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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 20:46

Le Vatican attend un infléchissement dans la "rigidité" de la laïcité à la française, a déclaré jeudi le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat du Vatican et bras-droit du pape, à deux mois du voyage de Benoît XVI en France.

Le prélat, dans un discours sur la laïcité italienne publié dans l'Osservatore Romano, a évoqué la situation française où "certains éléments font espérer une évolution de cette laïcité rigide qui fit de la France de la 3e République un modèle de comportements antireligieux".

Le cardinal Bertone avait relevé auparavant que les discours prononcés par le président français Nicolas Sarkozy sur la laïcité à Rome le 20 décembre 2007 et à Riyad le 14 janvier "ont suscité stupeur et indignation en France".

Le secrétaire d'Etat du Vatican participait à une table-ronde à Rome sur le 60e anniversaire de la Constitution italienne et sur le concordat qui régit les relations entre l'Italie et le Saint-Siège.

Il a qualifié la situation italienne de "vraie laïcité" formant le cadre d'une "collaboration fructueuse" entre l'Eglise et à l'Etat avec "un objectif commun: la promotion du bien authentique de l'Italie". Suite

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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 14:35

Etonnant retournement dont l’histoire a le secret: après l’instrumentalisation du FN par Mitterrand, qui tout en étant constamment minoritaire durant ses deux septennats a pu rester au pouvoir en divisant la droite, c’est maintenant au tour de la droite d’instrumentaliser Besancenot, l’homme providentiel d’extrême-gauche dont on sait bien qu’il n’arrivera jamais au pouvoir, comme Le Pen en son temps, mais qui par son talent peut être attaché comme un boulet aux chevilles de la gauche. Qui vivra verra si le stratagème fonctionne. Ymadeline.fr

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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 10:28

Partie1- Alain Soral-Paris 8 juin
Alain Soral fait une analyse politique de fond intéressante sur la définition et le clivage gauche-droite au sein de la 'république'.

Son analyse rejoint nombre des positions sociales économiques contre-révolutionnaires, catholiques et royalistes traditionnelles. Il cerne bien le 'libéralisme' hérité de la Révolution française et le système 'libéral' comme source de tous nos ennuis.

Deux façons de définir la gauche et la droite.

Historiquement,  la définition de la droite qui nous vient de l'Ancien régime, qui voit dans la droite les valeurs positives d'honneur, de morale, de respect des anciens et de la hiérarchie. La gauche étant alors la destruction de ces valeurs par le libéralisme montant, qui débouchera sur la Révolution française.

Le 'libéralisme', - ces valeurs de calcul amoral et sa destruction de l'ordre ancien - , devant donc être considéré en bonne logique comme le mal et 'la gauche'. Ce que certains hommes qui se croient de la droite traditionnelle ont tendance à oublier, eux qui se rallient systématiquement au 'libéralisme' en pensant faire leur devoir d'homme de droite... Je pense notamment, sans le nommer au filandreux Jean-François Touzé (une aparte pour les gens proches du front national).

La définition de gauche qui nous vient du marxisme et de la révolution d'octobre: ce qui définit la gauche et la droite, ce sont les rapports capital - travail.
Est de gauche, selon cette définition, ce qui favorise le travail. Est de droite, ce qui favorise le capital. Un patron de Pme aujourd'hui est donc de gauche, puisque du côté du travail productif. Un actionnaire du medef est de droite puisque du côté de la rente, de l'exploitation et du parasitisme.

Les valeurs de la Révolution française formellement de gauche puisque fondées sur un égalitarisme abstrait et déclaratif, mais pratiquement de droite puisque triomphe du libéralisme montant ne permettent pas de trancher nettement entre les deux camps... De gauche comme le peuple, ou de droite comme la bourgeoisie. Ce qui facilite encore la confusion française.

On peut déjà conclure qu'un mouvement populaire qui défend à la fois les valeurs morales et le monde du travail est de droite selon la première définition et de gauche selon la deuxième.

Il existe donc une droite morale qui est la condition de la gauche économique et sociale, et à l'inverse, une gauche amorale qui s'est révélée être la condition idéologique de la 'droite' économique dans sa version la plus récente et la plus brutale. Remarque qui nous amène à mai 68, à la société de consommation, et au libéralisme libertaire, qui n'est rien d'autre que la gauche sociétale dite aujourd'hui gauche bobo au service de la droite d'affaires afin de détruire à la fois la gauche sociale et la droite morale qui constituait la France d'avant mai 68 et dont l'origine remonte au Cnr (Comité national de la Résistance) - qui nous amène très loin de Pétain et de la collaboration -. Cela pour ceux qui voudraient nous piéger...

Un libéralisme libertaire dont le rôle était de détruire en même temps la gauche sociale incarnée à l'époque par le Pcf et la droite morale incarnée à la même époque par de Gaulle et son monde des valeurs de culture maurrassienne.

Une double destruction au service du pouvoir de l'Argent... qui explique fort bien l'incroyable réussite politique et mondaine des soit-disant parias de mai 68... Réfléchissez qui ils étaient à l'époque, ce qu'ils sont devenus aujourd'hui, et vous verrez que tout s'éclaire... Et que cela n'a rien à voir d'ailleurs à une trahison.

Cette fausse gauche est illustrée aujourd'hui par Besancenot et la vraie droite atlanto-libérale aujourd'hui incarnée par Sarkozy, une droite antinationale souvent fort mal comprise par la droite nationale elle-même.

A la lumière de cette analyse, quel point commun y a-t-il entre la droite nationale des valeurs et la droite libérale du profit? Aucun. Sinon la prétention à la domination politique par deux groupes sociaux en réalité inconciliables. L'un se fondant sur un ordre moral et la hiérarchie naturelle du monde ancien, l'autre sur l'amoralisme intégral et moderne de la loi du profit, porte ouverte à tous les arrivismes, toutes les décadences et toutes les mobilités sociales. Une union de deux groupes à prétention dominatrice où le premier (la droite des valeurs) qui n'en a pas les moyens se met au service du second (la 'droite' d'Argent) qui ne partage aucune de ses valeurs, les libéraux se servant chaque fois des conservateurs qu'ils ont historiquement vaincu et chassés du pouvoir comme autant d'idiots-utiles pour garder leur domination CONTRE le peuple (très juste!). Dans la pratique, c'est le bourgeois frontiste de la région Paca qui a voté Sarkozy comme il votait hier Le Pen pour, pensait-il, mettre un terme à la chienlit, et qui se retrouve au final avec Cécilia puis Carla, Kouchner et Attali, sans oublier les inénarables Rama Yade et Rachida Dati.

En fait d''union des droites', on assiste à l'éternelle manipulation de la très respectable droite des valeurs par le monde de l'Argent issu je vous le rappelle de la gauche historique, une union que l'on peut aussi qualifier plus vulgairement d'union du mac-euro et du cocu."

Pout terminer cette video, Alain Soral explique pourquoi Egalité & réconciliation: on apprend qu'il s'agit pour lui de réconcilier ces deux visions de la droite des valeurs et de la gauche du travail si on veut avoir une chance de peser politiquement, le système sait très bien que tant que ces deux camps marcheront séparément (le non de gauche à maastricht et le non de droite), il ne se passera jamais rien.

Les 'droits de l'homme' et les sans papieristes sont l'alibi humanitaire de l'esclavagisme du medef et du Fmi et de l'Omc - tout cela est très bien construit - , si en face on ne fait pas cette union sacrée de la droite des valeurs anti-consumériste et même anti-capitaliste profondément, et une gauche du travail, nous n'aurons aucune chance d'arriver à quoique ce soit. Et le rôle d'un Besancenot est d'empêcher ces rapprochements. Et plus vous empêchez ces rapprochements et plus le système vous valide...
 
 

Partie2- Alain Soral-Paris 8 juin
Suite tout aussi intéressante. A écouter.

                                                                  ***

Mon avis. En trente ans, on a changé d'échelle. De la même façon que Soral dit à juste titre que le discours assimilationniste d'un Chevènement est dépassé compte tenu de la submersion d'une immigration extra-européenne organisée volontairement, je pense que le discours politique de prise du pouvoir par les urnes est dépassé.

Il est maintenant trop tard pour espérer conscientiser un maximum de gens afin de gagner politiquement. Le discours de Soral s'il est correct d'un point de vue théorique est vain d'un point de vue pratique, dépassé à son tour. Et serait presque contre-productif car en appelant à continuer de voter, il contribue d'une certaine façon à entretenir la matrice. La 'démocratie' telle que conçue depuis 1789 a de toute façon fait preuve de son échec, en France et partout dans le monde. La même oligarchie se reproduit, se coopte entre elle, élimine les éléments de résistance et détruit toutes les identités nationales sur son passage. La pratique de la table rase, puis le chaos comme mode de fonctionnement.

Les français de souche ont été largement déculturés et assimilés à la sous-culture libérale mondialiste pour vouloir devenir des résistants martyrs.

Les immigrés eux-mêmes préféreront toujours les partis qui leur diront qu'ils sont une chance pour ce pays, leur accorderont des droits et avantages supplémentaires tout en pointant du doigt les nationalistes comme ennemis désignés à abattre.

Les deux solutions immédiates et définitives : outre l'appel au sursaut, la sortie de l'Europe et la sécession de cette fausse 'chose de tous', res publica, qu'est la dite 'république' 'française'. Deux mots à mettre entre guillemets comme nous le verrons le 14 juillet.


*
"Droite des valeurs" - Alain Soral - Paris 8 juin 2008 (parties 3 et 4)
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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 09:03

WASHINGTON (AFP) - Le bonheur fait des progrès dans le monde, affirme une étude menée auprès d'une cinquantaine de pays entre 1981 et 2006.

La phrase à retenir :

 

"Le bonheur des habitants d'un pays est plus souvent lié au degré de démocratie de son régime, affirme l'auteur principal de l'étude, Ronald Inglehart."

Source : fr.news.yahoo.com/afp/20080710/thl-usa-science-societe-96993ab.html

 

Ce type de réflexion sent bon la propagande jacobine de 1789 où le bonheur était fixé comme une table de la loi dans la déclaration des "droits de l'homme"... Il suffisait de connaître ces "droits", de les maintenir, de les diffuser comme une sorte de nouvel Evangile..., pour échapper aux malheurs politiques et "sociaux"..., "afin que les réclamations des citoyens... tournent toujours... au bonheur de tous"... 

Avec de telles pétitions de principes, le mythe du bonheur en faire-valoir magique..., inutile de s'étonner des guerres qui suivirent... Guerres inscrites virtuellement dans l'impérialisme de telles pétitions. Guerres toujours au service des mêmes ploutocrates.

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 15:44
Par Guillaume de Thieulloy in Mythes et Polémiques de l'histoire, Le retour de la dispute, Studyrama perspectives, France 2008, p. 150-155.

Ce livre doit être acheté par tout bon contre-révolutionnaire et être mis en bonne place dans sa bibliothèque aux côtés des livres de Jean Sévillia, Jacques Heers, Régine Pernoud, René Sédillot, Jean Dumont et d'autres. Entre autres contre-informations: le mythe des croisades, la légende noire de la croisade contre les Albigeois, le mythe du droit de cuissage, la légende noire de l'Inquisition, la légende noire des Conquistadors, pourquoi révoquer l'Edit de Nantes?, la légende noire de l'esclavage, le mythe de la Révolution égalitaire, la légende noire de la colonisation, etc.

Je reproduis ici quelques éléments développés par Guillaume de Thieulloy qui confirment mon article de février 2007 sur
les catholiques royalistes premiers défenseurs des ouvriers dans notre pays, et l'imposture de la 'gauche' et de la franc-maçonnerie 'sociale' . Merci à Guillaume de Thieulloy pour cette contribution à la démystification d'une belle imposture qui a toujours cours.

"... [B]on nombre de nos lois sociales les plus importantes ont été écrites entre 1815 et 1944 par des hommes aussi éloignés du libéralisme que du socialisme, en un temps où 'libéral' signifiait 'de gauche' ou, plus précisément, attaché aux idéaux de 89.

Contre le 'libéralisme' (économique, politique, religieux, c'est tout un, à cette époque), naît un courant antilibéral, marqué à la fois par son attachement à la monarchie légitime (contre les Orléans, princes libéraux), par son attachement à l'Eglise, et par son rejet des principes de 89.

Et ce légitimisme emporte de belles victoires législatives. Emmené par des grands ténors, comme
Alban de Villeneuve-Bargemont, Armand de Melun, Albert de Mun, René de la Tour du Pin, ou, plus tard, Hyacinthe de Gailhard-Bancel, il obtient le vote de maintes lois sociales.

Citons pêle-mêle:
- la limitation du travail des enfants (1840)
- l'institutionnalisation du repos dominical (1814, aboli en 1880 par des parlementaires anticléricaux et rétabli en 1906),
- l'interdiction du travail de nuit pour les femmes (1892)...

A chaque fois, c'est une nouvelle pierre dans le jardin de la révolution 'libérale' ... les grands bénéficiaires de 89 se voient ainsi imposer des limites à leurs égoïsmes et le moderne esclavage né de la révolution industrielle trouve dans ces lois un peu de modération.

Aucune des lois sociales du XIXe siècle n'émane du mouvement qui commence à naître à la gauche des 'libéraux', le socialisme; toutes sont l'oeuvre conjuguée de la hiérarchie catholique et des vieilles élites légitimistes. C'est sans doute la raison pour laquelle ces lois sociales n'ont pas toujours l'heure de plaire aux militants 'socialistes' qui en connaissent l'histoire: ils accusent alors souvent le mouvement légitimiste social de 'paternalisme' et de donner par charité ce que l'ouvrier devrait exiger en justice. ... Si aujourd'hui nous nous interrogeons sur ces motivations, nous constatons qu'en réalité, il s'agissait autant de justice que de charité.

... [I]l est au moins une preuve évidente du fait que la quête de justice n'était en aucune façon étrangère au catholicisme social: il s'agit de l'effort poursuivi tout au long du siècle pour arracher l'autorisation de se réunir en groupements professionnels. Cet effort,... porta ses fruits en 1884, avec la loi sur la liberté syndicale.

... Notons d'ailleurs que la loi sur la 'liberté syndicale' est une loi inachevée. Ce que visaient les légitimistes sociaux, c'était la pleine liberté d'association, c'est-à-dire non seulement le droit pour les ouvriers de s'associer entre eux, mais également le droit de s'associer par métier, ouvriers et employeurs ensemble. Or, la 'liberté' syndicale s'accompagne d'une interdiction formelle de ce type d'association - interdiction qui a perduré jusqu'à nos jours. Il est intéressant de constater que cette interdiction, non seulement évite une trop lourde entorse aux principes de la Révolution 'libérale' (entorse qui eût été décisive si les groupements de métier ainsi constitués avaient eu, selon le voeu des légitimistes sociaux, un véritable pouvoir législatif en matière sociale), mais également satisfait aux impératifs socialistes de 'lutte des classes'. Ainsi peut-il se faire que 'libéraux' et 'socialistes' s'accordent CONTRE l'intérêt de l'ouvrier...

Dans l'ordre spirituel, les pontifes romains de la deuxième moitié du siècle, ... surtout à partir de 1848, Pie IX, puis Léon XIII, explicitèrent dans de très nombreux documents les principes de la 'doctrine sociale de l'Eglise'. Cette doctrine, tout comme celle des légitimistes sociaux, n'est ni libérale, ni socialiste; elle est à la fois hostile à l'individualisme et à l'étatisme. Conformément à la Loi naturelle (et notamment à la nature sociale de l'homme), elle vise à restaurer dans toutes leurs prérogatives les corps intermédiaires, niant radicalement les principes de 89 pour lesquels rien n'existe entre l'individu et le Léviathan étatique...

... Au plan temporel, ces catholiques sociaux se rangeaient sous la bannière du
comte de Chambord, petit-fils de Charles X. ... Ce prince fut l'un des hommes les plus attachés à résoudre la question ouvrière qu'il traita notamment dans sa Lettre aux ouvriers (1865).

Par la suite, une forme d'alliance entre royalisme et syndicalisme commença à se nouer dans les dernières années du XIXe siècle. L'exemple le plus fameux en est sans doute les
cercles Proudhon, nés dans la mouvance de la Jeune Action française, et dont Bernanos fut un acteur éminent.

... Seuls quelques érudits et passionnés de la 'question sociale' se souviennent encore que les plus grandes de nos lois sociales sont dues, non aux socialistes, maix aux antilibéraux de droite, aux fidèles du comte de Chambord.

Et par un clin d'oeil mélancolique, la gauche de gouvernement, sous le ministère de Lionel Jospin notamment, commença à défaire ce que le royalisme social avait fait, en levant l'interdiction de travail de nuit des femmes (novembre 2000). Après avoir mis les plus faibles en esclavage au nom de la la liberté, voici que l'on brisait leurs protections au nom de l'égalité et de la parité..."

Guillaume de Thieulloy

Orientations bibliographiques

* J.B. Duroselle, Les Débuts du catholicisme social en France (1822-1870), Paris 1951.
* R. de la Tour du Pin, Vers un Ordre social chrétien : jalons de route (1882-1907), Paris 1908.
* E. de Beau de Loménie, Les Responsabilités des dynasties bourgeoises, Paris, 1943-1973, 5 vol.
* H. de Bourbon, comte de Chambord, Textes politiques : Lettres et Manifestes, Paris, 1995.
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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 15:34
Après l'assemblée batave, c'est le Sénat des Pays-Bas qui a voté à une très large majorité la loi précédant la ratification de la Constitution "européenne".

                                                            ***
Le peuple néerlandais s'était largement prononcé contre la Constitution il y a moins de trois ans. Cette fois, le gouvernement n'a pas pris le risque d'en appeler au « peuple souverain », le souverain mensonge des démocraties...

(AFP) via Club Acacia

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 15:30

Plus de 20 régions sur 84 ont célébré officiellement la fête de la Famille, de l'Amour et de la Fidélité en Russie. Il s'agit du renouveau d'une ancienne fête, qui célébrait l'amour entre le prince Saint Piotr de Mourom et son épouse, la paysanne Sainte Fevronia.
Ils vivaient à à Mourom durant le Moyen Age. Piotr épousa, contre l'avis des boyards, sa bien-aimée, une paysanne qui l'avait guéri.
Ils décédèrent un même jour, en 1228, et furent sanctifiés.

(Ria Novisti) via Club Acacia


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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 17:20

Le Secrétaire national de l’Alleanza Monarchica, Massimo Mallucci, avocat, a déclaré : "La mesure gouvernementale qui introduit l’immunité pour les quatre plus hautes charges de l’Etat trahit un désir persistant de fonder une "oligarchie", maladie chronique de toute république. L’immunité, ajoutée aux énormes privilèges déjà détenus par la classe politique, prise dans son ensemble, éloigne toujours plus le peuple des institutions.

Dans un pays où on ne peut plus choisir la classe dirigeante, étant donné que les noms des futurs élus sont imposés d’en haut, de telles décisions, de la part des parrains de la politique à l’intérieur de "la salle des boutons" [de vote = l’assemblée] font craindre de futures régressions démocratiques. Suite

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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 13:35

J’entends sur France-culture, radio de bonne qualité mais peu réputée pour son objectivité, une journaliste parler “d’un sentiment qui voudrait que les inégalités se creusent en France”.

Ce n’est pas un sentiment, c’est une réalité. Depuis le début des années 80 (quels qu’aient pu être les gouvernements de droite et de gauche) l’Etat hésite à recourir à l’impôt et préfère s’endetter. Mais auprès de qui? De ceux qui ont suffisamment d’argent pour en prêter.

Donc les riches sont gagnants deux fois: en étant insufisamment taxés, et en touchant les intérêts de leur créances sur l’Etat.

Quand on est passé de Giscard à Mitterrand en 1981, les marxistes chantaient victoire dans le vide, les riches ne pouvaient pas se douter qu’en fait les choses iraient mieux pour eux, ni les pauvres qu’elles iraient pire, ni les classes moyennes qu’elles étaient destinées à s’appauvrir.

Ymadeline.fr
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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 13:33

La République veut faire faire avaler par l’opinion la pilule (si l’on peut dire) des mères porteuses. Mais, comme disait De Gaulle, “la République est laïque mais la France est catholique”; on va donc essayer de convaincre les Catholiques.

Interview dans La Croix de Nadine Morano, un ministre dont on connaît la bonne foi depuis qu’elle a nié en 2008 ce que tout le monde a pu voir pendant la campagne présidentielle de 2007 : s’infiltrer déguisée dans un meeting de Ségolène Royal…

Oui, elle est pour les mères porteuses; d’ailleurs elle serait avec grand plaisir une mère porteuse si une amie le lui demandait. Bien sûr que je suis catholique, oh-là-là, et je suis très pratiquante, plus catholique que moi, tu meurs (c’est le cas de le dire) mais c’est ma vie privée, petits polissons de journalistes de La Croix, hi-hi…

La Croix, journal catholique de référence comme Le Monde pour la presse profane, a oublié de préciser que Morano, en plus d’être une catholique fervente, est aussi favorable à l’avortement, à l’euthanasie, à l’adoption des enfants par des homosexuels… et membre de la franc-maçonnerie.
Ymadeline.fr

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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 12:59

Le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë a plaidé mardi devant les élus municipaux pour la construction de tours dans le pourtour de Paris, tout en reconnaissant que les "Parisiens sont réticents à l'idée même d'immeubles de très grande hauteur".
... "Les Parisiens sont réticents devant l'idée même d'immeubles de très grande hauteur : les sondages le disent assez clairement. Mais le devoir d'un responsable public est de se laisser guidé par le sens de l'intrêt général plutôt que par les sondages", a-t-il dit.


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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 12:56

GENÈVE, 8 juil 2008 (AFP) - Plus de 100.000 Suisses exigent un vote contre la construction de minarets

La droite populiste suisse a réuni plus de 100.000 signatures pour réclamer l'organisation d'un vote contre la construction de minarets, ont annoncé mardi les promoteurs de l'initiative.

L'initiative populaire contre ces édifices a été déposée auprès du gouvernement, forte de près de 115.000 signatures, soit largement plus que le minimum de 100.000 nécessaires pour organiser une consultation.

Dès le dépôt du texte, le gouvernement suisse a fait savoir qu'il appellerait le peuple à le rejeter lors du vote qui n'interviendra pas avant de nombreux mois.

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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 20:14

Renaissance Catholique vous invite à étudier le thème "La démocratie totalitaire".
C'est le sujet de l'Université d’été 2008 qui se tiendra du vendredi 11 au lundi 14 juillet à Avenay-Val-d’Or (51).
De brillants conférenciers se succèderont pendant quatre jours dans une optique militante, catholique et française.

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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 19:39

Natacha Polony féminisme
Natacha Polony fait une critique générale du 'féminisme'.
Parmi les thèmes développés:
Une illusion sur le féminin.
Ex: - les bandes de jeunes filles…
      - les femmes peuvent être violentes. Ex: Des femmes qui ont exercé le pouvoir,: de Catherine de Russie à Elisabeth Iere d'Angleterre, d'Isabelle la Catholique à Margaret Thatcher, des modèles de douceur? Arrêtons d'être dans une illusion sur le féminin.
'Le fait d'expliquer aux filles qu'elles ne peuvent réussir qu'en dansant ultra maquillées avec le nombril à l'air, je ne suis pas pas sûre que cela soit l'aboutissement de la 'libération' des femmes.'
Un mouvement différentialiste attentatoire aux intérêts mêmes de la femme et ceux mêmes de la société
Ex: Ségolène Royal qui ne cessait de se présenter en tant que femme… c'est une régression fondamentale pour les femmes.
Le système consumériste et d'instrumentalisation du corps humain où l'on n'entend jamais les féministes là-dessus…
Le 'discours psy' comme 'nouvelle religion': on a remplacé le bien et le mal moral ou religieux par le performant ou  non performant, on est dans la réussite ou dans l'échec, c'est parce que les femmes ne sont pas comme la société leur dit d'être qu'elles seraient dans l'échec… c'est l'imposition pour chaque individu le fait d'aller toujours plus loin dans cette image de réussite..., mais il y a aucun développement d'un sens donné à notre existence… le milieu professionnel ayant été dépourvu de sens. Il s'agit toujours de donner plus sans que l'on voie à quoi cela sert.

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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 13:37

Alors que l’oligarchie qui gouverne la république poursuit son offensive contre notre nation française en tentant de ressusciter pour la seconde fois l’infâme traité constitutionnel européen rejeté par les Hollandais et les Français, puis il y a de cela seulement quelques jours par les courageux Irlandais, Nous militants d’ Action Française appelons comme le firent en 1940 nos aînés face à l’occupant , tous les patriotes à manifester leur opposition aux menées antinationales des traîtres qui tyrannisent nos libertés, dont la première est l’indépendance de la Patrie.
Nous appelons les hommes de bonne volonté, par delà la droite et la gauche, à fleurir la tombe du soldat inconnu sans discontinuer à compter de midi, demain, mardi premier juillet 2008.
Alors que le commis des euro mondialistes, Nicolas Sarkozy, accède à la présidence de l’Union Européenne, pour signifier la Haute trahison dont il se rend coupable un peu plus chaque jour, il a fait ôter les couleurs pour lesquelles nos grands-parents ont combattu et dans lesquelles nos morts sont ensevelis.
Munissez vous de lys et de vos drapeaux pour venir fleurir la tombe du Soldat inconnu en famille, afin de manifester dans le calme et la dignité notre volonté inexorable de sortir de cette Union Européenne technocratique, fiscaliste, marchande et soft-totalitaire.
Contre la Babel mondialiste, pour en finir avec l’Union Européenne, pour la France!

ACTION FRANCAISE
Aspects de la France (3-16 juillet 2008)

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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 09:55
L'ÉVÊQUE DE CHICOUTIMI S'OPPOSE À LA MESSE TRIDENTINE



"C'est officiel : l'évêque de
Chicoutimi (Canada), Mgr André Rivest, s'oppose à la Messe tridentine et n'appliquera pas le Motu proprio "Summorum Pontificum" dans le diocèse.

Le curé de la paroisse Sacré-Coeur, Mgr Jean-Roch Gaudin, a écrit un texte dans le feuillet paroissial qui annonce de manière officielle que l'évêque de Chicoutimi, Mgr André Rivest, n'appliquera pas le Motu proprio "Summorum Pontificum" dans le diocèse suite à la demande qui lui a été faite par 130 fidèles.

Voici le texte de Mgr Jean-Roch Gaudin :

1. En juillet 2007, le St-Père a étendu à l'Église entière la possibilité de célébrer la messe selon les livres liturgiques promulgués le 23 juin 1962, soit avant le Concile Vatican II. On appelle cela la "forme extraordinaire" de la messe. En langage liturgique, le mot "extraordinaire" signifie exceptionnel. Lors de la célébration sous cette forme extraordinaire, le prêtre célèbre la messe en latin et dos au peuple, comme autrefois, et les participants communient à genoux et sur la langue. La forme actuelle de célébrer la messe est la "forme ordinaire".

2. Il y a un mois, une pétition signée par 100 personnes m'a été présentée, me demandant l'autorisation d'avoir une messe une fois par mois sous la "forme extraordinaire", dans une des trois églises de la proisse, de préférence à l'église du Christ-Roi. Selon le Motu Proprio du St-Père, j'avais le pouvoir d'autoriser cette requête.


3. Mais, comme les signataires venaient principalement de différentes paroisses du diocèse et par solidarité avec la pastorale d'ensemble du diocèse, j'ai cru bon consulter Mgr André Rivest, le premier Pasteur du diocèse, et en même temps lui soumettre la pétition pour qu'il donne une orientation diocésaine à ce sujet.

4. Mgr Rivest a consulté son Conseil presbytéral (composé de différents prêtres du diocèse) le lundi 19 mai dernier et le lendemain il m'a téléphoné pour me dire qu'il croyait bon de ne pas accorder l'autorisation de célébrer la messe sous la "forme extraordinaire" dans le diocèse pour les raisons suivantes :

a. Le Motu Proprio dit : "dans les paroisses où il existe un groupe stable de fidèles attachés à la tradition liturgique antérieure, le curé accueillera volontiers leur demande de célébrer la messe sous sa forme extraordinaire" (art. 5-1). Ni dans la paroisse Sacré-Coeur, ni dans le diocèse, il n'existe de groupe stable. Les signataires de la pétition ne forment pas un groupe stable, un groupe permanent, une communauté en tant que telle, mais un ensemble de personnes dispersées dans le diocèse qui, très majoritairement, n'ont pas de lien continu entre elles.

b. L'Évêque a comme rôle de protéger l'unité dans le diocèse et il a l'autorité et la responsabilité sur la liturgie et sur la pastorale des fidèles. L'autorisation de célébrer des messes sous sa "forme extraordinaire", sera source de division parmi les prêtres et les fidèles et l'impact d'une telle célébration risque d'être négatif.

c. Parmi les critères mis de l'avant par le St-Père dans son Motu Proprio, l'évêque doit examiner si les demandeurs et les prêtres eux-mêmes ont la formation liturgique et une "certaine familiarité" avec la "forme extraordinaire" du rite latin, de même qu'une bonne connaissance de la langue latine que le pape Benoît XVI lui-même juge nécessaires pour une célébration fructueuse selon la "forme extraordinaire". Or, parmi les signataires très peu peuvent répondre positivement à ces critères.

5. Après avoir consulté mon équipe pastorale, je suis totalement en accord avec la position de Mgr Rivest qui m'a demandé de vous faire part de sa décision. Je n'autorise donc pas la célébration de la messe sous sa "forme extraordinaire" dans la paroisse Sacré-Coeur.

6. Cependant, les personnes qui désirent avoir une telle messe, peuvent se rendre à l'église St-François-d'Assise, 1381, 1ère Avenue, Limoilou, Québec, tous les dimanches et les jours de fête, à 10 heures (messe chantée).

Mgr Gaudin a même affirmé : "Mon article annonce officiellement et publiquement la position de l'«évêque et la mienne. J'espère qu'avec mon article, l'histoire va se terminer. Autrement, je vais me poser de sérieuses questions sur le sens du respect et de l'obéissance à l'autorité de la part de ces personnes. Ce n'est pas le Pape qui est le premier responsable pastoral et de la liturgie du diocèse, mais l'évêque. Et les Papes ont l'habitude de respecter cette responsabilité, à moins de raisons très très très graves.

Le Pape n'interviendra sûrement pas sur ce dossier et n'obligera sûrement pas notre évêque à offrir une messe tridentine dans le diocèse. Il lui demandera seulement des informations supplémentaires et il le respectera dans sa décision. L'Évêque aura perdu du temps inutilement".

                                                                         ***

La position de Mgr Rivest, l'évêque de Chicoutimi, concernant le Motu proprio "Summorum Pontificum".

D'abord publiée en français sur DICI : http://www.dici.org/actualite_read.php?id=1708 

Pour plus de détails, visitez le blog :
http://motupropriochicoutimi.over-blog.com/
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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 19:08

Les mondialistes eurocrates nous avaient promis la fin du chomage avec l'Europe. C'est le contraire qui nous arrive.

"PARIS (
AFP) — L'OCDE table en moyenne sur une remontée du chômage en 2008 et 2009 dans l'ensemble de ses 30 pays membres"            

Rappel: L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE, en anglais OECD : Organisation for Economic Co-operation and Development) est une organisation internationale d'études économiques, dont les pays membres, principalement des "pays développés", ont en commun un système de gouvernement
démocratique et une économie de marché.

Quel sont les premiers soucis de l'hyperclasse? Réponse: L'OCDE "insiste sur la nécessité de combattre le racisme à l'embauche et la discrimination des femmes, dans son rapport annuel publié mercredi à Paris". Nous voilà rassuré!

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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 17:22

                         "Il n'y a pas plus sectaire qu'un libéral" (Louis Veuillot)

Le Monde sort la grosse artillerie avec ce texte de Tincq sur les 'intégristes' 'schismatiques' à l''esprit borné', sic... et s'inquiète du 'triomphe posthume de Mgr Lefebvre'... Quelle tolérance!
Hallali et affolement! Il y a des textes comme ceux-ci à conserver. La frayeur de Tinq ? Ces générations de prêtres 'intégristes' 'se sont renouvelées'...


Via le Forum catholique

Le pape Benoît XVI et ses intégristes, par Henri Tincq
LE MONDE | 02.07.08

Il y a vingt ans, Marcel Lefebvre, évêque français insoumis, esprit borné, bafouait l'autorité du pape Jean Paul II, le 30 juin 1988. Dans son séminaire d'Ecône, en Suisse, bastion de l'intégrisme catholique, il consacrait quatre évêques pour assurer la postérité de la "tradition" contre le concile "hérétique" Vatican II [Mgr Lefebvre n'a jamais dit ni écrit que Vatican II était 'hérétique'. Il a dit que certains textes dans leur rédaction - Gaudium et spes, dignitatis humanae - n'étaient pas clairs, mais ambigus..., équivoques et pouvaient être interprétés dans le sens libéral]. Des années de tractations avec la Curie romaine (surtout Josef Ratzinger) ou avec des "amis" comme le philosophe Jean Guitton étaient anéanties. Il faisait soleil, ce matin-là sur Ecône. L'huile sainte luisait sur le front des jeunes prélats. Les fidèles s'agenouillaient devant leur crosse, baisaient leur anneau. Au même moment, un décret fulminé par Rome excommuniait Mgr Lefebvre (mort en 1991) et ces nouveaux évêques devenus "schismatiques".

Deux décennies plus tard, et malgré les échecs successifs des tentatives de "réconciliation" menées par Jean Paul II et surtout Benoît XVI, le traditionalisme, s'il n'a pas gagné dans les textes, a gagné dans les têtes. Ceux qui avaient confondu - et ils étaient alors nombreux - cet épisode des sacres d'Ecône, il y a vingt ans, avec l'expression d'un folklore désuet promis aux poubelles de l'histoire, d'une nostalgie béate pour l'encens, la soutane et la messe en latin, se sont trompés.

Les "tradis" sont toujours là. Largement français à ses débuts - en raison de la nationalité de Mgr Lefebvre et des crispations dans l'Hexagone sur la liturgie moderne -, le phénomène s'est mondialisé. La frontière est de plus en plus poreuse, avec des manifestations de foi et de dévotion encouragées par un Benoît XVI, par un jeune clergé et des communautés dites "nouvelles" qui prônent le retour à la tradition comme mode de résistance à la sécularisation moderne.

Les séminaires de la Fraternité saint Pie X, noyau dur du schisme, ont essaimé en Allemagne, en Australie, aux Etats-Unis dans le Minnesota, en Amérique latine. Les générations de prêtres (près de 500) qui en sortent et de fidèles (600 000, de source vaticane) héritiers de cette dissidence se sont renouvelées. Elles sont installées dans plus de trente pays. Typiquement européen, ce modèle d'une Eglise autoritaire, intransigeante, anti-oecuménique et anti-moderne, dominée par la figure du saint prêtre en charge du sacré, s'est exporté. Il est, pour les traditionalistes, le garant de cette part de mystère, d'émotion et de beauté propre à toute tradition et que la "nouvelle messe" aurait sacrifiée. Dans un monde éclaté, le latin y retrouverait un statut de langue universelle et les emprunts aux traditions culturelles, en Inde ou en Afrique, pousseraient vers la "tradition" les fidèles attachés à une liturgie et à un catéchisme uniques.

Les traditionalistes ont trouvé un allié avec le pape allemand. Les fidèles s'étonnent des audaces que prend Benoît XVI en matière liturgique, à rebours de toute une évolution enregistrée depuis Vatican II. Le maître des cérémonies de Jean Paul II a été remplacé. Benoît XVI a rétabli le trône pourpre bordé d'or des papes préconciliaires, renoncé au "bâton pastoral" de ses prédécesseurs, symbole d'une Eglise plus humble, et ressorti la "férule" en forme de croix grecque du pape le plus réactionnaire du XIXe siècle (Pie IX). Il a restauré l'usage de la distribution de la communion à genoux et par la bouche, "destinée à devenir la pratique habituelle des célébrations pontificales", a déclaré dans L'Osservatore romano Mgr Guido Marini, son cérémoniaire. La France [La France ou les progressistes?] risque d'être stupéfaite lors de la visite de Benoît XVI en septembre.

 

LA ROME DU XIXE SIÈCLE

Un an après, le motu proprio (décret du pape) de juillet 2007 libéralisant l'ancien rite en latin n'a certes pas déchaîné les passions. En France, le ralliement à l'"ancienne messe" n'aurait touché que... 0,1 % de fidèles [Les Tradis ont déjà leur lieux de messes dans les maisons traditionnelles FSSPX, FSP, ICRSP, IBP, etc.]. Le nombre de paroisses où elle est célébrée depuis un an n'est que de 40, s'ajoutant aux 132 qui la proposaient déjà. Mais les traditionalistes n'ont pas renoncé à leur guerre d'usure contre les évêques, les prêtres et la Curie "modernistes". Ils ont rejeté le protocole d'accord proposé par Rome en vue de régler le schisme [C'est faux, tout indique au contraire des dépêches Afp de ces derniers jours, une satisfaction du côté de Rome], qui ne leur demandait que de s'engager à respecter l'autorité et la personne du pape. Victime d'un jeu de surenchères sans fin, Benoît XVI se voit sommé de lever les excommunications de juin 1988 et d'attribuer aux prêtres traditionalistes un statut sur mesure de "prélature nullius", qui leur offrirait le double avantage d'être reconnus par Rome et de rester indépendants des évêques.

 

Benoît XVI peut-il aller jusque-là ? Serait-il vraiment ce pape qui n'aurait jamais réussi à s'affranchir de son modèle bavarois où la messe, la famille, l'angelus des champs et la musique des villes étaient au coeur du quotidien ? D'un passé de théologien épouvanté par l'ampleur des dérives qui ont suivi le dernier concile, par le "nihilisme" de Mai 68 et par l'inexorable montée du "relativisme" des moeurs et des opinions, y compris religieuses ? On peine à penser que ce philosophe, qui a dialogué avec des figures de la pensée laïque (Florès d'Arçais en Italie, Habermas en Allemagne), renoué avec Hans Küng, son ancien collègue théologien devenu son meilleur ennemi, prié dans une mosquée (Istanbul), visité des synagogues, écrit des encycliques au ton moderne sur l'amour et l'espérance, puisse demain ouvrir la porte aux schismatiques de 1988, arc-boutés sur la Rome du XIXe siècle. Celle qui combattait les idées de liberté et de droits de l'homme, qui était le bastion du dogme le plus figé, la citadelle de la seule foi catholique légitime, hostile à tout dialogue avec les chrétiens séparés et les confessions non chrétiennes.

Son goût pour la liturgie traditionnelle était connu, ceux qui s'en scandalisent devraient relire les ouvrages qu'il y a consacrés. De même sa mission de pape, gardien de l'unité, l'oblige-t-elle à renouer, avec les traditionalistes, une négociation dans laquelle, comme responsable de la doctrine à Rome, il avait mis le prix, il y a vingt ans, mais dont il vit encore comme un échec personnel la rupture. Dans toutes les religions, la liturgie est toujours l'expression d'une foi. Elle ne peut être dissociée de la doctrine. Or le cap a été fixé, il y a plus de quatre décennies, lors de Vatican II, maintenu par Paul VI et Jean Paul II. Aujourd'hui, un néoconservatisme règne à Rome, encouragé moins par le pape que par des groupes qui n'ont jamais fait leur deuil de l'Eglise autoritaire et repliée de jadis. Le retour à une liturgie plus traditionnelle, la réintégration des schismatiques risquent de se faire au prix d'un grignotage des acquis de quarante ans ['des acquis': Tincq a le don de la plaisanterie!]. Ce serait le triomphe posthume de Mgr Lefebvre.

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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 18:35
"Redoutée depuis longtemps, l'existence d'un schisme à l'intérieur de l'Eglise anglicane, opposant traditionalistes et libéraux, s'est confirmée dimanche 29 juin, au terme d'une semaine de conférence dissidente, appelée Gafcon (Global Anglican Future Conference), qui a réuni, à Amman et à Jérusalem, près d'un millier d'évêques, prêtres et laïcs de sensibilité traditionaliste.

UNE SCISSION DE FAIT AU SEIN DE L'ANGLICANISME

Ses promoteurs refusent de parler de schisme et préfèrent l'expression d'"Eglise dans l'Eglise". La FOCA (Fellowship of Confessing Anglicans) qu'ils ont créée à Jérusalem traduit pourtant une scission de fait au sein de l'anglicanisme, lui-même issu d'une rupture, il y a quatre siècles, entre la Rome des papes et la Couronne d'Angleterre.

Les effectifs que cette aile conservatrice représente (35 millions, soit près des 77 millions de fidèles anglicans), la remise en cause de la primauté de l'archevêque de Canterbury, le recours qu'elle prétend incarner contre "le sécularisme militant" et le "déclin spirituel" constituent un défi sans précédent.
... La déclaration finale de la conférence rebelle qui vient de s'achever à Jérusalem rejette " l'autorité des Eglises et dirigeants qui ont renié la foi orthodoxe en parole ou en action". ... Sur le plan doctrinal, elle entend écarter les ajouts récents, d'inspiration libérale, au Book of Common Prayer (livre de prière commune), manuel de base (1662) de tous les anglicans. ...
La crise couvait depuis le 2 novembre 2003, quand l'Eglise épiscopale (anglicane) des Etats-Unis a consacré Gene Robinson, père de famille divorcé et ouvertement homosexuel, comme évêque de l'Etat du New Hampshire.
... Les propos entendus à Jérusalem traduisent le fossé né de la décision des anglicans américains d'ordonner un évêque homosexuel : "Un coup de folie, commente Peter Jensens, qui a secoué le géant endormi de l'anglicanisme orthodoxe et évangélique". "Difficile, ajoute Michael Nazir-Ali, d'enseigner la foi commune avec des gens qui ont ordonné une personne dont le style de vie est contraire à l'enseignement unanime de la Bible et de l'Eglise."

... Cette tempête annonce une redistribution du pouvoir au sein de la confession anglicane, depuis toujours dirigée par l'Eglise mère d'Angleterre. Celle-ci est aujourd'hui désertée par ses fidèles. Ses finances sont asséchées. Elle s'accommode de la sécularisation et du pluralisme religieux : début 2008, des propos de Rowan Williams favorables à l'introduction de la charia dans la loi britannique avaient fait scandale." (Le Monde, Libéraux et conservateurs se disputent l'Eglise anglicane, 01.07.08).

"Les catholiques pratiquants sont désormais plus nombreux au Royaume-Uni que les anglicans, selon une étude de l'organisation Christian research pour 2006." (
Le Parisien, 1er juillet 2008)

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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 13:26

La démocratie : une pure illusion, une absurdité logique et une impossibilité théorique (Joseph de Maistre)
 

Oeuvres"À partir de l'exemple fourni par la Révolution française"..., Maistre "instruit le procès de la démocratie. Dès son Etude sur la souveraineté (livre II, chap. IV), il présente l'idéal démocratique comme une pure illusion.

[...] Les mirages de l'égalité, comme ceux de la souveraineté populaire, 'choquent le bon sens'.

Au nom d'une chimère - 'l'idée d'un peuple souverain et législateur' -, la démocratie menace les libertés individuelles et conduit au despotisme ou à l'anarchie.

"La démocratie est chimérique, pour Maistre, car elle ne saurait exister 'dans sa pureté théorique' : 'nul peuple comme nul individu ne pouvant posséder une puissance coercitive sur lui-même', l'ambition démocratique, si on la prend à la lettre, est incompatible avec la souveraineté, dès lors que celle-ci n'est pas autre chose qu''un pouvoir réprimant qui agit sur le sujet et qui ... est placé hors de lui'. La démocratie proprement dite est donc une absurdité logique et une impossibilité. Il est contradictoire de soutenir l'idée d'un 'peuple-roi', c'est-à-dire d'affirmer, au prix d'un fragile oxymore, que les sujets d'un pouvoir peuvent en être en même temps des souverains.

"... En démocratie représentative. ... Maistre se plait à observer que, dans les faits, l'une des conséquences de la délégation par laquelle le peuple est censé confier son pouvoir à des hommes dignes de le représenter est de tempérer la démocratie par un principe aristocratique. Le simple droit de voter ne doit pas faire illusion (l'aristocratie héréditaire est inévitable). ... Maistre dénonce les faux-semblants de l'égalitarisme démocratique, que contredisent, dans l'exercice effectif du pouvoir, les privilèges dévolus à une élite: 'La masse du peuple influe ... très peu sur les élections, comme sur les autres affaires. C'est l'aristocratie qui choisit...' On voit sans peine la conséquence d'un tel mode de gouvernement: le régime représentatif, en remettant le pouvoir réel entre les mains d'un petit nombre de délégués, est un système qui porte en lui l'inévitable 'oppression de la masse'.

"Pour qu'une république soit équitable, elle doit donc satisfaire à des conditions qu'il est fort difficile de remplir. Il faut, d'une part, que le peuple, renonçant à faire usage de la puissance qu'il tient de la constitution démocratique, s'en remette aux 'lumières' de ses dirigeants; et que, d'autre part, ces mêmes dirigeants, 'suffisamment contenus par la crainte de se voir privés du pouvoir', l'exercent avec une 'sagesse' qui justifie la confiance du peuple. Que ce 'respect', d'un côté, et cette 'crainte', de l'autre, viennent à manquer, alors, pronostique Maistre, l'Etat démocratique marchera 'à grands pas vers sa ruine', en dérivant vers le despotisme ou vers l'anarchie, car à la tentation despotique de ceux qui gouvernent répondront toujours des formes d'insurrection produisant 'les effets les plus terribles'.

"La démocratie, par conséquent, est un régime qui ne peut durer 'qu'à force de vertus, d'énergie et d'esprit public'. Comme tel, il est fait 'pour un peuple de dieux'. Maistre, qui reprend malicieusement l'idée à Rousseau, s'éloigne du philosophe genevois en tirant de cette formule une conclusion inverse à la sienne. Ce régime, qui n'a jamais existé dans l'histoire que par éclairs, doit rester selon lui ce qu'il a toujours été, c'est-à-dire l'exception : on ne saurait sérieusement le proposer à de simples hommes 'comme seul gouvernement légitime'.

(Source : Pierre Glaudes, Dictionnaire in Joseph de Maistre, Oeuvres, Editions établie par Pierres Glaudes, Bouquins Robert Laffont, p. 1154-1156).

Louis de Bonald, dès la préface de sa Théorie du Pouvoir, son premier ouvrage, s'inscrit en faux : 'Des hommes ont avancé que la souveraineté résidait dans le peuple. ... Il se trouve que le peuple n'a jamais été et qu'il ne peut jamais être souverain : car où seraient les sujets (les gouvernés) quand le peuple est souverain? ... Nulle part le peuple n'a fait de lois... il est même impossible qu'un peuple fasse des lois et il n'a jamais fait et il ne peut jamais faire que d'adopter des lois faites par un homme appelé pour cette raison législateur. Or adopter des lois faites par un homme, c'est lui obéir et obéir n'est pas être souverain, mais sujet et peut-être esclave... (Le Livre noir de la Révolution française, par Pierre Chaunu, Jean Tulard, Emmanuel Leroy-Ladurie, Jean Sévillia, Cerf, Paris 2008, p. 490).

D'autres auteurs (Antoine Blanc de Saint-Bonnet) ont pu dire que la démocratie était fondée sur une erreur sur la nature de l'homme. La société fondée sur le dogme du péché originel a été remplacée par la société fondée sur le dogme de 'l'homme né bon par nature'...

D'où l'expression largement répandue aujourd'hui : la démoncratie.

L'homme n'aurait plus en lui la tache de la Chute mais au contraire serait devenu par un tour de passe-passe 'bon par nature'. L'expression, de Rousseau a servi de soubassement idéologique à la construction utopique de la société moderne. La société est devenue un contrat entre les personnes, un contrat sur un modèle de société que ces mêmes personnes auraient librement choisi. ... On sait qu'il n'en est rien et que ce modèle a toujours été imposé par une minorité. Quoiqu'il en soit, la société-contrat n'est plus une donnée naturelle, mais une construction... De là, les dérives idéologiques et révolutionnaires que l'on connait depuis plus de deux siècles en vue de cette 'amélioration de l'homme et de la société' (but de la franc-maçonnerie).  Et ce n'est pas fini... Nous vivons toujours en plein XVIIIe siècle sur ces purs intellectualismes que la nature contredit. Certains ont voulu et continuent de vouloir donner à la Société la vue des 'philosophes' bâtisseurs... En contradiction totale avec la loi naturelle, avec la nature, le contrat social, le 'vivre ensemble', aboutit à une impossibilité pratique. Et, comme leur société 'libérale' échoue, leur 'démocratie' devient une dictature. Logique. Une dictature qui se renforce chaque jour davantage, expose la société à l'anéantissement, les hommes à l'ensauvagement, puis à l'extermination les uns les autres. A l'issue, les bâtisseurs arrivent et proposent de passer à la démocratie n° 2. Etc.

 

"La civilisation occidentale, c'est-à-dire le génie de l'Antiquité et de la chrétienté, avait consisté à domestiquer l'hybris (la démesure) de l'individu (pour les classiques comme pour les chrétiens l'homme n'est pas né parfait, la liberté est un effort sur soi, un effort sur sa concupiscence, une conquête). Tout au contraire, la Protestation ruine ce progrès pour restaurer la barbarie qui sommeille par nature au fond de l'orgueil" (A. Blanc de Saint-Bonnet, La Restauration française, 1851, in Le Livre noir de la Révolution française, ibid.,, p. 571).


Un impérialisme maléfique

Sur les 'droits de l'homme', Maistre "est sensible à la contradiction qui apparaît d'emblée dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, lorsque son préambule affirme que c'est l'Assemblée nationale de la France qui proclame ces droits universels. Comment, en effet, une nation peut-elle ainsi se faire dépositaire de ce qu'elle présente par ailleurs comme un bien commun de l'humanité? En identifiant les intérêts nationaux à ceux du genre humain, les révolutionnaires français ne se sont nullement élevés à l'universalité d'un principe unificateur : ils ont surtout dévoilé les potentialités funestes d'un impérialisme portant en lui les germes de la division et de la violence. ... Maistre voit donc la conséquence directe de la proclamation de ces droits universels, qui ne sont rien d'autre, à ses yeux, que la 'guerre civile du genre humain' (Lettre du 25 avril 1814 à Mme de Constantin). 'Voilà les droits de l'homme et les dons de la France' (Lettre d'un royaliste savoisien).

La déclaration, loin d'avoir rendu les hommes plus libres et plus fraternels, a déchaîné la guerre et son cortège de malheurs dans l'Europe entière... C'est pourquoi la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ne saurait représenter in fine pour Maistre un progrès de la civilisation. Tout indique au contraire qu'elle constitue à cet égard une terrible régression." (Source : Le Livre noir de la Révolution française, ibid., p. 473-482).

Pour cet autre contre-révolutionnaire qu'est l'écrivain Edmund Burke, à la souveraineté populaire et à la déclaration des droits universels, ces chimères qui mènent au despotisme, il faudrait opposer 'une conception de la liberté civile reconnaissant au peuple des droits relatifs, particuliers à chaque nation, qui ne légitiment pas pour autant la revendication d''une part de pouvoir et d'autorité dans la conduite des affaires de l'Etat'" (ibid., p. 472, note 2).

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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 11:10

Mgr Lefebvre: Ils l'ont découronné, du libéralisme à l'apostasie, 1987
Libéralisme, modernisme.
"Il n'y a pas plus sectaire qu'un libéral" (Louis Veuillot)
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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 10:18
...est heureux de vous faire part des horaires des services de l'église réformée de France.

ici

En revanche, je cherche en vain les horaires de la messe tradi à Clermont desservie par la FSSPX....

le Forum catholique
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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 17:44
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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 17:07
Depuis les incidents du 14 juin à Vitry-le-François (Marne), où des groupes de jeunes avaient détruit une soixantaine de voitures et s'en étaient pris aux forces de l'ordre après le meurtre d'un de leurs camarades tué au cours d'une rixe, les habitants se sont précipités vers l'armurier de la ville dans l'idée de s'équiper en moyens de défense.

"En quinze jours, depuis les émeutes, j'ai eu près d'une centaine de visiteurs supplémentaires. Des particuliers qui viennent pour s'informer et pour acheter, parce qu'ils veulent pouvoir se défendre dans les quartiers les plus chauds", explique Sylvain Pierret, armurier du centre-ville. Des clients au profil différent du public habituel, essentiellement composé de chasseurs. Des clients, de tous âges, dont beaucoup souhaitaient s'informer sur la possibilité d'acquérir des fusils et des armes de poing.

"Ils m'ont dit qu'ils venaient à cause des émeutes. Je leur ai expliqué qu'il n'était pas possible d'acheter des armes sans permis. Du coup, une partie s'est repliée vers des armes non létales", raconte l'armurier, citant des bombes lacrymogènes, des pistolets tirant des balles en caoutchouc et des poings électriques. "Il y a un gros ras-le-bol et de la peur. Les gens veulent des produits qui les rassurent".

Face à ces réactions, le maire, Jean-Pierre Bouquet (PS), a lancé un appel au calme dans le quotidien régional L'Union. ...

Dans un contexte d'émeutes, en effet, ceux-ci voient des groupes, souvent cagoulés et armés de battes de base-ball, prendre le contrôle du territoire et saccager bâtiments et voitures. Avec une difficulté supplémentaire pour des villes moyennes comme Vitry-le-François : contrairement aux quartiers d'Ile-de-France, pour lesquels les autorités peuvent rapidement mobiliser des forces, les pouvoirs publics ne disposent pas de réserves à proximité pour rétablir vite le calme. Plusieurs dizaines de minutes, voire plusieurs heures, s'écoulent ainsi, dans une forme d'anarchie, avant que les habitants puissent constater une intervention efficace des forces de l'ordre.

L'impact est désastreux. Après des violences similaires en octobre 2007, à Saint-Dizier (Haute-Marne), ville de 30 000 habitants distante de 30 km, les victimes avaient ainsi fait part aux psychologues de la cellule de crise d'un mélange de "peur", de "fatalité" et de "vive colère" face à l'incendie, par un groupe de jeunes, de dizaines de véhicules et de plusieurs bâtiments publics.

Dans leur bilan d'intervention, les psychologues insistaient sur le "sentiment d'abandon et d'impuissance" des habitants.

(Le Monde, A Vitry-le-François, la "psychose" après l'émeute, 30.06.08).

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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 16:29

« Nous pensons qu'au-dessus des souverainetés des Etats se trouvent les "droits de l'Homme" ».


Bernard Kouchner. via Club Acacia
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