Vidéo diffusée le 31 janvier 2008. via Bakchich.info
Quand Rachida Dati a voulu rejoindre la gauche
« Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, [...] qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile. » (Testament de Louis XVI)
Après l'agression militaire géorgienne de l'Ossétie du Sud vendredi 8 août, la Russie est dans son droit de poursuivre sur sa lancée l'opération visant à rétablir la paix dans cette région russophile. Elle demande à la Géorgie de retirer ses troupes pour retirer les siennes. Vu la brutalité de l'agression et sa soudaineté le 8 août (jour d'ouverture des Jeux olympiques de Pékin...), la réponse est plus que clémente.
En réponse, la Géorgie n'observe pas ce lundi matin son engagement de cessez-le-feu en Ossétie du sud. L'ambassadeur des Etats-Unis auprès Conseil de sécurité de l'ONU, Zalmay Khalilzad, "a insisté sur la nécessité que Moscou retire ses forces d'Ossétie du Sud, accusant la Russie d'empêcher le retrait des forces géorgiennes et appelant Moscou "à considérer les conséquences de cette agression". (Afp)
Le mot "agression" est est tout simplement insupportable et indigne (et je pèse mes mots) puisque mensonger : l'agresseur, ce n'est pas la Russie, mais la Géorgie, une Géorgie armée et financée par Israël et soutenue par son allié américain !
La Russie dans cette histoire n'a fait que défendre les civils sud-ossètes (dont beaucoup ont la citoyenneté russe) et répondre à l'agression "libérale" occidentale dans laquelle douze soldats de la paix russes ont été tués...
Imaginons l'inverse : les Russes attaquent Israël, tuent douze soldats juifs et de nombreux civils israélites... Que se passeraient-ils d'après vous?...
Il semble à nouveau que les sionistes emploient une de leurs méthodes infâmes : l'inversion accusatoire.
Boris Le Lay résume : "Les Juifs tentent maintenant de se faire passer pour les pacifistes selon la stratégie bien connue qui leur est propre 'l'inversion accusatoire'. Ceux ci tentent de cacher non seulement leur implication, les buts et leur fausseté, mais encore d'accuser les russes d'être responsables et d'être belliqueux. Ils dénoncent la volonté de la Russie de vouloir renverser le gouvernement géorgien, alors qu'eux mêmes l'ont fait en Irak", et en Afghanistan...
Add. L'"inversion accusatoire" est un terme employé la première fois par Hervé Ryssen.
"Menace. Cette crise rouvre les fractures apparues au printemps, lors du sommet de l’Otan, sur les candidatures de la Géorgie et l’Ukraine, voulues par Washington avec le soutien de nombre des ex-démocraties populaires. La France et l’Allemagne s’y opposaient, craignant de compliquer les relations avec Moscou, ouvertement hostile à l’adhésion des deux anciennes républiques soviétiques. L’Otan céda à la menace russe. «Paris et Berlin croyaient qu’en étant plus accommodants, ils amèneraient Moscou à des concessions, mais le régime de Poutine, comme auparavant celui de Milosevic à Belgrade, y voit des signes de faiblesse et en profite pour taper plus fort», souligne l’intellectuel André Glucksman, estimant qu’il aurait fallu au contraire «accélérer» cette intégration, qui aurait eu un effet de dissuasion. Désormais, les jeux sont faits et nul n’imagine plus que Tbilissi ou Kiev puisse rejoindre l’Alliance." Libération, Les tardives réactions de l'Occident, 11 août 2008
En plus des ambitions impérialistes, le pétrole enjeu de la guerre américaine en Irak, à présent enjeu de la guerre dans le Caucase...
Géorgie : l'enjeu de l'acheminement du pétrole vers l'Europe (Le Point)
Inauguré en 2006, l'oléoduc Bakou Tbilissi Ceylan, long de 1.774 km, achemine le pétrole des gisements azerbaïdjanais de la mer Caspienne vers le port turc de Ceyhan sur la Méditerranée.
La Géorgie, voie de transit clef pour les hydrocarbures de la mer Caspienne vers l'ouest, voit sa position menacée par les violents combats avec la Russie, au grand dam des Occidentaux inquiets en particulier pour la sécurité du nouvel oléoduc BTC construit à grand frais. Alors que la Géorgie ne produit pas de pétrole, les compagnies énergétiques occidentales avaient misé sur ce pays pro-occidental, situé entre l'Iran et les oléoducs et gazoducs sous monopole russe, pour développer les exportations d'hydrocarbures extraits d'Azerbaïdjan, au bord de la mer Caspienne.
Depuis l'arrivée au pouvoir du président géorgien Mikheïl Saakachvili en 2004, qui a encouragé le rapprochement de Tbilissi avec Washington et l'Europe, deux nouveaux pipelines ont été mis en fonctionnement, mais le conflit avec la Russie pourrait mettre en danger le transit par ce pays.
Silence radio sur les media "français"
Israel backs Georgia in Caspian Oil Pipeline Battle with Russia
DEBKAfile Exclusive Report
Georgian tanks and infantry, aided by Israeli military advisers, captured the capital of breakaway South Ossetia, Tskhinvali, early Friday, Aug. 8.
... Last year, the Georgian president commissioned from private Israeli security firms several hundred military advisers, estimated at up to 1,000, to train the Georgian armed forces in commando, air, sea, armored and artillery combat tactics. They also offer instruction on military intelligence and security for the central regime. Tbilisi also purchased weapons, intelligence and electronic warfare systems from Israel.
These advisers were undoubtedly deeply involved in the Georgian army’s preparations to conquer the South Ossetian capital Friday.
In recent weeks, Moscow has repeatedly demanded that Jerusalem halt its military assistance to Georgia, finally threatening a crisis in bilateral relations. Israel responded by saying that the only assistance rendered Tbilisi was “defensive.” This has not gone down well in the Kremlin. Therefore, as the military crisis intensifies in South Ossetia, Moscow may be expected to punish Israel for its intervention.
Traduction
Des chars géorgiens et l'infanterie, aidée par des conseillers militaires israéliens, ont pris la capitale des dissidents d'Ossétie du Sud, Tskhinvali, tôt vendredi matin, le 8 août.
... L'année dernière, le président géorgien commissionna des sociétés de surveillance israéliennes privées plusieurs centaines de conseillers militaires, évalués jusqu'à 1,000, pour former les forces armées géorgiennes dans le commando, l'air, la mer, blindée et l'artillerie combat la tactique. Ils offrent aussi l'instruction sur des services secrets militaires et la sécurité pour le régime central. Tbilisi a aussi acheté des armes, l'intelligence et des systèmes de guerre électronique d'Israël.
Ces conseillers ont été sans aucun doute profondément impliqués dans les préparatifs de l'armée géorgienne pour conquérir la capitale sud Ossète vendredi.
Ces dernières semaines, Moscou exigeait à plusieurs reprises que Jérusalem interrompe son aide militaire en Géorgie, finalement menaçant une crise dans des relations bilatérales. Israël a répondu en disant que la seule aide rendue à Tbilisi était "la défensive". Ce n'est pas bien passé au Kremlin. Donc, comme la crise militaire s'intensifie dans l'Ossétie du Sud, on peut s'attendre à ce que Moscou punisse Israël pour son intervention.
En somme, on a une armée géorgienne financée et entraînée par Israël qui en pleine paix envahit par surprise l'Ossétie du sud pro-russe vendredi 8 en parlant de "défensive" au sujet d'une agression caractérisée d'un territoire indépendant depuis 1991 (deux referendums de 1992 et 2006 confirmèrent la volonté d'indépendance des sud-ossètes), c'est-à-dire une guerre offensive faisant près de 2000 victimes civiles (Des civils sud-ossètes sont brûlés vifs. Medvedev dénonce un génocide en Sud-Ossétie) et 12 casques bleus russes tués (soldats de la paix russes mandatés par l'O.n.u. pour faire respecter la paix dans cette région).
L'o.n.u se voit ainsi ridiculisée par la Géorgie, elle-même soutenue par Israël et les Etats-Unis... Bien évidemment les Occidentaux feignent de s'étonner de la réponse militaire russe et parle pour certains d'"agression russe" jusqu'à nazifier la Russie s'il faut (ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt)... tout en taisant le rôle d'Israël dans les évènements. Devant la dérouillée prise par "l'allié" géorgien, la capitale d'Ossétie du sud Tskhinvali reprise par les Russes le lendemain, les Occidentaux vont-ils continuer de soutenir le régime corrompu de Géorgie ? Rien n'est moins sûr. C'est qu'après cette véritable agression israélo-américaine, la Russie serait en droit à présent de poursuivre sur sa lancée jusqu'à Tbilissi, ou à son tour, d'ouvrir le front d'Ukraine... ou encore d'opérer tout autre opération pour assurer sa sécurité... D'où une petite frayeur dans les Qg occidentaux qui me dit que les démocrates vont lacher du lest, voire abandonner corps et bien "l'allié" géorgien en retournant contre lui la responsabilité des évènements pour occulter la leur propre...
Add. hier le gouvernement israélien, suite à la déconfiture géorgienne, a décrété l'arrêt immédiat des approvisionnements en armes de la Géorgie ainsi que l'encadrement fourni. Israël craint en effet des représailles de la part de Moscou suite à sa contre-offensive militaire qui a totalement surpris l'OTAN et les gouvernements occidentalistes. On craint désormais en Europe que l'alignement sur Washington n'engendre la perte pure et simple du dernier passage énergétique non contrôlé par Moscou.
Des mouvements de troupes russes ont en effet été signalés pouvant signifier que la Russie entend profiter de l'occasion pour s'emparer des terminaux pétroliers occidental-géorgiens et ainsi briser le contre projet atlanto-sioniste d'approvisionnement en pétrole.
« Ce que je voudrais dire au Saint-Père, c’est qu’en ce moment Damas est la capitale de la culture arabe et dans le même temps la capitale de l’Année Saint-Paul », ouverte par Benoît XVI le 28 juin 2008 pour célébrer le bimillénaire de la naissance de Paul de Tarse.
C’est en effet sur le chemin de Damas que saint Paul, jusqu’alors féroce persécuteur des chrétiens, se convertit, après avoir reçu une vision de Jésus qui lui dit : « Je suis Jésus que tu persécutes ».
« Je serais si heureux si le Saint-Père acceptait notre invitation à visiter la Syrie cette année », a déclaré le grand Mufti.
Celui-ci a également exprimé le souhait de pouvoir rencontrer le pape en privé à Rome pour préparer cette visite.
Ahmad Badr El Din El Hassoun a ajouté qu’il aimerait pouvoir répéter personnellement au pape ce qu’il a dit le 15 janvier dernier à Strasbourg, en présence des députés européens.
Il avait parlé de la nécessité d’un dialogue interculturel fécond pour une coexistence pacifique entre les peuples, à partir des fondements communs des diverses religions, car « la culture de l’esprit, qu’elle soit chrétienne ou musulmane, donne à l’humanité sa dimension morale ».
Il a ensuite exprimé le souhait que « le Vatican puisse participer à planter la fleur de la paix au Proche Orient ».
Le grand Mufti a rappelé l’appel vigoureux de Jean-Paul II à ne pas construire des murs mais des ponts de dialogue, en référence au mur de division voulu par Israël.
« Le Vatican a eu un rôle fondamental dans la chute du mur de Berlin - a-t-il poursuivi - et j’espère qu’il pourra jouer un rôle similaire dans la destruction du mur que l’on est en train de construire dans la terre de la paix ».
L'OTAN et les Etats-Unis "sont beaucoup moins soucieux du "droit des peuples à disposer d'eux-mêmes" dès lors qu'il s'agit de l'Ossétie du Sud.
Ce petit pays du Caucase, ancien royaume peuplé de descendants des Alains, avait été intégré comme région autonome à la République socialiste soviétique de Géorgie dans les années 20 - encore un cadeau de Staline ! La suppression de ce statut particulier par les autorités géorgiennes en 1991, provoquant un exode de population vers l'Ossétie russe, suscita en retour un mouvement indépendantiste qui aboutit, après un premier conflit meurtrier, à une indépendance effective en 1994. Celle-ci a été confirmée par deux référendum successifs, le dernier en 2006.
Mais du côté de la "Communauté internationale" si prompte à référender au Kosovo, depuis on fait le mort et on affecte de ne pas, surtout pas, reconnaître ce nouvel Etat qui a pourtant davantage de fondements historiques que le susdit Kosovo indépendant.
C'est que l'Ossétie du Sud est pro-russe et la Géorgie pro-occidentale.
Le but de l'agression géorgienne de l'Ossétie du sud dans la nuit du jeudi 7 août au vendredi 8 serait de poursuivre et de conclure l'encerclement de la Russie par les forces démocratiques et libérales de l'empire.
Add. L'objectif est "d'isoler la Russie des grandes nations émergentes ou des puissances européennes. De par sa position géographique et ses ressources, la Russie est en mesure d'être le pilier d'une Eurasie faisant barrage à l'impérialisme judéo-américain. C'est pourquoi depuis plusieurs années les services secrets américains s'emploient ils à fomenter des révolutions dites démocratiques, notamment en Ukraine; mais aussi en Asie Centrale et en Mongolie afin de l'encercler et de la couper de la Syrie, de l"Iran mais aussi de la Chine.
Add. Ossétie du Sud. Rappel chronologique des relations entre la Russie, la Géorgie et l'Ossétie du Sud (AP) :
- en 1989, la province proclame unilatéralement son indépendance de la Géorgie.
- 1991: l'URSS s'effondre. La Géorgie accède à l'indépendance et dénonce l'indépendance de l'Ossétie du Sud. L'Ossétie du Sud (nord) et l'Abkhazie (nord-ouest) font sécession, réclamant leur rattachement à la Russie
- 1991-92: la guerre entre les séparatistes sud-ossètes et les forces géorgiennes fait plus d'un millier de morts et des dizaines de milliers de déplacés (exode massif vers la Russie). L'Ossétie du Sud retrouve de facto son autonomie. Fin 1991, elle élit son "président", Edouard Kokoïty, non reconnu par la communauté internationale.
- 1992: les Ossètes du Sud se prononcent à une grande majorité pour l'indépendance de la province lors d'un référendum non reconnu par la communauté internationale; ils renouvelleront leur choix en novembre 2006.
- depuis son arrivée au pouvoir en 2004 par la "révolution des Roses" de la fin 2003, le président géorgien pro-occidental Mikhaïl Saakachvili a fait une priorité du rétablissement de l'autorité de Tbilissi sur l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie.
MOSCOU, 8 août - RIA Novosti.
Il y a des morts et des blessés parmi les casques bleus déployés en Ossétie du Sud, a fait savoir vendredi le commandement de la Force mixte de maintien de la paix dans la zone du conflit.
"Les troupes géorgiennes mènent des tirs de précision contre les cantonnements des soldats de la paix russes à Tskhinvali", a affirmé le commandement.
Il a précisé que des obus d'artillerie et des roquettes avaient frappé les casernes du contingent russe, faisant des morts et des blessés.
Add. MOSCOU, 8 août - RIA Novosti. Une dizaine de soldats de la paix russes ont été tués et 30 autres blessés dans la zone du conflit osséto-géorgien, a annoncé vendredi le ministère russe de la Défense.
Les troupes géorgiennes empêchent les services médicaux d'évacuer les blessés de Tskhinvali, la capitale de la république autoproclamée d'Ossétie du Sud, partiellement détruite pendant la nuit de jeudi à vendredi.
La Géorgie a lancé une offensive contre Tskhinvali, dans la nuit de jeudi à vendredi, utilisant notamment des lance-roquettes multiples Grad. Les autorités sud-ossètes font état de nombreuses victimes civiles.
MOSCOU, 8 août - RIA Novosti. La Géorgie n'aurait pas pu lancer de campagne militaire en Ossétie du Sud sans la participation des Etats-Unis, a annoncé vendredi Vladimir Vassilyev, chef du comité pour la Sécurité de la Douma (chambre basse du parlement russe).
La ville de Tskhinvali a été pilonnée par l'armée géorgienne durant la nuit de jeudi à vendredi. La Géorgie s'est déclarée contrainte de renoncer au cessez-le-feu unilatéral après les tirs réguliers de l'Ossétie du Sud contre des villages géorgiens. Les autorités sud-ossètes ont fait état de 15 morts.
"Je pense que dans cette situation créée par le gouvernement géorgien, le parlement géorgien porte également une grande part de responsabilité, et nous devons nous adresser à la communauté internationale dans le format de l'ONU", a-t-il noté.
"Tout Etat violant la charte de l'ONU doit être exclu de cette organisation. C'est évident", a-t-il ajouté.
La Russie souhaite la paix dans la région et envisage de poursuivre sa mission de paix conformément aux engagements pris. Pour le moment, le principal, c'est de ne pas lutter contre l'agression, mais de rétablir la paix dans la région, a conclu le député.
Pour Boris Le Lay, la Géorgie candidate pour l'adhésion à l'OTAN a pour mission de tenir le Caucase afin de poursuivre et de conclure l'encerclement russe. C'est franchir une ligne rouge. Tbilissi n'a pas pu agir seul: à chaque instant le commandement de l'OTAN a encadré l'opération. C'est un pari risqué. Les atlanto-sionistes sont persuadés que les russes resteront l'arme au pied. Et comme nous l'avons dit cette fuite en avant est la conséquence de l'échec prochain en Irak et en Afghanistan. Il ne faut pas se tromper: ces événements sont extrêmement graves et il prélude au conflit iranien. L'explication de texte finale approche.
[L]'universalime catholique n'a rien à voir avec l'universalisme que sous-tendent les immortels principes de 1789. Il n'est pas fondé sur une certaine idée de l'homme qui exclut toute humanité qui n'est pas elle. Il est fondé sur l'effort personnel (le Samaritain pense les plaies avec de l'huile et du vin et il donne deux deniers à l'aubergiste pour qu'il s'occupe du blessé), sur l'émotion (notre Samaritain est "ému de miséricorde"). Le Samaritain est présenté comme un modèle au-delà de toutes les différences idéologiques (sur la haine idéologique entre les Juifs et les Samaritain, cf. Eccli 50, 27-28).
En 1793, par exemple, Reynald Secher l'a démontré clairement, plusieurs fois réédité jamais réfuté, c'est au nom de l'idéologie, c'est au nom d'une certaine idée de l'homme révolutionnaire que l'on a systématiquement organisé le massacre des "brigands" et des "brigandes" vendéens et vendéennes, considérés comme participant d'un sang impur, comme dit la chanson, un sang tout juste bon à abreuver nos sillons. Les colonnes infernales du général Tureau avaient pour mission de ne pas laisser âme qui vive dans ce pays. Le mot d'ordre était l'extermination. L'humanisme idéologique peut facilement devenir exterminateur, s'il considère que l'on s'écarte de l'idée que l'on se fait de l'homme.
C'est je crois le message ultime de la parabole du Bon Samaritain, lorsque le Christ nous enseigne que l'important ce n'est pas de désigner qui est mon prochain (selon l'idée qu'on s'en fait), mais de se faire soi-même le prochain de l'individu en difficulté.
Suite Blog de l'abbé Guillaume de Tanoüarn
"Il y a eu des moments où nous avons laissé dans l’ombre l’enseignement de Dieu sur la création", a souligné le pape en réponse à la question d’un prêtre sur l’environnement.
Il a cependant rejeté la critique faite au christianisme d’avoir favorisé le gaspillage des ressources sous prétexte de respecter le commandement divin de dominer la Terre.
Ce gaspillage est dû à "un monde matérialiste" où "Dieu est nié", laissant libre cours à "l’arbitraire de l’homme", a estimé Benoît XVI.
"Dieu a confié à l’homme la responsabilité de la création", et "création et rédemption sont étroitement liées", a-t-il déclaré.
Les propos du pape lors d’une rencontre à huis-clos avec 400 prêtres du Haut-Adige (Alpes italiennes) où il passe ses vacances ont été rapportés à la presse par le porte-parole du Vatican Federico Lombardi.
Le père Lombardi, interrogé par l’AFP, a assuré que les propos de Benoît XVI ne constituaient "pas une autocritique" de l’attitude de l’Eglise face à l’environnement, mais un appel à trouver "un équilibre" dans l’enseignement chrétien sur la création et le salut.
Le pape a cité en exemple saint François d’Assise, défenseur des animaux et de la nature, et a invité les catholiques à donner l’exemple par "un style de vie respectueux de l’environnement", selon Federico Lombardi. news.catholique.org
En novembre 2001 fut lancé le « cycle de Doha », dont l’objectif annoncé était de favoriser le développement des pays en voie de développement. Son véritable objectif était en réalité de supprimer un maximum de barrières douanières pour le plus grand profit des multinationales. Il était prévu que ce cycle de Doha s’achève le 31 décembre 2004. Nous sommes en 2008 et le succès n’est toujours pas assuré ! C’est la preuve qu’on nage en pleine utopie, en contradiction flagrante avec l’intérêt de la majorité des membres de l’OMC. Comment en est-on arrivé là ?
Il est significatif que celui qui a la responsabilité de mettre en application les objectifs de l’OMC, Pascal Lamy, déclare lui-même qu’avec ce nouvel échec des négociations l’occasion a été perdue d’injecter « dans l’économie mondiale 50 milliards de dollars ». Ce chiffre semble impressionnant, mais il faut le rapprocher du montant du PIB mondial, 50 000 milliards de dollars, soit mille fois plus. Voilà donc un haut responsable de l’OMC qui reconnaît que toute cette lourde mécanique pourrait augmenter le PIB mondial de 1 pour 1000 ! C’est risible. C’est la preuve éclatante que ce n’est pas ainsi que l’on assurera la croissance de l’économie mondiale.
En fait, nous assistons là tout simplement à une réédition de l’échec de l’URSS. Car nous avons bien affaire à une idéologie communiste. La fonction de l’OMC n’est ni plus ni moins que de prétendre assurer les échanges de biens et de services à l’échelle mondiale à l’aide d’une super planification. Suite Allianceroyale.fr
Le président russe Dmitri Medvedev est arrivé mercredi au monastère Donskoï à Moscou pour assister aux funérailles de l'écrivain Alexandre Soljenitsyne.
Mardi, le Premier ministre russe Vladimir Poutine et des centaines d'anonymes ont rendu un dernier hommage au prix Nobel de littérature devant sa dépouille, lors d'une cérémonie d'adieux dans le hall d'honneur de l'Académie des Sciences dans la capitale russe.
Une présence très remarquée. Pas si souvent qu’un ancien membre du KGB rend hommage à un ancien dissident, exilé de Russie pendant vingt ans.
M. Poutine, qui a largement éclipsé le président Dmitri Medvedev dans l'hommage officiel depuis le décès de l'écrivain à l'âge de 89 ans, est entré un bouquet de roses rouges à la main qu'il a déposé devant le cercueil.
L'ancien président, qui affiche sa foi orthodoxe, s'est ensuite signé devant la dépouille mortelle, puis a embrassé la veuve de l'écrivain, Natalia Soljenitsyna, avec laquelle il s'est entretenu quelques instants.
"A travers sa vie et son oeuvre, Alexandre Soljenitsyne a grandement aidé la société à s'immuniser contre toute forme de tyrannie", a-t-il dit un peu plus tard dans une déclaration à la télévision russe. M. Poutine avait rendu plusieurs fois visite à l'écrivain pendant sa présidence (2000-2008), non sans susciter des grincements de dents parmi les anciens dissidents en raison de son passé d'officier du KGB.
«Alexandre Soljenitsyne écrivait quand tout le monde se taisait. Moi la première…», raconte Tatiana Akhseneva, 81 ans, ancienne archéologue à l'Académie des sciences qui se souvient d'avoir obtenu par l'un de ses collègues une copie interdite de L'Archipel du Goulag. «L'ouvrage se passait de main en main, sous le manteau. C'était dangereux. Nous étions habitués. Pendant toute ma jeunesse, passée dans un appartement communautaire, j'ai vu des amis, des voisins disparaître, être arrêtés… Tout le monde avait peur. Soljenitsyne, lui, n'a jamais hésité à dire ce qu'il voyait et pensait. Y compris plus tard lors de ses rencontres privées avec Vladimir Poutine…», assure Tatiana Akhseneva.
Les relations ambiguës de soutien mutuel entre l'ex-chef du Kremlin et l'écrivain sont cependant sujettes à débats. «Parmi les hommages officiels, dans les médias comme dans les déclarations de nos dirigeants politiques, les mots goulag et répression sont presque absents. Pourquoi ? Le KGB, c'est ce que Soljenitsyne a dénoncé toute sa vie…, proteste Natalia, 45 ans, professeur d'histoire qui préfère rester anonyme. Ce n'est pas vraiment un hasard car, à la télévision ces dernières années, il y a une propagande rampante louant la Russie forte de l'époque stalinienne.»
En aparté, Natalia ne cache pas sa colère contre Vladimir Poutine, venu lui aussi hier s'incliner et déposer un bouquet de roses rouges devant le cercueil. «Tout un paradoxe : l'ancien espion du KGB devenu président faisait partie du système répressif soviétique que dénonçait Soljenitsyne», ironise Natalia.
Prix Nobel de littérature en 1970, Alexandre Soljenitsyne fut privé de sa citoyenneté soviétique en 1974 et expulsé d'URSS. Il vécut alors 20 ans en exil en Allemagne, en Suisse puis aux Etats-Unis, avant de revenir en Russie, en 1994, après la chute de l'URSS.
J’avoue avoir été stupéfait par le projet de loi pénitentiaire de Rachida Dati, consistant à développer « une prison hors les murs ». Bref, une prison chez soi, peinard, au milieu des siens, quand tant d’autres (honnêtes gens) sont contraints de se lever aux aurores pour aller travailler dur… En dessous d’une condamnation à deux ans de prison, il n’y aura plus, ou presque, d’incarcération ! C’est un renversement de total de valeur : la notion de punition (en l’occurrence la privation de liberté) a disparu au profit du seul objectif de réinsertion (pour le délinquant, pas pour la victime…). Dati précise dans « Le Monde » que son projet se justifie aussi par la « surpopulation carcérale » (alors que la France ne compte que 103 détenus pour 100 000 habitants, contre 145 sur 100 000 en Espagne socialiste). Au lieu de construire des prisons, la France libère ses prisonniers : même la gauche n’avait pas osé !
Il y a dix ans, la jeune Rachida Dati tenta sa chance auprès des socialistes français. L’information fut confirmée par Pierre Moscovici qui avait reçu un courrier dans lequel la beurette proposait son talent. Par la grâce de cette anecdote, plus de 29 800 internautes vinrent visiter le site de Bakchich (30 396 autres ont pu voir la séquence sur Dailymotion). Il faut dire que ce n’est pas tous les jours qu’on apprend que si les socialistes avaient voulu d’elle, Rachida aurait pu devenir, qui sait ? une héroïne des sans papiers…
L’ex-RPR Jean-François Probst, auteur du livre « Les dames du président », décrypte avec son langage à la Audiard les rendez-vous manqués et les robes de mousseline à pois de Rachida
S’il fallait retenir une seule information de cette causerie de Jean-François Probst sur Rachida Dati, c’est l’anecdote de sa tentative pour entrer au PS.
La scène se passe il y a dix ans : l’ambitieuse Rachida écrit à l’encre noire à un ministre du gouvernement Jospin. Dans cette lettre où elle tresse des couronnes aux socialistes, elle propose de mettre son ambition au service de la gauche…
On se demande comment cette pasionaria socialiste a fini dans les bras de la droite. Joint par Bakchich au téléphone, l’ancien ministre de Jospin, qui avait alors reçu le courrier de Rachida, nous confirme les faits et livre de lui-même la réponse : « Je n’ai pas répondu à sa lettre. Pour être franc ? Je ne le regrette pas ! Avec le caractère qu’elle exprime aujourd’hui, je ne pense pas que nous aurions pu nous entendre ».
Autrement dit, Rachida, éconduite par la gauche, a aussitôt visé à droite. Ce qui fait d’elle, peut-être, la première socialo-sarkozienne de tous les temps, bien avant les Kouchner, Besson ou Attali, qui, après elle, ont fait « bouger les lignes », comme disent les journalistes politiques.