« Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, [...] qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile. » (Testament de Louis XVI)
La Franc-Maçonnerie n’a pas bonne presse en terre d’Islam et doit se montrer particulièrement discrète dans les rares pays où elle n’est pas interdite. Les musulmans religieux font la chasse aux francs-maçons qu’ils considèrent comme des alliés des « américano-sionistes » honnis.
Au Maroc, bien que discrête, l’appartenance maçonnique de l’élite économique, politique et culturelle du royaume alaouïte à la Franc-Maçonnerie est pour autant assez importante et ce depuis fort longtemps.
La qualité de franc-maçon de Moulay Abd al-Hafid, sultan du Maroc de 1908 à 1912 est sure. Il a été inititié au sein de la loge Hispano-América du Grand Orient de France à l’Orient de Madrid. Nous savons également qu’il demande son affiliation en février 1927 au sein de la loge Plus Ultra N° 452 de la Grande Loge de France à l’Orient de Paris alors qu’il est affilié à la loge Jean-Jacques Rousseau du GODF à l’Orient de Montmorency.
Moulay Abd al-Hafid abdiquera en faveur de son frère, Moulay Youssef, père de Mohamed V, grand-père d’Hassan II et arrière-grand-père de Mohamed VI, l’actuel souverain du Maroc.
Des observateurs attentifs ont parfois évoqué l’initiation possible d’Hassan II lui-même. Il faut reconnaître qu’Hassan entretenait les meilleures relations avec les responsables politiques et diplomatiques français qui suivaient les questions africaines tant pour l’Elysée que Matignon ou le quai d’Orsay et qui étaient par ailleurs bien souvent francs-maçons.
Il n’en reste pas moins que la Franc-Maçonnerie au Maroc est largement tolérée. Pas moins de 6 obédiences sont présentes (la Grande Loge du Maroc, la Grande Loge Unie du Maroc, le Grand Orient du Maroc, la Grande Loge du royaume du Maroc, la Grande Loge régulière du royaume du Maroc,« le Droit humain » qui a une loge depuis 2005).
- La Grande Loge du Maroc est une obédience masculine liée depuis 2009 au Grand Orient de France, la GLM est implantée à Casablanca, Rabat et Marrakech. Ses travaux sont orientés sur les questions de société. Elle a reçu de nombreuses obédiences étrangères lors de ses convents annuels ou en d’autres occasions.
- La Grande Loge Unie du Maroc travaille au Rite Ecossais Ancien & Accepté, dans le respect absolu des règles de la Franc-Maçonnerie traditionnelle. Elle a signé un traité d’amitié notamment avec la Grande Loge de France et les Grandes Loges Unies d’Europe. Elle est implantée à Casablanca, Rabat et Marrakech (d’autres villes marocaines verront prochainement la naissance de loges). Elle a des accords de jumelage avec de nombreuses loges en Europe. C’est l’obédience où il y a le plus de frères marocains.
- Le Grand Orient du Maroc est une obédience masculine fondée en octobre 2009. Il est très lié au Grand Orient de France. Il a actuellement de quatre ateliers, dont deux sont implantés à Casablanca, un à Rabat et un autre à Marrakech.
- La Grande Loge du royaume du Maroc a été fondée en 2000 mais s’est depuis mise en sommeil (sans activité).
- La Grande Loge Régulière du Royaume du maroc est reconnue par la Grande Loge nationale française mais toujours pas par la Grande Loge Unie d’Angleterre.
- L’Ordre maçonnique international mixte le Droit humain a une loge depuis 2005 mais pas encore d’obédience spécifiquement marocaine.
La Grande Loge Unie du Maroc est très liée à la Grande Loge de France avec qui elle a signé un traité de réciprocité. Le rite écossais ancien et accepté, très symboliste, le serment prêté sur le Volume de la Loi Sacré (en France la Bible, au Maroc le Coran), le travail maçonnique effectué à la gloire du Grand Architecte de l’Univers font que de nombreux frères marocains, athées, agnostiques ou musulmans pratiquants, se sentent plus à l’aise dans cette obédience. Elle est d’ailleurs la plus importante du Maroc.
Saccage d'une chapelle de l'IBP (Institut du Bon Pasteur) :
LA CHAPELLE DU BON JESUS A MARSEILLE VICTIME D UN ODIEUX CAMBRIOLAGE
vu sur ce site
L'Institut du Bon Pasteur est encore victime de la haine du chrétien, et du climat christophobe.
Quid de la consternation, la grande presse aux mains des loges s’était empressée de constater les dégradations d’une mosquée dans la même région, mais là nous n'avons qu'un odieux silence coupable.
Alors les païens de tout bord, ces hommes qui attaquent dans une coalition diabolique la Croix symbole de la Vie, dans leur conduite obscène et détestable persécutent encore une fois la Sainte Eglise de Dieu et ses fidèles.
Les conseils municipaux, les associations qui nient les droits de Dieu dans leur acharnement à défendre les droits de ‘homme ont-elles quelquefois choses à dire ?
Non, rien, si ce n'est l’aval pernicieux accordé par les suppôts, ces païens n'ont ils pas fini de persécuter l'Eglise du Christ.
La presse aux mains de qui on sait, les politiques enlogés ou encartés et maintenant la racaille cosmopolite, jusqu'où iront ils dans leur ministère luciférien. Ces sombres héros de l'apostasie, instruits par le démon enseignent aux peuples la haine de la Vérité et le désir ténébreux de médire.
La campagne anti-catholique fait des émules, sentez vous ces relans nauséabonds souffrés véhiculés par les média, quant aux fidèles du dieu télévision, veau d'or des masses apostates, ils y croient, ils assistent bien à l'office quotidien de 20 h.
Oui ce siècle est bien celui des martyrs ... Mais le sang de ces martyrs sera semence de nouveaux Chrétiens, et quoiqu’ils se passent nous vaincrons, en Dieu nous avons placé notre espérance !
Kyrie Eleison
La sacristie.
Bilan : deux calices volés. Celui de la chapelle, et celui de l'abbé Héry (IBP).
Ainsi que le tronc pour les cierges.
A l'occasion du traditionnel défilé du 1er mai, un incident s'est produit entre quelques militants du Front national. L'un d'entre eux, originaire de Vendée, a souhaité scander un slogan "Des lois pour la vie !" et s'est fait rabrouer par David Rachline, coordinateur national FNJ. Ce dernier a refusé tout net le slogan pro-vie et a répondu "on est pas là pour ça". Ce genre d'incidents n'est pas nouveau puisque l'an dernier, ce même coordinateur national FNJ avait déjà haussé le ton avec un autre militant frontiste pour les mêmes motifs.
Outre le problème de fond qui est primordial, vient s'ajouter la partialité pour le moins exagérée de David Rachline. En effet, il avait donné pour consigne à notre militant pro-vie de scander des slogans rassembleurs si des pro Marine ou des pro Gollnisch venaient à faire entendre leur préférence. En entendant des "Gollnisch président !" le militant en question a donc scandé "Le Pen président !" pour éviter des divergences trop visibles. Cependant, lorque certains ont crié "Marine présidente !", David Rachline a arraché le mégaphone des mains du militant et a entonné lui-même "Marine présidente !". Le militant lui ayant fait remarqué sa partialité, le coordinateur national FNJ lui a répondu : "c'est mon mégaphone je fais ce que je veux".
Si le problème de succession au FN relève du jugement personnel de chaque adhérent, on peut néanmoins déplorer que les slogans pro-vie n'aient plus droit de cité au défilé du 1er mai ainsi que la partialité douteuse des censeurs "politiquement corrects".
Source : http://e-deo.typepad.fr/mon_weblog/2010/05/le-combat-pour-la-vie-d%C3%A9laiss%C3%A9-par-le-fn.html
IVe CENTENAIRE DE LA MORT D'HENRI IV,
En présence de Monseigneur le Prince Louis, le duc d'Anjou,
et des princes de la Maison de Bourbon
Dans le cadre des célébrations nationales du 4ème centenaire de la mort d'Henri IV, le Prince de Bauffremont, Président et les membres du Conseil d'Administration de l'Institut de la Maison de Bourbon vous prient de bien vouloir assister aux cérémonies organisées avec la collaboration de la ville de Chartres le samedi 15 mai 2010.
Source et programme : http://documents.royaute.org/100515.pdf
En ouvrant le 3e congrès international de l’enseignement et de l’éducation catholique à l’Université de Valence (Espagne), le cardinal Antonio Cañizares a choisi ces mots pour mettre en évidence le fait que l’école catholique ne peut aujourd’hui qu’être à contre-courant : les gens « ne savent plus ce qui est moralement bon et moralement licite ». Manque de sens de la vie, « oubli de Dieu » : pour le préfet de la Congrégation pour le Culte divin « le monde a besoin d’un changement décisif, sans lequel il n’a pas d’avenir », et les écoles catholiques n’ont manifestement pas su mettre cela en évidence.
Dieu a le droit d’être adoré comme Il le veut et non pas comme nous le voulons nous-mêmes. Sinon l’on tombe dans un culte « idolâtrique », au sens propre du terme grec, à savoir un culte fabriqué à notre image. Lorsque la liturgie reflète les goûts et les tendances créatives du prêtre ou d’un groupe de laïcs, elle devient idolâtrique. Le culte catholique est un culte en esprit et en vérité, parce qu’il s’adresse au Père dans le Saint-Esprit, mais qu’il doit passer aussi par Jésus-Christ, il doit passer par la Vérité même. C’est pour cela qu’il faut redécouvrir que Dieu a le droit d’être adoré comme Lui-même l’a établi. Les formes rituelles ne sont pas quelque chose à « interpréter », puisqu’elles sont l’aboutissement de la foi méditée et devenue en un certain sens culture de l’Église. L’Église s’est toujours attachée à ce que les rites ne soient pas le produit de goûts subjectifs, mais précisément l’expression de l’Église entière, c’est-à-dire « catholique ». La liturgie est catholique, universelle. Donc même à l’occasion d’une célébration particulière ou en un lieu particulier, il est inimaginable de célébrer en contraste avec la physionomie « catholique » de la liturgie.
... Lorsqu’on évacue cet aspect, les sacrements sont réduits à de purs symboles, on oublie leur « efficacité » et les effets qu’ils produisent ; ce n’est plus alors le Christ qui « agit », qui « opère », par le moyen des sacrements. C’est là pourtant le sens de l’expression classique « ex opere operato », un peu étrange, mais qui signifie l’opérativité du sacrement à partir de Celui qui opère en lui. On peut donner l’exemple d’un médicament : en apparence on ne voit qu’une fiole ou une pastille ou un liquide ; or ce qui compte n’est pas seulement le symbole du remède que le médecin veut nous donner, puisque si nous les prenons ils nous guérissent, c'est-à-dire qu’on en constate les effets. Dans le sacrement, l’auteur de cet effet est le Seigneur présent et opérant dans le rite sacramentel. Saint Léon le Grand, cité dans le catéchisme de l’Eglise catholique, dit qu’après l’Ascension tout ce qui dans le Seigneur était visible sur terre est passé dans les sacrements. C’est de cette façon qu’aujourd’hui le Christ continue à être présent et visible pour nous. C’est à la lumière de ceci qu’il faut comprendre ce que saint Thomas veut dire lorsqu’il parle de « matière » du sacrement. Si on ne revient pas à ce genre de notion réaliste, il est impossible de comprendre les sacrements. La présence divine n’est pas seulement quelque chose qu’il faut envisager « symboliquement », mais elle est quelque chose qui touche l’homme par le moyen du sacrement, elle est quelque chose qui agit. Moi-même je peux attester, comme beaucoup d’autres prêtres, de la guérison de malades après qu’ils aient reçu l’Onction, et plus encore de la guérison d’une âme après la Confession ou grâce à la réception fréquente de l’Eucharistie. Les sacrements ont des effets, ils ont des conséquences en raison de la cause qui agit en eux. Ce sont les effets de la présence divine, qui est précisément ce qui opère dans la divine liturgie. Le Pape l’a exposé merveilleusement aux curés de Rome, cette année, en leur disant que le sacrement est l’introduction de notre être dans l’être du Christ, dans l’être divin lui-même.
Effectivement, la croix au centre de l’autel est le bon moyen de rappeler ce qu’est la Messe. Je ne parle pas d’une croix « minimale », mais d’une croix qui puisse être vue, c’est-à-dire dont les dimensions sont adaptées à l’espace ecclésial. Elle doit être replacée au centre, dans l’axe de l’autel, et elle doit pouvoir être vue par tous. Elle doit être le point de rencontre du regard des fidèles et du regard du prêtre, comme le dit Joseph Ratzinger dans son Introduction à l’esprit de la liturgie. Elle doit être placée au centre, indépendamment de la célébration, donc même si celle-ci est faite « vers le peuple ». J’insiste sur un croix bien visible : à quoi sert une image dont on ne peut pas profiter comme il faudrait ? Les images renvoient à leur original. Nous savons tous qu’il y a eu dans l’histoire des doctrines aniconiques, par exemple Épiphane de Salamine, ou encore les cisterciens, mais le culte des images a par la suite prévalu dans l’Église avec le concile de Nicée II en 787, sur la base de ce qui disait saint Jean Damascène : « L’image renvoie au prototype ». Cela vaut encore plus aujourd’hui dans ce que l’on appelle la civilisation de l’image. A une époque où la vision est devenue un instrument privilégié pour nos contemporains, on ne peut pas se contenter de mettre de côté une petite croix ou une esquisse illisible de la croix, mais il est nécessaire que la croix, avec le crucifix, soient bien visibles sur l’autel, quelque soit le lieu d’où on le regarde.
Source : Interview de Mons. Nicola Bux
http://disputationes.over-blog.com/article-interview-de-mons-nicola-bux-49441368.html
Le franc-maçon Michel Vauzelle , président socialiste de la Région P.A.C.A. depuis 1998, a participé vendredi 30 avril 2010 avec environ 500 personnes (des responsables musulmans et des élus de gauche), à "un rassemblement de solidarité devant la mosquée mitraillée d'Istres". Devant la façade trouée par les impacts de la trentaine de balles tirées dans la nuit de samedi à dimanche par des inconnus sur la mosquée Arrahma (Miséricorde), le sous-préfet d'Istres Roger Reuter a assuré la foule "de la solidarité du gouvernement".
"La République condamne fermement cet acte barbare comme elle condamne ceux qui l'ont perpétré", qui "devront en répondre devant la société", a-t-il dit.
Outre le président PS de la Région Michel Vauzelle, applaudi lorsqu'il s'est dit "fier d'être le président d'une grande région musulmane", plusieurs élus de gauche participaient à la cérémonie, dont le vice-président du conseil régional Patrick Mennucci, le maire d'Istres François Bernardini ou les députés PS Henri Jibrayel et PCF Michel Vaxès.
Source : http://www.la-croix.com/afp.static/pages/100430163201.dsi6tjwj.htm
- PACA : Jean-Marie Le Pen donne une leçon d’histoire à Michel Vauzelle
Mgr Jacques Noyer, évêque émérite d'Amiens, dérape très gravement dans la revue Témoignage chrétien.
Prions pour lui !
Un conseiller du président participe à de singulières réunions. Des entreprises y sont sollicitées pour financer une société d’études d’opinion.
C’est une opération menée dans une discrétion absolue. Car le sujet, celui des sondages et de leur financement, est particulièrement délicat. Depuis le début de l’année, Grégoire Chertok, 44 ans, banquier d’affaires en pleine réussite, s’active. Cet associé-gérant de Rothschild ‘ Cie a l’habitude de travailler avec les entreprises du CAC 40. Elu conseiller régional (UMP) en Ile-de-France en mars, il présente une singularité: très proche de Jean-François Copé, il soutient pleinement Nicolas Sarkozy.
Pour faciliter la réélection du chef de l’Etat en 2012, Chertok l’aide sur un point sensible : la réalisation et le financement de radioscopies de l’opinion (1). Au cours des derniers mois se sont déroulés des rendez-vous secrets, pilotés par un cadre de Rothschild ‘ Cie. Avec des représentants d’entreprises et surtout un homme, Julien Vaulpré, qui se présente à ses interlocuteurs pour ce qu’il est : conseiller technique à la présidence de la République, chargé de l’opinion.
Le pape prône l' "intervention publique"
Le pape Benoît XVI a plaidé aujourd'hui en faveur de "l'intervention publique" face à la logique des marchés, soulignant la fragilité du système économique actuel et de ses institutions. "La crise financière mondiale a démontré la fragilité du système économique actuel et des institutions qui lui sont liées", a déclaré le pape lors d'une audience aux participants de la XVIe session plénière de l'Académie pontificale des sciences sociales.
Cette crise "a aussi montré l'erreur qui consiste à penser que le marché est capable de s'autoréguler, sans intervention publique et sans références morales internationales", a-t-il ajouté. Pour le pape, cette opinion "est fondée sur une conception réductrice de la vie économique comme une sorte de mécanisme autorégulé alimenté par l'intérêt individuel et la recherche du profit. En tant que telle, elle laisse de côté la nature éthique de l'économie qui est une activité 'de' et 'pour' les hommes".
Selon une dépêche du Figaro d'aujourd'hui, après la Grèce et le Portugal, voici venu le tour de l'Espagne d'être mal notée par l'agence de notation Standard & Poor's qui a décidé d'abaisser d'un cran la note de la dette espagnole de AA+ à AA, assortie d'une perspective négative. L'Espagne a enregistré un déficit public de 11,2% du PIB en 2009, selon Eurostat. Sa dette s'élève à 53,2% du PIB, soit en-dessous de la limite des 60% fixés par les critères de Maastricht.
Question : pourquoi l'agence de notation Standard & Poor's n'abaisse-t-elle pas également d'un cran la note de la dette "française" qui en 2007 atteint le niveau record de 66,6 % du PIB à 1 216,4 milliards d'euros, soit deux tiers du PIB ? Mystère...
Selon les dernières prévisions du gouvernement en juin 2009, la dette publique devrait monter à 73,9% du PIB en 2009, contre 66% attendus auparavant, et continuer de s'envoler pour se situer "aux environs de 77-78% du PIB en 2010-2011. Le déficit du budget de l'Etat français a atteint quant à lui 127,6 milliards d'euros au 31 août 2009, contre 67,6 milliards il y a un an.
Selon un article du journal de la Commission Trilatérale en France, Le Point, du 29/04/2010, Paris bénéficie de la meilleure des signatures possibles sur le marché, grâce à sa note AAA attribuée par les trois grandes agences de notation. En 2010, le gouvernement français table pourtant sur un déficit de 8 % pour une dette de 83,2 % du PIB, selon le programme de stabilité envoyé récemment à Bruxelles. En comparaison, en 2007, c'est-à-dire avant la crise, le déficit public était contenu à 2,7 % et la dette à 64 % du PIB. Tout en soulignant que la note de la France "n'est pas en danger à court terme", l'agence de notation anglo-saxonne Moody's prévient : "La dégradation des finances publiques s'accompagne d'une érosion inexorable de la période qui la sépare de la dégradation."
Pourquoi les medias et ces "agences de notations" depuis quelques semaines font-ils comme si la Grèce, le Portugal ou maintenant l'Espagne avaient plus de difficultés économiques que la France, quand les chiffres prouvent le contraire ? Un hasard sans doute.
- La dette de la France atteint deux tiers du PIB, un niveau record
- Le déficit de l'Etat a quasi doublé
- 8 Français sur 10 inquiets de la dette
- La France va emprunter sur 50 ans entre 3 et 5 milliards d’euros
- "Ensemble tout est possible", même l'explosion de la dette et le creusement du déficit
Add. Ce soir, un article du Monde publié à 18h24 intitulé "L'Europe est menacée de déclassement", confirme notre intuition du matin, l'économiste Jean-François Jamet pense que "la crise qui frappe la Grèce et menace d'autres Etats européen est un test de crédibilité pour l'UE. Faute de s'attaquer rapidement au problème de sa dette, la France pourrait à son tour être en danger dans quelques années. A terme, c'est l'Europe tout entière qui est menacée de déclassement."
Un pays comme la France est-il menacé de contagion ?
La France avait une dette publique relativement faible, de l'ordre de 20 %, lorsque la croissance a commencé à ralentir au début des années 80. A la fin des années 80, elle était déjà autour de 35 % et à la fin des années 2000 elle atteignait en gros 60 %. Avec la crise, elle a fait un bond en avant : 77 % en 2009 (1 489 milliards d'euros), et on estime qu'elle atteindra 82 % en 2010. Ce que voient les observateurs, c'est que la dette publique ne cesse d'augmenter. Cette situation réclamerait une certaine forme de rigueur. Or ce n'est visiblement pas le chemin que prend le gouvernement. La France est d'autant moins crédible qu'elle n'a pas connu un seul excédent budgétaire depuis le début des années 80. Le problème, c'est que le déficit public français est aujourd'hui considérable, autour de 8 % du PIB. S'il reste à ce niveau encore quelques années, les marchés commenceront à s'inquiéter sérieusement et on pourrait se retrouver dans deux ou trois ans avec une crise de la dette en France. On n'en est pas encore là.
Fin de citation. Petit à petit, les nouvel-ordre mondialistes préparent l'opinion d'une crise économique européenne générale pour ensuite propager l'idée du Gouvernement mondial comme seule solution possible à la crise : ordo ab chao, chaos économique ordre maçonnique. On y est. La crise économique a quand même du bon : si elle n’existait pas, il faudrait l’inventer…
Louis Aliot, secrétaire général du Front national, quittera ses fonctions dimanche prochain. L’information, révélée ce matin par l’hebdomadaire Minute, a été confirmée par l’intéressé à l’AFP et au Monde. Officiellement, étant estampillé mariniste, il ne veut pas être suspecté de parti pris dans la bataille pour la succession de Jean-Marie Le Pen à la présidence du FN entre Marine Le Pen et Bruno Gollnisch.
Commentaire du jour
Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, copatronne de l'Europe
Les Dialogues 167 (trad. bréviaire)
« Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits »
Toi, éternelle Trinité, tu es comme un océan profond : plus j'y cherche et plus je te trouve ; plus je trouve et plus je te cherche. Tu rassasies insatiablement notre âme car, dans ton abîme, tu rassasies l'âme de telle sorte qu'elle demeure indigente et affamée, parce qu'elle continue à souhaiter et à désirer te voir dans ta lumière (Ps 35,10), ô lumière, éternelle Trinité...
Un tribunal de Moscou a indiqué aujourd'hui avoir interdit l'un des plus grands groupes ultranationalistes russes pour avoir fait l'apologie de l'idéologie nazie. Le tribunal a précisé dans un communiqué avoir interdit l'"Union slave", dont l'acronyme "SS" fait référence à l'organisation paramilitaire nazie, pour son extrémisme.
Le chef du groupe, Dimitri Demuchkin, a prévenu que cette décision risquait de radicaliser les membres de l'"Union slave". "Ils vont brûler des voitures, faire sauter des centrales électriques, tuer des responsables et commettre d'autres crimes", a-t-il déclaré.
Quatre membres du groupe ont été récemment condamnés à la prison à vie pour un attentat qui avait fait 14 morts sur un marché de Moscou en 2006.
La vice-présidente du Front national, Marine Le Pen, a accusé François Fillon d'être "sur la voie du totalitarisme" après que le Premier ministre a demandé aux responsables des principaux partis politiques, mais pas du FN, de donner leur avis sur la réforme territoriale. Dans une lettre, le chef du gouvernement a sollicité les leaders politiques de huit formations (PS, PCF, Verts, UMP, Nouveau Centre, MoDem, PRG, MPF) sur le mode d'élection des futurs conseillers territoriaux, qui doivent siéger à partir de 2014 à la fois aux assemblées départementales et aux assemblées régionales.
"Quand le peuple vote mal, on lui supprime autant que faire se peut le droit de s'exprimer librement et on muselle ceux qui sont censés le représenter", a réagi Marine Le Pen, voyant en François Fillon un "véritable chef de clan", "sur la voie du totalitarisme". "Cette discrimination politique à l'égard d'un mouvement qui aux élections régionales de mars 2010 a obtenu plus de 2.200.000 voix (au premier tour, ndlr) et fait élire 118 conseillers régionaux, est un véritable scandale démocratique", a ajouté Mme Le Pen.
A l’heure où les extrémistes gays accusent l’Eglise Catholique de faire l’amalgame entre l’homosexualité et la pédophilie, il est important de rappeler les propos du vieux militant homosexuel, Jean Le Bitoux, fondateur du journal « Gai Pied », décédé le 21 avril dernier et qui affirmait au magazine gay « Illico » en mars 2001 :
En France, l’homosexualité vient d’une culture pédophile avec André Gide. En 1968, il existait même un comité d’action pédérastique révolutionnaire. Dans le discours du GLH à partir de 1975, il y a tout un héritage du FHAR notamment sur la question pédophile. À l’époque, il s’agissait de libérer son corps, libérer ses fantasmes.
Jean Le Bitoux se souvenait très bien des positions de Guy Hocquenghem, de René Schérer ou encore de Michel Foucault. Dans les années 1970, tous plaident pour une reconnaissance des sexualités que l’on n’appelle pas encore “minoritaires”, mais “périphériques”. Et loin de se contenter d’être des militants LBGT (lesbien, bisexuel, gay, trans), ils sont des militants LGBTP. Ils incluent le “P” de la pédophilie dans leurs revendications. Militants homosexuels et pédophiles deviennent compagnons de route et font front commun contre l’“ordre bourgeois” qui tient les “sexualités périphériques” pour des pathologies, des déviances, quand ce n’est pas pour des crimes.
Où en sommes-nous?
Alors que l'Eglise a pour mission de communiquer la Vérité qu'elle a reçue de son divin Fondateur, elle en est désormais réduite, y compris dans le "monde libre", à quémander l'autorisation de délivrer son message au même titre que les adorateurs de l'oignon ou les princes de la truelle et du compas!
C'est ainsi que, Benoît XVI, recevant le nouvel ambassadeur du roi des Belges venu lui présenter ses lettres de créance, Charles Ghislain, a déclaré: "L'Église respecte la liberté pour tous de penser autrement qu'elle ; elle aimerait aussi que soit respecté son droit d'expression."
Il est vrai que le royaume de Belgique s'était fait remarquer l'année dernière par une "courageuse" proclamation de son parlement, condamnant fermement les propos scandaleux du Pape, trop peu zélé à apprendre aux Africains à se servir de préservatifs.
Communiqué de Louis Aliot
Dans le dernier ouvrage d’Edouard Balladur, intitulé Le pouvoir ne se partage pas – Conversations avec François Mitterrand, je viens de relever une perle qui tombe à point nommé.
Concernant l’affaire Touvier en 1994, Edouard Balladur rend compte des propos de François Mitterrand : « Je désapprouve tous ces procès et je trouve, au point où nous en sommes, et quitte à vous choquer, que les organisations juives exagèrent. C’est comme si nous recherchions si Jérémie s’est bien conduit sous Nabuchodonosor lors de la déportation à Babylone. J’avais dit à Badinter et à Kiejman que je n’étais pas partisan de gratter sans cesse nos plaies. J’approuve tout à fait l’attitude de Georges Pompidou qui, d’ailleurs, s’en était expliqué, et bien expliqué.é (p. 204)
Le CRIF a-t-il demandé repentance et a-t-il condamné le PS et Mitterrand maintenant que nous connaissons le fond de la pensée de l’ancien président de la République ? Evidemment non, il était plus facile de profiter du système.
Alors, au moment où le communautarisme s’installe au point de menacer la laïcité, l’unité et l’indivisibilité de la république française, au moment où la pression migratoire n’a jamais été aussi forte et au moment où le radicalisme islamique s’engouffre dans toutes les brèches bien-pensantes ouvertes par les irresponsables qui nous gouvernent, il serait bon que le CRIF, qui ne représente que lui-même, s’occupe de ses affaires sans jeter d’huile sur le feu et sans insulter les patriotes, qui comme Jean-Marie Le Pen ont souffert de l’Occupation (il est pupille de la nation) et qui dans la résistance comme dans la défense de l’Empire, ont risqué leur peau pour défendre leurs idées et la Patrie.
Goebbels et les crimes sexuels des prêtres
Lu sur le site Benoît et moi une analyse du sociologue italien Massimo Introvigne, qui nous rappelle qu'en 1937, après la publication de l'encyclique Mit brennender Sorge, Goebbels avait déjà organisé une vaste opération de propagande contre l'Eglise autour de quelques cas d'abus sexuels commis par des prêtres!
Goebbels avait alors notamment écrit:
"Il y a des cas d'abus sexuels qui sont révélés tous les jours contre un grand nombre de membres du clergé catholique.
On ne peut malheureusement plus parler de cas individuels, mais d'une crise morale collective qui n'a peut-être jamais connu dans l'histoire culturelle de l'humanité une dimension si effrayante et si déconcertante. De nombreux prêtres et religieuses se sont reconnus coupables. Il ne fait aucun doute que les milliers de cas portés à l'attention de la Justice ne représentent qu'une petite fraction du total authentique, puisque de nombreux délinquants ont été couverts et cachés par la hiérarchie".
Toute ressemblance avec la rhétorique actuelle ne serait pas nécessairement fortuite...
Comme le dit l'auteur du site:
"Les coïncidences sont tellement troublantes que l'hypothèse d'un non-complot est de plus en plus sujette à caution!
Evidemment, les outils d'aujourd'hui sont infiniment plus puissants, et les maîtres es manipulations ont bien perfectionné la technique."
Je me trouvais à Rome la semaine dernière, et en voyant les groupes de pèlerins affluer joyeusement vers Saint-Pierre, je me suis dit que l’Église sortirait ragaillardie de cette cabale délirante. C’était l’audience du mercredi ; le pape fut acclamé. Il y a très longtemps que des foules acclament des papes à Rome et ça continuera, quoi que prétendent les prophètes d’un dépérissement de l’Église, sur un ton faussement navré. Certes, l’Occident semble atteindre le fond d’une déchristianisation qui frappe son âme d’aphasie. Mais pour le milliard de fidèles de la catholicité romaine, le pape demeure la vigie, et la basilique du successeur de saint Pierre, le centre du monde. Du reste, l’Occident peut renouer avec ses fondements, le relativisme dénoncé à juste titre par Benoît XVI n’aura qu’un temps.
Au fond, si ce pape suscite une telle hargne, c’est parce qu’il démystifie la “modernité” en profondeur : sa lucidité fait peur et fait honte, le miroir qu’elle nous tend n’a rien de reluisant, rien de rassurant non plus. Les ecclésiastiques proches du Saint-Siège ont tendance à invoquer un complot fédérant le vieil athéisme, le nouveau panthéisme et la kyrielle d’avocats – surtout américains – alléchés par la manne pontificale. ... Ce que dit le pape invalide le discours ambiant des “élites”pensantes et gouvernantes,voilà où le bât blesse. Toutes les “élites”, d’où la coalition hétéroclite d’analystes bidons feignant de réduire le problème aux acquis d’une crise de régime dont l’Église se tirerait en mariant ses prêtres, en ordonnant des femmes et en suggérant aux fidèles de s’envoyer en l’air comme à la télé ou sur les panneaux publicitaires.
Ce ne sont donc pas les actes fâcheux de pédophilie imputés à des prêtres qui choquent les médias et les autorités publiques.
Ils cartonnent le pape parce qu’il les gêne aux entournures. Mettons que sur l’homosexualité, la position de l’Église soit rigide. Mais les mêmes médias ne reprochent jamais aux rabbins et aux imams de tenir imperturbablement une position identique. Ce n’est donc pas l’homophobie que l’on récuse, mais l’influence de l’Église. D’une certaine façon, la meute qui aboie à ses basques lui fait bien de l’honneur.