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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 23:00

Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres

Evangile selon S. Jean VIII, 32

II - L'information pour contrer les mensonges de la révolution

 

Les mensonges des droits de l'homme et du citoyen de 1789

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b9/Rivarol_Antoine1.jpg/220px-Rivarol_Antoine1.jpgAu début de la Révolution "française", l'un des premiers critiques les plus lucides de la Déclaration des droits de l'homme de 1789, Antoine de Rivarol, se riait de ces méchants philosophes qui à force de s'écrier "Périsse le monde plutôt qu'un seul de nos principes", finissent par perdre à la fois le monde et leurs principes ! (A. de Rivarol, Oeuvres complètes, 2e éd. Paris, Léopold Colin, 1808, t. I, p. 305.) 


La loi dans la culture classique antigonienne jusqu'à l'époque moderne, doit se conformer à l'ordre divin afin d'assurer les bonheurs publics. 

 

Le régime issu de 1789 renverse cet ordre, déclare le Christ hors-la-loi (civile) ainsi que le Décalogue, et proclame les Droits de l'homme et la souveraineté du peuple à la place. Cette inversion a pu faire dire à Joseph de Maistre que "la Révolution française est satanique dans son essence" (J. de Maistre, Du pape, 1820 in Œuvres choisies, Paris : A. Roger et F. Chernoviz éditeurs, 1909, p. 40-41).

Contre le Nouvel Ordre mondial : en finir avec la révolution (IIe partie)

La lettre même de la Déclaration des droits de l'homme de 1789, nouvelle Table de la Loi, est une absurdité sans nom. Mai Satan n'est-il pas le clown de Dieu ?

 

 

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/aa/Le_Barbier_Dichiarazione_dei_diritti_dell%27uomo.jpg/437px-Le_Barbier_Dichiarazione_dei_diritti_dell%27uomo.jpgQu'est-ce que les Droits de l'homme ? Sont-ils une vérité ou un mensonge ? Toute la question est là.

 

... La réponse est en tête de la Déclaration

 

'Les représentants du Peuple français constitués en assemblée nationale; considérant que : l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu, etc.' . Ce considérant est unique. ... Or, ce considérant est faux, archifaux ! Non seulement 'l'ignorance, l'oubli ou le mépris des Droits de l'homme' ne sont pas 'les seules causes des malheurs publics ou de la corruption des gouvernements', mais ils n'en sont pas même les principales ! Les causes principales sont:

 

1° 'L'ignorance, l'oubli ou le mépris' des Droits de Dieu et de son Christ ! De ce Christ qui a fait la France.

 

2° 'L'ignorance, l'oubli ou le mépris' de cet unique droit de l'homme qui est de remplir ses devoirs, tous ses devoirs envers Dieu, envers son prochain, envers soi-même. 

 

... Voilà les deux causes principales des malheurs publics et de la corruption des gouvernements.

 

Donc il est vrai que ce considérant est un mensonge ... aussi colossal que celui qui consisterait à dire : deux et deux font cinq ! Donc toute la Constitution des Droits de l'homme qui repose sur ce mensonge, n'est elle-même qu'un mensonge.

 

Mensonge l'article 1er qui dit que 'les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits'. La loi humaine, détermine ces droits (article 4). En fait, les hommes naissent sans raison, donc sans liberté. ... Et quand la liberté lui arrive avec la raison, il a la liberté du bien seulement et le pouvoir simplement de faire le mal; mais il n'en a pas le droit, donc pas la liberté, qui ne peut jamais être que l'exercice d'un droit.

 

... L'homme ne fait jamais ni tout le bien, ni tout le mal qu'il voudrait ! Sa liberté est donc relative, très relative et nullement absolue, ainsi que se l'imaginent de très petits esprits à qui l'orgueil révolutionnaire a bouleversé la cervelle !

 

 Il n'est pas vrai que 'les hommes naissent et demeurent libres' sans autre restriction que celle de la loi humaine, c'est-à-dire de la volonté humaine limitant elle-même sa liberté : cette liberté est limitée par une volonté supérieure à la volonté humaine, la loi de Dieu. (Abbé Vial, Jeanne d'Arc et la Monarchie, 1910, réed. Editions Saint-Rémi, p. 33-40).

 

"Si les hommes naissaient libres, c'est que cela se ferait naturellement et il est donc contradictoire de le décréter par écrit. Ce qui est écrit est justement ce qui n'est pas naturel et a besoin de cet écrit pour exister" (Le Livre noir de la Révolution française, Les Editions du Cerf, Paris 2008, p. 421).

 

Mensonge l'article 2 qui dit que 'le but de toute association politique est la conservation des droits naturels, etc.' C'est son but prochain, non son but suprême qui est d'aider par-dessus tout à la conquête des biens surnaturels de l'autre vie (fin dernière, Ndlr.). Cette thèse est la négation très claire de l'ordre surnaturel; négation d'une vérité, donc, un mensonge.

 

Mensonge l'article 3, qui dit que 'le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation'. Il ne réside essentiellement qu'en Dieu : non est potestas nisi a Deo dit saint Paul (Rom. XIII, 1). La souveraineté vient de Dieu et non "de la nation". 

 

"Dans la mentalité des Lumières, ... le grand drame de l'histoire du Salut avait disparu. L'homme était resté seul: seul comme créateur de sa propre histoire et de sa propre civilisation; seul comme celui qui décide de ce qui est bon et de ce qui est mauvais... Si l'homme peut décider par lui-même, sans Dieu, de ce qui est bon et de ce qui est mauvais, il peut aussi disposer qu'un groupe d'hommes soit anéanti... Des décisions analogues furent prises sous le IIIe Reich,... par le parti communiste de l'union Soviétique et des pays soumis à l'idéologie marxiste" (Jean-Paul II, Mémoire et identité, Le testament politique et spirituel du pape, Flammarion, Mayenne 2005, p. 23-24).

 

 

Mensonge l'article 4 qui dit que 'les bornes de la liberté ne peuvent être déterminées que par la loi' humaine. Elles ne peuvent être déterminées que par la loi de Dieu qui seule établit la distinction entre le bien et le mal, le permis et le défendu, le possible et l'impossible. (Ndlr. Par exemple, mensonge la loi qui déclarerait libre le "mariage homosexuel"). Donc mensonge de dire que la loi humaine détermine les 'bornes de la liberté'.

 

Mensonge l'article 5 qui dit que 'tout ce qui n'est pas défendu par la loi (humaine) ne peut être empêché'. Ce qui n'est pas 'défendu' par la loi humaine, peut être 'empêché' par la loi divine. Le paganisme par exemple, non empêché par la loi humaine est formellement interdit par le 7e commandement de Dieu. Le divorce, n'est-t-il pas interdit par les 6e et 9e commandement de Dieu ? Dernier exemple: le vol des biens de l'Eglise en 1905, n'est-il pas interdit par la loi de Dieu ? "Non furtum facies" (Tu ne voleras pas. Exod. XX, 115).

 

Mensonge l'article 6 qui dit que 'la loi est l'expression de la volonté générale', que par conséquent le nombre crée le droit. La loi ne peut être que l'expression de la volonté de Dieu, qui n'a souvent rien de commun avec la volonté générale.

 

Mensonge l'article 10 qui n'admet que des 'opinions même religieuses' et les suppose toutes également respectables. En dehors des opinions toujours discutables, il y a des convictions indiscutables, des vérités certaines, acquises, patrimoine de l'humanité, bases des sociétés qu'un gouvernement digne de ce nom ne doit jamais laisser mettre en discussion. Exemple: l'existence de Dieu, audacieusement niée chez nous par les chefs même du gouvernement.

 

Parcourez tous ces articles, dans tous vous trouverez plus ou moins déguisés le mensonge du considérant fondamental." (Source: Abbé Vial, Jeanne d'Arc et la Monarchie, 1910, réed. Editions Saint-Rémi, p. 33-40, 561).

 

 

La république des voleurs, la république des délateurs et dénonciateurs, la République des génocideurs et des va-t-en guerres : la fin sanctifie les moyens

 

 

L'abbé Barruel qui, en 1797 voit dans la conjuration des Illuminés de Bavière (secte fondée en 1776 par Adam Weishaupt) la source de la Révolution "française" de 1789. "C'est, dit-il, de la secte qu'est venu le serment de dénoncer parents, amis, frères et soeurs, et de regarder, sans exception, comme proscrit, tout homme qui ne partage point les opinions révolutionnaires. Ce serment était celui des loges, avant d'être celui des Jacobins. (Abbé Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 1797, réed. Editions de Chiré, Poitiers 2005, tome 2, p. 479).

 

L'abbé Barruel relate ce que Sieyès (abbé franc-maçon) répondit aux reproches de M. Mallet du Pan, horrifié des moyens révolutionnaires : 'Vous nous parlez toujours de nos moyens; eh ! Monsieur, c'est la fin, c'est l'objet et le but qu'il faut apprendre à voir'" (ibid. note a, p. 479).

 

"(Weishaupt). Il avait inventé ce principe : 'La fin sanctifie les moyens', il l'appliquait au vol que ses adeptes pouvaient faire et faisaient dans les bibliothèques des princes ou des religieux. ... Nous verrons la secte en faire des applications bien plus importantes..." (A. Barruel, ibid., p. 102).

 

En attendant, en 1789, Brissot, invoquant l'autorité de Machiavel, rétorqua à Clermont-Tonerre : "Rappelez-vous, l'axiome : 'qui veut la fin, veut les moyens'" (Source: Le Patriote français, n° 201, 25 février 1790, p. 5-8, cité in P. Gueniffey, La Politique de la Terreur, Essai sur la violence révolutionnaire, Fayard 2000, réed. Tel Gallimard, Mesnil-sur-l'Estrée 2003, p. 89).

 

Ce qui est mal sous le régime "despotique" (sous l'Ancien Régime, le délateur était vil et abject) devient un bien dès lors que le peuple devient "souverain". L'inversion générale des valeurs se retrouve ici. "La dénonciation, loin d'être un crime en morale, est devenue une vertu et un devoir" ! (Lucien Jaume, Le Discours jacobin et la démocratie, Fayard, Saint-Amand-Montrond 1989, p. 204.)

 

La terreur révolutionnaire de 1789 trouve son héraut le 12 septembre lorsque Marat publie le premier numéro de son journal intitulé Le Publiciste parisien qui prendra le titre de L'Ami du peuple à partir du n° 6, le 16 septembre 1789.

"Marat n'est pas le seul à s'être donné pour mission la surveillance et la dénonciation des 'complots' (contre-révolutionnaires, Ndlr.). Argus, Surveillants, Dénonciateurs, Sentinelles et même Aveugles clairvoyants: telles sont les publications qui se bousculent aux étalages des libraires. (Patrice Gueniffey, La Politique de la Terreur, Essai sur la violence révolutionnaire, Fayard 2000, réed. Tel Gallimard, Mesnil-sur-l'Estrée 2003, p. 69-71.)

 

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b7/Necker%2C_Jacques_-_Duplessis.jpg/220px-Necker%2C_Jacques_-_Duplessis.jpgEn 1789, "Necker affamera ce peuple pour le forcer à l'insurrection; les frères excitateurs enverront de Paris les harpies des faubourgs demander du pain à Louis XVI. ... Louis XVI sera habituellement sous la main des brigands soudoyés par Necker et d'Orléans dans les faubourgs et les carrières. Lafayette proclamera l'insurrection le plus saint des devoirs. ... Mirabeau, Chapellier et Barnave en fixeront l'heure et l'objet; les ordres passeront de leur antichambre aux Jacobins et aux faubourgs" (Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, Editions de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2005, tome 2, p. 458, 460). 

 

 

Brissot, qui avait des biens à Ouarville dans l'Eure-et-Loir, et qui en bon anglomane, se disait Brissot de Warville, était le stipendié des banquiers et des hommes d'affaires (Source: R. Sédillot, Le Coût de la Terreur, Vérités et Légendes, Perrin, Mesnil-sur-l'Estrée 1990, p. 213, 214), en plus d'être le secrétaire général et trésorier de chancellerie du duc d'Orléans, Grand Maitre du Grand Orient de France (Source: Bernard Faÿ, La Grande révolution 1715-1815, Le Livre contemporain, Paris 1959; p. 183, 345 et suivantes, 367, 369, 407) Brissot appelait à la guerre "révolutionnaire" "pour libérer les peuples".  Jusque-là, Brissot s'était illustré comme "philanthrope", "ami de l'humanité", un grand créateur (et financeur) de sociétés dites "philosophiques", en réalité véritables postes centraux maçonniques dispersés sur l'ensemble du territoire.

 

"La guerre de la liberté, (dit Brissot, Ndlr. ce 16 décembre 1791) est une guerre sacrée, une guerre commandée par le ciel; et comme le ciel elle purifie les âmes. ... Au  sortir des combats, c'est une nation régénérée, neuve, morale; tels vous avez vu les Américains: sept ans de guerre ont valu pour eux un siècle de moralité. ... La guerre seule peut égaliser les têtes et régénérer les âmes" (Jacques-Pierre Brissot de Warville, discours du 16 décembre 1791, cité in L. Jaume, ibid., p. 71.) 

 

La guerre avait également chez Brissot une visée économique : 'Enfin, n'y a-t-il pas un commerce au milieu des guerres ?'..." Il faut cependant signaler que les 'brissotins' ne furent pas les seuls initiateurs de la guerre; comme l'ont signalé F. Furet et D. Richet (La Révolution française), c'est tout le courant d'esprit démocratique en France qui s'enflamma pour elle." (L. Jaume, ibid., p. 73.)

 

Les Brissotins (ou "Girondins")  avaient voulu, en déclarant la guerre à l'Autriche (20 avril 1792), porter un coup fatal à la monarchie, en se réjouissant par avance de la défaite militaire de la France, qui établirait enfin la preuve de la "trahison du roi"... (P. Gueniffey, Histoire de la Révolution et de l'Empire, Perrin, Collection Tempus, Paris 2011, pages 176, 227 et 670).

 

L'abbé Barruel écrit, qu'après la "conspiration du 10 août" 1792, dite "insurrection du 10 août" [journée au cours de laquelle fut envahie l'Assemblée ainsi que le Palais des Tuileries, siège du pouvoir Exécutif, pris d'assaut. Lucien Jaume dans Le Discours jacobin et la démocratie, parle d"insurrection" qui "n'est pas spontanée", d'"une collusion supposée entre Lafayette et les amis de Brissot", d'un "Directoire secret" dont les "manifestants" "ont été préparés politiquement et militairement , "une synthèse a été fournie par G. Maintenant" : Les Jacobins, coll. Que sais-je? PUF, Paris 1984, p. 52-58. L'abbé Barruel parle d'une "conspiration" "ourdie par Brissot"]: "dès lors, on les entend dire dans leur club, ce que Brissot écrivait ensuite aux généraux de sa Révolution: 'Il faut incendier les quatre coins de l'Europe, notre salut est là' (Voyez Considér. sur la nature de la Révol. par M. Mallet du Pan, p. 37).

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/2a/Louvet_de_Couvray.jpg/220px-Louvet_de_Couvray.jpg"L'historien pourra trouver toute l'histoire de cette atroce révolution du 10 août, dans les discours du député Louvet (journaliste, conventionnel régicide, député aux Cinq-Cents): 'nous la voulions, nous autres jacobins, parce qu'à coup sûr la paix tuait la république...'" (Jean-Baptiste Louvet, dit Louvet de Couvray, cité in A. Barruel, ibid., p. 473.)

 

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Contre le Nouvel Ordre mondial : en finir avec la "révolution" (Ière partie)

. Contre le Nouvel Ordre mondial : en finir avec la révolution (IIIe partie)

 

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