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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 09:47


BETHLÉEM (Cisjordanie), 13 mai 2009 (AFP) - Le pape Benoît XVI pour "une patrie palestinienne souveraine"


Le pape Benoît XVI
a apporté mercredi son soutien à l'établissement d'"une patrie palestinienne souveraine", lors d'une visite à Bethléem en Cisjordanie.

"Monsieur le Président, le Saint-Siège soutient le droit de votre peuple à une patrie palestinienne souveraine sur la terre de ses ancêtres, sûre et en paix avec ses voisins, à l'intérieur de frontières reconnues au niveau international", a déclaré le souverain pontife aux côtés du président palestinien Mahmoud Abbas.

"Mais si, à l'heure actuelle, cet objectif semble loin d'être atteint, je vous encourage fortement, vous et votre peuple, à garder vivante la flamme de l'espérance, l'espérance qu'un moyen pourra être trouvé pour satisfaire les légitimes aspirations, tant des Israéliens que des Palestiniens, à la paix et à la stabilité", a-t-il ajouté.

Benoît XVI appelle à la création d'un Etat palestinien indépendant



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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 08:36
Où l'on s'aperçoit que la persécution catholique continue et même s'amplifie au pays des "droits de l'homme".

"Communiqué aux fidèles pèlerins et à tous les catholiques

... Le Maire, par l’intermédiaire du délégué de la Délégation générale à l’Evénementiel et au Protocole, a confirmé « qu’il ne peut être réservé de suite favorable » à notre demande d’occupation du square Louise-Michel (anciennement Square Willette) au pied du Sacré-Cœur de Montmartre depuis près de vingt ans nous célébrions la messe de clôture du pèlerinage.

Les conseillers du maire ont pourtant reconnu que jamais le pèlerinage n’a perturbé l’ordre public et que tous les services municipaux n’avaient qu’à se louer de notre organisation exemplaire et de la bonne tenue des pèlerins.

Cette vexation, justifiée par de fallacieux prétextes, est donc gratuite et s’ajoute aux attaques contre l’Eglise catholique dont le nombre et la virulence ne cessent d’augmenter.

Devant ce refus, et pour nous permettre de clôturer quand même le pèlerinage, la préfecture de Police nous a octroyé la Place Vauban. Située en plein cœur de Paris, derrière le dôme des Invalides, cette vaste place est l’un des endroits les plus majestueux de la ville, tout à fait propice à l’achèvement de notre pèlerinage.

la suite sur la Porte Latine 

 Via
le Forum catholique 

A lire dans les
commentaires: "Dans les délibérés du Conseil municipal, ce qui a fait emporter le morceau, c'est le fait que la FSSPX ose défendre le règne du Christ sur les sociétés.

Pour ces gens-là, le Christ doit être confiné dans le fin fond des consciences, selon la méthode maoïste. Tout le reste devient interdit.

Nous sentons bien, dans ces conditions, que nous sommes, nous aussi, les cibles de cette vague anticléricale et anticatholique qui traîne le pape dans la boue depuis 4 mois..."
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 07:28
dieudo vs elisabeth-levy 1/4



La partie 2 censurée en France est disponible sur le site russe rutube.ru, mais semble incomplète.

Les partie 1, 3 et 4, intitulées "Dieudo contre Elisabeth Lévy", invisibles la journée d'hier sur google video n'y sont
toujours pas disponibles ce matin (videos supprimées "contenu effacé"...) Néanmoins la partie 1 intitulée "dieudo vs elisabeth-levy 1/4" est bien disponible quelque part sur dailymotion. Trouvée ici.

Les parties 3 et 4 sont disponibles sur google video mais avec un titre légèrement modifié. Du titre "dieudo vs elisabeth-levy" (video 3 et 4 effacées), on passe au titre "Elisabeth-levy vs dieudonne". L'ordre a été inversé. Allez savoir pourquoi.

Quant à la partie 2 définitivement censurée sur dailymotion, et invisible sur google video..., elle est disponible hébergée en Russie...

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 19:29

God In The Streets of New York City
Via
Americatho
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 17:30
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 17:22
Homélie prononcée lors des fêtes johanniques à Orléans
le vendredi 8 mai 2009


Après avoir quitté Blois et roulant vers Orléans pour vous rejoindre, Frères et Sœurs, je ne pouvais pas ne pas penser à la cavalcade conduite par Jeanne tenant son cher étendard et chantant le Veni Creator.
De Blois, elle partait au secours d’Orléans assiégé, avec une autorité qui confondit Dunois, alors lieutenant du roi pour l’Orléanais. Elle avait mieux que lui trouvé le bon angle d’attaque et sommé par lettre le sire de Talbot de retourner au royaume d’Angleterre « sinon elle attaquerait rudement ». Jeanne ne voulait pas d’effusion de sang. Jeanne voulait rendre aux Orléanais leur liberté, leur dignité.
Aujourd’hui, en ce terroir, Jeanne n’est pas oubliée. Tout Orléans est là : les uns défilent, les autres regardent… unis dans le souvenir, la gratitude, la curiosité aussi. Jeanne d’Arc est singulière, hors norme. C’est pourquoi, beaucoup ont élucubré à son sujet et continuent encore : la croire fille de roi, affabulatrice bien sûr, voire sorcière et même nier sa mort sur le bûcher.
Or, le procès de condamnation et celui de réhabilitation nous la présentent lorraine et chrétienne. La mission assurément est peu commune mais marquée du sceau de l’authenticité : une mission ne se donne pas, elle se reçoit et s’accomplit dans le discernement.
Chrétienne, Jeanne le fut avec des moments de lumière et des heures de doute. Depuis son baptême, Jeanne appartient au Christ et c’est dans ce rapport que se dévoile le mystère de sa vie. Les passages de l’Écriture retenus pour sa fête fondent la pertinence de ses voix et l’audace de son action. En Jeanne, la foi et la raison s’interpellent, se conjuguent, dialoguent et réalisent la vocation la plus inouïe qui soit.
« Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix, et qu’il me suive » (Mt. 16, 24).
La feuille de route est rude : quitter son pays, faire sacrer le dauphin Charles, forcer l’anglais à lâcher prise.
Alors la liturgie de ce jour, s’inspirant du livre de la Sagesse, place ces mots prophétiques sur les lèvres de Jeanne :
« J’ai résolu d’amener la Sagesse à partager ma vie, car je savais qu’elle serait ma
conseillère dans le bonheur, mon réconfort dans les soucis et dans la tristesse. Grâce à
elle, j’aurai l’honneur auprès des anciens malgré ma jeunesse. Au tribunal on
reconnaîtra la vivacité de mon esprit… Grâce à la Sagesse, je laisserai un souvenir
éternel, je montrerai ma bravoure à la guerre…
» (Sg. 8, 9-15)
La Sagesse n’a rien à voir avec une idéologie aliénante. La Sagesse désigne l’esprit de Dieu qui sans cesse façonne à sa ressemblance l’être qui librement s’abandonne à lui.
Jeanne a une conviction « A Dieu rien d’impossible » (Lc 1, 37). Alors, sa devise est « Notre Seigneur, premier servi ». Ces quatre mots sont à eux seuls le commentaire du Pater que lui avaient appris sa mère Isabelle Romée et Me Minet son curé.
Le service de Dieu et l’amour du prochain ne font qu’un. Il faut relire ce bref dialogue du procès :
« Savez-vous si vous êtes dans la grâce de Dieu ?
Si je n’y suis, Dieu m’y mette ; et si j’y suis, Dieu m’y tienne. Je serais la plus dolente du monde si je savais n’être pas en la grâce de Dieu. Et si j’étais en péché, je crois que la voix ne viendrait pas à moi. Et je voudrais que chacun l’entendît aussi bien comme moi ».
Jeanne par cette dernière phrase exprime son désir d’associer les autres aux grâces qu’elle a reçues. Sa mission serait accomplie si Français et Anglais pouvaient chanter ensemble.
« Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent » (Ps. 84, 11).
La quête de la vérité, de la justice et de la paix motive l’action de Jeanne d’Arc. Une force intérieure l’aide à déjouer les pièges qu’on lui tend. Elle a l’étoffe d’un stratège, d’un décideur politique. Sa science procède des deux noms peints sur son étendard, fabriqué à Tours et béni à Saint-Sauveur de Blois : « Jesus Maria ». Imiter Jésus en donnant sa vie par amour. Être comme Marie la servante du Seigneur par amour. Seul l’amour est digne de foi. C’est au nom de l’amour qui émanait de tout son être que l’on a cru à son message, c’est au nom de l’amour que ceux qui, un temps, avaient préféré les ténèbres à la lumière, ont réhabilité Jeanne dans sa dignité de fille de Dieu.
Beaucoup d’entre vous se souviennent sans doute que le 19 octobre 1997, Jean-Paul II proclama sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, docteur de l’Église universelle. La lettre du pape débute ainsi :
« La science de l’amour divin que répand le Père de toute miséricorde, par Jésus Christ
en l’Esprit Saint, est un don accordé aux petits et aux humbles afin qu’ils connaissent et
qu’ils proclament les secrets du Royaume cachés aux sages et aux savants ; pour cela,
Jésus a exulté dans l’Esprit Saint, bénissant le Père, qui en a ainsi disposé » (Mt. 11,
25).
« La science de l’amour divin », Jeanne l’a éminemment pratiquée et enseignée ; c’est pourquoi, il semblerait juste et bon que Jeanne d’Arc soit déclarée docteur de l’Église universelle, rejoignant ainsi Catherine de Sienne, Thérèse d’Avila, Thérèse de Lisieux.
Si ce souhait se réalisait, il faudrait que le titre de docteur honoris causa d’Orléans lui fût aussi décerné conformément au récent accord sur la reconnaissance des grades et diplômes dans l’enseignement supérieur, signé conjointement par la République Française et le Saint Siège le 18 décembre 2008. J’ose croire aussi que l’École nationale d’administration, Sciences Po, les écoles militaires et le Cadre Noir – elle fut une bonne cavalière - s’honoreraient d’avoir en Jeanne d’Arc un patronage aussi dynamique que séduisant. En Jeanne, les responsables de notre pays peuvent trouver le comportement juste pour assurer la conduite de l’Etat, la cohésion sociale, le service des pauvres et des démunis. Le défi est lancé et ne relève pas de l’utopie.
C’est avec gravité que je fais ce plaidoyer en faveur du doctorat de Jeanne car nos Universités sont dans une situation gravissime et entament la confiance des jeunes, des familles, des entreprises déjà malmenées par la crise. Jeanne, viens à notre secours ! Tu avais vingt ans quand tu pris d’autres barricades ! Jeanne, sois source d’espérance et de confiance pour les jeunes !
Les fêtes johanniques pérennisent l’honneur retrouvé. Jeanne est fille de France et aucun parti ne peut s’en prévaloir. Orléans demeure pour la France, selon l’heureuse expression de Denis Tillinac, « comme une capitale supplétive » où, depuis 580 ans, les habitants, l’espace d’un 8 mai, vivent au rythme de la passion de Jeanne pour son pays.
La devise de Jeanne « Notre Seigneur, premier servi » rejoint celle de la France « Liberté, égalité, fraternité ».

Mgr Maurice de GERMINY, évêque de Blois
Via le Forum catholique
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 16:55

Christine Kerballec, 44 ans, est en cavale depuis le 30 mars. Cette mère de famille a fui son domicile avec sa fille de 17 ans après avoir reçu une convocation de la gendarmerie pour effectuer sa peine de trois mois de prison ferme. Une condamnation qu'elle qualifie "d'injuste" puisqu'elle est accusée de ne pas avoir restitué son permis de conduire qu'elle a perdu. Une banale affaire de délit routier qui tourne au cauchemar. Christine confie son calvaire au parisien.fr. Video

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 16:30
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 16:29
http://www.dailymotion.com/video/x98uzm_lt-clash-dieudo-elisabeth-levy-14_news?from=rss

videos censurées partout au pays de la Liberté (avec un grand L)...
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 07:35

Sainte Imelda descendait de la noble famille des Lambertini. Née à Bologne en 1521, elle avait reçu au baptême le nom de Madeleine. Dès le berceau elle manifesta une intelligence précoce qui s'ouvrait naturellement aux lumières de la foi.

On ne constata jamais en elle de difficulté à obéir, ni de ces caprices qui rendent pénible l'éducation des enfants. Au premier signe, Madeleine quittait le jeu le plus animé pour se mettre au travail. Elle s'était aménagé un petit oratoire qu'elle ornait de ses mains. Tout son bonheur consistait à s'y retirer pour prier.

La splendeur de la maison paternelle pesait à cette âme qui comprenait déjà le néant des choses créées. Suivant un usage très ancien dans l'Église, on recevait parfois les enfants dans les monastères. Ils étaient revêtus de l'habit religieux, mais cela n'engageait en rien leur avenir et ces enfants n'étaient assujettis qu'à une partie de la Règle. A l'âge de dix ans, la petite Madeleine pria ses parents avec tant d'instance de lui octroyer cette grâce, qu'ils finirent par se rendre à ses désirs et l'emmenèrent chez les Dominicaines de Valdiprétra, près de Bologne.

La jeune enfant prit l'habit avec joie et échangea son nom pour celui d'Imelda, qui signifie : donnée au monde comme du miel, sans doute à cause de sa douceur et de son extrême amabilité. Novice, elle voulut observer la Règle tout entière bien qu'elle n'y fut pas obligée. Sa constance au service de Dieu ne se démentit pas un instant, aucune austérité ne l'effrayait, et elle s'appliquait en tout à ressembler à Jésus crucifié.

La sainte enfant passait des heures en adoration devant Jésus-Hostie, sans ressentir plus de lassitude que les anges devant Dieu. Durant le Saint Sacrifice de la messe, elle versait d'abondantes larmes, surtout lorsque les religieuses quittaient leurs stalles pour aller communier. Dans l'ingénuité de son amour, elle disait parfois: «Je vous en prie, expliquez-moi comment on peut recevoir Jésus dans son coeur sans mourir de joie.» Les religieuses étaient grandement édifiées de sa particulière dévotion envers le Saint Sacrement.

C'était l'usage du pays de donner la première communion aux enfants qu'à l'âge de quatorze ans. Sainte Imelda, consumée par l'ardeur de ses désirs, suppliait d'être enfin admise à la sainte Table mais on ne croyait pas devoir faire exception pour la petite novice. Le jour de l'Ascension 1533, Imelda atteignit ses onze ans. De nouveau, elle conjura son confesseur de lui permettre de recevoir la sainte communion, mais ce dernier resta inflexible.

L'enfant s'en alla à la chapelle en pleurant, afin d'y entendre la messe. Le Seigneur Jésus, si faible contre l'amour, ne put résister davantage aux voeux de cette âme angélique. Au moment de la communion, une hostie s'échappa du ciboire, s'éleva dans les airs, franchit la grille du choeur et vint s'arrêter au-dessus de la tête de sainte Imelda. Aussitôt que les religieuses aperçurent l'hostie, elles avertirent le prêtre du prodige. Lorsque le ministre de Dieu s'approcha avec la patène, l'hostie immobile vint s'y poser. Ne doutant plus de la Volonté du Seigneur, le prêtre tremblant communia Imelda qui semblait un ange plutôt qu'une créature mortelle.

Les religieuses, saisies d'un étonnement inexprimable, restèrent longtemps à regarder cette enfant toute irradiée d'une joie surnaturelle, prosternée en adoration. Ressentant finalement une vague inquiétude, elles appelèrent Imelda, la prièrent de se relever, puis lui en donnèrent l'ordre. L'enfant toujours si prompte à obéir paraissait ne pas même les entendre. En allant la relever, les soeurs s'aperçurent avec stupéfaction qu'Imelda était morte: morte de joie et d'amour à l'heure de sa première communion.

Cette petite sainte italienne a été surnommée: la fleur de l'Eucharistie. Elle est la patronne des premiers communiants.



Tiré de Laure Conan, édition 1913, pp. 38-41 -- Marteau de Langle de Cary, 1959, tome II, p. 208 Les saints du jour

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 07:34
Benoît XVI a invité la communauté catholique de Terre Sainte, « profondément touchée par les difficultés et les incertitudes », à la fidélité et au courage « de la conviction », au « courage de dialoguer » et de « construire de nouveaux ponts ».

Pour Benoît XVI, « cela signifie également rendre témoignage à l’amour qui nous porte à donner nos vies au service des autres, et ainsi à contrecarrer des manières de penser qui justifient qu’on puisse ‘prendre’ des vies innocentes ».

Le pape a déploré que le rôle des femmes n’ait « pas toujours été suffisamment compris et estimé ». Il a invité l’Eglise en Terre Sainte à apporter « son témoignage public de respect vis-à-vis de la femme ».

A l’occasion de la Journée mondiale de prière pour les vocations, célébrée le jour même en Jordanie, Benoît XVI a également lancé un appel aux « nombreux jeunes présents ici à considérer comment le Seigneur les appelle à le suivre et à construire son Église ». « Que ce soit dans le ministère sacerdotal, dans la vie consacrée ou dans le sacrement de mariage, Jésus a besoin de vous pour faire entendre sa voix et travailler à la croissance de son Royaume ».
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 07:25
Commentaire du jour, Jean XXIII (1881-1963), pape, Encyclique « Pacem in Terris » (trad. DC 1398 21/04/1963, p. 543 © copyright Libreria Editrice Vaticana).

Il revient à tout croyant d'être, dans le monde d'aujourd'hui, une étincelle lumineuse, un foyer d'amour et un ferment pour toute la masse (Mt 5,14; 13,33). Chacun le sera dans la mesure de son union à Dieu. La paix ne saurait régner entre les hommes si elle ne règne d'abord en chacun d'eux, si chacun n'observe en lui-même l'ordre voulu par Dieu... Il s'agit, en fait, d'une entreprise trop sublime et trop élevée pour que sa réalisation soit au pouvoir de l'homme laissé à ses seules forces, fût-il par ailleurs animé de la bonne volonté la plus louable. Pour que la société humaine donne avec la plus parfaite fidélité l'image du royaume de Dieu, le secours d'en haut est absolument nécessaire... 

Par sa Passion et par sa mort, le Christ a vaincu le péché, source première de toutes les discordes, détresses et inégalités... « C'est lui qui est notre paix... Il est venu proclamer la paix, paix pour vous qui étiez loin, et paix pour ceux qui étaient proches » (Ep 2,14s). Et c'est ce même message que nous fait entendre la liturgie de ces saints jours de Pâques : « Jésus notre Seigneur, ressuscité, se tint au milieu de ses disciples et leur dit : La paix soit avec vous, alléluia. Et les disciples, ayant vu le Seigneur, furent remplis de joie » (cf Jn 20,19s). Le Christ nous a apporté la paix, nous a laissé la paix : «
Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne ».

C'est cette paix apportée par le Rédempteur que nous lui demandons instamment dans nos prières. Qu'il bannisse des âmes ce qui peut mettre la paix en danger, et qu'il transforme tous les hommes en témoins de vérité, de justice et d'amour fraternel. Qu'il éclaire ceux qui président aux destinées des peuples... Que le Christ enflamme le coeur de tous les hommes et leur fasse renverser les barrières qui divisent, resserrer les liens de l'amour mutuel, user de compréhension à l'égard d'autrui et pardonner à ceux qui leur ont fait du tort. Et qu'ainsi, grâce à lui, tous les peuples de la terre forment entre eux une véritable communauté fraternelle, et que parmi eux ne cesse de fleurir et de régner la paix tant désirée.
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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 14:24
Le pape Benoît XVI a appelé à la création d'un Etat palestinien indépendant au côté de l'Etat hébreu.AP


M. Peres l'a accueilli avec des mots de bienvenue en latin. «Ave Benedicte, princeps fidelium qui hodie terram sanctam visitas» (Salut au croyant parmi les croyants qui entame aujourd'hui une visite en Terre sainte).
«Je considère votre visite ici, en Terre sainte, comme une mission spirituelle de la plus haute importance: une mission de paix. Une mission qui consiste à semer les graines de la tolérance et à éradiquer celles du fanatisme»,
a déclaré le chef de l'Etat hébreu.
Utilisant le terme hébraïque de «Shoah», le pape Benoît XVI a aussi condamné à son arrivée l'antisémitisme qui «continue de relever son visage répugnant dans plusieurs parties du monde». «C'est totalement inacceptable», a-t-il dit. Le pape Benoît XVI s'est d'ailleurs engagé lundi à honorer la mémoire des six millions de juifs victimes de l'Holocauste et à prier «pour que l'humanité ne soit plus jamais témoin d'un crime d'une telle ampleur».

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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 22:46

Communiqué de Mgr Aillet, évêque de Bayonne Lescar et Oloron à l’occasion des Etats Généraux de la Bioéthique.

... [N]’avons-nous pas tous été des embryons ?

Si la dignité d’une personne se réduit à sa taille ou à son état de développement, les personnes qui ne correspondraient pas aux modèles en vogue auraient des raisons de s’inquiéter. Et celles qui ont échappé au « tri sélectif » devraient-elles s’excuser d’exister ?

Nous savons tous, et les scientifiques en premier lieu, que les cellules issues du cordon ombilical comportent d’immenses potentialité thérapeutiques, comparables à celles de l’embryon. Les cellules souches adultes sont aussi très prometteuses. Dans ces deux cas, la recherche ne soulève aucun problème éthique. En revanche, la recherche sur les cellules souches embryonnaires, dont les perspectives sont très hypothétiques, s’avère quant à elle gravement immorale car elle nécessite la destruction d’embryons.

Comment ne pas distinguer derrière cet acharnement sur l’embryon une violence faite contre tout être humain et en définitive contre Dieu.
La tentation pour l’homme de s’ériger en maître de la vie de ses semblables, conduit le monde sur les voies d’une barbarie sans nom dont l’Histoire contemporaine porte encore les stigmates.

... La promotion du « principe de dignité » est le seul moyen de garantir l’égalité au sein de la société en protégeant d’abord les plus faibles et les plus vulnérables.
L’objectif premier de la loi n’est-il pas de favoriser l’amitié sociale entre tous, sans discrimination entre vie et vie ?

Une loi qui ne favoriserait pas cette amitié est plus une violence qu’une loi.

Nous avons tous été des embryons, aussi, « tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux. (Mt 7, 12) »

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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 22:45
Depuis plusieurs semaines, des églises de l'Oise sont victimes de vols et de dégradations par, semble-t-il, une bande organisée qui s'attaque également aux crucifix en bronze dans les cimetières. Les églises d'Estrées-Saint-Denis, de Rémy, de Noailles, d'Orry-la-Ville, de Villeneuve-sous-Verberie ont été visitées par ces pillards abjects.
Ces actes scandaleux n'ont suscité aucune réaction de la classe politique du département. Suite 
Le Forum catholique
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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 07:04
Ce samedi, en bénissant la première pierre d'une université catholique à Madaba, ville de Jordanie qui abrite une importante communauté chrétienne, le pape Benoît XVIa mis en garde contre une religion "défigurée quand elle est mise au service de l'ignorance et du préjugé, du mépris, de la violence et des abus". "Dans ce cas, nous ne constatons pas seulement une perversion de la religion mais aussi une corruption de la liberté humaine, une étroitesse et un aveuglement de l'esprit", a-t-il ajouté.

Le pape Benoît XVI
a plaidépour la reconnaissance des "droits fondamentaux à une coexistence pacifique" des chrétiens d'Irak ce samedi à Amman. "J'invite avec insistance les diplomates et la communauté internationale (...) ainsi que les responsables politiques et religieux (irakiens) à faire tout ce qui est possible pour assurer à l'antique communauté chrétienne de cette noble terre ses droits fondamentaux à une coexistence pacifique avec l'ensemble des autres citoyens", a-t-il.

Lors de son intervention devant des dignitaires religieux musulmans dans l'enceinte de la mosquée al-Hussein ben Talal, le pape a "chaleureusement" salué le patriarche chaldéen, Emmanuel III Delly et évoqué le peuple irakien, "dont de nombreux membres ont trouvé refuge en Jordanie".

Le prince Ghazi Bin Muhammed Bin Talal, qui a accueilli Benoît XVI, ce samedi matin, dans la Mosquée d’Amman,
a remercié le pape pour son « courage moral » d’ « agir et de parler en conscience », et pour sa venue en Terre sainte comme « un simple pèlerin de paix qui vient dans une attitude d’humilité et de douceur ».

Avant la visite à la mosquée, le prince Ghazi bin Talal (un des signataires de la lettre des 138 musulmans au Pape qui suivit le discours de Ratisbonne), a loué Benoît XVI, entre autres, pour son courage et pour la libéralisation de la "messe en latin" (sic). (via le Forum catholique)
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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 07:00
Vision de saint Jean l'Evangéliste, fresque. Parme, Saint-Jean
Style Renaissance - fresque, Parme (Italie), 1520

"Mes enfants, nous devons aimer, non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité.
En agissant ainsi, nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et devant Dieu nous aurons le coeur en paix ;
notre coeur aurait beau nous accuser, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît toutes choses.
Mes bien-aimés, si notre coeur ne nous accuse pas, nous nous tenons avec assurance devant Dieu.
Tout ce que nous demandons à Dieu, il nous l'accorde, parce que nous sommes fidèles à ses commandements, et que nous faisons ce qui lui plaît.
Or, voici son commandement : avoir foi en son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l'a commandé.
Et celui qui est fidèle à ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous reconnaissons qu'il demeure en nous, puisqu'il nous a donné son Esprit." Première lettre de saint Jean 3,18-24.
Lecture du jour
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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 15:03

Le Saint-Père séjournera jusqu'à lundi en Jordanie, où vivent 4 % de chrétiens sur 5,8 millions d'habitants.

vendredi 8 mai

Dans l'avion qui le conduisait en Jordanie, le pape
a donné une conférence de presse aux journalistes. Il a expliqué qu'il souhaitait que l'Eglise catholique joue un rôle dans le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens au Proche-Orient.


Vendredi, dans l'avion qui le conduisait de Rome à Amman, Benoît XVI en a expliqué toute la portée devant la presse. L'Église,
a-t-il dit, «cherche à contribuer à la paix» non comme «un pouvoir politique» mais en tant que «force spirituelle».

Le pape Benoît XVI a exprimé son «profond respect pour la communauté musulmane» à son arrivée vendredi en Jordanie, au début de son premier voyage en Terre sainte.

Dans une allocation à l'aéroport international d'Amman, il a souligné que la «liberté religieuse est naturellement un droit humain fondamental et mon espérance fervente et ma prière sont que le respect des droits inaliénables et de la dignité (...) soient toujours plus affirmés et défendus non seulement au Moyen-Orient mais partout dans le monde».

«Ma visite en Jordanie me donne l'heureuse occasion de dire mon profond respect pour la communauté musulmane, et de rendre hommage au rôle déterminant de sa Majesté le roi dans la promotion d'une meilleure compréhension des vertus proclamées par l'islam», a encore dit le souverain pontife.


Benoît XVI, qui effectue sa première visite dans un pays arabe musulman depuis de son pontificat en 2005, s'exprimait en italien devant notamment le roi Abdallah II et la reine Rania, des membres de la famille royale, ainsi qu'un parterre de responsables et de dignitaires religieux.
Leparisien.fr 08.05.2009, 14h57


De son côté, Abdallah II de Jordanie, souverain hachémite descendant de Mahomet, 
a appelé
le pape à "créer un nouveau dialogue global, de compréhension et de bonne volonté. ... Les voix de la provocation, des idéologies ambitieuses de division font planer la menace de souffrances indicibles. Nous devons rejeter un tel cours pour l'avenir de notre monde".


Le roi Abdallah II et le gouvernement jordanien
veulent faire de sa visite, sa première dans un pays arabe en quatre ans de pontificat, un succès "qui démontre que le royaume est un exemple de coexistence" entre chrétiens et musulmans, a dit le ministre de l'Information Nabil Sharif.


Vendredi, après un échange de discours avec le roi Abdallah II à l'aéroport, Benoît XVI devait entamer son programme par une visite humanitaire au centre Regina Pacis pour handicapés. Inauguré en 2004, ce centre administré par des volontaires jordaniens, chrétiens et musulmans, comprend des cours, des formations professionnelles et des cliniques.


[L]e pape Benoît XVI dans un
discours prononcé dans la chapelle du centre,
a déclaré : "Paix pour chaque personne, pour les parents et les enfants, pour les communautés, paix pour Jérusalem, paix pour la Terre sainte, pour la région, paix pour la famille humaine tout entière". Des centaines de pèlerins portant des drapeaux jordaniens et du Vatican ont accueilli le pape à son arrivée dans le centre Regina Pacis, administré par des volontaires jordaniens, chrétiens et musulmans. Chantant en arabe et criant en chœur en italien "benvenuto", des pèlerins ont couru près de la Mercedes qui amenait le souverain pontife. Entré dans la chapelle, il a donné l'accolade à un jeune handicapé jordanien. Un pèlerin libanais a arboré une pancarte: "Nous avons besoin de vous au Liban."

[E]n rencontrant vendredi après-midi les personnes handicapées, il
les a appelées à prier pour lui : «Veuillez, s'il vous plaît, prier pour moi chaque jour de mon pèlerinage ; pour mon renouvellement spirituel personnel dans le Seigneur et pour la conversion des cœurs sur le chemin de pardon.» Et il a eu cette formule : «Prier, c'est espérer en action.» Une formule choc, pour le coup. Elle pourrait même décrire la situation de la Terre sainte où beaucoup prient mais en espérant - selon leur religion - des actions diamétralement opposées ! Or «la paix durable», a expliqué le Pape, «naît de la justice, de l'intégrité et de la compassion» et surgit «de l'humilité, du pardon, et du désir profond de vivre en harmonie les uns avec les autres».

La liberté religieuse. Le Pape a félicité sur ce point la Jordanie, pays à 98 % musulman. «La possibilité qu'a la communauté catholique jordanienne de construire des édifices publics de culte est un signe du respect de votre pays pour la religion, et en son nom, je veux dire combien cette ouverture est appréciée.» Tout en lançant un appel au cœur de ce Moyen-Orient : «La liberté religieuse est, naturellement, un droit humain fondamental

La Jordanie, porte d'entrée du dialogue islamo chrétien,
video à voir sur youtube.

À Amman, Benoît XVI récuse le choc de civilisations. Vendredi en Jordanie, Benoît XVI a voulu combattre l'idée de la fatalité du conflit entre le monde musulman et l'Occident. [L]e Pape est allé droit au but : «Ma visite en Jordanie me donne l'heureuse occasion de dire mon profond respect pour la communauté musulmane.»

Et de féliciter publiquement ce pays pour son «rôle déterminant» dans «la promotion d'une meilleure compréhension des vertus proclamées par l'islam».

A méditer du côté des attiseurs de conflit, le Pape a précisé : «Nous pouvons dire que ces précieuses initiatives ont obtenu de bons résultats en favorisant la promotion d'une alliance des civilisations entre l'Occident et le monde musulman mettant en échec les prédications de ceux qui considèrent inévitables la violence et les conflits


Dans l'avion, il avait insisté comme rarement sur «l'importance pour la paix» d'un «dialogue trilatéral» entre les trois religions, juive, chrétienne et musulmane. «Malgré la diversité, a justifié Benoît XVI, nous avons des racines communes» qui conduisent à «la foi dans le Dieu unique».


Une simplicité désarmante. Alliance et non pas choc. Le ton semble donné.

Une force qui peut amener à un «progrès dans le processus de paix» si elle repose sur ses trois piliers : «la prière qui est une vraie force» car «Dieu écoute et peut agir dans l'histoire», la «formation des consciences» et le dialogue «avec la raison». D'où l'enjeu, capital à ses yeux, d'investir dans l'intelligence : «Nous sommes en train, a-t-il expliqué, de créer une université catholique en Jordanie. Cela va ouvrir une vaste perspective pour les jeunes, qu'ils soient Arabes chrétiens ou Arabes musulmans

La paix est le mot qui est revenu le plus souvent dans la bouche de Benoît XVI en ce premier jour de pèlerinage. Avec, il faut le dire, une simplicité désarmante qui semble faire sa force.

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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 14:57
Le Vatican soutient une résolution du conflit israélo-palestinien aboutissant à la constitution de deux Etats. (Reuters Nouvel Observateur, Le pape Benoît XVI sur les pas de Moïse, 09.05.2009)

Le vaticaniste Sandro Magister (Chiesa.espresso.repubblica.it)
précise, que "la position officielle du Saint Siège", est "depuis longtemps favorable à ce qu’il y ait deux états, israélien et palestinien".

Dans une interview à l’Ossservatore Romano, le cardinal Martino
a expliqué que "[d]ans la Bande de Gaza, la dignité humaine est foulée aux pieds depuis des décennies; c’est un aliment de la haine et du fondamentalisme homicide" (1er janvier). Ce jugement est critiqué par Sandro Magister : "Pas un mot sur le fait qu’Israël se soit retiré de Gaza à l’été 2005 et que le Hamas y ait pris le pouvoir par la force en juin 2007." Magister reproche à la diplomatie vaticane de fermer les yeux sur les violences palestiniennes. Pour lui, le Vatican souhaite certes un État pour Israël et la Palestine, mais persiste à considérer de manière générale les Arabes comme des victimes et les Israéliens comme des oppresseurs. Même le terrorisme serait rattaché à cette question de fond.

S'agissant de la création de deux Etats, voici la position officielle du Vatican. Au cours de l'Angelus du 11 mars 1979, soulignant l'attention avec laquelle il suivait le développement de la crise au Moyen-Orient, Jean-Paul II
a exprimé son désir et son fervent espoir que la paix soit garantie partout, en portant la considération qui leur est due aux droits et aux aspirations légitimes de tous les peuples concernés.

Au cours d'une rencontre avec le Président Arafat, le 15 septembre 1982, Jean-Paul II forma
le voeu d'une solution "juste et durable au conflit du Moyen-Orient" qui "conduirait à la reconnaissance du droit de tous les peuples, et en particulier du peuple palestinien, à posséder une terre propre, et à celle du peuple israélien à garantir sa propre sécurité". Le droit du peuple palestinien à posséder une patrie est reconnu, de même que celui d'être reconnus non seulement en tant que réfugiés, mais en tant que peuple possédant des droits spécifiques et légitimes. Enfin, l'existence de l'Etat d'Israël est exprimée de facto, ainsi que son droit à établir et à garantir des frontières. Ce même jour, en revenant sur la question israélo-palestinienne, le Saint-Père réaffirma sa ferme conviction selon laquelle il ne peut y avoir de véritable paix sans justice, et que la pleine justice ne peut exister sans la reconnaissance et l'acceptation, de façon stable, équitable et adéquate, des droits de tous les peuples impliqués dans le triste conflit. (L'Osservatore Romano, 17 septembre 1982).

[D]ans la Lettre apostolique Redemptionis Anno du 20 avril 1984,... [p]our le peuple juif... le Saint-Père encouragea des prières pour la sécurité tant souhaitée et la juste tranquillité qui est la prérogative de chaque nation et la condition de vie et de progrès pour toute société. Le peuple palestinien, qui tire ses racines historiques de cette terre qui a été dispersée depuis des années, "a le droit naturel, en toute justice, de retrouver une patrie et de vivre en paix et en harmonie avec les autres peuples de cette région". ... A Vienne, le 24 juin 1988, le Pape s'adressa à la communauté juive locale et réaffirma ce concept de justice, comme il l'avait fait également précédemment en septembre avec la communauté juive des Etats-Unis. En déclarant que le peuple juif avait droit à une patrie, comme toute autre nation, en accord avec le droit international, il souligna que cela était également vrai pour le peuple palestinien, qui compte de si nombreux réfugiés sans patrie.

(Source: 
Discours de S.E. Mons. Jean Louis Tauran, Secrétaire pour les rapports avec les Etats, au symposium de commémoration du 50e anniversaire de la mission pontificale pour la Palestine, tenu au Siège des Nations Unies, le lundi 25 octobre 1999).
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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 12:56
Extrait de l'interventionà la session plénière de l’académie pontificale des sciences sociales, au Vatican, le matin du vendredi 1er mai 2009 du Père Schooyans, membre de trois académies pontificales: des sciences sociales, pour la vie, et Saint Thomas d'Aquin :

Sch "Le nouveau président entraîne ainsi le droit dans un processus de régression qui altère la qualité démocratique de la société qui l’a élu. De fait, une société qui se dit démocratique, dans laquelle les gouvernants, invoquant de "nouveaux droits" subjectifs, permettent l’élimination de certaines catégories d’êtres humains, est une société qui est déjà engagée de plain-pied sur la route du totalitarisme. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 46 millions d’avortements sont réalisés chaque année dans le monde. En révoquant des dispositions juridiques protégeant la vie, M. Obama va allonger la liste funèbre des victimes de lois criminelles. Le chemin est ouvert pour que l’avortement devienne légalement exigible. Le droit lui-même pourra être précipité dans l'indignité lorsqu'il sera instrumentalisé et pressé de légaliser n'importe quoi, et mis, par exemple, au service d’un programme d’élimination d’innocents. A partir de là, la réalité de l'être humain n'a plus d'importance en soi.

La conséquence évidente du changement décidé par M. Obama est que le nombre d’avortements va augmenter dans le monde. Le Président Bush avait coupé les subventions destinées à des programmes comportant l’avortement, en particulier à l’extérieur des États-Unis. La révocation de cette mesure par la nouvelle administration limite le droit du personnel médical à l’objection de conscience et permet à M. Obama d’augmenter les subsides affectés à des organisations publiques et privées, nationales et internationales, qui développent des programmes de contrôle de la natalité, de "maternité sans risque", de "santé reproductive" incluant l’avortement parmi les méthodes contraceptives qu’ils promeuvent.

Le Président Obama apparaîtra donc inévitablement comme un des principaux responsables du vieillissement de la population des États-Unis et des nations "bénéficiaires" de programmes de contrôle de la natalité présentés comme condition préalable au développement. Comment un leader politique bien informé peut-il ignorer qu’une société qui avorte ses enfants est une société qui avorte son avenir?

La mesure prise par Barack Obama est destinée à avoir des répercussions au plan mondial. Le "messianisme" nord-américain traditionnel se flattait d’offrir au monde le meilleur modèle de démocratie. Avec la permission de tuer légalement des innocents, cette prétention est en train de sombrer. En son lieu et place émerge un "messianisme" qui annonce l’extinction des principes moraux apparaissant dans la Déclaration d’Indépendance (1776) et dans la Constitution des États-Unis (1787). Dorénavant est rejetée la référence au Créateur. Aucune réalité humaine ne s'impose plus en vertu de sa dignité intrinsèque. Prévaut désormais la volonté présidentielle. Selon ses propres paroles, le président ne devra plus se référer à des traditions morales et religieuses de l’humanité. Sa volonté est source de loi. A propos, qu’en pense le Congrès américain?

Or dès lors que le poids des États-Unis est celui qui pèse le plus dans les relations internationales, bilatérales et multilatérales, et spécialement dans le cadre de l’ONU, on peut prévoir que tôt ou tard, l’avortement sera présenté à l’ONU comme un "nouveau droit humain", un droit permettant d’exiger l’avortement. Il s’ensuivra qu’il n’y aura plus de place, en droit, pour l’objection de conscience. Ce même processus permettra au président de manifester sa volonté d’inclure dans la liste d’autres "nouveaux droits" subjectifs, comme l’euthanasie, l’homosexualité, la répudiation, la drogue, etc."

Via
Le Salon Beige
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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 12:55

Deuxième extrait de l'intervention du Père Schooyans sur la volonté d'établir une religion unique au service du politique :

 

 

"Dans ces programmes, le Président Obama pourra compter sur l’appui du couple Tony Blair et Cherie Booth. Le think-tank fondé par l’ex-premier ministre britannique sous le nom de Tony Blair Faith Foundation aura, parmi ses attributions, de reconstruire les grandes religions comme son collègue Barack Obama reconstruira la société mondiale.
Dans ce but, la fondation en question devra répandre les "nouveaux droits", en utilisant à cette fin les religions du monde et en adaptant celles-ci à leurs nouvelles tâches. Ces religions devront être réduites au même commun dénominateur, c’est-à-dire vidées de leur identité. Cela ne pourra se faire que moyennant l’instauration d’un droit international inspiré de
Hans Kelsen (1881-1973) [juriste austro-américain né d'une famille juive. Fiche wikipedia] et appelé à valider tous les droits propres aux nations souveraines.
Ce droit devra aussi s’imposer aux religions du monde de telle façon que la "foi" nouvelle soit le principe unificateur de la société mondiale. Cette "foi" nouvelle, ce principe unificateur, devra permettre de faire avancer les Millenium Development Goals. Parmi ceux-ci figurent sous le n° 3: "Promote gender equality and empower women"; sous le n° 5: "Improve maternal health". Nous savons ce que recouvrent et ce qu’impliquent ces expressions. Pour faire démarrer le programme de la Foundation, une campagne anti-malaria est annoncée. Elle fait partie de l’objectif n° 6: "Combat HIV/AIDS, malaria and other diseases". Cette annonce est faite de façon à ce que, en souscrivant à cette campagne, on souscrive à l’ensemble des objectifs du Millénaire.

En fait, le projet de Tony Blair prolonge et amplifie l'Initiative des Religions Unies, apparue il y a plusieurs années. Il prolonge également la Déclaration pour une éthique planétaire, dont
Hans Küng [théologien libéral] est l’un des principaux inspirateurs. Ce plan ne pourra se réaliser qu'au prix du sacrifice de la liberté religieuse, de l'imposition d'une lecture "politiquement correcte" des Écritures et du sabotage des fondements naturels du droit. Déjà Machiavel recommandait l'utilisation de la religion à des fins politiques…

La "conversion" très médiatisée de l’ancien premier ministre au catholicisme ainsi que son interview en avril 2009 à la revue gay "Attitude" permettent d’encore mieux comprendre les intentions de Tony Blair concernant les religions, à commencer par la religion catholique. Le discours du Saint-Père, notamment sur le préservatif, serait d’une autre génération. Le récent "converti" n’hésite pas à expliquer au pape non seulement ce que celui-ci doit dire, mais aussi ce qu’il doit croire ! Est-il catholique? Mr Blair ne croit pas à l’autorité du pape.

Nous voici revenus au temps de Hobbes, sinon à Cromwell: c’est le pouvoir civil qui définit ce qu’il faut croire. La religion est vidée de son contenu propre, de sa doctrine; n’en reste qu’un résidu de morale, défini par le Léviathan. On ne dit pas qu’il faille nier Dieu, mais dorénavant Dieu n’a plus rien à faire dans l’histoire des hommes et de leurs droits: nous revenons au déisme. Dieu est remplacé par
le Léviathan. A celui-ci de définir, s’il le veut, une religion civile. A lui d’interpréter, s’il le veut et comme il le veut, les textes religieux. La question de la vérité de la religion n’a plus de pertinence. Les textes religieux, et en particulier bibliques, doivent être compris dans leur sens purement "métaphorique"; c’est ce que recommande Hobbes (III, XXXVI). A la limite, seul le Léviathan peut interpréter les Écritures. Il faut en outre réformer les institutions religieuses pour les adapter au changement. Il faut même prendre en otages quelques personnalités religieuses, appelées à cautionner la nouvelle "foi" sécularisée, celle du "civil partnership".

Les droits de l’homme tels qu’ils sont conçus dans la tradition réaliste sont passés ici au fil de rasoir. Tout est relatif. Il ne reste de droits que ceux définis par le Léviathan. Comme l’écrit Hobbes, "La loi de nature et la loi civile se contiennent l’une l’autre, et sont d’égale étendue." (I, XXVI, 4). Il ne reste de vérité que celle énoncée par le même Léviathan. Seul celui-ci décide comment le changement doit être conduit".
Le Salon Beige

 

 

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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 12:54
Troisième et dernière partie de l'intervention du Père Schooyans :

"Par ces canaux, et avec l’appui du couple Blair, le juriste-président Obama est en train de lancer un nouveau messianisme nord-américain, totalement sécularisé. Il bénéficie en cela de l'appui de son fidèle partenaire, candidat présumé à la présidence de l'Union Européenne. La volonté suprême du Président des USA validera le droit des nations et le droit des relations entre les nations. Dans la foulée, les "Trente-Neuf Articles" de la nouvelle religion devront être promulgués par son collègue britannique.

A partir du sommet de cette pyramide, la volonté du Prince est destinée à circuler par les canaux internationaux de l’ONU et à atteindre les canaux nationaux particuliers. A terme, ce processus, comme on le remarque, éteint l’autorité des parlements nationaux, abolit l’autorité des exécutifs et ruine l’indépendance du pouvoir judiciaire. C’est pour ces raisons que, dans la logique de M. Obama, le rôle d'un tribunal pénal international est appelé à s’étendre et qu’il doit être armé pour réprimer les récalcitrants – par exemple, les catholiques – qui refusent cette vision du pouvoir et du droit, d'un droit vassalisé par le pouvoir. Comment ne pas voir cette vérité aveuglante: nous assistons à l’émergence d’un terrorisme politico-juridique sans précédent dans l’histoire?

Pour finir, empressons-nous de rappeler que l’Église n’a pas le monopole du respect du droit humain à la vie. Ce respect est proclamé par les plus grandes traditions morales et religieuses de l’humanité, souvent antérieures au christianisme. L’Église reconnaît pleinement la valeur des arguments fournis par la raison en faveur de la vie humaine. Comme Mgr Minnerath l’a admirablement montré, l’Église complète et consolide cette argumentation en se prévalant de l’apport de la théologie: respect de la création; l’homme, image de Dieu; amour du prochain: nouveau commandement; etc. Ces arguments sont fréquemment exposés dans les déclarations de l’Église et les nombreux documents chrétiens sur la question.

Mais quand les plus hautes autorités des nations, et même de la première puissance mondiale, vacillent face au respect du droit humain fondamental, c’est un devoir pour l’Église d’appeler tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté à s’unir afin de constituer un front unique pour défendre la vie de tout être humain. La première attitude qui s’impose à tous, selon les responsabilités de chacun, est l’objection de conscience, que d’ailleurs M. Obama veut circonscrire. Mais cette objection doit être complétée par un engagement à agir dans la sphère politique, dans les médias et dans les universités. La mobilisation doit être générale et se donner pour but l’objectif central de toute morale, et spécialement de toute la morale catholique: reconnaître et aimer le prochain, à commencer par le prochain le plus ténu et le plus vulnérable".
Via
Le Salon Beige

                                                           ***


Ce que décrit le Père Schooyans avait déjà été annoncé il y a juste un siècle, en 1899, par Mgr Henri Delassus (attention, fiche wikipedia) au sujet du projet franc-maçonnique d'une "république universelle" servie par une religion mondiale. A lire
ici (L'américanisme et la conjuration antichrétienne). On y est en plein.
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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 07:15

Le sabbat qui suivait la première prédication de Paul à Antioche de Pisidie, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du Seigneur.
Quand les Juifs virent tant de monde, ils furent remplis de fureur ; ils repoussaient les affirmations de Paul avec des injures.
Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance : « C'est à vous d'abord qu'il fallait adresser la parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les païens
.
C'est le commandement que le Seigneur nous a donné : J'ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu'aux extrémités de la terre
. »
En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur ; tous ceux que Dieu avait préparés pour la vie éternelle devinrent croyants.
Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région.
Mais les Juifs entraînèrent les dames influentes converties au judaïsme, ainsi que les notables de la ville ; provoquèrent des poursuites contre Paul et Barnabé, et les expulsèrent de leur territoire.
Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et se rendirent à Iconium,
tandis que les disciples étaient pleins de joie dans l'Esprit Saint. Livre des Actes des Apôtres 13,44-52.  
Lecture du jour

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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 18:02
Le pape réclame depuis des années à Israël la souveraineté sur six lieux saints chrétiens : la balisique de l'Annonciation à Nazareth; le site présumé de la multiplication des pains sur le Lac de Tibériade; le jardin de Gethsémani à Jérusalem, où Jésus aurait prié avant la crucifixion; le mont Thabor, au sommet duquel se trouve l'église de la Transfiguration; le site de Kfar Nahum et le Cénacle à Jérusalem, où se serait déroulé le dernier repas du Christ.

Jusqu'à présent, Israël refusait de renoncer à sa souveraineté sur ces sites. Shimon Pérès, le président israélien, a fait savoir qu'il était désormais disposé à recevoir les revendications du Saint-Siège et une commission israélienne vient d'élaborer un projet d'accord avec le Vatican sur la question.

Lemonde.fr, 07/05/2009
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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 18:01
Rediff.
 
Il est patent que les médias ont un impact majeur sur les élections, la majorité de la population vivant sous perfusion de la télévision et des grands quotidiens. Il est non moins patent que les dits médias relayent et vulgarisent servilement les orientations prises par les sociétés de pensée.

Mgr de Ségur pouvait, déjà, affirmer que “La presse est le grand levier de la Révolution” (
Mgr de Ségur in La Révolution expliquée aux jeunes gens - Editions du Trident, Paris, 2003, page 1). [voir la video où Michel Drucker avoue que le pouvoir "est au service public.. entre les mains de ceux qui détiennent l'information"...]
 
Outre les médias, la quasi-totalité des structures de la société - telles que les écoles, les collectivités locales, les associations, les syndicats - se chargent, aujourd’hui, de soumettre le peuple au joug du “politiquement correct”.
 
Les organisations religieuses, elles-mêmes, se sont mises de la partie. Et les individus, ainsi éduqués, constituent “l’électorat”, base énervée, abêtie mais disciplinée, du système électoral.
 
Les clivages et les oppositions qui, au plan social, s’exacerbent chaque jour davantage, révèlent l’asservissement total des esprits.
L’évocation de sujets, tels que la Révolution, le gouvernement de Vichy, la colonisation, fait instantanément naître des inimitiés plus profondes que celles qui existaient entre Français et Allemands en 1914...
 
La manipulation ne constitue pas seulement “un pouvoir”, mais “le pouvoir”
 
Ce qui existe avant l’élection est bien plus qu’un truquage, c’est un pouvoir politique bien établi. Les structures, qui manipulent, orientent, décident, constituent le pouvoir bien avant et bien au-dessus de l’élection qu’elles contrôlent totalement.
 
L’élection n’influe pas sur ce pouvoir, c’est ce pouvoir qui génère l’élection qui n’est, en fait, qu’un élément, une étape de la manipulation.
 
L’histoire nous enseigne que l’élection n’est aucunement la partie la plus importante de la manipulation. La plus bruyante, sans doute ! La plus importante, certainement pas !
Ne peuvent gagner une élection que ceux qui gouvernent déjà !
 
Les preuves historiques de ce que nous avançons
 
… Contrairement à une idée reçue, après 1830, ce sont les légitimistes qui ont milité pour le suffrage universel et les révolutionnaires pour le suffrage censitaire..." (Stéphane Rials in Révolution et Contre-Révolution au XIXème siècle - Editions D.U.C./Albatros, Paris, 1987.)
 
Pourquoi les révolutionnaires ont-ils, à ces époques, préféré certaines formes de monarchie à la république ? le suffrage censitaire au suffrage universel ? Parce que les conditions n’étaient pas, alors, réunies pour que la manipulation puisse fonctionner. Parce qu’ils n’étaient pas encore en mesure de maîtriser et contrôler un système qui, en fait, aurait pu leur faire perdre le pouvoir. Ils ne disposaient pas de la presse. Le peuple n’était pas encore ouvert au débat d’opinion...
 
En 1871, il leur a bien fallu s'accommoder de ce suffrage. C’est Bismarck qui l’exigeait ! Résultat : une chambre composée de plus de 400 députés royalistes ! L’alerte avait été chaude ! Ils déployèrent, alors, tout leur savoir faire pour, par séduction, mensonge, tromperie, imposer leur tyrannie à 35 millions de catholiques, eux qui n’étaient que quelques milliers !
 
La vertu essentielle du suffrage universel, qui l’a fait tant chérir par les révolutionnaires, est d’entretenir l’obscurité autour de leur manipulation et de tromper profondément les gens sur leur véritable action :
- tromper le révolutionnaire de base, souvent “honnête” et bien intentionné ;
- tromper ceux qui réagissent, pour une raison ou pour une autre, les catholiques bien sûr, mais aussi les simples mécontents, en leur faisant adopter un mode d’action qui n’est qu’une voie de garage.
 
Un des aspects fondamentaux de la subversion de nos adversaires consiste à prévoir et à noyauter les réactions qui se forment toujours à chaque étape de leur action subversive. Bien souvent, cette anticipation intervient même avant que ladite étape ne soit entamée.
 
Dans cette optique, l’élection est un chef-d’oeuvre. Avec elle, le noyautage, le contrôle des réactions sont automatiques, instantanés, institutionnalisés.
Et il faut reconnaître que le système a bien marché et continue de le faire !

Quelle misère de voir tant de catholiques antimodernistes, antilibéraux, antirévolutionnaires, antirépublicains même, s’approvisionner aux arsenaux de la révolution pour tout ce qui concerne l’action pratique !
 
Ces catholiques condamnent avec vigueur, courage et persévérance bien des erreurs modernes, mais, dès qu’il s’agit de poursuivre l’effort dans la pratique, ils adoptent et utilisent l’arme que leur tendent leurs adversaires : ce suffrage universel qui, en fait, est le produit des erreurs qu’ils ont farouchement combattues en théorie. Ils épuisent leurs forces et progressivement leurs idées en prenant comme réalité politique incontournable ce qui n’est qu’une illusion masquant le vrai pouvoir auquel ils n’ont évidemment pas accès.
 
C’est un système monstrueux, dira-t-on ! Eh bien oui, c’est un système monstrueux, tout autant que celui qui en a la paternité et que nous désigne Don Félix Sarda y Salvany : “Mais de toutes les raisons qui doivent tenir le catholique de notre temps en garde contre les gouvernements de forme populaire, la plus forte doit être l’empressement que la francmaçonnerie a mis toujours et partout à les établir. Avec une intuition merveilleuse, l’enfer a reconnu que ces systèmes de gouvernement étaient les meilleurs conducteurs de son électricité, et qu’aucun autre ne pouvait mieux le servir à souhait” (Don Felix Sarda y Salvany in Le libéralisme est un péché - Editions Nouvelle Aurore, Paris, 1975, page 56).
Est-il possible que des “réalités” quotidiennes soient, en fait, aussi fausses ? Eh bien oui, aussi fausses que le père du mensonge ! Pie X ne disait-il pas que “le suffrage universel est un mensonge universel”?
 
Il faut poursuivre en politique pratique l’effort contre-révolutionnaire fait dans les domaines théorique et religieux, et il faut le faire, dès à présent, en retrouvant les vrais principes concernant l’action politique, l’autorité...
 
(Source: La Gazette Royale, janvier – février – mars 2007, n° 110, p. 4-5).

                                               ***

Sur le même thème de l'imposture des élections : 

-
La collusion de la gauche et de la (fausse) droite 
-
L'imposture démocratique
- Aveu de Michel Drucker: "Le pouvoir est sur le service public, il est entre les mains de ceux qui détiennent l'information"
- Nietzsche contre l'instinct démocratique
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    Évêque de Paris, saint Landry n'eut de cesse d'aider les plus démunis. Lors des famines, il vendait tous ses biens jusqu'aux objets liturgiques pour acheter un peu de pain et le redistribuer. Parce que les maladies faisaient de nombreux morts et se transformaient...