Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Christ Roi

  • : Christ Roi
  • : Blog d'informations royaliste, légitimiste, pour une France libre, indépendante et souveraine
  • Contact

Horloge

30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 09:03

Plusieurs partis européens de droite ou d'extrême-droite ont salué dimanche l'acceptation en Suisse de l'initiative contre les minarets.
L'extrême-droite autrichienne est satisfaite. Le chef du Parti de la liberté (FPÖ), Heinz-Christian Strache, a salué «un signal clair contre l'islamisme radical».
Un avis partagé par le BZÖ, le parti de feu Jörg Haider. Le vote des Suisses «confirme» une décision similaire prise il y a deux ans par la Carinthie, s'est félicité le gouverneur de ce Land alpestre, Gerhard Dörfler (BZÖ). La liberté de religion ne doit pas permettre «que des édifices non chrétiens (...) soient bâtis», a-t-il dit.
Le secrétaire général du BZÖ, Martin Strulz, veut désormais que la loi sur l'aménagement du territoire soit adaptée pour interdire la construction de minarets dans toute l'Autriche. A ses yeux, l'acceptation de l'initiative helvétique montre «très clairement» que la population ne veut pas des minarets.
De nombreuses réactions positives sont également provenues d'Italie. «Même la patiente Suisse s'est fatiguée de l'expansion de l'immigration et de l'islam», a dit Maurizio Gasparri, président du groupe du Peuple de la Liberté (PDL, le parti de Silvio Berlusconi) au Sénat italien. «En Italie aussi, nous devons continuer la politique de rigueur. Nous en avons pleinement le droit», a ajouté M. Gasparri, issu du parti post-fasciste Alliance nationale.


La croix comme étendard.
Même son de cloche chez le ministre italien de la simplification administrative, Roberto Calderoli, membre du parti populiste et xénophobe de la Ligue du Nord. «De la Suisse nous parvient un signal clair: oui aux clochers, non aux minarets», a-t-il déclaré à l'agence ANSA.

Selon lui, ce choix montre «d'une part le respect de la liberté religieuse et d'autre part la nécessité aux aspects politiques et à la propagande liés à l'islam». «C'est une chose à laquelle nous devrions réfléchir nous aussi», a ajouté M. Calderoli, qui s'était signalé lors de la crise des caricatures de Mahomet en arborant des T-shirts reproduisant un de ces dessins.

Son collègue de parti Roberto Castelli, sénateur et vice-ministre des infrastructures, va plus loin, en demandant que la croix soit désormais ajoutée sur le drapeau italien.

L'UMP s'interroge

En France, le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand s'est interrogé sur la nécessité de construire des minarets pour pratiquer l'islam.

«Je préfère qu'on ait des lieux de culte officiels, reconnus, pour qu'on ait un islam de France plutôt que d'avoir la pratique de religion dans des endroits qui seraient clandestins», a-t-il dit lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. «Est-ce qu'on a forcément besoin de minarets pour le faire? Ça, je n'en suis pas certain», a-t- il ajouté.

«Elites» épinglées. Marine Le Pen, vice-présidente du Front national, a elle salué la «très franche majorité» obtenue par l'initiative et s'en est pris à la classe politique, à quatre mois des élections régionales en France.

Elle a appelé les «élites» à «cesser de nier les aspirations et les craintes des peuples européens qui, sans s'opposer à la liberté religieuse, rejettent les signes ostentatoires que veulent imposer des groupes politico-religieux musulmans, souvent à la limite de la provocation».

Cette votation «montre encore une fois que les gouvernements ne veulent pas voir ce que ressentent les gens», renchérit le député d'extrême-droite néerlandais Geert Wilders. Heureux de cette «excellente nouvelle», il a annoncé à la Radio suisse italienne (RSI) qu'il demanderait la semaine prochaine au gouvernement des Pays-Bas d'organiser un référendum similaire.

La cheffe du parti du peuple danois, Pia Kjaersgaard, veut elle aussi déposer au parlement une initiative en faveur d'un référendum contre la construction de minarets.

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 09:01
LYON, 29 nov 2009 (AFP) - Minarets interdits en Suisse: la Grande mosquée de Lyon appelle les musulmans à réagir. La grande mosquée de Lyon a déploré dimanche le résultat "désolant" du référendum par lequel les Suisses ont décidé d'interdire la construction de nouveaux minarets chez eux, appelant musulmans et démocrates à réagir pour éviter que ce vote ne devienne une loi. "Il s'agit d'un vote d'intolérance, tournant le dos aux bases juridiques les plus constantes qui, à travers le monde, garantissent la liberté de religion", a fait savoir dans un communiqué Kamel Kebtane, recteur de la grande mosquée de Lyon. "J'appelle à une réaction de tous les musulmans, des fidèles de toutes les religions, et de tous les démocrates, au niveau européen, pour s'opposer à ce que ce vote, contraire aux fondements du droit, devienne une loi", a-t-il encore écrit. Les Suisses ont décidé dimanche par référendum à une très large majorité (57,5% des votants) d'interdire la construction de minarets.
Partager cet article
Repost0
29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 14:53

Honneur à la Suisse, l'initiative contre les minarets organisée à l'initiative de l'Union démocratique du centre (UDC), se terminait à la mi-journée. La votation populaire, selon les résultats officiels publiés dans l'après-midi, donne 57,5 % de oui. La majorité des cantons est assurée.

Avec un taux d'approbation dépassant les 70%, Appenzell Rhodes-intérieures (71,5%) se pose en champions du "oui" à l'initiative contre les minarets, suivi par Glaris (68,8%) et St-Gall (65,9%). Le Jura et Fribourg figurent aussi dans le camp des anti-minarets, bien qu'avec des scores plus modestes (51,2% et 55,9%).
Genève a dit "non", à 59,7%. Il s'agit du seul endroit en Suisse romande comptant un minaret. Bâle-Ville a refusé l'initiative à 51,6%. Seuls les cantons francophones (excepté Jura) ont rejeté l'initiative (Bâle, Neuchâtel, Vaud, Genève)...


Selon les résultats définitifs, les Suisses
ont décidé dimanche par référendum à plus de 57% des votants d'interdire la construction de minarets.

Les présentateurs ont qualifié ce résultat "d'immense surprise", puisque les sondages effectués avant le scrutin donnaient le "non" gagnant.
A quelques jours du scrutin, la dernière projection faisait état de 37 % pour l'interdiction et 53 % contre, 10 % des sondés restant encore indécis.
L'UDC a appelé les Suisses à interdire la construction de minarets, "symbole apparent d'une revendication politico-religieuse du pouvoir, qui remet en cause les droits fondamentaux".

Si une majorité des 26 cantons helvétiques est favorable à l'initiative, ce qui semble être le cas selon les premières estimations,
cela permettrait la modification de l'article de la Constitution sur la liberté religieuse.

Au pays de la démocratie directe, l'initiative populaire permet à n'importe quel Suisse de proposer une modification de la Constitution. Seule condition : être signée par 100 000 citoyens dans un délai de dix-huit mois, puis ratifiée par la population après une « votation » nationale.

Ce résultat est un désavoeu pour le reste de la classe politique, qui s'était unie contre le projet. Le Conseil fédéral [le gouvernement suisse, ndlr] et l'Assemblée fédérale avaient mis en garde contre les conséquences négatives du texte sur la paix religieuse et sur les relations extérieures de la Suisse. Fait inhabituel, le gouvernement avait, pour manifester son opposition, pris position le jour-même du dépôt du texte, qui avait recueilli 113.000 signatures.

«Nous avons lancé notre comité le 1er mai 2007 et obtenu 114 895 signatures, explique Oskar Freysinger, conseiller national, fondateur de l'UDC dans le canton du Valais et principal artisan de l'initiative. Pourquoi tout cela? Tout simplement parce que nous pensons que le minaret est le symbole d'une revendication de pouvoir qui, au nom d'une pseudo-liberté religieuse, conteste des droits fondamentaux comme l'égalité des sexes devant la loi, par exemple. Le minaret est aussi le reflet de la domination de l'islam. Et cela est inacceptable. Il symbolise donc une conception contraire à la Constitution et au régime légal suisse. Toutefois, cette initiative ne restreint pas la liberté de croyance, qui est garantie dans la Constitution comme un droit fondamental. Notre combat est d'abord juridique.»

L'interdiction de la construction de minarets devrait être présentée dans l'article 72 de la Constitution sur les relations entre l'Etat et les religions comme une mesure "propre à maintenir la paix entre les membres des diverses communautés religieuses".

Dans les années 70, la population musulmane était de 16 300 personnes pour 6,3 millions d'habitants. En 2010, selon l'institut suisse Religioscope, elle devrait s'élever à 400 000 personnes, dont 48 000 de nationalité suisse, pour 7,7 millions d'habitants. Soit un peu moins de 6 % de la population. Plus de 130 centres islamiques seraient aujourd'hui en activité.

Malgré cette forte présence musulmane, et le poids de l'ensemble du système libéral mondialiste pour le non à l'interdiction, les Suisses parviennent tout de même à une large majorité, à adopter l'interdiction. Mais que se passera-t-il quand 100.000 musulmans réclameront une votation populaire pour l'autorisation des minarets ? Nous percevons là toute la limite de ces referendums et la limite même de la démocratie.
 


Heil dir Helvetia

Rufst du, mein Vaterland ist die ehemalige Schweizer Nationalhymne.
Si tu appelles, ma Patrie est l'ancien hymne national suisse

- Suisse : la Fraternité sacerdotale Saint Pie X soutient l’initiative interdisant la construction des minarets
-
Switzerland
Partager cet article
Repost0
29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 14:52

Sarkozy défend Frédéric Mitterrand
Partager cet article
Repost0
29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 07:30

Saint Saturnin est le premier évêque de Toulouse. Il est envoyé de Rome par le pape Fabien, pour évangéliser la Gaule. Son nom latin " Saturnius ", a été transformé dans la langue d'Oc en " Sarni " puis francisé en " Sernin ".

Saint Saturnin mourut martyrisé en 250 pour avoir refusé de se plier à l'obligation  qui était faite à tous les citoyens par l'empereur romain Dèce, de sacrifier aux dieux païens

Attribuant le silence des oracles à ses passages fréquents devant le Capitole (temple majeur de la cité antique), des prêtres païens lui demandèrent d'honorer l'empereur en lui sacrifiant un taureau. Il aurait été jeté sur les marches du Capitole, le temple dédié à Jupiter qui se trouvait à l’emplacement de l’actuelle place Esquirol. Puis il fut attaché par les pieds à un taureau furieux que l'on devait immoler et traîné le long du cardo maximus (la rue Saint-Rome) jusqu'à la rue du Taur (taureau). Son corps aurait été lâché à l’endroit de l’actuelle église du Taur qui s’est appelée Notre- Dame de Saint-Sernin jusqu’au XVIème siècle. C’est là que le corps aurait été enterré en cachette. Le taureau aurait rejoint la campagne en passant par la porte nord de la ville, la Porterie, alors protégée par des remparts. Cette porte était située à l'emplacement de l'actuelle place du Capitole. Les historiens ont longtemps débattu pour savoir où se situait le Capitole à l'époque de St Saturnin. Ce n'est qu'en 1993, grâce aux fouilles archéologiques du parking de la place Esquirol, qu'on a pu déterminer que le temple se situait à cet endroit.
Selon une autre légende, la gare Matabiau serait située sur l'emplacement où ledit taureau (biau) aurait été tué (matar). En fait "buòu" désigne le bœuf en occitan et le nom de Matabiau vient de l'endroit où on abattait les bœufs à l'époque médiévale.


A la fin du IV et au tout début du Ve siècle l’évêque Exupère prit la décision de transférer les reliques de Saint Sernin à l’emplacement de la basilique actuelle et d’y construire un édifice.
Les saints du jour;Wikipedia




Martyre de Saint-Saturnin - église de Daumazan sur Arize (Ariège) - XIIe siècle

Plusieurs communes françaises portent également ce nom :

Le nom de Saturnin (Saturninus) a subi de multiples évolutions que l'on retrouve dans de nombreux toponymes et patronymes : Sadourny, Sernin, Serni, Serny, Cernin, Sernilh...

 



Ce dimanche est aussi le premier dimanche de l'Avent (du latin adventus : venue, arrivée) , période qui précède Noël, période où l'on se prépare à la venue du Christ, à sa naissance. Il marque le début d'une nouvelle année liturgique.
Partager cet article
Repost0
28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 18:32
Après l'échec cuisant de 2007 qui avait vu le hold-up des voix nationalistes par Nicolas Sarkozy aux présidentielles, alors que lui-même poliçait son discours, Jean-Marie Le Pen semble avoir compris la leçon, il muscle son discours et revient aux thèmes qui firent le succès du Front National en 2002. Il était termps !

Extrait : "Aujourd’hui, plus que jamais, seules les solutions que je leur propose (aux Vauclusiens) permettront d’éviter la catastrophe qui les menace.

C’est par la protection des « Français d’abord » que j’entends arracher la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur de sa situation dramatique :
- Protection contre la racaille,
- Protection contre l’invasion
- Protection contre les délocalisations, le chômage et la misère :

En replaçant enfin les Français au premier rang des préoccupations publiques".

Jean-Marie Le Pen, Discours aux Vauclusiens pour les élections régionales de mars 2010,
source



Partager cet article
Repost0
28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 18:31
Une page du site internet du diocèse de Mgr Barbarin est consacrée à l'Aïd. Mais contrairement à Mgr Dubost, évêque d'Evry, le diocèse de Lyon précise que le sacrifice d'Abraham dans le Coran est bien différent à celui de la Bible :
  • "La fête du sacrifice commémore la soumission d’Abraham à Allah, lorsque le patriarche était prêt à sacrifier à Allah son fils Ismaël (selon les musulmans, puisque que dans la tradition biblique il s’agit d’Isaac) sur son ordre."

    Via
    Perepiscopus

- Video Abattages "rituels" (sans étourdissement) : barbarie en Belgique

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 18:30
"Je pense que, indépendamment de l’aboutissement positif (que nous souhaitons, mais qui n’est pas assuré) des discussions avec la FSSPX, il est capital d’éclaircir ces points. Il y va de la continuité du magistère catholique et donc de sa crédibilité ; et aussi de la « mise au pied du mur » des progressistes ou modernistes, qui sont encore nombreux dans le « périmètre visible de l’Eglise », et dont certains sont objectivement hérétiques. Il n’est pas pensable que les fidèles catholiques subissent indéfiniment (au nom parfois de la « communion » !) les pressions de gens qui, en fait, se moquent de la tradition catholique, du magistère et de l’intelligibilité de la foi."

Révérend Père Louis-Marie de Blignières
Source
Partager cet article
Repost0
27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 21:31

Quand Roselyne Bachelot tente de convaincre collégiens et lycéens de se vacciner, elle les exhorte à se faire piquer. « Cette grippe n’est pas une grippe comme les autres. Elle a des formes graves et elle touche des jeunes publics», a insisté la ministre de la Santé, se disant même tentée d’emmener les plus dubitatifs « dans un service de réanimation pour leur montrer un jeune avec les poumons complètement détruits par le virus H1N1 ». (Source : La Tribune.fr - 25/11/2009 | 18:00)

L’Institut national de veille sanitaire (Invs) a annoncé ce vendredi que la mutation du virus A(H1N1) observée en Ukraine, en Norvège et dans d’autres pays, a été identifiée en France sur deux patients décédés de la grippe pandémique. Ces deux personnes étaient hospitalisées dans deux villes différentes.

Pour l’un de ces patients la mutation déjà connue était doublée d’une autre conférant une résistance du virus à l’un des antiviraux, l’oseltamivir (le traitement devient alors moins efficace).

La mutation a été identifiée ces dernières semaines en Ukraine, puis en Norvège (sur trois patients dont deux décédés), et dans d’autres pays (Brésil, Chine, États-Unis, Japon, Mexique selon l’Organisation mondiale de la Santé, au 20 novembre 2009) depuis le mois d’avril. Elle permettrait au virus de pénétrer plus profondément dans les poumons. En Ukraine, le ministère de la Santé a signalé des cas où l’infection par le virus pandémique évoluait vers la destruction totale des poumons. (Source : NOUVELOBS.COM | 27.11.2009 | 18:28)


- H1N1 : première reconnaissance par l'O.M.S. d'une mutation du virus
-
Ukraine: apparition d'une peste pulmonaire inconnue (250 morts)
-
Ministre de la santé polonaise sur le vaccin H1N1 (5 novembre 2009)

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 18:09

Alors que les medias "français" n'ont de cesse depuis trois quatre jours de répéter en boucle, avec des titres différents un jour après l'autre, le scandale des prêtres pédophiles en Irelande, une autre information nous venant d'Irelande semble moins les concerner.

Tout récemment, un sondage de l'institut Iona a signalé que la pratique religieuse y a vait fortement augmenté en 2009: désormais les deux tiers des Irlandais assistent au Saint-Sacrifice au moins une fois par mois, contre 54% l'année dernière!

Souhaitons que l'exemple irlandais soit largement repris!

- God be with you Ireland

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 17:58
« Christus Regnat » (« Christ Reigns », le Christ règne) : c’était le thème cette année du grand rassemblement national de la jeunesse catholique américaine (National Catholic Youth Conference), essentiellement des lycées et des collégiens, qui s’est tenu du mercredi 18 au samedi 21 novembre derniers à Kansas City (Kansas).
Prière, confession, récitation du Rosaire, enseignement et temps de partage étaient au programme très dense de ces quatre journées à laquelle ont participé de très nombreux évêques américains. La journée la plus “spectaculaire” fut sans doute celle du vendredi 20 novembre avec cette formidable Procession Eucharistique dans les avenues de Kansas City, et qu’ont suivie plus de 22 000 lycéens (voyez les deux extraordinaires photos ci-dessous). Le cardinal Daniel DiNardo, archevêque de Galveston-Houston (Texas) a donné l’instruction, puis l’archevêque Joseph Naumann (diocèse de Kansas City) a procédé au Salut et à la Bénédiction du Très Saint-Sacrement au Sprint Center, et enfin l’évêque Robert W
. Finn (diocèse de Kansas City-St. Joseph, Missouri) a mené la Procession Eucharistique du Sprint Center au Kansas City Convention Center.
L’est pas belle l’Amérique catholique ?

Source : The Catholic Key Blog (diocèse de Kansas City-St. Joseph, Missouri). Merci à M.J. Americatho







deux autres photos
http://www.americatho.org/article-procession-eucharistique-de-kansas-city-deux-superbes-nouvelles-photos--40005898.html




Partager cet article
Repost0
27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 17:50

Le nouveau président de l'Union européenne. Qui se rappelle encore de la motion contre le Pape votée en mars dernier par le parlement belge? (26/11/2009)

Alors que la France ne bruissait que de "la main d'Henry" (le footballeur), en toute discrétion et en toute opacité, l'Union Européenne se dotait d'un président nommé, et d'une responsable de la diplomatie.
Je n'ai pas honte de dire que j'ignore tout de leur rôle, et des circonstances qui les amènent à ces postes. Tout a été fait pour qu'il en soit ainsi, et que les "citoyens" s'en désintéressent. Le pouvoir est devenu définitivement anonyme et anti-démocratique.
Les grands medias, de leur côté, ont en effet été très soucieux de nous expliquer que ces nominations de "deux personnalités effacées" n'avaient aucune importance. Ou plutôt, qu'il s'agissait là d'un "duo pour une Union européenne au rabais". Dormez, braves gens, sous vos bonnets de coton, le "super-état" s'occupe de tout.
On lira à ce sujet cet article de Reuters sur le site de l'
Express.fr.

Pour nous, catholiques, il est peut-être bon de nous rafraîchir la mémoire. Au moins à ceux qui ne se souviennent plus de la motion scandaleuse déposée contre le Pape en mars dernier par le parlement belge, à la suite de l'affaire dite du préservatif (*).
Une honte pour la Belgique, auquel le nouveau président de l'UE n'était pas étranger.

C'est ce que fait cet article en italien publié sur le journal Libero, et traduit par moi.
Texte en italien:
Raffaella.

Le Vatican attend les premiers gestes du "catholique" adulte Van Rompuy
Gianfranco Amato
Presidente di Scienza e Vita di Grosseto
-------------------

Herman Van Rompuy, qui est-ce?
Ce
Carnéade (*) de la politique internationale vient d'être nommé premier président de l'Union européenne.
Catholique modéré (ndt: ???), atlantiste, Van Rompuy revendique les racines judéo-chrétiennes de l'Europe et se montre sceptique sur l'entrée de la Turquie dans l'Union. Bon médiateur - au point de se voir affublé du surnom d'"horloger des compromis impossibles" - on dit qu'il aime bien proclamer publiquement son inspiration à la doctrine sociale de l'Eglise.
Cela suffit pour susciter l'enthousiasme des catholiques de chez nous.
Pourtant, le Saint-Siège a accueilli avec extrême précaution la nouvelles de sa nomination.
Oui, parce que c'est le même Van Rompuy qui occupe aujourd'hui le poste de Premier ministre de Belgique.

Le Vatican n'a pas oublié la visite désagréable, le 15 avril dernier, de l'ambassadeur belge auprès du ministre des Affaires étrangères du Vatican, Mgr Dominique Mamberti, afin de lui transmettre la résolution du Parlement de Bruxelles contenant la "condamnation des déclarations inacceptables du pape lors de son voyage en Afrique" et la note officielle de protestation subséquente au Saint-Siège. (*)

Même l'Espagne de Zapatero, ou la France hyper-laïque n'en étaient jamais arrivées là.
La résolution condamnant le Pape Benoît XVI a été approuvée par le Parlement belge le 3 Avril 2009 par 95 voix pour (y compris les démocrates-chrétiens flamands, et parmi eux le premier ministre Van Rompuy), 18 contre (avec les nationalistes d'extrême droite flamande) et 7 abstentions.

Le Vatican n'a pas non plus oublié les paroles que prononça à cette occasion, le même Van Ropuy, en défense de la sentence: "Ce n'est pas au Pape de remettre en cause les politiques de santé publique, qui bénéficient d'un soutien unanime et qui sauvent chaque jour des vies".

Dure et irritée, telle fut la réponse du secrétairiat d'Etat du Saint-Siège (*)b à travers une note qui, après avoir parlé de "campagne de dénigrement" contre le Pape Benoît XVI, alla jusqu'à "déplorer qu'une assemblée parlementaire ait pu critiquer le Saint-Père sur la base d'un extrait d'interview tronqué et sorti de son contexte, qui a été utilisée par certains groupes avec une intention claire d'intimider, comme pour dissuader le pape de donner son avis sur certains sujets, dont la pertinence morale est évidente, et d'enseigner la doctrine de l'Eglise ".
L'Osservatore Romano lui-même ne fut pas tendre: "Le respect évident envers une institution de représentation démocratique ne doit pas faire oublier l'obligation tout aussi légitime obligations envers la liberté d'expression d'une (!!!) autorité religieuse à laquelle se réfèrent plus d'un milliard de femmes et d'hommes dans le monde entier, en particulier lorsque ses déclarations n'ont pas été comprises dans leur intention. "

L'épisode du blâme belge contre l'Eglise catholique, et l'attitude tenue par Van Rompuy à l'époque, n'est certainement pas un motif d'espoir pour les catholiques, étant donné que le Parlement européen a condamné le Pape et le Saint-Siège pour violation des droits de l'homme une trentaine de fois, alors que les pays comme Cuba et la Chine n'ont pas subi plus d'une douzaine de réprimandes de Bruxelles. En additionnant rapports, motions, questions et déclarations écrites présentées par des députés au cours des treize dernières années, on arrive à plus de 60 attaques contre le Saint-Siège et l'Eglise catholique, ayant toujours pour objet d'essayer de le faire apparaître comme un dangereux repaire de fondamentalistes.

L'Europe que Van Rompuy devra représenter est celle-là même qui a jugé "déplorable les ingérences de l'Eglise et des communautés religieuses dans la vie publique et politique des États, surtout lorsqu'elles visent à limiter les droits de l'homme et les libertés fondamentales, comme dans les domaines sexuel et de la reproduction, ou lorsqu'elles favorisent et encouragent la discrimination", et qui a déploré les églises qui prônent "l'exclusion des femmes dans la hiérarchie "(résolution 13/3/2002).

Durant le triste épisode de la résolution parlementaire belge, l'intervention du chrétien-démocrate Van Rompuy consista simplement à atténuer le texte original de la sentence qui parlait de «déclarations dangereuses et irresponsables», obtenant qu'il fût modifié en "affirmations inacceptables". Un compromis au rabais qui ne fait certes pas honneur à quelqu'un qui est candidat pour représenter l'Union européenne.

Mais qu'avait dit exactement le pape au journaliste Philippe Visseyrias, de France 2, lors de ce voyage en Afrique?
A la question:
"Sainteté, la position de l'Église catholique sur la façon de lutter contre le sida est souvent considéré comme irréaliste et inefficace. Affronterez-vous le thème pendant le voyage? ",
il donna cette réponse, a braccio (
http://benoit-et-moi.fr/2009-I/...):
"Je dirais le contraire. Je pense que la réalité la plus efficace, la plus présente et la plus forte dans la bataille contre le Sida est vraiment l'Église catholique avec ses structures, ses mouvements et communautés. Je pense à Sant'Egidio qui fait tant dans la lutte contre le Sida, aux 'camilliani', aux soeurs qui se consacrent aux malades. On ne peut pas surmonter le problème du Sida seulement avec l'argent, qui aussi est nécessaire, s'il n'y a pas une âme qui sait appliquer une aide. Et on ne peut pas surmonter ce drame avec la distribution de préservatifs, qui au contraire augmentent le problème. La solution peut être double, une humanisation de la sexualité et une vraie amitié envers les personnes souffrantes, la disponibilité, même avec des sacrifices personnels, à être avec les souffrants. Ceci est notre double force: rénover l'homme intérieurement, lui donner la force spirituelle et humaine pour avoir un comportement juste et en même temps la capacité de souffrir avec les souffrants dans les situations d'épreuve. Cela me semble la juste réponse que l'Église donne, une contribution importante ".

Telles sont les paroles jugées inacceptables par le "catholique Van Rompuy", au point de mériter une condamnation officielle par un acte parlementaire. Cela ne semble pas un très bon départ pour cette pauvre Union européenne.

Notes (*)

Carnéade:
En 156 av. J.-C., il fut chargé d'une ambassade à Rome, avec Diogène de Babylone (un Stoïcien) et Critolaos (un Péripatéticien), pour faire exempter les Athéniens de l'amende reçue pour le sac d'Orope.
Son discours sur la justice effraya Caton l'Ancien; Lactance raconte à propos de cette rencontre qu'un jour, Carnéade avait argumenté en un sens, et que le lendemain, il tint exactement le discours inverse, réfutant la justice qu'il avait louée la veille. ..
-----------
L'indécente motion belge
Pour mémoire... Voir ici:
http://benoit-et-moi.fr/2009-I/...
-----------

A vrai dire, la réaction du Vatican n'a pas été si dure que ça.
Il faut relire ce que disait le
Père Scalese à ce sujet:
"La première chose à faire est de rappeler les nonces pour consultations ; convoquer au Secrétariat d'État les ambassadeurs respectifs et délivrer une note de protestation et exiger de leurs gouvernements des excuses publiques et des rétractations de ce qu'ils ont affirmé (n'est-ce pas ainsi que font les organisations juives ?). Et, si ce n'est pas fait, rompre les relations diplomatiques".

Source :Benoît-et-moi

---------------------------------------
- Révélations sur Herman Van Rompuy
-
Coup de majesté des forces occultes : l'"élection" de Van Rompuy

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 20:39
Enquête exclusive dans des abattoirs belges : GAIA (Groupe d'Action dans l'intérêt des animaux) dévoile et dénonce des cruautés et des actes de maltraitance sévères infligés aux animaux abattus sans étourdissement. Lors d'une conférence de presse tenue ce mercredi, à deux jours de la "fête du Sacrifice" (Aïd el-Kebir, une des fêtes les plus importantes de l'islam), GAIA montre les images choquantes de cruautés infligées à des animaux abattus sans étourdissement dans des abattoirs belges.

Video (attention, âmes sensibles s'abstenir)

La viande sert aussi à alimenter les commerces ni juifs ni musulmans et peut finir dans vos assiettes.

http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=&subgroupname=
Partager cet article
Repost0
26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 07:06

Le 25 novembre 2009, le Secrétariat en France de Monseigneur le Duc d'Anjou a confirmé par un communiqué officiel la rumeur selon laquelle la Princesse Marie-Marguerite est en attente d'un heureux évènement. L'accouchement de jumeaux est annoncé pour la fin du printemps 2010. Dans l'attente de cette naissance, nous publions un texte de prière pour obtenir à la Princesse Marie-Marguerite une grossesse sans problème et, s'il plait à Dieu, la naissance d'un Dauphin.

* * * * * * *

La Vierge Noire du Puy

Antiphona B.M.V. de Podio (1) :

Salve, Regina, Mater misericordiae. Vita, dulcedo et spes nostra, salve.
Ad te clamamus, exsules filii Evae.
Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle.
Eia ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte.
Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exilium ostende.
O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria!
V. Regina Aniciencis.
R. Ora pro nobis.
V. Domine, salvum fac Regem.
R. Et exaudi nos in die qua invocaverimus Te.
V. Deus, judicium tuum Regi da.
R. Et justitiam tuam filio Regis.
Oratio pro impetrando Delphino (2) :

Oremus : Deus, regnorum omnium regumque moderator, precibus nostris propitiatus intende, et da Christianissimo Regi nostro Ludovico filium secundum Cor tuum, ad Regni Francorum perenitatem et pacem. Per Christum Dominum nostrum. Amen.

* * * * * * *

Antienne de N.D. du Puy (1):

Salut, ô Reine, Mère de Miséricorde, notre vie, notre douceur et notre espérance, salut.
Vers vous, enfants d'Eve exilés, nous faisons monter nos cris.
Vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.
De grâce donc, ô notre Avocate, tournez vers nous vos regards miséricordieux.
Et, après cet exil, montrez-nous Jésus, le fruit béni de vos entrailles.
Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie.
V. Reine du Puy.
R. Priez pour nous.
V. Seigneur, accordez le salut à notre Roi.
R. Et exaucez-nous au jour où nous vous invoquerons.
V. Ô Dieu, donnez votre jugement au Roi.
R. Et votre justice au fils du Roi.
Oraison pour obtenir un Dauphin (2)

Prions : Ô Dieu qui êtes le gouverneur de tous les royaumes et de tous les rois, écoutez favorablement nos prières, et donnez à Louis, notre Roi Très-Chrétien, un fils selon votre Coeur, pour la pérennité et la paix du Royaume de France. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il!

* * * * * * *

(1) L'insigne basilique-cathédrale du Puy est l'un des plus antiques et des plus célèbres sanctuaire du royaume en l'honneur de la Vierge Marie, il est associé à toutes les supplications qui furent faites pour la paix et la prospérité de la France et aux pieds de la Vierge Noire, Notre-Dame du Puy, une vingtaine de nos Souverains vinrent jadis en pèlerins.

(2) Oraison tirée du propre du diocèse de Paris.

Lys de France

http://leblogdumesnil.unblog.fr/2009/11/25/prieres-pendant-la-grossesse-de-la-reine/

Merci à Frère Maximilien du Sacré-Coeur.

La "Vierge noire" de Notre-Dame du Puy en Velay est une statue médiévale qu'un prince musulman lors des Croisades offrit à Saint-Louis qui l'a ramena en France.
Partager cet article
Repost0
26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 07:05

Belgique et Chrétienté asbl (blog/site), lobby accrédité au Parlement européen, communique :

Van rompuy1 Depuis la nomination d'Herman Van Rompuy à la présidence du Conseil de l'Union Européenne, on peut lire à différents endroits et notamment sur internet des propos qui laisseraient à penser que l'ex-Premier ministre belge est un défenseur des valeurs catholiques.

Certes M. Van Rompuy est connu en Belgique comme un homme politique qui a toujours voulu préserver un temps minimum pour une vie familiale ainsi que pour une vie intérieure. Et il est assez rare, aujourd'hui, qu'un homme politique de ce niveau participe régulièrement à des retraites spirituelles, ce qui est pourtant son cas.

Mais que ceci ne trompe pas l'opinion publique sur les valeurs que M. Van Rompuy cherche à défendre dans l'exercice d'un mandat.

Le jeudi 12 novembre 2009, en soirée, soit quelques jours avant sa nomination à la présidence du Conseil de l'UE, c'est devant une assemblée du groupe Bilderberg, puissante officine mondialiste agissant dans l'ombre, que M. Herman Van Rompuy présentait sa vision de l'Europe. Voilà déjà une information non négligeable lorsqu'on connaît les positions du groupe Bilderberg.

Mais, de façon plus précise, nous pouvons nous reporter aux votes de M. Van Rompuy lors de dossiers épineux pour en savoir plus sur les convictions qu'il défend ou non en politique. Et force est de constater que les défenseurs de la Famille n'ont pu compter sur M. Van Rompuy ni lors du vote sur le mariage homosexuel, ni lors de celui sur l'homoparentalité. Ainsi, le 30 janvier 2003, le parlement belge légalise le mariage homosexuel. Herman Van Rompuy s'était contenté de s'abstenir lors du vote, tandis que la plupart des parlementaires démocrates-chrétiens flamands votaient pour cette loi.

Déjà en 1990, lorsque la loi légalisant l'avortement est votée en Belgique, Herman Van Rompuy est président du parti social-démocrate flamand dont est issu le Premier ministre de l'époque. Herman Van Rompuy considéra que l'avortement ne devait pas être un motif de crise gouvernementale.

Rappelons encore qu'en avril 2009, alors qu'Herman Van Rompuy est Premier ministre, le parlement belge vote une résolution condamnant les propos du Pape à propos du préservatif. Tous les parlementaires de M. Van Rompuy avaient voté cette résolution sans que celui-ci ne juge utile de s'y opposer.

Au mieux, Herman Van Rompuy est donc un exemple type de ces chrétiens-démocrates adeptes d'une vision libérale de la foi et sans volonté de défendre les valeurs catholiques, morales et familiales. E-Deo


-------------------------------------------------------------
-
Coup de majesté des forces occultes : l'"élection" de Van Rompuy
-
Un rafraîchissement de mémoire : Hermann Van Rompuy le Carnéade atlantiste qui vota la condamnation du pape Benoît XVI

- Herman Van Rompuy : “Le temps de l’Etat-nation homogène est terminé”

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 07:04
La France est en crise démographique. Cette crise est née au XIXe siècle, et elle s’est aggravée dans la première moitié du XXe siècle.

[L]a population française, entre le Premier Empire et la Libération, sur 150 ans, n’a augmenté que du fait de l’allongement de la vie humaine. Il y avait moins de naissances entre les deux guerres, en moyenne, qu’il n’y en avait à l’époque d’Henri IV. La crise démographique n’est donc pas d’aujourd’hui. Puis vint le baby-boom —qui n’a pas été propre à la France, puisque toute l’Europe occidentale et les Etats-Unis l’ont connu— mais qui a été en France plus fort qu’ailleurs, probablement à cause du Code de la famille, et des avantages considérables qu’il a apportés aux parents. Puis brusquement, en 1964 (une année où il ne s’est rien passé, je vous le fais remarquer), la fécondité a commencé à fléchir dans tous les pays européens au-dessous du taux de reproduction, c’est-à-dire du niveau qui permet le remplacement des générations.

Jusqu’à une époque récente, on peut dire que sept femmes françaises engendraient six filles pour la génération d’après. Aujourd’hui c’est moins : six femmes engendrent cinq filles pour la génération suivante. Ce n’est pas très encore visible sur les statistiques de la natalité, parce que les générations du baby-boom sont à l’âge de la reproduction ; même si chaque femme n’est pas très féconde, ces générations comptent aujourd’hui beaucoup de mères : multipliez le nombre de femmes en état d’être mères, cela donne beaucoup de naissances, et comme ces générations sont peu exposées à la mortalité, puisque celle-ci a régressé d’une manière spectaculaire, elles fournissent peu de décès. Nous avons donc eu, en 1995, 720 000 naissances et 520 000 décès. Des démographes de mauvaise foi, comme Hervé Le Bras, s’en servent pour nier la réalité de la crise. Mais la structure de la population est déjà perturbée : nous avons une pyramide des âges en as de pique.

Bien qu’elles représentent 20 % de la population française, les personnes du troisième âge ne gonflent pas encore démesurément le sommet de la pyramide, puisqu’elles sont issues des générations peu nombreuses nées avant 1945. A la base, peu d’enfants, puisque nous avons en moyenne 720 000 naissances au lieu de 875 000 au sommet du baby-boom. Le centre de la pyramide est renflé : là sont les générations des actifs.

Hélas ! tout le monde vieillit : les générations du baby-boom vont atteindre l’âge de la retraite à partir de 2006. Actuellement, 550 000 personnes par an franchissent ce cap, fixé autoritairement à soixante ans. D’un seul coup, on va passer à 825 000 : c’est-à-dire que la pyramide des âges, qui a la forme d’un as de pique, va prendre la forme d’une toupie. La proportion des plus de soixante ans va ainsi passer progressivement de 20 à 26-28 % vers 2020. Dans peu d’années, le nombre des plus de soixante ans va dépasser le nombre des moins de vingt ans. On y est presque. Dans le premier quart du XXIe siècle, on va donc se trouver dans une situation très grave, puisque la population active sera constituée par les enfants du baby-krach et la population des retraités par les enfants du baby-boom. C’est-à-dire que les retraites des grosses générations du baby-boom seront payées par les maigres générations du baby-krach. Dans vingt ans, on ne pourra éviter une crise aux conséquences sociales inouïes. Elle va d’abord faire exploser notre système de protection sociale, ensuite ouvrir toute une période de conflits entre générations, qui ne seront certainement pas gais !
Seul espoir : s’il y avait une reprise de la natalité maintenant on peut espérer qu’à partir de 2035 à peu près, il y aurait une amélioration de la situation et que l’on arriverait à sortir de cette crise. Ainsi, les jeunes générations ne vivraient pas toute leur existence dans la crise démographique et sociale qui va s’ouvrir. Mais il y a urgence. Il ne s’agit pas d’obliger les femmes à avoir des enfants, mais simplement de leur permettre d’avoir les enfants qu’elles désirent au fond d’elles-mêmes. Lorsque l’on interroge les femmes en âge d’avoir des enfants sur la dimension idéale de la famille, on constate que, pour dix femmes, cela représente en moyenne vingt-trois enfants. C’est plus qu’il n’en faut pour remplacer une population. Il faudrait, pour assurer l’avenir, que dix femmes aient vingt-et-un enfants. Elles disent vouloir en avoir vingt-trois, mais les contraintes de la vie moderne, celles de la société de consommation, du standing, la pression insidieuse exercée par la société sur les ménages, font que les femmes doivent travailler pour payer les traites et qu’elles ne peuvent pas à la fois travailler et élever des enfants.

... Mettez-vous à la place des populations du tiers-monde : pour elles, il ne peut pas y avoir de meilleur investissement qu’un voyage en France : une fois installé en France, même si l’on est au chômage, même si l’on traîne sans papiers, on bénéficiera de prestations qui dépasseront de beaucoup le niveau de vie de ceux qui continueront à s’échiner dans leur village natal. Et une fois installé, on fera venir non pas un parent ou deux, mais sept, huit, dix, par divers moyens. Il y a des villages qui se cotisent pour payer le voyage d’un jeune homme en France ! Ce ne sont pas les facilités de transport qui font l’immigration (les transports restent chers), c’est la masse des franchissements de frontières, qui dépasse certainement cent millions chaque année. Les frontières terrestres deviennent de moins en moins contrôlables dans le cadre de l’Union Européenne : même si nous contrôlons nos propres frontières aériennes, les pays voisins ne le font pas avec la même vigilance. On entre plus aisément en Italie ou en Espagne qu’en France et, une fois qu’on est entré dans l’Union Européenne, c’est la liberté de circulation.
Il est dramatique de laisser venir en France des médecins, des ingénieurs, des professeurs qualifiés, puisque nous privons ainsi le tiers-monde des têtes dont il a besoin pour son développement. Ce qu’il faudrait, c’est parvenir à créer sur place des instituts de formation en investissant intelligemment. A mon avis, on ne peut pas s’en tenir à une répression policière de l’immigration, l’autre volet, en particulier pour des chrétiens, est une politique de développement efficace et réaliste. Renaissance catholique

http://www.renaissancecatholique.org/Naissance-d-un-peuple-l-histoire.html#outil_sommaire_4
Partager cet article
Repost0
26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 07:03

Éric Besson a annoncé ce mercredi que la situation de 1.000 étrangers sans-papiers pourrait être régularisée par une circulaire qu'il vient d'adresser aux préfets:

«Les critères précis peuvent être l'ancienneté du séjour en France, qui doit être au moins égale à cinq ans, il faut exercer un métier dit en tension, soit dans le métier, soit dans la zone géographique (...) l'ancienneté dans l'entreprise qui doit être égale ou supérieur à 12 mois, la nature de la promesse d'embauche qui doit être supérieure à 12 mois, l'intégration du demandeur».

Autrement dit, les clandestins devront justifier de 5 années de situation irrégulière sur le territoire français et de 12 mois de travail illégal. Il s'agit donc d'une incitation officielle à enfreindre la loi. Et elle nous vient d'un ministre. Le Salon Beige

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 07:03

MOSCOU, 20 novembre - RIA Novosti

http://fr.rian.ru/society/20091120/185534138.html

La population de la Russie a augmenté de 5.300 personnes (0,004%) depuis le début de l'année, atteignant 141,9 millions de personnes au 1er octobre, a annoncé vendredi le Service fédéral des statistiques (Rosstat), soulignant qu'il s'agissait du premier accroissement de la population russe depuis 15 ans.

... Vladimir Poutine a déclaré qu'en août 2009, la natalité dans le pays avait légèrement dépassé la mortalité et ce, pour la première fois depuis 15 ans.

... De janvier à septembre, 1,321 million de naissances ont été enregistrées en Russie. Un accroissement du nombre des naissances a été constaté dans 73 régions du pays et une diminution de nombre des décès, dans 75 régions.

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 16:08
Naissances multiples annoncées dans la famille royale française

Monseigneur Louis de Bourbon, duc d’Anjou, chef de la Maison de Bourbon est heureux d’annoncer que son épouse la duchesse d’Anjou et lui-même, attendent la naissance de jumeaux pour la fin du printemps prochain.
Mariés, depuis le 6 novembre 2004, Mgr Louis de Bourbon, duc d’Anjou, aîné des
Capétiens et son épouse la princesse Marie Marguerite sont déjà les heureux parents de S.A.R. la princesse Eugénie de Bourbon, née le 5 mars 2007.
Expatrié français au Venezuela, le couple princier a fait savoir qu’il attendra la naissance pour
connaître le sexe des enfants.
La naissance de ces jumeaux prévue en 2010 coïncidera avec la commémoration du 400 ème
anniversaire de la mémoire du roi Henri IV dont le duc d’Anjou est l’aîné des descendants
directs.

Paris, le 25 novembre 2009

Xavier Bureau,
Secrétaire de Monseigneur le duc d’Anjou

--------------------------------------------------

Merci à Dominique F. 

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 10:36
Plus rien n'est interdit, plus rien n'est obligatoire maintenant dans l'Eglise. L'interdiction de la viande le vendredi (alimentation volontairement appauvrie pour commémorer la mort du Christ sur la Croix un vendredi) était "un impératif jusqu'au concile Vatican II". Les seuls jeûnes encore prescrits sont ceux du Mercredi des Cendres et du Vendredi Saint. Pour en avoir discuté avec un prêtre chargé des vocations dans mon diocèse, je peux vous assurer que les prêtres modernes se moquent éperdument du respect du jeûne le vendredi, voire attaquent violemment la personne qui demande des explications sur le changement... Constaté de visu.

Beaucoup de gens continuent néanmoins culturellement à s'abstenir de viande le vendredi, car ils jugent que ce qui était vrai hier l'est toujours aujourd'hui. Un sondage dans les grandes surfaces a montré que le vendredi, les gens achètent massivement du poisson le vendredi. 

Or voici ce qui est arrivé récemment à une amie catholique : vendredi 13 novembre 2009, pour la première fois à la cantine de l’école où Dominique F. travaille, on a servi de la viande pour obliger les catholiques, qui s’abstiennent ce jour-là de viande en mémoire du jour de la Crucifixion et de la Mort du Christ, de déroger à une règle sacro-sainte de l’Eglise, viande que Dominique a redonnée immédiatement à la cuisinière en lui expliquant qu’il lui était interdit de manger de la viande le vendredi. Le cynisme anti-catholique de ladite société a été jusqu’à servir un repas totalement végétarien la veille, afin de prouver aux catholiques que cet acte était délibérément fait en haine de la foi. Cet ordre a été donné au niveau national par le Grand Orient (ce que Dominique F. sait par une collègue maçonne), aux fins d’humilier l’Eglise et ses fidèles... Voici un exemple concret en 2009 de discrimination "positive" de Français, et de catholiques en particulier, dans leur propre pays, relégués au rang de "citoyens" de seconde zone par la république dite "libre & égale", laïque et obligatoire.

Attendu qu’on accorde à certains (musulmans), dans toutes les écoles, de recevoir des repas sans porc, vu l’égalité des droits, vu que la christianophobie a été reconnue au sommet de Durban « acte de racisme », je demande à ... tous les parents d'élèves dont leur enfant est victime de ce genre de discrimination, d’écrire au maire et au service scolaire de leur mairie leur indignation, accompagnée du refus de régler le repas du vendredi où de la viande a été servie à leur enfant qui n’a donc pas pu déjeuner normalement.

Signez nombreux cette pétition
ici et diffusez-la massivement au curé de votre paroisse, à l’évêque de votre diocèse, à tous vos contacts en utilisant aussi les réseaux Facebook et Twitter !

Merci de votre soutien contre la persécution des catholiques par l’Etat.

Via Dominique F.
Partager cet article
Repost0
25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 08:05

De tout temps, la religion a été un frein à l'impérialisme. La France a lutté contre l'impérialisme quand elle était monarchique et catholique* (elle incarna lontemps l'âme de la résistance à l'impérialisme du saint Empire romain germanique, à l'empire libéral britannique aux XVII et XVIIIe siècles; défense du pré-carré national sous les Capétiens), à la fois franco-centrée et universelle parce que d'abord soucieuse d'elle-même et soucieuse de la défense du message universel de l'Evangile (France Fille aînée de l'Eglise).

Aujourd'hui la religion conserve sa nature réactionnaire et révolutionnaire, elle est toujours un frein à la puissance démesurée des grands, un frein à l'atlanto-libéralisme qui aujourd'hui s'affirme comme puissance planétaire, un obstacle et un frein majeur au capitalisme mutant, financier, sans frontiériste, qui développe le capital et non l'homme. Ce capitalisme mutant fait de l'homme un esclave au service du capital et de l'économie, alors que dans la vision catholique et française de l'économie, c'est le capital et l'économie qui sont au service de l'homme (développement humain intégral).

Christ-Roi est contre l’idéologie déshumanisante du mondialisme et d'un point de vue économique se revendique comme un mouvement social-catholique. L’idée est de se servir de la religion et de ses frontières morales comme autant de remparts et d'obstacles au libre-échange déréglé, au sens de désordonné (détourné de sa fin), mécanique et destructeur. Toute idéologie politique (nationalisme, républicanisme, socialisme, libéralisme, impérialisme) qui écarte cette dimension religieuse travaille pour le système libéral totalitaire et la société déshumanisée, elle doit être combattue avec la plus grande force et rangée dans le camp des idéologies de mort ("culture de mort"), ses partisans assimilés à des collabos. Christ-Roi prône le protectionnisme.

Pour protéger la France, Christ-Roi favorise un ancrage franco-identitaire fort et fier (patriotisme économique
), qui ne craint pas de s'affirmer publiquement (la religion catholique est une religion de l'incarnation, une religion publique), sans honte aucune. Dans un pays légal hostile favorisant le multiculturalisme, il favorise à son profit le développement d'une "communauté de la pérennité française" (Jean Raspail, La Patrie trahie par la république) sous toutes ses formes et tous ses labels, tout en refusant aux autres "communautés" le droit de s'organiser et de se développer dans notre pays (refus de l'immigration-invasion mais refus aussi des politiques républicaines d'assimilation et d'intégration laïque et obligatoire). Christ-Roi prône le boycott économique à notre profit, et le co-développement dans un monde multipolaire.

* Pour comprendre la résistance de la France dans le monde à l'impérialisme britannique aux XVII et XVIIIe siècles, se reporter notamment à l'ouvrage de Pierre Pluchon : Histoire de la Colonisation française, Fayard, Saint-Amand-Montrond, 1996.
--------------------------
- Le pape critique le libéralisme économique et prône l' "intervention publique"

- Identité nationale et anti-impérialisme
-
L'oligarchie cachée

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 08:02
Quand il faut parler du Christ-Roi, même quand c'est en fonction de la date du calendrier de la forme ordinaire, on fait appel à un prêtre traditionaliste et à un historien qui n'a jamais caché ses engagements dans la mouvance. Via Summorum-Pontificum

Dieu Merci! du 20/11/2009

- Bonne fête du Christ-Roi
Partager cet article
Repost0
24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 16:03

Dans un communiqué de presse, la section Paca d'Egalité et Réconciliation (mouvement se définissant comme "antisioniste" et "anti-impérialiste") publie un article que l'on pourrait qualifier d'archétype de la manipulation mentale. Sa thématique aboutit à la société américanisée, cosmopolite et multiculturelle que ce mouvement feint de combattre... L'assimilation à outrance des musulmans qui deviennent comme par magie... des Français plus français que les Français... Curieusement, sionistes et "antisionistes anti-impérialistes" se rejoignent ... dans une même dissolution de la France.

Je cite :

"Octobre 2009, Stéphane RAVIER, l'idiot collabo du Front National, appelait à une marche contre l'islamisation pour le 6 novembre à Marseille.
Égalité & Réconciliation PACA dénonce la position du conseiller FN du 7ème secteur municipal. Qu'est-ce que l'islamisation ? Dans la bouche de Ravier, l'islamisation est l'invasion fantasmée et programmée de la France par les arabes. En réalité, c'est simplement le constat que beaucoup de français sont musulmans et qu'à moment donné, ils souhaitent pratiquer leur croyance convenablement. Or, ce que le frontiste feint de ne pas saisir, c'est que se battre contre l'islamisation, comme ses meilleurs ennemis Sarkozy et Besancenot (soit les alliés objectif du libéralisme marchand), ce n'est pas s'opposer au système. C'est même aller dans son sens." (fin de citation) Source

Autrement dit, tout Français s'opposant à l'islamisation de son pays irait dans le sens du système ! Quelle fantastique inversion ! La réalité est contraire, s'opposer à l'islamisation c'est aller à contre-sens du Gouvernement républicain démo-libéral marchand qui seul produit de l'islamisation via l'immigration et le génocide par substitution.

L'importation des immigrés (immigration, "regroupement familial") n'a pas été décidé par le grand patronat comme le répète "Egalité & Réconciliation", c'est le gouvernement de la république dite "française" qui l'a organisé, même si les grands patrons y ont trouvé un bénéfice, cette immigration a d'abord été discutée puis programmée dans les loges, et appliqué par le Gouvernement de la république dite "française". C'est le système maçonnique républicain qu'Egalité et Réconciliation feint de combattre en dénonçant le "grand patronat" comme responsable de l'immigration... Jamais les vrais décideurs ne sont désignés.

Dans un autre genre, prétextant des valeurs morales de l'islam, ce communiqué ahurissant conclue "qu'un bon musulman est forcément un bon français" ! En suivant ce raisonnement, un chinois "soumis à Dieu", "prônant des valeurs morales", "valeurs de la famille, de solidarité, de respect, du travail, etc." "des valeurs qui ne sont pas incompatibles avec la France", ferait un bon français ! Un papou ayant de bonnes valeurs fera un "bon français" ! On le voit que le raisonnement ne tient pas debout mais qu'il est dangereux car il conduit nécessairement au génocide du
peuple français par substitution.

Notons également que poussé à son terme, la vision universaliste assimilationniste républicaine d'
Egalité et Réconciliation conduit à la société multiculturelle et multiraciale universaliste, la société américanisée que feint de combattre ce mouvement dit de "résistance"... Voilà toute l'imposture de ce mouvement.

Rappelons qu'un musulman d'origine africaine ou extra-européenne sera juridiquement, un "français" de papier, un français de nationalité "française", mais il ne sera jamais un Français historique, ethnique et civilisationnel pour la première raison que l'islam ne fait pas partie de notre civilisation.

- Génocide par substitution: programmé par le Grand Orient de France, discuté dans les "clubs de réflexion" et loges maçonniques, appliqué par le gouvernement de la "république française"  
-
"Nous sommes tous des enfants d'immigrés, des descendants d'étrangers"
-
Eric Besson : "Il n'y a pas de français de souche"  
-
Etre français, c'est quoi ?
-
Histoire du peuple français

Partager cet article
Repost0
24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 08:03
Renaissance catholique publie une réponse du démographe Jacques Dupâquier à la manipulation mentale mondialiste selon laquelle le territoire français "aurait été peuplé depuis deux millions d’années par des vagues successives qui en auraient entièrement brassé et métissé la population" et que "nous serions ... tous des étrangers ou des descendants d’étrangers." C'est faux. 

Le mythe des origines

A l’époque du paléolithique, la population totale de la France, autant qu’on puisse l’évaluer en analysant les espaces occupés et les genres de vie, n’a jamais dû dépasser 20 000 à 50 000 personnes. Quelque chose de nouveau s’est produit à partir du 6e millénaire av. JC : de petits groupes d’hommes, porteurs de techniques nouvelles —celles de l’agriculture, de l’élevage, de la poterie et d’autres encore—, se sont infiltrés dans cet espace presque vide et se sont multipliés sur place. Les uns sont venus par la voie maritime à partir du 6 e millénaire (la Corse ayant été touchée la première), les autres sont venus par la voie continentale à partir du Danube, l’est de la France ayant été concerné à partir de 4000 av. JC. En somme le peuplement s’est fait partout par multiplication sur place et reproduction différentielle.

Et ensuite ? L’idée la plus courante est que l’apport des Gaulois, des Romains ou des Francs aurait été extrêmement important, et c’est vrai qu’il l’a été sur les plans politique, linguistique et culturel. Mais, sur le plan du nombre, sur le plan démographique, je soutiens qu’il a représenté peu de chose : des équilibres se sont partout établis entre les vainqueurs et les vaincus, les contributions démographiques étant toujours à l’avantage de ces derniers.

Prenons l’exemple des Gaulois. J’ai dit plus haut que l’essor du peuplement de la France avait commencé vers 6000 av. JC, et qu’à partir du 43e siècle av. JC (au milieu du 5e millénaire), les techniques de l’agriculture et de l’élevage avaient gagné l’ensemble du territoire. Or la multiplication sur place a fait que, vers 2700 av. JC (c’est-à-dire à l’époque des dolmens et des menhirs), autant qu’on puisse en juger d’après les méthodes de la paléodémographie, la population de la France actuelle —je raisonne toujours dans le cadre des frontières actuelles, qui évidemment n’ont aucun sens pour l’époque— atteignait probablement déjà environ un million d’habitants. En 1800 av. JC, 900 ans plus tard, il y avait déjà, sur notre territoire, au moins quatre millions d’habitants.

Cet essor démographique s’est trouvé interrompu par les invasions indo-européennes dont nous ne savons pas grand chose, sinon qu’elles ont provoqué sur le moment des dévastations épouvantables. Si bien que, vers 1250 —c’est-à-dire du 13e siècle av. JC, à la fin des invasions indo-européennes— bien loin d’avoir été augmentée par ces nouveaux envahisseurs, la population de la France était retombée à un million et demi d’habitants environ. Puis l’essor reprit. Avant l’arrivée des Gaulois, il y avait sur le territoire actuel de la France environ cinq millions d’habitants, selon les estimations du Dr Biraben.

Les Gaulois n’arrivent pas d’un seul coup. Ils s’infiltrent ; ils forment de petites bandes issues de l’Europe centrale, où ils s’étaient, eux aussi, multipliés sur place au cours du millénaire précédent. Ils s’implantent successivement à partir du 8e siècle av. JC, ce sont donc des envahisseurs relativement récents. Combien étaient-ils ? Évidemment nous n’avons aucun recensement, aucun moyen de le savoir directement, mais il y a lieu de penser que le total des guerriers qui, en cinq siècles, sont entrés en Gaule, n’a pas dû dépasser 200 000 ou 300 000, c’est-à-dire qu’à la suite de la conquête, l’élément gaulois représentait probablement moins de 10% de la population ! Mais 10% qui comptaient, puisqu’ils ont réussi à imposer au vieux fond indigène de la population française la langue, les mœurs, la domination sociale et politique.

Au milieu du 3e siècle av. JC, arrivent les Belges. Ce ne sont pas des Germains, comme on se l’était imaginé, mais une nouvelle vague celtique, qui débouche par le nord, avec des conséquences absolument redoutables : un grand dérangement de la population gauloise de la mer du Nord aux Pyrénées, et l’installation d’une ethnie relativement différente au nord de la Seine et de la Somme. Puis, vers 120 av. JC, les Romains occupent la Narbonnaise : là aussi, les colons romains ne seront jamais que très minoritaires. En fait, cette immense transformation, cette acculturation de notre pays par les Gaulois, puis par les Romains n’a pas de base réellement démographique, c’est toujours le vieux fond ethnique issu du néolithique qui domine.

Quelques siècles plus tard, ce sont les grandes invasions germaniques. Là aussi, contrairement à une certaine vision apocalyptique de l’histoire, il ne s’agit pas de déversements massifs. D’abord, elles sont plus préccoces que l’on ne le croit souvent. L’Empire romain ne s’est pas effondré d’un seul coup. Tout a commencé au début du IIIe siècle, lorsque les premières incursions barbares ont contraint les Romains à abandonner le limes, c’est-à-dire la frontière fortifiée du Rhin en aval de Xanten vers 257. C’est alors que de petits groupes ethniques très réduits, les futurs Francs, ont commencé à s’avancer dans un territoire abandonné, et à se multiplier sur place.

Mais, jusqu’en 378, toutes les autres tentatives des Germains, très nombreux au-delà du Rhin, pour pénétrer dans l’Empire romain échoueront complètement. Les envahisseurs sont chaque fois massacrés, ou réduits en esclavage, ou encore installés comme colons sur d’anciennes terres. Ce sont les fameux Lètes, les barbares vaincus, transformés en auxiliaires de l’armée romaine ou en colons. Quelle est la population germanique qui s’est trouvée ainsi installée par les Romains eux-mêmes sur le territoire de l’Empire ? C’est difficile à dire : 4 à 7 % probablement (ce qui représente un apport plus considérable que celui des invasions proprement dites), mais, dans le nord de la Gaule, beaucoup plus : dans la Belgique actuelle et dans la Flandre, qui ont été dévastées au IVe siècle, peut-être 12 à 21% de la population sont dès ce moment d’origine germanique.

La grande catastrophe, c’est 406. Dans la nuit du 31 décembre 405 au 1er janvier 406, les Barbares franchissent le Rhin gelé, près de Mayence, et c’est alors une véritable ruée qui implique trois peuples germaniques représentant chacun quelques dizaines de milliers d’individus : les Vandales, les Alains et les Quades (qu’on appellera plus tard par erreur les Suèves). Cette invasion ne modifie que très peu, cependant, la démographie de la Gaule. Car ces envahisseurs n’ont fait que traverser son territoire, en saccageant tout sur leur passage. La plupart sont passés en Espagne, certains sont allés jusqu’en Afrique : seule une partie des Alains a été installée dans les pays de la Loire par Egidius (nous en avons quelques traces dans la toponymie, avec des villes ou des villages comme Alaincourt).

Les Francs n’ont pas participé à cette ruée de 406. Ils restent toujours dans le territoire qu’ils avaient occupé pacifiquement. Ils n’en continuent pas moins à progresser, en même temps d’ailleurs que s’accroît leur nombre. En 475, ils prennent Metz et Toul. En 486, la victoire de Clovis à Soissons leur ouvre le cœur du bassin Parisien et inaugure la grande aventure que nous commémorons cette année.

Quel impact auront eu, au total, les invasions barbares en Gaule ? L’effet démographique a été surtout de destruction et non pas de peuplement, à trois exceptions près.

La première de ces exceptions est celle des Francs eux-mêmes, car le territoire qu’ils avaient occupé en deux siècles sur la rive gauche du Rhin avait été préalablement complètement dévasté. S’avançant dans un territoire vide, ils l’ont peuplé et y ont imposé leur langue. Nous pouvons suivre d’une manière approximative ce peuplement franc par la limite linguistique entre les langues romanes et les langues tudesques. C’est elle qui sépare aujourd’hui la Belgique en deux : la Wallonie et la Flandre. Au sud, nous la retrouvons en Lorraine où nous trouvons, par exemple à quelques kilomètres de distance Audun-le-Tiche (c’est-à-dire le tudesque) et Audun-le-Roman. L’apport numérique des Francs est cependant là encore limité : peut-être 50 000 à 100 000 personnes, face à une population gallo-romaine qui avait atteint sept à huit millions d’habitants sur le territoire actuel de la France.

La seconde implantation sérieuse a été celle des Alamans qui ont occupé l’Alsace et l’ont germanisée, probablement aussi parce que le territoire avait été préalablement dévasté. Le troisième élément, très important, a été celui des Bretons, réfugiés en Armorique lors de l’occupation de la Grande-Bretagne par les Anglo-Saxons, et qui se sont mêlés au vieux fond ethnique des Bretons de Bretagne, qui n’avaient jamais été complètement romanisés.

Pour le reste, c’est difficile à dire. On a l’impression que l’implantation des Burgondes a été relativement importante, encore que ce soit surtout une implantation de chefs, d’aristocrates, à en juger par la toponymie.

Au contraire, les Wisigoths ont laissé très peu de traces. Il est à peu près certain que la fermeture des églises ariennes, après les victoires de Clovis, a contribué à faire repartir en Espagne la quasi-totalité des Wisigoths à partir de 531.

Le mythe du brassage

Un de mes collègues, parmi les plus honorables, soutient qu’« il suffit d’évoquer le mélange des peuples venus du sud, du nord et de l’est pendant deux millénaires et les traînées de soldatesques qui ont occupé et souillé ce pays pour comprendre que les Français d’aujourd’hui, souvent si orgueilleux de leurs racines, sont tous issus d’une multitude de peuples qui se sont mêlés aussi souvent qu’entrégorgés ». Or, à mon avis, les apports extérieurs, entre 650 et 1950, ont été faibles.

L’apport des Arabes ? Néant : on a essayé de prouver le contraire, mais en vain.

L’apport des Normands ? Extrêmement faible, la plupart d’entre eux étant venus sans femmes. On n’a d’ailleurs pas trouvé de sépultures vikings sur notre territoire. Les Normands n’ont laissé, semble-t-il, de traces ethniques importantes que dans le pays de Caux d’une part et dans le Cotentin de l’autre, où l’on retrouve des traits nordiques dans la population. Plus tard, les Anglais laisseront quelques traces pendant la guerre de Cent Ans, ce dont témoignent quelques noms de famille normands : les patronymes Langlais ou Langlois, et le patronyme Godon (God Damn) dont on désignait les Anglais ; ceci reste évidemment tout à fait minoritaire. De même pour rester dans le domaine de la géographie des noms de famille, les Navarre et les Castille que l’on trouve relativement nombreux dans l’Ouest de la France, là où du Guesclin fit campagne : il s’agit probablement des descendants des mercenaires que le connétable avait recrutés en Espagne.

Essayons de quantifier tout cela. Personne n’ose plus, comme le faisait jadis Mathorez, auteur d’un livre sur les étrangers en France, soutenir que, “si le royaume n’avait continuellement reçu des étrangers qui se fondaient dans le sein de la population, on eût promptement observé dans le nombre des sujets du roi un fléchissement considérable”.

Affirmation gratuite : la France était au contraire un monde plein. Elle était plutôt même en état de surpression démographique, et, pour un étranger venu en France au Moyen Age ou aux Temps Modernes, dix Français au moins ont émigré. Notre pays est resté terre d’émigration jusqu’à la crise de la dénatalité au début du XIXe siècle.

Qui sont les immigrés dont parle Mathorez ? Ils font beaucoup de bruit, ils occupent le devant de la scène. Ce sont les épouses royales, en particulier celles des Bourbons : Marie de Médicis, Anne d’Autriche, Marie-Thérèse d’Espagne, Marie Leczinska, Marie-Antoinette, avec leur entourage évidemment, soit quelques dizaines de personnes. Ce sont de grands serviteurs de l’Etat recrutés souvent à cette occasion : Mazarin, Maurice de Saxe, Necker. Ce sont des financiers, des marchands, des techniciens, les Martel, originaires des îles anglo-normandes (celles-ci étaient alors françaises, au moins de culture et de langue), les Mallet, les Van Robais, on n’en finirait pas d’énumérer les cas particuliers. Ce sont les artistes et les écrivains, qu’à partir de la Renaissance, François Ier et Henri II font venir en France pour y faire pénétrer les goûts et les techniques nouvelles. Des musiciens aussi : Lully, Gluck au XVIIIe siècle ; et des savants, dont quelques-uns resteront, comme les Cassini, tandis que d’autres partiront, comme Christian Huyghens.

Le mouvement s’inversera ensuite. A partir du XVIIIe siècle, bien au contraire, c’est en effet l’Europe qui se met à l’heure de la France. Ce sont les Français qui fournissent à l’étranger des peintres, des intellectuels, des artistes, etc.

Au total combien d’étrangers a pu compter la France d’Ancien Régime ? C’est difficile à dire mais, d’après les estimations de Jean-Pierre Poussou, jamais plus de 70 000 ou 80 000 à la fois, et la plupart n’ont pas laissé de descendance, les milieux en question se reproduisant peu.

La trace principale qu’ils ont laissée dans la population française, c’est la famille royale elle-même puisque la plupart des reines étaient d’origine étrangère.

Et le peuple français ? Il est très sédentaire, attaché à sa terre, un peu comme le sont les Chinois, ce qui tient probablement à l’ancienneté de la petite propriété en France. Les recherches récentes ont remis en cause l’importance historique de l’esclavage et du servage. Non, tous les travailleurs de la terre n’étaient pas des esclaves à l’époque gauloise ! Non, tous les paysans n’étaient pas des serfs au Moyen Age ! L’origine de la petite propriété se perd dans la nuit des temps. Or la petite propriété ancre l’homme à sa terre.

Cette population très sédentaire était animée d’une mobilité à court rayon : les jeunes gens allaient se marier dans les villes ou les villages voisins, car il n’était pas toujours possible de trouver un conjoint sur place, l’Église interdisant les mariages consanguins, sauf dispense. Ce phénomène a engendré non une véritable mobilité, non de véritables migrations, non des échanges de population d’une province à l’autre, mais une sorte de mouvement brownien, avec brassage des familles dans un rayon d’une dizaine de kilomètres.

... Pour le XIXe siècle, l’importance du rôle des étrangers dans la formation de la population française est difficile à préciser. Il est vrai que parallèlement au début de la dénatalité française, il y a eu un apport étranger. Mais celui-ci a surtout été un apport de voisinage : des Belges dans le Nord, des Italiens dans le Sud-Est. En 1851 on comptera ainsi environ 380 000 étrangers en France. L’immigration massive est donc bel et bien un phénomène contemporain.

Le mythe de la banalité migratoire

L’histoire démographique de la première moitié du XXe siècle est souvent invoquée à l’appui de l’idée que la vague migratoire actuelle n’est en rien différente de celle que notre pays a connu et assimilé avant-guerre : “Contrairement à beaucoup d’affirmations colportées dans des buts polémiques, souvent pour exciter les passions et aviver les extrémismes, peut-on lire aussi sous la plume de l’un des pseudo-spécialistes qui “font” l’opinion, il est sûr que la France actuelle n’est pas plus submergée par les étrangers qu’elle ne le fut auparavant. La part de la population étrangère en France n’a pas dépassé la limite de 7% au cours du dernier quart de siècle, c’est-à-dire le niveau qui était celui de 1931”.

Il faut d’abord remarquer que ce niveau de 1931 représentait déjà lui-même la cote maximale des années d’avant-guerre, avec 2 891 000 étrangers (ce qui, compte tenu des insuffisances du recensement, donne en gros trois millions d’étrangers en 1931). Mais il faut souligner surtout que l’impact de cette immigration sur le peuplement a été beaucoup plus limité qu’on ne le dit généralement. En effet ces étrangers étaient en grande partie célibataires, ils avaient une mortalité plus forte que les Français (en particulier parce qu’ils s’installaient dans les villes), et ils se mariaient difficilement. La proportion des retours était forte. Je n’ose pas préciser, mais à mon avis, elle atteignait au moins 50 %. C’est dire que l’immigration étrangère en France jusqu’en 1950 n’a pas été une immigration d’établissement mais une immigration de travail : on s’installait alors en France pour se constituer un pécule, et on retournait vivre dans son pays d’origine.

Au total, l’apport des étrangers à la population française (c’est-à-dire la somme des étrangers et des descendants d’étrangers naturalisés) est passée probablement de deux millions en 1914 à quatre millions en 1950. Aussi l’affirmation qui figure encore dans des ouvrages de vulgarisation comme le Quid, et selon laquelle “18 millions de Français, soit plus du tiers de la population, nés entre 1880 et 1980, descendraient d’immigrants à la première, deuxième ou troisième génération”, ne tient pas debout. J’ai essayé d’en trouver l’origine et j’ai découvert qu’elle avait été lancée pour la première fois par Bernard Stasi dans son livre L’Immigration, une chance pour la France. Il cite comme référence le ministère de l’Intérieur et la Direction de la population et des migrations, mais c’est une invention. Aucune statistique officielle de ce type n’a jamais été fournie par l’une ou l’autre de ces institutions.

Enfin, et peut-être surtout, il y a entre l’immigration d’avant-guerre et celle que nous connaissons une différence essentielle : l’origine des étrangers qui s’installent sur notre territoire. Au début du siècle, toute la population étrangère en France était d’origine européenne. Au recensement de 1891, on n’avait trouvé que 813 Africains sur le territoire. En 1975, après la vague d’immigration des années 1960, la part de l’Europe avait baissé, mais elle était encore de 61 %, tandis que celle de l’Afrique augmentait, et dépassait 34 %. En 1990, la part des Européens dans la population étrangère est tombée à 40,3 % et celle des Africains est montée à 45,8 %, c’est-à-dire que plus de la moitié de la population étrangère vient du tiers monde et plus spécialement d’Afrique. Avec toutes les difficultés culturelles rendant illusoire le mythe de l’intégration.

Le mythe de l'intégration

...
Pour une appréciation correcte, il faudrait distinguer la population étrangère d’origine européenne, dont les comportements et la natalité se rapprochent effectivement beaucoup de ceux des Français, et la population du tiers-monde, surtout la population africaine, qui s’en écarte. C’est ce que refusent de faire les statisticiens des organismes officiels.

Bien loin de se stabiliser, la population étrangère ou d’origine étrangère s’est donc gonflée au cours des trente dernières années, à un rythme sans précédent dans notre histoire. Sur le critère que nous avons introduit précédemment (le nombre des personnes vivant en 1990 dans des ménages dont le chef est d’origine étrangère), compte tenu du nombre des clandestins qu’on peut évaluer à 500 000, et du solde migratoire des années 1990/95, on peut estimer aujourd’hui à huit millions environ le nombre de personnes qui sont étrangères ou d’origine étrangère, donc ressenties comme étrangères par la population autochtone.

Comment la situation va-t-elle évoluer ?

Une première projection a été faite en 1980 à l’Institut national d’études démographiques, par Hervé Le Bras. Elle a abouti à la curieuse conclusion que, si l’immigration était stoppée et si la fécondité des étrangères s’alignait instantanément celle des Françaises, la population étrangère tomberait de moitié avant 2015. Ces résultats étonnants furent officialisés dans un rapport du Haut Comité de la Population et ont abouti aux deux recommandations suivantes :

  • il faut favoriser le regroupement familial des émigrés, c’est un impératif non seulement humanitaire mais proprement démographique, pour maintenir la population française ;
  • il faut écarter toute politique contraignante de retour des émigrés dans leur pays d’origine.

Or tous ces calculs étaient faux, comme l’ont démontré Philippe Bourcier de Carbon et Pierre Chaunu dans un article paru en 1986 et intitulé “Un génocide statistique : on recherche 1 880 000 étrangers disparus dans l’ordinateur de l’INED” ! L’erreur était en effet de cet ordre, et résultait d’une erreur de décimale (sur la mortalité), dont personne ne s’était aperçu sur le moment, alors que le bon sens aurait dû suffire à la détecter. Le plus curieux c’est que cette révélation n’a eu aucun effet, ni sur la brillante carrière de l’intéressé qui continue à sévir dans les médias, ni sur la politique officielle qui n’a été infléchie que très tardivement.

Le problème qui se pose maintenant est de prévoir l’avenir de cette immigration-invasion. Sur le plan quantitatif, c’est une équation à quatre inconnues. Le flot africain va-t-il se tarir (il a notablement diminué ces deux dernières années) ? Ne va-t-il pas être relayé par un flot turc si la Turquie entrait dans l’Union Européenne, ce qui impliquerait la libre circulation des personnes et interdit toute politique de contrôle ? L’immigration clandestine ne va-t-elle pas prendre une dimension monstrueuse avec des millions de “sans-papiers”, puisque c’est une stratégie qui réussit bien ? Enfin la fécondité des étrangères va-t-elle s’aligner sur la fécondité des Françaises, quand et à quel rythme ?

Sur le plan qualitatif, le problème essentiel est de savoir dans quelle mesure les enfants de ces étrangers vont dépasser le stade de l’insertion pour atteindre celui de l’intégration et de l’assimilation, comme cela s’est passé pour les populations arrivées jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale. La concentration de ces allogènes dans certaines régions de France et dans certaines villes comme Marseille ou Roubaix ne porte pas à l’optimisme. Suite

---------------------

-
Eric Besson : "Il n'y a pas de français de souche"

Partager cet article
Repost0
24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 08:01

Le "missel" pour l'année liturgique 2010 est arrivé. On y trouve plusieurs fêtes nouvelles:

- 29 novembre 2009: Aid al Kabir;
- du 12 au 19 décembre: Hanoukkah;
- 18 décembre: Nouvel an musulman;
- 27 février 2010: Fête juive de Pourrim;
- 21 mars: collecte des dons pour le CCFD;
- 19 mai: Fête de Chavouot;
- 12 août: début du Ramadan (les auteurs du dit "missel" ont oublié de signaler qu'il s'agit de la période de jeûne durant laquelle les musulmans mangent le plus);
- 18 septembre: Yom Kippour;
- du 23 septembre au 1er octobre: Soukkot ou "fêtes des Tentes";
- dernier dimanche d'octobre: fête de la Réformation.
Page 192 on peut aussi lire: "Il y a quatorze siècles, en 610, Mahomet, alors simple caravanier, commença à prêcher pour ramener le peuple de La Mecque à la religion du Dieu unique et lui enseigner la soumission à la volonté divine." (les auteurs du dit "missel" ont oublié de signaler les différentes tueries organisées par le Prophète).

RAPPEL IMPORTANT: ce soi-disant "missel" n'est en réalité qu'un livret sans intérêt qui porte la marque d'un épiscopat français résolument anti-romain. N'ayant reçu aucune approbation du Siège apostolique (cf. Can. 838), il ne saurait en aucun cas être utilisé pour la célébration de l'Eucharistie.

Les fidèles doivent le savoir et cesser de suivre aveuglément les orientations pastorales de ceux qui, par leurs déclarations, leurs actions ou leurs publications fallacieuses, s'opposent de plus en plus ouvertement au Successeur de Pierre.
Pro Liturgia

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents

  • Sainte Catherine de Sienne, Vierge († 1380), Docteur de l'Eglise, co-patronne de l'Europe
    Tertiaire dominicaine et mystique italienne qui a exercé une grande influence dans l'Église catholique, Sainte Catherine naît à Sienne en 1347, avec le désir très tôt de se consacrer à Dieu, contre la volonté de ses parents. Dès l'âge le plus tendre,...
  • Sainte Valérie de Milan, martyre († 171)
    Au IIe siècle, mariée à S. Vital, personnage consulaire, Valérie mourut martyre à Ravenne alors que son mari périssait martyr lui-aussi à Milan (Italie) (1) Vital était un militaire né à Milan, père de S. Gervais et de S. Protais, martyrs. Il fut condamné...
  • Sainte Zite (Zita) de Lucques (1218-1278), Vierge
    L'histoire de Zita se déroule dans l'Italie du XIIIe siècle. Zita était une petite vendeuse de légumes qui s'en allait au marché de Lucques (Toscane, Italie) pour ses parents. Sa mère, pauvre, mais vertueuse, l'éleva dans la crainte du Seigneur, et eut...
  • Sainte Alida (Alde) de Sienne, Veuve, Tertiaire des Humiliés † 1309
    Alida épousa Bindo Bellanti, un noble de Sienne dont la bonté était aussi grande que la piété, et fut toute sa vie une épouse exemplaire. À la mort de celui-ci, alors qu'elle avait 30 ans, malgré les nombreux prétendants qui la sollicitèrent, elle resta...
  • Saint Marc, évangéliste
    Saint Marc, dans Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011 Saint Marc était probablement de la race d'Aaron; il était né en Galilée. Il semble avoir fait partie du groupe des soixante-douze disciples du Sauveur; mais il nous apparaît...
  • Saint Fidèle de Sigmaringen, o.f.m. cap. et martyr (1577-1622)
    Saint Fidèle de Sigmaringen Fidèle, de son nom civil Marc Roy, né le 1er octobre 1577 à Sigmaringen, petite ville d'Allemagne voisine de la Suisse, est mort assassiné martyr pour la foi à Seewis im Prättigau (Suisse) le 24 avril 1622. Son éducation fut...
  • Saint Georges († 303)
    Georges de Lydda naît vers 275/280 à Mazaca, en Cappadoce (Turquie), dans une famille relativement aisée. Son père, Gérontius, noble d’Arménie, vint en Cappadoce servir dans l'armée romaine. S on éducation fut toute chrétienne. À l'âge de dix-sept ans,...
  • Saints Alexandre de Lyon et Épipode, Martyrs à Lyon († 178)
    Cet Alexandre que nous fêtons aujourd'hui ne doit pas être confondu avec saint Alexandre, Martyr à Apamée sur le Méandre en Phrygie (Turquie) l'an 171. Alexandre, d'origine grecque, natif de Lugdunum, et Épipode, sont deux jeunes hommes nés au milieu...
  • Mort du pape François, fin d'une époque ?
    Maj permanente Les oeuvres du Christ ne reculent pas, mais elles progressent. Après le décès du pape François ce matin, certains commencent déjà à demander si l'on verra les "progressistes" poursuivre les thèmes portés par François dans le prochain pontificat...
  • Les preuves convaincantes de la Résurrection du Christ
    Dans un monde qui court après des illusions passagères, une vérité inébranlable demeure : Jésus-Christ est ressuscité des morts. De l'image mystérieuse du Suaire de Turin au martyre courageux des apôtres, les preuves sont convaincantes. Explorons… Le...