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Christ Roi

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Horloge

27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 10:34

Depuis des mois, on peut entendre des inepties sur les coûts exorbitants de la sortie de l’euro. Mais personne ne nous parle des coûts des différents plans de sauvetage de l’euro, et en particulier ceux dans le cas d’un « crash brutal » de la monnaie unique.

Nous estimons qu’en cas de « crash brutal » de l’euro et au regard de tous les plans d’aides mis en place, les coûts pour la France, seraient entre 500 et 800 milliards d’euros.

Ces sommes ne pourraient pas être prises ailleurs que dans l’épargne (les économies) des français, car il serait alors impossible d’emprunter à qui que se soit, et l’Etat serait donc obligé de réquisitionner l’épargne des français pour éviter la faillite.

La situation actuelle nous laisse penser que nous n’en sommes plus très loin tellement nous assistons à un emballement de la situation...
 
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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 20:57
Gérard Dalongeville, que la justice aurait mieux fait de laisser croupir en prison ... a choisi le moment, à 3 mois des élections et alors que François Hollande pavane toujours en haut des sondages, pour jeter un pavé dans la mare. Placé en détention provisoire le 9 avril 2009, mis en examen pour détournement de fonds publics, corruption, faux en écriture privée et usage de faux, favoritisme et recel de favoritisme, l'ancien professeur de gestion (ce qui a son importance !) et ex-maire socialiste de Hénin-Beaumont est accusé par le Procureur de la République, depuis près de trois ans, d’avoir mis en place un système de corruption et de financement occulte du Parti Socialiste.
... Il a pendant quinze ans tout sacrifié, dans ses coups les plus tordus, pour escroquer des fonds aux entreprises au profit du Parti. C'était hier. Aujourd’hui, il se lâche, se libère. Il refuse d’être le seul à payer. Il dénonce dans un livre -"Rose Mafia" chez Jacob-Duvernet- sur le fonctionnement du PS dans le Pas-de-Calais, « un système pourri jusqu’à la moelle ».
Pour Dalongeville, François Hollande, premier secrétaire du PS à l’époque, était forcément au courant des magouilles de la Fédération du Pas-de-Calais. Source
 

Les faits évoqués par Dalongeville semblent démontrer que les vieilles habitudes de la magouille politique ont la vie dure : emplois fictifs, enveloppes et valises de billets, marchés publics truqués, surfacturation dans les magazines municipaux,... Toutes les vieilles ficelles y passent avec suffisamment de détails pour que la justice ait décidé d'ouvrir une enquête suite aux révélations faites dans le livre.

Et l'ancien élu socialiste d'évoquer également d'étranges déplacements au Luxembourg de son adjoint qui auraient eu pour objet le "financement du PS" sans qu'il soit très clair si Gérard Dalongeville, qui affirme avoir des preuves de ce qu'il avance, vise la fédération du Pas-de-Calais ou le PS national. Source

Dans un communiqué du 20 février, Steeve Briois, conseiller municipal d’Hénin-Beaumont, secrétaire général du Front National, explique que lui-même et Marine Le Pen "pressentaient que l’affaire Dalongeville n’était que la partie émergée de l’iceberg. Ils ne doutent pas un seul instant que ce document mettra en cause le Parti socialiste dans sa globalité, tant au niveau local que national, et qu’il mettra en lumière les vicissitudes d’un système qui a de très loin dépassé les frontières d’Hénin-Beaumont. Il ne fait aucun doute que le Conseil régional du Nord Pas-de-Calais, les conseils généraux et les diverses collectivités locales tenus par les barons locaux doivent déjà trembler. Par ailleurs, Steeve Briois et Marine Le Pen entendent bien renvoyer François Hollande, alors premier secrétaire du Parti socialiste et soutien avéré de Dalongeville, à ses responsabilités." (Fin de citation)   
  
Martine Aubry a pris ses précautions, mercredi 22 février, en affirmant que Gérard Dalongeville n'était "pas crédible" et qu'il a été "mis en examen pour corruption" :

 

"J'ai vu la situation dramatique de sa ville, avec des marchés publics, avec des factures non payées, avec une population, un budget qui n'existait plus, un nombre de fonctionnaires qui avait augmenté de façon énorme avant les élections. Tout cela je l'ai vu. Donc pour moi monsieur Dalongeville n'a pas de crédibilité. Je ne l'entends pas, je ne l'écoute pas", a-t-elle déclaré lors de l'émission « Questions d'Info » LCP/France Info/Le Monde/AFP.

 

« Gérard Dalongeville, je ne vous dis pas la liste des éléments pour lesquels il est mis en examen aujourd'hui. Il a d'ailleurs fait de la prison. Il vient d'être libéré il y a quelques mois de détention préventive. Donc je connais, et je ne m'exprime pas, présomption d'innocence, mais en revanche je connais la situation d'Hénin-Beaumont, parce que j'ai travaillé avec le nouveau maire, qui est venu me voir en tant que présidente de la communauté urbaine de Lille en me disant: "venez
m'aider" », a-t-elle ajouté.
La première secrétaire a rappelé avoir mis en place « une commission d'enquête, présidée par Alain Richard » (ancien ministre et actuel sénateur du Val-d'Oise) pour examiner la situation de la fédération PS du Pas-de-Calais. « Si on trouve des choses qui concernent le Parti socialiste », a-t-elle promis, « qu'il y ait des élus, qu'il y ait des pratiques qui soient illégales et illicites, je suis la première - et d'ailleurs François Hollande le propose, si un élu est condamné pour corruption -, à demander qu'il soit inéligible pendant 10 ans, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui ». « Donc pour moi il n'y a aucun problème », a conclu la maire de Lille." (Fin de citation) Source

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 23:59

Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a accusé vendredi les puissances occidentales de chercher à "changer le régime" en Iran, sous couvert de lutte contre la prolifération des armes de destruction massive, selon les agences de presse russes.
"Je pense aussi que sous couvert de la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive (...) on fait des tentatives d'un autre genre, on se fixe d'autres buts: changer le régime" en Iran, a-t-il déclaré. "Nous avons de tels soupçons, " a-t-il ajouté lors d'une visite d'un centre de recherche nucléaire à Sarov (560 km à l'est de Moscou). "Et nous avons une position qui diffère de celle qu'on essaie de nous présenter comme le règlement du problème du nucléaire iranien", a-t-il renchéri. L'Iran est soupçonné par les pays occidentaux de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil et ces dernières semaines Israël a soufflé le chaud et le froid sur la possibilité de mener des bombardements contre des installations iraniennes. Téhéran assure de son côté que son programme n'a que des visées civiles. La Russie, qui a jusqu'ici souscrit à quatre séries de sanctions du Conseil de sécurité contre l'Iran, a fait savoir tout comme la Chine qu'elle s'opposait à de nouvelles sanctions. (DGO)

 

Source

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 23:59

L'un des candidats à la présidence de l'Egypte, le propriétaire d’une chaîne de télévision égyptienne Al-Faraeen Tawfiq Okacha a fait un discours de campagne dans lequel il a partagé avec les électeurs ses vues historiques, et a expliqué comment les racines mal poussent.

Dans son discours, le candidat a déclaré: « Le principe de Hitler était que la meilleure race doit devenir le maître du monde. Les nazis allemands ont été fondés par ce postulat, dont le but était de dominer et diriger le monde. D'un autre côté, nous avons trouvé que c'est exactement le même principe régie par les Juifs. En fait, leur idéologie est la même. Hitler croyait que les Allemands étaient maîtres du monde, les Juifs croyaient qu'ils étaient les maîtres du monde. Pour cette raison, la bataille s'engagea entre eux ».

Ce candidat à la présidentielle a également déclaré que l'Egypte confronté à la menace de guerre avec les États-Unis, l’Israël et l'Allemagne.

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 23:58

La réunion inaugurale des 120 membres élus du premier Parlement juif européen, un nouveau forum innovateur où s’exprimeront les idées et les préoccupations des Juifs européens, s’est tenue jeudi 16 février dans le bâtiment du Parlement européen à Bruxelles.


http://www.egaliteetreconciliation.fr/Inauguration-du-premier-Parlement-juif-europeen-a-Bruxelles-10576.html via http://www.dailymotion.com/video/xozqcx_inauguration-du-premier-parlement-juif-europeen-a-bruxelles_news

 

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 23:57

Le contexte actuel politique et social nous amène à envisager la candidature d’Hommes neufs répondants aux attentes légitimes des Citoyens Français. Les Français sont inquiets et s’interrogent sur leur avenir, devant déjà gérer un quotidien des plus austères. La campagne présidentielle se déroule dans ce contexte particulier de crise économique et identitaire.

Alors, à ce jour, le principe actuel de parrainage permet-il l’exercice légitime de la Démocratie ? La Loi organique du 18 Juin 1976 qui fait que seuls les candidats ayant reçus 500 parrainages et non plus 100 comme il en fut le cas initialement, n’est-elle pas un filtre anti démocratique limitant le principe souverain de la liberté d’expression ?

Fallait-il nous interroger sur le bien-fondé du respect de l’anonymat de ces parrainages ou encore sur le principe du double parrainage mais plutôt sur la légitimité même de ce principe que l’on peut, plutôt, assimiler à une « pré élection » par les élus de la République ?

 

Source et suite: http://www.allianceroyale.fr/articles/actualites/284-communique-de-patrick-de-villenoisy-apres-la-decision-du-conseil-constitutionnel

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Merci à Dominique

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 18:00
Toutes les mesures rendues publiques auparavant visant à faire face au système de défense antimissile américano-européenne seront réalisées si Moscou ne reçoit pas la proposition d'un schéma de travail commun ou si les projets de mise en place d'un bouclier antimissile en Europe ne sont pas abandonnés. Une telle déclaration a été faite aujourd'hui par le président de Russie Dmitri Medvedev.
"Cela ne signifie pas le début d'une confrontation. Cela signifie que nous ne pouvons pas rester indifférents face à leurs projets qui mettent en danger nos intérêts stratégiques", a-t-il affirmé lors d'un entretien avec les chefs de régiments de missiles.

Le président répondait ainsi à la question de savoir si la déclaration sur le bouclier américain, contenue dans son message à l'Assemblée fédérale en décembre 2011, signifiait un début de confrontation avec l'Occident.

Selon M. Medvedev, toutes les mesures conçues en réponse à la mise en place d'une capacité de défense balistique américaine en Europe seront réalisées.

"Toutes les démarches nécessaires seront déployées dans le sens que j'ai indiqué, sauf si nos partenaires renoncent à leurs projets ou s'ils nous proposent un schéma de participation conjointe au développement d'un système de défense antimissile", a conclu le chef de l'Etat russe.

Dans son message adressé au parlement russe le 22 décembre 2011, le président Medvedev a mis l'accent sur la nécessité de renforcer le potentiel aérospatial du pays, d'intégrer les dispositifs de défense antiaérienne et antimissile, et de perfectionner les systèmes d'alerte précoce et de contrôle de l'espace extra-atmosphérique afin de contrer la menace que le futur bouclier antimissile américain pourrait constituer pour les forces stratégiques russes.
 
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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 17:41

Trois jours après la déclaration de Marine Le Pen, selon laquelle toute la viande distribuée en Île-de-France est halal, la Chambre d'agriculture d'Île-de-France a confirmé aujourd'hui dans un communiqué que 100% de la viande abattue en Ile-de-France l'était selon les traditions musulmane et juive :

 

"100% de la viande abattue de façon rituelle en Ile-de-France !

L’Ile-de-France compte à ce jour 5 abattoirs dont un spécialisé dans la viande de porc. Les quatre autres abattent les cheptels exclusivement de manière rituelle : 100% de la viande abattue en Ile-de-France l’est selon les traditions musulmane et juive.

Aucun choix n’est donné aux éleveurs franciliens qui doivent franchir les limites de la région pour bénéficier d’un abattage traditionnel. Leurs animaux doivent être transportés sur des centaines de kilomètres, abattus en province, les carcasses devant être rapatriées pour le conditionnement et la distribution en Ile-de-France. Quelle perte de temps et d’argent ! A l’heure des circuits courts, c’est un comble !

Mais pourquoi ?
Par le passé, les abattoirs franciliens étaient gérés par les communes. Le désengagement des municipalités a vu peu à peu l’ensemble de l’abattage francilien confié à des opérateurs privés. Pour des raisons de simplification des process et poussés par la réduction des coûts, ces derniers se sont tournés vers un procédé unique d’abattage rituel, délaissant, de fait, la méthode traditionnelle, au mépris de la réglementation qui impose un ‘’étourdissement’’ préalable des animaux et avec le consentement coupable des services de l’Etat.
Les abattoirs franciliens représentent cependant moins de 2 % de la consommation francilienne de viande.

Et dans tout ça, le consommateur a-t-il le choix ? Pas vraiment…
Plus inquiétant encore, les consommateurs souffrent d’une mésinformation sur les produits qu’ils achètent au quotidien : en France on estime que 30% de la viande est abattue selon les rites musulman et juif alors que la demande ne représente que 7% ; 23% sont donc commercialisés comme de la viande ‘’traditionnelle’’…

Donnons le choix à nos éleveurs et à nos consommateurs !

Les problèmes d’abattage en région Ile-de-France ont longtemps été le cheval de bataille de la Chambre Interdépartementale d’Agriculture d’Ile-de-France et de la Maison de l’Elevage. Néanmoins, ce phénomène prend de l’ampleur sur fond d’élection présidentielle et il est temps de réagir !

Les éleveurs devraient pouvoir choisir leur mode d’abattage tout comme les consommateurs devraient pouvoir choisir leurs produits en toute connaissance de cause : les viandes devraient bénéficier d’un affichage clair en la matière. Quant aux abattoirs, ils devraient être soumis aux mêmes conditions de contrôle que celles imposées aux exploitations d’élevage par les services de l’Etat !"

 

(Fin de citation)

 

Selon Le Figaro, lors d'une visite au marché d'intérêt national de Rungis, Nicolas Sarkozy a critiqué aujourd'hui "la polémique" déclenchée par la présidente du FN sur la viande halal, une "polémique" qui "n'avait pas lieu d'être". "Ce que dit Mme Le Pen est faux", a-t-il ajouté.

 

Dimanche, gouvernement et professionnels avaient réfuté en bloc les affirmations de Marine Le Pen selon qui toute la viande distribuée en Ile-de-France serait, à l'insu des consommateurs, «exclusivement» de la viande halal.

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 16:22
En 2011 la Russie a occupé la première place dans le G8 en matière de croissance économique. Le BIP de Russie a augmenté de 4,3%. L'Allemagne s'est placé deuxième avec 3% de croissance du PIB, le Canada se trouve à la troisième place avec 2,3%.
 
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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 21:59

Bienheureux Jacinthe et François Marto
Pastoureaux de Fátima
(François : 11/06/1908-04/04/1919)
(Jacinthe : 11/03/1910-20/02/1920*)

Homélie du pape Jean Paul II lors de la béatification le samedi 13 mai 2000

« Je te bénis, Père, [...] d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits » (Mt 11, 25).

Chers frères et soeurs, avec ces paroles, Jésus loue le Père céleste pour ses desseins ; Il sait que personne ne peut venir à Lui si le Père ne l'attire pas (cf. Jn 6, 44), c'est pourquoi il loue son dessein et y adhère filialement : « Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir » (Mt 11, 26). Il t'a plu d'ouvrir ton Royaume aux tout-petits.

Selon le dessein divin, « une femme vêtue de soleil » (Ap 12, 1) est venue du Ciel sur cette terre, à la recherche des tout-petits préférés du Père. Elle leur parle avec une voix et un cœur de mère : elle les invite à s'offrir comme victimes de réparation, se disant prête à les conduire, de façon sûre, jusqu'à Dieu. Et voilà que ces derniers voient sortir de ses mains maternelles une lumière qui pénètre en eux, si bien qu'ils se sentent plongés en Dieu comme lorsqu'une personne - expliquent-ils eux-mêmes - se contemple dans un miroir.

Plus tard, François, l'un des trois enfants choisis, observait : « Nous brûlions dans cette lumière qui est Dieu et nous ne nous consumions pas. Comment Dieu est-il ? On ne peut pas le dire. Cela est certain, nous ne pourrons jamais le dire ». Dieu est une lumière ardente mais qui ne consume pas. Ce fut la même perception qu'eût Moïse, lorsqu'il vit Dieu dans le buisson ardent ; à cette occasion Dieu lui parla, se disant inquiet pour l'esclavage de son peuple et décidé à le libérer par son intermédiaire : « Je serai avec toi » (cf. Ex 3, 2-12). Ceux qui accueillent cette présence deviennent demeure et, en conséquence, « buisson ardent » du Très-Haut.

François console Jésus

Ce qui émerveillait davantage le bienheureux François et le pénétrait était Dieu dans cette lumière immense qui les avait rejoints tous les trois dans la profondeur de leur être. Ce n'est qu'à lui, cependant, que Dieu se fit connaître « si triste », comme il disait. Une nuit, son père l'entendit sangloter et lui demanda pourquoi il pleurait ; son fils répondit : « Je pensais à Jésus qui est si triste à cause des péchés que l'on accomplit contre Lui ». Un unique désir - si caractéristique de la façon de penser des enfants - fait désormais agir François et c'est celui de « consoler Jésus et de faire en sorte qu'il soit content ».

Il s'opère dans sa vie une transformation que l'on pourrait qualifier de radicale ; une transformation certainement peu commune pour un enfant de son âge. Il s'engage dans une vie spirituelle intense, avec une prière si assidue et fervente qu'il rejoint une véritable forme d'union mystique avec le Seigneur. C'est précisément cela qui le pousse à une purification croissante de l'esprit, grâce à de nombreuses renonciations à ce qui lui plaît et même aux jeux innocents des enfants.

François endura les grandes souffrances causées par la maladie, dont il mourut ensuite, sans jamais se plaindre. Rien ne lui semblait suffire pour consoler Jésus ; il mourut avec le sourire aux lèvres. Le désir était grand chez cet enfant de réparer les offenses des pécheurs, en offrant dans ce but l'effort d'être bon, les sacrifices, la prière. Jacinthe, sa sœur plus jeune que lui de presque deux ans, vivait également animée par les mêmes sentiments.

Un rappel à la conversion - « Puis un second signe apparut au ciel : un énorme dragon » (Ap 12, 3)

Ces paroles que nous avons entendues dans la première lecture de la Messe nous incitent à penser à la grande lutte entre le bien et le mal, ainsi qu'à constater comment l'homme, en mettant Dieu de côté, ne peut pas atteindre le bonheur, et finit même par se détruire.

Combien de victimes au cours du dernier siècle du second millénaire ! La pensée se tourne vers les horreurs des deux « grandes guerres » et celles des autres guerres dans tant de parties du monde, vers les camps de concentration et d'extermination, les goulags, les purifications ethniques et les persécutions, le terrorisme, les enlèvements de personnes, la drogue, les attentats contre la vie à naître et la famille.

Le message de Fatima est un rappel à la conversion, en faisant appel à l'humanité afin qu'elle ne joue pas le jeu du « dragon », qui avec la « queue balaie le tiers des étoiles du ciel et les précipite sur la terre » (Ap 12, 4). Le dernier objectif de l'homme est le Ciel, sa véritable maison où le Père céleste, dans son amour miséricordieux, est en attente de tous.

Dieu désire que personne ne se perde ; c'est pourquoi, il y a deux mille ans, il a envoyé son Fils sur la terre pour « chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19, 10). Il nous a sauvés par sa mort sur la croix. Que personne ne rende cette Croix vaine ! Jésus est mort et ressuscité pour être « l'aîné d'une multitude de frères » (Rm 8, 29).

Dans sa sollicitude maternelle la Très Sainte Vierge est venue ici, à Fatima, pour demander aux hommes de « ne plus offenser Dieu, Notre Seigneur, qui est déjà très offensé ». C'est la douleur d'une mère qui l'oblige à parler ; le destin de ses enfants est en jeu. C'est pourquoi Elle demande aux pastoureaux : « Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs ; tant d'âmes finissent en enfer parce que personne ne prie et ne se sacrifie pour elles ».

Jacinthe convertit les pécheurs

La petite Jacinthe a partagé et vécu cette douleur de la Madone, en s'offrant héroïquement comme victime pour les pécheurs. Un jour, lorsqu'elle et François avaient désormais contracté la maladie qui les obligeait à rester au lit, la Vierge Marie vint leur rendre visite à la maison, comme le raconte Jacinthe : « La Madone est venue nous voir et elle a dit que bientôt elle viendra prendre François pour l'emmener au Ciel. A moi, elle a demandé si je voulais encore convertir davantage de pécheurs. Je lui ai dit que oui ». Et lorsque le moment du départ de François s'approche, la petite lui recommande : « De ma part porte de nombreux saluts à Notre Seigneur et à la Madone et dit leur que je suis disposée à supporter tout ce qu'ils voudront pour convertir les pécheurs ». Jacinthe était restée tellement frappée par la vision de l'enfer, qui avait eu lieu lors de l'apparition de juillet, que toutes les mortifications et pénitences lui semblaient peu de choses pour sauver les pécheurs.

Jacinthe pourrait très bien s'exclamer avec saint Paul : « En ce moment je trouve ma joie dans les souffrances que j'endure pour vous, et je complète en ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l'Église » (Col 1, 24). (...) Ici à Fatima, où ont été préannoncés ces temps de tribulations et où la Madone à demandé de prier et de faire pénitence pour les abréger, je désire (...) rendre grâce au Ciel pour la force du témoignage qui s'est manifestée dans toutes ces vies. (...)

 « Je te bénis, Père, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits »

Je te bénis, ô Père, pour tous tes tout-petits, à commencer par la Vierge Marie, ton humble Servante, jusqu'aux pastoureaux François et Jacinthe.
Que le message de leur vie reste toujours ardent pour illuminer le chemin de l'humanité !

 

Source

 

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 18:10

Entretien avec l'une des plus importantes références francophones catholiques en matière d'occultisme, le père Joseph Marie Verlinde.

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 13:59

Le Premier ministre et candidat à la présidentielle russe, Vladimir Poutine, a promis un réarmement "sans précédent" de la Russie, rendu indispensable selon lui notamment par la politique des Etats-Unis et de l'Otan, dans un article publié lundi. Il met au premier plan la nécessité de répondre au déploiement par les Etats-Unis et l'Otan d'un bouclier antimissile en Europe dans ce long texte publié dans le journal officiel Rossiïskaïa Gazeta, entièrement consacré à la question militaire.

"L'époque exige une politique déterminée de renforcement du système de défense aérien et spatial du pays. C'est la politique des Etats-Unis et de l'Otan en matière de défense antimissile qui nous y pousse", écrit Vladimir Poutine.

 

- La tentative américaine de créer une "révolution de couleur" en Russie

- L'Otan poursuit ses plans militaires contre la Russie (Rogozine)

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 13:01

Dans un débat sur la création d'obligations européennes au Parlement européen le 14 février, le député eurosceptique Godfrey Bloom de l'Ukip (United Kingdom Independence Party, Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni) explique que "dans les années 70, le Community Reinvestement Act aux Etats-Unis a rendu les vérifications préalables aux prêts illégales. Dans un but politique, l'administration a ouvert le chemin à ce que l'on appelle maintenant la dette subprime. ... Cela a été créé pour pousser les banques à prêter à des gens qui ne pourraient pas rembourser."

 

 

Godfrey Bloom prévient: "Nous n'avons rien appris de la crise de 2008. Nous prônons maintenant une forme d'obligation européenne, l'eurobond, un instrument dette subprime qui ne dit pas son nom ! Une nouvelle fois, nous sauvons les banques aux dépens du contribuable. La BCE, la Banque d'Angleterre et la Fed le font toutes. Imprimer de l'argent, le donner aux banques pour acheter des obligations pourriers, faussement notées AA, pour consolider leurs réserves, et garantir des salaires et des bonus, dont les gens ordinaires ne peuvent que rêver ! 

 

Nous n'avons rien appris de la crise de 2008. On s'accroche désespérément à un idéal politique qui échoue, alors que nos villes protestent et brûlent. ... Le jour arrivera où les politiciens, les bureaucrates, et les banquiers centraux devront rendre des comptes devant un tribunal des cimes fiscaux, et être envoyés en prison pour très longtemps."

 

Le 24 novembre 2010, le président socialiste du Parlement européen Martin Schulz avait été traité de "fasciste non-démocrate" par Godfrey Bloom.Celui-ci fut éjecté du parlement. Godfrey Bloom venait d'interrompre Martin Schulz sur la crise économique en Irlande et de déclarer : "Ein Volk, ein Reich, ein Fürher. Un peuple, un Reich, un fürher" (Source: BBC news on the incident : "UKIP MEP Godfrey Bloom ejected over Nazi jibe"), et de qualifier le leader du groupe socialiste au parlement, de "national-socialiste".

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- Nigel Farage - Quelle sorte de Président Schulz aurons-nous ?

- Banksters : le vol du siècle

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 14:01

Alors que le conseiller de sécurité nationale du président Barack Obama devait entamer une visite en Israël, le chef d'Etat-major d'Israël, le général Benny Gantz, a déclaré hier soir qu'"Israël prendra seul la décision de frapper l'Iran". (Source: "Iran: Israël prendra seul sa décision", Le Figaro AFP Publié le 19/02/2012 à 08:04)


Dans une interview à la première chaîne de télévision publique, le général Gantz a ainsi plaidé: "Israël est le garant central de sa propre sécurité. C'est notre rôle en tant qu'armée. L'Etat d'Israël doit se défendre lui-même".

Le chef d'état-major israélien a accordé ce week-end une série d'entretiens consacrés à la crise iranienne aux principales chaînes de télévisions israéliennes.

Dans le même temps, arrivait en Israël le conseiller de sécurité nationale américain Tom Donilon pour "des consultations avec de hauts responsables israéliens sur de nombreux dossiers, dont l'Iran, la Syrie et d'autres questions relatives à la sécurité dans la région". 

 

L'Iran n'est pas seulement un "problème israélien" mais "un problème régional et mondial", a précisé le général Gantz.

 

Le général Benny Gantz ne doit pas maîtriser parfaitement la phraséologie propre aux intellectuels de la communauté juive qui auraient sans doute préféré la formule : "un problème pour toute l'humanité"...

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 08:42

Lu sur propagandes.info :
Voici une petite histoire qui se passe à Berlin, où un groupuscule d’extrême gauche aux problèmes causés par l’immigration. « Un groupe de criminels Kurdes qui se fait appeler ‘Street fighters’ demande une grosse somme d’argent au projet antifasciste pour les protéger », en clair, il veulent les racketter. Plusieurs attaques sur des résidents montrent qu’ils ne plaisantent pas. Vendredi soir, et samedi matin, un groupe de 30 jeunes Kurdes s’est invité avec des battes de baseball à la fête des activistes antifascistes qui se déroulait au 8 rue Schererstrasse à Berlin. La nuit suivante, deux musiciens qui devaient jouer dans ce même lieu ont été attaqués. Selon le journal allemand Der Tagesspiegel, les attaques semblent motivées par la demande d’une grosse somme d’argent de la part des Street Fighters au groupuscule « autonome » d’extrême gauche pour assurer leur « protection ». Le club des immigrés, dirigé par Ahmed A., un Kurde bien connu des services de police, a son siège juste en face de celui des militants, de l’autre coté de la rue. Tous les membres sont connus pour des violences graves et d’autres crimes.


Un travailleur social qui connaît quelques-uns des antifascistes a déclaré : « Ils ne savent plus sur quel pied danser car ils ne sont pas attaqués par des « nazis », ou par des « flics », mais par des immigrants. Cela ne correspond pas à leurs idées sur le monde. Ils disent que les Street Fighters mettent la pression sur eux pour les racketter.

Sur la page d’accueil de leur site internet, il est écrit : « Puisqu’il ne s’agit ni de nazis ni de flics, nos méthodes habituelles ne sont pas applicables.»

Les Antifas, contrairement à leurs politiques habituelles, refusent de parler à la presse de cette affaire. Le journal allemand Süddeutsche Zeitung écrit quant à lui « La vision du monde de la gauche est chancelante ».

Une jeune « artiste » qui a récemment déménagé du centre à cause du prix des loyers déclare : «Ici, c’est la mafia Turque et Arabe qui fait la loi »

“Die sind verwirrt, dass sie nicht von Nazis angegriffen werden, sondern von Migranten. Das passt nicht in ihr Weltbild.” (Social Worker to Süddeutsche Zeitung, 11. februar 2011)

Source : blog.balder.org (anglais)
Traduction/adaptation : Propagandes.info

http://www.propagandes.info/product_info.php/antifa-racketts-par-des-kurdes-puisquil-ne-sagit-ni-de-nazis-ni-de-flics-nos-mthodes-habituelles-ne-sont-pas-applicables-p-1438 via http://www.contre-info.com/berlin-des-antifas-rackettes-par-des-kurdes

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 08:33

Samedi 18 février à Lille, lors de sa convention présidentielle, Marine Le Pen a annoncé sa volonté d'engager une procédure judiciaire pour "tromperie sur la marchandise" en assurant que "toute" la viande vendue en Ile-de-France est "halal".

via http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/02/18/selon-le-pen-toute-la-viande-distribuee-en-ile-de-france-est-halal_1645353_1471069.html#ens_id=1556164

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 08:15

Le ministre de la Défense israélien Ehud Barak, lors d'une conférence de presse à Tokyo ce samedi (Ndlr. 18 février) a appelé la communauté internationale à introduire rapidement des sanctions plus sévères contre l'Iran.

«La communauté internationale doit forcer les autorités iraniennes à se poser la question: sommes-nous prêts à payer le prix de l'isolement d’une grande partie du monde, si ce n'est pas du monde entier, ou devons-nous arrêter de développer des armes nucléaires?», a déclaré le ministre.

Il a souligné que les sanctions doivent entrer en vigueur avant que l'Iran n’entre dans la zone dite «d'invulnérabilité», lorsque sa capacité nucléaire sera développée à tel point que même la menace des frappes sur ses installations nucléaires ne sera pas capable de l'arrêter.

 

Source: http://french.ruvr.ru/2012_02_18/66388062/
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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 08:17

Jésus selon Jean-Christian Petitfils,

par l'abbé Denis Puga

Jean-Christian Petitfils vient de publier chez Fayard une vie de Jésus.

Spécialiste de l'histoire française des XVIIe et XVIIIe siècles, auteur de nombreux ouvrages appréciés à juste titre sur cette période, il tente dans son nouveau travail une aventure d'historien à la recherche des données historiques sur la vie du Christ. Avant lecture on aurait pu s'attendre à une étude fouillée (le livre comporte plus de 650 pages !) de l'historicité des documents évangéliques, de leur crédibilité et à partir de là découvrir l'élaboration d'une vie de Jésus fondée sur des faits indubitables en montrant par exemple leur corrélation et leur conformité avec les données de l'histoire de l'Antiquité.

 

Un postulat regrettable

Mais tout en proclamant vouloir ne faire qu’œuvre d’historien, l’auteur s’engage dans une toute autre voie non scientifique. Cherchant son inspiration auprès de quelques exégètes modernes du XXe siècle comme Xavier Léon Dufour, le P. Benoit, le P. Grelot et surtout en se mettant aveuglément à la remorque des thèses de l’Ecole Biblique de Jérusalem, Jean-Christian Petitfils part d’un a priori : le genre littéraire des évangiles, et tout spécialement des évangiles que l’on nomme synoptiques (Matthieu, Marc, Luc), serait un genre tout à fait à part. En effet l’intention des auteurs ne serait pas de nous rapporter les événements tels qu’ils se sont déroulés en réalité mais tels que les auteurs les ont perçus et entendent les transmettre aux fidèles. Bien entendu, en aucun endroit de son ouvrage Jean-Christian Petitfils ne nous explique, et encore moins ne nous démontre, pourquoi il en aurait été ainsi et pourquoi, surtout, il a choisi, lui historien, de suivre cette thèse qui a toujours été rejetée dans l’Eglise catholique jusqu’au milieu du XXe siècle. Mais, comme le déclare notre auteur sans nostalgie aucune, c’était une « époque pas si lointaine où l’on tenait les écrits évangéliques pour vérité historique irréfragable » (p. 469). Saint Pie X stigmatisait déjà il y a un siècle les exégètes modernistes : « Il semblerait vraiment que nul homme avant eux n’a feuilleté les livres saints, qu’il n’y a pas eu à les fouiller en tous sens une multitude de docteurs infiniment supérieurs à eux en génie, en érudition » (encyclique Pascendi). Les vingt pages de bibliographie à la fin de cet ouvrage sur Jésus sont  éloquentes : 98 % des études citées sont postérieures aux années soixante. En un mot avant le concile Vatican II, il semblerait que la véritable exégèse n’ait pas existé. Des grands noms qui ont illustré, tant dans les universités romaines que dans les instituts catholiques, la défense de l’historicité des évangiles, pas un seul n’est cité, comme par exemple les pères Tromp, de Grandmaison, Renié, l’abbé Fillion etc…

Influencé par les études de Xavier Léon-Dufour, Jean-Christian Petitfils manifeste une préférence indéniable pour l’Evangile de Jean (qui, pour notre auteur, n’est pas de saint Jean l’apôtre…) au point d’entreprendre de nous libérer en matière historique de la « Tyrannie du Jésus des Synoptiques » (p. 544). C’est pourquoi, tout au long de son ouvrage, il n’a de cesse de mettre en doute la réalité des événements que les évangiles de Matthieu, Marc et Luc nous rapportent. Un épisode rapporté par ceux-ci viendrait à être absent de l’évangile de Jean, aussitôt la suspicion apparaît quant à sa vérité. Cela n’empêche pas l’auteur de prétendre que Jean lui-même n’est pas forcément toujours fidèle à l’histoire réelle, la part de symbolique ayant son rôle !

 

Une vision partiale et fausse

Quelles vont être les conséquences de l’application par l’auteur d’un tel filtre d’a priori sur l’historicité de nos évangiles ? Donnons quelques exemples tirés de l’ouvrage lui-même. Il ne sera pas alors difficile au lecteur de comprendre que, pour Jean-Christian Petitfils, il y a un fossé entre le Christ de la Foi et le Christ de l’Histoire.

Le récit de la tentation du Christ au désert est un « récit fictif illustrant une idée théologique ». (p. 96). Le voir autrement serait faire preuve d’une « lecture fondamentaliste.» (Idem).

La prière et l’agonie de Jésus à Gethsemani : « Le récit des synoptiques est une construction élaborée à partir de diverses traditions et phrases hors de leur contexte » (p. 290). « Historiquement il n’est pas simple de dire ce qu’il s’est passé » et l’auteur de renvoyer l’épisode au dimanche de l’entrée triomphale dans Jérusalem en l’assimilant à un tout autre épisode rapporté par l’évangile de Jean.

Le baiser de Judas ? « Peut-être une figure littéraire et symbolique soulignant la perfidie extême » (p. 309).

La comparution de Jésus devant le Sanhédrin dans la nuit du jeudi au vendredi durant laquelle le Christ se déclarant Fils de Dieu ce qui lui vaut d’être déclaré digne de mort ? Lisez bien : « Jésus n’a jamais comparu devant le Sanhédrin ». « Les évangélistes ont agrégé dans un procès fictif l’ensemble des éléments qui l’opposaient aux autorités juives ». (p. 320).

Le procès devant Ponce-Pilate ? Sur le plan historique affirme l’auteur, « il n ‘y a aucune certitude que les événements se sont passés comme Matthieu les rapporte » ; (p. 350). Et bien sûr Jean-Christian Petitfils, pour ne pas aller à l’encontre de la pensée dominante contemporaine, n’hésite pas à déclarer que les paroles des Juifs réclamant sur eux la responsabilité du sang qui va être versé (paroles qui selon lui n’ont probablement pas été prononcées !) « vont nourrir chez les chrétiens un antijudaïsme, une haine des Juifs comme peuple déicide, que rien, absolument rien ne justifie. Elles vont servir de prétexte à des siècles de meurtres, de pogroms et d’incompréhension » (p. 350). Trois fois l’auteur réaffirme cela dans son ouvrage.

« Mon Père pourquoi m’avez-vous abandonné ? » Que penser de cette parole de Jésus sur la Croix ? « Ce cri de détresse a-t-il réellement jailli de la bouche de Jésus » se demande l’auteur ? « Certains en ont douté. » Mais on peut « supposer un arrière fond historique ». D’où la question qu’il se pose, sans y répondre : « A partir de quel élément réel les synoptiques ont-ils élaboré leur version ? » Il avance cependant une hypothèse « Jésus aurait simplement soupiré : Mon Dieu, c’est toi » ! (p. 393). Comme on le voit en quelques lignes il ne reste quasiment rien de l’historicité de l’une des paroles les plus sublimes et bouleversantes du Christ méditée par les générations de chrétiens depuis les origines de l’Eglise.

Pour les récits de la Résurrection du Christ, il en est de même : « On n’est pas obligé de croire littéralement Matthieu lorsqu’il nous dit que l’Ange s’adresse aux femmes pour leur dire que le Christ est ressuscité » p. 434. Et l’auteur de conclure : « C’est ici au tombeau vide que s’arrête l’Histoire et que commence la Foi. L’historien sans s’engager sur la résurrection de Jésus ne peut à partir de ce moment qu’enregistrer les témoignages, les confronter » (p. 432). Mais permettons-nous d’objecter gravement à l’auteur : si l’historien ne peut me dire si les témoignages sur la résurrection de Jésus sont crédibles, qui pourra m’en donner la certitude pour me permettre de poser mon acte de Foi ?

 

Les récits de l’enfance

Jean-Christian Petitfils n’examine les récits évangéliques de l’enfance de Jésus qu’à partir de la page p. 451 dans son épilogue. Cela en dit déjà long sur l’estime que l’historien qu’il se veut d’être leur porte ! Que dit-il ? « Ces récits n’entretiennent pas le même rapport avec l’Histoire que les récits de la vie publique de Jésus. » (Et nous avons vu auparavant que l’historicité de ces derniers avait déjà beaucoup de lacunes !) « Ils sont le fruit d’une activité rédactionnelle élaborée… dans le dessein spécifique d’exalter l’origine divine de Jésus dans sa conception (p. 454)… Leur théologie prend volontairement la forme du merveilleux.

Leur écriture colorée, enjolivée d’anecdotes, fait la joie de la piété populaire. » (p. 455). Et l’auteur de citer le cardinal Ratzinger : « Ces récits débordent radicalement le cadre de la vraisemblance historique ordinaire et nous confrontent avec l’action immédiate de Dieu ». Tout est là, pour Jean-Christian Petitfils et ses inspirateurs : sans la foi, il est impossible de dire ce que fut historiquement l’enfance de Jésus.

Concluons. Tout l’ouvrage est sous-tendu par une vision moderniste de l’inspiration des écritures, que le pape saint Pie X a parfaitement stigmatisée et condamnée dans son encyclique Pascendi : « Ils distinguent, dit le Pape, soigneusement l’Histoire de la foi et l’histoire réelle ; à l’histoire de la foi, ils opposent l’histoire réelle, précisément en tant que réelle ; d’où il suit que des deux Christ l’un est réel ; celui de la foi n’a jamais existé dans la réalité ; l’un est venu en un point du temps et de l’espace, l’autre n’a jamais vécu ailleurs que dans les pieuses méditations du croyant ».

Jean-Christian Petitfils, en écrivant son « Jésus » ne s’est sans doute pas rendu compte qu’en se mettant à l’école d’exégètes modernistes plutôt que d’agir en véritable historien, il perd toute vision objective de la véritable histoire de Jésus. Pour le non chrétien, cet ouvrage ne pourra l’amener qu’à la conclusion que l’on ne possède guère de sources crédibles sur l’histoire du Christ. La foi du lecteur chrétien, quant à elle, sera ébranlée au point qu’il finira par se demander si le Christ auquel il croit est bien le même que celui qui a vécu parmi nous. Echappé de sa période historique habituelle où il excelle, Jean-Christian Petitfils a fait une téméraire incursion dans l’Antiquité Chrétienne.

Ce fut un désastre. Vite, qu’il retourne à son époque de prédilection ; c’est là que nous l’apprécions.

Jésus, Jean-Christian Petitfils, Fayard, 2011, 670 pages.

Abbé Denis PUGA

Article extrait du Chardonnet n° 275 de février 2012

 

Notes

Pour aller plus loin, lire notamment l’encyclique Providentissimus de Léon XIII sur l’inspiration biblique, l’encyclique Pascendi et le décret Lamentabili de saint Pie X sur les erreurs modernistes, Cent ans de modernisme par l’abbé Bourmaud (chez Clovis), Centenaire de l’encyclique Pascendi, actes du symposium 9-10-11 novembre 2007 (chez Clovis) ainsi que le Catéchisme sur le modernisme d’après l’encyclique Pascendi Dominici Gregis de S.S. Pie X, éd. Forts dans la foi, n° 32-34.

 

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 20:33

Damas, 9 février 2012 (Apic) L’insurrection armée en Syrie "s’islamise" de plus en plus, d’après divers témoignages récoltés sur place par l’agence de presse catholique, AsiaNews à Rome. Le patriarche melkite Grégoire III Laham, qui réside habituellement dans la capitale syrienne Damas, refuse cependant pour l’instant de qualifier d’intercommunautaire le conflit qui ensanglante son pays.

L’agence de presse catholique AsiaNews affirme le 8 février que la violence augmente chaque jour davantage contre les minorités alaouites et chrétiennes, et contre tous ceux qui sont soupçonnés d’être du côté du gouvernement.

Il faut poser le problème en termes sociaux, "parler de citoyens syriens, et non pas de chrétiens", assure de son côté le patriarche Grégoire III. Dans une interview publiée mardi 7 février dans le quotidien francophone "L’Orient-Le Jour", publié à Beyrouth, il considère que le problème n’est pas religieux, "même si certains introduisent cet élément dans leur analyse". Il n’empêche que les trois évêques de Homs et de Hama, un prélat catholique et deux orthodoxes, ont quitté la ville, annonce pour sa part l’agence de presse missionnaire Misna à Rome. "Seuls des prêtres orthodoxes et quelques autres catholiques sont restés à Homs".

 

 La violence vient des deux partis en conflit

Selon les témoignages recueillis sur place par l’agence AsiaNews, la situation interne en Syrie montre des signes d’une radicalisation confessionnelle croissante. Si ces témoins veulent rester anonymes pour raison de sécurité, c’est parce que ceux qui ne partagent pas la vision des groupes armés sont repérés et souvent éliminés physiquement.

   Ces témoignages vont à l’encontre de la vision simpliste des médias internationaux qui s’appuient trop souvent sur des sources militantes et non vérifiées. "Nos sources sont des voix qui racontent une histoire différentes de celle qui prévaut dans les mass médias, et qui montrent que la violence exercée sur la population vient des deux partis en conflits", souligne AsiaNews.

 

 Obéir aux insurgés ou mourir

Ainsi, note-t-elle, deux jeunes pères de familles ont été tués à Homs, "mais pas par l’armée…" Leur unique faute, être allés acheter du pain pour tous ceux qui avaient trop peur pour sortir de leur maison. Ils ont été abattus dans la boulangerie. D’autres ont été assassinés uniquement parce qu’ils travaillaient dans leur magasin et n’avaient pas adhéré à la paralysie de la ville décrétée par les insurgés.

   L’opposition et les pays arabes demandent que le régime retire ses blindés des rues. Mais les personnes interrogées ont rappelé que c’est grâce aux blindés de l’armée qu’elles ont pu passer la dernière fois qu’elles sont revenues d’Alep, au début de décembre. Elles n’ont plus osé s’y rendre en voiture depuis. L’armée avait créé un corridor pour les voitures civiles. "Les voitures et les bus ont passé au milieu des tirs, entourées par les blindés… S’il n’y avait pas l’armée pour contrôler, personne ne pourrait plus passer sur les autoroutes… Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de violence de la part de l’armée, il y en a, c’est sûr, pas question d’être naïfs!"

 

 A Homs, les chrétiens sont dans le collimateur des insurgés

A Homs, relève AsiaNews, les chrétiens sont désormais dans le collimateur des insurgés sunnites, comme le sont les alaouites, la minorité à laquelle appartient le président Bachar al-Assad. Les insurgés n’épargnent personne: un chrétien de Tartous raconte par exemple que ses trois neveux, fils de son frère, ont été abattus à Homs, dans leur atelier, simplement parce qu’ils réparaient une voiture appartenant à la police.

   Si la situation est grave pour les chrétiens, le fossé s’est encore davantage creusé entre sunnites et alaouites, la confession à laquelle sont rattachés les Assad. Les sunnites ont peur de traverser les villages alaouites, et vice-versa. Dans certaines zones, les deux forces sont présentes en alternance, ce qui génère une situation de peur constante au sein de la population.

   D’autres sources locales, non liées au régime en place à Damas, critiquent la manière dont les médias, notamment internationaux, décrivent la situation sur le terrain. Ils disent que depuis la mi-mars 2011, la répression de la révolte par l’armée a fait plus de 6’000 morts en Syrie, alors que nombre de civils, sans parler des soldats et des membres des forces de sécurité loyalistes, ont été tués par les insurgés. AsiaNews parle de "mur inexpugnable de la désinformation".

 

Les chrétiens de Syrie vont-ils partager le sort de leurs coreligionnaires d’Irak ?

"La réalité n’est pas binaire (…). Elle est complexe. Y aura-t-il encore une place pour les chrétiens syriens dans la déstabilisation en cours dans cette société composite ? Le destin de la Syrie va-t-il ressembler à celui de l’Irak, nous le savons pas", écrit pour sa part le Monastère de Saint Jacques le Mutilé (Deir Mar Yakub) Cf. www.maryakub.org.

   Sur le site internet de ce couvent, situé dans le village de Qâra, à 15 km de l’Antiliban, à la frontière libanaise, et à 100 km au nord de Damas, on peut lire que les chrétiens du diocèse de Homs, Hama et Yabroud étaient intégrés au tissu social comme des citoyens à part entière, mais la situation a radicalement changé.

   Le Monastère, qui milite "contre tout ce qui est contraire à la loi de Dieu et aux droits de l’homme", déclare prendre position pour les pauvres et les maltraités, "particulièrement pour les civils innocents, qu’ils soient ciblés par le régime ou par les bandes armées de l’insurrection".

 

"Le peuple veut déclarer le Jihad !"

"Avant les évènements qui ensanglantent la Syrie, il était inconvenant de décliner sa confession religieuse. Aujourd’hui il n’en est plus ainsi. Le conflit qui s’instaure est passé d’une réclamation populaire de liberté et démocratie à une révolution islamiste.

   Le vendredi 20 janvier le slogan fatidique a été brandi par les Comités de coordination de la révolution: "Le peuple veut déclarer le Jihad !". Jusqu’à présent nous n’avons pas fait état d’une ’persécution’ directe qui frapperait les chrétiens. Ils étaient englobés dans les sévices ciblant la population participant à la vie civile. Mais il semble que la donne commence à changer. Comme si la tendance qui couvait devenait dorénavant une consigne. Le futur le dira".

 

La liste des attentats antichrétiens s’allonge

Le Monastère de Saint Jacques le Mutilé a dressé une liste des attentats contre les chrétiens de ces dernières semaines, à commencer par l’assassinat par les insurgés, le 25 janvier, du Père Basilios Nassar, curé grec orthodoxe du village de Kfar Bohom, dans la province de Hama. Il a été abattu alors qu’il venait en aide à un homme agressé par les insurgés dans la rue Jarajima à Hama. "C’est la première fois, depuis l’insurrection, qu’un prêtre est la cible de la violence aveugle qui est devenue l’arme redoutable d’une insurrection de plus en plus manipulée", peut-on lire sur le site internet du monastère. "Ce meurtre est alarmant. Il conforte les craintes de voir la révolution syrienne tourner au conflit confessionnel. Sous couvert d’une quête de liberté et de démocratie les insurgés se révèlent comme des islamistes qui s’en prennent à des civils innocents dans une démarche de discrimination religieuse".

   Le site mentionne également l’exécution le 26 janvier, devant sa maison, de Zafer Karam Issa, un major âgé de 30 ans appartenant à la communauté chrétienne, abattu d’une centaine de balles par un commando dirigé par le fils de l’Emir islamiste de Yabroud, M. Khadra. Durant la même semaine, un jeune chrétien, Khairo Kassouha, âgé de 24 ans, a été lui aussi abattu en sortant de chez lui à Kusayr.

   Le Père Mayas Abboud, recteur du petit séminaire grec-catholique à Damas, témoigne de ce qu’il a entendu au téléphone de la veuve de Nidal Arbache, un chauffeur de taxi abattu par les insurgés. "Ici à Kusayr nous sommes livrés au bon plaisir des insurgés qui font la loi chez nous. Nous nous attendons à toutes sortes de sévices. Nous n’avons rien ni personne pour nous protéger. Je vous en supplie Père, prenez cela comme un testament. S’il m’arrive quelque chose de fâcheux je vous confie mon fils, prenez soin de lui. Toute notre famille est menacée par les bandes armées".

   A Kusayr, un cousin de Père Louka, curé de Nebek, raconte qu’il rentrait dans la localité lorsqu’à un rond-point de la ville il a été arrêté par des insurgés. "Ils m’ont réclamé mes papiers et m’ont fait attendre deux heures pour vérifier si mon nom est cité dans les listes issues par les comités de coordination de la révolution qui sont désormais des organes de référence judiciaire. Si mon nom avait été mentionné, j’aurais été exécuté sur place comme ils le font avec d’autres".

   A Homs, la liste des victimes s’allonge, selon le Monastère: Plus de 230 chrétiens ont été abattus. Plusieurs sont kidnappés. Souvent les insurgés réclament une rançon qui varie entre 20’000 et 40’000 dollars par personne. Certains quartiers mixtes comme Bab Sbah ou Hamidiyeh à Homs voient 80% de leurs habitants chrétiens les déserter pour s’établir chez des amis ou des parents dans les régions de la Vallée des chrétiens. Les chrétiens de Hama et de sa province font de même. "Le mouvement est progressif mais implacable", peut-on encore lire sur le site du Monastère Saint-Jacques-Le Mutilé www.maryakub.org (apic/asian/com/be)

 

Source: http://www.kipa-apic.ch/index.php?pw=&na=0,0,0,0,f&ki=228611 via http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=29175

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Merci à Truth

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 15:37
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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 21:33

RÉUNICATHO

4ème Rencontre pour l'Unité catholique – 15 janvier 2012

 

 Intervention de Monseigneur Athanasius Schneider, Évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Sainte Marie d’Astana, Secrétaire de la Conférence des évêques catholiques du Kazakhstan

 

 La nouvelle évangélisation et la sainte liturgie

 

 Pour parler correctement de la nouvelle évangélisation il est indispensable de porter tout d’abord notre regard sur Celui qui est le véritable évangélisateur, à savoir Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, le Verbe de Dieu fait Homme. Le fils de Dieu est venu sur cette terre pour expier et racheter le plus grand péché, le péché par excellence. Et ce péché par excellence de l’humanité consiste dans le refus d’adorer Dieu, dans le refus de Lui réserver la première place, la place d’honneur. Ce péché des hommes consiste dans le fait qu’on ne porte pas attention à Dieu, dans le fait qu’on n’a plus le sens des choses, voire des détails qui relèvent de Dieu et de l’adoration qui Lui est due, dans le fait qu’on ne veut pas voir Dieu, dans le fait qu’on ne veut pas s’agenouiller devant Dieu.

 

 Face à une telle attitude, l’incarnation de Dieu est gênante, gênante également et par contrecoup la présence réelle de Dieu dans le mystère eucharistique, gênante la centralité de la présence eucharistique de Dieu dans les églises. L’homme pécheur veut en effet se mettre au centre, tant à l’intérieur de l’église que lors de la célébration eucharistique, il veut être vu, il veut être remarqué.

 

 C’est la raison pour laquelle Jésus eucharistie, Dieu incarné, présent dans le tabernacle sous la forme eucharistique, on préfère Le placer sur le côté. Même la représentation du Crucifié sur la croix au milieu de l’autel lors de la célébration face au peuple est gênante, parce que le visage du prêtre s’en trouverait occulté. Donc l’image du Crucifié au centre aussi bien que Jésus eucharistie dans le tabernacle également au centre de l’autel, sont gênants. En conséquence la croix et le tabernacle sont déplacés sur le côté. Pendant l’office, les assistants doivent pouvoir observer en permanence le visage du prêtre, et celui-ci prend plaisir à se mettre littéralement au centre de la maison de Dieu. Et si par hasard Jésus eucharistie est quand même laissé dans son tabernacle au centre de l’autel, parce que le ministère des monuments historiques, même sous un régime athée, a interdit pour des raisons de conservation du patrimoine artistique de le déplacer, le prêtre, souvent tout au long de la célébration liturgique, lui tourne sans scrupules le dos.

Combien de fois de braves fidèles adorateurs du Christ, dans leur simplicité et leur humilité, se seront écriés : « Bénis soyez-vous, les Monuments historiques ! Vous nous avez au moins laissé Jésus au centre de notre église. »

 

 Ce n’est qu’à partir de l’adoration et de la glorification de Dieu que l’Église peut annoncer de manière adéquate la parole de vérité, c’est-à-dire évangéliser. Avant que le monde entende Jésus, le Verbe éternel devenu chair, prêcher et annoncer le royaume, Jésus s’est tu et a adoré durant trente années. Cela reste pour toujours la loi pour la vie et l’action de l’Eglise ainsi que de tous les évangélisateurs. « C’est dans la manière de traiter la liturgie que se décide le sort de la Foi et de l’Eglise », a dit le cardinal Ratzinger, notre actuel Saint Père le Pape Benoit XVI. Le Concile Vatican II se voulait de rappeler à l’Eglise quelle réalité et quelle action devaient prendre la première place dans sa vie. C’est bien pour cela que le premier document conciliaire était consacré à la liturgie. En cela le concile nous donne les principes suivants : Dans l’Eglise, et de ce fait dans la liturgie, l’humain doit s’orienter sur le divin et lui être subordonné, de même le visible par rapport à l’invisible, l’action par rapport à la contemplation, et le présent par rapport à la cité future, à laquelle nous aspirons (cf. Sacrosanctum Concilium, 2). Notre liturgie terrestre participe, d’après l’enseignement de Vatican II, à un avant-goût de la liturgie céleste de la ville sainte de Jérusalem (cf. idem, 2)

 

 De ce fait, tout dans la liturgie de la Sainte Messe doit servir à ce que s’exprime de façon plus nette la réalité du sacrifice du Christ, c’est-à-dire les prières d’adoration, de remerciement, d’expiation, de demande, que l’éternel Grand-Prêtre a présentées à Son Père.

Le rite et tous les détails du Saint Sacrifice de la messe doivent s’axer sur la glorification et l’adoration de Dieu, en insistant sur la centralité de la présence du Christ, que ce soit dans le signe et dans la représentation du Crucifié, ou bien dans Sa présence eucharistique dans le tabernacle, et surtout au moment de la consécration et de la sainte communion. Plus cela est respecté, moins l’homme se tient au centre de la célébration, moins la célébration ressemble à un cercle fermé, mais est ouverte même d’une façon extérieure sur le Christ, comme dans une procession se dirigeant vers Lui avec le prêtre à sa tête, plus une telle célébration liturgique reflètera de manière véritable le sacrifice d’adoration du Christ en croix, plus riches seront les fruits que les participants recevront dans leur âme venant de la glorification de Dieu, plus Dieu les honorera.

Plus le prêtre et les fidèles chercheront en vérité lors des célébrations eucharistiques la gloire de Dieu et non la gloire des hommes, et ne chercheront pas à recevoir la gloire les uns des autres, plus Dieu les honorera en laissant participer leur âme de manière plus intense et plus fertile à la Gloire et à l’Honneur de Sa vie divine.

A l’heure actuelle et en divers lieux de la terre, nombreuses sont les célébrations de la Sainte Messe où l’on pourrait dire à leur propos les paroles suivantes, en inversant les paroles du psaume 113, verset 9 : « À nous, ô Seigneur, et à notre nom donne la gloire » et en outre à propos de telles célébrations s’appliquent les paroles de Jésus : « Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et ne cherchez pas la gloire qui revient à Dieu seul ? » (Jean 5, 44).

 

Le Concile Vatican II a émis, concernant une réforme liturgique, les principes suivants :

1. L’humain, le temporel, l’activité doivent, durant la célébration liturgique, s’orienter sur le divin, l’éternel, la contemplation, et avoir un rôle subordonné par rapport à ces derniers (cf. Sacrosanctum Concilium, 2).

2. Durant la célébration liturgique, on devra encourager la prise de conscience que la liturgie terrestre participe de la liturgie céleste (cf Sacrosanctum Concilium, 8).

3. Il ne doit y avoir absolument aucune innovation, donc aucune création nouvelle de rites liturgiques, surtout dans le rite de la messe, sauf si c’est pour un profit véritable et certain en faveur de l’Eglise, et à condition que l’on procède avec prudence et qu’éventuellement des formes nouvelles remplacent les formes existantes de manière organique (cf. Sacrosanctum Concilium, 23).

4. Les rites de la messe doivent être de telle sorte que le sacré soit exprimé plus explicitement (cf. Sacrosanctum Concilium, 21).

5. Le latin doit être conservé dans la liturgie et surtout dans la Sainte Messe (cf. Sacrosanctum Concilium, 36 et 54).

6. Le chant grégorien a la première place dans la liturgie (cf. Sacrosanctum Concilium, 116).

Les pères conciliaires voyaient leurs propositions de réforme comme la continuation de la réforme de saint Pie X (cf. Sacrosanctum Concilium, 112 et 117) et du serviteur de Dieu, Pie XII, et en effet, dans la constitution liturgique, c’est l’encyclique Mediator Dei du pape Pie XII qu’ils ont le plus citée.

 

 

Le pape Pie XII a laissé à l’Eglise, entre autres, un principe important de la doctrine sur la Sainte liturgie, à savoir la condamnation de ce qu’on appelle l’archéologisme liturgique, dont les propositions coïncidaient largement avec celles du synode janséniste et protestantisant de Pistoia de 1786 (cf. « Mediator Dei », n° 63-64) et qui en fait rappellent les pensées théologiques de Martin Luther.

C’est pourquoi déjà le Concile de Trente a condamné les idées liturgiques protestantes, notamment l’accentuation exagérée de la notion de banquet dans la célébration eucharistique au détriment du caractère sacrificiel, la suppression de signes univoques de la sacralité en tant qu’expression du mystère de la liturgie (cf. Concile de Trente, sessio XXII ).

Les déclarations liturgiques doctrinales du magistère, comme dans ce cas du Concile de Trente et de l’encyclique Mediator Dei, qui se reflètent dans une praxis liturgique séculaire, voire de plus d’un millénaire, constante et universelle, ces déclarations, donc, font partie de cet élément de la sainte tradition que l’on ne peut abandonner sans courir de grands dommages au plan spirituel. Ces déclarations doctrinales sur la liturgie, Vatican II les a reprises, comme on peut le constater en lisant les principes généraux du culte divin dans la constitution liturgique Sacrosanctum Concilium.

Comme erreur concrète dans la pensée et l’agir de l’archéologisme liturgique, le pape Pie XII cite la proposition faite de donner à l’autel la forme d’une table (cf. Mediator Dei n° 62). Si déjà le pape Pie XII refusait l’autel en forme de table, on imagine comment il aurait a fortiori refusé la proposition d’une célébration comme autour d’une table « versus populum » !

Si Sacrosanctum Concilium enseigne au n° 2 que, dans la liturgie, la contemplation doit avoir la priorité et que toute la célébration de la messe doit être orientée vers les mystères célestes (cf. idem n° 2 et n° 8), on y trouve un écho fidèle de la déclaration suivante du Concile de Trente qui disait : « Etant donné que la nature de l’homme est ainsi faite qu’elle ne se laisse pas élever facilement à la contemplation des choses divines sans aides extérieures, la Mère Eglise, dans sa bienveillance, a introduit des rites précis ; elle a eu recours, s’appuyant sur l’enseignement apostolique et sur la tradition, à des cérémonies tels que bénédictions empreintes de mystère, cierges, encens, vêtements liturgiques et bien d’autres choses ; tout cela devrait inciter les esprits des fidèles, grâce à des signes visibles de la religion et de la piété, à la contemplation des choses sublimes » (sessio XXII, cap. 5).

Les enseignements cités du magistère de l’Eglise et surtout celui de Mediator Dei ont sans aucun doute été reconnus par les pères conciliaires comme pleinement valides ; en conséquence ils doivent continuer aujourd’hui encore à être pleinement valides pour tous les enfants de l’Eglise.

Dans sa lettre adressée à tous les évêques de l’Eglise catholique que Benoit XVI a jointe au Motu proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007, le pape fait cette déclaration importante : «Dans l’histoire de la liturgie, il y a croissance et progrès, mais non rupture. Ce qui a été sacré pour les générations passées, doit rester sacré et grand pour nous». En disant cela, le pape exprime le principe fondamental de la liturgie que le Concile de Trente, le pape Pie XII et le Concile Vatican II ont enseigné.

Si on regarde, sans idées préconçues et de façon objective, la pratique liturgique de l’écrasante majorité des églises dans tout le monde catholique où la forme ordinaire du rite romain est en usage, personne ne peut nier en toute honnêteté que les six principes liturgiques mentionnés du Concile Vatican II ne sont pas ou alors très peu respectés, bien qu’on déclare erronément que cette pratique de la liturgie a été souhaitée par Vatican II. Il y a un certain nombre d’aspects concrets dans la pratique liturgique dominante actuelle, dans le rite ordinaire, qui représentent une rupture véritable avec une pratique liturgique constante depuis plus d’un millénaire. Il s’agit des cinq usages liturgiques suivants que l’on peut désigner comme étant les cinq plaies du corps mystique liturgique du Christ. Il s’agit de plaies, car elles représentent une violente rupture avec le passé, car elles mettent moins l’accent sur le caractère sacrificiel qui est pourtant bel et bien le caractère central et essentiel de la messe, elles mettent en avant le banquet ; tout cela diminue les signes extérieurs de l’adoration divine, car elles mettent moins en relief le caractère du mystère dans ce qu’il a de céleste et d’éternel.

 

Concernant ces cinq plaies, il s’agit de celles qui – à l’exception de l’une d’entre elles (les nouvelles prières de l’offertoire) – ne sont pas prévues dans la forme ordinaire du rite de la messe, mais ont été introduites par la pratique d’une mode déplorable.

La première plaie, et la plus évidente, est la célébration du sacrifice de la messe où le prêtre célèbre le visage tourné vers les fidèles, notamment lors de la prière eucharistique et de la consécration, le moment le plus haut et le plus sacré de l’adoration due à Dieu. Cette forme extérieure correspond plus par nature à la façon dont on fait cours ou dont on partage un repas. On est en présence d’un cercle fermé. Et cette forme n’est absolument pas conforme au moment de la prière et encore moins à celui de l’adoration. Or cette forme, le concile Vatican II ne l’a pas souhaitée le moins du monde et elle n’a jamais été recommandée par le magistère des papes postconciliaires. Le pape Benoit XVI écrit dans sa préface au premier tome de ses oeuvres complètes : « L’idée que le prêtre et l’assemblée doivent se regarder lors de la prière est née chez les modernes et elle totalement étrangère à la chrétienté traditionnelle. Le prêtre et l’assemblée ne s’adressent pas mutuellement une prière, c’est au Seigneur qu’ils s’adressent. C’est pourquoi dans la prière ils regardent dans la même direction : soit vers l’est comme étant le symbole cosmique du retour du Seigneur, ou alors là où cela n’est pas possible, vers une image du Christ située dans l’abside, vers une croix ou tout simplement ensemble vers le haut ».

La forme de célébration où tous portent leur regard dans la même direction (conversi ad orientem, ad Crucem, ad Dominum) est même évoquée par les rubriques du nouveau rite de la messe (cf. Ordo Missae, n. 25, n. 133 et n. 134). La célébration qu’on appelle « versus populum » ne correspond certainement pas à l’idée de la Sainte Liturgie telle qu’elle est mentionnée dans les déclarations de Sacrosanctum Concilium n°2 et n° 8.

La deuxième plaie est la communion dans la main répandue pratiquement partout dans le monde. Non seulement cette façon de recevoir la communion n’a été évoquée en aucune manière par les Pères conciliaires de Vatican II, mais bel et bien introduite par un certain nombre d’évêques en désobéissance au Saint Siège et dans le mépris du vote négatif en 1968 de la majorité du corps épiscopal. Ce n’est qu’après que le pape Paul VI l’a légitimée sous conditions particulières et à contrecoeur.

Le pape Benoit XVI, depuis la fête du Saint Sacrement 2008, ne distribue plus la communion qu’à des fidèles à genoux et sur la langue, et cela non seulement à Rome, mais aussi dans toutes les églises locales auxquelles il rend visite. Par là, il donne à l’Église toute entière un exemple clair du magistère pratique en matière liturgique. Si la majorité qualifiée du corps épiscopal, trois ans après le concile, a refusé la communion dans la main comme quelque chose de nuisible, combien plus les Pères conciliaires l’auraient également fait !

La troisième plaie, ce sont les nouvelles prières de l’offertoire. Elles sont une création entièrement nouvelle et n’ont jamais été en usage dans l’Eglise. Elles expriment moins l’évocation du mystère du sacrifice de la croix que celle d’un banquet, rappelant les prières du repas sabbatique juif. Dans la tradition plus que millénaire de l’Eglise d’Occident et d’Orient, les prières de l’offertoire ont toujours été axées expressément sur le mystère du sacrifice de la croix (cf. p. ex. Paul Tirot, Histoire des prières d’offertoire dans la liturgie romaine du VIIème au XVIème siècle, Rome 1985). Une telle création absolument nouvelle est sans nul doute en contradiction avec la formulation claire de Vatican II qui rappelle : « Innovationes ne fiant … novae formae ex formis iam exstantibus organice crescant » (Sacrosanctum Concilium, 23).

La quatrième plaie est la disparition totale du latin dans l’immense majorité des célébrations eucharistiques de la forme ordinaire dans la totalité des pays catholiques. C’est là une infraction directe contre les décisions de Vatican II.

 

La cinquième plaie est l’exercice des services liturgiques de lecteur et d’acolyte par des femmes, ainsi que l’exercice de ces mêmes services en habit civil en pénétrant dans le choeur pendant la Sainte Messe directement depuis l’espace réservé aux fidèles. Cette coutume n’a jamais existé dans l’Eglise, ou tout au moins n’a jamais été bienvenue. Elle confère à la célébration de la messe catholique le caractère extérieur de quelque chose d’informel, le caractère et le style d’une assemblée plutôt profane. Le deuxième concile de Nicée interdisait déjà, en 787, de telles pratiques en édictant ce canon : « Si quelqu’un n’est pas ordonné, il ne lui est pas permis de faire la lecture depuis l’ambon pendant la sainte liturgie » (can. 14). Cette norme a été constamment respectée dans l’Eglise. Seuls les sous-diacres ou les lecteurs avaient le droit de faire la lecture pendant la liturgie de la Messe. En remplacement des lecteurs et acolytes manquants, ce sont des hommes ou des garçons en habits liturgiques qui peuvent le faire, et non des femmes, étant donné que le sexe masculin, sur le plan de l’ordination non sacramentelle des lecteurs et acolytes, représente symboliquement le dernier lien avec les ordres mineurs.

Dans les textes de Vatican II, il n’est fait nullement mention de la suppression des ordres mineurs et du sous-diaconat, ni de l’introduction de nouveaux ministères. Dans Sacrosanctum Concilium n° 28, le concile fait la différence entre « minister » et « fidelis » pendant la célébration liturgique, et il stipule que l’un et l’autre ont le droit de ne faire que ce qui leur revient de par la nature de la liturgie. Le n° 29 mentionne les « ministrantes », c’est-à-dire les servants d’autel qui n’ont reçu aucune ordination. En opposition à ceux-là, il y aurait, selon les termes juridiques de l’époque, les « ministri », c’est-à-dire ceux qui ont reçu un ordre qu’il soit majeur ou mineur.

Par le Motu proprio Summorum Pontificum, le pape Benoit XVI stipule que les deux formes du rite romain sont à regarder et à traiter avec le même respect, parce que l’Eglise reste la même avant et après le concile. Dans la lettre d’accompagnement du Motu proprio, le pape souhaite que les deux formes s’enrichissent mutuellement. En outre, il souhaite que dans la nouvelle forme «apparaisse, plus que cela n’a été le cas jusqu’à présent, le sens du sacré qui attire de nombreuses personnes vers l’ancien rite».

Les quatre plaies liturgiques ou usages malheureux (célébration versus populum, communion dans la main, abandon total du latin et du chant grégorien et intervention des femmes pour le service de la lecture et celui d’acolyte) n’ont en soi rien à faire avec la forme ordinaire de la messe et sont en plus en contradiction avec les principes liturgiques de Vatican II. Si on mettait un terme à ces usages, on reviendrait au véritable enseignement liturgique de Vatican II. Et à ce moment-là, les deux formes du rite romain se rapprocheraient énormément, de sorte que tout au moins extérieurement, on n’aurait pas à constater de rupture entre elles, et de ce fait, pas de rupture non plus entre l’Eglise d’avant le concile et celle d’après.

En ce qui concerne les nouvelles prières de l’offertoire, il serait souhaitable que le Saint Siège les remplace par les prières correspondantes de la forme extraordinaire ou tout au moins qu’il permette leur utilisation ad libitum. Ainsi ce n’est pas seulement extérieurement, mais intérieurement que la rupture entre les deux formes serait évitée. La rupture dans la liturgie, c’est bien d’elle que la majorité des Pères conciliaires n’a pas voulu ; en témoignent les actes du concile, parce que dans les deux mille ans d’histoire de la liturgie dans la Sainte Église, il n’y a jamais eu de rupture liturgique, et que par conséquent, il ne doit jamais en avoir. Par contre, il doit y avoir une continuité comme il convient que ce soit pour le magistère.

Les cinq plaies au corps liturgique de l’Eglise évoquées ici réclament guérison. Elles représentent une rupture comparable à celle de l’exil d’Avignon. La situation d’une rupture aussi nette dans une expression de la vie de l’Eglise qui est loin d’être sans importance – autrefois l’absence des papes de la ville de Rome, aujourd’hui la rupture visible entre la liturgie d’avant et d’après le concile – cette situation donc réclame guérison.

C’est pourquoi on a besoin aujourd’hui de nouveaux saints, d’une ou de plusieurs sainte Catherine de Sienne. On a besoin de la « vox populi fidelis » réclamant la suppression de cette rupture liturgique. Mais le tragique de l’histoire, c’est qu’aujourd’hui comme autrefois au temps de l’exil d’Avignon, une grande majorité du clergé, surtout du haut clergé, se satisfait de cet exil, de cette rupture.

 

Avant qu’on puisse s’attendre à des fruits efficaces et durables de la nouvelle évangélisation, il faut tout d’abord que s’instaure à l’intérieur de l’Eglise un processus de conversion. Comment peut-on appeler les autres à se convertir tant que, parmi les appelants, aucune conversion convaincante vers Dieu n’ait encore eu lieu, parce que, dans la liturgie, ils ne sont pas suffisamment tournés vers Dieu, tant intérieurement qu’extérieurement. On célèbre le sacrifice de la messe, le sacrifice d’adoration du Christ, le plus grand mystère de la foi, l’acte d’adoration le plus sublime dans un cercle fermé en se regardant les uns les autres.

Il manque la « conversio ad Dominum » nécessaire, même extérieurement, physiquement. Puisque pendant la liturgie, on traite le Christ comme s’il n’était pas Dieu et qu’on ne Lui manifeste pas de signes extérieurs clairs d’une adoration due à Dieu seul, dans le fait que les fidèles reçoivent la Sainte communion debout et qu’en plus, ils la prennent dans leurs mains comme une nourriture ordinaire, en l’attrapant avec les doigts et en se la mettant eux-mêmes dans la bouche. Il y a ici le danger d’une sorte d’arianisme ou d’un semi-arianisme eucharistique.

Une des conditions nécessaires d’une fructueuse nouvelle évangélisation serait le témoignage suivant de toute l’Eglise sur le plan du culte liturgique publique, observant au moins ces deux aspects du Culte divin, à savoir :

1) Que sur toute la terre, la Sainte Messe soit célébrée, même dans la forme ordinaire, dans la « conversio ad Dominum », intérieurement et nécessairement aussi extérieurement.

2) Que les fidèles plient le genou devant le Christ au moment de la Sainte communion, comme saint Paul le demande, évoquant le nom et la personne du Christ (cf. Phil. 2, 10), et qu’ils Le reçoivent avec le plus grand amour et le plus grand respect possible, comme il Lui revient en tant que Dieu véritable.

Dieu soit loué, le pape Benoit XVI a entamé, par deux mesures concrètes, le processus de retour d’exil avignonnais liturgique, à savoir par le Motu proprio Summorum Pontificum et par la réintroduction du rite de communion traditionnel.

Il est encore besoin de beaucoup de prières et peut-être d’une nouvelle sainte Catherine de Sienne afin que suivent les autres pas, de façon à guérir les cinq plaies sur le corps liturgique et mystique de l’Église et que Dieu soit vénéré dans la liturgie avec cet amour, ce respect, ce sens du sublime, qui ont toujours été le fait de l’Église et de son enseignement, notamment à travers le concile de Trente, le pape Pie XII dans son encyclique Mediator Dei, le concile Vatican II dans sa constitution Sacrosanctum Concilium et le pape Benoit XVI dans sa théologie de la liturgie, dans son magistère liturgique pratique et dans le Motu proprio précité.

Personne ne peut évangéliser s’il n’a d’abord adoré, voire même s’il n’adore pas en permanence et ne donne pas à Dieu, le Christ Eucharistie, la vraie priorité dans la façon de célébrer et dans toute sa vie. En effet, pour reprendre les mots du cardinal Joseph Ratzinger : « C’est dans la manière de traiter la liturgie que se décide le sort de la Foi et de l’Eglise ».

 

Monseigneur Athanasius Schneider,

 

Réunicatho, le 15 janvier 2012

 

Source: http://reunicatho.free.fr/images/2012/interventionmgr.pdf via http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=625134

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 20:59
Avec ce qu’il faut désormais appeler l’ « affaire Guéant », nous nageons en plein confusionnisme. D’abord parce que Monsieur Guéant a confondu « Civilisation » et régime politique, ce qui, convenons-en, n’est pas tout à fait la même chose…
 
Ensuite, parce que la gauche dénonce des propos inscrits dans l’exacte ligne de ceux jadis tenus par Victor Hugo, Jules Ferry, Léon Blum ou encore Albert Bayet[1]. Pour ces derniers, il existait en effet une hiérarchie entre, d’une part les « peuples civilisés », c'est-à-dire ceux qui se rattachaient aux Lumières et à l’ « esprit de 1789 », et d’autre part ceux qui vivaient encore dans les ténèbres de l’obscurantisme. Jules Ferry déclara ainsi devant les députés le 28 juillet 1885 :
 
« Il faut dire ouvertement qu’en effet, les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures ; mais parce qu’il y a aussi un devoir. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures ».
 
Quant à Léon Blum, le 9 juillet 1925, toujours devant les députés, il ne craignit pas de prononcer une phrase qui, aujourd’hui, le conduirait immédiatement devant les tribunaux :
 
«Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d'attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de les appeler aux progrès réalisés grâce aux efforts de la science et de l'industrie. »
 
Reconnaissons que Monsieur Guéant est bien loin d’avoir tenu de tels propos clairement racistes. La gauche ferait donc bien de balayer devant sa porte et si les représentants de la « droite » avaient eu un minimum de culture, ils auraient pu, en utilisant ces citations et bien d’autres encore, renvoyer le député Letchimy au passé de son propre parti.
 
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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 22:20

Jeudi 30 juin au soir, le ministre de l’Intérieur Claude Guéant a déclaré lors du dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) qu'il était "opportun que les fêtes juives de Pessah puissent être prises en compte dans le fonctionnement des administrations et des services publics".

 

"Pérenniser la laïcité"

 

Claude Guéant a dit avoir demandé au ministre de la Fonction publique, dans un courrier du 2 mai, de "veiller à ce que les fêtes de Pessah figurent, dès l'an prochain, dans le calendrier des principales fêtes religieuses". "C'est par de telles inflexions que la laïcité témoigne de sa vitalité et assure sa pérennité", a-t-il ajouté.

 

Source: http://www.juif.org/go-news-166235.php via http://www.democratie-royale.org/article-pour-gueant-la-seule-civilisation-qui-vaille-c-est-l-ashkenaze-99307559.html

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 09:41

Dimanche soir, plus de dix bâtiments ont été incendiés dans la capitale grecque.

Des incidents et une guérilla urbaine condamnés par le Premier ministre Lucas Papadémos qui a dénoncé une “violence intolérable”.

La police a recensé 35 personnes blessées, puis hospitalisées, au cours des affrontements.

A Salonique aussi, il y a eu des heurts, des blessés et des banques prises pour cible.

Selon une dépêche du Monde, au moins une cinquantaine de personnes ont été blessées dans les affrontements très violents entre la police antiémeute, qui a lancé de grandes quantités de gaz lacrymogènes, et des manifestants armés de cocktails Molotov. Plusieurs partis politiques ont appelé à la démission du ministre de la sécurité intérieure, qui a accusé des groupes organisés d'avoir planifié la destruction des bâtiments.

Les députés grecs ont adopté, peu après minuit, le nouveau plan d'austérité.Etranglée par le poids de sa dette, la Grèce devait impérativement assainir ses comptes pour pouvoir bénéficier du second volet du plan de sauvetage de 130 milliards d'euros financé par l'Europe et le FMI. Elle doit présenter mercredi 15 à l'Eurogroupe son plan d'économies avant de pouvoir, selon toute vraisemblance vendredi, obtenir le feu vert à la renégociation de sa dette, ce qui inclut l'effacement prévu d'une créance de 100 milliards d'euros.

Les heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont tourné une nouvelle fois au pugilat dans les rues d’Athènes notamment aux abords du parlement qui était alors réuni en séance cruciale pour voter une nouvelle cure d'austérité, les mesures anti-crise imposées par la Troïka (BCE, FMI et Union européenne). Ces plans d'austérité ont amené des privatisations, une réduction de 20% des retraites, des salaires, le SMIC à 500 euros par mois...

 

Selon les estimations de la police, au moins 80 000 personnes s'étaient rassemblées pour manifester devant le Parlement, à l'appel notamment du parti communiste et des principaux syndicats du pays.

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 22:00

Evêque de Soissons (Picardie) très vif et très véhément à réprimander les vices, il fut prit à partie par des usuriers à qui il reprochait leur avarice. Ils le noyèrent dans un puits de la ville.

 

Source: http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5673/Saint-Gaudin.html

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Merci à Truth 

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