'une grâce spéciale de Dieu, il fit, jeune encore, un acte de hardiesse que lui eût dissuadé la prudence humaine, en promettant à Dieu de ne s'attacher qu'à Lui et en Lui vouant la continence perpétuelle. Il épousa sainte Cunégonde de Luxembourg que nous fêtons le 3 mars. Elle ne pouvait avoir d'enfants. Henri refusa de la répudier, fait inouï à cette époque et dans une société où la stérilité, surtout dans la noblesse, était une cause ordinaire de répudiation.


L'une de ses deux préoccupations majeures fut l'unité du Saint Empire romain germanique pour laquelle il dut beaucoup guerroyer. Dans le même temps, il renforça l'influence de l'Eglise sur la société, fonda l'évêché de Bamberg et, oblat bénédictin, il soutint la réforme entreprise par les moines de Cluny.

 

 

Saint-Henri-II--empereur-d-Allemagne---Anonyme--Henri-II-de.JPG
Anonyme : Henri II de Schlesien (le Pieux) : Reliquaire de saint Henri - Suger - Musée du Louvre

Privé d'héritier, il institua le Christ comme son légataire de ses biens.

 

Nous devons abandonner les biens temporels et mettre au second plan les avantages terrestres pour nous efforcer d’atteindre les demeures célestes qui sont éternelles. Car la gloire présente est fugitive et vaine si, tandis qu’on la possède, on omet de penser à l’éternité céleste.

 

Henri II rencontrera le roi de France, Louis le Pieux, pour assister le pape Benoît VIII dans son oeuvre de réforme.

 
A sa mort, sainte Cunégonde se retira à l'abbaye de Kaffungen qu'elle avait fondée. Il sera enterré avec sa femme, sainte Cunégonde, dans le même tombeau dans la cathédrale de Bamberg qu'il avait lui-même fondée. Il est le seul empereur germanique à avoir été canonisé.

 

Les saints du jour;Nominis;Recitus.qc.ca;Wikipedia;insecula

 

 

 

 


Bamberg, une des plus jolies cités historiques de la Bavière avec ses monuments et son histoire (en allemand)
 

Le roi Henri II, 1840, Jean-David Passavant, Francfort-sur-le-Main, Römer, Kaisersaal, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 414-415.

Le roi Henri II, 1840, Jean-David Passavant, Francfort-sur-le-Main, Römer, Kaisersaal, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 414-415.

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 23:00

Hildegard von Bingen - Laudes De Sainte Ursule (1)

01 Deus In Adjutorium

02 Psaume 50 Misere Mei Deus1

03 Psaume 50 Misere Mei Deus2

Les Laudes sont "les louanges", en latin, de l'office de l'aurore, on rend grâce pour le jour qui se lève par des psaumes de louanges. On peut aussi désigner les laudes comme les trois derniers psaumes du Psautier : 148-149-150 qui sont prévus (par une longue tradition liturgique) pour être priés à ce moment-là.

Hildegarde est une religieuse bénédictine et mystique allemande du XIIe siècle. Maître dans la médecine psychosomatique et l'art de guérir par les plantes ou phylothérapie (des recettes et des observations sur les vertus des plantes médicinales qui se transmettent depuis le Moyen Âge, de génération en génération…), elle soignait à la fois les corps et les âmes en initiant ses nonnes à la gravure, à l'écriture, à la reliure, aux chants et à la science...

Régine Pernoud lui consacra un livre: Hildegarde de Bingen, Conscience inspirée du Moyen Âge (1994)

Son oeuvre nous parle de la place de l'homme dans le cosmos, le respect de l'environnement, de diététique, de guérison, du rôle de la femme: toute une sagesse médiévale à redécouvrir....
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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 15:15

Le mouvement de retour à la religion en Russie se poursuit et s'intensifie sous Medvedev.

Fini les ménages endettés, les automobilistes récalcitrants, les personnes rétives au paiement de la pension alimentaire... Ils vont être "sermonnés" et "culpabilisés" par des prêtres orthodoxes devenus auxiliaires des huissiers. L'effet est "sensationnel" et "immédiat".

Depuis l'effondrement du communisme, la Russie connaît un
fort renouveau religieux. Comment lutter contre les mauvais payeurs ? La Fédération russe des huissiers de justice s'en remet à l'Eglise.

Un accord de coopération a été signé mercredi 24 juin entre la Fédération et la branche du patriarcat orthodoxe chargée des liens avec l'armée et la police. "Des représentants de l'Eglise vont exercer une influence spirituelle sur les mauvais payeurs, leur dire qu'il est inacceptable de vivre dans l'endettement", a déclaré le patron des huissiers, Artour Parfentchikov, cité par le quotidien Kommersant (édition du 24 juin). 

L'Eglise est l'institution la plus respectée des Russes, qui, en revanche, ont une confiance très limitée envers le percepteur ou le policier. Là où l'Etat échoue à se faire entendre, le pouvoir spirituel va l'épauler. Dans un premier temps, les mauvais payeurs seront convoqués pour un sermon individuel. Les cas de conscience feront le reste. "Ne pas payer ses dettes équivaut, selon les préceptes de l'Eglise, à prendre ce qui ne vous appartient pas, c'est-à-dire à voler", stipule le texte de l'accord

Artour Parfentchikov, le patron des huissiers, est un infatigable pourfendeur de l'endettement. En 2006, ce camarade d'université du président russe, Dmitri Medvedev, s'était distingué en ordonnant la publication sur le Web de la liste des insolvables, sans résultats. Cette fois-ci, l'alliance entre les huissiers et les prêtres s'annonce plus fructueuse.

L'Eglise orthodoxe a récupéré ses lieux de culte, son faste, ses ouailles. Son influence est grande : dans les restaurants, où des menus "jeûne" sont disponibles au moment du carême, dans les boîtes aux lettres, où des prospectus proposent des bénédictions de bureaux, d'appartements, de voitures.
En avril 2009, à Tosno, une petite ville des environs de Saint-Pétersbourg, les habitués du non-paiement de la pension alimentaire ont été convoqués pour une petite conversation avec un batiouchka (prêtre). L'effet a été "sensationnel", a confié le service de presse des huissiers. Et immédiat : "L'un est allé chercher l'argent dans la foulée, deux autres ont repris la vie commune avec leur famille, les autres encore ont promis de régler leur dû à la première occasion."

Comme la Russie est multiconfessionnelle, des expériences similaires ont été menées chez les bouddhistes de Bouriatie (Sibérie orientale), de Kalmoukie (Caucase) et chez les musulmans du sud de la Fédération. Avec succès, paraît-il. Bonzes et imams n'ont pas ménagé leurs efforts pour convaincre leurs fidèles
. Le non-paiement d'une dette n'est pas sans conséquences : il expose le musulman à être privé de hadj (le pèlerinage à La Mecque), il alourdit le karma du bouddhiste.

Jusque-là, l'alliance du pouvoir temporel et spirituel séduit. La police de la route veut en être. A Penza et à Samara, des officiers de police et des membres du clergé ont patrouillé ensemble.

Les prêtres orthodoxes patrouillent désormais sur les routes en Russie, au côté des policiers, pour remettre les chauffards sur le droit chemin,
a rapporté le quotidien russe Novyé Izvestia. À Kouznetsk dans la région de Penza (700 km au sud-est de Moscou), lorsque la police de la route arrête un contrevenant, elle ne lui donne plus d'amende, mais laisse le prêtre discuter avec lui. «L'effet a dépassé toutes nos attentes», s'enthousiasme le chef du département de la police routière de Kouznetsk, Sergueï Logov, assurant que le nombre d'accidents a chuté de 33% depuis le lancement de cette initiative.

À Tchita (Sibérie orientale), des prêtres offraient fin novembre aux conducteurs des icônes de Saint-Nicolas, le patron des voyageurs.
Au Kamtchatka, dans l'Extrême-Orient russe, ils ont organisé une action baptisée «Il n'est jamais trop tard pour rejoindre le Bon Dieu», aspergeant d'eau bénite les carrefours dangereux et conduisant des processions religieuses.

«C'est un cri du coeur (...) J'espère que cette action ouvrira les yeux des gens», a souligné le chef de la police routière du Kamtchatka, Alexandre Martynenko.

À Tioumen (Sibérie occidentale), le père Viatcheslav Gorchkov a parcouru la ville en voiture en conviant par haut-parleur passants et conducteurs à respecter le code de la route et en alternant ces appels avec des prières.

Sources :

- La religion, opium des polices, par Marie Jégo

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 13:57

Mis à jour le 13/02/2016


Les Russes ont rejeté Marx et retrouvé Jésus. L'Église orthodoxe russe renaît de ses cendres après 75 ans de persécution communiste. Ce renouveau spirituel traverse toutes les couches de la société et aujourd'hui il n'y a même plus assez d'églises pour tous les croyants.
Les "Philanthropes orthodoxes" veulent "construire de moins en moins de prisons en Russie et de plus en plus d'églises".
A voir Vladimir Poutine faisant de nombreux signes de croix.
Il manque un mot à la fin du reportage : "miracle".
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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 06:40

Ladepeche.fr

Le détricotage du repos dominical continue, en douce, voté l'été quand les gens partent en vacances (pour ceux qui le peuvent encore...), subrepticement c'est tout le socle de notre civilisation millénaire qui est liquidé. Et c'est la "droite" qui s'en occupe. La tentative d'éliminer le dimanche avait déjà été tenté par les barbares en 1793 avec le "calendrier républicain", en le remplaçant par le decadi. Trop brutal ce calendrier ne parvint pas à s'imposer. Leurs héritiers, dits "libéraux" en 2009, plus sournois, décident de s'y prendre différemment, mais le but est le même, ils utilisent la "liberté", le "travail" comme prétextes, pratiquant l'inversion oratoire... Dans les faits, c'est le démon Mammon qui est couronné, le Christ mis hors la loi, les pauvres qui s'appauvrissent et les riches qui s'enrichissent. Et ils appellent cela la société du "progrès", de la "liberté" et de l'"égalité"...Pauvres fous.

Les députés ont terminé vendredi soir l'examen de la proposition de loi UMP qui autorise sous des régimes différents le travail dominical dans les communes touristiques et les grandes zones commerciales de Paris, Lille et Marseille.

Seuls l'UMP et le Nouveau Centre approuvent les dérogations au travail dominical prévues par le texte de Richard Mallié (UMP). L'opposition de gauche dénonce un "choix de société" qu'elle condamne.

M. Mallié a répété que le repos dominical restait la règle et le travail, l'exception, dans les communes touristiques et les grandes villes.

La zone commerciale Plan de Campagne, l'une des plus grandes d'Europe, située à une quinzaine de kilomètres de Marseille, dans la circonscription de M. Mallié, ouverte le dimanche depuis 40 ans, est concernée par la proposition de loi, de même qu'une quinzaine d'autres zones en région parisienne.

"C'est une +loi d'amnistie+ pour les grandes enseignes qui ouvrent le dimanche dans l'illégalité", a jugé Martine Billard (GDR, Verts et PCF).

La députée PS Françoise Olivier-Coupeau, ex-vendeuse de jouets dans les années 70, a dédié son intervention à "toutes ses anciennes collègues et aux parents divorcés qui ne voient leurs enfants qu'un week-end sur deux et qui manque de pot travailleront ce week-end là".

Le gouvernement et sa majorité affirment que cette disposition ne concerne que quelque 500 communes touristiques. Dix fois plus, affirme l'opposition.

Le texte institue... des périmètres d'usage de consommation exceptionnelle (PUCES, à Lille, Marseille et Paris), où le travail dominical doit faire l'objet de compensation (doublement de salaire, repos compensateur...).

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 20:00
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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 08:05

[Il] me semble que pour interpréter ce n°67, où le pape appelle à un gouvernement mondial, il faut le mettre en perspective avec l'ensemble de l'encyclique Caritas in veritate.

Depuis
Centesimus annus (1991), beaucoup de néo libéraux s'étaient habitués à considérer que la papauté avait viré du côté du libéralisme économique. L'Eglise disait OUI à l'économie de Marché et la messe était dite.

Benoît XVI revient sur le sujet, en revendiquant l'unité de la doctrine sociale de l'Eglise avant et après le Concile (circ. n.12) d'une part et les enseignements nouveaux que l'on peut tirer de la crise économique d'autre part (n°21).

Pour lui, le Marché (dont il donne une définition scolaire très aboutie au n°35) est bel et bien un fait humain inéliminable. Mais laissé à lui-même, il devient fou. L'impératif du rendement immédiat et les spéculations financières l'emportent sur la réalité humaine dans laquelle l'économie s'insère. La société de défiance succède à la société de confiance. Et, délocalisation et obsession du law cost l'emportant sur toute autre considération, le capital social s'épuise, la pauvreté du plus grand nombre succède à l'aisance ordinaire, toujours au nom du profit. Bref le marché se détruit lui-même, la trop fameuse "loi du marché" (qui n'est le plus souvent que celle du rendement à court terme) supprime le véritable développement. (le véritable développement pour B. XVI n'est pas l'inepte développement durable mais le développement de tout l'homme et de tous les hommes).

... [L]'horreur économique. Les entreprises délocalisées prennent les décisions qui concordent avec leurs objectifs sans souci de ce que Benoît XVI appelle joliment "la raison économique". Et les gouvernements nationaux (si important soient-ils subsidiairement dans leur ordre, Dieu sait que le pape insiste là dessus : n°41) ne peuvent rien faire contre des structures délocalisées qui feront toujours triompher leurs impératifs à court terme. Faut-il croire aux institutions internationales ? Benoît XVI en critique vertement le fonctionnement : pas assez de transparence, pas assez d'efficacité. Il faut une réforme de ces grosses machineries technocratiques qui induisent trop souvent une idéologie technocratique déshumanisante (n°70). Curieusement le pape note au n°71 : cela ne se fera pas sans des hommes droits. S'il faut ces hommes, ce n'est pas pour une nième réglementation administrative, c'est pour que les hommes soient gouvernés. Pour faire face à la folie du Marché de manière humaine, il faut des hommes. Il faut inventer, dans le respect de la subsidiarité, pour tout ce que les Etats nations sont désormais physiquement incapables de faire et pour se protéger contre l'invasion technocratique que la mondialisation inéluctable laisse prévoir, un échelon politique mondial polyarchique, où "des hommes droits" auraient le dernier mot. (
n°71).


C'est dans la mesure où du point de vue économique Benoît XVI est un antilibéral conséquent qu'il invente ce nouvel échelon politique.

... [P]our Benoît XVI comme pour Maurras, l'espérance est... politique. Et politique d'abord (non technocratique ou économique) le salut des sociétés en tant que telles, le salut "des peuples et des nations" pour parler comme l'encyclique.

Extrait d'une analyse de l'
abbé Guillaume de Tanoüarn via
Le Forum catholique


Lire aussi sur le blog de l'abbé de Tanoüarn "
Décidément, ce pape n'est pas un libéral... " : "Mon camarade Daniel Hamiche, avec lequel je viens d'avoir une conversation profitable, au moment où je finissais la lecture précise de cette encyclique fleuve, Caritas in veritate, m'explique que George Weigel, biographe attitré de Jean Paul II s'en étouffe... Il faut dire que toute l'encyclique semble écrite pour stigmatiser l'autonomie du Marché comme une catastrophe ; non seulement une catastrophe, mais la catastrophe telle que nous la voyons se déployer, oui la crise... La crise est la crise du libéralisme économique et de l'autonomie du Marché...
Benoît XVI ne dit pas autre chose : "La sphère économique, écrit-il (comprenez : le Marché), n'est par nature ni éthiquement neutre ni inhumaine et antisociale. Elle appartient à l'activité de l'homme et justement parce qu'humaine, elle doit être structurée et organisée institutionnellement de façon éthique" (n°36). Structuration, organisation, on est loin de la théorie de la Main invisible d'Adam Smith. ... J'entends déjà certains de mes lecteurs me dire : mais alors, si Benoît XVI n'est pas libéral, si pour lui la première urgence c'est de structurer et d'organiser le Marché, alors... il est... socialiste. Ne l'est-il pas quand il stigmatise les écarts de richesse et quand il revendique comme objectif prioritaire la satisfaction d'un droit de tous au travail ?
Je suis au regret de dire à ces lecteurs que je n'ai pas vu l'ombre d'une apologie du collectivisme que ce soit l'appropriation collective des moyens de production ou l'appel à développer une fumeuse propriété collective, non, je n'ai rien vu de tout cela dans l'encyclique. Benoît XVI n'est pas socialiste...
[I]l importe de trouver "des hommes" qui soient "des hommes droits" (n°71). Sans eux, "le développement est impossible" déclare le pape. Mais à quoi correspondent ces hommes qui ne sont pas des structures anonymes, sinon à l'invention d'un nouveau degré du politique. Face à la fortune anonyme et vagabonde, il importe que se dresse "une autorité mondiale" (
n°67), polyarchique et subsidiaire, réellement politique et non technocratique, dont le rôle serait manifestement de discipliner le Marché en en faisant le lieu du véritable développement.
Utopie ? Dites vous. C'est peut-être surtout une nécessité que l'on n'a pas encore perçue mais qui s'affirmera toujours d'avantage face à l'horeur économique. Cette question de l'autorité mondiale est suscitée par la mondialisation technologique et commerciale de l'économie, face à laquelle l'Etat nation ou la réunion des Etats nation ne peuvent rien entreprendre. Benoît XVI, comme souvent l'Eglise l'a été, est peut être simplement un petit peu en avance. Elle ne cherche ni à détruire les nation ni à relativiser les identités (le problème des flux migratoires est d'ailleurs de ceux que cette autorité mondiale aurait sans doute à résoudre, tant ils apparaissent insolubles pour les seuls Etats nations).
Allez... disons que l'Eglise de ce pape de 85 ans, sauvé par l'Espérance, a sans doute 20 ans d'avance !"

L'abbé Guillaume de Tanoüarn, ancien de la F.S.S.P.X. a rejoint l'
Institut du Bon Pasteur érigé de droit pontifical par Benoit XVI en 2006. Au sujet de cette encyclique Caritas in veritate de Benoît XVI, il parle de "charte internationale du développement au siècle de la mondialisation".

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 07:19

Signification du rapprochement de Rome avec les traditionalistes par le Cardinal Ricard

ROME, Jeudi 9 juillet 2009 (ZENIT.org) - « La grande préoccupation du pape Benoît XVI est la sauvegarde de l’unité de l’Eglise et le désir d’ouvrir un dialogue avec la Fraternité Saint Pie X », fait observer le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, dans cette réflexion sur « la signification du nouveau motu proprio Ecclesiae Unitatem ».


... [C]e qui est le plus intéressant dans ce texte, ce sont les attendus, les raisons, qui ont amené le pape à promulguer un nouveau Motu proprio. La raison principale en est le changement de contexte et l’évolution parcourue.

 

Le précédent Motu proprio Ecclesia Dei adflicta datait du 2 juillet 1988, juste après l’ordination illégitime de 4 évêques par Mgr Lefebvre, le 30 juin 1988. Il s’agissait alors pour la nouvelle Commission mise en place d’accueillir les prêtres, les séminaristes, les religieux, religieuses et laïcs qui refusaient de suivre Mgr Lefebvre dans cette démarche schismatique.

 

Aujourd’hui, l’enjeu s’est déplacé. Actuellement, la grande préoccupation du pape Benoît XVI est la sauvegarde de l’unité de l’Eglise et le désir d’ouvrir un dialogue avec la Fraternité Saint Pie X. Or, ce dialogue porte essentiellement sur des questions doctrinales, qui sont de fait du ressort de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. C’est la prise en compte de cette dimension qui explique la volonté de ce rattachement institutionnel de la Commission Ecclesia Dei à cette Congrégation. D’autres questions d’ordre liturgique ou d’ordre psychologique et canonique s’étaient posées. Elles avaient eu une réponse dans le Motu Proprio Summorum Pontificorum du 7 juillet 2007 (pour la liturgie) et dans la levée de l’excommunication des 4 évêques le 21 janvier de cette année.

 

Caritas in veritate. Le titre de la dernière encyclique pourrait également servir de sous-titre à ce Motu Proprio, tant il caractérise la conduite du pape dans sa responsabilité pastorale : la charité dans la vérité. Charité, car le pape veut montrer sa paternelle sollicitude envers la Fraternité Saint Pie X ; il fait tout pour faciliter le dialogue. Mais dans la clarté et dans la vérité aussi. Le texte rappelle que « tant que les questions doctrinales ne seront pas éclaircies, la Fraternité n’a pas de statut canonique dans l’Eglise et que ses ministres ne peuvent exercer aucun ministère légitime. » Le pape sait que les vraies difficultés sont d’ordre doctrinal et qu’une véritable communion dans l’Eglise ne saurait s’établir sur des ambiguïtés ou un flou doctrinal.

 

Lisant ce Motu Proprio, il m’est venu à l’esprit cette suggestion : pourquoi ne pas confier ce dialogue, qui va s’ouvrir avec la Fraternité Saint Pie X, à l’intercession de Sainte Catherine de Sienne qui a vécu dans une période de grande crise de l’Eglise une véritable passion de l’unité ?

 

Bordeaux, le 8 juillet 2009,

 

+ Jean-Pierre cardinal RICARD

***

Commentaire du jour : "Arrachez donc les ronces des péchés mortels et plantez des vertus" (Sainte Catherine)

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 11:46

L'abbé Bruno Le Pivain, nouveau Curé de la cathédrale d'Angers, analyse le Motu proprio Ecclesiae Unitatem de Benoît XVI. Quelle continuité avec les précédents gestes de Benoît XVI en direction de la Fraternité Saint Pie X ? Quel contexte particulier désormais pour les discussions doctrinales entre Rome et Ecône ? Quelle place pour les instituts « Ecclesia Dei » dans cette nouvelle organisation ?


* Publication du Motu Proprio Ecclesiae unitatem
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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 19:42

Benoît XVI a publié mercredi 8 juillet le motu proprio "Ecclesiae unitatem" par lequel il rattache la Commission "Ecclesia Dei" à la Congrégation pour la Doctrine de la foi. Comme il l’avait annoncé le 10 mars dernier dans sa Lettre aux Evêques de l’Église catholique, Benoît XVI a donc décidé mercredi 8 juillet de joindre « de façon étroite » la Commission "Ecclesia Dei" à la Congrégation pour la Doctrine de la foi. Le dialogue théologique et doctrinal doit désormais s’ouvrir avec la Fraternité Saint-Pie-X.

Par ce motu proprio et selon ses termes «  le Pape souhait montrer sa sollicitude paternelle à la fraternité Saint-Pie X afin qu’elle retrouve la pleine communion avec l’Église ». Pour le Cardinal Ricard, archevêque de Bordeaux et membre jusqu’ici de la Commission Ecclesia Dei, cette nouvelle organisation est avant tout logique.

***
Le Figaro, Le pape dialogue avec les lefebvristes
AFP
08/07/2009 | Mise à jour : 14:20

Le pape Benoît XVI a officiellement ouvert le dialogue doctrinal avec les lefebvristes de la Fraternité Saint Pie X mercredi, en publiant un motu proprio qui réorganise l'instance de la curie romaine chargée du schisme intégriste ouvert en 1988. Intitulé Ecclesiae unitatem, le motu proprio (décret), daté du 2 juillet mais rendu public mercredi, "joint de façon étroite" la Commission Ecclesia Dei (créée par Jean-Paul II au lendemain du schisme pour y remédier) à la Congrégation pour la doctrine de la foi, indique Benoît XVI dans ce document.
"Parce que les problèmes qui doivent être traités avec la Fraternité sont de nature essentiellement doctrinale, j'ai décidé (...) de repenser la structure de la commission Ecclesia Dei, la joignant de façon étroite à la Congrégation pour la doctrine de la foi", affirme le pape.

***


Ecclesiae Unitatem : nouveau statut de la commission Ecclesia Dei


Pour « servir la communion universelle de l’Eglise »

 

ROME, Mercredi 8 juillet 2009 (ZENIT.org) - « L'unité de l'Eglise », indiquée par Benoît XVI comme une des priorités de son pontificat, dès son élection, en avril 2005, est aussi le titre de son nouveau motu proprio concernant le nouveau statut de la commission pontificale « Ecclesia Dei », chargée des questions concernant les rapports entre l'Eglise catholique et la fraternité lefebvriste Saint-Pie X. Il s'agit en effet, souligne le pape, de « servir la communion universelle de l'Eglise ». Le pape s'adresse spécialement « à tous ceux qui désirent vraiment l'unité ».

Le pape Benoît XVI publie aujourd'hui, en date du 2 juillet (anniversaire de l'institution de la commission) cette lettre apostolique en forme de motu proprio, intitulée « Ecclesiae Unitatem ». Le pape avait annoncé dès mars dernier vouloir rattacher la commission pontificale à la Congrégation pour la doctrine de la foi, les questions disputées tenant à la doctrine de l'Eglise, avant de toucher à la liturgie. Le motu proprio est publié en même temps qu'un communiqué du cardinal Levada à ce sujet.

L'unité et l'annonce de l'Evangile

« La tâche de garder l'unité de l'Eglise, avec la sollicitude d'offrir à tous les aides pour répondre de la façon opportune à cette vocation et à cette grâce divine, revient de façon particulière au Successeur de Pierre, qui est le principe et le fondement perpétuel et visible de l'unité des évêques et des fidèles », souligne Benoît XVI en citant implicitement Lumen Gentium.

Le pape indique comme « la priorité suprême et fondamentale de l'Eglise », à toutes les époques, « de conduire les hommes vers la rencontre avec Dieu » et que cette priorité doit être « favorisée » par « l'engagement d'arriver à un témoignage commun de foi de tous les chrétiens ».

... c'est justement pour « traiter ces problèmes » qui sont « de nature essentiellement doctrinale », que le pape a décidé de « repenser la structure de la commission Ecclesia dei en la reliant étroitement à la Congrégation pour la doctrine de la foi ».

... Benoît XVI conclut en soulignant que ces décisions sont une manifestation de sa « sollicitude paternelle » pour la Fraternité Saint-Pie X, pour qu'elle puisse retrouver « la pleine communion avec l'Eglise ».

Le pape achève cette lettre apostolique par une invitation « pressante » à tous les catholiques à « prier sans cesse Notre Seigneur, par l'intercession de la bienheureuse Vierge Marie, "ut unum sint".


***

Le 08 juillet 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Voici une traduction du Motu Proprio de Benoît XVI (2 juillet) intitulé Ecclesiae Unitatem, réorganisant la Commission pontificale Ecclesia Dei:

"Le Successeur de l'Apôtre Pierre a le devoir de veiller à l'unité de l'Eglise, en soutenant de manière opportune les vocations que la grâce a accordé aux uns et aux autres. Il est la référence visible permanente et le fondement de l'unité des pasteurs comme des fidèles. De tout temps la priorité de l'Eglise est de conduire vers Dieu les hommes, vers une rencontre qui doit être facilité par un témoignage de foi commun à tous les chrétiens. En fidélité à ce mandat, après l'ordination épiscopale conférée illicitement par Mgr. Marcel Lefebvre à quatre prêtres le 30 juin 1988, Jean-Paul II institua le 2 juillet suivant la Commission pontificale Ecclesia Dei. Cet organisme est depuis chargée de collaborer avec les évêques, la Curie Romaine et les milieux traditionalistes concernés afin de faciliter la pleine communion ecclésiale des prêtres et séminaristes, communautés religieuses ou religieux et religieuses individuels jusqu'alors liés à la Fraternité fondée par Mgr. Lefebvre et désireux de rester unis au Pape dans l'Eglise catholique tout en conservant leurs traditions spirituelles et liturgiques comme convenu dans l'accord signé le 5 mai 1988 par le Cardinal Ratzinger et Mgr. Lefebvre. C'est dans cette ligne et pour servir visiblement la communion universelle de l'Eglise, afin que tous ceux qui ont un vrai désir d'unité puissent la conserver ou la retrouver, que par le
Motu Proprio Summorun Pontificium j'ai voulu actualiser, préciser et élargir l'usage du missel romain de 1962".

"Dans le même esprit et avec le même engagement à favoriser le dépassement des fractures et des divisions au sein de l'Eglise, en l'occurrence de guérir une blessure infectée du tissu ecclésial, j'ai levé l'excommunication qui frappait les évêques ordonnés illicitement par Mgr. Lefebvre. J'ai ainsi voulu lever un obstacle à l'ouverture du dialogue et inviter les évêques de la Fraternité St. Pie X a reprendre le chemin de la pleine communion avec l'Eglise. Comme je l'ai expliqué dans ma
Lettre du 10 mars dernier à l'épiscopat catholique, la levée des excommunications constitue une mesure disciplinaire destinée à libérer les personnes du poids de cette grave sanction. Ceci étant, les questions doctrinales demeurent et, tant qu'elles ne seront pas résolues, la Fraternité St. Pie X ne jouira d'aucun statut canonique dans l'Eglise. Ses ministres exercent illégitimement leurs ministères".

"Les questions devant désormais être traitées avec la Fraternité étant essentiellement doctrinales, j'ai décidé, 20 ans après le Motu Proprio Ecclesia Dei et comme je m'étais réservé de le faire, de refondre la Commission Ecclesia Dei en la reliant étroitement à la Congrégation pour la doctrine de la foi. Elle se composera désormais d'un Président en la personne du Préfet de la Congrégation de la doctrine de la foi, assisté d'un Secrétaire et d'Officials. Secondé par le Secrétaire, le Président soumettra les cas et sujets éminemment doctrinaux à l'étude et au jugement des instances ordinaires de la Congrégation, avant d'en soumettre les résultats aux dispositions du Souverain Pontife".

Par cette mesure, conclut le Saint-Père Benoît XVI , "j'entends en particulier montrer ma paternelle sollicitude envers la Fraternité St. Pie X, dans la perspective de son retour à la pleine communion avec l'Eglise. J'invite vivement à tous les fidèles à prier le Seigneur, par l'intercession de Marie, afin que Ut Unum Sint".



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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 13:01
Benoît XVI refuse-t-il de convertir les Juifs?

Le pèlerinage du Pape en Terre sainte a été une nouvelle occasion de lire des choses pour le moins fantaisistes sur les relations entre l'Eglise et le judaïsme post-chrétien.

Dans sa version la plus sensationnelle, cela donne le "scoop" suivant: Benoît XVI se serait engagé à ne plus rechercher la conversion des Juifs! Cette "information" a été donnée par le "Jerusalem Post" du 12 mai dernier, sous le titre:
"Vatican to stop missionizing Jews" .

A lire cet article, le Pape, au cours de sa rencontre avec le grand rabbinat de Jérusalem, aurait "accepté que l'Eglise catholique cesse son activité missionnaire parmi les Juifs".

En réalité, rien dans le discours du 12 mai devant le grand rabbinat ne permet de déduire quoi que ce soit d'approchant: Benoît XVI y parle de respect, de compréhension et même d'amitié réciproques. Il évoque la possibilité de travailler ensemble pour la défense de la vie, de la famille, contre le relativisme moral... Mais rien de tout cela n'implique de renoncer à la conversion des Juifs.

Il va de soi qu'entre un discours officiel (surtout un discours écrit par un homme qui prête autant d'attention aux mots qu'il emploie le Pape actuel) et la lecture par un journal peu réputé pour sa connaissance de la doctrine catholique, le bon sens pousse à accorder sa confiance au discours officiel.

Jusqu'à plus ample informé, le "scoop" du "Jerusalem Post" me paraît donc peu vraisemblable et peu fondé.

Au demeurant, l'Eglise catholique ne peut renoncer à la conversion des Juifs (comme d'ailleurs à la conversion de tous les hommes) sans renoncer à sa nature même. Affirmer comme certains théologiens (et même certains évêques...) l'ont fait qu'il existerait une alliance mosaïque salvifique pour les Juifs et une alliance nouvelle pour les non-Juifs constitueraient une sorte de racisme spirituel, et surtout une trahison radicale de la pensée de saint Paul sur la loi et le salut en Jésus-Christ.

Osservatore Vaticano
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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 13:00
Un Juif Messianique témoigne à la TV Israélienne
 
Juifs Messianiques en Israel partie 1


Juifs Messianiques en Israel partie2
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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 19:19

L'encyclique de Benoît XVI Caritas in veritate est publiée. La complexité et la gravité de la situation économique actuelle (§ 21) conduisent le Saint-Père à proposer des réponses du point de vue de la foi à la crise mondiale et à la mondialisation. "La crise devient ainsi, écrit-il, une occasion de discernement et elle met en capacité d’élaborer de nouveaux projets. C’est dans cette optique,... qu’il convient d’affronter les difficultés du moment présent" (§ 21).

"La mondialisation est un phénomène multidimensionnel et polyvalent, qui exige d’être saisi dans la diversité et dans l’unité de tous ses aspects, y compris sa dimension théologique. Cela permettra de vivre et d’orienter la mondialisation de l’humanité en termes de relationnalité, de communion et de partage." (§ 42).
Benoît XVI encadre l'exercice de la mondialisation (à ne pas confondre avec le mondialisme) dans un humanisme intégral qui reconnaît la pleine nature de l'homme avec sa dimension transcendante, et sa dignité. Le Saint-Père fournit ainsi la clé d'un développement authentique : la juste compréhension de la nature de l'homme, ou ce qu'il appelle le "développement humain intégral" ( § 4), qui est est portée vers la transcendance, une "écologie de l'homme" qui "concerne unitairement la totalité de la personne dans chacune de ses dimensions
 (§ 11). Le développement humain intégral sur le plan naturel, réponse à un appel du Dieu créateur, demande de trouver sa vérité dans un « humanisme transcendant, qui (…) donne [à l’homme] sa plus grande plénitude: telle est la finalité suprême du développement personnel ». La vocation chrétienne à ce développement concerne donc le plan naturel comme le plan surnaturel; c’est pourquoi « quand Dieu est éclipsé, notre capacité de reconnaître l’ordre naturel, le but et le "bien" commence à s’évanouir » (§ 18).

Le Saint-Père précise que si "[l]’Église n’a pas de solutions techniques à offrir et ne prétend « aucunement s’immiscer dans la politique des États »... [e]
lle a toutefois une mission de vérité à remplir, en tout temps et en toutes circonstances, en faveur d’une société à la mesure de l’homme, de sa dignité et de sa vocation ( § 9).

Du point de vue économique, "La richesse mondiale croît en terme absolu, mais les inégalités augmentent... Dans les pays riches, de nouvelles catégories sociales s’appauvrissent et de nouvelles pauvretés apparaissent. Dans des zones plus pauvres, certains groupes jouissent d’une sorte de surdéveloppement où consommation et gaspillage vont de pair" (§ 22).

"Il manque... une organisation des institutions économiques qui soit en mesure aussi bien de garantir un accès régulier et adapté du point de vue nutritionnel à la nourriture et à l’eau, que de faire face aux nécessités liées aux besoins primaires et aux urgences des véritables crises alimentaires, provoquées par des causes naturelles ou par l’irresponsabilité politique nationale ou internationale" (§ 27).

... "Le marché n’est pas de soi, et ne doit donc pas devenir, le lieu de la domination du fort sur le faible. (§ 36).


"Ces dernières années, on a vu la croissance d’une classe cosmopolite de managers qui, souvent, ne répondent qu’aux indications des actionnaires de référence, constitués en général par des fonds anonymes qui fixent de fait leurs rémunérations. ... Il faut éviter que le motif de l’emploi des ressources financières soit spéculatif et cède à la tentation de rechercher seulement un profit à court terme, sans rechercher aussi la continuité de l’entreprise à long terme. ... [I]l n’est pas licite de délocaliser seulement pour jouir de faveurs particulières ou, pire, pour exploiter la société locale sans lui apporter une véritable contribution à la mise en place d’un système productif et social solide, facteur incontournable d’un développement stable." (§ 40).

"Les banques proposent des comptes et des fonds d’investissement appelés « éthiques ». Une « finance éthique » se développe surtout à travers le microcrédit et, plus généralement, la microfinance. Ces processus sont appréciables et méritent un large soutien. Leurs effets positifs se font sentir même dans les régions les moins développées de la terre. Toutefois, il est bon d’élaborer aussi un critère valable de discernement, car on note un certain abus de l’adjectif « éthique » qui, employé de manière générique, se prête à désigner des contenus très divers, au point de faire passer sous son couvert des décisions et des choix contraires à la justice et au véritable bien de l’homme." (§ 45).


"L’accaparement des ressources énergétiques non renouvelables par certains États, groupes de pouvoir ou entreprises, constitue, ... un grave obstacle au développement des pays pauvres." (§ 49).

... "C’est pourquoi la société actuelle doit réellement reconsidérer son style de vie qui, en de nombreuses régions du monde, est porté à l’hédonisme et au consumérisme, demeurant indifférente aux dommages qui en découlent..." (§ 51).


Sur le plan culturel, "les cultures sont simplement mises côte à côte et considérées comme substantiellement équivalentes et interchangeables entre elles. Cela favorise un glissement vers un relativisme qui n’encourage pas le vrai dialogue interculturel; sur le plan social, le relativisme culturel conduit effectivement les groupes culturels à se rapprocher et à coexister, mais sans dialogue authentique et, donc, sans véritable intégration. En second lieu, il existe un danger constitué par le nivellement culturel et par l’uniformisation des comportements et des styles de vie. ... Eclectisme et nivellement culturel ont en commun de séparer la culture de la nature humaine. Ainsi, les cultures ne savent plus trouver leur mesure dans une nature qui les transcende, et elles finissent par réduire l’homme à un donné purement culturel. Quand cela advient, l’humanité court de nouveaux périls d’asservissement et de manipulation." (§ 26).

Le Saint-Père relève une tendance à favoriser un syncrétisme "effet négatif possible du processus de mondialisation"... "La liberté religieuse ne veut pas dire indifférence religieuse et elle n’implique pas que toutes les religions soient équivalentes" (§ 55).

... "L’humanité tout entière est aliénée quand elle met sa confiance en des projets purement humains, en des idéologies et en de fausses utopies
." (§ 53).

"Le développement de la personne s’étiole, si elle prétend en être l’unique auteur. Analogiquement, le développement des peuples se dénature, si l’humanité croit pouvoir se recréer en s’appuyant sur les "prodiges" de la technologie. De même, le développement économique s’avère factice et nuisible, s’il s’en remet aux "prodiges" de la finance pour soutenir une croissance artificielle liée à une consommation excessive. Face à cette prétention prométhéenne, nous devons manifester un amour plus fort pour une liberté qui ne soit pas arbitraire, mais vraiment humanisée par la reconnaissance du bien qui la précède. Dans ce but, il faut que l’homme rentre en lui-même pour reconnaître les normes fondamentales de la loi morale que Dieu a inscrite dans son cœur." (§ 68).

"La négation du droit de professer publiquement sa religion et d’œuvrer pour que les vérités de la foi inspirent aussi la vie publique a des conséquences négatives sur le développement véritable. L’exclusion de la religion du domaine public, comme, par ailleurs, le fondamentalisme religieux, empêchent la rencontre entre les personnes et leur collaboration en vue du progrès de l’humanité. La vie publique s’appauvrit et la politique devient opprimante et agressive. Les droits humains risquent de ne pas être respectés soit parce qu’ils sont privés de leur fondement transcendant soit parce que la liberté personnelle n’est pas reconnue. Dans le laïcisme et dans le fondamentalisme, la possibilité d’un dialogue fécond et d’une collaboration efficace entre la raison et la foi religieuse s’évanouit
." (§ 56).

"Pour ne pas engendrer un dangereux pouvoir universel de type monocratique, la « gouvernance » de la mondialisation doit être de nature subsidiaire, articulée à de multiples niveaux et sur divers plans qui collaborent entre eux
.
La mondialisation réclame certainement une autorité, puisqu’est en jeu le problème du bien commun qu’il faut poursuivre ensemble; cependant cette autorité devra être exercée de manière subsidiaire et polyarchique " (§ 57).


"L’homme moderne est parfois convaincu, à tort, d’être le seul auteur de lui-même, de sa vie et de la société. C’est là une présomption, qui dérive de la fermeture égoïste sur lui-même, qui provient – pour parler en termes de foi – du péché des origines. La sagesse de l’Église a toujours proposé de tenir compte du péché originel même dans l’interprétation des faits sociaux et dans la construction de la société: « Ignorer que l’homme a une nature blessée, inclinée au mal, donne lieu à de graves erreurs dans le domaine de l’éducation, de la politique, de l’action sociale et des mœurs ». À la liste des domaines où se manifestent les effets pernicieux du péché, s’est ajouté depuis longtemps déjà celui de l’économie. Nous en avons une nouvelle preuve, évidente, en ces temps-ci. La conviction d’être autosuffisant et d’être capable d’éliminer le mal présent dans l’histoire uniquement par sa seule action a poussé l’homme à faire coïncider le bonheur et le salut avec des formes immanentes de bien-être matériel et d’action sociale. De plus, la conviction de l’exigence d’autonomie de l’économie, qui ne doit pas tolérer « d’influences » de caractère moral, a conduit l’homme à abuser de l’instrument économique y compris de façon destructrice. À la longue, ces convictions ont conduit à des systèmes économiques, sociaux et politiques qui ont foulé aux pieds la liberté de la personne et des corps sociaux et qui, précisément pour cette raison, n’ont pas été en mesure d’assurer la justice qu’ils promettaient. (§ 34).

"La sagesse et la prudence nous suggèrent de ne pas proclamer trop hâtivement la fin de l’État. Lié à la solution de la crise actuelle, son rôle semble destiné à croître, tandis qu’il récupère nombre de ses compétences. Il y a aussi des nations pour lesquelles la construction ou la reconstruction de l’État continue d’être un élément clé de leur développement. " (§ 41).


Conclusion ."[L]a fermeture idéologique à l’égard de Dieu et l’athéisme de l’indifférence, qui oublient le Créateur et risquent d’oublier aussi les valeurs humaines, se présentent aujourd’hui parmi les plus grands obstacles au développement. L’humanisme qui exclut Dieu est un humanisme inhumain (§ 78).

 

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 07:18

ROME, Lundi 6 juillet 2009 (ZENIT.org) - Un professeur de l’université pontificale du Latran de Rome, Jaroslaw Mereski, S.D.S., a présenté le communisme et le nationalisme comme deux des idéologies qui « ont cherché à construire l’unité de l’Europe en faisant abstraction de la tradition chrétienne ». 

Il s’est exprimé le 30 juin durant le 1er congrès international de philosophie qui s’est déroulé à Grenade (Espagne) du 30 juin au 3 juillet. C’est ce qu’a rapporté à ZENIT l’Institut de philosophie Edith Stein, organisateur de l’événement. 

Dans son intervention, intitulée « Europe et christianisme », le professeur Mereski a rappelé « la grande tentation du rationalisme moderne, à partir des Lumières, de donner à la vie quotidienne une base pour faire abstraction de la religion »

Le professeur a affirmé qu’avec la législation sur l’avortement et sur l’euthanasie, le concept de personne - « selon lequel tout homme est une personne, indépendamment de son âge, de ses facultés, de sa capacité à faire valoir ses droits » - , « introduit dans la culture européenne du christianisme », « est en danger d’extinction ». 

« Cette idée de personne survivra difficilement si, dans le cœur des européens, cet amour pour le Christ qui l’a fait naître n’existe plus », a-t-il averti. 

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 21:27

Communiqué de Presse

 

Qui pourra encore prétendre que l’UMP est un parti de droite alors qu’elle a appelé à faire barrage au Front National à Hénin-Beaumont et à voter pour la gauche ?

En réalité, l’UMP reste fidèle au serment qu’ont prêté ses dirigeants dès 1986. Il est fondamental de rappeler qu’à cette date, les dirigeants du RPR et de l’UDF ont prêté serment devant les francs-maçons du B’Naï Brith de ne jamais faire alliance avec le Front National.

L’UMP est donc fidèle à ses serments maçonniques et son Secrétaire Général, Maître Xavier BERTRAND, membre du Grand Orient de France, s’est fait un plaisir de le rappeler à l’occasion de cette élection.

Il n’y a rien à attendre de bon ou de bien de l’UMP. Celle-ci a ruiné la France, détruit la Famille et anéanti la Nation. Elle est la complice la plus efficace et la plus fidèle de la gauche marxiste. Hénin-Beaumont en est l’illustration parfaite.

Alexandre Simonnot Nationspresse.info

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 18:59
Dans le quartier des Routes à Toulon (Var) l’église du Sacré-Cœur (photo) a été victime d’agressions répétées : vols, pillages, profanations du tabernacle, urine dans le bénitier, excréments, agression d’une paroissienne de 73 ans qui a eu le bras cassé.

Qui irait imaginer en déambulant dans le paisible quartier résidentiel où se dresse l'édifice religieux que la paroisse vit en état de siège ou presque ?

« Cela fait deux ans que ça dure
, explique le vicaire général. Tout a commencé quand nous avons été contraints de murer le local de la chaufferie suite à de nombreuses effractions. C'était devenu un squat pour des nombreux jeunes qui s'y étaient quasiment installés. » Depuis, les dégradations, vols et insultes se sont succédé malgré les rondes de police plus fréquentes.

« Le pire a été atteint le 28 avril dernier. Une paroissienne âgée de 73 ans a été violemment agressée à huit heures du matin alors qu'elle s'apprêtait à ouvrir la salle du conseil paroissial. »
Traînée à terre par l'individu qui l'a volée, elle souffre d'une fracture du bras et de séquelles psychologiques importantes.

Pour arrêter ces exactions l’église a du rester fermée pendant plusieurs semaines.


Hostie profanée

Une semaine avant l'agression, juste avant Pâques, un autre événement avait secoué la paroisse. Le tabernacle de l'église avait été forcé et l'hostie emportée
.

... Ceci dans un silence politico-médiatique assourdissant, à part un article du
journal local Var-Matin. Et malgré l’intervention des paroissiens : après une messe « on s’est rassemblés dans la cour, on avait sollicité la presse, elle ne s’est pas déplacée«  indique une paroissienne au micro de Novopress.

Rien à voir avec le tintamarre politico-médiatique qui aurait suivi une seule de ces exactions concernant un lieu de culte d’autres religions.

 


Face à la cathophobie : touche pas à mon église !

Via Novopress.info
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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 19:00

Dans le numéro daté du 4 juillet de l'Homme nouveau, Mgr Marc Aillet, le nouvel évêque de Bayonne, nous offre un entretien. En voici des extraits, via Le Salon Beige :

"Le Christ nous dit en quelque sorte : vous n’avez pas à annoncer l’Évangile seulement à ceux qui vous ressemblent, à ceux qui sont déjà dans les synagogues, à ceux qui sont en Palestine et que vous connaissez, qui ont la même culture. Vous devez annoncer l’Évangile à toutes les nations jusqu’aux extrémités de la terre.

Mais, pour un tel dessein, nous avons besoin de communautés, de vraies fraternités qui vivent autour de la Parole et des sacrements. Pour acquérir cette conscience missionnaire et pour rejoindre ceux que nous ne touchons pas habituellement, nous avons besoin d’aide. Disons-le clairement : nous avons besoin de ces fameuses communautés nouvelles, fraternelles, animées d’une véritable audace évangélisatrice. Nous en avons besoin pour ce qu’elles sont et non pas forcément pour remplacer les prêtres dans le ministère habituel en milieu paroissial. C’est aux curés, qui prennent conscience de leur besoin d’être aidés pour cette première annonce de l’Évangile, d’accueillir ces communautés nouvelles. Le Seigneur les a suscitées pour cela."
Le Salon Beige

L'Eglise et le monde : non au dialogue consensuel

"D’une manière très globale, nous constatons que les repères sont brouillés. Les gens n’ont plus de critères de discernement pour opérer un choix libre. Ils se trouvent de ce fait encore plus vulnérables par rapport à des actes posés par l’extérieur, par des pressions morales, par des médias qui font l’opinion publique. L’Église a donc l’impérieux devoir d’avoir une parole claire et sans concession sur tous les sujets qui touchent à la morale. J’estime que pour qu’un débat soit vraiment démocratique, il faut que l’on puisse exprimer ses convictions, sans avoir à s’excuser. Il ne faut pas que l’Église se contente d’entrer dans un dialogue consensuel avec le monde. Elle a longtemps semblé croire que le monde désire dialoguer avec elle. Ce n’est pas le cas ! Et si c’était vraiment le cas, peut-être serait-ce l’indice que le sel s’est affadi.

Pour ma part, je crois en la mission prophétique de l’Église. Cette mission prophétique n’est pas soumise aux lois de la communication. Si Jésus avait soumis son annonce à la communication, cela se saurait, et il ne serait certainement pas mort sur la Croix pour nous sauver."
Le Salon Beige

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 19:21

La réponse de Steeve Briois à Dany Boon, qui, de chez lui à Los Angeles, appelle à voter contre le FN à Hénin-Beaumont...
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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 09:02

ripoux

Duquenne avoue que la République est pourrie, et en fait un argument électoral !

Daniel Duquenne a en effet osé déclarer au quotidien 20 minutes : « Mais avec le FN à Hénin-Beaumont, ce seraient quatre ans et demi de galère. Le département et la région ne donneront rien au Front. Hénin-Beaumont sera dans une situation bien plus terrible qu’aujourd’hui ».

Duquenne reconnaît par cette déclaration que la République ne donnerait aucun financement à Hénin-Beaumont, sous prétexte que les électeurs ont choisi un maire Front National. Voilà qui donne parfaitement raison au discours du Front National : de l’Elysée à Hénin-Beaumont, le système est totalitaire et pourri ! [La démocratie républic-haine est totalitaire, il est temps de vous réveiller au Front et d'en faire à votre tour un argument de campagne...] Et voilà qui démasque, une fois de plus, une des nombreuses impostures machiavéliques des tenants du système : « le Front National se victimise, c’est son fond de commerce ». Eh bien non, la réalité est là, le Front National est bel et bien victime du système.

Mais Daniel Duquenne aurait pu en rester à cet aveu, et regretter amèrement ce système UMPS révoltant. Bien au contraire, il en prend acte et en fait un argument pour voter pour lui ! Duquenne se fait donc le complice actif de la république des pourris, et souhaite en tirer profit jusqu’au bout, comme certaines mouches s’enivrent du fumier… Pour quelqu’un qui voulait se donner une image de Mr Propre, et qui prétend incarner un « front républicain », Daniel Duquenne a vraiment tout faux. Mais il ne fallait de toute façon pas s’y tromper ; avant de dénoncer opportunément l’ancien maire d’Hénin-Beaumont, Duquenne était Directeur général des services du cabinet de Dalongeville. Et c’est bien avec ce système totalitaire de mensonge, de corruption assumée et de vol prémédité de l’argent public, que les Héninois et les Beaumontois veulent rompre.

... Le front dit « républicain » repose sur un mensonge : celui qui laisse supposer que le Front National ne serait pas républicain. Or le Front National a toujours scrupuleusement respecté les règles de la République, et même, avec un immense courage, accepté le jeu truqué de la « ripouxblique » UMPS. Jean-Marie Le Pen d’abord, qui dès l’âge de 16 ans souhaitait rejoindre les FFI (voir l’Express du 29 mars 2007), est entré dans le jeu républicain de l’Assemblée Nationale en 1956, et n’a pas attendu que les manipulateurs malhonnêtes ou les imbéciles utiles commencent à le traiter de fasciste dans les années 1980 pour prôner la démocratie. En toutes circonstances, Jean-Marie Le Pen a participé aux élections de la République française, la plupart du temps condamné à l’avance par le système électoral majoritaire, sans aucun espoir de victoire, avec la seule foi que les idées finiraient un jour par convaincre. Il a même bien souvent argumenté contre certaines écoles philosophiques de droite qui contestent la démocratie comme moyen de gouvernement.

 


Jospin : "L'anti-fascisme n'était que du théâtre"


Lionel Jospin lui-même, après avoir participé à la diabolisation et à la mise à l’écart totalitaire du Front National pendant des années, a finalement admis récemment que l’anti-fascisme à l’égard du Front National n’était que du « théâtre ». Un front dit « républicain » contre le Front National constitue donc une arnaque pure et simple.

Suite Nationspresse

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 08:00

Litanies du Très Précieux Sang :

Via Le Blog du Mesnil http://leblogdumesnil.unblog.fr/2009/06/30/prieres-pour-le-mois-du-precieux-sang-de-notre-seigneur-juillet/

Le mois de juillet est consacré d'une manière particulière à la dévotion au Très Précieux Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en raison de la célébration de la fête du Précieux Sang le 1er juillet. Cette fête fut instituée par le Bienheureux Pie IX, en action de grâces pour son retour à Rome en 1849 après l'échec de la révolution romaine.

Tout comme les fêtes du Très Saint Sacrement et du Sacré-Coeur, la fête du 1er juillet est un approfondissement - toujours nécessaire et jamais épuisé - du mystère de notre Rédemption que nous célébrons au cours du Triduum Sacré. Le culte du Précieux Sang nous donne en effet de vénérer les souffrances de Notre-Seigneur, tout en rendant grâce pour le triomphe sur le mal, sur le péché et sur la mort que Sa Passion nous a obtenu (tout cela est admirablement résumé dans l'oraison des litanies que nous publions ci-dessous). Le prix de notre salut - la "rançon" versée pour le rachat de nos péchés - c'est ce Sang divin qui a coulé dans le jardin de Gethsémani, sur le pavé du corps de garde de l'Antonia lors de la flagellation et du couronnement d'épines, dans les rues de Jérusalem pendant le chemin de la Croix, sur le Golgotha pendant les trois heures d'agonie et qui enfin s'est répandu jusqu'à la dernière goutte quand la lance du centurion a ouvert le Coeur de Jésus. Toutefois la contemplation de ce mystère loin de rester dans une espèce de dolorisme malsain s'épanouit en action de grâce et en amoureuse reconnaissance parce que nous le regardons désormais tout rayonnant de gloire.


Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.
O Christ, ayez pitié de nous. O Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sang du Christ, fils unique du Père Eternel, Sauvez-nous
Sang du Christ, Verbe incarné, Sauvez-nous
Sang du Christ,Nouveau et Ancien Testament, Sauvez-nous
Sang du Christ, répandu sur la terre pendant son agonie, Sauvez-nous
Sang du Christ, versé dans la flagellation, Sauvez-nous
Sang du Christ, émanant de la couronne d'épines, Sauvez-nous
Sang du Christ,répandu sur la Croix, Sauvez-nous
Sang du Christ, prix de notre salut, Sauvez-nous
Sang du Christ, sans lequel il ne peut y avoir de rémission, Sauvez-nous
Sang du Christ, nourriture eucharistisque et purification des âmes, Sauvez-nous
Sang du Christ,fleuve de miséricorde, Sauvez-nous
Sang du Christ, victoire sur les démons, Sauvez-nous
Sang du Christ, force des martyrs, Sauvez-nous
Sang du Christ, vertu des confesseurs, Sauvez-nous
Sang du Christ, source de virginité, Sauvez-nous
Sang du Christ, soutien de ceux qui sont dans le danger, Sauvez-nous
Sang du Christ, soulagement de ceux qui peinent, Sauvez-nous
Sang du Christ, espoir des pénitents, Sauvez-nous
Sang du Christ, secours des mourants, Sauvez-nous
Sang du Christ, paix et douceur des coeurs, Sauvez-nous
Sang du Christ, gage de vie éternelle, Sauvez-nous
Sang du Christ, qui délivre les âmes du Purgatoire, Sauvez-nous
Sang du Christ, digne de tout honneur et de toute gloire, Sauvez-nous

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Jésus.

V.: Vous nous avez rachetés, Seigneur, par votre Sang.

R.: Et vous avez fait de nous un royaume pour notre Dieu.

Prions.

Dieu éternel et tout-puissant qui avez constitué votre fils unique, Rédempteur du monde, et avez voulu être apaisé par son sang, faîtes, nous vous en prions, que, vénérant le prix de notre salut et étant par lui protégés sur la terre contre les maux de cette vie, nous recueillions la récompense éternelle dans le Ciel. Par le même Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi-soit-il.

Supplique au Père Eternel en invoquant les mérites du Précieux Sang :

O Dieu notre Père, regardez le Sang Précieux que votre Fils unique a répandu sur la croix, pour notre salut et poursuivez en nous l'œuvre de votre amour rédempteur : c'est par lui que nous avons été rachetés et nous nous présentons devant le trône de votre éternelle majesté en invoquant encore ses mérites.

Accordez-nous de vivre dans la fidélité aux grâces que nous avons reçues grâce à la victoire du divin Crucifié ; ne permettez pas que nous rendions vaine - par notre infidélité et par nos péchés - l'efficacité de cette effusion si généreuse ; mais par lui fortifiez-nous toujours plus contre les tentations et les attaques de l'ennemi.

Ecoutez avec bienveillance nos prières et recevez favorablement les intentions que nous vous présentons (…) : Dieu de miséricorde infinie, au nom de votre Fils Jésus Christ Notre-Seigneur et par la puissance du Sang Précieux qu'il a répandu pour nous, soyez-nous favorable et venez à notre secours. Ainsi soit-il.

(prière composée par Frère Maximilien-Marie du Sacré-Coeur)

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 08:43

Dans la Lettre aux Romains, Paul nous dit qu'"avec le Christ a commencé une nouvelle façon de vénérer Dieu - un nouveau culte. Celui-ci consiste dans le fait que l’homme vivant devient lui-même adoration, « sacrifice » jusque dans son propre corps. Ce ne sont plus les choses qui sont offertes à Dieu. C’est notre existence elle-même qui doit devenir louange de Dieu.

Mais comment cela se produit-il ?

Dans le deuxième verset une réponse nous est donnée : « Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la volonté de Dieu... » (12, 2). 

Nous devons devenir des hommes nouveaux, transformés en une nouvelle façon d’exister. ... Le monde est toujours à la recherche de nouveautés, car à juste titre il est toujours insatisfait de la réalité concrète. Paul nous dit : le monde ne peut pas être renouvelé sans des hommes nouveaux. Ce n’est qu’avec des hommes nouveaux qu’existera un monde nouveau, un monde renouvelé et meilleur. Au début, se trouve le renouveau de l’homme. Cela vaut ensuite pour chaque individu. Ce n’est que si nous-mêmes devenons nouveaux, que le monde devient nouveau. Cela signifie également qu’il ne suffit pas de s’adapter à la situation actuelle. L’apôtre nous exhorte à un non-conformisme. Dans la lettre en question, il est dit de ne pas se soumettre au schéma de l’époque actuelle. ... Nous devenons nouveaux si nous nous laissons saisir et façonner par l’Homme nouveau Jésus Christ. Il est  l’Homme nouveau par excellence. En Lui, la nouvelle existence humaine est devenue réalité, et nous pouvons vraiment devenir nouveaux si nous nous remettons entre ses mains et que nous nous laissons façonner par Lui.

... La pensée du vieil homme, la façon de penser commune est généralement tournée vers la possession, le bien-être, l’influence, le succès, la célébrité et ainsi de suite. Mais de cette manière, elle a une portée trop limitée. ... [I]l faut apprendre à comprendre la volonté de Dieu, de manière à ce que celle-ci façonne notre volonté. Afin que nous-mêmes voulions ce que Dieu veut, car nous reconnaissons que ce que Dieu veut est le beau et le bon. Il s’agit donc d’un tournant dans notre orientation spirituelle de fond. Dieu doit entrer dans l’horizon de notre pensée : ce qu’Il veut et la manière dont Il a créé le monde et moi. Nous devons apprendre à prendre part à la pensée et à la volonté de Jésus Christ. C’est alors que nous serons des hommes nouveaux dans lesquels apparaît un monde nouveau. ... Le but ultime de l’œuvre du Christ est l’univers - la transformation de l’univers, de tout le monde humain, de toute la création. Celui qui avec le Christ sert la vérité dans la charité contribue au véritable progrès du monde. 

... Paul  nous parle de la nécessité d’être « rendus forts dans l’homme intérieur » (3, 16). Il reprend là un thème qu’il avait traité auparavant, dans une situation de difficulté, dans la Deuxième Lettre aux Corinthiens : « Même si en nous l’homme extérieur va vers sa ruine, l’homme intérieur se renouvelle de jour en jour » (4, 16). L’homme intérieur doit se renforcer - c’est un impératif particulièrement approprié pour notre époque où les hommes sont si souvent intérieurement vides et doivent donc se raccrocher à des promesses et des drogues, qui ont ensuite comme conséquence un accroissement ultérieur du sentiment de vide en eux-mêmes. Le vide intérieur - la faiblesse de l’homme intérieur - est l’un des grands problèmes de notre temps. L’intériorité doit être renforcée - la capacité de perception du cœur ; la capacité de voir et comprendre le monde et l’homme de l’intérieur, avec le cœur. Nous avons besoin d’une raison éclairée par le cœur, pour apprendre à agir selon la vérité dans la charité. Toutefois, cela ne se réalise pas sans une relation intime avec Dieu, sans la vie de prière. ... Paul écrit à cet égard : « Que le Christ habite en vos cœurs par la foi ; restez enracinés dans l’amour, établis dans l’amour. Ainsi vous serez capables de comprendre avec tous les fidèles quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur... Vous connaîtrez l’amour du Christ qui surpasse tout ce qu’on peut connaître » (Ep 3, 17sq). L’amour voit plus loin que la simple raison, voilà ce que Paul nous dit avec ces mots. ... Il définit cette ampleur avec des mots qui veulent exprimer la dimension du cosmos : largeur, longueur, hauteur et profondeur. Le mystère du Christ a une ampleur cosmique : Il n’appartient pas seulement à un groupe déterminé. Le Christ crucifié embrasse l’univers en entier dans toutes ses dimensions. Il prend le monde entre ses mains et le porte en haut, vers Dieu. A commencer par saint Irénée de Lyon - donc dès le IIe siècle - les Pères ont vu dans ce terme de la largeur, de la longueur, de la hauteur et de la profondeur de l’amour du Christ une allusion à la Croix. L’amour du Christ a embrassé dans la Croix la profondeur la plus basse - la nuit de la mort, et la hauteur suprême - l’élévation de Dieu lui-même. Et il a pris entre ses bras l’ampleur et la largeur de l’humanité et du monde dans toutes leurs dimensions. Il embrasse toujours l’univers - nous tous.

Prions le Seigneur, afin qu’il nous aide à reconnaître quelque chose de l’ampleur de son amour. Prions-Le afin que son amour et sa vérité touchent notre cœur. Demandons que le Christ habite nos cœurs et fasse de nous des hommes nouveaux, qui agissent selon la vérité dans la charité. Amen !" 

Benoît XVI, extrait de l'homélie prononcée lors des premières vêpres de la solennité des saints Pierre et Paul, clôture de l’Année paulinienne, dans la Basilique Saint-Paul hors les murs, le dimanche 28 juin 2009.

Lire via Le Blog du Mesnil, l'Acte d’offrande de soi-même au Sacré-Coeur de Jésus, composé par Saint Claude de La Colombière.

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 08:42

Message reçu hier dans l'article "Alain Soral affirme le caractère chrétien de la France et exige "que l'on traite le problème de l'islamisation de façon sérieuse" d'une personne "Eaque" se présentant comme "Juif sioniste" :

Je suis un juif sioniste et je suis déploré de voir te del articles. Les juifs (finkielkraut) et etc lutte contre l'islamisation par patriotisme.
Les juifs ne parlent jamais de convertir la France au judaïsme. On ne peut pas en dire autant des musulmans. On ne peut nier que les juifs sont plus intégré et plus patriotes que les musulmans.
Soral tappe sur le sionisme de maniere volontaire pour flatter l'electorat musulman, et ainsi le faire voter FN. En d'autres thermes les condamner eux memes. Dans certains de ces livres ou interview, Soral a clairement affiché un ressenti islamophobe, pro-zemmmour et anti-immigration.

Ma réponse :

"Les juifs ne parlent jamais de convertir la France au judaïsme. On ne peut pas en dire autant des musulmans. "

Normal vu que la France est déjà convertie au judaïsme talmudique via le soit-disant "libéralisme" avec ses composants "liberté de la presse", "liberté d'expression", etc. Toutes des libertés factices au service de la Secte... depuis la révolution dite française de 1789 où le roi a été assassiné conformément au plan des Illuminés de Bavière (convent de Wilhelmsbad de 1781) dont le chef Adam Weishaupt était juif... He oui, grâce à Internet nous pouvons sortir de la censure. Depuis cette maudite "révolution française" (un coup d'Etat piloté et financé par les banksters "britanniques") est appliqué le mot des Juifs dans les Evangiles "Nous ne voulons pas que celui-ci - le Christ - règne sur nous". Et depuis les Juifs se sont retrouvés en masse dans tous ces "clubs", "loges", mouvements et partis pour persécuter l'Eglise et les catholiques... Alors aujourd'hui ne venez pas pleurer si nous nous rapprochons des musulmans. Les catholiques en ont assez de vivre en parias dans leur propre pays, ils se rapprochent des musulmans qui souffrent de la même occupation en Palestine. A vous de vous rapprocher des catholiques et d'arrêter toutes vos lois antifrançaises, arrêtez de nous mettre des bâtons dans les roues...

"On ne peut nier que les juifs sont plus intégré et plus patriotes que les musulmans."

Si, on peut nier que les Juifs sont plus intégrés que les musulmans vu que des musulmans comme Yahia Gouasmi ou Ahmed Moualek sur
la Banlieue s'exprime affirment que "la France est terre chrétienne"... Faut le faire, ce sont des musulmans à présent qui doivent nous rappeler cela... Je n'ai jamais entendu un juif, à part peut-être Zemmour, dire la même chose, mais au contraire tous les Juifs assènent chaque jour via les media alignés que la France est "laïque" (ce qui est faux, elle ne l'est pas vu que c'est une théocratie gnostique de droit occulte qui dirige la France). C'est ce matérialisme d'origine talmudique (lire l'ouvrage du juif Bernard Lazare, L'antisémitisme, son histoire, ses causes, 1894) que nous tous, catholiques comme musulmans  combattons.

Quant à Soral il ne tappe pas "sur le sionisme de maniere volontaire pour flatter l'electorat musulman, et ainsi le faire voter FN" vu qu'il n'est plus au Front national mais a créé la Liste antisioniste avec Dieudo et Yahia Gouasmi.



Site de cette personne "Eaque" se présentant comme "juif sioniste", une mine de désinformation : http://blog-infolibre.over-blog.fr/


Vous êtes tous invités à laisser votre message en réponse à cette personne ici ou sur son site. A noter le nom de son site : "infolibre", quand on vous dit qu'ils se servent de la liberté comme prétexte au service du talmudisme politique..

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 08:41

ROME, Mercredi 1er juillet 2009 (ZENIT.org) - Le pape encourage la promotion des « valeurs éthiques et morales » en politique. 

Benoît XVI a salué, au terme de l’audience du mercredi, un groupe de quelque 350 parlementaires de l’Association interparlementaire « Cultori dell’etica ». 

Votre présence « m’offre l’occasion de souligner l’importance des valeurs éthiques et morales en politique », a déclaré le pape en italien.

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